+14
Sixte V. Amala
Kieran Ryven
Leonora de Hengebach
Azura Aiwenor
Gunnar Bremer
Soren Goldheart
Abraham de Sforza
Mercure
Dorylis de Rockraven
Athénaïs de Noirvitrail
Xera
Genryusai
Seraphin du Razkaal
Koraki Exousia
18 participants
La Veuve Noire
Leonora de Hengebach
Messages : 269
crédits : 2823
crédits : 2823
Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyale neutre
Rang: B
Dans le tumulte du combat contre les deux sorcières, Léonora et la lieutenante, soudées par une détermination farouche, se tenaient prêtes à tout pour défendre leur cause. Les sorcières, maîtresses des éléments, enveloppaient le champ de bataille de leur pouvoir sombre et chaotique, rendant chaque mouvement, chaque décision, cruciale pour la survie et la victoire qui semblait s’éloigner à mesure du temps.
Les deux combattantes, bien que sous une pression énorme, ne cédaient pas.
Dans le chaos de la bataille, Léonora se trouvait dans une position périlleuse. Alors qu'elle et son alliée livrait un combat désespéré contre les forces ennemies, une nouvelle menace émergea soudainement. Athénaïs, dans un élan de puissance brute, avait invoqué un mur de roches non couverts, le dirigeant avec une force implacable vers les deux princesses ennemies. Prise au cœur de l'affrontement et sans moyen d'éviter l'impact imminent, elle se prépara à affronter le choc.
Sauf qu’un nouveau danger se présenta, subtil et perfide, contrastant avec la brutalité des assauts précédents. Des lianes, émergeant comme des serpents du sol meurtri par la bataille, se mirent à s'enrouler autour de ses membres avec une vitesse surprenante, leur étreinte physique était malveillante. Les épines qui ornaient ces lianes écorchaient la peau de Léonora, s'enfonçant profondément, défiant toute tentative de défense. Elle sentit ses forces la quitter une fraction de seconde, son cri perça l'air, un son déchirant qui traduisait toute l'intensité de sa douleur et de sa détermination à lutter contre l'emprise des lianes.
Juste au moment où le mur de roches semblait prêt à les engloutir, dans un ultime effort pour protéger au moins partiellement son être, Léonora utilisa son corps, se positionnant de façon à minimiser l'impact potentiel qui fut monumental. Le bruit du choc entre la magie et la matière résonna à travers le champ de bataille, avec une violence inouïe, soulevant un nuage de poussière et de débris, témoignage de la puissance brute en jeu.
Quand la poussière retomba, le paysage de bataille avait changé. Le mur de roches avait créé un nouveau relief, séparant les combattants offrant un moment de répit, mais aussi de désorientation. Léonora, secouée, se releva difficilement, évaluant rapidement les dégâts et cherchant ses alliés du regard, sa posture trahissait les effets du choc.
Libérée de l'emprise des lianes maléfiques, Léonora se redressa avec peine, reprenant son souffle. L'attaque avait laissé des marques visibles sur sa peau, des lignes rouges là où les épines avaient pénétré, couverte de la poussière fine et grise laissée par l'effondrement du mur de roches, elle se tenait debout, un contraste frappant entre la détermination éclatante dans ses yeux et l'état épuisé et sali de son apparence. Elle essuya d'un revers de la main le sang qui perlait de ses plaies, déterminée à ne pas laisser ce moment de faiblesse définir l'issue de la bataille. Elle s’avança vers Athénaïs et furent rejoints par une autre qu’elle n’avait jamais vu.
Les deux combattantes, bien que sous une pression énorme, ne cédaient pas.
Dans le chaos de la bataille, Léonora se trouvait dans une position périlleuse. Alors qu'elle et son alliée livrait un combat désespéré contre les forces ennemies, une nouvelle menace émergea soudainement. Athénaïs, dans un élan de puissance brute, avait invoqué un mur de roches non couverts, le dirigeant avec une force implacable vers les deux princesses ennemies. Prise au cœur de l'affrontement et sans moyen d'éviter l'impact imminent, elle se prépara à affronter le choc.
Sauf qu’un nouveau danger se présenta, subtil et perfide, contrastant avec la brutalité des assauts précédents. Des lianes, émergeant comme des serpents du sol meurtri par la bataille, se mirent à s'enrouler autour de ses membres avec une vitesse surprenante, leur étreinte physique était malveillante. Les épines qui ornaient ces lianes écorchaient la peau de Léonora, s'enfonçant profondément, défiant toute tentative de défense. Elle sentit ses forces la quitter une fraction de seconde, son cri perça l'air, un son déchirant qui traduisait toute l'intensité de sa douleur et de sa détermination à lutter contre l'emprise des lianes.
Juste au moment où le mur de roches semblait prêt à les engloutir, dans un ultime effort pour protéger au moins partiellement son être, Léonora utilisa son corps, se positionnant de façon à minimiser l'impact potentiel qui fut monumental. Le bruit du choc entre la magie et la matière résonna à travers le champ de bataille, avec une violence inouïe, soulevant un nuage de poussière et de débris, témoignage de la puissance brute en jeu.
Quand la poussière retomba, le paysage de bataille avait changé. Le mur de roches avait créé un nouveau relief, séparant les combattants offrant un moment de répit, mais aussi de désorientation. Léonora, secouée, se releva difficilement, évaluant rapidement les dégâts et cherchant ses alliés du regard, sa posture trahissait les effets du choc.
Libérée de l'emprise des lianes maléfiques, Léonora se redressa avec peine, reprenant son souffle. L'attaque avait laissé des marques visibles sur sa peau, des lignes rouges là où les épines avaient pénétré, couverte de la poussière fine et grise laissée par l'effondrement du mur de roches, elle se tenait debout, un contraste frappant entre la détermination éclatante dans ses yeux et l'état épuisé et sali de son apparence. Elle essuya d'un revers de la main le sang qui perlait de ses plaies, déterminée à ne pas laisser ce moment de faiblesse définir l'issue de la bataille. Elle s’avança vers Athénaïs et furent rejoints par une autre qu’elle n’avait jamais vu.
- Résumé:
- Léonora sort des décombres amochée et va rejoindre Athénaïs et Dorylis dans ce court moment de récupération.
Noble du Reike
Genryusai
Messages : 76
crédits : 938
crédits : 938
Info personnage
Race: Demi-titan
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal neutre
Rang: B
Alerte rouge à la Maison Bleue
Feat. La République
Quand on avait autant évolué sur une ligne de front, on apprenait à faire attention ou l’on mettait les pieds. Trébucher sur un corps pouvait se révéler fatal pour la ligne, un bouclier s’effondrant tout d’un coup, exposant le flanc d’un compagnon d’armes telle une invitation pour effectuer une percée. On apprenait également à s’assurer que les corps étaient bien cela, des coquilles vides, et non des ennemis encore vivants susceptibles de vous planter un couteau dans le dos. Lorsqu’il sentit les os de la Strygx craquer sous lui, ses hurlements réduits à des faibles râles, les Bouclier-Enclume envoya de violents coups de poing de sa main libre, droit sur le côté de crâne de l’abomination, qui ne résistait déjà plus. Quelque coups suffirent pour que la boîte crânienne éclate, répandant des bouts d’os et de cervelle sur le sol.
Pas le temps de se réjouir, cependant, car la dernière créature encore en vie avait réussi à se repaitre des âmes des malheureux étudiants, décuplant sa rage et ses forces. Le protecteur du Porte-Parole eut à peine le temps de faire appel au mana une nouvelle fois, renforçant son corps intégralement et au maximum de ses capacités, lui permettant d’encaisser une attaque de l’immonde Reine-Strygx, qui bougeait à une vitesse affolante, passant d’une cible à l’autre en un claquement de doigts.
Une voix s’éleva dans la cohue de cris et de suppliques : le commandant Dosian, donnant le signal de la retraite ! L’imposant Drakyn parvient à rejoindre les rangs des Sternes, qui reculaient vers l’entrée du mausolée. Toujours place en première ligne, le porteur de bouclier reculait, tentant de suivre les mouvements de l’ennemie, et serrant les dents à chaque coup encaissé. La survie des Sternes se jouait maintenant, le temps que les renforts arrivent pour les débarrasser de cette monstruosité.
Ils devaient tenir bon !
CENDRESPas le temps de se réjouir, cependant, car la dernière créature encore en vie avait réussi à se repaitre des âmes des malheureux étudiants, décuplant sa rage et ses forces. Le protecteur du Porte-Parole eut à peine le temps de faire appel au mana une nouvelle fois, renforçant son corps intégralement et au maximum de ses capacités, lui permettant d’encaisser une attaque de l’immonde Reine-Strygx, qui bougeait à une vitesse affolante, passant d’une cible à l’autre en un claquement de doigts.
Une voix s’éleva dans la cohue de cris et de suppliques : le commandant Dosian, donnant le signal de la retraite ! L’imposant Drakyn parvient à rejoindre les rangs des Sternes, qui reculaient vers l’entrée du mausolée. Toujours place en première ligne, le porteur de bouclier reculait, tentant de suivre les mouvements de l’ennemie, et serrant les dents à chaque coup encaissé. La survie des Sternes se jouait maintenant, le temps que les renforts arrivent pour les débarrasser de cette monstruosité.
Ils devaient tenir bon !
- Spoiler:
- - Le Bouclier-Enclume achevé son adversaire à coup de poings
- La Reike-Strygx apparaît et se déchaîne, le Drakyn a à peine le temps de se renforcer à l’aide du mana pour encaisser.
- Il parvient à rejoindre le rang et couvre la retraite, tentant de suivre les mouvements de l’ennemie
Pouvoirs :
- 1xP3 Renforcement
Historique des pouvoirs :
- P1 : 1/∞
- P2 : 1/10
- P3 : 2/5
Noble de La République
Neera Storm
Messages : 580
crédits : 856
crédits : 856
Info personnage
Race: Demi-titan
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique bon
Rang: B
C’est d’un air sceptique que Neera voit la Fae utiliser ses facultés de vol pour pénétrer dans la cavité souterraine, là où la patte chitineuse a surgi. Pour la demi-titan, cela revient à entrer dans la gueule du loup, et la professeure est très sceptique quant au succès de son entreprise. Mais si la belle guérisseuse veut procéder ainsi… Alors soit. Jouons le jeu. Pourtant, la Républicaine est rassurée quand elle rencontre le regard de Sixte. Visiblement, sa compagne d’infortune a l’air de partager ses doutes, et les deux demoiselles s’échangent un regard entendu. Un reste de bonté empêche néanmoins la diviniste de partir, d’abandonner la Fae à son sort. Non, ils sont un groupe, ils doivent donc s’épauler autant que possible. D’ailleurs, l’aura qui émane de la créature est alarmante : nul doute que s’ils la négligent, ça ne sera pas un cadeau pour Liberty. Remonter à la surface est trop tôt.... Cela lui fait grincer des dents, mais c’est ainsi : il leur faut mener jusqu’au bout leur mission.
- Si on néglige la créature, ce sera un problème plus tard, et on nous en fera des reproches ensuite. Séraphin, Sixte, souffle la maîtresse de la foudre. Sa voix est un murmure à peine audible, pourtant ses compagnons pourront l’entendre. Mettez-vous dans la meilleure position possible pour nous couvrir en cas de retraite. Si Neera et Xera ont des capacités magiques, il va de soi qu’aller au front est particulièrement dangereux pour elles. Elles n’ont pas de protection physique, la moindre attaque peut donc être dévastatrice. Dès lors, si leur tentative de parlementer se solde dès lors par un échec, les deux magiciennes devront impérativement mettre de la distance entre elles et l’arachnide. Kieran. Tu me suis de loin et tu es prêt à intervenir pour nous donner le temps de réagir si les choses tournent mal. Ne tente rien de suicidaire. Les yeux de la Tornade s’illuminent légèrement alors que ses pieds quittent le sol et qu’elle parle à ses trois compagnons. Je vais descendre et tenter d’aider Xera autant que possible, soupire-t-elle.
La belle ne met pas beaucoup de temps à s’aventurer dans le tunnel sombre, qui mène à une sorte de salle souterraine. N’y voyant pas grand-chose, et ne voulant pas y pénétrer à l’aveugle, la diviniste invoque des minuscules boules de lumière qui volettent autour d’elle et éclaire ses environs immédiats. On dirait presque que la sang-mêlée est une représentante de la lumière. Sa chevelure immaculée, ses yeux aussi purs et brillants que des diamants offrent un contraste saisissant avec les ténèbres qui l’entourent. Au moins, ses compagnons pourront suivre facilement son avancée.
D’un air fermé et scrutateur, Neera aperçoit cette immense entité qui lui fait face. L’élémentaliste ressent sa colère et sa rage, telle une vague qui veut se jeter sur elle et la briser. Pourtant, contre toute attente, la magicienne ne bronche pas. Observatrice, elle a presque l’air d’un juge qui veut sonder les intentions de l’énorme bête. La grosse ombre au tableau, pour l’heure, ce n’est pas sa taille : c’est tout simplement qu’elle tient son amie en otage. Emprisonnée par ses nombreuses pattes, il est impossible que la guérisseuse s’en sorte sans la combattre ou parlementer encore.
Heureusement – ou malheureusement, ça dépend du point de vue –, Xera semble attachée à discuter et elle répond à la question de l’arachnide alors que la semi-titanide entame sa descente. La professeure peut dès lors entendre sa réponse, et la Fae fait bien d’expliquer à l’immense créature que les géomis ont été sacrifiées par Akhos. Pourtant, ce ne sera pas suffisant. Il va falloir argumenter plus… Convaincre l’entité qu’il y a plus à gagner que la vengeance à leur encontre.
- Mère des Géomis, regarde-moi.
Etonnant, la voix calme de Neera résonne avec force dans les sombres souterrains. Lorsque les centaines de yeux se dirigent vers elle, en faisant une cible parfaite pour l’arachnide, la belle garde une expression neutre. Ne pas montrer de frayeur est un enjeu important. Seules les proies ont peur : les prédateurs, eux, se mesurent entre eux, dans un rapport de dominant-dominé. Certes, la présence de l’entité est intimidante, certes, son aura est antique et force le respect, sinon la méfiance et la prudence.
Mais est-elle plus dangereuse que l’arbre-monde ?
Est-elle plus dangereuse que la chimère que Neera a affrontée au Shoumeï ?
L’Araignée est-elle plus dangereuse que l’entité sombre ?
Non. Pas aux yeux de la demi-titan, qui a certes été fort mise à l’épreuve, dernièrement, mais qui peut dès lors plus relativiser et moins craindre des ennemis imposants.
Peut-être est-ce une certaine forme d’arrogance et de folie aussi. Peut-être est-ce la manière dont l’a frappée la résurrection semi-ratée de Kazgoth. Mais qu’importe ? Finalement, cela sert leur groupe, et sans se laisser intimider, Neera laisse rayonner son aura dans la salle. Sans paraître hostile, la jeune femme indique bien que si son ennemie l’attaque, cela ne sera pas à n’importe quel prix. Les deux entités rivalisent ainsi en force et en aura une poignée de secondes jusqu’à ce que la Tornade prenne la parole.
- Pourquoi avons-nous massacré tes enfants ? demande la Tornade. Parce que c’était eux ou nous. Parce que c’était tuer ou être tué. Tu connais la loi du Sekai, créature. Tu sais que seuls les forts s’imposent au détriment des faibles. Si un prédateur détruit tes œufs ou ton nid, tu seras naturellement folle de rage, mais tu sauras aussi intuitivement que ce monde est cruel et méchant et que la possibilité d’être décimé existe depuis la nuit des temps.
La parole de Neera se fait ensuite plus douce.
