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  • Dim 29 Sep - 11:14
    Un trille joyeux lui échappe tandis qu’il reçoit enfin les remerciements de l’une des plus belles méduses du harem de l’amirauté. Car on a beau être beaucoup de choses ; un cuisitot, un bosco, un cambusier, un homme ou un homard, il y a peu de choses qui font aussi chaud à l’âme que le sourire et le remerciement d’une jolie femme, surtout quand ces dernières sont si piquantes que même lui peut sentir les étranges démangeaisons sous sa carapace quand Nausicáa la frôle avec ses tentacules irritants. La douleur est un concept qui lui est parfaitement étranger, tout comme la peur ou l’instinct de préservation, mais le désir, l’envie et les caprices ? Ça, Eustache connaît. N’est-il pas après tout une abomination motivée par ses plus bas instincts ? Chef parmi eux, celui de la gratification à courte échéance. Il veut toujours tout, et il le veut maintenant.

    Alors, quand on lui donne des choses auxquelles lui-même n’aurait pas pensé, là, le boscambusier trille joyeusement en découvrant son nouveau petit plaisir ; que ses camarades lui disent « Merci » quand il les aide. Surtout quand ils tirent la gueule et que devoir le dire semble leurs arracher un inconfort dont il se régale avec une passion malsaine. A croire que l’Amiral connait mieux son bosco que lui ne semble se connaître. Tout content, ragaillardi par l’attention forcée d’une aussi jolie jeune femme, son appétit lui revient, à croire que son père n’était point un homme mais plutôt un ogre, car il se rends soudainement compte que l’émeute ne fait qu’empirer et que bientôt, il pourrait passer à table. Oh oui, bientôt toute cette mascarade prendrait fin, cette prétention de révolution se terminerait et il serait enfin lâché sur une population sans défense. Les os craqueront, la chair se contusionnera et les boyaux perceront la peau en grands jets, comme si les humains n’étaient que ces fruits jaunes et oranges qu’il écrasait entre ses pinces pour en tirer le jus pour lutter contre la perte de dents de ses camarades plus humains. Bientôt, bientôt il pourrait s’amuser, comme un bambin qui redécouvre le monde en portant tous ce qui est à sa portée de main à sa bouche, ou plutôt, à l’effroyable fente cartilagineuse qui lui servait de gueule. Le monde entier tremblerait entre ses mains et finirait dans sa gueule.

    Et parmi toutes celles qui attiraient sa curiosité culinaire se trouvait cette chose laide et volante qui planait au-dessus de la foule, Eustache était jeune. Et bien qu’il ait connu comme tous la guerre des titans, il n’avait jamais vu d’ange avant aujourd’hui, enfin, si. Une autre, sur une plage alors qu’il déprimait mais ça, c’est une autre histoire. C’était la première fois qu’il en voyait une avec des ailes, quel goût est-ce que ça pourrait bien avoir, se demandait-il. Est-ce que c’était de la viande blanche comme toutes les volailles ? Ou était-ce de la viande rouge, chargée de sang et de fer ? Est-ce que les anges ont des foies ? Si oui, le goût de ces derniers doit être bien différent de ceux des humains. Les anges, de ce qu’il avait cru comprendre, ne mangeaient que pour maintenir l’illusion de normalité et d’humanité qui leurs permettait de tromper et berner les mortels. Aussi, ils ne devaient pas être teinté par les saveurs exotiques des toxines que cet organe mou et poisseux filtrait à longueur de journée. Et comme ils n’avaient pas besoin de nourriture pour se sustenter, il se demandait d’une œillade torve ce qui pouvait bien rendre les gigots et les poitrines de l’ange si juteuses. Est-ce que l’ange, ça a un goût divin ? Il glisse sa main dans sa bourse, prends une poignet de bille et...

    Une détonation parvient à l’orifice de ses oreilles et ramène son attention vers le sol, se rendant compte qu’à la place de son amiral bien aimé se trouve désormais la jolie gueule d’une gamine qui semble à peine avoir atteint sa majorité, tant sa bouille d’ange lui donne un air poupin.

    Mais d’où est-ce qu’elle sort d’ailleurs celle-là ? Et c’est quoi ces crépitements qui semblent remonter son épaule ? Tiens, mais c’est quand même vachement beau cet effet, cette énergie pure qui remonte les plis de sa robe en dessinant des arcs et des zébrures à même sa chair et ses doigts. C’est beau et ça brille. Mais, attends, genre, c’est pas super danger-

    Que se demandait le narrateur comme le Boscambusier avant qu’une décharge puissante ne frappe notre cher homard en plein torse, le repoussant de quelques mètres tandis qu’une déflagration semblable à celle du tonnerre ne résonne et ne lui vrille les tympans, enfin, ça c’est si les homards ont des tympans. Faute de mieux, on dira que c’est son héritage humain qui lui donnait cette petite faiblesse structurelle. Il bascule, tourbillonne et carambole à travers la foule en renversant au passage bien des innocents. En blessant d’autres, en tuant peut-être un ou deux, car la masse d’un boscambusier propulsé par la foudre ça ne dois pas être le plus facile à encaisser. Enfin, la majorité de la horde sauvage qui les accompagnait était composée d’hommes bêtes. Et eux, sont plus solides que la moyennes. Et quand enfin il est arrêté par la masse des manifestants, cinq ou six mètres plus loin, Eustache essaie de bouger avant de se rendre compte que son corps ne lui répond plus et qu’il est raide comme une planche de bois flotté.

    Est-ce qu’il a mal ? Bien sûr que non, la douleur c’est un concept tout à fait étranger pour lui. Au contraire, il se demande bien ce qu’il lui arrive. Il a déjà vu des gens se retrouver dans la même situation que lui, le plus souvent quand il frappait le haut de leurs têtes avec sa pince, ça faisait pareil. Mais eux avaient les yeux vitreux, du sang qui coulait du nez en cascade et le corps qui devenais tout dur en se crispant. En règle générale, eux n’y survivaient pas mais lui, il était presque certain d’être bien vivant. C’est simplement ses membres qui refusaient de bouger tant ils étaient tendus. Et Eustache, au sol, ne put que voir plus loin la forme de Nausicaá avec un carreau d’arbalète dans le flanc.

    Un vrombissement strident semblable à une complainte aussi douloureuse que triste lui échappa. Pas elle, non, pas elle ! Vous avez pas le droit ! Pas elle ! C’est pas votre jouet ! C’est celui de l’amiral ! La touchez pas ! Pas elle ! Laissez la tranquille ! La touchez pas ! Laissez la !

    Sans s’en rendre compte, ses complaintes stridentes à fendre le cœur donnaient à la scène un air de martyr, le homard géant à la peau écaillée de rouge, d’orichalque et de peinture bleue. Portant un grand turban et une barbe vrombissant son désespoir en voyant ce qu’il aimait lui être pris. Scène qui faisait écho aux shoumeïens, à qui on avais tout pris. Jusqu’à leurs familles, jusqu’à leurs femmes. Ne leurs laissant rien de plus qu’une existence de réfugié, jeté de villes en villes par les tyrans de la république. Une véritable cène, faisant d’un homard sanguinaire et d’une catin piquante les martyrs d’une nouvelle révolution.


    Résumé tour 6:
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    Vanay Vyldrithe
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  • Dim 29 Sep - 14:55
    De l’intérieur de la mairie, on pouvait entendre l’agitation indiquant que le cortège de manifestants arrivait sur le parvis. Et je ne sais pas si les clameurs que j’entends sont bon signe ou non… Mais vu la nervosité que j’aperçois ici et là, ça ne semble pas vraiment être un festival d’amour qui se tient à l’extérieur.

    Au final, on est peut-être pas si mal loties en étant à l’intérieur de la mairie. Pas forcément arrivées de la meilleure des manières et clairement pas accompagnées par des princes charmants… Mais nous y sommes… avec les bras menottés. Le petit chaton que j’accompagne se défend, toutes griffes dehors, et autant dire qu’elle est bien courageuse de tenir tête, même seulement verbalement, face aux limiers et à l’Effraie.

    Je viens quand même la soutenir histoire d’appuyer ses dires et, je ne sais pas si c’est mon charisme magique qui aura attiré la providence, mais un agent de la GAR aura été attiré par les paroles de la petite Perrine. Nous apprenons par la même occasion que les négociations allaient bien dans le sens de faire accoster le navire. Une chance ? Je ne sais pas, mais dans tous les cas, ça nous donne un sursis qui est clairement le bienvenu.

    Je mettrais presque ma main à couper que nos « charmants » limiers accompagnateurs sont tristes de ne pas avoir eu la possibilité de se dérouiller les poings. Et dans tous les cas, vu le vacarme qu’il y a à l’extérieur de la mairie, ils auront bien de quoi se mettre quelque chose sous la dent en allant surveiller la manifestation au lieu de deux pauvres petites femmes sans défense... Bon, je l’accorde, j’exagère… Un peu… sûrement beaucoup… Autant sur les limiers – juste un peu – et sur le fait que je sois une pauvre femme sans défense – là quand même beaucoup – mais je dois bien éviter de m’attirer davantage de problèmes.

    Il va sûrement l’apprendre, et je vais en entendre parler pendant un moment… Un très long moment.

    Alors que je soutiens mordicus mon petit Hanneton, une femme à la chevelure noire semble la reconnaître et prendre notre parti. Comme quoi, je ne suis pas tombée sur n’importe qui… Ou, plutôt, je n’ai pas sauvé n’importe qui.

    Les limiers nous regardent de travers, bien obligés de prendre leur mal en patience et d’attendre le retour de l’agent de liaison pour avoir davantage d’informations. C’est au point où j’ai un petit diable intérieur qui me susurre de faire la maline et d’en profiter quelque peu pour voir jusqu’où je peux chercher la petite bête… Mais c’est mon instinct de survie qui vient me rappeler qu’ils ne sont pas des enfants de chœur et que je n’ai pas franchement envie de me prendre une mandale dans les gencives. Et si, en plus, ça retombait sur le chaton et la nouvelle venue… je me sentirais bien trop coupable.

    Je continuerais quand même à maintenir ma magie de séduction, sait-on jamais si les astres seraient encore tentés de bien vouloir nous apporter de l’appui… Et quand je parle d’appui, je ne parle pas de mains resserrées en un poing et balancées dans la face.

    - Vous devriez avoir honte de ne pas avoir reconnu cette grande scientifique ! Vraiment !

    Résumé:


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  • Dim 29 Sep - 15:45
    Xera rejoint finalement le flot du cortège de la manifestation, d’après ce qu’elle entend autour d’elle la Mairie n’est plus très loin maintenant, droit devant même. C’est dans cette même direction que la foule des manifestants semble plus agitée, ou du moins plus bruyante, confirmant la proximité relative de la Mairie. La Mairie ou les négociations concernant le sort du navire rempli de réfugiés doit se dérouler. Cependant sur sa droite, la rousse remarque une avenue au barrage démantibulé, permettant à une partie des manifestants d'échapper au tracé du trajet prévu du cortège par les forces de l’ordre.

    La demi-fae hésite sur la marche à suivre : doit-elle suivre le cortège principal ou bien tenter l’aventure de cet itinéraire secondaire ? Au vu de l’agitation palpable au loin devant la zone de la Mairie, ses talents de soigneuse pourraient être utiles, et ce choix serait le plus raisonnable. Le chemin secondaire lui est de loin plus incertain, la mène vers l’inconnu, mais vue le profil des personnes qui l’empruntent, elle est sûre d’y trouver des blessés dans une zone ou les autorités ne s'attendaient, sans doute, pas à avoir du grabuge. Un énième groupe de personnes emprunta le passage sur la droite, un groupe qui se démarque des autres par son organisation plus structurée et au milieu du dit groupe se trouvait un visage qui ne lui était pas inconnu.

    Après leur passage, une partie de ce détachement de personne resta en arrière pour aider les OR, qui pointent le bout de leurs nez maintenant que le plus gros des casseurs étaient passé, afin de remettre en place les barricades mises à mal, pour ce faire, ils devaient commencer par sécuriser la zone afin de pouvoir travailler “tranquillement”. Xera s’approcha de ce qui restait des barricades et fut stoppée par un officier visiblement nerveux, elle commença donc par réduire la nervosité du serviteur de la république en manipulant ses émotions, tout en répondant à son “circulez y n'a rien à voir” par un franc sourire en lui présentant sa perle de citoyenne avant de lui adresser la parole.

    - Je m'appelle Xera, je suis mage de terre, entre autres choses, je vous propose mon aide pour bloquer à nouveau l’accès à cette avenue avec un mur de pierre par exemple.

    L’officier fait mine de réfléchir et d'hésiter, mais la rousse voit bien dans les yeux de son interlocuteur que l’idée de se retrouver en sécurité derrière un mur de pierre est bien plus que tentante.

    - bien faite donc, mais si vous aimez le mobilier urbain ou les bâtiments, vous n'échapperez pas à une amende.

    La fidèle de l'esprit Sylvestre acquiesce de la tête et concentre déjà sa mana, en général, elle fait jaillir du sol des blocs de pierre du sol ou des arbres maintenant, mais ici, ce n’est pas une option. Elle veut éviter de défoncer les pavés ou de détériorer les égouts, alors elle choisit d’y aller en délicatesse, en créant un mur de pierre qui vient s’ajuster parfaitement sur les pavés du sol et aussi contre les murs des bâtiments marquant le début de l’avenue. Le mur se matérialise de haute en bas, on peut percevoir la pierre apparaître ex nihilo de l’air et fur et à mesure qu’elle convertit sa mana en élément terre sous la forme d’un mur de pierre qui finit par s'élever à 2 mètre de haut pour 50 cm de large.

    - Et voilà officier, j’ai respecté le cahier des charges, ni les pavés ni les bâtiments n’ont été abîmés par mon mur. Bon courage à vous !

    Xera s’éloigne d’un pas en arrière et l’OR voit apparaître une paire d’ailes translucides dans le dos de la rousse avant que cette dernière ne s’envole en hauteur. Elle monte suffisamment haut pour avoir une vue suffisamment dégagée pour déterminer où ses talents seront les plus utiles. Par la suite.

    Résumé:
    Noble du Reike
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    Zéphyr Zoldyck
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  • Dim 29 Sep - 15:55
    Il y a quelque chose de satisfaisant à voir que la Troisième Légion fait preuve d’une discipline de fer. Si l’Oreille, naturellement, considère que les siens sont les mieux formés dans le domaine militaire, il n’en reste pas moins que la Générale, non loin de lui, sait mener ses hommes. De plus, il suffit d’être un bon observateur pour se rendre compte qu’elle inspire le respect à ses troupes, ce que tout le monde n'arrive pas à faire en ce monde. Son regard un instant fixé sur elle, les yeux du ministre viennent ensuite contempler les barricades mises en place dans la mairie. Il va être difficile de les passer pour atteindre Mirage, devine-t-il. Enfin, il peut toujours attendre dehors. Cela lui offrira sans doute plus de liberté pour aller ensuite vers le port.

    Bélial, lui, s’approche des gardes, dans l’optique d’entrer dans la mairie. Silencieux, Zéphyr observe, s’arrête à deux-trois mètres de là, et il se contente de l’écouter claironner que, malheureusement, son compagnon ne peut le suivre.

    - Ce qu’il se passe à l’intérieur ne concerne que vous, répète-t-il d’une voix lente, dans laquelle perce l’amusement. Du regard, il veille à ce qu’il y ait suffisamment de distance entre la garde et lui pour continuer à prendre la parole. Oh non, mon cher, ça concerne tout le monde ici présent depuis bien longtemps. Et pour ce qui est de passer les barricades… Nous verrons si on vous écoutera. Son ton est presque amusé tandis qu’il jette un œil à la troisième légion, mais, apparemment, son vis-à-vis n’en a pas fini avec lui, puisqu’il continue de lui parler. Alors le bretteur l’écoute avec une politesse de façade – puisqu’une part de lui a toujours envie de l’égorger – et quand sa tirade est finie, il se permet un petit rire. Il est amusant comme vous faites vos commentaires alors que – vous l’avez dit vous-même – vous ne savez pas réellement qui je suis. Vous jouez et vous posez vos pions sans réfléchir – en tuant sa Sentinelle par exemple – là où moi je prends soigneusement mon temps pour agir. Et quand je frappe… – Zéphyr croise les pupilles de son interlocuteur, et ce dernier pourra croiser les prunelles dorées étrangement menaçantes de l’assassin – … je laisse peu de chances à mes adversaires d’en rééchapper. Une seconde, la tension entre les deux protagonistes semblent à sa comble, puis comme si de rien n’était, le jeune homme reprend la parole d’une voix enjouée en désignant la mairie d’un geste du bras. Comme s’il n’avait aucune peur du démon en face de lui. Avec un peu de chances, nous aurons des nouvelles rapidement de la situation au port. La foule arrive. La République ne va plus pouvoir se cacher. Mais, si par malheur, aucun de ces pauvres hères ici ne cherchait à être honnête, dites à Mirage que la vie est feu et que le feu est vie. Cela devrait le convaincre pour venir me voir le plus tôt possible. « La vie est feu et le feu est vie », c’était un adage prononcé par Genryusai, que l’ambassadeur connaîtrait forcément : cela voudrait donc dire qu’il y avait un proche de la Voix dans la foule et il serait outrancier de le négliger. Mais, même si Bélial ne transmettait pas son message, ce ne serait pas la fin du monde non plus. Vorès allait bientôt arriver, se dit Zéphyr alors que le garde du cours s’éloignait pour négocier avec le garde. Et un sourire des plus narquois apparut sur ses lèvres quand son homologue se fit refouler par le soldat.

    Il fallait l’admettre, c’était un peu savoureux.

    Mais l’Oreille n’eut le temps de rien dire qu’une jeune femme fit son apparition. Une créature qui éclipsait tout le monde par sa simple présence, tant sa beauté frappait à première vue, et tant elle détonnait parmi cette foule de manifestants. Ses yeux saphirs, sa peau ébène, les bijoux qui étaient portées sur ses ailes, tout montrait qu’elle n’appartenait pas au même monde que celui des Bougeoirs, et il suffit d’un regard pour que Zéphyr comprenne qu’elle était spéciale.

    La suite le lui confirma, puisqu’elle déclina avec une candeur charmante son identité au garde.

    Il l’avait déjà vue en avançant vers le début du cortège, et le ministre avait pris la solide résolution de ne pas s’approcher d’elle, car il se voulait discret pour ne pas faire d’indicent diplomatique inutile. Son rôle était d’observer dans l’ombre – et d’agir si les pro-Draknys commençait à lui créer un casus belli. Mais ils étaient trop proches pour qu’elle ignore Bélial et son compagnon. Alors elle leur parle et le regard perçant de l’Oreille analyse rapidement ce qui est le mieux à faire. Se taire, ce serait créer un malaise ; répondre et éluder les questions restait la chose plus simple à accomplir. Puis, ses habitudes d’espion aidant, il reprit rapidement contenance.

    - Nous n’avons pas voulu participer au chaos dans le cortège et nous nous sommes vites allés vers l’avant pour être plus… au calme. Même si c’est loin d’être gagné, ajoute le bellâtre avec une moue désaffectée. Tu parles, l’autre, là, il lui avait supprimé un de ses gars, d’abord. Mais vient une autre question, plus intéressante, sur les raisons pour lesquelles ils ont approché la mairie et le ministre se retient d’avoir une mine compatissante en voyant les yeux plein d’espoir de la donzelle. Malheureusement, nous ne sommes pas soigneurs, je le crains, mais gardes du corps de l’ambassadeur. Nous l’attendons pour l’escorter près du port, si d’aventures, les négociateurs veulent bien sûr aller là-bas pour procéder au soin des divinistes et des Reikois à bord. Il faudra bien qu’il s’assure lui-même de la santé de ses compatriotes. Si Mirage savait qu’il s’agissait de rebelles, ses protecteurs et l’ensemble de la foule n’étaient pas censé connaître de tels détails. Dans tous les cas, on revient vers la Perfectionniste, et c’est d’un regard aimable, mais distant qu’il la laisse aller. Puis, Zéphyr se retourne, et voit enfin l’arrivée de Vorès. Prudent, l’homme se déplace légèrement pour ne pas être dans le champ de mire du héros shoumeien ni dans celle de la Générale, mais d’autre part, il reste à proximité pour entendre l’échange avec Athénais.

    C’est là qu’elle lâche enfin une information croustillante.

    Les réfugiés vont pouvoir descendre de l’Obseedra.
    Cela veut dire que soit les choses vont – dans un monde idéal – bien se dérouler, soit la cohue commencera lorsque les migrants vont attendre la terre ferme.

    Il est temps, grand temps, d’aller vers le port, et Zéphyr est bien tenté de recréer un clone qui prendra de l’avance afin d’évaluer la situation sur place. Mais, avec Bélial, il s’est déjà fait remarquer, et il ne s’est pas totalement fondu dans la foule afin d’entendre l’échange avec la Noirvitrail. Autant voir si la carte de Mirage peut jouer et lui servir d’aller simple au bateau.

    Sinon, il prendra lui-même ses dispositions.

    Résumé:
    Citoyen de La République
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    Perrine Trouillard
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  • Dim 29 Sep - 18:34
    Des menottes ? Vraiment ? On marche sur la tête.

    La blonde avait manqué de lever les yeux au ciel, devant la futilité de la chose. De quoi avaient-ils peur ? Qu’elle leur colle une gifle ? Il lui avait fallu finir par se résigner. On la place à côté de Vanay, et Perrine se contente d’un petit “désolée”, faute de mieux. Que valait un "désolé" face à une petite cellule du Razkaal dans laquelle elle se voyait déjà (fort dramatiquement) être torturée jusqu'à la fin de ses jours. Et tout ça pour quoi ? Vraiment trois fois rien. Elle pelotonne son épaule contre le bras de la Drakyn, sans vraiment s’en rendre compte et laisse sa tête dodeliner sur elle. “Je suis fatiguée”, qu’elle murmure, en fermant les paupières. Parce que la douleur des coups qu’elle a reçus afflue désormais par vague. Et qu’elle a l’impression d’avoir échoué.

    Et je crois bien que c’est ça le pire. Je déteste la sensation. “Tu crois qu’on sera enfermée dans la même cellule ?” que je demande tout bas à Vanay. Je me sens lourde, engourdie. J’entends les cris de rage de la foule à l’extérieur, et j’ai l’impression que le monde est cassé. Des gens – probablement importants – défilent à toute vitesse dans la Mairie, et je les regarde faire, l’air absorbé. Dans ma tête, je suis ailleurs : j’ai le sentiment d’être spectatrice de la vie des autres, mais de ne jamais vivre la mienne. Comme si un mur de verre séparait mon esprit de mon corps. “Arrête de rêvasser, Perrine. Toujours aux pires moments,” que j’entends ma mère rouspéter, comme un écho.

    Je suis trop préoccupée par mes propres pensées que je n’entends pas les paroles du type qui vient de rebrousser chemin. Il m’a fallu une minute pour comprendre qu’il s’adressait à moi. Je suis toujours stupéfaite quand je réalise que je ne suis pas réellement invisible.

    Excusez-moi, vous avez dit que vous vous y connaissez en maladie n’est-ce pas ?

    Perrine s’était redressée, vivement, abandonnant la chaleur réconfortante de la drakyn, pour hocher vivement la tête. Elle aurait volontiers remonté ses lunettes, comme d’habitude, mais en plus du manque de lunettes sur son joli nez, elle avait également les mains menottées dans le dos. Quand l’homme leur apprend que l’on vient d’accorder le débarquement de l’Obseedra, le regard de la scientifique s’illumine.

    Alors Hélénaïs a réussi. J’ai certainement dû échapper un soupir de soulagement à cet instant. Et tout au fond, je jubile déjà à l’idée de me rapprocher des malades. Je tasse au fond de moi une joie presque malveillante que je peine à faire taire. Dans la Mairie, quelque chose dénote de l’ambiance à l’extérieur. Ils ont tous l’air de se défendre avec la hargne d'une chienne défendant à la fois son cul et sa gamelle. Que ce soient les Limiers qui nous ont chopé, La Perfectionniste qui vient de débarquer à son tour, et que je remercie pour son aide – et ses compliments, c'est beaucoup trop d'honneur – d’un hochement de tête respectueux – alors c'était bien elle que j'ai cru reconnaître, tout à l'heure –, et même Vorès, maintenant, qui arrive dans l’enceinte de la Mairie, fier comme un coq, tandis que les manifestants sont toujours tenus en respect par les barrières érigées par les forces de l’ordre. Toutes ces histoires d’immigrations m’amusent tristement : car c'est très différent à l’échelle microscopique. Les maladies n’ont pas besoin de petite bille dans la poche pour qu’on leur ouvre les portes. Elles ignorent les frontières érigées par l’Homme. Elles se propagent, se faufilent, sans se soucier de qui tu es et d’où tu viens, ou de ce que tu as dû traverser pour arriver jusqu’ici. Et moi, je suis là, à me préparer pour ce qui va arriver… Ces réfugiés vont débarquer, fatigués, affamés—et surtout souffrants. Ils fuient quelque chose de bien plus grand que la maladie. J’aimerais dire que je dispose de la capacité d’avoir un réel impact sur cette situation, que je peux véritablement aider, mais la vérité, c’est qu’on peut soigner un malade, mais pas quelqu’un qui a tout perdu. Il y a certaines douleurs que même les plus doués des médecins ne peuvent pas espérer toucher. On recolle des os : pas les morceaux d’une vie brisée.

    Perrine écouta d’une oreille l’échange qui se tenait entre le Général de Noirvitrail et Vorès de Cyprès. Ça y est, tout se mettait en marche, maintenant que l’on avait annoncé le débarquement du navire. Elle avait inspiré profondément, tandis que les Limiers – qui semblaient pour l’heure, toujours refuser de les libérer – les poussaient à avancer.

    Laissez-nous rejoindre le groupe de médecins, demanda-t-elle, un peu plus vivement, saisissant la main de Vanay. On l’avait vu froncer des sourcils, bien que la chose n’avait pas dû effrayer grand monde. Vous avez entendu La Perfectionniste ? Je dis la vérité. Nous pouvons nous rendre utiles.

    C’est à cet instant qu’une petite brune que Perrine connaissait bien avait débarqué, dévalant les marches de l’escalier deux par deux.

    Emérée ! Mille mercis. Elle réalise que la situation dans laquelle elle se trouve soulève un certain nombre de questionnements. Une ombre passe sur le visage de la blonde. Dis à Hélénaïs que de toutes les accusations qu’ils puissent faire à mon encontre : elles sont tout à fait fausses, murmure-t-elle d'une voix peu assurée, en chassant les fissures dans sa voix.

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  • Dim 29 Sep - 18:36
    Tout se passa très vite, si vite que son pauvre petit cerveau d’amphibien eut bien du mal à tout analyser. D’abord il y eut un un ZBAOUUUUM, et puis un CATCHIIIIIING et encore un CATACRAAAC BAOUUUUUUUUUM. De la lumière, de l’eau et surtout des cris.
    Eustache criait, Nausicäa criait, Bigorneau criait. L'océan de manifestants avait sentit le vent tourné, et semblait être moins belliqueuse envers les détracteurs de la République.  Dans cette mer dont il ne pouvait ni anticiper ni contrôler les vagues, Doudou luttait toujours. Toujours dissimulé, il s'affairait comme un beau diable à assommer plusieurs des hommes bleusaillons qui revenaient toujours en surnombre. Ou alors étaient-ce toujours les mêmes ? Le pirate ne savait plus tant les visages déformés par l’effort et l’urgence se ressemblaient tous. Peut-être pour la première fois de sa vie, l’axolotl eut un doute. Allaient-ils tous crever ici ? Allait-il expirer dans cet endroit hostile comme un chien de la casse trop insolent ? Ma foi, c’était ça, la vie de pirate. Il aurait tout de même voulu mourir en mer, au côté de son amiral sur la vieille Ginette.

    Devant la scène pathétique d’Eustache paralysé par une force incommensurable et voyant la méduse se faire traîner, inconsciente comme un vulgaire cadavre qu’on s’apprêtait à jeter dans la fosse commune, Doudou se trouva désœuvré. Il n’était pas bien courageux sur la terre ferme. Il n’était pas fort comme son ami cuisinier non plus. Il n’était pas aussi fou que son patron, dont l'inconscience, la folie et la bravoure en faisait une arme redoutable et mortelle. Il n’avait pas l’ingéniosité de Saumâtre quand il s’agissait de faire des stratégies alambiquées mais toujours payantes. Non, vraiment rien de tout ça. Il était juste lui. Ce qui le rendait furieux en cet instant bien précis.

    Alors, avec une appréhension peu commune pour le pirate pourtant rodé aux combats, il se révéla enfin. Avec une agilité propre à son espèce d’origine, il virevolta entre ennemis et alliés et se précipita sur son compagnon d’armes. Jouant lui aussi de son pathos d’hybride, il déclama :

    - Eustache ! Mon Eustache, ça va aller mon frère. Tu sais ce qu’on dit si on te foudroie, tends la glande antennaire gauche. Calme tes pleurs mon frère, on peut bien vendre notre âme au Diable. Avec lui, on peut s'arranger ! Puisqu'ici, tout est négociable, mais ils n'auront pas…Notre liberté de penser !

    Et sur ces paroles, l’hydrographe se releva, une lueur vive luisait dans ses yeux verts. Il aperçut enfin la flèche qui s’était logée dans le flanc de leur méduse. Exposée ainsi, évanouie, blessée et flottant dans les airs au-dessus de la foule, elle avait des airs de martyrs. Qui ? Qui avait décoché cette flèche vengeresse ? Il se retourna vers la source de ses soupçons, soupçons confortés par la vue d’archers les jaugeant d’une suffisance propre à cette ville pourrie.

    - Vous, avec votre bonne conscience et votre croyance ignare d’être les gentils de l’histoire, vous m'écœurerez. Vous ne savez rien, vous ne saurez jamais rien car vous avez la tête enfoncée tellement loin dans votre cul que vous êtes persuadés d’avoir la mansuétude qui suinte de vos pores ! Invectivait Doudou aussi fort qu’il pouvait. Il ne jouait plus.

    Sentant la rage le ronger de l’intérieur, il se concentra pour puiser dans ses réserves de magie aquatique.D’un mouvement de la main, Doudou invoqua l’eau, cet élément si essentiel à leur survie. L’onde se mit à danser autour de lui. Des gouttelettes brillantes s’élevèrent, s’assemblant en un flot sinueux. Avec une fluidité hypnotique, il transforma l’eau en algues turquoise, qui se mirent à onduler et à vibrer, comme si elles prenaient vie. D’un ordre silencieux il envoya ces manifestations entraver et flageller les bras insolents qui soutenaient leur camarade inconsciente. D’une vitesse menaçante, les algues d’eau vinrent s’abattre sur les membres déformés du connard en jupe, s’acharnant impitoyablement sur la peau exposée du soldat.

    - Si on a tous une chance, alors permets-moi de la saisir, l’exhibo ! Gronda Doudou. Ses yeux lançaient des éclairs et le maquillage de crapaud coulait le long de ses joues arrondis, révélant ses écailles iridescentes. Il libéra ses branchies de sous son chapeau et se mit à crier à pleins poumons :

    - ILS VEULENT FERMER LES ISSUES, NE LES LAISSEZ PAS NOUS ENTERRER DANS CETTE TOMBE À CIEL OUVERT ! A BAS LA TYRANNIE ! SI NOUS DEVONS MOURIR, MOURONS LA TÊTE HAUTE ! Hurla-t-il appelant la foule, déjà aux aguets, d’assouvir leur désir de revanche sur les forces d’un ordre qui ne les représentait plus.

    Il bondit alors, afin d’accueillir Nausicaa dans ses bras, petits bras certes, mais puissants d'une volonté sincère. Un certain mercenaire devait décidément rire sous cape, de voir que son attaque avait ainsi affecté ainsi l'équipage entier de la Flotte sans Nom.
    Spoiler:


    [Évent] La Colère des Bougeoirs - Page 12 Doudou10
    Bouge toi de là, poiscaillon !
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  • Dim 29 Sep - 19:44
    La Colére des Bougeoirs
    Dans le centre ville…



    Silencieux, l’ambassadeur dirigera alors un regard las vers la délégation. Finalement ils comprenaient. Outre l’abordage de l’Obseedra III , rien de ce qui se décidera ici ne pourrait être maintenu au long terme par simple bonté et foi envers les lois républicaines. C’était une difficile réalité mais s’ils voulaient des résultats, concrets, effectifs. Il fallait savoir faire des sacrifices. Prendre des risques. Ou prier leurs dieux de châtier Arés comme ils avaient châtiés leur propre nation.

    Puis son regard ira à Hélénaïs, qui semblait se refuser à toute idée drastique. Comme si la modération parviendrait à cette situation de crise de se résoudre. Un simple soupir quitta les lèvres de l’élémentaire. S’ils continuaient ainsi, ce serait sans fin. Se levant simplement, le reikois se dirigeant derrière le bureau du maire, comme pensif, passant sa main sur le bois du meuble l’espace d’un instant avant qu’un son crochet ne vienne se planter dans le bois d’un tiroir, l’ouvrant alors que l’ambassadeur le tirait.

    C’était un acte choquant. A vrai dire, presque considérable. Le Maire avait beau avoir dépassé les bornes, envahir son propre bureau serait presque… Criminel. Cependant, peu importe les remarques, l’élémentaire passera les documents de sa main libre. En République comme au Reike, les choses étaient les mêmes. Le pouvoir n’était pas gratuit, chacun possédait son lot de messes basses et de linge sale, plus l’on est puissant , plus il y en à en général. Les plus savants sauront le cacher où le brûler, jusqu’à ce que magie où autre ne les trahisse. D’autres cependant, devenaient victimes de leur égo. Dissimulant à la portée de tous ce qui pourrait pourtant très bien causer leur perte.

    Les tiroirs secrets, les faux fonds, les messages codés, tant de méthodes pour dissimuler l’information et l’ambassadeur les avait lui-même probablement toutes utilisées le long de sa carrière, c’était naturel qu’il les connaisse tous. Arés lui, semblait plus.. Simple. Honnête. Peut-être qu’une stratégie simple pourrait être utilisée comme…

    Click.

    Un faux fond. Extirpant sa main du tiroir, l’ambassadeur tenait deux dossiers entre les mains. “Si cet homme est si déterminé à vous voir morts, shouméïens, vous n’avez pas mille options pour le forcer à marcher dans votre sens.” Dira-t’il simplement, refermant le tiroir de son crochet tandis qu’il semblait rapidement feuilleter les dossiers sur le bureau de sa main libre. D’abord l'expression neutre, en parcourant brièvement le premier dossier, il plissa légèrement les yeux avant de passer au second, qui sembla rapidement lui arracher un sourire.

    “Voici votre assurance. Notre cher Maire à conservé ici quelques dossiers compromettants sur Wessex maritime. Rien qui ne puisse affecter son statut. Mais suffisamment pour causer du tort à ses affaires. Vous pouvez le faire chanter, protéger les vôtres, où garder les mains propres, et laisser le status quo se rétablir.” déclara-t-il simplement, glissant le premier dossier vers la délégation shouméïenne, faisant ensuite disparaître le second dans son manteau. C’était un simple choix. A quoi servaient vos morales face à un ennemi qui n’en avait évidemment pas ? Ne serait-il pas libérateur de s’autoriser un écart pour le bien commun ?

    Alors que l’ambassadeur s’apprêtait à retourner s’asseoir, la porte s’ouvrit en un fracas. La SCAR.Un regard fatigué reprit instantanément place sur le visage du reikois qui sera retourné s’asseoir sur la chaise qu’il avait installée dans un coin de la pièce. Une oreille attentive portée aux dires du directeur de la Sécurité Intérieure. Des otages ? Donc ces rebelles étaient vraiment si idiots ? Un lourd soupir quitta les lèvres de l’ambassadeur tandis que sa seule main venait masser son propre crâne comme si la nouvelle lui était physiquement douloureuse à entendre.

    “S’ils ont déjà des otages alors il est nécessaire de négocier. Mon garde du corps, Bélial, devrait être aux alentours, faites le envoyer là bas si vous avez des nouvelles. Je pense qu’il faut jouer leur jeu et attendre le moment idéal pour les appréhender. La manière forte ne mènera pas à un bon résultat.” Ces mots étaient prononcés avec une lassitude évidente. Non pas qu’il ne s’attendait pas à ce résultat, mais il avait le droit d’espérer non ?

    Résumé:

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    "La pensée sans action est un vain mirage, l'action sans pensée un vain effort."
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    Aphorismes du temps présent - Gustave Le Bon
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  • Dim 29 Sep - 19:59
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    Le Démon chez les Bougeoirs


    Bélial fulminait intérieurement, un brasier incandescent de rage qui bouillonnait sous son calme apparent. Être refusé à l’entrée de la mairie était un affront qu’il ne pouvait digérer. Lui, un démon de stature et de pouvoir, mis à l’écart comme un simple inconnu. Pire encore, il restait là, aux côtés de cet encapuchonné mystérieux qui semblait trouver toute la situation profondément divertissante.

    Chaque sourire narquois de l’homme sous la capuche était une épine enfoncée plus profondément dans l’égo de Bélial. Le démon se mordait l’intérieur des joues pour ne pas éclater. Son regard doré fixait l’entrée de la mairie, mais son esprit bouillonnait, en proie à des fantasmes de destruction et de vengeance. Il se voyait déjà incinérer les barricades, écraser les gardes sous sa puissance, et réduire en cendres quiconque osait lui barrer la route. Mais il savait que ce n'était pas le moment. Ce n'était pas ainsi qu'il regagnerait son influence et sa force passée. Pour l'instant, il devait ronger son frein et jouer ce jeu où sa faiblesse était un cruel fléau.

    Il détourna enfin son regard de la mairie pour le poser sur Zéphyr, qui continuait à l’observer, un sourire en coin.

    — Ainsi donc, vous êtes toujours là, lâcha Bélial, son ton trahissant un mélange d’exaspération et de froideur.

    Il savait dorénavant que l’espion possédait un lien avec son ambassadeur. Et, malgré lui, il se rendait compte qu'il avait peut-être sous-estimé cet homme aux intentions encore voilées. Cependant, il n’était pas question pour  Baal de s’humilier davantage en présence de cet individu. La rage était une arme à double tranchant, et le démon savait en user avec finesse. Pas maintenant. Pas ici.

    Soudain, leur échange fut interrompu par une voix douce mais légèrement tremblante. Une femme s’approcha d’eux, vêtue avec une grâce qui tranchait avec le chaos environnant. Ses yeux saphirs scrutaient les deux hommes avec une prudence palpable. C’était "La Perfectionniste", connue pour son rôle de médiatrice. Elle semblait troublée, presque submergée par la responsabilité pesant sur ses épaules. Pourtant, elle gardait une dignité fragile, essayant visiblement de comprendre les intentions des deux hommes qui se tenaient devant elle.

    Bélial allait répondre aux questions de la jeune femme, mais Zéphyr fut plus rapide. D’une voix douce, presque charmante, il prit les devants, adoptant soudainement un ton plus diplomatique. C'est alors que le réel garde de Mirage haussa un sourcil en entendant les paroles de l'encapuchonné. L’audace de Zéphyr sous couverture de s’autoproclamer garde du corps de Mirage l’étonnait, mais il ne dit rien. L’espion semblait avoir une idée en tête, et pour l’instant, le démon se contenterait de suivre son initiative. Peut-être que cette tactique ouvrirait finalement des portes… ou enflammerait des ponts, mais, dans tous les cas, cela promettait d’être intéressant.

    —  Madame, L'ambassadeur Mirage nous a déjà mentionné votre existence, ainsi que vos liens,ajoute le géant aux cheveux rouges. Si vous pouvez lui faire parvenir de notre présence à moi Bélial et son associé, nous vous en serions grandement reconnaissants.Termine-t-il tout en montrant l'encapuchonné à ses côtés et en baissant légèrement sa tête en signe de respect envers la jeune femme.

    Une fois la médiatrice partie, le réel garde du corps de l'ambassadeur laisse flotter un silence entre lui et celui qui était encore à ses côtés.

    — Soit, répondit-il finalement d’une voix contenue. Je porterai ton message à l'ambassadeur. ‘La vie est feu et le feu est vie’… le démon se de demandait déjà quel effet cela pourrait avoir sur son compagnon d'élémentaire. Il le fixa un instant, jaugeant encore ce qu’il ne savait toujours pas de son vis-à-vis.

    Baalthazar leva par la suite sa tête, apercevant Vorès entrer en scène devant la mairie. Suivant Zéphyr et laisser le héros Shoumein et la Générale à leur occupation. Cette fois, comme au départ, le démon resta observateur de la situation, attendant une réponse de la part de son ambassadeur avant d'agir de nouveau.

    À moins que l'encapuchonné ait une autre idée en tête.

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    Bélial

    Là où je passe, je laisse naître le chaos sur mon sillage.

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  • Lun 30 Sep - 2:11
    La Colère des Bougeoirs
    TOUR 7

    Les Rues

    Pont de la Tour-Chaussée

    Takhys - ????????


    Le Divisionnaire Alfredo Voloma beugle du plus fort que ses poumons le lui permettent:

    ”MAINTENEZ LES RANGS! NE LES LAISSEZ PAS PASSER!”

    Le gradé est déjà foncièrement frustré qu’ils les aient entendu venir avant de les voir, mais qu’ils les aient vu venir avant que le QG-sud ne les informent du soudain débordement du cortège pro-Optimates, ça, ça c’est réellement inquiétant. Ils étaient sensé être couvert au sud par leurs confrères qui devaient tenir le barrage au niveau du pont et ainsi empêcher les deux marches de se rencontrer, alors qu’est-ce qu’il avait bien pu se passer pour qu’en entendant la clameur vindicative derrière eux, les ORs au nord du pont se retournent pour voir plusieurs centaines de manifestants leur charger dessus en courant sur l’édifice de la Tour-Chaussée? Pris au dépourvu ils se retrouvaient du mauvais côté de leurs barricades de mantelets, les Officiers avaient retourné leur rangée de boucliers et tentaient de serrer les rangs face à l’arrivée en force des pro-Optimates, mais ceux-ci semblaient galvanisés par une rage de vaincre, et le choc fut frontal et sans pitié. Les corps des civils se pressèrent avec une force écrasante contre les rangées de boucliers, et qu’importe les coups de matraque qui essayaient de les faire reculer, la marée de protestataires qui continuait de s’agglutiner contre les forces de l’ordre eurent bientôt raison d’eux.

    ”RECULEZ! RECULEZ RECULEZ!”

    Conformément à ce que leurs sept longues années d’étude leur ont inculqué, les Officiers cèdent volontairement du terrain aux émeutiers, les laissant se marcher dessus pour reformer leurs rangs quelques mètres plus loin, ils se donnent ainsi de l’espace pour pouvoir riposter à la deuxième vague tandis qu’ils passent de l’autre côté des mantelets. Pris en tenaille entre leurs couvertures et les chevaux de frise, les hommes du Divisionnaire Voloma retiennent un nouvel assaut, mais ils ne tiendront pas assez longtemps, il leur faut des renforts, si les Optimates parviennent à atteindre le cortège bourré de shoumeïens et de non-humains c’est une altercation violente qui se promet à coup sûr.

    ”Liaison! Demande de renfort au QG en urgence!”

    Un éclair éclate soudainement dans le ciel, surprenant toute la foule. Il faisait pourtant beau et dégagé des secondes auparavant mais des nuages venus de nulle part se condensent à une vitesse vertigineuse pendant que le ciel s’assombrit. Voloma tourne tout juste la tête alors qu’une brèche se crée dans leurs défense et que les ORs se replient vers les côtés du pont pour limiter leurs risques. Les manifestants fascistes commencent à se déverser dans les rues du Centre-Ville tandis que le chemin menant directement à la Mairie est renforcé au loin par des soldats de la GAR qui voient la commotion se profiler, le Divisionnaire appelle ses troupes en force:

    ”On charge et on recule juste après, faites les danser. CHARG-”

    Les rangs d’OR sur la droite de Voloma se font écarter soudainement et les manifestants accourent dans les rues, hébété, Alfredo regarde l’espace d’un instant en direction de la foule de pro-Optimates, et au milieu du groupe de protestataires haineux qui accourent dans le rues du quartier nord, il y a une silhouette qui marche, un air bizarre sur le visage alors que la pluie qui éclate d’un coup se met à faire fondre du maquillage un peu trop excessif sur sa peau, Alfredo regarde, impuissant à stopper les nouveaux arrivants, alors que ce type aux écailles bleues et aux yeux d’un jaune vitreux comme les lumières des baudroies abyssales sort du pont de la Tour-Chaussée.

    Quand le mec sourit, il dévoile une rangée de dent acérées comme des crocs.



    Boulevard des Mages Rondelets

    Bigorneau - Doudou - Eustache - Leif - Léonora - Carl - Xera


    Un nez se brise dans un fracas de ruptures cartilagineuses pendant que le bout d’une matraque s’abat sur sa fragile arête. Le théâtre du Boulevard des Mages est saisissant devant l’embrasement de la fougue populaire, chaque scène pouvant mériter un tableau qui trônerait plus tard dans le Musée de Courage pour rappeler les évènements historiques d’une émeute mémorable: la carapace grillée du homard qui git sur le sol en convulsant naturellement des reliquats de foudre qui le parcourent encore, les ventres endoloris tenus par les mains des manifestants qui ont reçu des coups de tonfas de plus en plus paniqués, les pavés qui commencent à fendre les airs dans un sens alors que… dans l’autre, le corps hurlant de Nausicaa survole la foule, happé par la main allongée de Leif tandis qu’il ramène à lui la méduse blessée, son sang s’échappe en giclées pendant qu’elle traverse les airs.

    Les visages se lèvent, les bouches s’ouvrent, les yeux se posent sur la brumerivienne et sur ses mains bleutées qui se rivent sur un carreau fiché dans son flanc.

    Un genou se brise sous un coup de pieds trop bien placé, une charge de la GAR tente de pousser les manifestants à se retrancher de quelques mètres pour les éloigner d’une ruelle annexe.

    Les visages sont en émoi, les esprits paniquent alors qu’un éclair déchire les cieux, en quelques secondes des nuages de pluie se sont accumulés au dessus de la ville et menacent le littoral couragéen d’une tempête.

    Les Brisemurailles investissent les lieux à la suite de leur Lieutenant pour contrer le débordement, ils effectuent une percée afin de séparer le cortège principal des émeutiers dans le Boulevard.

    Les visages se tournent vers les Brisemurailles, les bouches hurlent, les yeux descendent le long des équipements de ces forces d’élite. Parmi le matériel distribué en matinée aux forces de l’ordre ne figurent que des armes de répression et de protection non-létales, personne n’a conservé son équipement standard.

    Personne sauf les Brisemurailles.

    Et leurs arbalètes reposent dans leur dos.

    La foule commence à prendre le contrôle du Boulevard des Mages Rondelets alors qu’une intense pluie vient assombrir les rues, comme si la météo sait qu’elle doit accompagner la venue d’une heure plus sombre. Lorsque les premières gouttes se mettent à marteler les émeutiers et les pavés de Courage, l’Amiral Bigorneau cesse soudainement son sourire lorsqu’il sent un soudain poids sur son coeur, une chappe lugubre similaire à celle qu’il avait ressenti en faisant face à… il cherche d’instinct le regard d’Eustache et les antennes du homard lui confirment bien que lui aussi a le même ressenti, c’est la même impression qu’il avaient eux tout les deux devant la Voilée. Une impression qui  à l’inverse de la pluie battante s’estompe aussi subitement qu’elle est venue.

    Place des Tilleuls

    Gunnar - Verndrick - Jamby - Orifa - Didier


    À l’extérieur de la Place des Tilleuls, la situation commence tout juste à trouver un semblant d’ordre grâce aux gardiens de la paix qui arrivent en grand renfort. Les charges d’Officiers matraque en main et boucliers dressés permettent de faire s’éparpiller les petits vandales dans les rues en les dispersant tandis que le gros de l’afflux est stoppé par un mur de terre plus que suffisant pour forcer les manifestants à suivre le droit chemin. Les forces de l’ordre s’acharnent contre les groupes échaudés qui se mettent à riposter aux approches par des lancés de verres, de pavés, de débris et tout ce qui leur passe par les mains pendant qu’au dessus d’eux se joue un intense duel de haute voltige. L’Officier Bremer se bat du mieux qu’il le peut contre Jamby dans le but d’arrêter le nain télékinétique, fusant vers lui en zigzagant du mieux qu’il le peut vers le rebel ultime. Le mur d’air rendu affreusement dense parvient tout juste à sauver les miches ventrues du nain et de son jambon mais pas assez pour le protéger d’une suite, et l’autre main du Capitaine attrape la cheville du vagabond pour le tirer avec force, envoyant la tête du nain rencontrer le pavé. Ce même pavé qui rejoint les débris vengeurs utilisés par le nain pour fondre sur l’Officier qui s’écarte à nouveau de la trajectoire, et Gunnar se retrouve obligé de reculer pour éviter le nuage d’objets tandis que des cumulus plus littérals se forment dans le ciel à vitesse grand V.

    Pendant que le Capitaine Bremer s’occupe de la menace venue d’ailleurs (du caniveau en l’occurence vu l’odeur), Verndrick est trop occupé aux prises avec Calvin pour lui porter main forte. Son premier coup ne parvient pas à toucher l’Adjudant Peltier qui couple une torsion de son bassin avec un mouvement de l’avant-bras pour dévier le fer de sa lance avec une vitesse équivalente, mais tout aussi rapide qu’il soit, Calvin se laisse prendre de court par la rafale de lames d’air qui jaillit vers son visage. Il plaque une main contre son faciès en criant à la fois de douleur et de surprise, et lorsque la lance de Verndrick parvient à trouver l’épaule de l’Adjudant, c’est au tour de l’agent du SCAR d’être surpris. La main de Peltier se referme sur la hampe de l’arme avant qu’il n’ait le temps de la retirer, et le soldat retire sa main de son visage en tirant férocement le Vindroekir vers lui… pour qu’une gueule lupine en pleine formation se referme pareillement sur la clavicule de Verndrick. Le lycanthrope dévoilé secoue l’espion violemment avant que ce dernier ne se libère de son emprise en frappant à l’abdomen de Calvin, et le mercenaire républicain rassure sa position en reculant un peu, se retrouvant dos à dos de Gunnar. Cette fois les pupilles jaunes étincelantes de Peltier le fixe ardamment alors que le lycan achève sa transformation et qu’il se jette sur Verndrick, toutes griffes dehors.

    À l’intérieur de la Banque des Chaînes règne un chaos innommable, le groupe composé des gardes permanents de l’établissement mélangés aux mercenaires embauchés par la BdC regardent avec un oeil mauvais les assaillants capés s’engouffrer dans le hall d’entrée du bâtiment, chaque cadre de porte devient un sujet d’affrontement alors que les combattants profitent des angles morts et des lignes de vue pour tirer à l’arbalète d’un côté comme de l’autre. Les traits de carreau fusent, les gens se bousculent, les défenseurs se retranchent dans chaque pièce et protègent du mieux qu’ils le peuvent le bâtiment de la Banque pour endiguer la progression des intrus, mais un imprévu viens grandement les empêcher d’accomplir pleinement leur mission. Un imprévu qui se manifeste sous la forme d’une dague placée entre des omoplates, enfoncée jusqu’à la garde. Un premier employé de la Banque des Chaîne tombe et les deux autres à ses côtés se tournent vers les mercenaires employés en renfort par le directeur de l’établissement, ils ont un air de confusion sur leur visage qui ne dure pas bien longtemps lorsque d’autres attaques intestines se mettent à plomber les rangs des défenseurs de la Banque. Sous le regard satisfait de la femme aux cheveux courts qui navigue entre les escarmouches, les mercenaires se retournent contre leurs supposés alliés et les hommes et femmes capés commencent à s’infiltrer dans les couloirs de la BdC et à gagner du terrain. La jeune femme aux fines lèvres et au regard déterminé se félicite d’avoir pu tromper la vigilance du Directeur en le faisant employer des hommes en réalité à sa solde en prévision de la manifestation, mais elle ne perd pas de temps à s’auto-congratuler quand elle voit les forces de l’ordre s’engouffrer à leur tour par la grande porte. La jeune femme accompagnée des silhouettes drappées progresse plus en avant jusqu’aux portes des coffres et ses coéquipiers se mettent à déballer du matériel lourd de crochetage pour pouvoir s’attaquer à l’imposante porte en fonte de la salle de l’entrepôt. Elle retire sa capuche et commence à distribuer ses directives:

    ”Aller faites au plus vite, on a pas beaucoup de temps avant que l’Office et le Vindroekir ne nous tombent dessus.”

    ”Ouais bah on fait ce qu’on peut Gamine, mais c’est pas évident hein, j’ai jamais forcé un truc pareil!”

    ”Et bien apprend vite.” qu’elle rétorque en vérifiant le couloir vide derrière elle. ”Sinon je ne donne pas cher de notre peau.”

    Dans le reste du bâtiment, le pauvre Didier fait de son mieux pour survivre au milieu du chaos, faisant profil bas quand un guéridon vole au dessus de lui pour s’éclater contre le mur et parsemer le tapis de débris de planche, s’écartant pour laisser passer deux combattants qui déboulent par une porte de son couloir pour disparaître par une autre, essuyant parfois un coup perdu quand des groupes de mercenaires s’affrontent trop près de lui, et l’infortuné marchand continue d’avancer dans le coupe-gorge de la Banque, essayant de retrouver la trace d’Orifa à travers tout ce merdier.

    Égouts

    Kieran - Fulgurys - Konrad - Pancrace


    Le déchaînement élémentaire de foudre et de flammes rend la température absolument invivable dans les égoûts couragéens, l’air déjà rendu âcre et irritant par la saturation des immondice devient également brûlant dans les poumons de ceux qui ont la chance mitigée de pouvoir le respirer tandis qu’au plafond, les failles rampantes qui s’élargissent toujours plus cèdent un nombre croissant de pierres le long du tunnel d’acheminement. Fulgurys tombe à genoux dans la fange en haletant sous l’intense effort qu’il fournit alors que le corps grotesque d’Hestian brandit ses propres bras en avant pour parer au torrent élémentaire qui s’abat sur lui, les flammes du dragon du Razkaal lèchent la surface de la peau métallique du shaman, glissant comme le brasier contre le lopin dans une forge. Ce n’est que lorsque la foudre du Coordinateur Magique s’écrase contre les membres tendus du cultiste que l’électricité infuse le métal et que cette fois, sous l’intensité hors norme du voltage qui parcourt la chaire, un premier bras de l’élémentaire de métal se met à gonfler jusqu’à éclater en relâchant des arcs bleutés, avant que le deuxième ne suive, exposant le coeur battant du shaman aux langues de feu du Drakyn. Le coeur fond, les moignons de bras d’Hestian gesticulent incontrôlablement en tentant de battre l’air de ses poings imaginaires, et transformé ainsi en une parodie d’être vivant alors qu’il ne reste plus de lui qu’une paire de jambes, ce qui reste du shaman commence à tituber vers l’arrière.

    Konrad profite de cette opportunité pour projeter son propre esprit et tenter de prendre le contrôle de celui d’Hestian, et alors qu’il trouve une place pour pouvoir s’introduire dans l’esprit du shaman fou, le corps du Commissaire s’effondre inerte dans le bourbier qui tapisse le tunnel.

    L’Officier Lightborn sent la présence affaiblie d’Hestian, shaman d’Ildrekyhr, élémentaire de métal aux pouvoirs pourtant assez faibles… pourquoi? Alors comment? D’où venait la puissance démentielle et les pouvoirs religieusement ésotériques dont ils faisaient les frais il y a encore quelqu-

    Il n’est pas seul.
    Konrad le sent, il n’est pas tout seul à l’intérieur d’Hestian.

    ...l’Apôtre de la Tempête...

    Le Commissaire est surpris d’entendre les pensées de sa victime tandis que la possession lui échappe et qu’il perd le contrôle sur sa magie. Le comportement de son sort est anormal et il s’en rend bien compte, l’Officier essaie de mettre fin à son propre sort… sans succès.

    ...ils… ils sont fils et fille de Kaiyo…

    Konrad le voit, il le voit à travers l’esprit d’Hestian.

    ... LES OCÉONARQUES...


    Lightborn revient de force dans son propre corps, épousant une sévère migraine alors que des vertiges se mettent aussi à l’assaillir. Ce qui retentit d’abord à son insu dans le couloir d’évacuation c’est le râle rauque de Pancrace qui avale goulûment une gorgée d’air, aussi infecte soit-il, alors que la peau de son visage retrouve brutalement ses formes d’origine, ou plutôt celles d’une certaine elfe blondinette. C’est le son humide du cadavre d’Hestian qui s’écroule dans la flotte stagnante qui marque ensuite la fin du combat, et le groupe retient son souffle, prêt à voir les jambes du shaman se ranimer soudainement, ils flanchent d’horreur quand le soubresaut d’un des pieds de l’élémentaire leur donne raison, puis se détendent en se rendant compte qu’il ne s’agit que d’un spasme dû à la foudre de l’Effraie d’Acier. Le groupe mixte de gardien de la paix se remet tant bien que mal en chemin après s’être assuré que le corps ne pourrait plus leur jouer des siennes, et ils fuient ensuite le théâtre croulant de leur affrontement le plus rapidement possible pour se remettre à traquer la source des pièges d’après les senseurs de Dosian et Fulgurys. Sur le chemin plusieurs pièges magiques similaires à ceux qu’ils avaient désamorcé sur le parcours de la manifestation finissent de leur confirmer que leur piste est la bonne tandis qu’ils commencent à entendre une voix lointaine résonner dans les parois. Désamorçant les pièges, les quatre enquêteurs continuent de progresser doucement, jusqu’à discerner des paroles paniquées:

    ”EEH OOOH! C’est une blague hein? N’est-ce pas?”

    Approchant de la débouchure du couloir sur une petite salle, Pancrace, Konrad, Fulgurys et Kieran constatent avec une certaine surprise la présence d’un jeune homme dans la pièce, un adulte juvénile tout ce qu’il y a de peu impressionnant, qui en se retournant pour les regarder arriver se met à bafouiller:

    ”Ah… haha, eh Soeur Friede, si jamais c’est une blague c’est le moment de revenir pour me téléporter avec vous hein… Oh merde.”

    Le fabriquant de bombes magiques abandonné par la religieuse se plaque contre le mur derrière lui à force de reculer, tandis qu’au sol au milieu de la petite place, le corps d’une jeune femme nue comme un vers se met à émettre une douce lueur tandis que d’étranges tatouages maculent sa peau. Au même moment, la voix d’un agent de liaison retentit à l’intérieur du crâne du Commissaire, mais la communication est rendue trouble par la rémanence de sa mauvaise expérience de tantôt:

    |½ó¬öçþÝJÖd€outerraiÒ«M-tôl×MMÞombes huma{µSÍŽ@Õ,#enforts immédiatements‹Å XŒ*urface±ñX



    OBJECTIFS & PRÉCISIONS RUES CV:

    OBJECTIFS & PRÉCISIONS RUES GP:

    OBJECTIFS & PRÉCISIONS RUES PBT:

    La Mairie

    Mairie et le Parvis

    Athénaïs - Bélial - Zéphyr - La Perfectionniste


    Le parvis de la Mairie offre une vue imprenable sur l’avenue qui descend jusqu’au Pont de la Tour-Chaussée, et alors que la Général de Noirvitrail continue de maintenir l’ordre en tenant ses soldats aux aguets et en coordonnant ses troupes mentalement, elle peut voir au loin l’insurrection qui prend place à un peu moins d’un kilomètres, alors que les forces de l’ordre qui devaient garder le pont cèdent abruptement sous l’afflux en surnombre des manifestants pro-Optimates. Une nouvelle communication vient cependant interrompre ses efforts mentaux:

    Général Noirvitrail, ici un message de l’Exo VII: l’Amiral Littorina vous fait savoir qu’un pirate du nom de Bigorneau est présent à Courage, et que si elle n’interviendra pas sur la terre ferme elle demande à ce que… que… oui mon Amiral… oui mon Amiral je lui transmet en ce moment même, elle demande à ce que vous lui rameniez sa tête, elle insiste en disant que c’est personnel.

    Cette fois c’est l’autre agent de liaison présent aux côtés de la Général qui pose une main sur l’épaule de la façonneuse:

    ”Mon général, le Directeur de la Sécurité Intérieure du SCAR vous fait savoir que des bombes humaines ont été désamorcées dans les souterrains de la ville, les unités déployées dans les sous-sols devraient bientôt revenir en renfort dont le Commissaire Lightborn. Le Parangon de Justice a également confirmé s’être approché des quais mon Général…”

    La situation parait enfin se stabiliser.

    ”... et le quartier général sud vient tout juste de m’informer qu’un débordement a eu lieu près de la côte, mais je crois que nous étions déjà au courant…”  fait l’agent en regardant les émeutiers au loin.

    Bureau d’Arès

    Hélénaïs - Mirage


    Une fois n’est pas coutume, les portes du bureau du Maire s’ouvrent de nouveau et cette fois c’est pour accueillir non seulement le retour d’Émérée -qui commence à sérieusement bosser son cardio après une énième séance d’escaliers- mais aussi l’arrivée d’une autre figure au sein de la table, celle d’un homme entièrement armuré à l’exception de son casque, retiré sous la demande de la Général de Noirvitrail tantôt. Vorès de Cypres reste debout, observant avec désinvolture les regards que sa présence suscite en ces lieux ainsi que le signe de croix de l’Évêque Carolin suite à son apparition. La suivante de la Sénatrice de Casteille se penche vers elle pour lui faire part des retours de la Maison Bleue sur la situation, lui confiant une réponse favorable à la mise en place temporaire d’un substitut au Maire ainsi qu’à l’ouverture d’une enquête le concernant. La domestique émet également une certaine surprise concernant la rapidité de la réponse du capitole, tandis que Vorès s’adresse aux beau monde qui occupe le bureau:

    ”Pardonnez moi, j’interromps peut-être quelque chose?” fait l’ancien paladin en constatant la mine déconfite à la fois de la délégation mais aussi des différents acteurs présents. ”Je viens m’enquérir de l’avancement des négociations, je pense que vous l’entendez suffisamment bien d’ici pour reconnaître leur insatiable curiosité.”

    Alors qu’une réponse s’apporte presque d’elle-même à Vorès, le DSI du SCAR se redresse et observe le nouvel arrivant avec un air contri, avant de se diriger lui même vers la sortie de la pièce:

    ”Messieurs dames je vais m’absenter, Monsieur l’Ambassadeur je pense qu’il serait judicieux pour vous de vous rendre sur les quais afin de pouvoir suivre l’évolution de vos ‘ressortissants’ au plus près. Je me tiens également à votre disposition au QG au rez-de-chaussée si vous avez besoin de moi.”

    Tandis que Sirius Ivanov quitte le bureau et se met à dévaler les marches des escaliers avec empressement, le paladin adresse un regard interrogateur à l’assistance:

    ”J’en conclus que le bateau va accoster?”

    ”Oui, mais il y a un hic.” répond le Doyen,  ”Seigneur de Cypres, je vous demande d’empêcher les manifestants de s’approcher du port, la situation là bas a l’air d’être… dangereuse de ce que j’en ai compris.”

    ”Mmhm.” Le paladin dubitatif accorde un regard suspicieux à l’Ambassadeur reikois, il ne connait pas cet individu et le crochet qui remplace sa main ainsi que l’air ennuyé qu’il affiche sur le visage ne lui augure rien de bon… pas plus qu’il ne reconnait les deux femmes assises sur le canapé du Maire. ”Veuillez me pardonner mes manières, Vorès de Cypres, ancien haut paladin du Shoumeï. Enchanté de faire vos connaissances Messieurs Dames.”

    Et une fois les présentations dûment effectuées, l’Évêque Carolin qui était jusqu’ici resté très silencieux, commence enfin à participer à son tour à la discussion:

    ”Puis-je profiter de la présence du Seigneur de Cypres pour parler d’un point important, puisqu’il est question après tout d’un mouvement qui n’est pas que social mais aussi culturel. Parmi les revendications de notre délégation ne figurent pas que des demandes d’ordre légales ou économiques mais aussi religieuses, la Mairie de Courage a fait fermer nos lieux de culte et il nous est désormais impossible de pouvoir nous recueillir. Ce n’est toutefois pas qu’une question fédérale puisque cette fois c’est bien le gouvernement lui-même qui a augmenté la pression ces derniers mois sur notre Église, je crois que ça se ressent de toute façon bien dans les multiples mouvements de manifestation qui animent les différentes villes du pays. Il est de la plus grande importance de nous laisser notre religion, c’est une des traditions millénaires du Shoumeï et sans le culte, sans nos valeurs et nos coutumes nous ne sommes plus rien. Je sais combien l’image du divinisme a été ternie par les évènements de ces dernières années tout comme il avait suscité déjà beaucoup de détracteurs avec l’ancienne guerre à l’époque, mais les gens se font une fausse idée de ce qu’est réellement le divinisme, et ce n’est pas ça.” Il fait un mouvement pour désigner la baie vitrée du bureau d’où leur parviennent les clameurs de la foule. ”Nos valeurs sont respectueuses, pacifistes, humaines et compréhensives, cette foule est aliénée par la haine qu’elle a essuyé pendant des mois et des mois sans pouvoir l’expier, vous devez faire quelque chose.”

    Vorès se rapproche sans un mot de la porte du bureau pendant que l’Évêque parle, posant déjà une main sur la poignée alors que le religieux l’a même mentionné en soutien à son discours.



    OBJECTIFS & PRÉCISIONS MAIRIE CV:

    OBJECTIFS & PRÉCISIONS MAIRIE GP:

    OBJECTIFS & PRÉCISIONS NGR:



    Le Port

    Les docks

    Perrine - Vanay


    Escortées par les forces restantes de la Général Noirvitrail, Perrine Trouillard (hourra) et Vanay Vyldrithe arpentent les rues littorales de Courage pour enfin déboucher sur la côte de la ville. Il est étrange de constater à quel point les quais sont vides contrairement à leur activité permanente qui pullule habituellement les lieux, ici pas de poissonnière gueularde, pas d’ouvriers se disputants sur des chargements renversés et pas de badauds déambulant pour profiter de la brise marine, juste une Drakyn séductrice et voluptueuse, une scientifique vulnérable et timide… et la centaine de soldats de la GAR qui les accompagnent en faisant cliqueter leur équipement à chaque foulée. Le pas est pressé par la gravité de l’heure alors que le ciel s’assombrit subitement, des nuages se forment d’un seul coup dans le ciel pourtant dégagé il y a quelques secondes encore et un vent que les vrais marins savent de mauvais augure se lève depuis l’océan. Le détachement en charge de l’établissement de la zone de quarantaine arrive enfin à l’endroit désigné par le Quartier Général, et il y a beaucoup à faire avant de pouvoir accueillir les civils de l’Obseedra qui s’approche doucement des pontons portuaires. Les escouades de la 3ème ne perdent pas de temps en commençant par se déployer en un périmètre de sécurité, avant de planter leurs piquets dans les trous servant usuellement de réceptacles aux pieds des étals du marché, ils commencent à dresser les tentes sur la place malgré le vent battant, et les deux civils se retrouvent avec les autres médecins intervenants à préparer les mesures d’hygiène pour réceptionner les passagers du navire.

    Ce n’est que lorsque le vent se révèle trop important et qu’une violente averse s’abat subitement sur les quais que le Sergent-Major qui supervise le déploiement de la quarantaine annonce un changement de plan:

    ”OUBLIEZ LES TENTES! ON VA RÉQUISITIONNER UN ENTREPÔT!”

    Trempés par les trombes d’eau, les soldats se ruent alors vers le hangar le plus proche pour forcer la porte avant d’y faire entrer les médecins et les deux comparses.

    ”Allez, faites de la place, déployez autant de lits que vous le pouvez, répertoriez aussi tout ce qui était contenu ici, je veux pas que des traces de saloperies ne viennent aggraver les cas des patients.” Le Sergent-Major vient ensuite à la rencontre de la grande Drakyn avec un air on ne peut plus sérieux. ”Vous, vous savez voler avec ces ailes? Allez à bord de l’Obseedra leur dire qu’ils peuvent débarquer dans une quinzaine de minutes, mais pas avant.”

    Obseedra III

    Vandaos - Ruby


    Sous l’oeil attentif des reikois toujours l’arbalète au poing, Aranthor et les morts-vivants du Contre-Amiral Vandaos commencent à lentement progresser en direction du timon, les mutins observent chaque pas avec un intérêt obstiné, surveillant aussi religieusement les morts que les vivants parce que leur vie en dépend. Le Révérend factice les regarde faire avec les sourcils froncés, visiblement ennuyés par quelque chose, quelque chose d’insidieux, quelque chose de contagieux: une idée, ou plus précisément un doute. Il le sait, il le sent il le voit, les paroles du Fallensword ne devraient pas autant perturber ses hommes puisqu’après tout ils sont soudés ensemble par de nombreuses épreuves. Certains ont mené la guerre des clans ensemble quand le bâtard de Ryssen a gravé son nom dans l’histoire du pays en lettres de sang, certains ont combattus ensemble contre le divin lorsque les Titans avaient menacé le Sekaï d’une extinction imminente, tous ont traversé l’adversité qu’est l’existence sur les terres dévastées du Shoumeï pendant plusieurs années depuis les ravages des dieux, ils ont survécu aux assauts des monstres sur Port-Aurya, ils ont survécu à la famine, à la maladie, aux conflits intestinaux qui ont agité la cité portuaire sans cesse depuis que le chaos et l’instabilité y régnaient en maîtres. Ils devraient être comme les doigts de la main et pourtant, pourtant il voit les regards en coins de ses camarades, il voit les gestes moins précis, moins assurés qu’ils ont depuis que cette langue de vipère de Contre-Amiral a raconté ses conneries.

    Aginta soupire longuement en plissant les yeux, un mage, un seul, pour faire évacuer des dizaines et des dizaines d’entre eux. Il ne voulait pas en demander plus pour ne pas grossir son exigence et trop risquer d’essuyer un refus, mais il ne s’était pas attendu à ce que ça se retourne contre lui de la sorte, c’est pour ça qu’il réfléchissait pendant qu’un vent artificiel se mettait à souffler dans les voiles de l’Obseedra III et que le bateau se rapprochait dangereusement de la côte. Trop près au goût du Révérend mais il n’avait pas vraiment le choix s’il voulait que les négociations continuent, c’était le jeu n’est-ce pas, chacun devait un peu concéder même si pour lui ça le rapprochait désagréablement plus de l’arrestation que de la fuite tant espérée.

    ”On vous laisse rapprocher le vaisseau oui, mais on ne débarquera pas pour une raison très simple, c’est qu’on est pas vraiment stupide Contre-Amiral. Le moment où on se rapproche trop du port, on risque de se faire descendre par n’importe qui là bas. Va falloir nous donner quelque chose en ret-”

    Aginta s’interrompt subitement pour se retourner, les reikois à bord du pont semblent déconcentrés eux aussi alors que les visages se tournent pour observer le navire volant qui prend de l’altitude à plus d’une centaine de mètres.

    ”Qu’est-ce que… qu’est-ce que c’est ça?” Le Révérend Père panique visiblement à la vue de l’Exo VII qui ne leur est pourtant pas destiné, et il se retourne un brin plus nerveux en direction de Vandaos, ”Bon, ça suffit les conneries Contre-Amiral, je vais être très direct, je veux un mage téléporteur sur ce vaisseau dans dix minutes ou j-”

    Le mouvement d’une arbalète interrompt Aginta net dans ses propos alors que le carreau est maintenant orienté sur lui, il tourne la tête vers le fanatique diviniste déguisé en membre d’équipage SSG qui s’est subitement mis à le braquer avec son arme.

    ”Hein?”

    ”En fait, changement de plan.” Vandaos peut voir le type déglutir alors que le faux Révérend Père lève lentement des mains médiatrices vers le gaillard. ”C’est nos gars en bas, hein, donc tu peux pas fumer qui que ce soit sur ce bateau Melkor. Vous êtes ceux qui nous ont poussé à marcher dans votre combine donc du point de vue de la loi on est pas aussi foutu que vous, là vous allez juste nous faire tuer, et toi tu veux te barrer n’est-ce pas?”

    Un silence mortifère s'empare du pont tandis que Vandaos regarde la graine de la discorde germer sur le pont du navire.

    ”Qu’est-ce que tu racontes mon gars, bien sûr que non…”

    ”Parce qu’en vrai… si on te livre aux bleus, ça joue en notre faveur n’est-ce pas?”



    OBJECTIFS & PRÉCISIONS PORT CV:

    OBJECTIFS & PRÉCISIONS PORT GP:


    Règles Générales:
    -Ne vous prenez pas la tête.
    -Amusez-vous.VERROUILLAGE DES POSTS: JEUDI 03/09 À 22H00 CENDRES
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    Citoyen de La République
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    Ruby Draglame
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    Info personnage
    Race: Humaine
    Vocation: Guerrier combattant
    Alignement: Chaotique bon
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    qui suis-je ?:
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  • Lun 30 Sep - 18:59
    L’espionne particulière de la République avait peu trop rapproché la tornade du mat principal et le courant d’air rotatif avait fait avancé le bateau lentement. Les morts-vivants avaient réussi à lever l’ancre et la femme rousse était un peu surprise par la puissance de la tornade crée. Elle avait fait une imitation de sort exécuté par une mage. Elle n’avait pas l’habitude de ce type de manipulation sans son arme, car celle-ci servait de catalyseur. Toutefois, elle fut surprise quand elle se rendit compte que le discours avait porté ces fruits.

    La femme rousse devait honorer un dîner aux chandelles, car un reikois n’était pas  d’accord avec le faux père et il tenait en joue avec son arbalète. Elle écoutait d’une oreille les propos entre eux et le rebelle reikois semblait être potentiellement un allié. Toutefois, le faux père avait prouvé une certaine habileté à manipuler les gens notamment dans une situation de Désespoir et elle regardait la réaction du contre-amiral blond. Toutefois, elle devait surveiller la direction du bateau et on commençait à voir les côtés qui se profilaient vers eux. Elle réfléchissait aux nouvelles revendications du  futur cheffe des fanatiques reikois et il allait demander lui aussi un refuge auprès de l’ambassade de Melorn. Il va sûrement se servir du personnel SSG comme moyen de protection le temps du trajet vers l’ambassade de Melorn. Cependant, la vision d’un bateau volant  sous bannière de la République qui passait sans se rapprocher d’eux suggérait que les éléments sur le port  demandaient des renforts là-bas. Le nouveau potentiel chef n’avait pas remarqué ce détail pour le moment, mas cela allait compliquer, quand le faux prêtre lui révélait cette information.


    La commandante des troupes d’assaut décidait d’accélérer le déplacement du bateau SSG assiégé par les fanatiques Reikois, car cela permettait de réduire à l’élaboration d’un plan pour le futur potentiel chef. Elle changeait sa position en utilisant son pouvoir utilitaire de déplacement dans les airs et elle se trouvait en quelques minutes au niveau de la vigie. La tornade commençait à perdre en taille et elle tirait son katana du fourreau.  Elle se concentrait plus facilement et elle en profitait pour communiquer  aux morts-vivants qui s’occupaient du timon afin d’indiquer une direction vers le ponton le plus approprié stratégiquement parlant. Toutefois, avant de parler dans la tête des morts-vivants, elle essayait de se rappeler du plan du port de Courage. Le ponton le plus approprié pour limiter la fuite était celui qui se trouvait proche du chantier. Il permettait de mieux appréhender un bateau notamment de l’empêcher de bouger. Il était le plus proche de leur position et le lieu était assez loin de l’ambassade de Melorn. Elle lançait l’ordre en mentionnant le nom de Vandaos. Toutefois , auparavant  elle demandait l’accord  de son supérieur en parlant dans l’esprit de Vandaos pour la direction du ponton  le plus proche était celui qui était pas loin  des chantiers en utilisant son pouvoir psychique. Toutefois, elle lui mentionnait les autres pontons avec les avantages  et les inconvénients.

    La femme rousse avec sa protection mithril attendait la réponse de son supérieur et elle positionnait son katana pour activer le second souffle. Elle constatait que les voiles mineures bougeaient pour mener le bateau vers la direction voulue par le contre-amiral du Parangon de Justice. Elle se déplaçait dans les airs pour souffler sur les voiles mineures et la toile principale. Elle agitait son arme justice solide et un souffle de vent rouge gonflaient les voiles mentionnées précédemment. Cependant, elle maniait son arme lentement pour ajuster la vitesse du bateau et le ralentir, quand elle verra le port avec ses pontons. Néanmoins, elle ne devait pas finir son mouvement et le stopper au moment voulu. Cependant la commandante était prête à rediriger son pouvoir élémentaire sur le pont si les choses se gâtaient. La femme rousse se rendait compte que sa mana était proche de la moitié et elle devait conserver sa magie élémentaire de niveau expert. Il lui restait encore le médaillon arcanegis et son onde de choc, mais il fallait les utiliser avec discernement. Après cette réflexion, elle voyait son supérieur qui commençait à parler pour que l'avancée  de bateau continuait malgré la dispute entre le père et le rebelle reikois.


     »RESUME »:
    Citoyen de La République
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    Vanay Vyldrithe
    Vanay Vyldrithe
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    Race: Drakyn
    Vocation: Guerrier assassin
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  • Lun 30 Sep - 23:06
    Nous voilà escortés, moi et mon petit chaton, jusqu’aux docks. Il est vide… Trop vide et calme… Mais ce n’est sûrement pas plus mal si on doit faire débarquer tout le monde qui occupe l’Obseedra… Je n’ai aucune putain d’idée de la quantité de personnes qui se trouvent dedans, mais une chose est sûre, c’est qu’ils sont nombreux.

    Je murmure à ma petite Perrine que je garde précieusement contre moi.

    - Désolée pour tout ce qui s’est passé… Mais bon, on est au moins arrivées là où tu le voulais.

    Les soldats s’activent, se remuent, et ça grouille comme une fourmilière dans laquelle on aurait donné un coup de pied. Je repense aux Limiers qu’on a quittés et à qui j’ai lâché mon plus beau clin d’œil et un baiser soufflé… Une petite façon de me moquer un peu. Je sais qu’il va le savoir, j’en ai déjà les oreilles qui sifflent d’avance face à la remontrance que je vais me prendre. J’hausse intérieurement les épaules. Je pourrais au moins dire que je suis sûrement la seule à avoir osé narguer des Limiers… Et je le dirai probablement qu’une seule fois.

    Mais trêve de rêverie, je finis par m’activer à mon tour, pas très envie de rester avec les médecins à attendre, j’irai proposer mon aide à qui en aurait besoin. Gardant mon petit chaton à l’œil pendant que j’aide les soldats à transporter, ça et là, des caisses et à installer ce qu’il faut. Mais il faut croire que le temps n’est pas vraiment de notre côté. Le vent se lève, de plus en plus fort, visiblement décidé à ce que nos installations ne puissent pas résister… Et c’est sans compter la pluie qui s’abat en trombe. On se croirait à une deuxième manche de ce qui s’est produit à Liberty.

    Liberty 2 La revanche ! mais à COURAGE ! TIN TIN TIN !

    Comme si on n’en avait pas eu assez, franchement, c’est pas trop demander de pouvoir juste passer quelques… années sans que l’apocalypse pointe le bout de son nez, non ?

    Bien obligé, le Sergent-Major sonne la retraite face aux intempéries et ordonne la réquisition d’un entrepôt. J’irais rejoindre, bien forcée, les médecins et mon petit hanneton, que j’essaie de protéger au mieux des intempéries en déployant mes ailes comme un paravent ou un parapluie – faites votre choix – et nous finirons par être mis à l’abri.

    - Ma pauvre Perrine, c’est vraiment pas ton jour ! Je suis navrée pour toi...

    J’aime pas voir un chaton sous la pluie… Et puis sa petite bouille me fait tellement de peine.
    Les ordres sont donnés, il faut faire de la place, déployer des lits et faire l’inventaire… Je remonte mes manches, mais je n’ai pas le temps de me lancer dans l’une de ces tâches que le Sergent-Major m’attrape. Je reste un peu hébétée et finis par secouer la tête avant de répondre.

    - Débarquer l’Obseedra dans quinze minutes, pas avant ! Compris, Sergent-Major !

    Me retournant, je vais rejoindre la petite Perrine pour lui annoncer mon départ. Mes yeux plongés dans les siens, qui ne sont pas très en forme et ne voient pas très bien, je lui attrape les mains tendrement.

    - Perrine, il faut que tu fasses attention à toi. On m’a missionnée pour porter un message sur le navire, dès que ce sera terminé je reviendrai… Promis !

    Je lui tapote la tête amicalement avant de déposer un baiser sur le haut de son front.

    - Fais attention à toi et pas de bêtises !

    Que je lâche avant de filer affronter une nouvelle fois la tempête.
    C’est bien beau de pouvoir voler et rejoindre le bateau, mais qu’est-ce qui me garantit que je ne vais pas être prise pour cible… Et autant dire qu’une Drakyn, rouge de surcroît, ça ne passe pas inaperçu…

    - Dans quelle merde je suis encore en train de me foutre…

    Déployant mes ailes, je finis par m’envoler et, par précaution, je deviens invisible... histoire de ne pas finir abattue comme si j’étais un vulgaire canard.

    Je m’approche discrètement du navire et, pour ce que je peux voir, l’ambiance à bord a tout l’air d’une croisière de plaisance… C’est de l’ironie, bien entendu. Ceci dit, je pense apercevoir le destinataire de mon message.

    Mais pas le temps de réfléchir davantage, le bateau se remet à bouger et s’approche du port bien plus tôt que prévu. Un nouvelle air qui gonfle ses voiles et qui n’est pas me forçant à accélérer le pas et je viens me poser à deux mètres de Vandaos avant d’enlever mon camouflage.

    - Contre-Amiral ! Assistante de l’éminente scientifique Perrine Trouillard. Étant la seule apte à voler, on m’a confié un message pour vous.

    Pur mensonge ? Pas tout à fait… J’avais l’intention d’aider mon petit chaton… Donc d’une certaine manière… Je dis vrai.

    - Le Sergent-Major m’a sommé de vous dire que vous pouvez amarrer le navire ! Mais il vous faut patienter quinze minutes supplémentaires ! Les préparatifs de la zone de quarantaine ne sont pas encore terminés ! Nous avons été ralentis par la tempête !

    Intérieurement, je croise tout ce qui est possible de croiser pour me porter chance et qu’on puisse me prendre au sérieux.

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  • Lun 30 Sep - 23:46
    De son point de vue en hauteur, l’herboriste de Nareim n’a pas à attendre longtemps pour décider la direction qu’elle va prendre pour la suite des événements. Un éclair bleuté typique d’une attaque puissante à base de magie élémentaire de la foudre attire son regard vers une certaine avenue de la citée de Courage. Alors qu’elle commence à se rapprocher de la zone, elle aperçoit un corps tracter sans ménagement par une paire de bras démesurément long, au-dessus d’une foule de manifestants véhéments aux prises avec les forces de l’ordre. La demi-fae remarque que le corps ainsi “transporté” laisse dans son sillage des giclées de sang !? Si elle ne fait rien cet indivis risque de mourir dans pas longtemps, pour que du sang soit expulsé de la sorte, c’est qu’une artère importante a été transpercée.

    Xera accélère pour voler le plus rapidement possible vers Nausic aa et par conséquent d’un certain lycanthrope et une jeune officier qui n’est pas inconnu de la fidèle de l’esprit Sylvestre. La rousse lance un appel télépathique empreint d’un sentiment d’urgence à Léonora et cela n’est pas dû à la présence des Brisemuraille même si cela aurait dû préoccuper la demi-fae.

    - Officier, laissez-moi soigner cette personne, sa blessure est grave, elle va se vider de son sang jusqu'à la mort si je ne fais rien !

    La rousse soigneuse n’attend pas la réponse pour agir, et aussitôt posée à côté de l’hybride elle inspecte la blessure et ne peut que constater qu’un carreau d'arbalète, toujours présent, à perforé l’aorte de sa nouvelle patiente. Normalement sa première action devrait être de retirer le carreau dans le sens où il a pénétré le corps de sa victime, mais la Méduse ne se laisse pas faire. Cette dernière continue de se débattre malgré la poigne du militaire qui la maintient plaquée au sol.

    - Par L’Esprit Sylvestre, arrête de bouger, je dois impérativement retirer le projectile, si tu continues, je vais devoir te soigner en laissant le carreau en place, ce ne sera pas pratique et très dangereux ! Tu as très peu de temps, tu as déjà perdu beaucoup de sang !

    L'hybride méduse semble comprendre et arrête de s’agiter, Xera concentre sa mana et fait appel à son lien élémentaire le plus puissant, celui de la terre, mais avant de lâcher son sort, elle doit retirer le corps étranger du torse de Nausicaa.

    - Bien, je vais compter jusqu'à 3 et retirer le carreau, qui a eu la bonne idée de te trouer de part en part, 1...

    Veille technique de soigneur, agir avant la fin du décompte, sa patience sent littéralement le projectile glisser et déchirer encore plus l'intérieur de son organisme, mais le pire, c’est la douleur encore plus intense que précédemment qui lui sature ses neurotransmetteurs. Une fois le carreau extrait, un flot vermeil s'échappe du trou béant dans le corps de la pirate. Xera avant de lâcher la puissance magique qu’elle a accumulée, interpelle le lycan de la GAR.

    - Relâche-la ! Maintenant !

    L’herboriste de Nareim ne prend pas le temps de vérifier si le beau gosse en kilt l'a écouté, elle ne peut pas attendre plus longtemps, sa magie est inefficace sur les morts, les presque mort elle peut tenter de les sauver, mais pas les macchabées. Xera ferme les yeux pour s’isoler de la pagaille qui l’entour et la femme hybride se retrouve emprisonnée dans un bloc de cristal d’hématite qui prend une teinte rouge sombre alors que le sang continue de s’échapper des deux plaies. Les personnes assez proches peuvent discerner, à travers la structure de la pierre cristalline, les blessures qui se referment sous l’effet de la puissante magie curative mise en œuvre par la guérisseuse de la forêt de l’Esprit Sylvestre.

    Quand Xera ouvre à nouveau les yeux, le bloc d’hématite perd sa consistance et finit par disparaître comme s’il n’avait jamais été là. La rousse prend le temps d’ausculter sa patiente pour vérifier son état.

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  • Lun 30 Sep - 23:50
    Le chaos s'arrête dans une interlude où seules les jambes d'Hestian nous font coucou avec ses rotules. Un long soupir de soulagement me trahit.  

    Je jette un coup d’œil à Pancrace, espérant que son visage lisse ne soit qu'un vilain souvenir et là… bordel. Je crois qu'il l'a pris l'expression "je l'ai dans la peau" un peu trop au pied de la lettre. Il a la tronche de Sixte. Blonde comme un rayon de soleil dans cet enfer, avec ses traits si parfaitement sculptés… ouais, ça pourrait presque être poétique si on n'était pas dans les égouts en train de crever. J'aimerais tellement qu'elle soit là pour voir le spectacle, et même là, je suis certain qu'elle aurait été aussi tranchante que d'habitude. J'applaudis en tout cas la manœuvre, la première note qui détend ce cauchemar puant.

    « Je savais que t'étais un romantique. Et pile comme elle. Bel esprit d'analyse, vous avez eu le temps j'imagine. »

    Endurant s'il en est.

    L’air brûle encore dans mes poumons. L’affrontement avec Hestian laisse des traces, mais ça n’est rien comparé à ce que j’ai fait de lui. Le shaman, ou plutôt ce qu’il en restait, s’est écroulé dans la fange, sa carcasse métallique en lambeaux, bras éclatés et cœur fondu. Une mort lente et grotesque. Les éclairs de Fulgurys ont parcouru son corps comme du venin, et mes flammes ont fait fondre son cœur, le réduisant à une sorte de pantin désarticulé, ses membres gesticulant dans un dernier spasme. J'ai vu le regard des autres, quand ses jambes ont encore bougé. Moi, je n’y croyais déjà plus. Hestian, ou ce qu'il était devenu, n'était plus qu'une coquille vide, une relique brûlée de son propre pouvoir.

    Qu'il y reste.

    Le boulot est terminé avec lui, quelque part, y'avait un sentiment de boulot achevé que je n'avais pas pu faire à Ildrekyr. Alors qu’on progresse dans ces foutus égouts, mes pensées retournent justement là-bas, à Favjökul, et à la mission qui a changé ma vie… celle où j’ai croisé la route d’Hestian Monsoul pour la première fois, et revu Roman Lothar. Ce n’était pas un simple villageois, ce n’était même pas juste un prêtre ou un chasseur. Il était bien plus que ça. Un traître déguisé, un agent d’un culte sombre qui, à l’époque, ne s'était pas encore révélé dans toute son horreur.

    « J'enquêtais. Un ordre terroriste qui pouvait menacer la vie du Maire Wessex et l'inauguration d'un barrage, dans un village dans le nord qui s'appelle Favjökul. Les villageois, des ombres sans âme. La nourriture, pourrie avant même qu’on y touche. Et puis ces incendies... inexplicables, comme si la terre elle-même voulait se débarrasser de nous. Le vrai visage de cet endroit , c’était celui d’un village piégé par l’Ordre de la Chouette, un groupe d’anti-Optimates guidé par ce culte mystérieux, des courragéens qui avaient remplacés tout le monde pour faire leur plan de destruction et buter le maire. Et Hestian ? Il en était un Shaman. Ce "disciple de l'Apôtre de la Tempête." »

    Je tousse, pris par la poussière dans le nez, et évidemment les odeurs qui refusent de partir.

    « On a réussi à tous les arrêter. Sauf Hestian, qui avait fuit. Et là, il a l'air de vouloir faire encore mal aux Républicains. Mais c'est fini maintenant. Il était beaucoup plus fort qu’à notre première rencontre. Félicitations, à tous. »

    Les égouts tremblent encore sous le poids des flammes, des éclairs, de la foudre, et je me traîne dans la fange, à moitié sourd. Les pierres chutent derrière nous, comme si ce foutu tunnel voulait s’effondrer sur nos têtes, nous ensevelir vivants. La sueur se mélange à la crasse sur ma peau, ma vision est trouble, mes muscles tendus par la rage de ce combat absurde. Je garde mes sens en alerte, guettant le moindre piège, le moindre signe que tout va encore dégénérer. Dosian et Fulgurys désamorcent un énième piège magique. Des saloperies comme ça, y’en a partout, cachées dans les murs, prêtes à exploser au moindre faux pas.  Une sorte de frustration sourde me ronge de l’intérieur, comme si la lutte ne suffisait jamais.

    Le tunnel rétrécit, l'air est de plus en plus lourd, de plus en plus irrespirable. Chaque bouffée d’oxygène est une agonie. Et cette voix… bordel, je commence à entendre des voix, non? Je me secoue pour chasser l’illusion, mais non, c’est bien réel. On se rapproche. Ça résonne contre les murs comme une blague qu’on n’a pas envie de comprendre. On arrive enfin à une petite salle, presque un cul-de-sac. Devant nous, un gamin. Il se plaque contre le mur, terrifié, comme un rat acculé. Y’a quelque chose de minable dans sa façon de se recroqueviller, et pourtant, c'est lui qui était dans ce merdier à poser des bombes.

    J'en suis foutrement certain.

    « Coucou. » Que je gronde, carnassier.

    Et puis je la vois. Au sol, nue, une femme. Son corps entier émet une lumière douce, presque irréelle. Y’a des tatouages qui recouvrent sa peau, des motifs trop précis pour être naturels. Un malaise me prend aux tripes. Quelque chose cloche, quelque chose de grave. Le genre de scène où, d'instinct, je sais que suis dans la gueule du loup.

    Mais, ça va se terminer.

    Je m’approche du jeune homme, mes pas résonnant comme des tambours de guerre dans le silence tendu de la pièce. Sans un mot, j’attrape son col, le soulevant du sol avec une facilité déconcertante, mes doigts se refermant sur sa chair comme des griffes acérées. L'odeur de la peur flotte dans l'air, mélange de sueur et de terreur, et je le tire si près de moi que je peux presque sentir son cœur battre la chamade contre son thorax.

    « On va y aller méthodiquement tous les deux. Je peux commencer par plier des choses, des choses qui ne sont pas censées se plier. »

    Je vois l’effroi se peindre sur son visage, et, dans un geste presque machinal, il se relâche, laissant échapper un flot chaud sur le sol, souillant ses braies au passage. J'en tiens pas rigueur, si ce n'est que je n'ai pas le castor le plus courageux du barrage dans la main.  

    « Qui est sœur Friede, donne-nous sa localisation. Où sont les autres pièges, qu'est-ce que tu vas faire avec cette donzelle, parle moi de l'Apôtre de la Tempête, et pour qui tu travailles. »

    Ma main vacante se pose sur son torse.

    « On vient de supprimer Hestian Monsoul, j'ai besoin de reprendre des forces. Ton cœur sera une douce collation. Après, j'écarterais ta cage thoracique, je poserais tes poumons sur les épaules et j'irais te pendre avec tes tripes, pour admirer un nouveau collier de dents, que j'aurais déchaussées les unes après les autres. J'aime l'art, tu vois. »

    J'observe de nouveau la jeune femme, avant de le foudroyer de nouveau de mes yeux, la pupille dilatée comme un démon qui a perdu la tête. Ma main libre, ouverte, les doigts rapprochés, face à son palpitant comme un harpon avant le premier tir. Paré à creuser sa viande, et laisser mes phalanges gelées étrangler ses organes. Si on a toutes nos informations, on pourra les transmettre aux autres autorités, et les arrêter pour de bon.

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  • Mar 1 Oct - 13:13
    Le venin des paroles s’était répandu dans les cervelles de ceux qui contrôlaient le Navire tandis que ses troupes avaient la main sur les outils de navigation :  parfait. Certes ils n’avaient pas encore trouvé le moyen de libérer l’équipage de la SSG mais peut-être que si Aginta, enfin Melkor de son vrai nom, perdait le contrôle de ses troupes, il y aurait une opportunité. Encore fallait-il entretenir la flamme de la rébellion en lui apportant quelques nouveaux arguments de poids.

    Effectivement que ça jouera en votre faveur. Et tous ceux qui œuvreront pour trouver une issue pacifique à cette situation, peu importe votre implication dans ce qui vient de se passer, n’auront rien à craindre des autorités républicaines. Restitution de l’Obseedra, de son équipage et un débarquement pacifique dès qu’on arrive, c’est tout ce que nous demandons.  

    Ça c’était du blabla pour encourager les arbalétriers à se détendre mais pour être honnête, si la justice couragéene devait faire un peu de zèle et qu’elle n’avait rien sous le coude, il y avait fort à parier qu’elle leur cherche des poux.  

    Tranquillement à l’abri derrière le bouclier de feu maintenu par son oiseau élémentaire, le Contre-Amiral sursauta lorsqu’il vit une Drakynn apparaître à seulement deux mètres de lui. Ses troupes restées près de lui s’étaient tournées vers la nouvelle venue comme un seul homme, prêt à lui faire la peau. Mais lorsqu’on l’appela par son grade et au vu du ton employé, le noble républicain comprit qu’il n’avait pas à faire à une nouvelle mauvaise surprise, au contraire.

    Et bien voilà une bonne nouvelle, Arès s'est donc décidé. L’éminente Mademoiselle... Trouillard ? C'est pas Braillard plutôt ? Bref... En tout cas, ce n'est pas dans ses habitudes de s’entourer d’assistants si... Flamboyants.

    Pour ne pas dire “vivants”. Peut-être que sa petite expérience à Courage l’avait poussé à se sociabiliser ? Mais quand même, qu’était venu faire Perrine dans ce beau merdier ? Vandaos l’aurait plutôt imaginé revenue à ses travaux dans son laboratoire glauque de Liberty.

    Une tempête vous dîtes ?

    En fin connaisseur de la mer le Contre-Amiral s’étonna qu’on lui parle d’un tel changement de temps alors que la journée semblait être partie pour être calme et ensoleillée... C’était forcément une intervention magique et ça ne présageait rien de bon. Vraiment une journée de merde...

    L’Officier Général scruta le ciel et effectivement, une masse nuageuse était entrain d'apparaître au-dessus de la ville et donc, du port. Puis il put voir quelques dizaines de personnes sur les quais qui étaient en train de se réfugier dans un entrepôt, échappant ainsi à la grosse averse qui avait commencé à leur tomber dessus. C’était apparemment la zone de quarantaine prévue pour l’Obseedra.

    Merci pour vos renseignements, nous allons ajuster notre allure. Agent Mystique, veuillez diriger le Navire vers les quais près de cet entrepôt, en douceur.

    Avec son bras, le Nécromancien indiqua à la Sœur hématite le futur lieu d'accostage. Déjà des gouttes venaient de tomber sur le visage du demi-triton, signe qu’ils s’approchaient de la ville. Le Contre-Amiral réajusta le col de son uniforme pour protéger son cou de la pluie puis se tourna vers Melkor et son nouveau meilleur ami qui lui braquait une arbalète.

    Bien, nous allons pouvoir débarquer d’ici un bon quart d’heure, les préparatifs de quarantaine sont en cours.  Ce que je vous propose c’est de faire débarquer les plus fragiles en premier, ensuite les autres. Je précise que ceux qui ont des armes les laisseront sur le Navire et débarqueront également. L’équipage de la SSG débarquera en dernier, si ça peut vous rassurer.  

    Puis le Nécromancien se tourna et parla à voix haute pour que tout le monde l’entende :

    Peut-être qu’il serait temps de tous baisser vos armes et de se préparer à vivre votre rêve républicain ? Il faudra affronter une grosse pluie mais vous serez au sec une fois à l’intérieur et vous recevrez enfin les soins dont vous avez besoin. Fin du calvaire dans quinze minutes !

    Aranthor reprit lentement sa place auprès de son Maître, la mine encore plus haineuse que d’habitude. La perspective d’un gros massacre sur l’Obseedra s’éloignait de plus en plus et forcément Xo-Rath ne serait pas très content... On lui avait enlevé le pain de la bouche et maintenant il n’avait plus qu’à espérer que quelqu’un vrille pour faire passer sa masse à travers sa tronche. Quel supplice !

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  • Mar 1 Oct - 19:24
    L’attaque au visage pour déstabiliser, celle visant l’épaule pour provoquer plus de douleur et détourner l’attention de Peltier avant de porter le coup final. Pendant que l’adjudant serait occupé par ses blessures, Verndrick viserait la vraie cible, son cœur. Le mouvement était amorcé, il sentait déjà les premiers millimètres de métal se retirer de la chair de son adversaire. Puis la lance se figea. Le regard de l’aventurier remonta la hampe de l’arme jusqu’à rencontrer le coupable de cette résistance soudaine.

    La main de l’adjudant semblait avoir légèrement gagné en volume et des touffes de poils prenaient naissance sur sa peau. À peine avait-il le temps de réfléchir aux implications de ce changement qu’il se sentit violemment attiré vers le soldat. Le gain en force, le début de transformation, la vitesse. La gueule de loup qui l’accueillit finit de confirmer ses soupçons quant à la nature de son ennemi.

    Il esquiva sur le côté et sentit son corps se faire happer et malmener après la morsure dans son épaule. Quelques centimètres à gauche et il aurait reçu une blessure mortelle au cou. Il n'était pas encore hors de danger. S'il continuait à être secoué comme une poupée de chiffon, il risquait de finir tout aussi inanimé qu'elle. Se dégageant un peu d’espace, il envoya un violent coup dans le ventre du lycanthrope en transformation. Cela le força à desserrer la mâchoire, offrant au mercenaire le répit dont il avait besoin pour se retirer et mettre de la distance entre lui et le loup. Dans sa retraite, il se retrouva dos à dos avec le capitaine Bremer. Ce dernier était toujours occupé par son combat avec le diablotin au jambon.

    "Capitaine ! Si la brigade canine recrute, j’ai un candidat de choix pour vous !"

    Calvin venait d’achever sa transformation et dans son regard se lisaient la rage, la faim et une soif de sang, de son sang.

    "Bon, je ne crois pas qu’il soit intéressé. Je vous proposerais bien d’échanger, mais il semblerait que les gardiens ou les astres pensent que ma vie manque de lycans. J’aimerais leur faire comprendre une fois encore qu’ils ont tort."

    Il avait vu assez de loups-garous pour le reste de l’année. Trois mois plus tôt, une enquête sur la disparition de citoyens autant du Reike que de la République l’avait mené à un village caché infesté de loups. La magie corrompue et corruptrice de l’Arbre-Monde avait aussi touché certains habitants, réanimant des cadavres pour les transformer en bêtes mortes-vivantes enragées, dont la seule faiblesse était les blessures au crâne et le feu.

    "Dis, tu ne me réserves aucune surprise du genre toi ?" pensa-t-il en se concentrant sur Peltier.

    Cette fois-ci, il n'aurait pas le soutien de ce vieux roublard de tavernier. Non, pas de Yamai à l’horizon, juste une tempête à venir. Le ciel s’était en effet assombri, et la foudre s’était abattue au sud-ouest de la ville. Cela n’avait rien de naturel, mais il avait un autre problème pour le moment. Un problème en chair et os, en crocs et en griffes, et malgré les éclairs, Verndrick n’aurait pas non plus le soutien d’une certaine tovyr.

    Avec de la coordination, peut-être pouvaient-ils transformer, avec Gunnar, leurs duels en affrontements de groupe. Mais ils n’avaient pas le temps de s’organiser, Peltier fonçait déjà sur lui avec l’intention de lui faire goûter ses griffes. Sous sa forme lupine, l’adjudant était plus fort et plus rapide. Verndrick puisa dans son mana et chargea à son tour.

    Son bouclier se déploya alors même que les griffes allaient rentrer en contact avec son bras levé. Il encaissa le choc, mais l’impact du coup remonta jusqu’à la blessure laissée par la morsure du loup quelques secondes plus tôt. Il serra les dents et raffermit sa prise sur la lance. Cette dernière n’était pas restée inactive. Le bouclier l’avait protégé pendant que la lance avait été brandie dans le même temps pour empaler.

    S’ensuivit un ballet de célérité et de violence où l’aventurier usait de sa magie et de son expérience pour rivaliser avec la férocité de la bête. La pointe de la lance était enveloppée d’une couche d’air qu’il déchargeait dans le corps du lycan, chaque fois que la lame arrivait à franchir la barrière de sa chair. Il cherchait à causer autant de saignements internes qu’externes et à augmenter ses probabilités de victoire plus le combat durait. Il ne fallait pas non plus exclure la chance qu’une de ses décharges tranchantes touche un organe interne vital ou une artère sensible.

    Et quand la pointe ne trouvait pas de cible, la lance devenait un gourdin qui cherchait à attendrir de la chair et à briser des os. Dans ces cas, elle était maniée avec des mouvements amples quand le guerrier en avait l’espace, et une force accrue par magie.

    Pendant tout l’affrontement, les ombres en position sur les toits n’avaient pas perdu de vue l’espion. Ils profitèrent d’une ouverture que ce dernier leur donna en s’éloignant brusquement de Peltier pour tirer une salve de carreaux d’arbalète dans sa direction. Blesser le lupin permettrait d’achever le combat plus tôt. Au pire, ils fourniraient une distraction supplémentaire pour faciliter la tâche à leur chef d’escouade.

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