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  • Mar 27 Fév - 10:15
    Du Blanchiment au Mécénat, il n'y a qu'un pas - Lucifer J7iy


    La date fatidique s’approchait à grand pas et Glulgil avait encore tant de problèmes à régler... Il allait vraiment falloir qu’il se mette à déléguer, même si c’était un peu tard pour s’en rendre compte. Comme à son habitude, le bijoutier veillait tard le soir dans son bureau situé à l’étage de son commerce. Il faisait les comptes et fit le point sur la cargaison qui allait voyager avec lui, car oui, même s’il partait à Maël pour un repérage, le gobelin ne comptait pas arriver les mains vides.

    En effet il avait commandé quelques mets prisés par les soldats (il s’était renseigné auprès de clients qui officiaient dans l’armée) lorsqu’ils étaient loin de chez eux. L’avantage était que la cité blanche était vraiment proche quand on prenait la voix des mers et donc, il pouvait emmener des denrées un peu périssables, forcément un peu plus savoureuses. Ayant appris que certains sites consacrés aux divins allaient être transformé en écoles, le gérant de la bijouterie pris une caisse de parchemin vierge avec une centaine de plumes, des encriers et des fioles du précieux liquide qui noircissait les pages. Il avait également pensé à prendre des caisses d’outils, des clous, nécessaires aux artisans qui devaient être en train de travailler dur pour refaire étinceler la Cité Blanche. Une caisse avait été prévu à destination des dispensaires avec bandages, onguents et quelques potions de soin. Et bien sûr il faudrait trouver une petite surprise pour ce cher Intendant.

    Le grincement de l’escalier se fit entendre et le gobelin comprit aussitôt qu’il allait avoir de la visite. Pourtant le commerce était fermé depuis un petit moment et sa femme, qui avait elle aussi les clés de l’établissement, devait déjà être au lit. Stadzank était donc de retour... Le gobelin prit tout de même son coupe papier, “au cas où”. Un petit homme vert richement vêtu débarqua dans son bureau, un peu moins mystérieusement que la première fois.

    Mon Cher cousin, comment allez-vous ?

    Soulagé d’entendre une voix familière, le bijoutier ne planqua pas très discrètement son arme improvisée sous les yeux amusés de l’intrus.

    Bien, bien. Comme tu vois je ne m’ennuie pas...

    L’assassin se rapprocha et passa même derrière la chaise du bijoutier pour lire les documents sur lesquels travaillait Glulgil. Avec sa canne flambant neuve, il souleva quelques parchemins et aperçut le testament.

    Ohoho, carrément ? Tu l’as refait à cause de ce petit voyage de rien du tout ? Mais tu aurais pu me laisser un petit quelque chose, à moi, ton cousin préféré...

    Oh Stadz... L’intrus jeta alors un regard mauvais à son cousin qui se reprit aussitôt. Stytart... J’ai encore du mal excuse-moi. Mais si tu avais lu la lettre que j’ai reçu de l’Intendant de Maël, toi aussi tu prendrais tes devants...

    Ah ce point ?

    Regarde par toi-même.

    Le bijoutier tendit le premier courrier reçu à son cousin qui le lit aussitôt, puis répondit en oubliant le vouvoiement qu’il avait essayé d’instaurer au début de leur entrevue. Difficile de chasser le naturel.

    Intéressant... Mais tu exagères un peu quand même ? Tu viens donner de l’argent, on va pas te mettre en prison pour ça ! Bon j’admets qu’il n’a pas l’air commode...

    Glulgil hocha de la tête tandis que l’espion fouillait du regard le bureau de son cousin et tomba sur la liste de ses petits cadeaux qui allaient voyager avec lui.

    Tu vas bien arriver à te dépatouiller, c’est pas ça qui va nous arrêter et à ce que je vois, tu y as mis du cœur, ton nouvel ami devrait apprécier. Puis si jamais ça devait vraiment mal se passer, je ferais en sorte que ta famille ne manque de rien. Je suis là maintenant et au besoin, je ferais un crochet par Maël pour t’apporter des oranges.

    Tandis que Glulgil déglutissait de trouille, Stadzank lui lança un regard moqueur puis s’éloigna vers la sortie.

    Tout va bien se passer. Et pense à me faire un double des clés, j’vais finir par te flinguer le cadenas à force de le crocheter.

    Puis le bijoutier entendit à nouveau le grincement des escaliers : le fantôme était parti. Pourtant cette petite visite l’avait apaisé, sa famille –voir lui-même également ?- serait protégée quoiqu'il arrive.


    ***


    Glulgil n’avait pas le pied marin, ça c’est peu de le dire. Et comble de malchance, la petite traversée qu’il devait effectuer jusqu’à Maël s’était transformée en calvaire lorsque la mer se mit à s’agiter. Le bateau tanguait, tanguait... Et l’estomac du gobelin fut mis à rude épreuve. Si bien qu’il préféra sortir de sa cabine en jurant sur ses deux valets qui avaient trop les pétoches pour l’accompagner sur le pont. La mer n’était tout de même pas démontée mais pour une première fois, ça remuait quand même fort, trop fort. Le bijoutier déversa le contenu de son déjeuner par-dessus la rambarde et concentra les forces qui lui restaient pour s’agripper : une vilaine glissade et c’était la noyade assurée. Deux membres de l’équipage le récupèrent pour le ramener auprès de son personnel dans sa cabine, ravalant qu’à moitié leurs sourires moqueurs à l’intention de leur riche passager.  

    Du Blanchiment au Mécénat, il n'y a qu'un pas - Lucifer OIG3

    Merci... On est bientôt arrivé ?

    Ouep, d’main à l’aube on y s’ra. Et l’mauvais temps semble s’calmer, z’êtes un sacré veinard !

    Les deux matelots quittèrent la pièce en gloussant tandis que le bijoutier regardait ses deux valets d’un air mauvais.

    Amenez-moi de l’eau pour me débarbouiller et trouvez-moi une chemise propre. J’peux pas sortir demain du bateau avec une fripe dégueulasse...

    Les deux serviteurs s’activèrent et Glulgil savait déjà qu’il serait impossible de cacher son teint blafard à son hôte. Il n’arriverait pas en super forme mais c’étaient les aléas du voyage : déjà si la mer se calmait un peu avant d’apercevoir la Cité Blanche, il aurait le temps de récupérer quelques couleurs et un peu de dignité...
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  • Mar 18 Juin - 12:58
    Du Blanchiment au Mécénat, il n'y a qu'un pas - Lucifer J7iy




    Dans sa belle chambre du Palais de Maël, Glulgil s’était une fois de plus retrouver tout seul. Il faut dire que depuis son arrivée, aucune somptueuse fête n’avait été organisé pour divertir la noblesse locale. Et pour cause, le gobelin avait bien senti que la situation était tendue dans la Cité Blanche occupée... Ou plutôt annexée. Le bijoutier avait été vexé de ne pas avoir été reçu en personne par l’Intendant de Maël et n’avait eu droit qu’à une brève entrevue informelle dans le hall monumental à son arrivée au Palais. On lui avait attribué une belle chambre et une autre plus petite pour son personnel mais Glulgil avait bien senti que le gouverneur souhaitait expédier son affaire sans vouloir totalement le froisser puisqu’il lui attribua un guide ainsi que cinq hommes d’arme en guise d’escorte. Accompagné par des officiers reikois de haut rang, l’Intendant le planta là en lui souhaitant un bon séjour : il ne lui avait plus parlé depuis cette brève entrevue et ça faisait maintenant presque 9 jours qu’il se trouvait en Shoumeï.

    Assis devant le petit bureau de sa chambre, Glulgil se saisit d’une plume et la fit vriller entre ses doigts, en repensant à son petit séjour et comment retranscrire tout son ressenti par écrit.

    Glulgil a écrit:Mon cher Strytart,

    Finalement, c’était bien la traversée de la mer qui fut la plus délicate. Tu t’en souviens surement mais le bateau, ça a été toujours compliqué pour moi et malgré le nombre d’année où je me suis efforcé d’éviter ce plan d’eau salé, rien n'y fait, je tombe inévitablement malade. D’ailleurs en repensant au voyage de retour prévu dans six jours, j’en ai déjà la nausée...

    Même si je continue à penser que j’ai bien fait de me méfier de cet Intendant, j’ai eu la chance que son attention soit occupée ailleurs durant mon séjour et je ne l’ai qu’à peine croisé. Il m’a reçu tout de même comme il se doit en me fournissant un guide et une escorte. Je crois que pour les hommes d’arme, c’était plus par nécessité que par égard pour un mécène... Dès que l’on quitte les avenues principales, j’ai pu constater la misère et l’insécurité qui imprègnent cette ville. Même si l’escorte a tout fait pour éviter les points les plus sensibles, j’ai pu constater que de nombreux prédicateurs de la fin du monde rodent dans la ville. La plupart du temps la Milice essaie de leur courir après mais la foule étant malheureusement de leur côté, ils arrivent à s’échapper. J’ai le sentiment que la Cité Blanche est une bombe à retardement et qu’il va se passer quelque chose de mauvais dans les mois qui viennent... Bref hors de question d’étendre notre affaire ici, Kyouji ou la République me semble des endroits bien plus appropriés pour étendre notre commerce.

    Néanmoins j’espère que la nourriture et les équipements que j’ai apportés permettront aux reikois présents ici de tenir le coup. Et à certains miséreux de voir que le Reike n’est pas qu’un envahisseur sans cœur. Les monuments que j’ai visité étaient vraiment mangifiques et je pense que d’en restaurer quelques-uns aideront peut-être plus notre intégration qu’un matraquage systématique de la populasse. A ce sujet, j’emporte avec moi des lustres de la Grande Bibliothèque ainsi que quelques meubles anciens pour les restaurer et rendre à ce lieu de savoir son aura d’antan. J’aime l’idée que le poinçon des Gloidveeld incorpore un lieu aussi prestigieux et puisque personne ne le verra, j’ai demandé à mettre une plaque en l’honneur du mécène qui a rendu cela possible.  

    Je suis bientôt de retour, je compte sur toi pour veiller sur les nôtres d’ici là.

    Ton cousin préféré,

    Glulgil Gloidveeld.
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