Event République : Alerte Rouge à la Maison-Bleue

Alerte Rouge à la Maison-Bleue

Les Héros de la République et peut-être d'ailleurs

une ombre rampante se glisse furtivement, se fondant avec habileté dans les ténèbres de la nuit. Ses contours indistincts et sa présence silencieuse inspirent une terreur sourde à ceux qui la remarquent, bien que peu osent s'aventurer à contempler de trop près cette entité mystérieuse.

Telle une brume noire et dense, elle se fraye un chemin à travers les ruelles désertes, évitant habilement la lumière des réverbères qui tente vainement de dissiper son obscurité. Son objectif semble clair, sa trajectoire déterminée : la Maison Bleue, bastion de la République et symbole de pouvoir.

Au fur et à mesure que l'ombre avance, elle semble s'intensifier, se nourrissant de la peur et de l'angoisse qui imprègnent l'atmosphère environnante. Les rares passants qui croisent son chemin sentent leur cœur se serrer dans leur poitrine, pris d'une sensation oppressante qui les pousse à accélérer le pas, cherchant désespérément à s'éloigner de cette présence sinistre.

Bientôt, l'ombre atteint les imposantes portes de la Maison Bleue, dressant ses contours sombres devant l'édifice imposant. Là, elle s'immobilise un instant, comme si elle évaluait la structure avec une attention particulière, avant de se fondre lentement à travers les murs de la bâtisse, disparaissant dans les profondeurs de l'architecture comme un cauchemar qui s'évapore à l'aube.

Faucon de Garde

Ruby – Athénaïs - Léonara

Alors que Ruby maintient sa position dans les airs, elle pointe sa lance d'air élémentaire vers la colonne de géants qui assaillent les portes. Avec un geste précis, elle libère un torrent d'air tranchant qui se précipite sur les colosses, perforant leurs têtes et trouant leurs corps massifs. Plusieurs d'entre eux s'effondrent, tombant lourdement au sol dans un chaos de poussière et de débris.

Cette démonstration de puissance attire aussitôt l'attention de la Reine de Coeur, dont le visage se tord de mépris. Ses yeux brillent d'une lueur froide et calculatrice alors qu'elle observe Ruby depuis sa position sur le champ de bataille. Dans son regard, on peut voir la réflexion de son ambition démesurée, ainsi que le mépris qu'elle éprouve envers ceux qui osent défier son autorité.

Alors que Ruby continue à combattre avec détermination, la Reine de Coeur se met à rire, un rire glacé et cruel qui résonne dans les airs. Pour elle, Ruby n'est qu'une épine insignifiante dans son plan grandiose. Mais elle sait aussi que chaque ennemi doit être traité avec prudence, car même les plus faibles peuvent se révéler dangereux. Et dans le regard de la Reine de Coeur, il y a une lueur de respect mêlée à la froideur de son ambition implacable.

D'un geste impérieux de la main, elle fait se redresser les géants tombés, comme s'ils n'avaient jamais été touchés. Leurs mouvements sont saccadés, dénués de toute vie réelle, mais suffisamment convaincants pour tromper un œil inattentif. Puis, elle les fait avancer d'un pas lourd et déterminé vers les portes de la cité, comme une marée implacable prête à engloutir tout sur son passage.

Cependant, il s'agit là d'une illusion, un tour de passe-passe cruel conçu pour piéger la Soeur Hématite et ses troupes. Tandis que la sœur se concentre sur les géants réanimés, cherchant à les abattre avec ses pouvoirs, les véritables ennemis continuent leur travail de sape, s'approchant toujours plus près des portes de la cité.

Athénaïs déploie toute son ingéniosité et son habileté pour contrer les attaques de la Cavalière, mais cette dernière semble avoir une réponse pour chacun de ses mouvements. Ses mouvements sont fluides, sa vitesse est fulgurante et son agilité, remarquable. Elle est tout simplement éblouissante dans sa maîtrise du combat, et la républicaine ne peut que l'admirer malgré la situation périlleuse.

Pourtant, la fière ingénieure ne perd pas espoir. Elle sait que la Cavalière est un adversaire redoutable, mais elle est prête à relever le défi. Elle fait face à son adversaire avec courage, utilisant toutes ses compétences pour se défendre et contre-attaquer.

Cependant, son ennemie semble trouver un plaisir particulier dans ce combat. Elle savoure chaque échange, chaque mouvement, comme si elle se délectait du défi que lui présente Athénaïs. Ignorant les autres combattants autour d'elle, elle concentre toute son attention sur sa rivale, cherchant à tester ses limites, à repousser ses défenses.

Finalement, avec une force surhumaine, la Cavalière frappe les remparts sur lesquels elle se tient, provoquant une onde de choc dévastatrice qui projette assaillants et défenseurs dans les airs. Bientôt, elle se retrouve seule face à Athénaïs, qui, grâce à sa potion d'intangibilité, a survécu à l'attaque sans trop de dommages.

Les deux femmes se toisent d'un regard plein de défiance, l'attaquante se permettant d'afficher un sourire narquois. Elle sait que tôt ou tard, la potion d'Athénaïs cessera de faire effet, et ce moment-là, rien ne pourra la protéger de ses coups dévastateurs. C'est une bataille d'endurance, et la Cavalière est déterminée à attendre patiemment son moment pour frapper.

La Cavalière:

Léonora, profitant de son invisibilité, manœuvre avec agilité autour de la Princesse de Trefles, lui infligeant des blessures mortelles avec une précision chirurgicale. Malgré les efforts de la Princesse pour se défendre, il lui est impossible de contrer totalement les attaques invisibles de Léonora, et sa frustration grandit à mesure que les blessures s'accumulent sur son corps.

Dans un accès de rage, la Princesse de Trefles invoque des pics de glace tournoyants qui l'entourent comme des étoiles, lacérant tout ce qui se trouve sur leur chemin. Les pics sifflent dans l'air, déchirant les pavés des remparts et fauchant les défenseurs qui osent s'approcher trop près.

Simultanément, la Princesse utilise sa télékinésie pour soulever les pavés des remparts, créant un champ de bataille mouvant et chaotique. Les pavés s'envolent dans toutes les directions, projetant des éclats mortels sur quiconque ose s'aventurer dans son périmètre de combat.

Léonora se retrouve soudainement confrontée à un déluge d'attaques aussi imprévisibles que dévastatrices. Elle doit faire preuve de réflexes rapides et d'une concentration sans faille pour éviter d'être touchée par les pics de glace et les projectiles télékinétiques de la Princesse. La bataille fait rage, et chaque mouvement de Léonora est crucial alors qu'elle cherche désespérément à trouver une faille dans la défense de son redoutable adversaire.

La Princesse de Piques:

Objectifs

- Résister à l'assaut. [EN COURS – AVANTAGE REPUBLIQUE]
- Empêcher les Ogres et les Trolls de s'approcher de la porte. [ECHEC]
- Empêcher les Ogres et les Trolls de détruire la porte. [EN COURS]
- Tour avant que les portes ne soient détruites : 2
- Vaincre la Cavalière. [EN COURS] Statut-Quo/
- Vaincre la Princesse de Piques. [EN COURS] Avantage Léonara.

Adversaires

- Anadéïa, la Reine de Coeur
- La Princesse de Piques
- La Cavalière
- Labienus, le Traitre

Actions contre les joueurs

- Ruby : Il t'est impossible de discerner les vrais ogres des faux.

Hibou Souterrain

Séraphin – Xera - Kieran – Sixte - Neera

La mâchoire de Pitié est serrée par le lasso brûlant de Neera, sa gorge empalée par le bouclier acéré de Kieran, puis son visage est enflammé par ce dernier. Malgré les blessures infligées, le serpent géant refuse de se rendre. Il se contorsionne dans tous les sens, rugissant de douleur et de rage, cherchant désespérément à éliminer l'impudent qui ose lui tenir tête. Le sang coule à flots de ses blessures béantes, mais il persiste dans son combat, sa colère le maintenant en vie. D'un mouvement brutal, il plaque le limier contre un mur de son corps massif, déterminé à le réduire en miettes.Et il recommence, encore, encore, encore et encore. Le limiers s'enfonce peu à peu à l'intérieur du mur, sa constitution renforcée se brise et le sang commence à lui couler de la mâchoire.

Akhos, tombant dans le piège astucieux de Séraphin, se retrouve pris au piège. Ses mains sont enserrées dans les griffes du limier, l'empêchant de se libérer de l'étreinte mortelle. Dans un cri de rage et de frustration, elle tente en vain de soustraire son épée à la poigne de fer de son ennemi. La colère l'envahit alors qu'elle réalise être tombée dans un guet-apens.

Des pieux de bois jaillissent soudain de son corps, se plantant dans celui de Séraphin dans une tentative désespérée de le faire lâcher prise. Mais malgré la douleur, le limier tient bon, déterminé à ne pas céder. Cependant, son endurance a ses limites, et il ne peut soutenir cet assaut bien longtemps.

Juste au moment où il semble sur le point de céder, la flèche mortelle de Sixte vient se loger dans le crâne d'Akhos. L'espace d'un instant, une lueur d'espoir semble naître alors que la tête d'Akhos bascule en arrière, donnant l'impression que tout est terminé. Cependant, cette illusion est rapidement dissipée lorsque la sorcière se redresse brusquement, fixant l'homme qui lui fait face d'un œil mauvais et dénué de pitié. Un seul œil, car la flèche venait de lui ôter le second dans un éclair de violence.

Ses cris de rage ne ressemblent plus à rien d'humain, ni même à ceux d'un être mortel ou animal. Ils résonnent dans les bois, emplis d'une colère ancestrale et d'une puissance démoniaque. Dans cette fureur aveugle, la sorcière déploie toute sa haine et sa volonté de destruction, prête à tout pour anéantir celui qui ose se dresser contre elle. Une explosion soudaine secoue les égouts, propulsant des pieux acérés, des branches tranchantes et des lames florales dans toutes les directions. Comme une forêt de mort surgissant des profondeurs, ces projectiles mortels transpercent tout ce qui se trouve sur leur passage : chair, sang et fleurs deviennent entremêlés dans un tableau macabre et terrifiant.

Les cris d'agonie résonnent dans les tunnels sombres alors que les malheureux piégés dans ce piège mortel sont empalés sans merci. Les cercles de foudre de Neera sont engloutis dans cette explosion cataclysmique, se dissipant avec un fracas assourdissant. Quand le silence retombe enfin, un spectacle terrifiant se dévoile : d'innombrables fleurs, tachées de sang, s'enroulent autour des parois des égouts comme des serpents maléfiques, semblant toutes converger vers Neera.

