Page 1 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Invité
Invité
Rowena avait reçu un message à peine rentré de sa dernière mission. Tout en laissant un médecin vérifier ses côtes tuméfiées, elle lisait les quelques mots de son ami, un sourire sur les lèvres. Plusieurs spectres s'en étonnaient, amusés par la facilité qu'elle avait à se faire des relations où qu'elle mette les pieds. Certains plaisantaient sur le nombre de jours que Tagar tiendrait encore avant de rejoindre les Spectres comme Halewyn l'avait fait.
Pour une fois, laissant son uniforme entre les mains de la Comtesse qui avait proposé de le rafistolé et d'emmener les morceaux de côte de maille au forgeron, elle avait passé une robe shoumeïenne : l'une de ces tenues ressemblant à de longues chemises croisées et maintenues par une ceinture sous la poitrine. Celle que lui avait prêté une amie locale était rouge ornée de motifs blancs représentant des fleurs. Les manches amples lui retombaient jusqu'au main, cachant les quelques égratignures qui ornaient ses doigts et ses cheveux blanc, simplement retenus en une demie-queue, camouflaient plus ou moins une marque bleue à l'arrière de son cou.
C'était sans la moindre appréhension qu'elle s'était dirigée vers l'adresse qu'ils avaient apprécié pour leur tout premier diner en ville. En l’apercevant devant la façade, elle lui adressa un geste de la main, heureuse de voir qu'il avait toujours l'air en forme malgré la tension toujours aussi palpable de cet endroit maudit.
- Bonsoir ! " lança-t-elle, guillerette. " Vous ne m'avez pas trop attendu j'espère ?
Tout naturellement, elle s'approcha pour lui faire la bise, à la justicienne. Après tout, après tous ces repas partagés, ces moments de légèreté en pleine zone de combat et la mésaventure de la dernière fois, elle trouvait déjà étrange de le vouvoyer. Alors au moins pouvait-elle agir de façon un peu plus décontractée avec lui.
- J'ai entendu dire qu'il y avait eu un problème d'approvisionnement la semaine dernière. J'espère que vous avez tout de même pu dormir. Vous avez l'air en forme !
Pour une fois, laissant son uniforme entre les mains de la Comtesse qui avait proposé de le rafistolé et d'emmener les morceaux de côte de maille au forgeron, elle avait passé une robe shoumeïenne : l'une de ces tenues ressemblant à de longues chemises croisées et maintenues par une ceinture sous la poitrine. Celle que lui avait prêté une amie locale était rouge ornée de motifs blancs représentant des fleurs. Les manches amples lui retombaient jusqu'au main, cachant les quelques égratignures qui ornaient ses doigts et ses cheveux blanc, simplement retenus en une demie-queue, camouflaient plus ou moins une marque bleue à l'arrière de son cou.
C'était sans la moindre appréhension qu'elle s'était dirigée vers l'adresse qu'ils avaient apprécié pour leur tout premier diner en ville. En l’apercevant devant la façade, elle lui adressa un geste de la main, heureuse de voir qu'il avait toujours l'air en forme malgré la tension toujours aussi palpable de cet endroit maudit.
- Bonsoir ! " lança-t-elle, guillerette. " Vous ne m'avez pas trop attendu j'espère ?
Tout naturellement, elle s'approcha pour lui faire la bise, à la justicienne. Après tout, après tous ces repas partagés, ces moments de légèreté en pleine zone de combat et la mésaventure de la dernière fois, elle trouvait déjà étrange de le vouvoyer. Alors au moins pouvait-elle agir de façon un peu plus décontractée avec lui.
- J'ai entendu dire qu'il y avait eu un problème d'approvisionnement la semaine dernière. J'espère que vous avez tout de même pu dormir. Vous avez l'air en forme !
Invité
Invité
Il a l'air un peu raide, parlant en phrases courtes comme s'il se retenant de dire quelque chose d'important pour lui. Le problème avec les gens francs et transparent c'est qu'il est facile de lire en eux lorsqu'ils ne vont pas bien... Du moins quand on les connait un peu. Rowena ne doute pas qu'il doit savoir cloisonner dans son travail, mais après quelques prises de becs et quelques baisers, on sent forcément mieux les choses. Sa proximité est toujours d'une douceur qui l'aide à se détendre.
Elle sourit lorsqu'il l'aide à s'installer avec toujours la même galanterie Reikoise. Une petite bulle de civilisation dans l'horreur des maladies de Puantrus qu'ils étudiaient depuis des jours... Mais une petite bulle rigide.
- Merci.
Inquiète pour lui, et loin d'imaginer qu'elle pourrait être la cause des questions qui assaillent son compagnon, elle vient poser sa main sur la sienne en un geste rassurant lorsqu'ils s’assoit en face d'elle.
- Tagar... J'ai vraiment l'impression que vous avez quelque chose sur le cœur. Si vous ne voulez pas en parler, je comprendrai, mais je vous assure que vous pouvez tout me dire. Je sais tenir ma langue.
Elle guette ses yeux clairs, se mettant sincèrement à disposition, et il entame une phrase qui présage en effet de quelques chose de lourd.... Mais il s'interrompt bien vite.
- ... Mère ? " répète-t--elle étonné. " Vous avez eu de mauvaises nouvelles ?
Puis comprenant que son regard à lui ne la regarde plus tout à fait, mais passe par dessus son épaule pour fixe obstinément l'entrée, elle se retourne de trois-quatre pour regarder à son tour. Sur le pas de la porte, une grande dame aux cheveux d'argent et aux magnifiques yeux clairs les observe avec un air indéchiffrable. Pendant un instant, Rowena se raidit, pensant voir la Président Goldheart... mais non. Elle s''approche d'un pas et il est clair que son visage et sa façon de bouger son bien différents. Seule une impression familière de noblesse assurée perdure autour d'elle.
A son approche, la sirène se lève courtoisement sans regarder si Tagar en fait autant. C'est un réflexe de politesse gravé dans la moelle de ses os. Elle fait un pas sur le côté pour ne pas cacher la vue à son fils et sourit à cette mère dont elle entend parlé depuis si longtemps. Puis elle la salut d'une respectueuse inclinaison de la tête, les mains très correctement croisées devant elle. Ses longs cheveux blancs fredonnent contre le col empesé de cette tenue shoumeïenne, la nimbant d'une capeline de soit immaculée.
Lorsque la noble Dame arrive à leur hauteur, elle s'incline de nouveau.
- Bonsoir, Dame Reys.
Elle sourit lorsqu'il l'aide à s'installer avec toujours la même galanterie Reikoise. Une petite bulle de civilisation dans l'horreur des maladies de Puantrus qu'ils étudiaient depuis des jours... Mais une petite bulle rigide.
- Merci.
Inquiète pour lui, et loin d'imaginer qu'elle pourrait être la cause des questions qui assaillent son compagnon, elle vient poser sa main sur la sienne en un geste rassurant lorsqu'ils s’assoit en face d'elle.
- Tagar... J'ai vraiment l'impression que vous avez quelque chose sur le cœur. Si vous ne voulez pas en parler, je comprendrai, mais je vous assure que vous pouvez tout me dire. Je sais tenir ma langue.
Elle guette ses yeux clairs, se mettant sincèrement à disposition, et il entame une phrase qui présage en effet de quelques chose de lourd.... Mais il s'interrompt bien vite.
- ... Mère ? " répète-t--elle étonné. " Vous avez eu de mauvaises nouvelles ?
Puis comprenant que son regard à lui ne la regarde plus tout à fait, mais passe par dessus son épaule pour fixe obstinément l'entrée, elle se retourne de trois-quatre pour regarder à son tour. Sur le pas de la porte, une grande dame aux cheveux d'argent et aux magnifiques yeux clairs les observe avec un air indéchiffrable. Pendant un instant, Rowena se raidit, pensant voir la Président Goldheart... mais non. Elle s''approche d'un pas et il est clair que son visage et sa façon de bouger son bien différents. Seule une impression familière de noblesse assurée perdure autour d'elle.
A son approche, la sirène se lève courtoisement sans regarder si Tagar en fait autant. C'est un réflexe de politesse gravé dans la moelle de ses os. Elle fait un pas sur le côté pour ne pas cacher la vue à son fils et sourit à cette mère dont elle entend parlé depuis si longtemps. Puis elle la salut d'une respectueuse inclinaison de la tête, les mains très correctement croisées devant elle. Ses longs cheveux blancs fredonnent contre le col empesé de cette tenue shoumeïenne, la nimbant d'une capeline de soit immaculée.
Lorsque la noble Dame arrive à leur hauteur, elle s'incline de nouveau.
- Bonsoir, Dame Reys.
Invité
Invité
Évidement qu'elle accepte lorsque Tagar se tourne vers elle pour savoir si sa mère peut se joindre à eux... Elle n'allait tout de même pas lui demander de renvoyer sa génitrice, sachant à quel point ils étaient proches... et à quel point elle veillait sur son chéri. Enfin ça c'était surtout une déduction de toutes les discussions qu'ils avaient eu à propos de la patrie ou des anecdotes de la vie de son ami.
Rowena acquiesça donc, aidant Tagar à déplacer les divers composant de la table pour faire une place à sa mère. Assiettes, verres, chaise, tout est là avant que la Républicaine ne se rasseye... Mais elle glisse tout de même un regard au jeune homme. Elle aurait nettement préféré passé la soirée avec lui. Elle était fatiguée et seule la perspective de sa bonne compagnie lui avait donner la force de sortir de son trou ce soir, alors l'arrivée de cette femme à l'air sévère n'était pas des plus agréable.
Elle ne prononce cependant pas un mot et soutien le regard de la reikoise sans fléchir. Après ce qu'elle a du enduré pour obtenir le respect des membres de sa propre famille, être passé à la loupe par une noble dame était quelque chose d'assez simple et - sans être agréable - l'expérience ne la troublait plus. Elle n'estimait pas avoir quelque chose à prouver à qui que ce soit à présent. Par contre, son maintien n'a plus rien à voir et Tagar peut s'en apercevoir sans le moindre mal. De détendue et intime, elle s'était redressée en une tenue impeccable qu'elle aurait pu arborée dans un diné officiel de diplomates.
- Rowena Ironsoul. " se présenta la Républicaine, son accent vendant ses origines justicienne sans une once de mystère. " Je fais parti d'une délégation Républicaine pour l'effort de guerre, mais je connais votre fils depuis quelques années. " poliment, la jeune femme fait mine de verser un verre de vin à la noble dame, lui laissant l'occasion de refuser d'un geste si elle n'en veut pas. " Je suis honorée de vous rencontrer enfin. Tagar ne tarit pas d'éloge à votre sujet. J’espère que vous avez fait bon voyage. Les alentours ne sont pas sûrs ces derniers mois. "
Rowena acquiesça donc, aidant Tagar à déplacer les divers composant de la table pour faire une place à sa mère. Assiettes, verres, chaise, tout est là avant que la Républicaine ne se rasseye... Mais elle glisse tout de même un regard au jeune homme. Elle aurait nettement préféré passé la soirée avec lui. Elle était fatiguée et seule la perspective de sa bonne compagnie lui avait donner la force de sortir de son trou ce soir, alors l'arrivée de cette femme à l'air sévère n'était pas des plus agréable.
Elle ne prononce cependant pas un mot et soutien le regard de la reikoise sans fléchir. Après ce qu'elle a du enduré pour obtenir le respect des membres de sa propre famille, être passé à la loupe par une noble dame était quelque chose d'assez simple et - sans être agréable - l'expérience ne la troublait plus. Elle n'estimait pas avoir quelque chose à prouver à qui que ce soit à présent. Par contre, son maintien n'a plus rien à voir et Tagar peut s'en apercevoir sans le moindre mal. De détendue et intime, elle s'était redressée en une tenue impeccable qu'elle aurait pu arborée dans un diné officiel de diplomates.
