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Sixte V. Amala
Kieran Ryven
Leonora de Hengebach
Azura Aiwenor
Gunnar Bremer
Soren Goldheart
Abraham de Sforza
Mercure
Dorylis de Rockraven
Athénaïs de Noirvitrail
Xera
Genryusai
Seraphin du Razkaal
Koraki Exousia
18 participants
Citoyen de La République
Sixte V. Amala
Messages : 187
crédits : 1490
crédits : 1490
Info personnage
Race: Elfe (mi-ange)
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: D
Sixte se fendit d’un sourire qui aurait pu paraître affable à qui ne la connaissait pas. Elle était certaine que Kieran en percevait tout le cynisme autant qu’il dû remarquer la lueur meurtrière que sa question fit éclore dans son regard. Arrivée à sa hauteur, elle dévoila ses cheveux en retirant le capuchon qui lui couvrait constamment la tête.
- Ce fils de pute de Goldheart. Lança-t-elle tout en se retenant d’ajouter que s’il l’avait prévenu, peut-être se serait-elle contentée d’aller se barricader dans un coin plus tranquille de république en attendant que l’orage passe. Roi des cons au pays des connards, il n’en restait pas moins l’un de ses meilleurs employeurs et la somme qu’il avait été prêt à lui allonger pour sa présence ici en ce jour était suffisamment grande pour obliger Sixte à risquer sa vie auprès de parfaits inconnus. Quoi que le terme n’était pas véritablement adéquat. Il était évident que Kieran était une personne qu’elle ne connaissait que trop bien et réciproquement, ce qui ne lui plaisait guère mais hélas il en était ainsi.
Il y avait une multitude de visages qui ne lui disaient rien dont les mines pâles et moroses étaient aussi tristes que la pluie. Mais pouvait-on réellement en vouloir aux Limiers pour cela ? Kieran était le seul un tant soit peu jovial qu’il lui avait été donné de connaître, les autres… Eh bien il ne lui donnait absolument pas envie de sympathiser. Au moins avait-elle la chance de se retrouver aux côtés de soldats sur lesquels elle pouvait compter. Les égouts ne devaient pas vraiment les changer du Razkaal après tout, si ? Alors qu’elle s’interrogeait silencieusement, ses yeux se posèrent sur une créature qu’elle aurait préféré trouver ailleurs qu’ici. Pas vraiment ami, pas vraiment ennemi, neveu de celui à cause de qui ses rêves étaient plus tourmentés qu’ils ne l’avaient jamais été, la bienséance aurait voulu qu’elle l’égorge sur place, juste pour faire bonne mesure auprès de ce chien de Zelevas. Malheureusement elle ne pouvait se le permettre dans de telles circonstances ; aucune lame n’était à négliger.
Poursuivant son inspection, ses yeux se posèrent sur Xera dont les cheveux roux étaient bien ternes dans l’obscurité des égouts et elle hocha la tête en guise de salutation. Individualiste certes, mais pas suicidaire, sa présence était bienvenue même pour une personne comme la jeune demi-elfe. Pour finir, ce fut Neera qui attira son attention. Il était difficile de la louper, même en le voulant. Une aura écrasante, au moins autant que l’entièreté de sa maîtrise élémentaire. Un phare dans la nuit n’aurait été aussi lumineux dans le tréfond des entrailles de la république. Une pointe de jalousie agita néanmoins Sixte qui ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel lorsqu’elle lista toutes ses capacités.
- Sixte. Répondit-elle à son tour à l’assemblée. Qu’y avait-il à ajouter d’autre ? Elle ne maîtrisait aucune forme de magie élémentaire, la sienne était parfaitement individualiste car c’était ainsi qu’elle l’avait voulu. Cependant, elle le regretta quelque peu. - J'obéirais. Goldheart s’en est assuré. Au moins pouvait-elle les détromper si l’un d’eux éprouvait des doutes quand à sa loyauté, qui était toute dévouée à son porte-monnaie -et plus discrètement à ceux qu’elle appréciait mais ç’a c’était une autre paire de manches.
Il ne restait plus qu’à attendre et en cela Sixte excellait ; l’un des bienfaits de la quasi immortalité. Elle vérifia d’abord les attaches de son armure légère -qui étaient parfaites-, puis passa en revu ses dagues à sa ceinture, ses couteaux de lancers rangés sagement dans ses manchettes puis l’arc et le carquois qui ceignait son dos. Elle ne voyait pas vraiment comment il pourrait lui être utile ici bas mais c’était trop tard et elle ne comptait pas abandonner la moindre once de matériel ici. Quoi qu’elle pourrait ajouter cela à la facture salée de Soren. Alors qu’elle songeait au montant qu’elle pourrait espérer tirer de lui, une détonation l’obligea à s’arracher à ses pensées. Ses yeux se plissèrent et ses sens se mirent en alerte.
Le silence était assourdissant et l’on entendait que le clapotis désagréable des gouttes d’eau. L’odeur nauséabonde des égouts prenait Sixte à la gorge mais elle ne cessait d’inspirer profondément par le nez aussi bien pour garder son calme que pour détecter la moindre odeur suspecte. Quelqu’un avait-il fait exploser quelque chose ? Pendant de longues minutes, rien ne vint et brusquement tout se mit en branle comme une machine bien huilée.
- C’est donc ça, des soldats ? Ricana Sixte qui avait dû lutter férocement contre l’instinct qui lui avait dicté de faire demi-tour et de s’évader de ce tombeau puant. Contre toute attente, elle n’avait pas bougé d’un pouce et s’était même déplacée à travers la multitude de corps pour rejoindre le rejeton foireux de D’Elusie. - Tu te trompes pas. Dit-elle simplement en s’engageant docilement dans le canal, comme il l’avait demandé.
De la même façon que le limier qui était à ses côtés, elle se fondit dans l’invisibilité et se déroba à la vue de tous. Dans le même temps, ses mains glissèrent vers ses dagues qu’elle arracha en silence à leur fourreau. D’après ce que Kieran était en train d’annoncer, cela ne serait en rien une partie de plaisir. Par chance elle ne craignait ni les géomi, ni les lanconda, finir en repas par contre, lui déplaisait fortement alors elle se promit de ne pas mourir. Qui viendrait dépouiller Soren de son argent dans le cas contraire ? Un sourire amusé étira ses traits invisibles, l’oreille magiquement tendue pour percevoir son coéquipier, Sixte se prépara aussi bien à activer sa magie qu’à répliquer sans cesser d’avancer prudemment.
- Ce fils de pute de Goldheart. Lança-t-elle tout en se retenant d’ajouter que s’il l’avait prévenu, peut-être se serait-elle contentée d’aller se barricader dans un coin plus tranquille de république en attendant que l’orage passe. Roi des cons au pays des connards, il n’en restait pas moins l’un de ses meilleurs employeurs et la somme qu’il avait été prêt à lui allonger pour sa présence ici en ce jour était suffisamment grande pour obliger Sixte à risquer sa vie auprès de parfaits inconnus. Quoi que le terme n’était pas véritablement adéquat. Il était évident que Kieran était une personne qu’elle ne connaissait que trop bien et réciproquement, ce qui ne lui plaisait guère mais hélas il en était ainsi.
Il y avait une multitude de visages qui ne lui disaient rien dont les mines pâles et moroses étaient aussi tristes que la pluie. Mais pouvait-on réellement en vouloir aux Limiers pour cela ? Kieran était le seul un tant soit peu jovial qu’il lui avait été donné de connaître, les autres… Eh bien il ne lui donnait absolument pas envie de sympathiser. Au moins avait-elle la chance de se retrouver aux côtés de soldats sur lesquels elle pouvait compter. Les égouts ne devaient pas vraiment les changer du Razkaal après tout, si ? Alors qu’elle s’interrogeait silencieusement, ses yeux se posèrent sur une créature qu’elle aurait préféré trouver ailleurs qu’ici. Pas vraiment ami, pas vraiment ennemi, neveu de celui à cause de qui ses rêves étaient plus tourmentés qu’ils ne l’avaient jamais été, la bienséance aurait voulu qu’elle l’égorge sur place, juste pour faire bonne mesure auprès de ce chien de Zelevas. Malheureusement elle ne pouvait se le permettre dans de telles circonstances ; aucune lame n’était à négliger.
Poursuivant son inspection, ses yeux se posèrent sur Xera dont les cheveux roux étaient bien ternes dans l’obscurité des égouts et elle hocha la tête en guise de salutation. Individualiste certes, mais pas suicidaire, sa présence était bienvenue même pour une personne comme la jeune demi-elfe. Pour finir, ce fut Neera qui attira son attention. Il était difficile de la louper, même en le voulant. Une aura écrasante, au moins autant que l’entièreté de sa maîtrise élémentaire. Un phare dans la nuit n’aurait été aussi lumineux dans le tréfond des entrailles de la république. Une pointe de jalousie agita néanmoins Sixte qui ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel lorsqu’elle lista toutes ses capacités.
- Sixte. Répondit-elle à son tour à l’assemblée. Qu’y avait-il à ajouter d’autre ? Elle ne maîtrisait aucune forme de magie élémentaire, la sienne était parfaitement individualiste car c’était ainsi qu’elle l’avait voulu. Cependant, elle le regretta quelque peu. - J'obéirais. Goldheart s’en est assuré. Au moins pouvait-elle les détromper si l’un d’eux éprouvait des doutes quand à sa loyauté, qui était toute dévouée à son porte-monnaie -et plus discrètement à ceux qu’elle appréciait mais ç’a c’était une autre paire de manches.
Il ne restait plus qu’à attendre et en cela Sixte excellait ; l’un des bienfaits de la quasi immortalité. Elle vérifia d’abord les attaches de son armure légère -qui étaient parfaites-, puis passa en revu ses dagues à sa ceinture, ses couteaux de lancers rangés sagement dans ses manchettes puis l’arc et le carquois qui ceignait son dos. Elle ne voyait pas vraiment comment il pourrait lui être utile ici bas mais c’était trop tard et elle ne comptait pas abandonner la moindre once de matériel ici. Quoi qu’elle pourrait ajouter cela à la facture salée de Soren. Alors qu’elle songeait au montant qu’elle pourrait espérer tirer de lui, une détonation l’obligea à s’arracher à ses pensées. Ses yeux se plissèrent et ses sens se mirent en alerte.
Le silence était assourdissant et l’on entendait que le clapotis désagréable des gouttes d’eau. L’odeur nauséabonde des égouts prenait Sixte à la gorge mais elle ne cessait d’inspirer profondément par le nez aussi bien pour garder son calme que pour détecter la moindre odeur suspecte. Quelqu’un avait-il fait exploser quelque chose ? Pendant de longues minutes, rien ne vint et brusquement tout se mit en branle comme une machine bien huilée.
- C’est donc ça, des soldats ? Ricana Sixte qui avait dû lutter férocement contre l’instinct qui lui avait dicté de faire demi-tour et de s’évader de ce tombeau puant. Contre toute attente, elle n’avait pas bougé d’un pouce et s’était même déplacée à travers la multitude de corps pour rejoindre le rejeton foireux de D’Elusie. - Tu te trompes pas. Dit-elle simplement en s’engageant docilement dans le canal, comme il l’avait demandé.
De la même façon que le limier qui était à ses côtés, elle se fondit dans l’invisibilité et se déroba à la vue de tous. Dans le même temps, ses mains glissèrent vers ses dagues qu’elle arracha en silence à leur fourreau. D’après ce que Kieran était en train d’annoncer, cela ne serait en rien une partie de plaisir. Par chance elle ne craignait ni les géomi, ni les lanconda, finir en repas par contre, lui déplaisait fortement alors elle se promit de ne pas mourir. Qui viendrait dépouiller Soren de son argent dans le cas contraire ? Un sourire amusé étira ses traits invisibles, l’oreille magiquement tendue pour percevoir son coéquipier, Sixte se prépara aussi bien à activer sa magie qu’à répliquer sans cesser d’avancer prudemment.
- Résumé:
- Après s'être présentée, Sixte suit les ordres donnés par Seraphin. Elle le suit dans le second canal et active son invisibilité ainsi que son ouïe. Bien que le canal soit vide de premier abord, elle se tient prête.
Noble de La République
Neera Storm
Messages : 579
crédits : 850
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Info personnage
Race: Demi-titan
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique bon
Rang: B
Leur groupe était donc réuni. Parmi eux, deux mages et trois guerriers. Du moins, c’était ce que Neera supposait après avoir jeté un œil à la jeune femme blonde, emmitouflée dans une cape d’hiver. La demi-titan avait fait dans la simplicité et l’avait saluée comme les autres à son arrivée. Un hochement de tête, un sourire poli, et c’était tout. Difficile de faire plus dans ces circonstances. Peut-être que, plus tard, les deux demoiselles pourraient partager un verre dans une taverne avec le reste de leurs comparses, mais ce n’était pas prévu pour le moment. D’abord, il fallait attendre. Ensuite, il fallait combattre. Et enfin, il fallait voir comment ils se porteraient tous au lever du jour. C’était déjà un sacréprogramme.
Au début, tout fut calme. Seul le clapotis de l’eau venait rompre la monotonie de leur attente. Séraphin, son ancien étudiant, avait pris le commandement sous l’œil approbateur de la magicienne, et les limiers comme les autres lanceurs de sort s’étaient répandus dans les environs afin de surveiller chaque recoin des égouts. Le canal principal étant plus large, la Tornade s’était placée à cet endroit. Il n’y avait plus qu’à, à présent. Et lorsqu’une détonation violente retentit à l’extérieur des souterrains, ce fut le signal du début des combats.
Bientôt, un rire malveillant retentit dans l’obscurité des égouts, et la Républicaine ramena aussitôt son attention sur ce qu’il se passait autour d’eux. Il y avait du bruit. Beaucoup trop pour que ce soit normal. Et bientôt, les représentants de la Nation Bleue furent fixés. Des géomis, des braconniers, et surtout…
La Reine de Trèfles.
Cette même Reine que Xera avait déjà eu l’occasion de rencontrer dans la réserve faunique. Elle était alors partie avec la Dame, et au grand damn de la diviniste, la cannibale avait disparu avec son lanconda.
Maintenant, elle faisait enfin resurface et un éclair vint brièvement caresser la main de Neera.
Seul les Divins savaient à quel point elle avait envie d’arrêter cette sorcière : pourtant, nota la sang-mêlée, leur adversaire était encore trop loin, et surtout, il y avait une horde d’araignées géantes qui était prête à les dévorer. Il fallait s’en occuper avant. Séraphin donnait déjà ses ordres en commandant à ses troupes de s’occuper du canal ouest. Lui, de son côté, s’en irait avec Sixte et d’autres hommes dans le canal secondaire. Lorsque le Limier lui confia le commandement, la professeure hocha la tête d’un air un peu plus sec que voulu, la faute à l’urgence de la situation.
- Ne vous inquiétez pas pour nous et prenez-les à revers.
Alors que les deux combattants disparaissaient dans l’obscurité des égouts, la belle aux cheveux d’argent riva son regard sur les géomis. Heureusement, non seulement ils avaient les limiers sous les ordres de Séraphin, mais ils avaient également un drakyn qui les aiderait à repousser les arachnides. Il s’était présenté sous le nom de Kieran Ryven, et la Tornade lui avait simplement offert un sourire aimable lorsqu’ils avaient fait connaissance un peu plus tôt. A présent, l’homme encourageait les autres soldats à rester fidèles à leurs postes, et même, il eut la bonne idée de révéler à tous les compétences d’Akhos. C’était bien, mais ce ne serait pas assez pour repousser leurs ennemis.
C’était bien pour cela qu’ils allaient travailler en équipe et la voix de diviniste résonna auprès de ses camarades.
- Kieran, continuez à leur faire barrage pendant que Xera et moi canalisons nos sorts. Nous allons agir en binôme. A mon signal, cependant, soyez prêts à reculer et à couper le contact avec les créatures. Sa voix se fit plus forte afin de se faire entendre des autres Limiers. Cela vaut aussi pour vous autres !
Neera tourna ensuite son regard vers la jeune femme rousse, et si son regard était ferme et déterminé, un sourire qui se voulait rassurant détendit néanmoins ses traits.
