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    Viktor Volkhard
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  • Sam 13 Jan - 19:50
    Plongeon pour un démon
    Feat. L'Amiral Bigorneau
    Me voilà en mer, à bord du navire de l’Amiral Bigorneau : Ginette l’impitoyable. Un bateau plus qu’impressionnant, malgré mes nombreux voyages en mer, je n’en avais jamais vu de si imposant. Enfin, Carnage, puisque je portais le masque du début à la fin pour cette mission. Le démon était bien plus habile que moi pour mener à bien la mission qui m’avait été confiée : chasser un Yagim, une créature de plus de 15 mètres de long, dont la peau était recouverte d’une carapace de pierres océaniques. À vrai dire, le réel objectif de la mission était de ramener des pierres océaniques, mais je crois que Carnage en avait décidé autrement.

    Je m’approchai de l’amiral, ce grand être, élémentaire d’eau, complètement bleu. Ah ! Une vieille connaissance à moi, ce n’était pas la première fois que nous allions en mer ensemble, ça non. Il était un allié redoutable pour la chasse aux monstres, enfin, je l’espérais, parce que c’était notre première fois ensemble -sur ce genre de contrat-. Je ne sais pas pourquoi Carnage avait décidé de faire ça, mais il l’a fait. Un énorme coup de main dans le dos de l’Amiral. Quel imbécile, ce démon. -Ta gueule Erwin-.

    - Amiral ! T’es prêt pour déglinguer du Yagim ? J’espère que tu vas trouver un moyen de le sortir de l’eau suffisamment longtemps pour que je puisse le découper, hein. Oublie pas, l’eau c’est dangereux pour moi, enfin pour mes pouvoirs. J’espère juste que cette sale petite merde d’Erwin ne tente pas de lutter contre mon emprise, il n’est pas assez fort pour vaincre cette saloperie de baleine, ou de requin, ou de… de… Bref, on arrive bientôt ?

    Enfin, devant l’amiral, je sortis La Fin, elle devrait être assez puissante pour percer la carapace du Yagim. Enfin, je l’espérais. Décidément, j’aimais bien la compagnie de ce démon, même si parfois, il était un peu lourd, mais je voulais bien admettre que là, il m’étonnait. Il n’était pas aussi sympa d’habitude. Il n’a même pas insulté son interlocuteur, alors que le connaissant, il lui aurait déjà fait la misère.

    - Allez, quand on reviendra à Brumerive, Erwin paiera sa tournée avec les gains de la mission, pas vrai copain ?

    - Va bien te faire enculer, abruti. J’ai besoin de cet or. T’es con ou quoi ? C’est pas toi qui vas dormir dehors si on a pas de fric.

    - Effectivement, ça sera pas moi.

    Il se retourna vers l’équipage de l’amiral, et leva le bras de flamme.

    - Erwin a dit oui ! Et en plus, il vous filera le reste de la prime en guise de cadeau pour votre aide ! Il a le cœur sur la main ce garçon !

    -…
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    L'Amiral Bigorneau
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  • Sam 13 Jan - 21:07


    Tenant distraitement la barre davantage par habitude que par nécessité, l'Amiral Bigorneau observait d'un œil voilé d'une couche laiteuse les vagues qui s'élevaient et retombaient mollement au large. Quelques volatiles passaient par là, agrémentant le voyage tranquille d'une mélodie que les marins n'entendaient même plus. La Ginette craquelait et se tordait lors des manœuvres menées par la magie de son sinistre capitaine mais semblait tenir en place malgré les innombrables orifices et aspérités qui marquaient ses ponts et sa coque. Voyager à bord du navire fantôme était une expérience unique en son genre et d'autant plus extraordinaire lorsqu'on avait pas le pied marin. La plupart des êtres foulant les planches de la bête subaquatique étaient des enfants de l'océan mais il arrivait en de rares occasions qu'un invité de marque ne vienne légitimer par sa présence que le bateau usuellement niché dans les profondeurs aquatiques daigne se dévoiler à la surface.

    Lorsque la Ginette prenait les flots par la voie la plus classique pour un trois-mâts, les Naufrageurs à bord avaient le plaisir de pouvoir échanger plus tranquillement entre eux et de profiter de ce qu'offrait l'air frais. Chantant et dansant en attendant l'heure fatidique où commencerait le combat, la plupart des voyous rieurs s'amusaient comme ils pouvaient, passant du bon temps avec l'étrange bretteur que l'Amiral avait inventé à intégrer l'équipage pour une chasse au monstre organisée "en souvenir du bon vieux temps." Malgré sa nature pour le moins acariâtre, Bigorneau avait su au fil des années se faire des alliés de poids, même parmi les terrestres, et de telles aventures permettait justement de consolider les liens établis avec les crapules en tout genre avec lesquelles il s'était lié. Une tape dans le dos le tira à ses rêveries et l'Amiral tourna la tête pour observer le masque maudit qui ornait le faciès du mercenaire qu'il avait embauché. Avec une tranquillité qui ne lui ressemblait guère, le vieux pirate se contenta de répondre paisiblement :

    "Comment peux-tu me demander si j'suis prêt ? Ai-je déjà manqué de préparation pour quoi que ce soit ?"

    Une question à la fois rhétorique et évidemment ironique, car il était de notoriété publique que l'Amiral avait justement tendance à tout improviser sur le moment. Alors qu'il s'apprêtait à continuer, un Naufrageur vint jaillir des profondeurs et se hissa sur les accroches fixées le long de la coque, escaladant cette dernière avec agilité pour enfin escalader la rembarde séparant l'arrière-pont des flots. Le Triton trempé comme pas deux bondit et une fois à proximité de l'Amiral, il lui donna quelques indications concernant la marche à suivre. Le Capitaine de la Ginette offrit en guise de remerciement à l'informateur un humble hochement de tête, puis il tapota l'épaule de sa vigie sous-marine avant de lui intimer d'un geste de main de rejoindre ses compères afin de se restaurer. Mieux valait être bien nourri, en vue de la démesure de l'affrontement qui les attendaient. Le brigand obtempéra, descendant les escaliers en laissant tomber derrière lui algues et déjections marines, puis Bigorneau reprit pour l'engeance démoniaque qui l'accompagnait :

    "Selon mes informations, on approche du terrain de chasse de la bestiole. T'arrache pas la tête concernant la saloperie qu'on assaille. J'sais pas si c'est une baleine ou un requin à la base, j'ai juste compris que c'était fichtrement gros et plutôt coriace, en plus de se montrer sacrément vicelard. C'est pas le premier qu'on tue, et c'est certainement pas le dernier."

    Virant légèrement de bord d'une impulsion magique, il accorda un bref regard à la nouvelle direction que prenait l'embarcation, puis conclut :

    "Le problème c'est pas la taille, c'est l'épaisseur du cuir. Les Yagim sont connus pour leur résistance hors du commun. Inutile de chercher à l'éperonner ou à lui trancher la tête, ce machin est plus résistant qu'un navire de guerre républicain. C'est là que t'entres en scène, mon vieux. 'Nous faut de la magie, de préférence qui cogne fort."

    L'entité qui possédait le sabreur lui fit opiner du chef, puis se lança dans l'un de ses éternels dialogues intérieurs visant à insulter le possédé. C'était moche, d'être ainsi maudit par un monstre antique qui s'accaparait son corps, mais ça avait le mérite de conférer à Erwin une force avec laquelle peu pouvaient rivaliser. Un atout massif sur lequel ne crachait pas Bigorneau, d'où l'embauche de dernière minute. Lorsque la créature maléfique offrit de donner sa prime à l'équipage, tous hurlèrent de joie et levèrent leur sabre en signe d'approbation et Bigorneau ne retint pas un éclat de rire avant de beugler :

    "Fais gaffe, ils vont te prendre au mot. Plaisante pas avec l'or ici, jeune."

    Serrant le poing sur la barre, l'Amiral infusa sa magie dans le gouvernail et verrouilla temporairement la trajectoire du vaisseau, avant de quitter son poste en sifflotant, une main posée sur le pommeau de son sabre. Comme le reste de ses compagnons, il descendit jusqu'au pont principal puis balaya l'assemblée du regard, ce avant de claquer des doigts pour attirer leur attention :

    "BON ! Bande de branleurs, on arrête de déconner et on se concentre deux minutes. Mr. Claquenboul vient de nous informer qu'on approche du terrain de chasse de la créature. L'objectif numéro un, c'est les cailloux qui brillent. Si on peut pas achever la bestiole, on se rabat sur le butin de base. Le premier qui joue au héros rentrera à la nage, avec ou sans ses membres. J'vous veux sauvages, comme d'hab', mais sauvages et coordonnés ! Si c'est pas clair pour les nouveaux, vous demandez aux habitués. J'suis pas votre père."

    Un discours certes nébuleux, mais les Naufrageurs avaient toujours fonctionné à l'instant. Ne s'encombrant que d'un "Aye Aye" en guise de réponses, la plupart esquissèrent une parodie de salut militaire et allèrent se préparer au combat. Se frottant les paluches, Bigorneau soupira puis adressa quelques mots à l'invité du jour :

    "Du coup on s'en tient à ton plan l'ami. Je m'assure de sortir le Yagim de la flotte pour t'offrir des fenêtres de tir et t'en profites pour lui balancer ta sauce. Si tu tombes à l'eau, on viendra te récupérer mais essaie de tenir sur tes jambes quand même; des fois que j'te perde de vue. Si tu te ramasses, fais-moi signe avant que les vagues te bouffent. Pour l'instant tout va bien mais tu verras bien vite qu'en présence d'un machin pareil, les choses ont une fâcheuse tendance à ne pas rester maitrisées très longtemps."

    Tapotant l'épaule du bretteur maléfique, Bigorneau lança avant de s'éloigner vers l'avant du pont :

    "Mais amuse-toi surtout, c'est l'principal. On fait ce métier par passion."
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  • Dim 14 Jan - 0:05
    Plongeon pour un démon
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    Le regard du démon s’intensifiant en travers du masque, sortant quelques légères flammes de mes yeux orangés. Ah ça non, Carnage était loin de plaisanter. Ce fumier de démon, ce n’était pas la première fois qu’il me faisait le coup, ça non. Le regard de feu vint se poser sur l’Amiral, qui commençait tranquillement à quitter son poste, en sifflotant un air joyeux.

    - T’inquiète pas, Amiral. Erwin tient toujours mes paroles, je t’assure qu’il vous dédommagera pour votre aide. Et puis, il n’a pas le choix de toute façon, je le tiens par les couilles. Ce gros débile est piégé.

    Enfin, je n’étais pas vraiment piégé. Le truc, bah j’étais obligé de mettre le masque sur ma tête pour que le démon puisse prendre possession de mon corps. Il avait déjà réussi sans l’aide du masque, mais ça reste extrêmement rare et en cas d’extrême nécessité, par exemple, quand je j’étais sur le point de me faire embrocher par un béhémoth. Enfin là, il avait fait une promesse aux pirates et, même si je n’avais pas un rond sur moi, il fallait bien que j’honore ses promesses, aussi stupides soient-elle.

    - Tu vois Carnage, il a de la prestance lui. Un vrai Amiral qui sait donner du plomb à son équipage. Nous, nous en serions incapables. Nous sommes des loups solitaires, mon ami. Même si le terme « solitaire » me fait doucement rire, vu notre cohabitation forcée.

    - Pardon, tu disais ? Je ne t’écoutais pas, j’étais pendu aux lèvres du pirate, il a de la prestance, y’a pas à dire. Il donne du plomb à ses gars, lui. Toi, tu pourrais pas, t’es trop con pour ça. Pauvre merde. Je préférerais crever que de vivre avec toi jusqu’à la fin de ta vie.

    Enfin, ouais, Carnage était plutôt cru avec moi. Et pas qu’avec moi. Là je le sentais, il n’était pas comme d’habitude. Avait-il peur peut-être ? En même temps, un faux pas et tout l’équipage se retourneraient contre lui, et contre moi accessoirement. Enfin, j’espérais qu’il avait assez de jugeote pour pas déraper ou faire le con. Enfin, je tournai ma tête vers celle de l’Amiral, qui était à peine moins haut que moi.

    - T’inquiète. Dès que le machin est en dehors de l’eau, je saute. La Fin devrait pouvoir s’occuper de son épaisse carapace sans soucis. Enfin, j’espère. Si jamais c’est pas suffisant, j’essaie de la cramer, mais pas sûr que je sois assez puissant pour ça. Ce corps possède encore trop de limites. Si jamais je tombe à la flotte, pareille, j’utilise ma magie, ça devrait attirer tes petits yeux. Des créatures comme celle-là, j’en ai déjà combattue, mais pas avec ce gringalet comme hôte. Enfin, je suis prêt Bigorneau, c’est quand tu veux.

    Puis j’allai tranquillement sur le bord du bateau, à tribord, enfin, je ne savais pas vraiment où aller, je faisais semblant de m’y connaître c’est tout. En vrai, j’étais totalement paumé au milieu de ce bateau. Et puis, de toute façon, il ne me fallait pas longtemps pour rejoindre la créature. On ne savait même pas d’où elle arriverait, ce genre de bestiole, ça se rend invisible.
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  • Jeu 18 Jan - 5:45


    Passablement satisfait par le plan d'engagement établi par Erwin -ou plutôt par la bête qui en avait pris les commandes- Bigorneau récupéra sa longue-vue et commença à sonder la surface des eaux à la recherche d'une quelconque perturbation visible. C'était souvent peine perdue car si les Yagim les plus jeunes et les plus impétueux avaient parfois tendance à jouer un peu trop proches de la surface, les individus les plus expérimentés et par extensions habiles avaient quant à eux une fâcheuse tendance à ne trahir leur présence qu'au tout dernier instant.

    Et quand on parlait du loup...

    Le fracas monumental qui suivit illustra parfaitement les pensées de l'Amiral. Sans que personne ne puisse comprendre précisément ce qui venait d'arriver, l'entièreté de l'équipage ou presque fut balancée dans tous les sens. Les caisses s'envolèrent, les tonneaux mal sanglés roulèrent ça et là et en un rien de temps, le semblant d'ordre sur le pont de la Ginette se changea en un véritable chaos. Le navire piqua du nez, s'orientant dangereusement en avant tandis que les marins se cramponnaient aux rambardes pour ne pas tomber droit dans les abysses. Bigorneau manqua de peu de ne pas faire exception à la règle mais grâce à un réflexe salvateur, il joua de ses aptitudes magiques et se projeta à une vitesse folle en direction du Grand mât, qu'il vint empoigner avec force pour s'épargner une chute douloureuse.

    Tournant la tête dans toutes les directions, il ne comprit la nature du problème qu'après plusieurs secondes de confusion. Ne voyant plus les vagues qui frappaient contre les bordures de sa coque, l'Amiral réalisa dans un moment de stupeur que ce filou de Yagim n'était pas seulement dans le coin, mais qu'il se trouvait littéralement sous son foutu rafiot, avec la très ferme intention de le faire basculer par l'arrière. Pour soulever une telle embarcation à la simple force de son gros cul poissonneux, le machin devait mesurer une taille absolument légendaire. Evidemment, il fallait que le grand frère leur tombe dessus. Beuglant depuis son point d'accroche en tirant son sabre du fourreau, l'Elémentaire tâcha de se faire entendre malgré la pagaille :

    "A VOS PUTAINS DE POSTES, BLEUSAILLES ! Les points d'accroche sont pas là pour faire joli, préparez vous au combat !"

    Son balayage lui permit de constater à son grand soulagement que le bretteur n'était pas passé par dessus bord malgré les secousses, ce qui simplifiait grandement la situation. Adressant à l'homme possédé un sourire carnassier, il hocha la tête comme pour lui indiquer qu'il était temps de se mettre en piste puis, lorsque le navire se mit à dangereusement pencher en avant pour commencer à s'engouffrer sous les flots impétueux, l'Amiral orienta la pointe de son arme en direction de l'avant de son pont, pour ensuite décrire un grand mouvement ascendant. L'eau située au niveau du point d'immersion se mit à bouillir brusquement et, selon les ordres de Bigorneau, elle repoussa la Ginette qui retrouva un angle convenable avant de fuser en avant, se libérer ainsi de l'emprise de la bête énorme et permettant aux pirates de retrouver l'équilibre.

    Derrière le bateau, le grognement tonitruant du monstre marin se fit entendre à un tel volume que le son se réverbéra dans le corps de chacun des combattants présents. Il était toujours difficile de réellement comprendre la démesure d'un tel bestiau lorsqu'on en avait seulement entendu parler mais désormais, Erwin et son diabolique compagnons savaient pleinement à quoi s'en tenir. Filant à toute allure jusqu'à l'arrière-pont, l'Amiral escalada les marches quatre à quatre puis grimpa sur la rambarde située au cul de son bateau, avant de pointer une nouvelle fois son sabre en direction de la forme aberrante qui n'était distinguable dans l'océan que par les formes curieuses qu'elle dessinait de par sa présence. Malgré ses quinze bon mètres de long et sa force herculéenne, le prédateur marin fut alors ralenti dans sa progression, comme si l'eau venait de se densifier tout autour de lui. Incapable de plonger entièrement, le géant des mers protesta en poussant un cri grave et suffisamment puissant pour vriller les tympans de n'importe quel être normalement constitué, mais Bigorneau tint le coup et hurla :

    "Erwin, Carnage ! Au boulot messieurs, je vous l'ai ralenti mais il va pas tarder à se tirer !"

    Oui, son plan impliquait de se jeter droit sur le golgoth océanique invisible et terriblement en colère. Quoi de plus normal pour l'Amiral le plus cinglé du Grand Océan et des mers alentours ?
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  • Jeu 18 Jan - 11:31
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    La Ginette commençait à être secouée dans tous les sens. Je n'aimais déjà pas spécialement les voyages en mer, et je savais que les vagues pouvaient secouer violemment les navires, mais à ce point-là ? ! Putain de merde, c’en était trop, sérieusement. Et comme un con, cet abruti de carnage avait amené mon corps au bord du Navier. Ce n'était vraiment pas prudent, mais bon, je préférais me dire qu’il savait ce qu’il faisait. Habillement, mon corps fit un saut vers l’arrière, afin de se replacer au centre du navire, pour éviter de tomber à l’eau comme une merde avant que les festivités ne commencent.

    En portant mon regard de feu sur l’Amiral, je compris bien assez tôt que ce n’était pas dû au vague, mais plutôt à la présence de notre cher Yagim. Fais chier, putain. La bête était là, et il fallait suivre le plan suicidaire de Carnage ? Bon après tout, ce n’était pas la première fois qu’il prenait autant de risques, et, ça n’avait jamais foiré jusque-là. Les secousses continuaient et le démon n’eût pas de meilleure idée que de planter mon épée dans le pont pour se cramponner… Je paierai les réparations, j’imagine. Encore une mission qui n’allait pas être rentable.

    Avec le délicieux sourire carnassier que l’élémentaire me fit, je compris très rapidement qu’il était tant pour moi de sauter. Enfin, je me ruai à toute vitesse au cul de Ginette, les pas incandescents laissant des traces de brûlures sur le pont. Là aussi, je supposais que je paierais des dédommagements… Enfin, bref.

    - Fais attention à ce que tu fais Carnage, ta promesse de plus tôt va me coûter déjà assez chère comme ça.

    - Ta gueule Erwin, laisse-moi faire mon boulot.

    Le temps que j’arrivasse à l’arrière du bateau, l’Amiral eut le temps de le stabiliser -plus ou moins- le navire et d’immobiliser -encore une fois, plus ou moins- le Yagim. Bon, Carnage sut faire preuve de patience, pour une fois, et attendit le feu vert de notre cher ami. Avant de sauter, je me retournai vers l’amiral, les pieds au bord de la rambarde, puis, je laissai s’échapper des flammes de mes yeux et de ma bouche.

    - C’est parti, je vais le défoncer. Amiral, à tout de suite.

    Saisissant les épées, je sautai en arrière et fis quelques cabrioles afin d’atterrir sans mal sur le monstre invisible. Heureusement qu’il était là, sinon, je finissais sans l’ombre d’un doute à l’eau.

    - Et maintenant, tu sais ce que tu dois faire Carnage.

    - Quoi, un minable comme toi veut me donner des conseils ? Laisse-moi faire mon travail et casse-toi de là.

    D’un coup sec, je plantai mon épée maudite dans la carapace du monstre et, étonnamment, je réussis à la traverser sans le moindre mal. Je continue à répétition, écoutant les cris de douleur de la bête. Bon, il fallait faire vite, l’Amiral ne pouvait pas le tenir très longtemps. Après de multiples attaques, je parvins à rapidement récupérer les pierres que m’avait demandées mon employeur, puis, je tournai la tête en direction du cul de Ginette.

    - Aller, on a les pierres, on s’arrache maintenant.

    - Quoi ? Tu rigoles ? On va se le faire ce monstre. Je vais le brûler de l’intérieur.

    - Non, ne me dis pas que…

    - Ta gueule Erwin ! Je fais ce que je veux de ton corps !

    Aussitôt, je me ruai à l’avant du monstre, puis, je tournai la tête vers l’Amiral, espérons qu’il puisse le maintenir lu longtemps, ou même me rejoindre.
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  • Ven 19 Jan - 23:23


    Lorsque l'épaisse carapace de la bête marine fut transpercée par l'impétueuse lame du bretteur, un grondement plus puissant encore que tous les précédents arracha aux Naufrageurs des sourires malfaisants. L'invité venait apparemment de faire preuve d'une sacrée efficacité, à en juger par les remous qui agitaient intensément la surface tout autour du bateau. Peinant un peu à maintenir son vortex en place du fait de la surpuissance de la créature, Bigorneau se crispa en tenant son bras tendu en place et se mit à trembler légèrement sur place lorsque l'animal commença à se débattre furieusement pour échapper au piège tendu par l'Amiral.

    De toute évidence, il allait devoir s'approcher un peu s'il voulait se rendre utile.

    Bondissant d'abord sur la rambarde arrière, il jaugea un peu la distance qui le séparait du dos du Yagim puis, après un cri rauque et empli de rage, le pirate dément sauta de son perchoir. Evidemment très peu porté sur l'idée de se vider de son mana en un rien de temps en tentant vainement de lutter contre la force impensable du léviathan rageur, Bigorneau manifesta en plein vol un épais trident fait d'eau puis s'arma de ce dernier en l'air. Lorsque ses bottes touchèrent le dos de la créature, les trois pointes de l'arme magique frappèrent simultanément le dos du Yagim et s'y enfoncèrent lentement. Une gerbe de sang noirâtre émana de la plaie du monstre et macula son dos partiellement invisible de tâches épaisses mais le vortex vint s'affaiblir au même moment, libérant donc la victime qui ne perdit pas un seul instant pour se débattre. N'ayant que peu de temps avant que les choses se gâtent, Bigorneau gueula pour se faire entendre par Carnage au dessus des ruminations de leur opposant :

    "J'peux pas le tenir plus longtemps, on va remonter et le poursuivre maintenant qu'il est blessé ! Un Yagim en colère n'abandonnera pas le combat, même avec quelques écorchures dans le fion !"

    Le Yagim se lança dans un grand mouvement latéral et lorsque la rotation s'amorça, Bigorneau empoigna l'avant-bras d'Erwin pour l'amener à l'eau avec lui. Lorsque les deux combattants manquèrent de toucher la surface agitée des eaux, l'Amiral déclencha sous lui l'apparition d'une petite trombe tout juste assez large pour leur permettre de s'élever sur place. Pris dans le tourbillon, l'homme au sabre et son compère à tricorne tournoyèrent sur eux-mêmes dans un mouvement ascendant, seulement pour être projetés sur l'arrière-pont. Bigorneau se secoua un peu mais étant évidemment habitué à être trempé jusqu'aux os, il ne s'en soucia que très moyennement et posa sa main sur l'épaule du second combattant, lui glissant :

    "Pose les pierres en lieu sûr, on va frapper une seconde fois ! Ca va la tête ? Ca tourne pas trop ?"

    "AMIRAL ! YAGIM A BABORD !"

    Tournant abruptement son faciès barbu pour diriger son regard vers la bête à peine discernable, il aperçut les traces en revanche bien visibles du geyser sanguinolent qui empourprait l'océan et son sourire s'agrandit d'autant plus. Se croyant toujours intraçable, le monstre fondait droit sur eux et puisque Bigorneau allait devoir manœuvrer pour faire face à la menace, il devait une fois encore remettre les clés de la puissance offensive du navire entre les mains de Carnage. Quand Bigorneau bondit pour se placer derrière la barre, les runes de la Ginette s'éclairèrent en réponse à l'appel du Capitaine qui tourna la tête vers le duelliste possédé, avant de lancer d'une voix puissante :

    "On va faire un vilain virage ! L'machin va nous passer derrière, balance lui un truc à la gueule au passage !"

    Manquant d'oublier, il ajouta après avoir claqué des doigts tout en pointant la rambarde :

    "Et tiens toi bien, ça va secouer sec !"

    Pressant ensuite son index et son majeur entre ses lèvres, il siffla pour indiquer à ses hommes de se préparer à la rotation sauvage qu'il amorçait. Ceux-ci obtempérèrent en saisissant divers points d'accroche, et se préparèrent pour ce qui allait suivre. Le Yagim furieux lancé dans une course folle manqua de peu d'encastrer le bateau fantôme mais d'un seul coup, Bigorneau tourna la barre avec violence et fit appel au pouvoir des mers pour provoquer le virage de l'entièreté du batîment. Glissant sur les flots avec une aisance déconcertante en vue de sa taille, la Ginette tourna d'un seul coup et s'écarta pour laisser passer le monstre blessé. Accroché comme jamais au gouvernail, Bigorneau hurla :

    "FEU, CARNAGE ! FEU !"
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    Viktor Volkhard
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  • Sam 20 Jan - 0:26
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    Ce gros taré d’Amiral avait fait un véritable saut de l’ange en direction du léviathan invisible. Le trident à la main et hurlant des onomatopées insensées, le pirate enfonça son arme dans le dos de la créature. Un magnifique spectacle que m’offrait le pirate, faisant gicler le sang d’ébène du monstre. Carnage en avait l’eau à la bouche, lui qui aimait tant se nourrir de sang. Il se prenait pour quoi lui d’ailleurs ? Un vampire ?

    - Erwin, sois mignon et ferme là.

    Je ne savais pas qu’il entendait la narration aussi, étrange. J’essayais d’entendre les paroles du pirate fou, mais le tumulte était tel que les mots parvinrent difficilement jusqu’à moi. Je tentais quand même de répondre à ce que j’avais compris. Enfin, Carnage répondit à ce qu’il avait compris plutôt, et en hurlant comme un malade en plus.

    - Ouais, non, t’inquiète le fion d’Erwin va très bien ! Ce que je te propose, c'est qu’on remonte à la surface très vite et on le poursuit maintenant qu’il est blessé !

    - Mais qu’est-ce que tu racontes enfin, c’est exactement ce qu’il vient de dire.

    - Ouais, mais je ne reçois d’ordre de personne Erwin, tu le sais, alors couché, vilain mortel.

    Il était toujours autant hautain ce mec, c’était fou. Bref, l’Amiral me saisit le bras pour m’emmener à l’eau. Dans un premier temps, je le pris pour un gros malade qui voulait attenter à ma vie, j’ai même cru que Carnage lui trancherait la tête, mais fort heureusement, c’était pour nous propulser en hauteur afin que l’on retombe sur le bateau. Ah ! J’étais trempé, putain. Et bien sûr que ma tête était secouée, c’était quoi cette question stupide !

    - Ça va, tu me prends pour quoi ?

    Bien, je m’avançai pour jeter les pierres dans la cale, puis revins rapidement vers l’Amiral. Ensuite, je vins me pencher sur la rambarde, observant avec attention la nuée pourpre laissée par le léviathan. C’était magnifique. J’imaginais un océan de cette couleur, ça serait incroyable. Bien, après la demande de Bigorneau, je me ruai en direction des canons, prêt à tirer sur la créature sordide qui était au bord du bateau. Je me tenais évidemment bien aux rambardes, afin d’être sûr de ne pas passer par-dessus bord.

    - C’est notre moment Erwin, t’es prêt ?

    - Prêt à quoi ? Qu’est-ce que tu vas faire ?

    - J’ai déjà déchaîné toute ma magie ?

    - Euh, je crois pas non, pas d’un coup en tout cas.

    - Ok, à plus tard, sale tocard d’Erwin, et bon courage pour la suite.

    - Quoi ?

    D’un coup, alors que le bateau était en plein virage, je me mis à bondir, utilisant ma magie de feu pour me propulser. Une lueur intense sortait de mes yeux, mon bras était tendu vers l’avant, commençant à s’enflammer. Puis, soudainement, ma magie de feu se déchaîna sur le pauvre Yagim. Les rayons enflammés étaient impressionnants, le démon avait propulsé sa pleine puissance. Oui, vraiment toute sa puissance.

    En retombant, le masque disparu de mon visage dans un nuage de cendre. Mes yeux pourpres étaient donc dès à présent dévoilés, puis, je tournai la tête vers l’Amiral, attendant de voir sa réaction.

    - J’espère que ça a marché.
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  • Lun 22 Jan - 10:48
    Lorsque l'Amiral vira brusquement de bord, Carnage fit pleuvoir l'apocalypse sur la sale trogne du monstre marin et les flammes atteignirent bel et bien leur objectif. Se traçant droit dans le cuir blindé de la bête invisible, des sillons noirâtres et parsemés de braises déclenchées par la brulure de la chair à vif apparurent tandis que s'élevait du corps du Yagim une épaisse fumée noire. Vociférant de rage et de douleur, la créature était sans doute stupéfaite d'être ainsi blessée par l'équipage d'un navire car, de ses bestiaux souvenirs d'affrontements contre l'Homme, elle n'avait jusqu'à présent jamais été touchée au point d'envisager de battre en retraite.

    Aveuglée néanmoins par une rage de vaincre qu'alimentait sa souffrance, l'entité monstrueuse effectua sous les eaux un virage en épingle en propulsant derrière elle des vagues dangereusement hautes qui venaient frapper en chocs sauvages la coque de l'embarcation maudite de l'Amiral. Toujours aussi souriant, l'Elémentaire hurla de rire lorsqu'il aperçut le bretteur qui retombait au sol avec adresse et grâce. Se congratulant intérieurement d'avoir fait appel à un mercenaire aussi efficace qu'Erwin, il agita son sabre pour intimer à ses Naufrageurs de se positionner à babord, avant de beugler de sa voix éraillée :

    "Sir Carnage vous fait de l'ombre à tous, têtes de moules ! Mettez-vous en position et sortez les harpons avant que je n'décide de lui refiler vos primes, fichus sagouins !"

    Malgré l'agacement lisible dans les grimaces de certains, tous se mirent en place et préparèrent leurs tirs tandis que Bigorneau secouait furieusement la barre noyée dans ses afflux de magie. Placés au plus près de la bête furieuse, les marins levèrent leurs bras en vue de l'assaut frontal qu'ils préparaient et distinguèrent lorsque le camouflage étrange du Yagim s'effrita les prémices de la victoire. Sans attendre un signal de la part de l'Amiral, les pirates cinglés lancèrent des cris belliqueux et se propulsèrent sur le dos de l'énorme requin mythique pour venir planter un par un leurs harpons dans la viande rendue accessible par le précédent assaut d'Erwin. Frappant à répétition les parties exposées de leur adversaire, les pirates faisaient couler à flot le sang de la bête, empourprant l'océan en scandant leurs chants grivois avec une joie malsaine.

    Décidant évidemment de se joindre à l'effort collectif, Bigorneau fit une fois encore preuve de son habituelle retenue et bondit littéralement par dessus la barrière le séparant du pont principal pour venir atterrir non loin d'Erwin qui paraissait se remettre doucement de l'entière utilisation des ressources arcaniques de Carnage. Le dépassant en trottinant tout en lui faisant signe de le suivre, Bigorneau cria par dessus les voix de ses hommes :

    "Après la raclée que tu viens de lui coller, il va vouloir plonger pour se foutre à l'abri. Si on veut pouvoir l'achever, 'va falloir agir vite puisqu'on pourra pas le suivre sous l'eau. Amène-toi !"

    Se plaçant précisément au centre du pont principal, Bigorneau tapa violemment du pied contre les planches et Ginette répondit aussitôt par l'un de ses éternels grondements sinistres. L'eau déjà agitée par la présence de la bête hurlante se mit à bouillir une énième fois et, comme ancrée dans l'immensité liquide, la Ginette entra dans un état de parfaite stagnation,  Bigorneau ayant par magie augmenté temporairement la densité de l'eau pour rendre la fuite du Yagim impossible. Un peu fatigué par ces efforts qu'il menait à répétition pour brider l'incontrôlable volonté des flots, il manqua de défaillir l'espace d'un instant et dut se rattraper en s'aidant de son sabre. Anticipant une réaction d'Erwin, il lança :

    "Allez du nerf ! On est en bonne voie !"

    Il reprit ses esprits aussi vite que possible, secoua vivement la tête et accourut jusqu'à la rambarde adjacente, qu'il sauta sans une once d'hésitation pour venir rejoindre les nombreux Naufrageurs qui s'évertuaient à massacrer le léviathan affaibli. Désormais intégralement visible, le géant des eaux était plus facile à cibler convenablement et Bigorneau gravit donc la surface instable sur laquelle il évoluait pour se diriger vers la tête du Yagim qui se secouait comme un beau diable pour échapper à l'emprise exercée par le marin sur les océans. Haletant, l'Amiral abaissa sa main libre pour forcer l'accalmie des vagues, rendant l'eau aussi dure et impénétrable qu'il le pouvait malgré l'écrasant épuisement qui s'insinuait en lui.

    "Vas-y Erwin ! Finis-moi cette saloperie !"
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  • Lun 22 Jan - 13:34
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    La déferlante de puissance que venait d’effectuer Carnage me laissait quelque peu dans les vapes, pendant un court instant. Quel idiot ce type. Me voilà sans mon précieux masque et, entouré de tellement de pirates que je ne pouvais pas les compter avec une grande précision. Combien était-il à bord de ce bateau ? Combien d’hommes et de femmes comptaient l’équipage du prestigieux Amiral Bigorneau ? Cet élémentaire d’eau pouvant paraître parfois flippant. Enfin, qu’importe, toutes ces questions sans réponse étaient plus qu’inutiles. J’avais une mission et il me fallait la réussir, avec ou sans les pouvoirs de Carnage, ou plutôt, du masque.

    Je m’approchai ensuite de la rambarde pour observer le déferlement de pirate sur le dos du léviathan. Ah ! C’était plaisant de voir toutes ces blessures infligées à cette saloperie de créature marine. Ma soif de sang montait, j’avais très envie de me jeter sur le dos de la bête pour les accompagner mais, contrairement à Carnage, j’allais attendre les ordres de l’Amiral. Je n’étais pas fou, enfin, pas totalement. Étonnamment, la petite voix dans ma tête ne donnait plus de signe de vie.

    - Trop fatigué pour ouvrir ta grande gueule Carnage ?

    - Ta gueule et saute Erwin.

    - Je me disais aussi, t’étais trop calme. Belle démonstration de puissance. Dommage que ton pouvoir soit encore inhibé, nous pourrions faire tellement plus.

    - Ouais ouais. Regarde, ton copain arrive.

    Effectivement, l’Amiral venait de bondir jusqu’à moi. Il voulait que je le suive, alors, je le fis sans le moindre problème. Après tout, c’était lui le spécialiste des combats maritimes, pas moi. Et puis, jusqu’ici, il m’avait donné que de très bons conseils. Encore une nouvelle démonstration des impressionnants pouvoirs de l’Amiral, qui venait d’augmenter la densité de l’eau. Mais putain, comment était-ce possible ? Avec ma magie, et sans le masque, j’étais à peine capable de projeter une simple boule de feu. Enfin, j’étais tout à fait capable des mêmes prouesses que Carnage, mais je n’en avais pas encore la maîtrise. Étant moi-même ce que l’on pouvait appeler « un bretteur » et non un magicien.

    Je suivais ensuite l’Amiral qui courait en direction de la rambarde. On allait certainement encore sauter, j’en étais sûr. Et oui, on sauta, encore une fois. Je le suivis sans la moindre hésitation, il fallait que j’achève la bête. Enfin, l’équilibre était difficile à maintenir sur le dos d’une créature mouvante, difficile mais pas impossible. L’Amiral lui, y parvenait sans le moindre mal, usant encore une fois de son impressionnante magie, il vint me demander de finir la bête.

    - Très bien, je m’en charge, Amiral.

    Oui, j’étais beaucoup plus coincé que Carnage. Ainsi était notre nature, c’était amusant d’un œil extérieur comme intérieur d’ailleurs. Je dégainai mes deux épées, La Fin et le katana en acier. J’allai me placer à l’extrémité gauche du Yagim, au-dessus de son point faible. Une légère faille dans sa carapace qui permettait à n’importe quelle arme de le tuer. Encore fallait-il parvenir à atteindre cette faille bien cachée.

    Je me concentrai quelques secondes, faisant appel à ma magie de feu, puis, je vins enflammer mes deux lames. Mes yeux s’étaient éclaircis, laissant place à une lueur orange qui vint remplacer l’habituel pourpre. Enfin, je m’élançai, tournoyant sur moi-même au-dessus de la créature, venant assainir de multiples attaques dans le point faible de la créature. La brûlant et faisant gicler le sang de sa tête. Après un long hurlement d’agonie venant du Yagim, je retombai enfin sur mes jambes, avec classe évidemment. Puis, suite à cela, la créature poussa son dernier souffle avant de rendre enfin l’âme. Les multiples attaques de tous les assaillants avaient eu raison d’elles, nous venions de la tuer. Je m’approchai ensuite de l’Amiral, puis, je lui fis un signe de la tête.

    - Qu’est-ce qu’on fait du cadavre, Amiral ? Voulez-vous le traîner jusqu’à Brumerive pour vendre les composants de ce monstre ?

    Enfin, quelle question stupide. Bien sûr que nous allions ramener la créature jusqu’à la cité des pirates. Je fis disparaître mes lames dans un nuage de cendres, puis, je m’approchai de l’Amiral, tapotant à mon tour son épaule, puis en lui tendant la main en signe de respect et de remerciement pour ce moment fort sympathique.
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  • Mer 24 Jan - 6:29
    Les mouvements incontrôlables de la bête monstrueuse se firent plus indomptables encore lorsqu'Erwin commença à asséner des assauts répétés pour faire plier l'adversaire de l'équipage. Sentant ses forces l'abandonner, Bigorneau réitérait tout de même en envoyant sa magie pulser à travers les océans qu'il dominait en véritable maître. Une onde d'énergie parcourut la mer, ralentissant la fréquence des vagues et forçant la volonté de l'Amiral sur les courants qui s'y pliaient pour affluer en direction du Yagim, le piégeant ainsi dans un étau d'eau qui écrasait le monstre, offrant ainsi au porteur du masque démoniaque une magnifique occasion de se défaire de leur valeureux ennemi.

    Il y eut un ultime râle, plus fébrile que les précédents mais tout de même suffisamment intense pour faire vibrer les carcasses de l'ensemble des Naufrageurs présents. La tête démesurément grande de la bête s'éleva lorsqu'il poussa son ultime cri en tournant de l'œil puis, dans un assourdissant fracas, le géant des eaux cessa de respirer et son corps tout entier se mit à flotter mollement à la surface. Epuisé et au bord de l'évanouissement, Bigorneau se serait bien laissé tomber sur le dos du monstre mort, mais il avait une image à tenir et malgré les vertiges, il parvint donc à rester debout, droit sur ses gambettes tremblantes. Ramenant son sabre au fourreau, il tapa dans ses mains, ce qui fit cesser son action sur les courants et rendit à la mer sa liberté volée. L'Amiral offrit ensuite un sourire à l'assemblée avant de lancer :

    "Bon boulot, m'sieurs dames. Commencez par embarquer ce que vous pouvez prélever."

    Si les pierres qui ornaient le corps de la bête valaient déjà leur pesant d'or, il était indiscutable que la charogne d'un Yagim recelait d'une foule de trésors organiques. Bigorneau soupira, plaqua ses mains contre ses lombaires et se fit volontairement craquer le dos avant de s'étirer longuement. Erwin s'approcha de lui et malgré les remous, le bretteur ne sembla pas particulièrement instable. Impressionnant, mais pas franchement étonnant de la part d'un acrobate de son calibre. Réfléchissant un peu à la proposition de son compagnon, Bigorneau passa l'une de ses paluches gantées dans sa longue barbe faite d'algues puis, après un bâillement de pure fatigue, il rétorqua :

    "Trop lourd, trop solide. On va charcuter ce qu'on peut trimballer puis on va gentiment rentrer au bercail, mon vieux..."

    Essuyant des larmes salées qui avaient fait leur apparition lorsqu'il avait ouvert la gueule en grand, il renifla pour ensuite ajouter en tapotant du pied le cadavre flottant de l'animal:

    "T'en fais pas, on va récupérer les meilleurs morceaux avant de décamper. Ce truc est un véritable trésor et sa chair a un prix, mais le poids vaut pas le risque et notre temps est compté."

    C'était qu'après ses récents débâcles, Bigorneau s'était fait remarquer et certainement pas en bien par les autorités locales. Son embarcation reconnaissable entre mille faisait de lui une cible de choix, que le pavillon noir soit dressé ou non; et démembrer le Yagim aurait constitué un chantier en haute mer, un danger qui ne valait certainement pas la chandelle. Trop épuisé pour remonter via sa magie, Bigorneau fit volte-face et siffla entre ses doigts. Quelques instants plus tard, Erwin et lui eurent le privilège de recevoir une corde tendue par un hybride sacrément costaud. Remontant la ligne en râlant à moitié dans sa barbe, le pirate suivi de près par le guerrier au sabre remonta jusqu'à la rambarde puis tendit sa main au second grimpeur pour l'aider à se hisser à ses côtés. Une fois bien à l'abri sur les planches du pont principal, Bigorneau fit signe à Erwin et reprit la parole :

    "Si vous m'cherchez, je serai dans mes quartiers. Après un coup pareil, j'ai besoin d'un peu de repos."
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  • Mer 24 Jan - 15:04
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    L’Amiral avait raison, une telle créature n’était décemment pas transportable, surtout vu la grosseur de cette dernière. Mais, avant de remonter sur le pont, je tenais tout de même à récupérer une nouvelle fois quelques pierres et autres. Au moins, grâce à celle-ci, je pourrais facilement payer les promesses que cet idiot de Carnage avait faites à l’entièreté de l’équipage du navire de la Ginette. Enfin, je saisis un petit couteau de chasse qui me permettait de découper non sans mal la carapace du Yagim, afin d’en récolter une partie. C’était normalement assez difficile de dépecer les monstres, mais à force, j’avais l’habitude, ce n’était pas la première créature de cette taille que je découpais.

    - Elle était pas mal ta dernière attaque Erwin. Même sans ma magie, t’es capable de te battre. Finalement, t’es pas si naze.

    - Pourquoi cet élan de gentillesse ?

    - Ah ! Mais, il va de soi que sans moi, t’aurais jamais réussi de toute façon. C’est grâce à moi que tu as réussi à ne pas être trop merdique sur cette mission. Tu n’en restes pas moins pathétique, Erwin.

    - Je me disais aussi…

    Toujours aussi sympa. Bref, après quelques courts instants, un hybride relativement costaud nous lança une corde, à l’Amiral et moi-même. Ainsi, avec son aide, nous avions pu remonter jusqu’au pont principal de la Ginette. Enfin, une fois de nouveau sur le Navire, l’Amiral prit congé et alla se reposer dans ses appartements, ce qui était compréhensible, vu ce qu’il venait d’accomplir. Et puis, je devais bien avouer que je n’étais pas en grande forme, Carnage m’avait quasiment vidé de l’entièreté de mon mana et puis, j’avais utilisé le reste sur le monstre. Mon bras maudit était totalement éteint, il était redevenu noir. C’était très rare qu’il fasse cela, rare, mais pas impossible.

    Enfin, je décidai de laisser l’Amiral se reposer quelque temps et ainsi, j’allai en profiter pour faire de même. Je me mis en marche puis, mais pas me menèrent à l’avant du bateau, ou je pus observer tranquillement le magnifique horizon qui se dessinait devant moi. L’océan, c’était tout de même une magnifique chose. J’étais totalement perdu dans mes songes, avant que l’autre con ne vienne me sortir de là.

    - Réveille-toi Erwin, arrête de rêvasser comme ça s’il te plaît, tu vas me donner la nausée.

    - Ferme-là deux minutes s’il te plaît et laisse-moi profiter du calme.

    - Tu rêves de venir ici en compagnie de…

    - Tais-toi, arrête-toi là.

    Puis une légère pause. Pour une fois, Carnage ne m’insultait même pas. L’air frais de l’Océan devait le calmer, ou l’apaiser, qui pouvait savoir.

    - Ferme ta grande gueule Staal !

    - Tiens donc.

    - Je vais te buter, sale petit con !

    - Pff, arrête voir. Dis-moi plutôt, es-tu déjà venu en mer durant ta vie passée ?

    - Bien sûr, avec mon premier hôte. Il avait choisi la voie de la piraterie. C’était fort amusant, à vrai dire. Eh oui, tu as des ancêtres pirates, Erwin. Avec lui, ma puissance n’était pas aussi inhibée qu’avec toi, mais cela, c’est certainement dû à ton hybridation avec une humaine. Enfin, on fait avec, je suis certain qu’un jour, Erwin, tu seras capable de dévoiler ma pleine puissance.

    - Hmm, certainement oui. Je l’espère en tout cas, comme ça, nous pourrons certainement toucher à notre but commun, mon cher ami.

    Et oui, Carnage et moi avions un but précis en tête et pour y parvenir, nous avions chacun besoin l’un de l’autre. C’était ainsi fait. Enfin, après un petit moment de détente, la terre se dessinait à l’horizon. Je décidai de me ruer en direction des appartements de l’Amiral puis, je frappai à sa porte, appelant mon coéquipier d’aventures maritimes.

    - Amiral ! On arrive vers des Terres, mais c’est encore trop loin pour que je puisse confirmer qu’il s’agisse bien de Brumerive. Voulez-vous venir voir ?
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  • Lun 29 Jan - 9:08
    S'extirpant de sa modeste loge en se grattant la barbiche, l'Amiral avait profité comme tout le monde d'un repos bien mérité après le combat haletant qu'ils venaient de mener contre le géant des profondeurs. C'était la toute première fois qu'un affrontement avec un Yagim se déroulait sans la moindre perte et c'était un succès que l'équipage des Naufrageurs devaient, à n'en pas douter, à la présence du bretteur et de son "ami" incendiaire. Le jeune guerrier sortit le pirate encore un peu ensommeillé de sa torpeur en l'informant que la terre était en vue et tout en agitant sa langue rendue pâteuse par le rhum avec lequel il s'était assommé au préalable, l'Amiral soupira avant de tapoter l'épaule d'Erwin :

    "Ouais attend, je jette un œil..."

    Un reniflement bruyant plus tard, il dégagea de son sourcil un petit crabe qui venait de descendre du tricorne pour se loger dans sa pilosité puis alla chercher dans ses trop nombreuses poches une longue-vue dépliable qu'il vint dévisser mollement, avant de prendre les hauteurs en grimpant malgré les remous sur la rambarde bâbord. Tâchant de se protéger des rayons aveuglants du soleil via sa main libre, il effectua une grimace en plissant les yeux puis parvint à identifier les contours significatifs du brin de terre cernant les abords républicains. Satisfait, il replia son accessoire sur lui-même et lança à son compagnon du jour tout en bondissant de son support :

    "M'yep. C'est bien Brumerive que t'aperçois. On y sera dans pas longtemps."

    L'annonce ne tarda pas à se répandre aux quatre coins de l'embarcation. La perspective de mettre pied à terre paraissait enjouer tout le monde et les Naufrageurs ne tarissaient pas d'éloge pour leur invité, qu'ils souhaitaient voir combattre à leurs côtés une fois encore. Les Sirènes anthropophages donnèrent tout de même l'impression de s'intéresser d'un peu trop près au jeune gaillard et Bigorneau les dispersa en sifflant tout en agitant ses bras lorsqu'elles vinrent s'agglutiner autour de lui, un peu comme on l'aurait fait avec une nuée de mouettes s'amassant autour de miettes laissées à l'abandon. En gloussant, les princesses carnassières retournèrent à leurs postes et Bigorneau chuchota au guerrier :

    "A notre retour, profite des festivités comme tu l'entends mais te fais pas croquer le bout par l'une d'entre elles. J'te veux étanche pour nos prochaines aventures, donc pas question de te faire trouer la panse par mes pimbêches, ça marche ?"

    Bigorneau laissa Erwin vaquer à ses occupations mais malgré les avertissements gestuels de l'Amiral, les sirènes filoutes n'attendirent que quelques instants pour se jeter à nouveau sur le bretteur, désireuses qu'elles étaient d'y goûter dans leur faim dévorante. Sachant Erwin parfaitement capable de se défendre face à une poignée de piranhas à gueules d'anges, l'Elémentaire retourna auprès de ses navigateurs et une bonne heure de trajet supplémentaire s'écoula sans encombre mais lorsque les voiles furent relevées peu à peu et qu'ils s'approchèrent des quais de Brumerive, l'un des pirates les plus alertes fit part d'une étrangeté au capitaine de la Ginette.

    "Amiral, venez voir."

    Occupé à déguster une plâtrée de fruits de mer cuits que lui avait préparé Eustache et ses commis en cuisine, Bigorneau tourna la tête en direction du triton qui inspectait un bateau immobile mais proche du village côtier, puis il s'en rapprocha pour savoir ce qui se tramait :

    "Qu'est ce qu'il y a ?"

    "Regardez, c'est l'Ecorcheur."

    Plissant un peu les yeux pour apercevoir avec plus de finesse la silhouette de l'immense navire de combat qui se trouvait sur leur trajectoire, Bigorneau aspira une longue pate qui pendait entre sa bouche et son auge, puis il lança entre deux bouchées :

    "D'accord. Qu'est-ce tu veux que ça m'foute ?"

    Le navigateur chipa l'assiette des mains de l'Amiral et lui tendit la longue-vue à la place. Bigorneau râla un peu dans sa barbe, déposa sa fourchette dans la gamelle et ajusta l'outil sur le navire qu'il connaissait bien, seulement pour discerner non sans une certaine surprise qu'en effet, il y avait quelque chose de louche sur le pont du fameux bateau pirate.

    "Maintenant que tu l'dis, c'est vrai que c'est bizarre."

    "Pas qu'un peu. 'Faut que j'dise aux gars de se mettre en position ?"

    "Attend deux secondes, laisse moi regarder."

    L'inspection du pont du navire éveilla chez le pirate dément de lourdes suspicions. Vide ou presque de toute vie, l'Ecorcheur que ne connaissait que trop bien Bigorneau paraissait entièrement désert et pourtant, il était posté là, bien trop loin des quais pour être amarré ne serait-ce que dans l'urgence. En balayant du regard le vaisseau étrangement silencieux, l'Amiral aperçut finalement l'hybride bizarre qui se trouvait au beau milieu du pont principal et qui fixait son propre navire d'un air mauvais.

