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    Citoyen de La République
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    Didier Van Strijdonck
    Didier Van Strijdonck
    Messages : 98
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    Info personnage
    Race: Humain
    Vocation: Guerrier assassin
    Alignement: Chaotique neutre
    Rang: C
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t3936-didier-van-strijdonck-termine
  • Hier à 18:21
    Taisen - an -1

    Plusieurs semaines s’étaient écoulées depuis qu’il était arrivé dans ce dispensaire de la périphérie sud de Taisen. Des caravaniers l’avaient retrouvé à moitié mort et, selon les coutumes propres aux peuples du désert, lui avaient porté secours et emmené jusqu’à Taisen. Là, Didier avait été pris en charge par un dispensaire tenu par un ordre hospitalier local. Grâce à eux, le républicain avait échappé de peu à une mort certaine, mais l’infortuné ne put échapper au terrible souvenir de son calvaire passé entre les mains, et la faux, du cavalier macabre.

    Le Libertéen eut beaucoup de mal à se remettre de cette rencontre, physiquement notamment. Il avait appris que la lame qui l’avait gravement mutilé était en Fantacier, un métal qui ralentissait le processus de régénération de son pouvoir. Les jours de réhabilitation étaient devenus des semaines et s’étaient fondus en une suite interminable de souffrances. Les premières nuits, il avait cru que son esprit flanchait sous l’horreur de la réalité : pour la première fois, il avait été amputé d’une partie de son corps, subit des mutilations, et, un temps, des hallucinations l’avaient hanté où il voyait son bourreau. Mais, avec le temps, son pouvoir de régénération avait fait son travail, reconstruisant lentement mais sûrement ses chairs et ses membres meurtris, réparant ou reconstituant les os et les muscles, et reconstruisant ce qui avait été arraché à coups de lame.

    Chaque matin, il se réveillait avec la désagréable sensation de ne pas tout à fait être le même homme que la veille. Ses membres reformés étaient étrangers à son propre corps, comme si son esprit refusait de s'y attacher. Le processus de guérison avait été long et douloureux, non seulement physiquement, mais aussi mentalement, car il avait vu la mort d’un peu trop près, et cela avait laissé des traces profondes dans l’esprit du marchand républicain. Il avait acquis une sorte de détachement froid, comme si une partie de lui était restée sur ce terrain de massacre, parmi les cadavres.

    Les heures qu’il passait à fixer les plafonds du dispensaire, recouvert de bandages, lui donnaient amplement le temps de réfléchir. Il n'était plus simplement un marchand en quête de profits et de coups d'avance ; il était devenu autre chose. La souffrance avait une manière bien à elle de déformer l’âme, et Didier commençait à comprendre qu’il ne verrait plus jamais les choses de la même manière. Chaque instant de douleur infligée par son corps en reconstruction venait nourrir une nouvelle détermination, un feu ardent qui le poussait à aller de l’avant.

    *** Ce qui ne te tue pas te rend plus fort. ***

    Rétabli, mais profondément marqué, Didier était désormais prêt à quitter cette ville. Taisen n'avait rien à lui offrir, si ce n'était les souvenirs amers d'une convalescence forcée. Pourtant, chaque tentative de trouver une escorte pour retourner à Kyouji s’avérait plus infructueuse que la précédente. Les rumeurs autour de sa mésaventure avaient fait le tour de la ville sous forme d’histoires bien plus sombres que ce qu'il avait vécu. Il était reconnu dès qu’il tentait d’aborder des mercenaires pour l’accompagner, ne serait-ce qu’à Kyouji. Didier pouvait voir les visages se fermer et les mains se tendre pour se signer contre le mauvais sort. Personne ne voulait accompagner un homme qui, selon la rumeur, avait été béni par la Mort elle-même pour en échapper. On parlait de malédiction, d'un homme « marqué » par les esprits des morts. Didier aurait ri de ces superstitions, si elles ne le laissaient pas aussi seul… Désespérément seul.

    Même les mercenaires les plus endurcis refusaient poliment, s’excusant avec des justifications pitoyables sur des contrats plus importants ou des obligations soudaines. Pourtant, il n’avait pas le choix. Attendre plus longtemps ici, c’était attirer encore plus l’attention sur lui, et il préférait éviter les regards curieux. Il devait se remettre en route, reprendre le contrôle de ses affaires, et surtout, mettre de la distance entre lui et ce lieu.

    C’est au détour d’une conversation discrète qu’un nom fut murmuré à son oreille : « Vir’ Zetravy’. » On lui parla d’une mercenaire un peu spéciale, connue pour prendre des missions que d’autres refusaient. Son tarif était élevé, mais Didier ne manquait pas de ressources. Ce n’était pas l’argent qui l’inquiétait, mais bien la rumeur qui l’entourait. On disait que Vir’ était plus pragmatique que superstitieuse, ce qui, dans sa situation, en faisait un atout précieux.

    Sans perdre de temps, il parvint à localiser cette fameuse Vir’. Une rencontre pouvait tout changer, et Didier, malgré ses récents déboires, n’avait pas perdu son sens du timing. Elle était là, près d’un marchand ambulant, ses cheveux flamboyants attirant malgré eux le regard. Il n’avait pas encore échangé un mot avec elle qu’il sentait déjà ce qui la distinguait des autres. Sa posture, détendue mais alerte, évoquait une assurance naturelle, celle de ceux qui savent exactement ce qu'ils valent et ne se sentent pas obligés de le prouver à chaque instant.

    Il devait saisir sa chance.

    Didier s’arrêta à quelques pas d’elle, la douleur fantôme de ses anciens membres mutilés le rappelant à l’ordre. Ce n’était pas le moment de reculer. Il observa la jeune femme un instant, notant chaque détail de son allure avec l’attention méticuleuse d’un homme qui savait jauger les autres. Ses cheveux roux, striés de nuances sombres et claires, semblaient capturer la lumière du soleil, mais c’était son regard qui le frappa le plus. Des yeux d’un jaune profond, presque orangé, comme deux flammes vives qui semblaient jauger le monde avec une certaine vivacité.

    Sa peau pâle, loin d’être maladive, semblait plutôt irradier une sorte de pureté presque surnaturelle, ajoutant à l'aura étrange qui émanait d'elle. Malgré son allure, il n’y avait rien de fragile en elle. Il percevait une force dissimulée sous cette apparente délicatesse. Quelque chose de dangereux, de calculé, mais aussi de magnétique. C’était une de ces rares personnes qui dégageaient à la fois un charme indéniable et une impression qu’il valait mieux ne pas les contrarier.

    Didier esquissa un léger sourire avant d'engager la conversation, conscient que cette rencontre pourrait bien sceller son retour à Kyouji. Il savait déjà que ce serait elle qui l’accompagnerait, peu importe le prix à payer. Il en était certain. Un homme blessé n’avait pas besoin de certitudes, juste d'opportunités, et Vir’ Zetravy’ lui en offrait une. Il aborda alors la jeune femme, prenant un air affable et souriant, enfouissant en lui ses peurs, ses craintes et ses doutes :

    « Bonjour mademoiselle, Didier Van Strijdonck. Êtes-vous bien… Vir’ Zetravy’ ? Il m’a été rapporté que vous prêtez votre épée à ceux qui en ont besoin et j’aurais un travail pour vous. Pouvons-nous en discuter ? »

    Message N°1
    Affilié au Reike
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    Vir' Zetravy'
    Vir' Zetravy'
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    qui suis-je ?:
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  • Hier à 21:41
    La plume et l’épée.
    Taisen | - 1
    ft. Didier Van Strijdonck
    Aujourd’hui était ma journée où je comptais prendre un peu de mon temps pour me dégourdir les jambes à la promenade dans la ville qui m’a vu naître. Plutôt que de me rendre d’un point A à un point B rapidement en étant sur mes gardes, ici je venais me rendre d’étal en étal sans idées derrière la tête, intéressée par les produits locaux et les gens qui passaient par la ville. Ma lame fidèle était à mon dos et ma cape verdâtre m’habillait, cachant mes habits et une partie de mes bras, je viens m’arrêter à un étalage qui offrait une vue magnifique sur les merveilles des orfèvres du Nord, un marché que je trouvais plaisant car petite, je venais ici pour admirer le travail des artisans.

    Encore peu habituée par les rues et les choses communes ici à une ville quelconque et donc à Taisen, alors qu’étrangement c’est ma ville natale, preuve que j’ai beaucoup voyageais et observé beaucoup de choses en peu de temps et que je m’étais habituée à la nature et aux aires rurales. J’essayais de m’accoutumer au bruit, aux races plus présentes et aux produits que je ne pouvais observer là d’où je venais plus tôt. Calme et concentrée, une force tranquille en somme, je repensais au chemin parcouru alors que je passai mon regard sur les différents bijoux travaillés avec soin et précision; une vraie prouesse. Les chemins que j’avais emprunté avaient été à peu près calme et la personne que j’avais accompagné jusqu’ici m’avait payé un tribut honnête et sa compagnie n’avait pas été désagréable ou au moins pas ennuyeuse, puis retrouver ma ville d’enfance depuis hier me fait un peu de bien, c’est la première fois que je revenais ici après mon départ et avoir revu brièvement mes parents est une chose qui m’a fait plaisir même si mon frère avait un adjectif différent à donner à nos retrouvailles.

    Le lendemain je savais que je quitterai certainement la ville pour Ikusa ou plus loin dans le Nord, en tout cas, je n’allais pas rester indéfiniment ici malgré l’ambiance nostalgique et apaisante qu’apporte cette cité à mon âme, même si ce n’est pas ici que je veux construire ma vie, elle sera toujours ce bout de pierre accrochée à la paroi de mon cœur s’enfonçant un peu plus chaque jour que je fais loin d’elle; comme une peine que je me cache à moi même.

    Pensive devant un bijou en particulier qui captait mon regard, une émeraude taillée incorporée dans un collier orné de différents bijoux et d’une longue chaîne en or polie, je voyais en ce bijou une beauté que j’avais rarement vu, pourtant, une chaîne pareille autour de mon cou ferait tâche et le coût était au delà de ce que je pouvais m’offrir, c’est là que je remarquais un peu plus l’écart de vie entre moi et les plus riches, mais après tout, c’était la voie que j’avais choisi d’emprunter et elle m’allait très bien; ma liberté personne ne pouvait l’acheter.

    Dans l’attention que je portais à ce bijou, des pas qui provenaient d’un peu plus derrière moi se stoppèrent et une voix masculine et appréciable se fit entendre, en rompant le silence avec politesse. Me tournant calmement vers celui qui m’interpellait, je vis un monsieur propre et bien habillé, un minimum classe. Il était plus petit que moi mais pas moins costaud, en tout cas c’était cette rapide réflexion que je m’étais faite à son sujet.

    Attentive à sa demande et reconnaissant un potentiel client intéressé par mes services, je viens lui sourire avec sincérité, saluant le marchand à son étal pour venir me glisser aux côtés de la possible personne qui partagera possiblement ma route ses prochains jours. Il s’était présenté comme étant Didier Van Strijdonck et qu’il était dans le besoin de demander mes services, je n’allais pas dire non à écouter une simple proposition, surtout si c’est le l’intéressé qui venait vers moi sans que je n’ai besoin de faire du bouche à oreille pendant un petit moment à attendre que le vent tourne, perdant temps et argent.

    D’une voix neutre, douce et surtout calme, je viens prendre la parole, observant encore son apparence avant de le regarder dans les yeux.

    - Bonjour Monsieur Van Strijdonck, vous êtes tombé sur la bonne personne, j’offre mes services en tant que mercenaire pour le temps qui vous siéra mais pas sans deux trois règles et une récompense honnête. Mais si ça vous va, je vous écouterai avec plaisir me parler de ce travail.

    Je ne disais pas cela sur un ton irrespectueux pour pas paraître ennuyeuse ou désintéressée, je voulais juste mettre les choses un minimum au clair pour éviter qu’on ne m’embauche pour de l’illégal ou des affaires étranges, car ça a plus d’une fois failli être le cas et les différentes personnes n’avaient pas appréciées mon désistement quand je savais que j’allais tremper dans des choses qui n’étaient pas éthiquement correct ou contraire à mes valeurs.

    Mais ici ce n’était pas le cas, enfin je le pensais au fond de moi, il était sympathique probablement commerçant ou un citoyen loin de chez-lui après un voyage, mais bien qu’un peu sur une certaine réserve, dont je ne savais pas plus pourquoi - peut-être était ce juste sa personnalité de base. En temps normal, je ne faisais pas de constat trop à la hâte, je prenais mon temps, j’écoutais et j’avisais après, et c’est ce que j’allais faire ici.
    (c) chandelles


    Le Vent Jaune •• Écoute chanter le vent qui vient se rompre sur ma lame, coupé en deux pour deux fois plus de mélodies.

     
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