crédits : 1004
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre Bon
Rang: C
L'histoire de ces îles, c'est pas mal mouvementée avec des pirates, une résistance qui a foutu les envahisseurs dehors, et des tensions religieuses. La culture locale tourne autour du Titan des Océans, Kayio. Ils font des danses et des chants pour le remercier, et ils sont sérieux sur l'artisanat et la préservation de leur coin de paradis. À raison, cet endroit est vraiment magnifique. Ça me ramène à mes souvenirs, quand je me suis arrêté à Kaizoku, et que j'ai fait la rencontre de la mère de mon fils, qui est gardé par sa tante aujourd'hui, Ayna.
Ça résume l'essentiel sans fioritures. On est loin du Razkaal. Là-bas, c'est pas le genre d'endroit où tu veux passer tes vacances. Une forteresse inhospitalière, émergeant de brumes épaisses, perchée sur un rocher solitaire en plein océan. Des murs massifs, gris et usés par le temps, racontent des siècles de douleur et de détresse. À l'intérieur, c'est un labyrinthe sombre et oppressant, des couloirs tortueux, des torches vacillantes et une humidité qui te colle à la peau. Comparé aux îles paradisiaques, c'est comme passer de la lumière éblouissante à une obscurité suffocante. Là-bas, t'as des plages dorées, des habitants chaleureux et une nature à te couper le souffle. Mais le Razkaal... C'est le royaume des ombres, des chaînes qui traînent, et une odeur de pourriture qui te suit partout. Et c'est là que je suis reconnaissant d'avoir une permission, mais aujourd'hui c'est plutôt différent.
Je traque un homme pour justement étouffer ses rêves et cultiver ses cauchemars au Razkaal. Deux semaines que je suis sur ses traces, et il est très bon. Me faisant traverser toute la République, pour prendre un navire et arriver ici. On arrive en fin de journée, assis sur une terrasse avec une espèce de boisson colorée dans une noix de coco. Habillé de mon armure anthracite abîmée, ma cape partiellement déchirée, Portecendres posé sur le flanc de ma chaise, j'aperçois l'horizon. Je ne m'attarde pas sur les yeux qui me jugent, ou bien les messes basses des enfants qui jouent sur la plage et qui se sont arrêtés dès l'instant où j'ai posé mes fesses draconiques ici. Non, je m'attarde sur la silhouette qui est un peu plus loin.
Elle.
Après quelques tuyaux et des gnons dans le museau de quelques-uns un peu résistants, j'ai pu apprendre que la pègre - dont je souhaite la destruction au plus vite - a également cet homme dans le collimateur. Et apparemment, elle est dans le coup. Il y a peut-être quelque chose à jouer. Problème, c'est que nous sommes au stade des rumeurs, et sans plus. Je termine cette boisson en deux lampées, laisse quelques pièces puis me redresse avant de marcher dans sa direction. Je tire une chaise avant de m'asseoir à son niveau sans m'annoncer, la surplombant de toute ma masse. Une seconde pour l'observer. Petit bouton de fleur aux traits fins, un regard acéré par des mirettes rappelant des pièces d'or, qui est décoré par des taches de rousseur et une chevelure flamboyante qui me rappelle ma cousine, Rim Casris. Mes mâchoires se contractent, puis je prends une profonde inspiration avant de parler d'une voix très calme.
« Bonsoir. On m'a dit que vous pouvez m'aider. Je peux vous déranger quelques instants ? »
Je fouille dans ma besace et pose une affiche de recherche. Un portrait.
« Je cherche quelqu'un. Un homme, grand, brun, entre 75 et 80 kilos, caucasien, droitier, un tatouage sur le front, habillé en blanc, un bâton de mage dans le dos. Il est le commanditaire de pas mal de troubles, notamment sur du trafic d'informations entre les pays, détournement de fonds, et alimente des réseaux criminels dans le but d'embêter et doubler la pègre, en soudoyant également le bas échelon de la politique Républicaine. On le surnomme la "Main Blanche", il serait arrivé dans les alentours il y a quelques jours. Ça vous parle ? »
Si je comprends qu'elle bosse pour la pègre, elle peut s'estimer heureuse que je n'ai aucune commande du Razkaal pour l'emmener avec moi. De toute façon, en y réfléchissant, elle n'aurait pas suffisamment d'accusations lourdes qui viendraient à l'amener dans nos murs. Gardant une façade en marbre, j'attends une réponse qui pourra me rendre service pour ma traque, dans le cas contraire, je me barre et poursuis mon investigation. On dit que nous sommes tous venus au monde pour une raison précise. La mienne est très simple : punir tous les salauds.
Tic, tac. L'horloge tourne, et il est encore dehors.
crédits : 402
Une cible en commun
Nora, en mission pour la pègre.
Nora avait dû prendre le bateau pour une mission, Crocus lui avait demandé de se débarrasser d’un gêneur qui s’était réfugié dans les iles paradisiaques. Il avait dû sentir le vent venir. La naine avait passé tout le voyage a regardé l’horizon, comme un animal en cage rêvant de sa liberté. Les perles de ses cheveux carillonnés dans le vent marin, pendant que les autres passagers ne la lâchaient pas des yeux comme s’il s’attendait à ce qu’elle soit malade comme la majorité des nains.
Elle avait atterri dans ce port où à nouveau elle se sentait loin de chez elle. Elle s’est déplacée le long des ruelles pour s’éloigner de la foule qui agglutinait autour du port, en premier lieu, elle s’était dirigée vers la plage. Une migraine commencée à lui vriller le crâne et à incendier ses tempes. Pour tenter d’atténuer ses maux, elle alla se plonger dans l’eau. Même après y avoir passer un peu de temps, cela n’eut aucun effet à part celle de se poser encore plus de question.
Nora décida de sortir de l’eau pour rejoindre la plage et ses affaires. Elle enfila sa tunique pour dissimuler ses tatouages Reikois qui avaient créé quelques regards étranges de la part des locaux, le dragon de citoyenneté sur son ventre et celui des gardiens du berceau dans le bas de son dos. Elles avaient gardé ses jambes nues et enfoncer ses pieds dans le sable. Ses pensées se tournaient vers l’empire et ses choix de vies.
Son choix de fuir l’empire pour se faire une nouvelle vie avait payé, elle avait sa vie loin de son double, loin des possibles recherches, mais le fait était qu’elle ne savait pas si elle était à sa place. Est-ce qu’elle aurait pu se trouver une place dans l’empire ? Est-ce que ses douleurs des plus en plus régulières étaient dû à sa fuite et à sa séparation ?
Enfin, la naine s’était installée sur le bord d’une terrasse, son regard posé sur l’horizon. Elle avait récupéré une bière et au lieu de s’installer à une table, elle avait préféré rejoindre le coin de la terrasse, non loin du sable. Le soleil de la région réchauffait sa peau pendant qu’elle admirait l’horizon.
Le bruit de pas la tira de ses pensées, l’inconnu se diriger vers elle. Sans être discrète, dans un geste précis, elle posa la main près de son équipement. Elle sentit son détendre légèrement quand il s’assit près de la naine, même ainsi, même si elle n’aurait pas était assise sur le sol, il la dominait en hauteur, en largeur et en masse, ce qui n’était pas difficile. Elle se mit à sourire, un sourire qui laissait paraître un peu de sa confiance, comme si elle voulait lui montrait que pour elle, sa taille n’avait pas d’importance.
