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  • Jeu 31 Aoû - 18:21
    Une créature meurt, une autre la remplace comme dans une ronde infernale. Une ronde dont il est bien compliqué de dire qui est réellement la personne qui la dirige. Le groupe qui décime la population locale ou bien la population locale bien décidée à prendre sa revanche sur ce groupe bien trop vindicatif ? Pour les jumelles occupées à semer chaos et désolation le doute n’est pas permis, bien entendu qu’elles sont celles qui dictent les règles et décident de comment les choses se passent. Dans une certaine mesure bien entendu. À la fin, le dernier mot reviendra toujours à la plus haute autorité présente. Et en aucun cas cette autorité ne saurait-être le lieu en lui-même. Pourtant, lentement, le doute commence à naître. Elles mènent la danse mais pour combien de temps encore ? Et le cri du chercheur n’est qu’une entaille de plus sur la carapace de leur confiance. Une gerbe de flamme fait disparaître une poignée de créature alors que Shaïna voit du coin de l'œil le nain et le chercheur disparaître.

    Mais le choix a déjà été fait. C’est ainsi qu’elles ont été formées, modelées. La réussite de la mission avant le reste. Une guerre ne se gagne pas sans sacrifices. Sans pour autant condamner le chasseur, quand bien même son avenir ne semble pas brillant, prendre le temps de s’intéresser à son cas serait se priver d’un temps et d’une énergie, déjà manquante, précieux. Un éclat métallique au sol attire le regard de Miya. Si elles ne peuvent prendre le temps de chercher le nain, et le reste du groupe semble d’accord avec cette décision, il est toujours possible de lui rendre hommage. Peut-être. Avec de la chance. Pas mal de chance. Cela ne coûte rien d’essayer de toute manière.

    La terre tremble quelques secondes sous l’arme de Kérémir avant de brusquement se déformer, projetant l’arme et une araignée (présente au mauvais endroit, au mauvais moment) dans les airs, quelques mètres devant le groupe. Si l’arme se plante dans le sol avec un bruit sourd, sa camarade de vol elle s’écrase par terre, visiblement sonnée et surprise par ce baptême de l’air improvisé. Un petit sourire de satisfaction apparaît sur les lèvres de Miya. Une petite victoire au milieu de cette série de défaites. Passant à côté l’élémentaire l’arrache du sol avant de projeter une nouvelle gerbe de flamme carbonisant un groupe d’araignée. La sortie est devant eux, quelque part devant eux, mais l’avancée est laborieuse, pénible… Avancer pas à pas est un calvaire, une mission de chaque instant.

    Une haute vague de lave naît des paumes tendues de Miya et continue d’ouvrir le chemin alors que les lames de Shaïna décrivent des arc-de-cercles étincelants, tranchant et brûlant avec efficacité ce qui se trouve sur leur chemin. Un regard entendu est échangé entre les deux sœurs alors que la guerrière commence doucement à prendre une teinte incandescente. Lentement la lave au sol remonte vers elle, la recouvrant telle une armure alors que les flammes, maintenues et attisées par sa sœur et le vent de la salle commence à tournoyer autour d’elle véritable tornade de flamme s’abattant avec violence sur ses adversaires véritable déluge de lames et de flammes. Derrière Miya manipule le vent attisant les flammes, augmentant progressivement la tornade et l’armure de lave, achevant quand il le faut un groupe d’adversaire récalcitrant. Lentement, de manière infime, comme si quelqu’un tentait de vider l’océan à l’aide d’un verre d’eau, le ménage se fait et illusion, mirage dû à la chaleur de la pièce ou fait réel la sortie semble se apparaître devant eux.
    Résumé & Pouvoirs:
    Citoyen du Reike
    Citoyen du Reike
    Kahl
    Kahl
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    Info personnage
    Race: Oni (demi-archonte)
    Vocation: Guerrier combattant
    Alignement: Chaotique mauvais
    Rang: C
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t930-kahl-l-ogre-du-blizzard-termine
  • Jeu 31 Aoû - 19:49
    La Peste Obscure [Event] - Page 12 Cznz

    Le poing, tel le marteau du jugement dernier, s'abattait sur les cylindres métalliques avec une brutalité sans nom, détruisant systématiquement le contenu vagument humain qui s'y trouvait en le changeant prestement en une bouillie informe. De toute évidence, il n'y avait rien à tirer de ces expériences blasphématoires que réalisaient les monstres décadents peuplant cette terre maudite. Pourquoi donc se soucier du sort de ceux qui, de bien des manières, étaient déjà condamnés. Il n'y avait rien d'autre, pour ces pauvres âmes, que le salut de trouver la mort par les coups d'un confrère reikois.

    Il y eut pourtant un peu d'humanité qui vint se frayer un chemin jusqu'au massacre pour s'y insinuer, privant l'Ogre de ses envies d'annihilation en y apportant un bon sens tout à fait malvenu. Kahl continuait de cogner, paraissant plus ou moins indifférent aux propos tenus par l'elfe qui s'évertuait à lui faire entendre raison, mais ses assauts néanmoins avaient perdu de leur superbe. Là où, quelques mètres plus tôt, il avait démoli une cuve toute entière d'un simple coup de poing, c'était désormais par des assauts frénétiques, imprécis et déployés avec maladresse qu'il s'attaquait à l'épaisse structure de la chambre suivante.

    Dérangé dans sa démarche qui se voulait salvatrice, l'Oni fut alors subitement saisi par derrière, prisonnier des manœuvres de l'assassin qui ne pesait pourtant qu'un tiers de son propre poids. Sans s'abandonner totalement, il cessa pourtant cette furie dénuée de sens et s'immobilisa, haletant avec force suite au contrecoup de l'effort surhumain qu'il avait déployé pour détruire le maudit laboratoire. Afosios lui marmonna quelques mots, auxquels Kahl se contenta de répondre par un maigre grognement avant de se débarrasser brusquement de l'étreinte de l'assassin impérial. Ne voyaient-ils donc pas pourquoi il avait ainsi cédé à sa sauvagerie la plus profonde ?

    Ce fut au tour de Tulkas de s'insérer dans ce conflit intérieur, cherchant à amadouer son frère d'armes en tentant au mieux de le convaincre qu'il était toujours lui-même et que la volonté du Dieu pourrissant n'était pas suffisamment puissante pour prendre le dessus sur la fougue surnaturelle de l'Oni d'azur. Pivotant pour faire face à l'ex-gladiateur, Kahl écouta ses dires et demeura impassible jusqu'à la conclusion de son discours. Expirant encore bruyamment, il jeta un coup d'oeil à l'étendue de son saccage et vit les grotesques silhouettes des hommes et des femmes encagées qui se dissolvaient dans un infect chuintement liquide pour disparaître enfin dans un ultime râle. N'était-ce pas pour eux la seul fin digne ? N'était-ce pas là le seul moyen pour eux d'atteindre l'absolution ?

    Kahl n'accepta pas la poignée de main de son ami. Si Horatio tenait tant à se frotter à la sauvagerie de la bête cornue, il découvrirait bien vite ce qu'impliquait de faire face à un barbare issu du grand froid. C'était en guerrier des plateaux glacés que l'Ogre se confronterait à cet imbécile qui avait cru bon d'octroyer sa foi aveugle à une divinité n'ayant pourtant pour seul attrait que la pourriture. S'adressant à l'ensemble de ses équipiers, le géant beugla :

    "Ce n'est pas par esprit de vengeance que j'ai achevé ces pauvres âmes. Ne voyez-vous pas que leurs âmes et leurs corps ont déjà été offerts à ce satané Titan ? La seule issue, pour eux, c'est la mort. C'est par les flammes que nous aurions dû sauver ces types."

    Il se retourna, faisant face au fameux passage que lui avaient indiqué l'elfe. S'y aventurant d'un pas décidé et prenant les devants, il conclut entre ses crocs :

    "Evidemment que j'suis moi-même. Le Monstre et les catins qui le servent le découvriront bien assez tôt."

    Revigoré, le géant cracha à terre et s'engouffra dans les ténèbres.

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    Alasker Crudelis
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  • Jeu 31 Aoû - 20:37
    Le géant laissait ses yeux enténébrés se promener sur l’épaisse et nauséabonde couche d’humidité maculant les murs comme le sol de la tanière d’un air détaché, sans cesser d’avancer. Derrière-lui, les frêles formes appartenant aux autres membres du groupe disparate qu’ils formaient depuis le début de cette expédition aux airs de chasse s’efforçaient de progresser parmi les ombres, avec plus ou moins d’efficacité. Certains -comme les chercheurs ou le télépathe- frémissaient de terreur à l’idée de devoir affronter ce qui avait hurlé, plus tôt. D’autres, d’impatience. Alasker croyait deviner que son comparse à l’armure d’ébène, pour sa part, avait l’esprit trop froid, trop perdu dans ses théories et déductions, pour sentir l’ombre d’une excitation prédatrice face à un potentiel nouvel adversaire. Ça n'avait rien de surprenant. La Griffe avait toujours aimé les énigmes. Contrairement à Iratus.
    D’autant qu’à dire vrai, lui-même n’était que peu emballé à l’idée de découvrir une nouvelle abomination, cachée dans les profondeurs de la grotte. Ses oreilles chauffaient tels des tisons ardents alors que l’organisme surhumain qui était le sien continuait de combattre l’infection qui -il le sentait- tentait de passer au travers de sa hargne. Une pareille condition avait tendance à calmer l’animal en lui, car le loup -comme tout être sauvage- abhorrait la maladie. Seul l’homme, pour l’heure, subsistait, et la seule chose qu’il éprouvait à l’idée de découvrir une énième horreur infectée s’avérait être une profonde lassitude.

    Comme dit, les petits manèges de l’esprit, la manipulation, les énigmes et les mémoires de quelques cultistes à l’esprit ravagés ne pouvaient espérer le nourrir. Alasker était imperméable à... "l’inconcret". Parfaitement immunisé à la satisfaction d’une bonne théorie. Seul comptait le palpable. L’instant et le défi qu’il représentait.
    Pour l’heure, hélas, un couloir sombre -certes cerné de cadavre- ne représentait aucun challenge, si ce n’était une discrète épreuve olfactive. Les sens en éveil, le géant s’exerçait à percer la puanteur entêtante des lieux pour détecter toute odeur inédite, si atroce pouvait-elle être. Ca n’avait rien d’une promenade de santé puisqu’il devait également se concentrer pour percer les ombres régnant sur place tout en esquivant du regard les flammes des torches portées par ses accompagnateurs, à l’arrière.
    Mais ce type de défi n’avait que peu de chose à voir avec ceux qu’il appréciait en général. Comme lacérer une troupe ennemie complète. Brûler des corps sans vie. Peler des rebelles agonisants. Se tenir seul au sommet d’une montagne de cadavres brisés et rire à gorge déployée tout en dévorant le cœur d’un champion décapité.

    Le manche de la Salvatrice grinça sous la pression de sa poigne tandis qu’un sourire mauvais, porteur de souvenirs innommables, venait se frayer un chemin sur son visage ravagé. Attisée par l’infection et ce sursaut soudain d’excitation cruelle, la migraine vint gâcher son plaisir et enflammer ses tempes. Il interrompit sa marche le temps de porter une main gantée à la besace pendant à sa ceinture et en retirer un flacon rempli d’un liquide bleuâtre.
    “-Hé Dey’.” Commença-t-il en retirant le bouchon de la fiole d’un coup de crocs. “On est d’accord que, là, on est en plein milieu du domaine de Puantrus.” Sa phrase se coupa le temps que le contenu de la potion de mana glisse le long de son gosier. Son goût -rendu parfaitement exécrable par les émanations alentour- laissa totalement indifférent le lycanthrope qui se concentra sur la fraîcheur toute relative que le liquide apportait à son corps courbaturé par la dernière échauffourée. Puis il essuya sa gueule garnie de crocs d’un revers de main et reprit sa marche. “Donc, si ça se trouve, y’a ce salopard en personne qui nous observe en ce moment même, ou l’un de ses fistons.
    L’une de ses bottes vint écraser la cage-thoracique rongée d’un squelette manifestement abandonné là depuis des lustres. Le fracas des os se répercuta dans les tunnels alentour pour rejoindre les ténèbres lointaines. Dans un coin de sa vision, Alasker cru apercevoir quelques chauve-souris décoller suite à cette agression sonore. Les échos d’une foule de battements d’ailes discrets semblèrent lui confirmer sa vision, quelques instants plus tard.
    “-Alors j’me disais…Mettons que j’ai raison, qu’y a effectivement un putain d’angelot de Puantrus qui se gratte les bubons en nous regardant avancer depuis je ne sais quel plan divin…” Un ricanement sourd souleva la carcasse d’Iratus alors qu’il prenait conscience qu’un tel discours impliquait qu’il s’essayait lui-même à l’art discutable de la théorie fumeuse. “Y doit sacrément se sentir mal, de nous voir passer au travers de ses petits gars comme si c’était des flans. P’tet’ même que ça l’rend…Tu sais…Malade.
    Quelques rires vinrent troubler la quasi-quiétude de souterrains infestés par la mort et la maladie. La fiole vide retourna dans sa besace. Les forces renouvelées du géant chassèrent la migraine, lui permettant de conserver sa conscience quelques minutes de plus avant la prochaine bataille. Alors, ils continuèrent de s’enfoncer, toujours plus loin, dans la gueule du loup.

    résumé:


    La Peste Obscure [Event] - Page 12 V2j7YdS
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Jeu 31 Aoû - 23:07
    Preuve du Vivant
    Le Groupe Choléra


    Désastre...

    La situation était chaotique, infernale... Le groupe avait perdu deux de leurs membres, et cela ne pouvait pas aller en s'arrangeant s'ils s'étaient perdus en indécision. Heureusement, ce ne fut pas le cas, le Maitre-Espion cherchant à récupérer un semblant de contrôle sur la situation se décida bien vite quant à la marche à suivre.

    Au diable les victimes tombées au combat. Il fallait continuer à avancer coûte que coûte. Qu'elle était le prix d'une paire de vie en échange de la victoire ? Trouver le remède, c'était en sauver des milliers. Le choix était rapidement fait se délaissant de toutes considérations personnelles, de toutes amitiés. Avancer, c'était tout ce qui comptait...

    Les défenses furent mises à mal encore et encore... Les jumelles pouvaient sentir la fatigue s'accumuler dans leurs muscles. Une magie déchaînée sans une once de repos ne pouvait que fatiguer l'organisme. Le même cas venait à se produire dans le corps du Maitre-Espion et de sa seconde, mais dans leurs actions précipitées, ils purent voir ce qui s'apparentait à la sortie au bout du tunnel. Un espoir qui les guiderait vers un sort bien meilleur que celui d'être dévoré par ces monstres.

    Enfin... Meilleur... ? Difficile à dire.

    Plus on s'enfonçait profondément dans le royaume du Titan, plus il était complexe de s'imaginer un avenir radieux. Le trésor qu'il y cachait en valait-il la peine ? Face aux Titans, la mort n'était pas une finalité mais qu'un début. Le commencement d'une pénible et éternelle agonie... Plus le groupe s'enfonçait moins ils pouvaient espérer un jour revoir leur contrée, leur patrie. Et pourtant, se frayant un chemin entre les viscères calcinées de ces monstres qui fonçaient en nombre sur eux, ils purent enfin passer un énième sphincter, marquant la frontière entre un cercle et un autre.

    Naturellement, les créatures ne purent pas les suivre dans cet endroit soumis à une nouvelle autorité. Pour la première fois, ils pouvaient respirer et commencer à comprendre tous ce qu'ils avaient laissé derrière eux pour en arriver là. Ils avaient affronté golems de sang, lac de bile, Duc carnassier et un nombre inimaginable arachnides déformées.

    Désormais, ils venaient d'arriver à l'étape finale de leur aventure déroutante. Un dernier chapitre qui serait guidé par des pulsations, des battements qui résonnaient à travers les parois des lieux, comme si celles-ci battaient à l'unisson avec le rythme dicté par une présence suprême. Plus ils s'approchaient de la source du son, plus ils pouvaient entendre ce son ce faire de plus en plus fort, de plus en plus oppressant.

    Ce qui en était à l'origine serait la réponse à tout leurs sacrifices.

    Contraint d'avancer, encore et toujours, bravant la peur, bravant la tristesse et la colère, ils affrontèrent les pulsations, les battements de vie de ce royaume. Le dernier cercle s'offrait enfin à eux, le Cercle de la Vie.

    Ils avaient enfin atteint le noyau de ce monde, de cette existence. Et face à eux se tenait un cœur gigantesque d'une dizaine de mètres de haut, battant sans relâche malgré leurs présences. Un cœur comme on pouvait le retrouver au sein de chaque être vivant. Sans aucune forme de surveillance autour de lui, il se tenait là, fièrement, alimentant par sa présence l'intégralité du Jardin de Puantrus.

    Nul doute, il était l'un de ses trésors les plus intimes.

    Objectif(s) :

    Ce groupe est composé de : @Elia Steren, @Shaina Solare, @Zéphyr Zoldyck, :

    - ??? ??? ????

    État(s) de Santé :

    - Elia : Infectée 3/5
    - Zéphyr : Infecté 2/5
    - Shaina/Miya : Infectées 2/5
    - Mage Télépathe: Infecté 2/5

    Historique:




    Cycle de l'Existence
    Le Groupe Kérémir


    Tenace...

    Les créatures de Puantrus l'avaient sous-estimé. Adepte de l'évolution, celles-ci n'avaient jamais éprouvé le besoin de faire les choses autrement et donc de progresser dans leurs méthodes. D'habitude, les proies qu'elles pouvaient bien capturer finissaient inévitablement par mourir, servant de nourriture à leurs progénitures. Mais le Nain lui n'était pas comme tout le monde. Il maîtrisait la magie, il avait l'expérience du combat, et il possédait une mentalité aussi dur que du bronze céleste. Peut-être était-ce là une des raisons pour laquelle l'existence n'aimait pas les Nains.

    Ils avaient la peau bien trop durs.

    N'ayant rien abandonné, sa tentative se solda... par une étonnante réussite. Pouvant sentir l'armature de cocon commençait à céder face à la chaleur, la liberté de ses mouvements lui fut rendu. Quelques secondes de plus, ce fut tout ce dont il avait besoin pour se soutirer de sa geôle organique, pour qu'il puisse enfin commencer à reprendre le contrôle de son destin. Heureusement pour lui, son pari avait été gagnant, ses chaînes s'étant brisées sous la chaleur avant que lui même ne finisse rôti.  

    Mais ce n'était là qu'une première étape pour sa rédemption.

    Perdu au milieu de ce réseau labyrinthique d'artères et de chambres d'incubations, il fallait qu'il réussisse à trouver une sortie. Plongé dans une torpeur profonde, il n'avait pas eu le loisir de mémoriser le chemin qui l'avait traîné jusqu'ici. C'était simplement avec ses dons de chasseur et de pisteur qu'il allait pouvoir se guider. Heureusement pour lui, même si ce monde était bien au delà des normes établis, il pouvait y déceler quelques ressemblances s'il se concentrait bien.

    Mais il fallait être discret... Même s'il n'y avait aucune de ces bêtes qui rodaient autour de lui, le moindre faux pas pouvait déclencher une alerte qui aurait tôt fait de sceller son sort. D'autant que la larve en lui n'avait pas été embêtée une seule seconde par son évasion. Petit à petit, elle venait à prendre de l'ampleur dans ses entrailles.

    Peut-être était-ce judicieux de s'en occuper avant que cela soit trop tard ? Mais même là, cela ne serait pas sans douleur.

    Objectif(s) :

    Ce groupe est composé de : @Kérémir :

    - Arriver à s'échapper : T-2 avant l'éruption
    - Survivre

    État(s) de Santé :

    - Kérémir : Infecté (Hôte d'une Larve) 3/5 | Blessé
    - Chercheur : Mort



    Harmonie Florale
    Le Groupe Syphilis


    Étonnant...

    La forêt elle même forte de son expérience millénaire n'aurait pas pensé à pareille solution. Le groupe n'avait pas tardé pour s'activer à se protéger des premières gouttes d'acides trébuchant lourdement sur le sol. Arrachant l'un des arbres, suffisamment imposant pour leur projet, voilà qu'il s'était retrouvé à le creuser dans un effort conjoint. A les voir ainsi, il était étonnant de constater qu'ils avaient faillit se sauter à la gorge quelques minutes en arrière seulement.

    Habiles de leurs mains et de leurs magies, l'arbre ne mit pas longtemps à céder afin de leur offrir une protection adéquate. Et si celle-ci manquait d’étanchéité, l'elfe s'assurait de combler les trous avec sa magie. Seule, elle aurait eu du mal à protéger l’entièreté du groupe de cette pluie corrosive, mais l'alliage que formait l'écorce du bois et ses ombres semblait être plus que suffisant.

    Désormais, le tout était de garder une cohérence et une rigueur dans l'exercice.

    Avancer à travers une intempérie pareil n'était pas des plus évident, surtout que le vent venait à se lever par endroit, permettant à quelques gouttes de contourner la protection, venant à ronger quelques morceaux de mollets au passage. Rien de suffisamment inquiétant pour les faire
    trébucher ou les arrêter dans leur progression mais la marche n'avait décidément rien d'agréable.

    Naturellement, ils venaient à se diriger vers là où la forêt se faisait la plus abondante, mais aussi la simple à traverser, comme si celle-ci leur offrait un passage adéquat. Aucun abri adéquat, aucune grotte aux environs, simplement un chemin qui se dessinait de lui même. Et tandis que la marche commençait à se faire longue, s'éternisant pendant plusieurs et pénibles minutes, ils purent enfin déceler quelques lueurs, un espoir d'éclaircissement... Les nuages disparurent aussi vites qu'ils étaient arrivés, et ils n'avaient désormais plus rien à craindre de la pluie...

    A moins que tout ceci n'avait été qu'une énième machination de la forêt, afin de les faire progresser là où elle le désirait. Ils avaient ignoré son offrande, désormais, ils ne pourraient plus lui échapper.

    Un arbre, immense... Bien plus grand que tout ceux qu'ils avaient pu croiser auparavant. Autour de lui, aucune présence si ce n'était de l'herbe bourgeonnante par endroit. Le plus inquiétant était ses racines, qui se perdaient dans le sol mais remontait parfois en surface. Une étrange lueur verte s'échappait de celles-ci, pulsant de manière régulière.

    Pas de doute, le chercheur aurait pu le confirmer lui même, mais Lardon aussi. Cet arbre, immense, autant en large qu'en hauteur, était entrain de puiser l'énergie de la forêt et la redistribuait à son bon grès.

    Cette chose avait été l'une des ultimes créations de Puantrus, un Orphelin de l'Arbre Monde que le Titan de la Maladie avait corrompu pour ses desseins. Et cet arbre, cette chose restait là, immobile, implacable, observant par son influence le petit groupe qui avait pénétré la forêt jusqu'à lui. Seuls quelques mouvements de racines laissait présager que cet arbre était bel et bien en mesure de se défendre et d'attaquer.

    Mais tandis qu'il siégeait là à ne rien faire, la forêt se modifiait une nouvelle fois derrière l'escouade, s'assurant qu'ils n'auraient aucune échappatoire pour l'affrontement à venir.

    Objectif(s) :

    Ce groupe est composé de : @Ellana Blackwood, @Kahl, @Dimitri Chagry, @Lardon :

    - ???? ??? ???

    État(s) de Santé :

    - Ellana: Infectée 3/5  | Blessée
    - Kahl : Infecté 2/5
    - Dimitri : Infecté 2/5
    - Lardon : Infecté 1/5
    - PNJs :  Infectés 2/5


    Historique:



    Instinct Animal
    Le Groupe Grippe


    Courageux... ?

    Ou totalement fous. Ils avaient jusqu'ici gagné tout les batailles. Ils avaient repoussé l'armée d'insectes à tête d’humanoïde, ils avaient vaincu le gaz qui s'était échappé de leurs victimes, et enfin ils avaient réduit à néant les espoirs du Proto-Lycan. En somme, ils représentaient une force bien plus grande en apparence que la corruption de Puantrus.

    Mais était-ce en mesure de rester ainsi pour toujours ? L'Adaptation était l'un des plus grands critères qu'imposait Puantrus à ses créations. La Peste Obscure se refusait à tout remède, encore et encore, et sa corruption était la preuve même que le Titan de la Maladie tentait de s'adapter à ce monde. Tout ce qu'ils avaient rencontré jusqu'ici avait été une tentative pour le Monstre de modifier l'existant selon sa volonté.

    Et s'ils se préparaient mentalement et physique à cette rencontre fatidique face à la créature qui rodait au loin, elle aussi, avait eu tout le loisir de se préparer à leurs venus.

    Les liens télépathiques ayant encore une fois été utilisés malgré l'interdiction de Kaelinn, ceux-ci purent donner toutes les informations nécessaire à leur adversaire pour s'adapter parfaitement en amont. Sans que l'escouade ne puisse le savoir, il était désormais au courant de leur arrivé. Pire... Ils avaient perdu toutes possibilité d'initiative désormais que la Bête était alertée.

    Pour autant, elle ne fit rien en premier lieu, les laissant traverser  cette grotte qui était en réalité un tunnel, permettant de transpercer ce bout de montagne afin de donner vers une sorte de carrière. Un territoire étrange, isolé du reste du monde par l'épaisseur des arbres, qui faisait étrangement pensée à une arène naturelle. Désormais ils pouvaient s'en convaincre, le dernier affrontement de leur escapade se tiendrait dans cette zone. Et pourtant...

    Aucune odeur...

    Du moins... Pour ceux ayant leurs sens développés, ils pouvaient sentir cet arôme animal, bestiale, planait sur l'intégralité de ces lieux mais... Impossible d'en déterminer l'origine, impossible de savoir où la créature à la source de cette odeur se tenait.

    Et dans une scène capable de les faire frissonner, la créature venait à laisser s'étouffer son camouflage optique afin d’apparaître devant eux. Le plus effrayant était qu'il n'émanait de lui aucune odeur, comme si celui-ci avait trouvé un moyen d'empêcher toute effluve corporelle de s'échapper de son corps. Il s'était adapté.

    Toisant le groupe en face de lui, il ne paraissait pas aussi enragé que le Proto-Lycan mais il était bien plus massif que lui. Haut de quelques mètres en plus, sa musculature était parfaite en tout point. Usha et Ersa avec un peu d'observation auraient pu reconnaître la nature de leur ennemi. Un Béhémoth... Il était difficile d'en déduire un comportement typique, chaque béhémoth étant différent de ses congénères, mais lui... Il était spécial. Il n'avait absolument rien de semblable avec le reste de sa race.

    Il était plus... Majestueux.

    Dans un frisson qui parcourait l'échine des plus impressionnables du groupe, on pouvait même détecter un étrange sourire sur la gueule viciée de cette créature. Comme s'il les invitait à l'attaquer. Se mettant sur ses deux pattes arrières, laissant comprendre l'amplitude de sa présence, il venait à lever ses deux pattes vers le ciel comme s'il ouvrait délibérément sa garde.

    Il les provoquait. Il n'avait pas peur. En amont, il avait pu découvrir les forces et les faiblesses de l'escouade. Et il en avait déduit qu'ils ne représentaient pas une menace... Pire... Ils étaient même une opportunité pour lui de s'amuser un peu. Un senseur magique avisé aurait pu même comprendre qu'il s'écoulait une quantité de magie dantesque dans son corps, dans ses muscles, dans ses viscères, dans son épiderme.

    Leurs attaques ne pourraient pas l’égratigner s'ils ne redoublaient pas d'efforts et de cohérence.

    Objectif(s) :

    Ce groupe est composé de : @Usha Gavra , @Ersa Vatt'Ghern, @Alasker Crudelis , @Deydreus Fictilem :

    - ???? ??? ???

    État(s) de Santé :

    - Usha: Infectée 1/5
    - Ersa: Infectée 2/5
    - Alasker : Infectée 1/5
    - Deydreus : Infecté 2/5
    - PNJs : Infectés 1/5

    Historique:



    Dévotion Viscérale
    Le Groupe Tétanos


    Prêts...

    Ils étaient préparés à mettre fin une bonne fois pour toutes aux agissements viciés d'Horatio. Kahl désormais calmé, certains qu'il ne ferait pas de mal à ses propres camarades, ils pouvaient  enfin avancer. Vers quoi ? Difficile à dire en amont. Mais une chose était certaines, ils approchaient de la fin de cette expédition, de son dénouement.

    Avec toutes leurs recherches, il devenait évident qu'Horatio avait prit une place majeur dans les agissements de Puantrus. Le Titan avait sans doute préféré se trouver un porte-parole, un héraut pour répandre sa bile sur les terres de Shoumei, et Horatio avait été le candidat parfait. Peut-être que lui aussi n'avait été qu'une victime perdue dans les intrigues du Monstre.

    Et pourtant...

    Face à tout ces cadavres en sursis, face à ce qu'avait vécu l'intégralité des autres groupes, pouvait-on le pardonner ? Aux yeux du Reike, il était au-delà de toute rédemption et la mort paraissait un destin bien trop doux pour un homme ayant torturé des vies par milliers par ses simples agissements. Avançant dans ce dernier couloir, ils tombèrent dans une pièce immense. Quelques bibliothèques, un bureau usé par le temps et l'humidité des lieux, et des échantillons organiques qui se perdaient en nombre sur les étagères.

    Au fond de la pièce, un homme, Horatio lui même, qui leur tournait le dos, faisant face à une sorte de cuve souterraine remplit d'un liquide blanchâtre.

    Il le savait, il ne pouvait pas les semer indéfiniment, il n'en avait pas le pouvoir par lui-même. Ils étaient trop tenaces, trop idiots pour comprendre que le tuer ne changerait rien à la situation. L'Avènement de Puantrus allait enfin commencer, tous les préparatifs avaient été accomplit pour cela. Ce n'était qu'une question de temps. Une fois l'offensive du Reike mise à mal, l’œuvre de Puantrus allait pouvoir marcher en maître sur ce monde. Aucun dragon, aucun couple royal, aucune machination ne saurait arrêter cela.

    - Il est trop tard. Vous avez gâché votre temps, vous auriez pu rejoindre les gens qui vous aimez plutôt que de vous sacrifier inutilement. Le temps est précieux... Mais on ne s'en rend compte que trop tard.



    Il parlait avec une étrange mélancolie, lui même se sachant accomplit dans son devoir. Ne prenant toujours pas la peine de leur faire face, la cuve de liquide venait à bouillonner avec ferveur. De celui-ci venait à émerger quatre corps. Des corps identiques aux protagonistes de départ. Tlaloc, Rizka, Afosios et enfin Tulkas. Les trois purent voir leurs clones les fixer tandis que Kahl se retrouvait en face de la copie de l'élémentaire ayant été déchu quelques temps plus tôt.

    - Mon Maître n'a aucune limite. Laissez le vous sublimer. Mourrez et vivez à travers son œuvre.


    A la différence de Kahl, ces clones ne semblaient n'être dotés d'aucune volonté propre. Comme si le défaut trônant dans la chair de l'Oni avait été rectifié au passage. Et malheureusement pour l'escouade, leurs copies maîtrisaient toutes les compétences que eux même possédaient. La Copie d'Afosios brillait par sa vitesse, sa précision et son agilité, celle de Tulkas par sa force et son endurance, celle de Rizka par son intelligence et sa patience quant à celui du Luténi, par sa magie.

    C'était comme faire face à un miroir, comment gagner face à son reflet ?

    Ils n'eurent pas le temps de se poser la question tandis que les clones se mirent dans l'idée de s'entre-tuer avec les orignaux, se jetant au passage sur eux, armés de leurs compétences qu'ils avaient emprunté.

    Ce groupe est composé de : @Tulkas , @Afosios Smaragdi, @Rizka Aldeishan , @Kahl :

    - ???? ??? ???


    État(s) de Santé :

    - Tulkas: Infecté 2/5
    - Afosios: Infecté 2/5
    - Rizka : Infectée 2/5
    - Tlaloc : Infecté 5/5
    - Kahl ? : ????? ?/?
    - PNJs : Infecté 2/5


    Historique:

    ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    Règles Générales :

    Règles pour ce tour:

    CENDRES
    Le Chevalier Noir
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    Deydreus Fictilem
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    Race: Vampire
    Vocation: Guerrier combattant
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    qui suis-je ?:
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  • Ven 1 Sep - 1:06

    Ils s'étaient enfoncés dans les profondeurs de la grotte, cherchant inlassablement à trouver un ennemi dont ils ignoraient tout. Pendant la traversée, le chef des armées et son meilleur ami échangèrent des blagues afin de détendre l'atmosphère. Oui, ils avaient aisément terrassé les différents obstacles que Puantrus avait lancé contre eux. Comme des vagues se brisant sur une falaise rocheuse, les ennemis du Reike avait trouvé un trépas aussi brutal que rapide. Pourtant, comme les vagues, ces adversaires pouvaient finir par éroder la pierre et creuser un sillon mortel au travers des guerriers de l'Empire. Alors, malgré les rires, malgré les blagues, Deydreus ne pouvait retirer cette étrange sensation qui parcourait son être. Était-ce dû au sang particulier qui coulait dans ses veines? A cette malédiction qui le renforçait mais venait ici lui faire sentir des choses que ses confrères ne semblaient pas remarquer? Il n'aurait sut le dire avec certitude. Cependant, l'être aux yeux vairons savait une chose: il affronterait la menace quelle qu'elle soit. Et peu importait s'ils en souffriraient. Leur mission était de trouver un remède et d'abattre tout ce qui oserait s'opposer à eux. Alors c'est exactement ce qu'ils feraient.

    Quand ils arrivèrent dans l'espèce d'arène naturelle, le vampire ordonna un déploiement rapide du groupe afin de se préparer au pire. Et, lorsque le monstre titanesque se révéla, les épées étaient déjà au clair et les esprits à vif. Seulement... Ils ne l'avaient pas remarqué. Ils n'avaient rien vu ni senti. La bête avait sut se camoufler avec une efficacité terrifiante. Pire encore, elle semblait suffisamment confiante pour oser se dresser devant eux. Comme une ultime insulta adressé aux vétérans de Sable d'Or et à l'Empire lui même. Resserrant son emprise sur ses lames, le reikois aux yeux hétérochromes donna ses ordres tandis que le groupe se préparait au combat.

    - Cette chose veut recevoir notre frappe de plein fouet. Nous montrer à quel point nous sommes faibles face à elle. Usha. Ersa. Utilisez vos clones pour protéger le personnel combattant pendant que ce dernier se creuse les méninges pour trouver une faiblesse à cette bête. Ersa, parcourez ensuite l'arène à la recherche d'un point faible supplémentaire que nous pourrions exploiter ou bien un indice dans la zone. Votre précision sera un atout inestimable tout comme votre invisibilité pour vous dissimulez à son attention. Usha, n'hésite pas à nous assister depuis les cieux pour harceler la bête. Il marqua une pause, laissant ses deux crocs apparaitre dans un sourire carnassier. Alasker, on se le fait.

    Et, ainsi, le groupe s'élança. S'il avait donné un ordre de déploiement, le chef des armées savait pertinemment que les initiatives personnelles étaient toujours bonnes à prendre et que la moindre information supplémentaire, la moindre goutte de sang versé en plus sur l'adversaire permettrait potentiellement de décrocher la victoire. Aussi, il ne tiendrait pas spécifiquement rigueur à ses alliés s'ils ne respectaient pas totalement ses ordres. Mais à ses yeux, il s'agissait encore de la meilleure chose à faire. Protéger les chercheures, chercher un point faible, occuper la bête et tenter d'infliger le plus de dommages possibles. En fait, le vampire se doutait que si la bête attendait ainsi c'était qu'elle se trouvait préparée aux éventualités. Seulement... l'excès de confiance était souvent le père d'une mort rapide. Alors, si possible, ils allaient essayer de provoquer cette dernière.

    Courant aux côtés de son ami, le vampire prit de plus en plus de vitesse jusqu'à devenir une espèce de silhouette floue qui slalomait vers son adversaire. Augmentant la puissance de ses coups, Deydreus vint frapper violemment les membres inférieures de la bête dans un balai cherchant à atteindre les genoux et l'intérieur des cuisses. Grâce à sa force augmentée et sa vélocité, le bretteur aux deux lames profitait également de la matière si vicieuse et indestructible qui composait ses épées dans chacun de ses multiples coups. Sans vérifier l'efficacité de ces derniers, le vampire essayait de suivre les mouvements d'Alasker et du reste du groupe autant que possible afin de compléter leurs mouvements. Terminant sa série de frappes, le maréchal ancra finalement ses yeux vers le béhémoth. Puis, canalisant l'énergie sanguine en lui, il commença son prochain coup tandis que ses alliés frappaient eux aussi sur le monstre. Au niveau des yeux et des oreilles, de grandes aiguilles sanguines vinrent s'élancer contre ces zones précises dans le but de les transpercer et d'ainsi perturber la bête. Confiante et sûre d'elle, il était plus qu'évident qu'elle avait sans doute un moyen de se régénérer ou d'encaisser les coups sans sourciller. Potentiellement de la même manière que Deydreus lui même renforçait sa constitution physique. Aussi, le but était de profiter de l'assaut sur d'autres parties de son corps afin de frapper aux endroits les moins protégés et où le béhémoth se serait pensé intouchable. Les yeux seraient peut être protégés, mais pas nécessairement les tympans et l'oreille interne. Ou inversement. Ou bien, le bête protègerait ses organes sensorielles au dépend de ses membres inférieures. Dans tous les cas, le groupe pourrait profiter de ces frappes à plusieurs zones.

    Et si la bête encaissait tout cela sans montrer le moindre signe de faiblesse... Alors il faudrait frapper plus fort et plus intelligemment pour la faire tomber. Car, jamais, le Reike ne sombrera face aux machinations des titans. Aussi prétentieuses puissent-elles être.

    résumé:


    La Peste Obscure [Event] - Page 12 7bdNafm

    Apparence des épées de Deydreus:


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  • Ven 1 Sep - 11:37
    Elle s'effondra a genoux a la seconde ou ils avaient quittés la piece infernale. Les créatures s’agglutinaient a l'entrée du passage, comme bloqué par une muraille invisible permettant au groupe désormais plus petit de respirer enfin et de se sentir légérement plus en sécurité. Le dome de foudre qui les entouraient disparut, et la reikoise, a bout de force, le mana en chute libre, avait une violente nausée.

    - D...Deux minutes.

    Elle dégoulinait de sueur. Maintenir en continu une telle protection etait un enfer pour une mage pas encore totalement confirmée pour elle. Elle se souvint de Neera qui l'avait levé et maintenu pendant un long moment. Sans meme sembler fatiguer a la fin. Elles etaient définitivement d'un calibre bien différent. Mais ce n'etait pas le moment de penser a ça.

    - J...j'arrive.

    Elle eut un haut le cœur, a deux doigts de vomir, et parvint finalement a se redresser avant de rejoindre les quatre membres restant du groupe. Elle resta un peu en retrait, avançant plus lentement, l'air fortement éprouvée. Ca commençait a faire une succession d'evenement assez difficile a encaisser. Elle avait besoin de vacances et de repos. Ce qu'elle n'avait en fait jamais fais de sa vie.

    Elle commença a lever la tete en entendant les pulsations, si puissantes qu'elles semblaient littéralement la faire vibrer de l'intérieur. Elle s'arreta de nouveau, observant ses compagnons d'un air anxieux, avant de reprendre son chemin vers le bruit.

    En pénétrant dans la salle, elle marqua un troisieme et dernier temps d'arret. Le cœur etait immense, l'air poisseuse, et si elle avait eu l'impression de pouvoir reprendre sa réspiration, désormais, elle se sentait plus nauséeuses que jamais. Ils avaient évolués dans un corps, vivant, remontant les artères, affrontant les défenses immunitaires de la créature dont ils visitaient les entrailles.

    - C'est la.

    Elle ne se retourna pas vers les autres cette fois, et décida plutot d'avancer d'un coté de la piece, vers la droite. Il n'y avait rien en apparence mis a part la présence vivante. Gigantesque. Elle pouvait voir les racines qui alimentaient le cœur, et par ou devait repartir la substance qui lui servait de sang.

    La premiers chose dont elle procéda a l’étude, c'est la recherche d'une sortie. A quoi bon trouver un remède si ils ne pouvaient pas le remonter a la surface. Ils pouvaient toujours faire demi tour mais il n'y avait que peu de chances qu'ils parviennent a faire tout le trajet inverse. Sans parler du lac qui était de nouveau a traverser.

    Une fois qu'elle eu fait le tour de la piece, elle a ses compagnons en leur indiquant ce qu'elle avait vu. Les détections magiques ce n'etait pas son rayon, mais le mage, lui, devait avoir des compétences adéquates pour faire ça. Elle se fixa devant l'organe, et activa brievement ses sens pour essayer de detecter quoi que ce soit supplémentaire.

    - Je peux essayer de le choquer un peu avec une décharge. Nous pouvons toujours essayé de le découper, et egalement essayer de récolter son sang, si il en a. De toute maniere, c'est la derniere piece.

    Action du tour:

    Pouvoirs du tour:
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  • Ven 1 Sep - 16:59
    Jusqu'à son dernier souffle
    Il pouvait sentier la sueur ruisseler sur ses tempes rugueuses, chaque seconde supplémentaire passée face à cet orbe brûlant était une épreuve à subir, un seul faux pas et ce qui lui restait de barbe partirait lui aussi en fumée. Mais le cocon était en train de céder, la folie organique de Puantrus était faible face à la fureur des flammes. Le Titan de la maladie avait encore beaucoup à apprendre s'il voulait que ses créations égalent la force des êtres façonnés par son frère Kazgoth. Tout comme nombre de ses compatriotes, Kérémir l'ignorait mais il était un descendant lointain de cet autre divinité, un descendant beaucoup plus évolué et perfectionné que les bestioles primitives qui rampaient dans ce cauchemar éveillé. Mais contrairement à ces dernières, il n'était pas soumis à la volonté de son créateur, il était libre, libre de protéger ce monde où il était né, libre de se soulever face aux dieux, libre de vivre comme il l'entendait et toutes les chaînes venues d'outre-monde ne sauraient l'en empêcher, pas même un dessein sordide destiné à le réduire en étape du cycle reproductif d'un tas de monstruosités.

    Il était parvenu à s'échapper de sa prison, sa situation était toujours précaire au-delà de l'imaginable mais il n'était pas prêt d'abandonner. Même si la nausée menaçait de lui faire perdre pied, que la peste enserrait lentement son gosier et rendait sa respiration rauque et caverneuse, qu'il était seul et perdu au milieu d'un monde d'adversité, qu'il allait probablement mourir dans d'atroces souffrances loin du monde connu... Son esprit ne pensait qu'à une chose, comment se sortir d'ici ? Alors qu'il se relevait au milieu de la flaque de liquide gluant du cocon, ses yeux portaient au loin, étudiant les plis et les recoins des salles, cherchant à déceler les chemins couramment empruntés par les indigènes. Et bien qu'il ne puisse faire usage du plein potentiel de son ouïe, ses oreilles étaient à l'affût du moindre cliquetis ainsi que de toute forme de vie qui pourrait être de son côté. La plupart des cocons étaient vides ou éviscérés, ce n'était guère étonnant vu la rareté des proies nécessaires à ce sinistre cycle mais il savait qu'il y avait encore au moins une âme en vie, la shoumeïenne respirait toujours. Cette même rareté était probablement aussi la raison du manque de population des lieux, ils n'étaient certainement pas la partie la plus plébiscitée de la région. Une aubaine qu'il devrait saisir s'il espérait réussir à s'éclipser sans attirer l'attention du gros des troupes.

    Mais avant de songer au chemin à emprunter, il devait s'occuper du parasite logé dans son corps. Sa sortie prématurée du cocon ne l'avait pas arrêté, elle ne semblait même pas l'avoir perturbé. Comment se débarrasser de cette saleté sans attirer l'attention ? Tenter de la faire sortir lui paraissait impossible entre le délai imparti, son manque de moyens et les risques de mort subite. Tout en faisant quelques pas prudents il réfléchissait à une solution mais rien ne lui venait à l'esprit... Rien, à part un dernier pari fou qui s'était progressivement installé. Il porta son regard à ses mains meurtries, la seule solution qu'il voyait était d'abattre la larve avant qu'elle ne sorte en mettant fin à ses jours et il avait une arme capable de la tuer, mais il n'avait jamais usé ses capacités à l'intérieur de son propre corps. Il savait que son corps pouvait devenir une carapace plus dure que du marbre, il savait qu'il pouvait résister à ses propres flammes grâce à cette constitution surnaturelle qu'il pouvait invoquer, mais qu'en était-il de ce qui se trouvait à l'intérieur de la-dite carapace ? S'il pouvait y insuffler directement sa mana, peut-être bien qu'il pourrait reproduire l'exploit, il pouvait le faire avec sa peau et ses os, pourquoi pas le reste ? Mais pour ce faire il devrait déjà réussir à percer son propre cuir.

    Il laissa retomber sa main gauche tandis que l'autre se mettait à trembler. Très lentement, il replia tous ses doigts jusqu'à ce qu'il ne reste que son index, considérant l'absurdité qu'il s'apprêtait à commettre, mais avait-il vraiment le choix ? Non, il ne devait pas hésiter, tout ce périple avait été gangrené par la folie, il devait y opposer une détermination tout aussi invraisemblable. Le doigt commença à rougeoyer, enduit d'une aura de plus en plus chaude jusqu'à en devenir incandescente. Il était devenu une lame capable de pourfendre la chair, et c'était sa chair qu'il allait devoir trancher. Inspirant une dernière fois, il porta la pointe ardente à son abdomen et laissa le feu faire son œuvre, forant son épiderme jusqu'à atteindre ses entrailles. Heureusement qu'il était de la race des nains, s'infliger une telle douleur aurait été insoutenable pour la grande majorité des êtres vivants mais lui pouvait, devait tenir le coup.

    Enfin, il pouvait sentir ses viscères du bout de son doigt. Il stoppa brièvement sa flamme pour éviter d'alerter le parasite du sort funeste qui l'attendait mais aussi pour considérer l'ampleur de la plaie qui resterait une fois l'opération terminée, l'équivalent d'un très gros carreau et une auréole carbonisée. Une blessure qui ne guérirait pas d'elle-même ça c'est sûr, mais qu'avec un peu de chance il pourrait supporter le temps de trouver de l'aide, s'il réussissait à en trouver. Il ne restait plus qu'une étape à franchir, la plus périlleuse, celle qu'il redoutait. Il ferma les yeux pour visualiser au mieux la forme qu'il pouvait faiblement sentir à l'intérieur de son corps, oui il sentait qu'il pouvait y répandre sa mana et exécuter son plan, quand à savoir s'il y survivrait, seul l'avenir le dirait. Il lança un décompte dans sa tête, passant en revue tout ce qu'il pouvait se rappeler de sa demeure natale avant de passer à l'acte. Trois, deux... un...

    Soudainement, il activa sa magie, propageant son renforcement physique jusqu'au tréfonds de ses organes, la larve était désormais piégée dans une cage plus dure que de la roche, elle ne pouvait même plus se débattre tant les parois qui l'enserraient étaient devenues solides, et puis arriva le torrent de feu. Kérémir se crispa tandis qu'il sentait les flammes se propager dans l'entièreté de ses boyaux, une fournaise d'où il n'y avait aucune échappatoire pour une créature aussi frêle qu'une larve pas encore mâture. Il se doutait qu'il ne pourrait pas résister longtemps à un acte aussi auto-destructeur mais il avait juste besoin que la bestiole soit réduite en cendres. Tant qu'elle ne rendrait pas son dernier souffle putride, il continuerait à l'incinérer même s'il devait se transformer en torche vivante et voir ses nerfs se briser sous l'effort d'une telle forme de magie.

    CENDRES




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  • Sam 2 Sep - 1:44
    La Peste Obscure [Event] - Page 12 Gi44



    "Bon sang de bois d'bordel de merde. Qu'est ce que c'est que ce foutoir encore ?"

    Réhaussant à deux mains la couverture morcelée qui avait su les protéger jusqu'ici, Kahl aperçut tout comme l'ensemble de son équipe le gigantesque spectacle de végétation corrompue par la magie de Puantrus. Les branches du titanesque arbre s'étendaient à perte de vue et à chacune des pulsations magiques qui en traversaient l'impensable structure, la terre toute entière semblait vrombir suite au brûlant afflux de pure magie qui s'y insinuait. Avaient-ils finalement atteint le cœur de la forêt en outrepassant une par une les défenses déployées face à eux par le Monstre ? Le sourire mauvais du colosse à l'armure pourpre s'étendit, puisqu'il vit une spectaculaire opportunité de s'attribuer tous les mérites de l'expédition en venant à bout de cet obstacle aussi imposant qu'impressionnant.

    Constatant que leur bouclier de bois maudit était désormais parfaitement inutile, il ne patienta pas une seconde de plus et projeta brutalement l'objet bien éprouvé sur le côté, libérant ainsi leur équipe d'un seul coup et se faisant craquer la nuque par pure anticipation. Lorsqu'il vit les tentacules énormes que constituaient les racines de l'arbre, il ne put s'empêcher de passer sa langue grisâtre sur les pointes de ses crocs acérés, voyant là un nouvel adversaire de valeur. De toute évidence, ce fichu arbuste savait se défendre convenablement, à en juger par l'absence de nouveaux soldats sylvestres.

    Jaugeant de loin les lueurs mystérieuses qui parcouraient les canaux faits de bois animé, Kahl se gratta le menton un bref moment, avant de pointer du doigt le cœur de la bête, ou du moins son supposé emplacement. S'il avait tout fait jusqu'à présent pour passer pour le plus ignoble connard qui fut, il avait tout de même relevé dans les mots de ses compagnons un peu de vrai. Face à la traitresse implacable qu'incarnait cette fichue forêt, il fallait toujours s'attendre aux pires stratagèmes et à la plus inattendue des ripostes. Ce fut donc avec un esprit martial enfin retrouvé que l'Ogre aborda la question du combat à venir :

    "Ce truc a l'air de bouffer toute la magie environnante, il serait peut être sage d'essayer de s'en prendre à lui à l'ancienne, non ?"

    Joignant le geste à la parole, l'oni se rua en avant avec toute la sauvagerie que l'on lui connaissait et prit l'initiative de s'en prendre avec une absolue furie à l'une des racines vivantes. Empoignant à deux mains son arme favorite, il prit un appui solide dans le sol et frappa de toutes ses forces contre l'une des racines aussi larges qu'il était grand. Il y eut un sordide craquement de bois vert meurtri par le coup, suivi d'un bref mouvement de protestation de la part du tentacule végétal mais le résultat, quant à lui, ne fut pas au rendez-vous. Tâchant d'esquiver une potentielle riposte, Kahl recula avec vivacité en un bond aussi rapide que le lui permettait son épaisse armure, avant de pivoter vers ses compères :

    "Changement de plan. On a strictement aucune chance si on s'y prend comme ça. On pourrait cavaler jusqu'au tronc, mais je doute que ces saloperies nous laissent aller jusque là sans répliquer. Vous avez pas une idée, par hasard ?"

    Puis, constatant que le chemin retour s'était de toute manière fermé à eux, il ajouta en pointa un index ganté vers l'énorme structure verdoyante :

    "Dans tous les cas, 'va falloir qu'on s'y cogne, pas vrai ? Y'a personne à l'horizon pour nous filer un coup de patte, nous sommes les premiers. Peut-être les seuls survivants, d'ailleurs..."

    Cela impliquait sans doute, de toute évidence, de se débarrasser du foutu poids mort qu'ils se trimballaient depuis trop longtemps.

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  • Sam 2 Sep - 15:40
    Le lourd tronc de protection tomba lorsqu'il n'était plus utile. La pluie s'était dissipée et le groupe se retrouvait maintenant devant une énième épreuve. Énigmatique. Un arbre gigantesque qui avait été jusqu'ici invisible et dissimulé par la forêt dense, se présentait à eux. Majestueux. Ses racines, tout aussi énormes, plongeaient dans le sol, pulsant d'une lueur verte, rappelant le sang pompant dans des veines. Si ses veines battaient aussi fort par-ici, c'est que le cœur n'était pas loin. En plus d'être un indicateur évident de la position de la source de vie principale, il était garanti que c'était de cet arbre que la magie provenait. Son analyse était appuyée par les propos de ses compères, experts en la matière.

    Bien qu'elle observait les racines, imaginant leur utilité et leur faiblesse, l'elfe ne put s'empêcher de regarder de travers l'Oni du coin de l’œil. Le bruit liquide de son léchage de crocs était particulièrement un élément perturbateur qui provoquait de l'angoisse chez Ellana. Il était écœurant, mais c'était bon signe, alléché par l'appât du combat, malgré l'effort récent qu'il avait dû faire il s'apprêtait déjà à se jeter sur ses nouvelles cibles. Elle fut témoin silencieuse de l'assaut de l'Oni, jaugeant l'efficacité de ses coups physiques, si ils avaient une quelconque utilité. Mais en effet, malgré toute la force qu'il abattait avec son arme, les racines étaient beaucoup trop résistantes et solides. L'idée de rejoindre le tronc était alors plus envisageable.

    "Si les racines nous attaque pendant notre avancement alors qu'on ne peut pas les briser, il va être difficile d'atteindre le cœur. Voir même impossible. Mais j'ai peut être un moyen."

    Elle regarda un par un les membres de son groupe, appuyant son regard sur Dimitri qui lui paraissait le meilleur choix pour son idée.

    "Je pourrais me téléporter là bas et essayer de perforer ce qui semble être l'essence de la forêt. Cet arbre me paraît, de toute évidence, être le cœur de nos soucis. Je peux emporter quelqu'un avec moi, mais une seule personne seulement."

    Elle tendit la main à celui qui se déciderait de la rejoindre dans sa lancée. Dans le cas contraire, elle irait seule. Ainsi, une aura d'ombre provenant du sol, tentaculaire, agrippa celle ou ceux qui souhaitaient se téléporter. Ellana imagina précisément le centre de l'arbre qu'elle apercevait au loin, focalisant sur son point d'arrivé. La vétérinaire eut tout de même l'ombre d'un regret de laisser Kahl avec la télépathe, craignant d'être l'obstacle que le démon voulait se débarrasser pour pouvoir agir comme il souhaitait et ainsi, exterminer la pauvre handicapée.

    A peine le voyage serait-il achevé, que l'elfe ne tarda pas à créer une bulle d'ombre en guise de bouclier, se protégeant des éventuelles racines voulant contre attaquer leur effraction. La bulle fut assez dense pour subir de multiples impacts sans qu'elle ne se brise ou s'estompe. Dans ce bouclier se trouvait une partie du tronc, afin qu'elle ou qu'ils puissent détériorer le bois tout en jouissant d'une protection prometteuse.

    Ainsi, l'elfe se mettrait au travail, accompagnée ou non, elle immiscerait de nouvelles ombres, telles de petits filaments qu'elle avait auparavant déjà utilisé pour des opérations. Elles essayèrent de pénétrer l'écorce, traversant le bois, essayant de l'écarter ou de le briser sous la pression de ses prises. En ressentant sa magie traverser, Ellana jaugea la profondeur du chêne ainsi que sa résistance. Elle n'était pas certaine de pouvoir se frayer un chemin ou même d'y creuser un trou. Mais une chose était sûre, c'est qu'il fallait s'essayer et mettre fin à cet entité mauvaise.

    Résumé:


    Ellana parle en 7f679c
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  • Sam 2 Sep - 15:53
    Qu’est-ce que le tonnerre ?

    Certains diraient qu’il s’agit du bruit de la foudre, qui fends l’espace dans un grand éclair blanc qui aveugle, dont le rugissement fait trembler l’âme et le corps et plonge dans la confusion. D’autres, dotés d’un esprit de fer et d’acier, parleront du tonnerre comme étant la musique des tambours de la guerre, qui imposent la cadence et la discipline, qui ordonnent la marche et la charge. Qui imposent la violence et l’ordonnent, qui la rationnalise et l’instrumentalise. Certains parleront du tonnerre comme étant ce moment inattendu d’une vie, d’une missive que l’on reçoit tôt le matin ou tard la nuit et puis, plus rien ne sera plus jamais pareil.

    Mais pour Tulkas, le tonnerre n’avait rien d’un bruit assourdissant ou d’une lumière aveuglante. Rien de la musique martiale qui cadençait ses exercices et ses ordres de marches, ou qui autrefois rythmait les spectacles sanglant des jeux du cirque. Rien de similaire à cette soirée où l’homme au bras de cristal carmin avait fait irruption dans ses quartiers et de ses simples mots, maniés comme une épée, avait tranché les dernières chaînes de l’esclave pour enfin lui permettre de devenir un homme.

    Non, ce n’était pas non plus ce sang qui battait dans sa gorge et ses tempes avec la fureur torrentielle d’un barrage qui cède. Non plus ses bras et ses mains qui s’ankylosaient sous l’effort, qui d’un côté broyaient le manche d’une masse d’armes et de l’autre perçait le cuir de ses gants pour écorcher sa paume.

    Ce n’est pas non plus l’arrogance d’un prêtre repoussé dans ses derniers retranchements qui chante déjà sa victoire, ni ce tambour irrégulier qui pulse dans ses oreilles. Ni sa respiration qui se fait rapide et lourde, ses épaules qui se hissent et chutent au rythme de ce souffle frénétique. Rien de tout ça.


    Parfois, le tonnerre, c’est le silence et l’obscurité. Sans lumière, sans bruit.
    C’est la vision qui se focalise et qui occulte tout.
    Un champ qui se meurt en tunnel, rendant sourd et aveugle à tout.

    Le tonnerre, c’est la colère.

    La colère de voir cet homme, aux long cheveux bouclés et à la peau de bronze, au corps immaculé et au regard vide. Cette enveloppe qu’on lui a volée, cet esprit dont on l’a privé même dans la renaissance promise, ces chaînes qui pendent des poignets et s’envolent vers le néant, comme animé par un marionnettiste invisible.

    La colère de le voir si serein et vide de tout trouble, de toute émotion. Content d’être libéré du poids du libre-arbitre, content d’être libéré du poids de la responsabilité, content d’être un outil puissant, qui apporte la gloire à quiconque d’autre que lui-même.

    La rage, de se revoir esclave.
    Le tonnerre, c’est un cri de douleur.

    Et Tulkas hurle, hurle à s’en briser la voix et s’enrouer les cordes vocales. Il n’y’a plus de douleur, plus de peur, plus d’inquiétude et plus d’ambition. Il n’y’a plus que cet instinct primaire, cet animal réveillé par la destruction de l’égo et l’abandon à la sauvagerie. D’humain, il n’en a plus que les atours, son corps se penche en avant, son rugissement coupe court à toute conversation, il ne reste plus que lui et sa fureur. Lui et sa folie.

    La force de l’ancien esclave est telle qu’il brise son arme dans sa main qu’il jette furieusement contre le sol en fracassant les dalles de ce temple décrépit. Les deux mains viennent se plaquer sur son visage alors qu’il se tords dans une transe faite de flammes et de haine. Ses doigts se plantent dans les orifices de son heaume et dans un bruit assourdissant, il fend l’acier de son propre heaume en deux pour libérer son visage de cette prison d’acier. Ses traits, d’habitude si nobles et beaux, déformés par la colère dans une atroce grimace digne d’un démon. Penché en avant comme un tigre furieux, il hurle à nouveau et s’élance comme une furie vers cette image de lui, sortie du passé.

    Plus rien n’a d’importance que la mort, la destruction et la soif de sang. Ses mouvements, d’habitude si précis et si gracieux dans l’art de la guerre, transformés en mouvements erratiques et frénétiques. De Serre Pourpre, il n’en a plus que les couleurs, quiconque pouvait le voir à cet instant pouvait jurer que la livrée de sang lui serait plus appropriée.

    Les autres clones n’existent pas, à ses yeux. Seul existe cette image d'un homme asservi qui ne fait que nourrir sa colère et la transforme en rage. Horatio n’existe pas, à ses yeux. Non, il n’existe que lui et son reflet. Il n'a que faire de cet homme perdu, ayant trouvé un refuge pour son deuil dans les bras du père de la maladie. Même ses compagnons n'existent plus, qu'il s'agisse de l'elfe qu'il encourageait, du confident impérial aussi arrogant que charmant, de l'officier terrassé par la maladie ou du frère d'arme à l'origine incertaine. Ils n'existaient plus dans ce nouveau monde, fait d'os brisés et d'organes arrachés. Seul lui et lui-même.

    Sa magie tout entière alimente les feux de sa haine alors qu’il se rue au combat, force et vitesse sont siennes. D’un bond sauvage, il s’attaque à mains nues à son double.  Il frappe, de ses griffes et de ses poings, de ses pieds et de sa tête, le corps entier transformé en arme. Brutalité débridée et sauvage contre violence maîtrisée et disciplinée, du grand gladiateur d’antan à la Serre de Sang, il ne reste rien. Seul compte la mort de ce reflet indigne et rien d'autre.


    Rien de plus que cette haine dévorante.

    Résumé tour 11:
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  • Sam 2 Sep - 19:02
    Un bras de fer. Une lutte intense pour se frayer un chemin, tant entre les créatures qui souhaitent les abattre qu’entre les bourrasques de vent qui veulent les envoyer à terre. Pourtant, malgré ce combat acharné, les Reikois réussissent à avancer et à se frayer un chemin jusqu’au sphincter suivant. Ce n’est pas sans conséquence, puisque les guerriers ressentent tous de la fatigue, et Elia demande même à ce qu’ils se reposent un instant, ce que Zéphyr concède sans trop d’hésitation. Lui-même en profite pour réguler son souffle, pour retrouver un rythme cardiaque normal, pour aussi être davantage aux aguets par rapport à toute présence hostile dans les environs. Le groupe s’arrête donc un court instant, sachant que de toute façon, les hybrides arachnides ne peuvent apparemment pas les suivre. Elles sont bloquées parce qu’ils sont entrés dans une autre pièce ? C’est… étonnant. Mais cela montre qu’il y a une logique, un certain ordre dans l’univers de Puantrus. Reste à savoir qui régit ce nouveau domaine. Un battement vient d’ailleurs déjà leur mettre la puce à l’oreille à ce sujet. C’est un bruit sourd, régulier, qui se répand de parois en parois, et qui devient surtout plus fort à mesure qu’ils avancent dans ce dédale de couloirs ténébreux. Il leur faut de la patience, de la volonté, de la résilience pour poursuivre leur route après avoir perdu deux des leurs, mais Zéphyr se fixe sur leur objectif ultime et ne lézarde donc en aucun cas sa carapace. Il se détendra quand ils auront le remède, quand il aura des nouvelles du centre de commandement, des autres groupes ; quand ceux qui restent seront avec lui en sécurité, loin de ce monde abominable.

    Elia, il le remarque bien, est éprouvée par les efforts magiques qu’elle a réalisés, et par égard pour sa seconde autant que pour les jumelles, Zéphyr impose un rythme rapide, mais pas trop précipité. Inutile d’arriver dans une nouvelle salle en rampant à cause de la fatigue. D’ailleurs, il marche un temps à côté de la fille d’Aurilia, et s’il ne lui dit rien de prime abord, sa présence seule indique qu’il ne compte pas la laisser derrière. Un message que la concernée comprendra sans doute bien, sachant que ces deux-là commencent à se connaître et à bien collaborer ensemble.

    Finalement, le groupe arrive dans une nouvelle salle et les voilà qui arrive devant un cœur impressionnant. C’est bien sûr sa taille qui interpelle – l’organe fait bien dix mètres de hauteur, ce qui est conséquent. Et puis, les pulsations qu’il envoie vraisemblablement dans cet univers vibrent avec une intensité particulière, quand on est tout proche de lui. Le maître-espion est évidemment surpris devant cette salle unique, mais il n’en récupère pas moins vite ses moyens. D’abord, évidemment, il cherche toute présence hostile, tout défenseur qui doive protéger ce noyau. C’est peut-être ce dernier qui maintient cette dimension, alors il doit bien y avoir des gardes, non ? A moins que ce ne soient les pièces précédéntes qui aient fait office de défense ? Quand on y pense un instant, les créatures à l’entrée, puis le lac, et les hybrides arachnides forment déjà trois épreuves avant d’arriver à cette salle. Cela explique peut-être que l’endroit soit aussi désert… Mais mieux vaut prévenir que guérir. Il faut explorer l’endroit, et c’est Elia qui s’en occupe. Elle a bien sûr la charge de repérer une sortie, mais aussi toute créature qui se terre dans les environs. Zéphyr attend son rapport alors que de son côté, il inspecte l’organe sans le toucher. Le cœur semble imperturbable. Est-ce que c’est seulement en l’attaquant qu’il déploiera ses défenses ? Peut-être…

    Reculant d’un ou deux pas, l’homme regarde ses compagnes et le mage télépathe.

    - Garde ta décharge électrique encore un moment. Cela me semble étrange qu’il n’y ait personne. C’est possible que les autres pièces aient fait office de protection. Mais si c’est l’endroit le plus important de ce monde, il faudrait au moins un défenseur, observe-t-il. Il se tait un instant, écoute peut-être l’avis de ses camarades, puis prend une décision qui pourra paraître loufoque. Mais est-ce que tout n’est pas possible dans cette dimension ? Je vais parler à ce cœur. Soit c’est un organe inanimé, qui a juste pour mission d’entretenir ce monde. Soit c’est la « créature » ultime de cet univers, et je préfère être prudent. S’il ne me parle pas, je le toucherai avec un clone et un objet que j’invoquerai, pour voir si un contact provoque une défense dans cet endroit. Soyez prêts à réagir, une créature qui n’a rien à voir pourrait peut-être se cacher dans les environs. S’il n’y a rien de rien… Je serais d’avis de récupérer un échantillon pour Kaelinn. Ensuite… Ensuite, on en fait un tas fumant. Un tas de cendres. On détruit cet endroit pour mourir ici ou pour être renvoyé dans leur monde, dans le Sekai. Du point de vue de l’assassin, c’est la seule issue possible, s’il n’y a aucune réaction de l’organe, ni aucune réaction à un contact extérieur. Mais il préfère agir par étape, avec prudence et méthode pour maximiser leurs chances de récupérer des échantillons utiles, ainsi qu'un remède.

    Zéphyr attend les commentaires de ses compagnons, puis le bretteur s’avance et maintient une distance raisonnable entre lui et le muscle cardiaque. N’ayant cure de se combler de ridicule, il parle alors d’une voix haute et forte.

    - Nous sommes ici pour récupérer un remède à la peste.

    Ton sûr. Ton imperturbable, également. La mine de Zéphyr est résolue, mais surtout alerte au moindre changement qui pourrait s’opérer autour de lui.

    - Ceci semble être le dernier endroit de ce monde. Et pourtant, je peine à croire que nous ne soyons pas observés depuis le début. Le Duc du Lac n’a-t-il pas été soumis à une autorité plus grande que la sienne ? Un léger rictus apparaît sur son regard. Qui donc a voulu nous faire arriver jusqu’ici, en assumant que nous sortirions vivants de l’autre pièce ?

    Un silence. Autant pour percevoir une potentielle réponse qu’une réaction du cœur ou de n’importe quelle autre entité. Zéphyr écoute bien sûr les pulsations, mais il ne serait pas surpris que les guerriers soient contactés de manière psychique.

    Si, au bout d’une longue minute, il n’y a aucune réaction, le maître-espion créera un clone de lui-même, clone qui s’approchera du cœur et qui invoquera un bâton d’entrainement dans sa main. Il touchera la peau de l’organe du bout de cet objet, et si des filaments chercheront à emprisonner son poignet ou son avant-bras comme à Sable d’Or, Zéphyr désintégrera aussitôt son clone pour que le muscle cardiaque ne puisse pas l’immobiliser.

    Si aucune réaction n’a lieu encore une fois, ils pourront passer à l’étape suivante.
    C’est-à-dire récupérer le sang de cette viscère et en tirer un échantillon pour Kaelin.

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  • Dim 3 Sep - 3:12
    La Peste Obscure [Event] - Page 12 Cznz

    Encore un discours d'aliéné. Kahl, déjà agacé lourdement par l'idée d'avoir été victime d'une odieuse réplication de sa personne, n'avait décemment plus la tête à se faire bourrer le crâne d'idéaux malsains et de promesses idiotes offertes par un fou qui se complaisait, visiblement, dans un océan de fange et de bubons caustiques depuis bien trop longtemps déjà. Les prophétiques créatures n'étaient généralement pas bonnes à écouter, encore moins à suivre, et c'était d'autant plus vrai lorsqu'elles s'amusaient à jouer avec le cycle de la vie d'une façon aussi odieuse. La gueule défigurée en une grimace dégoutée, l'Ogre parut tout aussi sauvage que son confrère lorsqu'il aperçut la foule de clones qui se rassemblaient face à eux pour les empêcher de progresser. Entre ses dents pointues, seul un grognement se fit entendre :

    "Pas d'quartier."

    A peine une poignée de secondes après Tulkas, le géant azuré se rua en avant pour faire face à son adversaire tout désigné : la réplique imparfaite de celui qu'il avait justement remplacé par le plus grand des hasards. L'élémentaire, certes désarmé mais pas moins hostile pour autant, affichant quant à lui une mine illisible, à mi-chemin entre la neutralité absolue et l'incompréhension. Y avait-il, dans cette caboche colorée, autre chose que les vermisseaux qui parsemaient le domaine du Monstre ? Etait-ce bien l'esprit du militaire qui y avait été inséré, tout en gommant sa fierté et ses valeurs pour n'en faire qu'une poupée de chair dénuée de toute volonté ? Ces considérations, bien qu'inquiétantes, ne vinrent effleurer l'esprit tourmenté du sauvage qu'un infime instant.

    L'élémentaire avait certes un faciès ne dévoilant qu'une profonde apathie mais ses mouvements, quant à eux, indiquaient de toutes les manières possibles que ses facultés de guerrier n'avaient nullement été affectées par cette forme blasphématoire. Privé de son Kukri, le faux Tlaloc fit naître au creux de l'une de ses paumes une arme similaire, à la différence près qu'elle n'était constituée que de pure foudre violacée. Acceptant l'invitation de l'Oni, le clone se jeta à son tour à corps perdu dans la mêlée, ce qui arracha au barbare un sourire empli d'un profond bellicisme. Les griffes du géant se couvrirent quant à elles d'un épais voile de givre qui se solidifia dans une série de craquements, lui conférant une allonge plus élevée ainsi que l'opportunité de trancher dans le vif.

    L'éclair rencontra la glace dans un crépitement brutal et une violente explosion lumineuse retentit dans l'obscurité tandis que s'amorçait ce duel au sommet. Les échanges de coups entre les deux entités furent légion, la seule chose différenciant les guerriers se situant dans les beuglements monstrueux que poussait l'Ogre, au contraire de son adversaire bien trop silencieux à son goût. S'en prendre à cette fichue coquille vide était certes déroutant, mais Kahl redoublait d'efforts pour prouver à quel point son inébranlable volonté le rendait supérieur. Profitant d'une ouverture dans la garde du second combattant, l'Oni envoya son poing en avant, frappant à l'aide du bouclier de Tulkas en plein dans les chicots de l'Elementaire.

    Dans un craquement sourd, le clone recula de quelques pas, sa mâchoire ayant probablement été déboitée par le coup particulièrement rageur de son vis-à-vis. Pourtant, d'une façon pour le moins frustrante, la réplique infame ne lâcha pas le moindre son. Pas de gémissement, encore moins d'injure copieuse. Rien d'autre qu'un regard empli d'une froideur qu'on eut assimilé au plus idiot des insectes, plutôt qu'à un homme. Pestant tout en crachant par terre, l'Ogre maugréa :

    "C'est comme cogner sur un cadavre. Y'a rien de moins marrant. Chiale, gueule, fais un truc par pitié."

    La foudre redoubla d'intensité, comme pour répondre silencieusement à la provocation verbale. Le Kukri doubla presque de volume et l'Ogre répondit à la menace de la seule manière qu'il connaissait : en frappant encore plus fort. Tel un gigantesque gorille, l'Oni frappa le sol de ses poings puis fonça vers sa proie, n'ayant pour seul objectif que de l'empaler à grands coups de cornes.

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  • Dim 3 Sep - 10:53
    La Peste Obscure
    Event (groupe tétanos)


    « On t'as trouvé vermine. Maintenant tu vas payer pour tes actions. »

    Là. Il était là cet immondice. Horacio se tenait calmement au fond de sa cachette. Dos au groupe, il se sentait en position de force ce psychopathe, se permettant un discours à vomir. Se laisser sublimer à travers l'œuvre de son maître ? Eurk. L’elfette resta silencieuse mais ce n’est pas pour autant qu’elle n’avait pas l’envie de se jeter sur lui pour l’étriper. Mâchoire serrée, elle levait les yeux vers Tulkas, n’attendant qu’un signal de sa part pour en finir pour de bon avec l’adorateur de Puantrus.

    C’est alors que, en parfaite illustration de son propos, derrière le fanatique s’élevèrent des silhouettes autrement plus effroyables. Des… copies. D’elle. De… Tout le groupe initial. Les pupilles de la guérisseuse s’arrondirent de surprise, un frisson désagréable traversant son échine lorsque le regard rubis de son homologue croisa le sien. Vide, aussi creux que celui d’un cadavre. Le corps tenant debout simplement par la volonté d’un autre. Pantin désarticulé, la “chose” l’observait à travers sa longue tignasse ébène poisseuse collant sur sa peau d'albâtre tel un vêtement malsain.

    Comment… Comment avait-il osé profaner son être de la sorte ?!

    « Fermes-là, mais fermes-là sale engeance ! On est là pour te faire bouffer les mêmes racines qu’à Qita, non l’inverse ! »

    Les glyphes tatoués dans la chair de l’originale luirent intensément un court instant, comme s’ils venaient de griller après une surcharge émotionnelle. Les hurlements de son comparse avaient attisé la flamme de sa propre colère vengeresse. Rizka n’escomptait rien pardonner de tout cela. Qu’il patiente un instant, son tour viendra, la jeune femme châtiera ensuite Horatio avec l’intransigeance qu’il mérite. En attendant, elle avait l’intention de se déchainer elle aussi.

    Hurlant à pleins poumons, elle expulsait toute la rage, le désespoir et la frustration qu’elle contenait et accumulait en elle depuis des décennies. Sa magie répondit à l’appel, visant les deux clones restés encore sans combattant. Le sol se mit à trembler sous les pieds des doublons impis, se fissurant de part en part pour se détruire sous leurs pas. Si son double à elle paraît décontenancée face à cette attaque purement irréfléchie, ce fut loin d’être le cas du double d’Afosios. Agile malgré son apparence zombifiée, il s’était élancé à travers ce champ de mines sans perdre ni sa rapidité ni son équilibre. Et il semblait persuadé que la jeune femme ferait une parfaite victime, fonçant dans sa direction.

    Ah oui, vraiment ?! Que croyait donc cette pâle copie, être plus impressionnant que son horripilant camarade ?! S’il fallait bien s’accorder d’une chose c’est bien qu’Afosios était unique. Faire disparaître le pantin des enfer ne serait que lui rendre justice… Et ce serait un excellent défouloir après les pic incessants et sans fondement qu’il n’avait pas arrêté de lui envoyer dans la figure depuis le départ. Remettre un Afosios à sa place sans risquer le drame diplomatique quelle aubaine, vraiment. Bien sûr, l’elfette n’irait pas remercier Horatio pour ça mais bon sang ce qu’elle avait besoin de démolir quelqu’un… Ca tombait très bien que ce soit cette tête à claque.

    Toujours emplie de fureur, l’elfette jeta un regard vers l’épée brisée d’Afosios et s’en servit pour projeter les deux morceaux face tranchante en direction du clone. Évidemment, il va sûrement l'esquiver sans grande difficulté mais il ne s’agissait que d’une ruse lui permettant de moduler le sol sous les pas vifs de son adversaire, afin de le rendre malléable à sa volonté… et aussi mortel que du sable mouvant.

    La terre était SON élément, sur quoi croyait-il courir cet imbécile ?
    Qu’il approche, qu’il viennent s’embourber les pieds dedans !
    Tortilles-toi asticot dégénéré.

    Qu’il se retrouve bloqué à l’intérieur, s’agite inutilement pour se rendre prisonnier de l’élément adoré de l’elfe… Privé de l’atout de ses jambes, elle pourra bien venir lui éclater sa tronche suffisante ensuite.

    Avec délectation et jubilation.
    Plaisir.

    CENDRES


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  • Dim 3 Sep - 16:36
    image rp

    Message 11

    Le Laboratoire ainsi investit par les forces du Reike se transforma rapidement en un tableau cauchemardesque. Les cuves, une par une, libéraient leurs créations blasphématoires dans le monde et des clones, créatures zombifiées, vides de toute vie, émergèrent avec un sinistre silence.

    Afosios observa avec un sourire satisfait la première créature qui surgit, celle qui était le clone de Rizka, l'elfette qu'il n'appréciait guère. Son visage autrefois gracieux était maintenant contorsionné en une expression vide et inquiétante. Ses mouvements étaient dépourvus de toute grâce, emprisonnés dans une rigidité cadavérique. Il dut bien se l'avouer, l'original était quand même plus agréable à regarder. Un peu. Légèrement.

    Le deuxième clone qui émergea était celui de Tulkhas, le gladiateur aux muscles saillants, que le nobliau ne put s'empêcher d'observer avec intérêt. Si ces clones étaient de véritable copie conforme à leur prime muse, alors il allait vraiment falloir qu'il se penche plus sérieusement sur les gladiateurs, sitôt de retour à Ikusa. Car ce qui s'affichait à son regard était des plus remarquable. Grand, avec une stature imposante, aux épaules larges. Un cou épais et robuste, aux muscles si parfaitement définis, que venait compléter un torse large et sculptés, dessinant des pectoraux fermes et des ciselés de muscles abdominaux bien fermes. Plus bas, ses jambes solides et puissantes laissaient apparaitre des quadriceps et des mollets saillants, donnant à l'ensemble de ce corps une impression de force brute et de puissance sauvage. Quant à ce qu'il y'avait au milieu ...

    - Mon Ayshara ... Déclara t-il, un brin lubrique.

    Entre Tulkhas et Kahl, encore dans son plus simple appareil, son intimité à peine dissimulé derrière un vulgaire pagne de fortune, cette expédition au cœur de l'horreur avait tout d'un début de rêve erotique. En même temps, il était vrai que ses songes ressemblaient beaucoup à cela.

    Puis vint le troisième clone, celui d'Afosios lui-même. Le sentiment qui s'empara de lui en voyant cette réplique déformée de lui-même était complexe. D'un côté, il était intrigué par la manière dont son propre être avait été déformé, mais de l'autre, il ressentait une profonde aversion pour cette abomination qui portait son apparence. Pourtant, il observa cette nouvelle apparition, satisfait de ce qu'il voyait. Si les deux hommes à ses côtés étaient des colosses taillés par et pour la gloire dans un bloc de force brute, l'Arlequin, lui, empruntait ses traits à la légèreté et à l'élégance. Il ne c'était jamais vu que dans un miroir, privilège que nombres de pauvres âmes n'avaient pas en ce monde, mais de pouvoir s'admirer ainsi à travers un factice corps, c'était une tout autre expérience qui ne pouvait que le conforter dans sa croyance en sa beauté. Car même déformé par la magie de Puantrus, il ne serait pas contre ce faire lui-même l'amour, tant il était sublime.

    - Je savais que j'étais beau, mais là s'en est irrespectueux.

    Seulement, il y'avait un problème : la perfection, de part sa définition même, ne pouvait être multiple. Un Afosios était déjà de trop pour ce monde, ce dernier ne le méritant peut-être pas, alors deux ! Afosios restait cependant conscient que ces créatures, bien que vides de vie, représentaient une menace redoutable. Elles étaient désormais les serviteurs de l'horreur, les pantins d'une expérience impie à laquelle il fallait à tout prix mettre un terme. Un coup d'œil à Rizka lui confirma que l'un comme l'autre avait déjà choisi leur cible. C'était assez évident. La bataille qui s'annonçait serait impitoyable, une confrontation contre des êtres dépourvus d'âme, mais chargés de puissance et de malveillance. Ainsi en arrivions nous au dénouement final.

    Se décalant légèrement, il se darda son regard sur le clone de la femme, qu'il n'avait jusqu'ici pas prit le temps de considérer. C'était donc à cela que ressemblait une femme nue ?

    - Et après on se demande pourquoi je suce des bites.

    C'était moche. Il avait toujours eu des opinions bien arrêtées sur la fascination des hommes pour le corps des femmes. En cet instant, alors qu'il contemplait le clone de l'elfe femme, il ne pouvait réprimer un sentiment de dégoût profond. Pour lui, l'anatomie féminine n'avait jamais été source d'admiration, mais plutôt un mystère énigmatique qu'il ne parvenait pas à saisir. Les muscles saillants et la fermeté du corps masculin étaient pour lui une source de fascination, une représentation de la perfection physique. Là, ce n'était clairement pas le cas. Et surtout, ce ... Vide ... Au niveau de l'entre-jambe. Mais quelle personne un minimum censée irait mettre quoi que ce soit là-dedans ? Cette simple vision lui arracha un spasme de frisson.

    Allez, trêve de plaisanterie. L'heure était à la mise à mort.

    - Par les Astres, déclara t-il dans un souffle s'apparentant à de la jouissance, depuis le temps que j'attendais ça.

    Il il s'élanca. Pas question d'avoir la moindre retenue sur ses talents, il utiliserait tout ses dons sans restrictions. Disons que c'était sa façon à lui de montrer à Rizka qu'elle valait finalement quelques chose, puisqu'Afosios allait jusqu'à utiliser toute sa puissance contre son clone.

    Résumé et pouvoir:

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  • Dim 3 Sep - 19:28
    Lardon pensait presque avoir tout vu jusqu'à ce que l'Oni éjecte le tronc protecteur sur le côté et dévoile l'Yggdrasil corrompu loin, mais pas tant, devant eux. Majestueux, immense, et bien sûr inquiétant, il semblait évident que si une entité manipulait la forêt c'était bien cet arbre gigantesque, l'hybride était incapable d'en douter au vu des circonstances.
    D'un coup d'œil circulaire, il ne trouvait plus le chemin par lequel ils étaient arrivé, et pire, il n'en voyait pas d'autres non plus, les arbres environnants formant un cercle autour du plus grand situé au centre. Sans retraite, il n'allait pas être possible de s'échapper, et même si la pluie acide s'était interrompue, fait à l'origine de l'abandon du tronc creux par le porteur arrière, ce n'était pas certains qu'ils allaient s'en sortir indemne ou sans combattre.
    D'ailleurs en fait, c'était déjà le cas pour le bourrin qui avait déjà dégainé sa masse et lancé à l'assaut de l'une des racines émergeant du sol un peu plus loin. Il ne pouvait lui en vouloir et si Lardon disposait de prouesses martiales ou magiques déterminantes au corps à corps, il l'aurait sûrement accompagné.
    C'était un coup d'épée dans l'eau, aussi surprenant que cela puisse paraître l'initiative de Kahl était à but d'un recueil d'information sur l'ennemi, son attaque n'avait pas été effective, la force brute naturelle n'allait pas être suffisante et l'usage de la magie commençait à s'avérer indispensable.

    Ellana aussi semblait vouloir prendre les devants cette fois, plutôt que d'être dans la réaction. Elle initia la magie qui l'avait tiré de sa prison d'écorce, nul doute qu'elle allait de nouveau en user, cette fois pour profiter d'un effet de surprise et d'initiative.

    - Elles ne nous laisseront peut-être pas passer mais les ignorer serait sans doute une erreur ! Lançait Lardon à ses coéquipiers. Couper le Mal à la racine ça s'ra pas qu'une belle métaphore ici ! Si comme je le crois il est capable d'absorber la magie de la forêt, il disposera d'une grande puissance tant qu'on les lui laissera ! Peut-être même pourra-t-il se restaurer continuellement ! Prévenait il rapidement afin qu'ils ai tous l'information, dans le cas où un changement de cible se montre indispensable.

    Il fallait être aveugle ou mou du cervelet pour ne pas remarquer, et surtout ressentir le flux ésotérique autour d'eux tant celui-ci était abondant. A travers l'écorce de certaines racines en partie émergées de la terre, Lardon distinguait sans mal des lueurs à la teinte identique aux arbres animés qui les avaient attaqué plus tôt. Que l'arbre-patron puise son énergie dans la terre de la clairière environnante ou à travers toute la forêt, s'il lui était possible de le faire, il fallait impérativement couper l'approvisionnement sous peine de perdre la bataille qui s'éterniserait en un marathon impossible à remporter. Ce n'était encore une fois qu'une hypothèse logique qu'il avançait et peut-être que le titan floral de Puantrus disposait d'un point faible qu'il suffirait de pourfendre pour le défaire.

    - Fonce les rejoindre, Kahl. Je suis plus un boulet qu'autre chose dans la situation actuelle. On bougera si ça commence à sentir le roussi ou si une opportunité se présente. -L'hybride activait l'un de ses pouvoirs- D'ici là je vais essayer de gérer ici.

    des plaques de terre étaient attirées par le corps du cochon magicien qui utilisait ses pouvoirs tellurique pour la compresser et se fabriquer ainsi une armure de terre solide afin de protéger plusieurs de ses points vitaux tout en gardant sa mobilité. Torse, dos, ventre, bras gauche, cuisses, genoux et mollets, il devenait golem de terre-porc pour défendre le duo sous sa protection. Avec son épée en main et son bras mécanique indestructible, le drakochon pourrait peut-être ne pas être si inutile, son armure improvisé tiendrait sûrement quelques coups ou choc, il l'espérait.

    S'il avait été plus efficient à Sable d'Or, ce n'était pas le cas ici où même l'utilisation de ses méninges n'avaient que peu porté à réussite. Il ne se sous-estimait pas mais était au contraire bien conscient de ses limites, et dans une charge frénétique avec l'Oni, la moindre racine qui lui ferait obstacle serait infranchissable, il était plus simple pour lui de tenir une position, et peut-être même que stratégiquement, cela offrirait leur offrirait léger avantage tactique si l'arbre devait diviser ses forces pour attaquer les deux groupes. Et si au contraire leur ennemi allait se concentrer uniquement sur l'un d'eux, l'autre aurait alors une liberté d'action plus grande pour frapper ou venir en renfort. Il fallait compter là dessus parce que c'est tout ce dont il était capable pour le moment.

    - Hé toi, tâche de la garder en vie pendant que je vous couvre, je ne pourrais pas tout faire. Intimait il à l'attention du soigneur des FMR en se délestant à nouveau de son sac de premier secours.


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