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  • Jeu 26 Sep - 23:15
    Le tunnel grogne sous nos pieds. Avant que les décombres ne s’effondrent, tout se passe en un éclair. Pancrace lâche son sort, son projectile magique fendant l’air comme un éclat de colère pure, droit vers Monsoul. L’impact fait trembler les murs, comme si le ciel lui-même nous tombait dessus, et la voûte du tunnel craque sous le choc. Je me prépare à charger, mais les éclairs de Fulgurys fendent l’air, se mêlent à l’eau stagnante. Ça frappe fort, trop fort.

    La foudre me traverse, et je sens mes muscles se crisper, mes doigts se figer sur ce que j’arrivais à tenir de ce putain de shaman. Je lâche prise sous l’onde, mes nerfs hurlent, et Hestian en profite pour me coller un coup dans les côtes. Ses bras à moitié arrachés sont toujours capables de frapper comme un colosse. Je tente de me ressaisir, mais à peine le temps de lever la tête que le plafond s’effondre. Des tonnes de gravats bloquent tout. Me voilà séparé des autres, les râles de Dosian, Konrad et de Fulgurys résonnant au loin, étouffés par la roche.

    L'air me brûle la gorge. La poussière tombe en fine pellicule sur mes épaules, et le sol vibre toujours sous mes pieds. Je me tourne, et je vois ce mur de gravats, cette foutue barrière entre moi et les autres. Séparé. Coincé de ce côté du tunnel, seul avec cette puanteur, cette odeur de mort et de terre humide. Je recule d’un pas, mes yeux scrutant ce bordel. Je les entends à peine de l’autre côté. Des bruits, des voix, mais rien de clair. La pierre a tout bouché. Bordel. Je serre les poings, mon souffle est lourd, plein de poussière et de rage. On est en train de crever ici, et je ne peux rien y faire.

    Et là, au milieu des débris, je le vois. Hestian. Ou ce qu’il en reste. Un corps tordu, ce mélange de chair et de métal qui refuse de crever. Il titube, cogne la paroi et disparaît dans une fissure. Il continue de se faufiler comme une foutue ombre, glissant entre les murs comme si les égouts étaient son domaine. Je suis bloqué. Pas moyen de faire sauter ce mur sans tout faire s’effondrer sur nos gueules. Là-haut, c’est déjà la guerre. Ici, c’est notre tombe. Je frappe la pierre, le poing qui résonne dans ce silence oppressant. Mon souffle est rauque, la frustration monte. Je suis coincé ici, seul, et ce foutu shaman est toujours en mouvement.

    Les égouts tremblent encore. Tant pis, je n'ai pas le choix, je DOIS traverser. Je pouvais encore entendre une autre voix, et les mots qui suivent me replongent dans les montagnes d'Ildrekyr. Je ne sais pas de quoi il parle, je ne sais pas quel est cet entité, mais il a l'air central à notre enquête.  

    « L’APÔTRE DE LA TEMPÊTE. Le Shaman est son DISCIPLE, il nous RETIENT. » Que je rugis.

    L'horloge tourne, on n'a plus le temps. La rage monte, brûlante, incontrôlable. Les muscles tendus à l’extrême, je ne pense plus, je ne sens plus rien à part cette colère viscérale. Mes poings se serrent, et je frappe. Un coup, puis un autre, mais c'est le troisième qui explose contre le mur. La roche éclate sous la force brute de mon poing, les gravats volent en éclats. La poussière envahit mes poumons, mais je continue. Un autre coup, et cette foutue barrière de pierres cède enfin sous ma force déchaînée. Le choc du mur effondré ne suffit pas à dissiper la scène qui se déroule de l'autre côté. À travers la brèche que j'ai ouverte, je vois Hestian, ou du moins ce qu'il en reste, avec ce trou béant dans sa poitrine. Le projectile de Dosian l’a littéralement creusé en deux, révélant un cœur battant, suspendu comme par miracle par des vaisseaux sanguins rigides, tordus, grotesques.

    Mais ça ne s'arrête pas là, bien sûr. Les ombres flottent autour de lui, formant une barrière protectrice, et des projectiles fusent déjà vers nous. Ce salopard est encore en train de se régénérer, morceau par morceau. Je sens la colère revenir, prête à éclater à nouveau. Rien que ce cœur qui continue de battre... comme un défi.

    J'observe avec horreur l'absence de visage de Pancrace, mais pas le temps de laisser un flottement à Hestian, une attaque fonce dans notre direction, tandis que j'arme un nouveau coup, évidemment il faut penser à tout le monde :

    « VOS OREILLES, ATTENTION ! »

    L'onde de choc vibre encore toutes les parois du tunnel, dans un vrombissement qui abîme davantage la structure. Analysant brièvement l'attaque, c'est une ombre que mon attaque frappe de plein fouet. L'ombre ? Depuis quand, l'ombre ?  Je sens la chaleur monter en moi, mes poumons se gonflent, la magie brûle dans mes veines. Tout mon être, tout ce que je suis, se concentre dans cette unique attaque. Je ne réfléchis même plus. Il n’y a plus rien d’autre. Juste ce feu qui gronde en moi, qui cherche à éclater, à tout ravager.

    Je lâche tout.

    Une déflagration colossale s'échappe de ma gorge, un souffle de feu si puissant qu'il fait fondre l'air devant moi. La chaleur est insupportable, même pour moi. Les flammes se précipitent vers Hestian, droit sur son torse ouvert, prêtes à incinérer ce cœur maudit, à le réduire en cendres. La pierre grésille, des fissures béantes apparaissent, tandis que les gouttes d'eau croupie dans les conduits s'évaporent instantanément dans un sifflement strident. L'air devient brûlant, suffocant, et même moi, je peux sentir la chaleur mordre ma peau écailleuse.

    Les parois des égouts tremblent sous l'onde de chaleur. Les pierres chauffées à blanc commencent à s’effriter, et la voûte au-dessus de moi menace de céder. Mais je m’en fiche. Tout ce qui compte, c’est ce monstre devant moi. Que la terre s'effondre s'il le faut, tant que Hestian est réduit en cendres.

    Si la mort ne veut pas de lui, je vais la forcer à le prendre.

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  • Ven 27 Sep - 0:24
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    Athénaïs de Noirvitrail se porta à la rencontre de Vorès de Cyprès, pas le moins du monde impressionnée par le paladin dans son armure lourde. Le pauvre homme devait suer à l’intérieur de celle-ci … et la moindre chute lui serait fatale. Les yeux d’Athénaïs détaillèrent son armure de plate, découvrant ça-et-là les points faibles que le paladin n’avait pu couvrir. C’était le problème avec ce genre d’armures. Elles faisaient ressortir avec évidence les points faibles. Ca ne rendait pas pour autant plus simple le fait de les atteindre …

    Campée sur ses positions, la Générale toisa le paladin de manière imperturbable. Les soldats, quant à eux, restaient de marbre, se contentant de maintenir le cordon de sécurité depuis les abris créés pour protéger la mairie.

    ”Seigneur de Cyprès, bienvenue à la Mairie de Courage. Pardonnez ma remarque, mais il est d’usage que les discussions soient menées à visage découvert. Il s’agit là d’une marque de politesse des plus élémentaires. Dois-je comprendre que votre présence en armure lourde aux portes de nos institutions est synonyme de conflit ? Si tel est le cas, je vous demanderai de bien vouloir déposer les armes et de repartir.”

    La dame de Noirvitrail marqua une pause, le temps de planter son regard dans le casque d’acier de son interlocuteur. Il avait beau faire deux têtes de plus que lui, elle se tenait face au paladin avec aplomb. Si ce dernier tentait quoi que ce soit, elle l’enverrait valser, lui et son armure. Mais à cet instant, devant cette foule en colère, Athénaïs se devait de montrer à la fois de la fermeté et de l’astuce. L’envoyer valdinguer avec ses ouailles, c’était l’assurance de mettre en danger ses soldats, les citoyens dans la mairie et de perdre le contrôle de la situation. Il y avait mieux à faire en cet instant … et il s’agissait de faire preuve d’ouverture.

    ”Si vous vous inquiétez des négociations, pourquoi ne pas aller constater de leurs avancées par vous-même, seigneur de Cyprès ? Deux de mes soldats vous escorteront auprès de la Sénatrice et de vos représentants. A moins que vous ne préfériez rester ici, avec moi, à attendre. Dans les deux cas, je vous demanderai de bien vouloir calmer la foule de vos suivants. Ni vous, ni moi, ne souhaitons que les choses s’enveniment. En attendant, si vous me le permettez, j’ai pour ordre d’établir une zone de quarantaine dans le port pour l’accueil de l’Obseedra. Des médecins de la mairie vont se porter à la rencontre des réfugiés. Je vous prierai de bien vouloir créer un couloir au sein de la foule afin que nos hommes puissent passer.”

    L’offre d’Athénaïs était tout ce qu’il y avait de plus honnête. Offrir à de Cyprès la possibilité d’assister lui-même aux négociations était un gage qu’elle pouvait offrir au paladin. Cela aurait pour vertu de calmer la foule, de voir que l’un de leurs représentants était accepté au sein de la mairie pour constater par lui-même de l’avancée des discussions. Les Reikois immigrés en République il y a de cela des générations auraient apprécié un tel geste … et eux … au moins, n’avaient pas mis les villes à feu et à sang.

    La générale profita de l’attente pour coordonner ses troupes. Utilisant la télépathie, elle informa Léonora des nouvelles données tactiques et envoya des messages aux escouades pour qu’elles se redéploient autour de la grande place de la mairie. Les escouades restantes iraient prêter main-forte aux autres sur la place des Tilleuls et iraient au port pour éviter que le chaos ne se disperse trop. Il convenait avant tout de juguler les éventuelles hémorragies dans le dispositif de sécurité. Il lui fallait cependant une dernière escouade pour aller vérifier cette histoire au niveau du boulevard des Mages Rondelets et elle demanda à Léonora d’y envoyer quelques hommes afin de calmer le jeu.

    La sécurité de la Banque des Chaînes était un objectif prioritaire. Cette dernière disposait de ses propres gardes et de ses propres systèmes de sécurité, mais il valait mieux être prudent et s’assurer de sa bonne garde. Athénaïs vint ordonner le déploiement de quelques escouades vers la Banque des Chaînes afin d’éviter que les choses ne s’enveniment. L’autre partie des escouades disponibles prendrait la direction du port, afin d’accompagner les médecins rassemblés dans la mairie pour établir la zone de quarantaine. Le gros des troupes, lui, resterait autour de la place et sur le parvis de la mairie afin de contenir les débordements, comme le prévoyait le plan des manifestations.

    En revanche, l’envol du navire de l’Amirale restait un point d’inquiétude … Littorina n’était pas sensée utiliser les spécificités de son navire amiral pour une simple histoire de réfugiés. Par mesure de sécurité, elle contacta l’Amirale :

    ”Amirale … La place de la mairie est blindée de manifestants. Je vous demande de ne pas vous approcher ou ça sera le chaos.”

    Spoiler:
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  • Ven 27 Sep - 9:31
    Comme cet Aginta – mais était-ce seulement son vrai nom ?- prenait plaisir à lui chier dans les bottes... Et tout ce tralala pour faire venir un “soi-disant" quartier-maître de la SSG. Dans ce nid de vipères qu’était devenu le pont de l’Obseedra III, Vandaos pourrait finalement jouer la carte de l’officier raisonnable malgré son coup de sang de tout à l’heure. Il faut dire qu’il était gonflé le “Révérend Père”... Passer une tête dans les négociations, faire disparaître mes hommes, demander un mage téléporteur : oh Aginta, tu veux pas 100 balles et un mars ?  

    Clairement le gars ne lui facilitait pas la vie et le pire de tout, c’est qu’il ne voulait pas bouger son Navire, bizarre. Alors que c’était l’ordre prioritaire de l’Amiral, qui venait au pire moment bien sûr mais pas le temps d’essayer de savoir le pourquoi du comment, un ordre comme celui-ci ne pouvait être ignoré. Le quadragénaire devait cogiter vite, très vite, pour trouver une solution à ce beau merdier. Pas vraiment de solutions idéales mais une petite étincelle dans le cerveau machiavélique du noble républicain lui fit prendre sa décision... Un coup de poker ? Non c’était pas vraiment son genre de jouer avec sa vie, mais par contre jouer avec celle des autres, ça ne le dérangeait pas.  

    Après avoir laissé quelques TRES LONGUES secondes de flottement s’écouler pour mettre au point un “plan”, Vandaos Fallenswords se retourna et chuchota à l’attention de ses troupes, particulièrement à l’attention de Ruby.  

    Je vais imposer à notre cher “Révérend Père” notre proposition, je ferai un décompte et à ce moment-là nous déplacerons tranquillement le Navire jusqu’au port, c’est un ordre prioritaire de l’Amiral et nous devons nous y consacrer tous nos efforts. Agent Mystique je compte sur vous pour déplacer ce Navire, pendant que mes troupes s’occuperont des outils de navigation. Néanmoins n’oubliez pas de vous protéger, on n'est pas à l’abri que les carreaux pleuvent sur nous.  
     
    Il jeta un regard appuyé au Lieutenant Tinder Firebirds qui comprit que son supérieur comptait à nouveau sur elle pour assurer sa sécurité. Puis le Contre-Amiral se racla la gorge tout en se retournant vers le Porte-Parole des mutins de l’Obseedra.  

    Un mage téléporteur... Alors nous y voilà !  

    La voix de Vandaos Fallenswords était exagérément forte de façon à ce qu’un maximum de personnes sur le pont et plus précisément les hommes qui suivaient “Aginta” puissent l’entendre. L’Officier Général était un habitué des beaux discours sur les navires pour motiver ses troupes mais cette fois-ci, il faudrait qu’il utilise ses talents d’éloquence pour semer la zizanie dans les petites cervelles de moineaux des hommes qui le menaçaient.  

    Vous avez traversé tant d’épreuves pour arriver à Courage, tant de souffrances, vous vous êtes laissés entraîner, pour la plupart contre votre gré j’imagine, dans une mutinerie qui s'est transforme en prise d’otages ! Et voyez comme votre “représentant” vous estime ? Il ne demande rien de moins que de se faire la malle sans vous après vous avoir utilisé pour avoir son mage de téléportation ! Parce que vous croyez qu’à plus d’une centaine vous allez tous vous évaporer dans la nature en claquant des doigts ? Non, il veut juste se sauver lui-même et vous, vous êtes bon à vous battre pour vos vies !  

    Avec énormément d’aplomb, le Contre-Amiral leva les yeux pour regarder les arbalètes menaçantes des hommes situés dans les cordages en hauteur.  

    Vous avez cédé aux voix les plus extrémistes, vous étiez au bout du rouleau, les gars de la Sociétas ont voulu se barrer et vous avez voulu vous venger en les emprisonnant... Je peux l’entendre. Et contre leur vie, je suis prêt à vous négocier l’asile que la République peut vous fournir. Que la République “doit” vous fournir pour vous qui avez tant souffert.    

    Petit moment de pause où le Nécromancien prit le temps de s’humecter les lèvres avant de reprendre la fin de son discours, qui serait bien plus dur à avaler pour son assemblée.  

    J’ai ordre de faire rentrer votre Navire au port, on est plus très loin de vous faire débarquer. Alors lâchez vos armes, cessez le combat, vous êtes arrivés à destination. Vous êtes en République, à quelques centaines de mètres des pontons du port de Courage !  

    Bien sûr, cette lueur d’espoir s’accompagnait forcément d’un “mais”.  

    Mais même chez nous, il y a des lois et en l’occurrence aujourd’hui, la loi, c’est moi. Donc nous allons prendre le contrôle du Navire le temps de le déplacer au port, en douceur et sans heurts inutiles. Par contre, tous ceux qui s’opposeront à mes forces, c’est la mort qui vous attend, je n’ai plus le choix désormais. Gardez vos otages pour l'instant, on traitera la question une fois arrivé et surtout n'y touchez pas.

    A cinq mes hommes vont se diriger vers les postes de navigation : un conseil, n’entravez pas leur chemin.  

    1  
     

    Alors que le compte à rebours est lancé, le demi-triton en uniforme blanc se déplace de quelques pas tout en continuant son compte à rebours, lui donnant l'impression de faire les 100 pas. La manœuvre consiste à se placer idéalement pour que sa future barrière protectrice n'enflamme pas des cordages ou la voilure du navire.

    2  

    3  

    4
     

    Quand le Contre-Amiral mentionna le 4, l’oiseau élémentaire projeta un nouveau dôme de feu au-dessus de son supérieur afin de protéger le petit groupe de personnes autour de lui d’être protéger d’une pluie de carreaux qui pouvaient s’abattre sur eux en un instant.  Cette barrière protectrice est bien plus petite que la précédente ne permettant de protéger qu'une poignée de personne : mais au moins elle ne mettrait pas le feu au navire.

    5  

    Aranthor, avec sa constitution renforcée, se mit en marche d’un pas lent et lourd suivit de 20 guerriers morts vivants en direction du cabestan permettant de remonter l’ancre. Si des hommes avaient le courage de venir juste lui barrer le passage, il les pousserait avec sa force surhumaine mais s’ils venaient à lui envoyer des coups de lames, il répliquerait avec sa masse : en fait ce sadique ne demandait que ça. Quinze des guerriers auraient pour ordre de se placer autour du treuil permettant de remonter l’ancre tandis que les cinq autres actionneraient le mécanisme.
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  • Ven 27 Sep - 17:46
    L’agent mystique se rendait compte que son mouvement avec la fiole magique aurait pu enflammer la situation et elle s’en voulait, mais elle pouvait montrer une nouvelle fois magiquement son importance  envers les fanatiques reikois. Cependant elle savait que son intervention allait déplaire  le contre-amiral, car elle allait donner au faux père une certaine coopération. Néanmoins, elle essayait de déchiffrer les propos de Vandaos qui annonçait une bonne nouvelle envers les fanatiques reikois. Toutefois, elle comprenait le message d’hybride blond que les choses allait empirer. Le souci était  que le personnel SSG s’apprêtait à payer de sa vie, si le faux père constatait une mauvaise volonté de la part du trio. Elle arrêtait sa visualisation sur le faux père quand elle voyait son supérieur commençait une conversation à voix basse.

    Elle écoutait le petit aparté que Vandaos donnait sur son plan, et elle était d’accord sur ensemble de la stratégie proposée par le contre-amiral blond. De plus elle fut surprise par le contenu du discours de son supérieur hiérarchique dans la marine. Elle regardait la position des mutins reikois et notamment de ceux qui pointaient les arbalètes. Sa position actuelle allait rendre sa performance magique plus difficile, mais elle devait quitter la protection magique de l’oiseau élémentaire du contre-amiral du Parangon de Justice. Elle réfléchissait au moyen d’exécuter son sort élémentaire et se protéger ou attaquer dès qu’une attaque physique ou magique  partait de la part des mutins reikois.


    La femme rousse avec sa protection en mithril décidait d’utiliser une partie de son corps  afin d’exécuter un sort qui la protégeait efficacement à distance. Elle se rendait compte qu’elle devenait de plus en plus une mage élémentaire, car son katana n’allait pas être utilisé une nouvelle fois. Elle se concentrait quand le décompte s’approchait de un et elle allait l’intention de poser  son pied sur la pointe. L’agent mystique n’était pas en position pour faire souffler les voiles, mais elle se rappelait que l’on pouvait manipuler le vent peu importe le lieu où se on trouvait. Le décompte était fini et la sœur Hematite se mettait en dehors du champ de protection de l’oiseau élémentaire. Elle commençait par mettre son pied sur la pointe comme  un mouvement  pour mieux  performer son sort et elle bougeait ses deux mains en levant ses deux bras. Les mutins pouvaient sentir en premier un courant d’air  de couleur rouge qui commençait à tourner sur lui même. Ils constataient  qu’une main  faisait un mouvement latéral et l’autre main  exécutait un geste de  va et vient . Une longue colonne  de tornade se  formait  derrière le  poteau immense  et elle avait la hauteur  du mât le plus imposant, car il  portait la voile principale. Le bateau du SSG n’était pas très loin du port et elle allait concentrer son pouvoir sur cette grande voile. Quand elle arrivait à dessiner complètement sa tornade d’air aux couleurs cramoisies, elle jetait un regard sur les morts-vivants qui devaient enlever l’ancre. Elle constatait  un petit détail que Vandaos avait omis spécifié  et il faillait une personne pour manœuvrer au gouvernail :

    «  Mon révérend père, si vous pouvez demander à l’homme qui se trouve dans la cabine du capitaine de bouger le timon. Je pourrai mieux avancer ce bateau vers le port, je vous en remercie d’avance. »

    La commandante des troupes d’assaut du parangon de Justice attendait de voir si chef des mutins reikois allait commencer une attaque ou alors pire le personnel SSG pouvait commencer à faire ses prières. La sœur hématite continuait son mouvement circulaire et son autre main ne bougeait pas. La femme rousse avait maintenant deux attaques en préparation si l’autre camp voulait partir en mêlée de violence. Son sort à exécuter le plus rapide était celui qui partait, quand son pied touchait le pont. Ce sort non magique  était sa défense contre une attaque de type flèches et sa tornade lui servirait de contre-attaque pour balancer les mutins par dessus bord. Néanmoins, elle espérait naïvement que le chef des mutins allait coopérer et elle faisait un pari avec elle même. Si Vandaos réussissait à créer une distension entre le faux père et ces fidèles alors elle lui payera un dîner aux chandelles.

     »RESUME »:
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  • Ven 27 Sep - 18:21
    Plus de peur que de mal, fort heureusement. Si Orifa avait été sur le qui-vive le temps que le groupe arrive pour s’occuper de la bombe, beaucoup de questions s’étaient posées. Est-ce que des ennemis vont se rendre compte de sa présence ? Est-ce qu’ils vont faire en sorte de contrer ses plans ? Finalement, rien ne se passa. C’était le calme plat dans la ville, du moins avant la tempête qu’elle allait apercevoir. Le petit groupe de 12 se déplaçait de sorte à éviter la foule avec l’objectif simple de voir où ils pourraient être les plus utiles. La mairie pouvait être la zone la plus importante à sécuriser et protéger, mais c’était là où la plus haute juridiction de la ville était présente. De ce fait, la troisième légion devait déjà avoir préparé ce qu’il fallait pour accueillir les manifestants le plus respectueusement possible. Par contre, sur la droite, il y avait un véritable problème. Les bruits provenant de la foule étaient assourdissants. De par son poste mais également sa fonction d’agent du SCAR, normalement, elle aurait dû être plus dans la surveillance. Pourtant, parfois, il fallait mieux mettre les mains dans le cambouis.

    Forçant le passage à travers la foule jusqu’à arriver au niveau des barricades éventrées, les agents faisaient ce qui était en leur pouvoir pour résoudre ce problème. Une fois à l’intérieur de la zone, elle apercevait une personne qu’il lui était impossible de ne pas reconnaître. Cette dernière était devant la banque.

    - Prêtez main forte à la garde, je veux que cette barricade soit de nouveau opérationnelle dans les plus brefs délais.

    Bien qu’elle avait sous sa garde des membres de la DRS et de la DOS, ça restait tout de même des agents du SCAR et ils feraient de leur mieux pour réaliser les ordres qu’elle venait de donner, qu’importe ce qui allait se mettre en travers de leur route.

    - Monsieur Van Strijdonck, vous pouvez soit assister mes hommes soit venir à la banque avec moi, mais je pense que ça risque d’être dangereux au vu de la foule. Je ne pourrais plus vous protéger là-bas…


    Elle avait ses propres objectifs et pour l’instant, il lui était important de rallier son second qui semblait être bloqué devant l’entrée de la banque. En arrivant, le discours de l’homme avait déjà eu lieu alors qu’il maintenait un papier dans la main comme pour pouvoir démontrer quelque chose. Tout le monde semblait être assez surpris et malgré le bruit ambiant, il n’y avait aucun mouvement. Se rapprochant de Verndrick tout en gardant l’homme en vue, elle commença à lui murmurer.

    - Je viens d’arriver, c’est plus dangereux que ce que nous pensions. Un homme transformé en bombe est en train d’être désarmé à l’arrière du convoi. J’ai laissé mon groupe pour aider au niveau de la barricade pour pouvoir assécher le flux de manifestants. C’est qui ce baltringue ?

    " Calvin Peltier, Adjudant de la GAR et agent du SCAR de la direction des opérations spéciales. Il nous demande de partir alors qu’un groupe de manifestants est rentré dans la banque.

    Il expliqua en quelques mots la situation actuelle qu’Orifa n’avait pas plus suivie depuis l’église, les pirates, le feu grégeois, le meurtre qui a stoppé la marge, l’incendie… C’était rapide mais concis comme elle pouvait l’attendre de son second.

    "- En tout cas, ta bombe vivante, je l'aurais déplacée et tuée moi. Mais on m'a déjà dit que j'étais inconscient ou fou. Heureusement que c'est toi qui es tombé sur lui. Sinon, ça te dirait d'arrêter un braquage ? Je m'occupe de Calvin, y'a une de ses acolytes que je trouve suspecte qui a pénétré la banque. Cheveux courts, le crâne légèrement rasé sur les côtés, expérimentée, fais attention.

    - Je vois, attention à toi, tu prends la grosse tête à me donner des ordres. Fais attention à toi, si tu as besoin, tu m’appelles. Je réquisitionne ta troupe, je sens que je vais en avoir besoin.


    Déposant une main réconfortante dans le bas de son dos avant de se mettre en route, suivie des troupes données par Verndrick pour la soutenir à l’intérieur de la banque. Une fois à l’intérieur, elle activa son invisibilité pour pouvoir profiter de la cohue qui se déroulait à l’intérieur de la banque. Puis, en utilisant son senseur magique, il fallait être capable de suivre ceux qui pourraient être dangereux, de remarquer des pièges ou certaines personnes qu’elle connaissait. Avant cela, elle avait donné ses ordres à sa troupe de commencer à calmer la situation et de s’occuper des braqueurs.

    Résumé:


    Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 /  Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité  P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 /  Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
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  • Ven 27 Sep - 19:45




    La colère des Bougeoirs



    Les projectiles magiques avaient frappé, dévastant la chair que les flammes finissaient de carboniser tandis que mes éclairs fusaient, ne laissant aucun répit au mécréant des égouts. Malheureusement, à cause d’une erreur de calcul, mes éclairs avaient finalement touché l’enfant de dragon et le choc, réparti entre lui et Hestian ne fut pas aussi douloureux que j’espérais pour le dernier, et bien trop pour le premier. Mais la vue de son buste détruit, réduit en cendres par nos efforts conjugués me laissa pendant une brève seconde pantelant de satisfaction et de soulagement. Nous avions réussi, pensai-je en regardant le haut de son corps qui semblait déchiré et chauffé à blanc comme le serait le corps d’un élémentaire de métal après ce déluge de puissance. Intéressant…

    Mais le soulagement  fut de courte durée. De bien trop courte durée. Alors que je pensais que nous pourrions enfin nous concentrer sur le poseur de bombes et ce qui se cachait possiblement derrière Montsoul, son corps (ou du moins ce qu’il en restait) se mit à bouger et accentua la chute de gravats pour séparer Kieran de notre trio tout en le frappant à l’abdomen. Mais que diable était cette chose ?! A ce stade, il était à peine un élémentaire ! Il n’avait plus rien de “normal”, quoi que ce mot puisse désigner ici-bas dans notre cher Sekai. Le mana que je ressentais était aussi terrifiant que les facultés hors du commun des mortels dont il faisait l’étalage. Mais alors que je commençais tout juste à m’inquiéter pour le colosse d’azur derrière les gravats, des bruits provenant des murs sur nos côtés se firent entendre, et subitement ce dernier vola en éclats en répandant gravats et poussière, m’obligeant à protéger mes yeux et ma bouche pour éviter de suffoquer. L’air devenait de plus en plus difficile à faire rentrer dans mes poumons, et je distinguai à peine la silhouette d’Hestian sortir des murs à travers ma vision tachetée qui m’avertissait du danger que j'encourais à rester là. Une brève quinte de toux me prit à la gorge, faisant souffrir mes côtes, tandis que je tentais d’avoir une vue sur ce qui était en train de se passer.

    Et l’horreur me saisit. Pan, qui jusqu’à présent avait toujours affiché une mine certes sérieuse mais qui se voulait un brin décontracté ne pouvait plus afficher de mine du tout. Son visage était…absent. Une sphère de chair lisse, sans relief, sans orifices. La présence de cheveux sur le dessus de sa tête ne rendait le tableau que plus absurde. Et avec un sentiment d’effroi, je vis le visage qui appartenait à mon ancien collège apparaître sur le torse en reconstruction du shaman morbide. Une magie que je ne connaissais pas le moins du monde, ce qui était d’autant plus effrayant en sachant que mon métier était de lutter contre les crimes et menaces magiques. Mais comment lutter face à quelque chose que je parvenais à peine à comprendre. Mon coeur commençait à battre de plus en plus vite, faisant la course avec ma respiration saccadée. Comment étions-nous censé vaincre cette chose. La noirceur du désespoir commençait à obstruer mon âme, en plus de ma vue, plongeant mes membres dans une lourdeur anesthésiante…mais malgré son état, je vis Pan se débattre. Se battre, même alors qu’il ne voyait certainement que grâce à ses capacités de senseur. S’acharner à attaquer l’élémentaire en pleine régénération en envoyant un nouveau projectile à la puissance dévastatrice qui, une fois de plus, éventra notre cible. Sans pour autant l’achever, néanmoins. Mais cette énième attaque porta à notre attention un détail qui était passé inaperçu auparavant : un coeur étrange, relié par des vaisseaux d’autant plus étranges.

    Ces informations et la ténacité du brun sans visage chassa les ténèbres de mon coeur, et une nouvelle lueur d’espoir s’approchait, alors que des copeaux de givres et des ombres commençaient à s’agglutiner devant le shaman diabolique. Je n’avais pas le droit de baisser les bras maintenant. Je n’avais pas le droit d’abandonner mes camarades à leur sort. Je n’avais pas le droit d’abandonner !

    -Allez ‘Rys, bouge toi le cul, grognai-je pour moi-même, même si aucun de mes camarades ne pouvaient m’entendre.

    De l’autre côté du mur, des bruits qui ressemblaient presque à des explosions annonçaient le retour de Kieran. Il serait bientôt là, on serait bientôt tous réunis, et on ferait la peau à ce cadavre irrespectueux des lois de la nature. On ne pouvait pas mourir maintenant. Il faut sauver Pan !

    Je joins mes mains, et les éclairs s’y forment puis les écartant brusquement pour les poster devant moi, j’érigeai une barrière de foudre devant mes camarades et moi pour accueillir les attaques qui nous arrivaient dessus. Les roches qui fusèrent du mur s’écrasèrent contre la barrière électrique en partant en fumée, laissant apparaître Kieran. Puis une première salve de glace se heurta à la barrière, menaçant de la faire céder, mais posant un genou à terre, je me concentrai pour la renforcer et y rajouter du mana. Le reste des éclats de glace finirent par se heurter sur ma protection, mais l’effort était colossal. Et mon souffle était court. Il restait encore cette masse d’ombre qui protégeait Hestian…Avec ceci, mon attaque ne serait pas assez puissante pour l’atteindre, et si ça se trouvait, il pourrait encore se défendre même dans cet état. Si seulement je pouvais libérer ma pleine puissance…


    Mais alors que je me disais tout cela, l’enfant de dragon nous prévint de boucher nos oreilles. J’étais le seul à en avoir encore des fonctionnelles, et je préférais les garder ainsi. Mais cela annonçait aussi une nouvelle onde de choc. Et qui disait onde de choc…voulait dire que pendant quelques instants le méthane ne serait plus présent dans la zone. Il fallait que j’en profite. Mais bouchant les oreilles aussi fort que je le pouvais, j’entendis que l’écho du coup, atténué par la précaution de Kieran. Alors je m’avançai à son niveau, légèrement en retrait, alors qu’il s’apprêtait à lancer une nouvelle attaque dévastatrice.

    Je ne me sentais pas bien sous le sol, et cette attaque allait probablement me vider pour quelques instants. Mais je ne pouvais pas laisser Pan sans visage ici. Je ne pouvais pas le laisser mourir. Ni le commissaire Konrad. Ni ce colosse bleu. En l’espace de quelques minutes, ils étaient devenus mes frères d’armes. Je ne pouvais pas laisser Hestian gagner. Il devait mourir. Maintenant.

    -Bouche toi les oreilles, dragon…

    Après nous avoir lacher des ondes de chocs, des molosses cadavériques à nos trousses, après avoir menacé de nous ensevelir, de nous avoir malmené, d’avoir voler le visage de Pancrace…J’allai puiser dans mes réserves et dans ma colère pour mettre fin à ce calvaire aux côtés du géant bleu. Alors qu’il se couvrait les oreilles tout en crachant un torrent de flammes d’une chaleur extrême, je laissai parler ma magie.

    Hestian devait mourir…

    -RAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHH

    Mon cri, ma colère, ma détermination se transformèrent en magie, et on aurait pu jurer l'entendre se muer en un véritable orage éclatant. La foudre s’échappa de ma bouche dans un puissant éclair de foudre qui visait l’être de métal et le coeur qui semblait si important. Une déferlante de puissance dirigée contre l’abomination alors que mon corps rayonnait de magie, particularité propre aux élémentaires ou presque.

    S’il te plaît, disparaît dans un grondement de tonnerre et de flammes…

    Une fois l’attaque finie, ma magie me quitta et tout rayonnement et arcs électriques cessèrent d’être émis de mon corps alors que je m’effondrais à quatre pattes, à bout de force. Il me faudrait un peu de temps pour recharger ma magie et la canaliser à nouveau…


    Résumé des actions:

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  • Ven 27 Sep - 23:26

    Partie 6


    [Évent] La Colère des Bougeoirs - Page 11 505adc10

    Plus par réflexe que par volonté, alors qu'il était accroupi, le commissaire se jeta à plat ventre dans la fange. Tant pis si son pourpoint d'Officier était fichu, il comptait survivre au déferlement d'éléments qui ravageaient ces tunnels. Konrad échappa donc aux gravas projetés par Kieran qui venait de percer la paroi les séparant, et même s'il reçut quelques étincelles, il ne souffrit pas du torrent de flammes qui s'ensuivit, le feu grimpant au plafond après avoir léché le corps décharné du shaman.

    Il aperçu du coin de l'oeil la transformation de Pancrace, cherchant surement à retrouver un visage, il se changea en l'elfe dont il s'était entiché. Ce ne fut que lorsqu'il releva le regard qu'il remarqua la barrière de foudre érigée par l'Effraie, les hommes de main de Konrad s'étaient eux aussi réfugiés derrière et s'étaient postés autour de leur chef, le protégeant en attendant qu'une ouverture leur permette de retourner à l'assaut. L'un d'eux aida le commissaire à se redresser. Mais il se couvrit aussitôt le visage pour ne pas être aveuglé par l'éclat surpuissant des éclairs projetés par Fulgurys. L'espace d'une seconde, il faisait jour dans les égouts.

    Mais à l'instant même où la lumière s'estompa, Konrad Lightborn jugea qu'il était temps de jouer sa carte joker. Il braqua alors son regard acier sur ce qu'il restait d'Hestian et lança le sort de possession qu'il gardait en réserve. Avec tout ce qu'il venait de prendre, il serait plus aisé d'en prendre le contrôle... S'il y avait encore quelque chose à contrôler. Mais si jamais le commissaire y parvenait, il ferait prendre la fuite au colosse, le ferait grimper à la surface et déchainerai tout ce qu'il lui restait de puissance sur la foule de shoumeïens. Comme cela, Arès Wessex ne pourrait plus lui refuser de promotion.

    Mais purée que cette mission impromptue lui faisait souffrir le martyr ! Ça empestait là-dessous ! Il serait grand temps que le conseiller préposé aux égouts se charge de purifier les anciennes conduites. Il avait un mal de crâne qui l'engourdissait au point qu'il n'était même plus à même d'élaborer des plans construits et cohérents, d'où sa tentative désespérée de prise de contrôle d'Hestian. Et de surcroit, il n'entendait strictement rien, après c'était une chance au vu du fracas qui devait résonner dans ce couloir de la mort ! Entre les coups du Prévôt, les attaques du shaman et maintenant le tonnerre à bout portant de Fulgurys, valait mieux ne plus avoir de tympans. Le commissaire sentait le sang coaguler sur ses lobes d'oreilles. La première chose qu'il ferait une fois à la surface serait de trouver un mage capable de lui rendre l'ouïe !

    Il ne pouvait décemment pas imaginer ne plus entendre la voix d'Olga au réveil. Voilà donc l'idée insupportable qui lui traversait l'esprit lors d'une telle situation. Fallait dire que le gaillard était de nature optimiste, tout en relativité.

    Résumé :
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  • Sam 28 Sep - 10:37
    Le marchand avait suivi la légionnaire dans les rues encombrées de Courage. Après avoir maîtrisé la situation à l’église, ils étaient repartis, remontant la foule, escortés par les hommes commandés par Orifa. Didier, en bon opportuniste, avait profité de cette aubaine, et la plupart des gens s’étaient écartés sur leur passage, impressionnés par cette troupe. D'un coup d’œil furtif, il avait aperçu le Drapeau Blanc, qui semblait avoir subi des dégâts depuis son évasion quelques minutes plus tôt. La fenêtre du second étage était toujours dans le même état : béante, ouverte sur le vide. Leur groupe avait continué sa progression, se retrouvant quelque part entre la place des Tilleuls et la mairie.

    Arrivé à un croisement entre la mairie et la place, Orifa l’avait informé de son intention de repartir en direction de cette dernière, où se déroulait une véritable scène de chaos. Des déflagrations retentissaient, des cris s’élevaient, et des gens... volaient littéralement au-dessus de la foule, renforçant l’atmosphère épico-bizarre du moment. Didier avait aperçu une sorte de... truc ventripotent s’élever dans les airs au-dessus de la masse populaire. Il n’y avait pas prêté davantage attention. Ce ne serait sans doute pas la dernière scène digne d’un tableau de maître qu'il verrait aujourd'hui.

    Sous la conduite de l’officier légionnaire, leur groupe avait rejoint la place. Après avoir donné ses instructions à ses hommes, Orifa s’apprêtait à entrer dans la fameuse banque des Chaînes, dont les gardes étaient en fâcheuse posture. Se tournant vers elle, Didier, à qui on avait laissé le choix, répondit avec un sourire calculateur :

    « Je ne suis pas un soldat, mais je reste un serviteur de la République. Vu la situation, je suis prêt à vous aider à ramener l’ordre dans ce secteur. »

    Ses paroles, peut-être exagérément héroïques, étaient renforcées par le fait qu’il avait ramassé une arme, un fauchon, abandonné là dans le chaos ambiant. Mais la perspective de défendre la banque avait plusieurs avantages pour le marchand. Certes, il pourrait toujours gratter quelques pièces au passage, mais ce n’était pas son objectif premier. Cet argent, de toute façon, finirait en partie dans ses poches via le contrat de livraison de chaux négocié la veille. Non, l’établissement bancaire était aussi le gardien de nombreux titres et contrats. Des documents potentiellement très lucratifs, à condition qu’il parvienne à tirer parti de la situation. C’était plus subtil que de simplement piller un coffre, mais, bien exécuté, cela pouvait rapporter gros. Sinon, s'il repartait broucouille, Didier pourrait toujours capitaliser sur l’image du "républicain se dressant contre les forces du chaos" qui menaçaient la République. Il n’oubliait pas qu’il lui faudrait probablement se défendre au Drapeau Blanc après tout ça. Une vision fugace du corps de Peltier, gisant sur le sol, traversa brièvement son esprit, mais il la repoussa rapidement.