- Xera, canalisez le plus d’eau que vous pouvez au-dessus de la horde d’araignée. Ne vous restreignez pas, mais faites attention à ce que votre magie ne nous atteigne pas. Une fois que vous avez fait votre maximum, laissez-la tomber sur les créatures. Je m’occupe du reste.
Laissant la guérisseuse agir, la fille de Lothab se permit pendant ce temps-là de donner des ordres aux mages qui avaient été envoyés avec elle dans les égouts. Si elle ne pouvait pas aider les combattants comme Kieran, elle connaissait néanmoins les exigences de la magie, et savait invectiver ses pairs à donner le meilleur d’eux-mêmes. D’ailleurs, cela fonctionna, puisque tantôt une boule de feu bien placée permit à un Limier de trouver une faille chez un géomi, et tantôt, une plaque de glace joliment placée fit perdre l’équilibre à une autre des créatures. Quand enfin, la Fae fut prête, Neera se contenta d’approuver les efforts de la rousse.
- C’est parfait. Aspergez-les. Maintenant !
Déjà, les yeux de la demi-titan s’illuminaient et rayonnaient alors que son avant-bras était parcouru d’arcs électriques. Mais elle n’oublia pas ses autres camarades.
- Kieran. Donnez l’ordre de reculer le temps que je tire !
Le drakyn devrait guetter son ordre, et donc obéir aussitôt. La jeune femme comptait d’ailleurs sur la réactivité de l’ami de Séraphin ainsi que de ses autres sbires. Et quand l’immense colosse lui laissa le champ libre, l’éclair fusa, tonna dans les souterrains tel un avertissement à l’égard des Sorcières. Il se précipita, non pas sur la cheffe de leurs ennemis, mais bien sur la zone que Xera avait recouverte d’eau.
La foudre en elle-même pouvait avoir des cibles très ciblées, et ne pas faire beaucoup de dégâts alentours. Il était cependant connu que, quand de l’électricité touchait un élément liquide, ses effets se multipliaient et devenaient potentiellement dévastateurs. Les éclairs pouvaient même tuer, si la décharge était assez forte. Ainsi, les géomis allaient devoir faire face à cette combinaison d’eau et de foudre, qui provoquerait au mieux leur mort, et au pire, leur simple paralysie. En tous les cas, cela handicaperait fortement l’avancée de la horde, ce qui permettrait aux guerriers d’agir plus efficacement, et d’éliminer les premières lignes plus facilement.
Il ne restait plus qu’à voir si cela fonctionnait.
Au début, tout fut calme. Seul le clapotis de l’eau venait rompre la monotonie de leur attente. Séraphin, son ancien étudiant, avait pris le commandement sous l’œil approbateur de la magicienne, et les limiers comme les autres lanceurs de sort s’étaient répandus dans les environs afin de surveiller chaque recoin des égouts. Le canal principal étant plus large, la Tornade s’était placée à cet endroit. Il n’y avait plus qu’à, à présent. Et lorsqu’une détonation violente retentit à l’extérieur des souterrains, ce fut le signal du début des combats.
Bientôt, un rire malveillant retentit dans l’obscurité des égouts, et la Républicaine ramena aussitôt son attention sur ce qu’il se passait autour d’eux. Il y avait du bruit. Beaucoup trop pour que ce soit normal. Et bientôt, les représentants de la Nation Bleue furent fixés. Des géomis, des braconniers, et surtout…
La Reine de Trèfles.
Cette même Reine que Xera avait déjà eu l’occasion de rencontrer dans la réserve faunique. Elle était alors partie avec la Dame, et au grand damn de la diviniste, la cannibale avait disparu avec son lanconda.
Maintenant, elle faisait enfin resurface et un éclair vint brièvement caresser la main de Neera.
Seul les Divins savaient à quel point elle avait envie d’arrêter cette sorcière : pourtant, nota la sang-mêlée, leur adversaire était encore trop loin, et surtout, il y avait une horde d’araignées géantes qui était prête à les dévorer. Il fallait s’en occuper avant. Séraphin donnait déjà ses ordres en commandant à ses troupes de s’occuper du canal ouest. Lui, de son côté, s’en irait avec Sixte et d’autres hommes dans le canal secondaire. Lorsque le Limier lui confia le commandement, la professeure hocha la tête d’un air un peu plus sec que voulu, la faute à l’urgence de la situation.
- Ne vous inquiétez pas pour nous et prenez-les à revers.
Alors que les deux combattants disparaissaient dans l’obscurité des égouts, la belle aux cheveux d’argent riva son regard sur les géomis. Heureusement, non seulement ils avaient les limiers sous les ordres de Séraphin, mais ils avaient également un drakyn qui les aiderait à repousser les arachnides. Il s’était présenté sous le nom de Kieran Ryven, et la Tornade lui avait simplement offert un sourire aimable lorsqu’ils avaient fait connaissance un peu plus tôt. A présent, l’homme encourageait les autres soldats à rester fidèles à leurs postes, et même, il eut la bonne idée de révéler à tous les compétences d’Akhos. C’était bien, mais ce ne serait pas assez pour repousser leurs ennemis.
C’était bien pour cela qu’ils allaient travailler en équipe et la voix de diviniste résonna auprès de ses camarades.
- Kieran, continuez à leur faire barrage pendant que Xera et moi canalisons nos sorts. Nous allons agir en binôme. A mon signal, cependant, soyez prêts à reculer et à couper le contact avec les créatures. Sa voix se fit plus forte afin de se faire entendre des autres Limiers. Cela vaut aussi pour vous autres !
Neera tourna ensuite son regard vers la jeune femme rousse, et si son regard était ferme et déterminé, un sourire qui se voulait rassurant détendit néanmoins ses traits.
- Xera, canalisez le plus d’eau que vous pouvez au-dessus de la horde d’araignée. Ne vous restreignez pas, mais faites attention à ce que votre magie ne nous atteigne pas. Une fois que vous avez fait votre maximum, laissez-la tomber sur les créatures. Je m’occupe du reste.
Laissant la guérisseuse agir, la fille de Lothab se permit pendant ce temps-là de donner des ordres aux mages qui avaient été envoyés avec elle dans les égouts. Si elle ne pouvait pas aider les combattants comme Kieran, elle connaissait néanmoins les exigences de la magie, et savait invectiver ses pairs à donner le meilleur d’eux-mêmes. D’ailleurs, cela fonctionna, puisque tantôt une boule de feu bien placée permit à un Limier de trouver une faille chez un géomi, et tantôt, une plaque de glace joliment placée fit perdre l’équilibre à une autre des créatures. Quand enfin, la Fae fut prête, Neera se contenta d’approuver les efforts de la rousse.
- C’est parfait. Aspergez-les. Maintenant !
Déjà, les yeux de la demi-titan s’illuminaient et rayonnaient alors que son avant-bras était parcouru d’arcs électriques. Mais elle n’oublia pas ses autres camarades.
- Kieran. Donnez l’ordre de reculer le temps que je tire !
Le drakyn devrait guetter son ordre, et donc obéir aussitôt. La jeune femme comptait d’ailleurs sur la réactivité de l’ami de Séraphin ainsi que de ses autres sbires. Et quand l’immense colosse lui laissa le champ libre, l’éclair fusa, tonna dans les souterrains tel un avertissement à l’égard des Sorcières. Il se précipita, non pas sur la cheffe de leurs ennemis, mais bien sur la zone que Xera avait recouverte d’eau.
La foudre en elle-même pouvait avoir des cibles très ciblées, et ne pas faire beaucoup de dégâts alentours. Il était cependant connu que, quand de l’électricité touchait un élément liquide, ses effets se multipliaient et devenaient potentiellement dévastateurs. Les éclairs pouvaient même tuer, si la décharge était assez forte. Ainsi, les géomis allaient devoir faire face à cette combinaison d’eau et de foudre, qui provoquerait au mieux leur mort, et au pire, leur simple paralysie. En tous les cas, cela handicaperait fortement l’avancée de la horde, ce qui permettrait aux guerriers d’agir plus efficacement, et d’éliminer les premières lignes plus facilement.
Il ne restait plus qu’à voir si cela fonctionnait.
- Résumé:
- Résumé :
- Neera attend comme les autres le début de l’attaque. Quand celle-ci commence, elle prend le commandement du canal principal suite au départ de Séraphin.
- Elle demande à Kieran de continuer à faire barrage aux arachnides avec les autres limiers et d’être prêt à se replier à son signal.
- L’enseignante demande ensuite à Xera de canaliser une grande boule d’eau au-dessus de la horde et de la laisser tomber sur les créatures – en prenant toutefois garde que le liquide n’atteigne pas les Républicains.
- En attendant que Xera soit prête, elle aide les autres mages présents sur place.
- Une fois que la Fae laisse tomber sa magie sur les géomis, Neera enjoint Kieran et les Limiers de se replier un instant. Aussitôt après, elle envoie un sort de foudre sur l’endroit que la guérisseuse a arrosé.
- Elle compte que l’eau alentour multiplie les dégâts de son attaque. Soit cela peut les paralyser, handicapant ainsi l’avancée de la horde et favorisant les dégâts des guerriers républicains. Soit cela peut carrément les tuer, et les cadavres des bestioles gêneront en ce cas la progression des autres arachnides.
- J'espère que les leçons que j'ai appris sur Divinity Original Sin vont servir /pan/
Pouvoirs utilisés ce tour :
- Foudre P2
Pouvoirs utilisés durant l’event :
P1 : 0/∞
P2 : 1/14
P3 : 0/7
P4 : 0/3
Echolocalisation : 0/2
Evocation élémentaire P1 : 0/5
Evocation élémentaire P2 : 0/3
Evocation élémentaire P3 : 0/2
Gemme de curiosités : 0/1
Potion de mana intermédiaire : 0/1
Noble de La République
Azura Aiwenor
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crédits : 847
C'était là que les forts civils auraient démontrés leur utilité, cette mesure phare de la Loi Égide que les sénateurs du parti présidentiel s'étaient acharnés à envoyer aux oubliettes. Ces bastions auraient trouvés leur utilité dans la protection des civils vivant en périphérie de la capitale, au lieu qu'ils aient à s'amonceler entre les murs de Liberty dans l'espoir d'y trouver protection. Azura était, en outre, en capacité de ressentir le moindre rayon lumineux l'atteignant, alors lorsque les déflagrations à l'extérieur des murs de la ville embrasèrent le ciel nocturne, elle n'eue même pas à orienter son regard vers la fenêtre pour comprendre que les forts civils n'auraient été d'aucune aide face à la puissance magique déployée par leurs assaillants. Elle se demanda alors si son amie Idunn était parvenue à trouver refuge au sein de la forêt, et si celle-ci ne serait pas incendiée avant la fin de la nuit, pourvu qu'elle ne se soit pas trouvée sur la route de la horde marchant sur Liberty.
Son don lui permit également de percevoir l'attaque les visant eux une seconde avant que la paroi n'explose dans le fracas assourdissant des lauses se brisant contre le granit et le marbre, accompagné par le tintement du verre brisé. Et si Azura n'eue pas le temps de réagir, tant la surprise l'avait saisie, elle aurait été atteinte par l'attaque sans la réactivité du garde de Zelevas qui passa la protection de ce dernier - et celle d'Azura, étant tout près de lui, très près d'ailleurs - en priorité. En d'autres circonstances, la lumina aurait apprécié à sa juste valeur l'étreinte protectrice du vieil homme, elle le lui aurai alors rendu et cela aurait duré plus longtemps. Mais les circonstances ne s'y prêtaient guère, à tel point qu'elle n'en rougit point, tant la panique l'avais saisi.
Et bien qu'ils se soient tous attendu à une attaque dévastatrice, jamais ils n'auraient pensés être atteints si rapidement, alors que les remparts étaient tout juste aux prises avec la horde. Et si Azura avait tapé du pied pour être affectée en première ligne, voulant à tout prix protéger les civils se tenant juste derrière les murs de la ville, ce satané protocole de protection des personnalités politiques l'en avait empêché, l'envoyant plutôt à la Maison Bleue. Toutefois, elle réalisa comme il avait été préférable qu'elle se trouve aux côtés de ses confrères et consœurs en cet instant, jamais elle n'aurait pu se pardonner qu'il leur arrive quoi que ce soit sans qu'elle soit présente.- Je n'ai rien, Zel, et vous ? Un rapide diagnostique du regard lui suffit à constater que le corps robuste de "Zel" n'avait rien. Et les autres ?! Demanda-t-elle aussitôt, cherchant du regard les Cent Dorés, Dorylis ainsi que Soren.
Mais le nuage de poussière était bien trop épais pour déterminer ce qu'il en était advenu. Azura pensa d'abord à disperser la poussière ambiante, avant de se raviser, réalisant que cela représentait une protection au regard de celle qui les chassait depuis les cieux. Morti sembla tirer la même conclusion, car le colosse les poussa par une ouverture dans le mur, pour mieux arriver dans le couloir. Et si Zelevas n'avait pas ordonné au géant de retrouver leurs collègues, la lumina s'en serait chargée en personne, il ne faisait aucun doute qu'elle n'aurait point hésité à retourner en arrière pour tirer ses amis de là.
Par chance, Soren en émergea avec panache. Il fallait dire que ses ailes étaient d'un splendide qui contrastait avec le nuage de poussière et de débris qui volaient derrière lui, en fond. Quant aux harpies, il fallait réagir, ce qu'Azura fit derechef, les aveuglant de rayons lumineux envoyés droit sur les bêtes, afin de ne point les tuer tout en protégeant ses amis. Qu'il était complexe de lutter dans une telle mêlée alors que le concept même de tuer était contraire à votre éthique ! La Lumina déploya sa magie autant qu'elle le put sans tuer les harpies, se contentant de brouiller leur vision.
Quant à la rousse volante, il était plus que temps de riposter. Se concentrant un instant sur un énorme madrier ayant chuté durant l'attaque, elle le souleva dans les airs avant de le projeter transversalement, dans le sens de la longueur - afin de maximiser ses chances de toucher - vers la sorcière de l'Assemblée. Le choc pourrait bien les débarrasser d'elle suffisamment longtemps pour mettre Zelevas à l'abris et que les Cent Dorés puissent réagir.
- Résumé :
- Azura fuit dans le couloir adjacent avec Zel et Morti, rapidement rejoints par Soso.
Afin de se portéger, elle aveugle les harpies s'approchant de trop près, ne voulant pas les tuer.
Elle use alors de télékinésie pour projeter un longeron vers la sorcière.
- Pouvoirs utilisés :
- Télékinésie P2
Lumière P1
Personnages similaires à Azura
Giselle (Enchanted) - Amélie Poulain (Le Fabuleux Destin) - Margaery Tyrell (Game of Thrones) - Mantis (Guardians of the Galaxy) - Sam Gamgee (Lord of the Rings) - Jaskier (The Witcher)
Thème musical d'Azura
Citoyen de La République
Gunnar Bremer
Messages : 209
crédits : 533
crédits : 533
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
Les mauvaises langues pourraient dire que je suis quand même un peu salé d’avoir perdu le titre de “Fiston” auprès de Patoche, mais vu les circonstances, il n’en est rien. On peut pas être parfait, que voulez-vous et je préfère que ça tombe sur Pancrace que sur un autre tocard. Déjà, ça lui permet d’avoir l’autorité indispensable pour se faire obéir de tous les officiers républicains. Les Effraies suivent par opportunisme militaire ; nouvelle unité, nouveau chef, peu d’expérience. Évidemment que ça va s’appuyer sur les indémodables Officiers Républicains. Les civils, enfin, ils suivent comme des moutons. Puis, au-delà des responsabilités, il aura la paperasse à remplir et vu que la dernière opération du genre, c’était Kaizoku, je crois bien que le gars en charge de cette nuit d’enfer, il a toujours pas fini l’administratif associé. Passer les six prochains mois dans un bureau pour la grâce de survivre à cet assaut, très peu pour moi. Je me contenterais de survivre.
Si Pancrace s’occupe de tout le monde, faut une chaîne hiérarchique adaptée pour pas qu’il soit sous l’eau. On ne s’improvise pas si facilement chef de plus de dix gars même pour des intellos comme nous. Pour le coup, en quelques ordres, je m’arroge la direction du contingent d’Officiers Républicains. Pancrace fera les ordres globaux, je traduirais en langage opérationnel. C’est qu’on est une unité d’élite, tout le monde ne peut pas nous comprendre et Pancrace doit parler intelligemment pour que tout le monde comprenne, même le citoyen débile mais profondément patriotique.
Visiblement, parler intelligemment, ce n’était pas dans la fiche de poste du protecteur du Porte Parole. Avec sa grosse voix et sa carrure, il me rappelle quelqu’un.
-Fieracier ?
-Il a mal fini, après. Peut-être pas une bonne comparaison, Fifi.
-Peut-être que c’est lui dedans…
-Je pense que non, mais j’espère que oui.
-Parce qu’il était fier, intègre, brave, protecteur, humble et humaniste ?
-Parce qu’il était fort.
D’autres mauvaises langues, elles sont nombreuses, auraient à commenter mes réactions en présence de la délicieuse Takhys Suladran qui a fait le choix de venir prêter main forte aux petites mains agiles et expérimentées des rues. La vérité est qu’elle ne m’indispose pas comme elle a pu le faire lors de notre éphémère première rencontre et au début de notre moins éphémère deuxième rencontre. Certes, j’ai déjà eu trois fois l’idée de l’emmener dans un endroit discret pour lui recommander de ne pas mettre sa vie en danger et que, pour la peine, je vais rester avec elle parce que, hein, on est jamais trop à deux dans cette chambre à coucher, mais le devoir, tout ça. Je suis esclave de ma vocation. J’ai dissipé ces pensées séditieuses et il n’y a pas d'inquiétude. Vous verrez, la pression a été relâchée
-Vous inquiétez pas les gars, madame Suladran ici présente sait parfaitement encaisser.
On y a veillé, mais on s’égare.
Car il faut bosser. Si sur les remparts, ça a l’air de s’amuser avec des cris, du sang et des trucs qui coupent ; ce qui correspond au niveau intellectuel des gars de la GAR ; c’est évidemment un truc magique qui tombe sous le nez des officiers républicains avec leur sept années d’études. Bon, il y a les Effraies qui font baisser la moyenne, mais le Sage ne s’abrutit pas en présence de l’élève. Je sais Pancrace capable d’identifier des trucs magiques, je lui laisse ça et pendant qu’il s’y concentre, je répartis les troupes dans le but d’avoir une vue d’ensemble plus large. C’est que la zone est grande, on ne couvrira peut-être pas tout, mais s’il se passe un truc discret, on voudrait bien le savoir. Dans cette optique, je prends de la hauteur en bondissant dans les airs, le poing en avant pour aucune raison mais je trouve ça classe, propulsé par ma nouvelle magie du vent obtenue sur les crédits formation. J’aurais pu me contenter de monter avec l’agilité du voleur qui me caractérise sur un haut toit, mais l’important au début des emmerdes comme celle-là, c’est de donner confiance aux autres gus. Voir l’un de ces chefs montés à la main, c’est moins prestigieux que de voler directement dans les airs en frappant l'air pour se propulser. C’est de l’esbroufe, mais ça fait croire à tout le monde qu’on est pas des peintres.
Une fois suffisamment haut pour avoir une vision d'ensemble des abords de l’académie. J’active alors la vue augmentée et la nyctalopie pour fouiller les environs de mon regard à la recherche d’un truc aussi bizarre qu’une colonne de lumière sur l’académie. Vous me direz, autant de la lumière, la nyctalopie semble inutile, mais pour avoir de l’ombre, il faut de la lumière, rappelez vous.
On est des intellectuels.
Si Pancrace s’occupe de tout le monde, faut une chaîne hiérarchique adaptée pour pas qu’il soit sous l’eau. On ne s’improvise pas si facilement chef de plus de dix gars même pour des intellos comme nous. Pour le coup, en quelques ordres, je m’arroge la direction du contingent d’Officiers Républicains. Pancrace fera les ordres globaux, je traduirais en langage opérationnel. C’est qu’on est une unité d’élite, tout le monde ne peut pas nous comprendre et Pancrace doit parler intelligemment pour que tout le monde comprenne, même le citoyen débile mais profondément patriotique.
Visiblement, parler intelligemment, ce n’était pas dans la fiche de poste du protecteur du Porte Parole. Avec sa grosse voix et sa carrure, il me rappelle quelqu’un.
-Fieracier ?
-Il a mal fini, après. Peut-être pas une bonne comparaison, Fifi.
-Peut-être que c’est lui dedans…
-Je pense que non, mais j’espère que oui.
-Parce qu’il était fier, intègre, brave, protecteur, humble et humaniste ?
-Parce qu’il était fort.
D’autres mauvaises langues, elles sont nombreuses, auraient à commenter mes réactions en présence de la délicieuse Takhys Suladran qui a fait le choix de venir prêter main forte aux petites mains agiles et expérimentées des rues. La vérité est qu’elle ne m’indispose pas comme elle a pu le faire lors de notre éphémère première rencontre et au début de notre moins éphémère deuxième rencontre. Certes, j’ai déjà eu trois fois l’idée de l’emmener dans un endroit discret pour lui recommander de ne pas mettre sa vie en danger et que, pour la peine, je vais rester avec elle parce que, hein, on est jamais trop à deux dans cette chambre à coucher, mais le devoir, tout ça. Je suis esclave de ma vocation. J’ai dissipé ces pensées séditieuses et il n’y a pas d'inquiétude. Vous verrez, la pression a été relâchée
-Vous inquiétez pas les gars, madame Suladran ici présente sait parfaitement encaisser.
On y a veillé, mais on s’égare.
Car il faut bosser. Si sur les remparts, ça a l’air de s’amuser avec des cris, du sang et des trucs qui coupent ; ce qui correspond au niveau intellectuel des gars de la GAR ; c’est évidemment un truc magique qui tombe sous le nez des officiers républicains avec leur sept années d’études. Bon, il y a les Effraies qui font baisser la moyenne, mais le Sage ne s’abrutit pas en présence de l’élève. Je sais Pancrace capable d’identifier des trucs magiques, je lui laisse ça et pendant qu’il s’y concentre, je répartis les troupes dans le but d’avoir une vue d’ensemble plus large. C’est que la zone est grande, on ne couvrira peut-être pas tout, mais s’il se passe un truc discret, on voudrait bien le savoir. Dans cette optique, je prends de la hauteur en bondissant dans les airs, le poing en avant pour aucune raison mais je trouve ça classe, propulsé par ma nouvelle magie du vent obtenue sur les crédits formation. J’aurais pu me contenter de monter avec l’agilité du voleur qui me caractérise sur un haut toit, mais l’important au début des emmerdes comme celle-là, c’est de donner confiance aux autres gus. Voir l’un de ces chefs montés à la main, c’est moins prestigieux que de voler directement dans les airs en frappant l'air pour se propulser. C’est de l’esbroufe, mais ça fait croire à tout le monde qu’on est pas des peintres.
Une fois suffisamment haut pour avoir une vision d'ensemble des abords de l’académie. J’active alors la vue augmentée et la nyctalopie pour fouiller les environs de mon regard à la recherche d’un truc aussi bizarre qu’une colonne de lumière sur l’académie. Vous me direz, autant de la lumière, la nyctalopie semble inutile, mais pour avoir de l’ombre, il faut de la lumière, rappelez vous.
On est des intellectuels.
- Spoiler:
- Gunnar prend officieusement le lead des Officiers Républicains tandis que Pancrace prend le lead de tout le monde. Ca raconte des conneries avant de se mettre au boulot. Il déploie les OR aux alentours pour surveiller les abords de la colonne de lumière tandis qu'il s'envole dans les airs, faisant des tours à observer les alentours à l'aide de sa vue augmentée et de la nyctalopie là où il fait sombre.
P1 Vol
P1 Vue augmentée
P1 Nyctalopie
Citoyen de La République
Xera
Messages : 197
crédits : 833
crédits : 833
Info personnage
Race: Fae (Mi-humaine)
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal Neutre
Rang: C
Xera après sa présentation accueillit chaque nouveau membre d’un hochement de tête accompagné d’un léger sourire, sourire qui fut plus franc pour Neera qui eut même droit au son de sa voix.
- Professeur Storm, j’espère qu’il en va de même pour vous.
Une fois au complet, leur unité s'enfonce dans les profondeurs du réseau des égouts de la capitale, si dans les premiers mètres l’odeur de ses eaux souillées ne se faisait pas trop envahissante cela ne dura pas bien longtemps. La troupe se déplaçait dans le silence, seul le bruit de leur déplacement se faisait entendre. Ce n’est qu'une foi en position dans un croisement de la galerie principale, qu’ils eurent le loisir d’écouter la douce musique des gouttes d’eau suintant du plafond venant s’écraser contre la surface de l’eau des égouts. La rousse profita de cette attente pour observer les visages des membres des Hiboux souterrains. Pour les limiers, cette observation était des plus rapides, elle espérait juste qu’ils étaient plus sensés que Tsunami.
L’un d’eux se démarque de par sa stature, sa musculature et ses cornes. L’herboriste de Nareim n’avait jamais eu l’occasion jusqu’ici d’observer un Drakyn d’aussi prêt. Il y avait aussi leur chef, un jeune homme respecté par les limiers sous ses ordres, cela sautait aux yeux clairement, mais Xera ne pouvait se détacher de cette sensation qu’il y avait quelque chose de “pas normal” chez ce dernier. Kieran connaissait la femme elfe qui les rejoignit en dernier, la demi-fae se demandait bien quel age elle pouvait avoir.
Le temps défilait sous la capital, même si comme dans tout milieu souterrain, il était difficile pour les surfaciens de se rendre compte du défilement du temps, privés de leur repère habituel. La monotonie de l’attente fut brisée d’un seul coup. Au loin, une terrible détonation avait lieu, si puissante qu'elle se fit ressentir dans les égouts, si puissante qu’ils en ressentirent les vibrations et leur firent lever les yeux vers le plafond à la recherche du moindre signe d'effondrement. Mais rien, rien de tel ne se produisit et revint les envelopper… Avant d’être brisé par un rire que la rousse reconnut aussitôt.
- Akhos, c’est Akhos et son laconda Pitié, méfiez-vous, il peut projeter son venin et ne vous fiez pas à sa masse, il est très rapide !
Mais avant d’avoir affaire à la reine de trèfle et à sa monture, il allait leur falloir survivre aux ordres de géomis. Pour la campagnarde, il y avait comme un léger goût de déjà vu, sauf que cette foi, il était hors de question de fuir, non, cette foi si c’étaient les araignées géantes qui étaient hors de leur territoire.
Xera écouta les ordres et se place derrière la ligne de front aux côtés de Neera, Neera dont la stratégie était basée sur la combinaison de leur magie. L’herboriste acquiesça de la tête à la demande de l’élémentaliste avant de fermer les yeux et de se concentrer sur son lien avec l’eau. L’avantage, c’est qu’il y avait beaucoup d’eau autour, même si elle était sale et souillée. La Fae rassembla toutes les parcelles d’eau qu'il y avait autour d’elle, pour la concentrer au-dessus de sa tête contre le plafond dans un premier temps. Les limiers restèrent imperturbables malgré les innombrables filets d’eau qui montaient vers le plafond. Le niveau de l’eau dans le canal principal baissa à vue d’œil laissant apparaître ce qu’il cachait jusque-là, toutes les choses dont les citadins veulent se débarrasser discrètement.
Quand la mage de soutien senti qu’elle avait atteint la limite de ce qu'elle pouvait amasser, elle déplaça la masse aqueuse au-devant de la ligne des limiers et attendit qu’un maximum de géomies soit prise dans la zone avant de relâcher son emprise sur l’eau la laissant retrouver l’emprise de la gravité.
- Professeur Storm, j’espère qu’il en va de même pour vous.
Une fois au complet, leur unité s'enfonce dans les profondeurs du réseau des égouts de la capitale, si dans les premiers mètres l’odeur de ses eaux souillées ne se faisait pas trop envahissante cela ne dura pas bien longtemps. La troupe se déplaçait dans le silence, seul le bruit de leur déplacement se faisait entendre. Ce n’est qu'une foi en position dans un croisement de la galerie principale, qu’ils eurent le loisir d’écouter la douce musique des gouttes d’eau suintant du plafond venant s’écraser contre la surface de l’eau des égouts. La rousse profita de cette attente pour observer les visages des membres des Hiboux souterrains. Pour les limiers, cette observation était des plus rapides, elle espérait juste qu’ils étaient plus sensés que Tsunami.
L’un d’eux se démarque de par sa stature, sa musculature et ses cornes. L’herboriste de Nareim n’avait jamais eu l’occasion jusqu’ici d’observer un Drakyn d’aussi prêt. Il y avait aussi leur chef, un jeune homme respecté par les limiers sous ses ordres, cela sautait aux yeux clairement, mais Xera ne pouvait se détacher de cette sensation qu’il y avait quelque chose de “pas normal” chez ce dernier. Kieran connaissait la femme elfe qui les rejoignit en dernier, la demi-fae se demandait bien quel age elle pouvait avoir.
Le temps défilait sous la capital, même si comme dans tout milieu souterrain, il était difficile pour les surfaciens de se rendre compte du défilement du temps, privés de leur repère habituel. La monotonie de l’attente fut brisée d’un seul coup. Au loin, une terrible détonation avait lieu, si puissante qu'elle se fit ressentir dans les égouts, si puissante qu’ils en ressentirent les vibrations et leur firent lever les yeux vers le plafond à la recherche du moindre signe d'effondrement. Mais rien, rien de tel ne se produisit et revint les envelopper… Avant d’être brisé par un rire que la rousse reconnut aussitôt.
- Akhos, c’est Akhos et son laconda Pitié, méfiez-vous, il peut projeter son venin et ne vous fiez pas à sa masse, il est très rapide !
Mais avant d’avoir affaire à la reine de trèfle et à sa monture, il allait leur falloir survivre aux ordres de géomis. Pour la campagnarde, il y avait comme un léger goût de déjà vu, sauf que cette foi, il était hors de question de fuir, non, cette foi si c’étaient les araignées géantes qui étaient hors de leur territoire.
Xera écouta les ordres et se place derrière la ligne de front aux côtés de Neera, Neera dont la stratégie était basée sur la combinaison de leur magie. L’herboriste acquiesça de la tête à la demande de l’élémentaliste avant de fermer les yeux et de se concentrer sur son lien avec l’eau. L’avantage, c’est qu’il y avait beaucoup d’eau autour, même si elle était sale et souillée. La Fae rassembla toutes les parcelles d’eau qu'il y avait autour d’elle, pour la concentrer au-dessus de sa tête contre le plafond dans un premier temps. Les limiers restèrent imperturbables malgré les innombrables filets d’eau qui montaient vers le plafond. Le niveau de l’eau dans le canal principal baissa à vue d’œil laissant apparaître ce qu’il cachait jusque-là, toutes les choses dont les citadins veulent se débarrasser discrètement.
Quand la mage de soutien senti qu’elle avait atteint la limite de ce qu'elle pouvait amasser, elle déplaça la masse aqueuse au-devant de la ligne des limiers et attendit qu’un maximum de géomies soit prise dans la zone avant de relâcher son emprise sur l’eau la laissant retrouver l’emprise de la gravité.
- Spoiler:
- Résumé:
-Xera se fait assez discrète durant l’attente et reconnaissant Akhos et son Laconda prévient l’unité que le serpent géant peut projeter son venin, en plus véloce.
-La rousse applique la consigne que lui donne Neera, rassemblant autant d’eau qu'elle peut pour ensuite la faire tomber sur les araignées géantes.
