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Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
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Septembre de l'An 5
Suivant l’investiture de Tulkas au rand d’intendant, la liche avait décidé de rester au sein de Mael afin d’enquêter sur le mal qui rongeait les terres de Shoumei. En effet, la forgeronne se disait qu’il était important qu’elle puisse analyser les choses de ses propres yeux. Si elle avait la possibilité d’envoyer autant d’intermédiaires qu’elle le souhaitait et qu’elle pouvait écumer leurs rapports sans qu’elle n’ait besoin de s’exposer, Cyradil ne pouvait néanmoins pas rester assise à ne rien faire. L’on espérait au moins qu’elle puisse apporter des solutions à ce mal qui touchait l’entièreté du Sekai même si ce n’était qu’une petite contribution. Parmi tous les convives qui avaient été invités, Cyradil avait pu retrouver, au détour de plusieurs conversations, l’un des forgerons à qui elle avait confié l’une de ses forges à Kyouji. Ils ne s’étaient pas énormément vu depuis la dernière qu’ils s’étaient parlés mais la liche avait entretenu de bonnes relations avec son père et jusqu’à maintenant, elle n’avait encore eu aucun incident avec Orion. Il faisait bien son travail et c’est vraiment tout ce que la liche demandait.
En venant à Mael, Cyradil n’avait pas spécialement prévu de se faire venir en aide et avait simplement en tête d’explorer les abords de la cité pour étudier l’effet de la corruption sur les différents éléments de l’environnement. Sans doute que la blonde ne serait pas aussi efficace que si l’on avait envoyé toute une escouade mais elle avait le mérite de pouvoir tenter d’apporter un regard expert sur la situation. Elle n’était certainement pas de ceux qui participaient aux grandes expéditions ou qui bravaient le danger à outrance. Non, Cyradil se contentait surtout d’analyser les choses du quotidien, de comprendre jusqu’où s’étendaient les problèmes et s’occupaient assez souvent des tâches dont on ne voyait à priori pas d’utilité. Lorsque les festivités furent terminés, la liche attendit alors patiemment qu’Orion se présente afin qu’elle lui explique la marche à suivre.
Les deux protagonistes avaient tout un panel de choses à analyser entre la faune, la flore et tout ce qui les entouraient. Cependant, la liche eut l’idée de tirer l’avantage de leur expertise commune. Puisqu’elle n’avait pas Qwellaana avec elle ou Kilaea, la forgeronne ne pouvait se lancer dans des tâches faisant appel à ses talents médicaux de peur de laisser simplement son employé sur le carreau. De plus, elle aurait tout le temps d’explorer l’impact de la corruption sur ces domaines là avec les personnes qualifiées s’il s’avérait que son agenda lui permette encore ces exercices d’exploration. Non, Cyradil opta pour la chasse aux minerais, cherchant à comprendre si des éléments inertes pouvaient être affectés par la corruption. Eventuellement, elle pourrait comparer ces résultats avec l’impact sur les vivants, fournissant au Reike une base de données solide sur laquelle travailler par la suite.
Les environs de Mael étant supposément sous le contrôle de l’Empire, les deux aventuriers ne devraient pas trouver de résistance farouche dans leur collecte. Puisque la liche n’était pas retournée à Ikusa depuis, elle portait toujours son armure de jais, en partie parce qu’elle avait trouvé amusant de se mêler au sein des gardes. Bon, il était sûr que certains l’auraient sans doute démasquée, ne serait-ce que parce que la manufacture de sa protection de métal était sans doute de bien meilleure qualité mais l’exercice avait tout de même été amusant. Quoi qu’il en fut, la jeune blonde était contente de sortir un peu du quotidien. Après tout, elle avait toujours aimé mêler un peu d’aventure à sa vie paisible.
Suivant l’investiture de Tulkas au rand d’intendant, la liche avait décidé de rester au sein de Mael afin d’enquêter sur le mal qui rongeait les terres de Shoumei. En effet, la forgeronne se disait qu’il était important qu’elle puisse analyser les choses de ses propres yeux. Si elle avait la possibilité d’envoyer autant d’intermédiaires qu’elle le souhaitait et qu’elle pouvait écumer leurs rapports sans qu’elle n’ait besoin de s’exposer, Cyradil ne pouvait néanmoins pas rester assise à ne rien faire. L’on espérait au moins qu’elle puisse apporter des solutions à ce mal qui touchait l’entièreté du Sekai même si ce n’était qu’une petite contribution. Parmi tous les convives qui avaient été invités, Cyradil avait pu retrouver, au détour de plusieurs conversations, l’un des forgerons à qui elle avait confié l’une de ses forges à Kyouji. Ils ne s’étaient pas énormément vu depuis la dernière qu’ils s’étaient parlés mais la liche avait entretenu de bonnes relations avec son père et jusqu’à maintenant, elle n’avait encore eu aucun incident avec Orion. Il faisait bien son travail et c’est vraiment tout ce que la liche demandait.
En venant à Mael, Cyradil n’avait pas spécialement prévu de se faire venir en aide et avait simplement en tête d’explorer les abords de la cité pour étudier l’effet de la corruption sur les différents éléments de l’environnement. Sans doute que la blonde ne serait pas aussi efficace que si l’on avait envoyé toute une escouade mais elle avait le mérite de pouvoir tenter d’apporter un regard expert sur la situation. Elle n’était certainement pas de ceux qui participaient aux grandes expéditions ou qui bravaient le danger à outrance. Non, Cyradil se contentait surtout d’analyser les choses du quotidien, de comprendre jusqu’où s’étendaient les problèmes et s’occupaient assez souvent des tâches dont on ne voyait à priori pas d’utilité. Lorsque les festivités furent terminés, la liche attendit alors patiemment qu’Orion se présente afin qu’elle lui explique la marche à suivre.
Les deux protagonistes avaient tout un panel de choses à analyser entre la faune, la flore et tout ce qui les entouraient. Cependant, la liche eut l’idée de tirer l’avantage de leur expertise commune. Puisqu’elle n’avait pas Qwellaana avec elle ou Kilaea, la forgeronne ne pouvait se lancer dans des tâches faisant appel à ses talents médicaux de peur de laisser simplement son employé sur le carreau. De plus, elle aurait tout le temps d’explorer l’impact de la corruption sur ces domaines là avec les personnes qualifiées s’il s’avérait que son agenda lui permette encore ces exercices d’exploration. Non, Cyradil opta pour la chasse aux minerais, cherchant à comprendre si des éléments inertes pouvaient être affectés par la corruption. Eventuellement, elle pourrait comparer ces résultats avec l’impact sur les vivants, fournissant au Reike une base de données solide sur laquelle travailler par la suite.
Les environs de Mael étant supposément sous le contrôle de l’Empire, les deux aventuriers ne devraient pas trouver de résistance farouche dans leur collecte. Puisque la liche n’était pas retournée à Ikusa depuis, elle portait toujours son armure de jais, en partie parce qu’elle avait trouvé amusant de se mêler au sein des gardes. Bon, il était sûr que certains l’auraient sans doute démasquée, ne serait-ce que parce que la manufacture de sa protection de métal était sans doute de bien meilleure qualité mais l’exercice avait tout de même été amusant. Quoi qu’il en fut, la jeune blonde était contente de sortir un peu du quotidien. Après tout, elle avait toujours aimé mêler un peu d’aventure à sa vie paisible.
Vent du Reike
Orion Yamveil
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Info personnage
Race: Lycanthrope
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal neutre
Rang: C
Depuis sa transformation en Lycanthrope, Orion n’avait pas eu beaucoup de relation sociale, si ce n’est celle avec Zéphyr, qui était resté à ses côtés durant toute une longue période. Il avait changé physiquement, il s’était renforcé et, avait laissé une légère barbe pousser sur son visage, à la couleur de ses cheveux. Son regard était devenu plus intense, comme s’il était en train de calculer chacune des choses qu’il voyait. Ses pupilles s’étaient comme fendues, toujours au milieu de cette mer de sang qui composait ses iris.
Il cherchait encore sa voix, ayant quitté le rôle de chef de la Cellule du Vent. Bien évidemment, l’espionnage, c’était toute sa vie et, même s’il n’occupait plus ce rôle important, il restait tout de même un agent pouvant être utile au Reike.
Il s’était donc rendu à Mael, profitant des récentes festivités pour investiguer sur sa propre vie. Et, ce fut dans toute cette foule que le Lycanthrope tomba par hasard sur Cyradil, une personne qu’il appréciait énormément de par sa gentillesse. Il ne l’avait pas revu depuis… depuis quelque temps. La dernière fois, il était encore un humain comme les autres. Il n’était même pas sûr qu’elle soit au courant, pour sa transformation. Elle était l’Esprit, certes, mais lui-même ne savait pas si ce qu’il s’était passé dans les ruelles d’Ikusa ce soir-là, avait été étouffé ou non. Cela restait un mystère et, quoi qu’il en soit, l’ancienne chef de la cellule du Vent ne criait pas sur tous les toits qu’il était capable de se métamorphosé en un redoutable loup-garou.
Enfin, pour être capable de se transformer, il fallait encore avoir un contrôle total, ce qui n’était pas vraiment encore le cas. Mais, s’il pouvait se promener librement, c’était bien parce qu’il avait appris à se maîtriser en grande partie, aux côtés de son meilleur ami.
Orion se présenta donc à la liche dès qu’il le put, équipé de son armure faite de tissu écarlate, ornée de quelques plaques d’acier robuste pour être protégé de tout type d’attaque. Il ne savait pas réellement ce qu’elle attendait de lui, jusqu’à ce qu’elle lui explique. Une récolte de minerai, étudier l’impact de la corruption sur ceux-ci. Décidément, même en n’occupant plus le poste de Vent, il avait encore affaire avec l’Arbre-Monde, à croire que le destin l’avait choisi pour cela.
Bien entendu, il ne refusa pas de venir en aide à son employeur, loin de là. Au fond, il était même heureux de pouvoir lui venir en aide et, de continuer sur la voie du forgeron. C’était après tout, une affaire familiale et peut-être bien la seule chose qu’il pouvait faire, en dehors de l’espionnage. Il s’occuperait certainement plus en détail des commandes de la forge de Kyouji en rentrant à cette dernière, s’il n’avait pas besoin d’aller en République, car oui, il était toujours à la recherche de certaines personnes.
Face à la liche, Orion laissa les traits de son visage s’étirer en un bien large sourire, heureux donc, de pouvoir lui venir en aide et surtout, qu’elle lui demande de l’aide. Il porta un bras sous sa poitrine et s’inclina légèrement, en fermant les yeux, en marque de remerciement et de respect.
« C’est un plaisir, dame Ariesvyra. Si mes souvenirs sont bons, il y a une mine à l’Ouest de la ville, mais aussi une carrière à l’est. Mais, c’est hélas tout ce que je sais. Il y a certainement d’autres endroits à étudier, mais je ne les connais pas. »
Sa voix, tout comme ses mots, démontraient une relation basée sur le respect. Quoi qu’elle décide, Orion la suivra et sera prêt à la protéger dans le pire des cas.
Il cherchait encore sa voix, ayant quitté le rôle de chef de la Cellule du Vent. Bien évidemment, l’espionnage, c’était toute sa vie et, même s’il n’occupait plus ce rôle important, il restait tout de même un agent pouvant être utile au Reike.
Il s’était donc rendu à Mael, profitant des récentes festivités pour investiguer sur sa propre vie. Et, ce fut dans toute cette foule que le Lycanthrope tomba par hasard sur Cyradil, une personne qu’il appréciait énormément de par sa gentillesse. Il ne l’avait pas revu depuis… depuis quelque temps. La dernière fois, il était encore un humain comme les autres. Il n’était même pas sûr qu’elle soit au courant, pour sa transformation. Elle était l’Esprit, certes, mais lui-même ne savait pas si ce qu’il s’était passé dans les ruelles d’Ikusa ce soir-là, avait été étouffé ou non. Cela restait un mystère et, quoi qu’il en soit, l’ancienne chef de la cellule du Vent ne criait pas sur tous les toits qu’il était capable de se métamorphosé en un redoutable loup-garou.
Enfin, pour être capable de se transformer, il fallait encore avoir un contrôle total, ce qui n’était pas vraiment encore le cas. Mais, s’il pouvait se promener librement, c’était bien parce qu’il avait appris à se maîtriser en grande partie, aux côtés de son meilleur ami.
Orion se présenta donc à la liche dès qu’il le put, équipé de son armure faite de tissu écarlate, ornée de quelques plaques d’acier robuste pour être protégé de tout type d’attaque. Il ne savait pas réellement ce qu’elle attendait de lui, jusqu’à ce qu’elle lui explique. Une récolte de minerai, étudier l’impact de la corruption sur ceux-ci. Décidément, même en n’occupant plus le poste de Vent, il avait encore affaire avec l’Arbre-Monde, à croire que le destin l’avait choisi pour cela.
Bien entendu, il ne refusa pas de venir en aide à son employeur, loin de là. Au fond, il était même heureux de pouvoir lui venir en aide et, de continuer sur la voie du forgeron. C’était après tout, une affaire familiale et peut-être bien la seule chose qu’il pouvait faire, en dehors de l’espionnage. Il s’occuperait certainement plus en détail des commandes de la forge de Kyouji en rentrant à cette dernière, s’il n’avait pas besoin d’aller en République, car oui, il était toujours à la recherche de certaines personnes.
Face à la liche, Orion laissa les traits de son visage s’étirer en un bien large sourire, heureux donc, de pouvoir lui venir en aide et surtout, qu’elle lui demande de l’aide. Il porta un bras sous sa poitrine et s’inclina légèrement, en fermant les yeux, en marque de remerciement et de respect.
« C’est un plaisir, dame Ariesvyra. Si mes souvenirs sont bons, il y a une mine à l’Ouest de la ville, mais aussi une carrière à l’est. Mais, c’est hélas tout ce que je sais. Il y a certainement d’autres endroits à étudier, mais je ne les connais pas. »
Sa voix, tout comme ses mots, démontraient une relation basée sur le respect. Quoi qu’elle décide, Orion la suivra et sera prêt à la protéger dans le pire des cas.
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
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Une fois son allié arrivé, la jeune blonde se mit en route. Orion avait bien changé depuis leur dernière rencontre. Il s’était renforcé et paraissait plus aguerri comme s’il avait traversé de terribles épreuves. Cyradil savait pour sa double identité mais elle ignorait qu’il avait renoncé à sa position de Vent. Après tout, la jeune blonde n’était pas systématiquement au fait de tout ce qui se passait vis-à-vis des subordonnées de ses collègues de la Main. Et puis, c’était davantage le rôle de Zéphyr que le sien d’engranger des informations sur les personnes qu’elle côtoyait. Cyradil aurait pu mener sa propre enquête mais elle avait toujours préféré laisser un certain degré de liberté à ses employés, préférant ne pas s’immiscer dans leurs vies de manière trop intempestive. De toute façon, chacun savait de quoi il retournait si l’un d’entre eux avaient eu l’idée de trahir sa confiance, la liche supportant mal les gens qui se jouaient d’elle.
« Et moi de même Orion. J’aurais aimé vous revoir en d’autres circonstances…En tout cas, je vous remercie pour votre aide. » Répondit la liche avec un sourire.
Elle commença alors par sortir une carte qui détaillait les environs de la cité blanche. Sur celle-ci était indiqué différents points et semblait assez ancienne, sans doute quelques décennies. Des cartes comme celle-ci, Cyradil en avait des dizaines. C’était l’accumulation de connaissance qu’elle avait acquises sur plusieurs décennies de voyages. La plupart étaient antérieurs à sa transformation en liche, à une époque où aucun recoin du monde connu ne lui faisait véritablement peur. C’était même plutôt le contraire…Faisant la déduction logique que la topologie du lieu n’avait sans doute pas changé en si peu de temps, elle remarqua que les deux endroits qu’Orion avaient mentionné étaient marqués sur sa carte à l’endroit indiqué.
A l’ouest donc, se trouvait (selon ses propres informations) une mine de carbonite qui était toujours active. La tentative échouée de la purification de l’Arbre-monde avait impact l’intégralité du territoire de Shoumeï à différents degrés et un nombre important d’activités d’exploitation avaient cessé. Il n’était donc pas aberrant que les deux protagonistes se retrouvent face à une mine abandonnée où l’on avait préféré cesser l’extraction des pierres par peur que la corruption ne contamine les pauvres gens qui y étaient assignés. A l’opposé, il s’agissait d’une carrière assez profonde dont un chemin avait été aménagé au fur et à mesure que la terre avait été creusée. Ce n’était que très récemment, juste avant que ce fléau ne frappe ces terres, qu’on était arrivé à trouver quelques filons de pierre d’amant, un minerai utilisé notamment en bijouterie et qui était toujours le bienvenu lorsqu’il fallait remonter l’économie d’une région en s’investissant dans la vente de joaillerie.
C’était bien le genre de choses que le nouvel intendant devrait sans doute mettre à profit pour tenter de continuer à nourrir la trésorerie de l’Empire. En temps normal, Cyradil se serait réjouie de pouvoir exploiter ces gisements et de proposer des plans d’extraction efficaces ainsi que d’en prendre pour son propre compte mais cette fois-ci, ils ne venaient pas pour cela. C’est ainsi, que de manière très arbitraire, elle indiqua à Orion de partir à l’est en direction de la carrière d’amant. Comme avait mentionné l’ancien espion, ce n’était pas très loin de la cité, il ne fallait guère plus d’une heure pour arriver à destination. Il s’agissait alors d’une exploitation à ciel ouvert. La strate de laquelle les minerais étaient extraits étaient situés en contrebas. Regardant en contrebas pour évaluer la distance, elle estima une position d’atterrissage avant de poser une main sur l’épaule de son ami.
« Descendons. »
L’instant d’après, la terre se déroba sous leurs pieds, le décor changea autour d’eux puis les deux protagonistes se retrouvèrent immédiatement en contrebas, la liche ayant usé d’un sort de téléportation pour les transporter sur le lieu de l’intérêt. Il ne fallait pas être expert en magie pour ressentir l’aura pesante dans cette cavité à ciel ouvert. Puis elle les vit. Ces pierres qui sortaient à demi de la roche. L’amant, en lieu et place de sa couleur blanche naturelle, était teinté d’un sombre éclat faisant presque pensé à de la rathonite si le couple n’avait pas été experts en la matière.
« C’est bien ce que je pensais…La corruption semble affecter également ce qui n’est pas vivant. »
A quel degré ? Pourquoi ? Et était-ce différent sur le non-vivant ? Cyradil et Orion finiront sans doute par trouver en explorant les lieux.
« Et moi de même Orion. J’aurais aimé vous revoir en d’autres circonstances…En tout cas, je vous remercie pour votre aide. » Répondit la liche avec un sourire.
Elle commença alors par sortir une carte qui détaillait les environs de la cité blanche. Sur celle-ci était indiqué différents points et semblait assez ancienne, sans doute quelques décennies. Des cartes comme celle-ci, Cyradil en avait des dizaines. C’était l’accumulation de connaissance qu’elle avait acquises sur plusieurs décennies de voyages. La plupart étaient antérieurs à sa transformation en liche, à une époque où aucun recoin du monde connu ne lui faisait véritablement peur. C’était même plutôt le contraire…Faisant la déduction logique que la topologie du lieu n’avait sans doute pas changé en si peu de temps, elle remarqua que les deux endroits qu’Orion avaient mentionné étaient marqués sur sa carte à l’endroit indiqué.
A l’ouest donc, se trouvait (selon ses propres informations) une mine de carbonite qui était toujours active. La tentative échouée de la purification de l’Arbre-monde avait impact l’intégralité du territoire de Shoumeï à différents degrés et un nombre important d’activités d’exploitation avaient cessé. Il n’était donc pas aberrant que les deux protagonistes se retrouvent face à une mine abandonnée où l’on avait préféré cesser l’extraction des pierres par peur que la corruption ne contamine les pauvres gens qui y étaient assignés. A l’opposé, il s’agissait d’une carrière assez profonde dont un chemin avait été aménagé au fur et à mesure que la terre avait été creusée. Ce n’était que très récemment, juste avant que ce fléau ne frappe ces terres, qu’on était arrivé à trouver quelques filons de pierre d’amant, un minerai utilisé notamment en bijouterie et qui était toujours le bienvenu lorsqu’il fallait remonter l’économie d’une région en s’investissant dans la vente de joaillerie.
C’était bien le genre de choses que le nouvel intendant devrait sans doute mettre à profit pour tenter de continuer à nourrir la trésorerie de l’Empire. En temps normal, Cyradil se serait réjouie de pouvoir exploiter ces gisements et de proposer des plans d’extraction efficaces ainsi que d’en prendre pour son propre compte mais cette fois-ci, ils ne venaient pas pour cela. C’est ainsi, que de manière très arbitraire, elle indiqua à Orion de partir à l’est en direction de la carrière d’amant. Comme avait mentionné l’ancien espion, ce n’était pas très loin de la cité, il ne fallait guère plus d’une heure pour arriver à destination. Il s’agissait alors d’une exploitation à ciel ouvert. La strate de laquelle les minerais étaient extraits étaient situés en contrebas. Regardant en contrebas pour évaluer la distance, elle estima une position d’atterrissage avant de poser une main sur l’épaule de son ami.
« Descendons. »
L’instant d’après, la terre se déroba sous leurs pieds, le décor changea autour d’eux puis les deux protagonistes se retrouvèrent immédiatement en contrebas, la liche ayant usé d’un sort de téléportation pour les transporter sur le lieu de l’intérêt. Il ne fallait pas être expert en magie pour ressentir l’aura pesante dans cette cavité à ciel ouvert. Puis elle les vit. Ces pierres qui sortaient à demi de la roche. L’amant, en lieu et place de sa couleur blanche naturelle, était teinté d’un sombre éclat faisant presque pensé à de la rathonite si le couple n’avait pas été experts en la matière.
« C’est bien ce que je pensais…La corruption semble affecter également ce qui n’est pas vivant. »
A quel degré ? Pourquoi ? Et était-ce différent sur le non-vivant ? Cyradil et Orion finiront sans doute par trouver en explorant les lieux.
Vent du Reike
Orion Yamveil
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Info personnage
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Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal neutre
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Le jeune homme a la chevelure claire fit un énième sourire à celle qui était sa supérieure. Il ne pouvait qu’être d’accord sur le fait que cette femme était une perle, tant elle était gentille et bienveillante en tout temps. Mais, comme beaucoup de monde, elle devait avoir de sombres secrets. Mais, cela ne le regardait en rien et jamais il ne se permettrait de chercher des informations sur la vie privée de Cyradil. Elle n’était pas seulement sa supérieur, elle était aussi une personne de confiance. Peut-être aurait-il dû lui dire qu’il n’était plus un humain, mais que désormais, une bête… non, un monstre l’habitait. Il en avait honte, il évitait d’en parler le plus possible, mais, parfois, son passé pouvait le rattraper. Orion n’était pas une personne mauvaise et, encore aujourd’hui, il avait du mal à tourner la page. Mais il faisait volt face, il faisait comme si tout allait bien, même si ce n’était pas forcément le cas.
Lorsque l’Espeit sortit cette carte ancienne, les prunelles écarlate et fendues de l’ancien Vent du Reike se posèrent dessus, l’analysant de fond en comble, tout en écoutant les indications de son interlocutrice.Il pouvait facilement dire que cette carte n’était pas de toute jeunesse, elle appartenait certainement à feu le père de Dame Ariesvyra. Cette dernière décida de partir à l’Est de la cité Blanche, en direction des carrières d’amant. Elles étaient connues d’Orion pour avoir abriter des divinistes durant quelques mois, avant que la Cellule du Vent n’aille les déloger pour justement, pouvoir libérer les carrière. Malheureusement, elles avaient été laissées à l’abandon. Peut-être que le nouvel intendant pourrait chercher à en faire quelque chose.
Une fois sur place, l’exploration pouvait enfin commencer. Le voyage l’avait pas été si long que cela. Seulement, les chemins escarpés ne laissait que peu de chance de faire une erreur et, sans le savoir, ils avaient marché là où il ne fallait pas. Heureusement, Cyradil parvint à les téléporter hors de dans, en contrebas. Puis il purent poser leur regard dessus, sur les pierres d’amant, d’un éclat habituellement blanc et, aujourd’hui teinté d’une certaine noirceur reflétant la présence de la corruption.
« Comment est-ce possible ? »
Une demande tout à fait sérieuse. L’ancien Vent du Reike ne parvenait pas à comprendre le pourquoi du comment. Il savait que les monstres étaient affectés par la corruption, rendant les terres du Shoumeï hostiles. Il savait que la corruption affectait les humanoïdes, déstabilisant leur âme et leur pensées, les rendant complètement fou. Il savait que la corruption rendait la flore hostile également…
« … mais des minerais ? »
Son regard écarlate se détourna des amants pour venir s’ancrer dans celui de l’Esprit du Reike. Il affichait une loue interrogative tandis qu’il tentait de comprendre ce qu’il se passait dans cette carrière.
« Peut-être que la corruption est capable de s’accrocher aux minerais et… s’évapore dans l’oxygène pour corrompre les alentours ? Je ne sais pas. Je dois bien avouer que je trouve la situation bien étrange. Pourquoi ? Quel en est l’intérêt et surtout, est-ce que la corruption apporte une nouvelle propriété au minerai ? »
L’ancien chef de la cellule du Vent s’approcha à pas feutré d’un tas de minerais corrompus. Il avait l’impression que la corruption l’appelait. Depuis sa transformation en Lycan, depuis qu’il souffre de cette malédictions, il n’est plus sûr de comprendre les fondements de ce monde.
« Voulez-vous que je tente d’en extraire une partie ou, souhaitez-vous l’étudier de plus près, dame Ariesvyra ? »
Si elle souhaitait en ramener avec elle, il fallait qu’Orion se transforme en Lycan pour briser une partie du minerai, à moins que les protagonistes aient des outils à disposition.
Lorsque l’Espeit sortit cette carte ancienne, les prunelles écarlate et fendues de l’ancien Vent du Reike se posèrent dessus, l’analysant de fond en comble, tout en écoutant les indications de son interlocutrice.Il pouvait facilement dire que cette carte n’était pas de toute jeunesse, elle appartenait certainement à feu le père de Dame Ariesvyra. Cette dernière décida de partir à l’Est de la cité Blanche, en direction des carrières d’amant. Elles étaient connues d’Orion pour avoir abriter des divinistes durant quelques mois, avant que la Cellule du Vent n’aille les déloger pour justement, pouvoir libérer les carrière. Malheureusement, elles avaient été laissées à l’abandon. Peut-être que le nouvel intendant pourrait chercher à en faire quelque chose.
Une fois sur place, l’exploration pouvait enfin commencer. Le voyage l’avait pas été si long que cela. Seulement, les chemins escarpés ne laissait que peu de chance de faire une erreur et, sans le savoir, ils avaient marché là où il ne fallait pas. Heureusement, Cyradil parvint à les téléporter hors de dans, en contrebas. Puis il purent poser leur regard dessus, sur les pierres d’amant, d’un éclat habituellement blanc et, aujourd’hui teinté d’une certaine noirceur reflétant la présence de la corruption.
« Comment est-ce possible ? »
Une demande tout à fait sérieuse. L’ancien Vent du Reike ne parvenait pas à comprendre le pourquoi du comment. Il savait que les monstres étaient affectés par la corruption, rendant les terres du Shoumeï hostiles. Il savait que la corruption affectait les humanoïdes, déstabilisant leur âme et leur pensées, les rendant complètement fou. Il savait que la corruption rendait la flore hostile également…
« … mais des minerais ? »
Son regard écarlate se détourna des amants pour venir s’ancrer dans celui de l’Esprit du Reike. Il affichait une loue interrogative tandis qu’il tentait de comprendre ce qu’il se passait dans cette carrière.
« Peut-être que la corruption est capable de s’accrocher aux minerais et… s’évapore dans l’oxygène pour corrompre les alentours ? Je ne sais pas. Je dois bien avouer que je trouve la situation bien étrange. Pourquoi ? Quel en est l’intérêt et surtout, est-ce que la corruption apporte une nouvelle propriété au minerai ? »
L’ancien chef de la cellule du Vent s’approcha à pas feutré d’un tas de minerais corrompus. Il avait l’impression que la corruption l’appelait. Depuis sa transformation en Lycan, depuis qu’il souffre de cette malédictions, il n’est plus sûr de comprendre les fondements de ce monde.
« Voulez-vous que je tente d’en extraire une partie ou, souhaitez-vous l’étudier de plus près, dame Ariesvyra ? »
Si elle souhaitait en ramener avec elle, il fallait qu’Orion se transforme en Lycan pour briser une partie du minerai, à moins que les protagonistes aient des outils à disposition.
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
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L’ambiance était sinistre et Cyradil se sentait comme projetée dans un passé dont elle n’aimait pas se rappeler. Si le processus qui l’avait transformé en liche avait disparu de sa mémoire, il n’en restait pas moins qu’elle en gardait un désagréable souvenir, se remémorant quasi-parfaitement de ce moment où elle était passée de vie à trépas. L’énergie maléfique qui se dégageait de ce foyer de corruption suffisait à susciter de la méfiance alors que l’on était relativement éloigné de la source du mal. C’est dire ce qu’avaient ressenti ceux ayant eu le malheur de se trouver au plus près de l’Arbre-monde. Elle comprenait alors ce qu’avait du ressentir Myriem et les effets dévastateurs qu’avaient eu ce genre d’évènements sur sa psyché. Ignorant tout du niveau de corruption de la pierre, la jeune blonde opta pour la prudence.
Ainsi, durant son séjour à Mael, la jeune blonde avait dépêché un messager pour qu’il se rende à sa forge à Ikusa afin de lui apporter du matériel. Dans une lettre destinée à Lakhdar, son contremaitre nain, la jeune blonde avait indiqué à ce dernier ce dont elle aurait besoin. Son fidèle ami connaissait la liche depuis plusieurs années et savait où trouver chaque élément dont elle aurait besoin. Cyradil n’avait pas mobilisé de moyens colossaux pour cette petite aventure et voyageait plutôt léger, son matériel tenant surtout dans un sac qu’elle portait en bandoulière par-dessus son armure. Fouillant ce dernier, elle en sortit une paire de gant et en tendit un à son compagnon. C’est-à-dire que la forgeronne n’avait pas prévu de trouver une aide aussi spécifique et avait planifié de s’y rendre seule. Les gants étaient finement ouvragés, en cuir et possédant des lanières qui se fixaient aux poignets afin qu’ils ne glissent pas. Sur le dos de la paume se trouvait une petite encoche dans laquelle était sertie une pierre d’une couleur bleutée éclatante. Ce n’était pas aussi efficace que la barre noire du roi mais l’adamantine avait cet effet de pouvoir tout de même affaiblir la magie.
De ce fait, Cyradil espérait que cette protection serait suffisante pour manipuler les pierres sans risque de se faire contaminer par un contact trop prolongé avec celle-ci. Après tout, la corruption était un fait issu de la magie et elle espérait que, aussi loin de l’épicentre du fléau, la corruption soit suffisamment faible pour ne pas les toucher. Si ce n’était qu’elle, Cyradil espérait que sa constitution de liche faisait qu’elle y serait moins sensible en tant qu’être « vivant » mais il y avait Orion avec elle et la forgeronne s’en voudrait de l’avoir exposé au danger. En tout cas, l’hypothèse de son compagnon n’était pas dénuée de sens. Dès lors qu’ils s’étaient téléportés, l’on sentait clairement que l’endroit était imprégné de cette magie malsaine. Il ne serait d’ailleurs pas surprenant d’apprendre que la région autour de cette carrière soit rendue inhabitable et gouvernée par des animaux sauvages ayant eu suffisamment de chance (ou de malchance) pour s’adapter à la corruption.
« C’est fort possible Orion. Cela expliquerait pourquoi la faune et la flore change. Les minerais eux-mêmes peuvent diffuser dans la terre et affecter ceux qui la foulent. Plus encore, certaines créatures peuvent les consommer ou s’imprégner de ces derniers pour diverses tâches. Je pense que la corruption possède probablement une sorte de pseudoconscience qui l’oblige à contaminer tout ce qu’elle rencontre. Un peu comme un parasite universel. Ici, j’ai surtout l’impression que la corruption se stocke dans ces éléments en attendant patiemment un hôte plus appétissant et faible d’esprit. »
Elle s’approcha de quelques gisements dans la roche, examinant attentivement certains d’entre eux. Il y avait certainement moyen de les laver de leur corruption mais faire cela à l’unité et au cas par cas leur demanderait beaucoup de travail. Surtout que cela rajouterait encore une étape au coût de transformation de ces minerais déjà bien rares et coûteux…
« Faites attention quand vous les manipulez. Essayez d’en extraire quelques-uns si vous le pouvez. De préférence sans provoquer un glissement de terrain. » Dit-elle en plaisantant.
Ainsi, durant son séjour à Mael, la jeune blonde avait dépêché un messager pour qu’il se rende à sa forge à Ikusa afin de lui apporter du matériel. Dans une lettre destinée à Lakhdar, son contremaitre nain, la jeune blonde avait indiqué à ce dernier ce dont elle aurait besoin. Son fidèle ami connaissait la liche depuis plusieurs années et savait où trouver chaque élément dont elle aurait besoin. Cyradil n’avait pas mobilisé de moyens colossaux pour cette petite aventure et voyageait plutôt léger, son matériel tenant surtout dans un sac qu’elle portait en bandoulière par-dessus son armure. Fouillant ce dernier, elle en sortit une paire de gant et en tendit un à son compagnon. C’est-à-dire que la forgeronne n’avait pas prévu de trouver une aide aussi spécifique et avait planifié de s’y rendre seule. Les gants étaient finement ouvragés, en cuir et possédant des lanières qui se fixaient aux poignets afin qu’ils ne glissent pas. Sur le dos de la paume se trouvait une petite encoche dans laquelle était sertie une pierre d’une couleur bleutée éclatante. Ce n’était pas aussi efficace que la barre noire du roi mais l’adamantine avait cet effet de pouvoir tout de même affaiblir la magie.
De ce fait, Cyradil espérait que cette protection serait suffisante pour manipuler les pierres sans risque de se faire contaminer par un contact trop prolongé avec celle-ci. Après tout, la corruption était un fait issu de la magie et elle espérait que, aussi loin de l’épicentre du fléau, la corruption soit suffisamment faible pour ne pas les toucher. Si ce n’était qu’elle, Cyradil espérait que sa constitution de liche faisait qu’elle y serait moins sensible en tant qu’être « vivant » mais il y avait Orion avec elle et la forgeronne s’en voudrait de l’avoir exposé au danger. En tout cas, l’hypothèse de son compagnon n’était pas dénuée de sens. Dès lors qu’ils s’étaient téléportés, l’on sentait clairement que l’endroit était imprégné de cette magie malsaine. Il ne serait d’ailleurs pas surprenant d’apprendre que la région autour de cette carrière soit rendue inhabitable et gouvernée par des animaux sauvages ayant eu suffisamment de chance (ou de malchance) pour s’adapter à la corruption.
« C’est fort possible Orion. Cela expliquerait pourquoi la faune et la flore change. Les minerais eux-mêmes peuvent diffuser dans la terre et affecter ceux qui la foulent. Plus encore, certaines créatures peuvent les consommer ou s’imprégner de ces derniers pour diverses tâches. Je pense que la corruption possède probablement une sorte de pseudoconscience qui l’oblige à contaminer tout ce qu’elle rencontre. Un peu comme un parasite universel. Ici, j’ai surtout l’impression que la corruption se stocke dans ces éléments en attendant patiemment un hôte plus appétissant et faible d’esprit. »
Elle s’approcha de quelques gisements dans la roche, examinant attentivement certains d’entre eux. Il y avait certainement moyen de les laver de leur corruption mais faire cela à l’unité et au cas par cas leur demanderait beaucoup de travail. Surtout que cela rajouterait encore une étape au coût de transformation de ces minerais déjà bien rares et coûteux…
« Faites attention quand vous les manipulez. Essayez d’en extraire quelques-uns si vous le pouvez. De préférence sans provoquer un glissement de terrain. » Dit-elle en plaisantant.
Vent du Reike
Orion Yamveil
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crédits : 126
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Info personnage
Race: Lycanthrope
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal neutre
Rang: C
D’un hochement de tête, l’ancien chef de la cellule d’espionnage du Vent refusa la protection que son interlocutrice lui avait tendue. Après tout, ce dernier était un chef espion, il était capable de faire appel à des objets qu’il possédait, se trouvant bien loin de lui. Il fit donc apparaître ses gants sur lesquels étaient dissimulées des lames. Un outil précieux qui, au lieu de lui servir d’arme, lui servirait de protection aujourd’hui. Mais, ce n’était pas tout. Il usa de nouveau de ce pouvoir pour faire apparaître une pioche et un marteau, qu’il gardait précieusement dans la forge de Kyouji.
« Je vous remercie, Dame Ariesvyra, mais… »
Il marqua une légère pause, faisant cette fois-ci apparaître son masque. Ce voile d’acier qui, habituellement, lui permettait non seulement de garder son identité secrète, mais aussi de déformer sa voix pour ne pas être reconnaissable lorsqu’il parle.
« Je préfère que vous soyez entièrement protégée. Vous êtes bien plus importante pour le Reike que moi. Et puis, dans le pire des cas, si la corruption se faufile sur mon être, je serai capable de m’en débarrasser. Par contre, si jamais cela devait se produire, j’aimerais que vous vous enfuyez immédiatement. »
Ses paroles étaient claires, il n’était pas prêt à risquer la vie de l’Esprit de la nation impériale. Il préférait autant prendre des risques, quitte à ce que Cyradil puisse regagner la cité blanche sans la moindre égratignure. Il hocha la tête ensuite en réponse aux paroles de la liche et, esquissa un léger sourire, dissimulé sous ce voile métallique. Ses prunelles écarlates étaient rivées sur la blonde, tandis qu’elles dérivèrent en direction des minerais corrompus. Dans sa main droite, Orion tentait la pioche et, à son ceinturon était accroché son marteau.
D’un pas léger, tout en observant les alentours, l’ancien Vent s’en approcha.
« Je ne crains pas pour mon esprit. Depuis que la malédiction d’Aurya a envahi mon être, j’ai appris à le forger de manière à être plus résistant. Si je suis infecté, je suis certain de pouvoir résister et, peut-être même m’en débarrasser. Aux dernières nouvelles, il me semble que l’Arbre-Monde est plus ou moins stable, alors… »
Il soupira légèrement.
« Je ne risque rien. »
Bien, il était temps de s’attaquer au minerai et, sans provoquer de glissement de terrain, comme l’avait suggéré la belle à la chevelure d’or. Pour cela, Orion avait besoin d’analyser à minima son alentour. Usant de sa vision surnaturelle, il observa les alentours, analysa son environnement pour savoir où mettre le coup de pioche et minimiser les dégâts. Au-dessus de l’un des minerais se trouvait une légère fissure. Cela n’avait l’air de rien dit comme ça, mais en réalité, le moindre point faible touché dans la structure pouvait être fatal.
Orion se concentra, visant un point précis, et commença à mettre un premier coup de pioche, puis un second et enfin un troisième. Il fit tomber un léger morceau d'amant, touché par la corruption bien entendu.
En regardant sa pioche, il vit la corruption commencer à glisser sur son outil, se rapprochant du manche puis de la main de l’être à la chevelure nacre, comme si elle voulait prendre possession de lui. En voyant cela, Orion jeta la pioche… Celle-là, il ne l’utiliserait certainement plus.
Ses prunelles écarlates se posèrent dans le regard de Cyradil et, son voile d’acier disparut dans une brume sombre, reflétant sa magie de l’ombre.
« Un échantillon vous sera suffisant, j’imagine ? Souhaitez-vous que je le porte jusqu’à Mael ? »
« Je vous remercie, Dame Ariesvyra, mais… »
Il marqua une légère pause, faisant cette fois-ci apparaître son masque. Ce voile d’acier qui, habituellement, lui permettait non seulement de garder son identité secrète, mais aussi de déformer sa voix pour ne pas être reconnaissable lorsqu’il parle.
« Je préfère que vous soyez entièrement protégée. Vous êtes bien plus importante pour le Reike que moi. Et puis, dans le pire des cas, si la corruption se faufile sur mon être, je serai capable de m’en débarrasser. Par contre, si jamais cela devait se produire, j’aimerais que vous vous enfuyez immédiatement. »
Ses paroles étaient claires, il n’était pas prêt à risquer la vie de l’Esprit de la nation impériale. Il préférait autant prendre des risques, quitte à ce que Cyradil puisse regagner la cité blanche sans la moindre égratignure. Il hocha la tête ensuite en réponse aux paroles de la liche et, esquissa un léger sourire, dissimulé sous ce voile métallique. Ses prunelles écarlates étaient rivées sur la blonde, tandis qu’elles dérivèrent en direction des minerais corrompus. Dans sa main droite, Orion tentait la pioche et, à son ceinturon était accroché son marteau.
D’un pas léger, tout en observant les alentours, l’ancien Vent s’en approcha.
« Je ne crains pas pour mon esprit. Depuis que la malédiction d’Aurya a envahi mon être, j’ai appris à le forger de manière à être plus résistant. Si je suis infecté, je suis certain de pouvoir résister et, peut-être même m’en débarrasser. Aux dernières nouvelles, il me semble que l’Arbre-Monde est plus ou moins stable, alors… »
Il soupira légèrement.
« Je ne risque rien. »
Bien, il était temps de s’attaquer au minerai et, sans provoquer de glissement de terrain, comme l’avait suggéré la belle à la chevelure d’or. Pour cela, Orion avait besoin d’analyser à minima son alentour. Usant de sa vision surnaturelle, il observa les alentours, analysa son environnement pour savoir où mettre le coup de pioche et minimiser les dégâts. Au-dessus de l’un des minerais se trouvait une légère fissure. Cela n’avait l’air de rien dit comme ça, mais en réalité, le moindre point faible touché dans la structure pouvait être fatal.
Orion se concentra, visant un point précis, et commença à mettre un premier coup de pioche, puis un second et enfin un troisième. Il fit tomber un léger morceau d'amant, touché par la corruption bien entendu.
En regardant sa pioche, il vit la corruption commencer à glisser sur son outil, se rapprochant du manche puis de la main de l’être à la chevelure nacre, comme si elle voulait prendre possession de lui. En voyant cela, Orion jeta la pioche… Celle-là, il ne l’utiliserait certainement plus.
Ses prunelles écarlates se posèrent dans le regard de Cyradil et, son voile d’acier disparut dans une brume sombre, reflétant sa magie de l’ombre.
« Un échantillon vous sera suffisant, j’imagine ? Souhaitez-vous que je le porte jusqu’à Mael ? »
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
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Cyradil n’insista pas davantage, voyant bien qu’Orion avait sa propre façon d’aborder les choses même si au fond, c’était un peu contrariant de voir que les gens la considéraient précieuse à cause de sa position. Toute cette surprotection, c’était un peu étouffant mais elle appréciait tout de même le geste. Elle enfila donc les gants tout en regardant son compagnon s’occuper des tâches difficiles. Il lui proposa même de fuir si la corruption devait le gagner d’une manière ou d’une autre mais ce n’était vraiment pas dans les habitudes de la liche d’abandonner quelqu’un de la sorte. Certes, elle n’était pas de ceux qui allaient au-devant du danger mais quand celui-ci était déjà présent, elle refusait d’abandonner les gens quand elle savait qu’elle pouvait les sauver. La forgeronne ne remit pas en question les paroles de l’ancien espion. En effet, les rapports avaient déjà montré que certaines personnes ayant été au plus proche de l’Arbre avaient développé une certaine résistance à la corruption. Cela ne leur conférait certes pas une immunité mais ils étaient beaucoup plus résilients à se faire envahir par cette dernière.
Orion travailla donc avec prudence, évitant que cette carrière leur serve accidentellement de caveau. Il ne lui fallait pas énormément d’échantillons pour commencer. Juste quelques-uns pour réaliser différentes mesures. Dégagés de la roche, l’amant était enveloppé d’une couche noirâtre, presque amovible qui semblait vouloir s’étendre au moindre objet n’ayant pas été touché par la corruption. A première vue, chaque élément inerte semblait ne pouvoir accueillir qu’une certaine quantité de cette malédiction titanesque et Cyradil supposa qu’il était possible qu’une quantité aussi infime finisse par se dissiper par simple diffusion si on la coupait de sa source principale. Elle réfléchit alors un instant, laissant Orion travailler sur l’excavation jusqu’à ce qu’elle lui intime de s’arrêter. La forgeronne nota alors sur la carte une annotation supplémentaire. Il fallait dépêcher un groupe ici afin que l’on puisse expurger la corruption qui rongeait ces carrières.
Cette expédition aura également pour mérite de faire redémarrer la forge dont la liche possédait toujours l’établissement à Mael. Sans doute qu’avec la nouvelle intendance, il n’y aurait pas de difficulté à ce qu’elle puisse étendre son commerce ici. Cela lui donnerait également un lieu de travail dans lequel elle pourrait analyser la corruption sur place sans devoir rapatrier le tout à Ikusa. Cela éviterait également les incidents. Cyradil ne voudrait sans doute surtout pas provoquer une épidémie en ramenant des objets corrompus au sein de la capitale. Puisque Orion le proposait, la jeune blonde mettrait sa résistance à l’épreuve. Elle avait bien prévu un compartiment fait également d’adamantium pour transporter les pierres mais si l’ancien espion se proposait de les transporter lors du voyage retour, la jeune blonde ne l’en priverait pas.
Il restait alors la mine à explorer mais ne voulant pas s’éparpiller trop, l’Esprit estima que les échantillons récoltés étaient suffisants pour une première analyse avant de pousser leurs recherches plus loin. Le voyage retour fut aussi inanimé que celui au départ. Durant les jours qui suivirent cette petite escapade, la liche en profita pour remettre sa forge au sein de la cité sur pied. Elle profita de la population locale pour l’aider dans cette tâche, créant même quelques emplois pour de pauvres gens sans le sou mais dont les talents ne demandaient qu’à être mis à l’épreuve. Après une série de sélection, la jeune blonde en garda quelques-uns, principalement des maéliens, se disant que l’emploi de la population locale renforcerait sans doute davantage l’opinion que l’on avait d’elle.
Dans le même temps, la liche analysa alors minutieusement les minerais. Les magies utilitaires n’étaient pas encore très élaborées et ses sortilèges étaient loin de pouvoir purifier des zones touchés par la corruption. Néanmoins, pour un échantillon de taille aussi réduite, la liche n’eut aucun mal à annihiler la corruption qui rongeait les minerais, même en utilisant des magies basiques. A l’aide de sa mana et de sortilèges anti-malédiction ainsi que l’usage de l’adamantium comme absorbant, les pierres d’amant purent retrouver leur éclat. Le processus était plutôt fastidieux et il n’était raisonnablement pas concevable d’utiliser cette méthode sur toute la carrière. Mais cela donnait un bon espoir pour l’avenir. Sachant que l’on pouvait faire de petites choses pour avancer sur le chemin de purification de l’Arbre-monde avait quelque chose d’encourageant. C’est en additionnant toutes ces manœuvres de prime abord insignifiantes que l’on arrivait à accomplir de grandes choses.
« Je vous remercie de votre aide Orion. Ce fut bref mais maintenant j’ai pu au moins confirmer de mes propres yeux que la corruption agissait sur les non-vivants. De futures expéditions se devront d’être menés dans d’autres foyers pour tester mon hypothèse mais je suis heureuse de voir que ce n’est pas irréversible. Je vous recommande de rester dans les parages, l’on pourrait se recroiser très vite. » Conclut-elle.
Orion travailla donc avec prudence, évitant que cette carrière leur serve accidentellement de caveau. Il ne lui fallait pas énormément d’échantillons pour commencer. Juste quelques-uns pour réaliser différentes mesures. Dégagés de la roche, l’amant était enveloppé d’une couche noirâtre, presque amovible qui semblait vouloir s’étendre au moindre objet n’ayant pas été touché par la corruption. A première vue, chaque élément inerte semblait ne pouvoir accueillir qu’une certaine quantité de cette malédiction titanesque et Cyradil supposa qu’il était possible qu’une quantité aussi infime finisse par se dissiper par simple diffusion si on la coupait de sa source principale. Elle réfléchit alors un instant, laissant Orion travailler sur l’excavation jusqu’à ce qu’elle lui intime de s’arrêter. La forgeronne nota alors sur la carte une annotation supplémentaire. Il fallait dépêcher un groupe ici afin que l’on puisse expurger la corruption qui rongeait ces carrières.
Cette expédition aura également pour mérite de faire redémarrer la forge dont la liche possédait toujours l’établissement à Mael. Sans doute qu’avec la nouvelle intendance, il n’y aurait pas de difficulté à ce qu’elle puisse étendre son commerce ici. Cela lui donnerait également un lieu de travail dans lequel elle pourrait analyser la corruption sur place sans devoir rapatrier le tout à Ikusa. Cela éviterait également les incidents. Cyradil ne voudrait sans doute surtout pas provoquer une épidémie en ramenant des objets corrompus au sein de la capitale. Puisque Orion le proposait, la jeune blonde mettrait sa résistance à l’épreuve. Elle avait bien prévu un compartiment fait également d’adamantium pour transporter les pierres mais si l’ancien espion se proposait de les transporter lors du voyage retour, la jeune blonde ne l’en priverait pas.
Il restait alors la mine à explorer mais ne voulant pas s’éparpiller trop, l’Esprit estima que les échantillons récoltés étaient suffisants pour une première analyse avant de pousser leurs recherches plus loin. Le voyage retour fut aussi inanimé que celui au départ. Durant les jours qui suivirent cette petite escapade, la liche en profita pour remettre sa forge au sein de la cité sur pied. Elle profita de la population locale pour l’aider dans cette tâche, créant même quelques emplois pour de pauvres gens sans le sou mais dont les talents ne demandaient qu’à être mis à l’épreuve. Après une série de sélection, la jeune blonde en garda quelques-uns, principalement des maéliens, se disant que l’emploi de la population locale renforcerait sans doute davantage l’opinion que l’on avait d’elle.
Dans le même temps, la liche analysa alors minutieusement les minerais. Les magies utilitaires n’étaient pas encore très élaborées et ses sortilèges étaient loin de pouvoir purifier des zones touchés par la corruption. Néanmoins, pour un échantillon de taille aussi réduite, la liche n’eut aucun mal à annihiler la corruption qui rongeait les minerais, même en utilisant des magies basiques. A l’aide de sa mana et de sortilèges anti-malédiction ainsi que l’usage de l’adamantium comme absorbant, les pierres d’amant purent retrouver leur éclat. Le processus était plutôt fastidieux et il n’était raisonnablement pas concevable d’utiliser cette méthode sur toute la carrière. Mais cela donnait un bon espoir pour l’avenir. Sachant que l’on pouvait faire de petites choses pour avancer sur le chemin de purification de l’Arbre-monde avait quelque chose d’encourageant. C’est en additionnant toutes ces manœuvres de prime abord insignifiantes que l’on arrivait à accomplir de grandes choses.
« Je vous remercie de votre aide Orion. Ce fut bref mais maintenant j’ai pu au moins confirmer de mes propres yeux que la corruption agissait sur les non-vivants. De futures expéditions se devront d’être menés dans d’autres foyers pour tester mon hypothèse mais je suis heureuse de voir que ce n’est pas irréversible. Je vous recommande de rester dans les parages, l’on pourrait se recroiser très vite. » Conclut-elle.
Vent du Reike
Orion Yamveil
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Info personnage
Race: Lycanthrope
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal neutre
Rang: C
Comme il le pensait, l’Esprit n’avait pas besoin de plus d’échantillon que cela pour étudier de plus près la corruption. Leur mission ici était donc bel et bien terminée. Elle fut certes, de courte durée, mais pas moins dangereuse. Un faux mouvement de la part de l’ancien Vent ou de la Liche et, leur sort aurait pu être fatal. Mais, heureusement, aucun des deux n’a subi la moindre blessure, sauf peut-être une écorchure pour Orion, lorsqu’ils subirent les glissements de terrain.
Comme il l’avait proposé, ce fut lui-même qui porta le morceau corrompu jusqu’à la Cité Blanche. Bon, le point positif était que Cyradil avait tout ce qu’il fallait pour transporter cette chose sans risquer de finir complètement fou. Ce serait bien triste pour l’être à la chevelure blanche que d’encore devoir subir ce genre de chose… Une deuxième fois en si peu de temps, après avoir fait tant d’effort pour se débarrasser de la rage du Lycanthrope qui le rongeait il y a encore quelques mois de cela.
« Merci pour la confiance que vous m’avez accordé, Dame Ariesvyra. »
Ce furent les derniers mots de l’ami de Zéphyr, avant que les protagonistes ne quittent la carrière abandonnée située aux abords de Mael. Le voyage se passa, comme pour l’allée, sans encombre. Aucun des deux protagonistes n’était bien bavard et, surtout pas Orion, qui restait perdu dans ses pensées la plupart du temps. Il fallait dire que, les voyages, c’étaient un de ses hobbies. Enfin, peut-on vraiment qualifier cela de hobbies, si c’est pour le travail ? C’est très peu probable.
Une fois de retour à la Cité Blanche, le Vent du Reike déposa le minerai en lieu sûr, là où son interlocutrice lui avait indiqué, et il retourna en direction de son auberge, sans vouloir déranger plus que cela Cyradil.
Ce ne fut que quelques jours plus tard, alors que le Soleil resplendissait de son éclat céleste dans le ciel shoumeïen, qu’Orion se dirigea en direction de la forge de Mael, celle appartenant à Cyradil. En effet, il avait eu vent de sa remise sur pied et des différentes actions de l’Esprit pour créer du travail aux autochtones. Il ne pouvait que saluer ce geste. Cette femme qui avait le cœur sur la main, qui était prête à beaucoup pour aider son prochain.
Il la trouvait en quelque sorte admirative, pour son travail mais aussi pour sa volonté.
En arrivant dans la forge, l’ancien Vent du Reike salua les quelques travailleurs, des maeliens en très grande partie et, alla retrouver la maîtresse-forgeronne dans l’arrière-salle, afin de prendre connaissance de ses découvertes concernant la corruption qui rongeait le morceau d’amant qu’ils avaient ramené de la carrière. En arrivant, il lui adressa un sourire sincère, tout en la regardant dans les yeux et en écoutant ses paroles.
Rester dans les parages, à Mael ? Eh bien, Orion n’y voyait pas d’inconvénient. La forge de Kyouji avait été laissée entre de bonnes mains et, de toute façon, il n’était plus vraiment espion, même s’il désirait un jour réintégrer les services secrets. Il n’avait aucune raison de ne pas rester à Mael et, au moins, il était plus proche de l’arbre-monde et pourrait aider Cyradil dans ses recherches, en cas de besoin.
« Très bien. Je logerai dans la Cité-Blanche le temps qu’il faudra. Si vous avez de nouveau besoin de moi, pour une expédition de ce type, la mine par exemple, n’hésitez pas à me le faire savoir. Je partirai en éclaireur pour savoir si oui ou non, nous avons besoin de renfort. Je souhaite une bonne journée, Dame Ariesvyra et, encore merci pour la confiance que vous m’avez accordée. »
Comme il l’avait proposé, ce fut lui-même qui porta le morceau corrompu jusqu’à la Cité Blanche. Bon, le point positif était que Cyradil avait tout ce qu’il fallait pour transporter cette chose sans risquer de finir complètement fou. Ce serait bien triste pour l’être à la chevelure blanche que d’encore devoir subir ce genre de chose… Une deuxième fois en si peu de temps, après avoir fait tant d’effort pour se débarrasser de la rage du Lycanthrope qui le rongeait il y a encore quelques mois de cela.
« Merci pour la confiance que vous m’avez accordé, Dame Ariesvyra. »
Ce furent les derniers mots de l’ami de Zéphyr, avant que les protagonistes ne quittent la carrière abandonnée située aux abords de Mael. Le voyage se passa, comme pour l’allée, sans encombre. Aucun des deux protagonistes n’était bien bavard et, surtout pas Orion, qui restait perdu dans ses pensées la plupart du temps. Il fallait dire que, les voyages, c’étaient un de ses hobbies. Enfin, peut-on vraiment qualifier cela de hobbies, si c’est pour le travail ? C’est très peu probable.
Une fois de retour à la Cité Blanche, le Vent du Reike déposa le minerai en lieu sûr, là où son interlocutrice lui avait indiqué, et il retourna en direction de son auberge, sans vouloir déranger plus que cela Cyradil.
Ce ne fut que quelques jours plus tard, alors que le Soleil resplendissait de son éclat céleste dans le ciel shoumeïen, qu’Orion se dirigea en direction de la forge de Mael, celle appartenant à Cyradil. En effet, il avait eu vent de sa remise sur pied et des différentes actions de l’Esprit pour créer du travail aux autochtones. Il ne pouvait que saluer ce geste. Cette femme qui avait le cœur sur la main, qui était prête à beaucoup pour aider son prochain.
Il la trouvait en quelque sorte admirative, pour son travail mais aussi pour sa volonté.
En arrivant dans la forge, l’ancien Vent du Reike salua les quelques travailleurs, des maeliens en très grande partie et, alla retrouver la maîtresse-forgeronne dans l’arrière-salle, afin de prendre connaissance de ses découvertes concernant la corruption qui rongeait le morceau d’amant qu’ils avaient ramené de la carrière. En arrivant, il lui adressa un sourire sincère, tout en la regardant dans les yeux et en écoutant ses paroles.
Rester dans les parages, à Mael ? Eh bien, Orion n’y voyait pas d’inconvénient. La forge de Kyouji avait été laissée entre de bonnes mains et, de toute façon, il n’était plus vraiment espion, même s’il désirait un jour réintégrer les services secrets. Il n’avait aucune raison de ne pas rester à Mael et, au moins, il était plus proche de l’arbre-monde et pourrait aider Cyradil dans ses recherches, en cas de besoin.
« Très bien. Je logerai dans la Cité-Blanche le temps qu’il faudra. Si vous avez de nouveau besoin de moi, pour une expédition de ce type, la mine par exemple, n’hésitez pas à me le faire savoir. Je partirai en éclaireur pour savoir si oui ou non, nous avons besoin de renfort. Je souhaite une bonne journée, Dame Ariesvyra et, encore merci pour la confiance que vous m’avez accordée. »
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