    Didier était resté non loin d’Orifa lorsqu’elle échangeait quelques mots avec un de ses collègues près de la banque des Chaînes. Il l’avait ensuite suivie à l’intérieur avec quelques hommes. Mais déjà, depuis l’extérieur, il entendait le chaos qui y régnait : des détonations magiques, des cris, des lames s’entrechoquant, le tout formant un vacarme assourdissant, presque irréel.

    Puis, en un battement de cils, Orifa disparut dans la mêlée, absorbée par le tumulte. Surpris, Didier, qui venait de perdre son repère, se mordit la lèvre.

    « Fait chier ! » grogna-t-il entre ses dents. Dilettante en matière de combat urbain, la présence de la légionnaire l’avait rassuré dans ce maelström de violence. Maintenant qu’elle avait disparu… Bin, il se sentait un peu à poils et son courage en prit un coup. Mais il n’eut guère le temps de s'apitoyer sur son sort. Il se stackait avec les hommes d’Orifa, bien qu'il fut en retrait, il surveillait leurs flancs, prêt à les soutenir, le tout agrémenté d’une horrible boule de stress au ventre.
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  • Sam 28 Sep - 14:43
    Sur le parvis de la mairie, Léonora se tenait droite, scrutant l'expression sévère de la Générale qui l'accueillait. Cette dernière, raide comme une barre de fer, offrait une attitude aussi froide que les portes du Razkaal, son regard parcourait les alentours. Aux côtés de Léonora se tenait Vorès, qu'elle avait escorté jusque-là. Le poids de la situation se ressentait dans l'air lourd, avec les rumeurs des manifestants s'amplifiant au loin, tandis que la tension entre les autorités et la foule grondait sous la surface.

    Profitant d'un bref moment de discrétion, Léonora glissa quelques mots à l'oreille de la Générale, son ton calme mais ferme trahissant l'importance de son message :
    « Vous vous doutez bien que Vorès est une figure capitale pour les manifestants. Si vous voulez contenir la foule autant que possible, il est impératif qu'il ne lui arrive rien. »
    La Générale, impassible, déplaça lentement son regard vers Vorès, mesurant chaque mot de Léonora. Il était clair que l’homme représentait un enjeu stratégique non négligeable, un point d’équilibre fragile dans cette situation tendue. Mais la Générale restait de marbre, son visage trahissait pour la lieutenante un scepticisme latent.

    Elle se décala, céda à Athénaïs la parole. Droite et imposante, la Générale s'avança d’un pas, son visage durci par une détermination froide. Elle fit face à Vorès, ses yeux  se plantaient dans… les siens si cela était possible avec une autorité sans faille. L'air autour d'elle semblait se figer, tout comme l'attention de l'homme, désormais captée par la présence de la Générale. Sans hésitation, Athénaïs prit la parole, sa voix grave et ferme résonnant, chacun de ses silences avaient une sévérité qui ne laissait aucune place à la négociation. Léonora, silencieuse à ses côtés, observa la scène. Elle savait que les mots de la Noirvitrail étaient calculés, pesés avec soin pour maintenir l'équilibre précaire de la situation.

    Alors que la Générale lui ordonnait de rejoindre les forces de la BdC, Léonora jeta un regard en direction de la foule qui s'agitait devant le bâtiment. Depuis le haut du parvis, elle voyait l'attroupement croître, la masse de manifestants devenait de plus en plus compacte, chaotique. Chaque cri résonnait et la tension montait à mesure que le désordre gagnait du terrain. L'agitation semblait sur le point d'exploser. Elle serra la mâchoire. La configuration du lieu n'était pas favorable : trop de monde, si peu d'espace pour intervenir sans risquer d'aggraver les choses, et elle n'avait aucune envie de se retrouver en plein milieu d'une émeute incontrôlable. Elle cherchait des yeux Leif et les troupes détachées et scanna la foule. Il ne devait pas être bien loin, et avec son allure particulière, il n’était pas le genre de personne à passer inaperçu. Un grand baraqué aux cheveux blancs, avec une attitude provocante, un air de faux bêta qui détonnait dans ce climat de tension… Ce genre de figure ne se fondait pas facilement dans la masse. Elle scrutait chaque mouvement, espérant apercevoir l’éclat caractéristique de cette silhouette imposante. Si elle pouvait localiser Leif et ses hommes, cela lui donnerait une option plus sûre pour gérer la situation.

    Un brusque mouvement dans la foule capta immédiatement son attention. Une percée soudaine, comme une vague déchirant la masse des manifestants, se forma dans la mêlée. Quelqu'un, visiblement enragé, se frayait un chemin avec une brutalité inattendue. Son regard suivit l'agitation jusqu'à ce qu'elle repère enfin la silhouette de Leif, reconnaissable à sa carrure et ses cheveux. Il était pris dans une agitation qui avait viré au chaos. Leif, habitué des situations difficiles, se retrouvait cette fois en plein cœur d’un tourbillon de violence. La foule, elle, semblait prête à exploser.
    Sans hésiter une seconde, le sang de Léonora ne fit qu'un tour.

    Allons-y !

    Elle bondit du haut du parvis avec ses troupes, ses hommes de la troisième et les Brisesmurailles, se fraye un passage à travers la foule agitée, son esprit déjà focalisé sur une seule chose : rejoindre son sous-officier avant que la situation ne dégénère plus encore. Ses pas rapides la portaient en direction de la tourmente, déterminée à ne pas laisser Leif gérer seul.
    Une fois à sa hauteur,  face à Leif et un... énergumène Bleu, son visage se tourne vers la percée que pointe son sous-officer.

    Défonce le truc a pince, c'te merde a r'pris la méduse !

    Léonora, animée par l'urgence de la situation et la confiance qu’elle accorde au Lycon, s'élance sans hésiter à la poursuite de la "crevette" qui s'éloigne par la force, une prisonnière en sa possession, suivie de ses troupes et ses élites. Profitant de la percée que le fugitif venait de créer dans la foule, chaque pas la rapproche un peu plus de sa cible. L'air autour d'elle semble s'électriser à mesure qu'elle concentre sa mana, préparant son prochain mouvement.

    La silhouette devant elle, guidée par la pression de la fuite finie par relâcher la force avec laquelle il s’était frayé le passage, n’a pas le temps de se rendre compte qu’il était suivi. Alors que la lieutenante est enfin à portée, elle relâche sa mana avec une précision redoutable. Une décharge de foudre crépite dans l'air avant de frapper sa cible, illuminant brièvement la scène avec une lueur aveuglante.
    Le coup est net et maîtrisé. Dans le but d’arrêter la chose, faire perdre immédiatement son équilibre et sa prise sur la prisonnière sous le choc de l'attaque.


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  • Sam 28 Sep - 15:06
    Bien qu’une partie de la foule ait pris la direction de la Mairie, il restait toujours quelques manifestants décidés à saccager et piller les boutiques de la place des Tilleuls. Verndrick se demandait si la personne ayant pulvérisé l’entrée de la banque faisait toujours partie du lot. Si les vandales avaient de puissants mages dans leur groupe, il faudrait qu’il agisse avec plus de précaution. Et il y avait aussi le nain volant et ceux qui s’en prenaient à la Banque. Il devait rapidement décider de l’objectif sur lequel il comptait mettre ses forces.

    "Capitaine Bremer, je vous laisse à votre combat. Si vos renforts arrivent… Dites, vous avez bien fait appel à des renforts, rassurez-moi ! S’ils arrivent, je suggère qu’ils aident à arrêter les pillages des autres établissements. Je verrai ce que je peux faire pour la Banque."

    Sur ces mots, Verndrick prit ses distances entre le capitaine et le nain pour se tourner vers l’agent du SCAR supposé. Le nom de Calvin Peltier ne lui disait rien. En même temps, il ne connaissait pas tous les membres des services cachés. Il jugeait néanmoins qu’il aurait dû être tenu au courant si une opération spéciale devait avoir lieu ce jour. Vu le caractère sensible de la manifestation, il était logique que tous les agents déployés à l’occasion soient informés d’une mission parallèle du SCAR, ne serait-ce que pour ne pas la perturber.

    Verndrick détailla l’homme en face de lui. Il fallait le lui reconnaître, il avait le physique du métier. Sa carrure et son maintien témoignaient du fait qu’il n’était pas étranger au combat. Il pouvait facilement passer pour un soldat. Il était dangereux. Le lancier était sur le point d’agir quand il sentit une présence familière dans son dos. Sa partenaire et surtout directrice venait de le rejoindre. Et vu sa réaction, elle non plus ne reconnaissait pas ce Calvin. Il écouta Orifa lui parler d’une menace supplémentaire dans les catacombes. Si elle avait découvert une bombe humaine, combien d’autres étaient encore dissimulées ? Cette journée semblait ne jamais être à court de surprises.