Pouvoirs utilisés ce tour :
- eau P2
Pouvoirs utilisés durant l’event :
P1 : 0/∞
P2 : 1/10
Gemme de curiosités : 0/1
Potion de mana intermédiaire : 0/1
Noble de La République
Dorylis de Rockraven
Messages : 159
crédits : 782
crédits : 782
Info personnage
Race: Elémentaire (sable)
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B
Alerte Rouge à la Maison Bleue
Aigle Présidentiel - Tour 2
Tout était allé vite et lentement en un même temps. L'attente dans ce fichu bureau avait été des plus pénibles. Dorylis restait une femme d'action, elle ne restait guère assise toute une journée durant, les réunions avec elle était expéditives et rapides, elle savait ce qu'elle voulait et comment l'obtenir. Issue d'une famille d'élémentaires guerriers elle en avait hérité de la fougue, aussi rugueuse que le sable qui la composait elle pouvait être particulièrement désagréable. Et ce jour là elle se savait totalement horrible.
La présence ses autres Sénateurs ne l'aidait pas à s'apaiser, attendre qu'on vienne ruiner et détruire la Nation Bleue sans rien faire lui donner envie de hurler. Elle avait fait les cents pas de nombreuses fois et quand fut sonné l'heure des combats, que l'attaque était lancée elle se sentie bien vivante, prête à défendre bec et ongles la nation qu'elle chérissait. Si elle pouvait aider à amoindrir les forces de cette maudite Assemblée, qu'elle en sorte vivante ou pas lui importait peu, seule la Nation comptait et tenter d'offrir un lendemain.
A peine les combats avaient-il débutés que les Cent Dorés du moins un petit détachement vint les chercher pour qu'ils aillent se mettre en sécurité. Etait-ce une plaisanterie? Elle avait soupiré cependant les fenêtres explosèrent et tout s'enchaina. En une fuite savamment orchestrée et dirigée par son soldat privé, Zelevas prit la poudre d'escampette avec toute la dignité dont était capable un habile politicien mais vieux et sans la moindre défense. Au moins avait-il quelqu'un sur qui compter et elle veillerait à surveiller autant que possible comment il agissait, était-il l'avenir des soldats ?Palladium tiendrait-il ses promesses?
Le neveu Goldheart prit aussi la direction du bureau de la défense bientôt suivi par la Consule. Elle avait suivi, en retrait, comment pouvait-on ne pas affronter ces maudites bonnes femmes? Comment pouvait-on laisser les soldats d'élite de la Présidente tenter de réussir cet exploit? Allaient-ils se retourner eux aussi contre leur dirigeante? Elle doutait de leur loyauté mais espérait vraiment que cela n'arrive pas.
Armée de sa lance, elle avançait, prête à en découdre aux côtés des soldats dorés. Elle observa le manège d'Azura et fronça les sourcils de colère, a quoi jouait-elle à ainsi tenter de laisser vivre leurs ennemis? Humaniste oui, inconsciente ou débile non !
- Azura les harpies ne sont que des monstres qui veulent notre perte. Elles doivent mourir comme tous les membres de cette Assemblée !
Cela étant dit, elle prit la décision de suivre les autres mais en combattant, il n'était pas dit qu'elle fuyait. Elle voulait couvrir les arrières de la Lumina surtout. Elle opta pour une technique particulière, la première de ses adversaires goutta de sa lance, elle ne cherchait pas à les tuer non plus, non... Elle déchirait leurs ailes, brisant ainsi leur équilibre, quand on perd ses repères on ne peut avancer ou combattre correctement. La harpie en face d'elle, ailes déchirées, hurla sa douleur elle la repoussa. Puis la suivante, elle opta pour une approche totalement différente, elle s'empara de son esprit et en prit le contrôle. Son ordre était simple, reste devant moi... La harpie servait ainsi de bouclier humain à son insu et en mourrait probablement.
Reculant elle avisa la reine rousse qui les narguait de sa présence impie en ce lieu. Alors elle envoya vers elle des multitudes de piques de sable, fouettant l'air alentour, griffant, coupant, rien de grave mais cela déconcentre.
- résumé:
Dorylis se décide à suivre le groupe des fuyards pour veiller sur Azura. Mais elle ne veut partir aussi simplement.
Elle déchire les ailes d'une première harpie avec deux coups de lance et prend le contrôle de l'esprit d'une autre pour qu'elle lui serve de bouclier jusqu'à ce qu'elle soit blessée (contrôle mental P1)
Elle envoie des flèches de sable sur la Reine (sable P2)
Résumé des pouvoirs utilisés:
- P1 : 1/ inf
- P2 : 1 / 12
- P3 : 0 / 5
- P4 : 0 / 2
CENDRES
Affilié à la République
Koraki Exousia
Messages : 710
crédits : 8503
crédits : 8503
Info personnage
Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
Alignement: Neutre Mauvais
Rang: D
Alerte Rouge à la Maison-Bleue
Les Héros de la République et peut-être d'ailleurs
Debout devant les fenêtres du Salon Ovale, elle contemple la cité en proie au chaos avec une étrange sérénité. Le crépitement des flammes et les échos lointains des combats ne semblent pas perturber sa quiétude. Un verre de vin repose délicatement dans sa main, le rouge profond du liquide contrastant avec la noirceur de la situation.
Même lorsque l'un des gardes, empreint d'une inquiétude palpable, pénètre dans la pièce pour l'inviter à quitter les lieux, elle ne détourne pas son regard des flammes qui dansent au loin. Son refus est simple mais ferme, un "Non" prononcé avec une calme résolution. Obtempérant, d'autres gardes arrivent et, ensemble, scelle la pièce et la barricade, alors qu'à l'étage inférieur se fait entendre le fracas d'une porte brisée et les cris de guerre des assaillants.
Sa décision de rester, de rester là où d'autres fuiraient, semble presque contre-intuitive. Pourtant, dans le clair-obscur du Salon Ovale, Koraki semble trouver une étrange beauté dans le tumulte. Son expression, habituellement marquée d'une froide détermination, arbore maintenant une forme de contentement. Peut-être trouve-t-elle un plaisir pervers dans la destruction, ou peut-être voit-elle une opportunité au milieu du chaos.
Son choix de demeurer dans le Salon Ovale, alors que la cité vacille, laisse transparaître une compréhension unique de la situation. Quelle que soit la raison qui la retient, la Vice-Présidente semble déterminée à être témoin de cette heure sombre, peut-être dans l'attente de quelque chose que seuls ses yeux perçants peuvent discerner au-delà des flammes.
Car dans les rues jadis vibrantes de vie de la République, une ombre s'étend, épaisse et sinistre.
Les remparts qui jadis définissaient la sécurité de la cité sont maintenant assaillis par une marée incessante d'ennemis aux visages indistincts.
L'Académie, où résonnaient autrefois les rires studieux des chercheurs et des apprentis, est désormais prisonnière de l'ennemi. Les couloirs autrefois emplis du murmure du savoir sont silencieux, étouffés par le poids de l'oppression.
La Maison-Bleue, symbole de la puissance politique et du commandement éclairé, est la cible d'une attaque implacable.
Même les égouts, refuge secret de bien des intrigues et mystères, ne sont pas épargnés. Les ruelles souterraines sont investies par des forces obscures, s'infiltrent dans chaque recoin comme des ombres insaisissables.
Les vaillants défenseurs de la République se retrouvent confrontés à un adversaire aux mille visages, une force implacable qui a pris d'assaut chaque bastion de la cité. Leurs lances et leurs boucliers, jadis dressés avec une confiance inébranlable, sont maintenant soumis à des tests sévères.
C'est dans l'heure la plus sombre de son histoire que la République doit puiser dans la résilience de ses fils et filles. Les défenseurs, du simple soldat au stratège chevronné, doivent s'unir dans une détermination commune. Des plans audacieux doivent être élaborés, des sacrifices consentis, et une lueur d'espoir rallumée dans l'obscurité. Car même face à cet adversaire aux mille visages, la République ne pliera pas facilement. La lumière de la liberté brûle toujours dans le cœur de ses défenseurs, prête à éclairer à nouveau la voie vers un avenir où la cité renaîtra de ses cendres.
Faucon de Garde
Ruby – Athénaïs - Léonara
La coalition disparate d'assaillants se rassemble, formant une sinistre marée aux pieds des imposantes murailles. Des soldats disciplinés, des bandits aux intentions douteuses, des mercenaires sans allégeance, et des créatures monstrueuses convergent vers la cité, leur diversité rendant leur menace d'autant plus redoutable.
Les défenseurs, postés sur les remparts, ajustent leurs arcs et chargent leurs arbalètes, prêts à repousser cette vague d'ennemis. Les flèches fusent dans les cieux, décrivant des arcs meurtriers avant de s'abattre sur les rangs ennemis. Le crépitement du feu nourri résonne dans l'air, sifflants avant de s'abattre avec fracas sur les armures et les chairs. Cependant, malgré la force de la riposte, une confusion règne parmi les défenseurs. Les ordres contradictoires, probablement propagés par des infiltrés ou des mages ennemis, ont semé la discorde dans leurs rangs. Certains tentent de se conformer à des ordres obsolètes, d'autres hésitent dans l'exécution de leurs tâches.
Au loin, observant ce chaos, la Cavalière siffle. La guerre est une affaire sérieuse et ne doit pas s'encombrer des amateurs. Mieux vaudrait pour les républicains qu'ils se réorganisent rapidement, ou alors elle se verrait forcé d'intervenir plus rapidement qu'escompté.
Ainsi les assaillants, profitant de cette désorganisation, approchent les murailles avec des échelles. Des cris de guerre retentissent, mêlés aux rugissements des nagas, des ogres et des trolls. Ces derniers, de part leur taille, convergeaient en direction de la porte.
De son côté, Labienus donne ses ordres à son quartier-général, et aussitôt les trompettes retentissent. La Légion Parjure, toujours aussi habile et disciplinée que si elle faisait encore partie de la GAR, se déploie en ordre serré sur le champ de bataille. Elle réagit instinctivement, adoptant la formation de la tortue, conçue pour résister aux attaques de projectiles ennemis, notamment les flèches et les carreaux, tout en permettant à la légion de progresser de manière relativement sûre vers les murailles. Avancant en parfaite coordination, chaque mouvement est exécuté avec une précision millimétrée.
À l'avant de la formation, des archers et des frondeurs s'activent, lançant des projectiles en direction des défenseurs sur les murailles. Leurs tirs sont calculés, harcelant les rangs ennemis sans perturber la cohésion de la tortue. La légion avance ainsi, se rapprochant inexorablement des murailles tout en maintenant une pression constante sur les défenseurs et offrant aux hordes moins disciplinés une sécurité relative.
En approchant des murailles, la tortue se disloque temporairement pour permettre à des soldats aguerris de lancer des grappins et des échelles vers les remparts.
La bataille pour les murailles est engagée.
Et sur la plaine, la Princesse de Piques est prit d'un fou rire, pointant de son doigt une étrange soldate en interpelant la Reine de Cœur. Celle-ci, dans un sourire paisible, concède que la situation est amusante. Ce n'est pas tout les jours que l'ont pouvait voir une toupie humaine.
- Fais ce qu'il te plaira.
Ainsi, deux salves de magies fusèrent-elles de la Princesse, l'un de foudre et l'autre de glace, en direction de Ruby.
Objectifs
- Résister à l'assaut.
- Empêcher les Ogres et les Trolls de s'approcher de la porte.
Adversaires
- Anadéïa, la Reine de Coeur
- La Princesse de Piques
- La Cavalière
- Labienus, le Traitre
Actions contre les joueurs
- Ruby est assaillit par des tirs P2 de glace et foudre.
Hibou Souterrain
Séraphin – Xera - Kieran – Sixte - Neera
Les araignées, désorientées par cette subite inondation, auraient tentés de s'abriter sous les parois des tunnels, avant d'être frappées par des décharges électriques puissantes. Des étincelles crépitantes illumineraient les tunnels, accompagnées par les cris stridents des monstres, qui se contorsionneraient en tout sens. Le reste de la colonie, désorientées et affaiblies, reculerait pendant que les soldats, en profiteraient pour infliger des coups précis, neutralisant progressivement la menace.
Oui, si l'on était dans un monde parfait, c'est ainsi que cela se serait produit. Dans un monde parfait, là où les actions des héros se déroulaient toujours comme ils le souhaitaient, proactif face à un mal inactif ne faisant que réagir, le plan de Neera aurait fonctionné.
Seulement, il n'en fut rien. Sitôt la première série d'ordre fut-elle donnée par la demie-titanide que les créatures réagirent elles-aussi, mue par une volonté unique et implacable, s'éloignant des points d'eau et se mettant immédiatement à l'abri dans quelques couloirs annexes ou creusant elles-mêmes des abris à travers les roches effritées.
Ô quelques unes furent bien frappées par la manoeuvre des deux mages, certes, mais qu'étaient la perte d'une fraction face à l'infinité ? Les autres furent à peine ralentie et, une fois le danger écarté, repartir à l'assaut avec une hargne plus exacerbée.
Rapidement, elles se retrouvèrent au contact de la première ligne de défenseur, tentant d'embrocher les républicains de leurs pattes effilées ou de les sectionner de leurs mandibules acérées. Un corps à corps sanglant débuta. Kieran remarqua par ailleurs qu'il semblait être une des cibles privilégiée.
Au loin, la Reine de Trèfles riait d'autant plus fort. Pour quiconque en aurait les capacités, il pourrait apercevoir ses yeux s'illuminer d'une malingre lueur, signe qu'elle utilisait sa magie. Ses sens amplifiés et sa volonté s'imposant aux géomis, il devint rapidement évident que tout ce que tenterait de faire les hiboux-souterrains seraient aussitôt vu et entendu par Akhos.
A moins, bien sûr, d'être parfaitement invisible.
Objectifs
- Vaincre la horde de Géomi
Adversaires
- Akhos, la Reine de Trèfles
- Pitié
Sterne Urbaines
Qrupp – Gunnar – Pancrace - Takhys
Les membres de l'équipe se mirent tous en action pour répondre à la menace, avec l'efficacité inhérente à l'Office Républicain.
Le senseur magique de Pancrace, sitôt fut-il activé, commenca à émmettre une légère vibration, s'intensifiant en quelques secondes. Rapidement, il est subitement pris dans un tourbillon d'ordres et d'injonctions. Des voix éthérées, chargées d'une autorité mystérieuse et juvénile, résonnèrent dans son esprit, lui intimant de ne pas interférer avec la colonne de lumière. Le maelström d'injonctions fut si intense qu'il en devient presque étourdissant, le jettant au sol. Il n'obtient pas d'autres informations.
Gunnar, survolant les environs, put repèrer des mouvements suspects à l'orée de la forêt du Parc de la Mandragore. Mouvement de population ? Non, impossible car tout les habitants étaient confinés. Patrouilles amis ? Non-plus, il aurait été au courant. Pourtant, alors que sa vue augmentée lui permettait de zoomer, il réussi à apercevoir un détail, un logo cousu sur quelques affaires que transportaient le groupe repéré : celui de l'Académie MAGIC.
Takhys, bien que scrutant attentivement, ne put rien découvrir de plus sur l'origine de la colonne.
Puis soudain, le claquement caractéristique d'une arbalète se fait entendre.
Des arbalétriers surgissent soudainement des ombres, postés sur les toits des divers bâtiments alentours, décochant une salve de carreaux meurtriers en direction de l'équipe. Gunnar, de par sa position surélévée, est l'une des cibles majeures. La précision de leur attaque laisse peu de place à l'hésitation, et les membres de l'équipe doivent réagir avec rapidité et efficacité s'ils ne souhaitent pas que leur mission s'arrêtent ici.
Objectifs
- Trouver la source de cette prison.
- Enquêter sur le groupe de MAGIC.
- Survivre à l'attaque.
Adversaires
- ...
Actions contre les joueurs
- Pancrace est assailit par des injonctions qui l'empêchent momentanément de se concentrer correctement. Les pensées ne le quittent pas durant ce tour.
Aigle Présidentiel
Azura – Dorilys – Zelevas – Mortifère - Soren
Lévitant dangereusement au-dessus de la Maison-Bleue, la Reine de l'Assemblée ne cessa jamais son bombardement. Inlassablement, sa magie noire s'abattit sur les murs glorieux du cœur de la nation. Peu à peu, le symbole absolu de la démocratie et de la liberté se ballafra d'ignominieuses blessures.