- Rowena Ironsoul. " se présenta la Républicaine, son accent vendant ses origines justicienne sans une once de mystère. " Je fais parti d'une délégation Républicaine pour l'effort de guerre, mais je connais votre fils depuis quelques années. " poliment, la jeune femme fait mine de verser un verre de vin à la noble dame, lui laissant l'occasion de refuser d'un geste si elle n'en veut pas. " Je suis honorée de vous rencontrer enfin. Tagar ne tarit pas d'éloge à votre sujet. J’espère que vous avez fait bon voyage. Les alentours ne sont pas sûrs ces derniers mois. "
Invité
Invité
Surtout ne rien ajouter sur le fait de rencontrer quelqu'un qui considérait déjà Maël comme une "ville de l'empire" n'était pas banale non plus.
Mouais... Une "concurrente" de Gail. Rowena ne fit aucune remarque sur le fait qu'en dix ans de service assidu de la vieille élémentaire de métal en tant qu'assistante personnelle - ce que la reikoise ne pouvait savoir étant donné le nom qu'elle portait depuis maintenant près de dix ans - elle n'avait jamais assister à aucun entretien ni rédiger aucune lettre qui lui soit directement adresser. Elle voulait bien croire, cependant, qu'à Kyouji, les manigances de Gail avaient attirer l'attention et que ses plans n'avaient pas simplement échoués par l'opération des étoiles.
Ce rappel doux-amer n'était pas vraiment pour réchauffer l'atmosphère, mais heureusement, Tagar avait mis la main sur un serveur et la beauté du menu ampli un peu le coeur de la militaire fatiguée. En s'emparant de la carte, elle avait dévoilé un instant ses doigts égratignés.
En réalité, le comportement un peu chauvin et collet monté de Dame Reys n'aurait pas gêné Rowena s'il n'y avait pas eu un détail pour l'agacer : la façon dont elle avait repris son propre fils. Tagar prenait tellement en compte son avis et son bien être qu'il était près à se mettre de côté pour elle alors la voir le reprendre ainsi en présence de personnes extérieur à la famille ne mettait pas la sirène dans de bonnes dispositions à l'encontre de la vieille femme... (ça et peut-être la fatigue de sa dernière mission en plus...) Pourtant elle n'en laissa toujours rien paraitre, diplomate jusqu'à l'os.
... Familiers ? A ouais, elle la trouve qu'elle lui parle familièrement alors qu'elle ne le tutoie toujours pas après tout ce temps ?
- Je le considère comme un ami proche. Nous sommes en guerre et il a déjà risqué sa vie pour moi. Alors je pense que... " elle tourne son regard bleu vers Tagar, un doux sourire de connivence sur les lèvres. " ... nous pouvons bien nous tutoyer et nous appeler par nos prénoms.
Qu'elle n'ai pas eu besoin d'aide face à cette aboleth n'enlevait rien à la tentative louable de Tagar après tout.
Mouais... Une "concurrente" de Gail. Rowena ne fit aucune remarque sur le fait qu'en dix ans de service assidu de la vieille élémentaire de métal en tant qu'assistante personnelle - ce que la reikoise ne pouvait savoir étant donné le nom qu'elle portait depuis maintenant près de dix ans - elle n'avait jamais assister à aucun entretien ni rédiger aucune lettre qui lui soit directement adresser. Elle voulait bien croire, cependant, qu'à Kyouji, les manigances de Gail avaient attirer l'attention et que ses plans n'avaient pas simplement échoués par l'opération des étoiles.
Ce rappel doux-amer n'était pas vraiment pour réchauffer l'atmosphère, mais heureusement, Tagar avait mis la main sur un serveur et la beauté du menu ampli un peu le coeur de la militaire fatiguée. En s'emparant de la carte, elle avait dévoilé un instant ses doigts égratignés.
En réalité, le comportement un peu chauvin et collet monté de Dame Reys n'aurait pas gêné Rowena s'il n'y avait pas eu un détail pour l'agacer : la façon dont elle avait repris son propre fils. Tagar prenait tellement en compte son avis et son bien être qu'il était près à se mettre de côté pour elle alors la voir le reprendre ainsi en présence de personnes extérieur à la famille ne mettait pas la sirène dans de bonnes dispositions à l'encontre de la vieille femme... (ça et peut-être la fatigue de sa dernière mission en plus...) Pourtant elle n'en laissa toujours rien paraitre, diplomate jusqu'à l'os.
... Familiers ? A ouais, elle la trouve qu'elle lui parle familièrement alors qu'elle ne le tutoie toujours pas après tout ce temps ?
- Je le considère comme un ami proche. Nous sommes en guerre et il a déjà risqué sa vie pour moi. Alors je pense que... " elle tourne son regard bleu vers Tagar, un doux sourire de connivence sur les lèvres. " ... nous pouvons bien nous tutoyer et nous appeler par nos prénoms.
Qu'elle n'ai pas eu besoin d'aide face à cette aboleth n'enlevait rien à la tentative louable de Tagar après tout.
Invité
Invité
Le léger rougissement de Tagar lorsqu'elle lui propose de la tutoyer, ainsi sans prévenir et devant sa mère était à prévoir... Et comme d'habitude, elle trouve cette habitude charmante. Tant de franchise dans un être si guindé et tant de douceur chez un meurtrier capable d'une violence indicible à travers sa magie. Tagar est décidément quelqu'un de plus complexe qu'il n'y parait en plus d'être bel homme.
... Et les mots de sa mère manquent de peu de décrocher la mâchoire de la jeune femme.
Quand tagar en parlait avec une réelle affection, elle avait fini par s'attacher à cette mystérieuse mère. Mais... Elle venait de sous entendre qu'une Ironsoul ne serait pas à la hauteur de sa propre famille ? Ou que la République n'était pas à la hauteur de l'Empire ?
Des braises s'allumèrent immédiatement dans la poitrine de la sirène et pour la première fois depuis longtemps, elle regretta un peu de tenter cette absurde idée de monogamie ! Non mais vraiment, elle était tenté d'embrasser fougueusement Tagar là, tout de suite et sans prévenir, juste pour choquer sa mère.
Salope... Une Ironsoul pas assez bien pour son fils... Non mais !
Le jeune homme, qui la connaissait bien mieux que sa mère, pouvait voir sans peine son dos se raidir et son visage perdre cet arc-en-ciel d'émotions et d'expression qu'il avait d'ordinaire avec lui pour ne plus porter qu'un calme doux et poli orné d'un sourire serein parfaitement charmant.
- Lors d'une entente entre la Cour Suprême de Justice Républicaine et votre fils. Le Royaume avait laissé échapper un voleur d'importance et nous l'avons rendu aux bons soins de Tagar. " éluda-t-elle en se trompant sciemment de terme... Ne pas dire que le jeune homme l'avait accueilli dans son lit... Ne pas dire que le jeune homme l'avait accueilli dans son lit... " Et vous, en quels termes vous a-t-il parlé de moi ? " sourit-elle plutôt avec une légèreté parfaitement imité avant de laisser ses yeux ourlés de longs cils immaculés sur le dit-fils. "J'avoue être passablement curieuse. "
Dès que le serveur passa à porté, elle commanda une seconde bouteille - qui irait parfaitement avec le plat de Tagar, mais pas aussi bien sur la salade césar - elle risquait d'en avoir besoin.
... Et les mots de sa mère manquent de peu de décrocher la mâchoire de la jeune femme.
Quand tagar en parlait avec une réelle affection, elle avait fini par s'attacher à cette mystérieuse mère. Mais... Elle venait de sous entendre qu'une Ironsoul ne serait pas à la hauteur de sa propre famille ? Ou que la République n'était pas à la hauteur de l'Empire ?
Des braises s'allumèrent immédiatement dans la poitrine de la sirène et pour la première fois depuis longtemps, elle regretta un peu de tenter cette absurde idée de monogamie ! Non mais vraiment, elle était tenté d'embrasser fougueusement Tagar là, tout de suite et sans prévenir, juste pour choquer sa mère.
Salope... Une Ironsoul pas assez bien pour son fils... Non mais !
Le jeune homme, qui la connaissait bien mieux que sa mère, pouvait voir sans peine son dos se raidir et son visage perdre cet arc-en-ciel d'émotions et d'expression qu'il avait d'ordinaire avec lui pour ne plus porter qu'un calme doux et poli orné d'un sourire serein parfaitement charmant.
- Lors d'une entente entre la Cour Suprême de Justice Républicaine et votre fils. Le Royaume avait laissé échapper un voleur d'importance et nous l'avons rendu aux bons soins de Tagar. " éluda-t-elle en se trompant sciemment de terme... Ne pas dire que le jeune homme l'avait accueilli dans son lit... Ne pas dire que le jeune homme l'avait accueilli dans son lit... " Et vous, en quels termes vous a-t-il parlé de moi ? " sourit-elle plutôt avec une légèreté parfaitement imité avant de laisser ses yeux ourlés de longs cils immaculés sur le dit-fils. "J'avoue être passablement curieuse. "
Dès que le serveur passa à porté, elle commanda une seconde bouteille - qui irait parfaitement avec le plat de Tagar, mais pas aussi bien sur la salade césar - elle risquait d'en avoir besoin.
Invité
Invité
Elle pensait les mettre un peu en boite mais la réponse doublée du hochement de tête de Tagar fait un peu redescendre la sirène dans les tours. Son regard s'attarde un instant sur Tagar, surprise et un sourire un peu plus sincère remonte jusqu'à ses yeux mais ne prononça pas un mot, sincèrement touchée.
L'arrivé des plats est bien venue et ce coup-ci, plusieurs sortes de poissons fumés garnissent l'assiette de la sirène de couleurs délicates. Quelques paroles légères concernant la qualité des plats, l'incroyable travail de Tagar pour faire en sorte que les auberges de la ville continuent à être approvisionné en produits de bases et le bouquet particulièrement harmonieux du vin qu'elle partageait avec le jeune homme. Une discussion simple qui permet au moins de faire un peu redescendre la tension, bien que la matriarche continue à scruté les deux jeunes d'un regard acerbe. Plusieurs fois, elle glisse une remarque ou un mot en aparte à son fils qui empêche la républicaine de se détendre à nouveau, comme si elle s'amusait à remettre juste une goute de citron sur une petite coupure qu'elle venait juste de faire.
Elle aurait voulu interroger à nouveau Tagar sur ce qu'il n'avait pas eu le temps de lui dire, mais le faire en la présence de sa mère lui semblait de mauvais ton. Mais peu à peu sur des sujets moins bateaux... Enfin qui intéressaient un peu plus Rowena, quitte à devoir transformer ce diné entre ami en rencontre diplomatique.
- J'imagine que Tagar était un enfant remarquable pour arriver à un poste à ce point distingué à un si jeune âge.
L'arrivé des plats est bien venue et ce coup-ci, plusieurs sortes de poissons fumés garnissent l'assiette de la sirène de couleurs délicates. Quelques paroles légères concernant la qualité des plats, l'incroyable travail de Tagar pour faire en sorte que les auberges de la ville continuent à être approvisionné en produits de bases et le bouquet particulièrement harmonieux du vin qu'elle partageait avec le jeune homme. Une discussion simple qui permet au moins de faire un peu redescendre la tension, bien que la matriarche continue à scruté les deux jeunes d'un regard acerbe. Plusieurs fois, elle glisse une remarque ou un mot en aparte à son fils qui empêche la républicaine de se détendre à nouveau, comme si elle s'amusait à remettre juste une goute de citron sur une petite coupure qu'elle venait juste de faire.
Elle aurait voulu interroger à nouveau Tagar sur ce qu'il n'avait pas eu le temps de lui dire, mais le faire en la présence de sa mère lui semblait de mauvais ton. Mais peu à peu sur des sujets moins bateaux... Enfin qui intéressaient un peu plus Rowena, quitte à devoir transformer ce diné entre ami en rencontre diplomatique.
- J'imagine que Tagar était un enfant remarquable pour arriver à un poste à ce point distingué à un si jeune âge.
Invité
Invité
- Ministre des finance ? Le Coeur ? " si elle se rappelle bien de ses cours de géopolitique.
La jeune femme se tourne vers Tagar, surprise. Elle ne savait pas qu'il avait un tel but en tête... Et ce qu'il lui avait raconté sur Tensai lui revient. Sa violence, son exigence et son injustice. Il n'avait pas l'air enchanté de travailler pour un tel homme, même si l'Empire lui tenait à cœur. Mais la question était là... Le voulait-il vraiment ?
La gorge de Rowena se serre en le voyant baisser la tête. C'est si loin de l'image qu'elle avait de lui jusque là... ça ne dure pas, bien sûr, mais il n'a pas l'air heureux et cela trouble beaucoup sa camarade. Elle acquiesce pourtant à son explication.
- C'est un noble héritage. Tu es capable de tout ce que tu désireras vraiment, j'en suis convaincue. " souffle-t-elle doucement de sa voix si mélodieuse et fluide qu'elle confine toujours avec le surnaturel. Le ton sur lequel elle le prononce et le regard qu'elle coule au jeune hommes sont pourtant plus proche d'un " Courage mon ami. Je te soutiens. "
- Les Reys sont décidément une famille impressionnante.
Elle porte à sa bouche un morceau de pain de seigle couvert d'une fine couche de beurre aux algues et d'un long morceau d'aigle fin lorsque Dame Reys la questionne d'une façon... euh... Pour le moins imprévue étant donné ses réflexion sur la Famille, son devoir et l'Empiiire. La sirène s'étrangla à moitié et plaça une main devant sa bouche pour tousser un peu le temps de boire une gorgée d'eau.
- Pardonnez-moi. C'est une question plutôt cavalière. " Le regard bleuté passa de Tagar à sa mère et de sa mère à Tagar. " Les mariages ne s'arrangent pas de la même façon en République et au Reike. Si ce n'est pas une pratique si rare, elle n'a rien de religieuse et elle est le plus souvent conclue pour des alliances financières. Enfin, je suis croyante shierak mais les mariages républicains sont des mariages civiles la plupart du temps. Jusqu'à maintenant j'ai été très prise par mon travail et ma participation n'a pas été demandé par ma famille, donc oui nous en avons parlé mais non, je ne suis pas fiancée et aucun mari ne m'attend au pays. Pourquoi cet intérêt ?
La jeune femme se tourne vers Tagar, surprise. Elle ne savait pas qu'il avait un tel but en tête... Et ce qu'il lui avait raconté sur Tensai lui revient. Sa violence, son exigence et son injustice. Il n'avait pas l'air enchanté de travailler pour un tel homme, même si l'Empire lui tenait à cœur. Mais la question était là... Le voulait-il vraiment ?
La gorge de Rowena se serre en le voyant baisser la tête. C'est si loin de l'image qu'elle avait de lui jusque là... ça ne dure pas, bien sûr, mais il n'a pas l'air heureux et cela trouble beaucoup sa camarade. Elle acquiesce pourtant à son explication.
- C'est un noble héritage. Tu es capable de tout ce que tu désireras vraiment, j'en suis convaincue. " souffle-t-elle doucement de sa voix si mélodieuse et fluide qu'elle confine toujours avec le surnaturel. Le ton sur lequel elle le prononce et le regard qu'elle coule au jeune hommes sont pourtant plus proche d'un " Courage mon ami. Je te soutiens. "
- Les Reys sont décidément une famille impressionnante.
Elle porte à sa bouche un morceau de pain de seigle couvert d'une fine couche de beurre aux algues et d'un long morceau d'aigle fin lorsque Dame Reys la questionne d'une façon... euh... Pour le moins imprévue étant donné ses réflexion sur la Famille, son devoir et l'Empiiire. La sirène s'étrangla à moitié et plaça une main devant sa bouche pour tousser un peu le temps de boire une gorgée d'eau.
- Pardonnez-moi. C'est une question plutôt cavalière. " Le regard bleuté passa de Tagar à sa mère et de sa mère à Tagar. " Les mariages ne s'arrangent pas de la même façon en République et au Reike. Si ce n'est pas une pratique si rare, elle n'a rien de religieuse et elle est le plus souvent conclue pour des alliances financières. Enfin, je suis croyante shierak mais les mariages républicains sont des mariages civiles la plupart du temps. Jusqu'à maintenant j'ai été très prise par mon travail et ma participation n'a pas été demandé par ma famille, donc oui nous en avons parlé mais non, je ne suis pas fiancée et aucun mari ne m'attend au pays. Pourquoi cet intérêt ?
Page 1 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum