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Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
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Le son du marteau que l’on cogne sur l’enclume, la chaleur presque étouffante s’échappant des feux de forge et l’enthousiasme du groupe de personnes qui travaillait au sein de l’établissement émanaient de ce dernier tandis que sa propriétaire se mêlait elle aussi aux tâches. Son train de vie quotidien n’avait pas tellement changé depuis sa nomination, Cyradil ayant spécifiquement demandé à continuer d’exercer son métier de cœur en plus de ses fonctions de ministre. Les commandes s’enchainaient et les clients affluaient. Parfois, de regards curieux venaient se poser sur le comptoir où un nain d’une imposante stature s’occupait de délivrer les commandes. Il s’agissait du contremaitre Lakhdar, un loyal compatriote de la maitresse des lieux qui s’assurait du bon fonctionnement de la forge. Cyradil lui devait beaucoup et répétait souvent qu’elle ne le remerciait pas assez, au grand embarrassement du demi-homme qui ne cessait de lui répéter qu’il lui en devait tout autant.
« Qu’en est-il de l’arrivage du bois marin ? » Demanda la forgeronne.
« D’après notre client, celui-ci devrait arriver dans la journée. » Répondit le nain. « Toujours mieux que d’aller vous risquer à le chercher en mer cela dit ! » Ajouta-t-il en caressant sa barbe.
En effet, il y avait là toute une histoire où Cyradil s’était embarquée dans une aventure pour récupérer un bois magique de qualité. L’expédition n’avait pas été de tout repos puisque l’embarcation de la liche fut attaquée par des pirates et après un combat fastidieux et de regrettables pertes, la jeune blonde put ramener son vaisseau sain et sauf au port. Depuis, et avec sa nomination récente, elle avait pu trouver des relais qui lui permettait d’obtenir ces ressources sans devoir se risquer. Sans doute qu’elle devrait s’aventurer encore dans le futur pour trouver des matériaux encore plus rares mais pour l’heure, elle faisait en sorte de minimiser les risques en ne prenant part qu’aux voyages qui nécessitaient sa présence.
En parlant de problèmes, les commerçants se faisaient parfois cibler par des brigands dont la liche avait démantelé un réseau au cours de l’année dernière avec l’aide d’une de ses amies, les freinant temporairement dans leurs raids. Force est de constater que certains des rescapés ou branches survivantes avaient eu un regain de confiance. S’ils n’osaient plus s’attaquer directement à elle à cause de son nouveau statut, ils ne se gênaient au contraire pas pour prendre d’assaut celles qui étaient plus vulnérables. Heureusement, la jeune blonde s’était faite des alliés qui, conjointement, acceptaient de l’aider dans ses entreprises et montaient, parfois, des convois fortement escortés pour tenter de tendre un piège aux assaillants. Reconnaissante, la liche les récompensait généreusement à chaque fois et beaucoup la remerciait de pouvoir financer ce genre d’entreprises pour qu’ils puissent continuer à vivre de leur commerce.
« Préviens-moi si elle arrive, je serais dans l’arrière-salle. J’ai besoin de travailler sur une commande assez spéciale pour une collègue du FMR. »
Cyradil s’éloigna alors, retournant à ses occupations, attendant sagement que la femme vienne se présenter à son établissement.
« Qu’en est-il de l’arrivage du bois marin ? » Demanda la forgeronne.
« D’après notre client, celui-ci devrait arriver dans la journée. » Répondit le nain. « Toujours mieux que d’aller vous risquer à le chercher en mer cela dit ! » Ajouta-t-il en caressant sa barbe.
En effet, il y avait là toute une histoire où Cyradil s’était embarquée dans une aventure pour récupérer un bois magique de qualité. L’expédition n’avait pas été de tout repos puisque l’embarcation de la liche fut attaquée par des pirates et après un combat fastidieux et de regrettables pertes, la jeune blonde put ramener son vaisseau sain et sauf au port. Depuis, et avec sa nomination récente, elle avait pu trouver des relais qui lui permettait d’obtenir ces ressources sans devoir se risquer. Sans doute qu’elle devrait s’aventurer encore dans le futur pour trouver des matériaux encore plus rares mais pour l’heure, elle faisait en sorte de minimiser les risques en ne prenant part qu’aux voyages qui nécessitaient sa présence.
En parlant de problèmes, les commerçants se faisaient parfois cibler par des brigands dont la liche avait démantelé un réseau au cours de l’année dernière avec l’aide d’une de ses amies, les freinant temporairement dans leurs raids. Force est de constater que certains des rescapés ou branches survivantes avaient eu un regain de confiance. S’ils n’osaient plus s’attaquer directement à elle à cause de son nouveau statut, ils ne se gênaient au contraire pas pour prendre d’assaut celles qui étaient plus vulnérables. Heureusement, la jeune blonde s’était faite des alliés qui, conjointement, acceptaient de l’aider dans ses entreprises et montaient, parfois, des convois fortement escortés pour tenter de tendre un piège aux assaillants. Reconnaissante, la liche les récompensait généreusement à chaque fois et beaucoup la remerciait de pouvoir financer ce genre d’entreprises pour qu’ils puissent continuer à vivre de leur commerce.
« Préviens-moi si elle arrive, je serais dans l’arrière-salle. J’ai besoin de travailler sur une commande assez spéciale pour une collègue du FMR. »
Cyradil s’éloigna alors, retournant à ses occupations, attendant sagement que la femme vienne se présenter à son établissement.
Citoyen du Reike
Amena
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Melisande avait toujours été une bonne roue de secours avec les commerçants. Elle était toujours de bonne humeur et d’une bonne volonté à toute épreuve. A force, elle avait réussi à gagner la confiance de pas mal de commerçants. D’accord, la vie de petite fille modèle et bien gentille ne sciait pas vraiment à la personnalité sulfureuse d’Amena, mais elle s’y accoutumait.
Quoiqu’il en soit, avec leur confiance en poche, elle pouvait facilement naviguer de commerçant en commerçant. Il n’était même pas incongru qu’elle aide pour diverses tâches plus ou moins importante. Personne ne la suspectait jamais de grand-chose. Aujourd’hui encore, elle avait été réquisitionnée pour aider lors d’une transaction. Visiblement, la personne aurait bien fait en mains propres, mais son voyage avait été particulièrement rude.
Ainsi donc, sous ses courts cheveux bleus et sa peau rose, elle secouait les pieds alors que le chariot s’avançait vers le lieu de transaction. Insouciante, elle tenait le papier précisant bien qu’elle représentait la commerçante et, très soucieuse de bien faire son travail, elle tenait fermement son trésor. A peine le convois arrêter, la voilà qui sautait à pieds joint par terre.
« Messieurs, merci bien. Promis, je reviens vite que vous puissiez déposer la commande. »
Elle s’inclina légèrement avant de se diriger en toute hate vers le batiment… Une forge, visiblement. Qui pouvait bien la tenir ? Officiellement, elle n’en avait aucune idée. Officieusement, c’était bien différent, comme beaucoup de chose.
Alors qu’elle s’avançait, elle interpella le nain, faisant un signe un peu timide de la main, un grand sourire sur le visage.
« Bonjour, monsieur. Je viens pour livrer une cargaison. Enfin, pas moi. Mais si un peu. En tout cas, je viens de quelqu’un qui doit vous livrer un colis. Mais elle n’a pas pu venir. A première vue, quelques complications sur le voyage. »
Elle regarda le papier prouvant ses dires. Puis elle reporta l’attention vers le nain.
« Mais j’ai la preuve que je viens pour elle. C’est sur ce papier scellé. Mais je dois le donner qu’à la patronne, elle m’a dit… Vous pouvez l’appeler, s'il vous plait ? On m’a dit qu’elle était importante… Une grande magicienne et tout avec la magie. »
Ses yeux semblaient exprimer une rare candeur. Elle était entièrement dédiée à accomplir sa mission avec toute la bonté de cette identité.
Quoiqu’il en soit, avec leur confiance en poche, elle pouvait facilement naviguer de commerçant en commerçant. Il n’était même pas incongru qu’elle aide pour diverses tâches plus ou moins importante. Personne ne la suspectait jamais de grand-chose. Aujourd’hui encore, elle avait été réquisitionnée pour aider lors d’une transaction. Visiblement, la personne aurait bien fait en mains propres, mais son voyage avait été particulièrement rude.
Ainsi donc, sous ses courts cheveux bleus et sa peau rose, elle secouait les pieds alors que le chariot s’avançait vers le lieu de transaction. Insouciante, elle tenait le papier précisant bien qu’elle représentait la commerçante et, très soucieuse de bien faire son travail, elle tenait fermement son trésor. A peine le convois arrêter, la voilà qui sautait à pieds joint par terre.
« Messieurs, merci bien. Promis, je reviens vite que vous puissiez déposer la commande. »
Elle s’inclina légèrement avant de se diriger en toute hate vers le batiment… Une forge, visiblement. Qui pouvait bien la tenir ? Officiellement, elle n’en avait aucune idée. Officieusement, c’était bien différent, comme beaucoup de chose.
Alors qu’elle s’avançait, elle interpella le nain, faisant un signe un peu timide de la main, un grand sourire sur le visage.
« Bonjour, monsieur. Je viens pour livrer une cargaison. Enfin, pas moi. Mais si un peu. En tout cas, je viens de quelqu’un qui doit vous livrer un colis. Mais elle n’a pas pu venir. A première vue, quelques complications sur le voyage. »
Elle regarda le papier prouvant ses dires. Puis elle reporta l’attention vers le nain.
« Mais j’ai la preuve que je viens pour elle. C’est sur ce papier scellé. Mais je dois le donner qu’à la patronne, elle m’a dit… Vous pouvez l’appeler, s'il vous plait ? On m’a dit qu’elle était importante… Une grande magicienne et tout avec la magie. »
Ses yeux semblaient exprimer une rare candeur. Elle était entièrement dédiée à accomplir sa mission avec toute la bonté de cette identité.
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
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Il arrivait que certains clients puissent ne pas se déplacer d’eux-mêmes pour livrer les marchandises demandées. Parfois, ils étaient retenus ailleurs ou alors leur itinéraire s’en retrouverait chamboulé s’ils faisaient un détour par Ikusa. Cyradil savait qu’elle n’était pas la seule à se faire livrer ces matériaux, surtout pour ce qu’elle demandait alors la liche était toujours encline à accepter certains compromis. Tant que cela se faisait dans la légalité (car l’Esprit avait horreur de se fourrer dans des problèmes qu’elle pouvait éviter), elle pouvait bien attendre. Alors, quand la femme qui se présenta au comptoir agita la lettre scellée devant Lakhdar, il l’inspecta un instant avant de sourire d’un air satisfait.
« Bien. Si vous voulez bien me suivre. » Dit le nain avec toute la « douceur » dont sa race était capable.
L’établissement était fait de sorte à ce que tout le rez-de-chaussée soit uniquement dédié à la l’élaboration des commandes. Les établis étaient disposés presque partout dans la pièce et il fallait parfois slalomer entre les différents postes de travail afin de rejoindre le fond de la pièce qui donnait sur un escalier. Il faisait plutôt chaud en raison du feu continu qui brûlait dans les forges mais dès que l’on montait à l’étage, cela devenait tout de suite plus agréable. Ici, une multitude de portes donnaient sur plusieurs pièces dont la plupart servaient surtout de stockage et de salles de rangement d’outils divers et variés. Une pièce cependant avait été réservée pour en faire le bureau de celle qui gérait toutes les opérations. Demandant à la nouvelle venue d’attendre un instant pour voir si sa maitresse était toujours là, Lakhdar l’annonça.
« Vous pouvez y aller, elle vous attend. »
L’intérieur du bureau était assez luxueux sans verser dans l’extravagance. La forgeronne avait surtout aménagé cela de façon à ce que les clients qu’elle recevait ici puissent être à leur aise, comme en témoignait le fauteuil doublé de velours dans lequel elle invita la démone à prendre place. Cyradil Ariesvyra était quelqu’un de relativement calme et ses gestes reflétaient toute la bonté que les gens lui connaissaient. Elle regarda la lettre que la jeune femme tenait fermement entre ses mains et elle sourit. Sans doute qu’elle ne voulait la donner qu’à la personne à qui on lui avait dit de la remettre.
« Détendez-vous, personne ne vous aurait pris cette lettre. Pas quand elle m’est destinée. » Rassura-t-elle. « Je vous remercie d’avoir pu assurer le transport de marchandises, j’en avais vraiment besoin et malheureusement mon agenda était trop chargé pour que je puisse m’en occuper moi-même. Je pense que mon client est de ceux qui se chargent de plusieurs commandes à la fois et que Ikusa n’était pas sur son itinéraire ? »
Soit il se rendait au sud vers l’Oasis, une vraie plaque tournante du commerce international ou alors il avait pris peur que de prolonger trop son voyage l’exposerait à davantage de risques de se faire dépouiller. Si la liche avait effectivement recommandé une escorte sur les gros convois, elle ne pouvait tous les assurer, ce qui laissait malheureusement parfois, ce genre de choses se produire. Pour autant, elle était rassurée d’avoir mis la main sur le bois. Et cette fois-ci, l’entièreté de la marchandise…
« Je vais demander à Lakhdar de décharger le chariot. » Dit-elle tout en lisant la lettre. « En attendant, je ferais en sorte que vous puissiez être payée pour avoir mené à bien votre mission. »
Sans doute que son client avait déjà payé en amont la messagère mais pour la liche, n’importe quel travail, aussi petit soit-il, méritait salaire. C’est surtout cette attitude altruiste qui lui avait évité bon nombre de problèmes jusqu’à maintenant. L’on avait beau ne pas l’apprécier, même ses opposants devaient reconnaitre l’Esprit était quelqu’un d’extrêmement compatissant avec le peuple et que l’on avait compris, depuis bien longtemps, que la forgeronne ne faisait pas cela uniquement pour s’attirer leurs faveurs.
« Il ne me semble pas que nous nous soyons présentés. Comme vous l’avez sûrement vu sur la lettre, je suis Cyradil Ariesvyra. Et vous, puis-je savoir le nom de ma mystérieuse messagère ? » Dit-elle en souriant.
D’ailleurs, malgré son bandeau qui lui voilait les yeux, la blonde ne semblait pas avoir de problème de vue puisqu’elle semblait suivre du regard son interlocutrice à chaque fois que cette dernière esquissait un geste ou se déplaçait dans la pièce. Outre l’argent pour le déplacement, la forgeronne savait que certains le refusait et préféraient plutôt faire appel à l’expertise magique de la jeune blonde, ce que la forgeronne acceptait volontiers. Après tout, elle était aussi talentueuse dans les deux domaines.
« Si vous avez une requête particulière, n’hésitez pas à demander. Je sais que l’or n’est pas le moteur de la vie tout le monde. » Plaisanta-t-elle.
« Bien. Si vous voulez bien me suivre. » Dit le nain avec toute la « douceur » dont sa race était capable.
L’établissement était fait de sorte à ce que tout le rez-de-chaussée soit uniquement dédié à la l’élaboration des commandes. Les établis étaient disposés presque partout dans la pièce et il fallait parfois slalomer entre les différents postes de travail afin de rejoindre le fond de la pièce qui donnait sur un escalier. Il faisait plutôt chaud en raison du feu continu qui brûlait dans les forges mais dès que l’on montait à l’étage, cela devenait tout de suite plus agréable. Ici, une multitude de portes donnaient sur plusieurs pièces dont la plupart servaient surtout de stockage et de salles de rangement d’outils divers et variés. Une pièce cependant avait été réservée pour en faire le bureau de celle qui gérait toutes les opérations. Demandant à la nouvelle venue d’attendre un instant pour voir si sa maitresse était toujours là, Lakhdar l’annonça.