- Avons-nous voulu tuer tes enfants par malice ? Non. Par méchanceté alors ? Non plus. Si cela me concernait, j’aurais préféré ne jamais croiser leur route, ni même les détruire. Je suis la fille de la foudre, qui vole dans le ciel étoilé du Sekai. Je n’ai rien à faire dans de telles ténèbres, dans les souterrains de ma ville. Je n’ai aucun intérêt à affronter les géomis et à faire du mal à tes filles. La faute en revient à la sorcière que nous avons décimée et qui les tenait sous son contrôle, comme l’a dit mon amie, fait Neera en désignant la Fae d’un geste de bras, sans pour autant demander sa libération directement. C’est top tôt. On ne peut ressusciter les morts. Par contre… Les yeux de Neera brillent avec plus d’intensité. Tu peux te venger. Akhos, la Sorcière, a d’autres sœurs tout aussi cruelles. Qui ont certainement approuvé l’esclavage de tes enfants. L’une d’elle se trouve sur les remparts. Elle me l’a confirmé par ses propres moyens, afin de me narguer et de me défier.
Une légère pause, alors que la Tornade semble guetter la moindre réaction de l’entité.
- Cette femme veut nous détruire. Toi, moi, nous. Ses sœurs ont le même dessein. Elles se dressent contre notre famille et ne cherchent qu’à assouvir leurs propres desseins. La belle secoue la tête puis elle pose son regard franc sur la créature. Joins-toi à nous. Ce n’est pas notre groupe, les ennemis. C’est ces femmes impies, qui m’ont volé ma mentor, celle qui est comme ma mère de substitution ; qui blessent mes pupilles qui sont comme mes enfants tant que je leur offre mes enseignements.
L’analogie avec la famille n’est pas anodine, quoique pas mensonger non plus : Neera le fait en tout connaissance de cause pour que l’Entité trouve un point de ralliement avec le groupe. Si elles ont toutes les deux été blessées par l’Assemblée, autant être des alliés non ? C’est dans ce état d’esprit que la fille de Lothab reprend la parole. D’une voix impérieuse et douce à la fois.
- Tu veux te venger ? Venge-toi.
Tu veux exprimer ta rage et ta souffrance ? Exprime-la.
Mais dirige-la vers les vrais responsables de ce massacre.
Dirige-toi vers les remparts, libère mon amie qui ne sera qu’un poids, et tu verras la seconde responsable de ces attaques. Ou alors, prends Xera sur ton dos, et mes comparses avec elle, pour garantir que je ne mens pas. Je viendrai moi aussi, si tel est ton désir, jusqu’à la surface. Tu verras alors cette femme cruelle, qui est généralement tout habillée de rose.
Dis-lui que tu viens sous l’invitation de Neera Storm, pour te venger de tes enfants. Elle comprendra.
- Si on néglige la créature, ce sera un problème plus tard, et on nous en fera des reproches ensuite. Séraphin, Sixte, souffle la maîtresse de la foudre. Sa voix est un murmure à peine audible, pourtant ses compagnons pourront l’entendre. Mettez-vous dans la meilleure position possible pour nous couvrir en cas de retraite. Si Neera et Xera ont des capacités magiques, il va de soi qu’aller au front est particulièrement dangereux pour elles. Elles n’ont pas de protection physique, la moindre attaque peut donc être dévastatrice. Dès lors, si leur tentative de parlementer se solde dès lors par un échec, les deux magiciennes devront impérativement mettre de la distance entre elles et l’arachnide. Kieran. Tu me suis de loin et tu es prêt à intervenir pour nous donner le temps de réagir si les choses tournent mal. Ne tente rien de suicidaire. Les yeux de la Tornade s’illuminent légèrement alors que ses pieds quittent le sol et qu’elle parle à ses trois compagnons. Je vais descendre et tenter d’aider Xera autant que possible, soupire-t-elle.
La belle ne met pas beaucoup de temps à s’aventurer dans le tunnel sombre, qui mène à une sorte de salle souterraine. N’y voyant pas grand-chose, et ne voulant pas y pénétrer à l’aveugle, la diviniste invoque des minuscules boules de lumière qui volettent autour d’elle et éclaire ses environs immédiats. On dirait presque que la sang-mêlée est une représentante de la lumière. Sa chevelure immaculée, ses yeux aussi purs et brillants que des diamants offrent un contraste saisissant avec les ténèbres qui l’entourent. Au moins, ses compagnons pourront suivre facilement son avancée.
D’un air fermé et scrutateur, Neera aperçoit cette immense entité qui lui fait face. L’élémentaliste ressent sa colère et sa rage, telle une vague qui veut se jeter sur elle et la briser. Pourtant, contre toute attente, la magicienne ne bronche pas. Observatrice, elle a presque l’air d’un juge qui veut sonder les intentions de l’énorme bête. La grosse ombre au tableau, pour l’heure, ce n’est pas sa taille : c’est tout simplement qu’elle tient son amie en otage. Emprisonnée par ses nombreuses pattes, il est impossible que la guérisseuse s’en sorte sans la combattre ou parlementer encore.
Heureusement – ou malheureusement, ça dépend du point de vue –, Xera semble attachée à discuter et elle répond à la question de l’arachnide alors que la semi-titanide entame sa descente. La professeure peut dès lors entendre sa réponse, et la Fae fait bien d’expliquer à l’immense créature que les géomis ont été sacrifiées par Akhos. Pourtant, ce ne sera pas suffisant. Il va falloir argumenter plus… Convaincre l’entité qu’il y a plus à gagner que la vengeance à leur encontre.
- Mère des Géomis, regarde-moi.
Etonnant, la voix calme de Neera résonne avec force dans les sombres souterrains. Lorsque les centaines de yeux se dirigent vers elle, en faisant une cible parfaite pour l’arachnide, la belle garde une expression neutre. Ne pas montrer de frayeur est un enjeu important. Seules les proies ont peur : les prédateurs, eux, se mesurent entre eux, dans un rapport de dominant-dominé. Certes, la présence de l’entité est intimidante, certes, son aura est antique et force le respect, sinon la méfiance et la prudence.
Mais est-elle plus dangereuse que l’arbre-monde ?
Est-elle plus dangereuse que la chimère que Neera a affrontée au Shoumeï ?
L’Araignée est-elle plus dangereuse que l’entité sombre ?
Non. Pas aux yeux de la demi-titan, qui a certes été fort mise à l’épreuve, dernièrement, mais qui peut dès lors plus relativiser et moins craindre des ennemis imposants.
Peut-être est-ce une certaine forme d’arrogance et de folie aussi. Peut-être est-ce la manière dont l’a frappée la résurrection semi-ratée de Kazgoth. Mais qu’importe ? Finalement, cela sert leur groupe, et sans se laisser intimider, Neera laisse rayonner son aura dans la salle. Sans paraître hostile, la jeune femme indique bien que si son ennemie l’attaque, cela ne sera pas à n’importe quel prix. Les deux entités rivalisent ainsi en force et en aura une poignée de secondes jusqu’à ce que la Tornade prenne la parole.
- Pourquoi avons-nous massacré tes enfants ? demande la Tornade. Parce que c’était eux ou nous. Parce que c’était tuer ou être tué. Tu connais la loi du Sekai, créature. Tu sais que seuls les forts s’imposent au détriment des faibles. Si un prédateur détruit tes œufs ou ton nid, tu seras naturellement folle de rage, mais tu sauras aussi intuitivement que ce monde est cruel et méchant et que la possibilité d’être décimé existe depuis la nuit des temps.
La parole de Neera se fait ensuite plus douce.
- Avons-nous voulu tuer tes enfants par malice ? Non. Par méchanceté alors ? Non plus. Si cela me concernait, j’aurais préféré ne jamais croiser leur route, ni même les détruire. Je suis la fille de la foudre, qui vole dans le ciel étoilé du Sekai. Je n’ai rien à faire dans de telles ténèbres, dans les souterrains de ma ville. Je n’ai aucun intérêt à affronter les géomis et à faire du mal à tes filles. La faute en revient à la sorcière que nous avons décimée et qui les tenait sous son contrôle, comme l’a dit mon amie, fait Neera en désignant la Fae d’un geste de bras, sans pour autant demander sa libération directement. C’est top tôt. On ne peut ressusciter les morts. Par contre… Les yeux de Neera brillent avec plus d’intensité. Tu peux te venger. Akhos, la Sorcière, a d’autres sœurs tout aussi cruelles. Qui ont certainement approuvé l’esclavage de tes enfants. L’une d’elle se trouve sur les remparts. Elle me l’a confirmé par ses propres moyens, afin de me narguer et de me défier.
Une légère pause, alors que la Tornade semble guetter la moindre réaction de l’entité.
- Cette femme veut nous détruire. Toi, moi, nous. Ses sœurs ont le même dessein. Elles se dressent contre notre famille et ne cherchent qu’à assouvir leurs propres desseins. La belle secoue la tête puis elle pose son regard franc sur la créature. Joins-toi à nous. Ce n’est pas notre groupe, les ennemis. C’est ces femmes impies, qui m’ont volé ma mentor, celle qui est comme ma mère de substitution ; qui blessent mes pupilles qui sont comme mes enfants tant que je leur offre mes enseignements.
L’analogie avec la famille n’est pas anodine, quoique pas mensonger non plus : Neera le fait en tout connaissance de cause pour que l’Entité trouve un point de ralliement avec le groupe. Si elles ont toutes les deux été blessées par l’Assemblée, autant être des alliés non ? C’est dans ce état d’esprit que la fille de Lothab reprend la parole. D’une voix impérieuse et douce à la fois.
- Tu veux te venger ? Venge-toi.
Tu veux exprimer ta rage et ta souffrance ? Exprime-la.
Mais dirige-la vers les vrais responsables de ce massacre.
Dirige-toi vers les remparts, libère mon amie qui ne sera qu’un poids, et tu verras la seconde responsable de ces attaques. Ou alors, prends Xera sur ton dos, et mes comparses avec elle, pour garantir que je ne mens pas. Je viendrai moi aussi, si tel est ton désir, jusqu’à la surface. Tu verras alors cette femme cruelle, qui est généralement tout habillée de rose.
Dis-lui que tu viens sous l’invitation de Neera Storm, pour te venger de tes enfants. Elle comprendra.
- Résumé:
- Résumé :
Neera veut envoyer un magnifique cadeau à Anadeia, sa meilleure amie. Du coup, elle essaie de convaincre une entité inconnue d’aller lui dire bonjour en son nom, pour bien foutre la merde du côté ennemi.
(Plus sérieusement, Neera invite Sixte et Séraphin a assuré ses arrières si les deux magiciennes doivent en venir à combattre. Elle demande à Kieran d’être prêt à intervenir pour leur permettre d’aller en arrière ligne. Ensuite, la demi-titan s’aventure dans le trou, elle invoque une lumière P1 pour voir ses environs immédiats et elle entend la réponse de Xera. Neera embraie du coup, dit qu’ils n’ont jamais voulu tuer les araignées par méchanceté ou par malice. Elle renvoie la faute aux sorcières, dit qu’ils lui ont enlevé par exemple la Dame, fait du mal à ses élèves. Elle enjoint donc l’entité à se venger d’elles, spécialement d’Anadeia sur les remparts. Elle propose même que le groupe accompagne l’arachnide en garantie, pour prouver que Neera ne ment pas.
La Tornade offre donc à l’entité de se venger, de laisser éclater sa colère, mais sur les bonnes personnes.
Est-ce que ça amrchera, c’est à notre cher MJ d’en décider o/
Pouvoirs utilisés ce tour :
- Persuasion P4
- Vol P1
- Lumière P1
- Evocation élémentaire P3 (suite du précédent tour)
Pouvoirs utilisés durant l’event :
P1 : 2/∞
P2 : 7/14
P3 : 6/8
P4 : 1/3
Echolocalisation : 0/2
Evocation élémentaire P1 : 0/5
Evocation élémentaire P2 : 1/3
Evocation élémentaire P3 : 1/2
Gemme de curiosités : 0/1
Potion de mana intermédiaire : 0/1
Citoyen de La République
Athénaïs de Noirvitrail
Messages : 240
crédits : 1369
crédits : 1369
Alerte Rouge à la Maison-Bleue
Message n°8 – Groupe des Faucons-de-Garde
➤ SUR LES MURAILLES
Athénaïs avait été surprise, mais elle n’était pas impuissante face à l’attaque de la Princesse de Trèfles. Ses sortilèges d’annulation magique eurent tôt fait de stopper la progression des lianes et des ronces, s’attaquant à la magie qui maintenait le contrôle de la Princesse sur les lianes qui avaient surgi de nulle part. Le cuire de l’armure avait tenu, de même que le reste des protections. Même blessée, la magicienne restait suffisamment alerte et vive pour contrer la sorcière, qui venait probablement de se replier.
Profitant de l’accalmie, Athénaïs but l’une de ses potions pour restaurer son énergie magique et récupéra une lance sur le sol avant de se rapprocher de Léonora, qui elle-aussi était blessée. Ce fut à ce moment opportun que Dorylis de Rockraven crut bon se téléporter sur les remparts.
La Lieutenante accueillit l’arrivée de la Sénatrice avec un soupir de soulagement. Elles allaient peut-être survivre à cette journée finalement …
« Sénatrice. Les portes tiennent bon pour l’instant. Nos hommes continuent de défendre les murs avec efficacité. Nous avons vaincu la Cavalière … son bras doit être quelque part par-là. Quant aux Princesses, nous les tenons en respect pour l’instant. Mais nous allons être un peu à court d’énergie si d’autres de leurs lieutenants nous tombent dessus … Nous ne pouvons pas faire plus pour l’instant. »
La Huitième Légion sur les remparts continuait de s’activer et de repousser avec efficacité les assaillants. Malgré le nombre de créatures, leur masse chaotique peinait à assurer un assaut coordonné. Les assaillants passaient plus de temps à se gêner qu’à monter sur les remparts, ce qui permettait aux défenseurs de les cribler de carreaux d’arbalète. La discipline de la Huitième et sa position surélevée compensait largement le nombre des sbires de l’Assemblée.
Athénaïs relaya à nouveau des ordres pour coordonner les troupes. Les ordres furent donnés aux chefs d’escouades et au soutien logistique encore dans le bastion principal. Les informations qui lui revenaient étaient plutôt bonnes. Ses troupes tenaient bon et remportaient des victoires localisées à différents points des murailles. Il ne restait plus qu’à porter des coups fatals au Lieutenant Traitre et à la Reine de Cœur.
- Spoiler:
- Athénaïs a maintenu l’absorption magique pour contrer le sort de la Princesse de Trèfles
- Athénaïs boit sa potion de mana mineure
- Athénaïs utilise un P1 télépathie pour coordonner efficacement les troupes depuis sa position.
Dragon du Razkaal
Kieran Ryven
Messages : 322
crédits : 2050
crédits : 2050
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre Bon
Rang: C
« Faut croire que tes dieux ont été indulgents.
- Surement. Ou bien, ils me prévoit quelque chose de pire. »
On s'est mis au parfum au Razkaal, la torture a donnée beaucoup de réponses.
Mais force est d'admettre que personne était prêt pour ce qui allait suivre.
Les clapotements de mes bottes maculées de sang, entrent en résonnance dans ce couloir qui ne m'inspire rien de bon. Et les choses n'iront pas mieux. Témoins de la tentative de Xera face à l'immense patte, je me surprends à me laisser faire sur la manœuvre de la mercenaire qui m'intime de s'écarter. Je comprenais le raisonnement de l'herboriste. Nous vivons dans un monde où les créatures et les individus de nos espèces partagent une conscience similaire, seuls les idéaux changent. Certainement pour ça que le monde est meurtri par la division, la guerre et les empires. J'ai espoir que son plan fonctionne, dans tous les cas je ne comptais pas bouger d'ici.
Nous sommes venus ensemble, nous partons ensemble. D'ailleurs, mon cœur se réchauffe lorsque le Prévot nous retrouve, lui laissant un regard dont il comprendrait le message : content de te revoir, l'ami.
