Baron du Crime
Vaenys Draknys
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La nuit commençait à tomber paisiblement sur la ville d’Ikusa, l’astre divin disparaissant petit à petit derrière cet horizon de sable doré. Les vents frais provenant du désert et du Grand Nord commençaient à souffler, soulevant délicatement les quelques toiles qui flottaient aux vents. Dans l’arène de combat du quartier commerçant, un lieu connu comme étant mal famé et fréquenté par les quelques criminels de bas étages survivant encore dans la ville, se tenait Eldarion Amathil, un vampire, noble et fer de lance de la Pègre du Reike. Il était dans les hauts-gradins de l’arène et, observait de ses prunelles ambrées, les combats de gladiateur, parfois des esclaves, faisant rage dans le cœur sablé du bâtiment.
À côté de lui, silencieux, se tenait le Baron, frère de l’Impératrice qui, attendait patiemment que l’esclave d’une de ses connaissances, une certaine Charlotte, fasse son arrivée. Le Prince Déchu aimait s’adonner à ce genre de plaisir, observer des guerriers se battre à mort. Seulement, depuis l’arrivée de Tensai sur le trône, les choses avaient changé. Il ne reconnaissait pas cette lueur de combativité qui les animait, comme cinq ans dans le passé. Ou alors peut-être n’était-ce que lui, qui voulait voir le mal partout.
Quoi qu’il en soit, Vaenys avait fait savoir à l’un de ses anciens gardes royaux, un certain Varko Zorrathos, qu’il avait besoin d’aide pour une tâche précise dont il n’avait pas précisé la nature. Il savait simplement que cet homme était un brave homme n’appréciant guère les nouvelles lois en place, surtout concernant l’esclavage et surtout, d’après Eldarion, il était un grand conservateur. Le Vosdraak se disait alors avoir une chance de pouvoir collaborer avec lui et que, dans le pire des cas, ce n’était qu’une simple esclave qu’il demandait, rien de plus. S’il venait à lui arriver quelque chose, il lui en offrirait une autre, même s’il ne comptait pas sacrifier une âme innocente aujourd’hui.
Les hurlements festifs des spectateurs de l’arène résonnaient en son sein, faisant même vibrer les tribunes. C’était une chose assez impressionnante à voir mais, c’était tout à fait normal, étant donné que l’un des gladiateurs, ou esclave, venait de trouver la mort au combat. Vaenys, de ses prunelles d’améthystes, ne regardait même pas ce qu’il se passait et, aucun de ses deux bras ne se mit en mouvement pour ne serait-ce qu’applaudir. Ce qui n’était pas le cas d’Eldarion, qui était aux anges, même si en tant que Pro-Draknys et admirateur d’Ayshara, il trouvait cela ignoble. Enfin, voilà un bien drôle de personnage.
Mais, les festivités ne furent que de courte durée dans l’espace clôt qu’occupait les criminels, car l’un des gardes vint les déranger durant un court instant. Vaenys ne prit même pas la peine de tourner la tête, il ne faisait qu’écouter ce que l’homme disait.
« Messieurs, votre invitée est ici, dois-je la faire monter ? Ou peut-être que le Baron désire se déplacer de lui-même ? » Demanda l’inconscient, d’une voix légèrement tremblante sur la fin. Le Prince Déchu ne tourna même pas la tête, il laissait Eldarion s’occuper de son cas. Un bien pauvre malheureux qui, par le passé, un passé proche, aurait connu un bien terrible sort pour cet affront.
« Non, le Baron ne bougera pas. Faites-la monter sur-le-champ et surtout, ne faites pas attendre le Roi. » Ordonna Eldarion, d’un ton sec et incisif, comme pour mettre en garde son interlocuteur. Ce dernier s’exécuta sans broncher et, il disparut dans les secondes suivantes, partant chercher la jeune femme qui venait d’arriver et qui attendait aux portes de l’arène.
Il revint quelques minutes plus tard, pas plus de cinq minutes, en compagnie de l’esclave de Monsieur. Eldarion se leva et, par respect, il la salua, la situation d’esclave n’était pour lui qu’un fardeau qu’il fallait abolir.
« Ma Dame. Le Baron vous attendait. Je vous prierais d’être ponctuelle, la prochaine fois. » Expliqua le Vampire elfique. Il se retourna ensuite, observant la réaction de Vaenys. Ce dernier ne fit qu’un simple geste de la main. Sa main droite, pour être précis. Cela avait toute son importance, étant donné que c’était celle qui avait été séparée de son corps lors des évènements de Melorn et qui, aujourd’hui, semblait être étrange. Son bras étant noir, avec des nuances violettes et écailleux. Ses extrémités étaient dotées de griffes acérées, telles celles d’un dragon.
Eldarion comprit immédiatement le geste de son Maître et, il prit avec lui ses hommes, puis disparut de l’espace du Baron, le laissant seul avec l’esclave. Toujours sans regarder la nouvelle venue, il fit un second geste de la main, pointant du doigt le siège d’Eldarion, invitant Charlotte à venir prendre place. En attendant, il se contentait de regarder deux nouveaux gladiateurs se battre, des esclaves certainement. Deux elfes, dont l’un avec la chevelure légèrement claire et l’autre avec une partie du visage manquante. Certainement des âmes meurtries par la guerre ou, pire, par leur maître. Il n’avait bien évidemment pas fait venir une esclave à ses côtés par simple hasard, ce soir-là. Mais, encore fallait-il pour elle, savoir ce que le Baron en personne lui voulait, à elle et, à son Maître.
À côté de lui, silencieux, se tenait le Baron, frère de l’Impératrice qui, attendait patiemment que l’esclave d’une de ses connaissances, une certaine Charlotte, fasse son arrivée. Le Prince Déchu aimait s’adonner à ce genre de plaisir, observer des guerriers se battre à mort. Seulement, depuis l’arrivée de Tensai sur le trône, les choses avaient changé. Il ne reconnaissait pas cette lueur de combativité qui les animait, comme cinq ans dans le passé. Ou alors peut-être n’était-ce que lui, qui voulait voir le mal partout.
Quoi qu’il en soit, Vaenys avait fait savoir à l’un de ses anciens gardes royaux, un certain Varko Zorrathos, qu’il avait besoin d’aide pour une tâche précise dont il n’avait pas précisé la nature. Il savait simplement que cet homme était un brave homme n’appréciant guère les nouvelles lois en place, surtout concernant l’esclavage et surtout, d’après Eldarion, il était un grand conservateur. Le Vosdraak se disait alors avoir une chance de pouvoir collaborer avec lui et que, dans le pire des cas, ce n’était qu’une simple esclave qu’il demandait, rien de plus. S’il venait à lui arriver quelque chose, il lui en offrirait une autre, même s’il ne comptait pas sacrifier une âme innocente aujourd’hui.
Les hurlements festifs des spectateurs de l’arène résonnaient en son sein, faisant même vibrer les tribunes. C’était une chose assez impressionnante à voir mais, c’était tout à fait normal, étant donné que l’un des gladiateurs, ou esclave, venait de trouver la mort au combat. Vaenys, de ses prunelles d’améthystes, ne regardait même pas ce qu’il se passait et, aucun de ses deux bras ne se mit en mouvement pour ne serait-ce qu’applaudir. Ce qui n’était pas le cas d’Eldarion, qui était aux anges, même si en tant que Pro-Draknys et admirateur d’Ayshara, il trouvait cela ignoble. Enfin, voilà un bien drôle de personnage.
Mais, les festivités ne furent que de courte durée dans l’espace clôt qu’occupait les criminels, car l’un des gardes vint les déranger durant un court instant. Vaenys ne prit même pas la peine de tourner la tête, il ne faisait qu’écouter ce que l’homme disait.
« Messieurs, votre invitée est ici, dois-je la faire monter ? Ou peut-être que le Baron désire se déplacer de lui-même ? » Demanda l’inconscient, d’une voix légèrement tremblante sur la fin. Le Prince Déchu ne tourna même pas la tête, il laissait Eldarion s’occuper de son cas. Un bien pauvre malheureux qui, par le passé, un passé proche, aurait connu un bien terrible sort pour cet affront.
« Non, le Baron ne bougera pas. Faites-la monter sur-le-champ et surtout, ne faites pas attendre le Roi. » Ordonna Eldarion, d’un ton sec et incisif, comme pour mettre en garde son interlocuteur. Ce dernier s’exécuta sans broncher et, il disparut dans les secondes suivantes, partant chercher la jeune femme qui venait d’arriver et qui attendait aux portes de l’arène.
Il revint quelques minutes plus tard, pas plus de cinq minutes, en compagnie de l’esclave de Monsieur. Eldarion se leva et, par respect, il la salua, la situation d’esclave n’était pour lui qu’un fardeau qu’il fallait abolir.
« Ma Dame. Le Baron vous attendait. Je vous prierais d’être ponctuelle, la prochaine fois. » Expliqua le Vampire elfique. Il se retourna ensuite, observant la réaction de Vaenys. Ce dernier ne fit qu’un simple geste de la main. Sa main droite, pour être précis. Cela avait toute son importance, étant donné que c’était celle qui avait été séparée de son corps lors des évènements de Melorn et qui, aujourd’hui, semblait être étrange. Son bras étant noir, avec des nuances violettes et écailleux. Ses extrémités étaient dotées de griffes acérées, telles celles d’un dragon.
Eldarion comprit immédiatement le geste de son Maître et, il prit avec lui ses hommes, puis disparut de l’espace du Baron, le laissant seul avec l’esclave. Toujours sans regarder la nouvelle venue, il fit un second geste de la main, pointant du doigt le siège d’Eldarion, invitant Charlotte à venir prendre place. En attendant, il se contentait de regarder deux nouveaux gladiateurs se battre, des esclaves certainement. Deux elfes, dont l’un avec la chevelure légèrement claire et l’autre avec une partie du visage manquante. Certainement des âmes meurtries par la guerre ou, pire, par leur maître. Il n’avait bien évidemment pas fait venir une esclave à ses côtés par simple hasard, ce soir-là. Mais, encore fallait-il pour elle, savoir ce que le Baron en personne lui voulait, à elle et, à son Maître.
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