Puis, dans un mouvement aussi rapide qu'un éclair, toutes ces fleurs se jettent sur la demi-titanide, leurs pétales s'ouvrant pour révéler des rangées de dents acérées. C'est une attaque coordonnée et impitoyable, une véritable horde végétale assoiffée de sang, prête à dévorer sa proie sans la moindre hésitation.

Evidemment, c'est au même instant que la voix de la Reine de Coeur retentie à nouveau.

- Tu devrais venir me rejoindre. Les remparts ne vont pas tarder à s'écrouler ...

Lorsque la flèche frappa Akhos et que tous crurent enfin à son trépas, un nouveau tremblement, plus violent et menaçant que jamais, secoua les égouts. Des morceaux de plafond s'effondrèrent sur le passage de Xera, menaçant de lui fracasser le crâne ou de l'ensevelir sous les décombres. Mais elle continua d'avancer, résolue à accomplir la mission qui lui avait été confiée.

Soudain, une immense et puissante patte chitineuse émergea du sol, cherchant elle aussi à empaler la jeune femme.

Akhos - La Reine de Trèfles:

Objectifs

- Vaincre la horde de Géomi [ACCOMPLI]
- Vaincre "la Patte" [EN COURS]
- Vaincre Akhos [EN COURS]
- Vaincre Pitié [EN COURS]

Adversaires

- Akhos, la Reine de Trèfles
- Pitié
- La "Patte"

Actions contre les joueurs

- Kieran est la cible principale de Pitié. Il est actuellement en train de se faire écraser par la force du serpent géant.
- Neera devient la cible de petites piques verbales de la part d'une personne qu'elle adore.
- Xera est la cible d'une patte géante. Son exosquelette à une solidité équivalent à un Renforcement P2 et sa force à celle d'un P2.
- Séraphin est à nouveau blessé, mais ses précédentes actions enrageant Akhos, cette dernière ne vise pas d'organe en particulier. Il perd cependant beaucoup de sang.

Sterne Urbaines

Qrupp – Gunnar – Pancrace - Takhys

Les miliciens de la République organise leur retraite et se regroupent dans les bois adjacent. Initialement synonyme de protection, ils se rendent bien vite compte qu'en cette soirée maudite, nul lieu de Liberty ne peut être considéré comme un endroit sûre. Il apparait évident que l'ennemi s'est infiltré partout, sans tenir compte des protections mises en places par les troupes de la nation bleue.

Fort heureusement, Pancrace repère une activité suspecte et donne l'ordre d'avancer avec prudence.

Alors que Pancrace, Takhys et le Porte-Enclume s'approchent du petit mausolée caché dans les bois, une atmosphère oppressante s'installe. Les voix mystérieuses qui résonnent dans leur esprit deviennent de plus en plus présentes, leurs murmures devenant des supplications désespérées. "Ne vous approchez pas, laissez-nous !" implorent-elles avec urgence, comme si elles tentaient désespérément de les avertir du danger qui les guette. Mais quel danger, exactement ? Celui qu'elles représentent ou celui qui les menacent elles ? Cela, les Sternes ne le découvriront qu'en pénétrant.

Malgré l'insistance des voix, les trois compagnons et la troupe qui les suit continuent leur progression, déterminés à découvrir ce qui se cache derrière les portes du mausolée. Chaque pas les rapproche un peu plus de l'inconnu, mais aussi de la source des voix qui semblent résonner avec une force déconcertante.

Takhys resserre sa prise sur son arme, sentant une tension croissante dans l'air. Pancrace, habituellement calme et rationnel, ne peut empêcher son cœur de s'emballer, quant au Porte-Enclume, son instinct de guerrier lui dicte de rester sur ses gardes.

Lorsqu'ils franchissent les portes du mausolée, Pancrace, Takhys et le Porte-Enclume sont frappés par une scène étrange et sinistre. Une trentaine de jeunes gens, visiblement des étudiants de l'Académie, se tiennent à l'intérieur, apparemment pris dans un rituel sombre et inquiétant. Malgré leur peur palpable et leurs tremblements, ils semblent déterminés à poursuivre ce qui ressemble à un sortilège visant à emprisonner MAGIC dans sa prison de lumière.

Un des jeunes se précipite vers les nouveaux arrivants, les yeux écarquillés d'effroi, tentant désespérément de se justifier : "Ils nous ont promis de libérer la Dame. Nous ne voulions pas..." Mais avant qu'il ne puisse terminer sa phrase, il s'effondre brusquement sur le sol, son corps se desséchant comme celui d'une coquille vide en l'espace de quelques battements de cœur, son âme arrachée par une force mystérieuse et implacable.

Alors que l'âme arrachée s'élève dans les airs, Pancrace, Takhys et le Porte-Enclume observent avec horreur trois silhouettes féminines et gracieuses émerger de l'obscurité, se tenant majestueusement au-dessus des étudiants terrifiés. Des Strygx, des créatures démoniaques redoutées pour leur cruauté et leur appétit insatiable pour l'âme et la chair des mortels.

Ces êtres sinistres toisent les nouveaux arrivants avec un mépris glacial, leurs yeux brillant d'une lueur malveillante. Elles savent que leurs proies leur ont été offertes sur un plateau, prêtes à être dévorées dans un festin macabre.

Dans un cri strident empli de malice, les Strygx fondent sur Pancrace, Takhys et le Porte-Enclume, leurs formes se mouvant avec une agilité terrifiante. Les lames acérées de leurs griffes étincellent dans la pénombre tandis qu'elles se jettent avec une férocité déchaînée sur leurs proies impuissantes.

Les trois compagnons se préparent à affronter cette terrible menace, leurs armes levées dans une tentative désespérée de repousser l'attaque des démons. Dans le tumulte de la bataille qui s'ensuit, ils savent que leur survie dépend de leur courage et de leur détermination à combattre jusqu'au bout contre ces forces des ténèbres qui menacent de les engloutir.

Les Strygxs:

Mais quid de Gunnar ? Et bien, il avait ses propres démons à affronter.

Se mouvant avec une agilité impressionnante entre les arbres, Gunnar avance dans la forêt, guidé par une intuition qu'il ne peut expliquer. Un sentiment d'une menace tacite cachée dans l'ombre. Son esprit est peut-être rempli de doutes, se demandant s'il ne poursuit pas que des chimères et des ennemis imaginaires dans les profondeurs des bois. Mais il ne peut se permettre de prendre aucun risque. C'est un Officier Républicain. Là où le mal s'installe, il doit veiller.

Soudain, au détour d'un arbre, un coup violent le frappe en plein visage, le projetant au sol dans un tourbillon de feuilles et de branches. Se relevant avec une grimace douloureuse, et son égo atteint pour seule blessure, il cherche du regard l'origine de cette attaque inattendue.

Et là, devant lui, se tient la Princesse de Trèfles, celle-là même qu'il avait pourtant tuée à Kaizoku. La surprise et l'incrédulité se mêlent dans son esprit alors qu'il la fixe, incapable de croire à ce qu'il voit. Le regard empli de mépris de cette dernière ne le trompe pas sur ses intentions, alors qu' un sourire narquois étire ses lèvres.

- Je t'ai manqué ?

Elle disparait dès lors, se mêlant aux arbres qui l'entoure.

Des dizaines de pieu émergent alors du sol, cherchant à empaler le brave officier.

La Princesse de Trèfles:

Objectifs

~~- Survivre à l'attaque. [ACCOMPLI]~~
~~- Trouver la source de cette prison. [ACCOMPLI]~~
~~- Enquêter sur le groupe de MAGIC. [ACCOMPLI]~~
- Vaincre les Strygx [EN COURS]
- Vaincre la Princesse de Trèfles [EN COURS]

Adversaires

- Les Strygx.
- La Princesse de Trèfles.

Actions contre les joueurs

- Gunnar est seul face à la Princesse.
- Pancrace, Takhys et le Porte-Enclume font face aux Strygx.
- Les étudiants ne semblent pas prêter attention aux Sternes. Ils continuent à performer leur rituel.

Aigle Présidentiel

Azura – Dorilys – Zelevas – Mortifère - Soren

La Reine de Piques, imposante et sinistre, fait une entrée fracassante sur le champ de bataille. Sans la moindre hésitation, elle déchaîne une puissante attaque d'Ombre sur Mortifère et Zelevas. Les ténèbres dévastatrices menacent de les engloutir tous.

Cependant, avant que le malheur ne s'abatte sur eux, la Fou, d'une voix assurée et même enjouée, interpelle la Reine. Il lui explique avec entrain avoir découvert qu'eux aussi voulait mettre fin à la tyrannie de la "Vieille Dame Désagréable". Cette révélation étonnante prend la Reine de Piques au dépourvu, la laissant un instant figée d'incrédulité.

Face à cette déclaration inattendue, la Reine de Piques interrompt son attaque, laissant un bref répit aux deux républicains.

Puis, dans un soupir teinté de frustration, la Reine de Piques se presse la main contre sa tempe, luttant pour garder son calme face à cette révélation inattendue.

- Imbécile ... Dit-elle. On ne veut pas seulement assassiner la Présidente, mais atteindre les sous-sols de la Maison-Bleue. L'aurais-tu oublié ? Tu n'es vraiment qu'une ...

La rage embrase le regard de la Reine alors qu'elle lance finalement une ultime attaque sur la Fou, qui, prise au dépourvu, est frappée de plein fouet par l'attaque magistrale de la Reine, projetée à travers les escaliers et s'écrasant lourdement sur le sol en contrebas. Bien que la violence du choc soit impressionnante, elle semble étrangement moins blessée qu'on pourrait s'y attendre. Cependant, le véritable impact réside dans l'état de stupeur dans lequel cette trahison l'a plongée.

Alors qu'elle lutte pour reprendre ses esprits et surmonter le choc de voir l'une de ses alliées se retourner contre elle, Azura, Dorilys, Soren et Koraki arrivent sur les lieux.

Cependant, alors qu'ils s'approchent de Zelevas et Mortifère, un hurlement lupin déchire soudainement le silence du bâtiment. Dans un fracas terrifiant, les murs de bois à proximité volent en éclats, révélant l'arrivée d'un loup-garou monstrueux. Dès que ses yeux se posent sur Azura, il se précipite sur elle, prêt à l'attaquer sauvagement.

Le Loup:

Aussitôt qu'elle aperçoit le lycanthrope, la Fou se redresse, son regard changeant du tout au tout pour se révéler plus audacieux et plus dérangeant. Elle a diamétralement changé de personnalité. Ce n'est plus la jeune ingénue perdue, mais la pyromane. Sa démarche est confiante, son visage arbore un sourire malsain, et ses yeux brillent d'une lueur menaçante alors qu'elle les porte à nouveau sur Zelevas et Mortifère, se souvenant de leur précédante parole.