Tornade avait raison. La créature peut devenir un problème catastrophique, et on ne peut pas partir comme ça. S'il y a quelque chose à jouer, c'est maintenant. Je me tourne pour aviser la blonde aux dagues acérées, partageant un regard entendu avec la Demi-Titan. A la différence que je vois bien dans ses iris clairs que si elle pouvait décaniller dans la seconde, elle le ferait sans sourciller. Après tout, si on écoute sa politique, elle a fait une bonne partie du travail, et on l'a paiera jamais assez cher pour faire risquer sa vie. Dans le groupe, elle est la seule d'être ici contre un dédommagement tarifé. Un rictus moqueur s'étire sur mes traits.
« Tu peux partir, tu mérites une bonne retraite, je me rapprocherais de Ann. Elle est moins chère, et très, très douée.
- Très très douée pour sucer ta queue peut-être, mais pour faire mon job je suis la meilleure et tu le sais.
- ... Hm. »
...On a besoin d'elle, et elle le sait. Pauvre Ann. Mon sérieux reprend sur les instructions de Neera, laissant mes derniers mots vibrer encore dans l'esprit de Sixte. Ecoutant sa voix douce mais puissante, et acquiesçant silencieusement à ses ordres, je prends une grande inspiration, comme si cela allait aider à renforcer mon esprit. Est-ce que je suis physiquement prêt pour me mesurer à un truc de cette taille ? Va falloir.
« Bien reçu. » Que je termine, prêt.
Si elle assemble tout ce courage pour plonger, on se doit de lui faire honneur. Réajustant mon casque, je l'a laisse me doubler, et m'arrête sur sa lumière qu'elle dégage. Poignardant les ténèbres avec une douceur lumineuse. De mon niveau, mes ailes traversent les interstices de mon armures et me laisse planer à mon tour, ça sera Sixte qui viendra descendre avec moi. Nos regards se croisent quand elle finit dans mon étreinte, et je ne peux que laisser un nouveau sourire à sa ... énième menace. Plusieurs dizaines de mètres me séparent de la blanche aux yeux étincelant. Je ne me suis jamais senti aussi petit dans un espace aussi grand.
Puis voilà qu'elle nous éclaire de ce qui est en face de nous. Bordel de merde.
La créature antédiluvienne surgit des profondeurs tel un titan oublié, sa silhouette arachnoïde imposante défiant toute notion de taille ordinaire. Ses mouvements lents dégagent des siècles de vie, un testament vivant à la puissance du temps. Ses membres chitineux, s'entrelacent autour de Xera, formant une toile vivante qui l'emprisonne sans pitié. Des centaines d'yeux noirs et luisants scrutent la jeune femme avec une intensité glaciale, comme si elle était capable de la sonder au plus profond de son âme.
L'aura de puissance qui émane de cette créature ancienne est écrasante, pesante comme une montagne. Et je dois porter mon épée dans sa direction. Très bien, en avant.
Mes oreilles écoutent studieusement les paroles de Neera Storm, et je ne peux m'empêcher d'être frappée par sa ténacité brute, son esprit indomptable. Elle parle avec un mélange de fermeté et de rudesse, comme si elle cherchait à secouer l'Entité de son apathie. Commençant par justifier le massacre des enfants de l'Entité, invoquant la loi impitoyable du Sekai où seuls les plus forts survivent, où la vie est un combat permanent. Mais sous cette justification, perce une lueur de compassion, une reconnaissance tacite des conséquences de leurs actes.
Et elle a raison.
Rejetant catégoriquement l'idée que le massacre était motivé par la malveillance ou la méchanceté, mais plutôt par une simple réalité : c'était eux ou nous. Elle détourne le blâme vers les sorcières qu'elles ont éliminées, offrant à l'Entité une chance de vengeance, une opportunité de canaliser sa colère vers de nouveaux ennemis communs.
Rétablir la justice.
Dans ses mots, j'entends une proposition de partenariat, un appel à l'action contre des adversaires communs. Elle peint un tableau où la vengeance sera le moteur, où la famille est forgée dans la douleur et la lutte. Elle invite l'Entité à se joindre à nous, à prendre part à une guerre contre ceux qui méritent leur courroux. Elle offre à l'Entité une chance de se battre, une occasion de retrouver son honneur dans le tumulte de la bataille.
L'idée est folle, mais l'idée est jouable. Gardant une posture sans animosité tout en restant dans le feutré, je reste prêt à offrir une ligne de défense pour ces mages, en espérant que ça va suffire.
Je le ferais. Je n'aurais pas le choix.
- Surement. Ou bien, ils me prévoit quelque chose de pire. »
On s'est mis au parfum au Razkaal, la torture a donnée beaucoup de réponses.
Mais force est d'admettre que personne était prêt pour ce qui allait suivre.
Les clapotements de mes bottes maculées de sang, entrent en résonnance dans ce couloir qui ne m'inspire rien de bon. Et les choses n'iront pas mieux. Témoins de la tentative de Xera face à l'immense patte, je me surprends à me laisser faire sur la manœuvre de la mercenaire qui m'intime de s'écarter. Je comprenais le raisonnement de l'herboriste. Nous vivons dans un monde où les créatures et les individus de nos espèces partagent une conscience similaire, seuls les idéaux changent. Certainement pour ça que le monde est meurtri par la division, la guerre et les empires. J'ai espoir que son plan fonctionne, dans tous les cas je ne comptais pas bouger d'ici.
Nous sommes venus ensemble, nous partons ensemble. D'ailleurs, mon cœur se réchauffe lorsque le Prévot nous retrouve, lui laissant un regard dont il comprendrait le message : content de te revoir, l'ami.
Tornade avait raison. La créature peut devenir un problème catastrophique, et on ne peut pas partir comme ça. S'il y a quelque chose à jouer, c'est maintenant. Je me tourne pour aviser la blonde aux dagues acérées, partageant un regard entendu avec la Demi-Titan. A la différence que je vois bien dans ses iris clairs que si elle pouvait décaniller dans la seconde, elle le ferait sans sourciller. Après tout, si on écoute sa politique, elle a fait une bonne partie du travail, et on l'a paiera jamais assez cher pour faire risquer sa vie. Dans le groupe, elle est la seule d'être ici contre un dédommagement tarifé. Un rictus moqueur s'étire sur mes traits.
« Tu peux partir, tu mérites une bonne retraite, je me rapprocherais de Ann. Elle est moins chère, et très, très douée.
- Très très douée pour sucer ta queue peut-être, mais pour faire mon job je suis la meilleure et tu le sais.
- ... Hm. »
...On a besoin d'elle, et elle le sait. Pauvre Ann. Mon sérieux reprend sur les instructions de Neera, laissant mes derniers mots vibrer encore dans l'esprit de Sixte. Ecoutant sa voix douce mais puissante, et acquiesçant silencieusement à ses ordres, je prends une grande inspiration, comme si cela allait aider à renforcer mon esprit. Est-ce que je suis physiquement prêt pour me mesurer à un truc de cette taille ? Va falloir.
« Bien reçu. » Que je termine, prêt.
Si elle assemble tout ce courage pour plonger, on se doit de lui faire honneur. Réajustant mon casque, je l'a laisse me doubler, et m'arrête sur sa lumière qu'elle dégage. Poignardant les ténèbres avec une douceur lumineuse. De mon niveau, mes ailes traversent les interstices de mon armures et me laisse planer à mon tour, ça sera Sixte qui viendra descendre avec moi. Nos regards se croisent quand elle finit dans mon étreinte, et je ne peux que laisser un nouveau sourire à sa ... énième menace. Plusieurs dizaines de mètres me séparent de la blanche aux yeux étincelant. Je ne me suis jamais senti aussi petit dans un espace aussi grand.
Puis voilà qu'elle nous éclaire de ce qui est en face de nous. Bordel de merde.
La créature antédiluvienne surgit des profondeurs tel un titan oublié, sa silhouette arachnoïde imposante défiant toute notion de taille ordinaire. Ses mouvements lents dégagent des siècles de vie, un testament vivant à la puissance du temps. Ses membres chitineux, s'entrelacent autour de Xera, formant une toile vivante qui l'emprisonne sans pitié. Des centaines d'yeux noirs et luisants scrutent la jeune femme avec une intensité glaciale, comme si elle était capable de la sonder au plus profond de son âme.
L'aura de puissance qui émane de cette créature ancienne est écrasante, pesante comme une montagne. Et je dois porter mon épée dans sa direction. Très bien, en avant.
Mes oreilles écoutent studieusement les paroles de Neera Storm, et je ne peux m'empêcher d'être frappée par sa ténacité brute, son esprit indomptable. Elle parle avec un mélange de fermeté et de rudesse, comme si elle cherchait à secouer l'Entité de son apathie. Commençant par justifier le massacre des enfants de l'Entité, invoquant la loi impitoyable du Sekai où seuls les plus forts survivent, où la vie est un combat permanent. Mais sous cette justification, perce une lueur de compassion, une reconnaissance tacite des conséquences de leurs actes.
Et elle a raison.
Rejetant catégoriquement l'idée que le massacre était motivé par la malveillance ou la méchanceté, mais plutôt par une simple réalité : c'était eux ou nous. Elle détourne le blâme vers les sorcières qu'elles ont éliminées, offrant à l'Entité une chance de vengeance, une opportunité de canaliser sa colère vers de nouveaux ennemis communs.
Rétablir la justice.
Dans ses mots, j'entends une proposition de partenariat, un appel à l'action contre des adversaires communs. Elle peint un tableau où la vengeance sera le moteur, où la famille est forgée dans la douleur et la lutte. Elle invite l'Entité à se joindre à nous, à prendre part à une guerre contre ceux qui méritent leur courroux. Elle offre à l'Entité une chance de se battre, une occasion de retrouver son honneur dans le tumulte de la bataille.
L'idée est folle, mais l'idée est jouable. Gardant une posture sans animosité tout en restant dans le feutré, je reste prêt à offrir une ligne de défense pour ces mages, en espérant que ça va suffire.
Je le ferais. Je n'aurais pas le choix.
- Résumé:
- Résumé :
Kieran, sur les instructions de Neera, la suit de loin et se prépare à se mettre en première ligne pour que les mages puissent se positionner dans le cas où la stratégie visant à proposer à l'araignée colossale, la possibilité de venger ses petits de la manipulation d'Akhos et des Reines. Il avise la créature et écoute le discours de Tornade.
Pouvoirs utilisés ce tour :
- Admiration P3 sur Neera
- Persuasion P67 sur Sixte
- Compassion P4 sur Séraphin
Pouvoirs utilisés durant l’évent :
P1 : 6/∞
P2 : 6/10
Citoyen de La République
Sixte V. Amala
Messages : 187
crédits : 1496
crédits : 1496
Info personnage
Race: Elfe (mi-ange)
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: D
Sixte aimait avoir raison et par chance c’était souvent le cas. Toutefois, aujourd’hui et pour la première fois depuis très longtemps, elle aurait aimé se tromper lourdement. Hélas quand elle vit Xera se glisser dans le puit de ténèbre qui béait sous leurs pieds, elle fut plus convaincue que jamais qu’ils étaient sur le point de se condamner à mort de la plus idiote des façons. Même si Kieran suivit son mouvement de recul, elle perçu son hésitation dans la tension de son bras. Ses sourcils se haussèrent alors qu’elle lui lançait un regard de biais. Etait-il si sot ? Ce fut Neera qui répondit à son interrogation et éveilla un vif sentiment d’opposition. Le visage fermé, souligné par les éclaboussures de sang qui en maculaient le teint de porcelaine, elle retroussa les lèvres. Étaient-ils tous devenus de sombres imbéciles ? Leur instinct de survie avait-il été réduit à néant en même temps que la tête d’Akhos avait été arrachée à ses épaules ? Soren payait bien mais il ne payait pas assez et surtout, il n’avait jamais été question d’affronter l'innafrontable. La demi-elfe n’avait pas besoin de voir pour savoir que la créature qui demeurait encore sous leurs pieds était au-delà de toutes celles qu’elle avait pu rencontrer. Et elle qu’avait-elle ? Si ce n’était une capacité hors-normes à rester en vie, une paire de lames et une arc qui serait bien inutile si la créature était aussi gigantesque qu’elle le laissait présager.
Ses bottes glissèrent à reculons sur le sol. Qu’elle soit ici ou pas, sa présence ne changerait rien à leur sort. Ses flèches n’auraient jamais le dessus sur un animal comme celui-là et Sixte n’était pas une héroïne. Mieux que personne elle se savait incapable de les sauver ou de déjouer ce qui semblait être inévitable. Ce qu’elle pouvait faire cependant c’était sauver sa peau. Convaincre Kieran puis rebrousser chemin, remonter vers la surface et prêter main forte ailleurs ou s’en aller tout simplement car Liberty était en train de devenir une cause perdue. Ce fut à cet instant que les paroles de Kieran lui parvinrent. Son regard azuréen se braqua dans sa direction et avec lui, la promesse de représailles.
- Très très douée pour sucer ta queue peut-être, mais pour faire mon job je suis la meilleure et tu le sais. Cracha-t-elle, vindicative.
Kieran, remarqua-t-elle, la connaissait bien mieux qu’elle ne l’avait imaginé car malgré elle, elle avait arrêté de reculer. L’amour de l’argent était définitivement plus fort que tout et si le drakyn ne lui payait pas des sommes faramineuses comme ce connard de Goldheart, il était le seul à lui verser presque un salaire mensuel. Principalement car il avait besoin d’elle suffisamment souvent pour cela mais il devenait ainsi son débiteur le plus lucratif si l’on cumulait leurs deux années de collaboration. Le perdre serait une complication considérable dans son existence. Et peut-être, aussi, ne le détestait-elle pas complètement. Le bleu de ses yeux était semblable à deux glaciers lorsqu’elle s’approcha de lui après que Neera eut, à son tour, plongée dans les ténèbres. Sa lumière peinait à crever les ombres. Sixte jura à voix-basse.
- Si tu me fais tomber, je trouverais le moyen de te le faire payer. Ainsi, elle le laissa enrouler ses bras puissant autour de sa taille et passa les siens autour de sa nuque pour assurer sa prise le temps de leur descente.
Une pensée s’égara vers les ailes perdues de la demi-elfe, songeant à ce qu’elles auraient pu être. Ce qu’elles auraient pu faire. Une pointe de jalousie vint s’instiller dans son esprit mais elle n’en laissa rien paraître et dès que Kieran desserra son étreinte, elle se drapa d’invisibilité et s'éloigna furtivement pour trouver un perchoir.
Neera avait du bagout. Elle savait parler et dégageait une aura si féroce d’assurance que Sixte aurait pu se laisser corrompre elle aussi. D’une certaine manière c’était exactement ce qui était en train de se passer. Mais elle voyait aussi les failles dans leur plan, celles que la jeune femme tentait de camoufler dans un discours décisif. Sixte la fixa, maintenant bien au-dessus d’elle, puis regarda la créature qui dardait ses centaines d’yeux sur l’oratrice. D’un coup de patte, elle pourrait les balayer, eux et leurs efforts. Alors même si ce n’était certainement pas aux goûts de ses camarades, ce dont elle se fichait éperdument, elle pria ses dieux. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait adressé aucun mot aux Titans et encore plus qu’elle les méprisait. Mais si repentance il devait y avoir, encore valait-il mieux que ce ne soit pas après la mort.
Ses bottes glissèrent à reculons sur le sol. Qu’elle soit ici ou pas, sa présence ne changerait rien à leur sort. Ses flèches n’auraient jamais le dessus sur un animal comme celui-là et Sixte n’était pas une héroïne. Mieux que personne elle se savait incapable de les sauver ou de déjouer ce qui semblait être inévitable. Ce qu’elle pouvait faire cependant c’était sauver sa peau. Convaincre Kieran puis rebrousser chemin, remonter vers la surface et prêter main forte ailleurs ou s’en aller tout simplement car Liberty était en train de devenir une cause perdue. Ce fut à cet instant que les paroles de Kieran lui parvinrent. Son regard azuréen se braqua dans sa direction et avec lui, la promesse de représailles.
- Très très douée pour sucer ta queue peut-être, mais pour faire mon job je suis la meilleure et tu le sais. Cracha-t-elle, vindicative.
Kieran, remarqua-t-elle, la connaissait bien mieux qu’elle ne l’avait imaginé car malgré elle, elle avait arrêté de reculer. L’amour de l’argent était définitivement plus fort que tout et si le drakyn ne lui payait pas des sommes faramineuses comme ce connard de Goldheart, il était le seul à lui verser presque un salaire mensuel. Principalement car il avait besoin d’elle suffisamment souvent pour cela mais il devenait ainsi son débiteur le plus lucratif si l’on cumulait leurs deux années de collaboration. Le perdre serait une complication considérable dans son existence. Et peut-être, aussi, ne le détestait-elle pas complètement. Le bleu de ses yeux était semblable à deux glaciers lorsqu’elle s’approcha de lui après que Neera eut, à son tour, plongée dans les ténèbres. Sa lumière peinait à crever les ombres. Sixte jura à voix-basse.
- Si tu me fais tomber, je trouverais le moyen de te le faire payer. Ainsi, elle le laissa enrouler ses bras puissant autour de sa taille et passa les siens autour de sa nuque pour assurer sa prise le temps de leur descente.
Une pensée s’égara vers les ailes perdues de la demi-elfe, songeant à ce qu’elles auraient pu être. Ce qu’elles auraient pu faire. Une pointe de jalousie vint s’instiller dans son esprit mais elle n’en laissa rien paraître et dès que Kieran desserra son étreinte, elle se drapa d’invisibilité et s'éloigna furtivement pour trouver un perchoir.
Neera avait du bagout. Elle savait parler et dégageait une aura si féroce d’assurance que Sixte aurait pu se laisser corrompre elle aussi. D’une certaine manière c’était exactement ce qui était en train de se passer. Mais elle voyait aussi les failles dans leur plan, celles que la jeune femme tentait de camoufler dans un discours décisif. Sixte la fixa, maintenant bien au-dessus d’elle, puis regarda la créature qui dardait ses centaines d’yeux sur l’oratrice. D’un coup de patte, elle pourrait les balayer, eux et leurs efforts. Alors même si ce n’était certainement pas aux goûts de ses camarades, ce dont elle se fichait éperdument, elle pria ses dieux. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait adressé aucun mot aux Titans et encore plus qu’elle les méprisait. Mais si repentance il devait y avoir, encore valait-il mieux que ce ne soit pas après la mort.
- Résumé:
Alors qu'elle s'apprêtait à leur fausser compagnie, Sixte se laisse convaincre par Kieran et reste à leurs côtés. Mieux encore elle laisse le drakyn l'emmener avec lui dans les profondeurs sous leurs pieds. Dès qu'elle touche terre, elle se drape d'invisibilité et va chercher un perchoir lui permettant d'avoir un meilleur visu sur les échanges qui ont lieux en dessous. Bien qu'elle n'ait aucune arme en main, elle se prépare à a agir.
Pouvoirs utilisés :
Invisibilité P1
Pouvoirs utilisés durant l'event :
Agilité et précision palier 2 -> 4/10
Invisibilité palier 1
Vue augmentée palier 1
Ouïe augmentée palier 1
Super vitesse palier 1
Citoyen de La République
Gunnar Bremer
Messages : 211
crédits : 1519
crédits : 1519
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
L’ordre de retraite est accueilli dans la satisfaction générale. C’est que tout le monde est du même avis, ça sent mauvais et puis, ça commence à être la fin de service, il s’agirait de pas se faire tuer au moment du changement d’équipe. Les huiles présidentielles ont pensé au renfort, n’est ce pas ? Comme il y a danger, je passe en invisible immédiatement avec la ferme intention de faire du repérage à l’arrière pour s’assurer qu’il n’y ait pas de cailloux sur lesquels les hommes de rang pourraient se fouler la cheville. C’est important de savoir où on met les pieds quand on recule. Parce qu'évidemment, quand il s’agit de retraite, on fait ça sérieusement. Principalement parce qu’on est très taquin dans l’Office Républicain concernant les blessures dans le cul. A côté de moi, Tarot siffle d’admiration.
-Tu te mets invisible pour lui passer dans le dos et l’assommer d’un coup de matraque bien placé tel un capitaine courageux ?
-Tarot, on se connait.
-Oui, t’allais te planquer.
Je croise son regard. Le regard d’un frère d’armes qui n’a pas assez investi dans son compte formation pour avoir les mêmes capacités que moi. On n'est pas tous égaux sur ce terrain alors que Tarot, Fifi, Serge ou encore Bistouri, ils mériteraient d’avoir des petits talents autre que d’être de formidables officiers républicains. Le monde est mal fait. Et un gars chanceux comme moi, qui peut échapper à bien des situations, je fuirais en premier en les laissant dans la merde ? S’ils meurent, est-ce que je serais capable de regarder leur sièges vides au commissariat ou bien encore de devoir vider leur casier de leurs effets personnels ?
Si j’étais pas capable d’être invisible, sans doute.
Quand t’es invisible et que t’as des dizaines d’autres cibles bien visibles dans les parages, un as des projectiles magiques en prime, tu es rarement la cible. Alors, je peux me permettre de lever la main pour les aider.
Dans cette main, il y a ma gemme de curiosité. Que j’active.
Je sens une magie nouvelle me donner des picotements dans les doigts que j’arrive pas à déterminer. Dans un premier temps, je me repose sur mes acquis et je canalise ma magie élémentaire d’air, créant une bourrasque qui n’est pas censée faire du dégât mais qui a pour objectif de clouer au sol la monstruosité. Elle a beau être très rapide, si elle doit rester au sol, ça offre de plus grandes chances aux camarades de s’en sortir et de lever le bouclier dans la bonne direction. les autres balancent aussi ce qu’ils ont et alors que Pancrace déchaîne ces ombres, je mets le doigt sur ce que j’ai acquis. La même chose. Je ne m'embarasse pas d’ingéniosité et je conjure des créatures tangibles de tailles diverses dans le seul but de servir de bouclier entre les griffes de la créature et les braves citoyens républicains. Nos regards se croisent avec Pancrace qui s’étonne de mon utilisation des Ombres. De quoi douter de ma vocation, n’est ce pas ?
-Tu te mets invisible pour lui passer dans le dos et l’assommer d’un coup de matraque bien placé tel un capitaine courageux ?
-Tarot, on se connait.
-Oui, t’allais te planquer.
Je croise son regard. Le regard d’un frère d’armes qui n’a pas assez investi dans son compte formation pour avoir les mêmes capacités que moi. On n'est pas tous égaux sur ce terrain alors que Tarot, Fifi, Serge ou encore Bistouri, ils mériteraient d’avoir des petits talents autre que d’être de formidables officiers républicains. Le monde est mal fait. Et un gars chanceux comme moi, qui peut échapper à bien des situations, je fuirais en premier en les laissant dans la merde ? S’ils meurent, est-ce que je serais capable de regarder leur sièges vides au commissariat ou bien encore de devoir vider leur casier de leurs effets personnels ?
Si j’étais pas capable d’être invisible, sans doute.
Quand t’es invisible et que t’as des dizaines d’autres cibles bien visibles dans les parages, un as des projectiles magiques en prime, tu es rarement la cible. Alors, je peux me permettre de lever la main pour les aider.
Dans cette main, il y a ma gemme de curiosité. Que j’active.
Je sens une magie nouvelle me donner des picotements dans les doigts que j’arrive pas à déterminer. Dans un premier temps, je me repose sur mes acquis et je canalise ma magie élémentaire d’air, créant une bourrasque qui n’est pas censée faire du dégât mais qui a pour objectif de clouer au sol la monstruosité. Elle a beau être très rapide, si elle doit rester au sol, ça offre de plus grandes chances aux camarades de s’en sortir et de lever le bouclier dans la bonne direction. les autres balancent aussi ce qu’ils ont et alors que Pancrace déchaîne ces ombres, je mets le doigt sur ce que j’ai acquis. La même chose. Je ne m'embarasse pas d’ingéniosité et je conjure des créatures tangibles de tailles diverses dans le seul but de servir de bouclier entre les griffes de la créature et les braves citoyens républicains. Nos regards se croisent avec Pancrace qui s’étonne de mon utilisation des Ombres. De quoi douter de ma vocation, n’est ce pas ?
- Spoiler:
Affilié à la République
Koraki Exousia
Messages : 710
crédits : 8509
crédits : 8509
Info personnage
Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
Alignement: Neutre Mauvais
Rang: D
Alerte Rouge à la Maison-Bleue
Les Héros de la République et peut-être d'ailleurs
[LECTURE DE LA RESOLUTION DU GROUPE AIGLE-PRESIDENTIEL OBLIGATOIRE : cf = poste suivant.]
Faucon de Garde
Ruby – Athénaïs - Léonara
Alors que l'assaut contre les remparts continue, les soldats de la République se battent avec acharnement contre les hordes de l'Assemblée, repoussant chaque assaut avec force et détermination. Le retour d'Athénaïs dans leur esprit leur insuffle une nouvelle vigueur, ravivant leur détermination à défendre leur cité. Avec son soutien, ils reprennent leur défense avec encore plus d'efficacité.
L'arrivée inattendue de la Grande Mécène Dorilys renforce leur courage. Sa présence inspire les soldats, leur donnant une confiance supplémentaire dans leur capacité à repousser l'ennemi. En voyant leur gouvernement se joindre à eux sur le champ de bataille, les soldats ressentent un sentiment de solidarité et de soutien renforcé.
Unissant leurs forces, les défenseurs de la République redoublent d'efforts, faisant face à l'ennemi avec une résolution inébranlable. Malgré les assauts incessants et les difficultés rencontrées, ils restent fermement déterminés à protéger leur cité et à repousser l'envahisseur.
Malgré les efforts déployés par les défenseurs de la République, quelques ombres persistent et viennent obscurcir le tableau. Les soldats se posent des questions sur le sort des princesses. Où sont-elles ? Ont-elles été capturées ou tuées par Athénaïs et Leonora ?
De plus, la présence imminente de Labienus le Traître ajoute une dimension sinistre à la situation. Son aura sombre semble s'intensifier à chaque pas qu'il fait vers la grande porte, annonçant un danger imminent pour la République. Heureusement, l’attaque contre les Portes à été stoppée par l’intervention de la Soeur Hématite, apportant un moment de repos bien salvateur. Les soldats se préparent à affronter cette menace redoutable, conscients que leur bataille ne fait que continuer et que les défis à surmonter sont loin d'être terminés.
C’est peu après que les Faucons-de-Garde entendirent un grondement sourd et puissant, semblable à un roulement continu de tonnerre lointain.
Objectifs
- Résister à l'assaut. [EN COURS – AVANTAGE REPUBLIQUE]
- Empêcher les Ogres et les Trolls de détruire la porte. [EN COURS] - Avantage Faucon.
- Tour avant que les portes ne soient détruites : 1 - STOPÉ
- Vaincre la Princesse de Piques. ?
- Vaincre la Princesse de Trèfles. ?
Adversaires
- Anadéïa, la Reine de Coeur
- La Princesse de Piques ?
- La Princesse de Trèfles ?
- Labienus, le Traitre
Actions contre les joueurs
- Voir Résolution du groupe Aigle-Présidentiel.
Hibou Souterrain
Séraphin – Xera - Kieran – Sixte - Neera
Un grondement sourd émana de la masse sombre, ses yeux d'obsidienne fixant intensément Xera. À travers les vibrations de la caverne, l'aura de colère émanant de l'entité était presque palpable.
Ainsi, les mortels osent oublier jusqu'à mon existence ?, résonna sa voix puissante, chargée de mécontentement. L’ ignorance n'est pas une excuse pour ceux qui pénètrent dans mes domaines. Vous avez défié mes enfants et moi-même en franchissant ce seuil.
Puis ce fut au tour de Neera d’intervenir. Et lorsqu'elle lui parla de sa propre mentor, odieusement enlevée par l'Assemblée des Sorcières, ce ne furent ni la colère, ni la compassion qui emplirent la caverne : mais le rire. Le rire sadique et condescendant de la Mère des Araignées, un son sinistre qui fit frissonner même les plus courageux.
- Elle … La Dame … A été enlevée ? ricana-t-elle, sa voix résonnant comme le grondement d'une tempête. Quelle ironie pitoyable !
C’est à cet instant que les deux magiciennes purent voir et entendre la multitude. Ils grouillaient le long des parois de la caverne, leurs pattes chitineuses griffant le sol, faisant résonner un son sinistre dans l'obscurité. Leurs yeux multiples brillaient d'une lueur maléfique alors qu'ils observaient Neera et Xera avec une curiosité menaçante. Les géomis, les enfants de la Mère des Araignées, semblaient être animés par chaque parole de leur matriarche. Leurs mouvements étaient saccadés, erratiques, comme s'ils étaient à la fois attirés et effrayés par les intruses qui osaient se tenir devant eux.
Pourtant, malgré leur agitation, aucun des arachnides n'osait attaquer. Ils semblaient attendre un signe de leur Mère, une permission tacite qui leur permettrait de se jeter sur leurs proies. Tant que la Mère des Araignées n'aurait pas donné son accord, ils resteraient immobiles, prêts à obéir à son commandement.
C'était une démonstration éloquente du lien profond qui unissait la Mère des Araignées à ses enfants, une symbiose entre la volonté de la reine arachnéenne et les instincts de sa progéniture. Et pour Neera et Xera, c'était une démonstration terrifiante de la puissance et de l'autorité de cette ancienne entité.
- Je me souviens d’un temps, Fille de Lothab, où je combattais aux côtés de ton père. Ensemble, nous avons massacré des milliers de mortels. C’était une époque de festin sans fin, un eden pour moi et mes enfants !
Les arachnides semblaient réagir aux paroles de leur Mère des Araignées avec une excitation croissante. À mesure qu'elle évoquait les festins passés où elles et ses enfants se régalaient de la chair des mortels, une énergie palpable semblait parcourir la caverne. Leurs yeux brillaient d'une lueur vorace, leurs mandibules claquaient dans l'air avec une impatience frénétique. Même s'ils n'avaient pas vécu ces festins eux-mêmes, les souvenirs transmis par leur mère semblaient éveiller en eux un appétit ancestral, une pulsion primitive héritée de générations antérieures.
Leurs pattes frappaient le sol de plus en plus fort, faisant trembler la caverne tout entière. Des échos lugubres résonnaient dans l'obscurité, comme le battement d'un tambour funèbre annonçant un festin macabre à venir.
- Mais nous avons perdu la guerre. Ainsi va le monde, comme tu le dis si bien. Cependant … Ta mentor ne s’est pas contentée de m’éliminer. Elle m’a emprisonnée ici, me condamnant à un exil sans fin.
Les paroles répétées en boucle par les milliers d'enfants de la Mère des Araignées remplissaient la caverne d'un chœur lugubre et sinistre. Chaque répétition de "un exil sans fin" résonnait comme un lament. Dans les yeux des géomis, on pouvait voir une lueur de compréhension mêlée à une profonde tristesse. Ils ne pouvaient peut-être pas comprendre pleinement la nature de l'exil de leur mère, mais ils ressentaient sa douleur comme si elle était la leur. La souffrance de la Mère était devenue leur fardeau collectif, une charge qu'ils portaient avec elle depuis des temps immémoriaux.
- Akhos est arrivée et m’a promis la liberté en échange de mon aide dans cette bataille. Seulement, vous l’avez tué. Ainsi, il est normal que la promesse qu’elle m’a faite devienne vôtre, n’est-ce pas ?
Dans un tourbillon de mouvements synchronisés, les milliers d'enfants arachnides se mirent à agiter leurs membres, créant une scène chaotique qui semblait faire écho à la détresse de leur mère. Leurs appels résonnaient dans la caverne, emplis d'une urgence désespérée, réclamant la libération de la Mère des Araignées.
Soudain, dans un spectacle aussi terrifiant que magnifique, les arachnides se séparèrent pour révéler un objet imposant au centre de la caverne. Des chaînes massives, forgées dans un métal sombre et luisant, émanaient une aura sinistre qui imprégnait l'air de la caverne. Malgré les siècles d'emprisonnement, leur éclat n'avait pas faibli, témoignant de la puissance de celle qui les avait créées.
Neera et Xera reconnurent instantanément la marque de la Dame.
Tout autour du groupe, que ce soit Kieran, Séraphin ou Sixte, les araignées géantes se massaient, émergeant des profondeurs, profitant de chaque faille et chaque fissure que le temps et la bataille qui venaient de se jouer avaient créées. Les héros de la République se retrouvaient piégés au cœur de cette marée noire d'araignées. Leurs yeux, luisant d'une lueur malfaisante, les fixaient avec une intensité glaçante. Les araignées, grouillantes et menaçantes, semblaient prêtes à fondre sur eux à tout moment. Leurs pattes chitineuses cliquetaient sur le sol rocailleux, créant une cacophonie sinistre qui résonnait dans les égouts. Malgré leur état fatigué et blessé, les héros se tinrent prêts à affronter cette nouvelle épreuve avec détermination.
Dans l'ombre, les arachnides continuaient de se masser, formant une barrière vivante qui menaçait d'engloutir les héros à tout moment. Les secondes semblaient s'étirer à l'infini alors que l'issue de cette confrontation demeurait incertaine.
- Libère moi, Fille de Lothab. Libère moi et je cesserais toute assaut. Libère moi et je n’inonderais pas la cité des mes enfants. Voici un prix … Juste, Fille de Lothab.
Dans le tumulte de la caverne, Neera et Xera ressentirent le poids écrasant du dilemme qui pesait sur leurs épaules. Libérer la Mère des Araignées signifiait potentiellement plonger le monde dans un chaos encore plus grand, déchaînant sur la terre une force primordiale aussi ancienne que redoutable. Mais refuser d'agir pourrait condamner des milliers d'innocents à une mort certaine, laissant la cité et ses habitants à la merci d'une menace implacable.
La voix impérieuse de la Mère résonna dans leurs esprits, exigeant qu'elles accomplissent ce qu'Akhos avait commencé. Les milliers d'araignées qui les entouraient semblaient également presser pour une action immédiate, leurs mouvements frénétiques amplifiant l'urgence de la situation.
Elles savaient que ce moment déterminerait le destin de la cité, voire du monde entier. Il n'y avait pas de bonne solution, seulement des choix difficiles avec des conséquences inévitables.
C’est peu après que les Hiboux-Souterrains entendirent un grondement sourd et puissant, semblable à un roulement continu de tonnerre lointain.
Objectifs
- Vaincre l'Entité [EN COURS]
Adversaires
- L'Entité
Actions contre les joueurs
- Voir Résolution du groupe Aigle-Présidentiel.
Sterne Urbaines
Qrupp – Gunnar – Pancrace - Takhys
Les Sternes réalisent rapidement que la Reine-Strygx est bien plus puissante qu'ils ne l'avaient imaginé.
Dans un déferlement de coups chaotiques, la monstrueuse engeance dévaste tout sur son passage. Son attaque semble gagner en puissance et en vélocité à chaque instant, rendant la situation de plus en plus désespérée pour le groupe Sterne. Malgré leurs efforts combinés, ils se retrouvent à peine capables de maintenir leur position face à cette force déchaînée.
Gunnar concentre son énergie magique, invoquant ses pouvoirs pour tenter de la contenir au sol. Pour un bref instant, une force extraordinaire s'exerce sur la créature, ses genoux fléchissant sous la pression et la forçant à s'agenouiller. Pendant un instant, l'espoir semble poindre dans le cœur des membres du groupe Sterne alors qu'ils voient la bête titanesque succomber à la magie de Gunnar. Cependant, dans un rugissement primal empreint de rage et de puissance brute, elle parvient à briser les liens magiques de l’officier d'un mouvement brutal et se redresse avec une férocité renouvelée. La Reine-Strygx se dresse alors devant eux, plus imposante et menaçante que jamais, défiant toute tentative de les arrêter.
Les divers projectiles magiques lancés contre elle, bien que la blessant, ne semblent pas la ralentir. Chaque coup porté par la Strygx est d'une force dévastatrice, pulvérisant tant les créatures invoquées que le bouclier d'eau érigé par Takhys.
Les Sternes, grâce à leur coordination et à leur organisation efficace, parviennent à éviter les attaques et à se replier rapidement du mausolée maudit. Ils laissent derrière eux les corps inanimés des étudiants, les laissant à leur funeste destin, et se regroupent dans les bois qui entourent le bâtiment, où ils érigent une ligne de défense.
Soudain, dans une explosion de débris, la Reine-Strygx surgit du bâtiment en ruines. Bien qu'elle reste redoutable et dangereuse, les premiers signes de fatigue commencent à se manifester chez elle. Des mouvements étranges semblent agiter son corps, comme si les âmes qu'elle avait aspirées tentaient de s'échapper de son emprise.
Semblant totalement indifférente, ou ignorante, à l'agitation qui secoue son corps, elle fixe les Sternes d'un regard à la fois cruel et inquiet. Elle réalise rapidement que l'attaque directe ne lui permettrait pas de remporter la victoire.
Dans une démonstration de force brute et de rapidité inhumaine, elle se lance vers les arbres environnants. Avec une agilité surprenante pour une créature de sa taille, elle frappe les arbres de ses membres puissants. Les troncs sont déracinés et projetés vers le groupe Sterne dans un assaut continu.
Son objectif est évident : diviser le groupe pour les affaiblir et les éliminer un par un, avant qu'elle-même ne soit trop épuisée.
Peut-être … Peut-être qu'ils n’auraient pas besoin d’aide, tout compte fait ? Peut-être étaient-ils capables de venir à bout de la monstrueuse créature ? L’espoir était permis.
C’est peu après que les Sternes-Urbaines entendirent un grondement sourd et puissant, semblable à un roulement continu de tonnerre lointain.
- La Reine-Strygx:
- Force – Palier III
Vitesse – Palier IV
Agilité– Palier III
Vol – Palier I
Capacité Spéciale – La Morsure. Une seule égratinure suffit à voler l'âme de la cible.
Objectifs
- Vaincre la Reine-Strygx [EN COURS]
Adversaires
- La Reine-Strygx.
Actions contre les joueurs
- Voir Résolution du groupe Aigle-Présidentiel.
Affilié à la République
Koraki Exousia
Messages : 710
crédits : 8509
crédits : 8509
Info personnage
Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
Alignement: Neutre Mauvais
Rang: D
Alerte Rouge à la Maison-Bleue
Les Héros de la République et peut-être d'ailleurs
Aigle Présidentiel
Azura – Zelevas – Mortifère - Soren
Mirelda était morte. C'était pour l'heure la seule vérité qui s'imposait à Soren et Azura. Malheureusement, l'heure n'était ni à l'investigation, ni au recceuillement. La bataille poursuivait son cours et, pinacle de cette nuit de cauchemar, la Mairesse avait fait son apparition.
Aussitôt fut-elle à portée de regard que Koraki écarta ses bras, enserrant derrière elle Zelevas, Soren et Azura, comme pour les protéger en faisant rempart de son corps.
Pourtant, malgré leur crainte, la Mairesse semblait ne pas remarquer leur présence, avançant résolument à travers les portes antiques de la Salle des Souvenirs, ignorant le groupe qui se tenait dans son sillage.
Ne sachant réellement que faire, la Vice-Présidente se tourna vers ses alliés, échangeant un regard inquiet. Etaient-ils de taille face à elle ?
Ils n'eurent pas le loisir de peser le pour et le contre car Mortifère, par folie ou par programmation, se porta immédiatement contre l'ultime adversaire. Et derrière lui, tous le suivirent.
- Sekai – La Mairesse de l'Assemblée:
La Mairesse resta immobile devant la statue de marbre, ses pensées tourbillonnant dans son esprit comme des feuilles emportées par le vent. Elle se sentait à la fois émue et terrifiée par la perspective de cette conversation avec l'essence de son ancêtre. Tant de chemin parcouru, tant d'obstacles surmontés, tant de sang versé, tant de manigances et de complots, pour en arriver à cet instant crucial.
Lorsqu'elle posa sa question, ce fut d'une voix puissante, autoritaire :
- Ou est le Coeur de Kaiyo ?
Le silence pesant qui suivit sembla éternel. La statue demeura impassible, comme si elle refusait de répondre à l'appel de la Mairesse. Les yeux brillants de l'effigie semblaient scruter l'âme de la Mairesse avec une intensité presque dérangeante, avant de se refermer lentement, comme si le patriarche désapprouvait sa demande.
Puis, dans un mouvement solennel et majestueux, les mains de la statue s'animèrent. Elle retint son souffle alors que les doigts de marbre s'approchaient de la poitrine de l'ancêtre sculpté. Avec une grâce inattendue, les mains ouvrirent la poitrine de la statue, révélant enfin l'objet de tant de convoitises et de mystères : le cœur de Kaiyo.
Un frisson parcourut l'échine de la Mairesse alors qu'elle contemplait l'artefact brillant d'une lueur mystique. C'était là, devant elle, le symbole de la puissance et de la grandeur de sa lignée, l'illustration la plus absolue du génie de son père.
Le "Cœur de Kaiyo", cette relique forgée lors de la Première Guerre contre les Titan par l'Archimage Dangshuan lui-même. Taillé dans un cristal d'une pureté exceptionnelle, semblable à une goutte d'eau figée dans le temps, sa surface lisse et translucide semble irradier une lumière bleu azur, évoquant les profondeurs des océans.
Une prison parfaite.
Car au cœur du cristal, une pulsation faible mais constante révèlait la présence de l'essence même de Kaiyo, le Titan des Océans. Tant que son essence y demeurait emprisonnée, le Titan était incapable de se manifester pleinement sur terre. Il ne conserve que quelques faibles capacités pour influencer subtilement le monde, à travers de petites interventions temporaires.
À cet instant, le temps sembla suspendu, comme si l'histoire tout entière retenait son souffle.
Triomphalement, la Mairesse se saisit du Cœur de Kaiyo. Un sourire satisfait étire ses lèvres alors qu'elle contemple l'artefact entre ses mains, resplendissant dans la lumière ambiante. Pour elle, cet artefact représente bien plus qu'une simple relique magique ; c'est le moyen d'atteindre un pouvoir incommensurable.
Cependant, son intention n'est pas de libérer Kaiyo pour lui venir en aide. Au contraire, elle voit en cet acte une opportunité de s'approprier la puissance du Titan des Océans pour ses propres desseins. Après tout, elle a déjà échoué dans ses tentatives précédentes de libérer d'autres entités puissantes. La République l'avait déjà empêchée de libérer Zei et de faire venir X'o-Rath à elles. Mais cette fois-ci, elle ne comptait pas faillir.
Dans son esprit, la libération de Kaiyo n'est qu'un moyen pour elle d'accéder à un pouvoir divin. Alors que ses doigts se resserrent autour du cristal, elle sent déjà le flux d'énergie magique qui émane de l'artefact, chatouillant sa peau et faisant frémir son être tout entier. Aujourd'hui marque le début d'une transformation, le jour où la Mairesse s'élèvera au-dessus de la condition mortelle pour devenir une déesse parmi les mortels.
Thaumas, la Reine de Carreaux, et son époux Stromme, ainsi que leur culte des profondeurs, ont été d'une aide précieuse dans la réalisation de ce moment crucial. Leurs connaissances et leurs ressources ont permis d'obtenir des informations vitales sur le Titan des Océans, sur l'endroit où il est emprisonné et sur la manière de le libérer. Sans leur contribution, cet exploit aurait été impossible.
Stromme avait mal interpreté les écrits et avait fini par croire que le Titan renaitrait par ses propres soins. Quelle ignorance ...
De même, les filles de Thaumas, les Reines de Cœur, de Piques et de Trèfles, ainsi que leurs suivantes, avaient joué un rôle essentiel dans la réussite de leur entreprise. Leur soutien et leur collaboration ont été indispensables pour rassembler le seul ingrédient nécessaire à la libération du Titan. Et une île entière avait dut être sacrifiée pour cela.
Faisant apparaitre un petit flacon dans sa main, elle prend le temps d'observer les quelques gouttes écarlates qui y lévitent paisiblement. Lentement, elle débouche le flacon, prête à en verser le contenant sur l'artefact.
C'est à ce moment précis que la statue s'anima de nouveau, les traits minéraux de son visage s'attristant.
- Ma Fille, implore le vénérable ancêtre. Ne commet pas cette erreur. Ne deviens pas ce que tu devais vaincre."
- Si j'existe, c'est pour être l'arme qui vaincra à jamais les Titans. Tu m'as créée pour cette raison, Père, réplique-t-elle d'une voix chargée d'une détermination inébranlable.
- Une erreur ... Tu as été ma plus grande réussite et mon plus glorieux échec. J'ai pensé que créer un mortel capable d'assimiler les pouvoirs d'un Titan était la solution, mais je me trompais. Les Titans ont été vaincus, Sekaï. Non pas par ton pouvoir, mais par la volonté des simples mortels. Tu n'as pas à faire cela. Tu as le droit d'être la personne que tu souhaites être, aujourd'hui, poursuit la voix, empreinte de regret.
Alors que la voix de son père lui expliquait qu'elle n'était plus utile aujourd'hui, le cœur de la Mairesse se tordit. C'étaient là des paroles qui, même si elles reflétaient la vérité, étaient bien amères à encaisser, même après 5000 années.
Et pourtant, elle refusait cette vérité.
Elle avait été créée pour vaincre les Titans. Maintenant qu'ils étaient de retour, elle allait accomplir sa mission et prouver qu'elle n'était pas simplement l'ultime projet avorté d'un si grand et illustre archimage Dangshuan. Sa détermination s'intensifiait à mesure qu'elle regardait l'artefact dans sa main, ses doigts serrant le flacon avec une fermeté inébranlable.
Elle était plus que l'ombre du passé. Elle était l'avenir incarné, la dernière ligne de défense contre les forces obscures qui menaçaient de dévaster leur monde une fois de plus. Et elle prouverait à tous, même à son père, que son existence avait un but et une signification.
- "La personne que je souhaite", répéta t-elle. En effet. Et je choisi ma mission, rétorque-t-elle, son regard se durcissant.
Dans un geste d'une violence inouïe, elle tendit sa main en direction du visage de la statue de son père. Une énergie sombre et tourmentée semblait émaner d'elle, chargée de rage et de détermination.
- Sekaï ... ! Tenta de continuer la voix de l'Archimage.
Son père, représenté dans la pierre, sembla presque réagir, comme s'il tentait de protéger son propre visage de l'attaque imminente, ou plutôt de nouer le contact avec elle, sa main cherchant à la toucher. Mais c'était déjà trop tard.
Un grondement sourd résonna dans la pièce alors que la tête de la statue éclata en morceaux, projetant des fragments de pierre dans toutes les directions. La statue de Dangshuan, autrefois fière et majestueuse, était maintenant réduite à un amas de débris épars, un symbole brisé du passé. Avec elle disparaissait le dernier témoignage du passage de l'archimage sur cette terre.
La Mairesse contempla le résultat de son geste avec un mélange d'émotions indéfinissables. Une larme solitaire roula sur sa joue, trahissant une profondeur de sentiment qu'elle ne pouvait pas expliquer. Elle ne regrettait pas d'avoir détruit la statue de son père, mais la question demeurait : pourquoi pleurait-elle ?
Peut-être était-ce le poids de l'histoire qui pesait sur ses épaules, le fardeau de devoir affronter les Titans et de réaliser le destin pour lequel elle avait été créée. Ou peut-être était-ce le souvenir des moments plus doux partagés avec son père autrefois, maintenant perdus à jamais dans les méandres du temps et de la guerre.
Quoi qu'il en soit, elle se sentait soudainement seule, confrontée à un avenir incertain et à des défis insurmontables. Mais elle savait qu'elle devait continuer à avancer, à affronter les obstacles qui se dressaient sur son chemin, car c'était son devoir en tant que Mairesse et en tant que protectrice de son peuple.
Koraki, Zelevas et Mortifère pénétrèrent à cet instant dans la Salle du Souvenir avec une détermination palpable, leurs pas résonnant dans la pièce. Devant eux se dressait la Mairesse de l'Assemblée, l'incarnation de tant de tourments et de conflits qui avaient déchiré leur nation. Ils étaient venus pour mettre un terme à ses plans néfastes, pour protéger leur peuple et leur patrie, mais ils étaient loin de se douter des forces en jeu qui les dépassaient. Ils étaient loin de se douter que ces tourments et ces conflits n'avaient causés que par une volonté supérieure de les protéger.
Au lieu de les accueillir avec hostilité ou arrogance, la Mairesse ferma simplement les yeux dans un geste empreint de solennité. Son visage ne reflétait ni la rancœur ni la colère, mais plutôt une sorte de résignation calme, comme si elle avait déjà accepté son destin.
- C'est trop tard, déclara-t-elle d'une voix calme mais empreinte de gravité, avant de verser les gouttes de sang de Kraken sur le Cœur de Kaiyo.
Dans un instant cataclysmique, le calme apparent de la salle fut englouti par un tumulte déchaîné. L'artefact ancien, imprégné du sang du Kraken, éclata avec une force irrépressible, libérant un torrent d'eau qui submergea la pièce dans un déluge incontrôlable. Les trois intrépides figures se retrouvèrent rapidement pris dans le maelstrom, luttant pour maintenir leur position contre les vagues déferlantes qui menaçaient de les engloutir.
Au centre de cette tempête magique, la Mairesse se tenait, rayonnante dans son accès de pouvoir. Son rire résonnait au-dessus du chaos, empreint d'une euphorie incontrôlable alors qu'elle s'élevait dans les airs, enveloppée par les flots tourbillonnants. Ses yeux brillaient d'une lueur intense alors qu'elle absorbait l'essence de Kaiyo, se nourrissant de la puissance du Titan des Océans.
Dans cet instant de transcendance, elle se sentait invincible, prête à embrasser son destin de souveraine absolue. Rien ne pourrait désormais l'arrêter dans sa quête de domination, car elle était sur le point de devenir la déesse toute-puissante qu'elle avait toujours été destinée à être.
Dans une volte-face spectaculaire, la voix de la Mairesse fut submergée par le ton tonitruant du Titan des Océans lui-même. Son rire résonna dans la salle, emplissant l'air d'une puissance incommensurable.
- Je vais te montrer ce qu'est le véritable pouvoir d'un Titan ! Rugit-il avec une jubilation palpable.
Les eaux se soulevèrent soudain autour de la Mairesse, comme si les flots eux-mêmes répondaient à l'appel de Kaiyo. Les vagues déferlèrent sur elle avec une force irrésistible, la projetant violemment dans tous les sens. Incapable de résister à la colère du Titan, elle perdit progressivement le contrôle de son propre pouvoir.
Pendant ce temps, les trois arrivants furent forcés de battre en retraite, fuyant la salle du souvenir devant l'assaut implacable des éléments déchaînés. Les cris de détresse de la Mairesse se perdirent dans le fracas des vagues déchaînées, tandis que l'hilarité de l'entité titanesque emplissait l'espace, témoignant d'un caprice du destin où celui qui était destiné à être vaincu prenait soudain possession de son bourreau.
Les flots envahirent la cité comme une marée déferlante, submergeant chaque rue, chaque bâtiment, chaque recoin de la métropole. Des égouts jusqu'aux fontaines majestueuses, des canaux tranquilles jusqu'aux étangs paisibles, l'eau se déversait avec une impétuosité sans pareille, se moquant de tout ce que l'humanité avait un jour batit pour la contrôler.
Les rues pavées allaient devenir des rivières impétueuses, les trottoirs des berges submergées, et les maisons des îlots isolés au milieu d'un océan urbain.
Dans cette déferlante aquatique, l'emprise de Kaiyo se faisait sentir à chaque instant. L'eau, autrefois domestiquée par les artifices humains, répondait maintenant à la volonté du Titan libéré. Les vagues tumultueuses, les tourbillons puissants et les courants impétueux proclamaient la suprématie de l'océan sur la terre ferme.
Et au milieu de chaos, au centre de la cité, transpercant les sols et les toits de la Maison-Bleue, trônant au sommet d'un gigantesque geyser, surgit la figure de la Mairesse.A son sommet, la Mairesse, désormais l'Avatar de Kaiyo, émergea de l'écume tourbillonnante. Sa présence était une incarnation de la puissance déchaînée de l'océan, une force irrésistible qui menaçait de tout submerger.
Ses cheveux flottaient autour d'elle dans un halo d'eau tourbillonnante, ses yeux brillaient d'une lueur surnaturelle, et son corps était entouré d'une aura d'énergie aqueuse. Elle se tenait là, surplombant la cité, telle la déesse qu'elle avait toujours souhaité être venant réclamer son dû.
Pour ceux qui la voyaient, c'était une vision à la fois terrifiante et fascinante. La fille de Dangshuan, jadis forgée pour protéger la République, était devenue l'instrument de sa destruction. Son destin, autrefois tracé pour être celui d'une héroïne, avait été détourné pour devenir celui d'une menace impitoyable.
Dans son sillage, les eaux tumultueuses continuaient de monter, déferlant sur la cité avec une force irrésistible. Les bâtiments étaient submergés, les rues englouties, et les cris de panique des habitants étaient étouffés par le rugissement de l'océan déchaîné.
Pour l'Avatar de Kaiyo, c'était le début d'une ère nouvelle. Une ère où le Titan régnerait en maître sur les flots, où il imposerait à travers son incarnation sa volonté à tous ceux qui oseraient défier son autorité. Pour la République, c'était le début de la fin, le moment où ses fondations seraient balayées par la colère des Titans, et où son histoire glorieuse prendrait fin dans les profondeurs abyssales de l'océan.
- Sekai – L'Avatar de Kaiyo:
Résolution finale Faucons-de-Garde
Tout se figea dans un silence pesant. Les combats, les manœuvres, les tirs, tout s'arrêta net. Même Labienus, dans toute sa noirceur, suspendit son avancée. Tous les regards convergèrent vers le centre de la cité, où l'imposante colonne d'eau avait donné naissance à l'Avatar de Kaiyo.
La Reine de Cœur s'agenouilla, sa main tremblante tendue vers celle qui était désormais sa pire ennemie. Elle réalisait alors que ses sœurs avaient péri en vain, que tous leurs efforts avaient échoué. Le désespoir envahit son être.
La débâcle commença.
Les troupes de l'Assemblée prirent conscience que la victoire leur échappait. Ils avaient cherché à détruire à la fois la République et les Titans, mais ils allaient maintenant affronter la colère des deux forces. Beaucoup périrent dans leur fuite, mais lorsque qu'une puissante lueur émanant de l'Avatar de Kaiyo frappa la Princesse de Cœur, un désespoir absolu s'empara d'eux. Elle disparut sous leurs yeux, enveloppée par une lueur bleutée qui engloutit toute la plaine.
Résolution finale Hiboux-Souterrains
L'entité arachnéenne, sentant la présence imposante de Kaiyo, devint encore plus agitée. Dans son essence, elle ressentait un instinct puissant de fuir la cité à tout prix. Elle comprenait que tout espoir était vain, que la cité était condamnée.
- Vous n'avez plus le choix ! Rugit-elle. Vous n'aurez pas la force de lutter contre moi et Kaiyo. Libérez-moi. LIBEREZ-VOUS DE CE FARDEAU !
Déjà, le grondement sourd et caractéristique d'une inondation cataclysmique se faisait entendre, menaçant d'engloutir les égouts et son royaume souterrain. Les vibrations de la terre et le bruit de l'eau déchaînée annonçaient l'arrivée imminente de la destruction.
Résolution finale Sternes-Urbaines
L'approche imminente de l'inondation, combinée à la révélation de la présence de Kaiyo, plongea la Reine-Strygx dans une confusion sans précédent. Alors qu'elle semait le chaos et la destruction quelques instants plus tôt, son attention se tourna maintenant vers l'Avatar de Kaiyo. Une terreur indicible s'empara d'elle, figeant momentanément ses membres.
Mais bientôt, son instinct primal prit le dessus. D'un mouvement brusque, elle leva la tête vers l'entité titanique émergeant des eaux, et poussa un hurlement long et puissant, un défi lancé contre la divinité elle-même.
Résolution finale Aigles-Présidentiels
Dans un tourbillon d'eau impétueuse, la Salle du Souvenir fut engloutie, laissant Koraki, Zelevas, Mortifère, Azura et Soren peu de temps pour réagir. L'eau s'infiltra dans chaque interstice de la pièce, une force implacable qui les poussait vers la sortie. Tallonés par les trombes d'eaux, leurs pas résonnant sur les dalles humides alors qu'ils fuyaient la salle inondée. Chaque instant était précieux, chaque seconde les rapprochant de la sécurité relative de l'extérieur.
Actions contre tout les joueurs
- Une inondation massive envahie Liberty. Vous êtes libres de jouer votre réaction comme vous l'entendez.
- L'arrivée de l'Avatar de Kaiyo résulte en un regain de magie pour tous. Vous avez le choix entre récuper 1 P4 ou 2 P3.
Actions contre les joueurs du groupe Faucon-Présidentiel
- Les combats continue, mais la victoire des troupes républicaines est assurée.
- Labienus tente d'organiser la retraite. Lui-même fuit le champ de bataille.
- La Reine de Coeur disparait derrière un halo de lumière bleuté, provoqué par l'Avatar de Kaiyo.
Actions contre les joueurs du groupe Hibou-Souterrain
- Xera et Neera, vous avez le choix : libérez ou non la Mère des Araignées.
- Kieran, Séraphin, Sixte, vous êtes entourés par les Géomis. De plus, une vague d'eau se dirige sur vous.
Actions contre les joueurs du groupe Sterne-Urbaine
- Vous avez montrés à la Reine-Strygx que vous tuer ne sera pas simple. Elle lance des dizaines d'arbres contre vous.
- Son attention est détournée par l'Avatar de Kaiyo.
Actions contre les joueurs du groupe Aigle-Présidentiel.
- Vous êtes pris dans l'inondation.
Prochaine réso : Dimanche 10 Mars.
Citoyen de La République
Pancrace Dosian
Messages : 472
crédits : 3598
crédits : 3598
J’me sens pas particulièrement en danger, avec la potion d’intangibilité, contre la strygx en chef, mais j’dois dire qu’en sortant des ruines du mausolée, salement abîmées par les actions du monstre et des déferlements magiques, j’m’attendais pas à voir ce que j’ai vu. Faut dire, quand on voit ce qu’on voit et qu’on entend ce qu’on entend, on a bien raison de penser ce qu’on pense. Et là silhouette bleue monstrueuse qui surplombe une colonne d’eau, avec les vagues qui commencent déjà à arriver jusqu’à nous, en provenance directe du centre et, probablement de la Maison-Bleue, si j’dois me fier à mon instinct, me font dire que la situation a pas l’air fameuse.
« Bordel. »
Oui, c’est pas un ordre, mais j’ai rien qui me vient, pour l’instant.
La bonne nouvelle, c’est que la strygx est distraite aussi par le déferlement de puissance magique. J’jette un oeil en l’air, vers l’Académie Magic, mais ils ont l’air eux aussi occupés ailleurs, alors même qu’on comptait à fond sur leurs renforts. En tout cas, j’sais pas trop comment on va se démerder contre notre monstre à nous. J’laisse l’autre aux gros bonnets, moi j’suis qu’un officier républicain sans histoires. J’plisse les yeux.
L’air est chargé de mana, à un niveau que j’ai jamais ressenti jusqu’à présent, et j’sens que y’a p’tet moyen de pousser un peu au-delà des limites habituelles. Mais c’est comme tout, faut doser et choisir le bon moment, sinon c’est jamais qu’un déferlement de violence indiscriminée. Et c’est ça, aussi, la Justice : appliquer le bon niveau de force au bon endroit, ni trop peu ni pas assez. Par exemple, un manifestant, c’est direct un taquet dans la gueule et des coups de pied au sol. Mais de façon républicaine.
« Préparez-vous à lui tirer dessus. Archers, montez dans les arbres en premier, et aidez vos camarades ensuite ! »
Je me fais pas d’illusion : aucune chance qu’une Effraie touche la strygx à l’arc dans la mesure où c’est déjà impossible pour un officier républicain. Donc autant qu’ils se mettent à l’abri et s’assurent de survivre à la suite, en tout cas si le monstre se dit pas qu’il va déraciner le tronc pour le balancer à la gueule de quelqu’un d’autre.
« Les autres, suivez comme vous pouvez et tâchez de rester en vie ! »
Moi, je sais pas quel autre donner, et, franchement, ils obéissent tous de bon coeur.
« Mais surtout, restez ensemble et soutenez-vous ! On est arrivé ici ensemble, on repartira ensemble ! »
Certains diront que j’fais des discours inspirants. Les autres sauront que ma téléportation était prête et que si la situation tournait à l’aigre, il me faudrait pas plus de quelques secondes pour être hors de la ville. Le seul risque, ça serait de tomber au milieu de l’armée ennemie, vu que ça bardait sur les remparts tout à l’heure. J’peux sûrement trouver une autre destination. Mais pour l’instant, j’ai l’intangibilité, pas de panique.
En quelques enjambées, j’monte le long d’un chêne, j’me hisse sur une branche à quelques mètres du sol. Et j’concentre la mana si abondante ici, et les projectiles magiques, puissance maximale, partent vers le monstre. Si elle pouvait avoir la politesse de mourir histoire qu’on se préoccupe de survivre, ça serait topissime.
- Spoiler:
Pancrace donne les ordres de survivre en grimpant dans les arbres puis envoie des projectiles magiques P4 sur le monstre, et des projectiles magiques P3.
Pouvoirs :
P1 : 4/XX
P2 : 1/14
P3 : 3/7
P4 : 2/3
Echolocalisation : 1/2
Potion d’intangibilité : 1/1
Citoyen de La République
Athénaïs de Noirvitrail
Messages : 240
crédits : 1369
crédits : 1369
Alerte Rouge à la Maison-Bleue
Message n°9 – Groupe des Faucons-de-Garde
➤ SUR LES MURAILLES
Devant la présence terrifiante de Kayo et la débâcle de l’Assemblée, la Lieutenante de la Huitième Légion eut la réaction la plus appropriée à l’évènement.
Elle s’assit sur la muraille et attendit.
« Par tous les Astres, ceci est totalement absurde. »
Alors qu’elle regardait le Titan inonder la ville de Liberty, Athénaïs ne pouvait s’empêcher de penser que la vie était une sale garce. Finalement, la Huitième aurait pu se reposer tranquillement dans ses baraquements à Justice et ne pas payer le prix du sang. Au moins, ses hommes ne seraient pas échinés à verrouiller les portes et à tenir le mur pour rien. Tout ceci avait le goût amer de l’inutilité et la Façonneuse aurait pu rester chez elle pour au moins ne pas avoir le déplaisir de voir sa capitale se transformer en un marécage.
Alors que les eaux submergeaient les rues de Liberty et que les troupes ennemies refluaient vers les collines alentours, Athénaïs donna mentalement l’ordre aux troupes de la Huitième Légion, stationnées dans les campagnes entourant Liberty, de fondre sur les restes brisés de l’armée de l’Assemblée et de massacrer la cohorte de Labienus jusqu’aux derniers. La Huitième qui n’était pas sur les murailles se mit en marche, ses colonnes de troupes fraîches parfaitement disposées à accomplir la vengeance de Liberty contre ses assaillants. Dans quelques heures, les troupes de Labienus seraient massacrées par la légion, achevant le rêve de l’Assemblée de voir tomber la République. Pas moins de 4000 hommes sillonneraient la campagne autour de Liberty pour finir le travail.
Toujours assise à contempler les eaux monter, Athénaïs regardait les gens courir vers les murailles pour s’y réfugier. Tandis que les défenseurs des murailles pansaient leurs plaies, les troupes les moins amochées aidaient les citoyens à grimper sur les rangées de murailles pour se mettre à l’abri.
Athénaïs attrapa la gourde qui pendait à sa ceinture et but à pleines gorgées en observant la colonne d’eau qui avait donné naissance au Titan des Profondeurs. Sachant pertinemment qu’il n’y avait aucune fuite possible, la Lieutenante gardait un calme olympien … et ses troupes suivirent son exemple. Les murailles avaient été défendues et la Huitième avait accompli sa mission. Le reste n’était pas de son ressort, et elle savait où étaient ses limites de prestation.
Mèche s’approcha de la lieutenante. Couverte de poussière et de sang, elle arborait de belles ecchymoses sur son avant-bras.
« Que fait-on cheffe ? » demanda-t-elle d’une voix blasée.
- Soignez vos blessés et reposez-vous autant que vous le pouvez. Laissez les gens monter sur les murailles et demandez-leur de balancer les corps du côté extérieur. Verrouillez les provisions présentes dans le bastion et surveillez les citernes. Faites circuler l’ordre aux autres bastions. Personne ne bouge des murailles jusqu’à nouvel ordre.
- Spoiler:
- Athénaïs donne l’ordre télépathique à la légion à l’extérieur de la ville de fondre sur les restes de l’armée de l’Assemblée qui bat en retraite.
- Athénaïs pose ses fesses par terre et boit de l’eau.
- Athénaïs ordonne à ses troupes de se reposer au maximum et de laisser les réfugiés monter les murailles.
Quand Mortifère s’avança vers la Présidente après la prise de parole de la Vice-Présidente, beaucoup de choses traversèrent la tête de Zelevas d’Élusie Fraternitas, mais seulement une traversa celle de Mirelda Goldheart: les griffes du Premier-Né.
Sa tête roula sur le bureau dans une effusion de sang alors que son corps inerte s’effondra au sol lourdement dans une position inconfortable. Le Sénateur se précipita sur le bureau pour retirer le document de déclaration de l’état d’urgence signé par la défunte, avant de le plier rapidement et de le glisser dans sa poche avec le doigt orné de l’Anneau Goldheart et le coupe-papier arme du crime. Ses yeux écarquillés observaient avec gravité l’acte accompli. Il se retourna pour aller de Mortifère à Exousia, une nouvelle dynamique venait de se forger en République, et avec la présence imprévue de la Vice-Présidente à ce meurtre, Zelevas n’était plus tout à fait sûr qu’elle tourne en sa faveur. Un instant de flottement demeura, mais bientôt ils devaient se remettre en mouvement, le groupe sorti lentement de la salle du bureau, le Sénateur encore secoué par l’accomplissement d’un but d’aussi longue haleine. Il repensait à tout ce qui s’était passé depuis si longtemps, à l’effondrement de l’immobilier républicain, à l’assassinat de ses parents, à Falconi qui avait enduré bien pire que lui à travers les années, à la déchéance de la République, à sa descente dans les flammes dès l’investiture de Mirelda. Tout ceci venait de prendre une fin abrupte sous ses yeux, et il en était à l’origine. Il avait prononcé la sentence, il avait condamné la vieille femme. En contemplant fiévreusement sa main droite, ses yeux bleus aciers passent du blanc immaculé de son gant en coton aux goutelettes de sang carmin qui tachent la manche de son manteau. Le sang de Mirelda.
Il n’a pas plus le temps de réfléchir à ce qu’il vient de se passer et à toutes les implications qui en découleront qu’un bruit attire déjà son attention en provenance des escaliers. Zelevas tourne la tête pour voir arriver un Soren hâtif qui vole au dessus des cadavres avec un air décontenancé qui ne lui est pas habituel. Lorsque l’ange s’approche d’eux et replie ses ailes en leur demandant à propos de sa tante, le vieillard l’attrape par le bras et ses yeux fatigués lui apportent déjà la réponse qu’il quémandait.
”Je suis navré Soren, euhm… nous… nous sommes arrivés trop tard, l’Assem-” Quand le jeune homme s’arrache à sa prise et s’élance en direction de la scène de crime, Zelevas tente une dernière fois de le retenir, ”Soren! Attend! Est-ce que tu es sûr que tu souhaites voir ça? Le corps est… abîmé.”
Mais rien de ce qu’il dit ne parut arriver aux oreilles de son collègue, seul une sorte de panique sourde semblait avoir de l’emprise sur les actions de Soren et le vieil homme le laisse filer, seul, vers le bureau. Sa main qui tenait tantôt le bras du Goldheart vient se poser devant son visage, prenant sa bouche tandis qu’il calme sa respiration pour reprendre un peu de sa composition. Bordel, mais qu’est-ce qu’on vient de faire? Il reste ainsi un instant à regarder le couloir sombre qui s’enfonce vers la chambre forte, et dans l’obscurité dansante des rares torches, il croit distinguer une silhouette au fond des ténèbres. Ce n’est pas la première fois qu’il le revoit, qu’il le hante, il se tient là, debout dans les ombres, son visage dissimulé par le voile de noirceur, les formes de son corps légèrement diffuses mais distinctes. Zelevas regarde ce fantôme qui le poursuit depuis des mois et des mois, qui le harcèle de questions, sans cesse. Artorne Fraternitas, le père de Séraphin, le frère de Wendell Junior, il est là. Il est là et il lui pose toujours et encore la même question: pourquoi? Mais cette fois il n’est pas seul, sur son visage flou dans l’obscurité le vieux Sénateur croit reconnaître dans un défilement changeant, les traits torturés du Courtier, de Sixte, de Séléna Meillers, d’Artorne, de Séraphin, d’Abraham de Sforza, d’Azura, de Soren, et maintenant à ceux ci s’ajoutent Mirelda. Pourquoi? Zelevas se ressaisit presque par automatisme, réhaussant les épaules, relevant son menton, il regarde le fond des ombres d’un air de défiance. Les visages lui posent encore et toujours cette éternelle question, et il donnera toujours cette éternelle réponse, Pour la République.
À sa gauche, de nouveaux pas en provenance des escaliers attirent une fois de plus son attention, et celle qu’il voit arriver fait vaciller sa conviction. Autrefois il était d’une certitude inébranlable que sa vie toute entière était dédiée à sa Nation, mais désormais rien n’était moins sûr. Il avait vécu chaque respiration, chaque battement de coeur, chaque instant de sa vie et chaque année de sa jeunesse dans l’objectif d’accomplir son ascension, de servir son pays, de le tirer vers l’avant, mais maintenant il y avait autre chose qui venait s’immiscer entre lui et la République. Quelque chose qui le déviait de sa trajectoire, qui lui donnait envie de récupérer un peu de cette vie qu’il avait sacrifiée, pour vouloir en profiter un peu, pour pouvoir la partager avec quelqu’un. Pour pouvoir vivre un peu pour lui, mais surtout pour elle. Pour Azura.
Son regard ne trouve malheureusement pas celui des yeux terre-de-sienne de la Lumina, il suit le regard inquiet de la Consule qui semble fixer quelque chose derrière eux et Zelevas remarque alors que Mortifère et Koraki ont tous leur attention rivée sur la figure qui s’enfonce dans la Salle du Souvenir. Aiwenor n’aurait pas pu mieux le dire quand elle exprima sa surprise en identifiant la Mairesse. Ils suivirent alors le mouvement, mais en pénétrant à leur tour dans la Salle interdite normalement protégée par les sécurités à l’entrée, ils furent témoins de la transformation progressive subie par la cheffe de l’Assemblée. Criant au dessus du capharnaum provoqué par le déchaînement brutal de puissance de Kaiyo, le vieux d’Élusie ne fait que relever l’évident:
”ELLE PERD LE CONTRÔLE!”
Et alors que d’un seul coup les eaux se mettent à faire irruption dans la Salle du Souvenir en détruisant indistinctement plafonds et sols, le Sénateur réagit au quart de tour aux eaux ravageuses qui commencent à déferler. S’il a perdu en réflexes physiques, en agilité et en force, son esprit n’a rien perdu de son sens du combat d’antan, Soren est capable de voler, la Vice-Présidente possède suffisamment de polyvalence magique pour fusionner son corps dans les ombres environnantes et se protéger des flots impétueux, mais pour ce qui est d’Azura…
”MORTIFÈRE! SORS LA D’ICI!”
- Résumé:
- Après qu'ils aient décapité la Présidente, Zelevas récupère l'acte de déclaration de l'état d'urgence, le coupe-papier dont il s'est servi pour découper le doigt de Mirelda ainsi que son doigt manquant porteur de l'anneau. Quand les flots déferlent sur eux, il ordonne à Mortifère de sauver Azura.
Utilisations de pouvoirs récupérées: Aucune.
Citoyen de La République
Ruby Draglame
Messages : 257
crédits : 2607
crédits : 2607
Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique bon
Rang: C
Ruby s’apprêtait à lancer sa lance, quand elle entendait la venue de la sénatrice Dorylis via le bouche à oreille sur les remparts. L’élémentaire de sable apparut de manière magique.Toutefois cela n’était rien, l’ancienne officière de la grande armée lâchait son arme, mais celle-ci tombait sur le sol des remparts. La femme masquée voyait des flots d'eau qui envahissaient toutes les rues de Liberty et elle constatait l'avatar de Kaiyo qui se dressait sur un geyser aquatique. Son œil droit démontrait l’étonnement, car elle avait l’impression de déjà vu, cependant cette fois-ci elle n’avait plus de domicile contrairement à Kaizoku. Ruby n’était pas au courant de la mort de la présidente, et elle pensait pouvoir prendre une de ces autres résidences qui se trouvaient à Courage ou à Justice.
La femme masquée ne bougeait pas sur le moment, toutefois l’agitation des soldats lui fit réveiller de son étonnement. Elle constatait qu’il s’agissait d’un ordre, car ceux se répartissaient différemment et certains se préparaient pour sauver les civils qui couraient vers les remparts. Ruby regardait toujours du côté extérieur des remparts et elle l’avait impression de n’avoir rien fait d’exceptionnel avec la création de crevasses. Cependant, elle entendit une voix masculine qui l’interpellait et il s’agissait d’un soldats qui constatait la venue d’une femme avec deux petits enfants. Ruby tournait la tête et elle notait que les eaux montaient très vite et on ne verrait plus les toits des maisons dans très peu temps. La femme masquée comprenait son utilité notamment avec sa capacité de voler et elle voyait qu’elle pouvaient encore être un élément déterminant. Elle décidait de porter secours aux deux petits enfants en les prenant avec elle et elle les portait en direction des remparts avec sa capacité de s’élever dans les airs.
La sœur hématite continuait à aider à secourir les autres enfants, mais elle ne pouvait pas aider les adultes, car sa capacité magique de vol se limitait à la moitié de son poids en plus. Ruby lançait le mot désolé, quand certains la voyaient passer au-dessus d’eux sans les aider. L’ancienne officière de la grande armée allait au plus loin pour récupérer les enfants ou bébés et elle les emmenait vers les remparts. Ruby demandait si il y avait un nom d’une personne qui pouvait prendre les enfants en cas de morts de ceux-ci. Ils lui répondaient et la sœur hématite le précisait quand elle posait les enfants sur les remparts. Lorsque les eaux englobaient complètement les maisons, Ruby restait dans les airs et elle réfléchissait à son avenir. Elle avait maintenant deux dettes, la première était envers la République et la seconde était plus sombre. Ruby ne se voyait pas partir en direction de Courage, car elle ne voulait pas être dans une cité dirigée, contrôlée par la Koraki. La sœur Hématite savait en tant que la vice-présidente, cette femme avait toujours une main mise sur cette cité. Elle se tournait en direction de Justice, elle envisageait de reprendre plusieurs petits boulots pour rembourser sa dette. Cependant, elle pensait que sa seconde dette pour la pègre lui permettait peut-être de sortir plus rapidement de son inconfort monétaire.
L’ancienne officière pensait à la seconde voix d’œuvrer dans les ombres en s’incorporant dans les effraies au niveau de la direction. Cependant, son activité sur les remparts n’était pas époustouflante, car elle avait provoqué des morts dans en manipulant maladroitement la magie de l’esprit. Elle regardait de nouveau en direction de l’avatar Kayio, car elle se demandait si la consule était encore dans le bâtiment publique. Elle devait attendre pour voir si cette possibilité était viable pour Ruby. La sœur hématite essayait de percevoir le final de cette situation chaotique et elle pensait que le titan allait repartir, car il avait montrer sa force envers la République. Ruby attendait d’entendre de la décision du gouvernement restant et elle pensait que Koraki allait donner une direction. Ruby pensait que la sénatrice élémentaire de sable prendrait les devants pour proposer des directives sur les soldats aux niveaux des remparts.
La sœur hématite se préparait à disparaitre, quand elle aura les directives de la représentante de la République. Elle voulait sauver la consule avec l'élémentaire de sable en utilisant leurs pouvoirs de déplacement instantané. Toutefois, elle se ravisait, car cela pouvait briser son anonymat et elle remettait sa capuche. La femme masquée s'approchait de la sénatrice à une trentaine de mètres pour l'écouter quand celle-ci parlait.
La femme masquée ne bougeait pas sur le moment, toutefois l’agitation des soldats lui fit réveiller de son étonnement. Elle constatait qu’il s’agissait d’un ordre, car ceux se répartissaient différemment et certains se préparaient pour sauver les civils qui couraient vers les remparts. Ruby regardait toujours du côté extérieur des remparts et elle l’avait impression de n’avoir rien fait d’exceptionnel avec la création de crevasses. Cependant, elle entendit une voix masculine qui l’interpellait et il s’agissait d’un soldats qui constatait la venue d’une femme avec deux petits enfants. Ruby tournait la tête et elle notait que les eaux montaient très vite et on ne verrait plus les toits des maisons dans très peu temps. La femme masquée comprenait son utilité notamment avec sa capacité de voler et elle voyait qu’elle pouvaient encore être un élément déterminant. Elle décidait de porter secours aux deux petits enfants en les prenant avec elle et elle les portait en direction des remparts avec sa capacité de s’élever dans les airs.
La sœur hématite continuait à aider à secourir les autres enfants, mais elle ne pouvait pas aider les adultes, car sa capacité magique de vol se limitait à la moitié de son poids en plus. Ruby lançait le mot désolé, quand certains la voyaient passer au-dessus d’eux sans les aider. L’ancienne officière de la grande armée allait au plus loin pour récupérer les enfants ou bébés et elle les emmenait vers les remparts. Ruby demandait si il y avait un nom d’une personne qui pouvait prendre les enfants en cas de morts de ceux-ci. Ils lui répondaient et la sœur hématite le précisait quand elle posait les enfants sur les remparts. Lorsque les eaux englobaient complètement les maisons, Ruby restait dans les airs et elle réfléchissait à son avenir. Elle avait maintenant deux dettes, la première était envers la République et la seconde était plus sombre. Ruby ne se voyait pas partir en direction de Courage, car elle ne voulait pas être dans une cité dirigée, contrôlée par la Koraki. La sœur Hématite savait en tant que la vice-présidente, cette femme avait toujours une main mise sur cette cité. Elle se tournait en direction de Justice, elle envisageait de reprendre plusieurs petits boulots pour rembourser sa dette. Cependant, elle pensait que sa seconde dette pour la pègre lui permettait peut-être de sortir plus rapidement de son inconfort monétaire.
L’ancienne officière pensait à la seconde voix d’œuvrer dans les ombres en s’incorporant dans les effraies au niveau de la direction. Cependant, son activité sur les remparts n’était pas époustouflante, car elle avait provoqué des morts dans en manipulant maladroitement la magie de l’esprit. Elle regardait de nouveau en direction de l’avatar Kayio, car elle se demandait si la consule était encore dans le bâtiment publique. Elle devait attendre pour voir si cette possibilité était viable pour Ruby. La sœur hématite essayait de percevoir le final de cette situation chaotique et elle pensait que le titan allait repartir, car il avait montrer sa force envers la République. Ruby attendait d’entendre de la décision du gouvernement restant et elle pensait que Koraki allait donner une direction. Ruby pensait que la sénatrice élémentaire de sable prendrait les devants pour proposer des directives sur les soldats aux niveaux des remparts.
La sœur hématite se préparait à disparaitre, quand elle aura les directives de la représentante de la République. Elle voulait sauver la consule avec l'élémentaire de sable en utilisant leurs pouvoirs de déplacement instantané. Toutefois, elle se ravisait, car cela pouvait briser son anonymat et elle remettait sa capuche. La femme masquée s'approchait de la sénatrice à une trentaine de mètres pour l'écouter quand celle-ci parlait.
- RESUME:
Messsages:9
Pouvoirs utilisés
P1 :12/xx
P2 :1/1O
P 3 : 3/5 (grâce venue de l'avatar Kaiyo avec son geyser)
0/2 Echolocalisation
Utilisation des gains event : kaizokuPalier P 3 1/1Palier P2 2/2
Potion de mana mineur 1/4 utilisation de mana P2
Objets boutique utilisés:
Arme spéciale : armure mithril sans heaume entièrement colorée en teinture opaque, enchantée (régénération P3)
Arme spéciale : katana justice solide entièrement colorée en teinture opaque (lame comprise, précision le fourreau est constitué du minerai justice solide), enchantée (Air P3)
Résumé :
Ruby s'arrêtait nette, quand elle vit l'apparition de l'avatar Kaiyo qui s'élevait dans les airs avec un Geyser. Toutefois, un soldat lui demandait son aide pour secourir plus rapidement les enfants qui couraient ou nageaient vers les remparts. Elle utlisait sa magie de déplacement dans les airs pour les transporter plus vite vers les remparts.(Vol P1).
Ruby avait l'impression de revivre le drame de Kaizoku, quand elle constatait les inondations qui remplissaient les rues de Libyerty. Elle pensait de nouveau à sa dette envers la République et elle devait la rembourser dans la prochaine cité où elle ira. Toutefois, elle a aussi une dette envers la pègre et elle espère que dans ce milieu, elle pourra se renflouer rapidement. La présence de la sénatrice sur les remparts intriguait la sœur hématite et elle se rapprochait pour écouter ses paroles. Elle espérait qu'Azura était encore vivante, car elle envisageait entrer dans les effraies au niveau de la direction. Toutefois, l'influence de sa participation sur les remparts est discutable.
La sœur hématite attendait les directives du gouvernement via Dorylis, quand l'avatar Kaiyo disparaissait et elle préparait son déplacement instantané (Téléportation P1 en préparation)
Citoyen de La République
Abraham de Sforza
Messages : 208
crédits : 597
crédits : 597
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal Mauvais
Rang: C
Voir Soren s'enfoncer dans les couloirs menant au bunker sembla secouer Zelevas mais Mortifère, trop altéré mentalement pour démontrer autre chose que de l'indifférence, fit mine de n'y accorder que peu d'importance. Il tâcha de se remémorer dans quel état le cadavre avait été abandonné et prit en considération chaque aspect du crime maquillé en jugement qu'ils venaient de commettre en compagnie de la Vice-Présidente. Mortifère avait achevé Mirelda le plus nettement et le plus sobrement possible, tâchant d'éviter tout afflux de magie traçable à outrance, mais l'intellect de l'angélique Sénateur n'était pas à sous-estimer et les retombées d'un assassinat aussi barbare pouvaient tout à fait s'avérer dévastatrices malgré le climat chaotique de la situation.
C'était un problème particulièrement épineux que le Cerbère d'acier se voyait contraint de remettre à demain en vue de l'urgence pour le moins évidente qu'imposait la présence de cette maudite Mairesse qui, visiblement, profitait elle aussi du débâcle pour s'adonner à ses propres projets. Les batailles internes de la République avaient donc eu raison, à terme, de leur unité face à la menace ténébreuse qui planait sur eux depuis si longtemps. L'Assemblée s'était frayée un chemin, glissant au cœur d'une plaie ouverte pour s'y immiscer telle une bactérie dévoreuse de chair. Le cœur de l'infection, désormais infiltré jusqu'à la Salle des Souvenirs, s'apprêtait à invoquer la toute-puissance des anciens afin de mener à bien ses sinistres desseins.
Se plaçant instinctivement devant Zelevas ainsi qu'Azura, qui venait de les rejoindre, Mortifère décida de faire fi de toute émotion superflue et se recentra pour maintenir l'illusion sur sa tâche première, à savoir la protection des plus hautes instances de la Nation Bleue, ceux et celles qui en assuraient l'avenir. La Consule n'avait pas hésité par le passé à s'immiscer entre Zelevas et ses glorieux projets mais Mortifère savait pour l'avoir entendu de la bouche de son mentor qu'Azura représentait pour le pays un espoir de renouveau et qu'en dépit de ses croyances, elle constituait un atout dont il était inenvisageable de se priver.
Tout se passa très vite. Mortifère ainsi que les Sénateurs et la Consule furent témoins d'une scène abracadabrante, mettant en lumière les liens qui unissaient la tête pensante de l'Assemblée avec la génèse républicaine puis, lorsqu'ils comprirent enfin ce à quoi aspirait réellement l'ennemie de la Nation, ils demeurèrent démunis au devant de cette métamorphose blasphématoire qu'elle s'apprêtait à vivre. Un nouveau Titan, une nouvelle entité plus belliqueuse et infame encore que l'avaient été les façonneurs de mondes ?
Non. Les bêtes ancestrales étaient trop sages, trop puissantes pour être ainsi dépassées par des mortels, aussi ambitieux qu'ils furent. Clé antique et sang du kraken furent mêlés dans une alchimie datant de temps immémoriaux et, dans une effusion aqueuse d'une violence phénoménale, la Mairesse fut transpercée par le pouvoir de Kaiyo, métamorphosée en une engeance dépassant de loin ce à quoi pouvaient prétendre les Hommes. L'eau se répandit à une allure folle dans un sourd grondement dans lequel se mua les cris aliénés de l'Avatar. Mortifère ayant rejeté son humanité depuis bien longtemps, il écarquilla les yeux lorsqu'il aperçut la nouvelle création titanesque, cette créature aliénée dénuée de toute faiblesse humaine. Il la trouva... magnifique.
Ses états d'âme ne purent s'imposer à lui bien longtemps car déjà, l'urgence de la réalité lui parvint lorsque Zelevas hurla son nom. Retrouvant ce sérieux qui l'avait quitté l'espace de quelques instants, Mortifère analysa le danger que représentait cette divine menace et comprit qu'un flot aussi impétueux causerait la perte des souterrains en un battement de cils. Il était essentiel d'agir aussi vite qu'efficacement. Dans un claquement mécanique, la fiole de potion de surpuissance que les ingénieurs républicains avaient appliqués contre son dos revêtu d'acier se déverrouilla. Trois clapets sautèrent et, par impulsion télékinétique, le piston actionna le dispositif d'injection, insérant dans les veines du soldat mécanisé un pouvoir insoupçonné. Braquant son seul bras libre en avant, Mortifère fit tournoyer ses articulations à une folle allure et dans un rugissement tonitruant, il déversa cette force démentielle dont le génie républicain l'avait doté.
Les vagues fondirent sur eux mais lorsqu'elles s'apprêtèrent à les engloutir, un vif éclat cyan apparut et dans un crépitement foudroyant, un dôme électrique aux dimensions et à la résistance phénoménales se forma autour des Sénateurs et de leur gardien colossal. Maintenu en place par la bobine qui tournait sur elle-même dans un sifflement strident, le bouclier sphérique ainsi érigé stoppa les particules d'eau qui se déversaient tout autour d'eux et si la force des éléments tempétueux était écrasante, le Cerbère parvint à tenir bon. Son égide tiendrait, au moins assez longtemps pour qu'ils parviennent jusqu'à l'étage supérieur. Entreprenant de reculer en direction des escaliers, Mortifère commença à démontrer au bout de quelques mètres des signes de faiblesse mais il tint bon malgré tout et poussa un rugissement aux échos métalliques tout en solidifiant l'orbe protectrice, seule muraille dressée entre eux et la noyade.
"Les escaliers !"
La double-porte géante menant aux souterrains fut démolie dans un cyclone de foudre par le bouclier du soldat et, lentement mais sûrement, les survivants contenus à l'intérieur purent gravir quelques marches, s'éloignant de la sorcière transformée dont l'ire millénaire se faisait plus grande à chaque instant.
- Résumé:
Rechargement de 4P2.
Mortifère est médusé par la puissance phénoménale de la Mairesse et fait donc usage de son arme secrète. Après s'être injecté la potion de surpuissance, il forme un dôme de foudre parfaitement stable pour protéger les siens de l'inondation. Ce faisant, il commence à reculer vers les escaliers menant aux souterrains, détruit la porte grâce à son bouclier électrique et continue sa progression.
Pouvoirs Utilisés :
-Potion de Surpuissance
-Foudre Palier 4 : Dôme protecteur électrique
Total :
P1: 13/XX
P2 : 04/10
Charges de Potion de surpuissance : 01/02
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
Messages : 522
crédits : 2610
crédits : 2610
Info personnage
Race: Sirène
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
La Sirène grimaça. Son bouclier ne tiendra pas longtemps. Heureusement, ses alliées et les Sternes surent tenir bon. La Reine-Strygx fut même retenue par la magie de Gunnar, juste assez pour que tout le monde se retrouve dehors. Mais le monstre était loin d'être abattu. Dehors, les Sternes auront plus d'espace pour riposter... Sauf si l'immonde créature cessait le combat ? C'était comme espérer l'utopie ! Le mausolée explosa de l'intérieur, laissant apparaître un adversaire rugissant et avide d'en découdre avec ses proies qui refusaient de se plier à sa prédation rageuse. Et son corps prenait de drôles de nuances ? Était-ce un signe de faiblesse ? Ah tiens, elle hésite. Ça devait être cela. Elle fera moins la maligne bientôt ! La blonde ne perdit pas sa vigilance, prête à déployer sa magie.
Soudain, la créature passa à l'action, après avoir analysé la situation et trouver une stratégie pour frapper ses ennemis. Des arbres sont arrachés par ses puissants membres pour être balancés vers les Sternes. La Sirène appela l'eau à la rescousse, érigeant des barrières d'eau en hauteur comme en épaisseur pour encaisser les projectiles boisés et feuillus.
Au même moment, un effrayant grondement se fit entendre, emplissant tout l'environnement... Et ça paraissait long et sourd. Une menace approchait. Takhys se figea. Elle reconnut le son de l'eau en furie qui se déversait contre la terre. Son regard se leva vers les cieux, en découvrant avec frayeur l'immense colonnade liquide bouillonnant d'écumes. La peur saisit la Sirène. Elle ne l'avait jamais ressenti aussi frappante, aussi mordante, la paralysant… La dernière fois, c'était quand Kaiyo avait détruit Aquaria ! Il était revenu ? Impossible ! Et l'eau déferla sur eux.
Takhys, choquée, quitta sa transe apeurée quand elle sentit le changement physique opéré. L'eau était montée, atteignant la moitié de son corps. Elle hurla à la souffrance que provoqua son retour à sa forme naturelle. Et c'était d'autant plus atroce à endurer qu'elle portait un pantalon ample au lieu de sa robe. Alors forcément, le temps que les jambes enflant pour former une magnifique queue de poisson, la chair en pleine mutation dut forcer sur le tissu pour le déchirer.
Quand la douleur cessa enfin, la Sirène se sentit lourde au niveau de son buste. Son armure de cuir avait commencé à s'imprégner d'eau. Le cœur battant d'une crainte qu'elle avait crue totalement oubliée, elle essaya de ne pas fixer l'avatar de Kaiyo, n'oubliant pas que ses alliés et elle avait encore un ennemi à affronter ! Le peu de profondeur lui permit de faire aisément surface et de prendre ses aises. Elle darda son regard sur la Strygx. Des projectiles magiques s'envolent dans sa direction. Il était temps d'abattre cette… chose ! Takhys passe donc à l'attaque profitant de l'eau environnante pour des piques d'eau se plantent de toutes parts dans leur ennemie
Soudain, la créature passa à l'action, après avoir analysé la situation et trouver une stratégie pour frapper ses ennemis. Des arbres sont arrachés par ses puissants membres pour être balancés vers les Sternes. La Sirène appela l'eau à la rescousse, érigeant des barrières d'eau en hauteur comme en épaisseur pour encaisser les projectiles boisés et feuillus.
Au même moment, un effrayant grondement se fit entendre, emplissant tout l'environnement... Et ça paraissait long et sourd. Une menace approchait. Takhys se figea. Elle reconnut le son de l'eau en furie qui se déversait contre la terre. Son regard se leva vers les cieux, en découvrant avec frayeur l'immense colonnade liquide bouillonnant d'écumes. La peur saisit la Sirène. Elle ne l'avait jamais ressenti aussi frappante, aussi mordante, la paralysant… La dernière fois, c'était quand Kaiyo avait détruit Aquaria ! Il était revenu ? Impossible ! Et l'eau déferla sur eux.
Takhys, choquée, quitta sa transe apeurée quand elle sentit le changement physique opéré. L'eau était montée, atteignant la moitié de son corps. Elle hurla à la souffrance que provoqua son retour à sa forme naturelle. Et c'était d'autant plus atroce à endurer qu'elle portait un pantalon ample au lieu de sa robe. Alors forcément, le temps que les jambes enflant pour former une magnifique queue de poisson, la chair en pleine mutation dut forcer sur le tissu pour le déchirer.
Quand la douleur cessa enfin, la Sirène se sentit lourde au niveau de son buste. Son armure de cuir avait commencé à s'imprégner d'eau. Le cœur battant d'une crainte qu'elle avait crue totalement oubliée, elle essaya de ne pas fixer l'avatar de Kaiyo, n'oubliant pas que ses alliés et elle avait encore un ennemi à affronter ! Le peu de profondeur lui permit de faire aisément surface et de prendre ses aises. Elle darda son regard sur la Strygx. Des projectiles magiques s'envolent dans sa direction. Il était temps d'abattre cette… chose ! Takhys passe donc à l'attaque profitant de l'eau environnante pour des piques d'eau se plantent de toutes parts dans leur ennemie
- Résumé:
Résumé :
Sa royale majesté la monstruosité explose le mausolée pour continuer le combat. Takhys érige des barrières d'eau pour encaisser l'envoi des troncs d'arbres sur la gueule des Sternes (Eau P3)
La situation vire totalement de bord par l'apparition soudaine d'un geyser et de... la représentation de Kaiyo ! La Sirène est figée de frayeur devant l'apparition, ne voyant pas l'eau déferler sur eux. Cela a pour résultat qu'elle omet que cela va la rendre en sirène. Sa mutation est plus qu'in supportable.
Elle reprend contenance et décide de passer à l'attaque sur la Strygx, profitant de l'eau environnante pour des piques d'eau se plantent de toutes parts dans leur ennemie (eau P3)
Total :
P1 : 8/x
P2 : 2/10
P3 : 3/5 >> récupération de 2P3 >> Total 3/5
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum