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Citoyen du monde
Enkara O'Shela
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Voilà une autre aventure de terminée. Un Laconda dans le désert. Moi qui pensais que j'avais tout vu ! Enfin non, clairement je suis en pleine découverte du monde, mais je ne pensais sincèrement pas être encore surprise à ce point là par ce désert. Décidément, tout est fait pour vous tuer.
Revenue à l'auberge pour me reposer, je me demande si rester ici encore quelques jours ne serait pas une bonne idée après tout. J'ai encore des choses à voir, des choses à faire, des choses à apprendre. Et puis sincèrement, vu que je souhaite me rendre à Ikusa, il me faudrait deux jours à pieds et là, je n'ai pas la force de faire ce voyage. Je crois que j'ai besoin d'une pause de ce désert. Je l'affronterai de nouveau plus tard.
Pour le moment, Ahatsara n'a plus besoin de mes services et comme je ne souhaite pas vider mes poches inutilement, je vais devoir trouver un autre moyen de gagner quelques pièces. Je peux me rendre à l'hospice comme me l'a conseillé l'herboriste, où je peux encore me renseigner. Je suis dans une auberge, il y a du passage, les gens parlent, échangent, si quelque chose doit se savoir, ca sera ici. J'ai déjà appris l'autre jour que Roberto avait été retrouvé nu dans le lit de Elena, la femme de Fulko qui est lui même son meilleur ami. Je pense donc être au bon endroit pour chiner quelques infos, faut juste faire un tri. En attendant, je me demande toujours pourquoi Elena ne quitte pas son mari si Roberto est plus à même de la rendre heureuse ? Surement une Humaine.... ils sont étranges ceux-là, leur mécanisme de fonctionnement m'est véritablement étranger.
Espérons que les ragots et autres histoires soient plus intéressantes ce soir. A l'heure du dîner, je m'installe à une table et commande un plat du jour. Sans aucune surprise, il s'agit du même que la dernière fois : ragout de quelque chose avec des patates. Soit la cuisinière n'a aucun talent, soit les réserves sont vides, ou alors c'est le même plat qui mijote depuis plusieurs jours. J'espère ne pas être malade dans ce dernier cas..... je pourrai présenter mes talents de cuisinière ? Ca pourrait apporter un peu de nouveauté dans cette habitude lassante. Si les odeurs excitaient mes papilles à mon arrivée, ce n'est malheureusement plus le cas aujourd'hui.
Toutefois, mes oreilles restent à l'affût de la moindre information, qui ne viendra jamais. Je finis par me rapprocher du comptoir, payer ma part et rajouter une petite pièce en plus.
" Je cherche un travail afin de prolonger mes nuits ici, est ce que vous savez où je peux en trouver ? "
" Hum hum..... vous avez l'hospice de l'autre côté de la ville, il y a beaucoup d'étrangers. Des caravanes qui cherchent des escortes pour la traversée du désert, des amants qui cherchent protection ou des écuries à nettoyer. "
Pour être tout à fait franche, je préfère encore puiser dans mes réserves que de nettoyer des écuries et je n'ai pas de force pour retourner tout de suite dans le désert. N'y a-t-il donc pas autre chose à faire dans cette si grande ville ? Je suis une Elfe, je peux surement mettre mes talents ou mon savoir à profil dans cette grande cité ! Apporter un soutien dans une école de magie par exemple, ou donner des cours particuliers à des élèves en difficultés. Nous autres Elfes, sommes particulièrement doués par la magie et nos enseignements sont remarquables.
" Je vous remercie Monsieur l'aubergiste. Est ce que vous pourriez me faire monter de l'eau chaude s'il vous plait d'ici une heure ? "
Un bain, quel bonheur. A défaut de trouver un travail, j'aurai au moins ça. En attendant qu'i soit prêt, je m'installe de nouveau à table, sors mon carnet et reprends le dessin de Kieran, de ses tatouages restés en mémoire, de Terrarus, de l'architecture de Taisen ou encore du laconda. Je fais des annotations, des commentaires, ses impressions.
Revenue à l'auberge pour me reposer, je me demande si rester ici encore quelques jours ne serait pas une bonne idée après tout. J'ai encore des choses à voir, des choses à faire, des choses à apprendre. Et puis sincèrement, vu que je souhaite me rendre à Ikusa, il me faudrait deux jours à pieds et là, je n'ai pas la force de faire ce voyage. Je crois que j'ai besoin d'une pause de ce désert. Je l'affronterai de nouveau plus tard.
Pour le moment, Ahatsara n'a plus besoin de mes services et comme je ne souhaite pas vider mes poches inutilement, je vais devoir trouver un autre moyen de gagner quelques pièces. Je peux me rendre à l'hospice comme me l'a conseillé l'herboriste, où je peux encore me renseigner. Je suis dans une auberge, il y a du passage, les gens parlent, échangent, si quelque chose doit se savoir, ca sera ici. J'ai déjà appris l'autre jour que Roberto avait été retrouvé nu dans le lit de Elena, la femme de Fulko qui est lui même son meilleur ami. Je pense donc être au bon endroit pour chiner quelques infos, faut juste faire un tri. En attendant, je me demande toujours pourquoi Elena ne quitte pas son mari si Roberto est plus à même de la rendre heureuse ? Surement une Humaine.... ils sont étranges ceux-là, leur mécanisme de fonctionnement m'est véritablement étranger.
Espérons que les ragots et autres histoires soient plus intéressantes ce soir. A l'heure du dîner, je m'installe à une table et commande un plat du jour. Sans aucune surprise, il s'agit du même que la dernière fois : ragout de quelque chose avec des patates. Soit la cuisinière n'a aucun talent, soit les réserves sont vides, ou alors c'est le même plat qui mijote depuis plusieurs jours. J'espère ne pas être malade dans ce dernier cas..... je pourrai présenter mes talents de cuisinière ? Ca pourrait apporter un peu de nouveauté dans cette habitude lassante. Si les odeurs excitaient mes papilles à mon arrivée, ce n'est malheureusement plus le cas aujourd'hui.
Toutefois, mes oreilles restent à l'affût de la moindre information, qui ne viendra jamais. Je finis par me rapprocher du comptoir, payer ma part et rajouter une petite pièce en plus.
" Je cherche un travail afin de prolonger mes nuits ici, est ce que vous savez où je peux en trouver ? "
" Hum hum..... vous avez l'hospice de l'autre côté de la ville, il y a beaucoup d'étrangers. Des caravanes qui cherchent des escortes pour la traversée du désert, des amants qui cherchent protection ou des écuries à nettoyer. "
Pour être tout à fait franche, je préfère encore puiser dans mes réserves que de nettoyer des écuries et je n'ai pas de force pour retourner tout de suite dans le désert. N'y a-t-il donc pas autre chose à faire dans cette si grande ville ? Je suis une Elfe, je peux surement mettre mes talents ou mon savoir à profil dans cette grande cité ! Apporter un soutien dans une école de magie par exemple, ou donner des cours particuliers à des élèves en difficultés. Nous autres Elfes, sommes particulièrement doués par la magie et nos enseignements sont remarquables.
" Je vous remercie Monsieur l'aubergiste. Est ce que vous pourriez me faire monter de l'eau chaude s'il vous plait d'ici une heure ? "
Un bain, quel bonheur. A défaut de trouver un travail, j'aurai au moins ça. En attendant qu'i soit prêt, je m'installe de nouveau à table, sors mon carnet et reprends le dessin de Kieran, de ses tatouages restés en mémoire, de Terrarus, de l'architecture de Taisen ou encore du laconda. Je fais des annotations, des commentaires, ses impressions.
Baron du Crime
Vaenys Draknys
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Eldarion était en voyage à Taisen pour, comme à son habitude, des affaires louches. Pas de trafic d’enfant cette fois-ci, il est bon de se foutre de la gueule du pouvoir en place, mais il est aussi bon de faire des pauses, de temps en temps. Comme à son habitude, l’elfe devenu un chasseur nocturne il y a de cela des millénaires, était vêtu d’une tunique elfique d’un vert très sombre et, portait son masque iconique, d’une couleur dorée et dévoilant des dents aussi aiguisées que l’étaient ses griffes.
Pour l’occasion, il était logé dans une auberge assez miteuse car, même s’il était un noble, il ne pouvait pas toujours vivre dans le luxe. Même s’il vivait principalement à Ikusa, il n’était pas un inconnu à Taisen, loin de là. Mais, avant de descendre pour le dîner, Eldarion reçut de la visite, pas n’importe laquelle, celle du tenancier de l’auberge.
« Sieur Amathil, excusez-moi de vous déranger en une heure aussi tardive mais, une elfe vient tout juste de me demander du travail. Je n’ai pas beaucoup de détail à vous apporter à son sujet, mais peut-être que son profil pourrait vous intéresser. Elle est en bas, à une table, si jamais vous voulez aller à sa rencontre. » Déclara l’homme, avant de reculer lentement. Seulement, il avait été interpellé par l’imposant vampire, qui le regardait du coin de l’œil, tentant de chercher son regard apeuré.
« Une elfe, vous-dites ? Je vais descendre. Pour la peine, faites venir mon… repas ici, s’il vous plaît. Je le prendrai plus tard. Oh et, surtout, trouvez l’argent. Ni le Vicomte ni le Baron n'ont la moindre envie de vous le réclamer davantage. Trois mois de retard, hein ? Il serait fâcheux que votre fille, au lieu de recevoir les soins dont elle a terriblement besoin, se fasse vider de son sang. » Répondit Eldarion, sa voix déformée par l’acier de son masque et, ses prunelles devenues légèrement plus écarlates.
« Oui, Sieur Amathil, je… je vais le trouver. Mais s’il vous plaît, ne faites pas de mal à ma… » Tenta-t-il d’argumenter, alors que le Vampire l’avait déjà dépassé, commençant à se rendre au rez-de-chaussée, pour partir à la rencontre de cette fameuse elfe qui semblait chercher du travail. Le Gardien avait une certaine affection pour son peuple et, il était prêt à dépenser beaucoup d’argent pour obtenir du travail d’elfe. Mais, avant cela, il faudrait déjà la rencontrer et, discuter un minimum avec elle.
L’ancien elfe, une fois en bas de l’escalier, scruta la salle avec attention. Une elfe, à Taisen, ce n’était pas bien compliqué à remarquer et, effectivement, il la vit rapidement, assise à une table, en train de dessiner. D’un pas léger -certainement une habitude de vampire- il s’approcha de cette mystérieuse inconnue. Il était si discret qu’elle ne le remarqua certainement pas, du moins, elle ne releva pas la tête. Toujours sans faire de bruit, il se pencha pour observer le dessin qu’elle était en train de faire et, se décida enfin à prendre la parole.
« Bonsoir, ma Dame. Je vois que vous avez un certain talent pour le dessin. » Commença-t-il, remontant légèrement ses ambres pour capter le regard de son interlocutrice.
« Excusez-moi, où sont passées mes bonnes manières. Je me présente : Eldarion Amathil. Je suis un… un entrepreneur de la capitale, Ikusa. On m’a dit que vous cherchiez du travail, est-ce vrai ? Si oui, je peux peut-être vous venir en aide… Mais avant… » Continua Eldarion, tirant légèrement une chaise pour venir s’y asseoir, toujours en gardant son regard sur son interlocutrice. Il ne s’occupa plus des dessins, même s’il avait été sincère en parlant de ces derniers. Là où il avait menti, avant même d’entrer la moindre parole de son interlocutrice, c’était sur son métier. Un « entrepreneur ». Cela était vrai, avant que l’Impératrice n’impose sa stupide loi visant à interdire l’esclavage.
« J’aimerais savoir qui vous êtes, en apprendre un peu plus pour être certain que vous conviendrez à ma proposition. Oui, c’est rapide, mais il faut dire que mes hommes m’ont… lâché ? Au dernier moment, alors, j’ai besoin de quelqu’un et, au plus vite. » Conclut-il, laissant ses yeux se balader dans la pièce avant de revenir dans ceux de l’elfe. Ils étaient morts, ses hommes, pris dans une embuscade.
Pour l’occasion, il était logé dans une auberge assez miteuse car, même s’il était un noble, il ne pouvait pas toujours vivre dans le luxe. Même s’il vivait principalement à Ikusa, il n’était pas un inconnu à Taisen, loin de là. Mais, avant de descendre pour le dîner, Eldarion reçut de la visite, pas n’importe laquelle, celle du tenancier de l’auberge.
« Sieur Amathil, excusez-moi de vous déranger en une heure aussi tardive mais, une elfe vient tout juste de me demander du travail. Je n’ai pas beaucoup de détail à vous apporter à son sujet, mais peut-être que son profil pourrait vous intéresser. Elle est en bas, à une table, si jamais vous voulez aller à sa rencontre. » Déclara l’homme, avant de reculer lentement. Seulement, il avait été interpellé par l’imposant vampire, qui le regardait du coin de l’œil, tentant de chercher son regard apeuré.
« Une elfe, vous-dites ? Je vais descendre. Pour la peine, faites venir mon… repas ici, s’il vous plaît. Je le prendrai plus tard. Oh et, surtout, trouvez l’argent. Ni le Vicomte ni le Baron n'ont la moindre envie de vous le réclamer davantage. Trois mois de retard, hein ? Il serait fâcheux que votre fille, au lieu de recevoir les soins dont elle a terriblement besoin, se fasse vider de son sang. » Répondit Eldarion, sa voix déformée par l’acier de son masque et, ses prunelles devenues légèrement plus écarlates.
« Oui, Sieur Amathil, je… je vais le trouver. Mais s’il vous plaît, ne faites pas de mal à ma… » Tenta-t-il d’argumenter, alors que le Vampire l’avait déjà dépassé, commençant à se rendre au rez-de-chaussée, pour partir à la rencontre de cette fameuse elfe qui semblait chercher du travail. Le Gardien avait une certaine affection pour son peuple et, il était prêt à dépenser beaucoup d’argent pour obtenir du travail d’elfe. Mais, avant cela, il faudrait déjà la rencontrer et, discuter un minimum avec elle.
L’ancien elfe, une fois en bas de l’escalier, scruta la salle avec attention. Une elfe, à Taisen, ce n’était pas bien compliqué à remarquer et, effectivement, il la vit rapidement, assise à une table, en train de dessiner. D’un pas léger -certainement une habitude de vampire- il s’approcha de cette mystérieuse inconnue. Il était si discret qu’elle ne le remarqua certainement pas, du moins, elle ne releva pas la tête. Toujours sans faire de bruit, il se pencha pour observer le dessin qu’elle était en train de faire et, se décida enfin à prendre la parole.
« Bonsoir, ma Dame. Je vois que vous avez un certain talent pour le dessin. » Commença-t-il, remontant légèrement ses ambres pour capter le regard de son interlocutrice.
« Excusez-moi, où sont passées mes bonnes manières. Je me présente : Eldarion Amathil. Je suis un… un entrepreneur de la capitale, Ikusa. On m’a dit que vous cherchiez du travail, est-ce vrai ? Si oui, je peux peut-être vous venir en aide… Mais avant… » Continua Eldarion, tirant légèrement une chaise pour venir s’y asseoir, toujours en gardant son regard sur son interlocutrice. Il ne s’occupa plus des dessins, même s’il avait été sincère en parlant de ces derniers. Là où il avait menti, avant même d’entrer la moindre parole de son interlocutrice, c’était sur son métier. Un « entrepreneur ». Cela était vrai, avant que l’Impératrice n’impose sa stupide loi visant à interdire l’esclavage.
« J’aimerais savoir qui vous êtes, en apprendre un peu plus pour être certain que vous conviendrez à ma proposition. Oui, c’est rapide, mais il faut dire que mes hommes m’ont… lâché ? Au dernier moment, alors, j’ai besoin de quelqu’un et, au plus vite. » Conclut-il, laissant ses yeux se balader dans la pièce avant de revenir dans ceux de l’elfe. Ils étaient morts, ses hommes, pris dans une embuscade.
Citoyen du monde
Enkara O'Shela
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« Bonsoir, ma Dame. Je vois que vous avez un certain talent pour le dessin. »
Je l'ai vu s'approcher de moi, un peu tard tellement il est discret et j'avoue que sa proximité soudaine me met quelque peu mal à l'aise. Je fais mine que tout va bien, referme mon carnet lentement et lève les yeux vers l'inconnu.
« Excusez-moi, où sont passées mes bonnes manières. Je me présente : Eldarion Amathil. Je suis un… un entrepreneur de la capitale, Ikusa. On m’a dit que vous cherchiez du travail, est-ce vrai ? Si oui, je peux peut-être vous venir en aide… Mais avant… »
Mes yeux sont rares, l'un est bleu, l'autre vert, mais lui, cet éclat, cette couleur.... ambre... c'est attractif. Je bloque un instant dessus avant d'observer le reste de son visage tandis qu'il me déroule son discours. Je remarque que sa peau à presque la même couleur que la mienne, que ses oreilles aussi d'ailleurs et j'en déduis qu'il s'agit probablement d'un Elfe. Toutefois, j'ai le sentiment que quelque chose m'échappe, mais je ne saurai dire quoi. Son visage est caché par un masque, cela déforme sa voix et la rend plus étouffée, plus profonde. Pourquoi souhaite-t-il se cacher ainsi derrière cette chose ? Tout en l'observant, j'écoute ce qu'il me dit, me demandant qui à bien pu lui dire que je cherchais du travail et surtout quel genre de travail peut il bien me proposer.
« J’aimerais savoir qui vous êtes, en apprendre un peu plus pour être certain que vous conviendrez à ma proposition. Oui, c’est rapide, mais il faut dire que mes hommes m’ont… lâché ? Au dernier moment, alors, j’ai besoin de quelqu’un et, au plus vite. »
En effet, cette proposition est rapide et tombe un peu du ciel. J'ai quelques économies mais, je ne souhaite pas les utiliser si je peux travailler. Je peux toujours écouter ce qu'il a à dire.
" Bonjour, vous êtes excusé pour vos mauvaises manières Eldarion. Il est vrai que je cherche du travail, j'ai quelques talents qui peuvent toujours servir en échange de quelques pièces. Que ce soit pour protéger, défendre, soigner.... nous pouvons peut être trouver à nous entre aider oui. Comment cela se fait il que vos hommes soient.... brutalement déserteurs ? "
Je croise les doigts, pose mes avants bras sur la table et me penche légèrement vers lui. Un entrepreneur qui perd ses hommes au moment où il en a besoin, c'est tout de même étrange. Serait il mauvais payeur ? Violent avec ses hommes ? Injuste ? Je suis curieuse tout d'un coup, un homme qui semble pourtant plein de noblesse, dans cette taverne de bas étage, portant une belle tunique de chez moi.... Qu'est ce que le destin me présente cette fois-ci ? Qu'est ce que je vais apprendre dans cette nouvelle aventure si je décide de dire oui ?
Je réfléchis, je sais que je ne suis pas assez méfiante, je sais que je dois faire attention, mais, c'est un des miens, pourquoi me méfier ? S'il a réellement besoin d'aide, s'il est vraiment dans une situation difficile et que je peux rendre service, pourquoi est ce que je refuserai ? Je ne sais pas comment est la vie pour les Elfes ici, je viens tout juste d'arriver, mais comme la plupart d'entre nous se montre relativement supérieur, pas étonnant que nous nous retrouvions rapidement mis à l'écart et montré du doigt. C'est le premier Elfe que je rencontre depuis que je suis partie, ca me fait plaisir au fond, j'aimerai échanger sur plein de chose avec lui, toutefois, les circonstances de notre rencontre ne sont absolument pas comme je les avaient imaginées. Bien, il n'y a plus qu'à voir dans quoi je suis en train d'embarquer.
Je l'ai vu s'approcher de moi, un peu tard tellement il est discret et j'avoue que sa proximité soudaine me met quelque peu mal à l'aise. Je fais mine que tout va bien, referme mon carnet lentement et lève les yeux vers l'inconnu.
« Excusez-moi, où sont passées mes bonnes manières. Je me présente : Eldarion Amathil. Je suis un… un entrepreneur de la capitale, Ikusa. On m’a dit que vous cherchiez du travail, est-ce vrai ? Si oui, je peux peut-être vous venir en aide… Mais avant… »
Mes yeux sont rares, l'un est bleu, l'autre vert, mais lui, cet éclat, cette couleur.... ambre... c'est attractif. Je bloque un instant dessus avant d'observer le reste de son visage tandis qu'il me déroule son discours. Je remarque que sa peau à presque la même couleur que la mienne, que ses oreilles aussi d'ailleurs et j'en déduis qu'il s'agit probablement d'un Elfe. Toutefois, j'ai le sentiment que quelque chose m'échappe, mais je ne saurai dire quoi. Son visage est caché par un masque, cela déforme sa voix et la rend plus étouffée, plus profonde. Pourquoi souhaite-t-il se cacher ainsi derrière cette chose ? Tout en l'observant, j'écoute ce qu'il me dit, me demandant qui à bien pu lui dire que je cherchais du travail et surtout quel genre de travail peut il bien me proposer.
« J’aimerais savoir qui vous êtes, en apprendre un peu plus pour être certain que vous conviendrez à ma proposition. Oui, c’est rapide, mais il faut dire que mes hommes m’ont… lâché ? Au dernier moment, alors, j’ai besoin de quelqu’un et, au plus vite. »
En effet, cette proposition est rapide et tombe un peu du ciel. J'ai quelques économies mais, je ne souhaite pas les utiliser si je peux travailler. Je peux toujours écouter ce qu'il a à dire.
" Bonjour, vous êtes excusé pour vos mauvaises manières Eldarion. Il est vrai que je cherche du travail, j'ai quelques talents qui peuvent toujours servir en échange de quelques pièces. Que ce soit pour protéger, défendre, soigner.... nous pouvons peut être trouver à nous entre aider oui. Comment cela se fait il que vos hommes soient.... brutalement déserteurs ? "
Je croise les doigts, pose mes avants bras sur la table et me penche légèrement vers lui. Un entrepreneur qui perd ses hommes au moment où il en a besoin, c'est tout de même étrange. Serait il mauvais payeur ? Violent avec ses hommes ? Injuste ? Je suis curieuse tout d'un coup, un homme qui semble pourtant plein de noblesse, dans cette taverne de bas étage, portant une belle tunique de chez moi.... Qu'est ce que le destin me présente cette fois-ci ? Qu'est ce que je vais apprendre dans cette nouvelle aventure si je décide de dire oui ?
Je réfléchis, je sais que je ne suis pas assez méfiante, je sais que je dois faire attention, mais, c'est un des miens, pourquoi me méfier ? S'il a réellement besoin d'aide, s'il est vraiment dans une situation difficile et que je peux rendre service, pourquoi est ce que je refuserai ? Je ne sais pas comment est la vie pour les Elfes ici, je viens tout juste d'arriver, mais comme la plupart d'entre nous se montre relativement supérieur, pas étonnant que nous nous retrouvions rapidement mis à l'écart et montré du doigt. C'est le premier Elfe que je rencontre depuis que je suis partie, ca me fait plaisir au fond, j'aimerai échanger sur plein de chose avec lui, toutefois, les circonstances de notre rencontre ne sont absolument pas comme je les avaient imaginées. Bien, il n'y a plus qu'à voir dans quoi je suis en train d'embarquer.
Baron du Crime
Vaenys Draknys
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« Eh bien, je vois que vous êtes une femme multi-tâche, ce qui, va certainement vous être utile pour le travail que j'ai besoin de vous confier. Mais, avant... » Commença l'ancien elfe, qui se frotta les mains comme pour se réchauffer. Il fallait dire que les soirées dans le désert étaient fraîches et que, sa condition de vampire ne l'aidait pas tant que cela. Il ne lui manquait plus qu'à expliquer à son interlocutrice le pourquoi du comment ses hommes ont déserté. D'ailleurs, si Vaenys venait à apprendre cela, il était clair qu'il passerait un très mauvais quart d'heure. Mais, heureusement, le Prince Déchu est occupé bien ailleurs, ce qui lui laisse un minimum de liberté dans ses paroles et dans ses actions.
« Mes hommes ont déserté parce que... disons qu'ils ont pris peur. J'ai un client qui attend une livraison plus au sud de la ville, dans sa périphérie, mais... disons que... que sa propriété est bien gardée. Vous voyez ? C'est un grand collectionneur de créatures en tout genre, mais aussi un puissant nécromancien qui vit seul depuis plusieurs millénaires, sans famille ni ami et, les spectres qui gardent la propriété se montrent plutôt... agressifs envers les étrangers. Je ne doute pas qu'une elfe telle que vous saura garder son sang-froid face à ce genre de créature. Si le travail vous intéresse, vous serez grassement récompensé. D'autant plus que ce client nous est très fidèle depuis près d'un siècle, autant vous dire qu'il n'hésite pas à mettre la main à la bourse d'or. » Expliqua Eldarion, observant attentivement la réaction de son interlocutrice à ses paroles.
Il était clair qu'il ne s'attendait pas à ce qu'elle lui réponde de manière positive, mais une étrangère n'avait certainement jamais entendu parler de cet homme. D'autant plus que le Vampire avait volontairement omis quelques détails à son sujet, comme par exemple, le contenu du colis. Car oui, la précision sur la nature de cet homme et, sur ses hobbies, n'est pas laissée là aux hasards. Il voulait surtout voir si Enkara avait la jugeote pour soit le deviner elle-même, soit lui demander le contenu. La première option était certainement préférable, étant donné qu'Eldarion prime sur la discrétion.
« Sinon, je peux bien vous proposer d'être serveuse dans l'une de nos maisons, mais je ne suis pas certain que ce soit un noble travail pour une femme comme vous. Après, si vous cherchez à voyager dans une autre de nos grandes villes, je peux bien vous trouver quelque chose. Disons que, c'est à vous de choisir. Mais, si vous cherchez de l'or avant tout, ma première proposition est certainement la plus lucrative, avec une grande récompense à la clé. » Ajouta-t-il, l'orientant davantage sur ce travail-là, tout en restant mystérieux à son sujet. Disons qu'Eldarion était prêt à aider cette étrangère, mais les conditions et les récompenses ne sont pas les mêmes. Si elle choisit de faire autre chose, alors elle se retrouvera sans le moindre doute avec une dette envers la Pègre, ce qui n'est que très rarement une bonne chose.
« Mes hommes ont déserté parce que... disons qu'ils ont pris peur. J'ai un client qui attend une livraison plus au sud de la ville, dans sa périphérie, mais... disons que... que sa propriété est bien gardée. Vous voyez ? C'est un grand collectionneur de créatures en tout genre, mais aussi un puissant nécromancien qui vit seul depuis plusieurs millénaires, sans famille ni ami et, les spectres qui gardent la propriété se montrent plutôt... agressifs envers les étrangers. Je ne doute pas qu'une elfe telle que vous saura garder son sang-froid face à ce genre de créature. Si le travail vous intéresse, vous serez grassement récompensé. D'autant plus que ce client nous est très fidèle depuis près d'un siècle, autant vous dire qu'il n'hésite pas à mettre la main à la bourse d'or. » Expliqua Eldarion, observant attentivement la réaction de son interlocutrice à ses paroles.
Il était clair qu'il ne s'attendait pas à ce qu'elle lui réponde de manière positive, mais une étrangère n'avait certainement jamais entendu parler de cet homme. D'autant plus que le Vampire avait volontairement omis quelques détails à son sujet, comme par exemple, le contenu du colis. Car oui, la précision sur la nature de cet homme et, sur ses hobbies, n'est pas laissée là aux hasards. Il voulait surtout voir si Enkara avait la jugeote pour soit le deviner elle-même, soit lui demander le contenu. La première option était certainement préférable, étant donné qu'Eldarion prime sur la discrétion.
« Sinon, je peux bien vous proposer d'être serveuse dans l'une de nos maisons, mais je ne suis pas certain que ce soit un noble travail pour une femme comme vous. Après, si vous cherchez à voyager dans une autre de nos grandes villes, je peux bien vous trouver quelque chose. Disons que, c'est à vous de choisir. Mais, si vous cherchez de l'or avant tout, ma première proposition est certainement la plus lucrative, avec une grande récompense à la clé. » Ajouta-t-il, l'orientant davantage sur ce travail-là, tout en restant mystérieux à son sujet. Disons qu'Eldarion était prêt à aider cette étrangère, mais les conditions et les récompenses ne sont pas les mêmes. Si elle choisit de faire autre chose, alors elle se retrouvera sans le moindre doute avec une dette envers la Pègre, ce qui n'est que très rarement une bonne chose.
Citoyen du monde
Enkara O'Shela
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Je réfléchis. Oui je réfléchis, plusieurs minutes. Je l'ai écouté, je l'ai observé et sa manière de se frotter les mains, de parler, même s'il dégage cette impression de noblesse, ne m'inspire pas complétement confiance. J'ai l'étrange sensation qu'il me cache quelque chose. Si ce client est effectivement fidèle, qu'il commande régulièrement de.... de je ne sais quoi d'ailleurs..... quelqu'un a déjà dû le livrer par le passé. Où est cette personne ? Morte de vieillesse me dira-t-il. Et ce paquet, que contient il ? Surement quelque chose de secret que je ne dois pas savoir et qui ne me regarde pas. Je suis tout de même curieuse, que peut bien vouloir un ermite aussi âgé ? Plusieurs millénaires.... Peu de créatures peuvent vivre aussi longtemps : une liche, un démon, un vampire, un ange, ou du sang de titan. J'ai plus de chance de tomber sur un individu malfaisant bien que chaque personne soit différente et avec sa propre personnalité. S'il vit près de la ville, les gens doivent le connaître et s'il est encore en vie, soit il n'est pas mauvais, soit il est plus fort que tous ceux qui ont voulu l'abattre. Cette histoire n'est clairement pas nette.
" C'est d'accord. Une seule entourloupe et je vous retrouve pour payer double, je veux 40 PO pour cette mission que personne ne veut faire."
Je n'ai aucune idée des moyens de mon nouvel employeur, mais je ne suis pas là non plus pour plumer qui que ce soit. toute travail mérite salaire, encore plus quand la demande n'attire personne. Je ne sais pas dans quoi je m'embarque encore une fois, mais sur ce coup, ce n'est pas l'appat du gain qui me motive, mais plutôt la curiosité. Qui peut bien être cette personne devant moi, celui que je dois livrer, les spectres doivent forcément protéger quelque chose et que contient ce colis ? Beaucoup de question qui me chatouille l'esprit, je dois y aller.
Si on réfléchit bien, je ne suis pas censée dire oui et j'aurai plutôt refusé l'offre. Mais si cet homme paye bien, que ses livraisons sont enrichissantes, peut être que je pourrai en faire d'autres. Oui, le gout de l'aventure s'empare de moi tout d'un coup.
" Et dites moi où trouver le colis, ainsi que le lieu où je dois le livrer. Et si j'ai autre chose à savoir, c'est maintenant qu'il faut me le dire, il serait dommage qu'une personne comme moi soit prise au dépourvue et rate une mission aussi importante pour votre réputation. "
Tu parles d'une réputation, à trainer ici pour trouver des livreurs, ca réputation doit pas être glorieuse. Oui, plus je réfléchis, plus je me dis que les apparences sont parfois trompeuses. Serait ce ce regard si luisant ? Le fait qu'il soit de ma race qui me touche un peu ? Suis-je simplement naïve ? Un mélange de tout ça ? Si Kieran était là, jamais il n'aurait accepté cette mission, mais il n'est pas là.
" C'est d'accord. Une seule entourloupe et je vous retrouve pour payer double, je veux 40 PO pour cette mission que personne ne veut faire."
Je n'ai aucune idée des moyens de mon nouvel employeur, mais je ne suis pas là non plus pour plumer qui que ce soit. toute travail mérite salaire, encore plus quand la demande n'attire personne. Je ne sais pas dans quoi je m'embarque encore une fois, mais sur ce coup, ce n'est pas l'appat du gain qui me motive, mais plutôt la curiosité. Qui peut bien être cette personne devant moi, celui que je dois livrer, les spectres doivent forcément protéger quelque chose et que contient ce colis ? Beaucoup de question qui me chatouille l'esprit, je dois y aller.
Si on réfléchit bien, je ne suis pas censée dire oui et j'aurai plutôt refusé l'offre. Mais si cet homme paye bien, que ses livraisons sont enrichissantes, peut être que je pourrai en faire d'autres. Oui, le gout de l'aventure s'empare de moi tout d'un coup.
" Et dites moi où trouver le colis, ainsi que le lieu où je dois le livrer. Et si j'ai autre chose à savoir, c'est maintenant qu'il faut me le dire, il serait dommage qu'une personne comme moi soit prise au dépourvue et rate une mission aussi importante pour votre réputation. "
Tu parles d'une réputation, à trainer ici pour trouver des livreurs, ca réputation doit pas être glorieuse. Oui, plus je réfléchis, plus je me dis que les apparences sont parfois trompeuses. Serait ce ce regard si luisant ? Le fait qu'il soit de ma race qui me touche un peu ? Suis-je simplement naïve ? Un mélange de tout ça ? Si Kieran était là, jamais il n'aurait accepté cette mission, mais il n'est pas là.
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