    Il remarqua aussi le civil qui accompagnait la directrice. D’un regard, il questionna la valkyrie sur son identité et comprit qu’il était supposé être un allié. Il hocha la tête en direction du dénommé Didier afin de le remercier pour son aide, même s’il n’aimait pas voir des civils impliqués dans ce genre d’opération. Il indiqua aux Brisemurailles et aux cinq ombres qui l’accompagnaient de soutenir Orifa dans la défense de la Banque. Ces forces, ajoutées à la milice privée, devraient tenir occupés les braqueurs. Il espérait que ces derniers ne présenteraient pas trop de résistance. Mais entre l’attaque sur la porte et celle du nain, les criminels avaient prouvé qu’ils avaient des ressources.

    D’un signe, il indiqua aux cinq ombres sur les toits de maintenir leur position et de le couvrir. Il invoqua sa magie et chargea Calvin avec sa lance pour fournir une diversion à Orifa et aux autres troupes rejoignant l’intérieur du bâtiment. Les premiers échanges avaient pour but de tester les défenses de son adversaire et d’identifier son style de combat. Il utilisait sa vitesse pour maintenir son adversaire sous pression. Il ne voulait pas que le combat s’éternise. Sans diminuer ses assauts, il essaya de surprendre son adversaire en matérialisant de fines lames de vent devant sa bouche qu’il souffla dans une bourrasque en direction du visage de celui-ci. Avec un peu de chance, il blesserait les yeux de Calvin et lui retirerait la vue. En cas d’échec, il espérait l’avoir distrait avec l’attaque pour créer une ouverture et porter un coup fatal.

    Résumé ::


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  • Sam 28 Sep - 15:34
    C'était un sacré bordel, je ne voyais pas comment dire ça autrement. J'ai pissé dans un violon en tentant de calmer la foule, comme quoi c'est une compétence qu'on a pas tous faire des beaux discours. Mais je le savais déjà mais qui ne tente rien n'a rien et sur un malentendu ça aurait pu passer. J'étais pas peu fier de mon œuvre pour tout avouer, les trucs tentaculaires du poulpe au chapeau à plume étaient brisés et il semblait plutôt surpris. Quel tête de gland celui-ci dès qu'il avait la bouche fermé.

    Bon soit, il a du penser la même chose de moi quand j'ai sursauté par qu'on... me frappait l'arrière train? Qui, quand? Pourquoi? Et même pas une gente demoiselle en vue? La poisse vraiment cette manif. Le retour de l'Ange a agité la foule encore et en a convaincu certains, c'était pas top, ça jouait toujours pas en notre faveur. Cependant elle créa un bouclier, une sorte de cage pour empêcher la méduse de prendre la poudre d'escampette et ça c'était une bonne chose, fallait la retenir la donzelle, ça se sentait qu'elle était importante pour le grand bleu devant moi.

    Et c'est la qu'un nouveau crustacé fait son apparition et pourfend la foule avec une efficacité redoutable, une force titanesque pratiquement. Efficace, j'admire son action même si je ne cautionne pas le but recherché. Il récupère la méduse et fait voler tout le monde autour de lui je sais pas trop comment. Une onde de choc on aurait dit. Il manipule l'air du coup? C'est là qu'elle débarque, rapide, agile, dangereuse... Rha... qu'est-ce que... non focus !!!

    - Défonce le truc a pince, c'te merde a r'pris la méduse !

    Voilà c'est dit, elle saura quoi en faire et elle est capable de gérer. Et là comme une idée géniale vient toujours seule, la suivante est forcément débile. On pourrait se dire, vas-y Leif reste sur ta ligne de conduite, poursuit ton effort avec Bigorneau, empêche le de jacasser et d'exciter la foule... Sauf que voilà... J'ai pris mon médaillon entre mes doigts et j'ai activé la gemme de curiosités, le truc que j'ai récupéré y a un moment et que j'ai pas encore pu essayer... C'est dangereux je le sais car ce truc a du pouvoir et active des choses ou en bloque... Alors alors...

    Alors que Leo se jette sur le homard pour lui faire lacher la meduse en le faisant tomber je sens une nouvelle magie en moi et... je comprends presque instinctivement ce qu'elle fait... Je peux faire s'allonger mes membres, tous sans exception. Bien sûr j'ai qu'une idée... Quelle vision enchanteresse que de devenir un modèle, un homme digne des plus grands gladiateurs reikois... Mais, y a une étincelle, petite mais réelle qui me dit que si je fais ça, mon truc va pendouiller connement car je suis pas franchement excité par la situation ou poulpy à mes côtés et que .... celui ou celle qui m'a foutté l'arrière train il peut jouer à tire la chevillette, la bobinette cherra... Bref j'oublie derechef l'idée d'allonger ce membre là.

    Par contre je regarde vers le homard et la méduse, avec du bol je peux la chopper et la ramener vers moi?
    Alors je tends mes bras, c'est bizarre comme sensation vraiment et je tire vers moi quand je l'attrape, j'espère que Leo va réussir à déstabiliser le homard pour que ça fonctionne. Dans le même temps j'intime aux soldats d'élite avec moi de tenter d'assommer les dissidents maritimes pour les mettre hors d'état de nuire et calme un peu le bousin... Même si je pense qu'on a perdu le calme ici c'est foutu. Et je me prépare un sort, qui fera activer des pics de glace qui sortent de mon corps si on me frappe, si on me frôle juste je relâche pas le sort hein...


    lycon action:



    [Évent] La Colère des Bougeoirs - Page 11 7ffr
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  • Sam 28 Sep - 16:51
    “-Ça se castagne fort, dehors.
    Slick, juché sur un marche-pied posé devant la porte d’entrée, fixait de ses yeux sombres la violente marée depuis la vitre de l’imposte. Sa moitié de visage brûlée s’étirait dans un rictus sauvage à chaque nouvelle exclamation, chaque nouveau coup porté. Civil comme gardien de la paix bénéficiaient de son soutien moral, pour peu que l’un ou l’autre se rendait coupable d’une frappe vicieuse sur son adversaire. Le regard fou et la bouche entrouverte, le défiguré, ancien brigand des ruelles sombres de Bénédictus la faussement-sainte, loin de souffrir de voir son ancien peuple subir une fois de plus une répression injuste, s’amusait de l’échauffourée en faisant preuve du même détachement qu’un enfant cruel observant la rencontre de deux fourmilières.
    Alexey s’était levé de son siège pour dégainer ses lames, au cas où une part de la foule tenterait une percée. Ses mains recouvertes de bandages serraient les manches de deux longs couteaux à lame dentelée, dont la simple vue devait normalement suffire à faire reculer n’importe quel civil aviné…Et le souvenir de ce qu’il était capable de commettre, avec de tels outils, restait pour sa part capable d’inciter au respect chacun des Sanglots.
    Pourtant, son arme la plus dangereuse n’était plus en sa possession. L’arbalète du tireur d’élite se trouvait entre les mains de son patron. Les doigts trop pâles caressaient le bois verni à la manière d’un amant affamé, alors même que le nouveau propriétaire affichait une moue désapprobatrice, frustré qu’il était de posséder une arme bien plus légère que Le Juge.
    “-Ce n’est vraiment pas de gaieté et de coeur, Alexey.
    -Je comprends, chef.
    Carl le gratifia d’un hochement de tête entendu. Bien évidemment qu’il comprenait. Si le Serpent n’avait pas déjà dû lui sauver la vie en épongeant le résiné de ses plaies béantes, jadis, il aurait pu juré que le sang que pompait le cœur de son sous-fifre était froid comme la mort.
    “-Le gros fruit de mer se barre avec la dame.” Commenta Slick en laissant un ricanement filtrer de ses lèvres entrouvertes. “Putain il a l’air pressé !
    Les épaules osseuses du chef mercenaire se haussèrent tandis qu’il contournait la propriétaire des lieux pour rejoindre l’escalier du premier étage. La vieille Tathra était redescendue quelques instants auparavant pour se préparer un thé et tirer des mercenaires qu’elle avait employé quelques menues paroles de réconfort. Inquiète, elle les avait interrogés -longuement- sur leur capacité à faire face aux vandales, si jamais ces derniers décidaient de pénétrer dans sa baraque. Son visage, perforé de bout en bout par un carreau d’arbalète tiré à bout portant, maintenait son corps debout, épinglé contre le mur de son propre salon tel un papillon de collection, tandis que son sang se déversait sans discontinuer de ses yeux écarquillés par la surprise.
    Il avait bien fallu tester la précision de sa récente acquisition.
    “-C’est ici qu’on se sépare du coup les enfants.” Cracha son assassin, en posant l’arme du crime sur son épaule. “Faites gaffe en sortant. Soyez discrets.
    -Ça a toujours été notre spécialité.” S’amusa Slick en descendant de son perchoir pour déverrouiller la porte. “Bonne chasse, chef.
    Carl le remercia puis coiffa une fois encore son chapeau... avant de disparaître purement et simplement.

    De toutes les disciplines arcaniques, il avait toujours perçu l’invisibilité comme étant à la fois la plus pratique et la plus troublante. Bien sûr, la téléportation était déroutante. Transférer corps et conscience d’un point A à un point B en l’espace d’un battement de cœur, ça avait tendance à donner le vertige, voire même la nausée. Mais rien n’égalait l’absence totale de corps visible. Pas l’ombre d’un cil délimitant les concours de la vision. Une vision périphérique élargie mais floue. Et surtout…
    Cligner des yeux et continuer à voir.
    Ça, c’était le summum de l’étrangeté.
    Il lui avait fallu des années pour s’y accoutumer. Pour apprendre à tirer sans l’aide d’une mire -elle aussi invisible- et ne pas cogner ses lames un peu partout dès lors qu’elles prolongeaient son bras.
    Mais Le Serpent aimait les défis. Déterminé, il avait fini par dompter cette discipline. A rendre sa pratique naturelle, fluide…
    Précise.

    A la fenêtre du premier étage de la récemment défunte Tathra Dov, on ne voyait pas grand-chose hormis l’échauffourée entre les pirates, les manifestants et les forces de l’ordre. Pour toucher quiconque d’important sur la place de la mairie, ç’aurait été un très mauvais poste de tir. Son arme braquée devant lui, l’imperceptible assassin suivait du regard le géant courant parmi la populace, son fardeau dans les bras, poursuivi par quelques officiers aux faciès rendues rougeauds par l’effort. Une abomination hybride tentant de sauver une autre sous les piaillements incessants d’une populace de plus en plus excitée. L’amiral avait-il jamais eu le moindre être “normal” dans sa bande de forban? D’où est-ce que ces choses venaient, le mercenaire n’en avait cure.

    Ce qui importait, c’était que tous les regards étaient braqués sur eux.

    Comment en vouloir à la foule des Bougeoirs ? Ce n’était pas tous les jours qu’un crustacé gigantesque quittait les fosses marines l’ayant engendré pour fendre des vagues de manifestants. Personne n’aimait les hybrides -c’était là une certitude- mais la façon que cette chose avait de se dresser contre l’injustice pour sauver son…amie? Semblable? Amante? Résonnait en ce jour-qu’on le veuille ou non- avec les revendications des réfugiés Shoumeïens et des crèves-la-faim en général. Ils montraient l’exemple en refusant de se plier à l’ordre établi et à la répression. En se défendant du mieux possible, sans tuer, alors que les coups de matraques pleuvaient et que les crocs des chiens de Wessex se resserraient petit à petit, tout autour d’eux.
    Si seulement les corps des principaux concernés avaient possédé le bon nombre de bras et de jambes et qu’aucune tentacule contre-nature ne jaillissait d’on ne savait où de leur anatomie, nulle doute que l’entièreté des manifestants se serait déjà dressée entre eux et l’autorité. Mais pour l’heure, la masse non-violente était timide -ou terrifiée- et laissait volontiers les renforts la dépasser pour cerner le fruit de mer sur la défensive. Pour l’heure, seuls les révoltés, les vrais, profitaient de l’occasion pour s’en prendre aux barricades, mais cela ne suffirait pas. Le sang ne jaillissait qu’au travers de nez cassés et de poignets tordus par des menottes ou des liens.
    La violence devait monter d’un cran. Et pour que cette dernière soit à l’avantage de son employeur…Le premier mort devait être dans son camp.
    Les yeux verts passèrent en revue les quelques arbalètes tenues fermement par quelques-uns des représentants des forces de l'ordre. Qu'avait-il dit déjà, ce foutu batracien?
    "Autant te dire que personne n’a envie de repasser indéfiniment aux fourneaux mon poti-pote-poto Carlito."
    Soit.

    La foudre s’abattit sur Eustache dans un flash qui termina de centrer tous les regards sur son abominable carcasse. Son corps s’étala de tout son long sur la rue pavée et ceux dans son sillage s’écartèrent, les yeux écarquillés, les paupières clignant frénétiquement pour chasser le flash encore ancré dans leurs rétines. Epargnée par la déflagration, Nausicaa se redressa aussi vite que possible pour contempler d'un air estomaqué le monstre à pince neutralisé, agité de soubresauts franchement pitoyables.
    Un fracas bien trop commun accompagna la scène. Celui d’une vitre qu’on brise, le même que des dizaines d’autres, à l’exception près que cette fois, le projectile à l’origine de cet énième acte de vandalisme provenait de l’intérieur.
    Le carreau d’arbalète traversa le verre trop fin, parcouru les quelques dizaines de mètres qui le séparait de sa cible…
    Pour aller se ficher dans la gorge d’une Nausicaà impuissante.

    Carl ne perdit pas de temps à contempler son œuvre. Sitôt le trait tiré, il se détourna de la fenêtre pour attraper une bûche en train de se consumer dans la cheminée de la chambre et jeta cette dernière sous le lit à baldaquin de Tathra Dov. Pressé, l’assassin jeta son arme dans l’âtre, descendit les marches quatre à quatre jusqu’au rez-de-chaussé pour attraper son manteau et l’enfiler dans l’instant…Avant de sortir à son tour, dans l'espoir de se mêler une fois encore à la foule.

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  • Sam 28 Sep - 18:03
    C’est pas la première fois qu’au cours d’une opération d’envergure comme ce qui est entrain de se passer dans la ville que l’on tombe sur des visages familiers. J’aurais pas pensé recroiser la route de Verndrick avec lequel on a bossé sur une affaire dans les îles paradisiaques. Une histoire dont, étrangement, je ne me souviens pas trop de comment ça s’est fini, mais vous savez, ça arrive souvent les paradoxes temporels. La dernière fois que ça m’est arrivé, c’était à Liberty, quand j’ai croisé cette fameuse tavernière. Je ne me souvenais pas très bien à l’époque qu’on avait passé du bon temps ensemble lors d’une inspection où il y avait aussi Pancrace. C’est dingue comment l’esprit peut oublier des choses pourtant si marquantes, comme si elles ne s’étaient pas encore produites alors que c’est des événements passés.

    ‘fin, bref, le monde est ainsi fait.

    Et le monde me met des drôles de zigotos sur la route. Si à mes côtés, j’ai Verndrick ; qui a été rejoint par une donzelle plutôt bien roulée au demeurant avec qui il cause à voix basse, sans doute qu’il y a des trucs secrets entre eux ; on a aussi des types pas très serviables. Le plus marquant pour le quidam, c’est sans doute le petit nabot difforme qui nous nargue dans les airs, usant d’une magie indiquant clairement que ce n’est pas un pécore comme les autres. Il est si moche qu’il passe aisément pour un boss à vaincre, mais pour moi, clairement, ce n’est pas lui la principale menace. C’est évidemment ce Calvin.

    Regardez le.

    Cette moustache insolente. C’est clairement une déclaration de guerre. Et puis, rien ne tient. Depuis quand les gars de la GAR sont entraînés à entretenir une telle moustache. On apprend pas ça durant les deux années de formation. C’est peut-être le SCAR, aussi, ça expliquerait des choses qu’il sache entretenir des moustaches et surtout pas prévoir un assaut pirate sur Kaizoku. Et on partirait du principe que je gobe ces conneries, mais ça pue l’arnaque à des kilomètres. Je trouve que les types du SCAR sont plutôt incompétents, mais pas au point d’organiser une attaque de banque au milieu d’une manifestation. Puis, ça tombe bien, le SCAR, personne ne sait qui c’est. A la bonne heure. Non, décidément, ce sont des conneries.

    Mais Verndrick part pour s’en occuper. Je sais bien que cette moustache mise de côté, il a pas l’air dangereux et que c’est le zigoto en l’air qui va poser le plus de problèmes et dans le duo, je suis le type compétent, évidemment. Alors je lève les yeux aux cieux et j’ai un rictus carnassier dans la direction du nabot. Déjà, on va faire en sorte de le faire redescendre sur terre. Parce que les types qui se mettent bien loin pour provoquer, c’est qu’ils ont la grande gueule inversement proportionnelle à leur courage. Regardez les chefs, ils traînent souvent à l’arrière mais qu’est ce qu’on les entend.

    Je me propulse dans les airs aussi vite que je peux pour l’intercepter en vol, mais le lascar n’est pas du genre à se faire attraper facilement et il se dérobe à moi. J’essaie bien de le poursuivre, mais il continue à esquiver mes tentatives, se riant de moi et montrant à tous qu’on peut se foutre de la gueule de l’Office Républicain. Ce qui n’est pas le genre de truc qui me plait. Après une autre tentative, il s’envole dans les airs, bien plus haut que je ne peux le suivre et je suis bien obligé d’avouer ma défaite en redescendant proche du sentier des vaches.

    D’un regard au milieu du chaos, j’aperçois l’un de mes gars qui me fait un signe. Je lui fais un signe. Il refait un signe que je comprends. Je réitère mon signe. Il fait un signe. Je refais mon signe avec véhémence puisqu’il ne comprend vraiment rien ce qui dans le langage courant signifie à peu près : ALLEZ Y FONCER BORDEL DE MERDE. Ca ne tarde pas et l’Office Républicain regroupé intervient sur la place, allant aux contacts des émeutiers puisqu’il ne faut pas avoir un sens de l’observation aiguisé pour se rendre compte que les manifestants se sont barrés et qu’ils restent juste des casseurs qui n’ont que pour seul désir d’en découdre avec les matraques républicaines.

    Moi aussi j’ai envie d’en découdre.

    Mon adversaire revient à portée. Je crame ma propulsion d’air pour l’atteindre bien plus vite qu’avant le surprenant sur le coup. Je le chope au passage et, continuant ma propulsion, je viens de l'écraser au sol. Un atterrissage difficile pour lui, comme moi.

    Spoiler:
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  • Sam 28 Sep - 20:15
    Concentrant toute sa puissance arcanique dans ses excroissances aqueuses afin de se libérer de l'emprise de la glace, l'Amiral dont le rictus était devenu diabolique s'agitait furieusement et progressivement, ses tentacules commençaient à percer la couche givrée dans laquelle ils avaient été enfermés. Se sentant à la fois en veine et aussi galvanisé par l'idée d'avoir embrasé les cœurs des manifestants qui scandaient leurs slogans patriotes avec toujours plus de ferveur, il n'accorda bien évidemment qu'une maigre attention à celle qui s'était emparée des cieux et fut donc bien surpris lorsqu'il fut cueilli par son ensorcellement :

    "Et que tous ceux qui ont la bêtise de penser que nous reculerons aillent bien s'faire... AH PUTAIN MES YEUX ! EUSTACHE FAIS QUELQUE CHOSE, J'VOIS PLUS RIEN !"

    Toute tentative de résistance face à la croissance du glacier surnaturel fut annihilée lorsque Bigorneau perdit la vue. Ses tentacules magiques perdirent tout contact avec le corps du sorcier des mers et vinrent lourdement s'écrouler à terre tandis que la mêlée continuait à gagner en violence. Portant naturellement sa main libre à ses yeux, le vieil Elémentaire bifurqua pour tourner le dos à ses adversaires par réflexe tout en frottant énergiquement ses paupières endolories. Incapable de se faire témoin des époustouflantes réussites de ses lieutenants, l'Amiral se contenta d'orienter à la hâte la pointe de son sabre dans la direction générale des adversaires puis il rugit à s'en meurtrir poumons et branchies :

    "Qu'on me débarrasse de ces vauriens ! Démolissez les !"