Contre toute attente, l’homme lui demanda poliment s’il pouvait la déranger. Elle hocha la tête en retirant un étui métallique d’une de ses poches de sa ceinture et une boite d’allumette. Elle tira un petit cigare, cadeau du barde qui ne l’avait pas accompagné, avant de l’allumer. Elle regarda l’affiche que posa l’homme et le sourire de la louve s’étira. La description de la louve s’étira. Comme ça, il cherchait la même personne que lui. La description qu’il fit rejoignait celle qu’elle avait entendue de la part du raton avant son départ. Elle tira une bouffée et expulsa la fumée lentement.
- Je pourrais peut-être t’aider. Malheureusement, j’aimerais moi aussi faire sa connaissance. À voir si nos raisons concordent.
La lueur qui brûlait dans ses yeux d’or trahissait une partie de sa nature, enfin si quelqu’un pouvait faire le lien entre un lycan et une naine, à sa connaissance elle était la seule avec ce souci de taille. Quelque chose dans les différentes postures que prenaient les naines trahissait quelque chose de son ancienne vie militaire.
crédits : 1004
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre Bon
Rang: C
Il y avait aussi ce sourire. Comme s'il y avait finalement un peu de défi entre nous alors qu'on vient tout juste de se rencontrer. Ça me rappelle les interactions Reikoises ; un rictus et des muscles contractés, et ça y est, vous avez assez d'éléments pour vous foutre sur la trogne jusqu'à ce que l'un de vous deux ne se relève pas. Sa main proche de ses affaires, un soupir d'ennui me trahit. J'en ai terriblement marre. Pourquoi est-ce que mon gabarit crée autant de problèmes ? J'ai bien conscience que je n'ai pas une gueule de porte-bonheur, mais faut reconnaître que ça relève soit de la paranoïa, soit d'une personne... En cavale, tout le temps sur ses gardes, ou qui a quelque chose à cacher.
Mais c'est peut-être le chapitre d'une autre histoire.
Présentement à table, je laisse la fumée de son cigare lécher mon visage tandis qu'elle observe le portrait. Nouveau sourire. Décidément, pas très bavarde. Sa réponse installe le tutoiement et c'est une bonne chose, même si finalement, sa réponse reste aussi énigmatique que sa posture. Et malheureusement, je n'ai pas le temps de minauder, jouer aux devinettes ou faire une baston de regards jusqu'à ce que l'autre tire le museau vers le bas. En parlant de posture, je peux voir que son regard dégage plus de mysticisme que je l'aurais envisagé, et c'est vraiment un petit bout de femme. Une naine ? Je n'ai pas le souvenir d'avoir rencontré des nains qui ont les mirettes de cette couleur.
Mais c'est peut-être également le chapitre d'une autre histoire. Je plie le document et le range à sa place.
Quelques secondes s'écoulent tandis que je prépare ma réponse. J'ai toujours joué franc-jeu, et le Razkaal est beaucoup trop craint en République et ailleurs pour essayer quelque chose avec moi. Mais cela ne fait pas de moi quelqu'un d'invincible. Un serveur vient prendre commande, cette fois je prends une bière et j'attends qu'il parte pour me pencher dans sa direction, le ton grave.
« Le traquer, le trouver, l'enfermer. Il pose des problèmes, mais ça ne va plus durer. Si t'as des infos, je prends. Si tu peux me conduire à lui, c'est mieux. »
Je ne peux faire plus simple. La Main Blanche n'était pas aussi préoccupante il y a quelques temps. Une simple tanche qui magouille dans son coin, et pour qui on laisse volontiers les officiers de bas échelons l'attraper pour quelques mois en prison. Maintenant, il commence à étaler un réseau suffisamment influent pour le rendre problématique aux yeux du Razkaal, et de fortes chances qu'il détienne des informations sur des personnes qui embrassent le gouvernement dans le but de le corrompre. À une certaine échelle. Mon boulot consiste à couper le problème à la racine et lui faire cracher le morceau, quitte à lui couper les membres et lui clouer la colonne vertébrale pour qu'il ressente tous ses nerfs s'embraser.
La bière finit sur ma table, je paie la commande. J'ai bien conscience que rien n'est gratuit dans ce genre d'échange. Mais peut-être que l'ennemi de mon ennemi est mon ami ? Et que finalement...
Je lui rends service.
crédits : 402
Un cible en commun
Nora souriait en buvant lentement sa bière, tirant quelques fois sur son cigare. Son regard se déplaça sur l’horizon, regardant les vagues venant s’écraser inlassablement sur le rivage. Elle essayait de le détailler sans le regarder directement dans un premier temps. La naine se doutait qu’il lui avait déjà rendu la pareille avant de venir la rejoindre, c’est ce que les autres faisaient toujours, enfin jusqu’à ce qu’ils découvrent sa vraie nature.
Le Drakyn reprit la parole, expliquant les raisons de ses recherches. Nora ne put s’empêcher de s’esclaffer, son sourire s’élargit. Elle tira une longue bouffée sur le tabac et essaya de former des ronds avec la fumée, sans succès. Son regard d’or se posa sur le géant, ce qui lui fit prendre conscience définitivement de leur différence de taille.
- Enfin quelqu’un qui va droit au but dans ce pays. On va sûrement s’entendre.
Elle but une autre gorgée de sa bière et passa une main sur ses jambes nues. Sa peau était réchauffée par le soleil.
- J’ai l’impression qu’il s’est fait beaucoup d’amis. Peut-être pas les bons. J’ai peut-être une piste et ma foi, ta taille pourra peut-être éviter un bain de sang. Ou pas. Les gars dans son genre me prennent rarement au sérieux.
La naine se releva et tira sur sa tunique qui ne recouvrait que le haut de ses cuisses, avant de frotter rapidement ses pieds pour décoller le sable qui y était collé. Elle enfila son pantalon, ses bottes et son ceinturon, où y trônait son glaive. La boucle cliqueta.
La naine bougea les hanches pour vérifier qu’il était bien accroché, elle glissa les pouces entre le cuir et le tissu. Par réflexe, son épaule fit une rotation pour replacer le baudrier qu’elle ne portait pas. Elle vida le reste de sa bière avant de reposer le cigare sur le bord de ses lèvres. La fumée s’élevait paresseusement devant le visage de la rousse.
- Bon, je te laisse me suivre jusqu’à un bouge un peu plus loin. Il y va régulièrement, où au moins certains de ses hommes.
Nora commença à s’éloigner de sa démarche fluide, presque féline. Son cigare laissait une traînait pendant que les perles de ses cheveux carillonnaient au rythme de ses pas. Elle tourna sa tête vers le géant avec son sourire moqueur.
- J’espère que tu ne bosses pas pour la pègre. Il ne s’aime pas trop, je crois.
Elle continua sa route, presque discrètement. Les gens ne pouvaient s’empêcher de jeter un œil sur la naine qui passait, comme si elle était un paria, enfin comme s'ils savaient qu’elles en étaient une. Le bar se profila à une intersection, d'éclats de voix s’échappaient à travers les ouvertures. L’air avait déjà l’air chargé avant leur entrée en scène. Son ouïe ne captait pas de paroles en particuliers, mais son odorat arrivait à discerner, l’alcool, le tabac et une autre odeur typique des bas-fonds.
- Tu préfères y aller comment ? Tu fais le bon flic ? Pour moi, seul le résultat à une importance.
crédits : 1004
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre Bon
Rang: C
Garder le Razkaal, c'est s'enfermer de la société, et les permissions et missions extérieures sont des opportunités pour garder une racine dans le monde des vivants et ne pas perdre la tête. Et c'est également pour ça que j'aime voyager, et aussi m'enrichir des rencontres. Parce que, il n'y a pas que l'environnement qui construit une personne, il y a également les gens qui gravitent autour de soi. Des fois c'est ponctuel, d'autres plus régulier, mais apporte une brique singulière dans notre vie.
Je savais que j'étais face à une personne spéciale, mais pas moyen de savoir pourquoi.
Difficile d'interpréter son rire, ni même son sourire, si ce n'est que j'ai le sentiment d'avoir fait mouche. Je pense avoir suffisamment parlé, je me contente de regarder ma choppe avant de boire une lampée, et essuyer la mousse sur mes lèvres d'un revers de la manche. Je vais observer, quelques secondes, ces vaines tentatives de faire des ronds avec sa fumée, comme si cela me donnait une réponse concrète. Nullement ennuyé, nullement agacé, et avec toute la patience du monde, je laisse à cette femme tout l'espace nécessaire pour me donner ce que je demande poliment. Car je suis persuadé que c'est comme ça qu'il faut fonctionner ici et ailleurs. La contrainte, je l'impose à mes ennemis et mes prisonniers. Mon châtiment, aux criminels qui le méritent. Ses yeux me gardent en joue, le doré de ses prunelles entrant en collision avec le bleu glacial des miens.
« Bien s'entendre, c'est tout ce que je demande. Sauf pour certains... La Main Blanche en fera partie. »
Mon regard me trahit lorsque j'entends une friction, celle de ses mains, petites et filiformes, passant sur ses cuisses. Hm, on profite de la chaleur de l'astre brûlant, hein. Cela notifie au moins qu'elle se sent suffisamment en sécurité pour ne pas m'imaginer comme une menace, ou alors, je suis bien moins effrayant que je le pensais. Ce qui est également une bonne nouvelle. Sur sa nouvelle réponse, deux doigts pensifs tapotent mon menton.
« Ne te prends pas au sérieux ? »
Elle se lève, et de là où je suis je vois effectivement très peu de différence entre quand elle est debout et quand elle est assise. Me rappelant également que je suis un homme, seul, et qu'au vu des choses que je peux voir régulièrement au Razkaal, un petit bout de femme bien dessiné par la nature donne une étreinte plus agréable pour les yeux. Je n'ai en revanche jamais compris le dicton de la "taille qui compte". Un demi-rictus long d'un centimètre à peu près trahit mes traits. Me voulant surtout rassurant au premier chef, mais aussi sincère.
« T'es toujours en vie, la preuve que les personnes se trompent. L'apparence discrète est un avantage pour mieux frapper. »
Je finis par plisser les yeux. Méfiant.
« Et je suis sûr que c'est le cas. »
Elle se dandine en vérifiant son barda, je me contenterai de finir ma bière, payer ma commande, me redresser de toute ma masse, ajuster Portecendres et la talonner en tendant des oreilles très attentives. Un lieu. Il me faut au moins un lieu, et c'est déjà le début d'une piste. Si on croise des hommes qui le connaissent, il va être intéressant de tester leur loyauté ou de voir leur capacité de dissimulation. Un nouveau et énième sourire de sa part, dressé comme un joli masque dans ma direction, je finis par étirer partiellement le mien, en réponse à sa question. Sardonique, carnassier, impitoyable, sadique.
« Je suis bien loin de la pègre, rassure-toi. »
On quitte alors la poésie naturelle de la plage pour se plonger dans ce qui semblerait être des bas-fonds pas forcément très agréables à zyeuter ou y passer un moment. De droite à gauche, des gens commencent à aviser cette femme mais qui reste placide, faisant mine de rien. J'hausse un sourcil face au nouveau paysage. Des murmures sinistres, des regards louches. Des vies qui s'effilochent dans la crasse et l'indifférence. À sa question, je tourne doucement mon visage dans sa direction, le visage impassible. Puis, me dit que c'est le moment d'annoncer d'où je viens en sortant mon médaillon du Razkaal de mon plastron.
« Je suis traqueur, juge et bourreau. Mais je ne suis pas un natif de la République. Et si pour toi la fin justifie les moyens... »
Evitons quand même les effusions de sang.
« ...Mon but est d'éviter les mouvements de foules, faire ça dans le feutré, et lui étouffer toutes ses chances de fuite. J'ignore si tu joues les bons flics, mais tu as l'air connue ici. Est-ce que ça présente des risques ? »
Attendant sa réponse, je balaye mon nouvel environnement, m'assurant qu'on ne soit pas suivi. Mais force est d'admettre qu'un Drakyn avec une naine ne passe pas inaperçu... Le début d'une infiltration qui est loin d'être gagné. Finalement...Ce joli sourire qu'elle affiche régulièrement n'est pas si rassurant que ça. Tant pis, il ne me restera qu'à faire le ménage dans le pire des cas.
crédits : 402
Une cible en commun
Le géant avait lancé que la taille de Nora pouvait être un avantage, qualifié de discrète. Ce n’était clairement pas la préférence de la naine présente.
- La discrétion à son avantage, frapper en douce, c'est pas mon truc par contre. Je préfère en face-à-face, avec une épée où mes… Mains
Elle se retint d’utiliser le mot patte, elle avait encore un peu de mal à parler de son corps de femme, préférant celui de l’animal. Sa force n’était pas la même, le regard des autres non plus. C’était différent, même plaisant pour ceux que l’on réservait à la naine. Ceux qu’elle héritait aujourd’hui dans ses bas quartiers n'étaient pas tous de ceux qu’elle appréciait. Le plus simple était de ne pas y prêter attention, Ersa avait réussi pendant des années, Nora pouvait y arriver aussi.
Le symbole sur le médaillon attira son attention, son regard d’or restait fixé sur l’emblème du Razkaal. Elle en avait entendu parler, c’était inévitable dans le milieu où elle avait atterri. Ça n’arrangeait pas son affaire, il semblait que les limiers pouvaient être aussi têtus que les gardiens, elle devrait faire attention de ne pas se peindre une cible trop dans le dos pour ce géant. Elle verra ça plus tard. A sa question sur les regards qu’elle avait attirée, elle ne put répondre qu’en prenant un air innocent avec les mains jointes, ses yeux or tranchés légèrement avec cet air et commença d’une voix presque mielleuse.
- Une mignonne petite rousse sans défense, ça attire forcément les regards. J'espère juste pas assez pour attirer leurs foudre.
À la fin de sa phrase, son visage changea pour reprendre son sourire sauvage.
- On va essayer d'y aller en finesse alors. J'y pense, ça veut dire qu'on est presque collègue du coup.
Dans sa tête, elle faisait encore un peu partie du Berceau. Son insigne ne la quittait jamais tatoué sur le bas de son dos. Elle n'allait pas lui montrer en pleine rue, soulever sa tunique était toujours moins discret que de sortir un médaillon. Elle passa lentement sa main sur son flanc, séparation de ses deux tatouages Reikois.
- Je ne suis pas d'ici non plus, même pas de République. Je viens d'une montagne entourée de désert.
Elle semblait un peu nostalgique à l'énonciation de son pays chaud avant qu'elle ne disparaisse pour qu'elle se reconcentre sur le géant. Nora passa sa main dans ses cheveux pour les replacer dans son dos, le soleil se reflétait légèrement sur ses perles usées verte et bleue.
- On pourra peut-être en parler plus tard, dans un endroit plus agréable.
Elle avait passé assez de temps dans ce genre d’endroit ces derniers mois, même si le décor était plus agréable, le ressenti en était les mêmes. La plage où il avait interrompu son inactivité lui manquait presque.
- Tu me laisses un peu de temps.
Elle arrangea sa tunique dans un dernier sourire et se dirigea vers l’entrée du bar. À peine passé la porte, elle avait changé complètement de posture. La rousse s’était ramassée sur elle-même, lui donnant une allure plus chétive et plus craintive, son regard ne débordait plus de fierté et d’assurance. Elle avançait les mains plaquées contre ses hanches jouant contre le tissu de son pantalon, un peu de sable grattait la peau de ses cuisses à chacun de ses pas. Elle détailla rapidement la pièce, il y avait quelques tables entre l’entrée et le comptoir. Une dizaine d'hommes était présent, deux près de l’entrée assis de chaque côté de la porte, deux au comptoir non loin de la rousse, quatre sur une table à jouer aux cartes et à fumer. Enfin, les deux derniers étaient installés sur une table du fond à boire. L’ambiance à l’intérieur reflétait ce qu’elle avait imaginé depuis l’extérieur. La salle était remplie de fumée entre le tabac et le crack, l’odeur de l’alcool était présente bien que légère. La rousse grimpa de manière mal assurée sur le tabouret pour se mettre au comptoir.
- Bah alors petite, tu t’es perdue ?
- Euh Non… Oui… Je cherche quelqu’un… En fait.
Sa diction était saccadée et sa voix était légèrement tremblante, son regard fuyait pour ne pas accrocher celui du tavernier.
- J’ai un souci avec un… Avec quelqu'un que j’aimerais… Voir… Enfin, vous savez… Ne plus voir, mais il est trop haut placé pour que quelqu'un comme moi l'inuiète.
Elle espérait que son jeu suffirait à avoir des informations sur la planque de leur cible ou sur comment le rencontrer. Avec un peu de chance, elle pourrait ressortir avec des informations.
crédits : 1004
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre Bon
Rang: C
Qui est-elle.
J'hausse un sourcil à sa première réponse. Pas de chance pour elle, je sais discerner facilement une personne qui cache des choses, et son hésitation n'est pas anodine. Trop d'interrogatoires, trop de tortures, trop de questions posées et trop de réponses entendues, cela m'a permis de voir et ressentir chaque fluctuation dans le discours de quelqu'un. Et sa posture théâtralisée vient me faire tanguer la tête, dépité.
« Une mignonne petite rousse sans défense, bien sûr. Et, moi, je suis un lézardeau sorti de son œuf qui cherche sa maman. »
Je vais être patient et lui laisser la possibilité de se racheter en arrêtant de me balancer des salades. Et ce sourire plus bestial me parle beaucoup plus. J'acquiesce d'un nouveau signe de tête et la talonne, silencieux, tant et si bien qu'on entendra que mes pas lourds résonnant sur le sable tassé autant que la friction de ma cape au bout déchiré, léchant doucement le sol. Et, pour se rattraper, voilà que nous avons enfin un élément de réponse concret. La voilà qu'elle retire un pan de tissu de son haut pour mettre en exergue son tatouage, Reikois pur jus. Je ralentis doucement le rythme pour l'aviser en détail, mon visage impassible se fait trahir par une étincelle de surprise dans les yeux... Suivie d'une mélancolie que je pensais avoir enterrée depuis longtemps maintenant. Je ne peux m'empêcher de regarder les Reikois encore comme des concitoyens, et à cela...
« ...Ravi de voir quelqu'un de la maison. »
Mais je ne vais pas ajouter que j'ai plutôt servi pour l'empereur Draknys, et que je tenais mon épée face aux armées de Ryssen. Je ne sais pas de quel côté elle est, et j'ai encore besoin d'elle pour avoir mes réponses pour mon enquête. En tout cas, nous avions l'air de deux personnes loin de leurs terres natales, à regrets. Et son invitation me paraît bien plus amicale que je pourrais le soupçonner. Qu'est-ce que ça voulait dire en revanche, "plus agréable", quand on voit là où nous sommes : les îles paradisiaques. Je lui réponds d'une légère révérence silencieuse de la tête.
« Ca me va. »
Aux abords du bar, voilà que je serais témoin de sa transformation. La femme au sourire séduisant marchant avec un déhanché félin laisse place à une espèce de petite victime aux gestes non assurés, la posture recroquevillée sur elle-même, et nous offre une autre pièce de théâtre. Je ne sais pas si je dois soupirer ou être admiratif de jouer aussi vite et aussi bien des personnages opposés. Je baisse la tête pour passer l'entrée de mes deux mètres quarante, pour balayer du regard l'assemblée qui pose aussi bien les yeux sur moi que sur notre pauvre jeune femme en détresse. Et le pire, c'est que ça marche. Je vais m'asseoir un peu plus loin, faisant mine de ne pas écouter l'échange, mais force est d'admettre que mon entrée fait plus de boucan, pourtant je n'ai encore rien dit. Un serveur vient s'approcher, le regard méfiant en unisson avec les occupants de la pièce. Le tavernier fera même une petite interlude pour m'aviser d'un regard qui émet des réserves.
« C'est pour des problèmes ?
- Nan, juste un verre, et un lieu tranquille pour me poser.
- Alors bienvenue. Sinon, tu connais la musique.
- Je ne veux pas de problèmes, je ne vais pas me répéter indéfiniment.
- Bien.
- Bien. » Que je termine, ferme, mais d'une voix calme.
La dizaine de personnes qui me toise commence à se retourner pour vaquer à leurs occupations. En attendant, il fallait avoir des réponses. Et je dois avouer que sa méthode est inédite. J'ai toujours eu des informations autrement que par la demande innocente et vulnérable, au Razkaal nous avons des moyens plus... Discutables. Le tavernier, très charmé, et peiné, commence à essuyer une chopine avec un espèce de regard paternel concerné. Eh bien, merde alors. J'aurais tout vu.
« Écoute ma puce, des gens haut placés, y'en a quelques uns et des fois, il vaut mieux ne pas les embêter. » Qu'il répond d'une voix douce, en espaçant les mots comme pour se faire entendre auprès d'une enfant.
Je pousse un soupir discret.
« Et tu connais son nom au moins ? » Qu'il enchaîne, croisant ses avant-bras épais sous son torse.
Je garde la bouche scellée de mon côté, toujours loin de la conversation, mais une oreille attentive. À voir comment les choses vont se dérouler. C'est que j'aurais presque de l'engouement sur la suite des opérations, et voir comment cette posture si attachante pourrait soutirer comme information. Et si c'est le cas, peut-être que le Razkaal devrait s'adoucir de temps à autres. Après, des fois, il suffit simplement d'étaler tous les instruments sur une table pour faire parler un taulard jusqu'au lendemain sans qu'on ait à faire quoi que ce soit.
Deux choix, deux écoles.
crédits : 402
Un cible en commun.
La petite rousse restée au comptoir, recroquevillé sur elle-même. Son sang bouillonnait dans ses tempes. Elle avait envie de sauter par-dessus le comptoir pour frapper le barman jusqu’à ce qu’il lui donne les infos, mais le géant voulait essayer la finesse et il avait raison. C’était assez drôle de se dire que le géant voulait essayer de faire dans la finesse et la naine voulait y aller à coups d’épée. La cible pourrait s’enfuir si cela partait en vrille dès maintenant. Le barman réfléchissait si la naine semblait crédible, elle aurait pu dire qu’elle cherchait du travail, mais bon. Il se figea à l’entrée du géant, comme tous les hommes présents. La naine tourna la tête basse vers lui pour lui jeter un bref regard, elle eut du mal à retenir le coin de ses lèvres de se relever un court instant. Son ouïe ne rata rien de l’échange entre le serveur et son coéquipier d’infortune. La hyène avait envie de rire, même si elle ne se considérait pas comme le prédateur ultime de l’île, la différence entre leurs entrées était l’exacte opposée. Les clients du bar avaient au mieux regarder la silhouette de la rousse et presque sortie leurs lames pour le Drakyn. Étonnement le seul qui se méfiait d’elle était le limier, son expérience avait du lui en faire voir et elle se doutait qu’il fallait toujours de méfier d’un de ses gardiens.
Avec un simple échange de mot, la tension qui parcourait la pièce était presque palpable.
Le patron avait repris entre le charme et la protection que demande l’innocente appuyée au comptoir. La naine riva ses yeux sur le comptoir et renifla avant de reprendre la parole.
- Sullivan, je crois.
Elle laissa ses mots flotter un instant, comme si elle venait de lâcher un béhémoth dans la taverne. Elle leva la tête en mimant une mine déprimée. Heureusement pour elle, elle avait subi cette mine ridicule pendant trop longtemps avec Ersa. Nora ne s’était pas vue dans un miroir, mais elle avait noté le regard que lui avaient jeté les autres. Celui du barman n’avait pas été l’exception, d’abord traversé par le doute avant de redevenir protecteur sous la voix vibrante de la naine.
- Enfin, j’essaie de refaire ma vie ici et il me cause des soucis. On m’a dit que vous pourriez m’aider, que vous aviez le contact parfait pour m’aider.
L’homme se mit à rire.
- Tu sais que ce genre de service coûte très cher. Le capitaine est un associé du patron, si tu as quelque chose d’important à lui offrir peut-être qu’il te trouvera un accord.
Nora se figea, elle n’avait pas pensé que le capitaine du port serait associé avec la main blanche, le raton ne lui avait pas donner l’info, mais elle aurait dû s’en douter. Un instant, son masque d’innocence se figea, laissant apparaître une ombre. Elle fit signe au barman de se rapprocher en essayant de refaire au mieux sa mine de femme en détresse.
- J’imagine que l’argent ne sera pas la clé, j’ai des informations sur …
Nora sembla hésitée un instant, l’information intéresserait le grand patron, c’était une rancune d’époque qu'elle avait aidée en diffusant les morts.
- J’ai des informations sur Crocus.
L’homme se figea à l’énonciation de ce nom. Son expression passa au noir avant de revenir sur quelque chose de plus neutre. Son patron avait dû lui parler des déboires qu’il avait eus avec les hommes du raton, sans savoir que c’était surtout une femme de main. Heureusement qu’il ne l’avait vu que sous son autre forme.
- Ça, c’est inattendu. Qu’est-ce que tu as ?
- J’ai bossé pour lui, il me fait confiance. Mais je ne parlerais pas sous garantie.
L’homme se mit à réfléchir avant de prendre sa décision, de se pencher à nouveau pour parler a voix basse.
- Le patron n’est pas là en ce moment, par contre, il fait une petite soirée avec ses associés à la maison de Sullivan, justement. Si tes infos sont bonnes, tu pourras voir directement avec eux. Tu peux les attendre avec nous si tu veux.
Les deux autres hommes au comptoir lui lancèrent un sourire, et la naine fit mine de se ratatiner encore un peu plus. Intérieurement, elle imaginait toutes les situations où elle pourrait les découper.
- J’irais le rejoindre là-bas directement. Je peux venir avec un associé ?
- J’imagine que ne dérangera pas le patron d’être à deux.
Le barman éclata de rire et lui fit un signe de tête. Nora se retourna lentement et sauta de son tabouret. Elle serrait discrètement les poings pour essayer de ne pas sauter sur les deux pervers qui la regardaient. Normalement, le regard des hommes ne la dérangeait pas, elle en jouait et parfois en laissait en profiter, mais pas dans ce cas, profiter d’une femme dans le besoin. Elle sortit et devrait en parler au Limier de ses informations qu’elle devait donner en espérant surtout que cela ne la placerait pas sur la liste de ses cibles.
Elle poussa la porte légèrement plus décontractée. Une fois, la porte passée la louve accéléra le pas pour s’éloigner en s’assurant que les deux autres ne la suivaient pas. Nora se plaça dans une petite ruelle et se secoua comme un chien mouillé pour détendre tous ses muscles. Elle tira sur sa tunique et ouvrit un bouton de son col, dévoilant un décolleté plus prononcé. Tout ce qu’elle pouvait faire pour s’éloigner de ce que faisait Ersa, tout pour la différencier. La rousse sortit son étui métallique et alluma un cigare avant de s’appuyer contre le mur. Elle tira sur le tabac et laissa la fumée s’élevait lentement. Ce n’étaient pas les meilleures infos, il se jetterait sûrement dans la gueule du loup en y allant, mais c’était peut-être sa seule solution.
Elle proposerait à Kieran de retourner sur cette plage pour en discutait avec lui et peut être qu'elle lui poserait des questions sur ce qui pouvait pousser un ex-reikois à devenir limier, à fuir le reike. Peut -être qu'il avait plus en commun que le physique le suggérait.
crédits : 1004
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre Bon
Rang: C
De près, ça ressemble effectivement à une stratégie efficace et pertinente.
Même si le corps du plan consiste à chouiner comme une adolescente perdue au milieu de nulle part.
En tout cas, j'attendais tout comme le Barman une réponse : un nom. J'hausse un sourcil. Sullivan, hein... Je me concentre sur mon verre, commence à jouer avec la mousse avec l'une de mes griffes, et regarde la fenêtre pour aviser l'extérieur. C'est vraiment un endroit où je pourrais me laisser dorer l'oignon pendant une éternité. Mais, je me suis donné une mission. Et elle est loin d'être finie. Capitaine, associé du patron, comme le tenancier des lieux le souligne, sont deux autres éléments qui viennent s'ajouter à l'enquête. La Main Blanche a vraiment beaucoup plus d'influence que je le pensais, et lui mettre la main dessus semble être bien plus dangereux.
Mais, quelque chose de pas prévu va s'ajouter également dans l'équation...
... Qui est Crocus ?
Pourquoi est-ce que j'ai le sentiment que ce nom trempe également dans des affaires louches ? Hm, le Razkaal me mettra surement sur sa traque s'il en juge nécessaire et il n'est jamais bon de courir après plusieurs lièvres. Je garde ce nom dans un coin de ma tête, et reste concentré sur la suite des évènements. Une soirée se fait actuellement avec ma cible et notre cher Reikoise a son ticket. Ticket que le barman compte partager avec d'autres messieurs très heureux de l'accompagner. Je reste impartial, impassible, et garde mon flegme glacial dans le but de montrer toute mon indifférence pour éviter que la situation ne dérape. Aucun regard accordé aux concernés qui la reluque avec un regard concupiscent, ni même le sourire narquois du Barman. Seulement sur ma consommation, que je finirais d'une traite. Je ne fais pas non plus attention à son départ, mais, je m'adosse au comptoir pour avoir un regard sur l'assemblée, et aviser la rouquine partir, dont je ne connais même pas le nom, finalement. Quelques minutes plus tard, je laisse quelques pièces, et utilise mon odorat pour tracer sa signature olfactive.
Qui me conduira dans une ruelle. Odeur de fumée de cigare, qui coule sur une femme qui venait de faire tomber un bouton de son décolleté. Il fait si chaud que ça dans les îles paradisiaques ?
Peu importe, nous commençons à nous écarter, avant de marcher dans la direction de la plage.
« Alors, tu sais où c'est ? Tu savais que le Capitaine de Port était de mèche avec la Main Blanche ? Qui est Crocus ? »
Pas que j'ai l'impression qu'elle en savait plus qu'elle en l'air, mais presque. Arriver au milieu de nulle part, et commencer à piger le fonctionnement d'un réseau criminel, faut pas espérer à ce que tout soit limpide au bout d'une soirée. M'est avis que l'organigramme hiérarchique est bien plus balèze, et qu'il faudra redoubler de vigilance. Nos pieds finissent sur les sables fins et dorés, une végétation luxuriante nous entoure et un ciel clair commençant à s'obscurcir. Marchant le long du rivage, ma peau peu sentir la douce brise marine et et mes oreilles entendre le doux murmure des vagues. Les palmiers se balancent légèrement au gré du vent, créant des ombres apaisantes sur le sable. Les couleurs de la mer vont du turquoise au bleu profond, invitant à la détente et à la contemplation.
Mais il était temps de réfléchir concrètement à la situation.
« Tu es déjà entré dans ce genre de soirée ? Tu connais leur politique ? »
Parce qu'on aura pas le choix d'en savoir un minimum si on veut échafauder un plan.
crédits : 402
Une cible en commun
Elle fumait tranquillement, en attendant le géant. Elle pouvait ressentir ses pas dans le sable, entendre chaque bruit. Il la retrouva facilement, avant de passer un regard sur elle. Elle lui adressa un sourire moqueur.
- Et pas une action violente mon lezardeau. Une mignonne sans défense, enfin pour eux.
Elle le suivit sur le chemin de la plage, elle pourrait retirer ses bottes, se mettre à l’aise pour attendre le soir. Le Drakyn commença à lui poser des questions, la dernière avait tendu un peu plus son sourire. Il avait entendu et elle avait peut-être fait une connerie, enfin, elle verrait bien.
- Je pense que c’est la grande maison à l’ouest du port. C’est la seule où il y a régulièrement des
gardes. Je ne pensais pas qu’il bossait avec notre cible, j’ai bien cru avoir fait une connerie, mais au moins, ça nous ouvre une porte.
Elle tira une bouffée sur son cigare, lentement jouant avec sa fumée.
- Crocus, est un petit gars du continent. Je pense surtout que c’est un paumé qui n’a jamais vraiment eu de chance. Il ne traîne pas dans les grandes affaires, mais c’est confronté une ou deux fois à la main blanche. J’ai bossé pour lui à une époque, enfin, je bossais pour tout ce qui était prêt à payer une mercenaire.
Le refrain sur Crocus ne marcherait sûrement pas, le limier était beaucoup trop méfiant pour prendre pour argent comptant ce qui disait la rousse. Elle se détendit, expulsant la fin de sa fumée, prenant un air triste. Enfin, elle essayait.
- Je n’ai pas été très regardant sur le travail qu’on me proposait en arrivant, sûrement pas assez.
Leurs pas les guidèrent à nouveau sur le sable dans le sable et à peine, ses semelles rentrèrent en contact avec ce sol meuble, Nora les retira pour profiter de la chaleur du sable. Le sentant réchauffait sa peau, s’insinuait entre ses orteils. Elle marchait en profitant de tout ce qui les entourait, le son des vagues qui appelaient à profiter de ce lieu, la végétation qui lui rappelait certains terrains de chasse qu’elle affectionner particulièrement.
- Je suis plus à l'aise comme ça. Ton armure ne te tiens pas chaud ? J'ai déjà chaud comme ça.
Sa diction était rapide, enjouée, presque comme une enfant surexcitée. Elle hésitait presque à se remettre les jambes à nues, comme quand il l’avait trouvé sur cette plage. Elle sourit en imaginant non pas la réaction du Limier qui n’avait pas prêté plus d’attention à elle que ça, mais comment aurait put réagir un autre Drakyn qu’elle avait connu. Elle soupira et n’enleva rien d’autre, estimant qu’il n’était pas encore venu le temps de se prélasser de nouveau au soleil.
Il lui demanda si elle connaissait ce genre de soirée. Elle tira sur son cigare qui arrivait sur la fin.
- Nope, je n’ai jamais eu d’invitation. J’imagine qu’il y aura du beau monde, des gardes à tous les coins. Et de l’alcool.
Elle pencha la tête sur le côté, comme si un détail qui lui avait échappé venait de lui revenir.
- J’imagine que l’on ne pourra pas frapper à la porte avec nos armes, entrer de force le ferra fuir et qu’affronter sa garde à la mano ne sera pas des plus avantageux. Enfin, pour toi.
Son sourire sauvage refit son apparition pendant que son regard doré passait sur l’horizon. Elle fit un mouvement de ses doigts et une épée batarde apparue entre ses mains. Elle lâcha la poigné pour saisir la garde et la tendre vers le Drakyn.
- Tiens. Au moins, tu pourras utiliser celle-là le temps de trouver mieux. Tu veux l’essayer ?
C’était une simple épée d’acier, une lame d’environ 80 cm pour une poignée d’environ 20 cm. Une arme qui avait suivi la naine pendant un moment, autant qu’à la louve.
- J’imagine que l’on se trouve une jolie tenue, qu’on entre en se tenant la main et que j’essaie de discuter avec les deux pontifes pour régler mon problème de nouvelle vie. À ce moment, soit-on voit pour l’extraire, s’en débarrasser. En espérant que l’on puisse le faire assez vite pour ne pas déclencher une bagarre totale.
Elle se mit à réfléchir.
- Il t’arrive quoi si jamais tu ne peux pas le ramener en un seul morceau ? Moi tant qu’il disparaît, ça me va. Si je peux, je vais t’aider, mais si jamais on peut pas ?
crédits : 1004
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre Bon
Rang: C
C'est quelque chose qu'elle semble maîtriser à merveille. Se prendre au jeu, instaurer des règles silencieuses au regard d'interactions tout aussi muettes. Le non-dit compte, et les phrases ont un double sens. Un lot de mystères qui n'est malheureusement pas une priorité pour le moment, mais qui sait, peut-être plus tard. Pas un nom échangé, et voilà que je deviens son lézardeau.
« Les actions violentes doivent être employées avec intelligence, ce qui les rend plus fatales. » Que je rétorque, grave.
Le Kieran Ryven de la guerre, bien longtemps mort depuis que je me suis rendu compte que je n'étais pas bien différent du Barbare Reikois moyen. Que j'étais aussi coupable que n'importe quel meurtrier. Le Razkaal est une expiation de mes péchés, et peut-être le moyen de nettoyer un peu ce monde des personnes malveillantes. Offrir mes armes à juste titre, en priant les Astres de ne plus avoir à m'en servir un jour. Mes jambes renforcées et chaussées par des bottes lourdes se trouvent désormais à côté de petits petons nus embrassant le sable fin. Et arrive enfin les réponses à mes questions, toujours avec ce sourire qu'elle laisse traîner comme une joueuse qui n'a pas terminé sa partie.
« Grande maison à l'Ouest, noté. »
Ma main balaye la fumée qui s'échappe de sa bouche, haussant un sourcil sur ce Crocus. L'impact que ce nom a eu dans le bar n'a pas l'air de corroborer avec la réaction du tavernier tout à l'heure. Son nom, lié à la Main Blanche. Elle aurait pu en parler dès notre rencontre, mais elle n'a rien dit. Hm, étrange. Affaire à suivre. Sa moue finit plus triste, et j'ai du mal à déceler le vrai du faux. Autant, depuis maintenant une belle heure, elle me prend simplement pour une grosse quiche crédule qui sourit comme un canard heureux chaque fois qu'on s'adresse à lui. Mes mâchoires se serrent, puis je tangue la tête d'un côté, consterné.
« Pas très regardant sur le travail ? Ma pauvre, voyez-vous ça... »
Trop sur le détail, trop sur l'observation. Elle sourit longuement, et elle m'avise de long en travers et en large depuis qu'on travaille ensemble. Non, ça pue. J'avise d'ailleurs mon armure, au premier degré à sa question, puis, m'arrête en la toisant. Attendant de longues secondes pour réfléchir à ma réponse. Pour une Reikoise, je la trouve bien fine si c'était une tentative de séduction, peut-être qu'elle est d'une contrée différente. J'ai souvenir de mes jeunes années à la caserne de Tensai, puis bien après, où il suffisait d'un regard de prédateur et d'un sourire carnassier suivis d'une réplique graveleuse pour souiller nos draps. Ma main se lève doucement, s'ouvre comme une fleur carnivore avant d'engloutir en douceur son épaule.
« Tu t'inquiètes de savoir si j'ai chaud ? Ou tu veux me soulager en me réchauffant ? »
Mes sinus s'ouvrent d'une lourde inspiration, comme un animal en rut, en pleine traque de sa proie. La conclusion sera unanime. Et je n'ai pas le temps pour les amourettes distinguées.
« Tu sens bon. Si on oublie la fumée. » Que je minaude d'une voix chaude et grave.
Est-ce que je suis en train de m'imaginer prendre du bon temps après une mission ? Oui, vrai que la dernière en date c'était une serveuse dans une taverne contre de l'argent, et c'était il y a longtemps. En attendant, on n'aura pas d'autres informations sur les modalités de la soirée, et comme elle l'énonce très bien, la force ne sera pas une solution, et je risque de trahir ma fonction avec cette tenue. J'hausse un sourcil sur la manipulation magique et manque presque de reculer un pas lorsqu'une épée apparaît aussitôt.
« Pas mal. »
Je tends la main pour l'empoigner et commence quelques moulinets. Équilibre standard, la lame n'est pas d'une si mauvaise manufacture. Ni plus, ni moins qu'une bonne arme moyenne. Le temps également de réfléchir à sa stratégie. Hm, oui, arriver comme un couple qui gère des affaires et surprendre la Main Blanche à la première occasion pourrait fonctionner. Pour sa dernière question, une seule réponse s'échappe de ma bouche.
« Il faut qu'il respire. Mais s'il est trop abîmé, il aura de fortes chances de préférer mourir plutôt que de céder à mes questions. Plus il a à perdre, au mieux il sera bavard. C'est le cas de tous les criminels qui cherchent le pouvoir, la richesse et l'influence. »
Je finis par détacher ma cape, l'étale au sol, et commence à retirer mon armure ainsi que Portecendres pour les laisser tomber lourdement sur le tissu, qui finira par envelopper le tout comme un gros baluchon. Sur moi, une tunique grise, marquée à la taille par une ceinture en cuir, qui s'arrête à mi-cuisses. Mes jambes sont habillées de braies marron, chaussées par des bottes noires qui s'arrêtent à mi-tibias. Le sac finit à l'épaule dans une immense cacophonie métallique, et son épée bâtarde finit dans mon fourreau. La lame est plus courte, se balade un peu à l'intérieur contrairement à mon épée, mais ça fera l'affaire.
« Est-ce que tu as autre chose à faire avant d'y aller ? »
Si elle doit se préparer, c'est maintenant ou jamais.
crédits : 402
Une cible en commun
C’était étrange, faire équipe avec un des traqueurs de la république, presque deux fois plus grand, au moins quatre fois plus lourdes, un physique de machine à tuer et c’est lui qui philosophait sur la violence avec un bout de femme de moins d’un mètre cinquante. Peut-être aussi, parce que son physique respirait la violence, alors que celui d’Ersa n’inspirait pas grand-chose. Peut-être des idées lubriques ou de la fragilité. Leurs visions du monde ne s’accordaient pas, en même temps, il avait dû connaître pas mal de chose pour arriver jusqu’à la pire prison de République, peut-être du Sekai, alors qu’elle n’avait eu qu’à subir la déprime d’Ersa, ne voyant réellement le monde qu’au moment de se battre. La violence était le seul langage qu’elle connaissait avant sa liberté, depuis elle avait essayé d’en apprendre d’autre. Ils n’étaient pas obligés d’être d’accord sur tout, il n’avait qu’un seul objectif en commun, se débarrassait de la cible.
Au niveau de leur concentration, aussi, cela s’affrontait presque, il était comme en mission divine, alors qu’elle s’était presque les vacances. Elle ne prenait rien au sérieux, alors que lui chaque seconde qui passait l’éloignait de sa cible ou de sa prochaine mission. Il répéta pour lui l’endroit de la prochaine étape et il ne sembla pas croire ce que disait la petite espiègle. Enfin, sembla, jusqu’à ce qu’il reprenne la parole. Elle lui fit un sourire, cela ne servait à rien de s’enfoncer plus.
- Ma pauvre, je ne dirais pas ça, je ne sais pas si d’autres choix n’auraient pas été plus judicieux.
Cela respirait un peu plus la sincérité, elle ne regrettait pas sa place, c’est choix, mais elle se demandait parfois si elle n’aurait pas pu avoir une place plus honnête en république. Enfin bref, elle n’était pas là pour ça. Elle remarqua que sa simple question, savoir s’il ne partageait pas son envie de se découvrir le fit réfléchir un peu, laissant le silence s’installait entre eux. Avant les mots, elle sentit sa main se poser sur son épaule, dans une douceur étonnante. Nora posa son regard pour regarder leur différence de taille et elle écouta la réponse de l’homme. Laissant la double question planer pendant son inspiration. Il ressemblait presque à un prédateur flairant l’odeur d’une proie. Est-ce qu’il l’a considéré comme une proie de cette catégorie ? Un sourire commence à se dessiner sur ses lèvres quand il la complimenta sur son odeur. Elle émit un rire léger.
- C’était surtout pour pas que l’on pense que tu es mon garde du corps.
Elle lui adressa un clin d’œil, en replaçant l’ouverture de sa tunique.
- Mais ce serait mal poli de refuser une invitation. Et j’essaierais de ne pas sentir la fumée si tu préfères.
Elle fit mine de réfléchir et son sourire sauvage revint. Une curiosité étonnante la força à imaginer la scène, et ce qui pourrait en découler. Elle se reconcentra sur la mission, proposant une solution comme une autre, car elle se doutait qu’ils aient besoin d’un peu de violence pour sortir de la maison. Il lâcha juste un petit compliment sur son tour de passe-passe avant de saisir son épée et de l’étudier. C’était une arme simple, que la louve appréciait.
- Pour ne pas te prendre la tête, je pourrais l’invoquer à la fête si besoin, pas besoin d’absolument l’emmener.
Il lui précisa l’état espéré de la cible, il voulait en tirer un maximum d’informations avant de le jeter dans une cellule. Une des deux fins logiques pour les gens dans son genre, l’autre étant le fil de l’épée. Est-ce qu’elle avait fait assez de bruit dans ce milieu pour avoir une de ses fins ? Elle n’était qu’un second couteau. Il commença à se déséquiper, la naine s’était assise pour le regarder faire, en se demandant où il voulait en venir. Elle devrait s’habiller pour la soirée, se déshabiller pour ce moment ? Il la regarda, lui demandant ce qui lui restait à faire. Elle le regardait en souriant.
- Moi qui espérais que tu te déshabillais pour moi. Bon, j’imagine que ce n’est pas le moment de profiter des caresses du soleil ou d’autres.
Elle se redressa pour faire apparaître quelques vêtements qui iraient peut-être mieux à la situation. Elle fit glisser son pantalon sur ses jambes pâles, elle hésita un instant à se rapprocher de lui, pour ne pas attendre, pour s’assurer que ce ne soit pas qu’une moquerie. Au lieu de ça, elle décida de rester sur son idée de s’habiller pour la mission.
- Ce sera un avant-goût, mais je ne te dévoilerais pas tout trop tôt.
Elle se retourna et ôta sa tunique, se retrouvant seulement en culotte devant le Drakyn. Elle souriait en imaginant la réaction qu’aurait eue celui qu’elle avait connu, il aurait sûrement détourné le regard et caché sous sa cape. Elle attrapa le pantacourt qui était plié au sol, pour l’enfiler lentement, dissimulant le bas de son corps au regard du géant. Elle souriait, sans s’attarder sur ce que faisait le géant. Peut-être qu’il ne détachait pas ses yeux de sa peau blanche, peut-être qu’il préférait surveiller les alentours. Cela importait peu au final, pour le moment elle ne profitait que des caresses du vent et du soleil sur sa peau nue. Elle se pencha à nouveau pour récupérer la chemise blanche sans penser que dans cette position, elle en dévoilait un peu plus au Limier. Elle enfila le vêtement et boutonna les premiers boutons, s’arrêtant à la naissance de ses formes. Nora se remit face au Drakyn pour enrouler une ceinture de cuir et de tissu rouge autour de sa taille. Il ne lui restait que ses colliers et sa veste à mettre. Elle attrapa les deux bijoux pour se rapprocher du géant, elle lui tourna le dos en dégageant sa nuque de ses cheveux roux.
- Tu peux m’aider à les mettre ?
Sa voix ronronné légèrement sur ces quelques mots. Elle espérait voir si le Drakyn pouvait réitérer un peu de douceur au contact de sa peau, presque frissonnante sous le contact et ce qui pourrait en découler. Elle inspira, profitant de cette proximité, pour lui rendre la pareille de manière plus discrète. Quelque chose attirait la louve dans l’odeur du semi dragon. Le premier de deux pendentifs faisait comme un tour de cou, ne descendait presque pas, alors que le deuxième allait se perdre entre les deux collines pour décorer son décolleté. Elle s’éloigna à nouveau du semi-dragon pour aller enfiler sa veste trois quart bleu et or, petit cadeau qu’elle s’était faite en parcourant les ports de la république. Elle passa ses mains dans ses cheveux et défit rapidement une partie de ses tresses pour laisser flotter ses cheveux dans le vent. Le nouveau partenariat avec le limier lui offrait un poids non-négligeable pour réussir sa mission, mais menottait son emploi du temps, elle aurait profité encore du soleil, de la mer, de la bière, mais bon, il fallait bien faire avec et rien ne l’empêcher de continuer de profiter du moment avec le géant. Elle tourna sur elle-même en souriant, faisant légèrement s'envoler le bas de son manteau, comme une jeune fille qu’on emmener au bal.
La louve s’arrêta dans sa danse devant l’homme, essayant de capter son regard.
- Alors ? Est-ce que je plais à mon mari d’un soir ? D’ailleurs comment devrais-je t’appeler ?
Elle pencha la tête et son sourire s’étira encore plus, jusqu’à faire plisser légèrement ses yeux dorés.
- Tu peux m’appeler Nora, si tu veux me trouver un petit nom, ne t’en prive pas, c’est le moment ou jamais.
Elle s’était mise à rire, son envie de jouer, de toute prendre à la légère n’avait jamais était aussi présente, sans qu’elle sache si c’était pour faire réagir cet homme qui prenait peut-être tout trop au sérieux, ou si c’était le cadre qui lui procurait cette sensation. Elle se rapprocha du Drakyn presque jusqu’à se pouvoir se coller à lui. L’idée de jouer à un jeu très dangereux passa brièvement dans son esprit quand elle réalisa qu’elle arrivait juste au-dessus de la ceinture du Drakyn. Sans chercher son regard au vu de leurs différences de taille, elle lui lança de son ton ronronnant.
- Nous pouvons y aller, mais ne veux-tu pas prendre un peu de temps pour nous, que notre couple ne soit pas ruiner par le travail ?
Son jeu continuait, la journée passée et l’heure de la soirée, sans être immédiate se rapprocher.
crédits : 1004
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre Bon
Rang: C
crédits : 402
crédits : 1004
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre Bon
Rang: C
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum