Invité
Invité
(( TW / -18 : Ce RP contient des scènes de sexe.))
Palais des Plaisirs, Justice, quatrième étage. Une petite odeur de souffre persiste dans l’air. Et ce, malgré les encens odorants qui viennent apporter une touche érotique et sensuelle au lieu. Lovée dans des coussins sur le sol. Elaena savoure une petite offrande de l’un de ses disciples de l’excès. L’ensemble du lieu est privatisé, le long du mur, proche des fenêtres dissimulées par d’innombrables rideaux pourpres, sont alignés hommes et femmes du Culte des Ombres. Ces derniers ayant trouvé de l’espoir dans une vénération sans limite de la Démone des plaisirs et de l’ambition. La pièce n’est un amoncellement de coussin et fourrures entassées sur un tapis de sol à l’allure confortable et à l’aspect doux comme la soie. Une seule envie subsiste celui qui pénètre l’intérieur du lieu, se jeter au sol se prélasser au rythme des odeurs et de la douce mélodie jouée par la petite harpe s’agitant sous la dextre de sa musicienne nue simplement vêtue d’un petit masque de soirée en dentelle.
Chacun des courtisans et des courtisanes se trouve d’ailleurs nus, en attente, n’hésitant pas par moment à glisser leurs mains sur les uns et les autres, s’enlacer, se prélasser, se déguster. Au rythme de leurs envies et de leurs désirs. Les seuls meubles de la pièce sont de petites tables basses avec des substances stupéfiantes et des carafes de vins et les gobelets pour se servir.
Un pied sur la tête de celui qui lui administre une dose de plaisir, un drap cachant la vue de son intimité. La Responsable de la garde de Justice est là, dans des coussins, son épée bâtarde posée sur le tapis sur sa gauche. Elle a son pantalon jeté au sol, accompagné d’une petite culotte blanche qui dépasse. Elle dispose toujours de sa chemise en haut bien que sa veste matelassée lui serve d’une couche supplémentaire contre les coussins dans laquelle elle se prélasse.
C’est à ce moment précis que Deidre est conduit à l’intérieur. Passant deux portes fermées à clé en arrivant à l’étage formant une forme de SaS. C’est l’un des Gardes Panthère de la ville qui assure l’escorte. Deux d’entre eux assurant par ailleurs une surveillance extérieure des accès à la pièce. Ces redoutables guerriers d’élites équipés de brigandines et de gambisons ainsi que de toute une panoplie d’armes selon leurs préférences doivent leur surnom à la peau de panthère qui leur sert de cape.
Elaena : « Votre Honneur. »
Elle appuie un peu plus le pied sur la tête de celui qui s’évertue à donner des coups de langue à un rythme effréné entre ses jambes avant de poser sa lourde poigne droit autour de sa nuque.
Elaena : « Ravie de vous revoir. Souhaitez vous un petit plaisir pour accompagner notre conversation ? Chacun de mes courtisans rêverait de s’occuper de vous. »
Farouche, la Démone a un sourire dans le coin des lèvres alors même qu’elle utilise son charme surnaturel pour éveiller chez la Juge quelques envies plus charnelles. Elle n’aimerait pas supporter quelqu’un qui ne jouit pas de l’ambiance si unique de son petit paradis.
Invité
Invité
Le couloir qui l'amenait à la grande salle parut pendant quelques instants étonnamment long à la jeune femme, escortée par un immense molosse aussi patibulaire qu'elle n'affichait de sourire depuis qu'elle avait effectué ses premiers pas dans cet étrange "palais". Était-elle déjà venue ici ? Oui. Principalement pour les affaires, les dîners ou les tables de jeu. Par contre, elle n'avait jamais eu l'occasion de monter au quatrième étage et à participer aux soirées privées que proposait la propriétaire des lieux. La raison était évidente : la Juge avait toujours fait en sorte d'éviter les situations trop compromettantes. Le contrôle était un maître mot dans sa vie si bien organisée. Est-ce que cela signifiait qu'elle ne profitait jamais des "petits plaisirs" de la chair ? Non. Bien que l'on pouvait aisément l'imaginer pudique, le problème ne se situait guère à cette échelle. Comme toute femme qui se considérait entière, elle aimait être unique. Elle ne partageait pas, elle prenait tout. Tout ou rien du tout. Elle n'acceptait pas l'entre-deux. De plus, elle n'aimait pas faire étalage de ses émotions les moins nobles, que cela fut de ses fureurs ou de ses passions. Cela relevait d'un privilège qu'elle n'accordait qu'à très peu de personne. Après tout, elle était Juge et cela lui imposait d'incarner l'austérité... du moins en public.
Elle fut donc amenée comme convenue auprès de la démone qui gérait l'immense établissement depuis... des années ? On lui ouvrit deux immenses portes où derrière guettait une immense orgie. Voilà qu'elle paraissait être une grande tâche dans le décor où tout était fait pour être voluptueux : de la décoration un peu trop rococo à son goût à la multitude des corps nus, bien pâles figures enivrées et fiévreuses qui s'abandonnaient au vice de la luxure. La maîtresse de cérémonie n'était autre que Eleana elle-même, actrice et investigatrice de tout ce qui se déroulait devant les yeux de Deirdre, qui, jusque-là, demeurait aussi froide que le marbre devant l'étalage de débauche.
S'avançant, faisant claquer ses talons sur le pavé dans un son qui dissonait avec celui de la harpe, sans nul doute qu'elle aurait pu jeter un froid si la magie séductrice de la démone n'agissait pas dans la pièce. Le visage de l'humaine ne se débrida pas d'un centimètre, mais petit à petit, elle commença à ressentir les effets, désagréables pour une personne comme elle, sous la forme de quelques picotements électriques dans le creux de ses reins et un étrange échauffement de ses sens. Mais elle finit par prendre une grande inspiration, soupirant de lassitude et non de contentement comme on aurait pu s'y prendre. À cet instant précis, elle aussi, usait de sa magie : elle contrôlait ses émotions, les plus sournoises et libidineuses, pour ne pas se faire surprendre par l'intelligente démone. Elle atténuait tout ce que cette dernière essayait de titiller, annulant indirectement alors le sort jeté. Toutefois, il ne fallait pas s'y tromper, elle ne pourrait rester éternellement dans cette pièce, mais puisque son hôtesse semblait s'amuser, elle respecta son jeu en la laissant entre de visibles efficaces coups de langues alors que de son côté, elle conserva ses distances.
" Dame Vespera. Je vous remercie pour cet accueil chaleureux, mais j'espère que vous ne m'en voudrez pas de décliner votre offre, peut-être un autre jour et dans des circonstances différentes. "
Il fallait noter le soupçon d'ironie derrière la politesse. Il était peu probable que la Juge revint à cet étage ou plutôt dans cette salle généreusement bondée. Peut-être pourrait-elle, un jour, par pure curiosité, profiter des lieux pour un service plus personnel et privé, mais le péché de luxure n'était pas celui qui prédominait chez elle. L'orgueil, l'avarice, la colère. Elle ne les connaissait trop bien. L'ambition aurait mérité sûrement en faire partie, car c'était ce dont elle souffrait le plus et la raison de sa visite.
" Néanmoins, vous êtes mon hôtesse, cela ne me dérange guère que vous finissiez ou continuez. Je me contenterai simplement d'une coupe de vin. "
Se détournant d'Eleana pour aller se servir comme elle eut prévenu, elle resta debout, engoncée dans sa robe de cuir qui participait à lui offrir cette image si sévère. Mais probablement était-ce aussi son regard, si noir et profond, en parfait contraste avec sa peau de porcelaine et le rouge carmin de ses lèvres. Il n'y avait pas à dire, elle était bien trop habillée pour ce quartier du bâtiment.
" Comme vous le savez déjà, Dame Vespera, je suis là pour que nous parlions affaire et vous m'avez parlé de la possibilité d'intervenir comme intermédiaire pour me faire rencontrer... le genre de personne que je recherche. Est-ce toujours d'actualité ? "
La Juge commença alors à observer partout, tel un chien limier qui cherchait à trouver un coupable ou une faille quelconque, réflexe de travail sans nul doute. Reconnaissait-elle des visages parmi les brebis égarées du culte de la démone ? Aucun pour le moment, mais sans nul doute un jour.
Elle fut donc amenée comme convenue auprès de la démone qui gérait l'immense établissement depuis... des années ? On lui ouvrit deux immenses portes où derrière guettait une immense orgie. Voilà qu'elle paraissait être une grande tâche dans le décor où tout était fait pour être voluptueux : de la décoration un peu trop rococo à son goût à la multitude des corps nus, bien pâles figures enivrées et fiévreuses qui s'abandonnaient au vice de la luxure. La maîtresse de cérémonie n'était autre que Eleana elle-même, actrice et investigatrice de tout ce qui se déroulait devant les yeux de Deirdre, qui, jusque-là, demeurait aussi froide que le marbre devant l'étalage de débauche.
S'avançant, faisant claquer ses talons sur le pavé dans un son qui dissonait avec celui de la harpe, sans nul doute qu'elle aurait pu jeter un froid si la magie séductrice de la démone n'agissait pas dans la pièce. Le visage de l'humaine ne se débrida pas d'un centimètre, mais petit à petit, elle commença à ressentir les effets, désagréables pour une personne comme elle, sous la forme de quelques picotements électriques dans le creux de ses reins et un étrange échauffement de ses sens. Mais elle finit par prendre une grande inspiration, soupirant de lassitude et non de contentement comme on aurait pu s'y prendre. À cet instant précis, elle aussi, usait de sa magie : elle contrôlait ses émotions, les plus sournoises et libidineuses, pour ne pas se faire surprendre par l'intelligente démone. Elle atténuait tout ce que cette dernière essayait de titiller, annulant indirectement alors le sort jeté. Toutefois, il ne fallait pas s'y tromper, elle ne pourrait rester éternellement dans cette pièce, mais puisque son hôtesse semblait s'amuser, elle respecta son jeu en la laissant entre de visibles efficaces coups de langues alors que de son côté, elle conserva ses distances.
" Dame Vespera. Je vous remercie pour cet accueil chaleureux, mais j'espère que vous ne m'en voudrez pas de décliner votre offre, peut-être un autre jour et dans des circonstances différentes. "
Il fallait noter le soupçon d'ironie derrière la politesse. Il était peu probable que la Juge revint à cet étage ou plutôt dans cette salle généreusement bondée. Peut-être pourrait-elle, un jour, par pure curiosité, profiter des lieux pour un service plus personnel et privé, mais le péché de luxure n'était pas celui qui prédominait chez elle. L'orgueil, l'avarice, la colère. Elle ne les connaissait trop bien. L'ambition aurait mérité sûrement en faire partie, car c'était ce dont elle souffrait le plus et la raison de sa visite.
" Néanmoins, vous êtes mon hôtesse, cela ne me dérange guère que vous finissiez ou continuez. Je me contenterai simplement d'une coupe de vin. "
Se détournant d'Eleana pour aller se servir comme elle eut prévenu, elle resta debout, engoncée dans sa robe de cuir qui participait à lui offrir cette image si sévère. Mais probablement était-ce aussi son regard, si noir et profond, en parfait contraste avec sa peau de porcelaine et le rouge carmin de ses lèvres. Il n'y avait pas à dire, elle était bien trop habillée pour ce quartier du bâtiment.
" Comme vous le savez déjà, Dame Vespera, je suis là pour que nous parlions affaire et vous m'avez parlé de la possibilité d'intervenir comme intermédiaire pour me faire rencontrer... le genre de personne que je recherche. Est-ce toujours d'actualité ? "
La Juge commença alors à observer partout, tel un chien limier qui cherchait à trouver un coupable ou une faille quelconque, réflexe de travail sans nul doute. Reconnaissait-elle des visages parmi les brebis égarées du culte de la démone ? Aucun pour le moment, mais sans nul doute un jour.
Invité
Invité
Le petit sourire s’efface du visage de la Noble Vespera. La déception prends la place sur le désir et assez rapidement, la Démone vient tirer les cheveux de l’homme qui l’assaille de coup de langue pour le repousser. Elle saisit de son index et de son pouce gauche ses bas qu’elle commence alors à enfiler, ne souhaitant pas mettre son invitée plus mal à l’aise que cela.
Elaena : « Vous me voyez déçue. Je vous prenais pour une femme de saveur dans l’intimité. Il semblerait que le seul plaisir qui vous attire est celui de la gourmandise. »
Elaena se sert alors un verre à son tour, d’un mouvement gracieux alors que dans le fond, les courtisans s’enlacent et commence à se donner mutuellement plaisir. Le jouet de la Démone vient se joindre aux festivités et bientôt, ce sont des bruits de succion et des gémissements de plaisir qui dorent le fond de la pièce avec la mélodie de Harpe.
Une fois son verre en main et le fin breuvage fruité goûté, la Garde de Justice vient s’effondrer sur le sol dans un tas de coussin, manquant de renverser son vin. Mais le geste suffisamment habile pour maîtriser le flot contenu.
Elaena : « C’est toujours d’actualité. La personne en question ne devrait pas tarder à arriver en ville, je dois m’occuper de quelques détails avec elle, mais je saurais rapidement faire l’entremetteuse. »
Emanant toujours de son pouvoir de séduction, elle vient nuancer ce qu’elle a dit, juste un petit peu, rappelant tout simplement que ses services n’étaient pas gratuits.
Elaena : « A condition, bien sûr, de tenir votre engagement. »
Le prix ? Son âme, une partie de son pouvoir, de quoi alimenter et renforcer le Démon toujours plus glouton. Quelque chose que l’humaine ne sentirait pas partir mais qui les lieraient jusqu’à la fin de sa mortalité.
Toutefois, si mortalité il y a. La Mage noire semblait bien décidée à outrepasser cette finalité audelà de sa simple quête de vengeance. Tout cela était bien hors de portée d’une simple juge, mais un serment avec une éternelle permet bien des possibilités, même si en échange, cela a le prix de la liberté. Certains préféreraient leur mortalité et leur impuissance plutôt que de troquer leur égo et leur indépendance. La Juge semblait avoir pris le chemin du pouvoir en visant au-delà de ses possibilités.
Elaena : « Par ailleurs, vous m’aviez parlé de deux Juges qui vous gênaient dans vos fonctions. Vous vous languissiez de les voir vous lâcher la grappe. Il semblerait que les deux pauvres se soit amouracher de la même dame et ont décidé de régler leur différent par l’épée. »
Cela avait été presque trop simple, quelques battements de cil, un peu de cour à son attention, une petite danse lors d’un événement mondain et une hésitation de la dame, énonçant une contrainte quelconque, une pression familiale, un désir d’évasion. Quoi de plus pour flatter et entraîner un égo masculin si fragile qu’il veut sans cesse s’éprouver ?
Elaena : « Heureusement, mon établissement peut leur offrir un terrain neutre pour s’éventrer. Restes à voir s’ils auront le cran d’aller jusqu’au bout. »
Un duel judiciaire, où il y aurait deux perdants pour une gagnante, sans même la soupçonner. Au-delà de ses pouvoirs, de sa source de magie, se lier à la Démone était également s’entremêler à son réseau. Tout comme les services de la Juge lui offrait une entrée dans le judiciaire qui lui avait été jusqu’ici, inaccessible.
Elaena : « Vous me voyez déçue. Je vous prenais pour une femme de saveur dans l’intimité. Il semblerait que le seul plaisir qui vous attire est celui de la gourmandise. »
Elaena se sert alors un verre à son tour, d’un mouvement gracieux alors que dans le fond, les courtisans s’enlacent et commence à se donner mutuellement plaisir. Le jouet de la Démone vient se joindre aux festivités et bientôt, ce sont des bruits de succion et des gémissements de plaisir qui dorent le fond de la pièce avec la mélodie de Harpe.
Une fois son verre en main et le fin breuvage fruité goûté, la Garde de Justice vient s’effondrer sur le sol dans un tas de coussin, manquant de renverser son vin. Mais le geste suffisamment habile pour maîtriser le flot contenu.
Elaena : « C’est toujours d’actualité. La personne en question ne devrait pas tarder à arriver en ville, je dois m’occuper de quelques détails avec elle, mais je saurais rapidement faire l’entremetteuse. »
Emanant toujours de son pouvoir de séduction, elle vient nuancer ce qu’elle a dit, juste un petit peu, rappelant tout simplement que ses services n’étaient pas gratuits.
Elaena : « A condition, bien sûr, de tenir votre engagement. »
Le prix ? Son âme, une partie de son pouvoir, de quoi alimenter et renforcer le Démon toujours plus glouton. Quelque chose que l’humaine ne sentirait pas partir mais qui les lieraient jusqu’à la fin de sa mortalité.
Toutefois, si mortalité il y a. La Mage noire semblait bien décidée à outrepasser cette finalité audelà de sa simple quête de vengeance. Tout cela était bien hors de portée d’une simple juge, mais un serment avec une éternelle permet bien des possibilités, même si en échange, cela a le prix de la liberté. Certains préféreraient leur mortalité et leur impuissance plutôt que de troquer leur égo et leur indépendance. La Juge semblait avoir pris le chemin du pouvoir en visant au-delà de ses possibilités.
Elaena : « Par ailleurs, vous m’aviez parlé de deux Juges qui vous gênaient dans vos fonctions. Vous vous languissiez de les voir vous lâcher la grappe. Il semblerait que les deux pauvres se soit amouracher de la même dame et ont décidé de régler leur différent par l’épée. »
Cela avait été presque trop simple, quelques battements de cil, un peu de cour à son attention, une petite danse lors d’un événement mondain et une hésitation de la dame, énonçant une contrainte quelconque, une pression familiale, un désir d’évasion. Quoi de plus pour flatter et entraîner un égo masculin si fragile qu’il veut sans cesse s’éprouver ?
Elaena : « Heureusement, mon établissement peut leur offrir un terrain neutre pour s’éventrer. Restes à voir s’ils auront le cran d’aller jusqu’au bout. »
Un duel judiciaire, où il y aurait deux perdants pour une gagnante, sans même la soupçonner. Au-delà de ses pouvoirs, de sa source de magie, se lier à la Démone était également s’entremêler à son réseau. Tout comme les services de la Juge lui offrait une entrée dans le judiciaire qui lui avait été jusqu’ici, inaccessible.
Invité
Invité
Deirdre se tenait près de la table, le verre à la main, lorsque son hôtesse s'avoua déçue de ne pas la voir céder à son invitation. Dans un réflexe qui appuyait son désintérêt pour la chose dans les circonstances actuelles, elle haussa simplement les épaules en laissant échapper un soupir. Elle tourna ses pupilles noires en direction de la démone, montrant qu'elle n'était pas venue pour "jouer".