Un Cent-Dorés, plus courageux ou plus fou que les autres, décida de se lancer à l'assaut. Brandissant son épée, il la chargea, hurlant un tonitruant "Pour la République". Elle l'aperçut et lui lança un seul regard glacial. L'homme s'arrêta net, comme pétrifié. Puis, il commença à trembler violemment, tandis que sa peau virait au pâle le plus livide et que ses yeux se révulsaient. Après un instant d'intense douleurs qui sembla durer une eternité pour ceux qui purent le voir, il s'écroula au sol, crachant sang et viscères dans un râle d'agonie. Heureusement pour lui, la providence eu pitié et il cessa bientôt de bouger. Sa chair se dissolva lentement en une masse visqueuse et noire.
Cette formalité accomplie, elle s'éleva à nouveau au dessus de la Maison-Bleue, en une lente et terrible ascension, admirant la horde de ces créatures ailés envahir chaque pièce de ce haut-lieu du pouvoir, brisant les fenêtres dans un fracas tonitruants qu'accompagnaient les cris de terreurs et de douleurs des personnes qu'elles prirent en chasse.
Un seul sourire sadique et elle reprit son bombardement. L'unique logique qui semblait l'animer était de provoquer le chaos, pendant que ses troupes aux plumes bariolés s'occupaient d'exterminer toutes vies.
Elle flottait là, au-dessus du complexe, tel le spectre maléfique contre lequel les contes ne cessaient de mettre en garde les enfants.
Elle était plus qu'une simple Reine de Piques, elle était la Reine de l'Horreur.
Ainsi, lorsqu'une poutre et des obus de sables lui foncèrent dessus, elle ne fit rien d'autre qu'hausser mollement un sourcil. Evitant le premier projectile en s'écartant paisiblement de sa trajectoire, les seconds furent stoppés net par l'intervention de deux harpies qui virent s'interposer. Leur corps s'écroulèrent dans les jardins de la présidence, rejoignant celui du Doré. Oh non, elle ne gaspillerait pas sa magie sur d'aussi ridicules contre-attaques.
Couvrant la retraite des politiciens, une dizaine de ses acolytes retenaient autant que possible la charge frénétique des créatures ailés. Ce n'était pas là chose aisée, car l'encombrement de la salle, entre meubles et gravats, les empêchaient d'organiser correctement leur ligne de défense. Tout au plus réussirent t-ils à retarder l'invasion.
Puis elle fut de nouveau là, dans l'encadrement de la fenêtre brisée, cette Reine qui avait vaincue la Dame de MAGIC, auréolée de puissance et de malice. Elle ne disait mot, ne faisant que lever la main. Tous, soldats comme potentats, sûrent que l'enfer allait s'abbattre. Aussitôt, l'un des gradés des gardes présidentiels jetta les quelques gouvernants retardataires en dehors de la pièce sans ménagement, peu pouvait importer leur rang et fuirent à travers le dédale de couloir.
Quelques instants après, une terrible explosion fit trembler le bâtiment. Lorsque le calme revint, il fut secondé par les cris et les hurlements d'hommes et de bêtes sauvages. Aucun doute possible, il n'y avait pas que des harpies dans la Maison-Bleue.
Rejoignant le calme relatif du Conseil de Défense, les quelques hommes et femmes purent obtenir quelques informations concernant l'attaque en cours.
- Outre l'attaque sur l'Aîle-Ouest, commenca l'un des gradés des Cent-Dorés, le bâtiment central est également attaqué. Il semblerait que les portes du hall d'entrée ont étés brisées et que le premier étage est déjà investie par l'ennemi. Si nous ne faisons rien, nous prenons le risque de les laisser découvrir l'emplacement de la Chambre de Confinement.
- On nous rapporte la présence de quelques mercenaires et bandits parmi les assaillants, Madame la Consule. Pour l'heure, hormis la Reine, aucun mage n'a été repéré.
Soudainement, l'un des hommes chargés de maintenir les communications entre les différentes unités reçut un message, qu'il transmit aussitôt à sa supérieure.
- Madame la Consule, des nouvelles nous parviennent : la Présidente est en sécurité dans la Chambre de Confinement. Mais il semblerait que la Vice-Présidente soit barricadée avec quelques gardes dans le Salon Ovale. Ils ne savent pas combien de temps leurs défenses vont tenir et demande du soutien.
- Nous ne pouvons pas rester ici éternellement, Madame la Consule. Nous avons vu que la Reine était capable de provoquer des maladies. Rester isolé ici c'est prendre le risque de tous mourir. Nous devons évacuer.
Qu'allait dont choisir de faire la grande et glorieuse Consule de la non-moins grande et glorieuse République ?
Objectifs
- Protéger Mirelda.
- Protéger Koraki.
- Temps avant que la Reine de Piques n'empoisonne l'Aile Ouest : 3 tours.
Adversaires
- Limos, la Reine de Piques.
Prochaine réponse : le 28 janvier.
Dragon du Razkaal
Kieran Ryven
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Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre Bon
Rang: C
On pensait qu'on avait notre mot à dire. Que nos pions bougeaient dans le bon sens, dans la bonne direction, vers le bon objectif.
Erreur.
Au-dessus de ma tête, je pouvais voir cette masse de flotte, sans pouvoir regarder son invocatrice à l'œuvre. Les mirettes trop occupées à rester rivées sur mon ennemi. Un pouvoir, puissant, qui me rappelle un certain Amiral qui a le sens du spectacle. Un tapis de milliers de pattes quand on regarde rapidement, avec un énorme museau reptilien qui en sort, chevauché par une tarée qui pense que la République peut être une piaule sympa pour gouverner. Toute contente, parce que Tonton Kaiyo agite ses tentacules pour nous menacer de tous nous décimer. Le résumé est aussi simple que déroutant. Ça sonne comme un conte de fée rédigé par un enfoiré qui pensait faire une vanne. Vrai que dans un bouquin ça doit être marrant.
Mais la vie n'est-elle pas une farce finalement ? Des entités suprêmes nous toisent comme des enfants devant une fourmilière, tentent des expériences qui les amusent alors que c'est un carnage en bas. Je ne serais pas bien différent qu'une petite figurine en bois avec des cornes, qu'on jette sur des araignées pour voir ma résistance.
Et c'est ce qu'on va voir.
Les bestioles prévoient la catastrophe à venir, et c'est presque avec surprise que j'en vois la plupart disparaître, se terrant ou se faufilant hors de la portée des attaques. Akhos est derrière tout ça. Je n'ai pas de souvenirs que des bestioles de ce calibre puissent prévoir des attaques de ce genre. Tornade sonne l'ordre, instinctivement j'envoie toute ma carcasse dans un côté pour laisser le champ libre, ordonnant aux autres de lui laisser l'espace nécessaire pour sa manœuvre. Le courroux électrique s'abat sur une estrade d'ennemis quasi vides. Puis le raz-de-marée revient aussitôt.
« Resserrez les rangs. PLUS VITE. »
Comme rideau de capes noires aux armures sombres, nous reprenons notre formation pour prévenir l'impact qui promet d'être violent. Les boucliers, élevés en un dernier rempart contre les horreurs souterraines, tremblent sous la pression, émettant un son métallique retentissant qui se mêle au tumulte de la bataille. Un véritable fracas, dans une cacophonie organique. Je peux sentir chaque vibration sur le seul rempart qui protège mon bras de leurs chélicères imbibées de fluides visqueuses.
« Akhos... est le... premier... problème... » Que je peine à souffler entre plusieurs assauts.
En parlant d'assaut, je sens nettement une concentration soudaine d'attaques convergeant dans ma direction. J'agite mon épée dans tous les angles possibles, en essayant de ne pas décapiter mes comparses. Frappant leurs pattes avec mon bouclier avec toute la force que je puise dans mes pouvoirs pour rendre les coups le plus brutal possible. On doit s'approcher de la Reine si on veut espérer avoir une chance.
Mon torse s'illumine, laissant passer une vive lumière à travers les interstices de mon armure, et c'est ainsi qu'une gerbe de flamme s'échappe de mes mâchoires grandes ouvertes, dans un flux grossier et continu pour mieux mordre mon ennemi. La déflagration se propage et illumine les égouts dans un éclat infernal. La température monte d'un coup, et le brasier frappe comme une bourrasque ardente.
« POUSSEZ !!! »
Une énorme percussion de ma part suivie de dizaines d'autres fonçant dans la chair calcinée des premiers blessés commence à pousser dans le sens contraire pour éclaircir le chemin et tenter de réduire la distance. Bien que malmenés, les limiers restaient le rempart entre les mages et les horreurs déchaînées des égouts.
Erreur.
Au-dessus de ma tête, je pouvais voir cette masse de flotte, sans pouvoir regarder son invocatrice à l'œuvre. Les mirettes trop occupées à rester rivées sur mon ennemi. Un pouvoir, puissant, qui me rappelle un certain Amiral qui a le sens du spectacle. Un tapis de milliers de pattes quand on regarde rapidement, avec un énorme museau reptilien qui en sort, chevauché par une tarée qui pense que la République peut être une piaule sympa pour gouverner. Toute contente, parce que Tonton Kaiyo agite ses tentacules pour nous menacer de tous nous décimer. Le résumé est aussi simple que déroutant. Ça sonne comme un conte de fée rédigé par un enfoiré qui pensait faire une vanne. Vrai que dans un bouquin ça doit être marrant.
Mais la vie n'est-elle pas une farce finalement ? Des entités suprêmes nous toisent comme des enfants devant une fourmilière, tentent des expériences qui les amusent alors que c'est un carnage en bas. Je ne serais pas bien différent qu'une petite figurine en bois avec des cornes, qu'on jette sur des araignées pour voir ma résistance.
Et c'est ce qu'on va voir.
Les bestioles prévoient la catastrophe à venir, et c'est presque avec surprise que j'en vois la plupart disparaître, se terrant ou se faufilant hors de la portée des attaques. Akhos est derrière tout ça. Je n'ai pas de souvenirs que des bestioles de ce calibre puissent prévoir des attaques de ce genre. Tornade sonne l'ordre, instinctivement j'envoie toute ma carcasse dans un côté pour laisser le champ libre, ordonnant aux autres de lui laisser l'espace nécessaire pour sa manœuvre. Le courroux électrique s'abat sur une estrade d'ennemis quasi vides. Puis le raz-de-marée revient aussitôt.
« Resserrez les rangs. PLUS VITE. »
Comme rideau de capes noires aux armures sombres, nous reprenons notre formation pour prévenir l'impact qui promet d'être violent. Les boucliers, élevés en un dernier rempart contre les horreurs souterraines, tremblent sous la pression, émettant un son métallique retentissant qui se mêle au tumulte de la bataille. Un véritable fracas, dans une cacophonie organique. Je peux sentir chaque vibration sur le seul rempart qui protège mon bras de leurs chélicères imbibées de fluides visqueuses.
« Akhos... est le... premier... problème... » Que je peine à souffler entre plusieurs assauts.
En parlant d'assaut, je sens nettement une concentration soudaine d'attaques convergeant dans ma direction. J'agite mon épée dans tous les angles possibles, en essayant de ne pas décapiter mes comparses. Frappant leurs pattes avec mon bouclier avec toute la force que je puise dans mes pouvoirs pour rendre les coups le plus brutal possible. On doit s'approcher de la Reine si on veut espérer avoir une chance.
Mon torse s'illumine, laissant passer une vive lumière à travers les interstices de mon armure, et c'est ainsi qu'une gerbe de flamme s'échappe de mes mâchoires grandes ouvertes, dans un flux grossier et continu pour mieux mordre mon ennemi. La déflagration se propage et illumine les égouts dans un éclat infernal. La température monte d'un coup, et le brasier frappe comme une bourrasque ardente.
« POUSSEZ !!! »
Une énorme percussion de ma part suivie de dizaines d'autres fonçant dans la chair calcinée des premiers blessés commence à pousser dans le sens contraire pour éclaircir le chemin et tenter de réduire la distance. Bien que malmenés, les limiers restaient le rempart entre les mages et les horreurs déchaînées des égouts.
- Résumé:
- Kieran essaie de faire rempart pour protéger les mages, puis tente une percée en repoussant l'ennemi, en utilisant son pouvoir élémentaire ainsi que sa force pour fragiliser les Géomis et tenter de les faire reculer.
Pouvoir utilisés :
Force surhumaine - P2
Feu - P2
Renforcement de la constitution physique - P1
Citoyen de La République
Pancrace Dosian
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crédits : 2612
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Franchement, on était pas mal, en tout cas jusqu’à ce que la situation devienne merdique. Les remparts faisaient leurs trucs de murailles, genre résister à l’opposition, et, je l’apprendrais plus tard seulement, couvrir des rochers. Pour quoi faire ? Personne n’a jamais su me répondre, m’expliquant qu’il y avait une sombre histoire de pixels et de couches superposées. Quand j’ai essayé de creuser, le gars m’a regardé avec la mine interdite et m’a montré sa pinte en m’annonçant fièrement que c’était la neuvième déjà ce soir. Il était dix-huit heures dix.
Le choc mental me fait tomber par terre, sous les regards inquiets des collègues, et des autres. C’est sûr qu’ils doivent se dire que voir leur chef provisoire bourré, malade, attaqué ou les trois en même temps, ça doit pas donner une confiance de fou.
« Fuis. »
« N’investigue pas. »
« Abandonne. »
« Pars. »
Les voix enfantines sont insistantes, et il me faut quelques instants pour les reléguer un peu plus loin qu’au premier plan de mon esprit et rouvrir les yeux. J’me demande si ça valait vraiment le coup de me donner cette peine, vu que j’vois deux camarades brandir leurs boucliers au-dessus de moi pour arrêter des carreaux d’arbalète qui se fichent dans le bois épais ou qui claquent contre les pavés du sol.
« Disparais. »
En hauteur, j’vois Gunnar faire des trucs. J’frotte deux neurones ensemble à la recherche d’une idée brillante, fruit de moult années d’études, pendant qu’autour de moi, ça se regroupe en petits paquets pour essayer de trouver nos assaillants et leur casser la bouche. Enfin, j’espère. J’ai l’impression que ma bouche est pâteuse, comme une gueule de bois, mais sans la partie rigolote avant, donc plutôt comme si j’m’étais fait passer à tabac, sans la partie chiante avant, et j’fais remuer ma mâchoire plusieurs fois dans le vide avant de réussir à articuler convenablement.
« Regroupez-vous en unités défensives...
Oublie-nous.
...pour prendre d’assaut les positions des arbalétriers. »
Heureusement, Fifi donne de la voix et répète ce que je viens de dire suffisamment fort pour que tous les gens à portée puissent entendre. Les attaquants aussi, mais ça n’a pas grande importance : ils devaient se douter qu’on n’allait pas jouer à attraper les tirs avec la tête. A l’abri d’un renfoncement de porte, j’essaie de distinguer les bouts des armes qui nous pointent, venant des toits visiblement, vu que tout le monde a le museau en l’air de notre côté.
« Oublie. »
«Oh ta gueule, que j’murmure.
- Hein, quoi ? demande Fifi.
- Rien, rien... »
Ça me trottait dans un coin de la tête, mais ça me revient enfin : elle avait pas parlé d’une ribambelle d’enfants, l’autre conne du Razkaal ? Est-ce que ce serait pas ça, les voix que j’entends à répétition ? De toute façon, on savait que c’était l’Assemblée qui voulait venir nous casser les gencives, et j’sais bien que y’a pire qui nous attend derrière, si l’autre empaffé géant tient sa promesse. Et pourquoi il la tiendrait pas ?
Moi, quand je vois un moustique dans ma chambre, j’lui annonce bien fort que j’vais le défoncer. Et généralement, j’me rate pas.
« Cesse. »
J’tâche d’ignorer les voix horripilantes et répétées, et j’fais ce que toute personne saine d’esprit ferait à ma place : si on me saoule royalement à vouloir m’empêcher de faire un truc, ça me donne juste envie de m’y consacrer à fond.
Ça m’arrive d’être mauvaise tête.
- Spoiler:
- Pancrace pense, donne vaguement des ordres, réfléchit, fait pas grand-chose.
Pouvoirs :
P1 : 0/XX
P2 : 1/14
P3 : 0/7
P4 : 0/2
Noble de La République
Neera Storm
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crédits : 850
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Info personnage
Race: Demi-titan
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique bon
Rang: B
Ah… Comme Akhos pouvait être pénible. Il était évident que la sorcière avait dû intimer des ordres à sa horde, les géomis n’étant pas connues pour être les créatures les plus intelligentes du Sekai. Et puis, leur plan avait certainement été trop prévisible, la bulle d’eau et les éclairs des magiciennes ayant été visibles dans tout le couloir souterrain. Pas étonnant, donc, que la comparse d’Anadeïa avait su réduire leur stratégie à néant. C’était agaçant, ennuyant pour leurs guerriers en première ligne, surtout, mais Neera n’avait pas pour autant dit son dernier mot.
Séraphin et Sixte étaient dans le canal secondaire, et ils étaient toujours en droit d’espérer que leurs ennemis ne les avaient pas aperçus. Il fallait donc à parier là-dessus, tout en réduisant les arachnides au maximum. Même… Si c’était possible, il fallait atteindre Akhos. Pour la simple et bonne raison que c’était elle qui dirigeait cette offensive. Et pour ça… Il était peut-être temps d’être un peu plus sérieux et d’utiliser davantage ses pouvoirs. Posant ses yeux sur Kieran, qui repoussait avec les limiers les créatures, Neera prit un très court instant pour trouver une idée, une autre stratégie. Et soudain, elle crut se souvenir d’une compétence de la Fae. Une compétence qui leur serait très utile. Un sourire fugace passa sur ses lèvres et la professeure se pencha ainsi pour parler à l’oreille de la guérisseuse. Avec le bruit des armes et les cris des géomis, ses paroles soufflées à l’oreille de Xera seraient inaudibles pour Akhos, ce qui devrait leur donner un avantage certain... N’est-ce pas ?
L’enseignante attendit que l’herboriste agréât son plan, puis, le temps que cette dernière agisse, la belle aux cheveux d’argent continua à donner des ordres à ses camarades magiciens, pour soutenir les combattants en première ligne. Quand enfin, la jolie rousse la prévint que tout étaient en place, la Tornade opina et ses yeux s’éclairèrent subitement d’une lumière surnaturelle.
Pas besoin de prévenir Kieran qu’elle allait attaquer, cette fois. Non. Grâce à la télépathie de Xera, le drakyn, Séraphin et et Sixte savaient parfaitement ce que Neera allait faire, et ils n’avaient plus « qu’à » trouver le juste timing pour agir. Une brusque brise sembla entourer la semi-titanide, faisant s’envoler ses cheveux en tout sens.
Puis, de multiples lames de vent partirent en direction des arachnides. Filant tout droit vers les bêtes. Filant tout droit vers Akhos.
La fille de Lothab avait moins restreint ses pouvoirs, cette fois, de sorte que chaque lame encochée à la chaine venait couper les pattes, les caparaces, et créait même des minuscules tranchées aussitôt comblées par les araignées les plus éloignées. Le but n’était pas de les tuer toute, l’idée était d’en blesser un maximum et de forcer la sorcière à se concentrer sur elle, vu qu’il était claire que Neera cherchait à l’atteindre en priorité. Si cela faisait des dégâts au passage, c’était bien : peut-être même qu’à cause de la force du vent, quelques bêtes tomberaient dans l’eau du canal. Mais si l’autre garce venait à être touchée, ce serait l’idéal.
Akhos distraite (ou divertie) par Neera, Séraphin et Sixte auraient peut-être une ouverture pour attaquer. Là était leur stratégie : faire croire que Neera était une menace, alors que deux assassins étaient sur le point de fondre sur Pitié et sa maîtresse, juste après que la Tornade ait attaqué.
Séraphin et Sixte étaient dans le canal secondaire, et ils étaient toujours en droit d’espérer que leurs ennemis ne les avaient pas aperçus. Il fallait donc à parier là-dessus, tout en réduisant les arachnides au maximum. Même… Si c’était possible, il fallait atteindre Akhos. Pour la simple et bonne raison que c’était elle qui dirigeait cette offensive. Et pour ça… Il était peut-être temps d’être un peu plus sérieux et d’utiliser davantage ses pouvoirs. Posant ses yeux sur Kieran, qui repoussait avec les limiers les créatures, Neera prit un très court instant pour trouver une idée, une autre stratégie. Et soudain, elle crut se souvenir d’une compétence de la Fae. Une compétence qui leur serait très utile. Un sourire fugace passa sur ses lèvres et la professeure se pencha ainsi pour parler à l’oreille de la guérisseuse. Avec le bruit des armes et les cris des géomis, ses paroles soufflées à l’oreille de Xera seraient inaudibles pour Akhos, ce qui devrait leur donner un avantage certain... N’est-ce pas ?
L’enseignante attendit que l’herboriste agréât son plan, puis, le temps que cette dernière agisse, la belle aux cheveux d’argent continua à donner des ordres à ses camarades magiciens, pour soutenir les combattants en première ligne. Quand enfin, la jolie rousse la prévint que tout étaient en place, la Tornade opina et ses yeux s’éclairèrent subitement d’une lumière surnaturelle.
Pas besoin de prévenir Kieran qu’elle allait attaquer, cette fois. Non. Grâce à la télépathie de Xera, le drakyn, Séraphin et et Sixte savaient parfaitement ce que Neera allait faire, et ils n’avaient plus « qu’à » trouver le juste timing pour agir. Une brusque brise sembla entourer la semi-titanide, faisant s’envoler ses cheveux en tout sens.
Puis, de multiples lames de vent partirent en direction des arachnides. Filant tout droit vers les bêtes. Filant tout droit vers Akhos.
La fille de Lothab avait moins restreint ses pouvoirs, cette fois, de sorte que chaque lame encochée à la chaine venait couper les pattes, les caparaces, et créait même des minuscules tranchées aussitôt comblées par les araignées les plus éloignées. Le but n’était pas de les tuer toute, l’idée était d’en blesser un maximum et de forcer la sorcière à se concentrer sur elle, vu qu’il était claire que Neera cherchait à l’atteindre en priorité. Si cela faisait des dégâts au passage, c’était bien : peut-être même qu’à cause de la force du vent, quelques bêtes tomberaient dans l’eau du canal. Mais si l’autre garce venait à être touchée, ce serait l’idéal.
Akhos distraite (ou divertie) par Neera, Séraphin et Sixte auraient peut-être une ouverture pour attaquer. Là était leur stratégie : faire croire que Neera était une menace, alors que deux assassins étaient sur le point de fondre sur Pitié et sa maîtresse, juste après que la Tornade ait attaqué.
- Résumé:
- Résumé : – Neera ne se démonte pas malgré l’échec de leur premier plan ;
- Consciente que leur plan était trop prévisible, elle se penche vers Xera et lui murmure toute leur stratégie à l’oreille. Elle compte que le bruit des combats empêcheront Akhos d’entendre ce qu’elle dit.
- Xera parle du plan à ses camarades par télépathie.
- Quand la Fae a rempli une part de sa mission, Neera passe à l’attaque en utilisant un P3 air. Sa cible est manifestement Akhos, même si elle n’hésite pas à faire des dégâts contre les arachnides.
- Le but est de distraire la sorcière pour que Sixte et Séraphin puissent attaquer la Reine de Trèfle et son lanconda.
Pouvoirs utilisés ce tour :
- Air P3
Pouvoirs utilisés durant l’event :
P1 : 0/∞
P2 : 1/14
P3 : 1/7
P4 : 0/3
Echolocalisation : 0/2
Evocation élémentaire P1 : 0/5
Evocation élémentaire P2 : 0/3
Evocation élémentaire P3 : 0/2
Gemme de curiosités : 0/1
Citoyen de La République
Ruby Draglame
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crédits : 1621
crédits : 1621
Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique bon
Rang: C
Ruby voyait les conséquences de la communication dans plusieurs esprits et elle se sentait responsable de la confusion qui régnait dans les rangs des remparts. Toutefois, on entendait une voix masculine qui criait après et une autre qui répétait. Il s’agissait d’une transmission d’une information importante sur une partie du remparts. L’ humaine masquée encapuchonnée percevait la phrase qui annonçait une très mauvaise nouvelle, car il s’agissait de Trolls, Ogres face aux portes principales. L’ancienne officière s’arrêtait de préparer les carquois, mais ce n’était cette nouvelle qui la mettait à cesser son activité d’intendance. Son ouïe fine lui annonçait un autre danger qui s’approchait très rapidement et elle arrivait à définir le bruit caractéristique de l’élément de la foudre. La femme masquée encapuchonnée faisait les mouvements qui démontraient qu’elle allait courir de manière bizarre. Elle mettait ses deux bras tendus vers l’arrière et les soldats la voyaient avec un air surpris. Ruby, masquée encapuchonnée commençait à courir dans cette position très rapidement. Toutefois, ils ne pouvaient pas se douter, que cette explosion de course était l’œuvre d’un support élémentaire sous forme de vent très fort couplé avec son pas de course humain.
La femme masquée encapuchonnée lançait une alerte si un soldat se trouvait derrière elle. Ruby lui prévenait qu’il y avait un jet de magie qui arrivait très rapidement ici. Ruby courait en la direction des deux grandes portes et elle regardait particulièrement les frondes sur les rebords des remparts. L’ancienne officière de la Grande armée républicaine courait au maximum, mais elle devait réserver ses forces. Toutefois, elle n’avait pas perçu auditivement la salve de glace et celle-ci allait faire une victime ou alors elle se brisait en petits morceaux sur un bout de rempart. Elle criait aux soldats de se pousser, car elle allait aider les postes des deux grandes portes. Ruby commençait avoir une idée pour gêner les trolls ou ogres qui avançaient, toutefois, elle n’était pas l’aise pour un lancer précis. Néanmoins, l’ouïe pouvait palier en partie cette faiblesse et elle allait devoir analyser le rythme de pas des géants. Cependant ,elle était encore loin des remparts et il était difficile de se concentrer avec tous ces bruits. Son regard se pointait vers les frondeurs et elle eut une petite idée pour une attaque élémentaire envers les géants.
Ruby masquée s’arrêtait quand elle estimait à une bonne distance pour manier son pouvoir élémentaire contre des ennemis géants, car elle voulait effectuer une attaque latérale au niveau de la cheville. Elle regardait le rythme de pas des ennemis géants et elle demandait aux soldats de s’écarter. Elle levait sa capuche et les soldats pouvaient voir la chevelure de couleur du minerai orichalque mais plus opaque. Elle tendait sa main droite vers le ciel avec les doigts tendus et sa main gauche qui la soutenait. L’ancienne officière aux cheveux de couleur orichalque opaque se concentrait pour former une tornade un peu particulière dans sa structure. Ruby allait créer une étoile à trois branches avec des lames courbes et celles grandissaient en taille. Les soldats pouvaient sentir de l’air tournoyant, car leurs positions n'étaient pas très loin de Ruby . La femme masquée décidait de faire tourner plus rapidement son étoile élémentaire à trois branches. Ruby abaissait son bras en direction de la première ligne de Trolls et son pouvoir élémentaire air sous format de projectile tournoyant qui se dirigeait vers les chevilles des géants.
Ruby faisait déplacer son étoile à trois branches tournoyant formé par son pouvoir élémentaire d’air et elle voulait faire le maximum de dégâts sur la longueur maximale de contrôle de son pouvoir. Ensuite elle ramènera son bras droit sur le côté gauche, pour toucher la seconde lignes d’ennemis géants. Elle essaiera de maintenir cette boucle allongée d’attaque sur les deux première lignes. L’officière voulait voir si cette attaque allait ralentir l’avancée des trolls et ogres et elle faisait un mouvement de main qui dessinait un cercle très allongé.
- Spoiler:
Pouvoirs utilisés
P1 :5/xx
P2 :0/1O
P 3 :1/5
Utilisation des gains event : kaizokuPalier P 3 1/1Palier P2 2/2
Potion de mana mineur 3/4 utilisation de mana P2
Objets boutique utilisés:
Arme spéciale : armure orichalque sans heaume entièrement colorée en teinture opaque, enchantée (régénération P3)
Arme spéciale : katana orichalque entièrement colorée en teinture opaque (lame comprise, précision le fourreau est constitué d'orichalque), enchantée (Air P3)
Ruby va percevoir la salve de foudre au son spécifique de celle-ci, et elle utilisera son pouvoir élémentaire pour une esquive plus rapide et courir vers les deux grandes portes des remparts. Toutefois, la salve de la glace a pu faire une victime ,car Ruby ne l'a pas entendue. Elle veut donner son aide pour ralentir les géants( Ouie P1+ Air P2)
Ruby va effectuer une attaque latérale sur les deux premières lignes des ennemis géants et son attaque élémentaire prendra la forme d'une étoile de trois branches composés de lames courbes. Elle va viser les chevilles des ennemis géants sur la longueur maximale en terme de contrôle de cette élémentaire à distance. Son étoile élémentaire à trois branches fera un parcours arrondi pour toucher les deux premières lignes et Ruby va maintenir cette activité pour voir les résultats.(Air P3)
Ruby a enlevé sa capuche et on voit la couleur des cheveux qui ont une teinture du minerai d'orichalque mais plus opaque.
ps: pour l'attaque élémentaire P3 inspirée du rasengan shuriken de Naruto et la course avec les bras tendus derrière inspiré de course ninja naruto; Je mets une description qui correspond quand on regarde Ruby : masquée avec un seul orifice, cheveux de couleur orichalque opaque (info elle a enlevé sa capuche ^^). Désolé pour les post précédents qui ont mis donné une mauvaise description de Ruby.
Comment?
Comment un tel chaos pouvait frapper la Maison Bleue? Le coeur même de la capitale républicaine, le bâtiment le mieux surveillé de toute la Nation et encore plus aujourd’hui-même alors qu’un peu moins de la moitié des forces armées du pays se sont rassemblées là pour défendre ce complexe, comment est-ce qu’en l’espace d’un instant la situation avait pu autant dégénérer? Que ce soit le campus de l’université MAGIC et ses très nombreuses unités volantes ou les prototypes de ballons militarisés de la Lieutenant de Noirvitrail qui s’occupaient de la surveillance aérienne, nul n’avaient vu venir cette intrusion pourtant massive dans les cieux de la capitale.
Une explosion supplémentaire retenti derrière Zelevas alors que la pièce du Bureau Spécial temporaire se fait oblitérer du bâtiment, détruisant malheureusement tout le matériel du FRN stocké à l’intérieur et les ressources stratégiques qui y figuraient il y a encore quelques secondes. Le Sénateur d’Élusie heureusement posté devant la porte du Conseil de Défense ne fut pas atteint par les dégâts directs causés par la déflagration, mais son ouïe encaissa le coup avec déplaisir, provoquant un sifflement strident dans ses oreilles qui n’avait malgré son âge avancé rien d’un acouphène. Désorienté pendant quelques secondes, Zelevas redresse la tête pour apercevoir les restes morcelés de quelques Quatre-Vingt-Dix Dorés joncher le couloir éventré de l’Aile Ouest, le sang se mêle à la poussière des briques bleus et du marbre fracturé, il parvient à discerner la silhouette de de Rockraven émerger d’un nuage de poussière, elle semble sauve pour le moment, poussée in-extremis du Bureau par un des miliciens de Mirelda dans un bien moindre état. Le soldat s’écroule au sol, la totalité de son dos est calcinée, sa chair n’est plus qu’une bouillie informe de rouge, de noir et de violet. Ramené à la réalité brutalement par la récupération de son ouïe quand ses oreilles se débouchent, Zelevas regarde Soren, Azura et Mortifère à ses côtés, tous ensemble ils se remettent en mouvement soudainement, la porte du Conseil de Défense vole ouverte et le chaos du couloir semble régner également à l’intérieur de la salle de coordination de la République.
Les informations fusent, les officiers et les agents de liaison font de leur mieux pour retransmettre l’évolution de la bataille via des arcanes de télépathies et projections astrales et le tableau qu’ils peignent paraît déjà battre son plein. Ces premières minutes d’affrontement sont d’une brutalité intense et rare alors que toute la ville est visiblement prise au piège. Encore une fois, Zelevas tourne et retourne cette même question dans son esprit: comment? Il ne voit qu’une réponse possible à ceci, ou plutôt deux. Mirelda et Koraki. Dans le chaos infernal des coordinateurs, la Consule intervient pour établir un plan sur le tas, Zelevas, malheureusement dépourvu de toute capacité belliqueuse malgré ce qu’il en fut jadis, accepte sans faire de scène de finalement se replier. S’il avait émis des réserves auparavant contre les Cents Dorés qui étaient venus le chercher dans le Bureau Spécial c’est bien parce qu’il n’avait pas cru les défenses érigées pour la Maison Bleue aussi perméable à la progression de l’adversaire. Il est donc convenu que Zelevas se rendrait dans les niveaux inférieurs pour rejoindre la Présidente et sa garde rapprochée tandis que son confrère Goldheart accompagné par la Grande Mécène iraient prêter main forte aux forces barricadées.
Ressortant donc sans perdre de temps du Conseil pour laisser les militaires faire leur travail, Zelevas commence à fuir en direction de l’escalier, accompagné par le Cerbère de la République. Le colosse le suit de près, comme une ombre, l’escortant avec un autre Cent-Doré alors qu’ils dévalent tous ensemble les marches de la cage de l’Aile Ouest. Ils arrivent bientôt sur le palier du deuxième étage, et en contrebas des clameurs guerrières leur parviennent subitement alors que la porte du rez de chaussée est enfoncée brutalement. Des hommes bêtes, des mercenaires avides de sang et de chaos, des anarchistes fous qui croient luter contre le pouvoir en place, à entendre le vacarme ils sont nombreux. Le Cent-Doré halte leur avancée et Zelevas s’arrête net, il devient risqué de gagner le premier étage, mais ils ont besoin de sortir de l’Aile Ouest pour gagner le bâtiment principal et rejoindre Mirelda.
”MORTIFÈRE! PAR LA FENÊTRE!” dit le Sénateur en pointant le fond du couloir.
Le bâtiment est secoué une fois de plus par de nouvelles détonations, faisant tomber du plafond des poussières surgir des flammes des diverses pièces.
Défilant tout deux devant les portes des bureaux ministériels embrasés et la grande salle de réunion du Conseil des Ministres, Zelevas et Mortifère arrivent à mi-chemin du bâtiment avant d’être confrontés à une poignée de harpies. Le Cent-Doré se rue devant eux, arme au poing, en leur criant de procéder.
”LAISSE-LE, ON NE PERD PAS DE TEMPS!”
Et surtout se débarrasser du chien de Mirelda qui leur collait aux pattes était à l’avantage de Zelevas, la présence de troupes terrestres avait achevé de conforter le Sénateur dans sa certitude que quelque chose clochait avec les renseignements républicains, il y avait quelqu’un quelque part qui perturbait complètement le fonctionnement des différents corps militaires du pays au profit de l’Assemblée, comment expliquer sinon que des mercenaires et hommes-bêtes aient pu passer à travers des barricades et des troupes postées en faction dans les rues, les égoûts et les murailles pour atteindre aussi vite l’objectif-même de la bataille d’aujourd’hui? Mirelda, ou Koraki. S’il ressentait une haine profonde envers la première, Zelevas n’avait également nul confiance en la deuxième, la Vice-Présidente Exousia avait coopéré pour permettre l’acheminement du Projet Palladium à bon terme devant le public mais le vieillard savait pertinemment que cela n’avait été fait autant dans son propre intérêt que pour prodiguer un maigre gage de confiance sans se mouiller au Sénateur. Le SCAR avait une fois de plus failli à sa mission que ça en devenait ridicule, et tandis que Mortifère explose la grande vitre à croisée qui leur barre le passage, Zelevas se fait une note mentale de pousser la dissolution complète de l’organisme devant le Sénat quand tout ceci sera terminé. Le Premier-Né de Palladium en usant de ses prothèses pour freiner leur chute les fait atteindre le sol, et d’Élusie s’exclame sans perdre de temps:
”Garde un oeil ouvert sur la Présidente fiston, rappelle toi, elle n’est pas encore l’ennemie, mais elle n’en est plus très loin. Il y a trop de zones d’ombres sur cette attaque pour qu’elle n’y soit pas impliquée à un degré plus ou moins lointain, une fois dans les sous-sols de la Maison Bleue nous serons à l’abri mais pas en sécurité.” Il tend un bras vers le quadrant exposé sud ouest du bâtiment central. ”Nous devons atteindre la Salle à manger d’État, on pourra ensuite rejoindre la salle de garde des Cents Dorés et prendre de là l’escalier qui descend au rez-de-chaussée.”
C’est plus facile à dire qu’à faire, les mercenaires et les guerriers bestiaux sont partouts, au dessus de leur tête les projectiles de lumière fusent, les flammes dévorent les symboles républicains et les hurlements et cris de guerre remplacent la douce mélodie des violons qui ambiance normalement le jardin de l’Ellipse.
- Résumé:
- Zelevas écoute les informations qu'il obtient dans la salle du Conseil de Défense. Après qu'Azura Aiwenor ait proposé un plan aux Aigles Présidentiels, lui et Mortifère commencent à se replier en direction du bâtiment central pour rejoindre Mirelda.
-Zelevas et Mortifère descendent au deuxième étage de l'Aile Ouest
-Ils sortent par la fenêtre en dévalant la façade du bâtiment grâce à Mortifère et se retrouvent donc à l'extérieur.
-Arrivés en bas Zelevas dit à Mortifère qu'ils doivent passer par la Salle à manger d'État pour rejoindre la Présidente.
Pouvoirs Utilisés:
P1 Déambulateur
P2 Trop vieux pour ces conneries (2/10)
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
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Race: Sirène
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Quelques regards amusés comme intrigués s'étaient posés sur la jeune blonde, qui leur avait adressé un regard amusé. Les dires de Gunnar avaient eu de quoi provoquer quelques interrogations parmi quelques terrestres masculins. Pour rassurer certains "mâles", elle leur avait offert un sourire volontaire et rassérénant, rien de provocateur ou encore de libidineux. Leur mission était bien trop importante pour qu'elle se permette de jouer à ses délicieux petits jeux de séduction. Et puis, elle portait une armure qui dissimulait une partie de ses magnifiques dotations. Ça contribuait à ne pas distraire les esprits. Même Gunnar n'avait pas rougi devant elle, preuve de sa maîtrise professionnelle et de son sérieux à toute épreuve. À sa venue à la taverne, elle avait vu un tout autre aspect de sa personne. Mais là, on se battait là-bas, sur les remparts. Des militaires de la GAR affrontaient déjà les ennemis. Les combats pouvaient se répandre dans les rues à n'importe quel moment...
Gunnar, après avoir déployé ses hommes dans des points stratégiques des rues environnantes, prit son envol pour avoir une meilleure vision d'ensemble des lieux. Takhys le regarda prendre la voie des airs, rebaissant quelques secondes après son regard sur les environs. Pour l'instant, hormis le fond lointain de la bataille qui faisait déjà rage vers les remparts, ici, tout était calme. Trop calme peut-être si l'on oubliait la colonne de lumière qui dominait MAGIC. Même dans les mers, le calme était synonyme d'un danger qui se tapissait dans l'ombre, guettant le bon moment pour frapper sa proie.
D'un coup, Pancrace tituba et tomba à terre. La Sirène crut qu'il s'était pris une flèche ou un truc dans le genre, avant de voir qu'il remuait un peu et essayait d'exprimer un semblant d'ordre… Il était comme... éméché ? Elle sursauta quand la corde d'une arbalète brisa l'atmosphère du moment. Des hommes armés de ces armes sortirent de leurs cachettes. D'où sortait tout ce petit monde ? Les ordres fusèrent, les troupes devaient se former en troupes défensives, pour parer à l'attaque. L'Aquarienne était bien décidée à ne pas rester dans son coin. Avec Gunnar qui volait dans les airs, elle n'avait pas le droit à l'erreur.
Elle appela à elle la glace, élevant un bouclier de glace pour que Gunnar ne devienne pas l'acteur principal d'un tir au pigeon improvisé. Pivotant sur elle en quelques pas gracieux, elle cibla les arbalétriers qui trônaient sur le sommet des bâtiments, leur projetant une quantité conséquente de pics de glace acérés en une salve circulaire. Ah, ils voulaient tirer un carreau ? Ils prendront plusieurs traits de glace sur eux pour la peine ! Après quoi, elle éleva plusieurs boucliers pour protéger le plus possible des membres de son groupe.
Le temps que l'unité se pare en défense, d'autres ordres fuseront pour qu'ils progressent vers ce que Gunnar aura vu. Ce sera un bon moment de s'écarter de ces adversaires trop piquants à son goût et de voir s'ils peuvent trouver l'origine de cette colonne de lumière.
Gunnar, après avoir déployé ses hommes dans des points stratégiques des rues environnantes, prit son envol pour avoir une meilleure vision d'ensemble des lieux. Takhys le regarda prendre la voie des airs, rebaissant quelques secondes après son regard sur les environs. Pour l'instant, hormis le fond lointain de la bataille qui faisait déjà rage vers les remparts, ici, tout était calme. Trop calme peut-être si l'on oubliait la colonne de lumière qui dominait MAGIC. Même dans les mers, le calme était synonyme d'un danger qui se tapissait dans l'ombre, guettant le bon moment pour frapper sa proie.
D'un coup, Pancrace tituba et tomba à terre. La Sirène crut qu'il s'était pris une flèche ou un truc dans le genre, avant de voir qu'il remuait un peu et essayait d'exprimer un semblant d'ordre… Il était comme... éméché ? Elle sursauta quand la corde d'une arbalète brisa l'atmosphère du moment. Des hommes armés de ces armes sortirent de leurs cachettes. D'où sortait tout ce petit monde ? Les ordres fusèrent, les troupes devaient se former en troupes défensives, pour parer à l'attaque. L'Aquarienne était bien décidée à ne pas rester dans son coin. Avec Gunnar qui volait dans les airs, elle n'avait pas le droit à l'erreur.
Elle appela à elle la glace, élevant un bouclier de glace pour que Gunnar ne devienne pas l'acteur principal d'un tir au pigeon improvisé. Pivotant sur elle en quelques pas gracieux, elle cibla les arbalétriers qui trônaient sur le sommet des bâtiments, leur projetant une quantité conséquente de pics de glace acérés en une salve circulaire. Ah, ils voulaient tirer un carreau ? Ils prendront plusieurs traits de glace sur eux pour la peine ! Après quoi, elle éleva plusieurs boucliers pour protéger le plus possible des membres de son groupe.
Le temps que l'unité se pare en défense, d'autres ordres fuseront pour qu'ils progressent vers ce que Gunnar aura vu. Ce sera un bon moment de s'écarter de ces adversaires trop piquants à son goût et de voir s'ils peuvent trouver l'origine de cette colonne de lumière.
- Résumé:
La situation passe de très calme à bordélique, quand des arbalétriers s'en prennent au groupe dans lequel se trouve Takhys. Le temps de voir Gunnar prendre son envol pour faire une reconnaissance par la voie des airs et d'assister à un Pancrace s'effondrant sans véritable raison, des arbalétriers sortent de leurs cachettes et le tirent dessus. La Sirène agit alors en employant sa magie, invoquant un bouclier de glace pour Gunnar, des pics de glaces en une large salve circulaire contre leurs tireurs ennemis, et à nouveau d'autres boucliers de glace pour protéger au mieux le reste du groupe.
[u]Pouvoirs utilisés[/i]
Glace P1 x3 :
- Crée un bouclier pour protéger Gunnar
- Envoie une salve circulaire de pics de glace sur les arbalétriers.
- Crée des petits boucliers de glace pour protéger au maximum les gens de son groupe.
La Veuve Noire
Leonora de Hengebach
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La tension était palpable dans l'air tandis que la horde de trolls et d'ogres avançait inexorablement vers la muraille. Le sol aurait presque tremblé sous le poids de leurs pas lourds, et le grondement guttural de leurs voix résonnait. De l'autre côté, une légion se formait rapidement, s'alignant en rangées disciplinées, prête à affronter la porte dans un assaut imminent.
Léonora sentit l'urgence de la situation et prit rapidement la décision de se rendre au cœur de l'action. Elle abandonna le poste de commandement et se précipita le long des murailles. À mesure qu'elle atteignait le niveau, elle se retrouva au milieu des défenseurs acharnés.
Sur les remparts, les archers prenaient position, leurs arcs tendus décochaient une pluie de flèches meurtrières, tandis que les commandants coordonnaient les défenses. La tension arriva à son paroxysme lorsque la horde atteignit la portée des défenseurs. Les flèches sifflèrent à travers l'air, trouvant leurs cibles dans les rangs ennemis. Cependant, les trolls et les ogres, robustes et résistants, continuaient d'avancer, ignorant en grande partie les blessures infligées.
Au pied de la muraille, la légion s'élança vers la porte, levant les boucliers. Les défenseurs redoublèrent leurs efforts pour repousser l'assaut des assaillants. La bataille faisait rage, avec le fracas des armes, les cris de guerre et le rugissement des créatures monstrueuses. Les deux forces s'engagèrent, chaque côté luttant pour la suprématie. La destinée de Liberty, de la République reposait sur cette confrontation, et l'issue demeurait encore incertaine dans le tourbillon du combat. En parlant de tourbillon, Léonora posa les yeux sur cette étrange rousse qu’Athénaïs lui avait ordonnée d’éloigner, qui s’élançait... Mais ne souhaitant pas se laisser distraire plus longtemps, la de Hengebach se concentra de nouveau sur la légion adverse.
Elle se tint debout sur la muraille, ses yeux fixés sur la horde moins disciplinée qui approchait rapidement. Elle ouvrit les mains, concentrant son énergie magique. Les éclairs dansèrent autour d'elles, s'amassant en arcs lumineux.
D'un geste déterminé, elle leva les bras vers la horde en contrebas. Elle libéra son énergie sous la forme d'une pluie d'éclairs fulgurants, frappant les assaillants. Des décharges électriques zébraient le ciel, touchant les trolls et les ogres, qui rugissaient de douleur. Sa magie ne pouvait et ne visait pas à tuer instantanément, mais à ralentir et à affaiblir les rangs ennemis. Certains assaillants chancelaient sous l'impact des éclairs, leurs mouvements devenant plus lents et maladroits. Cela offrait une précieuse opportunité aux archers sur la muraille, qui visaient maintenant les créatures affaiblies avec une précision redoublée.
Tandis que la pluie d'éclairs continuait à s'abattre sur la horde, Leonora maintenait sa concentration, son visage tendu par la concentration et l'effort. Elle savait que chaque seconde comptait, qu’elle n’était qu’une ridicule bouée de sauvetage temporaire pour la défense de la cité, mais la véritable bataille était loin d'être terminée. Elle restait au cœur de la tempête, luttant aux côtés des défenseurs, dans l'espoir de retarder l'assaut suffisamment longtemps pour que la cité puisse se préparer à une défense plus robuste.
Léonora sentit l'urgence de la situation et prit rapidement la décision de se rendre au cœur de l'action. Elle abandonna le poste de commandement et se précipita le long des murailles. À mesure qu'elle atteignait le niveau, elle se retrouva au milieu des défenseurs acharnés.
Sur les remparts, les archers prenaient position, leurs arcs tendus décochaient une pluie de flèches meurtrières, tandis que les commandants coordonnaient les défenses. La tension arriva à son paroxysme lorsque la horde atteignit la portée des défenseurs. Les flèches sifflèrent à travers l'air, trouvant leurs cibles dans les rangs ennemis. Cependant, les trolls et les ogres, robustes et résistants, continuaient d'avancer, ignorant en grande partie les blessures infligées.
Au pied de la muraille, la légion s'élança vers la porte, levant les boucliers. Les défenseurs redoublèrent leurs efforts pour repousser l'assaut des assaillants. La bataille faisait rage, avec le fracas des armes, les cris de guerre et le rugissement des créatures monstrueuses. Les deux forces s'engagèrent, chaque côté luttant pour la suprématie. La destinée de Liberty, de la République reposait sur cette confrontation, et l'issue demeurait encore incertaine dans le tourbillon du combat. En parlant de tourbillon, Léonora posa les yeux sur cette étrange rousse qu’Athénaïs lui avait ordonnée d’éloigner, qui s’élançait... Mais ne souhaitant pas se laisser distraire plus longtemps, la de Hengebach se concentra de nouveau sur la légion adverse.
Elle se tint debout sur la muraille, ses yeux fixés sur la horde moins disciplinée qui approchait rapidement. Elle ouvrit les mains, concentrant son énergie magique. Les éclairs dansèrent autour d'elles, s'amassant en arcs lumineux.
D'un geste déterminé, elle leva les bras vers la horde en contrebas. Elle libéra son énergie sous la forme d'une pluie d'éclairs fulgurants, frappant les assaillants. Des décharges électriques zébraient le ciel, touchant les trolls et les ogres, qui rugissaient de douleur. Sa magie ne pouvait et ne visait pas à tuer instantanément, mais à ralentir et à affaiblir les rangs ennemis. Certains assaillants chancelaient sous l'impact des éclairs, leurs mouvements devenant plus lents et maladroits. Cela offrait une précieuse opportunité aux archers sur la muraille, qui visaient maintenant les créatures affaiblies avec une précision redoublée.
Tandis que la pluie d'éclairs continuait à s'abattre sur la horde, Leonora maintenait sa concentration, son visage tendu par la concentration et l'effort. Elle savait que chaque seconde comptait, qu’elle n’était qu’une ridicule bouée de sauvetage temporaire pour la défense de la cité, mais la véritable bataille était loin d'être terminée. Elle restait au cœur de la tempête, luttant aux côtés des défenseurs, dans l'espoir de retarder l'assaut suffisamment longtemps pour que la cité puisse se préparer à une défense plus robuste.
- Résumé:
- Dans l'urgence de la situation, Léonora rejoint rapidement les remparts aux côtés des archers. Elle use de l'élément foudre pour frapper la horde de trolls et ogres en une pluie d'éclairs pour les ralentir et affaiblir afin de permettre aux archers de viser avec une précision redoublée et gagner du temps.
P1 : 0/∞
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Citoyen de La République
Abraham de Sforza
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Vocation: Guerrier combattant
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"A vos ordres."
S'éloignant un instant de son mentor, Mortifère se rua en avant et brisa d'un revers du poing la structure de verre qui leur barrait l'accès à l'extérieur. Se protégeant passablement des bris de verre en détournant son regard du point d'impact, il tendit ensuite sa main métallique au Sénateur et lorsque ce dernier vint la saisir, le fauve aux prothèses métalliques bondit par l'orifice ainsi créé en tenant le vieil homme contre lui. De sa main libre, il enfonça ses griffes dans un immense drapé ornant la façade rocheuse et y glissa à une vitesse conséquente mais suffisamment basse néanmoins pour demeurer contrôlable et éviter à son passager une chute mortelle. Une fois à moins de deux mètres de la terre ferme, le soldat décrocha ses serres puissantes de son support désormais déchiqueté et atterrit dans un fracas sonore.
S'assurant d'un simple coup d'œil que l'homme qu'il protégeait était toujours entier, Mortifère fut surpris de voir avec quel empressement Zelevas reprenait la course. Le militaire ayant toujours connu Zelevas mesuré et élégant jusque dans sa démarche, il trouvait presque bizarre de le voir se démener ainsi à une telle allure; mais l'heure n'était évidemment pas aux observations prolongées. Bondissant sur les traces du politicien pour couvrir la maigre distance qui les séparait, le cerbère se repositionna sur les flancs du Sénateur, inspectant les environs en tâchant de rester sur le qui-vive.
Ce fut cet instant que l'ancien Limier décida qu'il était temps de faire une ultime piqure de rappel avant l'instant fatidique. Malgré le chaos ambiant, malgré les hurlements mêlés aux explosions arcaniques causées par les météorites luminescentes que concevait la Sorcière diabolique, un silence mortuaire s'installa dans l'esprit du fauve. L'heure où tout se jouait venait enfin, le temps où les théories seraient balayées au profit de la cruelle réalité des affres du système de la Nation Bleue. Ils n'étaient jamais unis, ils luttaient les uns contre les autres même lorsque l'ennemi brisait les remparts. L'opposant était partout, à l'intérieur comme à l'extérieur.
Analysant du coin de l'œil Zelevas qui prononçait ses indications à l'indéniable gravité, Mortifère s'en imprégna et tâcha de les assimiler au mieux. S'il n'avait pas été ravagé par les substances illicites qui voilaient tout excès d'humanité, le cœur du jeune homme aurait sans doute manqué un battement suite à une telle annonce. Il voulut acquiescer pour rassurer son mentor et lui prouver qu'il avait pleinement conscience des implications d'une telle révélation, mais il fut coupé dans son élan par une silhouette monstrueuse qui s'extirpa de décombres embrasés en poussant un beuglement guttural. Pivotant sur la gauche pour protéger le Sénateur d'une lame recourbée qui filait droit vers sa tête, le Premier-Né agença ses doigts griffus en lames et perforant violemment la gorge de l'être bestial, ce avec une telle puissance que sa main ne vint se stopper qu'en atteignant les vertèbres de sa cible. L'agresseur mourut dans un gargouillement pitoyable et Mortifère fit tournoyer sa main dans une série de claquements pour se débarrasser du sang vicié qui la recouvrait.
Mortifère changea de direction pour retourner sur la droite du Sénateur que d'adrénaline poussait dans ses retranchements malgré la fatigue, puis il enfonça l'une des portes-fenêtres menant à la salle à manger et presque simultanément, l'accès intérieur menant à cette même pièce fut forcé par une véritable meute de bandits sanguinaires qui ne parurent nullement impressionnés par l'apparence pourtant atypique du géant aux bras métalliques. Malheureusement pour eux, le minuscule couloir dans lequel ils s'étaient coincés constituait une faiblesse éphémère que Mortifère ne perdit pas une seule seconde pour exploiter pleinement. Plaçant son coude devant lui, il actionna par télékinésie des pièces rotatives situées sur ses bras et, dans un sifflement strident, les rouages se mirent à tournoyer furieusement tandis qu'affluait sa magie foudroyante.
Poussant un grondement aux échos rocailleux, le fauve lâché comme un véritable taureau fondit sur ses cibles à toute allure, démolissant la table centrale sur son passage et atteignant en un rien de temps les brigands bloqués. Trop large pour être esquivé, le colosse désormais protégé par un véritable mur d'arcs électriques défonça littéralement tout sur son passage et dans une succession de cris saccadés, les adversaires électrocutés ou tout bonnement balayés par sa puissance s'effondrèrent. Le plus malchanceux des voyous fut emporté dans la course du cerbère et quand cette dernière s'acheva contre le mur adjacent, le gaillard se retrouva enfoncé dans le bois, la face écrasée entre les planches et la prothèse du monstre. Se débarrassant de la dépouille de sa victime d'un geste sec, Mortifère se retourna vers le Sénateur puis prit la parole :
"Sénateur..."
S'orientant ailleurs, il s'agenouilla près du corps de l'un des Cent Dorés qui avait apparemment trouvé la mort quelques instants plus tôt. Ne s'encombrant d'aucune émotion inutile, il vint machinalement prélever la dague qui ornait le ceinturon du soldat, fourreau compris; ce pour ensuite se redresser et tendre l'arme au vieil homme. Il y eut un silence lourd de sens et Mortifère conclut gravement :
"Au cas où le pire devrait se produire."
Le devoir. Il n'était pas question de volonté ni d'envie. Le devoir était absolu. Sachant qu'il n'avait nullement besoin de s'étaler sur le sujet, il abandonna la lame aux mains de l'ancien Limier. Dans les yeux luminescents du géant, il n'y avait plus la moindre trace de doute; pas la plus légère inquiétude. Qu'était-il advenu de ce jeune homme indécis, aussi admiratif qu'anxieux; qui avait partagé un déjeuner ensoleillé avec Zelevas il y avait si peu de temps ?
"Allons-y. Le temps presse."
Sans plus de cérémonie, il enfonça d'un coup de pied la dernière porte située entre eux et à la salle à manger familiale et s'enfonça dedans à toute vitesse pour venir prendre par surprise les malfrats qui s'y trouvaient. Ne leur laissant aucunement le luxe de réagir face à cette intrusion, il orienta sa paume ouverte vers les combattants agglutinés et administra au premier venu un coup de poing rageur par lequel se déversa un puissant arc électrique. La plupart de ces opposants déséquilibrés par le choc traversèrent la fenêtre en hurlant de stupeur et, profitant du temps mort suscité par son attaque, Mortifère fit signe au Sénateur de le suivre et tourna jusqu'à la pièce suivante, par laquelle il s'engouffra dans l'escalier.
S'éloignant un instant de son mentor, Mortifère se rua en avant et brisa d'un revers du poing la structure de verre qui leur barrait l'accès à l'extérieur. Se protégeant passablement des bris de verre en détournant son regard du point d'impact, il tendit ensuite sa main métallique au Sénateur et lorsque ce dernier vint la saisir, le fauve aux prothèses métalliques bondit par l'orifice ainsi créé en tenant le vieil homme contre lui. De sa main libre, il enfonça ses griffes dans un immense drapé ornant la façade rocheuse et y glissa à une vitesse conséquente mais suffisamment basse néanmoins pour demeurer contrôlable et éviter à son passager une chute mortelle. Une fois à moins de deux mètres de la terre ferme, le soldat décrocha ses serres puissantes de son support désormais déchiqueté et atterrit dans un fracas sonore.
S'assurant d'un simple coup d'œil que l'homme qu'il protégeait était toujours entier, Mortifère fut surpris de voir avec quel empressement Zelevas reprenait la course. Le militaire ayant toujours connu Zelevas mesuré et élégant jusque dans sa démarche, il trouvait presque bizarre de le voir se démener ainsi à une telle allure; mais l'heure n'était évidemment pas aux observations prolongées. Bondissant sur les traces du politicien pour couvrir la maigre distance qui les séparait, le cerbère se repositionna sur les flancs du Sénateur, inspectant les environs en tâchant de rester sur le qui-vive.
Ce fut cet instant que l'ancien Limier décida qu'il était temps de faire une ultime piqure de rappel avant l'instant fatidique. Malgré le chaos ambiant, malgré les hurlements mêlés aux explosions arcaniques causées par les météorites luminescentes que concevait la Sorcière diabolique, un silence mortuaire s'installa dans l'esprit du fauve. L'heure où tout se jouait venait enfin, le temps où les théories seraient balayées au profit de la cruelle réalité des affres du système de la Nation Bleue. Ils n'étaient jamais unis, ils luttaient les uns contre les autres même lorsque l'ennemi brisait les remparts. L'opposant était partout, à l'intérieur comme à l'extérieur.
Analysant du coin de l'œil Zelevas qui prononçait ses indications à l'indéniable gravité, Mortifère s'en imprégna et tâcha de les assimiler au mieux. S'il n'avait pas été ravagé par les substances illicites qui voilaient tout excès d'humanité, le cœur du jeune homme aurait sans doute manqué un battement suite à une telle annonce. Il voulut acquiescer pour rassurer son mentor et lui prouver qu'il avait pleinement conscience des implications d'une telle révélation, mais il fut coupé dans son élan par une silhouette monstrueuse qui s'extirpa de décombres embrasés en poussant un beuglement guttural. Pivotant sur la gauche pour protéger le Sénateur d'une lame recourbée qui filait droit vers sa tête, le Premier-Né agença ses doigts griffus en lames et perforant violemment la gorge de l'être bestial, ce avec une telle puissance que sa main ne vint se stopper qu'en atteignant les vertèbres de sa cible. L'agresseur mourut dans un gargouillement pitoyable et Mortifère fit tournoyer sa main dans une série de claquements pour se débarrasser du sang vicié qui la recouvrait.
Mortifère changea de direction pour retourner sur la droite du Sénateur que d'adrénaline poussait dans ses retranchements malgré la fatigue, puis il enfonça l'une des portes-fenêtres menant à la salle à manger et presque simultanément, l'accès intérieur menant à cette même pièce fut forcé par une véritable meute de bandits sanguinaires qui ne parurent nullement impressionnés par l'apparence pourtant atypique du géant aux bras métalliques. Malheureusement pour eux, le minuscule couloir dans lequel ils s'étaient coincés constituait une faiblesse éphémère que Mortifère ne perdit pas une seule seconde pour exploiter pleinement. Plaçant son coude devant lui, il actionna par télékinésie des pièces rotatives situées sur ses bras et, dans un sifflement strident, les rouages se mirent à tournoyer furieusement tandis qu'affluait sa magie foudroyante.
Poussant un grondement aux échos rocailleux, le fauve lâché comme un véritable taureau fondit sur ses cibles à toute allure, démolissant la table centrale sur son passage et atteignant en un rien de temps les brigands bloqués. Trop large pour être esquivé, le colosse désormais protégé par un véritable mur d'arcs électriques défonça littéralement tout sur son passage et dans une succession de cris saccadés, les adversaires électrocutés ou tout bonnement balayés par sa puissance s'effondrèrent. Le plus malchanceux des voyous fut emporté dans la course du cerbère et quand cette dernière s'acheva contre le mur adjacent, le gaillard se retrouva enfoncé dans le bois, la face écrasée entre les planches et la prothèse du monstre. Se débarrassant de la dépouille de sa victime d'un geste sec, Mortifère se retourna vers le Sénateur puis prit la parole :
"Sénateur..."
S'orientant ailleurs, il s'agenouilla près du corps de l'un des Cent Dorés qui avait apparemment trouvé la mort quelques instants plus tôt. Ne s'encombrant d'aucune émotion inutile, il vint machinalement prélever la dague qui ornait le ceinturon du soldat, fourreau compris; ce pour ensuite se redresser et tendre l'arme au vieil homme. Il y eut un silence lourd de sens et Mortifère conclut gravement :
"Au cas où le pire devrait se produire."
Le devoir. Il n'était pas question de volonté ni d'envie. Le devoir était absolu. Sachant qu'il n'avait nullement besoin de s'étaler sur le sujet, il abandonna la lame aux mains de l'ancien Limier. Dans les yeux luminescents du géant, il n'y avait plus la moindre trace de doute; pas la plus légère inquiétude. Qu'était-il advenu de ce jeune homme indécis, aussi admiratif qu'anxieux; qui avait partagé un déjeuner ensoleillé avec Zelevas il y avait si peu de temps ?
"Allons-y. Le temps presse."
Sans plus de cérémonie, il enfonça d'un coup de pied la dernière porte située entre eux et à la salle à manger familiale et s'enfonça dedans à toute vitesse pour venir prendre par surprise les malfrats qui s'y trouvaient. Ne leur laissant aucunement le luxe de réagir face à cette intrusion, il orienta sa paume ouverte vers les combattants agglutinés et administra au premier venu un coup de poing rageur par lequel se déversa un puissant arc électrique. La plupart de ces opposants déséquilibrés par le choc traversèrent la fenêtre en hurlant de stupeur et, profitant du temps mort suscité par son attaque, Mortifère fit signe au Sénateur de le suivre et tourna jusqu'à la pièce suivante, par laquelle il s'engouffra dans l'escalier.
- Résumé:
Mortifère suit les indications de Zelevas en bondissant à l'extérieur et, après leur atterrissage, il le protège des diverses menaces environnantes. S'infiltrant dans la salle à manger avec la grâce d'un éléphant dans un magasin de porcelaines, il enfonce des portes et démolit deux poignées de brigands ayant eu la mauvaise idée de se cloitrer dans des pièces minuscules et prélève sur le cadavre d'un Cent Doré une dague qu'il vient offrir au Sénateur en cas de besoin. Après un dernier coup d'éclat où il balance d'autres vilains par une fenêtre, il fonce dans l'escalier pour se diriger vers leur objectif commun.
Pouvoirs Utilisés :
-Force P1 + Foudre P2 : Charge foudroyante qui envoie valser plusieurs bonhommes.
-Foudre P2 : Coup de poing électrisé pour en balancer d'autres par une fenêtre.
Total :
P1: 03/XX
P2 : 03/10
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