    Plongeon pour un démon [PV Amiral et Ginette] Cf81eceb947d29b731e8604b3372cb99



    Reconnaissant entre mille la trogne patibulaire de requin gourmand qu'était celle de Lucius Cornenoire, éternel rival de Bigorneau et menace qui laissait systématiquement entrevoir son vilain aileron sans jamais se dévoiler entièrement comme opposant absolu. Le squale jalousait l'Amiral depuis des lustres et n'attendait qu'une occasion pour se rebiffer contre l'influence croissante de l'Elémentaire bleu. A force de repousser de tels problèmes à demain, on finissait toujours par s'en mordre les couilles.

    L'Amiral comprit que quelque chose clochait réellement lorsque Lucius ouvrit grand sa gueule pour beugler un ordre inaudible et qu'en réponse immédiate, les trappes ornant les sabords de l'autre vaisseau pirate s'ouvrirent de concert; dévoilant ainsi des gueules circulaires faites de métal sombre et épais. Le sang de l'Amiral ne fit qu'un tour et il sut ce qui se préparait :

    "Lucius, espèce d'enfant d'pute. Tout le monde a des foutus canons sauf moi, de nos jours ?"

    Il plaqua la longue-vue contre le torse de son compère et fit volte-face pour prestement se pencher à la rambarde de l'arrière-pont, avant de gueuler à ses gars :

    "TOUT LE MONDE EN PLACE ! Ces fichus chiens de quai de l'Ecorcheur ont décidé de nous attaquer ! On va leur faire regretter de s'en être pris aux Naufrageurs ! Préparez vous pour le massacre, messieurs dames ! Erwin, avec moi !"

    Le guerrier au masque s'empressa de fendre la foule de forbans pour rejoindre l'Amiral mais alors qu'il s'engageait tout juste sur les marches menant à la barre, les premiers coups de tonnerre résonnèrent et une bordée monumentale fut projetée en leur direction dans un vacarme assourdissant. Baissant la tête par réflexe, les Naufrageurs se jetèrent à couvert mais malgré leurs précautions, de nombreux combattants furent balayés par les tirs dans une symphonie de hurlements affolés.

    "Pleines voiles ! Sortez moi de sa fichue ligne de tir histoire qu'on les embroche, ces diablotins !"

    Il posa ses paluches sur la barre et le bateau fantôme craquela pour signifier qu'il était prêt à réagir aux commandes mentales de son dirigeant mais Bigorneau, désireux d'éviter de se faire arracher la mâchoire par un boulet un peu trop bien cadré, balança à Erwin :

    "J'espère que tu t'es bien reposé mon grand, parce qu'il va falloir que tu nous pares quelques boulets avant qu'on finisse sous les eaux !"
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  • Lun 29 Jan - 19:41
    Plongeon pour un démon
    Feat. L'Amiral Bigorneau
    L’Amiral sortit de sa propre loge avec un peu de mal, et son halène, il avait très certainement bu, du rhum à en juger l’odeur. Enfin, ça me prenait au nez, mais bon, l’odeur de l’alcool ne me dérangeait pas tant que ça, bien au contraire. Suite aux petites tapes sur l’épaule, mon regard vint se poser sur l’élémentaire, alors tout droit sorti d’une sieste.

    - T’aurais pu m’en filer un peu, Amiral.

    Bon, ce n’était pas vraiment important en fait. Puis, je le suivis sans trop attendre vers la rambarde bâbord de la Ginette, tentant de regarder au loin. Bien que ma vue ne fût pas bien affûtée, je parvins à discerner les quelques formes caractéristiques de Brumerive, mais sans en être persuadé. Naturellement, j’attendais la confirmation de mon coéquipier qui lui, possédait une longue-vue qui lui permettait sans mal de voir au loin. Il m’annonça que nous arrivions dans peu de temps, évidemment, j’en étais heureux puisque je commençais à avoir un léger mal de mer.

    À cette annonce, je tournai tout autour de moi, afin d’observer l’équipage, puis, je regardai ces fameuses sirènes qui semblaient avoir envie de me dévorer. Elle pouvait toujours essayer, pas sûr que Carnage se laisserait faire si facilement. Bigorneau me mettait quand même en garde concernant ces femmes, qui étaient certainement prêtes à me « croquer le bout ». Drôle d’expression, qu’est-ce que ça voulait dire ? Faisant semblant de comprendre ce qu’il racontait, je fis un signe de la tête, pour ensuite comprendre qu’il me parlait de me faire dévorer. J’affichai une mine gênée sur mon visage, puis, je regardai mon acolyte droit dans les yeux.

    - Non, les festivités, je les passerai avec une bouteille de rhum et seul, c’est certainement plus prudent. Et puis, t’inquiète, Carnage ne se laissera pas faire si elles essaient de me croquer.

    Puis, je rigolai légèrement, un rire subtilement amer. J’allai ensuite en direction du pont, laissant Bigorneau faire ces choses d’Amiral. Les sirènes étaient bien décidées à me croquer, mais pas de chance, je ne connaissais que trop bien ces viles créatures. Je me contentai simplement de les repousser gentiment, usant des mots plutôt que de la force.

    - Fume les Erwin, t’attends quoi ? Une bonne baston avec les sirènes là, ça ne te tente pas ?

    - Non, pas spécialement. Et puis, je n’ai plus la moindre ressource en mana, t’as oublié ou quoi ? T’as tout vidé.

    - Oui, oui, c’est vrai. Laisse-moi le contrôle alors.

    - Tu peux toujours courir.

    - Je vais te tuer, espèce d’ingrat. Sans moi, tu serais mort. Alors laisse-moi le putain de contrôle !

    Cet enfoiré de Carnage forçait pour que je lui laissasse le contrôle du corps. À, la violente migraine. Mes yeux commençaient à devenir orange, cette lueur menaçante qui se reflétait sur les sirènes, le signe que Carnage commençait à me posséder petit à petit. Même sans la moindre ressource en mana, il arrivait à forcer la possession ce con.

    - ASSEZ

    Puis, une légère vague de chaleur s’échappait tout autour de moi. Aussitôt, les sirènes partirent, le regard gêné. Elles comprirent sûrement que je n’allais pas être un simple jouet qu’elles pouvaient manipuler à leur guise. Après cela, je me mis en marche à l’avant de la Ginette, une bouteille de rhum à la main, puis, je me mis à boire. Je buvais comme un trou, finissant la bouteille en moins de dix minutes. Oui, c’était idiot, mais ça allait, pour un grand gaillard comme moi.

    Enfin, mon doux songe alcoolisé se stoppa net lorsque j’entendis l’Amiral hurler. Il fallait se préparer au massacre ? Mais j’étais plein. Enfin, je me levai tant bien que mal, puis, j’allai me ranger au côté de l’Amiral. Enfin, je me précipitai, titubant légèrement, l’alcool redescendant depuis déjà quelques minutes. Sur mon chemin, un coup de tonnerre résonna et je reculai de quelques pas, puis, je repris ma course. Au moins, j’avais repris suffisamment de mana pour pouvoir réutiliser ma magie.

    - Erwin, t’es complètement bourré putain de merde. Laisse-moi le contrôle du corps.

    - Si tu veux, je vais aller me reposer moi.

    - Fais donc, même si… Enfin bref, merci.

    Puis, en arrivant au niveau de l’Amiral, je fis apparaître le masque dans ma main droite, celle ornant mon bras maudit. Les formes du masque se dessinaient petit à petit dans ma main, puis, je le posai délicatement sur mon visage, laissant la place cette fois-ci à Carnage. Le démon, alors possédant mon corps, porta ses yeux de feu sur notre acolyte des mers. Puis, un sourire carnassier se dessina sous le masque magique.

    - Bigorneau, comme on se retrouve. Alors, je pars simplement les boulets dans un premier temps, et après ? Je me précipite sur le navire pour détruire les canons ?

    Le démon se rua en direction des rambardes faisant face au navire ennemi, puis, il créa une barrière de feu permettant de bloquer les tirs adverses. Puis, il se rua en direction de Bigorneau, le sourire aux lèvres.

    - Amiral, c’est quoi le plan ?

    Les boulets de canon étaient en partie bloqués par la barrière de feu, mais certains d’entre eux arrivaient à passer, venant frapper la Ginette. Ou du moins, venant chatouiller la Ginette.

    - Si tu veux, tu peux me propulser sur le navire d’en face et, je m’occuperai de ce rat de Lucius moi-même. Je le tue de la manière que tu le souhaites. Mais, je peux aussi le capturer si besoin.
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  • Jeu 1 Fév - 6:22
    Assourdi par un boulet qui venait tout juste de fracasser une grande partie de l'arrière-pont, Bigorneau tenait la barre qu'il faisait bringuebaler dans de grands moulinets tout en usant de sa main libre pour vainement tenter de se déboucher l'oreille. L'acouphène insupportable qu'il subissait se moquait malheureusement bien que le vieux pirate se fourre un doigt dans la cavité auriculaire et lorsqu'Erwin voulut demander au Capitaine de la Ginette ce qu'il valait mieux faire dans une telle situation, l'Amiral n'entendit que la moitié de la question. Recomposant de tête le reste de la courte phrase du bretteur, l'Elémentaire rugit :

    "Le plan, c'est d'foncer droit sur ce squale de malheur pour lui refaire le portrait ! Si j'tente un virage abrupt et qu'on lui fonce dessus dans cet angle, on sera réduits en bouillie en un rien d'temps. Rassure-toi... d'ici quelques secondes, on sera hors d'atteinte !"

    Erigeant un véritable mur de flammes, Erwin dévia partiellement une partie des projectiles immenses qui fracassaient la coque du navire fantôme à chaque bordée mais, d'une manière générale, le véritable bombardement que subissaient les Naufrageurs causait toujours des dégâts conséquents. Un autre boulet manqua de peu de lui arracher la tête et ce ne fut que grâce à ses réflexes surhumains que Bigorneau parvint à baisser la tête au moment parfait pour s'éviter un aplatissement fortuit de son propre crâne. De toute évidence, les stratégies plus complexes étaient hors de question car le simple fait de communiquer convenablement des directives dans un tel chaos paraissait presque impossible.

    Comprenant au ton ainsi qu'à la voix qu'il avait affaire à Carnage, Bigorneau détourna les yeux de son mat de Beaupré l'espace d'un court instant pour soutenir le regard du Démon niché dans le masque que portait Erwin. Lorsque l'engeance malveillante lui confia qu'elle avait pour projet de se jeter sur le pont adverse pour aller massacrer le vil requin qui dirigeait le vaisseau, l'Amiral parut peser le pour et le contre l'espace d'un moment puis, rendant à Carnage le sourire qu'il lui imaginait, l'Elémentaire rétorqua avec un certain plaisir :

    "Voilà qui est parlé, mon brave. Coupe la tête de cette enflure de traître à la cause, qu'on puisse l'empaler au bout d'une pique sur les quais de Brumerive. Ca passera aux suivants l'envie d'croiser le fer avec nous !"

    Enfin sorti de l'enfer des boulets tirés en salves ininterrompues sur la coque de son navire, Bigorneau serra ses doigts autour de la barre et alors que la magie affluait pour venir s'insinuer dans les runes alimentant son navire, Bigorneau sentit que l'occasion de frapper approchait et exultait à la simple idée de savoir que depuis le village côtier, la bataille mémorable était bien visible. Voilà une excellente opportunité de renforcer l'emprise qu'il exerçait sur les forbans peuplant Brumerive. Pointant du doigt l'éperon fait de crocs de bois qui ornaient la partie frontale de son embarcation, Bigorneau lança à Erwin :

    "File à l'avant, mon vieux. On va s'faire une bonne soupe de requin, c'est moi qui te l'dis ! VIRAGE BABORD, MESSIEURS DAMES !"

    Carnage obtempéra aussitôt et alors qu'il se dirigeait vers l'emplacement indiqué par l'Amiral, ce dernier usa une fois encore de sa maitrise des flots pour forcer un virage absolument inconcevable. Pivotant dans les eaux à une allure extraordinaire, le bateau fantôme parut se tordre littéralement sur lui-même et lorsque la pointe fut alignée sur l'adversaire, une nouvelle impulsion magique jaillit dans la carcasse de Ginette qui s'élança tel un mégalodon, gueule en avant, pour venir frapper de plein fouet l'Ecorcheur.

    "CA VA SECOUER !"

    Propulsé comme un carreau de baliste vers sa proie, le monstre de bois mort fendit la mer et en un rien de temps, l'éperon de Ginette rencontra l'autre vaisseau qui fut partiellement démoli par l'assaut frontal. Une secousse sauvage parcourut les deux navires mais ce fut évidemment l'éperonné et non l'assaillant qui vint subir les dommages les plus lourds. Ayant profité de l'inertie créée par le choc pour s'élancer en avant, Carnage avait bondi sur le pont principal où déjà, les canonniers ayant changé de poste s'étaient accumulés pour faire face au guerrier démoniaque. Tirant son sabre, Bigorneau leva son poing en l'air et hurla à pleins poumons :

    "A L'ABORDAAAAAAAAAAAAAAAAGE !"

    Une cacophonie de rugissements bestiaux suivit l'appel à la guerre et Bigorneau bondit de son perchoir pour se jeter sur les traces de Carnage. Les Naufrageurs affluèrent avec lui, grimpant sur le mat de Beaupré et se jetant comme une nuée de bêtes maritimes sur le pont ennemi pour venir croiser le fer avec leurs adversaires.
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  • Jeu 1 Fév - 11:35
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    Le plan de l'Amiral était tout à fait ce que je voulais faire, refaire le portrait de l'autre con de squale. Lorsque je vis l'élémentaire se fourrer un doigt dans l'oreille, je compris qu'il avait sûrement un souci au niveau de l'ouïe. Avait-il seulement entendu mes paroles ? Bof, je m'en foutais, son plan me semblait tout à fait élaboré et j'allais pouvoir foncer sur le bateau ennemi, comme les vrais pirates le faisaient. Bon, en réponse aux paroles de l'Amiral, je fis un signe de la tête, montrant mon accord avec ce dernier.

    Au moins, mon mur de flammes était utile, puisqu'il déviait partiellement les tirs ennemis. C'était une bonne chose, enfin, je le supposais. Bon, même avec le mur, certains boulets arrivaient jusqu'à nous, j'essayais tant bien que mal de les éviter, tout en maintenant le mur, mais ce n'était pas si facile que cela. Enfin, tout cela, c'était plutôt du fait de Carnage, qui avait pris possession de mon corps un peu plus tôt à l'aide du masque. Voyant le sourire de l'élémentaire, Carnage put être ravi l'espace de quelques secondes.

    - Parfait. Je vais me faire un plaisir de lui arracher sa vieille tête et de le ramener ici en deux morceaux. Ainsi, tu pourras exposer librement ton trophée du jour à Brumerive.

    Puis, le démon sortit ses deux lames, faisant crisser l'acier contre les fourreaux de ces dernières.

    - Je suis prêt à le découper, Bigorneau, quand tu veux.


    Il attendit que le capitaine du navire ne lui donna l'ordre d'aller vers l'avant du navire, puis, une fois cela fait, il fonça vers l'avant. Répandant au passage des traces de pas enflammés  sur le pont de la Ginette, le démon était déterminé et prêt à en découdre. Tout ce qui l'intéressait, c'était de répandre la mort sur le navire ennemi et, il allait probablement y arriver sans le moindre mal. Le démon était étonnamment stable alors que le bateau chavirât dans un virage forcé par la magie de l'élémentaire.

    Bien que je ne pus réagir directement à ce que nous vîmes, il fallait avouer que la Ginette était un navire tout à fait impressionnant. En même temps, il s'agissait d'un navire fantôme et magique, forcément, cela ne pouvait qu'être impressionnant et plaisant à voir. Alors même que la Ginette frappa l'Ecorcheur, le démon profita de l'inertie provoquée par le choc pour se rendre sur le bateau adverse. Alors que les canonniers faisaient face à l'oni possédé, ce dernier esquissa un large sourire carnassier sous le masque démoniaque.

    Les deux lames en main, il s'appétait à faire un véritable carnage sur le bateau de l'adversaire de son coéquipier. Alors même que l'équipage de Bigorneau débarqua sur le bateau, le démon lui, était en train de faire des ravages, se contentant simplement de mettre ses adversaires à terre en tranchant les tendons. Il ne voulait pas priver les autres d'un amusement certain.

    Après avoir traversé tout le navire, il tomba nez-à-nez avec le squale. Avant même que ce dernier n'eût le temps de l'attaquer, il lui cracha une boule de feu au visage, puis, profitant de l'aveuglement provoqué par cette dernière, il sauta au-dessus de son ennemi, atterrissant dans son dos. Un genou à terre, il se retourna en un mouvement circulaire et trancha les tendons de l'individu à tête de requin, le faisant chuter lamentablement sur le pont du bateau. Sans connaître la nature de son ennemi, il attendit l'Amiral. Peut-être que le squale allait le surprendre avec un quelconque pouvoir ?

    Le démon était si prétentieux qu'il ne prenait même pas la peine de regarder son ennemi à terre.
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