" Si vous êtes déçue, vous m'envoyez navrée. Ce n'était pas mon intention, mais je préfère ne pas mélanger le plaisir et le travail. "
Chose qui était propre à son caractère et peut-être de sa nature. Elaena avait l'avantage des siècles, bien nombreux derrière elle. Elle avait eu tout le loisir des années pour construire son empire et tout le loisir de celle qui l'attendait pour en profiter. Deirdre ? Ce n'était malheureusement pas le cas, prisonnière des carcans du temps qui passait et de son humanité à la longévité bien courte. Toutes les secondes comptaient, surtout qu'elle estimait en avoir déjà perdu bien assez par le passé.
En attendant, alors que la jeune femme s'était en partie revêtue et partageait à présent une coupe en sa compagnie, loin de ses esclaves faillibles, dépourvus de contrôle sur eux-mêmes. Ils incarnaient indirectement tout ce qui pouvait l'irriter. Mais qu'importait, elle n'avait pas à faire attention à eux. Son attention ne se tournait que vers la démone qui confirmait qu'elle n'avait pas oublié le marché qui allait les sceller.
" Je suis heureuse de l'entendre... "
L'impression revint, celle d'une attirance qui s'exacerbait, poussant Deirdre à se racler la gorge pour se donner un peu de contenance alors qu'elle redoublait de son côté le contrôle qu'elle avait sur elle-même et ses propres émotions. Comment savait-elle que la démone continuait ? Parce que la jeune femme n'avait jamais été attirée par d'autres et elle avait une absolue conscience de ce qu'elle appréciait ou non.
" ... et je tiendrai mes engagements. Mais par pitié, Dame Vespera, pouvez-vous cesser de jouer avec votre magie ? Vous n'avez pas besoin de cela, et nous nous épuisons inutilement. "
L'égo. Toujours l'égo qui parlait. L'héritière des Velitès en avait à revendre et c'était ce qui l'avait conduite en partie jusque dans ces murs. Si elle concédait en sacrifier une partie, elle en limitait le don afin de garder la tête haute. Bien entendu, elle respecterait sa part du contrat, elle demeurait une femme de parole, mais elle savait également faire preuve de franchise.
" Loin de moi l'idée de vous être désagréable, mais veuillez ne pas me considérer comme vos pantins. "
Lorsque la Juge leva son verre, elle désigna les pauvres fous qui s'abandonnaient dans la chair et la luxure à quelques mètres de là. Est-ce que cela la choquait ? Non. Mais Deirdre ne se "mélangeait" pas à n'importe qui, ni n'acceptait dans son cercle qui que ce soit qu'elle ne connaissait pas mieux. La confiance était un bien trop précieux pour être confié à n'importe qui.
Revenant sur un sujet de conversation différent - mais professionnel - Deirdre en vint à reposer sa coupe dans laquelle elle avait au final que très légèrement trempée les lèvres. Croisant les bras et s'appuyant que très légèrement sur la table, elle observait la démone lascivement étendue sur ses coussins.
" En effet. Mes deux... confrères n'avaient de cesse de remettre en question mon ascension. Il est ironique de constater que ces deux hommes qui avaient du mal à accepter qu'une femme s'élève à leur niveau, voient le leur descendre pour l'une d'entre elles. "
Un léger sourire emplit de cynisme apparut enfin sur le visage de l'intrigante Deirdre qui n'avait de cesse de se rendre imperturbable jusque-là.
" J'espère qu'ils se montreront plus dignes hommes qu'ils ne le sont en tant que Juges. M'enfin... ces gens ne méritent pas que nous perdions notre temps à parler d'eux. Outre l'établissement de notre futur contrat, n'y avait-il pas quelques affaires dont vous vouliez me parler ? "
En tant que conseillère, Elaena avait bien des affaires avec la pègre de la ville, et les deux jeunes femmes s'étant trouvées, il n'était donc plus aussi rare de les croiser ensemble, surtout dans le cadre du "nettoyage" de la ville.
" Si vous êtes déçue, vous m'envoyez navrée. Ce n'était pas mon intention, mais je préfère ne pas mélanger le plaisir et le travail. "
Chose qui était propre à son caractère et peut-être de sa nature. Elaena avait l'avantage des siècles, bien nombreux derrière elle. Elle avait eu tout le loisir des années pour construire son empire et tout le loisir de celle qui l'attendait pour en profiter. Deirdre ? Ce n'était malheureusement pas le cas, prisonnière des carcans du temps qui passait et de son humanité à la longévité bien courte. Toutes les secondes comptaient, surtout qu'elle estimait en avoir déjà perdu bien assez par le passé.
En attendant, alors que la jeune femme s'était en partie revêtue et partageait à présent une coupe en sa compagnie, loin de ses esclaves faillibles, dépourvus de contrôle sur eux-mêmes. Ils incarnaient indirectement tout ce qui pouvait l'irriter. Mais qu'importait, elle n'avait pas à faire attention à eux. Son attention ne se tournait que vers la démone qui confirmait qu'elle n'avait pas oublié le marché qui allait les sceller.
" Je suis heureuse de l'entendre... "
L'impression revint, celle d'une attirance qui s'exacerbait, poussant Deirdre à se racler la gorge pour se donner un peu de contenance alors qu'elle redoublait de son côté le contrôle qu'elle avait sur elle-même et ses propres émotions. Comment savait-elle que la démone continuait ? Parce que la jeune femme n'avait jamais été attirée par d'autres et elle avait une absolue conscience de ce qu'elle appréciait ou non.
" ... et je tiendrai mes engagements. Mais par pitié, Dame Vespera, pouvez-vous cesser de jouer avec votre magie ? Vous n'avez pas besoin de cela, et nous nous épuisons inutilement. "
L'égo. Toujours l'égo qui parlait. L'héritière des Velitès en avait à revendre et c'était ce qui l'avait conduite en partie jusque dans ces murs. Si elle concédait en sacrifier une partie, elle en limitait le don afin de garder la tête haute. Bien entendu, elle respecterait sa part du contrat, elle demeurait une femme de parole, mais elle savait également faire preuve de franchise.
" Loin de moi l'idée de vous être désagréable, mais veuillez ne pas me considérer comme vos pantins. "
Lorsque la Juge leva son verre, elle désigna les pauvres fous qui s'abandonnaient dans la chair et la luxure à quelques mètres de là. Est-ce que cela la choquait ? Non. Mais Deirdre ne se "mélangeait" pas à n'importe qui, ni n'acceptait dans son cercle qui que ce soit qu'elle ne connaissait pas mieux. La confiance était un bien trop précieux pour être confié à n'importe qui.
Revenant sur un sujet de conversation différent - mais professionnel - Deirdre en vint à reposer sa coupe dans laquelle elle avait au final que très légèrement trempée les lèvres. Croisant les bras et s'appuyant que très légèrement sur la table, elle observait la démone lascivement étendue sur ses coussins.
" En effet. Mes deux... confrères n'avaient de cesse de remettre en question mon ascension. Il est ironique de constater que ces deux hommes qui avaient du mal à accepter qu'une femme s'élève à leur niveau, voient le leur descendre pour l'une d'entre elles. "
Un léger sourire emplit de cynisme apparut enfin sur le visage de l'intrigante Deirdre qui n'avait de cesse de se rendre imperturbable jusque-là.
" J'espère qu'ils se montreront plus dignes hommes qu'ils ne le sont en tant que Juges. M'enfin... ces gens ne méritent pas que nous perdions notre temps à parler d'eux. Outre l'établissement de notre futur contrat, n'y avait-il pas quelques affaires dont vous vouliez me parler ? "
En tant que conseillère, Elaena avait bien des affaires avec la pègre de la ville, et les deux jeunes femmes s'étant trouvées, il n'était donc plus aussi rare de les croiser ensemble, surtout dans le cadre du "nettoyage" de la ville.
Invité
Invité
Elaena : « Des Pantins ? »
Au-delà de ce qui suivait, il semblait que Deidre se soit fait une bien mauvaise idée des lieux. La Maîtresse pouvait sembler être l’autorité du lieux, mais les mots de la Juge venait interrompre une bonne partie des activités hédonistes en cours.
Une femme difforme, alors prise contre l’un des rideaux et qui gémissait jusqu’ici avec un homme dans son dos, la pénétrant simultanément par ses deux orifices à l’aide de ses mains et de son sexe venait se tourner, un sourire aux lèvres. L’homme extrait alors magiquement par un biais télékinétique un objet qui semblait lui serrait fortement la gorge par cette même magie. La manipulation magique était précise, sans doute d’un niveau avancé bien.
La femme, se prénommant Lise venait alors s’approcher de Deidre avec un simple tissu tenant avec une épingle qui lui couvrait une poitrine généreuse. S’animant autour d’elle télékinétique ment, ce même long tissu rosés flottait tout autour d’elle, couvrant pas moment sa vulve et à d’autre son dos ou son ventre, le tissu était en animation constante. Ce n’était pas là l’œuvre de la femme, mais celle de son partenaire, qui jouait depuis sa position d’attente étalé sur le sol.
Lise : « Oh mais ma chère, nous n’avons rien de pantin. Nous ne sommes que la glorification de nos désirs pour notre propre puissance. »
Souriant et laissant une langue serpentine de plusieurs mètres s’échapper de sa bouche pour entourer Deidre sans pour autant la lécher, c’était l’homme allongé qui venait ensuite prendre la parole, continuant son petit tour de magie de précision.
Peter : « Certains d’entre nous sont des dévots, d’autres simplement des individus en quête de pouvoir. »
Laissant sa langue lentement rejoindre sa bouche, Lise reprenait la parole, continuant de tourner autour de la Velitès avant de se diriger au niveau de la même carafe de vin dont les deux protagonistes s’était servi. Elle se servait alors un verre, prenait une bonne gorgée avant de continuer.
Lise : « Comprenez bien que chacun effectue ce qu’il désire ici. Comble le pouvoir de l’excès, de ses désirs et de sa quête de perfection. C’est en nourrissant tout ces sentiments pour Elaena que nous accédons à un pouvoir qui nous était alors hors de portée. »
Riant depuis sa position allongée, Peter examinait une scène se déroulant dans la pièce d’une femme agitant une dague pour lentement entailler en surface les testicules d’un autre homme. Un deuxième homme semblant s’occuper de lui donner du plaisir en simultané. L’écorchage se déroulait sans la moindre pudeur et les nombreuses cicatrices ornant le corps de l’homme pouvait laisser soupçonner une affection particulière pour l’auto mutilation.
Peter : « Elle incarne les tentations que nous ignorions, ce à quoi la moralité nous empêchait de céder. »
Lise se dressait alors face à Deidre, la dominant de pas moins de dix centimètres.
Lise : « Tous le monde n’a pas naturellement les capacités de devenir un Mage. Et pourtant, Elaena nous confère ce pouvoir. En échange de simplement céder à nos désirs. »
Elle lâchait alors une dernière petite phrase avant de retourner auprès de son compagnon du jour sur le sol qui arrêtait sa manœuvre télékinétique pour l’accueillir comme il se doit alors qu’elle lui grimpait dessus.
Lise : « N’oublies pas qu’ici, celle qui n’est rien votre honneur. C’est vous. »
Elaena, installée depuis ce temps de nouveau confortablement dans les coussins, réactivait son pouvoir de séduction et terminait son verre de vin qu’elle déposait à côté de la carafe. Elle validait les propos de ses suivants. Qui a défaut d’être des pantins sans volontés était visiblement bien plus tous des partenaires, comme souhaitait l’être Deidre.
Elaena : « Leurs émotions me nourrisse. Leur recherche du plaisir, la quête du désir, et une envie insatiable de perfection. Il n’y a pas de pantin ici, que des collaborateurs. Je transforme ces manifestations en puissance et puis je la partage entre eux, et moi. Car tel est mon pouvoir, mais aussi ma malédiction. Je suis dépendante d’eux pour survivre alors qu’ils ne font qu’utiliser ce que je leur donne pour accomplir leurs ambitions. »
La Juge était elle vraiment prête à s’aventurer dans ce culte décadent ? S’ils semblaient tous capable de magie, n’avait-elle pas été capable d’acquérir un très bon niveau jusqu’ici sans l’aide d’une Démone ?
Elaena : « Si l’offrande de ton âme de Mage me confère suffisamment pour t’accorder mes premiers services. Saches que comme tout le monde, il faudra contribuer selon tes envies et tes désirs profonds. Mais je crois que ta quête de la vie éternelle et ta quête de vengeance le valent bien, non ? »
Elaena se redressait alors au même moment. Elle s’approchait au contact de la Velitès pour passer son index gauche dans sa petit tignasse noire. Elle la fixait droit dans les yeux, laissant de nouveau son pouvoir de séduction faire son effet. L’expression faciale de la Noble Vespera était innocent, la sublimant d’un aspect juvénile la rendant encore plus belle qu’elle n’avait déjà eu la chance de le devenir par des moyens non naturels.
C’était en fond, alors que les coups de reins et les râles de plaisir envahissait la pièce que la femme cornue exerçait une seconde influence psychique sur Deidre, visiblement incapable d’avoir l’esprit ou les sens tranquilles dans la situation. Lise phrasait son intrusion mentale, signe de ses pouvoirs de lecture de l’esprit par une simple petite question.
Lise : « Dites-nous, votre honneur, quels sont vos véritables désirs ? »
Bien évidemment, à moins que Deidre soit capable de repousser ce genre d’assaut, elle venait révéler ses pensées superficielles à celle qu’elle avait auparavant traitée de Pantin.
Au-delà de ce qui suivait, il semblait que Deidre se soit fait une bien mauvaise idée des lieux. La Maîtresse pouvait sembler être l’autorité du lieux, mais les mots de la Juge venait interrompre une bonne partie des activités hédonistes en cours.
Une femme difforme, alors prise contre l’un des rideaux et qui gémissait jusqu’ici avec un homme dans son dos, la pénétrant simultanément par ses deux orifices à l’aide de ses mains et de son sexe venait se tourner, un sourire aux lèvres. L’homme extrait alors magiquement par un biais télékinétique un objet qui semblait lui serrait fortement la gorge par cette même magie. La manipulation magique était précise, sans doute d’un niveau avancé bien.
La femme, se prénommant Lise venait alors s’approcher de Deidre avec un simple tissu tenant avec une épingle qui lui couvrait une poitrine généreuse. S’animant autour d’elle télékinétique ment, ce même long tissu rosés flottait tout autour d’elle, couvrant pas moment sa vulve et à d’autre son dos ou son ventre, le tissu était en animation constante. Ce n’était pas là l’œuvre de la femme, mais celle de son partenaire, qui jouait depuis sa position d’attente étalé sur le sol.
Lise : « Oh mais ma chère, nous n’avons rien de pantin. Nous ne sommes que la glorification de nos désirs pour notre propre puissance. »
- Lise:
Souriant et laissant une langue serpentine de plusieurs mètres s’échapper de sa bouche pour entourer Deidre sans pour autant la lécher, c’était l’homme allongé qui venait ensuite prendre la parole, continuant son petit tour de magie de précision.
Peter : « Certains d’entre nous sont des dévots, d’autres simplement des individus en quête de pouvoir. »
- Peter:
Laissant sa langue lentement rejoindre sa bouche, Lise reprenait la parole, continuant de tourner autour de la Velitès avant de se diriger au niveau de la même carafe de vin dont les deux protagonistes s’était servi. Elle se servait alors un verre, prenait une bonne gorgée avant de continuer.
Lise : « Comprenez bien que chacun effectue ce qu’il désire ici. Comble le pouvoir de l’excès, de ses désirs et de sa quête de perfection. C’est en nourrissant tout ces sentiments pour Elaena que nous accédons à un pouvoir qui nous était alors hors de portée. »
Riant depuis sa position allongée, Peter examinait une scène se déroulant dans la pièce d’une femme agitant une dague pour lentement entailler en surface les testicules d’un autre homme. Un deuxième homme semblant s’occuper de lui donner du plaisir en simultané. L’écorchage se déroulait sans la moindre pudeur et les nombreuses cicatrices ornant le corps de l’homme pouvait laisser soupçonner une affection particulière pour l’auto mutilation.
Peter : « Elle incarne les tentations que nous ignorions, ce à quoi la moralité nous empêchait de céder. »
Lise se dressait alors face à Deidre, la dominant de pas moins de dix centimètres.
Lise : « Tous le monde n’a pas naturellement les capacités de devenir un Mage. Et pourtant, Elaena nous confère ce pouvoir. En échange de simplement céder à nos désirs. »
Elle lâchait alors une dernière petite phrase avant de retourner auprès de son compagnon du jour sur le sol qui arrêtait sa manœuvre télékinétique pour l’accueillir comme il se doit alors qu’elle lui grimpait dessus.
Lise : « N’oublies pas qu’ici, celle qui n’est rien votre honneur. C’est vous. »
Elaena, installée depuis ce temps de nouveau confortablement dans les coussins, réactivait son pouvoir de séduction et terminait son verre de vin qu’elle déposait à côté de la carafe. Elle validait les propos de ses suivants. Qui a défaut d’être des pantins sans volontés était visiblement bien plus tous des partenaires, comme souhaitait l’être Deidre.
Elaena : « Leurs émotions me nourrisse. Leur recherche du plaisir, la quête du désir, et une envie insatiable de perfection. Il n’y a pas de pantin ici, que des collaborateurs. Je transforme ces manifestations en puissance et puis je la partage entre eux, et moi. Car tel est mon pouvoir, mais aussi ma malédiction. Je suis dépendante d’eux pour survivre alors qu’ils ne font qu’utiliser ce que je leur donne pour accomplir leurs ambitions. »
La Juge était elle vraiment prête à s’aventurer dans ce culte décadent ? S’ils semblaient tous capable de magie, n’avait-elle pas été capable d’acquérir un très bon niveau jusqu’ici sans l’aide d’une Démone ?
Elaena : « Si l’offrande de ton âme de Mage me confère suffisamment pour t’accorder mes premiers services. Saches que comme tout le monde, il faudra contribuer selon tes envies et tes désirs profonds. Mais je crois que ta quête de la vie éternelle et ta quête de vengeance le valent bien, non ? »
Elaena se redressait alors au même moment. Elle s’approchait au contact de la Velitès pour passer son index gauche dans sa petit tignasse noire. Elle la fixait droit dans les yeux, laissant de nouveau son pouvoir de séduction faire son effet. L’expression faciale de la Noble Vespera était innocent, la sublimant d’un aspect juvénile la rendant encore plus belle qu’elle n’avait déjà eu la chance de le devenir par des moyens non naturels.
C’était en fond, alors que les coups de reins et les râles de plaisir envahissait la pièce que la femme cornue exerçait une seconde influence psychique sur Deidre, visiblement incapable d’avoir l’esprit ou les sens tranquilles dans la situation. Lise phrasait son intrusion mentale, signe de ses pouvoirs de lecture de l’esprit par une simple petite question.
Lise : « Dites-nous, votre honneur, quels sont vos véritables désirs ? »
Bien évidemment, à moins que Deidre soit capable de repousser ce genre d’assaut, elle venait révéler ses pensées superficielles à celle qu’elle avait auparavant traitée de Pantin.
Invité
Invité
Le mot de trop ? Possiblement. Deirdre n'avait jamais eu la langue dans sa poche et si quelque chose venait à lui déplaire, elle le disait. Elle n'appréciait pas que l'on usa de magie sur elle, d'autant plus lorsqu'il était question de "collaborer". Sans nul doute, voulait-elle souligner ce point de détail pour se différencier de ceux qui se livraient à la débauche dans cette pièce "aux plaisirs". Cela ne faisait clairement pas partie des siens. En tout cas, sa remarque fut prise comme une provocation à laquelle répondit une femme aux goûts plus que douteux. Voilà qu'elle s'approchait de Deirdre qui tenait toujours son verre à la main et ne sourcilla pas un seul instant. Lorsque l'on rencontrait de nombreux criminels, on apprenait à prendre sur soi, mais surtout à ne jamais laisser l'autre prendre l'ascendant sur soi.
Mais voilà, une langue, longue et digne d'un serpent, commençait à s'enrouler autour de la Juge sans la toucher. L'humaine qu'elle était ne pue retenir un rictus de dégoût. Vulgaire. Une vulgarité qui lui donnait presque la nausée. Peut-être était-ce là le défaut d'être venue au monde dans une famille noble où la pudeur était une nécessité... bien que l'hypocrisie y brillait en maître. Cette Lise, n'était-elle pas noble elle-même ? Cependant, la Juge ne s'estimait pas prisonnière de sa décence. Elle était ainsi, elle ne s'exposait pas... et sans nul doute, avait-elle bien du mal à comprendre ceux qui aimaient autant être vu dans des positions luxurieuses. Le plaisir de la chair, elle la consommait uniquement à l'abri des regards, loin des yeux vicieux, et avec des personnes méticuleusement choisies. Il y avait des choses qu'elle ne voulait pas montrer, pas trahir.
" Veuillez me pardonner si le terme employé ne vous convenez pas, vous me semblez bien plus esclaves finalement. "
Prenant une gorgée du vin qui était le sien, Deirdre soupira et finit par le reposer sur la table, cherchant à apporter un peu plus de propos à ces paroles.
" Si la moralité était la seule barrière qui vous retenait, vos désirs me semblent bien pauvres et la nourriture avec laquelle vous abreuvez Dame Vespera bien fade. Vous ne méritez pas les capacités qu'elle vous concède, vous les gâchez dans la médiocrité et la vulgarité. "
Mais lorsque la dénommée Lise prétendit qu'elle n'était rien, Deirdre se sentait piquer au vif, animant en elle une colère aussi froide que noire. Vulgaire. Décidément, ce mot ne cessait de revenir sans cesse à son esprit dès qu'elle posait les yeux sur cette femme qu'elle jugeait déjà odieuse en tout point. À ces yeux, la laideur de son âme était en parfaite corrélation avec la laideur de ses traits. Tentant toutefois de maîtriser aux mieux ses émotions, elle ressentit à nouveau le pouvoir de la démone qui cherchait à la troubler à nouveau. Comment le savait-elle ? Uniquement par logique. Le moment n'avait rien de propice pour se laisser prendre par la tentation, d'autant que la dénommée Lise avait animé un vent de contrariété en elle. Mais elle n'aimait clairement pas cela.
" Je comprends votre nature et votre besoin. Je ne cherche nullement à le remettre en question. Je me désole simplement de son utilisation, mais puisqu'il s'agit d'un marché consenti, cela ne me regarde pas. Seul mon intérêt m'importe. "
Ce fut à cet instant qu'Eleana lui rappela les raisons pour laquelle elle estimait avoir besoin d'elle. Elle ne le savait que trop bien, qu'elle s'aventurait dans une voie dangereuse, mais elle était prête à beaucoup de chose pour assouvir ses ambitions. Lorsque cette dernière l'effleura légèrement et qu'elle planta son regard dans les siens, un frisson la parcourut. Elle maudissait les failles de son esprit, et l'attirance factice qu'elle commençait à nourrir à l'encontre de la démone. Mais elle luttait, question d'égo.
" Dame Vespera... je n'ai pas oublié les modalités de nos arrangements, ni les moyens avec lesquels je dois nourrir votre force. Mais si vous estimez réellement que notre association est une collaboration équitable... veuillez me respecter assez pour ne pas tenter mon esprit artificiellement comme vous essayez en ce moment-même. "
Les petits yeux noirs de la Juge se portèrent, malgré tout, avec une étrange sévérité.
" Je vous respecte, Dame Vespera, pour la puissance qui est la vôtre et je vous concède vous admirer pour votre détermination. Mais mon admiration s'arrête sur ce point. Vous êtes une belle femme, mais je ne mange pas de ce pain-là et la seule personne que j'aime plus que nul autre, c'est moi-même. Alors s'il vous plaît, agréer ma demande pour une meilleure collaboration. Je n'aime guère ce genre de jeu et je vous satisferai de bien d'autres façons. "
La Juge était une femme de parole, et puisque son ambition était illimitée, elle ne nourrirait pas la démone par la luxure, mais par sa colère qui ne pouvait être apaisée, par son orgueil qui était un puits sans fond, et par son avarice. Mais si elle pouvait bien pardonner l'écart de la démone, lorsqu'elle sentit la femme à corne s'inviter comme si elle était égale à Eleana, comme si elle pouvait se permettre de s'imposer à la Juge, Lise ne découvrit rien de doux dans les pensées de la Velitès.
Ce qui avait toujours dominé la jeune femme, c'était son mépris, sa rage contenue, son envie de se venger de ceux qui la dédaignaient. Alors lorsque la langue de serpent chercha à percer ses pensées, elle y trouva tout le mal qu'elle pouvait souhaiter... à ceux qu'elle n'aimait pas. Et là, à l'instant même, Lise devait se contempler elle-même : une langue arrachée, une corde qui l'étranglait, une lame enfoncée entre ses cuisses et les mains de Deirdre qui s'enfonçait dans ses yeux. Du sang, de la rage, de la haine. Voilà ce qui transparaissait en surface, alors imaginer ce qui se dissimulait au plus profond.
" Je ne vous permets pas de me poser la moindre question. Vous n'êtes rien. "
Voilà le digne retour à l'envoyeur, et puisque ces dames se plaisaient à vouloir s'inviter sans consentement, elle en fit de même auprès de cette "Lise". Enfonçant ses pupilles noires dans les siens, une violente attaque mentale s'en prit à la débauchée.
" Mais puisque vous désirez connaître mes désirs, voyez celui que je vous porte. "
Mais voilà, une langue, longue et digne d'un serpent, commençait à s'enrouler autour de la Juge sans la toucher. L'humaine qu'elle était ne pue retenir un rictus de dégoût. Vulgaire. Une vulgarité qui lui donnait presque la nausée. Peut-être était-ce là le défaut d'être venue au monde dans une famille noble où la pudeur était une nécessité... bien que l'hypocrisie y brillait en maître. Cette Lise, n'était-elle pas noble elle-même ? Cependant, la Juge ne s'estimait pas prisonnière de sa décence. Elle était ainsi, elle ne s'exposait pas... et sans nul doute, avait-elle bien du mal à comprendre ceux qui aimaient autant être vu dans des positions luxurieuses. Le plaisir de la chair, elle la consommait uniquement à l'abri des regards, loin des yeux vicieux, et avec des personnes méticuleusement choisies. Il y avait des choses qu'elle ne voulait pas montrer, pas trahir.
" Veuillez me pardonner si le terme employé ne vous convenez pas, vous me semblez bien plus esclaves finalement. "
Prenant une gorgée du vin qui était le sien, Deirdre soupira et finit par le reposer sur la table, cherchant à apporter un peu plus de propos à ces paroles.
" Si la moralité était la seule barrière qui vous retenait, vos désirs me semblent bien pauvres et la nourriture avec laquelle vous abreuvez Dame Vespera bien fade. Vous ne méritez pas les capacités qu'elle vous concède, vous les gâchez dans la médiocrité et la vulgarité. "
Mais lorsque la dénommée Lise prétendit qu'elle n'était rien, Deirdre se sentait piquer au vif, animant en elle une colère aussi froide que noire. Vulgaire. Décidément, ce mot ne cessait de revenir sans cesse à son esprit dès qu'elle posait les yeux sur cette femme qu'elle jugeait déjà odieuse en tout point. À ces yeux, la laideur de son âme était en parfaite corrélation avec la laideur de ses traits. Tentant toutefois de maîtriser aux mieux ses émotions, elle ressentit à nouveau le pouvoir de la démone qui cherchait à la troubler à nouveau. Comment le savait-elle ? Uniquement par logique. Le moment n'avait rien de propice pour se laisser prendre par la tentation, d'autant que la dénommée Lise avait animé un vent de contrariété en elle. Mais elle n'aimait clairement pas cela.
" Je comprends votre nature et votre besoin. Je ne cherche nullement à le remettre en question. Je me désole simplement de son utilisation, mais puisqu'il s'agit d'un marché consenti, cela ne me regarde pas. Seul mon intérêt m'importe. "
Ce fut à cet instant qu'Eleana lui rappela les raisons pour laquelle elle estimait avoir besoin d'elle. Elle ne le savait que trop bien, qu'elle s'aventurait dans une voie dangereuse, mais elle était prête à beaucoup de chose pour assouvir ses ambitions. Lorsque cette dernière l'effleura légèrement et qu'elle planta son regard dans les siens, un frisson la parcourut. Elle maudissait les failles de son esprit, et l'attirance factice qu'elle commençait à nourrir à l'encontre de la démone. Mais elle luttait, question d'égo.
" Dame Vespera... je n'ai pas oublié les modalités de nos arrangements, ni les moyens avec lesquels je dois nourrir votre force. Mais si vous estimez réellement que notre association est une collaboration équitable... veuillez me respecter assez pour ne pas tenter mon esprit artificiellement comme vous essayez en ce moment-même. "
Les petits yeux noirs de la Juge se portèrent, malgré tout, avec une étrange sévérité.
" Je vous respecte, Dame Vespera, pour la puissance qui est la vôtre et je vous concède vous admirer pour votre détermination. Mais mon admiration s'arrête sur ce point. Vous êtes une belle femme, mais je ne mange pas de ce pain-là et la seule personne que j'aime plus que nul autre, c'est moi-même. Alors s'il vous plaît, agréer ma demande pour une meilleure collaboration. Je n'aime guère ce genre de jeu et je vous satisferai de bien d'autres façons. "
La Juge était une femme de parole, et puisque son ambition était illimitée, elle ne nourrirait pas la démone par la luxure, mais par sa colère qui ne pouvait être apaisée, par son orgueil qui était un puits sans fond, et par son avarice. Mais si elle pouvait bien pardonner l'écart de la démone, lorsqu'elle sentit la femme à corne s'inviter comme si elle était égale à Eleana, comme si elle pouvait se permettre de s'imposer à la Juge, Lise ne découvrit rien de doux dans les pensées de la Velitès.
Ce qui avait toujours dominé la jeune femme, c'était son mépris, sa rage contenue, son envie de se venger de ceux qui la dédaignaient. Alors lorsque la langue de serpent chercha à percer ses pensées, elle y trouva tout le mal qu'elle pouvait souhaiter... à ceux qu'elle n'aimait pas. Et là, à l'instant même, Lise devait se contempler elle-même : une langue arrachée, une corde qui l'étranglait, une lame enfoncée entre ses cuisses et les mains de Deirdre qui s'enfonçait dans ses yeux. Du sang, de la rage, de la haine. Voilà ce qui transparaissait en surface, alors imaginer ce qui se dissimulait au plus profond.
" Je ne vous permets pas de me poser la moindre question. Vous n'êtes rien. "
Voilà le digne retour à l'envoyeur, et puisque ces dames se plaisaient à vouloir s'inviter sans consentement, elle en fit de même auprès de cette "Lise". Enfonçant ses pupilles noires dans les siens, une violente attaque mentale s'en prit à la débauchée.
- Attaque mentale - palier 2:
- Toujours en gardant son regard sur une personne à moins de 10 m, cause des dégâts mentaux assez importants entraînant des effets secondaires comme des vomissements et souvent l'incapacité de réfléchir ou réagir, excellente technique de torture
" Mais puisque vous désirez connaître mes désirs, voyez celui que je vous porte. "
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum