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  • Lun 11 Sep - 22:25
    « JE VAIS BRISER TES REVES, MANGER TON CŒUR ET CHIER SUR TON DIEU ! »


    Hurlait Tulkas. Assez, il en avait assez. D’échecs en échecs, l’ancienne légende de l’arène n’était réduite qu’à ça, une statue de granit animée par la magie de Rizka. A la gloire de la fureur caractéristique de ceux qui portaient à même la chair l’emblème du dragon.

    Il avait tant changé, en si peu de temps. Certains auraient pu dire qu’il avait chuté, de légende vivante du petit peuple, il était devenu l’une des cent lames de Fictilem, de figure emblématique de la culture du Reike, il était devenu le visage inconnu qui se cachait derrière un heaume de Jai, drapé de sang. Quitter la lumière, pour rejoindre l’ombre. Et ce faisant, écrire une nouvelle légende, non plus sur des fondations de sable et d’amours volages, mais d’acier, de sang et de fureur.

    Il n’en avait pas encore la force, ça non. Mais pour la première fois depuis des mois à suivre de près la Griffe, à apprendre a ses côtés, à servir en tant qu’homme du rang… Pour la première fois depuis les méandres de son enfance, il avait été brisé. Sa volonté écrasée par le marteau fou de la Rage personnifiée, brisé, en mille morceaux que les flammes de sa haine avaient fait fondre.


    Dans le creuset de cette guerre secrète qui se livrait entre le Dragon et les Dieux.
    Dans le creuset de la violence où les faibles meurent et les forts triomphent.
    Un homme, fait de vanité et de faste, venait enfin mourir.
    Pour qu’un autre, fait d’acier et de volonté, prenne sa place.


    Au diable la gloire, seule comptait la victoire. Au diable la sécurité, le temps ne jouait plus en leurs faveur, enfin, s’il avait un jour été de leurs côté. Tlaloc, Kahl, tout ces gens, ces faibles et ces forts qu’il avait juré de protéger en se mettant au service de la Griffe. La chair du Dragon, ainsi torturée, pervertie par l’influence d’un dieu mourant qui voulait prendre forme humaine, et la réduire en esclavage.

    Ils n’avaient guère de temps, la puissance du clone qui venait d’absorber la vie de ses frères irradiait d’une énergie qui dépassait tout ce que l’homme d’armes avait pu voir jusqu’ici. Mais assurément, il n’avait pas absorbé la magie brute, simplement… Utilisé ses frères comme des batteries, pour se surcharger de cette étrange substance, comme un ether, qui animait toutes les prouesses des plus grands héros du Reike. Il n’avait probablement pas la vitesse d’Afosios, ni la maîtrise de la terre de Rizka. Et certainement pas la force du gladiateur. Puis l’air se chargea de cette odeur étrange d’iode, s’ionisait tandis qu’un crépitement naissait dans la main du clone.

    Un coup de fouet qui gorgea de magie ses muscles et son système nerveux, la pupille se rétrécissant comme pour focaliser sa vision. L’adrénaline et l’instinct reprenant le dessus. La foudre frappa et manqua de le transpercer de part en part. Une vie de servitude, à fouler le sable de l’arène avait tout de moins ça de positif, d’avoir aiguisé ses instincts à l’orée du surnaturel. Il vivrait, au moins pour quelques précieuses secondes.

    L’adrénaline à toujours eu cet effet étrange sur son corps, il transformait le temps en mélasse tout en accélérant la vitesse de ses réflexions. D’une œillade sur la gauche, il observait Rizka et Afosios qui se dérobaient eux aussi pour ne pas être frappé par la foudre. D’une œillade sur la droite, le corps inerte de son ami. Et face à lui, le responsable de toutes ces souffrances, qui se gaussait des prouesses de sa poupée de chair. En d’autres temps, en d’autres circonstances, son histoire tragique aurait mérité d’être chantée. Si les choix de ce prêtre avaient été différents, s’il n’avait pas été faible face aux promesses creuses de dieux qui ne voulaient que la mort de toutes choses, s’il avait été fort face au deuil. Fort, dans ses convictions.

    « Quel gâchis » pensa-t-il un instant. Etait-ce donc ainsi que les Serres voyaient le monde ? Des potentiels irréalisés par la faiblesse d’esprits de certains. Des faibles qui se complaisaient dans leurs faiblesses et ne prenaient pas les armes, qu’elles soient faites de volonté ou d’acier, pour rectifier leurs vies ? Etait-ce pour ça, que Deydreus avait offert la rédemption à ce rebelle, lors de leurs premières rencontres. Lui qui avait montré non seulement son potentiel, mais la volonté de le réaliser ? Etait-ce pour ça, qu’il lui avait imposé le poids de la liberté ?

    Car l’homme libre ne peut se bâtir que sur sa propre volonté, et non pas sur celle de ses maîtres ? Le temps s’écoulait lentement, la lumière de l’éclair commençait à peine à mourir. Et pourtant, son esprit vagabondait tandis que son corps s’élançait de lui-même. Pourquoi se battre, en vérité ? Pourquoi pousser malgré la douleur qui irradie son corps, pourquoi défier l’inéluctable, encore et encore ?

    « Car c’est dans la guerre que se forge l’acier de l’âme. »

    Philosophait-il en continuant à pousser encore sur ses jambes, creusant toujours plus la distance qui le séparaient. Il agissait de sa propre volition, et c’était libérateur. Et dans cet inferno de fureur qui rongeait son cœur, il découvrit une perle de sérénité. Qu’importe ce qu’il allait arriver, désormais. Il était libre, et si ce premier jour de liberté devait être son dernier… Ça n’avait aucune importance. Dans ce moment où il oubliait un instant son conditionnement d’esclave, sa décision était prise.

    Il réduisait la distance qui le séparait. Il n’allait laisser aucune chance à cette vulgaire poupée de déployer toute sa vitesse et sa magie de foudre. Qu’importe le prix à payer, les blessures et la fatigue s’imposant de plus en plus, il savait pertinemment qu’ils ne gagneraient pas à l’usure. Des sacrifices devaient être faits pour vaincre, des risques devaient être pris pour créer les opportunités.

    Seul, il ne vaincrait pas Tlaloc, il le savait. Trop blessé, trop exténué. Mais l’occuper, le bloquer pour que les autres puissent frapper, il le pouvait. Et dans un rugissement barbare, digne d’un dévoreur, la bouche en sang et les flammes de l’enfer dans le regard, il fermait ses bras autours des épaules du clone, usant de sa force considérable pour commencer à le broyer et l’empêcher de se déplacer.


    « VENGEANCE ! »

    Hurlait-il. Rassuré par une conviction profonde.
    Dans le pire des cas, ni lui, ni le clone, n’en ressortiraient vivant.
    Tout reposait désormais sur ses deux frères d’armes
    .


    Résumé tour 13:
    Noble du Reike
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    Zéphyr Zoldyck
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  • Lun 11 Sep - 22:52
    Un éclair splendide, et des attaques parfaitement combinées des jumelles. Combiné à son adresse et à la morsure de son sabre, le Cœur devant eux avait du souci à se faire, et ce fut avec un air alerte, mais quand même satisfait que Zéphyr vit la chair de l’organe se tordre, puis plier sous la puissance des attaques de ses alliées. Le muscle géant était désormais détruit, ou en tout cas, ne pouvait plus assurer ses fonctions. C’était bien ce que les Reikois désiraient. L’objectif suivant était bien entendu de survivre, mais le quatuor n’eut pas le temps de passer à cette étape de leur plan. En effet, tous entendirent des pleurs, des gémissements, à l’intérieur même de cet amas de tissus cellulaires. L’homme n’eut guère le temps de se questionner que la lueur illumina à nouveau le Cœur, puis ce dernier fut tout simplement déchiré en deux et la tête d’un bébé immense en sortit.

    Lorsque ses yeux se posèrent sur le bambin, le regard de l’Oreille changea légèrement. Non par pitié. Non par dégoût non plus, quoique cette chose était particulièrement affreuse. Simplement, le maître-espion se demandait déjà comment annihiler ce nouvel ennemi qui, à part pleurer, semblait dépourvu de toute défense. Le regard d’un tueur qui jaugeait sa proie, voilà comment on aurait pu juger Zéphyr en cet instant précis. Et bientôt, son jugement fut rendu. Le « petit » semblait être sorti de l’œuf trop tôt, puisqu’il n’était pas mobile, et qu’il semblait même fort maladroit. Emprisonné dans son cocon, il était une cible facile malgré sa taille. Et par conséquent… Ils allaient vite l’achever et ôter toute chance de survie à ce monde.

    Malgré tout, Zéphyr n’oublie pas ses partenaires. Son regard se tourne vers les jumelles, puis vers Elia qui est bien pâle. Etant donné toute la magie qu’elle a déjà déployée, il n’en est pas surpris ; quant aux jumelles, elles ont beaucoup donné également. Le commandant des troupes spéciales lui-même ressent une fatigue certaine, autant physique que mentale, suite à leurs longues pérégrinations dans l’antre de Puantrus. Mais habitué à prendre sur lui, il n’en montre rien de prime abord. Quand la tension sera retombée, peut-être montrera quelques signes de faiblesse. Pas avant. D’ailleurs, l’ombre d’un sourire naît sur ses lèvres lorsque sa seconde ose lui parler de sa retraite anticipée.

    - Parce que tu crois que je vais te laisser partir si facilement ? Tu me sous-estimes, très chère.

    Son ton, clairement railleur, peut sembler déplacé dans un tel environnement où le sang menace encore de les noyer, mais le sarcasme est tout ce qui leur reste pour lutter contre la pression sur les épaules. Reprenant toutefois bien vite son sérieux, le guerrier hoche subrepticement la tête quand la demoiselle lui déclare qu’elle va lui ouvrir la voie. Alors que l’espionne s’élance, le sabreur a le temps de croiser le regard des deux élémentaires de lave et il leur adresse cette fois un sourire étonnamment chaleureux.

    - On va en finir.

    L’instant d’après, Zéphyr active sa régénération par mesure de sécurité s’il devait être attaqué, puis il s’élance à la suite de sa partenaire et complice. Là où elle charcute, tranche et lui ouvre un passage, l’assassin se faufile, jusqu’à atteindre l’intérieur du cœur. Il est dangereusement proche du bébé, mais il compte sur l’aide de ses comparses pour détourner son attention dans l’immédiat. Ses études à Drakstrang ont été générales, mais l’homme a étudié le corps humain pour connaître sa composition, ses forces et ses faiblesses. Si on part du principe que ce cœur était en fait plus semblable à un utérus, et que cette créature est sortie prématurément de son liquide amniotique, il doit bien avoir un cordon ombilical quelque part, qui le maintient en vie…

    Et son jugement est correct. Coupant tous les filaments qui l’ennuient, l'Oreille finit par repérer un tube qui semble alimenter le bambin. Sans hésitation aucune, l’homme lève son arme et l’abat sur le conduit qui se rompt aussitôt. Cela suffira peut-être pour le tuer, s’il est trop prématuré. Mais le maître-espion envoie un regard critique sur le bébé. Non seulement il est chiant, à gueuler (Zéphyr doit jamais devenir papa les gars, il aurait aucune patience), mais en plus, il est une proie facile, si le monstre ne l’a pas encore repéré. Alors quitte à être au niveau du ventre… autant lui donner potentiellement un autre coup fatal avant de laisser les filles le réduire en cendres.

    D’un geste souple du poignet, le guerrier étend son sabre à l’horizontal, puis l’abat sur le ventre de sa victime. Si la lame entre, il essaiera de tout perforer, de haut en bas, en éventrant ses organes et en créant une hémorragie interne potentiellement mortelle. Sans une once de miséricorde, le sabreur retournera ensuite son arme à l’intérieur même du corps qu’il attaque, en la perforant cette fois de gauche à droite. L’idée est de faire un harakiri à la Sekai, une méthode particulièrement douloureuse, certes, mais aussi tout à fait létale. Lorsqu’il retire enfin sa lame maculée de sang, l’espion ne tardera pas à prendre la poudre d’escampette, non sans saisir le fameux cordon qu’il vient de trancher, et dont il coupe une autre extrémité. Ca aussi, ça pourra être très utile au RSAF et ses gants en cuir devrait le protéger un minimum de tout contact avec cette substance visqueuse quelque peu spéciale.

    S’élançant hors du cœur, l’Oreille laisse cette fois la main aux deux élémentaires et à la fille d’Aurilia.

    Il est temps d’en finir avec cette maudite salle.

    Résumé:
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  • Mar 12 Sep - 16:51
    Un faux battement, un autre, une pause, il tente de reprendre, peine, s’arrête de nouveau. Puis définitivement. Pas d’effusion de joie, de cris pour célébrer la victoire, personne ne parle, incertain sur ce qui vient de se passer. Un regard fugace passe entre les deux sœurs alors que Shaïna raccroche ses armes à sa ceinture. Une victoire. Indubitablement une victoire mais est-ce que la victoire dont ils rêvent tous ? Difficile à dire, encore plus à croire. Ce lieu recèle de trop de choses, de trop de pièges, pour que simplement arrêter un cœur géant soit suffisant. Quand la main de l’espionne attrape son poignet Shaïna sursaute alors que sa soeur regarde, d’un air éteint, la jeune femme. Son attitude détachée cache tellement de choses. À commencer par deux sentiments contradictoires, l’envie d’aider et celle d’être loin d’ici. Très loin d’ici.

    Ne vous inquiétez pas pour lui.
    - On a tous fait ce qu’on pouvait.
    - Et on a confiance.
    - Sinon on ne lui aurait pas demandé de venir.


    Un petit sourire fleurit sur les lèvres des élémentaires à cette mention. Ils ne se connaissent pas depuis longtemps, à peine plus longtemps qu’une randonnée en montagne, mais ça a été suffisant pour se donner une idée des capacités du nain. Et savoir que dans cette épreuve il serait un élément important.

    Il serait bien capable de ne pas être mort.
    - Ou d’avoir fait, seul, plus de dégâts que nous tous.
    - Peut-être même les deux en même temps.


    Pendant quelques secondes aucune des trois femmes ne parle puis dans un souffle Elia s’écarte, laissant les deux élémentaires seules. Une question reste en suspens, que va-t'il se passer maintenant que l’adversaire a été terrassé ? Un nouvel ennemi, l’ennemi que tout le monde pensait voir arriver pour défendre le cœur, ou bien autre chose ? L'effondrement de cet endroit, une méthode de défense imprévue pour se débarrasser d’eux… Rien de tout ça ?

    Et finalement, dans un pleur, la réponse. Un nouvel adversaire. Un adversaire imprévu. Personne ne perd de temps. Plus d’hésitation, plus besoin de se concerter. Un seul objectif. Éliminer la cible. Tous les combattants présent dans la pièce travail, de prêt ou de loin, pour le maître espion, et tous son bien décidé à, non seulement se débarrasser de cette source de problème (le coeur, pas le maître espion, même s’il est parfois aussi une sacrée source de problèmes), mais aussi prouver qu’ils sont l’élite des combattants.

    Pendant que les deux espions portent la première salve d'attaques, l'air s’assèche autour des jumelles. Plus encore que durant toutes les autres démonstrations de force qu’elles ont pu faire jusqu’ici. Mains tendues devant elle, une paume vers le sol, une vers le ciel, Shaïna commence à canaliser sa magie, la lave s’amasse dans ses mains, doucement, puis de plus en plus. Lentement elle la modèle, la forge. À quelques pas derrière elle, sa soeur fait de même, les yeux clos elle donne une forme et de la consistance à la création. Puis, les deux espions s’écartent, leur travail accompli. Laissant l’ouverture attendue.

    Une foulée, une deuxième, Shaïna s’élance, dans une poussée elle quitte le sol, levant au dessus de sa tête la lance de lave qu’elle et sa sœur viennent de forger. Pointe en avant, elle vient s’abattre de tout son poids sur le crâne de la créature. Un instant la lame faiblit, semble se fissurer, se ramollir puis, dans un impulsion, elle parvient à la planter dans sa cible. La seconde suivante l’air s’embrase, une tornade incandescente émane de l’arme et de l’élémentaire, une tornade de flammes et de roches en fusion qui submerge la créature et vient la dévorer de l’intérieur.

    Dans un petit saut elle s’écarte de sa cible, l’éclair d’Elia éclate l’instant suivant. Était-ce suffisant ? Elles en rêvent. Pour autant est-ce le cas ? Probablement pas. Alors sans attendre elles commencent à forger une nouvelle arme. Un marteau. Un gigantesque marteau. Un marteau bien décidé à écraser la tête de la créature et ainsi planter le dernier clou dans le cercueil dans lequel reposera bientôt cette antre de Puantrus.
    Résumé & Pouvoirs:
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  • Mar 12 Sep - 20:11
    La Peste Obscure
    Event (groupe tétanos)


    La victoire fut amère et de bien courte durée. Ensemble, ils avaient réussi à vaincre leurs doubles. Cela aurait dû leur donner un avantage et pourtant cet ignoble adorateur arrivait encore à les mettre en échec par de nouveaux tours. Le clone de Tlaloc s’était emparé de l’énergie de l’oni et en avait rapidement fait de même avec les autres, pour ce qu’il en restait. A présent, il étincelait de puissance tant il en était gorgé et Rizka n’eut pas d’autre choix que de cesser ses attaques pour esquiver ses éclairs dévastateurs.

    C’est alors que Tulkas chargea le clone, usant de sa grande rapidité pour réduire l’écart en quelques secondes. Il ne fallait pas être devin pour comprendre ce qu’il escomptait faire. Le guerrier désirait attirer l’entière attention de la poupée, quitte à se sacrifier au passage, offrant l’unique possibilité à ses camarades d’en finir rapidement avec le clone.

    « Tiens bon Tulkas, je prend le relais ! »

    La jeune femme n’en avait plus le choix, qu’importe si cela l’épuiserait. Et de toute manière, elle avait un joker en réserve : une potion de mana. Alors pourquoi se priver d’user du maximum de pouvoir qu’elle pouvait pour anéantir le dernier clone ? Hors de question de perdre une minute de plus à courir. Rizka s’immobilise, ses pieds s'ancrent dans le sol alors que son corps se charge d’énergie.

    Donner tout.
    Laisser couler dans ses veines le fluide magique.
    S’en imprégner.
    Ne faire plus corps qu’avec cet élément noble.
    Le libérer.
    Laisser libre cours à sa puissance.

    La terre se modifia tout autour du clone, suivant les souhaits de la magicienne. Six colonnes rocailleuses en sortent, grandissant, s’affinant pour ressembler à des griffes tranchantes qu’elle dirige vers les zones du corps laissées à découvert pour transpercer sa chair de par en par. Tulkas étreint si fort le pantin qu’il a peu de chances de s’échapper de la prise. Autant en profiter pour faire un maximum de dégâts. Et tenter d’immobiliser totalement cette saleté électrique.

    Elle ne s’arrêterait pas là. Les débris créés par Tulkas lorsqu’il eut tenté de percuter le clone d’une immense dalle s’élevèrent dans les airs, tourbillonnant, se transformant en une infinité d’éclats de poussière coupante qu’elle envoya sur le visage du clone dans la simplissime idée de le priver de sa vue. Et si cela lui crevait les yeux tant mieux. Aveugle, il aurait de plus grandes difficultés à les viser.

    Tout ça pour donner une chance à son acolyte agile et incisif d’avoir le plus d’aisance possible pour s’approcher sans danger et de pouvoir lui infliger le coup de grâce.

    « A toi Afosios, le coup de grâce ! »

    Il y avait une dernière créature de l’enfer à viser. Hors de question que le religieux ne tente à nouveau ses poisons sur l’un d’entre eux. Rizka ne l’avait pas oublié, loin de là. C’est pourquoi elle usa de ses dernières forces magiques pour creuser le sol sous les pieds de Horatio et le faire tomber dans un large trou qu’elle rendit le plus profond possible pour l’en faire prisonnier. S’il est blessé en tombant, c’est mieux.

    Vidée de son énergie, l’elfe prie pour que ses actions aient été suffisantes mais elle se tient prête à utiliser son va-tout si cela s’avère malheureusement obligatoire.

    CENDRES


    Résumé:
    Vrai Homme du Reike
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    Alasker Crudelis
    Alasker Crudelis
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  • Mar 12 Sep - 20:31
    Alasker avait toujours détesté la lumière. Et celle-ci le lui avait bien rendu. Que ça soit sa version naturelle, générée par cet impitoyable soleil dominant chaque jours le désert et ses terres vassalisées, ou une version plus concentrée, magique, crachée par des bâtons de mage de guerre ou la paume de paladins fanatiques, la lumière avait toujours su prélever le sang et la chair du lycanthrope. Les brûlures qu'elle causait mettait du temps à ne plus faire mal, même lorsque son organisme supérieur remplaçait les plaques de cicatrices suintant d'eau et de pu par une nouvelle couche de cuir animal ou de chair humaine. Il n'existait pas de pire blessure, de pire plaie, que celles causées par cette horreur embuant ses yeux enténébrés de larmes, donnant courage et même confiance à ses adversaires. C'était un fait, les prédateurs traquaient après tout depuis les ombres.
    Alors Alasker n'avait pas mis longtemps à réagir, lorsque des rayons lumineux d'énergie pure, irradiants d'une incandescente luminosité, s'étaient écrasés autour de lui, brûlant la boue ensanglantée et la végétation autour de lui telle l'argent et toujours colérique cœur du vieux Kazan.

    Le géant lupin s'éloigna d'un nouveau bond du point de chute d'une demi-douzaine de traits de lumière. Son atterrissage se fit dans un dérapage laborieux et peu contrôlé, au milieu des gravas de la carrière abandonnée et de la terre meuble qui l'entourait. Usant de ses membres supérieurs comme inférieurs pour améliorer son équilibre et sa vitesse, le loup accéléra sitôt remis pour foncer non pas vers l'abri le plus proche mais en direction de son assaillant réincarné.

    Un ange. Ceux qui causaient le plus de problème, parmi les cultistes, s'avéraient toujours être des anges. Ils étaient les généraux des armées divines. Les plus sublimes manifestations de la folie de leurs pères. Tous les défauts d'une divinité se retrouvaient systématiquement là, inscrits dans la chair de leurs plus fervents partisans.
    Contrairement à beaucoup de vétérans des vieilles guerres, Alasker ne les haïssait pas. Sa haine, il la distribuait aisément aux faibles et aux lâches parcourant ce monde. Ceux qui courbaient l'échine par contrainte, par crainte, et qui ne possédaient que de piètres compétences martiales. Des "moutons" aurait dit Deydreus. Des proies aisément détestables, pour un loup-garou.
    Les anges n'avaient rien à voir avec des proies. Ils n'étaient ni faibles, ni impressionnables. Les plus fidèles combattants des titans restaient fidèles au mauvais camp par principe, ou parce qu'ils aimaient l'idée d'être, systématiquement, dans le camp des perdants. Létal, intelligents, bien souvent charismatiques, ils gaspillaient leurs talents dans une guerre perdue d'avance, au nom de dieux exécrables qui se moquaient de les voir disparaître sous les lames ennemies à chaque nouvelles guerres. Pour Alasker, qui avait préférer éventrer son propre ancien officier plutôt que continuer à se battre pour un perdant et un lâche, quitte à passer plusieurs années à subir la punition de l'arène et de l'esclavage, il n'existait pas de plus grand déshonneur.

    Alors le géant d'airain méprisait ces créatures divines, si dénaturée celle-ci pouvait-elle être. Un mépris froid, factuel, partagé par la bête et par l'homme qui composaient Iratus. Et qui l'empêchait de céder à une simple soif de sang pour se concentrer sur l'anéantissement pur et simple de cette insulte envers le règne des mortels.
    Les rayons de lumière, à son approche, gagnèrent en intensité. L'un d'eux parvint à le frôler, à l'arrière de la cuisse, alors qu'il bondissait de nouveau en avant. Les poils et la chair recouvrant le muscle roussirent instantanément et le colosse lupin rugit de douleur tandis que son organisme amélioré commençait d'ors-et-déjà à soigner cette plaie superficielle.
    Frénétiquement, la bête qu'il était se mit à tourner autour de sa cible, à la recherche d'une ouverture, refusant de s'éloigner et de laisser à l'ange nouveau-né une occasion de reprendre ses forces. Le fer divin de la Salvatrice, souillé de boue et de l'ichor s'étant échappé du Béhémoth avant sa "renaissance", tenait fermement entre les griffes de sa main gauche. Il l'utilisait parfois pour stabiliser sa course, plantant sa tête hérissée d'un pic dans le sol accidenté par le tremblement de terre ayant vu naître les pics ayant fendu les airs en direction de Deydreus et d'Usha. Avec elle, sans cesser ses esquives, le loup profita finalement d'une ouverture offerte par les innombrables assauts de ses confrères pour rejoindre les airs d'un bond et lancer un coup, un seul, semblable à celui qu'il avait utilisé pour vaincre le papillon de pestilence, quelques heures auparavant. De la lame en bronze céleste en naquit une autre : une onde de chocs, l'avatar de sa propre force, qui se précipita sur la forme ailée un battement de cœur avant qu'un rayon du ciel ne vienne fondre sur le torse du géant lupin. Usant de sa lourde lame comme d'un bouclier pour dévier l'attaque, Alasker aboya de douleur et de rage lorsque le plat de sa propre hache, directement frappé par le projectile divin, vint douloureusement s'écraser entre ses côtes déjà douloureuses. Quelque chose se brisa en lui dans un claquement humide. Arme et porteur filèrent dans les airs avant de rebondir, puis de rouler, sur le sol de la carrière. Un torrent de souffrance se déversa dans le corps du guerrier bestial au fur et à mesure que de nouvelles plaies ouvertes et contusions venaient s'ajouter aux anciennes sur son corps mis à mal. Pendant un court instant, sa vision ne parvint à lui retransmettre qu'une cascade de couleurs kaléidoscopique n'éveillant en lui que migraine et nausée, puis il s'écrasa contre un arbre dépassant du sol.
    Là, assis contre le cadavre végétal, le loup tenta d'inspirer lentement, et il fut satisfait de ne pas déceler le moindre sifflement de mauvais augure provenant de son poitrail douloureux. Puis, une gigantesque tâche rouge se dessina dans un coin de sa vision. Ce n'était pas, comme il le pensait d'abord, une blessure à l'œil, mais un sort, prenant la forme d'une vierge de fer, faite entièrement de raisiné, et cerclée de chaînes du même matériel, se refermant impitoyablement sur l'ange martyr.
    Dans un grondement, le loup se força à se relever, prenant appui -une fois de plus- sur sa hache, en ordonnant à son corps de se reconstituer au plus vite, dans l'éventualité d'une nouvelle attaque.

    résumé:


    La Peste Obscure [Event] - Page 15 V2j7YdS
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  • Mer 13 Sep - 5:39
    Preuve du Vivant
    Le Groupe Choléra


    Désespoir...

    Les cris, les pleurs... Difficile à dire qui était la menace dans cet antre aux allures de crèche morbide. L'escouade était épuisée, fatiguée de rencontrer des immondices de la sorte encore et encore. Depuis le début, ils n'avaient fait que progresser pour se faire digérer lentement mais sûrement par cet écosystème organisé. Ils avaient perdu Kérémir durant l'affrontement, mais aussi l'un des chercheurs qui avait été placé sous leurs gardes. Pourtant... Ils étaient vivants. Et coupés du reste de la réalité, dans cet endroit chimérique, ils se battaient pour continuer à vivre.

    Et inévitablement, leurs efforts avaient fini par payer.

    Une dernière offensive, une dernière lutte. L'Eau avait offert à son Oreille l'opportunité de s'infiltrer, de s'immiscer dans les défenses les plus profondes de l'atrocité. Se délectant de cette opportunité, il venait à lui ravir un élément essentiel à sa survie, un élément qui serait sans doute primordial à la découverte d'un remède du fait de son importance. Meurtri, confus, déboussolé, le pauvre bambin ne pouvait que s'agiter, pleurer, crier son inconfort et son mal qui le rongeait de l'intérieur.

    Pour la première fois, le groupe avait prit la forme d'un prédateur implacable, abattant ses crocs dans la chair de sa proie.

    Et pour le faire taire, pour abréger sa souffrance manifeste, les jumelles donnèrent à leur tour leurs dernières réserves. Elles s'étaient épuisées mais avaient l'avantage d'être deux. A aucun moment celles-ci n'avaient perdu l'harmonie qui forgeait leur relation, et dans un élan dramatique, elles pouvaient compter l'une sur l'autre pour se pousser à se dépasser.

    Splotch...

    Un bruit organique, venant à très vite être le déclencheur d'une véritable fournaise. Pris dans la fureur ardente des élémentaires, il n'avait aucune chance. Pire, il souffrait encore lourdement de la magie d'Elia, qui l'empêchait littéralement de se mouvoir, de se protéger, de se préserver. Avec lui, ils avaient été cruels, et c'était peut-être la seule chose à faire pour espérer reprendre une place au sommet de la chaîne alimentaire. Ce n'était là qu'un enfant, mais s'il avait eu l'opportunité de se développer, de maturer, sans doute que la situation aurait été inverse.

    Aurait-il eu de la clémence à leur égard ? Certainement pas.

    Et alors qu'il mourrait, dévoré par la passion ardente de ses ennemis, le lieu perdait peu à peu en cohérence. Il avait été son cœur, sa source d'énergie jusqu'ici. Chaque habitant, chaque chose avaient été là pour l'alimenter et en échange il leur avait offert une possibilité d'exister. Mais désormais l'équilibre avait été rompu de manière irrémédiable alors que chaque crie d'agonie scellait à tout jamais l'un des lieux qu'ils avaient pu rencontrer.

    Ils avaient gagné... Mais ils allaient-ils s'en sortir ?

    Il semblait trop tard pour faire tout le chemin inverse. Ils en avaient ni le temps, ni la force... Tout était voué à s'arrêter ici et maintenant. C'était ce que l'ennemi avait tenté de s'assurer... En vain. Perdant le contrôle sur ce monde, celui-ci se perdait en fracture, en faille. Si ce lieu n'offrait aucune échappatoire lorsqu'ils l'avaient pénétré, ce n'était plus le cas. Perdant en cohérence, ils purent voir des failles s'ouvrir sur divers lieux. Le Lac, La Tempête... L'une des failles s'ouvraient même sur la chambre d'incubation dans laquelle avait été torturé Kérémir plus tôt.

    Mais seule une leur offrait la liberté. Se démarquant des autres par la lumière du soleil qui s'en dégageait. Elle était là leur porte vers la liberté. Ils ne sortiraient de cette expérience sans doute pas indemne. Mais ils avaient forcé ce monde puant à se plier à leurs volontés respectives. Et il fallait faire vite. A mesure que l'ennemi se faisait dévorer par les flammes, l'endroit perdait en cohérence.

    S'ils tardaient trop, ils seraient à jamais perdu dans cette réalité brisée.

    Objectif(s) :

    Ce groupe est composé de : @Elia Steren, @Shaina Solare, @Zéphyr Zoldyck

    - ??? ??? ????

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    - Le Groupe Choléra : A Survécu

    Historique:




    Harmonie Florale
    Le Groupe Syphilis


    Colère...

    Un combat de rage, de hargne, s'était engagé entre la forêt et l'escouade. Les deux parties se dépensaient autant qu'ils en étaient capables pour abattre les défenses de l'autre, et soutirer une victoire méritée. Et si la Forêt, entité éthérée, se pensait avoir été capable de les mettre en déroute jusqu'ici, il ne faisait désormais aucun doute qu'elle s'était trompée.

    Tellement de chose qu'elle n'aurait pu prévoir... La Sagesse de l'Hybride ayant su voir en elle comme dans un livre ouvert, permettant au groupe d'avancer au plus profond de son antre, même dans cette situation critique, son ingéniosité lui avait permit de forer au delà du possible. La Détermination de l'Elfe bien décidé à ne lui offrir aucune forme de victoire, à l'image de cette mage télépathe maintenant en vie uniquement par sa volonté. La Folie du Chasseur qui n'avait pas hésité un seul instant à croquer dans ce fruit défendu pour s'offrir la victoire, qu'importe les conséquences potentielles. Et la Force titanesque de l'Oni qui malgré son instabilité manifeste, avait réussi à rediriger toute sa puissance contre cette forêt qui n'avait jamais su le stopper définitivement.

    A eux quatre, ils s'étaient abandonnés pleinement dans ce combat. L'hésitation de la forêt avait été son pire défaut mais eux... Eux, n'avaient pas hésité.

    Et dans une énorme impulsion, venant à repousser sur quelques mètres tout les protagonistes de la scène, l'écorce venait enfin à se briser. Un choc magique, signe que toutes les défenses de l'Arbre venaient de céder et que celui-ci venait de perdre définitivement l'emprise qu'il avait sur l'endroit. Sa corruption désormais sans maître venait à éclater par endroit, laissant des torrents d'énergie s'échapper des racines autours d'eux entrain de s'effondrer sous leurs propres existences.

    Ayant creusé aussi loin qu'ils pouvaient, ils étaient désormais capable de pleinement voir le bourgeon, l'élément à l'origine de cet arbre, de cette corruption. Il lui avait fallut des années pour prendre le contrôle de l'endroit, mais ils pourraient le récupérer en moins de temps si on le laissait tranquille. Pour autant, dans cette forme, il ne pouvait offrir aucune défense si ce n'était une aura fébrile de corruption qui venait à l'entourer.

    Un  dernier acte de révolte afin de dissoudre toute chair s'approchant trop près de lui. C'était cependant là une tentative pathétique, et désormais que le temps n'était plus compté et que la forêt perdait en cohérence tout autour d'eux, ils pourraient sans doute trouver le chemin vers la sortie tout en s'emparant de son noyau.

    Bien entendu, il fallait faire vite. L'Elfe pouvait commencer à sentir les blessures l'emporter. Elle avait perdu beaucoup de sang et n'étant pas une guerrière par nature, la fatigue venait à la frapper de plein fouet. De même pour Dimitri, le fruit qu'il avait mangé lui avait offert une force essentielle à cette dernière attaque mais désormais sa chair le rongeait de l'intérieur, faisant progresser la maladie à grande vitesse.

    Lardon quant à lui aurait toute la latitude pour récolter ce dont il aurait besoin. Fort d'une prothèse en Bronze-Céleste, la corruption de la chair l'atteignait bien moins que les autres.

    Qu'importe la finalité. La Forêt s'était vu surprise à plusieurs reprises et sa négligence lui avait coûté son emprise sur Shoumei. L'Escouade bien que blessée, venait d'arracher une victoire cruciale dans la guerre contre les Titans.

    Objectif(s) :

    Ce groupe est composé de : @Ellana Blackwood, @Kahl, @Dimitri Chagry, @Lardon :

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    Historique:



    Instinct Animal
    Le Groupe Grippe


    Orgueil...

    Une confrontation d'idéologie, de mentalité. Que ce soit les Reikois ou l'agent de Puantrus, les deux camps avaient fait l'erreur de sous-estimer la hargne de l'autre au début de l'affrontement. Mais désormais ce n'était plus le cas. Ils s'étaient jaugés, ils s'étaient échangés déjà plusieurs attaques. Que ce soit la Griffe et ses soldats ou la Bête, les deux avaient réussi à avancer, à se perdre en tentatives acharnées.