- C'est pas beau la trahison ! Hurle t-elle en envoyant un feu illuminé.

La Fou – Personnalité Pyromane:

- Enfin ! S'exclame Limos. Il était temps que tu reprennes tes esprits.

Se tournant vers Dorilys, la Reine de Piques n'attend pas un seul instant. Dans toute sa sinistre majesté, elle lève ses mains dans un geste impérieux, ses doigts griffus semblant danser dans l'air comme des serpents prêts à frapper. Une énergie ténébreuse et oppressante s'accumule autour d'elle, crépitant de fulgurances noires comme autant d'éclairs de désespoir.

Soudain, cette énergie s'élance violemment, se déployant comme une vague sombre déferlant sur la Ministre. Des tourbillons d'ombres tourmentées dansent dans son sillage, emplis de crainte et de désolation. L'attaque est d'une puissance inouïe, imprégnée de malice et de cruauté. Les éclairs verdâtres crépitent dans les ténèbres, illuminant brièvement la nuit de leur lueur sinistre. Là où frappent ces éclairs, tout semble se consumer dans une obscurité implacable, engloutissant tout sur son passage dans un abîme sans fond.

Limos, la Reine de Piques:

Koraki se dresse devant l'assaut de ténèbres de la Reine de Piques, ses propres pouvoirs se déployant comme un bouclier magique pour contrer la vague obscure qui menace de les engloutir tous. Son visage est crispé de concentration alors qu'elle lutte contre la puissance terrifiante de son adversaire.

Tournant son regard vers Soren et Dorilys, elle hurle par-dessus le fracas de la bataille, son ton empreint d'urgence et de détermination.

- L'Assemblée ne doit en aucun cas atteindre les sous-sols !

Elle le sait mieux que tout ceux ici rassemblés, les secrets qu'ils renferment pourraient causer la perte de la République tout entière. Malgré sa bravoure affichée, la Vice-Présidente laisse entrevoir une lueur d'appréhension dans ses yeux alors qu'elle envisage les conséquences désastreuses si l'Assemblée parvenait à pénétrer dans les profondeurs interdites de la Maison Bleue. Les enjeux sont trop grands, et elle est prête à tout pour les protéger, même si cela signifie affronter la Reine de Piques elle-même.

Enfin ... Ca, c'est uniquement à cause du contrat qui la lie à la Consule. Dans d'autres circonstances, elle aurait tout bonnement continuée sa route et laisser ses "alliés" affronter les emmerdes seuls.

Objectifs

- Protéger Mirelda. [EN COURS]
- Protéger Koraki. [ACCOMPLI]
~~- Temps avant que la Reine de Piques n'empoisonne l'Aile Ouest : 2 tours. [INTERROMPU]~~
- Temps avant que la Reine de Piques n'arrive près de Zelevas et Mortifère : 0 tours.
- Vaincre la Reine de Piques.[EN COURS]
- Vaincre la Fou, personnalité "Pyromane".[EN COURS]
- Vaincre le Loup.[EN COURS]

Adversaires

- Limos, la Reine de Piques.
- La Fou.
- Le Loup.

Actions contre les joueurs

- Zelevas et Mortifère sont pris pour cible par la Fou. C'est un P2 Feu Divin.
- Azura est prise pour cible par le Loup.
- Dorilys est prise pour cible par la Reine de Piques. Koraki à stoppé l'attaque, momentanément.

Prochaine réso : 18/02/2024

Alerte rouge à la Maison Bleue

Feat. La République

Parfois, il faut faire attention à ce que l’on souhaite, car le destin peut choisir de nous accorder notre vœu. Dans le cas du Bouclier-Enclume, celui-ci se languissait de pouvoir s’engager dans un corps-à-corps, chose qui lui avait été refusée pendant l’accrochage en zone urbaine. La strygx qui se ruait vers lui en hurlant, en revanche, semblait empressée de le découper en rondelle. Une créature de cauchemar, toute griffes dehors, se mouvant avec rapidité et dextérité, si bien qu’il était difficile de la suivre.

EH BIEN, QU’ELLE VIENNE !

Ayant fait appel à son mana pour renforcer tous les muscles de son corps, le protecteur du Porte-Parole avança sa jambe droite et mettant tout son poids de corps dessus, et brandit son bouclier devant lui afin de réduire la distance avec son adversaire, anticipant la frappe de la créature avant que celle-ci ne puisse amorcer complètement son mouvement. Le choc fut brutal, et un léger grésillement se fit entendre au niveau de l’imposant bouclier. Le Drakyn s’était campé sur ses appuis afin d’encaisser le choc, et enchaina avec un puissant balayage de son bouclier vers la droite pour repousser la strygx.

Sans perdre un instant, la silhouette carapaçonné se rua vers le commandant Diosan et la civile blonde, eux-mêmes aux prises avec les deux autres abominations. Des lanceurs de sorts compétents, diablement efficaces en soutien, mais qui risquaient bien de se faire déchiqueter en première ligne face à des adversaires aussi vicieux. Le Bouclier-Enclume devait être leur ligne de défense, et il n’avait pas de temps à perdre, car la créature qu’il venait de repousser ne tarderait pas à se jeter sur son flanc exposé. Hurlant des insultes, le Drakyn parvint à assener un coup de bouclier à la monstruosité attaquant la jeune femme, la repoussant derechef, et tenta de mettre un coup de poing à celle agressant l’Officier Républicain. La strygx parvint à esquiver en se baissant, et propulsa ses griffes vers le flanc exposé du garde du corps. Les ongles effilés raclèrent sur l’armure lourde, parvenant à passer outre, mais le mana déployé sur le corps du Bouclier-Enclume le protégea d’une blessure grave. Celui-ci imprima un revers avec son poing, cueillant l’abomination sur le coin de la tête, la forçant à reculer.

Sans détourner son attention du trio monstrueux, le protecteur du Porte-Parole se mit à beugler :

« BOSS BWOY ! BLOND’ GYAL ! DE’IAI" MWA ! BALANSS’ LAI SAUR’ ! »

Sans attendre de voir s’ils avaient compris, le colosse en armure se plaça devant les deux Républicains, prêt à subir un nouvel assaut des trois abominations qui convergeaient déjà vers eux. Le Bouclier-Enclume frappa du poing sur arme, un quolibet destiné à attirer l’attention sur lui. Son bouclier, justement, était parsemé de petits filaments rougeoyants, apparu dès les premières secondes de l’engagement. La Justice Solide, dans laquelle l’arme avait été forgée, réagissait à la présence des créatures impies, cherchant à littéralement brûler leurs mauvaises intentions. Deux des strygx avaient déjà été en contact avec le métal du bouclier, mais le peu de dégâts occasionnés était loin d’être suffisant. Si la situation le permettait, le Bouclier-Enclume tenterait d’immobiliser l’une des adversaires et lui plaquer son bouclier dessus afin de la brûler à petit feu.

Pour l’heure, il serait le mur protégeant ses alliés.

Spoiler:

CENDRES

Event République : Alerte Rouge à la Maison-Bleue - Page 7 Dbd72810

« Il n'y a personne dans toute la République qui se laisserait aussi facilement corrompre que Koraki Exousia, le problème c'est qu'elle est incapable de le rester, corrompue, même pour tout l'or du monde. C'est dans sa nature, elle est trop malhonnête pour faire une honnête corrompue. »

- Azura vir Gaïa Braelohn-Jidmasdottir Aiwenor.

Ce pauvre Z allait finir en rôti de vieux s'ils n'agissaient pas au plus vite. L'ayant repéré, lui et son gardien, sur cet artefact fort pratique qu'était la carte du salon ovale, la comitiva se hâta d'aller à leur rencontre, à eux et à leurs adversaires. Et si tous les mercenaires de l'Assemblée avaient été repoussés par les efforts conjoints de la Consule, de Dorylis de Rockraven ainsi que des Cents dorés les plus féaux, il restait toujours celle qui se faisait appeler le Fou, sans parler de la Reine qui continuait de faire pleuvoir un déluge de mort et de désolation sur la Maison-Bleue. Elle avait traquée Zelevas et Mortifère dans l'espoir qu'ils la conduise à la Présidente et à ces fameuses caves.

Tous réunis de la sorte, le conflit ne pouvait qu'éclater. Et si Azura s'apprêta à prêter main forte au vieillard et Mortifère, une ombre se jeta sur elle dans un grondement sinistre. Percevant l'éclat de plusieurs rangées de dents, la lumina put réagir à temps et déployer un bouclier magique sphérique autour d'elle, bloquant les griffes et crocs du lycanthrope qui rugit face à cette barrière aveuglante. Lors du second assaut de la créature, le bouclier de lumière éclata et fit valser le loup en arrière, faisant crisser ses griffes contre le marbre. Mais en se jetant derechef en direction de la Consule, il ne lui laissait plus le choix.

Azura se mordit les lèvres, se rendant bien compte que personne d'autre de plus insensible ne se chargerait du lycanthrope pour elle. Il en allait de sa survie, encore une fois, elle allait devoir faire une entorse à son principe fondamental de respect du vivant. Elle joignit donc ses mains, et dans un geste d'une grande difficulté pour elle, un rayon de lumière fendit les cieux pour s'abattre verticalement sur le lycanthrope. L'air vibrait, les torches vacillèrent, le sol se craqua, la terre trembla, le ciel brilla, le loup ne pouvait que périr face à une telle magie.

- Pardonne-moi... souffla-t-elle entre ses dents serrées.

L'impact vrilla les rétines de tout ceux qui l'observèrent.

Aux grands mots les grands moyens, et même si tuer représentait pour Azura la plus grande des défaites, elle devait protéger ses alliés et sauver sa propre vie. Que le lycanthrope ait choisi le mauvais camp ne signifiait pas qu'il était fondamentalement mauvais, là était la conviction de la lumina qui était convaincu que tuer était la dernière des solutions face à l'égarement d'autrui. Paradoxalement, son regard s'était nettement assombri...

Résumé :

Pouvoirs utilisés :

Journal du Limier

Liberty, égoûts

♫ Thème musical ♫

Dans les entrailles sombres et humides des égouts de Liberty, le duel entre les Républicains et l'Assemblée atteignait son apogée. Les murs suintent d'humidité, témoins silencieux de cette confrontation où le destin de chacun se joue dans l'ombre et l'effroi. Enchaîné par la douleur et la rage, le Limier puisait dans les tréfonds de for intérieur une force brute, un sursaut s'échappant de son être sous la forme d'un grognement impitoyable, tandis que de ses ombres il tentait de maintenir son étreinte sur sa rivale.

La sorcière, bien que frappée d'une flèche fatale, se redressait avec une fureur renouvelée, ses yeux injectés de sang fixés sur lui avec une haine incommensurable.

"Il faut croire que vous avez été tous les deux été forgés dans le même creuset de l'enfer."

... commentait Envie, épris du spectacle.

C'est sous la vue de cette scène que, alors déjà nanti des stigmates de ce massacre, le Puiné du Razkaal sent les pieux d'Akhos s'enfoncer au plus profond de sa chair. La douleur, bien que lancinante, ravive les flammes de sa détermination fondée sur un monde de folie dans lequel il s'était baigné afin de ne point souffrir de cette réalité qui se détaille en de longues et profondes mutilations sur des pans importants de son cuir. Alors porté par cet élan de perverse déraison, le Commandant puise dans les abysses de son âme, là où le supplice et sa géhenne se mêlent en un tissu complexe de rage et de désespoir, afin de faire résonner en ces voûtes humides un cri sauvage, annonçant l'apogée de son ire, résonnant tel le brame d'une bête divine à travers le labyrinthe de pierre et d'ombre.

"RAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !"

Ses vociférations titanesques se mêlaient au tumulte des eaux usées, un son si puissant qu'il semblait vouloir ébranler les fondements mêmes de la République.

Event République : Alerte Rouge à la Maison-Bleue - Page 7 1708107164-expression-50

"ENTENDS, AKHOS,
LE CHANT DE MON IRE !"

... s'égosillait alors le Héraut des Enfers, alors que de ses griffes imbibées d'ombres, il ne vienne l'empaler de plus bel, tandis que sa deuxième serre s'attelait à saisir la flèche logée dans le crâne de la Sorcière, la poussant plus profondément dans cette tête maudite, cherchant désespérément à mettre fin à son existence.

Dans un geste presque intime, il ouvrait grand sa mâchoire pour que, de ses crocs dégoulinant de bile, il ne vienne à mâchouiller la gorge de la Reine de Trèfles, ses canines lupines cherchant à trancher son dernier fil de vie, à lui arracher la tête de son corps dans un ultime assaut. La lutte était féroce, un combat où chaque souffle comptait, chaque goutte de sang versée était un témoignage de leur indomptable volonté.

D'aucuns présents dans la scène pouvait alors entendre la chair d'Akhos se déchirer tandis que le craquement de ses os filaient un son pénible à l'oreille.

Mais même dans cette fureur, le corps de Seraphin atteignait ses limites. La perte de sang, la fatigue, la douleur... tout s'accumulait, le tirant inexorablement vers les ténèbres de l'inconscience. Il luttait, refusait de céder, mais la noirceur l'engloutissait peu à peu, ses mouvements devenant plus faibles, sa prise relâchant malgré lui.

Dans l'étreinte glaciale des profondeurs oubliées, alors que le Possédé, épuisé, s'accrochait désespérément à l'ultime fil de sa conscience, une présence éthérée s'approcha de lui, enveloppante et rassurante. C'était Phantasme, son démon intime, qui, dans une caresse presque maternelle, venait l'envelopper fantasmagoriquement de ses voiles d'ombre.

"Tu as assez donné, ጮዐክ የቹፕጎፕ ልክፏቹ. Le temps est venu de reposer ton esprit tourmenté..."

... susurrait l'incarnation du désir, douce comme le murmure d'une brise nocturne, promesse d'un répit dans le chaos.

Malgré la douleur et la lutte acharnée, le Limier se laissait bercer par les mots et la présence apaisante de son démon, une douce invitation à laisser derrière lui la tourmente.

"Est-il donc temps ?", songea-t-il.

"Oui, repose-toi maintenant. Laisse-toi bercer par le chant des ombres, car tu as combattu avec l'honneur d'un vrai prince des ténèbres. Ton répit est mérité."

... insistait Phantasme, sa présence devenant un phare dans le néant, guidant Seraphin vers les rivages du sommeil.

Le monde autour de lui commença à s'estomper, les sons de la bataille, les cris de douleur et de rage se muaient en un lointain écho, comme une mélodie oubliée. Les ombres dansèrent une dernière fois autour de lui, et dans un souffle, il lâchait enfin prise sur son esprit, glissant dans le monde des rêves avec la paix d'un va-t-en-guerre qui avait tout donné sur le champ de bataille.

Pourtant, même dans cet abandon, le belliqueux ne relâchait pas son étreinte mortelle. Ses crocs, toujours ancrés dans le cou d'Akhos, restaient le dernier bastion de sa volonté, le symbole de sa résistance, même face à l'abandon de son propre corps.

"ረቹዐ'...", telle était sa dernière pensée.

Dans les profondeurs oubliées, sous la ville qui ne dort jamais, un guerrier tombait, mais son écho, son cri, son âme... persistaient, gravés dans le marbre de l'histoire, un testament de courage face à l'abîme.

Event République : Alerte Rouge à la Maison-Bleue - Page 7 Signas

Résumé :
- Face aux assauts d'Akhos, Seraphin puise dans ses dernières ressources pour rester debout.
- Il maintient son étreinte d'ombre afin de l'empêcher de se mouvoir (Magie des Ombres P2)
- D'une griffe imbibée d'ombre il tente d'enfoncer la flèche plantée dans le crâne de la Reine de Trèfles encore plus profondément tandis que de l'autre griffe, il tente de l'empaler, et que de sa machoîre, il ne vienne planter ses crocs dans le cou d'Akhos, tentant de la décapiter. (Agilité & Précision P2 + Magie des Ombres P2)
- Puis, il tombe dans l'inconscient, ses crocs toujours plantés dans la Sorcière.

Santé physique - ▰▰▰▰▰▰ - KO / (Il é où le san ?)

Santé mentale   - ▰▰▰▰▰▰ - KO

Pouvoirs :
- P1 * 13 / ∞
- P2 * 9 / 10

Ruby commençait à poindre un sourire quand elle voyait les ennemis géants qui s’effondraient dans la ligne de mir de son arme élémentaire. IL eut des cris de victoires sur les remparts, mais ceux-ci s’arrêtaient quand les soldats voyaient des trolls tués qui se relevaient. La femme masquée remplaçait son sourire par une colère bien présente dans son œil valide quand elle constatait que son attaque élémentaire ne faisait aucun dégât, car l’ennemi avait utilisé de la magie de corruption. L’ancienne officière de la grande armée avait entendu qu’une magie pouvait ressusciter les morts dans un champ de bataille. Elle l’avait pris pour une légende, car c’était une présentation des différentes magies faite par sa tutrice valkyrie.

La femme masquée n’était pas la seule qui pouvait constater la future fin de la cité Liberty et certains soldats commençait à douter sur la continuité de la défense des remparts. Ils regardaient Ruby en levant la tête et ils la désignaient comme la coupable. Ils la soupçonnaient d’être une infiltrée de l’ennemi, mais ils furent vite interpellés par les attaques de l’ennemi qui reprenaient. Cependant, Ruby se voyait déjà séjourner dans la prison la plus célèbre de la République, Razkaal, car elle était responsable de la chute des remparts. Elle décidait de regarder vers les deux lieutenants qui combattaient Léonara et Athénais. La femme masquée notait que les deux subordonnés de la Reine Cœur n’avaient pas l’avantage et elle était contente. Ruby reprenait son regard vers l’ennemi et elle voyait la Reine de Cœur. Une idée lui venait à l’idée, mais elle savait que c’était une fuite pour s’échapper de sa future entrée dans la prison de Razkaal.

Ruby pensait à ses parents et elle demandait pardon en regardant cette fois le ciel. Elle savait qu’elle ira pas vers eux, mais elle sera dans le monde des ténèbres. Elle se voyait dans la tourmente des douleurs sur son corps à cause des châtiments et cela la menait dans une folie éternelle. La femme masquée allait basculer et devenir réellement une ennemie de la République, mais elle devait faire une action qui devait déterminante. L’ancienne officière de la grande armée républicaine sentait sa lévitation qui vacillait et son esprit lui montrait la nouvelle consule dans l’assemblée sénatoriale. Ruby avait mentionné à la lumina une autre communication dans une lettre avec un nom de code. Toutefois, la femme masquée pouvait mentionné l’état des remparts directement à la consule, car elle l’avait vu physiquement. Elle se demandait toutefois, l’utilité de cette nouvelle, car elle ne connaissait pas l’état de la situation de crise là-bas avec l’ennemi.

L’ancienne officière de la grande armée devait prendre une décision rapide et elle se déplaçait plus en arrière pendant sa chute douce vers le sol. Elle en profitait pour boire deux gorgées de sa fiole. Ruby remarquait la partie dégagée entre la lieutenante de la huitième légion et la cavalière. La femme masquée voyait la défense de glace qui entourait la princesse de Piques. Ruby voulait relever le challenge en combattant cette lieutenante de la Reine de Cœur, cependant elle devait attaquer en symbiose avec Athénaïs. La raison principale était de porter un coup à travers cette armure en bloquant dans ses mouvements. Elle pouvait le faire, mais cela supposait être au contact avec la cavalière. Ruby devait soit attendre une ouverture et agir après la lieutenante de la huitième Légion ou alors être l’appât qui allait permettre à Athénaïs de porter un coup en traître. l'officière militaire semblait attendre le coup de la cavalière et Ruby décidait d’attirer l’attention de la lieutenante de la Reine de Coeur. La femme cachée inversait les rôles et elle espérait que la lieutenante de la huitième légion allait avoir une ouverture pour porter un coup fatal.

Ruby décidait d’utiliser sa magie élémentaire pour un déplacement plus rapide au niveau de sa course en direction de la cavalière. Elle savait qu’une attaque frontale était un peu suicidaire et elle lançait une attaque à distance élémentaire pour se couvrir dans foulée de jambes. Elle n’utilisait pas son katana pour exécuter son sort et elle faisait un mouvement de main horizontal de la droite vers la gauche. Elle remettait son bras tendu tout légèrement en retrait et elle s’apprêtait à donner l’impression d’un autre sort élémentaire en réserve. Toutefois, elle envisageait une esquive de la cavalière pour sa première attaque élémentaire et celle-ci l’attaquait dans la foulée. Ruby fera un autre mouvement de main pour l'obliger à se défendre ou esquiver de nouveau. Elle en profiterait pour agrandir la distance en se déplaçant de manière latérale avec un saut en utilisant la force de sa jambe.

Résumé:

"Cette chose est increvable." Exactement comme une mauvaise herbe dont on aurait oublié d’arracher la racine, la tête d’Akhos se balança en arrière sous le choc et se redressa presque aussi brutalement, le trait toujours fiché dans l’orbite. Sixte retomba sur le sol en roulant, les yeux rivés sur sa cible qui aurait dû pendre lamentablement dans les bras de son compagnon d’infortune. A la place elle semblait plus en colère, menaçante et mortelle que jamais. Quelque chose dans les tripes de la sang-mêlé se tordit, semblable à de la peur mais elle l’ignora avec superbe car les cris qui retentissaient étaient à eux seuls un signal d’alerte. Dans le timbre enragé de ses hurlements elle devina la menace. Elle ne fut pas la seule car lorsque l’ire de la reine se déchaîna, qu’elle s’élança avec toute sa vélocité pour sauver sa peau, ce fut la barrière de Neera qui lui permit de ne pas rendre l’âme éventrée, perforée, empalée, lacérée ou labourée.

Derrière elle, Sixte entendit sans peine Pitié, pas si à l’agonie que ça, contrer son nouvel adversaire. Elle fut incapable de dire lequel des deux elle plaignait le plus et même si une part d’elle lui hurlait d’aller aider Kieran -car rappelons le il était une source de revenue intarissable et non un ami -, elle était incapable de se détourner de celle qui était maintenant sa nouvelle cible. Celle également qui venait de se débarrasser de la moitié de leurs alliés et peut-être même d’elle si Storm n’avait pas eut la jugeote et la dextérité de la protéger. Pour cela, elle lui offrirait un verre. Peut-être même deux, si elles en revenaient toutes les deux en vie. A la manière d’un ruisseau suivant le fil de ses pensées, les fleurs se jettèrent toutes sur sa compagne prête à… Sixte hoqueta de dégoût lorsqu’elle compris que les plantes n’avaient d’autre but que dévorer la demi titanide vivante. Il n’y avait plus de temps à perdre, Kieran était en train de passer au rouleau compresseur, Neera en amuse-bouche, Séraphin avait de plus de point commun avec une passoire qu’il n’en avait jamais eut et ils ne savaient pas encore ce qui était advenue de Xera.

Ni une ni deux, Sixte s’élança à nouveau en direction d’Akhos. La scène qui se déroulait sous ses yeux était sans doute l’une des plus incongrues et bestiales qu’il lui fut donné de voir. Le limier était une bête dont l’esprit semblait s’être perdu dans son propre corps, ne laissant plus que l’animal dévoré par son instinct de survit. Son corps était ravagé, agonisant mais il ne cessait de mordre mue par son seul but : tuer. Akhos quand à elle était purement et simplement en train de se faire arracher la gorge comme un agneau. Il n’en fallut pas plus à Sixte qui délaissa son arc pour ses dagues. D’un bon leste mais précis, elle retomba dans le dos d’Akhos et planta au même moment ses deux lames dans ses cervicales. Si le coup ne suffisait pas à la tuer, elle commença a son tour à scier, à planter et à faire levier dans l’unique but de décrocher sa maudite tête du reste de son corps. Si la reine refusait de mourir, elle était bien déterminée à l’y aider et cela sans même se soucier des tremblements du sol et du fracas des gravats qui s’écroulèrent autour d’eux.

Akhos devait mourir, maintenant.

Résumé:

Son invisibilité était peut-être son atout le plus redoutable. Léonora se fondait dans les ombres, ses mouvements silencieux et imperceptibles lui permettant de surprendre son adversaire à maintes reprises. La Princesse de Piques se retrouvait souvent prise au dépourvu, incapable de détecter la présence de Léonora. Sa précision était redoutable. Chaque coup porté était calculé avec une précision millimétrique, visant les points faibles de son adversaire avec une habileté implacable. Les coups étaient rapides, infligeant des blessures profondes. La Princesse ne se laissait pas abattre facilement. Confrontée à l'attaque incessante de Léonora invisible, elle réagit avec une puissance dévastatrice. D'un geste de sa main, elle fit apparaître des piques de glace tournoyantes, tandis que des pierres se soulevaient de terre, devenant des projectiles dans l'air.

Dans un ballet mortel, Léonora esquivait les attaques de la Princesse de Piques avec une grâce et une agilité impressionnantes pour ne pas se faire déchiqueter. Elle anticipait chaque mouvement, se déplaçait avec précision pour éviter les pics de tournoyants et les projectiles lancés par cette affreuse femme. Malgré la puissance dévastatrice des attaques, elle restait calme et concentrée, cela permettait de garder son sang-froid dans ce moment périlleux. Elle observait attentivement les schémas de mouvement, cherchant désespérément une ouverture pour l'attaquer.

Léonora vit sa chance lorsque un passage lui permit d’agir. Dans un mouvement fluide et calculé, elle saisit l'opportunité qui s'offrait à elle. Plutôt que de se précipiter tête baissée vers son adversaire, c’est avec ses mains étincelantes d’arcs lumineux qu’elle concentra son énergie et qui crépitèrent avec une intensité éblouissante. Ses mains tremblaient légèrement sous l'effort de canaliser une telle puissance, mais elle montrait une certaine détermination. Son regard était rivé sur la Princesse de Piques, sa cible. Avec précision, elle dirigea ses éclairs d'énergie dévastatrice en sa direction, visant à perturber le contrôle de la magie de son ennemie.

Au fur et à mesure, les éclairs s'approchaient de leur cible, détruisant au passage les piques de glace ainsi que les pierres qui venaient percuter de plein fouet les éclairs lancés par Léonora. Ces décharges électriques frappèrent la Princesse de Piques de plein fouet, enveloppant son corps dans des étincelles, témoins de l'impact de l'attaque de la soldate Républicaine qui saisit l'occasion pour l’intensifier, augmentant la pression sur son adversaire déjà affaiblie.

Lorsque l’ennemie de la République relâcha sa magie, faisant tomber pierres et disparaître les piques de glace, Léonora se rua enfin sur elle. La lame trouva sa cible, frappant toujours avec une précision mortelle. Le métal tranchant la pénétrait entre les reins, infligeant une blessure profonde. Cependant, elle espérait que le coup de grâce serait assuré, déterminée à mettre fin à la menace que représentait la Princesse, mais Léonora ne s'arrêta pas là et lança une attaque finale. Dans un geste rapide et impitoyable, elle leva son couteau une seconde fois, tranchant profondément la gorge de son adversaire jusqu’à ce qu’elle sente une certaine résistance sous la lame. Le sang jaillit de la blessure béante, maculant la lame du couteau, la main et le visage de Léonora qui ressentit une certaine satisfaction dans ce geste.

Résumé:

J’suis pas différent d’un autre : globalement, je retire une grande satisfaction à avoir raison.

C’est sûr que y’a des moments, quand on craint le pire, on préfèrerait l’inverse, mais y’a quand même toujours cette joie de pas se planter. Et là, entre le choix d’aller dans les bois qui jouxtent Magic, et celui de détecter l’espèce de mausolée ou de crypte qui s’y trouve, j’dois dire que j’ai fait carton plein. En plus, y’a même les coupables de cette situation qui ont balancé des aveux, ce qui accélèrera clairement la procédure pénale.

Avant de se dessécher et de tomber par terre, façon momie.

On économisera de la place en prison, au moins.

Sacrée malédiction, cela dit, ou un genre de contrat démoniaque, je sais pas trop. Reste que ça va être compliqué de les interroger si à chaque fois qu’ils décochent trois mots, ils finissent en poussière. M’enfin c’est une question pour plus tard, quand on se sera débarrassé des trois horribles strygx qui fondent sur nous. La peau blafarde, les griffes et les crocs acérés, j’dégaine précipitamment mon épée et j’recule de deux pas pour maintenir la distance.

Elle vole vivement autour de mon coup de taille, et les serres de la bestiole traversent le cuir de mon armure pour entailler mon épaule gauche. J’ai un hoquet de douleur suivi d’un souffle de soulagement quand le Bouclier-Enclume la repousse, ainsi que celle qui ciblait Takhys. Mes troupes, en bon ordre derrière, dégainent les armes d’hast quand ils en ont, et tentent d’utiliser les lances pour maintenir les créatures à distance, pour assister le garde du corps du Porte-Parole.

Par réflexe, j’balance un projectile magique en direction du monstre, quasiment à bout portant. L’attaque, de la puissance d’une flèche, devrait déjà le calmer un peu.

J’ai pas tout compris de ce qu’il a jacté, le gros, comme d’habitude, mais faut pas être devin pour savoir que c’est un bon moment pour balancer la sauce. Ignorant la douleur de mon épaule, j’rassemble les ombres dans une boule au creux de ma main gauche, avant de produire un nuage sombre hérissé de pics qui avance en direction des strygx et des mages renégats. Régulièrement, les épieux jaillissent de l’amas obscur pour s’abattre sur les monstres.

Un coup d’oeil autour de moi m’fait remarquer que soit Gunnar est pas là, soit il nous prépare un petit coup comme il en a le secret, en invisibilité. Faudrait vraiment que j’apprenne, ça peut être utile. Bon, pas là, pasque j’dois diriger les autres, m’enfin voilà, quoi. Puis ça fait une bonne assurance pour éviter les emmerdes.

« Archers, feu à volonté ! Exterminez-moi ces bestioles ! »

Franchement, il sera toujours temps de s’occuper des bouffons de Magic ensuite. J’te foutrais tout ça au Razkaal, moi, ça traînerait pas. Pasqu’ils sont bien gentils, à vouloir sauver leur patronne, mais en attendant, aux dernières nouvelles, c’est elle qui s’est fait enlever comme une merde, alors leurs états-d’âme, ils peuvent se les carrer bien profond là où j’pense.

Reste que si y’en a un qui fait mine de s’en prendre à nous, c’est l’atomisation direct, on est pas là pour niaiser. Si les autres étudiants et pléiades de Magic peuvent nous renforcer, genre sur les murailles, ça serait quand même pas mal. Pasqu’à entendre le bruit de là-bas, l’ambiance a pas l’air terrible.

J’espère que le plan secret de s’assurer que tous les rochers sont couverts a été suivi à la lettre.

Résumé:

Je la fixe avec surprise et incrédulité, en effet. Faut dire que dans mon souvenir, je me souvenais pas d’elle comme une femme plutôt bien gaulé.Elle rappelle la patronne De Rockraven, mais faut pas y penser. Comme Patoche nous l’a toujours dit, faut pas mélanger le pro et le perso. Alors, je dissipe la comparaison dans mon esprit et j’en reviens à l’essentiel, la princesse de Kaizoku et devant moi. En vrai, je savais que je l’avais pas tué. Déjà, ça avait été un sacré coup de chance de l’avoir au milieu du bordel. Pour rappel, j’ai dû faire du surf sur une porte de bois dégondée pour parvenir à son niveau et la poignarder par surprise. On a jamais retrouvé son corps ce qui n’est jamais très rassurant dans le cas du décès supposé d’une personne. Surpris, donc, par son physique avenant. C’est qu’à Kaizoku, il faisait bien sombre et et dans le feu de la l’action et du ras-de-marée, on privilégie la cervelle pour réfléchir.

J’ai pas le temps de lui répondre et en même temps, je n’ai rien qui me vient. Sa disparition ne sonne rien de bon et je saute sur mes jambes pour déguerpir. Juste à temps pour que des pieux cherchent à m’empaler, venant du sol, me rappelant sa magie de terre dont elle a fait preuve à Kaizoku. Je vous ai déjà parlé de l’invisibilité. Hé bien, c’est le bon moment pour l’utiliser. En quelques secondes, je deviens invisible, continuant à courir d’un pas leste dans des directions aléatoires pour perdre ma princesse. Les pieux se font plus hasardeux et, constatant un résultat infructueux, elle finit par s’en lasser.

-Tu comptes me poignarder comme tu l’as fait à Kaizoku ? Ça ne marchera pas ici.
-On pourrait discuter, non ? Je trouve que notre relation à commencer du mauvais pied.
-A qui la faute ?

D’une main, elle ravage plusieurs arbres qui se déracinent sous un déchaînement de magie. Je reste immobile, à deux pas, me félicitant de continuer à me déplacer. C’est de la grosse puissance et autant vous dire, je ne me sens pas plus fort qu’à Kaizoku, alors qu’elle a dû s'entraîner depuis le temps. Je peux vous le dire tout de suite, je pense que j’ai aucune chance. Et ce n'est pas en faisant le malin dans les airs que je vais obtenir quelque chose aujourd’hui, si ce n’est ma mort. Je continue à gagner du temps.

-Je te retourne la question. Je t’ai manqué ? Pour m’attirer loin des autres, comme ça, c’est que tu as pensé à moi depuis pas mal de temps.
-Je n’ai jamais cessé d’y penser.

Autre déchaînement de magie. Je file dans des broussailles.

-Je sais ce que tu veux. Et ce n’est pas me tuer.
-Ah oui ? Et pourquoi donc ?
-Tu m’aurais piégé avec tes amis, tes subordonnées, pour m’écraser. Non, tu m’as fait venir ici, seul pour une toute autre raison.
-Laquelle ?
-C’est que t’en pince pour moi.

Elle a un petit rire avant d’attaquer à nouveau. le projectile vient me passer au-dessus de la tête alors que j’ai sauté à plat ventre. Je le sens mal.

-Pourquoi j’en pincerais pour quelqu’un comme toi ?
-Allons, je t’ai surprise et puis, je suis tout de même sympathique.

Il est vrai qu’avec le compte formation, j’ai appris à utiliser la séduction. Un pouvoir terrible que je n’ai appris qu’à moitié. Je ne sais pas vraiment comment l’utiliser, mais ça se sent. L’aura qui s’active autour de moi vient atteindre la princesse qui s’immobilise de là où je la vois. L’atmosphère s’enrobe d’une légère odeur de musc qui me rappelle mes plus hauts faits d’armes. J’ai de la chance que ça s’est produit car visiblement, mon pouvoir de séduction a un effet sur elle. Est-ce que finalement, mes tentatives de détournements ont frappé juste ? C’est peut-être la ma chance qui arrive à point nommé. Si je m’en sors, il faudra que je demande comment on s’en sert sur demande, histoire de me faciliter la vie, même si, peut-être, il ne faudrait pas ouvrir cette boîte de pandore car que ce serait la vie si l’on pouvait séduire par une magie autre que celle de l’amour ?

Je me relève et je m’approche d’elle sans me cacher, mais restant invisible, elle sait que je suis là. Elle voit l’herbe se coucher sous mes pas, mais elle ne fait rien. Prise dans le charme, ou bien retenue par des désirs inassouvis plus profonds ? C’est qu’une société secrète de femmes, c’est bien beau, mais peut-être que ça n’a pas pris en compte les désirs charnels des plus jeunes de ces éléments. Quand on voit la vieille qu’on a croisée à Kaizoku, on se doute qu’elles ne sont pas toutes logées à la même enseigne.

Je pourrais l’attaquer, mais je sens que le charme cesserait immédiatement et la riposte serait terrible. Non, je joue mon plan à fond en partant du principe que j’ai visé juste. Ne suis-je pas un officier républicain ? Un détective hors pair de nos forces de l’ordre ? Il faut bien justifier de nos sept années d’études. Je lève la main que je viens poser contre sa joue. Son regard tressaille un instant avant de me fixer à travers mon invisibilité.

-Tu es encore plus belle de près.

Mon autre main vient se poser sur sa taille et je passe derrière elle avant d’apposer mon corps contre le sien. Je la sens frissonner. De désir ? Ou de rage ? Je ne sais pas. Mes deux mains viennent s’agiter sur son corps tandis que je viens blottir ma tête dans son cou pour lui chuchoter près de l’oreille.

-Je m’excuse de t’avoir poignarder au cœur. mais rassure toi, mon autre dague est bien plus douce. Et cette fois, je le ferai fondre.

Le contact de mes mains sur sa peau de satin est électrisant. Je la sens sur la défensive. peut-être même surprise et incrédule. En proie éventuellement à la peur qu’on nous aperçoive. Heureusement, je reste invisible aux regards des pervers et si l’une de ces collègues venait à passer, elle ne verrait pas la tromperie.

-Au fait, je m’appelle Gunnar, mais tu peux m’appeler Guny. C’est proche de ce que je sais faire de mieux.

Lentement, mes mains glissent vers le pas, cherchant à se frayer un chemin sous les multiples couches de vêtements. C’est difficile, mais il y parvient sans que l’on sache comment. Tout est une question de doigté, mais vous savez quoi ? Il finit par atteindre son objectif.

-On me dit souvent que je suis très agile de mes doigts.

Spoiler:

Alerte Rouge à la Maison Bleue

Aigle Présidentiel - Tour 5

Le chaos a frappé la Maison Bleue et ces maudites femmes en sont les instigatrices, folles furieuses décidées à détruire ce en quoi la grande mécène croyait depuis toujours : la République ! Elle aperçoit elle aussi Mortifère et Zelevas mais ils ne sont pas seuls. Les choses s’enchainent bien vite alors que leurs adversaires semblaient de prime abord vouloir s’en prendre les unes aux autres, preuve de leur dégénérescence non?

Mais cela ne dure qu’un bref instant avant qu’un lycan n’apparaisse, d’où sort-il celui-ci au demeurant? Et puis la fillette, La Fou visiblement qui se fait attaquer puis se relève en ayant changé de personnalité… Hélas cela n’a pas réussi à détourner totalement Limos des Sénateurs, de la grande Mécène en l’occurence, mais soit, elle est prête à défendre sa nation et sa vie si cela est nécessaire, mais la perdre en servant ne l’effraye pas le moins du monde.

La rousse lance une attaque gigantesque qui est contenue par la magie de Dame Exousia, autant dire qu’elle n’y croyait pas mais finalement, il y a peut-être du vrai, dans l’adversité certains alliés improbables se révèlent et Koraki a scellé des pactes et s’y tiendra.

Le bouclier dressé par son alliée résiste, l’avantage d’être deux face à un adversaire quel qu’il soit est toujours un avantage pour la simple et bonne raison que la magie est régie par des règles physiques, aussi puissant soit un mage, aussi grande soit sa réserve de mana et son habilité à la manier il ne peut canaliser toute sa mana en une fois… Alors quand bien même cette éminente avait vaincu la Dame en face à face, aujourd'hui elle avait deux adversaires et non des moindres.

Elle était déjà en train de canaliser une grosse quantité de mana pour son attaque d'ombre. Il suffisait de cumuler les attaques pour qu'elle ne puisse les contrer et à deux elles pouvaient escompter réussir et au pire... Dorylis mourrait si elle ne pouvait se téléporter en dernier recours.
Se battre aux côtés de Koraki, c'était bien quelque chose que jamais elle n'aurait pu envisager dans le fond.

La République ça vous gagne !:

La Mécène n'avait que peu de pouvoirs offensifs en réalité mais elle devait déstabiliser l'adversaire, lui faire songer que ce serait simple aussi elle concentra son énergie dans un premier temps pour attaquer son esprit afin de le manipuler, elle se doutait qu'elle serait contrée mais cela signifierait une utilisation de sa magie pour leur adversaire... Même Dangshuang ne pouvait dépasser les lois de la nature alors cette femme.... Elle tenta donc dans un premier temps de contrôler son esprit (contrôle mental P1). Cette pique pour capter sa magie lancée elle concentra ce qui faisait d'elle une élémentaire, le sable, sa nature, son essence même.

Puis elle lança son assaut à son tour pour affaiblir son adversaire, le sable grimpa sur les murs des couloirs qui les entouraient pour glisser sur le plafond et fondre en des piques solidifiées sur Limos autour d'elle, nombreuses, mortelles, elle n'avait nul désir de se montrer clémente. (Sable P3)
Alors qu'elle envoyait encore des piques a son adversaire elle veillait à ne pas faire s'entrechoquer ses mains par les paumes sinon son sort de téléportation s'activerait et elle se retrouverait hors de la ville en un endroit connu d'elle et d'Athénaïs.

Elle hurla alors pour tous ses compagnons présents.

- Quoi qu'il arrive, tuez moi si Limos prend le dessus, elle ne doit pas accéder à mon esprit !

Les codes devaient rester secrets à tout prix si elle ne pouvait protéger les clés, cela demanderait du temps pour percer la magie codifiée mise en place sur les coffres et activables par la signature magique de la Grande Mécène.

Résumé:

CENDRES

Que ces voix étaient agaçantes. La Sirène aurait bien voulu les insulter pendant qu'elles proféraient des supplices, leur déconseillant d'approcher. Mais voilà, elle n'était pas télépathe pour leur envoyer sa façon de penser ! Il y avait bien plus important que de venir l'enquiquiner, elle et les autres membres républicains venus ici pour mettre un peu d'ordres... Bon, plutôt d'essayer de trouver pourquoi il y avait cette lumière qui englobait une partie de Magic. Heureusement, il lui faudrait bien plus que des voix pleurantes pour la faire douter de ses objectifs ou de ses propres capacités. Après tout, les terrestres étaient doués pour le mensonge. Ces chialeurs mentaux tentaient de repousser les renforts, le temps d'accomplir leur noir dessein. Elle ne tardera pas à le découvrir.

Au fur et à mesure de leurs avancées dans les bois, les rapprochant un peu plus à chaque fois de l'Académie, les voix se démenaient de plus en plus, devenant en même temps de plus en plus pressantes dans les esprits ; s'amplifiant même. Takhys n'aimait pas cela, mais pas du tout, resserrant ses doigts sur sa dague. Une arme bien dérisoire quand on comparait ce que ses alliés possédaient, eux. Mais ce n'était pas la taille qui comptait, comme le disent si bien les hommes !

Un mausolée fut en vue. Ils s'en approchèrent, y pénétrèrent et ce qu'ils virent tous à l'intérieur n'est pas très festif. De jeunes gens étaient en train de tous psalmodier en chœur. Mais qu'est-ce qu'ils foutaient ? C'étaient eux qui tenaient la colonne de lumière sur Magic ? Ou alors était-ce autre chose ? Chose évidente était que ce n'était pas très net tout cela. Et cela se révéla exact quand un des jeunes hommes, voyant les forces en présence, se précipita dans leur direction, bégayant son désespoir... avant de s'étaler sur le sol, totalement desséché. Takhys écarquilla les yeux en assistant à ce phénomène. Il était devenu aussi sec qu'un cadavre dans le désert reikois ! Le temps de comprendre ce qui s'ensuivit, trois silhouettes quittèrent les ténèbres des recoins du mausolée, dévoilant leurs traits et leur nature. Elles se tenaient au nombre de trois, au-dessus des étudiants qui restaient concentrés sur leur sort, malgré la perte de l'un des leurs. Ces démones bouffeuses d'âme et de chairs étaient là comme une forme infâme de rappel sur ce qu'ils devaient exécuter.

Les trois Strygx les fixent avec dédain, une lueur dangereuse luisant dans leurs yeux. Takhys grimaça en croisant leur regard. Elle avait l'impression de voir des Nagas, les ennemis honnis des Aquariens. Si ces trois garces espéraient se repaître d'elle, elles auraient un autre goût dans le fin fond de leur gorge ! Bon, le seul bémol était qu'elle n'était pas en mer là. Mais peu importait, sur terre, dans la mer, dans une mare, dans les airs, elle ne servira pas de petit-déjeuner à ces engeances merdiques ! Les trois créatures fondirent sur eux, avec une vivacité monstrueuse.

Takhys appela un bouclier de glace pour se protéger de l'assaut d'une des Strygx. Quelle teigne cette saloperie ! Et elle était rapide en plus ! Un BONG métallique retentit quand le Porte-Acier repoussa son assaillante. Heureusement que l'équipe des Sternes était efficace ! La Sirène recula aussitôt pour ne pas gêner les manœuvres défensives comme offensives du Drakyn. Mais il était hors de question qu'elle reste derrière, pour ne rien faire ! Pendant que Le Drakyn et Pancrace ordonnaient une solide réplique attaquante contre ces harpies, Takhys appela la glace à se plier à sa volonté et avec force. Son but ? Geler ces harengères ! Que la glace les recouvre, pénètre leurs chairs, leurs muqueuses, leurs fibres musculaires… Qu'elle gèle tout, déployant ses dents gelées et tranchantes pour leur transpercer la peau en même temps, juste pour les percer un peu en même temps. Immobilisées, elles feront moins les malignes ! Et puis les autres débiles d'étudiants qui jouaient avec le feu, elle ne les oubliait pas.

Savez-vous comment Takhys voit le jeu de quille ? Avec des boules de glace qui jouent la belle parabole pour percuter les étudiants, afin de les déconcentrer et de les faire cesser de faire mumuse avec la magie !

Résumé:

Alerte Rouge à la Maison-Bleue

Message n°6 – Groupe des Faucons-de-Garde

➤ SUR LES MURAILLES

« Brisemurailles, continuez à tirer !!! »

Les soldats d’élite de la Huitième rechargèrent leurs arbalètes tandis que les fantassins se pressaient en première ligne pour encaisser le choc. L’embuscade n’avait pas produit l’effet escompté, mais il était peu probable que la Cavalière tienne longtemps à ce rythme. Cinquante soldats répliquaient coup pour coup à ses attaques, menés par la lieutenante de Noirvitrail, qui coordonnait leurs efforts avec ardeur.

Alors qu’elle s’apprêtait à réviser sa stratégie pour épuiser à nouveau la Cavalière, son théâtre d’opération fut interrompu par l’arrivée impromptue d’une guerrière aux cheveux de feu qui vint entamer un duel avec la Cavalière en plein milieu des manœuvres des Brisemurailles. Les soldats d’élite de la Huitième reculèrent immédiatement, se remettant en formation et attendirent les ordres de la lieutenante.

« Rechargez immédiatement et mettez les blessés à l’arrière. Capitaine Mêche, vos hommes s’occupent des blessés. »

La guerrière venait de faire gagner, par sa témérité, de précieuses secondes aux Brisemurailles, qui profitèrent de l’occasion pour reculer et s’occuper de leurs blessés. L’escouade de Mêche se replia, trainant derrière elle les corps blessés des soldats tombés face aux coups de la Cavalière.

La jeune femme sentit les effets de la potion d’intangibilité se résorber et son corps réintégrer le Plan Matériel. Plus le choix, il fallait y aller … Elle attrapa l’une des lances d’acier qui se trouvait plantée dans le sol après l’utilisation de la télékinésie. L’arme était suffisamment équilibrée à son goût. Pouvait-elle percer l’armure de la Cavalière au travers des jointures ? Peut-être … Il lui fallait être un peu plus inventive.

Elle fit jouer la lance entre ses mains et relia son esprit à d’autres armes de bonne facture. Celles-ci se mirent à flotter dans les airs et rejoignirent ses côtés, formant un ballet mortel et près à parer les coups de la Cavalière. Tandis que la guerrière occupait la combattante de l’Assemblée, Athénaïs ordonna à ses hommes d’aller protéger les portes et de s’occuper des trolls. Les Brisemurailles quittèrent les lieux, et partirent aider les soldats de la Huitième sur les portes afin d’éviter que les trolls ne les brisent. Armés de feu grégeois restant de leur précédente attaque, ils partirent sur le champ faire pleuvoir le feu sur leurs ennemis.

« Bon ... Allez ma vieille … » murmura-t-elle peut rassurée à la perspective de devoir croiser le fer avec une guerrière chevronnée.

Analysant les mouvements de son adversaire et ceux de la combattante venue l’affronter, la jeune femme se rapprocha de la mêlée. Immédiatement, les lames et les lances accompagnèrent le mouvement d’Athénaïs et frappèrent la Cavalière de manière répétée. Athénaïs, quant à elle, prit en tenaille l’ennemie, accompagnant les mouvements de son alliée pour pouvoir trouver une ouverture dans la défense de l’épéiste. Elle s’aperçut bien vite que sa lance était inefficace contre le plastron d’adamantine et dut revoir sa stratégie. Sur la défensive après avoir reçu une volée de coup et s’être protégée grâce à la maîtrise des armes qui flottaient autour d’elle, elle s’aperçut que l’armure de la Cavalière présentait des failles sur les jointures. C’était le seul moyen pour elle de pouvoir se mouvoir avec autant de dextérité. L’armure présentait nécessairement des jointures souples au niveau des membres pour lui permettre de frapper sans réduire sa mobilité. Exactement ce que la demoiselle recherchait.

Observant avec attention les mouvements de son alliée, Athénaïs trouva le moment opportun. Alors que la Cavalière repoussait l’attaque de Ruby, la jeune femme projeta la moitié des armes qu’elle avait sous son contrôle sur la Cavalière. Celle-ci n’eut aucune difficulté à les repousser, mais cette précieuse seconde d’inattention permit à Athénaïs de déclencher son attaque. Elle roula vers l’avant, profitant de la garde haute de la Cavalière pour planter sa lance sous l’aisselle qui tenait l’épée.

L’acier de la lance toucha la cotte de mailles placée sous l’armure d’adamantium. Cette partie était bien protégée et la lance ne parvenait pas à s’enfoncer correctement. Athénaïs n’avait aucune chance avec sa force actuelle de percer un tel blindage de mailles.

Mais Athénaïs ne combattait pas à la régulière.

En une fraction de seconde, concentra son pouvoir sur la lance. Projetant sa force d’esprit dans la longue barre d’acier acéré, elle utilisa la télékinésie pour projeter la lance avec une force incroyable au travers de la cotte de mailles. La lance émit un chuintement et fusa au travers du point faible sous l’aisselle …

De quoi lui arracher le bras …

La demoiselle récupéra immédiatement une autre lance avec sa télékinésie, espérant pouvoir parer une nouvelle attaque.

Spoiler:

CENDRES

Les choses ne pouvant jamais être simples, la Reine de Pique finit irrémédiablement par prouver à quel point voler était un mode de déplacement adéquat dans un champ de bataille aussi chaotique et vint rattraper Zelevas et Mortifère, chose que redoutait le garde du corps du Sénateur sans pour autant l'avoir estimée évitable. Visiblement peu satisfaite que la créature dotée d'une apparence d'enfant ait pu si aisément céder à sa confusion intérieure, elle administra contre toute attente un violent assaut magique à l'encontre de sa supposée alliée, ce sous le regard somme toute peu interloqué d'un cerbère d'acier qui ne voyait de toute manière aucune humanité dans les actions de ces maudites ensorceleuses.

Tout en observant la petite qui dévalait les escaliers d'un œil absent, Mortifère entendit dans son dos les bruits rythmés des pas de ses compagnons qui venaient tout juste de se joindre à eux avec Koraki Exousia à leurs côtés. Excellent, ils ne seraient pas de trop pour lutter contre cette sorcière qu'il était de toute évidence impossible d'occire en combat singulier. La concernée apparut dans son champ de vision en voletant dans l'escalier et alors que Mortifère s'interposait entre le Sénateur et l'ennemie, un rugissement bestial se fit entendre, trahissant la présence d'un nouvel adversaire. Fronçant un peu les sourcils, le soldat releva aussitôt qu'il devenait fâcheux de combattre sur un terrain aussi exigu. Entouré de mages connus pour leur puissance de feu destructrice, il se retrouvait dans une situation où de telles restrictions rendaient la protection de Zelevas plus qu'ardue.

Et voilà que la petiote se relevait et que, dans un élan flamboyant, elle venait hurler des mots qui poussèrent inévitablement Mortifère à se dire que révéler une part de leurs intentions à cette folle furieuse n'était pas tout à fait indiqué. Ne voyant en solution à ce problème qu'une exécution sommaire de cette fausse enfant, Mortifère estima qu'agir devenait urgent et adopta une posture combattive tout en faisant tournoyer les mécanismes faisant pour lui office de simulacres de poignets.

"Tes inepties deviennent usantes, petit monstre."

Le semblant de calme qui s'était installé fut rompu lorsqu'une véritable tempête de sorts projetés en tous sens provoquèrent une succession d'explosions assourdissantes. Le flash lumineux provoqué par Azura manqua de peu d'aveugler le géant de métal mais ce dernier ayant la chance de se trouver face au Fou, il fut épargné par l'éclair vivace qui lui aurait bien amoché la rétine s'il y avait été confronté. Les assauts mentaux et le sable de Dame de Rockraven suivirent et Mortifère voulut profiter de l'instant de répit accordé par la vague poussiéreuse pour saisir une opportunité d'assaut, seulement pour se retrouver bloqué dans sa trajectoire par un mur de feu à la couleur surprenante.

Fichtre, se disait-il. Rien ne l'avait préparé à contrer une attaque composée d'une magie aussi ancienne que surpuissante. Le Feu Divin n'était manié sur les terres du Sekaï que par une poignée de mages particulièrement dangereux et ne constituait pas une frappe que l'on pouvait prendre à la légère. Mortifère considéra en voyant le projectile brûlant la possibilité selon laquelle user de son arme secrète était la marche à suivre mais du fait des dégâts collatéraux que pouvaient amener un tel déferlement de sa puissance, il se ravisa en un clin d'œil et usa de la seule carte viable en de telles circonstances. Il se freina dans sa course, tendit ses deux bras en avant et déploya ses doigts mécaniques pour y faire affluer sa magie foudroyante, formant ainsi entre ses doigts une toile électrique semblable à une gigantesque ombrelle luminescente.

Lorsque sa maigre défense fut heurtée de plein fouet par le feu divin, les éclairs se résorbèrent sur eux-mêmes, dévorés par la puissance implacable de l'attaque du Fou. Il vit ses griffes métalliques être englobées, rougies par la dévastation flamboyante qui commençait à faire fondre acier et laiton et laissait entrevoir l'ossature mécanisée du cerbère.

A situation d'urgence, mesure d'urgence.

Des verrous et clapets s'ouvrirent dans une série de claquements et l'avant-bras gauche du géant se désolidarisa de sa structure, libérant ainsi Mortifère qui bondit vers le Sénateur pour le protéger, l'enserrant pour lui éviter d'être gobé par le brasier formidable. Maintenu en place dans les airs par télékinésie, le parapluie faiblissant parvint à bloquer temporairement le flux continu de flammes et lorsque Mortifère arriva à portée de Zelevas, ce dernier lui hurla par dessus le tumulte incandescent :

"Mortifère ! Partons vers les sous-sols !"

"Entendu, Sénateur."

Profitant des quelques secondes durant lesquelles l'égide de foudre fut immobilisé dans le vide, Mortifère chargea son corps de magie pour renforcer ses aptitudes et enlaça Zelevas afin de le soulever de terre, ce avant de courir à toutes jambes pour s'enfoncer plus profondément dans les dédales les menant aux locaux où était supposément dissimulée Mirelda. Alors qu'ils s'éclipsaient du champ de bataille, le bras partiellement démoli retomba lourdement à terre, permettant au Fou de réaliser qu'elle combattait un leurre depuis quelques secondes.

Pas de chance pour elle, Zelevas et son monstre apprivoisé étaient déjà loin.

Résumé:

Alerte rouge à la Maison Bleue

feat. les Aigles Présidentiels

Comme un seul homme, l'alliance de fortune de la crème républicaine rejoignirent Zelevas et Mortifère. Ils assistèrent alors à une série d'événements forts étranges et terriblement agaçants: La Reine de Piques attaqua son propre sbire, une petite fille à l'air innocent - et il n'y avait que l'air de bel et bien vrai dans cette affirmation - chose qui sembla réveiller l'enfant de sa propre torpeur. Se dégagea d'elle une pyromane confiante dont la destruction brillait d'avance dans les yeux.

Alors que Soren grinçait des dents, un hurlement sinistre fit frissonner l'assemblée de personnages: un loup-garou débarqua sur le devant de la scène, l'apparence aussi effroyable que son éclat de voix. Azura s'en chargea en invoquant un aveuglant rayon de lumière sur lui.

Nul temps de voir si ce fut efficace, la Reine de Piques laissa déferler une pluie d'éclairs verdâtres ; d'elle émanait une aura sombre, une espèce d'obscurité malsaine qui affectait jusqu'à même ses aptitudes magiques. Koraki, dans un élan héroïque ou pragmatique - ce serait d'ailleurs plus juste - usa de ses propres pouvoirs, eux aussi très puissants, pour détourner l'attaque principalement destinée à Dorylis. Celle-ci poursuivit d'ailleurs l'offensive, alors que la Vice-Présidente les enjoignait d'empêcher à tout prix l'Assemblée de rejoindre les sous-sols. Mortifère protégea comme il put Zelevas et œuvra pour qu'ils quittent les lieux.

L'ange soupira. Oui, il soupira. Comme l'on fait après une journée de travail un peu pénible où on attend avec impatience le moment où on peut rentrer foutre les pieds sur un sofa avec un verre de whisky dans la main.

"Ah! C'est sûrement le bon moment. J'avais presque oublié..."

Une seringue se dégagea d'une des poches de son manteau maculé de sang. Au bout de cette seringue, un petit réservoir étrange, bleuâtre, luminescent. Il se la planta, avec une précision chirurgicale indéniable, dans la veine la plus saillante qu'on pouvait difficilement voir sur son avant-bras tatoué, manche retroussée.

"... ce que ça faisait..."

Alors qu'il appuyait sur l'embout, le liquide qui se déversait dans son organisme lui brûla le sang. Une vague de chaleur intense, effroyable, horriblement douloureuse se répandit dans tout son corps alors que ses majestueuses ailes angéliques dorées se déployaient toutes seules derrière son dos, commandées par un nouvel instinct. La douleur se transforma rapidement en une euphorie palpable.

"... de se sentir..."

Les pupilles de Soren se dilatèrent, puis se rétrécirent jusqu'à disparaître, les yeux devenant lumineux. De tous ses tatouages sembla se dégager une lumière intense. Brillant comme un soleil, il décolla du sol d'un habile coup d'ailes ; alors il se tenait là, en lévitation à la hauteur de la fourbe sorcière, brillant comme un soleil. Un éclat de lumière aveuglant dans une nuit des plus obscures.

"... AUSSI BIEN !"

La seringue vint se briser au sol tandis que Soren laissa sa tête retomber en arrière. Une forme angélique commença à sortir de son torse, d'angélique elle devint draconique. Des cornes, des griffes, des écailles et un rugissement qui fit vrombir le sol: un dragon de lumière longiligne venait de sortir du corps de son géniteur, pris d'un espèce de rire hystérique.

"CRÈVE, SALOPE ! TU NOUS EMMERDES !"

D'un geste de la main, l'ange envoya sa créature lumineuse, gueule béante, s'abattre sur la sorcière ; dans son attaque, le dragon se divisa en deux en une pluie de cristaux lumineux qui eux, furent dirigés à toute allure droit sur la Fou.

Soren be like:

Spoiler:

Aucun d’entre eux ne ménageait leurs efforts. Pourtant, la situation n’était pas encore gagnée pour autant. Alors que Neera se déplaçait avec effort tout en fermant la gueule de Pitié avec un lasso, elle jeta un regard inquiet vers le commandant de leur groupe. Akhos et lui étaient enlacés dans une étreinte potentiellement mortelle, et toute puissante qu’elle fut, la professeure n’avait pas encore des pouvoirs de soin suffisamment développés pour fermer toutes ses blessures. Si cela continuait… Il risquait de devoir être rapatrié dans un auspice de fortune. Au mieux. Et au pire des cas, il allait mourir cette nuit, ce qui révulsait d’avance l’enseignante de Magic. C’est donc d’instinct qu’elle lança des premiers soins sur le Limier, soins qu’ils sentirait par l’intermédiaire d’une brise chaude et humide, quelque peu cocasse dans un coin comme les égouts.

L’instant d’après, ce n’est plus Séraphin qui l’interpelle, mais Kieran. En proie avec le monstre de la Reine de Trèfle, le Drakyn est piégé entre le mur et la bête, qui cherche à l’aplatir, à le briser, à le réduire en morceaux. Si sa rage est perceptible – et peut-être même compréhensible, vu tout ce qu’il vient de se prendre en quelques instants -, il est illusoire de penser que Neera va tout regarder en silence. Ses yeux, déjà illuminés par son intervention sur son ancien élève, s’illumine davantage et d’un geste, la semi-titanide dresse le bras en direction de la créature. Sa voix, aussi sombre que cristalline, est sans appel.

- Meurs avec ta maîtresse.

Et de fait, le serpent si vivace ne sait brusquement plus bouger. La faute à la pression de l’air que la belle manipule aisément et impose de manière inébranlable sur le lanconda. Impossible pour lui de bouger sa queue ou son corps immense : il semble cloué sur place par une force invisible, ce qui offrira une bouée de secours à son ami limier. N’ayant désormais plus des coups intempestifs qui s’écrasent sur lui, l’homme pourra non seulement activer des capacités de soin, s’il en a, mais aussi achever Pitié qui est devenue une proie parfaite sous l’intervention de Neera.

Cependant, l’ancienne étudiante de la Dame a bientôt d’autres chats à fouetter. La faute à Akhos qui est désormais devenue démente et à moitié folle. Bon, avec une flèche dans la tête et un œil en moins… Il y a de quoi ne plus rigoler, admettons-le. Pourtant, c’est bientôt les ennemis de la sorcière qui vont souffrir s’ils ne prennent pas des mesures draconiennes. Des pieux, des branches, des lames florales s’élancent de toute part, et Neera comprend instinctivement que ça va se finir en boucherie s’ils ne mettent pas un terme à ce combat. Du reste, son instinct prend naturellement le dessus quand elle voit que l’attaque d’Akhos est dirigée vers elle. Des fleurs… avec des dents acérées qui veulent la manger vivante.

L’urgence est telle que, pour une fois, la Tornade ne fait pas attention à l’intervention mentale d’Anadeïa.

Face à une telle offensive, il lui faut se protéger, pas elle, mais aussi ses compagnons. Alors une brusque orbe électrique l’entoure d’une lueur violette, tandis que chacun de ses compagnons se voient doter d’une pareille protection. La diviniste ne retient pas ses pouvoirs et prend nettement dans ses ressources : il en faut pour pouvoir assurer une défense de zone, et du reste, elle ne peut surestimer les fleurs dévoreuses qui se jettent sur elle. Ou du moins sur sa protection qui durera tant qu’elle résiste suffisamment. Si sa foudre se dissipe, il est clair qu’elle aura droit à un sort peu enviable, or la professeure ne compte pas mourir de cette façon…

Spoiler: