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  • Dim 13 Aoû - 1:04



    Ronde Solitaire



    ♫-Ambiance Sonore-♫:
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    Un éclaircis de lumière allumait les cieux d'une lueure blanche éclatante, dévoilant dans leur noirceur nocturne une tapisserie de cumulonimbus qui recouvrait l'horizon. Cette lumière, transperçant chacun des vitraux de la prison titanesque du Berceau, dévoila une silhouette solitaire qui parcourait ses longs couloirs. Ses pas lourds et rythmés sur une cadence quasi militaire s'effaçaient par moment, inaudibles sous les coups de tonnerre d'abord éclatant, puis grondant, s'étalant sur plusieurs secondes avant de ne faire réentendre la semelle des bottes du noctambule. Dans ses mains, le marcheur de nuit tenait un calpin et un crayon, faisait un trait bien sentis à chaque fois que son regard croisait celui des détenus enfermés derrière le fer forgé des cellules qui le séparait eux, de lui. Aucune remarque, aucun son, aucune communication...qu'un simple coup d'oeil rapide suivis du son de la mine de son crayon qui frottait le papier d'un trait rapide, presque hostile, suite à quoi il ne faisait que passer au prochain, puis à l'autre...et à l'autre...

    Cette scène se répétait sans cesse, jour après jour, nuit après nuit, semaine après semaine et le gardien ne trouvait que de répit à cette routine qu'en de rares occasions où il lui était accordé une mission bien spéciale, cependant, cette nuit en était une de routine, justement. Ramenant le crayon sur le calpin qu'il tenait de la main droite, il traversa le couloir sous un énième coup de tonnerre avant de disparaître derrière une porte en bois renforcée, tournant à clé la serrure centrale, refermant un loquet dans le haut de celle-ci, puis rabaissant une barre de ferre sur sa surface, la coinçant sur le mur de pierre qu'il allait ensuite longé jusqu'à une table dotée d'une seule chaise...*sa* table. Là, le colosse s'assied tranquillement en croisant les bras, rabaissant son menton sur son torse et fermant les yeux tranquillement, l'air de s'assoupir...mais quiconque le connaissait bien, savait très bien qu'il n'en était pas le cas. Ses oreilles et son flair reprenait le service maintenant, des outils beaucoup plus puissants que la vue pour le sinistre gardien.


    -Cleglaw
    «C'est calme... » Dit-il d'un chuchottement inaudible, n'ayant d'interlocuteur que sa propre personne «Comme si j'allais m'en plaindre...»

    Puis, se décalant sur le côté, ne tenant plus que d'une fesse sur son siège en bois, le barbu détacha de son torse une grande ceinture qui retenait la claymore qu'il avait sur son dos, la déposant sur ses genoux. Reprenant son confort, le gardien sortit ensuite une petite fiole d'huile de l'une de ses poches, un linge usé d'une autre, puis appliqua le liquide épais sur sa lame, étendant la solution grâce au torchon. Ce rituel était apaisant pour le molosse noir du Reike. Le cabot du berceau y voyait là un havre de paix, un moment de sérénité durant lequel son esprit pouvait divaguer, s'attarder à autre chose que son devoir envers l'empire...et aussi, une nostalgie l'accompagnait à chaque fois. Le souvenir d'un ami, le seul ami qu'il n'eut jamais eu à vrai dire.

    «J'imagine que tu ne dois plus vraiment avoir à surveiller quoique ce soit là où tu es maintenant. Tant mieux...si c'est le cas... »

    Les yeux jaunes du guerrier apparurent dans l'acier poli de la lame, fixant leur reflet comme s'ils soutenaient le regard d'un interlocuteur imaginaire. Pendant un moment, le colosse resta silencieux, donnant l'impression qu'il attendait bel et bien une réponse suite à ses paroles, puis il reprit simplement le cours de ses pensées à voix basse, continuant de nettoyer la poussière et le gras qui s'était accumulés sur le tranchant de son arme.
    «Quoiqu'il en soit...tu dois te faire un peu moins chier que moi vieux frère. Depuis quelques temps, l'activité est un peu morte au Berceau. Plus personne ne sort, tout le monde reste. La relève se fait rare, les congés le deviennent tout autant par effet de cause. Il ne reste plus que de vieux loups comme moi dans ce trou à rat et les misérables que l'on a ramené derrière les barreaux ne sont plus très bavard. Ils ont passé le stade de nous haïr...ils sont devenus apathique, comme s'ils attendaient la mort. Si au moins l'on pouvait nous donner ce plaisir...ça nous permettrait de tuer le temps, et la vermine du même coup... »

    Puis, relevant son arme de sa main gantée, le chasseur d'homme alla la replacer dans son étuis, se débarassant du linge huileux qu'il avait sortit au préalable en le jetant au centre de la table. Là,  il recroisa les bras puis se recalla dans son siège...laissant les minutes s'écouler en silence. La nuit allait être longue...



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  • Mar 22 Aoû - 10:45

    Ersa avait recommencé sa vie au berceau, cela faisait quelques semaines qu’elle était revenue de Mael. Depuis elle s’efforçait de rattraper ce qu’elle avait perdu de vue. Ses semaines sans alcool n’avaient pas été simples, mais elle se sentait mieux, même la louve s’était apaisée pour le moment. Elle ne faisait que grondait, tournant dans une cage en attendant un moment ou elle voudrait prendre le dessus, mais sans insuffler d’émotion ou de pulsion à la petite chasseuse.

    Son tour de garde allait commencer et par habitude, elle regarda par la fenêtre de sa chambre. L’orage se déchaînait sur l’île et dissimulait le paysage terne. Bizarrement, elle aurait aimé pouvoir se retrouver dehors sous cette pluie battante, comme pour laver ses erreurs. Elle enfila son armure de cuir noir, un éclair se refléta sur les renforts dorés. Une fois l’armure sanglée, son ceinturon passé, elle se dirigea vers la salle commune pour prendre son affectation de la nuit. Ses pas résonnaient faiblement dans les couloirs sombres, ses flèches carillonnaient inlassablement dans son carquois.

    Elle découvrit une salle quasiment vide, deux hommes mangeaient après la fin de leurs services.

    - Tiens, la petite vient de se réveiller. Tu as peur de l’orage ?

    - Non, j’ai perdu mon doudou.

    Le regard émeraude de la naine croisa celui de Calo avant de passer sur Declan, qui souriait à sa pique. Depuis sa remontée, elle n’avait pas sympathisé avec beaucoup de ses collègues, il n’y avait vraiment que le grand attablé qui lui avait été plus chaleureux.

    - Tu as de la chance, tu as hérité du plus bavard d’entre nous. Au moins, vous pourrez aller hurler à la lune.

    Le vieux garde éclata de rire, pendant que le jeune ne la quittait pas de son regard sombre, ne laissant transparaître que du mépris. Ersa grimaça en vérifiant son affectation, non pas qu’elle ne l’appréciait pas, elle ne le connaissait pas. Elle ne faisait pas partie de ceux qui avaient les réputations les plus fiables, contrairement à lui. Évidemment, la place de la jeune femme n’avait jamais été gagnée, même sans ses excès, elle restait un concentré d’hérésie pour certains, une femme, une naine, une lycan ou encore autre chose. Elle vérifia ses armes avant de sortir. Elle entendit l’écho de la voix des deux gardes en s’éloignant.

    - Elle a vraiment sa place ?

    - Tu n’as qu’à lui demander la prochaine fois.

    Elle reprit sa marche, ses pensées étaient rythmées par l’orage et le bruit de ses pas trop légers par rapport aux autres gardiens. Le berceau avait la capacité de la faire se sentir si insignifiante, entre le couloir construit pour le passage, d’Oni, de Drakyn, d’engeances des titans qui lui rappelait constamment sa petite taille et l’aura que dégager la prison qui rongeait ses défenses mentales. Enfin, elle arriva dans cette partie de la prison qu’elle connaissait moins bien, son affectation ne l’emmener pas souvent par ici, comme si le territoire appartenait à un autre prédateur. La petite rousse tourna dans le dernier couloir pour commencer à apercevoir l’homme à sa table, les bras croisés en attendant que quelque chose se passe. Son regard se posa quelque instant sur l’épée qui devait presque faire sa taille, à côté, le glaive à sa ceinture pouvait passer pour un cure dent.

    - Bonsoir, il y a eu un changement dans les ordres. L’Akkelanak souhaite éviter les ronde Solitaire, il doit s’attendre à quelque chose.

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  • Dim 27 Aoû - 5:32



    Ronde Solitaire



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    Si, au loin, les voix des autres gardes s'étaient élevées, discutant entre elles pendant un moment, le loup solitaire n'en entendit que des bribes, juste assez pour savoir qu'une autre personne allait le rejoindre pour la ronde à venir. Soupirant, ne bougeant pas d'un iota, préférant se replonger dans ces derniers instants de solitude qu'il lui restait, le sombre gardien laissa le calme et le silence regagner son esprit. Faisant fit des bruits de pas qui se rapprochaient de plus en plus, parcourant les longs couloirs de pierres menant à sa position, le grand homme prit une grande respiration juste avant que sa collègue ne tourne le coin de mur qui les séparait. Là, le sexagénaire se releva suite aux directives amenées par l'autre gardienne. Le bonhomme ne pu s'empêcher d'arquer un sourcil face à cette annonce qui semblait venir du grand maître de ces lieux. L'idée lui semblait bien logique, certes, mais il n'y avait rien de secret dans le fait que Cleglaw détestait avoir un partenaire de ronde. Pendant longtemps, on lui avait accordé le privilège de parcourir les sombres racoins de l'aile la plus dérangeante de cette prison, soit celle des créatures surnaturelles, en solo. Aujourd'hui, on lui assignait une partenaire? Haut comme trois pommes qui plus est? Si son expression restait de marbre, ses pensées elles ne pouvaient se taire et son dialogue interne penchait vers un sarcasme violent.

    *Sérieusement, c'est pas seulement un boulet qu'on m'envoie, c'est une putain de bille direct sous le pied.*

    c'était-il dit mentalement en faisant allusion à sa taille, mais il chassa rapidement cette remarque de ses pensées en ramenant l'énorme épée à son épaule, repassant la ganse de cuir sur ses épaules en bandoulière, laissant l'arme pendre dans son dos. D'ailleurs, une fois qu'il était debout, la petite femme pouvait maintenant voir le reste de l'arsenal qu'il trainait sur lui. À sa taille, dagues, matraque d'acier et une hachette pendaient toutes, bien rangées dans leurs étuis respective. Son long manteau de cuir descendait jusqu'à ses bottes hautes, lui donnant un air de chasseur obscur. Du haut de son presque deux mètres, il prit donc rapidement le chemin de la porte qu'il avait déjà ouvert et refermé des centaines de fois dans sa vie, pour en défaire les loquets une fois de plus. Un grincement sinistre perça le silence qui s'était installé entre les deux gardiens, puis, alors qu'il plongeait dans l'obscurité qui semblaient s'étaler à l'infini de l'autre côté, sa voix grave et profonde invita la nouvelle venue à rejoindre sa ronde de guet.


    -Cleglaw
    Allez, j'espère que ces baguettes qui te servent de jambes sauront suivre la cadence. Dit-il fortement, s'assurant qu'elle l'entend bien de l'autre côté du mur alors qu'il allumait une torche, dévoilant l'escalier en colimaçon qui devait descendre sur trois étages environ. Il y en a une autre au mur derrière la porte, prend la, tu en aura besoin et traîne ce gros sac de jute aussi. Il faut remplacer les torches en bas pour ceux qui feront la prochaine ronde.

    Un certain mécontentement pouvait s'entendre dans le ton de sa voix, comme si le quidam avait été dérangé, laissant planer l'impression que la naine le dérangeait. Clairement, la vie au berceau forgeait des êtres particulièrement aigris, la solitude pourrissant leurs esprits et affectant leur sympathie...pour la plupart du moins. Cependant, la situation était différente avec Cleglaw, comme si cette manière d'être, cette façon d'agir, ce manque d'agréabilité était simplement une part de lui depuis toujours. C'était son tempérament, ça se ressentait. Peut-être y avait-il une raison, peut-être pas, mais il allait falloir à la gardienne des nerfs et un tempérament d'acier pour compléter cette tournée des cachots souterrains avec ce genre de personnage.


    La vermine enfermée ici n'est pas comme celle d'en haut, soit sur tes gardes. Y'a rien d'humain ici, que des choses poilus, à pattes, à cornes, à griffes...bref tu comprends le message. Ne parle à rien, ne réponds à rien, surtout pas s'ils semblent "pas si mal". S'ils ne peuvent plus utiliser leurs pouvoirs, certains d'entre-eux pourraient te convaincre de te manger la main tout en vendant ta propre mère aux enchères...et j'ai pas envie d'avoir la mort d'une trois-pomme sur la conscience parce qu'elle n'a pas été assez brillante pour comprendre que ce qu'il y a ici, ce sont des saletés de la nuit, des cauchemars ambulant, de la vermine de l'ombre.

    Puis, lorsqu'il furent enfin arriver en bas des escaliers, une grille immense les séparaient eux, du reste de leur trajet. Derrière celle-ci, un grand hall dans lequel des dizaines de cages robustes, des cellules encastrées dans les murs et des trappes au sol communément appelées "oubliettes" servaient de prisons aux multiples créatures qui résidaient en ces lieux. Les torches étaient éteintes, mais celles que traînaient les deux guetteurs illuminèrent les ténèbres, projetant des ombres menaçantes sur toutes les surfaces visible dans la salle.

    Remplace les torches dans les socles sur les murs, elles sont dans le sac que je t'ai demandé d'apporter.



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  • Mar 5 Sep - 21:54

    L’homme n’avait eu besoin de rien dire pour que la naine comprenne le message. Sa présence le dérangeait, en espérant que ne soit que sa présence et non son identité. Leur différence de taille s’accentua lorsqu’il se leva, presque deux pieds les séparaient. Elle put apercevoir l’arsenal que portait son collègue, la naine posa ses mains sur son ceinturon, coinçant les pouces dans la doublure de cuir. Cette position lui bombait légèrement le torse et lui donnait un air légèrement plus fier. 

    Sans un mot, il ouvrit la porte rythmée par l’habitude. Il s’avança dans la pénombre avant de l'inviter à le suivre. Enfin, elle avait imaginé que c’était une invitation, elle imaginait que cette porte faisait office de frontière entre deux mondes. Heureusement pour la petite rousse, la noirceur n’envahissait jamais son environnement. Ersa s’était toujours demandé si c'était sa condition de Lycan qui la condamnée au presque jour éternel ou si cela était dû à son enfance dans les grottes naines.

     Elle plissa les yeux à l’afflux de lumière quand il alluma la première torche. La naine s’avança pour saisir la torche et lancer le sac sur ses épaules sans sourciller.

    - Ne t’inquiète pas. Je ne te lâche pas. Et puis au pire, tu diras que je me suis perdu, ou que j’ai servi d’amuse-gueule à ce qui traîne en bas.

     La naine arborait un sourire de défi, quelque chose qu’elle n’aurait pas fait habituellement, mais la louve qui grondait au fond d’elle face au préjuger augmentait son agressivité. Ils commencèrent leurs descentes et Ersa renifla les odeurs qui remontaient les escaliers. Elles en reconnut certaines, d’autres lui étaient vaguement familières et certaines complètement inconnues, ce n’était pas un quartier où elle était affecté d’habitude, c’était le territoire de cet ancien. La naine savait juste que cela faisait partie des quartiers qui abritaient toutes sortes de créatures qui servaient les titans. Elle écouta attentivement le conseil de son collègue, elle renifla, il la prenait pour une enfant.

    - Il n’y a que des personnes dignes qui servent au berceau. Je ne suis sûrement pas la plus à ma place, ça d’accord, mais j’ai quand même ma place. Si je me fais croquer tu pourras toujours jeter mon corps dans une cage, peu de monde cherche les “trois pommes”. Les gens ne savent peut-être pas baisser la tête.

    Le duo arriva au terminus de leur descente pour se retrouver devant une grille immense. Ersa contempla la facture de cet acier, qui comme la majorité du berceau, était sans fioriture, sans décoration, juste la résistance à l'état pur. L'ambiance était sombre, les cages ornaient les murs, les trappes, le sol. Diverses odeurs submergèrent les narines de la rousse. Son ouïe détectant quelques cliquetis et d'autres son typiquement bestiale. Cela réveillait l'instinct de la chasseuse, la ramenant à l'époque du RSAF, une époque où elle était heureuse.

    Elle balaya la salle de son regard émeraude, le reflet doré de la louve s'imposait sous les lumières des torches. La naine assura la prise sur le sac et s'avança. Elle laissa sa torche sur le premier socle pour partir dans la pénombre s'orientant comme si elle n'existait pas. Elle changea les torches sans un mot, juste en fredonner un air nain qui la suivait depuis des années. Ce léger son montait dans l'aigue quand la trois pommes sautait pour atteindre les socles les plus hauts. Elle détestait toutes les infrastructures prévues pour les géants. Mettre un marché pied. Sortir une pierre du mur, pour penser un peu au nain était sûrement trop demander dans cet empire de grand. 

    La naine se rapprocha de l'homme en ajustant son ceinturon. Elle se stoppa, plaçant les mains sur les hanches et arborant toujours son sourire de défi.

    - J'espère que la scène t'a fait plaisir.


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  • Lun 18 Sep - 2:11



    Ronde Solitaire



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    Plus ils avançaient tous deux dans le grand hall aux multiples cages de l'étage inférieur, plus le sentiment d'être entouré et observé se faisait ressentir. À chaque torche supplémentaire qui envoyait la lumière réfléchir dans les geôles des créatures qui y résidaient, de nouvelle paires d'yeux s'illuminaient dans la noirceur maintenant éclairé, révélant aux gardes la nature de ceux qui y étaient enfermés. Hybrides, morts-vivants, démons...le compte y était et chacune de ces créatures arboraient un air commun sur leur visage. Elles semblaient toutes drainées d'énergie, épuisée, fatiguée, comme si elles avaient couru un marathon la veille. Cependant, une pointe de haine viscérale réussissait à se montrer le bout du nez chez certaines d'entre elles, tout particulièrement ceux qui ressemblaient le plus à de simples humains. Comment se faisait-il, d'ailleurs, que ces personnes étaient enfermés avec le reste de ces êtres surnaturels? Ils n'avaient clairement pas leur place ici, ou du moins, n'importe quel homme ou femme passant ici en ferait la réflexion. Ersa, néanmoins, pouvait facilement le deviner...tout comme Cleglaw. Tous deux, bien qu'ils ne connaissaient pas la réelle identité de l'un et l'autre, savaient que ces gens n'étaient pas de simple humains. Ils pouvaient empathiser avec eux, puisqu'ils étaient semblable. Même sans le savoir...ils le savaient. Néanmoins, Cleglaw semblait n'avoir aucune pitié pour eux, ne démontrant envers la haine qu'ils projetaient envers lui, qu'un sourire mesquin. Pendant un moment, le gardien sembla mauvais, méchant, sadique...et il ne s'en cachait pas. Celle qui fut élevée par les nains pouvait facilement deviner qu'il était la raison de leur emprisonnement.

    La raison?...non, pas nécessairement. Il était l'outil qui avait mené à leur emprisonnement. La raison, elle, ne venait que d'eux et d'eux seuls.

    Cleglaw, durant cette ronde, observait bien sa comparse. Il s'assurait qu'elle ne manquait aucune torche, ne faisant que pointer une direction lorsque leurs regards se croisaient, désignant le prochain endroit qu'Ersa devait illuminer. Ignorant d'abord sa remarque sur le "spectacle" qu'elle venait d'offrir en tentant d'atteindre un endroit un peu trop haut pour sa taille, il arqua un sourcil lorsqu'elle répondit. Préférant écouter que parler, il laissa la jeune femme prendre la parole et s'exprimer. Affichant un sourire quelque peu moqueur à l'occasion, surtout lorsqu'elle revenait sur les doutes qu'il pouvait ressentir à son égard, le colosse ne répondit que lorsqu'elle eut terminée d'embraser le dernier bâton enduit d'huile. Là, faisant signe de le suivre, il se dirigea vers le centre de la pièce principale où une immense cage était érigée. Celle-ci était vide, mais il n'y avait aucun doute quant à son utilité. Cette prison avait été fabriquée pour retenir un géant...le même genre de cage qui retenait celle qui avait été enfermée ici lors de la dernière grande guerre. Cependant, celle-ci se trouvait ailleurs, dans une autre section du Berceau. Une section beaucoup plus proche des quartiers des Akkelanaks. Allant s'asseoir sur les escaliers de pierres taillées qui menaient à la porte de cette cage incroyable, il invita sa collègue à faire de même.



    Ronde Solitaire Nostal10
    -Cleglaw
    Tu as raison, trois pommes. Nous n'engageons pas n'importe qui au Berceau et si tu y es, c'est que tu y a assurément ta place. Je n'ai aucun doute en tes capacités, si le patron t'as envoyé ici, sachant que tu venais dans ma section, c'est qu'il t'en croyait apte. Je ne discute pas les ordres, ni les raisons de mes supérieurs. De toute façon, les apparences peuvent souvent être trompeuse et je suis bien placé pour le savoir. S'il avait fallu que je me fis aux apparences dans mon travail, je n'aurais jamais ramené la moitié des vermines qui me haïssent ici. Dit-il d'un ton, cette fois, plus détendu, plus amiable, moins sévère. Alors, comment t'appelles-tu petite et qu'est-ce qui t'as mené au Berceau? Nous avons la nuit à passer ici, aussi bien rendre l'aventure un peu moins morne.






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  • Jeu 21 Sep - 15:52

    Elle avait profité de ses déplacements pour jeter un œil à chaque cage qu’elle approchait. De toute race, la plupart n’étant pas humain à cent pour cent. Les démons à l’air cruel ou fou. Les hybrides au physique plus ou moins bestiale, Ersa ne comprenait pas leur présence ici. Pas par les faits, mais par la motivation, comment pouvait-on joindre la cause de personne voulant notre mort et ayant toujours combattu notre existence. Les lycans était une création des titans d’un autre genre, pour amuser ses dieux dans leurs ennuis en maudissant humains et elfes à la folie sanglante. L’adaptabilité des mortels avait joué en leur faveur, domptant pour la plupart leur bas instinct. Peut-être avaient-ils justes était victime de leurs faiblesses à l’endoctrinement, enfin, la petite rousse n’était pas là pour poser des questions.


    Elle essayait de garder son calme aux regards pervers de ces condamnés, entre les envies de violences ou d’autres bas instincts, peut être de dégoût pour ce qu’elle était, une demi-lycanthrope. Tout cela excitait la haine et la violence de la louve en elle. Celle qu’on appellera Nora un peu plus tard, ne voyait pas l’intérêt de garder autant de prisonniers qui étaient autant de sources d’emmerdes. Pourquoi ne pas tous les exécuter directement, cela libérait de la place, ferait un exemple pour ce qui s’oppose à l’empire.


    Ersa soupira face à cette dualité d’esprit, c’était parfois compliqué de résister à ses pulsions animales, surtout depuis qu’elle son arrivée au berceau, surtout quand son regard tombait sur ce qui s’apparentait le plus à des hommes, tout criait à cette bestialité commune à leurs geôliers. Eux qui étaient le stéréotype des lycans face à celle qui ne dépassait pas la taille de trois pommes.


    Une fois sa besogne terminée, elle était revenue auprès de gardien qui la guida jusqu’à la cage géante qui trônait au milieu de la salle. Ersa promena son regard sur l’ouvrage, la renvoyant à nouveau à sa taille manquante et pensait que la nuit serrait longue. L’homme s’était assis sur les marches avant de sortir de son silence. Il avait rebondi sur ses différents commentaires, continuant de l’appeler « trois pommes » ce qui la faisait sourire malgré elle. Et le plus surprenant était ce qui devait ressembler le plus à un compliment dans la bouche du geôlier.


    - Les apparences sont même le plus souvent trompeuse dans ce monde.


    Elle lui fit un sourire forcé en penchant la tête sur le côté.


    - J’imagine que tu peux m’appeler pépin, trois pommes n’est qu’un nom commun pour nous ?


    Elle s’esclaffa en essayant de déceler une réaction sur le visage du garde taciturne. Évidemment, l’humour sur sa taille était devenu une habitude, elle était souvent prise pour une naine, même si sa race était tout autre.


    - Plus sérieusement, c’est Ersa. C’est une histoire assez banale. J’étais une chasseuse du RSAF, une simple chasseuse.


    Son regard se voila face à cette replongé dans ses souvenirs.


    - Dès le début de la guerre, je me posais souvent la question pour savoir si j’étais à ma place, si je ne pourrais pas mieux servir l’Empire. Je faisais tout mon possible pour participer à l’effort de guerre. Autant pour le régiment ou en tant qu’éclaireuse pour d’autres missions. C’est quand j’ai perdu mon équipe, alors que je n’étais même pas là pour les défendre ou mourir avec eux que j’ai… Vriller


    Ce n’était pas le mot le plus glorieux, mais c’est le seul qui lui venait sans préciser sa descente aux enfers. Et puis elle n’avait pas ce qui se racontait dans cette prison sur elle.


    - Je me suis portée volontaire pour traquer les serviteurs de Xo’Rath pour retrouver le responsable. Je voulais me venger et j’espérais que ce que je faisais pourrait empêcher que cela recommence pour d’autres.


    Le deuxième point n’était pas un mensonge, mais c’était surtout une histoire de vengeance, elle avait trouvé cela pour gommer un peu son égoïsme face à ses responsabilités mises de côté. Elle soupira.


    - J’ai dû être efficace, car on a fini par me contacter pour vous rejoindre.


    Le regard de la rousse retrouva son éclat en se posant sur son collègue, un sourire moqueur se dessina sur ses lèvres.


    - Et toi, c’est quoi ton histoire ? On ne devient pas responsable d’un palace avec un sourire et de belles paroles.


    Elle espérait que l’homme avait un peu d‘humour sous son apparence dur.


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  • Dim 24 Sep - 21:00



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    Un sourire en coin, presque invisible, apparu sur le visage du loup noir Reikois lorsque la petite femme se mit à jouer le jeu, fouillant son imagination afin de s'attribuer le prénom de "Pépin". Bien que sérieux, critique et voir même plutôt froid de nature, Cleglaw appréciait les gens qui ne prenaient pas nécessairement à coeur ses remarques cinglantes. Les faibles de caractères, il les méprisaient pour la plupart du temps. Les victimes éternelles, les faiblard du bocal et les tapis humains figuraient parmi les personnes qu'il détestait réellement du plus profond de son âme et il n'aurait pas pu terminer cette ronde s'il avait été placé en tandem avec ce genre de personne. Ça, où il se serait assuré que son comparse fasse une plainte en bonne et dûe forme à son sujet à l'Akkelanak, histoire de ne plus jamais avoir à travailler avec lui. La trois-pomme ci-présente avait su prouver au colosse qu'elle n'était pas de ces gens qui se laissaient rabattre aussi facilement, elle gagnait donc déjà un point à ce niveau. D'autant plus qu'elle s'était montrée travaillante, ne perdant pas un instant durant la première partie de leur travail et s'affairant exactement à ce que lui demandait le vétéran. Pour cela, il la respectait et permettait de détendre l'atmosphère un peu...de discuter avec elle.

    Écoutant ce qu'elle avait à dire, elle qui répondait à la question qu'il lui avait posé, il ne fit qu'acquiescer de la tête en guise de réponse pendant un moment. D'abord, elle se présenta, puis fit un court résumé de sa carrière au Reike. Il y avait dans ce petit récit un point commun avec le gardien et ses propres motivations, ce qui lui fit prendre un air sérieux, certes, mais approbateur. Il leva les yeux, non pas par ennuis, mais bien par réflexion. Ce désir de servir l'empire, il le connaissait que trop bien. C'était d'ailleurs ce qui l'avait mené vers le Berceau également. Toute sa vie, il avait traqué et combattu pour le Reike, offrant sa propre vie au service de cette nation qu'il considérait comme celle qui l'avait accepté. En fait, il y avait deux points communs entre elle et Cleglaw. Le RSAF...

    Cleglaw n'avait jamais fait partie du RSAF, mais c'était grâce au RSAF qu'il avait évité d'être dévoré comme ses parents le fut.



    Ronde Solitaire Nostal10
    -Cleglaw
    Eh bien, Pépin Trois-Pomme, il y a quelques similitudes entre ton parcours et le mien apparemment. Dit-il d'une voix détachée, lointaine presque tant elle était perdue dans ses propre pensées. Une certaine nostalgie l'avait frappée, le faisant fixer le vide devant lui. Le RSAF m'a "sauvé" si l'on peut dire ainsi. Je suis orphelin, un chasseur traquant un change-forme bestial a retrouvé mes parents à moitié dévoré sur l'une des routes du Nord. Sentant l'odeur du traqueur, la bête s'est enfuie avant de terminer son dessert. Il m'a ramené, puis le Reike s'est chargé de moi. Mon éducation, mon entraînement, m'a donné un toit...m'a sauvé la vie en fait. Je dois tout au Reike et tout comme le Reike m'a trouvé, j'ai décidé que je trouverai ce que le Reike allait recherché. J'ai passé ma vie à traquer les criminels de la capitale, puis ensuite des régions éloignées...jusqu'au retour des Titans. Là, ce sont ceux qui s'affiliaient à ces monstres que j'ai commencé à traquer sans relâche.

    À ce moment, le regard du gaillard balaya ce qui se trouvait devant lui de gauche à droite, passant rapidement sur la portes des cellules, cages et trous d'oubliettes qui se trouvaient autour d'eux. Cleglaw se releva, alla appuyer son dos sur l'énorme prison qui se trouvait derrière eux, puis fléchit un genou en allant appuyer son pied sur la même surface, prenant un air un peu nonchalant, reposant son corps contre l'acier forgé de la cage.


    Ronde Solitaire Nostal10
    -Cleglaw
    Je suis probablement responsable, de près ou de loin, du sort de près de la moitié de ces vermines. C'est ce qui m'a amené à être affilié à cette aile plus particulièrement. Certes, il m'arrive de faire du remplacement dans les autres parties du Berceau, mais en effet, je suis ici dans ma seconde demeure si l'on peut ainsi dire. C'est bel et bien l'efficacité qui mène des gens comme toi et moi où nous en sommes aujourd'hui. Certains diront que la vie "n'est pas juste", mais je ne le crois pas. Les efforts fournissent le mérite et si nous sommes ici, c'est que nous le méritons. Soit fier d'être une Gardienne et du chemin que tu as accomplie...ta place ici, tu l'as clairement mérité. Même si de vieux vétérans comme moi peuvent essayer de t'en faire douter.

    Le cabot du berceau croisa momentanément le regard de la rousse, croisant les bras et accompagnant ses dires d'un signe positif de la tête, faisant signe qu'il approuvait bel et bien ses propres paroles envers la garde. Certes, il ne l'avait jamais vu combattre ou même en action, mais il savait aussi qu'il n'avait pas à en douter. Le couple royal choisissait personnellement ceux qui allaient être envoyé au Berceau afin d'en devenir les gardiens. Cleglaw n'avait pas à remettre en question leur jugement, ni même les capacités de ceux qui étaient leurs élus pour une tâche aussi sérieuse.

    Ronde Solitaire Nostal10
    -Cleglaw
    D'ailleurs, je m'appelle Cleglaw. Dit-il, ayant presque oublié de se présenter à son tour. Du coup, tu travail toujours pour le RSAF de près ou de loin? Il est assez rare que les Akkelanak laissent les Gardiens rejoindre d'autres branches spécialisées du Reike.



    Noble de La République
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    Valefor Sealgair
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    qui suis-je ?:
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  • Ven 29 Sep - 22:46

    La naine crut déceler une réaction sur le visage du gardien, mais elle ne sut si c’était réel ou si ce n’était que le fruit de son imagination. Il était resté attentif alors qu’elle contait une partie de son histoire. La rouquine ne pouvait s’empêcher d’essayer de voir si elle l’agaçait, mais ne vit rien qui allait dans ce sens.


    Elle lui sourit quand il reprit la parole, il semblait qu’il avait un peu d’humour au final. Ersa fut assez surprise d’apprendre quelques points communs entre ceux que tout opposé physiquement. C’est peut-être l’évocation du RSAF qui l’étonna le plus. Il lui raconta son parcours et elle trouva d’autres similitudes dans leurs histoires. Il semblait que les lycans était assez rarement élever par une famille aimante. Elle se demanda si sa vie aurait pu ressembler plus à la sienne sur le traitement ne l’avait pas réduite en taille, ou si elle ne s’était pas amourachée de la chasse à la bête. Son parcours n’était pas le plus glorieux des sélectionner.


    Elle le regarda changer de position en se tortillant légèrement pour être un peu plus à l’aise. Son regard passa sur chacune des cages ou elle retrouvait les regards de haine ou désireux de ses traîtres aux vivants. L’ambiance sinistre de l’endroit était rehaussée par le son de l’orage qui se déchaînait maintenant dehors. Son sourire se fit un peu plus carnassier, motivé par son orage qui grondait en elle. Les paroles du gardien trouvaient leur écho dans l’esprit de la chasseuse, elle restait fière d’être une gardienne du Berceau, mais elle resterait toujours emplit du doute d’être à sa place. Les paroles du gardien trouvaient leur écho dans l’esprit de la chasseuse, elle restait fière d’être une gardienne du Berceau, mais elle resterait toujours emplit du doute d’être à sa place.


    - On peut rajouter Orphelin dans nos points commun. J’ai grandi chez les nains, sans en être une. Juste un léger traitement pour aider l’humaine maigrichonne. C’est l’armée qui prise sous son aile dès que le clan à était témoin de ce que j’étais.


    Elle s’esclaffa.


    - On dirait que l’empire trouve toujours une utilité à ses enfants.


    Elle passa une main sur la salle en désignant les cages.


    - Et à cette vue, tu as été plus qu’utile à notre cause.


    Ersa pencha la tête sur le côté quand il se présenta et son sourire légèrement moqueur se reforma.


    - Parfois, il y a des affaires où la présence des titans est douteuse. Dans ces cas, le RSAF demandé l’appuie d’un gardien et j’étais appelé pour ses missions. À part cela, je n’ai plus vraiment de contact avec mes anciens collègues. J’imagine que les chefs veulent éviter les contacts aussi, pour ne pas partager les secrets de la prison et que le régiment garde les siens aussi.


    Elle se perdit dans ses pensées un instant.


    - Il y aurait sûrement du bien à tirer d’une coopération plus régulière. Enfin, j’imagine que d’autres y ont pensé avant moi. J’ai entendu que tu faisais partie de ceux qui partaient le plus souvent, la traque ne te manque pas dans ses moments de calme ?


    Du bruit de raclement sur les portes métallique de certaine cage resonna dans la salle sombre, comme si les prisonniers commençaient à tourner en rond face au deux gardiens qui discutaient

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