+14
Sixte V. Amala
Kieran Ryven
Leonora de Hengebach
Azura Aiwenor
Gunnar Bremer
Soren Goldheart
Abraham de Sforza
Mercure
Dorylis de Rockraven
Athénaïs de Noirvitrail
Xera
Genryusai
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Koraki Exousia
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Affilié à la République
Koraki Exousia
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Info personnage
Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
Alignement: Neutre Mauvais
Rang: D
Alerte Rouge à la Maison-Bleue
Les Héros de la République et peut-être d'ailleurs
➤ EVENT REPUBLIQUE
A toute les Citoyens de la République,
Grace aux efforts de nos limiers, nous savons à présent qu'une attaque est prévue sur la Maison-Bleue. Le Comité de Défense estime que cette attaque aura lieu le 15 janvier. Afin de contrer cette menace contre notre institution la plus précieuse et de défendre la vie de nos concitoyens, la Grande Armée de la République à stationné plus de 5 000 hommes aux alentours de la Capitale. Des unités de MAGIC, du Razkaal, du SCAR et des Effraies convergent en ce moment-même vers Liberty, en attente de leur affectation. Les Cents-Dorés, la Garde d'Elite présidentielle, est également mobilisée à l'intérieur du complexe présidentielle. Jamais pareille démonstration militaire n'avait put être observée au cœur de notre nation depuis plusieurs siècles.
La Présidente Goldheart à déjà annoncé avoir refusé de céder à la couardise et à décidé de rester à la Maison-Bleue, d'où elle supervisera les défenses.
"Les Sorcières qui menacent la République ne constituent pas un danger pour lequel je fuirais. Nous les rejetterons à la mer, comme nous l'avons fait avec les pirates ! J'appelle tout les Républicains digne de ce nom à se rassembler sous ma bannière, au nom du Courage, de la Justice et de la Liberté !" a t-elle déclarée.
Pour compléter les défenses, n'importe quel citoyen pret à donner sa vie pour défendre la Démocratie est conviés à se faire connaitre du Comité de Défense.
Grace aux efforts de nos limiers, nous savons à présent qu'une attaque est prévue sur la Maison-Bleue. Le Comité de Défense estime que cette attaque aura lieu le 15 janvier. Afin de contrer cette menace contre notre institution la plus précieuse et de défendre la vie de nos concitoyens, la Grande Armée de la République à stationné plus de 5 000 hommes aux alentours de la Capitale. Des unités de MAGIC, du Razkaal, du SCAR et des Effraies convergent en ce moment-même vers Liberty, en attente de leur affectation. Les Cents-Dorés, la Garde d'Elite présidentielle, est également mobilisée à l'intérieur du complexe présidentielle. Jamais pareille démonstration militaire n'avait put être observée au cœur de notre nation depuis plusieurs siècles.
La Présidente Goldheart à déjà annoncé avoir refusé de céder à la couardise et à décidé de rester à la Maison-Bleue, d'où elle supervisera les défenses.
"Les Sorcières qui menacent la République ne constituent pas un danger pour lequel je fuirais. Nous les rejetterons à la mer, comme nous l'avons fait avec les pirates ! J'appelle tout les Républicains digne de ce nom à se rassembler sous ma bannière, au nom du Courage, de la Justice et de la Liberté !" a t-elle déclarée.
Pour compléter les défenses, n'importe quel citoyen pret à donner sa vie pour défendre la Démocratie est conviés à se faire connaitre du Comité de Défense.
Afin de considérer tout les scénarios possibles, quatre groupes de défenses ont étés organisés.
- Le groupe Faucons-de-Garde, qui prêtera main-forte à la GAR sur les remparts de Liberty.
- Le groupe Hiboux-Souterrains, qui prêtera main-forte aux Limiers et agent de MAGIC stationnés dans les égouts de Liberty.
- Le groupe Sterne-Urbaine, qui prêtera main-forte aux Effraies patrouillant dans les rues de Liberty.
- Le groupe Aigle-Présidentiel, qui prêtera main-forte aux Cent-Doré et agents du SCAR stationnés à la Maison-Bleue.
Règles de l'event
Date de l'événement : 15 janvier.
Lieu : Liberty - République – Quatre lieux principaux :
- Les murailles de Liberty.
- Les égouts.
- Les rues.
- La Maison-Bleue.
Inscription : Uniquement les Républicains. Des places seront ouvertes aux joueurs d'autres nationalités motivés si le staff estime qu'ils y ont leur place ou que les joueurs républicains ne sont pas assez nombreux.
➤ Précision :
Pour vous inscrire à l'évent, il suffit de poster votre arrivée en décrivant pourquoi, comment et dans quel groupe vous êtes intégrés, dans un format "réponse-rp".
Les quatre groupes de défense seront dirigés par un joueur.
N'importe quel joueur peut se proposer en tant que dirigeant de groupe.
Comme à Kaizoku, chaque groupe aura droit à son propre sous-scénario personnalisé. L'esprit d'équipe et l'entraide est ainsi fortement conseillé.
Aucune restriction du nombre de place pour les différents groupes de défense.
Caractéristiques de l'event
Difficulté : Moyenne/Difficile.
Risques : Blessures perpetuelles et mort du personnage.
Objectif(s) : Protéger Liberty/la Maison-Bleue/Mirelda Goldheart.
Nature de l'évent : PVE.
Précisions : Pour cet évent, il est impossible pour un joueur d'être au service de l'Assemblée. Si vous vous inscrivez, c'est pour défendre la République.
Maitre du Jeu : Koraki Exousia. (Et je rappelle que j'adore faire exploser des gens ou arracher des membres.)
Organisation et Répartition des groupes de défense :
Faucons-de-Garde ➤ Dirigé par : Ruby Draglame
Membres :
- Athénaïs de Noirvitrail
- Leonara de Hengebach
Hiboux-Souterrains ➤ Dirigé par : Séraphin d'Elusie
Membres :
- Xera
- Kieran Ryven
- Sixte Amala
- Neera Storm
Sterne-Urbaine ➤ Dirigé par : Pancrace Dosian
Membres :
- Porte-Enclume (Qrupp)
- Gunnar Bremer
- Takhys Suladran
Aigle-Présidentiel (Groupe fermé) ➤ Dirigé par : Azura Aiwenor
Membres :
- Dorilys de Rockraven
- Zelevas E. Fraternitas
- Mortifère
- Soren Goldheart
Informations Utiles
Voici les liens des différentes annexes qui devraient vous aider à mieux comprendre la situation :
- Lore Maison Bleue
- Lore Assemblée
FIN DES INSCRIPTIONS LE 13 JANVIER 2024.
Bonne chance à vous <3
CENDRES
Légende du Razkaal
Seraphin du Razkaal
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Info personnage
Race: Lycanthrope
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Journal du Limier
Liberty, Entrepôt
Dans l'aura de crainte épaisse qui précédait le barroud, la ville de Liberty était silencieuse, presque fantomatique, comme si elle retenait son souffle avant l'orage. Dans cette atmosphère tendue, le Cerbère, Prévot des Limiers, se tenait debout, ses yeux perçants scrutant l'horizon, tandis que les vents impétueux de la tempête emmêlaient sa chevelure sombre.
Dans sa marche, à ses côtés, une troupe de Limiers, chacun arborant des masques aussi uniques qu'énigmatiques, reflétant la noirceur et la discrétion de leur métier. Leurs équipements variaient, mais tous partageaient une teinte sombre, un symbole de leur appartenance à l'ombre.
Au cœur de cette atmosphère électrique, le Fraternitas coordonnait avec une précision glaciale les préparatifs des Hiboux-Souterrains, un groupe dédié à la protection des égouts de Liberty. Tandis qu'il donnait ses directives, une pensée insidieuse venait corrompre son esprit ; la Mairesse, chef de l'Assemblée, portait le même nom que lui. Cette ironie cruelle ne faisait qu'alimenter la fureur silencieuse qui brûlait en lui. Le Limier ne pouvait s'empêcher de ressentir un dégoût profond pour cette similitude, un affront à son identité et à tout ce qu'il représentait. "Seraphin", un nom qu'il portait avec fierté, était désormais entaché par l'association avec une ennemie qui ne méritait que de voir sa tête désolidarisée de son corps par la main même de celui dont elle a usurpé le nom.
Alors que les échos lointains des champs de guerre grondaient dans les âmes de chacun, le Commandant se tournait vers ses hommes, son regard impénétrable dissimulant les tempêtes de son esprit. "Préparez-vous", disait-il d'une voix aussi tranchante que le vent de la tempête. "Les agents de MAGIC et nos alliés ne tarderont pas, ne vous laissez pas attendrir par leur présence, demeurez les tranches-têtes que vous êtes.""
Les ombres parmi les ombres hochèrent la tête en communion, comprenant l'importance de leur rôle dans la défense de la Maison-Bleue. Chacun d'eux était une pièce essentielle dans l'échiquier de la sécurité républicaine, prêt à affronter les Sorcières de l'Assemblée, ces ennemis invisibles qui menaçaient leur nation.
Le d'Elusie, malgré la pression qui pesait sur ses épaules, restait imperturbable, une figure de force et de détermination. Dans les profondeurs de Liberty, sous les pavés mouillés par la pluie battante ils s'étaient insinués. Alors, le Limier-Commandant se tenait prêt à affronter l'orage à venir. Son esprit était clair, son but inébranlable : Tuer pour protéger.
Dans l'attente de l'attaque, le vengeur se tenait comme un phare dans la nuit, guidant ses hommes à travers l'obscurité, prêt à repousser la vague d'oppression qui menaçait de submerger leur monde. "Pour la République"", murmurait-il, son ombrelame serrée dans sa main, prêt à terrasser jusqu'à son dernier souffle.
... moquait Cabale.
... répondait amicalement le possédé au possédant.
Dans sa marche, à ses côtés, une troupe de Limiers, chacun arborant des masques aussi uniques qu'énigmatiques, reflétant la noirceur et la discrétion de leur métier. Leurs équipements variaient, mais tous partageaient une teinte sombre, un symbole de leur appartenance à l'ombre.
Au cœur de cette atmosphère électrique, le Fraternitas coordonnait avec une précision glaciale les préparatifs des Hiboux-Souterrains, un groupe dédié à la protection des égouts de Liberty. Tandis qu'il donnait ses directives, une pensée insidieuse venait corrompre son esprit ; la Mairesse, chef de l'Assemblée, portait le même nom que lui. Cette ironie cruelle ne faisait qu'alimenter la fureur silencieuse qui brûlait en lui. Le Limier ne pouvait s'empêcher de ressentir un dégoût profond pour cette similitude, un affront à son identité et à tout ce qu'il représentait. "Seraphin", un nom qu'il portait avec fierté, était désormais entaché par l'association avec une ennemie qui ne méritait que de voir sa tête désolidarisée de son corps par la main même de celui dont elle a usurpé le nom.
Alors que les échos lointains des champs de guerre grondaient dans les âmes de chacun, le Commandant se tournait vers ses hommes, son regard impénétrable dissimulant les tempêtes de son esprit. "Préparez-vous", disait-il d'une voix aussi tranchante que le vent de la tempête. "Les agents de MAGIC et nos alliés ne tarderont pas, ne vous laissez pas attendrir par leur présence, demeurez les tranches-têtes que vous êtes.""
Les ombres parmi les ombres hochèrent la tête en communion, comprenant l'importance de leur rôle dans la défense de la Maison-Bleue. Chacun d'eux était une pièce essentielle dans l'échiquier de la sécurité républicaine, prêt à affronter les Sorcières de l'Assemblée, ces ennemis invisibles qui menaçaient leur nation.
Le d'Elusie, malgré la pression qui pesait sur ses épaules, restait imperturbable, une figure de force et de détermination. Dans les profondeurs de Liberty, sous les pavés mouillés par la pluie battante ils s'étaient insinués. Alors, le Limier-Commandant se tenait prêt à affronter l'orage à venir. Son esprit était clair, son but inébranlable : Tuer pour protéger.
Dans l'attente de l'attaque, le vengeur se tenait comme un phare dans la nuit, guidant ses hommes à travers l'obscurité, prêt à repousser la vague d'oppression qui menaçait de submerger leur monde. "Pour la République"", murmurait-il, son ombrelame serrée dans sa main, prêt à terrasser jusqu'à son dernier souffle.
"Et depuis quand exactement le vengeur des ombres trouve le besoin de masquer son ire, sa soif de destruction derrière un voile de patriotisme ?"
... moquait Cabale.
"Oh ta gueule..."
... répondait amicalement le possédé au possédant.
- Spoiler:
- En tant que Prévot, Seraphin coordonne les activités des Limiers, se positionnant ainsi en tant que Commandant des Hiboux-Souterrains. Il a rejoint l'effort de guerre avec ses confrères (dont font partis les Limiers de la Meute, ses propres troupes), respectant ses engagements envers la République.
torture, blessure, infirmité, supplice psychologique, mort etc...
Liens :
Troupes - Démons - Présentation de base
Noble du Reike
Genryusai
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Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal neutre
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Alerte rouge à la Maison Bleue
Feat. La République
Habituellement rythmées par les discussions de la foule et du bruit de leur pas, les rues de Liberty affichaient maintenant un tout autre décor : les civils avaient laissé place aux forces de polices à la solde du Sénat, des unités armées jusqu’aux dents patrouillant les rues de la ville. Alors que les effectifs de la Grande Armée Républicaine se massait sur les remparts pour endiguer l’assaut à venir, les Effraies d’Acier avaient quitté leur perchoir pour se battre au sol, dans Liberty même. Chaque carrefour pouvait se transformer en ligne de front, chaque allée sombre pouvait devenir un lieu d’embuscade, et chaque ruelle pouvait se révéler être un goulet d’étranglement mortel. Pour sûr, les futurs combats allaient être … effrayants ! Une occasion parfaite pour les forces de police d’élite de mériter leur solde !
Parmi l’un de ces groupes, venu en renfort depuis Courage, un individu imposant en armure complète, avec pour seul arme un bouclier lourd. Un volontaire assigné ici par le Comite de Défense sur demande personnelle du Porte Parole de la République. Un ex-soldat lourd à l’accent tellement prononcé qu’il avait dû se répéter plusieurs fois pour de faire comprendre auprès des agents. Le Bouclier-Enclume, qui tenait encore en main la missive de son employeur :
« Au Comité de Défense de Liberty,
Il a été porté à l’attention de l’éminent Qrupp, Ministre de la Diplomatie, qu’un odieux assaut à pour but de violer la liberté de notre chère République !
Face à cette situation intolérable, et dans son immense mansuétude, le Porte Parole vous envoie son protecteur personnel pour participer à la défense de la démocratie.
En tant que spécialiste de la protection, celui-ci devra être assigné aux opérations des Effraies d’Argent, les protecteurs d’élites du peuple.
Bien à vous,
Qrupp, Premier Représentant de la République »
Les moins malins prendraient cela pour un acte noble. Les plus perspicaces devineraient qu’il s’agissait là d’une manœuvre politique par proxy, un moyen pour le ministre conservateur de porter un soufflet au sens figuré à la maîtresse humaniste du Sénat, tout en s’arrogeant une partie de la gloire pour son camp politique une fois que l’assaut serait repoussé. Mais le Bouclier-Enclume, lui, n’en avait que faire. Peut importe son affectation, et peu importe le message envoyé, il ferait ce que il savait faire de mieux :
Être le Bouclier qui protègerai ses compatriotes.
Être l’Enclume qui accueillerai les coups à la place des autres.
Être le mur inébranlable, qui n’aurait qu’une seule réponse à toute la haine, toute la violence qui allait s’abattre sur eux :
Non
CENDRESParmi l’un de ces groupes, venu en renfort depuis Courage, un individu imposant en armure complète, avec pour seul arme un bouclier lourd. Un volontaire assigné ici par le Comite de Défense sur demande personnelle du Porte Parole de la République. Un ex-soldat lourd à l’accent tellement prononcé qu’il avait dû se répéter plusieurs fois pour de faire comprendre auprès des agents. Le Bouclier-Enclume, qui tenait encore en main la missive de son employeur :
« Au Comité de Défense de Liberty,
Il a été porté à l’attention de l’éminent Qrupp, Ministre de la Diplomatie, qu’un odieux assaut à pour but de violer la liberté de notre chère République !
Face à cette situation intolérable, et dans son immense mansuétude, le Porte Parole vous envoie son protecteur personnel pour participer à la défense de la démocratie.
En tant que spécialiste de la protection, celui-ci devra être assigné aux opérations des Effraies d’Argent, les protecteurs d’élites du peuple.
Bien à vous,
Qrupp, Premier Représentant de la République »
Les moins malins prendraient cela pour un acte noble. Les plus perspicaces devineraient qu’il s’agissait là d’une manœuvre politique par proxy, un moyen pour le ministre conservateur de porter un soufflet au sens figuré à la maîtresse humaniste du Sénat, tout en s’arrogeant une partie de la gloire pour son camp politique une fois que l’assaut serait repoussé. Mais le Bouclier-Enclume, lui, n’en avait que faire. Peut importe son affectation, et peu importe le message envoyé, il ferait ce que il savait faire de mieux :
Être le Bouclier qui protègerai ses compatriotes.
Être l’Enclume qui accueillerai les coups à la place des autres.
Être le mur inébranlable, qui n’aurait qu’une seule réponse à toute la haine, toute la violence qui allait s’abattre sur eux :
Non
- Spoiler:
- Qrupp envoie son protecteur personnel, le Bouclier-Enclume (pnj évolutif, voici sa prez) pour participer à l’effort de guerre.
Sa nomination en tant que membre du groupe Sterne-Urbaine est également un moyen pour le Porte Parole conservateur de faire ingérence dans les affaires de la Consule réformatrice, en plaçant son garde du corps parmi la force de frappe du Sénat.
Même menacée par une menace extérieure, nous restons en République après tout
Citoyen de La République
Xera
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L’herboriste de Nareïm était de passage à la capitale quand l’annonce fut déclamée et placardée. Elle n’avait pas assisté aux exactions de l’assemblée des sorcières à Kaizoku, mais ses nuits étaient encore hantées par ce qu’elle avait vu dans la réserve. La rousse n’avait donc pas hésité à se porter volontaire auprès du comité de défense. Les fonctionnaires lui indiquèrent qu’elle ferait partie des volontaires dévolus au groupe des Hiboux souterrains, stationné dans les égouts. La rousse aurait préféré les rues ou les remparts de la ville, rapport aux odeurs, mais le bureau du comité de défense avait jugé que ses compétences seraient le plus utile parmi les Hiboux.
La demi-fae avait pris soin d’emporter, en plus de ses herbes habituelles, de sa potion de mana, une réserve de fruits secs, un pot de miel pour ses vertus antiseptique, et des bandes de tissus propres pour servir de bandages. Elle avait confiance en sa magie de soins, mais la mana pouvait arriver à manquer et dans ce cas elle ferait appel à ses compétences. Pour sa propre défense, elle pouvait compter sur son fidèle couteau, héritage de son père, et la dague de simple facture qu’elle avait récupérée dans un certain repère de braconnier.
La jolie rousse marchait sous la pluie dans les rues de la cité, étrangement calmes et vides, elle suivait les indications que les fonctionnaires lui avaient données pour rejoindre l’unité des Hiboux Souterrains. Quand elle aperçut le contingent masqué, elle sut qu’elle était arrivée au bon endroit et remonta la colonne jusqu'à arriver à hauteur de leur commandant.
- Le comité de défense m’a assigné aux Hiboux souterrains, je m'appelle Xera, herboriste de mon état, je suis une guérisseuse de niveau expert, je maîtrise également le soin élémentaire de niveau intermédiaire. Je peux communiquer avec les animaux, calmer les émotions d’une personne et transmettre un message par télépathie à condition de connaître la cible ou de l’avoir dans mon champ de vision. Je possède un lien de niveau intermédiaire avec les éléments eaux et terre ainsi qu’une maîtrise basique de l’élément nature. Et pour finir, bien que dans les égouts, l’usage doit en être limité, je peux voler. Voilà, il me semblait judicieux qu’en tant que civile de vous présenter mes facultés.
Xera frissonne malgré elle, cela pourrait être dû à la météo exécrable, mais la réalité est tout autre, elle pense simplement à ce qu’elle a vécu dans la réserve. Les fumées, les odeurs, la chaleur, les bruits du bois dévoré par la lave de Rulka hantent encore ses nuits. Elle se rassure en se disant que la situation est bien différente, cette foi elle fait partie d’un groupe important de combattant et de mage. La rousse se place là où on le lui indique et patiente en attendant le reste de son unité.
La demi-fae avait pris soin d’emporter, en plus de ses herbes habituelles, de sa potion de mana, une réserve de fruits secs, un pot de miel pour ses vertus antiseptique, et des bandes de tissus propres pour servir de bandages. Elle avait confiance en sa magie de soins, mais la mana pouvait arriver à manquer et dans ce cas elle ferait appel à ses compétences. Pour sa propre défense, elle pouvait compter sur son fidèle couteau, héritage de son père, et la dague de simple facture qu’elle avait récupérée dans un certain repère de braconnier.
La jolie rousse marchait sous la pluie dans les rues de la cité, étrangement calmes et vides, elle suivait les indications que les fonctionnaires lui avaient données pour rejoindre l’unité des Hiboux Souterrains. Quand elle aperçut le contingent masqué, elle sut qu’elle était arrivée au bon endroit et remonta la colonne jusqu'à arriver à hauteur de leur commandant.
- Le comité de défense m’a assigné aux Hiboux souterrains, je m'appelle Xera, herboriste de mon état, je suis une guérisseuse de niveau expert, je maîtrise également le soin élémentaire de niveau intermédiaire. Je peux communiquer avec les animaux, calmer les émotions d’une personne et transmettre un message par télépathie à condition de connaître la cible ou de l’avoir dans mon champ de vision. Je possède un lien de niveau intermédiaire avec les éléments eaux et terre ainsi qu’une maîtrise basique de l’élément nature. Et pour finir, bien que dans les égouts, l’usage doit en être limité, je peux voler. Voilà, il me semblait judicieux qu’en tant que civile de vous présenter mes facultés.
Xera frissonne malgré elle, cela pourrait être dû à la météo exécrable, mais la réalité est tout autre, elle pense simplement à ce qu’elle a vécu dans la réserve. Les fumées, les odeurs, la chaleur, les bruits du bois dévoré par la lave de Rulka hantent encore ses nuits. Elle se rassure en se disant que la situation est bien différente, cette foi elle fait partie d’un groupe important de combattant et de mage. La rousse se place là où on le lui indique et patiente en attendant le reste de son unité.
Citoyen de La République
Athénaïs de Noirvitrail
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Message n°1 – Groupe des Faucons-de-Garde
➤ SUR LES MURAILLES
La Huitième Légion avait été discrètement convoquée plusieurs semaines avant l’attaque. Les renseignements républicains avaient clairement indiqué la date à laquelle la menace allait frapper et visiblement, l’Assemblée était suffisamment confiante pour ne pas changer ses plans en cours de route. Le Comité de Défense avait demandé à la Huitième Légion d’envoyer une partie de ses effectifs vers la capitale, sans pour autant dégarnir les frontières et les forteresses. En tout et pour tout, le commandement de la Huitième avait réussi à faire converger 1000 hommes vers Liberty, chaque centurie prenant ses ordres à mesure qu’elle se présentait au quartier général.
La défense de position et les sièges étaient les spécialités de la Huitième Légion. Ses sapeurs et ses ingénieurs comptaient parmi les meilleurs éléments de l’armée républicaine et bien que la Légion ne disposa pas de la mobilité des autres corps d’armée, elle pouvait compter sur un matériel de qualité et des engins de siège suffisamment éprouvés pour pouvoir répondre à des menaces variées. La Huitième avait été affectée à la défense des murailles sud de la capitale avec comme quartier général le Fort d’Espérance, qui protégeait l’accès sud de la ville. La redoute, bien gardée, était bardée de défenses magiques et contenait suffisamment de provisions et de munitions pour tenir un siège et le commandement de la Huitième avait établi ses quartiers ici.
Athénaïs de Noirvitrail enchaînait les réunions avec les autres lieutenants et généraux depuis plusieurs jours. Evaluation de la menace, état des défenses, moral des troupes, approvisionnement, … tous les sujets étaient abordés dans des salles protégées magiquement afin que les informations ne tombent pas dans les oreilles de l’Assemblée. Constamment accompagnée par les Brisemurailles, la lieutenante espérait que les choses tourneraient différemment qu’à Kaizoku. De mémoire … Liberty n’avait pas été fondée sur un volcan ou une quelconque menace naturelle.
L’inspection des murailles et du fortin avait permis à la Huitième de prendre ses marques et désormais, entre l’organisation des ravitaillements et l’arrivée de troupes fraîches, tout ce petit monde attendait l’ennemi de pied ferme. Les tournées d’inspection d’Athénaïs avec les Façonneurs avait permis de vérifier l’état des défenses magiques et de procéder aux renforcements nécessaires. Il ne restait plus qu’à croiser les doigts pour que les choses se passe bien. La Huitième était entrainée, mais pas invincible. Ses hommes n’étaient pas au complet … l’Etat-major n’avait pas voulu dégarnir les frontières et les forteresses de peur que tout ceci ne soit qu’une diversion pour attaquer Justice, Courage ou les localités alentours. On ne pouvait pas non plus se fier complètement aux renseignements du SCAR, dont on savait que son organisation avait été infiltrée par l’Assemblée …
Tout comme la Grande Armée …
Depuis sa visite au Razkaal, Athénaïs n’avait pas eu le temps de lancer une enquête en interne sur les soutiens potentiels de l’Assemblée au sein de l’armée. L’annonce de l’attaque était arrivée trop vite et la demoiselle se doutait que l’Assemblée n’avait pas dévoilé toutes ses cartes. Prévoyante de nature, mais ne disposant pas du temps pour enquêter et enlever les mauvaises herbes, elle s’était résolue à faire confiance à ses officiers, notamment ceux qui l’avaient accompagné à Kaizoku. Elle avait aussi qu’à l’extérieur de la ville, dans le plus grand secret, plusieurs escouades de la Huitième patrouillaient en éclaireur pour repérer d’éventuelles arrivées étranges.
Il ne restait plus qu’à attendre …
- Spoiler:
- Athénaïs prend le commandement des 1000 hommes de la Huitième Légion et des Brisemurailles. Son contingent va occuper la partie sud des murailles, au niveau de la porte sud, dominée par le Fort d’Espérance.
CENDRES
Noble de La République
Dorylis de Rockraven
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Alerte Rouge à la Maison Bleue
Aigle Présidentiel - Message 1
Les mois et les semaines s'étaient écoulées dans la plus grande étrangeté. Le Senat avait changé de visage à l'été précédent quand Azura en était devenue Consule. Le bureau des Effraies placé sous son contrôle aussi avait demandé beaucoup de travail. Quand bien même la Ministre n'appartenait pas à ce bureau elle travaillait beaucoup aux côtés de ses consoeurs Humanistes et avait de fait aussi beaucoup plus cotoyé qu'à l'ordinaire les Sénateurs d'Elusie et Goldheart.
Elle n'avait que trop croisé et vu la nouvelle Vice Présidente à son goût aussi. Mais ce qui l'avait marqué et poussé à réfléchir fut la présentation du Projet Palladium. Jeu de pression, de pouvoir, mise au devant des faits, elle avait voulu lancer des procédures, les protocoles n'avaient pas été respectés, et c'était flagrant que des documents manquaient, que les rapports étaient écourtés au mieux, falsifiés le plus réellement.
Néanmoins elle était une femme pragmatique, elle savait que la République était en danger et pour tout avouer elle espérait que le soldat Républicain saurait se montrer à la hauteur des ambitions de celui qui avait initié sa création.
La Présidente avait fini par parler officiellement à son gouvernement de ce que les limiers avaient appris de la Princesse qu'elle avait contribué à faire emprisonner au Razkaal. Elle avait eu encore une fois des rancoeurs de se voir écarter de l'interrogatoire de cette femme qui était sous la garde de la République grâce au Lieutenant de Noirvitrail mais aussi grâce à ses propres efforts, elle avait combattu à Kaizoku pour sauver ce qui pouvait l'être des civils là où les 100 Dorés avaient protégé une vieille bique inutile. Mais elle avait eu connaissance de ce qui s'était dit ce jour là avant que que la Présidente ne daigne les en informer.
Ils étaient prêts, autant que faire se pouvait tout du moins. Les forces vives de la République toutes appelées au même endroit, pour lutter contre cet ennemi invisible. Mais elle se méfiait, toutes les autorités présentes, toutes les forces au même lieu? N'était-ce pas une abbération stratégique en réalité? Elle n'était pas soldat, pas stratège, cela ne faisait pas parti de ses attributions ou de son vécu. Elle savait se battre, se défendre, défendre ce qui lui tenait à coeur mais il restait un grand "mais" dans toutes ces manoeuvres. Et si les ennemis en profitaient pour raser les villes sans défense? Et si c'était encore une fois une mascarade destinée à cacher le véritable objectif? Elle doutait mais n'avait pas les moyens d'agir autrement. Observatrice attentive, oreille affutée, espions disséminés elle avait fait chou blanc et c'était frustrant.
La data fatidique était arrivée, présente à la Maison Bleue, elle avait donné ses indications pour que ces gens qui ne se battaient pas se replient, se cachent. Pour sa part, vêtue d'une tenue martiale, portant une lance dans son dos, des dagues aux côtés, elle prit la direction du bureau des Effraies, elle y retrouverait certains Senateurs c'était ainsi que c'était prévu. Avec eux elle allait oeuvrer pour protéger le plus important, le symbole qu'était la Maison Bleue en République.
Elle entra donc dans le bureau dans lequel se trouvaient déjà...
- Résumé:
Une salle du troisième étage de l'aile ouest de la Maison Bleue a été utilisée pour accueillir le Bureau Spécial des Effraies d'Acier.
Dorylis de Rockraven rejoint les Aigles Présidentiels auprès de Zélevas et Mortifère.
CENDRES
Le rythme binaire des bottes sur le marbre noir de Golzinne est occasionnellement perturbé par une frappe de la canne de marche contre le sol. Zelevas d’Élusie Fraternitas, Sénateur de la République, candidat élu par le Courant Réformateur aux élections présidentielles et membre du Bureau Spécial des Effraies d’Acier, parcours les couloirs du troisième étage de l’aile ouest de la Maison Bleue d’un pas nerveux. Ses yeux bleus aciers inspectent minutieusement les couloirs du bâtiment le plus important de la nation, alternant entre les visages sombres des quelques officiers de la GAR qu’il croise dans les escaliers et ceux plus alertes des Cents Dorés. Cela fait maintenant quelques jours que le vieil homme vient tout les jours à l’office présidentiel pour participer à l’effort de guerre républicain contre les tyrans divins, mais les Titans ne sont pas les seuls menaces qui lui occupent l’esprit.
Depuis le rapport alarmant d’un ultimatum des Titans qui était sorti du Razkaal en début Novembre, le vieillard avait, comme beaucoup de ses collègues, passé la plupart de son temps à préparer cette journée fatidique. L’existence du Projet Palladium avait été rendue publique devant un comité composé des hauts gradés des instances républicaines, de la Grande Mécène de la République et d’un groupe d’investisseurs privés, et si l’élémentaire de sable qui s’accrochait toujours et encore à son poste n’avait pas parue complètement convaincue face à la présentation, Zelevas avait quand même réussi à acheter un sursis. L'imbroglio diplomatique que subissait le cabinet de la Première Ingénieure grâce au soutien de la Vice-Présidente avait considérablement ralenti la mise en application des sanctions qui planaient au dessus de la tête des instigateurs du Projet immoral. En ajoutant à ça le crédit que de Rockraven semblait accorder elle-même au tout en vue du contexte militaire actuel, cette journée était doublement cruciale pour le Sénateur d’Élusie qui défendait non seulement sa patrie mais aussi Palladium. Sa marche frénétique le fait finalement arriver devant une porte ornée de boiseries un peu plus modeste que le reste de l'opulente demeure et il pénètre dans la salle du Bureau Spécial improvisée. À l’origine un salon de thé pour les invités de la Maison Bleue, cette pièce a été temporairement reconvertie à l’occasion des préparatifs pour accueillir le conseil caméral. Une table stratégique a été installée à l’intérieur sur laquelle différentes cartes de la ville portant de multiples annotations détaillent les positions initiales de déploiement des Effraies, détails discutés avec les Commissaires des différentes Divisions impliquées. Plusieurs grosses caisses métalliques noires empilées les unes sur les autres cachent le mur du fond, portant à la fois le symbole de la République et du FRN elles semblent renfermer du matériel militaire.
Il semblait être aujourd’hui le premier arrivé dans l’office, la porte se referme toute seule derrière Zelevas qui marche jusqu’à la table stratégique pour déverrouiller ses tiroirs à l’aide de sa clé de membre du Bureau et il commence déjà à étaler les cartes de la veille et à allumer les lampes magiques. Pendant qu’il s’affaire à la tâche, quelqu’un toque à la porte.
”Entrez.” fait-il sans relever la tête de son calepin de notes.
Il ne lance un regard vers le nouveau venu qu’une fois qu’il sera entré, pour se rendre compte qu’il s’agit en réalité d’une nouvelle arrivante, et pas des moindre. Le Sénateur s’empêche d’aller à sa rencontre et si d’une main il serre la poigne de la Grande Mécène de Rockraven, il s’empresse dans le même geste de refermer la porte de l’autre. Profitant maintenant de la discrétion du Bureau, il prend la parole:
”Tout ça me rapelle un peu Felippe Génova, non?”
Le fils aîné de Falconi avait pourtant lutté contre les émeutes qui avaient secoué le pays il y a huit ans, le plus vieux et également réputé comme le plus sensé des descendants de l’ancien président en avait surpris plus d’un quand il avait été tué dans une altercation pendant une manifestation majeure qui avait dégénéré. Plus exactement il avait été tué par un groupe de hauts-gradés de l’OR de Liberty dans un commissariat du centre-ville alors même qu’il avait rejoint le bâtiment pour aider l’Office Républicain à contenir les violences. La version officielle était qu’il avait pris d’assaut le commissariat, mais les mieux informés pouvaient recouper les informations pour se rendre compte que beaucoup de détails ne collaient pas et qu’il s’agissait surtout d’un maquillage. Mirelda avait tout simplement profité du chaos ambiant qui sévissait à cette époque pour supprimer une tête de plus de la Famille Conservatrice qu’elle s’était évertuée à remplacer dans le paysage politique.
”Ils sont partout à la Maison Bleue mais nul part ailleurs. Je viens de sortir de la Salle du Conseil de la Défense, aucun Cent Doré ne sera affecté autre part. Tout le bâtiment grouille de sa milice personnelle.” C’était un point sur lequel Zelevas savait qu’il pouvait facilement compter sur Dorylis pour s’accorder avec lui, Mirelda avait clairement fait de sa propre protection la principale priorité plutôt que celle de la ville, sinon les Cents se rendraient réellement utiles. ”Il est de notre responsabilité de surveiller les agissements de la Présidente, telle que nous la connaissons vous et moi, s’il y a bien un jour où elle pourrait mettre ses propres plans à l’oeuvre ce serait bien aujourd’hui, mais il va falloir que nous assurions également notre propre sécurité.” Il invite la Grande Mécène autour de la table stratégique pour consulter les plans et prendre plus ample connaissance des opérations. ”La Huitième est également en place, quant aux collègues, de Casteille est je crois en sécurité, Soren ne devrait plus tarder et Az- hmm, la Consul non plus. Oh et Mortifère, montre toi.”
Non loin de la nouvelle venue, un crépitement électrique accompagne une subite distortion visuelle dans un coin de la pièce, et les contours de la silhouette colossale du Premier-Né de Palladium se dévoilent enfin. Depuis ces quatre derniers jours le chien de garde de la Républiuqe n’a eu de cesse d’accompagner l’homme à la base de sa création comme son ombre, maintenant que le jour fatidique est enfin arrivé…
”Mortifère a été accepté dans ces murs comme mon garde du corps, mais il n’a pas eu d’autres accréditations et les Écuyers Noirs non plus. Il sera donc en théorie simplement sous mes directives, mais sur le papier il servira le Bureau, et vous.”
- résumé:
- Une salle du troisième étage de l'aile ouest de la Maison Bleue a été utilisée pour accueillir le Bureau Spécial des Effraies d'Acier. Zelevas rejoint les Aigles Présidentiels avec Mortifère
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Abraham de Sforza
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"Oh et Mortifère, montre toi."
Se matérialisant à l'appel de son commanditaire et dirigeant, Mortifère brisa le voile d'invisibilité qu'il s'appliquait désormais à conserver lors de la plupart de ses déplacements. Maintenant qu'il avait adopté ce réflexe en toute circonstance, il était difficile pour les éventuels détracteurs du Sénateur de s'en prendre à lui sans s'interroger sur l'éventuelle présence d'un monstrueux chien de garde dissimulé dans les ténèbres. Les furtifs craquements électriques se firent entendre quand la magie cessa d'opérer et le géant d'acier apparut tandis que s'illuminait son œil mécanisé. La lentille ajustable cliqua légèrement, s'ajustant pour parfaitement cerner le visage de la nouvelle-venue et lorsque la mise au point fut parfaitement effectuée, le colosse s'avança d'un pas pour offrir à la nouvelle-venue une humble révérence.
Se contenant pour l'heure de garder le silence, le colosse vint se poster droit contre le mur situé dos à Zelevas, devenant ainsi une inquiétante parodie d'armure d'exposition. Son étrange anatomie le rendait bizarrement immobile, lui conférant ainsi une curieuse aura de marionnette animée par magie et non d'homme de chair et d'os. Ayant effectué à l'issue de ses multiples expériences sur le terrain des rapports concernant ses occasionnelles sautes d'humeur et ses montées d'angoisse, ses inhibiteurs émotionnels avaient été revus à la hausse en terme de dosage et de quantité, le rendant à la fois particulièrement alerte, calme et efficient mais le privant toutefois d'une part de sa verve usuelle. Zelevas n'avait de toute manière pas conçu la chimère mécanique pour lui porter compagnie durant ses vieilles années, le fait de le rendre moins causant était peut-être même pour le politicien une véritable bénédiction. En l'absence de dialogue, il avait moins tendance à risquer la bourde.
Ce silence ne l'empêchait pas toutefois de se montrer aussi fin analyste qu'il l'avait toujours été. Son œil organique paraissait presque endormi et la paupière mi-close bordée de cernes lui donnait l'air d'être partiellement amorphe mais l'observateur habile pouvait sans mal déceler que la concentration de la bête d'acier était entièrement portée sur ce que captait l'iris artificiel. Le point central faisant pour lui office de pupille explorait chaque détail de l'armure que portait la fameuse Dorylis. Prévoyante et équipée avec le meilleur de ce que pouvait proposer la République en matière de tenue de combat, elle revêtait aujourd'hui la sévérité d'une femme de guerre et non de la Grande Mécène qu'il avait eu l'occasion de côtoyer en coup de vent. La lentille changea de cible pour s'attarder sur les armes qu'elle portait. Tout, de la facture au fil des lames, était méticuleusement façonné et orné, bien qu'élégant et peu voyant au demeurant. Equilibré, noble, impeccable. A l'image de leur porteuse qui était après tout la vétérane qu'on lui avait décrite.
Il était bon de savoir qu'il n'était pas seul à disposer d'un peu de mordant dans ce bureau qui pouvait sembler oppressant. Zelevas était pour Mortifère un homme formidable mais il avait toutefois perdu de sa superbe avec l'âge. Le fier limier devenu symbole d'un parti étincelant faisait aujourd'hui ce que son corps pouvait encore lui permettre, et c'était déjà bien assez. Et Séraphin, dans tout ça ? Ayant eu vent de l'affectation de son rival, le soldat d'acier contenait un sourire malsain en imaginant son némésis se démenant en compagnie de ses pairs dans la fange et les excréments. Décidément, il avait eu le beau rôle.
Il ne restait qu'à espérer que les choses se déroulent comme prévu.
Se matérialisant à l'appel de son commanditaire et dirigeant, Mortifère brisa le voile d'invisibilité qu'il s'appliquait désormais à conserver lors de la plupart de ses déplacements. Maintenant qu'il avait adopté ce réflexe en toute circonstance, il était difficile pour les éventuels détracteurs du Sénateur de s'en prendre à lui sans s'interroger sur l'éventuelle présence d'un monstrueux chien de garde dissimulé dans les ténèbres. Les furtifs craquements électriques se firent entendre quand la magie cessa d'opérer et le géant d'acier apparut tandis que s'illuminait son œil mécanisé. La lentille ajustable cliqua légèrement, s'ajustant pour parfaitement cerner le visage de la nouvelle-venue et lorsque la mise au point fut parfaitement effectuée, le colosse s'avança d'un pas pour offrir à la nouvelle-venue une humble révérence.
Se contenant pour l'heure de garder le silence, le colosse vint se poster droit contre le mur situé dos à Zelevas, devenant ainsi une inquiétante parodie d'armure d'exposition. Son étrange anatomie le rendait bizarrement immobile, lui conférant ainsi une curieuse aura de marionnette animée par magie et non d'homme de chair et d'os. Ayant effectué à l'issue de ses multiples expériences sur le terrain des rapports concernant ses occasionnelles sautes d'humeur et ses montées d'angoisse, ses inhibiteurs émotionnels avaient été revus à la hausse en terme de dosage et de quantité, le rendant à la fois particulièrement alerte, calme et efficient mais le privant toutefois d'une part de sa verve usuelle. Zelevas n'avait de toute manière pas conçu la chimère mécanique pour lui porter compagnie durant ses vieilles années, le fait de le rendre moins causant était peut-être même pour le politicien une véritable bénédiction. En l'absence de dialogue, il avait moins tendance à risquer la bourde.
Ce silence ne l'empêchait pas toutefois de se montrer aussi fin analyste qu'il l'avait toujours été. Son œil organique paraissait presque endormi et la paupière mi-close bordée de cernes lui donnait l'air d'être partiellement amorphe mais l'observateur habile pouvait sans mal déceler que la concentration de la bête d'acier était entièrement portée sur ce que captait l'iris artificiel. Le point central faisant pour lui office de pupille explorait chaque détail de l'armure que portait la fameuse Dorylis. Prévoyante et équipée avec le meilleur de ce que pouvait proposer la République en matière de tenue de combat, elle revêtait aujourd'hui la sévérité d'une femme de guerre et non de la Grande Mécène qu'il avait eu l'occasion de côtoyer en coup de vent. La lentille changea de cible pour s'attarder sur les armes qu'elle portait. Tout, de la facture au fil des lames, était méticuleusement façonné et orné, bien qu'élégant et peu voyant au demeurant. Equilibré, noble, impeccable. A l'image de leur porteuse qui était après tout la vétérane qu'on lui avait décrite.
Il était bon de savoir qu'il n'était pas seul à disposer d'un peu de mordant dans ce bureau qui pouvait sembler oppressant. Zelevas était pour Mortifère un homme formidable mais il avait toutefois perdu de sa superbe avec l'âge. Le fier limier devenu symbole d'un parti étincelant faisait aujourd'hui ce que son corps pouvait encore lui permettre, et c'était déjà bien assez. Et Séraphin, dans tout ça ? Ayant eu vent de l'affectation de son rival, le soldat d'acier contenait un sourire malsain en imaginant son némésis se démenant en compagnie de ses pairs dans la fange et les excréments. Décidément, il avait eu le beau rôle.
Il ne restait qu'à espérer que les choses se déroulent comme prévu.
- Résumé:
Mortifère ne branle rien. Il salue Dorylis et s'intéresse vaguement à l'équipement qu'elle porte. Il rejoint tout naturellement les Aigles Présidentiels et compte rester dans l'ombre de Zelevas de A à Z.
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Vice-Président de La République
Soren Goldheart
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Alerte rouge à la Maison Bleue
feat. la République
Pas le plus habile des combattants, mais plus d'un tour dans son sac. C'était certainement la définition que l'on pouvait donner du sénateur dont de précieux liquides furent glissés dans sa malette, qui sauront certainement être utilisés au plus propice des moments.
Soren s'était immédiatement mis en route lorsqu'il eut vent de la future attaque sur la Maison Bleue. Les ailes largement déployées et haut dans le ciel, il avait assuré une protection maximale de sa villa et de ses enfants en mettant en alerte tous ses employés et en particulier ses gardes personnels ; il ne saurait tolérer qu'il leur arrive quelque chose alors qu'il soit en train de défendre une institution qui ne corrélait même pas avec ses valeurs trop novatrices.
Arrivé sur place, il gagna l'aile ouest de la Maison Bleue. Jamais il n'avait vu Liberty dans un tel état: des gardes rôdaient partout, la tension était palpable. La Maison Bleue s'était blindée, les Cents-Dorés cernaient la bâtisse de l'intérieur à l'extérieur, rendant la présidente intouchable.
Soren avait payé Sixte, l'elfe qui s'était introduite chez lui, pour rejoindre le groupe des Hiboux-Souterrains. Les égouts lui allaient bien et il était plutôt sûr que ses talents d'assassinat seraient fort plus utile dans un endroit sombre où les embuscades étaient possibles.
Il passa la porte de l'office de l'Aigle-Présidentiel. S'y dressaient déjà Dorilys de Rockraven, Zelevas E. Fraternitas et un certain Mortifère que l'ange ne connaissait pas du tout et qui semblait muet comme un roc.
"Eh bien, je n'arrive pas tout à fait à l'heure. Qui manque-t-il ?"
- Spoiler:
- Soren rejoint le groupe de l'Aigle Présidentiel et attribue Sixte aux Hiboux-Soutterains
#f6efd8
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Citoyen de La République
Gunnar Bremer
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Évidemment, l’office républicain est l’éternel oublié des grandes manœuvres. Vous allez me dire qu’on est compris dans la GAR, et vous aurez peut-être raison, mais dans le fond de nos cœurs de gardiens de la paix, c’est un mensonge qu’on supporte depuis trop longtemps.
On s’est réuni en groupe pour se réchauffer tout en jetant des regards en biais en direction du Porte-Enclume. Si le Porte Parole du Ministère des Petits Fours a envoyé son protecteur, nous, c’est la ville qui nous a envoyé. C’est qu’on demande l’élite pour assurer cette mission alors avec Pancrace, Fifi, Tarot et les autres, on a obéi. Je peux vous dire que le voyage avec l’autre gars en armure, ça n'a pas été une franche rigolade. Difficile de le dérider. Par contre, il a un sacré souci pour causer intelligiblement et on se permet de se foutre un peu de sa gueule quand il n'est pas à portée de voix. Histoire de ne pas l’énerver, hein. Bistouri arrive plutôt bien à imiter son timbre de voix et on voudrait pas perdre notre médecin pour une blague. Alors, quand il passe à proximité, on tousse fort pour empêcher qu’il entende une plaisanterie malvenue.
De l’autre côté de la rue, on voit débouler le Commissaire Patoche, accompagné de son second, Trouvenik. Ce dernier est aussi heureux que d’habitude. Il fait donc la gueule. Pour le commissaire, il semble plutôt content, portant quelque chose à la main. Avec l’ami Pancrace, on sent le truc arrivé avec un peu de retard. A peine arrivé à proximité de nous, Patoche lance un truc dans la masse d’Officiers Républicains qui lèvent les yeux, les sourcils froncés. Serge est plutôt vif mais à ce petit jeu, c’est Fifi qui remporte la victoire, s’élevant au dessus de tout pour se saisir de l’objet.
-C’est quoi ? C’est quoi ?
Fifi dresse l’objet au-dessus de lui, tout sourire, pour que tout le monde puisse la voir.
Serait-ce un mirage ?
Serait-ce …
La nouvelle matraque ?
On s’agglutine autour de Fifi pour mieux la voir. Des mains se tendent avidement dans sa direction et le petit jeune a bien du mal à garder le contrôle de son trophée. Faut qu’on hausse le ton entre Capitaine pour ramener de l’ordre.
-Du calme ! C’est Fifi qui l’a choppé ! C’est à Fifi ! Ne vous battez pas !
-Un gars de mon escouade, j’espère que t’as pas la rage.
Je jette un regard noir à Pancrace qui tire la langue pour me faire bisquer. Ça ne prend pas. La matraque passe de main en main et tout le monde y va de son commentaire.
-Elle est plus lourde que l’actuelle. Ils ont dû changer d’essence de bois.
-Il y a un petit anneau de fer sur la pointe, peut-être qu’on peut mettre des adaptateurs ?
-J’aime bien le noir bien mat. ça passe plus inaperçu en ronde de nuit.
-Elle est plutôt équilibrée, mais je pense qu’on peut avoir une perte de contrôle pour les mouvements larges.
-Ca, c’est pas une matraque de débutant…
-Elle a une bonne odeur. Elle est livrée avec son nécessaire d’entretien ?
-Quand est-ce qu’on aura les autres ?
Patoche, en pleine discussion à voix basse avec son second, lève les yeux vers nous et tente de calmer le jeu rapidement.
-Du calme, du calme. C’est un échantillon. Une sorte de prototype. J’ai la promesse d’un sénateur que la suite arrive vite.
-C’est tout de même lent.
-C’est aussi rapide que le temps mis pour rédiger vos rapports.
-Faut excuser les capitaines, mais vous n'avez pas de décolleté.
-QUI A DIT CA ?
Je cherche le fautif du regard, mais l’Office fait bloc. Une voix s’élève.
-On se calme.
C’est la nouvelle. Une Machine de Truc. On se demande ce qu’elle fout là. Longiligne et bien comme il faut, elle fait bizarre dans notre bande de grandes gueules, mais faut pas s’y fier. Elle a du répondant. Quand elle est arrivée, le vieux Bebert lui a donné du “ma petite demoiselle”. Je peux vous dire que depuis, on l’appelle Madame. Ce qui fait qu’elle a presque autant d’autorité que les capitaines, surtout quand ça vole pas haut. Ça permet à Patoche de reprendre la main.
-La suite arrivera bientôt. J’ai la promesse d’un sénateur.
Promesse qui ne vaut rien, évidemment.
-Mais pourquoi ça prend autant de temps ?
-Faut d’abord équiper les Effraies.
Dix gorges se raclent en même temps et les glaires sont crachés au sol dans une harmonie parfaite, à la hauteur de notre considération pour cette nouvelle unité.
-Pour plus de détail, voyez avec vos capitaines. Je dois assurer la défense de la Maison Bleue.
L’enflure.
On s’est réuni en groupe pour se réchauffer tout en jetant des regards en biais en direction du Porte-Enclume. Si le Porte Parole du Ministère des Petits Fours a envoyé son protecteur, nous, c’est la ville qui nous a envoyé. C’est qu’on demande l’élite pour assurer cette mission alors avec Pancrace, Fifi, Tarot et les autres, on a obéi. Je peux vous dire que le voyage avec l’autre gars en armure, ça n'a pas été une franche rigolade. Difficile de le dérider. Par contre, il a un sacré souci pour causer intelligiblement et on se permet de se foutre un peu de sa gueule quand il n'est pas à portée de voix. Histoire de ne pas l’énerver, hein. Bistouri arrive plutôt bien à imiter son timbre de voix et on voudrait pas perdre notre médecin pour une blague. Alors, quand il passe à proximité, on tousse fort pour empêcher qu’il entende une plaisanterie malvenue.
De l’autre côté de la rue, on voit débouler le Commissaire Patoche, accompagné de son second, Trouvenik. Ce dernier est aussi heureux que d’habitude. Il fait donc la gueule. Pour le commissaire, il semble plutôt content, portant quelque chose à la main. Avec l’ami Pancrace, on sent le truc arrivé avec un peu de retard. A peine arrivé à proximité de nous, Patoche lance un truc dans la masse d’Officiers Républicains qui lèvent les yeux, les sourcils froncés. Serge est plutôt vif mais à ce petit jeu, c’est Fifi qui remporte la victoire, s’élevant au dessus de tout pour se saisir de l’objet.
-C’est quoi ? C’est quoi ?
Fifi dresse l’objet au-dessus de lui, tout sourire, pour que tout le monde puisse la voir.
Serait-ce un mirage ?
Serait-ce …
La nouvelle matraque ?
On s’agglutine autour de Fifi pour mieux la voir. Des mains se tendent avidement dans sa direction et le petit jeune a bien du mal à garder le contrôle de son trophée. Faut qu’on hausse le ton entre Capitaine pour ramener de l’ordre.
-Du calme ! C’est Fifi qui l’a choppé ! C’est à Fifi ! Ne vous battez pas !
-Un gars de mon escouade, j’espère que t’as pas la rage.
Je jette un regard noir à Pancrace qui tire la langue pour me faire bisquer. Ça ne prend pas. La matraque passe de main en main et tout le monde y va de son commentaire.
-Elle est plus lourde que l’actuelle. Ils ont dû changer d’essence de bois.
-Il y a un petit anneau de fer sur la pointe, peut-être qu’on peut mettre des adaptateurs ?
-J’aime bien le noir bien mat. ça passe plus inaperçu en ronde de nuit.
-Elle est plutôt équilibrée, mais je pense qu’on peut avoir une perte de contrôle pour les mouvements larges.
-Ca, c’est pas une matraque de débutant…
-Elle a une bonne odeur. Elle est livrée avec son nécessaire d’entretien ?
-Quand est-ce qu’on aura les autres ?
Patoche, en pleine discussion à voix basse avec son second, lève les yeux vers nous et tente de calmer le jeu rapidement.
-Du calme, du calme. C’est un échantillon. Une sorte de prototype. J’ai la promesse d’un sénateur que la suite arrive vite.
-C’est tout de même lent.
-C’est aussi rapide que le temps mis pour rédiger vos rapports.
-Faut excuser les capitaines, mais vous n'avez pas de décolleté.
-QUI A DIT CA ?
Je cherche le fautif du regard, mais l’Office fait bloc. Une voix s’élève.
-On se calme.
C’est la nouvelle. Une Machine de Truc. On se demande ce qu’elle fout là. Longiligne et bien comme il faut, elle fait bizarre dans notre bande de grandes gueules, mais faut pas s’y fier. Elle a du répondant. Quand elle est arrivée, le vieux Bebert lui a donné du “ma petite demoiselle”. Je peux vous dire que depuis, on l’appelle Madame. Ce qui fait qu’elle a presque autant d’autorité que les capitaines, surtout quand ça vole pas haut. Ça permet à Patoche de reprendre la main.
-La suite arrivera bientôt. J’ai la promesse d’un sénateur.
Promesse qui ne vaut rien, évidemment.
-Mais pourquoi ça prend autant de temps ?
-Faut d’abord équiper les Effraies.
Dix gorges se raclent en même temps et les glaires sont crachés au sol dans une harmonie parfaite, à la hauteur de notre considération pour cette nouvelle unité.
-Pour plus de détail, voyez avec vos capitaines. Je dois assurer la défense de la Maison Bleue.
L’enflure.
- Spoiler:
- L’Office hante la rue.
Noble de La République
Azura Aiwenor
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L'ambiance était pour ainsi dire peu disposée aux réjouissances.
Cette fois-ci le pic-vert, dont le tambourinement distrayait la Consule habituellement, ne sembla pas d'humeur à sortir de son trou, confortablement niché dans le tronc de l'érable bordant les fenêtres de son bureau au sénat républicain. Comme si, lui aussi, avait sentit les temps troublés annoncés par l'agitation inhabituelle de la capitale. Au lieu des imprécations incessantes des charretiers à l'encontre des chaudronniers, des cris des poissonniers et des hennissements des chevaux de traits, Liberty ne raisonnait que des croassements sinistres des choucas, les jappements des chiens et le martellement incessant des bottes de la kyrielle de soldats et d'officiers écumant tous les niveaux de la métropole, du pinacle des hourds au cloaque des égouts.
Et comme pour s'accorder aux sombres idées occupant les esprits des pauvres citoyens reclus chez eux, guettant l'agitation des hommes d'arme d'entre leurs volets verrouillés, le soleil avait décrété qu'il ne se manifesterai que par une poignée de lumière perçant péniblement au travers d'épais stratus grisâtres. De surcroit, pour couronner le tout, comme pour s'accorder aux arbres décharnés, le vent du nord s'était décidé à apporter avec lui cet air glacial caractéristique du mois de janvier.
Afin d'y parait autant que force peut, la Consule Aiwenor s'était parée d'une houppelande doublée d'une épaisse fourrure d'ours par dessus une mise simple mais chaude. Ce qui, pour le coup, n'était pas simple, c'était l'escorte avec laquelle elle se présenta au Palais Présidentiel. Déjà qu'elle s'était montrée réticente, avant de la renvoyer, face aux deux gardes que Zelevas lui avait imposé après son retour de Kaizoku, comment décrire la gène occasionnée par la dizaine de gardes sénatoriaux dédiés à la protection de la Consule ?
Azura n'était guère à l'aise, entourée de ces soldats en arme, n'aimant que très peu les regards attirés par cette escorte par trop voyante. Mais avec les antécédents de sa prédécesseur, sans parler de la menace de l'Assemblée, une escorte lui avait été imposée. Toutefois, elle n'était pas dupe, cela permettait surtout à la Vice-Présidente de la faire surveiller durant chacun de ses déplacements. Et c'était ainsi depuis sa nomination à la tête du Sénat. Il y avait au moins un - voir plus - agent du SCAR parmi les gardes sénatoriaux. Mais, cela, Azura en faisait fi, n'ayant rien à cacher. Koraki ne pouvait tout simplement avoir pas le moindre point de pression sur la Lumina à la droiture exemplaire.
Quoiqu'il en fut, elle démonta de sa jument baie, Ruby, aidée par un valet en livrée bleue qui se chargea aussitôt d'amener sa monture vers sa stalle. Les Cents dorés postés à l'entrée la laissèrent tout naturellement passer le portail, afin qu'elle se rende au troisième étage de l'édifice, là où elle était attendue. Elle salua tout aussi naturellement le portier avec qui elle avait eue le temps de sympathiser ces derniers mois. il fallait dire qu'elle connaissait par coeur la Maison Bleue, maintenant qu'elle s'y rendait régulièrement, que ce soit pour s'entretenir avec le gouvernement ou pour se rendre au Bureau des Effraies qu'elle supervisait.
La réussite de la mise en place de la dite-institution n'était pas uniquement de son fait, Zelevas s'étant montré d'une richesse absolue sur ce projet lui tenant à coeur, sans parler du tandem salvateur qui s'institua avec Soren Goldheart, à la grande satisfaction d'Azura qui les avait nommé tous les deux afin de les rapprocher. Là aussi, une victoire. Quant à Hélénaïs de Casteille, elle avait jouée avec brio son rôle de tempérance aux côtés d'Azura, tissant par là un lien d'amitié pour le moins fructueux.
Les marches marmoréennes menant au Bureau en question avaient été foulées par bien des figures d'importance au sein de l'histoire passée et actuelle de la République, celles-là mêmes que la Lumina gravissait dignement. Peut-être son nom serait gravé à son tour dans l'histoire de la fière nation bleue ? Elle l'espérait, à condition que ce soit en bien, ce à quoi elle œuvrait. Quant à sa longévité de Lumina, elle lui permettrait au moins de marquer la République durablement, si au bout de deux-cent ans elle était Consule, que serait-elle à huit-cent ? Seule le destin pouvait se permettre la moindre assertion sur le sujet, tant Azura vivait dans l'instant présent.
Or, l'instant présent était peu plaisant.
Elle arriva au troisième étage du bâtiment, affichant immédiatement un sourire confiant, dans le but de partager ce sentiment à ceux qui la verrait arriver. La Consule put voir Soren Goldheart, de dos, par l'encadrement de la porte marquetée. Ce dernier demandait justement qui manquait à l'appel. Azura pénétra dans la pièce à sa suite, se permettant de lui répondre en embrassant du regard ceux qui l'attendait.- Me voici, chers collègues, désolé de vous avoir fait attendre, je voulais m'assurer que la sécurité des faubourgs était passé en priorité, des directives ont été transmises à cet effet. Fit-elle en s'avançant.
Se mettant sur la pointe des pieds, elle fit la bise à Soren, un rituel qu'elle tenait à garder, marquant par là l'estime qu'elle portait à ses plus proches collaborateurs. Elle fit de même à Dorylis, lui prenant doucement les épaules, avant de faire de même avec Zelevas, se penchant pour qu'il n'ait pas à se lever, s'attardant ceci-dit un peu plus sur le contact physique avec ce dernier. Elle salua aimablement, d'un sourire authentique, le... garde du corps du vieux sénateur. Azura avait connue bien des blessés de guerre, mais nul ne ressemblait à celui-là, toutefois elle ne fut pas surprise le moins du monde. Les amis de Zelevas étaient ses amis.
Au moins, si le soleil se refusait à éclairer leur journée, Azura s'efforçait d'être à la hauteur, dispensant dans la pièce une lueur chaleureuse invitant à la discussion et au sang-froid. Un facteur qui sera de mise s'ils veulent remplir leur rôle en cette journée fatidique.
Il fallait le redire, l'ambiance était pour ainsi dire peu disposée aux réjouissances.
- Résumé :
- Azura arrive après Soren à la Maison Bleue, rejoignant le groupe de l'Aigle Présidentiel et en prend la tête en tant que Consule de la République.
Personnages similaires à Azura
Giselle (Enchanted) - Amélie Poulain (Le Fabuleux Destin) - Margaery Tyrell (Game of Thrones) - Mantis (Guardians of the Galaxy) - Sam Gamgee (Lord of the Rings) - Jaskier (The Witcher)
Thème musical d'Azura
La Veuve Noire
Leonora de Hengebach
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Race: Humaine
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyale neutre
Rang: B
Léonora avait reçu son ordre d’affectation à la surveillance de la frontières comme cela avait été le cas il y a quelques semaines, par sa lieutenante Noirvitrail. Cependant, le destin en décida autrement. Récemment, alors qu'elle se trouvait en service de garde, elle reçut un ordre de dernière minute qui bouleversa ses plans.
Les nouvelles parvinrent rapidement à Léonora, la forçant à abandonner son rôle de soldate de la frontière, pour rejoindre une partie de la huitième légion qui était appelée à défendre Liberty. La gravité de la situation était évidente, et sa mission de surveiller les vastes étendues de la frontière qu'elle avait juré de protéger, attendrait.
Arrivée sur les remparts de Liberty, Léonora fut accueillie par l'agitation de la mobilisation humaine. Les rues de la cité résonnaient du bruit des armures, des ordres égosillés et du martèlement des sabots des chevaux. Elle fut rapidement informée de la menace imminente qui pesait sur la cité, et son expérience, même de novice, fut sollicitée.
Intégrée à l'unité Faucons-de-garde chargée de la défense des remparts, Léonora se retrouvait aux côtés de compagnons d'armes inconnus venus prêter main forte. La cohésion de l'équipe serait cruciale. Les préparatifs furent intenses et Léonora posa la dernière caisse de ravitaillement à quelques pas d’Athénaïs. Les remparts de Liberty seront bientôt le théâtre d'une bataille acharnée, où chaque soldat, y compris Léonora, donneront le meilleur d’eux-même pour repousser les assaillants. Enfin il fallait espérer.
Pour sa part, la Hengenbach prouverait sa loyauté envers la République, la terre qui l’avait si bien accueillie lors de son exil. Elle se tenait immobile, le regard perdu dans l'horizon lointain, depuis le sommet des remparts qui surplombaient la cité, la tension palpable flottait dans l'air. Les bruits de la ville en contrebas semblaient étouffés, comme si la nature elle-même retenait son souffle, anticipant l'orage imminent. Les oiseaux qui sillonnaient le ciel avaient comme déserté la zone et un silence inhabituel enveloppait les remparts. Elle ressentait cette quiétude comme le calme avant la tempête, un moment suspendu où le monde retenait son souffle, prêt à être secoué par les événements à venir.
Elle ajusta son uniforme, sentant la brise légère agiter les pans de tissu autour d'elle. Son regard perçant scrutait l'horizon, cherchant tout signe avant-coureur de l'ennemi qui approchait. Puis, un souffle de vent plus fort fit onduler les bannières aux couleurs de la cité. Léonora resserra la poignée de sa dague, sentant l'acier froid contre sa paume. Il ne manquait plus que les nuages sombres pour ajouter à la sensation d'imminence d'une confrontation inévitable.
Les nouvelles parvinrent rapidement à Léonora, la forçant à abandonner son rôle de soldate de la frontière, pour rejoindre une partie de la huitième légion qui était appelée à défendre Liberty. La gravité de la situation était évidente, et sa mission de surveiller les vastes étendues de la frontière qu'elle avait juré de protéger, attendrait.
Arrivée sur les remparts de Liberty, Léonora fut accueillie par l'agitation de la mobilisation humaine. Les rues de la cité résonnaient du bruit des armures, des ordres égosillés et du martèlement des sabots des chevaux. Elle fut rapidement informée de la menace imminente qui pesait sur la cité, et son expérience, même de novice, fut sollicitée.
Intégrée à l'unité Faucons-de-garde chargée de la défense des remparts, Léonora se retrouvait aux côtés de compagnons d'armes inconnus venus prêter main forte. La cohésion de l'équipe serait cruciale. Les préparatifs furent intenses et Léonora posa la dernière caisse de ravitaillement à quelques pas d’Athénaïs. Les remparts de Liberty seront bientôt le théâtre d'une bataille acharnée, où chaque soldat, y compris Léonora, donneront le meilleur d’eux-même pour repousser les assaillants. Enfin il fallait espérer.
Pour sa part, la Hengenbach prouverait sa loyauté envers la République, la terre qui l’avait si bien accueillie lors de son exil. Elle se tenait immobile, le regard perdu dans l'horizon lointain, depuis le sommet des remparts qui surplombaient la cité, la tension palpable flottait dans l'air. Les bruits de la ville en contrebas semblaient étouffés, comme si la nature elle-même retenait son souffle, anticipant l'orage imminent. Les oiseaux qui sillonnaient le ciel avaient comme déserté la zone et un silence inhabituel enveloppait les remparts. Elle ressentait cette quiétude comme le calme avant la tempête, un moment suspendu où le monde retenait son souffle, prêt à être secoué par les événements à venir.
Elle ajusta son uniforme, sentant la brise légère agiter les pans de tissu autour d'elle. Son regard perçant scrutait l'horizon, cherchant tout signe avant-coureur de l'ennemi qui approchait. Puis, un souffle de vent plus fort fit onduler les bannières aux couleurs de la cité. Léonora resserra la poignée de sa dague, sentant l'acier froid contre sa paume. Il ne manquait plus que les nuages sombres pour ajouter à la sensation d'imminence d'une confrontation inévitable.
- Spoiler:
- Léonora, soldate de la huitième légion sous les ordres d'Athénaïs, sera postée sur les remparts, dans l'unité Faucons-de-garde.
Dragon du Razkaal
Kieran Ryven
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crédits : 1004
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Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre Bon
Rang: C
La Mairesse.
Son nom est sorti différemment durant l'interrogatoire.
Je ne fais que le ressasser, et c'est pas joli dans ma caboche.
Mais... Maintenant, il faut se concentrer. Ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoire, faisons en sorte d'écrire la vérité.
Dans la cacophonie de notre marche, en direction des égouts, mon regard fixe le vide. Parti dans cette cellule, il y a quelques semaines. Parti dans cet interrogatoire. La Princesse de Cœur avait dit bien des choses, sous la contrainte de mes clous et de mon marteau. Avant qu'un Titan ne radine dans le périmètre pour menacer La République pour le début de l'année. Ça sonnait comme une prophétie, un avertissement, un jugement. Cette immensité titanesque avait des aspects très charmants, qui pourraient presque me mettre sur le sentier de la soumission, en m'y arrêtant cinq secondes. Mais, je me rappelle de ce qu'ils sont capables de faire, et donc je me retrouve obligé de prendre mes armes et de leur casser amoureusement la mâchoire. En tout cas, essayer.
On sait qu'il se trame quelque chose, et les suspicions sur Koraki sont légitimes, mais nos museaux sont fermés dans une muselière invisible. Parler, c'est se condamner. Il nous faut du concret, et peut-être qu'aujourd'hui nous aurons l'occasion de nous libérer de nos entraves et de pointer du doigt des problèmes qui gangrènent la Nation depuis des années, et sous nos yeux ignorants. Je me demande ce qu'Eloise a pu avoir comme information auprès de MAGIC. Au Razkaal, que ce soit auprès du syndicat comme de la pègre, aucun prisonnier que j'ai pu cuisiner jusqu'à l'agonie n'a pu me sortir une information ayant la même résonance. Je me demande également si le Lieutenant de Noirvitrail a pu utiliser son pouvoir et son influence pour aller creuser dans les hautes sphères politiques. Et puis, je me demande si l'Officier Dosian a juste gentiment fermé son caquet en délivrant un joli rapport aussi lisse et propre que son minois, avant d'aller siroter sa meilleure bière sur une terrasse.
L'enquête piétine, et même si je suis aux côtés de mes frères d'armes, je ne me suis jamais senti aussi seul. Est-ce qu'ils savent seulement où nous allons ? Les Reines et les Princesses, dont une que personne dans cette organisation ne connaît et qui paraît la plus forte de toutes. L'heure n'est plus à la discussion, à l'échange, à la négociation. S'il n'y avait pas tous ces morts, toutes ces personnes tombées à Kaizoku, une Princesse torturée au Razkaal et la menace Titanesque de malmener toute une civilisation, peut-être qu'il aurait été intéressant de hisser un drapeau blanc et discuter.
Des gens doivent encore mourir aujourd'hui.
Ma tête encornée est encapuchonnée de ma longue cape noire, partiellement déchirée. Elle couvre mes épaules, habillée d'une armure lourde anthracite, abîmée par le temps et les batailles. Portecendres et Luciole à la taille, je m'arrête non loin de Seraphin. Le loup du Razkaal siffle ses instructions aussitôt acquiescées par ses hommes et moi-même. Ponctuant par un "pour la République", j'hausse les sourcils et souffle un soupir discret.
« Pour la paix, un jour. »
Si seulement.
Son nom est sorti différemment durant l'interrogatoire.
Je ne fais que le ressasser, et c'est pas joli dans ma caboche.
Mais... Maintenant, il faut se concentrer. Ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoire, faisons en sorte d'écrire la vérité.
Dans la cacophonie de notre marche, en direction des égouts, mon regard fixe le vide. Parti dans cette cellule, il y a quelques semaines. Parti dans cet interrogatoire. La Princesse de Cœur avait dit bien des choses, sous la contrainte de mes clous et de mon marteau. Avant qu'un Titan ne radine dans le périmètre pour menacer La République pour le début de l'année. Ça sonnait comme une prophétie, un avertissement, un jugement. Cette immensité titanesque avait des aspects très charmants, qui pourraient presque me mettre sur le sentier de la soumission, en m'y arrêtant cinq secondes. Mais, je me rappelle de ce qu'ils sont capables de faire, et donc je me retrouve obligé de prendre mes armes et de leur casser amoureusement la mâchoire. En tout cas, essayer.
On sait qu'il se trame quelque chose, et les suspicions sur Koraki sont légitimes, mais nos museaux sont fermés dans une muselière invisible. Parler, c'est se condamner. Il nous faut du concret, et peut-être qu'aujourd'hui nous aurons l'occasion de nous libérer de nos entraves et de pointer du doigt des problèmes qui gangrènent la Nation depuis des années, et sous nos yeux ignorants. Je me demande ce qu'Eloise a pu avoir comme information auprès de MAGIC. Au Razkaal, que ce soit auprès du syndicat comme de la pègre, aucun prisonnier que j'ai pu cuisiner jusqu'à l'agonie n'a pu me sortir une information ayant la même résonance. Je me demande également si le Lieutenant de Noirvitrail a pu utiliser son pouvoir et son influence pour aller creuser dans les hautes sphères politiques. Et puis, je me demande si l'Officier Dosian a juste gentiment fermé son caquet en délivrant un joli rapport aussi lisse et propre que son minois, avant d'aller siroter sa meilleure bière sur une terrasse.
L'enquête piétine, et même si je suis aux côtés de mes frères d'armes, je ne me suis jamais senti aussi seul. Est-ce qu'ils savent seulement où nous allons ? Les Reines et les Princesses, dont une que personne dans cette organisation ne connaît et qui paraît la plus forte de toutes. L'heure n'est plus à la discussion, à l'échange, à la négociation. S'il n'y avait pas tous ces morts, toutes ces personnes tombées à Kaizoku, une Princesse torturée au Razkaal et la menace Titanesque de malmener toute une civilisation, peut-être qu'il aurait été intéressant de hisser un drapeau blanc et discuter.
Des gens doivent encore mourir aujourd'hui.
Ma tête encornée est encapuchonnée de ma longue cape noire, partiellement déchirée. Elle couvre mes épaules, habillée d'une armure lourde anthracite, abîmée par le temps et les batailles. Portecendres et Luciole à la taille, je m'arrête non loin de Seraphin. Le loup du Razkaal siffle ses instructions aussitôt acquiescées par ses hommes et moi-même. Ponctuant par un "pour la République", j'hausse les sourcils et souffle un soupir discret.
« Pour la paix, un jour. »
Si seulement.
- Résumé:
- Kieran est posté auprès de ses collègues Limiers, chez les Hiboux-Souterrains. Il gamberge l'enquête et se prépare.
Citoyen de La République
Sixte V. Amala
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crédits : 1490
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Info personnage
Race: Elfe (mi-ange)
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: D
Sixte déambulait, comme à son habitude, sur les toits de Liberty. Du haut de son perchoir, elle pouvait suivre sans peine les allées et venues de tout le monde. Elle pouvait reconnaître l’armure des Effraies qui se déployaient dans les rues comme une traînée de morpions, la GAR sur les remparts et les Cent-Dorés qui étaient cantonnés à la maison bleue. Un ballet aussi étonnant que notable, qui aurait pu l’intriguer un peu plus si elle n’y était pas mêlé à ce point. La tension dans les rues étaient palpable, presque tangible, à tel point qu’elle arrivait à la rendre nerveuse. La cité était en ébullition, si bien que personne ne lui portait aucune attention. Liberty avait de bonnes raisons d’être en ébullition.
Emmitouflée dans sa cape sombre Sixte dévala la pente abrupte d’un toit, longea une corniche et se laissa glisser le long d’une gouttière avant d'atterrir les deux pieds sur les pavés boueux. Elle enfouie le nez dans le tissu pour se protéger du froid mordant et avança face au vent. Pour la première fois depuis ces deux cent dernières années, elle n’était pas certaine de ce qu’elle était en train de faire. Elle qui avait toujours fui les conflits qui ne la concernait pas directement, se voyait dans une bien mauvaise position. Pourtant, elle poursuivait inexorablement sa route. L’une de ses mains, plongée dans sa poche, ne cessait de triturer l’ordre de mission qu’il lui était parvenu très récemment.
Sixte n’aimait pas Soren. Elle s’était toujours juré de refuser de se lier ouvertement à lui, d’être à sa solde, tenue en laisse comme un vulgaire roquet -car elle l’imaginait parfaitement capable de ce genre d’atrocité. Mais elle adorait son argent et en cela, il était plus que pourvu. Trop bien pour qu’elle ne souhaite pas l’en délester, en toute bonhomie bien évidemment.
Et puis il y avait peut-être d’autres raisons également. Une en particulier qui avait tendance à lui hérisser le poil et dont la simple évocation pouvait aisément la renfrogner, mais dont elle n’hésitait plus à réchauffer les draps. Ses yeux se posèrent sur la silhouette dans la maison bleue et les rues s'en étiraient. Où se trouvait-il ? Elle chassa ses interrogations en se mettant à marcher dans le même sens que tous les autres, convergeant vers le point névralgique de l’affrontement prochain.
- Fils de… Cracha l’elfe quand on lui eut désigné son assignation. Goldheart était un fléau, lui comme tous ceux de sa lignée. Elle regrettait presque de ne pas l’avoir égorgé quand l’occasion s’était présentée. Saleté de gamin. Plutôt que de ruminer, elle rebroussa chemin pour aller se poster là où on l’avait assignée ; bien loin de ses toitures et des vertigineuses hauteurs de Liberty.
Les égouts. C’était bien sa veine. Sans parler de la pléthore de limiers qui s’étendaient à perte de vue. Peut-être valait-il mieux cela que des officiers. Finalement ce n’était pas si pire. Surtout quand elle reconnut la large silhouette du seul Reikois qui pouvait trouver grâce à ses yeux.
- Salut gros sac. Lança-t-elle à Kieran.
Emmitouflée dans sa cape sombre Sixte dévala la pente abrupte d’un toit, longea une corniche et se laissa glisser le long d’une gouttière avant d'atterrir les deux pieds sur les pavés boueux. Elle enfouie le nez dans le tissu pour se protéger du froid mordant et avança face au vent. Pour la première fois depuis ces deux cent dernières années, elle n’était pas certaine de ce qu’elle était en train de faire. Elle qui avait toujours fui les conflits qui ne la concernait pas directement, se voyait dans une bien mauvaise position. Pourtant, elle poursuivait inexorablement sa route. L’une de ses mains, plongée dans sa poche, ne cessait de triturer l’ordre de mission qu’il lui était parvenu très récemment.
Sixte n’aimait pas Soren. Elle s’était toujours juré de refuser de se lier ouvertement à lui, d’être à sa solde, tenue en laisse comme un vulgaire roquet -car elle l’imaginait parfaitement capable de ce genre d’atrocité. Mais elle adorait son argent et en cela, il était plus que pourvu. Trop bien pour qu’elle ne souhaite pas l’en délester, en toute bonhomie bien évidemment.
Et puis il y avait peut-être d’autres raisons également. Une en particulier qui avait tendance à lui hérisser le poil et dont la simple évocation pouvait aisément la renfrogner, mais dont elle n’hésitait plus à réchauffer les draps. Ses yeux se posèrent sur la silhouette dans la maison bleue et les rues s'en étiraient. Où se trouvait-il ? Elle chassa ses interrogations en se mettant à marcher dans le même sens que tous les autres, convergeant vers le point névralgique de l’affrontement prochain.
- Fils de… Cracha l’elfe quand on lui eut désigné son assignation. Goldheart était un fléau, lui comme tous ceux de sa lignée. Elle regrettait presque de ne pas l’avoir égorgé quand l’occasion s’était présentée. Saleté de gamin. Plutôt que de ruminer, elle rebroussa chemin pour aller se poster là où on l’avait assignée ; bien loin de ses toitures et des vertigineuses hauteurs de Liberty.
Les égouts. C’était bien sa veine. Sans parler de la pléthore de limiers qui s’étendaient à perte de vue. Peut-être valait-il mieux cela que des officiers. Finalement ce n’était pas si pire. Surtout quand elle reconnut la large silhouette du seul Reikois qui pouvait trouver grâce à ses yeux.
- Salut gros sac. Lança-t-elle à Kieran.
- Spoiler:
- Sixte rejoint les Hiboux-Soutterains grâce aux bons paiements de Soren. Entre autres.
Citoyen de La République
Pancrace Dosian
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J'jette un regard calculateur en direction de Fifi, qui a récupéré sa matraque flambant neuve. En vrai ça serait pas illégitime d'expliquer qu'en tant que Capitaine, j'me dois d'avoir accès au meilleur matériel d'une part, et m'assurer qu'il est de qualité d'autre part avant de le donner à mes collègues. Faudrait pas que ça se pète au moment le plus inopportun, ou pire, qu'ils se fassent mal avec.
Alors, oui, on imagine mal comment on peut se faire mal soi-même avec une matraque, un objet de forme longue et effilée, relativement lisse et rigide. Je mentionnerai juste que certains médecins détachés aux officiers républicains ont retrouvé des matraques en des lieux peu éclairés et qui ne sont normalement pas dédiés à ça. Je laisse chacun se faire son opinion, moi, je juge pas.
Je me contente de ricaner d'un air moqueur.
Toujours est-il que l'évocation des Effraies d'Acier jette un froid dans l'assemblée. Pas qu'on était particulièrement jouasse avant, hein, mais là, c'est vraiment pire. Y'a ce petit goût de merde, difficilement esquivable, qui correspond au fait que les couillons du Sénat ont pas trouvé mieux que de créer une nouvelle entité qui fait le même boulot que nous, de les arroser de milliers ou de millions de pièces d'or, et qui sont censés représenter une forme d'élite. Vu leur nombre, déjà, ils remplissent même pas la cantine, autant dire qu'assurer l'ordre en République est un doux rêve.
Dans six mois, on y retrouve tous les neveux, nièces, enfants, petits-enfants, de chaque politicien un peu en vue du pays. Tous à se battre pour un poste prestigieux, de sacrés galons en or massif, et la certitude de jamais aller prendre le moindre risque sur le terrain. Y'a qu'à regarder la structure hiérarchique : ils sont globalement tous chef de quelque chose, au point que y'a davantage de patrons que de bosseurs. Franchement, ça fait pas sérieux. Enfin, dans une optique où ils faisaient des choses, et on sait bien que c'est pas le cas.
Fifi est en train de démontrer des techniques d'interpellation à la matraque, en expliquant les points à cibler en priorité, ceux à éviter parce qu'ils sont trop peu efficaces ou, à l'inverse, risqueraient d'occasionner des dégâts considérables voire fatals aux victimes qu'on interpelle. C'est cette partie-là qui attire le plus l'attention, et c'est pas pour s'assurer de pas faire de bévue, ça, c'est bien certain, à voir les sourires narquois de mes troupes.
Quand je pense qu'on m'a refusé mes congés. Ca dégoûte. Je savais bien que j'aurais pas dû écrire dans le rapport que ce serait janvier. On s'est tous fait rappeler à l'ordre et qu'on avait intérêt à tous être là. Certains ont essayé de filouter avec des blessures, vu que la rumeur de l'attaque de l'Assemblée s'est répandue comme une épidémie de chaude-pisse dans un camp militaire reikois. Le mois de corvée de chiottes après l'assignation d'aujourd'hui a dû bien les refroidir.
« Du coup, les Effraies, hein, Capitaine ?
- ‘Paraît.
- Elles effraient qui ?
- Dur à trouver, commente Surin.
- Un type des effraies ou un truc effrayé ?
- Les deux ?
- Les deux. »
Difficile de leur en vouloir : des années qu’on a un matos de merde parce que soi-disant y’a pas de budget, et v’là-t’y-pas que du fric tombe du ciel pour armer une bande de pitres.
« Vous croyez que si on se met une plume dans le cul, on pourra passer pour des effraies et enfin avoir nos matraques ?
- On te regarde, Gégé.
- Ou plutôt, on veut pas voir ça. »
N’empêche que quand il nous tourne le dos, avec une plume qui dépasse de ses chausses, on éclate tous de rire.
Puis j’me renfrogne. Y’a le titan qui a dit qu’il se radinait aujourd’hui. C’juste que si j’étais l’Assemblée, à voir l’effectif réuni pour leur tomber dessus, j’me contenterais de pas venir, en fait. D’attendre le lendemain ou la semaine prochaine. Après tout, y’a pas le feu au lac, la République va pas disparaître dans l’intervalle, et elles non plus. Elles ont p’tet d’autres contraintes qu’on comprend pas. Sûrement, d’ailleurs. N’empêche, j’me demande d’où elles sortent. P’tet de Magic, si on épluche le registre des anciens élèves. Ou alors de Shoumeï ou du Reike. Ca serait bien leur genre, d’avoir une unité de destabilisation qui vient foutre la merde chez nous pour que ça devienne aussi nul que chez eux, tiens.
Reste qu’au moins, j’suis pas affecté aux égoûts ou à la Maison-Bleue. Certes, j’aurais pu bouffer des p’tits fours en faisant semblant d’être important, comme les commissaires, mais si y’a bien un endroit qui va prendre la sauce, à mon avis, c’est celui-là. Les rues, c’est pratique : déjà, on les connaît bien, à force de patrouiller à tout va. Et ensuite, si y’a besoin de prendre l’ennemi à revers ou de partir se mettre à l’abri, c’est quand même autrement plus simple. Puis, avec un peu de bol, tout va s’arrêter aux murailles.
J’parle même pas des égoûts : j’imagine pas l’odeur des puants qui vont en ressortir. Bien fait pour la gueule des Limiers qui sont là-dessous. Puis ça les changera pas du Razkaal.
- Résumé:
Pancrace raconte des conneries en se préparant à défendre les rues.
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