La Peste Obscure [Event]

Partie en avant du groupe, elle avait marché un bon moment. N'ayant l'impression qu'aucune solution ne viendrait de ses sens, elle avait définitivement abandonnée l'idée d'utiliser cette technique. Elle avait accéléré le pas, pour ne pas rester trop longtemps au même endroit, et finalement, aprés une petite période, et pas mal de musique qu'elle fredonnait dans sa tête, réflexe qu'elle tenait des longues séances d'entrainement qui avaient rythmés sa vie et ou elle avait du apprendre la patience, elle avait finit par voir une ouverture dans le couloir au loin.

Elle s’arrêta, huma l'air sans que ses sens plus classiques ne parvienne a déterminer quoi que ce soit d’utile, et hésita avant d'aller jusqu'à l'ouverture en face. Il était peut être temps d'attendre les autres. Mais...juste un coup d’œil. Ce qu'elle fit. Elle pu apprécier le lac avant les autres, et elle s'accroupit légérement pour masque au maximum sa présence déjà invisible a l'oeil nu. Elle passa le bras sur son nez pour se protéger des différents gaz toxiques qui en émanaient très certainement. Ce n’était vraiment pas le moment de se laisser aller a la contemplation des lieux.

Elle fit aussitôt demi tour, pour retrouver le reste de l'équipe. Chacun semblait en assez bonne forme, et elle fut mise rapidement au courant de la situation dans leurs dos, aprés qu'elle meme ai dit ce qu'elle avait vu. Un lac toxique. Pas grand chose, mis a part que c'etait globalement un cul de sac si ils ne trouvaient pas un moyen de traverser.

Le moyen en question apparut de nulle part, alors qu'elle se tenait désormais juste derrière les jumelles. Et Zephyr prit les devant, comme prévu. Juste a temps. Car elle avait commencé a canaliser sa magie sans attendre la moindre indication, avec pour certitude de trancher la créature de la même manière qu'elle avait éliminé un bon nombre de ses congénères précédents.

Elle n'avait aucune envie de charcuter l'un des membres du groupe. Et si elle n'avait pas la suspicion qu'ils étaient peut être déjà tous infectés et voué a la mort, elle aurait proposé de faire demi tour pour le moment et de retourner a la surface pour faire le point, loin de la mort et des vapeurs toxiques.

Elle tourna la tete vers ses comparses qui etaient vraiment juste a coté d'elle. Zephyr posait des questions, enchainer les interrogations plus ou moins importantes. Elle ne savait pas si ils n'allaient pas finir par etre rattrapé derriere, et dans le doute, elle commença a réfléchir elle meme. Ce n'etait pas le genre de situation ou elle excellait.

Elle n’était pas scientifique, et si elle avait des connaissances dans a peu prêt tous les domaines, la plupart du temps, cela se limitait a pouvoir faire la conversation a n'importe quelle cible de manière limité. Si il fallait commencer a entrer dans des détails techniques, elle n'avait aussitôt que beaucoup moins de domaines de prédilections. L'assassinat, l’étude des plantes pouvant soigner et tuer, la traque, la dissimulation, la tromperie. Tout ça ne servirait pas a grand chose entre ces murs, devant cette étendue infinie.

Discretement, comme pour se faire une plus grande idée de ce qu'ils avaient devant eux, elle fit un pas de coté, profitant de la diversion de Zephyr. Elle s'accroupit proche du bord, et approcha sa main non loin du liquide, en prenant soin de ne pas le toucher. Un petit eclair s'échappa du bout de son doigt et frappa la surface, juste pour constater la moindre réaction, et surtout, si le liquide etait conducteur. Dans le cas contraire, ce n'etait surement pas de l'eau. Elle n'etait cependant pas certaine que cela les aides vraiment.

« De la viande, de la viande....si j'avais su, j'aurais embarqué les mecs de tout a l'heure. »

Peut etre qu'en trucidant le passeur, et en lui donnant sa propre composition, cela fonctionnerait. Il n'avait pas demandé que cela provienne directement d'eux. Votre viande, ce n’était pas forcément celle de leur corps....enfin si il fallait commencer a jouer sur les mots, ils n'etaient pas sortit.

Revenant au cœur du groupe, elle se dissimula de nouveau. Ainsi, elle pourrait se faire oublier, et sortir un peu de nulle part si il fallait. Elle restait a l'écoute, au cas ou on lui donnerait une indication a suivre.

Action du tour:

Pouvoirs utilisés:

Cette expédition ressemblait de plus en plus à une mauvaise blague qu'un cauchemar éveillé. Oh bien sûr que le cauchemar était au rendez-vous dans un monde aussi dénué de sens, mais il faisait pâle figure face au à la rareté de quoi que ce soit d'intérêt. Les murs avaient manifesté leur mécontentement une fois et ils avaient croisé un bassin dont l'hôte était si peu assidu qu'il avait abandonné au bout du premier obstacle rencontré, et depuis plus rien. C'était à en devenir fou, comme s'ils étaient eux-mêmes devenus un parasite dans le corps de Puantrus et que ce vieux sénile millénaire avait déjà épuisé toute forme de résistance immunitaire. Le nain soupira, au moins il pouvait se concentrer pour ne pas aggraver ses éraflures durant ce répit qui s'éternisait un peu trop.

Mais autre chose le tracassait. Ils avaient pénétré ce monde en passant par une faille, et logiquement ils se déplaçaient dans un souterrain sordide fait de chair, alors pourquoi n'avait-il pas l'impression de s'enfoncer en profondeur ? Étaient-ils même ne serait-ce qu'encore à Shoumeï, ou est-ce qu'ils avaient franchi un voile pour tomber directement dans une réalité créée de toutes pièces par le Titan de la maladie ? Est-ce que s'il se mettait à dépecer les parois de cet intestin lambeau par lambeau il finirait par trouver une autre sortie, est-ce qu'ils se baladaient réellement dans un labyrinthe où ils pouvaient tricher ou est-ce que sa raison lui faisait défaut parce que ce monde n'avait en apparence aucune logique possible ? Et pour continuer le calvaire, ils finirent par déboucher sur un gigantesque espace ouvert bordé par un lac s'étirant à perte de vue.

- Bordel de...

Il fallait qu'il arrête de se raccrocher à sa compréhension du monde, ce qu'il voyait n'était tout simplement pas explicable, même la montagne qui aurait du se trouver au-dessus de leurs têtes avait fait place à un océan de rouge, ces boyaux ne pouvaient pas faire partie du sol de Shoumeï, ils s'étaient définitivement perdus dans un autre monde, un monde qui aux premiers abords ne semblait même pas receler ce qu'ils cherchaient. Un remède à la Peste Obscure ? Qu'est-ce qui pourrait s'y apparenter ici, il n'y avait que de la chair et des flaques corrosives. A part un organe maudit qui serait la source de la maladie, que pouvaient-ils espérer trouver ici qui leur soit d'une quelconque utilité, est-ce que cet organe ne serait-ce que visible à l’œil nu ? Et pourtant ce lac qui s'opposait à eux comme un obstacle infranchissable pourrait bien être un coup tordu de Puantrus pour les ralentir, ça semblait même évident s'il avait réellement quelque chose à cacher ici, surtout pour lui qui ne savait pas nager et coulerait de toute façon comme une pierre, à moins de d'être dévoré par l'acide d'abord.

- Si quelqu'un sait battre des bras pour voler comme un corbeau, ce serait le bon moment qu'il en parle, parce que je vois pas comment on va pouvoir franch...

Qu'est-ce que c'était que ce tas de tas chair purulent, et pourquoi est-ce qu'il n'était pas en train de gémir comme ses semblables de tout à l'heure ? Qu'importe, c'était une monstruosité à abattre et Kérémir leva instinctivement sa hache pour mettre ce nouvel adversaire en pièces en compagnie de Zéphyr et Elia... Puis il y eut la voix. Une voix insupportable qui assaillait son esprit de toutes parts, c'était si horrible qu'il dut reculer d'un pas pour retrouver l'équilibre, et voilà que cette masse de gras parlait de prix pour la traversée ? Et il venait de le dévisager avec un air désintéressé en plus ? C'était une cible si imposante qu'il pourrait y enfoncer l'entièreté de sa hache et même pas traverser la moitié de son bide, oh elle allait le sentir passer, cette saloperie. Mais Zéphyr avait d'autres plans, et si Zéphyr refusait pour l'instant la confrontation, Kérémir n'avait d'autre choix que de prendre son mal en patience.

Toutefois, cette créature avait bien parlé de traversée, et à moins qu'elle ne soit capable d'invoquer quelque chose qui ne s'était encore jamais manifesté, il y avait à parier que ce serait une embarcation de chair. Ce n'était pas complètement farfelu, le bassin précédent semblait déjà n'avoir aucun impact sur les parois de ce monde délirant et une chair suffisamment grasse pouvait flotter... ou alors elle flotterait parce que Puantrus en avait décidé ainsi, ou alors c'était un piège et ils allaient juste devoir se mutiler pour que l'entièreté de leur chair ne finisse pas désagrégée dans l'acide. Mais si c'était un piège, alors il y avait forcément un autre passage qu'ils pourraient trouver.

Mais ils ne pouvaient pas lâcher ce blob géant des yeux, s'il se révélait impossible de marchander avec lui, il faudrait l'éliminer et le cas échéant, la présence du nain serait requise pour le mettre à terre. Il devait rester aux côtés de Zéphyr pour parer à toute éventualité, le mieux qu'il puisse faire se résumait à tâter le sol de son soleret pour essayer de trouver s'il n'y avait pas quelque chose de caché dessous étant donné que la créature devait bien être apparue depuis quelque part.

Résumé:

Silencieux, immobile.
Statue faite d’acier, d’or et de chair, Tulkas observait.

Il observait, d’un regard figé et glacé par la peur, ce spectacle morbide qui se jouait à travers les orifices de sa visière. Celle de la pestilence, ce cheval dont les ruades condamnaient des centaines à une mort ingrate et aussi lente que cruelle. La Peste Obscure venait de prendre son premier tribut, et c’est la main squelettique, décharnée, pourrissante du cavalier de ce cheval pâle qui était venu offrir le don du Monstre au Luteni.

D’abord le bruit de l’acier qui tombe contre le carrelage, puis ce souffle rauque et maladif, ce râle profond, ce souffle stomacal d’agonie, alors que le poison pestilentiel venait d’enfin asseoir sa tyrannie sur le corps de l’élémentaire.

La pâleur de sa chair, les veines qui remontent à fleur de peau comme pour mieux refroidir le corps frappé par une fièvre intense. Sous l’armure, les aisselles et les flancs commençaient assurément à se décorer de ganglions putrescents et suppurants. Et en quelques instants, la maladie, le fléau de toutes les armées avait mis à terre le Luteni qui moins d’une heure auparavant se tenait si fier et si droit à leurs côtés. Tout ce qu’il restait de l’élémentaire, fils de la tempête, était une masse de chair frigorifiée suante et tremblotante. Comme si les siècles d’existences venaient de rattraper brutalement l’enfant de la foudre, comme si la véritable malédiction du toucher de Puantrus était simplement de rendre la mortalité à ceux qui ne pouvaient autrement pas mourir.

- Moriens deus. Souffla-il pour lui-même. Humanam formam sumens.

Un dieu mourant, prenant forme humaine. Voilà ce qu’il venait de souffler doucement. Détournant finalement le regard comme pour tenter de chasser cette terreur froide qui prenait de plus en plus l’emprise sur son cœur. Comme des mains froides qui glissaient sous sa peau, pianotaient sur ses côtes avant de venir fermer leurs poignes griffues sur son cœur.

L’espace d’un instant, il sentit le souffle rance du cheval pâle sur sa nuque, la faux de son cavalier posée contre son cou et sa main squelettique, se poser sur son épaule.

« Memento mori. »

Puis c’est comme s’il venait de se prendre un coup de fouet, lacérant son dos et chassant l’hallucination. Une bouffée de chaleur qui se répandait dans ses entrailles, ses poumons et chassant de leurs emprises les mains froides de la terreur. S’ébrouant un instant comme un animal qui sortait de l’eau, le soldat regarda ses quatre comparses et s’exprima d’une voix claire et autoritaire. L’ancien gladiateur devenu soldat se faisait désormais officier.

- Hors de question de rebrousser chemin. Clama-il. La faux de Puantrus plane au-dessus de nos têtes, et si nous devions tirer qu’une leçon de l’impératrice et de l’empereur, c’est que face à la volonté de ceux qui portent la bannière du dragon, même les dieux peuvent mourir.

Dit-il en attachant sa masse d’armes à sa ceinture, fouillant son sac pour tirer un gant de cuir épais qu’il enfilait par-dessus son gantelet d’armes, pour tirer Tlaloc et lui permettre d’au moins se poser dos contre le mur et servir de vigie.

- Couvre nos arrières, frère. Dit-il en se redressant, jetant le gant d’un mouvement vif du poignet pour que ce dernier ne se perdre là-bas, dans un coin de la pièce. Nous allons trouver le remède, ta mission maintenant c’est de rester en vie.

Retournant son attention vers l’elfe, le télépathe et le confident de l’impératrice il hocha la tête, décrocha la masse d’armes de sa ceinture, tournant sa torche vers l’escalier qui plongeait dans les entrailles de la terre. Gouffre obscur, gueule du Monstre qui attendait patiemment que ceux qui portaient l’emblème du dragon ne se jettent dedans. Un autre frisson d’horreur remonta le long de sa nuque, redressant la tête, soufflant un peu, l’horreur céda finalement sa place à la détermination.

En d’autres temps, l’idée qu’il récolte a lui seul la gloire d’avoir mené dirigé l’expédition militaire l’aurait fait jubiler, après tout, Tlaloc n’était pas vraiment un de ses frères, il n’avait rien d’une Serre et pourtant, maintenant, c’était plus l’inquiétude qui se glissait lentement sur ses chairs.

Car l’échec, c’était la mort.

Quoi qu’il en soit, c’est avec cette assurance et ce sang froid qui semblait le caractériser que l’ancien gladiateur s’engouffra dans les entrailles de la Terre.

Un long escalier, de pierre et devant lui, l’obscurité qui ne reculait que faiblement face a la lueur rugissante de la torche qu’il portait. Dans l’autre main, sa masse d’arme, prête à frapper tout ce que pourraient vomir les ténèbres. Pendant tout ce chemin, Tulkas avait été silencieux, concentré sur sa tâche. Le corps luttait toujours contre cette infection, régénérant les tissus cellulaires gangrénés par la peste, menant un repli, luttant, obligeant l’infection à se battre pour chaque parcelle qu’elle gagnait dans le corps du gladiateur. Une bataille perdue d’avance, sans le remède, mais une bataille qu’il mènerait jusqu’au dernier souffle.

- Là, devant, ça s’ouvre.

Dit-il calmement alors que derrière l’arche qui marquait la fin de l’escalier s’ouvrait une pièce immense, d’architecture Shoumeïenne.

« Platch »

Tulkas baissa les yeux pour regarder ce dans quoi il venait de marcher. Une flaque de sang, fraiche, avant d’a nouveau balayer le regard à gauche, à droite. Du sang, du sang, encore du sang. Du sang, partout, trop pour un seul corps humain.

Puis finalement, là, dans l’ombre, une forme imposante, à la peau bleue. Au corps couturé et parcouru d’autant de zébrures bleu clair. Des longs cheveux blancs et ces deux cornes qu’il avait déjà vues parées d’or. Puis, finalement, ce sourire pleins de dents, un cauchemar vivant.

- Kahl ?

Souffla-il sous son heaume avant que l’entité ne s’adresse à eux. Elle balayait la pièce de son regard et de sa verge, tournant sur lui-même pour tenter de comprendre dans quel pétrin il s’était encore fourré avant de finalement se reposer main sur la hanche. D’observer ses interlocuteurs avant de leurs parler. « Tulkas », avait-il dit, dans son dialogue sans interlocuteur.

Il ne devait pas être là, non, il ne pouvait pas être là.

Les jambes se fléchirent, la poigne se fit d’acier autour du manche de sa masse d’armes. Kahl était un dévoreur et parmi les plus dangereux d’entre eux. Au point tel que si l’entité qui leurs faisait face avait ne serait-ce qu’une fraction de la force de l’Oni, Tulkas n’était pas certain de pouvoir gagner ce combat sans y perdre au moins un membre. Inspirant lentement, l’ancien gladiateur leva sa masse d’armes pour poser une simple question a l’interlocuteur qui portait la peau de son frère d’armes.

- Qu’avons-nous mis en jeu, Kahl ?

Demanda-il en parlant d’une voix forte, avant que ce dernier, peut-être pris de cours réponde tout simplement.

- Bah… Un mois de salaire.

Une information connue d’eux seuls. Se redressant un peu, prenant confiance et rationalisant que l’endroit, sous l’influence d’un dieu, allait être source de bien d’autres bizarreries. Levant la tête vers l’amphithéâtre, regardant à gauche à droite, il regarda par-dessus son épaule Rizka et Afosios, tout en gardant un œil vers l’Oni tout bleu tout nu.

- On dirait un théâtre anatomique, non ? Demanda-il avant de se tourner vers Kahl. Va savoir, je te rappelle que y’a des dingueries d’divinistes ici, on a eu un enfoiré qui s’est fait exploser à l’étage, l’Luteni a succombé à la peste, il est resté en arrière. J’vais prévenir ton groupe avec le télépathe pour qu’ils ne s’inquiètent pas d’voir une armure rouge tomber au sol et qu’ils récupèrent au moins tes bijoux et ta massue.

Reculant d’abord d’un pas avant de s’approcher du télépathe. Il lui fit signe de transmettre ses paroles d’abord à Kaelinn.

- Ici Tulkas, au rapport. Commença-il. Le luteni a succombé à la peste obscure, les symptômes se sont déclarés et il est hors-combat. On a trouvé un escalier qui plonge à environs une centaine de pieds sous terre ou plus, il donne sur un théâtre anatomique. Prévenez l’escouade de Kahl qu'il est avec nous, on l’a retrouvé dans le théâtre, nu, sans arme et sans armure.

Puis retournant son attention vers Rizka et Afosios, il prit à nouveau la parole.

- Fouillez la pièce. Dit-il en se redressant un peu. Puantrus est le dieu de la maladie, ses fidèles doivent surement apprendre aussi bien à donner ses dons qu’a les guérir. Kahl, tu restes avec moi et on assure la sécurité, si des salopards ramènent leurs gueules de pestiférés, on les massacre.

Dit-il en lui passant son bouclier, c’est pratique comme engin, aussi bien pour se défendre que pour cogner. Allant le rejoindre pour laisser aux autres membres de son escouade le loisir de fouiller la pièce. Cependant, quelque chose dérangeait l’ancien gladiateur. Pourquoi n’avaient-ils pas été tenus au courant de la disparition du grand con tout bleu ? Dardant un regard vers ce dernier, ses muscles se tendirent un peu. Comme s’il se préparait à toute éventualité, même celle que « Kahl », ne soit pas Kahl.

Résumé:

Le tréant massif de son côté avait été plus malin, ou peut-être simplement animé à retardement. Tous les arbres de la forêt n'était pas mouvant et agressif, certains était encore ce qu'il paraissait des arbres à l'apparence morte, desséché et tordu mais inerte, celui-là l'était aussi jusqu'à ce que Lardon soit à portée de branche et même s'il était sur le qui-vive le cochon n'avait pas su éviter le brusque coup qui venait le frapper au ventre à l'en soulever du sol.
Le souffle coupé, il était désorienté les premières secondes après son roulé-boulé, une cible parfaite mais son agresseur préférait sûrement une proie plus légère et facile à soulever, comme la télépathe ou l'elfe, Lardon ne sait pas bien laquelle l'Ent corrompu attrapait otage, il avait déjà grand peine à se relever. Heureusement la sangle abdominale du porcin n'avait rien à envier à quiconque par ses muscles un peu plus dense que la moyenne grâce à son hybridation et sa nature Drakyn, forgée par un entraînement quotidien qu'il devait à son choix de carrière au sein d'une faction militariste et couverte d'une petite couche de gras parce qu'il devait à une physiologie qui favorisait son développement, mais c'est surtout un début d'esquive amorcé juste avant que la frappe ne touche que l'impact était réduit de quelque peu et épargnait la fêlure de ses côtes, même s'il s'en tirerait avec un sacré hématome.

Quand enfin il pouvait se remettre sur pattes et assimilait leur situation, il comprenait qu'il n'avait pas été le seul à avoir été surpris. En plus du sien, deux autres arbres géants avaient réussi à casser leur formation et prendre en otage les plus faibles, ou plutôt, les plus léger, car des trois, Ellana était certainement la pire prisonnière à faire pour eux.
Lardon réfléchissait rapidement, Ellana était capable de fendre et découper son kidnappeur de mille et une façon grâce à sa magie, se jeter à sa rescousse ne serait pas la chose la plus fine à faire, l'hybride était bien plus inquiet pour les deux autres personnes, en particulier le soigneur du FMR qui, ouf, non, dans la panique ou par un éclair de génie il avait lâché son sac d'échantillons, au sol, il n'était donc pas en train de se faire broyer avec dans les bras du tréant mais il restait une priorité. Dans le triage qu'il effectuait mentalement, la télépathe était la dernière à devoir être sauver, bien que son utilité était indispensable à la communication, l'hybride était en mesure de la remplacer si elle périssait.

- Aidez le soigneur et la télépathe ! Je vais essayer de les retenir ! lançait Lardon en faisant volte-face vers l'arrière.

En les nommant dans cet ordre, il suggérait implicitement la priorité à respecter, peut-être cette suggestion ne serait pas perçue comme telle mais comme "il faut les sauver tous les deux", qu'importe, il ne pouvait pas non plus hurler d'abandonner la télépathe et de se concentrer à la seule sauvegarde du FMR, cela causerait plus de trouble et ruinerait l'efficacité. Il n'avait pas mentionné Ellana non plus, ce n'était pas un abandon à son sort mais une réflexion logique, malgré l'horreur de leurs souffrances l'elfe n'était pas une demoiselle sans défense, elle pouvait manipuler des ombres pour trancher la flore pourrie de ces lieux comme une faux sur le blé.
Et puis surtout Lardon était complètement inutile dans cette situation, aucun de ses pouvoirs n'étaient en mesure d'aider efficacement à sauver les otages, il devait donc compter sur ses équipiers pour s'en charger du mieux qu'ils le pouvaient et se concentrer sur ce que lui pouvait faire de mieux, ralentir et entraver la progression de leurs poursuivants, les premiers agresseurs du groupe qui n'avaient pas lâché l'affaire.

Lardon aurait bien eu du mal à les compter, pas qu'ils étaient si nombreux, mais leur nature et leur déplacement au milieu de leurs compères rendait l'exercice incertain. Encore une fois il remerciait que ceux-ci n'était ni agile ni rapide, il eu le temps de se mettre en place pour se dresser sur leur chemin, épée en main.
Le premier le chargeait simplement, seul, une esquive suffit à échapper au coup branche et que la pointe de son épée transperce l'écorce qui laissait échapper les lueurs de magie et atteigne le point faible, l'arbre frémit et Lardon le bouscula pour éviter qu'il ne tombe sur lui, il n'avait pas le temps d'admirer le résultat de son estoc, pas même une seconde, il devait intercepter le duo à gauche qui allait le dépasser et qui risquait de s'en prendre à Dimitri ou Kahl.
Son poing de bronze s'envolait et frappait brutalement le premier qui tanguait et tombait sur son compère comme un petit domino sur un voisin à peine plus grand, le mage n'avait pas le temps d'en rire, il s'était élancé à la suite de son projectile et arrivait juste après leur chute et balançait son arme pour trancher les branches qui leur servait de membres. Il n'eut pas le temps de les achever que l'ombre d'un conifère bien plus grand se projeta sur lui. Levant les yeux Lardon voyait un pied noueux, ou plutôt un amas de racine qui formait grossièrement un pied se lever au dessus de sa tête pour l'écraser.
Le porcin fut plus rapide à user de sa magie terrestre, déployant des dénivelés chaotiques sous le seul point d'appuis du chêne vivant qui chuta sans aucune chance de rétablir son équilibre, directement sur les deux premiers. Le tronc sec du plus grand craqua et exposa son point faible que le drakochon cibla derechef. Il n'avait pas le temps d'achever les deux plus petits mais coincés comme ils étaient sous le poids de leur compère, cela accorderait un peu de temps à ses amis.

Un craquement dans son dos lui indiquait qu'il n'avait pas le temps de reprendre son souffle, juste sa main, et qu'il devait couvrir les deux, non trois autres arbres qui arrivaient au niveau de sa position initiale. Tandis qu'il faisait demi-tour pour les empêcher de rejoindre le tréant qui avait attraper Ellana, Lardon déclencha une nouvelle fois sa magie tellurique, cette fois les remous terrestre et le poids des arbres les faisait s'enfoncer dans cette terre mouvante et meuble, ralentissant de beaucoup leur progression mais sans réussi à les immobiliser complètement. Au moins le mage aurait-il tout juste le temps de les rejoindre pour les affronter.
Les deux guerriers allaient devoir se dépêcher de sauver leurs coéquipiers prit en otage, Lardon ne pourrait pas les ralentir éternellement.

Résumé:

La Peste Obscure

Event (groupe tétanos)

Ils étaient un de moins. Cela n'avait pris que quelques instants pour que l'état du luteni n'empire, si bien qu'il lui était impossible de continuer avec le groupe. La guérisseuse s'était agenouillée près de lui un instant afin de lui administrer des soins d'urgence et lui confier une fiole médicinale qu'elle avait préparée avant leur départ.

« Tenez. Cela devrait vous soulager et retarder l'inévitable… jusqu'à ce que l'on puisse vous administrer l'antidote, je l'espère. »

Sur ces paroles, la jeune femme se redressa et emboita le pas du dernier officier encore debout. Dans ce couloir sombre seul un escalier long et paraissant infini les mena dans les entrailles lugubres du souterrain. Malgré ses sens en éveil, Rizka en avait des frissons. L'aura magique régnant en ces lieux était abjecte, dangereuse pour un esprit mortel. Par prudence, l'elfe n'insista pas, sentant son instinct lui ordonner de ne surtout pas s'imprégner de celle-ci.

Finalement, ils atteignirent une immense pièce. L'horreur s'étalait à chaque recoins de cette salle et si la guérisseuse n'avait pas déjà été confrontée à des atrocités sanguinolentes elle aurait probablement rendu son repas elle aussi. Toutefois, malgré son expérience, elle n'en affichait pas moins une expression d'horreur et de dégoût face au carnage qui peignait allègrement l'endroit. L'air vicié empestait d'un parfum de mort, du sang tapissait les murs, le sol et le plafond telle une toile poisseuse. Partout, des instruments chirurgicaux pendaient, ne demandant que le contact d'une main malheureuse pour les infecter non pas de la peste mais probablement plutôt du tétanos.

Et à son centre… une créature, non, un oni ? Rizka enveloppa ses mains de magie, se plaçant en position défensive, prête à agir si l'inconnu se montrait agressif. Pourtant, l'être semblait hagard, perdu. Il jeta à peine un regard en direction du groupe, plus occupé à s'ausculter. Intriguée malgré sa suspicion, la jeune femme avait l'impression de reconnaître ce visage… n'était-il pas à la réunion de la veille ? Que faisait-il ici ? Nu, en plein milieu d'une pièce sacrificielle… ?

La réponse à son questionnement intérieur survint de la bouche-même de l'inconnu mais Rizka, toujours sur ses gardes, ses sens en éveil et son esprit fermé, cherchait à déceler la moindre once de mensonge, qu'importe que son comparse Tulkas le reconnaisse. S'il s'écarte de la vérité, elle le sentirait, et agirait.

« Vous ne vous souvenez pas de ce qui vous a transporté ici ? Un artefact sur vous auriez touché, un mage ? » demande Rizka, pendant que le soldat avertissait de la situation le télépathe, en s'approchant prudemment. « Vous permettez que consulte votre esprit ? Peut-être que la réponse s'y trouve, coincée dans votre inconscient. Étant donné l'endroit où vous avez atterri, il y a quelque chose d'étrange… »

Elle attend sa réponse, s'équipant d'un gant pour éviter toute transmission d'infection et s'il accepte elle viendra toucher sa tête afin de lire magiquement les derniers souvenirs de l'oni. Rizka détourna ensuite son attention, écoutant les instructions du chef d’équipe. Elle hoche la tête, se recule de quelques pas du nouvel arrivant avant d’aller observer en détail la pièce, cherchant des éléments utiles, de possibles prélèvements à faire… N’importe quoi qui pourrait servir ou sembler intéressant.

CENDRES

Résumé:

Message 6

C'est avec une tranquillité qui contrastait violemment avec l'horreur environnante qu'Afosios pénétra dans le théâtre anatomique. Les ruines de cet endroit lugubre semblaient dégouliner de sang séché, les murs décrépits portant les stigmates d'une violence passée, les ombres oppressantes semblaient s'étendre comme des griffes sur la saleté et la crasse, mais il n'éprouva pas grand chose devant cette vision. Le sol avait beau être jonché de débris et de restes décomposés, de mélange morbide d'os et de chairs évoquant les tragédies passées, le nobliau avançait avec une indifférence presque déconcertante. Les ténèbres semblaient presque s'écarter devant lui. Etait-ce à sa personnalité coloré et solaire, à son charisme à toute épreuve et à son humour piquant ? Non, même une salle de torture le reconnaissait quand elle croisait un présence encore plus sombre et dénuée de scrupules.

Sa démarche calme et méthodique le conduisait à travers les méandres lugubres de cet endroit cauchemardesque, sans que cela ne semble le perturber. Son regard inexpressif balayait la scène, enregistrant chaque détail macabre avec une précision clinique, les mains reposées dans le dos, témoins silencieux de sa présence. En fait, il n'éprouvait qu'un vague sentiment de familiarité. Les horreurs qui hantaient cet endroit n'étaient rien comparées à ce qu'il avait déjà vécu, à ce qu'il avait lui-même provoqué. L'angoisse qui imprégnait l'air semblait glisser sur lui comme l'eau sur le dos d'un prédateur. Les frissons et les murmures sinistres étaient comme des symphonies familières pour lui. Combien de traitres avaient déjà périt sous sa lame ? Combien de cible désignée par l'Impératrice avait terminée leur vie dans un endroit semblable à celui-ci ? A vrai dire, il l'ignorait et s'en moquait éperdument. Il avait à chaque fois agit pour le bien supérieur du Reike, pour la plus grande gloire d'Ayshara. Et c'était cette même intention qui l'animait ce soir.

À mesure qu'il explorait les coins sombres de ce théâtre cauchemardesque, il ne ressentait ni peur ni répulsion. Sa tranquillité apparente était un voile subtil pour son impitoyabilité. Alors qu'il explorait chaque coin et recoin de ce théâtre ruiné, son absence d'émotion apparente dissimulait un tempérament insondable, une force de destruction latente, prête à être déchaînée à tout moment.

Du moins, jusqu'à ce qu'il entende un énorme "splash" derrière lui et qu'il ne se retourne, lames dégainées, prêt à exterminer cette nouvelle menace.

Et là, un homme. Nu.

Ouuuuuh ... Je crois que les Astres ont exaucés un de mes souhaits.

S'approchant de Kahl comme une abeille le ferrait à une magnifique fleur n'attendant qu'à être butiné, il s'adossa à son épaule dénudée, semblable à une courtisane se blottissant contre la musculature d'un héro de guerre, sans pour autant le regarder dans les yeux. Quelques petites cris de plaisir s'extirpèrent de sa bouche alors que ses paumes caressaient ce corps vigoureux, bien qu'étrangement bleu. Cette aventure prenait une tournure tout à fait plaisante. Restait plus qu'à se débarrasser de l'elfette et ce groupe serait tout à fait à son goût.

Afosios, enchanté. Vous êtes marié ?

Non, bien sûr que non. Qui voudrait d'une créature aussi étrange dans sa vie ?

Attends ... On peut parler directement à la grosse chatte ?

D'un geste négligent, l'éphèbe dirigea son regard vers le télépathe, comme s'il s'adressait à un simple appareil. Sans une once de considération pour la personne devant lui, il lui empoigna la tête, tentant de discuter avec l'organisatrice de cette expédition. Le télépathe sursauta légèrement, ses doigts se crispant imperceptiblement, alors qu'il cédait à la volonté de l'assassin, devenant l'interface passive d'une communication qu'il ne contrôlait pas.

Allo ? Allo ! Kaelinn, c'est Afosios. Tu m'entends ? Allo ? Tapote sur la tête du télépathe en poussant un râle d'énervement. Mais comment ça marche cette merde ?

Pendant que la communication se poursuivait, le télépathe demeurait là, les yeux vides, son esprit assujetti aux ordres de l'inssuportable éphèbe. Ses pensées, ses sensations, sa dignité, tout était reléguées à un rôle secondaire, éclipsées par la volonté implacable de celui qui ne le manipulait que pour le plaisir, car ses propos n'étaient d'absolument aucune nécessité pour Kaelinn. C'était uniquement pour la faire chier.

Kaelinn, je t'avais dit qu'il fallait me mettre dans l'équipe des beaux gosses. T'as pas voulue m'écouter. Tu vois le résultat, à présent ? Tu te serais évité bien des complications inutiles, vu que c'est les beaux gosses qui viennent à moi, maintenant. Sinon, je te fais signe dès que l'elfe inutile est morte. Allez, bisous !

Et d'un geste nonchalant, il écarta le télépathe de lui, le rejetant en arrière comme une vulgaire poupée de chiffon. Ce qu'il était plus ou moins.

Ne restait plus qu'à attendre de savoir si la montagne de muscle était bien celle qu'elle prétendait être, ou si il allait falloir mettre un terme à cette vie également. Après tout, on est jamais trop prudent. Et puis, il avait déjà Tulkhas dans sa vie, ce ne serait donc pas une grande perte si le bleu mourrait maintenant.

Bon, amour de ma vie et amant de mes nuits solitaires, on fait quoi ? Demanda t-il à l'adresse du gladiateur, désignant tant Khal que le théâtre.

Résumé:

Infecté.

La nouvelle sort de sa bouche sans aucune empathie dans la façon de le dire. Ce n’est absolument pas rassurant, mais c’était un des risques de l’expédition de base. Dramatisé sur cela ne servirait à rien. L’important là tout de suite est de compléter la mission à son bien pour faire que cette infection ne se transforme pas en un aller sans retour dans une tombe. Ou incinération. Ou tout autre choix de sépulture. Peut-être plus l’incinération pour ne pas risquer la propagation de la maladie.

Usha voit ça de manière positive, avec ce qui s’est passé il n’y a que deux personnes infectées et aucun blessé dans leur rang. Ça aurait pu être bien pire vu de comment les choses ont tourné. Elle s’approche du mage télépathe à la suite de Deydreus et fait un rapport détaillé de l’état du corps retrouver, de l’expression faciale de ce dernier, ainsi que de ses doutes sur les prédateurs des créatures précédemment rencontrer en vue de leur stratégie offensive groupée au vu de leur puissance de base.

Le rapport est simple, sans fioriture, même l’erreur du chercheur n’est pas rapportée. Ce n’est pas utile de mettre cela en avant pour le moment. Il y aura le temps pour plus tard et ce n’est pas son rôle en prime. L’avoir menacé pour le bien de la suite de la progression du groupe et sa survie servait de bon exemple à tous. Enfin, certainement.

C’est quand Ersa, elle n’avait pas l’information sur le fait que Ersa et Nora étaient deux entités bien distinctes pour le coup donc c’était Ersa et rien d’autre dans son esprit, bref, quand Ersa l’informa de l’interdiction de la regarder pendant qu’elle se déshabille cela ne la fit rire. Cheveux violets pétant suite à cet amusement.

– Je ne me rince l’œil qu’avec des partenaires consentants et hors du boulot, chérie.

Draguer au travail, du moment que cela ne perturbe pas la cohésion de groupe et que cela reste bon enfant, pas de souci. Les histoires de cul ça finit toujours mal, surtout avec une maladie titanesque dans le corps. Est-ce que la peste obscure est sexuellement transmissible ? C’est fort probable, mais elle était certaine de n’avoir pas vu de page dans les rapports sur la maladie qui traitait du sujet. Sujet important mine de rien, surtout avec beaucoup trop de gens qui dans la nature baisaient des animaux pour faire naître des immondices par la suite.

C’est une fois la transformation en lycanthrope terminée que la valkyrie regarda celle qui avait une taille bien plus réduite. Une envie de tapoter à nouveau sa tête comme elle l’aurait fait à son propre chien se fit, mais ne le fit pas. La dernière fois qu’elle avait fait cela à un loup-garou, elle avait failli perdre sa main stupidement. La gueule des lycans n’était pas là que pour faire joli. Même si avec de tels crocs étaient de son point de vue merveilleux, mais ce n’est point le sujet.

– Tu complexais un peu trop sur ta taille ? Il ne fallait pas petite.

Toujours les bonnes paroles pour rassurer. Sur ses mots elle se mit à faire le tour de l’ensemble du groupe restant pour vérifier que tout monde était en bon état, pas proche de la crise de nerfs ou si des suggestions ou envies sur la suite de la marche à suivre se faisaient entendre. Peut-être qu’un aurait une idée pas trop conne. Même s’il y avait eu une erreur plutôt, ça n’empêchait pas qu’il devait y avoir de bonne réflexion dans le lot. Au pire on ne pourra pas accuser de ne pas prendre les avis qui trainent. Elle tourna la tête vers Alasker une fois son tour terminé.

– Au fait, les papillons ou le cadavre, ils avaient une odeur particulière ?

Parce qu’elle-même n’avait visiblement pas ressenti de perturbation magique avec son senseur alors qu’il y avait clairement de la magie dans l’air, alors elle se demandait sincèrement si c’était que la magie qui avait été perturbée et pas les sens aussi.

Résumé:

CENDRES

Les bulles percent la surface du lac à interval régulier, d’un air presque moqueur, comme si elles déclaraient au groupe que malgré toutes leurs manigances, malgré toutes leurs idées, ici, dans cette pièce, ils sont condamnés à se plier aux règles établies. Et le maître des lieux à été bien clair sur ce qu’il veut, sur la condition sine qua none à respecter. Vingt kilos de chair. Une demande atypique, bien qu’attendue dans un tel lieu. Mais surtout une demande que le groupe sait ne pas vouloir combler. Et, dans une moindre mesure, ne pas pouvoir. Encore à l’entrée du couloir qui les amène ici, les jumelles se concertent du regard. Il faut trouver une solution… Mais laquelle ? Faire demi-tour n’est pas envisageable, le lac parle de lui-même, il s'étend trop loin pour juste pouvoir être contourné, sans parler que même si la marche a été longue, le corridor était sensiblement une ligne droite ne laissant pas beaucoup d’ouverture pour l’exploration. L’idée du nain est bonne, s’envoler au-dessus aurait sans aucun doute été la meilleure solution. À condition que le gaz ne pose pas de réel souci dans les hauteurs…

“Si seulement il était là…
- Il ne supporterait pas d’être ici.
- Mais il aurait pu nous porter de l’autre côté.
- En râlant et en piaillant assez fort pour qu’on puisse tous l’entendre.
- Comme à Sable d’or…
- Comme à Sable d’or.”

Dans un soupir, le regard des élémentaires se perd de nouveau sur le lac. Difficile de faire des prévisions avec autant d’inconnus. Zéphyr a pris les devants, a engagé la discussion, la suite repose sur ce qu’il peut en tirer. Pour l’heure, seule l’attente se profile pour les autres membres du groupe. Qui semblent être arrivés à la même conclusion. L’éclair de l’espionne fait naître un petit sourire sur le visage de Shaïna qui montre l’action à sa sœur avec un petit coup de coude.

“Le corps est bien conducteur ?
- Le sien je ne sais pas.
- Mais les muscles sur son trône ?
- Eux certainement.
- Alors si on doit se battre ?
- Si tu penses que ça peut marcher, c’est sûrement le cas.”

Un début d’idée, de plan de bataille. Si une bataille doit éclater. Ce qui serait certainement la pire des solutions envisageables. S’il est un passeur dans l’antre de Puantrus alors nul doute que les capacités à sa disposition sont bien supérieures à celles des quelques golems qui les attendaient à l’entrée… Ne pourrait-il pas les rendre malade d’un simple mouvement de la main ? À moins que ses capacités ne soient en réalité pas si impressionnantes et que la présence du lac soit suffisante… Ce qui est le cas finalement. Un premier galet apparaît dans la main de Miya qui le tend à sa sœur avant d’en faire apparaître un deuxième. D’un geste sec et habitué, les deux font fuser leurs cailloux sur la surface liquide en une petite série de ricochets, prenant bien garde à ne pas lâcher les pierres des yeux. Non seulement pour déterminer la gagnante mais aussi pour tenter de se faire une idée de la vitesse à laquelle le liquide érode la roche. Après une petite série de jets, et la victoire de Miya, les deux soeurs se rapprochent du groupe, curieuses du bilan de Zéphyr, prête à passer à l’attaque si l’ordre est donné.

Résumé & Pouvoirs:

Silvius fixait la hyène bipède avec des yeux de gosse effrayé, c'en était si pitoyable qu'Alasker ne pouvait s'empêcher de sourire.
"-Du calme fiston." Gronda le loup, les bras croisés, son regard noir balayant l'extérieur de la forêt avec une avidité née de la soif de sang. "Ceux de notre sang ne chassent bien souvent qu'à la nuit tombée." Son attention bifurqua pour venir se planter sur les larges épaules de la quasi-gnoll et de sa naine d'accompagnement. Il avisa les dents jaunâtres de la bête et la satisfaction qui découla de cette analyse le força à dénuder ses propres crocs dans un rictus sauvage. "Cependant, la peur excite l'instinct de chasse."
C'en était trop pour Silvius. Les quolibets, les coups, Usha… le savant se retira jusqu'à pouvoir se tenir dans l'ombre de Deydreus, sans doute dans l'illusion que les manières plus…raffinées du chevalier noir le rapprochaient du commun des mortels. C'était vrai, d'une certaine manière. A une époque, après tout, Deydreus avait effectivement été humain.
Avant de devenir un vampire. Avant d'obtenir un bras de sang. Avant de siéger au conseil des cinq êtres les plus influents et puissants de l'empire.
Amusant comme un gratte-papier d'un régiment spécialisé dans l'étude et le dressage des bêtes peinait à reconnaître un monstre dissimulé sous des traits de héros.

"-Je n'ai jamais vu de frère de meutes avec une robe comme la tienne, petit être." Gronda le géant d'airain à l'attention de Nora. "Tu pourrais passer pour un Gnoll, mais ton odeur reste celle d'un loup. C'est…exotique."
En parlant d'odeur, Usha vint prendre part à la "conversation", s'interrogeant apparemment sur les fragrances diverses de leurs précédentes rencontres. Une grimace de dégoût rida le visage couturé de cicatrices alors qu'il répondait :
"-Hé bien…ça sentait l'acide et la chitine brûlée, sur la fin. Avant ça, ça puait surtout le macchab'."

A quoi bon développer davantage ? Iratus avait appris depuis longtemps qu'il était inutile de décrire aux autres êtres les détails d'une piste olfactive. Ceux qui ne possédaient pas l'odorat d'un loup se voyaient incapables d'imaginer les milliers de variantes d'odeurs pouvant s'échapper d'un même être vivant, en fonction de la journée, de son état de fatigue ou de son humeur. "Ca puait le macchab" sonnait mieux que "un horrible mélange d'urines et de baves garnies de bactéries, d'intestins vidés, d'yeux pourris et de gencives infectées baignant au milieu d'un musc de sueurs rances, saupoudrés de larmes fiévreuses." Trop rentrer dans le détail finissait invariablement par augmenter l'anxiété de l'auditoire et si Alasker ne doutait pas du sang-froid de la Valkyrie, il savait que sa voix risquait fort de porter jusqu'au savant et au télépathe.

Ses yeux noirs isolèrent un mouvement parmi les feuillages, à l'extérieur de la clairière, et le géant s'immobilisa jusqu'à ce que la brise à l'origine de cette perturbation ne vienne caresser son armure. Ceci fait, il s’étira en faisant -par la même occasion- craquer bon nombre de ses articulations.
On ne pouvait pas dire que cette mission se déroulait mal, pour l’instant. Quelques piqûres d’insectes et le début de ce qui semblait être une sorte de gros rhume des titans, pour les plus malchanceux…Soit ils avaient eu de la chance, soit le RSAF avait surestimé la puissance des quelques titans ayant encore assez de courage pour intervenir en Sekaï. Peut-être était-ce même un subtil mélange de ces deux explications? Un soupçon d’inquiétude le traversa alors que son esprit sur le qui-vive se surprenait à penser aux autres groupes : Est-ce que chaque équipe rencontrait aussi peu de résistance? Ou les plus grosses menaces leur tombaient dessus, en ce moment même? L’idée de rater une chasse d’envergure et de n’avoir pu tuer qu’un tas d’insectes dénaturés lui déclencha un relent de bile. Il repoussa un début d’impatience naissant au creux de son crâne et dirigea son regard vers Deydreus, qui semblait en avoir terminé avec cette histoire de rapport de situation.
“-Alors, c’est quoi la suite du programme?”

résumé:

De la même façon que ses coéquipiers, le barrage se forma à une vitesse telle qu’il n’eut pas le temps de réagir. Dimitri se baissa du mieux qu’il put pour éviter le fouet des branches et se projeta sur le côté pour éviter le heurt contre ces végétaux énervés. Dans ce ballet de choc, il sentit des points de douleur à de nombreux endroits sur son corps. Il ne sut trop dire où ni avec quoi. Le chasseur n’avait pas le temps de se le poser les bonnes questions puisqu’il tentait d’amortir la collision contre lui et le sol en se retournant sur le dos. L’impact fut mat, des piques de douleur le paralysa quelques précieuses secondes. Il avait senti des branches cassantes lui érafler le visage, arrachant et coupant des morceaux de chair. Hors de question qu’il se pète un bras, il préférait que son dos prenne. Son bleu avait seulement fini de se résorber qu’il sentait que sa peau récoltait de nouvelles blessures. Le risque du métier, à l’évidence…

Des arbres de plusieurs mètres de haut les écrasaient de leur présence, avaient-ils anticiper leur mouvement ? Impossible. Ils courraient à vive allure, et leurs déplacements n’étaient pas si évident à prédire… À moins que le sol sur lequel ils se déplaçaient ne ressentent à la perfection leur parcours, comme une sensation de multitudes d’insectes courant sur sa peau en putréfaction. De cette façon, comme il l’avait exprimé tout à l’heure avec le cochon intelligent, peu importe où ils se trouvaient, la forêt savait. Leurs courses étaient facile à anticiper. Les arbres n’avaient eu qu’à se présenter sur leur ligne droite, une trajectoire en somme assez facile à deviner. Mais il était hors de question qu’ils partent dans des directions hasardeuses, c’était un coup à se perdre plus profondément encore dans cette forêt maléfique qui puait la merde.
L’ombra se redressa, son dos récupérait des sensations nettes. Rien de cassé, il pouvait bouger. Articulation des bras et des jambes correctes. Ce bleu dans le dos serait de taille. Il bascula sur le côté, se redressa sur ses genoux tout en évaluant la situation.
Un bref balayage du carnage, des mots dans l’urgence, il vit le bleu foncer sur la blonde, l’elfe leur demander de s’occuper des autres et le rosé retenir les enfants du mal qui continuaient à foncer sur leur groupe. Vaut mieux que tu t’en sortes. Sinon on te trainera par les pieds le reste du chemin. Mise en garde motivante ou pas, il mettrait son plan en exécution.
Le chasseur dévia tout de suite son attention sur les faibles du groupe. Il captait pas comment et pourquoi, dans une mission aussi périlleuse, il fallait accepter de se retrouver avec des boulets pareils. Pas un non ! Deux ! Lâcha-t-il entre ses dents serrés, sa peau visible sur son visage était déjà en train de se reconstituer. Un mélange de peur et de colère mêlée, il n’avait pas remarqué que l’ombre noire était remonté jusqu’à sa mâchoire.
À choisir, il aurait préféré sauver l’un des autres, beaucoup plus efficaces et plus utiles. Ellana et Lardon savaient prélever à peu près correctement pour des échantillons non ? Les scientifiques n’étaient que des grattes papiers avec un cerveau surdimensionné, ils n’avaient rien à faire là. Il ne pouvait pas sans arrêt surveiller qu’aucune branche ne les fasse trébucher. Un grognement de colère s’échappa de sa gorge alors qu’il fusait jusqu’aux proies faciles, ciblant la télépathe. Les hurlements de douleur des trois prisonniers lui vrillaient les tympans et lui donnaient la chair de poule. Très peu résistant à la douleur, il avait l’impression d’être à leur place. Raison pour laquelle il fallait mettre fin rapidement à cette situation.

Les branches mobiles s’étaient recourbées et avaient saisi le cœur de leur formation. En une fraction de seconde, trois corps s’étaient retrouvés plaqués et des racines s’incrustaient dans leurs peaux fragiles. Les réactions de la forêt étaient un mélange d’instinct et de réflexion. Il fonça sur la télépathe dont les yeux s’étaient fermés. Elle avait le visage pâle et donnait l’impression de s’être endormie. L’arbre était une cible difficile à louper vu son diamètre. L’acier tinta, il lança six couteaux de jets autour du corps de la femme. Les lames sectionnèrent avec précision les racines autour de son visage, de son cou et de son cœur. Après ce mouvement, Dimitri courut vers l’arbre qui avait l’air de croire que sa taille allait le ralentir... Ses deux couteaux de chasse de vingt-deux centimètres avaient été sortis de leurs étuis. Il leur appliqua une force surhumaine dès l’instant où les lames touchèrent l’écorce. Il répéta à plusieurs reprises ses coups. Labourant avec écharnement et violence la racine du tronc pour le déraciner sous les pieds de la prisonnière. Le bois corrompue semblait beaucoup plus meuble, mais alors que des craquements sinistres se faisaient entendre, que l’arbre corrompu basculait vers l’arrière à l’opposé du groupe, il commença à attaquer le bois qui retenait prisonnière la télépathe. L’essoufflement rendait sa propre respiration hasardeuse. Ses muscles durement sollicités l’empêcheraient d’être efficace dans les prochaines minutes, et en plus de ça, l’arbre venait de bousiller l’un de ses couteaux de chasse. Il récupéra les lames de jet autour du visage de la télépathe, grimaça en voyant l’état de son dos et de sa peau, puis tenter de l'arracher de l'arbre.

Spoiler:

POSTE 6

Preuve du Vivant

Le Groupe Choléra

Ennuyée...

La chose avait perdu son sourire. Elle voulait déguster leurs viscères, leurs entrailles, pas discuter avec eux. Elle n'avait que faire de leurs paroles, après tout, elle avait été plutôt clair ! Quelques morceaux de leurs corps en échange d'un passage vers l'autre rive. Lorsque le plus courageux d'entre eux vint à lui demander son nom, la créature ne put que renâcler, affichant son indisposition à répondre à cette question. Ces mortels, ils essayaient de marchander et même si cela faisait parti du métier, le monstre n'était pas dans l'humeur adéquate. Il avait faim, très faim... Ce n'était pas tout les jours que le gibier se jetait de lui même dans son gosier.

- Petit homme. Tu gagnes du temps !

Le Duc n'était pas idiot, non... Il avait été crée avec la plus grande des sagesses, et seul son appétit dépassait celle-ci. Énervé par ce petit jeu qu'il n'appréciait guère, il venait à taper lourdement sur son trône, faisant trembler l’entièreté de l'immense salle. Même le lac vint à se perdre en remous, montrant que celui-ci avait une autorité complète sur ce lieu.

Heureusement pour l'escouade, s'il était affamé, il était aussi incroyablement feignant. Il préférait que la viande se dépose d'elle même dans son gueule plutôt que se battre pour elle. Son énergie était bien trop précieuse, et il ne voyait pour qualité d'un repas que sa facilité d'acquisition.

- Mon offre a changé. Je veux un organe, de chacun d'entre vous !

Et voilà qu'il se mit à rire bruyamment. Pour lui, ce n'était qu'un jeu qui allait se solder par sa récompense. Pour eux... Ils étaient piégés entre le marteau et l'enclume. Ils pouvaient rebrousser chemin, s'arrêter là, mais c'était se résoudre à l'échec. Ou alors ils pouvaient traverser par eux même, sans avoir la garanti qu'un seul d'entre eux ne survivent à la traversée.

Et puis il y avait le Duc. Il avait montré qu'il n'était là que pour faire affaire et rien de plus. Il aurait pu s'en prendre à eux, mais il n'en éprouvait pas l'envie ni l'intérêt... Pas encore. D'ailleurs, l'espionne pouvait soudainement se sentir observer, tandis qu'un œil vint à surgir du crâne de la créature, la fixant sans jamais la lâcher même après que celle-ci ai voulu se voiler de sa vision. Nul doute que dans son antre, aucun intrus ne pouvait lui échapper, même avec la plus grande des discrétions. En tant que Gardien de ce lac, sa vigilance était absolu.

Et malheureusement pour l'espionne, ses petits projets ne firent que confirmer dans la dangerosité de l'acide qui remplissait ce lac. Y mettre un doigt, c'était perdre celui-ci.

- Traversez ou fuyez. Assurez vous qu...

Pour la première fois, son visage sans expression semblait quand même laisser entrevoir une forme de désarrois alors qu'il resserrait son crâne entre ses mains cryptiques. Face à ces yeux crédules, le géant rouge offrait un étrange spectacle.

- Non. Ils sont à moi !

Il enrageait, perdait patience, tentait de lutter face à cette chose qui lui imposait sa volonté. Pour le groupe, ils ne pouvaient que constater l'agitation du lac, le tremblement du sol. Plus les secondes s'écoulaient, plus la scène se perdait dans un chaos angoissant. Ils étaient impuissants face à cette scène puis soudainement plus rien. Le Duc avait abdiqué non sans renâcler une nouvelle fois.

- Bien ! Passez !

Son ton de voix avait changé. Il n'était plus aussi amusé qu'avant, bien au contraire. On aurait dit un enfant à qui on avait retiré son jouet. Frappant alors une nouvelle fois son trône, le groupe pouvait voir se matérialiser devant eux un immense pont pourpre, fait de chair et de sang. Celui-ci se formait littéralement sous leurs yeux avant de prendre sa consistance finale.

- PARTEZ !

Désormais il était enragé et pourtant il ne fit rien. Se contentant de les observer, portant ses dernières intentions sur la carrure du Maitre-Espion, regrettant de ne pas avoir eu l'occasion de déguster ses magnifiques organes. Pas grave, ce n'était qu'une question de temps avant de pouvoir profiter de ce banquet.

Qu'une question de temps.

Objectif(s) :

Ce groupe est composé de : @Elia Steren, @Shaina Solare, @Zéphyr Zoldyck, @Kérémir :

- Traverser le lac.
- Survivre

État(s) de Santé :

- Elia : Infectée1/5
- Zéphyr : Infecté 1/5
- Shaina/Miya : Saines
- Kérémir : Infecté 1/5
- PNJs: Sains

Historique:

Harmonie Florale

Le Groupe Syphilis

Véritable chaos...

En l'espace de quelques secondes, la tournure de la scientifique avait prit des airs de tragédies... La moitié de l'escouade était enlacée dans les bras de l'ennemi qui tentait peu à peu de les assimiler à la forêt. Pour le reste... Ce n'était pas forcément plus glorieux. L'Oni se faisait envoyer valdinguer dans tout les sens alors qu'il cherchait une cible à meurtrir. L'hybride quant à lui tentait d'assurer les arrières de son groupe, n'étant pas forcément le plus habile au combat, il apportait son aide là où elle s'avérait être la plus utile. L'Ombra fut le seul à donner un semblant d'intérêt à la mage télépathe, et dans des efforts qui paraissaient vains, il tentait de subtiliser celle-ci à son destin funeste...

Mais pour la première fois, le groupe vint à subir son premier échec. Du moins en partie...

L'hybride offrit bien plus d'opportunité que nécessaire pour son groupe, mais cela n'avait pas suffit. En réalité, ils n'avaient pas su les concrétiser à la perfection pour libérer leurs collègues en proie à l'infortune. Ellana usa de toute la magie dont était capable d'animer dans sa situation plus que précaire. Rejetant son étreinte de toutes ses forces, le bois vint finalement à céder face à ses assauts, non sans l'handicaper lourdement. A chaque morceau qui se détachait de sa peau, la douleur dans ses membres ne faisait que s'amplifier.

Pour autant, elle vint à se détacher sans l'aide de personne. On pouvait difficilement la qualifier d'entière, mais serait un fardeau de moins pour l'équipe.

L'Oni quant à lui vint à délivrer, non sans un certains fracas et sens du spectacle, l'employé du FMR. Bien que celui-ci était en piteux état, sans l'intervention magistrale de l'Oni, il serait mort en l'espace de quelques minutes. Mort ? Pas forcément. Dans cette forêt étrange, rien ne semblait vraiment être vivant ni mort... Un destin sans doute plus tragique attendait les malheureux qui la sous-estimait.

Cependant, l'Ombra ne parvint pas à libérer la mage, du moins pas tout seul. Le Tréant conscient de l'assaut qu'il était entrain de subir vint à repousser violemment l'homme, non sans lui écorcher l'ensemble des avants-bras, laissant la maladie s'infiltrer dans sa peau. Mais ce n'était pas ça le pire, non... Grâce à la négligence du groupe, ayant décidé de dédier des ressources au sauvetage des deux autres, le Tréant avait réussi ce pourquoi il était apparu en premier lieu.

Enfonçant ses racines dans le crâne de la télépathe, il venait à parasiter son cerveau en laissant sa souille s'infiltrer dans celui-ci. En cet instant, l'ensemble de cette opération venait d'être comprise. Chose qu'ils ne comprendraient sans doute que trop tard.

Dans tout les cas, il ne restait plus que la créature boisée qui tenait pour prisonnière la mage à affronter. Même si le mal avait été fait, appuyé par les cris de douleurs horrible lâchés par la mage, il y avait peut-être encore un espoir ? Enfin... Il n'y avait pas besoin d'être un médecin pour constater l'horreur de la situation.

Bavant la bouche ouverte, les yeux de la mage se perdaient dans un vide presque absolu. Et soudainement plus aucun cri, seulement quelques convulsions. Réaction naturelle lorsqu'on était entrain de se faire tripoter le cervelet.

Objectif(s) :

Ce groupe est composé de : @Ellana Blackwood, @Kahl, @Dimitri Chagry, @Lardon :

- Sauver la Mage Télépathe
- Survivre

État(s) de Santé :

- Ellana: Infectée 2/5 | Blessée
- Kahl : Infecté 1/5
- Dimitri : Infecté 1/5
- Lardon : Sain
- PNJs : Infectés 1/5

Historique:

Instinct Animal

Le Groupe Grippe

Repos mérité...

Quand bien même il paraissait être étonnant de pouvoir trouver un instant de quiétude dans pareil enfer, celui-ci semblait s'être calmé depuis quelques minutes. Laissant tout le loisir à l'escouade de se réorganiser et de faire le point sur la manière d'aborder la suite de leur opération, la Griffe s'assura que le centre de commandement soit informé de tout ce qu'ils avaient vécu jusqu'ici.

- Des nouvelles espèces... Je ne pensais pas que la situation serait aussi inquiétante. Vous n'êtes pas les seuls à avoir croisé des choses sortant de l'impossible.

Répondant à travers le mage télépathe, Kaelinn montrait pour la première fois dans ses paroles son anxiété vis-à-vis de la situation. Elle avait reçu plusieurs rapports d'au moins chaque groupe, et ce qu'ils avaient rencontré jusqu'ici dépassaient l'ordre du raisonnable. Aucun doute, Puantrus avait bien mérité sa réputation de perfide créateur. Mais si elle se montrait aussi ouverte sur la gravité de la situation, c'était car elle savait que le général serait agir au mieux.

- De manière général, l'ensemble des escouades ont réussi à progresser bien qu'aucunes n'aient vu la fin de leurs calvaires. Tu n'es pas le premier infecté, cependant je peux t'assurer que le remède agit comme il le devrait. Hormis le Luténi Tlaloc, aucun des infectés n'a développé de symptôme alarmant.

Elle marquait une pause, cherchant à être le plus clair possible.

- Ces nids infectieux agissent comme un organisme connecté. Vous êtes les corps étrangers. Si vous rencontrez de l'opposition, c'est qu'il se sent menacé, je ne peux que vous conseiller de continuer votre opération et d'aller là où l'ennemi semble être le plus présent. De plus, il semblerait que les créatures rencontrées partagent toutes un même point commun. Une vulnérabilité au niveau de l'abdomen. N'hési...

Le Mage vint à perdre soudainement tout connexion avec Kaelinn... Qu'importe, ils avaient transmis et reçus les informations nécessaires à la poursuite de l'opération. La Lycantrophe en avait même profité pour adopter une apparence plus adéquate à du combat rapproché, quant à la Valkyrie, celle-ci s'était assurée de diagnostiquer tout le monde. Une chose était certaines, ce bilan avait été salvateur pour se préparer à la suite des choses...

Et ils n'auraient pas besoin d'aller très loin.

Ce fut le Tovyr qui vint à sentir l'ennemi approcher en premier, puis la Griffe. Ce que le vampire ne distinguait cependant pas, c'était l'amplitude de l'aberration qui était entrain de s'approcher d'eux, sortant de la pénombre des branchages et se dévoilant au grand jour. Pour les deux lycans du groupe, la vision de ce nouvel ennemi faisait office de cauchemars.

Un loup-garous... Non... Une créature titanesques à l'apparence de loup-garou, que l'on aurait modifié encore et encore. Gigantesque, il faisait au moins deux fois la taille du Tovyr et avait une carrure impressionnante. Il était de nature connu que les lycans étaient tous l'engeance de Puantrus. Celui-ci avait laissé sa marque sur le Sekai de bien des manières, et celle-ci en était une. Cependant... Que se serait-il passé si le Monstre avait eu plus de temps ? S'il avait été bien plus créatif ce jour où l'idée de façonner des lycanthropes le frappa ?

Peut-être était-ce là un élément de réponse.

Orgueilleuse, cette créature s'était offerte à leurs visions. Imposant, menaçant, blanc et le corps marqué par les cicatrices, il poussa un cri brûlant... Si le vampire et la valkyrie ne furent que légèrement irrité par pareille démonstration, ce qui se passait dans la tête d'Alasker et Ersa était tout autre. Leurs instincts animal menaçaient de reprendre le dessus, ces instincts qui leurs ordonnaient de se ployer à la volonté de ce lycan évolué...

Ils devaient obéir, ils devaient attaquer leurs alliés...

Objectif(s) :

Ce groupe est composé de : @Usha Gavra , @Ersa Vatt'Ghern, @Alasker Crudelis , @Deydreus Fictilem :

- Raisonner Alasker et Ersa
- Tuer le Proto-Lycan

État(s) de Santé :

- Usha: Saine
- Ersa: Infectée 1/5 | Santé Mentale Perturbée
- Alasker : Sain | Santé Mentale Perturbée
- Deydreus : Infecté 1/5
- PNJs : Sains

Historique:

Dévotion Viscérale

Le Groupe Tétanos

Cryptique...

La vérité était difficile à discerner dans cette antre brumeuse. D'abord le prêtre, puis son implosion. Ensuite celle salle aux allures d’obscénités et désormais Kahl, cet Oni qui s'était retrouvé ici sans en connaître la raison. Qu'importe comment la situation pouvait-être analysée, elle n'avait absolument aucun sens. Même les sens magiques de l'elfe s'étaient fait tromper quelques fois et il devenait complexe pour elle de se fier totalement à eux.

Dans ce monde où la logique semblait avoir disparu, que restait-il si ce n'était la foi ?

Ce ne serait pourtant pas maintenant qu'ils trouveraient la réponse. Face à l'ancien gladiateur son compagnon d'arme qui parait ressembler en tout point aux souvenirs qu'il avait de lui. Il su même répondre à sa question des plus secrètes, brisant une bonne fois pour toute cette méfiance qui aurait pu s'instiller dans le groupe.

Afosios n'eut pas besoin de confirmation cependant. Ravi de cette nouvelle rencontre, il fut le premier à l'analyser sous tout les angles. Non pas pour résoudre les mystères de sa présence mais bien pour se rincer l’œil. Et tandis que l'elfe tentait de se frayer un chemin afin d'analyser l'Oni, le gladiateur eut toute l'opportunité de faire son rapport au centre de commandement. Malheureusement pour lui... Le Mage vint à lui confirmer qu'il ne recevait absolument aucune réponse de la part de Kaelinn.

Pourquoi ?

Une question dont ils trouveraient les réponses plus tard. A peine eurent-ils l'opportunité de se remettre de l'apparition de Kahl que d'autres intrus vinrent à faire leurs apparitions, s’extirpant des longs couloirs tentaculaires et morbides. Des présences qu'ils connaissaient très bien... Du moins pour les trois qui avaient pénétré dans la chapelle par eux même.

- J'ai été hâtif... Dommage. Ce n'est pas les occasions qui vont me manquer.

Horatio... C'était impossible et pourtant il se tenait bien là devant eux, sans aucune trace de blessure quelconque. Mais ce n'était pas fini.

- Je dois cependant me débarrasser de vous.

- Et j'étudierai ce qui fait défaut chez celui-ci.

Un second... Puis un troisième. Comment ? Cela ne s'arrêtait plus. Évidemment, le dernier d'entre eux désignait du regard l'Oni toujours dans son plus simple appareil. S'ils voulaient découvrir la vérité derrière tout ça, ils allaient devoir affronter ces trois Horatio. Et cette fois-ci, ils ne seraient pas aussi sympathique que la première fois puisqu'ils chargeaient déjà des attaques magiques qu'ils firent tous fuser vers une cible précise.

Un puissant jet de flamme vers Tulkas. Un rayon de foudre vers Rizka. Et un souffle de glace vers Afosios. Ils démontraient tous respectivement une prouesse magique qui ne manqueraient pas de les accabler. Au diable les longs discours, Horatio avait déjà essayé de les convaincre une première fois. Et il en avait payé les frais.

Objectif(s) :

Ce groupe est composé de : @Tulkas , @Afosios Smaragdi, @Rizka Aldeishan , @Kahl :

- Tuer les Horatio

État(s) de Santé :

- Tulkas: Infecté 1/5
- Afosios: Infecté 1/5
- Rizka : Infectée 1/5
- Tlaloc : Infecté 5/5
- Kahl ? : ????? ?/?
- PNJs : Infecté 1/5

Historique:

Alerte à Maël

Centre de Commandement

Agitée...

C'était l'effervescence dans cette salle qui avait accueillit tout les combattants la veille. Des scientifiques, des soigneurs, des chasseurs. Tous s'activaient dans tout les sens afin d'étudier les rapports qu'on leur faisait. Dans cette salle se trouvait une immense partie du savoir Reikois, et tous étaient disposés à briller afin d'apporter des réponses et une forme de soutien aux combattants sur place.

Pour autant, la tâche était ardue. A chaque rapport, une nouvelle variable impossible venait à se rajouter à l'équation. A l'image de Sable d'Or et de sa horde de morts-vivants, ici, les créations du Titan de la Maladie dépassaient toutes formes de logiques. Pour autant, même s'ils ne parvenaient pas à trouver des réponses adéquates à toutes ces anomalies, ils s'assuraient tous de les inscrire dans les archives pour qu'elles puissent être étudiées à l'avenir.

Peut-être que dans l'une d'entre elle se cachait la réponse à la Peste Obscure. Peut-être...

- Madame la Directrice ! Nos patrouilles ont détecté de l'agitation au delà des murs de la Porte Sud. Ce n'est pas humain...

Interloquée... Comment les engeances de Puantrus avaient-elles pu remonter jusqu'à eux ? Mael avait beau être l'épicentre de la Peste Obscure, elle se tenait éloignée de chacun des nids infectieux qui avaient été repérés. A moins que... La Directrice ne mit pas longtemps à faire le lien tandis qu'elle recevait un dernier rapport du mage télépathe qui avait jusqu'ici géré la supervision des troupes sur place. Soudainement prit d'une énorme quinte de toux puis d'une migraine atroce, son visage venait à se perdre en larmes de sang.

- Nos communications ont été compromises.

Cela était devenu une évidence. Les médecins venaient à entourer le vieil homme qui se relevait difficilement tandis que son état s'était dégradé soudainement.

- Restez avec moi. Transmettez à tout les groupes les consignes suivantes : Le centre de commandement a été repéré, tout laisse à penser que vous aussi. Nous subissons une attaque. Continuez à avancer mais restez prudents, l'avenir du Reike en dépend ! Ne laissez plus votre mage télépathe communiquer avec nous !

Ce n'était qu'une Directrice du RSAF, pas une militaire. Pour autant elle avait du bon sens. Ne paniquant pas le moins du monde, elle se savait entourée de la troupe d'élite de la Griffe. Celle-ci serait faire gagner du temps aux diverses escouades afin qu'elles puissent mener à bien leurs opérations dans le temps escompté.
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Règles Générales :

Règles pour ce tour:

CENDRES