« Vous pouvez y aller, elle vous attend. »
L’intérieur du bureau était assez luxueux sans verser dans l’extravagance. La forgeronne avait surtout aménagé cela de façon à ce que les clients qu’elle recevait ici puissent être à leur aise, comme en témoignait le fauteuil doublé de velours dans lequel elle invita la démone à prendre place. Cyradil Ariesvyra était quelqu’un de relativement calme et ses gestes reflétaient toute la bonté que les gens lui connaissaient. Elle regarda la lettre que la jeune femme tenait fermement entre ses mains et elle sourit. Sans doute qu’elle ne voulait la donner qu’à la personne à qui on lui avait dit de la remettre.
« Détendez-vous, personne ne vous aurait pris cette lettre. Pas quand elle m’est destinée. » Rassura-t-elle. « Je vous remercie d’avoir pu assurer le transport de marchandises, j’en avais vraiment besoin et malheureusement mon agenda était trop chargé pour que je puisse m’en occuper moi-même. Je pense que mon client est de ceux qui se chargent de plusieurs commandes à la fois et que Ikusa n’était pas sur son itinéraire ? »
Soit il se rendait au sud vers l’Oasis, une vraie plaque tournante du commerce international ou alors il avait pris peur que de prolonger trop son voyage l’exposerait à davantage de risques de se faire dépouiller. Si la liche avait effectivement recommandé une escorte sur les gros convois, elle ne pouvait tous les assurer, ce qui laissait malheureusement parfois, ce genre de choses se produire. Pour autant, elle était rassurée d’avoir mis la main sur le bois. Et cette fois-ci, l’entièreté de la marchandise…
« Je vais demander à Lakhdar de décharger le chariot. » Dit-elle tout en lisant la lettre. « En attendant, je ferais en sorte que vous puissiez être payée pour avoir mené à bien votre mission. »
Sans doute que son client avait déjà payé en amont la messagère mais pour la liche, n’importe quel travail, aussi petit soit-il, méritait salaire. C’est surtout cette attitude altruiste qui lui avait évité bon nombre de problèmes jusqu’à maintenant. L’on avait beau ne pas l’apprécier, même ses opposants devaient reconnaitre l’Esprit était quelqu’un d’extrêmement compatissant avec le peuple et que l’on avait compris, depuis bien longtemps, que la forgeronne ne faisait pas cela uniquement pour s’attirer leurs faveurs.
« Il ne me semble pas que nous nous soyons présentés. Comme vous l’avez sûrement vu sur la lettre, je suis Cyradil Ariesvyra. Et vous, puis-je savoir le nom de ma mystérieuse messagère ? » Dit-elle en souriant.
D’ailleurs, malgré son bandeau qui lui voilait les yeux, la blonde ne semblait pas avoir de problème de vue puisqu’elle semblait suivre du regard son interlocutrice à chaque fois que cette dernière esquissait un geste ou se déplaçait dans la pièce. Outre l’argent pour le déplacement, la forgeronne savait que certains le refusait et préféraient plutôt faire appel à l’expertise magique de la jeune blonde, ce que la forgeronne acceptait volontiers. Après tout, elle était aussi talentueuse dans les deux domaines.
« Si vous avez une requête particulière, n’hésitez pas à demander. Je sais que l’or n’est pas le moteur de la vie tout le monde. » Plaisanta-t-elle.
Citoyen du Reike
Amena
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« D’accord monsieur ! »
Elle était toute sourire, le suivant avec légèreté. Elle avançait dans l’établissement. Elle regardait autour d’elle, tournant et observant les portes qui étaient fermés à la vue de tous. Portes mystérieuses aux multiples secrets… Ou pas. Il fallait dire que c’était souvent décevant ce qu’il pouvait y avoir derrière des portes. Se retournant brusquement, elle s’inclina rapidement.
« Merci. Monsieur. Bonne journée Monsieur ! »
Et elle s’avança. Son regard se porta autour d’elle avant de se fixer sur la patronne des lieux. Ses yeux se posèrent sur la patronne aka l’esprit. Pour une fille aussi à l’ouest que devait l’être Mélisande, elle ne pouvait percuter la chose. S’installant, elle se faisait petite, mais elle ne pouvait s’empêcher de caresser le fauteuil. Ce n’était pas commun de toucher pareil matériaux pour une fille de basse naissance.
« Ha euuuh »
Elle sursauta quand elle lui parla. Se détendre, elle rit légèrement gênée.
« Mais c’est que je n’ai pas envie qu’on n’est plus confiance en moi. Du coup, je fais ma mission jusqu’au bout ! »
Elle adressa un large sourire. C’était important de tenir ses engagements après tout, non ? Comment créer de la confiance sans ça ? Ainsi, elle se devait de tenir sa parole, même si cela pouvait préter à sourire. Elle le voulait.
« Euuh… Je crois ? Je ne suis pas trop la meilleure là-dedans. Moi, j’aide quand on me le demande. En tout cas, il ne semblait pas vraiment en bon état. Je crois qu’il était très fatigué aussi. La route n’a pas du être simple. »
Elle répondait avec une certaine rapidité. Elle semblait un peu précipitée dans ses paroles. Ses mots sortaient de sa bouche rapidement. Elle ne réfléchissait pas, elle parlait avec son cœur.
« Payer ? Mais, j’ai déjà été payé… Je ne veux pas être payé en plus. Ce ne serait pas de l’argent mérité. Les bons comptes font les bons amis, qu’on m’a dit. Ce sont comme les chats. Les chats aiment pas trop aider sans recevoir quelque chose en retour, vous savez ! »
Oui, elle ne cachait nullement sa capacité à parler avec les animaux. Elle était bien trop emballée et bonne vivante que pour s’en cacher.
« Ha. OUI. Je m’appelle Melisande ! Mais on m’appelle Meli ! Enchantée Madame…. Ari…euh…hmm…sera ? »
Comment ça, elle avait du mal à retenir le nom de famille. Pas de chance, elle semblait avoir du mal avec certains mots un peu trop long. Pas la plus futée visiblement.
« Bah. Euh… Ce que je peux demander… Vous avez besoin d’aide pour quelque chose ? On dit que je peux bien m’adapter. Promis, j’aide toujours de toutes mes forces ! »
Elle était toute sourire, le suivant avec légèreté. Elle avançait dans l’établissement. Elle regardait autour d’elle, tournant et observant les portes qui étaient fermés à la vue de tous. Portes mystérieuses aux multiples secrets… Ou pas. Il fallait dire que c’était souvent décevant ce qu’il pouvait y avoir derrière des portes. Se retournant brusquement, elle s’inclina rapidement.
« Merci. Monsieur. Bonne journée Monsieur ! »
Et elle s’avança. Son regard se porta autour d’elle avant de se fixer sur la patronne des lieux. Ses yeux se posèrent sur la patronne aka l’esprit. Pour une fille aussi à l’ouest que devait l’être Mélisande, elle ne pouvait percuter la chose. S’installant, elle se faisait petite, mais elle ne pouvait s’empêcher de caresser le fauteuil. Ce n’était pas commun de toucher pareil matériaux pour une fille de basse naissance.
« Ha euuuh »
Elle sursauta quand elle lui parla. Se détendre, elle rit légèrement gênée.
« Mais c’est que je n’ai pas envie qu’on n’est plus confiance en moi. Du coup, je fais ma mission jusqu’au bout ! »
Elle adressa un large sourire. C’était important de tenir ses engagements après tout, non ? Comment créer de la confiance sans ça ? Ainsi, elle se devait de tenir sa parole, même si cela pouvait préter à sourire. Elle le voulait.
« Euuh… Je crois ? Je ne suis pas trop la meilleure là-dedans. Moi, j’aide quand on me le demande. En tout cas, il ne semblait pas vraiment en bon état. Je crois qu’il était très fatigué aussi. La route n’a pas du être simple. »
Elle répondait avec une certaine rapidité. Elle semblait un peu précipitée dans ses paroles. Ses mots sortaient de sa bouche rapidement. Elle ne réfléchissait pas, elle parlait avec son cœur.
« Payer ? Mais, j’ai déjà été payé… Je ne veux pas être payé en plus. Ce ne serait pas de l’argent mérité. Les bons comptes font les bons amis, qu’on m’a dit. Ce sont comme les chats. Les chats aiment pas trop aider sans recevoir quelque chose en retour, vous savez ! »
Oui, elle ne cachait nullement sa capacité à parler avec les animaux. Elle était bien trop emballée et bonne vivante que pour s’en cacher.
« Ha. OUI. Je m’appelle Melisande ! Mais on m’appelle Meli ! Enchantée Madame…. Ari…euh…hmm…sera ? »
Comment ça, elle avait du mal à retenir le nom de famille. Pas de chance, elle semblait avoir du mal avec certains mots un peu trop long. Pas la plus futée visiblement.
« Bah. Euh… Ce que je peux demander… Vous avez besoin d’aide pour quelque chose ? On dit que je peux bien m’adapter. Promis, j’aide toujours de toutes mes forces ! »
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Cyradil Ariesvyra
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“Ariesvyra. Mais Cyradil ça suffira amplement. Enchantée, Méli.” Dit-elle en souriant.
Elle semblait adorable et pleine de bonnes intentions et prête à aider son prochain. Un peu comme la forgeronne finalement. Mélisandre s'exprimait de manière très franche, un peu innocente même. La forgeronne était toujours encline à protéger ce genre d'âmes bien trop peu nombreuses sur cette terre. Son interlocutrice refusa le paiement, arguant avoir déjà été payé par son expéditeur. Au moins cela informait Cyradil qu'elle pourrait lui faire confiance à l'avenir mais surtout que Mélisandre était davantage préoccupée par son envie de faire le bien autour d'elle et de se rendre utile que par le gain potentiel à la fin de chacune des missives.
“Et bien…en ce moment, je cherche surtout des gens qui puissent protéger les convois qui viennent et qui partent d'Ikusa. Je ne sais pas si vous exercez un métier en particulier mais si vous n'avez pas peur de voyager, vous pourriez peut-être conduire d'autres caravanes à bon port de cette façon? Si vous cherchez à aider, les commerçants vous seront reconnaissants. Le monsieur qui devait me livrer. S'il était fatigué c est sans doute parce qu'il a du pas mal contourner les routes pour éviter de se faire prendre. Des personnes mal intentionnés attaquent les caravanes et on est parfois obliger de faire de longs détours pour que tout arrive à bon port” expliqua Cyradil.
Bien sûr, Cyradil n'était pas idiote au point d'envoyer Mélisandre au devant du danger et sans doute qu'elle chercherait à se renseigner sur ses capacités mais dans le pire des cas, la liche avait pas mal de tâches à lui octroyer. Elle recrutait de temps en temps de nouvelles recrues pour s'occuper de son domaine et il y faisait bon vivre dans le sens où tout le monde était libre de s'en aller quand il le souhaitait où de rester à son service si la vie leur plaisait. Dans tous les cas, Cyradil était de ceux qui aimait s'occuper des autres et de veiller à ce qu'ils ne manquent de rien au mieux de ses moyens.
“Si vous aimez faire quelque chose en particulier, je pourrais vous arranger le coup. Pas sûr que vous aimerez taper sur une enclume avec un marteau cela dit…”
En tout cas, Mélisandre ne semblait pas en avoir le profil type.
“Mais tout d'abord, j'aimerais en savoir un peu plus sur vous. Est-ce que vous possédez un lieu de résidence à Ikusa ou venez-vous d'ailleurs? Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas une enquête, je cherche simplement à savoir à qui j'ai affaire.” Encouragea-t-elle.
Elle n'était pas très nationnaliste après tout. Peu importe la provenance, tant que les personnes étaient compétentes et honnêtes, leur origine importait peu. C'est pour cela que son père avait prospéré et c'est sur ces principes que la liche avait continué. C'était en établissant des alliances à travers tout l'empire que la famille Ariesvyra s'était enrichie. Et encore, elle ne l'avait jamais fait sur le dos des gens. L'on essayait parfois de chercher une faille inexistante dans ses budgets mais rien dont la forgeronne avait été directement responsable. Bien sûr, quelques-uns avaient déjà tenté d'abuser de sa confiance mais ils s'étaient heurtés à de lourdes conséquences. Encore plus, maintenant qu'il s'agissait de l'Esprit du Reike.
Elle semblait adorable et pleine de bonnes intentions et prête à aider son prochain. Un peu comme la forgeronne finalement. Mélisandre s'exprimait de manière très franche, un peu innocente même. La forgeronne était toujours encline à protéger ce genre d'âmes bien trop peu nombreuses sur cette terre. Son interlocutrice refusa le paiement, arguant avoir déjà été payé par son expéditeur. Au moins cela informait Cyradil qu'elle pourrait lui faire confiance à l'avenir mais surtout que Mélisandre était davantage préoccupée par son envie de faire le bien autour d'elle et de se rendre utile que par le gain potentiel à la fin de chacune des missives.
“Et bien…en ce moment, je cherche surtout des gens qui puissent protéger les convois qui viennent et qui partent d'Ikusa. Je ne sais pas si vous exercez un métier en particulier mais si vous n'avez pas peur de voyager, vous pourriez peut-être conduire d'autres caravanes à bon port de cette façon? Si vous cherchez à aider, les commerçants vous seront reconnaissants. Le monsieur qui devait me livrer. S'il était fatigué c est sans doute parce qu'il a du pas mal contourner les routes pour éviter de se faire prendre. Des personnes mal intentionnés attaquent les caravanes et on est parfois obliger de faire de longs détours pour que tout arrive à bon port” expliqua Cyradil.
Bien sûr, Cyradil n'était pas idiote au point d'envoyer Mélisandre au devant du danger et sans doute qu'elle chercherait à se renseigner sur ses capacités mais dans le pire des cas, la liche avait pas mal de tâches à lui octroyer. Elle recrutait de temps en temps de nouvelles recrues pour s'occuper de son domaine et il y faisait bon vivre dans le sens où tout le monde était libre de s'en aller quand il le souhaitait où de rester à son service si la vie leur plaisait. Dans tous les cas, Cyradil était de ceux qui aimait s'occuper des autres et de veiller à ce qu'ils ne manquent de rien au mieux de ses moyens.
“Si vous aimez faire quelque chose en particulier, je pourrais vous arranger le coup. Pas sûr que vous aimerez taper sur une enclume avec un marteau cela dit…”
En tout cas, Mélisandre ne semblait pas en avoir le profil type.
“Mais tout d'abord, j'aimerais en savoir un peu plus sur vous. Est-ce que vous possédez un lieu de résidence à Ikusa ou venez-vous d'ailleurs? Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas une enquête, je cherche simplement à savoir à qui j'ai affaire.” Encouragea-t-elle.
Elle n'était pas très nationnaliste après tout. Peu importe la provenance, tant que les personnes étaient compétentes et honnêtes, leur origine importait peu. C'est pour cela que son père avait prospéré et c'est sur ces principes que la liche avait continué. C'était en établissant des alliances à travers tout l'empire que la famille Ariesvyra s'était enrichie. Et encore, elle ne l'avait jamais fait sur le dos des gens. L'on essayait parfois de chercher une faille inexistante dans ses budgets mais rien dont la forgeronne avait été directement responsable. Bien sûr, quelques-uns avaient déjà tenté d'abuser de sa confiance mais ils s'étaient heurtés à de lourdes conséquences. Encore plus, maintenant qu'il s'agissait de l'Esprit du Reike.
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