    Les pirates suivaient les ordres de l'Amiral aussitôt ceux-ci formulés et cela indiquait à la foule désireuse où diriger leur propre rage. Un Officier bravache fut cueilli au menton par un coup de genou aérien, un autre tenta bien maladroitement de repousser une percée pour recevoir un potimarron en pleine trogne et tomber à la renverse. A une allure défiant toute estimation, les rangs des représentants de l'ordre perdirent en structure ainsi qu'en nombre et la faible barricade humaine fut balayée par le flot ininterrompu d'hybrides républicains et de vautours brumeriverains. Après de trop longs instants d'absolue cécité, Bigorneau parvint enfin à ouvrir une paire de paupières sacrément endolories et larmoyantes et quand il tourna le dos pour se trouver face au foutoir, il fut soulagé de constater que son armée de fortune l'emportait sur la masse de culs-bleus. Riant aux éclats, le loup de mer secoua la tête comme pour s'ébrouer et vint à nouveau se joindre à la marche tout en beuglant :

    "Ne lâchez rien ! Aujourd'hui, la République va enfin comprendre que ce n'est pas à coup de bâton qu'on anéantit le brasier du courroux populaire ! Faites valoir vos droits ! Combattez, parbleu !"

    Une secousse monumentale se fit alors entendre. Non, ressentir plus qu'entendre. Jetant un œil à ses bottes, Bigorneau n'aperçut absolument rien mais comprit que de puissantes détonations venaient de se produire. Incapable d'établir que celles-ci provenaient directement des sous-sols humides dont il faisait jaillir de l'eau crasseuse lorsqu'il en avait besoin, l'Amiral était à mille lieux de se douter que l'un de ses némésis les plus puissants combattait des forces dépassant l'entendement mortel à l'intérieur des sinueux réseaux égoutiers de la ville. Mettant de côté cette information qu'il n'avait de toute manière pas l'occasion de traiter, l'Amiral fut rejoint par le Boscambusier qui trimballait la fameuse Nausicaà sous son bras énorme. Bataillant en secouant ses gambettes, la pirate piailla :

    "Laisse moi gros plein d'soupe !"

    S'amusant de cette coutumière vindicte à laquelle il s'était attaché, Bigorneau tapota doucement l'épaule du cuisinier colossal pour lui indiquer qu'il était temps de relâcher la petite Méduse. Eustache s'apprêta tout naturellement à obéir mais son supérieur, dans un accès de mesquinerie, lui indiqua de garder la friponne prisonnière quelques instants de plus afin de s'autoriser une moquerie bien malvenue :

    " 'Pas parce que t'es jolie que tu dois pas être polie. Dis merci au homard, filoute."
    "Amiral, j'viens de me faire secouer dans tous les sens. J'suis pas d'humeur à..."
    "Ta-ta-ta. Qu'est ce qu'on dit ?"
    "Grmblmh... M'norci."
    "Comment ?"
    "Merci ! C'est bon là ?"


    Jetant un regard désolé à son compagnon crustacéen, l'Amiral haussa les épaules en affichant une mine faussement dépitée avant d'ajouter dans un long soupir :

    "Allez pépette, va t'bagarrer. Tu mords personne, par contre."




    Et la bonhommie des pirates céda place à la panique lorsque ce moment de franche camaraderie fut rompu dans un flash lumineux. S'écartant abruptement du Boscambusier, Bigorneau ne comprit même ce qu'il venait de voir passer sous ses yeux et ce ne fut qu'au prix d'un réflexe salvateur qu'il sut s'écarter de la trajectoire de la furie foudroyante. Eustache fut propulsé à terre par les éclairs et la Méduse qu'il venait tout juste de sauver retomba tant bien que mal sur ses pattes durant l'escarmouche. Se redressant difficilement après une roulade vaguement adroite, Bigorneau ouvrit grand les mirettes et tâcha de faire un bref état des lieux pour découvrir non sans surprise que son cuisinier ne se relevait pas et que sa favorite -du moment- venait de recevoir un carreau en plein dans le flanc et que, dans le même temps, elle avait été saisie puis embarquée par le lycanthrope aux bras rallongés par magie.

    "Qu'est-ce que..."

    Si Bigorneau avait su que le tireur embusqué n'était autre que le mercenaire qu'il avait embauché et s'il s'était douté que tout cela n'était qu'une mascarade visant à rendre plus brûlante encore une manifestation frôlant déjà l'émeute, il se serait sans doute étrangement accordé avec un tel plan. Le Serpent valait le poulpe en matière de cruauté et l'Amiral était loin d'en être à son coup d'essai en matière de sacrifice. La féroce Elémentaire d'eau qui venait d'embarquer à bord de son rafiot flottant en était une parfaite illustration. Carl ne s'étant toutefois pas concerté avec son employeur pour mener à bien une telle manœuvre, la surprise et donc le résultat n'en furent que plus saisissants.

    Loin de s'empresser de venir en aide à celle qui, de toute évidence, s'en remettrait tôt ou tard; Bigorneau plissa les yeux tout en cherchant du regard un potentiel coupable. Jetant tout naturellement son dévolu sur les cibles que Carl avait choisi pour orienter la vindicte, l'Amiral laissa sa grimace colérique se changer en expression de pur dédain et tout en pointant du sabre le loupiot au service de la Nation Bleue, il cracha son venin :

    "Et c'est toi qui veut nous faire croire que cette terre n'est faite que d'opportunités et d'bienveillance ? Ma camarade n'a commis qu'un méfait : hurler droit dans vos oreilles les vérités qui font grincer des dents les puissants. Regarde le résultat, imbécile utopiste."

    Mais plutôt que de se lancer dans un duel avec cet effronté, l'Amiral se contenta de se montrer provocateur et ouvrit grand les bras avant de reculer d'une façon presque théâtrale.

    "Hors de ma vue. Tu n'es qu'un esclave qui s'est persuadé d'être libre."

    Tout en effectuant une paire de pas supplémentaires, le Fléau rugit :

    "Observez, messieurs dames ! Voyez quel sort la République réserve à ceux qui ont l'audace de s'opposer à sa poigne meurtrière. Quelle sentence, selon vous, doit s'appliquer à d'aussi monstrueux oppresseurs ?"

    Des hurlements résonnèrent dans le dos de Bigorneau et son sourire mauvais réapparut alors qu'il se faisait engloutir par la foule grondante. Pirates et manifestants filèrent droit sur le lycanthrope et le prédateur des fonds marins, lui, disparut dans un océan fait de visages rougeauds et d'armes de fortune levées rageusement.

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  • Sam 28 Sep - 20:27
     
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    Hein ?

    Les gus cachés sous leurs capes qui étaient rentrés dans la banque étaient des agents républicains ? Mais alors Jamby venait de protéger des adversaires des bourrasques de vent du moustachu ? Si c’était le cas, pourquoi donc que le type à la lance s’en prenait a eux, avec son mana qui puait le patriotisme ? Et pourquoi donc que les forces de l’ordre pénétraient dans la banque, si c’était leurs alliés a l’intérieur ? Et surtout, pourquoi tous ces gardiens de la paix ignoraient le Nain volant qui venait clairement de s’opposer à leur opération ? Ils étaient tous aveugles ou quoi ? Ou peut être trop pétochards pour tenter d’arrêter le rebelle ultime !

    Enfin, peut être pas tous, car l’officier moustachu était toujours là, lui, a foncer comme un abruti vers l’ermite ventripotent, propulsé par un mana empestant l’après rasage bas de gamme. Celui là avait du cran, au moins, à défaut d’être assez rapide pour attraper Jamby qui virevoltait dans l’air pour échapper à son poursuivant, poussant des bruits de gorges gutturaux qui ressemblaient à un rire, se payant même le luxe de croquer dans son jambon entre deux cabrioles aériennes. Un luxe, mais également une erreur, car le petit être avala de travers un gros morceau de charcuterie, le déconcentrant l’espace d’un instant.

    Attrapé au vol par l’officier moustachu, qui avait profité de cette occasion en or, les deux chutèrent durement au sol, séparés d’à peine quelque mètres de distance. Une vive douleur lançait Jamby à l’épaule, là où le choc avait été le plus rude, mais il parvint à se relever en s’appuyant sur son jambon. Son adversaire se relevait lui aussi tant bien que mal, l’air paré à en découdre.

    « Et ron, et ron … »


    Ainsi soit-il !

    « Petit patapon ! »


    L’air crépita autour de l’ermite ventripotent, alors que des débris de dalles s’élevaient dans les airs autour de lui. Pointant son jambon vers le républicain, le Nain propulsa les projectiles droit sur lui, petits mais nombreux. Le moustachu commença alors à se trémousser tel un détraqué ayant abusé de la boisson, esquivant les bouts de dalle les uns après les autres.

    Saleté, le bougre n’était pas si mauvais que ça, en fin de compte ! A tel point que celui-ci arriva a prendre le rebelle ultime par surprise, en se déplaçant à une vitesse bien supérieure à la normale, son poing arrivant droit vers le menton du Nain dans un mouvement d’uppercut. Une vitesse que Jamby arriva a peine à contrer en comprimant l’air devant lui, le rendant plus dense, freinant de peu le coup de son adversaire, qui le manqua d’un cheveu !

    Roulant sur le côté, le petit être eut à peine le temps de reprendre son souffle ! Face à un adversaire au corps à corps, Jamby était loin d’avoir l’avantage ! Sa bedaine pouvait encaisser les coups, mais pas éternellement ! Le Nain se remit en position face au moustachu, scandant tout bas, faisant crépiter le mana autour de lui !

    Le duel sur la place des Tilleuls avait débuté !

    Résumé:


    CENDRES
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