    Désormais, il devenait évident que ce dernier échange serait le dernier.

    Ayant consommé une grande partie de sa magie, son attaque lumineuse et terreste ne fit que difficilement mouche. Habile de leurs jambes, et prompt à démontrer une dextérité étonnante, le Tovyr vint quand même à s'épargner le plus grand des dégâts. Ce qui n'était pas forcément le cas des jumelles Lycans, se retrouvant blessée à plusieurs endroits par négligence. La lumière ne s'ignorait pas simplement, et elles en faisaient les frais malgré qu'elles continuaient à se battre pour offrir une fenêtre d'opportunité au grand Général Reikois.

    Même la Valkyrie fut primordiale au succès de leur tentative. Harcelant au même titre que la Naine et le Tovyr, l'ennemi par des assauts répétés, ce fut suffisant pour submerger ses sens, sa capacité à réagir. Bien que les attaques ne lui faisaient rien de définitif, se régénérant à chaque fois mais toujours avec plus de lenteur, cela eut le don de le tenir occupé et de couper toute tentative de riposte de sa part. Sa lumière et ses pieux furent certainement sa dernière véritable attaque à même de déchirer le corps de ses ennemis.

    Mais voilà... Il était devenu trop tard pour lui d'agir à nouveau. La Griffe avait prit le temps nécessaire à préparer son ultime assaut, et désormais celle-ci allait se refermer sur l’humanoïde à peine né. Un sarcophage, une prison de sang qui se refermait sur lui alors qu'il venait à peine de panser les plaies des assauts des Reikois.

    Ne pouvant en échapper, il fut isolé du reste du monde par cette cage qui ne laissait traverser aucune lumière, aucun espoir. Sa geôle, se refermant sur lui venait à déchirer sa chair dans sa totalité. Même si le son était étouffé par la magie sanguine de la Griffe, les Reikois purent entendre le corps de l'ange se tordre, se faire broyer par la pression qu'exerçait cette magie sur lui. Son crâne fut perforé, ses organes déchiquetés, même ses muscles pourtant parfaits n’étaient plus que des passoires.

    Désarticulé, désemparé, la créature, l'engeance de Puantrus n'était plus...

    Enfin... Non... Il devait encore évoluer... Ce fut ses derniers mots alors que la vierge d'hémoglobine venait à bouillir, à perdre en consistance. Dans un dernier cri l'Ange nouvellement formé venait à faire partir de son corps une puissante impulsion de flamme, venant à déchirer par endroit l'attaque pourtant implacable de la Griffe. Acharné, bien que son corps n'était désormais plus qu'un tas de chair, une bouillie inconstante, il venait à déchirer les morceaux ayant survécu à son attaque afin d'obtenir à nouveau sa liberté.

    Il fallait qu'il se régénère. A genoux, il venait à lever les yeux aux ciels attendant que son corps prenne une nouvelle forme, se constitue à nouveau...

    En vain... Le regard bas, réalisant peu à peu que c'était là sa fin, il pouvait voir ses viscères tomber au sol pour ne jamais se reformer. Il pouvait sentir ses membres trembler mais ne jamais se reconstituer. Ce dernier assaut avait eu raison de ces réserves, c'était la fin... Inévitablement, ils venaient de l'emporter. Quelques semaines de plus auraient été suffisantes à sa maturation mais il n'en avait pas eu l'opportunité. En décidant d'agir ici et maintenant, le Reike venait de prendre l'avantage sur Puantrus.

    Résigné, se sachant entrain de dépérir, il ne lui restait alors plus que de la dignité. Venant à plonger sa main dans son abdomen lui aussi ouvert de tout les côtés, il venait à arracher une orbe lumineuse, la raison de son existence. La prenant dans ses mains, l'inspectant une dernière fois, c'était dans un dernier geste qu'il tendait celle-ci au groupe, le regard déjà posé sur le royaume des morts.

    - Je... reviendrais...

    Car s'il avait été crée une fois, il pourrait l'être à nouveau. Bien qu'il savait que le Reike ne laisserait plus jamais sa venue se reproduire. Dans un ultime orgueil, il s'empêchait de les remercier de lui avoir offert un combat grisant. Dans un dernier orgueil, son corps venait à se désagréger dans sa totalité, disparaissant une bonne fois pour toute, laissant l'orbe lumineuse rouler au sol.

    Désormais débarrassé de son influence, la faune locale allait pouvoir s'émanciper, s'échapper de cet endroit pour évoluer à travers le monde. C'était sans doute là un problème à régler pour une prochaine fois, désormais ils allaient devoir retourner victorieux à la base Reikoise. Les blessures et la fatigues commençaient à parsemer leurs corps, et même si la maladie avait perdu bien des maîtres, ses ravages continuaient à se faire dans l'organisme de ses victimes.

    Objectif(s) :

    Ce groupe est composé de : @Usha Gavra , @Ersa Vatt'Ghern, @Alasker Crudelis , @Deydreus Fictilem :

    - ???? ??? ???

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    - Le Groupe Grippe : A Survécu

    Historique:



    Dévotion Viscérale
    Le Groupe Tétanos


    Envie...

    Horatio n'avait été animé jusqu'ici par l'envie de voir son Maître triompher. Il voulait vivre la marche tragique de son Dieu sur ces terres qui l'avaient abandonné. Il caressait désespère ment la possibilité d'un jour revoir celle qu'il avait perdu. Rendu fou par le deuil, par la trahison, celui qui autrefois avait essayé de sauver le monde entier par sa sagesse, s'était retrouvé aveuglé, réduit à l'état de pantin. En sacrifiant ses ambitions et son existence, il ne valait guère mieux que ces clones faits de boue et de chair...

    Silencieux, il observait le spectacle Reikois qui s'offrait à lui. Un spectacle guidé par l'envie de vaincre.

    L'âme de Tulkas avait raisonné dans la pièce, elle avait vibré, galvanisant sans aucun doute ces camarades encore en vie mais le corps tout autant meurtri que le sien. Ils étaient blessés, épuisés, et un ennemi encore plus fort se tenait devant. Un ennemi qui lui n'hésiterait pas car il en était incapable. Mais c'était sans compter la détermination du Serre-Pourpre, ce qui lui avait permit de traverser les épreuves de la vie sans jamais baisser la tête. Serrer les dents et avancer, ne jamais reculer, ne jamais s'abandonner aux remords.

    Si sa chair faiblissait suite aux attaques de l'ennemi, son esprit lui flamboyait de mille feux.

    Allant jusqu'à s'exposer à l'ultime sacrifice, le Gladiateur vint à emprisonner Tlaloc de ses bras puissants. Ne lâchant rien, la douleur pouvait déjà parcourir chacun de ses membres tandis que l'élémentaire déployait toute sa magie afin de se libérer de cette étreinte. Une énergie pulsant dans chacun des muscles du combattant, venant déjà à ronger sa peau par endroit et surcharger l'intégralité de son système nerveux. Les dégâts qu'ils subissaient étaient bien inférieurs à la douleur qui déchirait sa chair.

    Seul, sa tentative aurait été vaine. Seul, il aurait fini par céder. Mais ce n'était pas seul qu'il pensait vaincre, mais bel et bien avec l'aide de ses alliés.

    Rizka, vint à joindre sa magie à l'effort du gladiateur. Déjà handicapé dans ses mouvements, le clone ne put que se faire transpercer par endroit, perturbant au passage ses tentatives de griller Tulkas. Les os brisés, les mouvements entravés, pour la première il venait à développer un sursaut de conscience. Un éveil passager face à son inévitable destin. Il venait de naître pourtant il souffrait. Il respirait pour la première fois, et certainement la dernière aussi...

    Quelle tragédie. La conscience de soi était un fléau, le libre-arbitre une malédiction.

    Ce fut ses seules pensées tandis que ses pupilles venaient à se dilater, fixant la vision de sa fin. Afosios, bien que silencieux, porta coup final. Si lui aussi avait été blessé, l'occasion offerte par Tulkas, et soutenu par l'elfe était parfaite pour ses dons. Un coup unique... C'était tout ce dont il avait eu besoin pour décrocher la tête du clone de son corps. Celle-ci roulant au sol, mettant fin immédiatement à la contre-attaque électrique qui brûlait la chair du gladiateur, le clone perdit en substance avant de s'effondrer totalement.

    - ...

    Horatio pour la première fois se permettait de se perdre en mutisme. Entravé par la magie de l'elfe, il n'avait plus rien à leur offrir, plus aucun subterfuge, plus aucun maléfice. S'il était un esprit éclairé, il n'en restait pas moins un piètre mage... Même à l'article de la mort, les trois Reikois avaient bien assez de ressource pour le tuer sans effort.

    - Edith... Pardonne moi... Je n'ai pas su te ramener à mes côtés.


    Des mots perdus dans l'écho de la pièce. Le bas du corps recouvert par un trou qui n'avait pas pu être plus profond du fait de la nature du combat et de la pièce, cela avait été suffisant pour l'empêcher de fuir. Extirpant difficilement une lame de sa ceinture, celui-ci ne se fit pas prier et vint à planter l'arme dans sa chair presque immédiatement. Il n'y avait rien de bon à être capturé, et la mort lui paraissait plus satisfaisante que la torture. Jusqu'au bout, il leur priverait de la possibilité de se débarrasser de lui d'eux même.

    Mais cette fois-ci, pas d'explosion, rien... C'était bien son corps qui venait à perdre son sang, à perdre sa substance, ses derniers sursauts de vie. Horatio était mort et avec lui s'ouvrait tout les secrets enfermés dans son journal. Machination, recette, observation... Il y avait là toutes les instructions de plusieurs années à œuvrer pour le Monstre.

    S'ils ne trouveraient aucun ingrédient rare dans ce laboratoire à même de servir à la concoction d'un remède, ce journal était pourtant l'une des clés de voûte nécessaire pour y arriver.

    Désormais, il devait pleurer leurs morts, pleurer leurs camarades tombés au combat et retourner au QG. Ils avaient beaucoup à raconter, beaucoup à partager... Que ce soit Tulkas, Rizka, ou Afosios, tous avaient dû se surpasser pour évoluer, pour arracher cette victoire des mains du Titan de la Maladie.

    Ce groupe est composé de : @Tulkas , @Afosios Smaragdi, @Rizka Aldeishan , @Kahl :

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    État(s) de Santé :

    - Groupe Tétanos : A Survécu


    Historique:

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    Règles Générales :

    Règles pour ce tour:

    CENDRES
    Citoyen du Reike
    Citoyen du Reike
    Lardon
    Lardon
    Messages : 179
    crédits : 5188

    Info personnage
    Race: Hybride
    Vocation: Mage soutien
    Alignement: Loyal neutre
    Rang: C (RSAF)
    qui suis-je ?:
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  • Mer 13 Sep - 8:31
    Ejecté comme une feuille soufflé par une bourrasque, Lardon retombait lourdement sur son imposant postérieur, amortissant tout de même la chute d'une roulade, il avait appris à bien chuter à l'armée. Une fois le paysage dans le bon sens, il regardait ses équipiers dispersés non loin de lui, de ce qu'il en constatait ils n'avaient pas l'air blessé d'avantage.
    Ils étaient rapidement rejoint par le soigneur du FMR qui aidait le cochon à finir de se remettre complètement sur ses pattes.

    - Il nous le faut ! Disait-il de façon énigmatique, forçant Lardon à suivre son regard.

    Le tronc de l'arbre craquait horriblement, les fissures s'étendant et s'agrandissant sur toute la surface de son écorce dont des pans entier tombait à terre comme si le végétal pelait. Certaines de ses racines se tortillaient sporadiquement tel des serpents fous avant de se fixer en se ratatinant, mortes et desséchées.
    D'un peu plus haut de l'endroit où ils avaient combinés leurs frappes, le trou béant du bois fracassé laissait apercevoir une graine qui siégeait dans un creux, non plutôt un bourgeon, et que la "veine" principale éventrée n'alimentait plus en magie. Il ne fallait pas être trois fois diplômé de Drakstrang pour comprendre que ce devait être le véritable cœur de l'arbre et de la forêt.

    L'hybride n'hésitait pas une seule seconde. Au milieu du décharnement de la flore environnante et, des chutes des branches de l'arbre-peste qui agonisait, ce que craignait le plus Lardon était d'avantage un dernier éclat de fureur de la part de ses coéquipiers qui pourrait s'élancer l'un ou l'autre à l'assaut pour détruire complètement le cœur, chacun plus que Lardon ayant raison et rage à porter le coup fatal, entraînant de fait l'échec de la mission.
    Il élançait immédiatement sa main mécanique à l'aide de sa télékinésie pour aller attraper le bourgeon sans l'abîmer et le ramenait vers lui. Avant que le scientifique ne se précipite, il le retint par le col, armé de sa prudence habituelle, l'hybride n'était pas sûr que cette graine maudite ne puisse pas éclore et répandre de nouvelles spores comme les fleurs noires rencontrés plus tôt. Toujours grâce à ses pouvoirs, il faisait voler le bocal le plus épais que possédait le récolteur de l'équipe, y fourrant le bourgeon et refermant un couvercle en liège à bonne distance pour prendre le moins de risque possible. Seulement alors il laissait le chauve poser les derniers scellés et transporter précautionneusement ce maudit butin.

    Il était prêt à braver les éventuelles remarques de ses congénères, s'ils en avaient, que ce soit Ellana ou Kahl, il leur répondrait avec le reste de sang-froid dont il disposait encore, le stress et la fatigue ne l'avait pas plus épargné que ses équipiers même s'il était le moins blessé.
    D'ailleurs, il se rendait auprès de Dimitri, il fallait rentrer vite, la maladie avait certainement bien progresser à l'intérieur de leur corps mais Lardon était particulièrement inquiet pour le chasseur. Même s'il n'avait pas eu le temps de s'attarder là dessus dans le feu de l'action, il avait eu le loisir de relever le liquide qui avait légèrement coloré ses lèvres et le coin de sa bouche et son gros groin qui n'était pas là que pour la décoration avait également sentit la légère effluve sucrée qui émanait de l'Ombra lorsqu'ils étaient épaules contre épaules à frapper le tronc. Ce corniaud avait du manger l'un des fruits de peste qu'il avait emmené, un acte aussi fou que désespéré mais compréhensible dans la situation d'urgence où ils se trouvaient.

    - Si on veut encore sortir de cet enfer, on a toujours besoin de notre guide. Disait Lardon pour expliquer son geste lorsqu'il posait sa main sur le torse du chasseur dans le but de le soigner et non pas de simplement lui caresser les pectoraux. Mieux vaut essayer d'augmenter tes chances.

    Le drakochon s'employait à libérer le domaine d'art où il excellait le plus mais qu'il n'avait pu exercé jusqu'à alors depuis leur départ, principalement par manque de temps et d'opportunité, les pauses avaient été rare. Bien évidemment la nouvelle source d'infection prenait place dans l'estomac de Dimitri, et s'il n'était pas un minimum traité tout de suite, l'hybride n'était pas certain qu'il puisse regagner le camp de base avant que la paralysie de ses organes internes ne se déclenchent, ou pire. En terme de surexposition il avait fait fort.
    Envoyant ses énergies ésotériques à travers sa paume, le porcin essayait de restreindre la progression de la surinfection pour la contenir dans son estomac et l'amenuiser du mieux qu'il pouvait, cela restait une maladie "divine" et son action serait sans doute comme tenter d'éteindre un incendie avec un simple seau d'eau, il le sentait bien lui même en essayant, il ne pouvait que ralentir le mal.
    Pour Dimitri, durant le flottement d'une minute qui s'ensuivait après que Lardon ait commencé, il se sentirait comme d'avoir avalé un thé un peu trop chaud, à la différence qu'au lieu que la sensation de chaleur descende depuis sa gorge vers son estomac, c'était la direction contraire.

    - J'espère que ça sera suffisant, mais de toute façon on traînera pas plus pour le découvrir. Lardon pivotait vers le FMR. Va chercher la télépathe si elle n'est pas morte, on bouge dès que possible. Kahl, Ellana, votre état ?

    Lardon, bien que le temps presse préférait comme pour Dimitri que le groupe prenne le temps de parer au plus urgent en terme de soin. Le cochon se rapprochait de l'elfe et constatait enfin la meurtrissure de la forêt qui stigmatisait le visage d'Ellana d'une bien troublante, car belle, façon.
    Comme la main de Dimitri dont il avait remarqué la transformation pendant qu'il le soignait, il préférait ne pas poser de questions superflues qu'il ne saurait résoudre et préférait proposer son aide pour restaurer des plaies "simples", épaulant la vétérinaire.

    - Je te porterais sur mon dos pour le retour, tu dois pas être plus lourde que notre amie télépathe, ce sera facile, et il vaut mieux pour toi d'économiser tes forces, tu es livide.

    Blême même, Lardon avait l'impression que le visage d'Ellana avait perdu ses couleurs, et à raison, elle avait certainement été la deuxième à être la plus malmenée dans ce groupe et il s'inquiétait désormais bien plus de son état physique que de la maladie dormante. D'ailleurs c'était moins une proposition qu'une directive d'un médecin à son patient.

    - Sauf si tu veux que ce soit ce grand prince charmant azur qui te transporte comme une princesse jusqu'au camp ? Une petite boutade. Mais je ne garantie pas la qualité du voyage retour.

    Le récolteur du FMR revenait avec la télépathe sur le dos, visiblement elle était toujours en vie, tant mieux. Il avait son sac d'échantillon sur le ventre, bien protégé.
    Quand le groupe entier sera prêt, nul doute qu'ils rebrousseront chemin à l'aide des talents de Dimitri pour retourner à leur point de départ et rentrer au plus vite afin d'être prit en charge par les experts soigneurs du Reike.


    Résumé:
    Citoyen du Reike
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    Kahl
    Kahl
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    Info personnage
    Race: Oni (demi-archonte)
    Vocation: Guerrier combattant
    Alignement: Chaotique mauvais
    Rang: C
    qui suis-je ?:
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  • Mer 13 Sep - 10:25
    La Peste Obscure [Event] - Page 15 Cznz


    "Les... les gars... Beau boulot."

    Dans la pénombre, la silhouette énorme du clone de Kahl s'éveilla, s'extirpant de sa torpeur avec une difficulté certaine en levant une main faiblarde pour attirer l'attention de ses compagnons. Malgré l'inconscience dans laquelle il avait été temporairement plongé, il avait eu l'impression de pouvoir suivre la violence de l'affrontement et la sauvagerie des combattants, ce qui n'avait pas manqué d'alimenter en lui la fougue héritée de son original. Agitant sa pogne griffue pour capter l'attention de ses frères et sœurs d'arme, il fut vite rejoint par ces derniers. En vue de son état désastreux et des tripailles déjà morcelées par la désagrégation, il ne survivrait que le temps de glisser ses derniers mots. Un murmure étouffé fila entre ses crocs ensanglantés :

    "Approche... Tulkas..."

    Lorsque son confrère s'agenouilla près de lui, Kahl ouvrit un peu les yeux et avec une force insoupçonnée malgré l'ombre de la mort qui planait sur lui, il saisit son compère au col de son armure abîmée, le contraignant à se rapprocher pour ne pas avoir à s'épuiser en levant inutilement la voix. Des formes dansaient devant ses yeux tandis que son sang corrompu par la magie de Puantrus s'écoulait de ses innombrables plaies, et ce fut au prix d'un grand effort qu'il se mit à articuler :

    "Par delà les montagnes du Grand Nord, là où les plateaux gelés ont vu mourir des millions d'âmes. Mon peuple disait qu'il y avait une fleur... Une plante maudite, conçue par les Titans et convoitée par les plus fiers guerriers. Nombreux ont été ceux qui ont cru bon de partir en quête de cette dernière, car elle abritait disait-on un pouvoir insoupçonné."

    Sa prise se resserra et ses yeux s'humidifièrent un peu. L'espace d'un instant, l'ancien gladiateur eut la nette conviction que son frère répliqué, dans ses derniers instants, allait laisser quelques larmes lui échapper contre toute vraisemblance. Les paupières du mort en sursis s'ouvrirent en grand, et il reprit à grande peine :

    "Alasker... connaît l'existence de cette plante. Dis-lui... je t'en conjure, dis-lui que..."

    Tremblant de tout son être, il força sur sa prise et se leva de quelques centimètres, juste assez pour pouvoir murmurer ses tout derniers mots :

    Spoiler:

    Et dans un ultime râle, le clone de Kahl poussa un ricanement malsain avant de s'effriter, comme toute création du Monstre. En quelques secondes, il ne fut plus qu'une bouillie parsemée de bulles et vint s'éteindre pour de bon. Jusqu'au bout, il était parvenu à conserver le sourire.
    Le Chevalier Noir
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    qui suis-je ?:
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  • Mer 13 Sep - 16:12
    Lorsque la vierge de sang disparut, tous les regards se tournèrent vers la créature ailée. Prêts à intervenir, les guerriers reikois ne se relachèrent pas. Jusqu'à la toute fin, ils étaient là, leurs armes dressées et prêtes à frapper. Mais le combat s'acheva finalement. Présentant une orbe luminescente comme un trophée, la bête se désagrégea finalement, ne laissant derrière elle que de la poussière et des échos. S'avançant doucement, Deydreus rangea ses lames et vint saisir la sphère de cristal, plongeant d'abord son regard vairon dans cette dernière avant d'observer la zone où se trouvait auparavant le béhémoth transformé.

    - La fatalité de la Mort frappe tout le monde. Même les élus des dieux.

    Quittant ensuite sa dernière observation, comme dans un hommage modeste, le vampire se dirigea vers ses troupes, et notamment Ersa qui semblait avoir subit plusieurs blessures sérieuses à cause des projections de lumière. Alasker, lui, commençait déjà à régénérer ses propres plaies. Face à la naine lycanthrope, la Griffe fouilla rapidement dans une de ses sacoches avant de jeter une fiole au liquide rougeâtre à la combattante.

    - Buvez. Cela refermera vos plaies. Au moins jusqu'à ce qu'un mage spécialisé ne puisse s'occuper de vous. Il interpella Usha, tandis que sa propre régénération s'activait pour contrer les diverses plaies potentiellement reçues. Si tu n'es pas trop blessée, pourrais-tu ausculter Ersa et nos deux scientifiques? J'aimerai être certain que le mal ne continue pas sa progression chez eux. Ou s'ils ont reçu diverses blessures. Quand tout sera fait, nous lèverons les voiles.

    Il observa alors l'arène où il se trouvait cherchant des yeux un énième piège qui leur était adressé ou quelque chose de similaire. Rien. Que le silence des combats passés. Quelques minutes plus tard, le groupe se remit en marche, cette fois afin de quitter les lieux pour rejoindre la surface. Marchant aux côtés d'Alasker, le vampire laissait son regard glisser sur les différents reliefs qui les entourait, afin d'être certain de ne manquer aucune embuscade potentielle. Après tout, le chef des armées ne se sentirait serein que lorsqu'ils seront arrivés au QG. Ricanant doucement, l'être aux yeux vairons ironisait leur situation dans une boutade adressée à son meilleur ami.

    - Tu penses que l'animal dont était issu ce béhémoth était en vérité une huitre depuis le début? Ca expliquerait la perle que nous a gentiment offert Puantrus. Nouveau rire. Quand je pense qu'on s'est enfoncés dans cette foutue jungle pour récupérer ça. J'espère que cela sera au moins utile à nos scientifiques.

    L'espace d'un instant, la Griffe repensa aux autres groupes. S'ils n'avaient pas eu de nouvelles en raison des problèmes liés à la télépathie, le bretteur aux lames jumelles espérait que les autres escouades avaient elles aussi détruit leurs obstacles pour parvenir à leur but. Quand enfin ils quittèrent l'environnement hostile, Deydreus laissa un long, très long, soupir de satisfaction. Il faisait jour. Le soleil tapait sur sa peau de vampire et lui procurait un sentiment désagréable, ardent. Mais peu importait.

    Ils étaient en vie.

    Rapidement, ils retrouvèrent les hommes qui devaient s'occuper de protéger l'entrée, et la sortie, de la zone hostile. Heureux et à la fois curieux, ces derniers se précipitèrent vers l'escouade ressortie avant de se faire rapidement réprimander par la Griffe elle même qui les arrêta à une dizaine de mètres d'eux.

    - Nous avons peut-être remporté la victoire dans notre expédition, mais le mal siège toujours en nous. Guidez-nous jusqu'à Mael et le QG où se trouve Kaelinn, mais gardez vos distances le temps qu'on soit sûrs de ne pas être contagieux.

    S'il avait pu, l'être aux yeux bicolores aurait sûrement enfilé un masque de docteur en plus de respecter les distances de sécurité. Et puis, cela l'aurait au moins atténué un peu cette désagréable sensation du soleil venant caresser sa peau. D'ailleurs, le vampire avait remis son heaume, juste pour cela.

    - Les remerciements et rapports attendront que nous soyons de retour à Mael mais... Sachez que je suis fier de vous tous. C'était un honneur de combattre ces saletés en votre compagnie.

    Le message s'adressait surtout aux chercheurs à Ersa plus qu'à Alasker et Usha, qui partageaient déjà une grande expérience au sein des Serres Pourpres. Quelques heures plus tard, ils aperçurent enfin à l'horizon Mael et les grandes bannières reikoises qui flottaient sur ses tours. Enfin, la fin. Enfin, l'accomplissement d'une nouvelle victoire des mortels sur les êtres divins. Si le RSAF parvenait à créer un remède efficace, alors la purge de la pire des maladies allait pouvoir commencer. Cela ne se ferait pas en un jour. Et le mal restait impitoyable pour tout ceux qui contracterait la maladie dans une zone plus reculée de Shoumeï mais, au moins, ils pourraient au moins protéger leurs grandes cités. Et, au besoin, les futures expéditions ayant lieu dans le pays dévasté.

    - Mon seigneur. La ville essaie d'entrer en contact télépathique avec moi.

    Le mage télépathe du groupe reikois observa l'armure d'ébène dans l'attente de son approbation, ne souhaitant pas prendre la responsabilité de quelque chose de mauvais.

    - Allez-y.

    Et ainsi, les premiers rapports commencèrent à tomber. Malgré leur victoire, malgré leurs efforts, il fallait tout de même gérer l'afflux d'information et la suite des événements. Après tout, la guerre était déjà venue frapper à leur porte, par deux fois.

    Et la guerre n'attendait pas.  

    Spoiler:


    La Peste Obscure [Event] - Page 15 7bdNafm

    Apparence des épées de Deydreus:


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  • Mer 13 Sep - 19:45
    De petits craquèlements... Puis de gros craquements. Et enfin l'explosion des défenses. Projetant le groupe de toute part, Ellana qui avait son bras dans la fente était également en première ligne de cette projection. Son bras lacéré par l'impact, elle ne fit pas l'une de ceux qui avaient réussit à amortir leur chutes. S'écrasant lamentablement, finissant le menton en train de râper le sol.

    Elle mit un temps à se relever. Épuisée, abîmée, saignant de toutes parts, subissant les vices de la maladie dans sa fièvre. Son œil, qui était maintenant une fleur, pulsait d'une chaleur, comme s'il s'infectait, son corps étant trop faible pour combattre les maux quelconques qui régnaient en elle. Se redressant dans un juron, courbaturée, elle se tourna vers la scène qu'ils avaient provoqués. L'arbre était vaincu. Le cœur à jour, une graine brillante.

    Comme si la foudre avait frappé, le bois avait été fendu, s'émiettant, presque menaçant de s'effondrer. S’époussetant, elle laissa faire le membre du FMR et Lars s'occupait de la récolte de leur gain. Dimitri se relevait, non sans être endommagé non plus et Kahl... Elle n'en avait rien à faire. Trop surexcitée pour s'enquérir de leur état, l'adrénaline était passée avec sa rage, laissant derrière elle des tremblements incontrôlables et une hystérie folle. L'elfe cria, victorieuse, écartant les bras, vivante. Ayant réussi à survivre et à battre la plus grosse malédiction qu'elle avait pu affronter.

    Cependant, la fleur aviva une douleur aiguë, lui rappela qu'elle n'était pas au meilleur de sa forme. Posant une main sur son œil droit par réflexe. Utilisant ses soins pour taire encore un peu cette douleur. Le voile mauve entoura les pétales, si le "poison" était apaisé, la fleur restait bien présente, nécessitant des soins plus important que ce qu'elle n'était capable d'appliquer. Son bras endommagé se remettait doucement, recevant les soins qu'elle se procurait. Elle était partiellement soulagé de ce lourd corps endoloris. Lars venait de finir de s'occupait de Dimitri, il se rapprocha de l'elfe pour qui il s'était enquit de son état.

    "Je pense que ça peut aller."

    Reconnaissant sa faiblesse toujours bien présente, elle acquiesça aux propos de Lars une fois qu'elle fut inspectée. Elle accepta ses soins tout en évaluant la possibilité de se faire porter pour le chemin retour.

    "Du temps que je suis capable de marcher, je préfère me déplacer par moi-même. Je m'en sens encore capable, si ça ne va pas, je t'en ferais part. Merci Lars."

    Regardant l'hybride qui s'appliquait aux soins, elle sentait une chaleur parcourant son être, lui donnant cette impression de récupérer d'avantage. Étrangement, Lars qui était le seul qui optait pour un comportement professionnel, se mit à faire une blague, peut être innocente pour lui, mais par pour Ellana. Le monstre bleu ? Un prince ? Elle se mit à sourire sarcastiquement. Grinçant entre ses dents sa réponse.

    "Ha, ha. Ca ira. Qu'il aille se faire voir."

    Quelle erreur de lui avoir rappelé la présence de ce fardeau. Elle changea son sourire en grimace mécontente, s'éloignant de Lars qui avait fini ses soins, elle se dirigea en direction de l'Oni.

    "D'ailleurs ! Mon grand con. Je suis prête à parier qu'il me reste autant d'énergie que toi malgré mon état !"

    Elle remonta ses manches avant de provoquer un claquement ombreux autour de ses mains. Comme des doublures, des sortes de gants beaucoup plus épais et dangereux.

    "Pour toute les fois où tu as été détestable, où tu m'en as fait baver... Je vais te faire payer ta rudesse. Ramène toi qu'on règle les choses ici et maintenant !"

    Sous la menace, après que son adversaire lui ai répondu ou pas, elle prit de l'élan pour lui mettre une droite de son poing ombreux sur ses dents immondes. Qu'il ait prit le coup ou qu'il l'ait retenu, elle souffla comme soulagée d'avoir enfin pu essayer de lui mettre un pain dans la figure. Elle ne s'arrêta pas là, en criant elle continua d'asséner ses coups, gauche, droite, gauche droite. L'Oni ne saurait tarder à répondre de ses tentatives. Bien qu'inexpressif, son regard de requin et son sourire ineffaçable laissait paraître dans sa moquerie, une certaine fougue grandissante. Ce que l'elfe sur-estimer était sa capacité à tenir debout. Elle était beaucoup trop affaibli et la moindre contre-attaque lui serait fatal, et de toute façon, recevant une attaque ou non, elle finirait par tomber d'épuisement.

    Finalement, quelqu'un la porterait sûrement sur son dos.

    Résumé:


    Ellana parle en 7f679c
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  • Mer 13 Sep - 23:36
    La Peste Obscure [Event] - Page 15 Gi44


    "Les gars, beau boulot."

    Le géant azuré sangla sa masse dans son dos tout en balayant du regard la forêt qui, déjà, semblait avoir perdu de sa menaçante aura. La réalité reprenait ses droits sur cette immonde fiction dont ils avaient été faits prisonniers durant de trop longues heures, ce qui n'était pas pour déplaire à l'ensemble des survivants. Globalement satisfait par la performance de l'ensemble de ses compagnons, l'Oni s'approcha de Lars et de Dimitri et gratifia ces deux derniers d'une franche tape dans le dos tout en leur offrant à chacun l'un de ses fameux sourires tout à fait angéliques. Avec une bonhomie retrouvée malgré les innombrables défis qu'ils avaient surmonté ensemble, il prit la parole d'un ton presque agréable :

    "Ca va, Lars. Bon ben c'est pas tout ça, mais il s'agirait de retrouver nos copains. J'sais pas où ils en sont, les autres."

    Avec la télépathe hors-service, impossible d'effectuer des échanges avec la ville. Au moins, ils recevaient les informations. Cela leur permettait de se repérer.

    Pendant ce temps-là, la plupart des membres de son équipe commençaient à rassembler leurs affaires et à envisager le départ. Observant les diverses blessures de guerre de ses camarades, Kahl se trouva quant à lui plutôt en bonne forme, malgré le flot ininterrompu de toutes ces saloperies qu'ils avaient combattu ensemble. Lardon, toujours soucieux de l'état de santé des moins chanceux, vint suggérer sous forme de plaisanterie l'idée de donner à l'Ogre la responsabilité de trimballer Ellana qui, quant à elle, en avait vraiment vu de toutes les couleurs. Sans retenir un rire gras, l'intéressé rétorqua :

    "Fais pas ta mijaurée ma p'tite fleur. Grimpe donc, y'a de la place."

    Elle ne consentit pas à mettre leurs différents de côté. Elle ne consentit d'ailleurs à rien d'autre et annonça, contre toute attente, qu'elle allait coller à l'Ogre une bonne correction pour le punir de sa mauvaise attitude. Stupéfait au point d'en rester bouche bée, l'Oni ne réagit pas, initialement. Le petit brin de femme éborgnée mais la sombre magie de la forêt se posta devant lui, désireuse d'en découdre, et fit apparaître autour de ses mains des gants ténébreux, se préparant à mettre ses menaces à exécution. Était-ce une plaisanterie ? Elle avait l'air bougrement sérieuse, pourtant. Entre ses crocs, il bougonna :

    "J'te le déconseille, ma grande. On a du chemin à faire, j'veux bien te trimballer sur mon dos mais j'aimerais éviter d'avoir à te casser les rotules."

    Mais la tarte vint quand même. Dans un assaut aussi surprenant que cinglant, Ellana cogna le géant en plein visage, ce avec une force telle qu'elle lui arracha un croc dés le premier impact. Décontenancé, Kahl recula d'un pas et leva sa garde par réflexe. Etrangement, son regard carnassier ne s'ôta pas le moindre instant du visage de la minuscule furie qui le frappait sans cesse, fouettant son faciès ignoble à chaque impact. Cela se voulait véritablement douloureux et, la malédiction n'aidant pas, Kahl sentit la rage monter en lui progressivement. Il voulait bien se montrer tolérant, mais sa patience avait ses limites :

    " 'va vraiment falloir te calmer, Ellana. C'était drôle les dix premières secondes, mais ça fait long là."

    D'autres claques ténébreuses continuèrent de fuser, déséquilibrant l'Ogre malgré sa résistance surnaturelle. Après un moment d'hésitation, il décida qu'il était temps de calmer le jeu pour de bon. Son poing ganté, curieusement, se desserra et il vint subitement armer son bras tout en alimentant ce dernier d'une bonne dose de magie. D'un seul coup, il fit exploser toute sa puissance et propulsa sa main à toute vitesse, ce en une gifle ascendante aux faux airs d'uppercut. Trop concentrée sur l'offensive, la vétérinaire épuisée ne vit venir le coup que trop tard et, dans un sifflement explosif, la main de l'Ogre rencontra le menton de la demoiselle, coupant ainsi sa circulation et la faisant brusquement tomber dans l'inconscience.

    "Imbécile."

    L'empêchant de choir lamentablement, l'Oni eut le réflexe salvateur d'agripper le poignet de l'elfette qui s'écroulait en arrière tout en posant sa main libre derrière le crâne de la femme assommée, lui évitant ainsi de s'abimer la nuque. Machinalement, il saisit ensuite son col et l'embarqua comme un sac. A priori, la claque du monstre n'avait pas été mortelle. Elle s'en remettrait, avec un sacré mal de crâne. Lui faisant le privilège de ne pas la charger sur son dos comme il l'aurait fait avec un misérable paquetage, il décida de la prendre dans ses bras pour la porter convenablement. Le calme fit son retour et Kahl accorda un regard indescriptible à l'elfe endormie. D'une certaine manière, il paraissait reconnaître du bon dans la fougue de cette guerrière.

    "J'm'occupe d'elle. On a de l'eau ?"

    Il cracha au sol un glaviot sanguinolent tandis que son visage bleuté, lentement, commençait à s'empourprer suite aux trop nombreux coups qu'il avait subi. Pas mal, pour un petit oiseau de rien du tout.

    Ils se remirent en route.

    Spoiler:
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  • Jeu 14 Sep - 1:39
    Elle n'avait pas songé une seconde aux choses dont son boss avait possibilité d'obtenir en investissant les vestiges du cœur. Le bébé se défendait a peine, l'air perdu, livré dans un monde qui n’était pas le sien. Et quand Zephyr sauta cette fois en dehors, un objet a la main, il était temps d'en finir une bonne fois pour toute. Les jumelles l'avaient également comprit, et elles commencèrent a canaliser des armes façonnées a partir de la magie magmatique qu'elles possedaient. La chaleur montait rapidement, proportionnellement a leurs espoirs de s'en sortir tous en un seul morceau. Enfin, ceux qui restaient.

    - A moi !

    Une ouverture lui fut laisser, alors que les armes s’abattaient sur la pauvre engeance qui n'avait sans doute rien demandé. Mais elle n'avait absolument pas la volonté de faire dans le sentiment. Elle ne voulait qu'une chose : Éliminer ce truc qui ressemblaient a eux, sans pour autant être tout a fait humain. L’éclair de foudre qui frappa n'avait aucune bienveillance, aucune autre volonté que celle de nuire, de supprimer.

    Et alors que les deux jumelles recommençaient leurs petits manèges, Elia remarqua la zone commençait a se désagréger, comme un rêve disparaissant petit a petit pour laisser place a la réalité. La réalité qui faisait qu'ils semblaient ne jamais avoir descendue sous terre, traverser quoi que ce soit de tangible. Comme si, depuis le début, ils n'avaient fait qu'évoluer dans une autre dimension.

    - La bas ! Ça s'ouvre !

    Alors qu'elles semblaient affreusement concentrées, Elia se précipita vers les deux jeunes femmes en désignant le mentaliste du doigts, pour son chef. Il n'avait quasiment rien dit de toute la traversée, et a partir du moment ou sa magie était devenue inutilisable, il n'avait été littéralement qu'un poids a protéger. Mais en même temps, ce n’était pas vraiment sa faute non plus, et elle même avait perdue l'une de ses plus importantes qualités une fois que ses sens avaient été coupés. Chacun son moment.

    - Occupe toi de lui !

    Elle attrapa les jumelles par les épaules, en faisant bien en sorte qu'elles la voient arrivés histoire qu'elles ne se mettent pas a lui balancer un coup de hache de lave par réflexe, et les tira un peu avec elles.

    - On se barre ! C'est notre sortie !

    Elle les tira un peu plus, et si elles étaient réceptives, prendrait leurs mains pour aller ensuite vers les ouvertures donnant sur l'extérieur. Enfin, elle pouvait sentir l'air pur, la fraîcheur du dehors. La vie, la vraie. Loin de toute cette mort en putréfaction. Qu'il soit maudit, ce bâtard et ses vingt kilo de viandes ! Il n'en aurait pas une miette.

    Elle sauta quasiment vers la liberté, ne se préoccupant qu'a moitié de la façon dont les deux le suivaient. Le soleil l'appelait. Elle qui avait toujours l'habitude de le dénigrer, de repousser sa chaleur, elle etait avide de sentir ses rayons sur sa peau. Elle s'écroula au sol. Elle avait lâché les mains des deux filles sans s'en rendre compte. Et dorénavant, il n'y avait plus rien d'autre que le repos. Plus de bruits, plus d'odeurs. Tout semblait particulièrement...sain.

    - ...On a reussit ?

    Elle ouvrit les yeux a nouveau, basculant allongée sur le dos. Et sourit. Ils étaient sortit. Et en tournant la tete, elle eu un temps d'arret en apercevant quelque chose plus loin...ou quelqu'un... ?

    - Eh, c'est encore une epreuve ? On est encore en train d'halluciner ?

    Elle leva la main, et du bout du doigts, désigna l'horizon.

    - La bas.

    Résumé du tour:
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    Ersa Vatt'Ghern
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  • Jeu 14 Sep - 9:09

    La magie de sang signa la fin de l’ange, immobilisé par l’assaut conjoint des guerriers. C’est une fois ce cocon fermé qu’une courte attente imposa le contrecoup de leurs imprudences aux chasseuses. Elle s’était tellement concentrée sur l’attaque qu’elles avaient négligée leurs esquives, elle voulait en finir à tout prix. La douleur se diffusait dans leurs corps en manque d’action, l’adrénaline diminuant progressivement. La vue de leur ennemi s’affaissant dans ses propres viscères fit sourire l’archère, il y a quelques minutes à peine, ils leur avaient fait croire qu’il était invincible. Ses bras, bandant toujours son arc, furent pris de tremblements. Et quand enfin la vie quitta le corps après son dernier présent, la naine relâcha la pression et se laissa tomber sur le sol. Elle passa sa main droite sur les endroits douloureux pour y retrouver du sang. Son bras gauche était brûlé, entaillées plus moins profondément à plusieurs endroits. Son armure était perforée sur le flanc et le haut de la cuisse, laissant apercevoir plusieurs blessures sur sa peau pâle. Un sourire crispé par la douleur s’étira tout de même sur son visage, ils étaient en vie, blessés, mais en vie. Son regard se perdit quelques instants dans l’orbe offert avant de se détourner vers Nora qui avançait en boitant, une patte plaquée sur la hanche. Le regard de la hyène essayait de passer furtivement de son double à la géante, elle était inquiète de leur état.

    Deydreus s’approcha de la naine et elle se releva autant par respect ou que pour essayer de diminuer leur différence de taille, enfin autant qu’elle le pouvait. Il lui tendit une potion qu’elle ne pouvait refuser.

    - Merci, je crois que j’ai pris un méchant coup de soleil à trop m’en approcher.

    Elle souriait à son pauvre trait d’humour.

    - Finalement, j’espère qu’après tout ça, je ne finirais pas

    en arbre à chat.

    Ersa s’éloigna, la potion dans une main, l’autre plaqué sur son flanc, laissant un peu de sang suintait entre ses doigts. Elle retrouva son double qui avait repris apparence humaine et qui retirer son armure, pour rester avec sa tunique grise.

    - Bah quoi, tu as entendu le chef. On doit se faire ausculter, cette apparence est sûrement plus plaisante à voir. Et peut-être que je pourrais sauter au cou de notre soigneuse.

    - Seulement si elle se met à genoux, sinon je pourrais te lancer.

    Nora éclata de rire pendant qu’Ersa but une partie de la potion avant de la tendre à la naine au cheveux longs. Elles se posèrent au sol en attendant de voir si Usha pourrait les inspecter, laissant aussi le temps à la potion et à leur régénération un peu de temps sans bouger. Le haut du corps de Nora s’en était presque sorti, son armure avait pris le plus gros des dégâts ; elle n’avait que quelques brûlures douloureuses sur le ventre et le dos. Le plus gros de l’attaque avait été encaissé par sa cuisse, le cuir fut traversé, elle avait entamé la chair de la cuisse à l’intérieur et à l’extérieur.

    - Et Usha, avec tout ça, je vais te devoir un bouquet énorme en plus qu’il ne doit pas nous tuer. J’imagine qu’il n’y a toujours pas de place sur tes épaules.

    Nora continuait de rire pendant que l’autre naine ne savait plus vraiment où se mettre. Une fois que tout fut vérifié, les blessures bandées au mieux et rééquipés, le groupe put reprendre la route. Ersa s’appuyait sur sa lance pour éviter de trop forcé sur son coté blessé. Le chemin du retour se fit plus calmement sans la pourriture du titan pour tenter de les ralentir.

    Le chevalier noir s’adressa à eux et Ersa mit une seconde pour étouffer sa surprise avant de répondre.

    - L’honneur est pour moi, enfin nous, d’avoir pu être utile.

    Nora se rapprocha et donna un petit coup de coude sur le côté de sa sœur qui laissa échapper un couinement.

    - Et puis on fait de belles rencontre, même si niveau romantisme on as vu mieux.

    - Je te l’accorde, c’était le pire rendez-vous, rien que pour la tronche de ton papillon.

     Ersa se disait qu'elle devrait supporter l'humour de la louve désormais.

    Résumé tour 14:


    Nora  

    -Force Niv 1
    -Vitesse Niv 1
    - Vue 60%
    - Odorat 60%
    -Ouie 60%
    -Glace 20%
    -Invocation d'objet
    - Invisibilité
    - Régénération Niv 1


    La Peste Obscure [Event] - Page 15 Isdj
     
     
     

     
     
     
     
     
    Merci Arka 

    Ersa-Agilités  2
    -Vitesse  1
    -Vue 40%
    -Odorat 40%
    -Ouie 40%
    -Glace 80%
    -Invocation d'objet
    - Invisibilité
    - Absorption Magique
    - Régénération  1
    ...
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  • Jeu 14 Sep - 9:53
    « La légende raconte que c’est Kazan qui a donné vie aux premiers nains. Ils se seraient échappés des scories fumantes de cendres entre deux accès de colère de la montagne. D’abord de simples golems de pierre en fusion, ils auraient creusé la roche pour retrouver leur demeure, sans succès. Dépités, ils se seraient installés dans les boyaux qu’ils avaient creusés. Aujourd’hui, la chair a remplacé la roche et le feu a fait place au sang, mais la chaleur ardente qui les animait autrefois est toujours présente, pulsant dans le cœur de chaque créature trapue qui peuple encore le volcan et ses alentours. Cette flamme intérieure serait source de vie, et il appartient à chaque nain de savoir comment elle s’éteindra. Flamme fatiguée ronflant sur les dernières braises, lueur étouffée brutalement par l’avènement du gouffre sifflant… ou feu d’artifice qui éclate sans rien laisser derrière lui. »

    C’était étrange, malgré sa peau qui se détachait, qui fondait littéralement sous ce qui lui restait de rétine, Kérémir ne sentait rien, la force de sa conviction avait repoussé la douleur, il n’y avait plus que les ondes de mana qui s’échappaient de sa paume et les vagues ondulantes qui déformaient l’air tandis qu’il consumait sa propre chair pour pulvériser son adversaire. L’épiderme graisseux prenait les assauts, il souffrait, il se déformait et il virait au noir. Dans quelques secondes, ses dernières forces se seraient épuisées et ses membres retomberaient au sol, raides et désarticulés. Mais alors qu’il pensait son heure venue, qu’il croyait son âme délivrée de la folie et du non-sens, les flammes furent submergées et sa conscience fracturée.

    Une attache invisible retenait son âme prisonnière de ce monde, liens éthérés enserrant étroitement sa psyché. Et puis il y eut la douleur, une douleur foudroyante, si incommensurable que ce n’était plus son corps qui hurlait, c’était chaque fibre de son être qui se faisait déchiqueter et qui suppliait. Et alors que le corps était rafistolé, l’esprit était mis en cage, le feu intérieur était scellé et remplacé par la lueur blafarde d’un croissant de lune. Kérémir avait perdu, et le châtiment était tombé.



    D'un coup, son corps sembla de nouveau lui appartenir. Ses yeux s'écarquillèrent sous la surprise et il se rendit compte qu'il était face contre terre. Mais quelque chose n'allait pas, le sol était dur et poussiéreux, l'air était sec et frais, et il était entouré de grisaille plutôt que du rosâtre dément des dernières heures. Il était dehors. Mais ce n'était pas le plus étrange, son corps était ankylosé mais il était entier. La peau sur ses bras avait repoussé, sa main droite avait de nouveau toutes ses phalanges et il ne subsistait aucune trace de la plaie perforante qu'il s'était infligée. Et était-ce juste son imagination ou est-ce qu'il avait gagné quelques centimètres ? Ses muscles étaient bizarrement distendus. Désorienté, le nain se redressa et s'assit en tailleur, portant sa main à sa tête qui le lancinait. Pourquoi diable avait-il si mal aux tempes, que s'était-il passé ? Il ne gardait aucun souvenir de ses derniers instants. Était-il mort ? La douleur qu'il éprouvait indiquait le contraire. Il regarda autour de lui, le paysage était désolé mais calme... jusqu'à ce que des tremblements de terre commencent à fracturer le sol rocheux.

    Des relents de folie s'échappaient par les failles, fumée nauséabonde d'un monde perverti en pleine rupture, ainsi qu'un cliquetis horripilant qui ramenait des sensations de cauchemar. Les événement lui revenaient peu à peu en tête, d'abord fragmentés et flous, puis de plus en plus nets et cohérents. Est-ce que son groupe avait réussi, ou est-ce qu'il assistait aux signes avant-coureurs d'une invasion à grande échelle de ce qui restait de Shoumeï ? Toujours était-il qu'il se trouvait au milieu des événements, seul, fatigué et démuni. Il avait beau avoir été reconstruit, il n'en restait pas moins à bout de forces, il n'avait aucune chance de survivre à la dévastation si ces satanées bestioles remarquaient sa présence, il était...

    Hé hé hé... Ça va être le moment. Regarde toutes ces proies, je sais que tu les hais, alors vas-y, TUE !

    - Qu'est-ce que... Le soir était sur lui, et alors que les ombres s'allongeaient, cette voix... cette voix si insupportable avait résonné dans sa tête, vrillant au passage chacune de ses cellules grises. Une annonciation sinistre mais de quoi ? Puis la douleur se propagea dans tous ses membres, tordant ses muscles, ses nerfs et ses os. Il était en train de se faire écarteler depuis l'intérieur, la douleur était telle qu'il chuta de nouveau en avant et ne put se rattraper que de justesse avec ses mains. Il était désormais à quatre pattes, respirant lourdement et tentant désespérément de résister à l'auto-destruction apparente de chacun de ses membres. Et c'est alors qu'il l'entendit, au milieu de cette folie nouvelle qui s'emparait de lui, il crut reconnaître une autre voix qu'il n'aurait jamais soupçonné percevoir à nouveau.

    Oh ? Voilà qui va être intéressant. Cette nuit s'annonce splendide !

    Kérémir releva la tête, complètement suant, et il remarqua au loin les membres restants de son groupe en train de s'extirper de l'une des fissures dans le sol. - N... Non... RECU... AAAAAAAAAAAARGH ! Un spasme violent le redressa de toute sa hauteur, tirant sa tête en arrière et disloquant ses épaules. Une série de craquements sourds se fit entendre alors que ses bras et ses jambes s'allongeaient de façon surnaturelle et se couvraient d'un poil grisonnant. Ses épaules gagnèrent encore en largeur et son visage se contorsionna pour donner naissance à un museau et une gueule fumante.


    La bête chancela quelques pas avant d'affermir son équilibre et de relever sa tête. Dans ses yeux, deux gouffres se mirent à luire jusqu'à devenir des orbes rougeoyants et ce fut toute sa crinière qui suivit l'exemple, entourant toute la silhouette hirsute d'une aura furieuse. Le lycan exhala une grande bouffée d'air humide avant de se courber jusqu'à ce que ses griffes se plantent dans le sol et il hurla. Un rugissement à faire ployer les arbres morts et briser les tympans des créatures alentours. Les volutes de flammes sur son dos se mirent soudainement à tournoyer avant de s'envoler en une multitude de piques ardentes qui bombardèrent le sol autour de lui. Chaque créature arachnéenne dans son sillage venait à être frappée par l'une de ces flèches furibondes et si les premières rescapées finirent tout bonnement clouées sur le sol, les plus éloignées parvinrent à esquiver l'attaque et grincèrent en direction de la bête rageuse. Elles n'avaient pas oublié le torrent brûlant qui avait perturbé la tranquillité de leurs maisons. Mais la bête non plus n'avait pas oublié, et cette fois le nombre ne suffirait pas à l'arrêter.

    Elle bondit en direction de l'abomination la plus proche, pulvérisant sa tête entre ses griffes. Puis elle se retourna et se mit à courir en direction d'un autre groupe de survivantes, annonçant son passage par une salve de feu suivie d'une taillade rageuse. Cinq, six, sept et bien plus encore tombèrent sous les coups de cette frénésie berserk, jusqu'à ce que les orbes ardents se posent sur une bestiole différente des autres. Celle-là était encombrée d'un bout de tissu qu'un fragment de la conscience du lycan pouvait reconnaître, la veste de ce maudit chercheur qui avait fini les entrailles à l'air, la cause de tous les maux dont il était accablé. Kérémir gronda avant de s'élancer sur la bête. Il la cloua au sol et abattit ses deux poings sur ce qui était vraisemblablement la tête, broyant la carapace chitineuse et forçant un liquide gluant à se répandre. Puis il ouvrit sa gueule et arracha ce qui restait de la tête à pleines dents avant d'enfoncer ses griffes dans la carcasse, déchiquetant entièrement le corps repoussant.

    Les dernières araignées mutantes avaient fui la scène, il ne restait plus qu'une bête haletante et les restes d'une expédition qui avait survécu à l'enfer. Le lycan essaya de se relever mais quelque chose sembla l'arrêter un instant, comme si une chaîne invisible essayait de le retenir. Il resta planté là quelques instants, des tressaillements parcourant périodiquement sa crinière hirsute... avant de cogner son front sur le sol rocailleux. Quand ses prunelles ardentes se relevèrent, un filet de sang coulait entre les orbites et il n'y avait plus une once d'hésitation. D'un mouvement hagard et saccadé, la bête fumante s'élança droit sur les jumelles à la crinière rouge, la gueule baveuse et grande ouverte.
    CENDRES


    Résumé:
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    Anonymous
  • Jeu 14 Sep - 18:47
    Le résultat des attaques ne se fait pas attendre. La fumée n’a pas terminé de se dissiper dans la pièce que l’antre commence à se désagréger. Incertaines, les deux sœurs regardent l’entité monstrueuse s’éteindre devant elles. La fin ? Enfin ? Aussi facilement ? L’idée semble inconcevable et pourtant… Les faits sont là. Des portails s’ouvrent, le lieu s’écroule sur lui-même… Et peuvent-elles vraiment dire que les choses se sont faites ‘aussi facilement’ ? Après tant d’efforts, de sacrifices… Non. La fin ? Certainement. Enfin ? Probablement. Aussi facilement ? Certainement pas. Ils ont mérité chacun des aspects de cette victoire. Une victoire encore éphémère, qu’ils ne pourront célébrer qu’une fois l’antre quitté.

    C’est l’espionne qui fait le premier geste dans cette direction, se plaçant de manière à attirer l’attention des jumelles et les sortir de cet état de torpeur. D’un hochement de tête elles acquiescent et prennent sa suite, Shaïna projetant l’arme de lave sur les restent encore fumant de leur proie. Plus besoin de s’occuper de tout ça, juste penser à la survie. Une survie qui prends la forme d’un portail dans lequel le soleil brille et où les teintes rouges pâle et rosée de l’antre laissent la place aux couleurs chatoyantes de l’extérieur. Des couleurs qui ne sont en réalité pas si chatoyantes au vu de l’endroit ou le portail sort cependant, après plusieurs heures passées dans un tel lieu même le sous-sol du Razkaal semblerait resplendir de milles feux.

    L’air frai les accueils à la fois comme une frappe violente et une douce caresse. Plus de trace de mort, de maladie, de… Tout ce qui composait cette porte vers les enfers. À côté d’elle l’espionne semble atteindre le même état que celui dans lequel étaient les jumelles quelques minutes plus tôt, presque hébété, ayant du mal à accepter cette victoire. Et pourtant, enfin sortis, ils peuvent le dire, ils sont victorieux, ils ont survécu, le repos leur tend les bras… Plus qu’à rejoindre le quartier général, faire un compte rendu, dont Zéphyr s’occupera, nul besoin de se prendre la tête avec ça donc, et ensuite se reposer, soigner les blessures et l’esprit. Souffler.

    Un plan parfait que l’antre ne souhaite pas réellement voir se réaliser. Le bras tendu, l’espionne désigne une masse à l’horizon, une masse de poils et de muscles, une masse de haine et violence, qui frappe, hurle, déchire… Un nouvel adversaire, le dernier adversaire, ou autre chose ? Un visiteur de l’antre ayant pu en sortir mais n’ayant su résister aux pièges de l’endroit ? En tout cas, certainement quelqu’un ayant des comptes à rendre à Puantrus au vu de la manière dont il semble s’acharner sur ses créations. Un instant personne ne parle, les deux sœurs le regard fixé sur cet invité surprise, hésitantes sur la marche à suivre, l’attaquer sans sommation, ou chercher à en apprendre plus sur lui… Au vu de son attitude, il ne fait aucun doute que la créature est un danger, la question principale étant de savoir comment le traiter.

    La réponse à la question s’impose quand, après une seconde d'hésitation, la créature fond sur le groupe. D’un geste commun les sœurs s’interposent. Levant la main, Miya fait apparaître un mur de roche sur la trajectoire de leur cible, facilement traversé par cette dernière. Cachée un instant par le mur Shaïna disparaît, se glisse derrière lui et vient d’un geste net trancher les tendons de ses genoux. Dans le même mouvement alors que ses mains s’élèvent au-dessus de sa tête, un bloc de roche apparaît autour, venant les entourer en une espèce de marteau informe qui vient s’abattre sur le crâne de la créature, la projetant au sol, semie consciente.

    Rapidement la roche vient encercler le monstre, à plusieurs reprises Miya doit se reprendre, créer une surface plus résistante, la précédente détruite par l’agitation de leur adversaire. Après quelques secondes de concentration le monstre est maintenue dans un carcan de pierre et les deux soeurs s’interposent entre lui et le reste du groupe

    On l'emmène.
    - Mais on ne lui fait rien.
    - Rien de plus que ce qu’on a fait.
    - C’est le nain.
    - Juste plus grognon que d’habitude.


    Un brasier brûlant dans leur regard, les jumelles ne quittent pas des yeux le maître espion. Si une personne doit décider de la suite et du sort du nain, plus si nain que ça, c’est lui. Et si l’éducation militaire des jumelles leur a appris à ne pas remettre en cause les ordres d’une personne plus haut gradé qu’elles, aujourd’hui elles sont prêtes à braver cette règle.

    Il était là pour nous.
    - Et à cause de nous.
    - Vous avez le droit de douter.
    - Ce n'est pas notre cas.
    - S’il est dans cet état c’est de notre faute.
    - Nous sommes prête à veiller sur lui et prendre les responsabilités qui s’imposent.
    - Mais personne ne portera la main sur lui.

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