crédits : 276
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Neutre neutre
Rang: D
Décidée à se rendre au lieu précis du phénomène qu’on lui a dépeint, des roses dont la couleur ferait pensé à du sang et dont la vision serait envoutante; une nouvelle espèce de fleur ? Une blague ou un châtiment divin contre les êtres mortels de notre acabit ? Elle n’en savait rien, mais cette lune dans la ciel et cette ambiance glauque ne lui disaient rien qui vaille, car la mercenaire frêle mais expérimentée savait faire confiance à son instinct et à ses sens et ils lui disaient que cette situation n’allait pas s’arranger. Pourtant, elle se retrouvait ici, presque maintenant dans la jungle empruntant un chemin qui menait là où elle voulait aller, observer ses fleurs, tomber peut-être sur un groupe affolé qui voudrait une garde et se tourner les pouces le temps qu’ils trouvent leur bonheur pour ensuite les ramener en ville avec un peu de sang sur l’épée et une bourse bien remplit.
Cependant, elle savait que ça n’allait pas être de tout repos, rester concentré, prête et forte, ça demande de l’énergie et du talent, et ici il en faudra beaucoup d’après les bruits qui courent sur cette jungle où le sang se confond avec l’eau des bas fond boueux.
Déambulant vers son objectif, pensive et concentrée sur son objectif, Vir’ repensait en amont à ce qu’elle pourrait bien faire après avoir rejoint la ville si elle passait la nuit ici saine et sauve. Car la jeune femme vit au jour le jour, ne planifiant pas beaucoup ses voyages, car son cœur la guide là où elle doit aller et là où ça lui fait envie tant que rien l’en empêche vivement.
Le Nord ? Shoumeï ? La République ? Rentrer un peu à la maison à Taisen ? Ou juste alors se poser pour trouver un travail fixe et gratifiant, tout ceci pouvait être une possibilité, mais pour l’instant la femme aux yeux sulfureux trouvait sa situation confortable et plaisante sauf quand elle manque vraiment de se faire tuer pour si peu, là, ça peut la frustrer d’être une mercenaire seule sans appui.
Aujourd’hui elle est sûre, ça allait être une de ses journées où on danse dans un ballet infernal en gardant le rythme pour éviter d’avoir sa tête rouler sur le sol, faisant danser son partenaire fait d’acier et en faisant gesticuler son corps telle une danseuse qui mettrait sa vie en danger pour ne faire qu’un avec le vent si grâcieux, quitte à briser ses os pour mieux se mouvoir.
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En toute honnêteté, je n'étais pas bien rassuré. Notre initiative, prenant place dans les bonnes grâce d'un travail zélé, pour avait mené vers ces rumeurs. Ces fleurs, roses rouges d'une splendeurs écarlates, avait attisé bien des ragots, et la domesticité du palais avait un talent certain pour les rependre. Aussi, cette histoire m'étais venu aux oreilles. Et d'un commun accord avec ma collègue, nous prîmes l'initiative de déceler le vrai du faux dans cette histoire. Puisque, en plus du coté carmin des dites plantes, l'astre Lune aussi était rouge... d'après certains témoignages... Quelles élucubrations osaient parler sur ma douce Maitresse de la sorte ?! Je devais tirer cela au clair. C'était mon devoir.
Conviction mitigée alors que je cheminais sur mon début de sentier, je repensais à ces histoires de fleurs envoutantes. Je savais mon âme perméables aux arcanes des murmures mystiques. Tirer cette affaire au clair, et peut être discuter avec les responsable de ces tumultes, était nécessaire... Mais ma volonté d'accourir pour servir l'Empire, allait elle me précipiter vers un piège mortel pour mon esprit ? Après tout... en gage d'utilisateur de ce genre de maléfices... j'en connaissais la force... Et je tenais surtout à ne pas tomber en leur sein...
Calme : il suffisait de ne pas laisser son regard se balader de trop. Je devais surtout éviter de pose les yeux sur ces roses... Oui, voilà : éviter, garder de bonnes distance. Ainsi, tout irait bien. Couverts de mes vêtements de route, cape couvrant mes bois, j'avançais tel un nuage noir vers les remarquables écarlates, avec un plan simple mais rigoureux. Un regard vers le ciel : la lune était bien là. Peut être devrais je la fixer tout au long du voyage... qui sait ? Elle est peut être rouge -comme dit dans les rumeurs- mais ma Maitresse reste parfaite.
Une pensée pour Kasha me traversa cependant, et je baissais le regard en observant tout autour. J'espérais juste que son avance pour éclairer la zone ne l'avait mené à aucune déconvenue ou mauvaise rencontre.
Sur mon chemin, alors que la jungle commençait à s'épaissir, son humidité rendait ma tenue désagréable. Aussi retirais je ma cape de ma tête, pour mieux y voir, dessinant une silhouette ornées de bois presque menaçante dans le décors. Un pas, un autre, tous entrecoupés par le bruit de ma canne recouverte pour l'occasion -afin de ne pas la salir. C'est après quelques minutes, mes bruits de marches étant plus doux et mesurés, que je remarquais une autre silhouette sur un embranchement de chemins. Cette personne avait du entré par ailleurs, mais non loin, si bien que nous nous étions vite croisés. Était-elle au courant du danger ? La laisser dans l'ignorance me donnait par avance des remords...
"Hé !" M'écriais je d'une voix paradoxalement feutrée et portée à la fois, cherchant à l'atteindre sans attirer l'attention de quelconque bête. "Vous là bas, prenez garde. Une menace rode en ces lieux." Je m'étais approché, pour m'épargner toute poussée sur la voix. Cependant, je restais méfiant, sait on jamais les intentions d'une étrange personne dans un tel endroit, de nuit : cela pouvait aussi être le responsable. Après tout, comment ignorer notre cher astre rougeoyant ?! "Peut être serait il plus sage, si votre chemin ne rebrousse pas, de surveiller les alentours, et à cet égard deux paires d'yeux valent mieux qu'une ?" En définitive, 3, mais inutile de lui donner toutes mes cartes trop tôt.
De quoi détendre l'atmosphère, si c'était possible... J'avais conscience, surtout pour une étrangère, que ma venue pouvait avoir des airs d'horreur totale... Je me devais donc de briser la glace en premier, et aviser en fonction de la réaction de cet individu... peut être une femme ? Si telle était le cas, elle restait une demi portion face à ma consœur.
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Neutre neutre
Rang: D
Heureusement, après que la créature passa quelques arbres, Vir’ pu mieux voir grâce à sa vision avantageuse et enclin à voir dans le noir, une nyctalopie précieuse dans ce genre de situations. La main sur la poignée de son épée, elle s’avançait vers cette chose, ne sachant mettre le doigt sur sa race et ses motivations. C’est après quelques pas que celle-ci prit la parole, l’avertissant de la dangerosité des lieux.
S’avançant un peu plus, les bottes légèrement boueuses et usées après des jours de marche accélérée qui avaient aussi usés la jeune femme, elle défait sa cape de son autre main, ne laissant pas une occasion à cet inconnu de la tailler en pièces. La cape tombant à la renverse, ses cheveux soyeux et d’un rouge de lave tressés se déployèrent, ses yeux jaunes orangés - fait de fragments du soleil certains diraient, tellement une vivacité de caractère et de couleur en ressortaient - fixèrent les bois et les yeux noirs de la créature qui serait bien un hybride; Vir’ en avait jamais vu de pareils ce qui l’étonna légèrement sur le moment.
La voyant seule maintenant, elle jeta tout de même un coup d’œil autour d’elle, laissant ses sens en éveils à l’affut de toute trace d’un être vivant sous couverture dans cette jungle de malheur. N’ayant pas encore dégainée son arme, elle vient prendre la parole dans un calme et un sérieux implacables.
On pouvait voir sur le visage de la mercenaire qu’un air sérieux et dubitatif se dessinait, n’achetant pas la confiance totale de l’inconnu, attendant de voir ce qu’elle comptait faire, après tout, des choses tordues se trouveraient ici et des morts en plus de ça, peut-être que cette chose faisait partie des dangers ici.
Le temps passait mais lentement car même si trente secondes avaient passées, la lune rendait toute cette situation pesante et lente dans sa manière de fonctionner; la jeune femme avait besoin de respirer et elle espérait vivement que cette situation allait se désamorcer si cette personne n’était pas dangereuse.
Mais alors que son ouïe était prête à accueillir le moindre son de la jungle peinte de sang dans ses racines, elle entendit le sol gronder en rythme et des tambours retentirent à vive allure, ainsi, son regard devint sérieux et prêt, elle se tourna de nouveau vers l’inconnu pour lui faire part des choses à faire vite selon elle.
Sérieuse, elle essayait de déceler la type de personne que pouvait être l’hybride devant elle, mais rien n’en ressort tellement de son constat rapide et déterminé. Prise un peu de court, elle vient espérer pouvoir faire confiance à ce sérieux bonhomme tandis qu’elle se prépare à dégainer et en découdre avec ceux qui voudraient en vouloir à sa présence dans cette maudite jungle, proche de ses roses qu’elle sent comme de mauvaise augure sans les avoir même vu pour l’instant.
Du sang sur les mains
Enfin seule. Je sens lentement mes épaules se relâcher, mon souffle s’apaiser, ma concentration revenir. Le monde sauvage alentour me détend, me focalise. Je me retrouve entourée d'une vie bruissante et humide. Malgré les mauvais souvenirs associés à la jungle...
Je n'approuve pas vraiment la décision de mon supérieur. Je comprends bien qu'il est de notre devoir d'aller aplanir les différents au sein de l'Empire, de rendre justice si nécessaire. Et il faut lui reconnaître que, pour une poule de cours, il n'a pas peur d'aller sur le terrain. Il n'y a sûrement que nous pour nous porter volontaire pour une mission de ce genre, dans un des coins les plus dangereux du Reike...
Finalement, une fois seule et entourée de chenilles multicolores, l'idée ne me paraît plus si mauvaise.
J'ai réussi à me débarrasser de l'emplumé en le collant sur un chemin et en partant en éclaireuse. J'ai passé les dernières heures à me frayer un chemin dans la nature exubérante, parfois devant Dremur, parfois derrière, marchant trois ou quatre fois plus que le boiteux. Et malgré mes articulations au supplice dans l'humidité ambiante, je dois bien avouer que l'effort me fait du bien.
Malheureusement, mes observations ne font rien pour protéger ma bonne humeur récemment découverte. Cette lune rouge me tape sur les nerfs et exsude un je-ne-sais-quoi de menaçant. Surtout, toutes la faune et la flore semble aussi obsédée par les fleurs que les marchands et les mercenaires que nous avons rencontrés sur le chemin... Les plantes semblent toutes se tourner lentement vers l'astre sanglant, et mes tentatives de communication avec les animaux locaux ont été tournée autour d'un parfum inhabituel et entêtant.
Toute à mes observations, j'ai laissé filer le temps et je réalise que la nuit est bien tombée - dans une couleur roussâtre des plus dérangeantes. Je me remets donc en route vers le chemin où j'ai laissée l'ambassadeur. Surprenant des bruits de voix, je me stoppe à une vingtaine de mètres, camouflée par la végétation profonde, et invoque discrètement ma nyctalopie.
La femme a l'air jeune - si c'est une humaine. C'est de toute évidence une guerrière, elle en a l'équipement et l'attitude. Me rapprochant doucement pour mieux entendre, je comprends qu'il s'agit d'une mercenaire en quête de clients, comme je le supposai. Elle ne représente apparemment pas de danger, mais je souhaite m'en assurer. Je m'accroupis, la main serrée sur le manche de la machette, quand les tambours retentissent.
"Vous devez entendre ce que j’entends, ce n’est pas bon signe et je vais avoir besoin de vous pour que nous puissions nous défendre dans cet endroit qui m’est personnellement inconnu. Vous seriez prête à déployer vos armes à mes côtés ?"
J'apprécie tout de suite sa vivacité de réaction. Elle est prête à se ranger au côté du piaf sans négocier de tarif ou essayer de l'effrayer. Je décide qu'elle est pour l'instant digne de confiance. Je me redresse et sort tranquillement des fourrés.
"Je pense que nous n'y verrons pas d'inconvénient."
Je prends le temps d'observer sa réaction. De savoir si elle m'a entendue. De savoir ce que ça lui fait que je débarque derrière elle, en lui rendant plusieurs dizaine de centimètres, vêtue d'une armure de tissu sombre renforcée de plaques métalliques aux points vitaux, un long sabre à la main et une ceinture de dagues de lancer me barrant le torse.
"Dans ces terres inconnues, nous ne pouvons négliger aucune alliée potentielle. N'est-ce pas, camarade ?"
Le ton est chaleureux. Je fixe Dremur pour lui faire comprendre mon intention. Je ne vois pour l'instant pas l'intérêt de révéler nos statuts à une inconnues. Je me permets même un petit sourire complice.
Intérieurement, je vomis.
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Elle semblait méfiante, quoi de plus normal en ces lieux ma fois. Et si mon initiative l'a rendu prompt à parler, je n'espérais pas que ça endorme toute méfiance pour autant. Mais voilà qui était déjà un début, timide et balbutiant, mais un début. Et si la jeune femme, confirmée par sa voix, restait sur ses gardes, elle n'était pas la seule. L'avantage de maitriser les arcanes de la magie, c'est qu'une simple tension de mana peut suffire à se tenir prêt. Aucune main sur une lame n'est nécessaire. Une menace spirituelle, comme ces fleurs à certains égards...
Mais c'était donc la curiosité qui la guidait vers ces dangers, et aussi... la pitance. En définitive, en cas de téméraires idiots en danger, elle pourrait probablement négocier un bon prix. C'était une bonne méthode pour gagner sa vie... si on ne l'a perdait pas. Amusé par sa question suivante, je m'apprêtais à répondre -sans pour autant dire juste- alors que les tambours retentirent. Voilà qui était agaçant. Mes yeux, déjà légèrement luisants, se laissèrent traversés d'une petite vagues de lueurs, et l'obscurité n'avait plus de secrets pour moi. Et, si je pus bien confirmer le sexe de la personne en face de moi -du moins probablement- mes yeux ne percèrent rien d'autre autour. Ecoutant ses propos, j'hochais un peu la tête. D'un mouvement de serre, je pliais ma propre ombre pour l'enrouler autour de moi, assez pour me couvrir le buste et une partie des membres. Ne sait on jamais : si je ne vois pas un coup partir, cela peut mettre en mauvaise posture très vite. Cette dernière, sans être totalement opaque, me laissait visible, juste un peu plus sombre encore.
C'est alors que ma consœur arriva. Elle n'était donc pas loin, comme je pouvais m'en douter. Je partageai son regard appuyé, et un léger fermement d'yeux devait lui confirmer une chose : nous étions sur la même longueur d'onde. Inutile de compliquer les choses. Nous serions toujours fort aise de nous présenter ensuite, réellement ou pas d'ailleurs.
"Bien sûr, faisons comme ça."
Un sourire pour répondre à celui de l'oni, j'appréciais la situation, malgré le dérangement grondant. La voir le sourire aux lèvres avait une chose de rafraichissant. Il fallait dire que nous nous connaissions peu, et si elle me sembla dans un premier temps très militaire, découvrir un coté plus décontracté faisait du bien. Même si une seconde de doute me prit : était ce réel ? Bon... nous verront bien plus tard. Mais si tel était le cas, elle se cachait bien, sans aucun besoin de plumes...
Plus sérieusement, et urgemment, ces tambours avaient tout d'inquiétant. Ma défense était déjà assurée... mais devais je en couvrir aussi mes camarades ? Devais je attendre les murmures des ombres pour qu'elles me rapportent leurs observations ? J'y songeais... mais la précipitation ne m'allait guerre... Aussi gardais je ma défense, leur laissant toute capacité de mouvement pour le moment. Observer avant d'agir, voir réagir.
"Il me serait simple d'envoyer les ombres observer la source du bruit... Mais je préfère pour l'heure concentrer mes forces au plus proche... sait on jamais... Peut être avancer vers la menace directement serait plus clair et efficace ? Qu'en dites vous ?"
L'inconnu, pas la personne mais la situation, avait quelques chose de dérangeant... A tout instant, je craignait que la vision des carmines, ou leur odeur, ne m'en fasse aller... Je refusais de me faire avoir par cette jungle... Mais à la fois... toute la complexité de l'affaire reposait sur le manque d'information sur la situation... Quelle poisse...
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