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    Vocation: Mage élémentaliste
    Alignement: Loyal mauvais
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    qui suis-je ?:
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  • Ven 2 Aoû - 22:32
     
    Les disparus
    Feat. Eldarion Amathil (Vaenys)

    « Personne n’est au-dessus de la loi impériale ! Personne n’échappe au jugement de la Couronne Ascendante ! »

    Ben le Bouc, lors d’un contrôle de routine


    ***

    Ikusa, Palais Royal

    Une matinée comme les autres dans l’aile du palais réservée à l’administration militaire. Des couloirs grouillant d’activité sous l’œil attentif des gardes royaux en faction. Fonctionnaires, marchands, quelques espions apparentant à la cellule du Feu, …, le siège impérial ne connaissait pas le calme ! Sauf peut-être pour l’un des bureaux dans lequel personne n’entrait, et que tout le monde semblait éviter. Le « Bureau des Pleurs » de l’officier impérial Ben le Bouc.

    Le logothète au bouc grisonnant, assis devant son bureau rempli de rapports, consultait un document constellé de lignes comptables, la mine sombre. Un obscur dossier faisant état des dernières recrues du service militaires rekois, le budget associé à leur formation et les charges associées. Un rapport qui faisait état d’une cinquantaine d’adolescents, avec une annotation récente, quelques mots capables de glacer le sang dans les veines de tout bon contrôleur royal :

    Quarante recrues recensées, dix recrues manquant à l’appel


    ***

    Ikusa, Caserne n°12

    « ‘Chais pas, M’sieur ! »

    « Vous ne savez pas où sont passé ces engagés, Sajenti ? »

    « C’est comme j’vous dis, M’sieur ! ‘Chais pas où y sont ! ‘Y se sont pas présentés à la caserne ! »

    « Et vous n’avez pas eu la présence d’esprit de partir à leur recherche ? Fouiller leurs maisons ? Interroger leurs proches ? »

    « M’sieur, ‘chuis un militaire, pas un détective ! J’ai pas l’temps d’chercher des p’tits cons, j’dois entrainer les soldats d’demain ! »  

    « Votre rôle est de servir l’Empire, Sajenti, et l’Empire a besoin de ces nouvelles recrues ! »

    Poussant un sifflement désapprobateur, Ben le Bouc se détourna du sous-officier sans attendre de réponse de sa part, se dirigeant vers la sortie du centre d’entrainement. Non loin, les quarante recrues faisaient des tours de la cour intérieur en équipement complet, sous un soleil à son zénith, leur ahanements couverts par les rugissements des instructeurs. Une troupe incomplète, situation gravissime pour l’officier impérial !

    Où étaient donc passés ces sacripants ? Se rendaient-ils compte que le budget alloué à leur formation venait de la poche des citoyens du Reike ? N’avaient-ils pas honte de se comporter ainsi, en flagrante violation des valeurs impériales ? Telles étaient les questions qui se bousculaient dans la tête du Contrôleur. Cependant, une autre supposition commençait à prendre forme, bien plus inquiétante :

    Ce n’était pas normal.


    Qu’une recrue ne se présente pas au service militaire, passe encore. C’était déjà arrivé par le passé, et les sentences avaient suffi à faire rentrer la personne dans le rang. Dix engagés, en revanche, constituaient une anomalie statistique que l’officier se devait d’élucider, et si possible retrouver les fautifs pour qu’ils justifient l’argent dépensés dans leur formation militaire.

    Le logothète au bouc grisonnant, sorti de la caserne, se tenait au milieu de la rue, l’air pensif. Par où commencer les recherches ?  Fouiller les maisons des individus ? Se renseigner aux alentours pour glaner des informations ?

    Un cas bien étrange que celui-ci, et Ben le Bouc ne pouvait s’empêcher d’avoir un mauvais pressentiment.

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    Baron du Crime
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    Vaenys Draknys
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  • Sam 3 Aoû - 18:17
    Ikusa, magnifique cité devenue capitale de l’Empire Reikois dès sa création et, le Gardien, un elfe devenu Vampire, était l’un des plus grandes figures de la Pègre Locale, depuis ces cinq longs millénaires.  Malgré tout et, avec la présence de luxuriance dans la capitale, il était difficile de cacher ses affaires aux gouvernements, surtout depuis que Zéphyr Zoldyck était devenu l’Oreille du Reike. Non, Eldarion ne le connaissait pas, il n’avait pas la moindre idée de qui occupait ce poste. Ce privilège était réservé à son maître, Vaenys Draknys. Malheureusement, il n’était pas présent dans la capitale en ce jour, c’était donc à l’Azsharien que revenait la dure tâche de s’occuper des affaires du crime organisé.

    Comme à son habitude, Eldarion fréquentait cette taverne qui lui tenait tant à cœur, mais elle n’était pas à Ikusa même, non. Elle se situait proche de la mer des Anciens. Pratique, non, quand on pratiquait le trafic d’enfants. Une pratique pouvant sembler bizarre aux premiers abords, mais, détrompez-vous, bon nombre de clients étaient prêts à payer très cher pour avoir de jeunes reikois prêts à l’emploi. Que ce soit pour aider à Kaizoku, pour en faire des pirates ou même en République et, plus précisément à Justice, là où le Baron en personne avait quelques petites affaires.
    Bien sûr, Vaenys avait tenu un accord avec la Sinistrée et, il ne pouvait donc pas faire parvenir des esclaves dans sa ville… Par contre, Courage y était beaucoup plus propice. C’était donc là-bas que se rendait le navire Reikois, prêt à y emmener ces enfants, fendant les mers et les océans dans le seul but d’accomplir son trafic d’enfants. Une chose assez horrible, tout de même. Pourtant, cela ne dérangeait nullement le Vampire, qui haïssait purement et simplement ces petites choses.

    « Chef ! On a un problème… Les… enfants, que nous avons kidnappés… l’un d’entre eux dit qu’ils seraient tous attendu à la Caserne numéro 12 pour leur service militaire, je ne sais pas trop quoi. Qu’est-ce qu’on fait ? Ils partent quand même pour la République ou… on les rends à l’armée ? » Demanda l’un des Capot du grand Gardien de la Pègre. Pourquoi s’appelait-il le Gardien, d’ailleurs ? Eh bien, cela était une tout autre histoire qui méritait elle aussi un récit. Mais, quoi qu’il en soit, la demande du Capot à son supérieur ne semblait absolument pas plaire à ce dernier, qui lui faisait comprendre d’un simple regard.

    Il fallait dire que ses prunelles ambrées étaient assez inquiétantes, d’autant plus que sa bouche était totalement dissimulée derrière son masque, tout comme son nez qui, de toute façon, était inexistant depuis maintenant près de cinq millénaires. Il pouffa d’abord de rire, avant de se lever de son siège tout en posant le bock qu’il tenait dans les mains, en le claquant sur la table de bois.
    « Je ne vois pas où est le problème. » Cracha le Vampire, sans la moindre honte, tout en se mettant en marche en direction de son second. S’il le pouvait, il sourirait volontiers. Malheureusement, ce genre de chose était bien difficile à effectuer sans bouche, n’est-ce pas ?

    « Avec tout le respect que je vous dois, chef, si un contrôleur royal met le nez dans ces affaires, il va trouver cela louche et, nous risquons d’avoir des ennuis. Je sais que le Baron a conclu une alliance avec l’Oreille, mais ce n’est pas forcément une raison pour qu’on se foute de leur gueule à ce point-là. Je veux dire, c’est déjà… » Continua-t-il, avant d’être coupé dans sa phrase, par le sans-visage.

    Ce dernier porta d’ailleurs sa main sur son masque d’acier, dont la bouche était dessinée par des dents aussi tranchantes que pointues. Il frottait son masque, imitant à la perfection une barbe, puis s’approcha encore plus de son Capot. Comme habituellement, il maintenait son regard crépusculaire dans celui de son interlocuteur.
    « Exact. Nous risquons d’avoir des problèmes. Heureusement pour vous, j’ai la solution. Allez donc en direction de la caserne, demandez-leur si le contrôleur est déjà passé et, si c’est bien le cas, ramenez-le ici. Je vais m’expliquer… personnellement avec lui. » Rétorqua Eldarion, sa respiration se faisait de plus en plus intense, résonnant dans ce voile d’acier qui, pour le bonheur de tout le monde, cachait le bas de son visage.

    « Très bien chef. J’y vais de ce pas. » Répondit le Capot, se mettant directement en marche en direction de la caserne numéro 12. En attendant, le Gardien retourna s’asseoir, prenant confortablement place sur un vieux siège, autour d’une table. Il reprit son bock puis, détacha soigneusement l’une des deux attaches de son masque, lui permettant de pouvoir se sustenter du sang contenu dans le récipient de bois.

    - - -

    « Le contrôleur ? Oui, oui, bien sûr, il vient tout juste de partir de la caserne, il y a à peine cinq minutes. T’as dû le croiser en sortant d’ailleurs. Un grand chauve avec un long bouc. Le vieux Ben, j’crois. Il n’est pas trop commode hein, alors fait gaffe. Surtout qu’il recherche quelques loustiques, ceux qu’vous avez j’crois. » Expliqua le soldat en charge de la garde de la caserne numéro 12.

    « Ouais, ouais. Normalement, j’serais pas venu jusqu’à vous, comme d’hab. Sauf que, le chef veut le voir. Je ne sais pas pourquoi, il pète plus haut que son cul depuis que le fils Draknys a conclu cette espèce d’alliance. Enfin, comme d’hab, vous recevrez l’or dès qu’ils auront quitté le port et pas avant. » Répondit le Capot, tout en faisant un signe de la main pour indiquer qu’il s’en allait.

    « Ça marche, merci vieux ! Et, n’abîmez pas le vioc, ça va nous retombez dessus après. » Termina-t-il, avant de retourner à ses affaires.

    Le Capot arpenta donc les rues à la recherche du fameux vieillard et, il ne lui fallut pas longtemps avant de mettre la main dessus. En même temps, comment passer à côté d’un grand chauve au bouc. Il l’interpella en levant la main et en criant son nom. Effectivement, il n’était pas trop commande. Restait à voir s’il accepterait de suivre le jeune truand jusqu’à la taverne où attendait patiemment le Gardien.
    « Ben ? C’toi le contrôleur royal en charge de la caserne numéro 12 ? Faudrait qu’tu viennes avec moi, s’il te plaît. J’ai quelqu’un qui voudrait te parler, dans une taverne, près du port. T’inquiète, on ne va pas te péter les genoux. » Fit-il, sans même attendre sa réponse, il prit les devants et l’emmena devant le boss, comme il l’avait dit.
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  • Lun 5 Aoû - 18:58
     
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    Feat. Eldarion Amathil (Vaenys)

    S’il y avait bien une chose sur laquelle Ben le Bouc était intransigeant, c’était sur le respect de la hiérarchie. Un simple soldat se devait d’obéir à son Ralariss, un Ralariss à son Sajenti, et ainsi de suite. Sans hiérarchie, comment l’Empire pouvait-il fonctionner ? Sans une figure pour prendre les décisions, c’était risquer la remise en question totale du système sur lequel reposait la survie du Reike ! Ben le Bouc, qui ne recevait d’ordres que du Cœur ou de la Couronne, ne répondit même pas au voyou qui venait de l’aborder, se contentant de le fusiller du regard.

    Le sacripant venait de lui donner un ordre. Pire, il lui avait déjà tourné le dos, prenant son acceptation pour acquise ! La dernière fois qu’un Reikois avait osé donner un ordre à l’officier impérial, pendant la dernière bataille du Vent d’Acier, le logothète au bouc grisonnant avait réclamé l’exécution sommaire de la janissaire effrontée auprès de la Griffe. Malheureusement, Ben le Bouc n’allait pas pouvoir réclamer le même jugement dans le cas présent, mais il n’allait pas non plus tolérer un tel affront.

    Les doigts du contrôleur se contractèrent d’un coup, ressemblant à des griffes, alors que celui-ci levait les bras vers le moins que rien, paume tournée l’une vers l’autre. Le mana rugit, faisant siffler le vent autour de l’individu, augmentant la pression de l’air, suffisamment pour que l’individu soit contraint de mettre un genou à terre, incapable de bouger, comme écrasé par la gravité. Les bras toujours tendus pour maintenir l’influence du mana, l’officier impérial se rapprocha du butor. Plusieurs citoyens assistaient à la scène, interloqués, aussi Ben le Bouc prit les devants :

    « Les contrôleurs royaux ne reconnaissent que l’autorité du Cœur et de la Couronne impériale. Vous venez de donner un ordre à un membre de l’administration militaire tout en proférant une menace voilée ! Vous allez aux devants de gros ennuis ! »

    Ben le Bouc contourna le voyou cloué au sol, et redressa sa paume droite vers le ciel. La tête de l’inconnu se releva, comme si l’on avait tiré sur un fil pour l’y forcer, et le logothète au bouc grisonnant plongea un regard noir dans ses yeux. En y repensant, sa conduite s’avérait étrange, car l’homme s’était adressé au contrôleur comme s’il n’avait rien à craindre, comme s’il était protégé, et ce quelques minutes à peine après l’inspection de la caserne n°12.

    Etrange … Il devenait urgent de tirer tout cela au clair ! Aussi, l’officier impérial aboya un ordre :

    « Déclinez votre identité ! »

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