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  • Jeu 7 Sep - 13:17
    (prise 4, il va finir par ne pas se perdre ce foutu post)

    Oui, Eiendir. Répondit la voix quasi inaudible et hachée de la garde chasse dans le noir -Un nid et un garde manger bien garni... La faune qui fuient et la végétation qui se meurt. Pour laisser la place à autre chose, il y a un nouvel écosystème en route... Rien ne reste jamais vide dans la nature.

    Ce qui impliquait un nid de Géȯmies... corrompues probablement. Une sous espèce qualifiée de maléfique pésume t'elle aussi. Ces dernières sont toujours atrocement invasives et difficiles à déloger, Du coup, il y aura du boulot. Mais plus tard. Il faut exterminer au plus vite la   menace planante sur la réserve. Une petite main toucha le mage noir et ilput la voir tâtonner pour lui serrer le bras en un geste de réconfort et avec, avouons le, un léger sourire roublard au visage.

    -Mère m'aime bien... Et la roche autour de nous semble imperméable à la moisissure ambiante.  Il y a une troisième voie. Si je ne me trompe pas, c'est comme une fourmilière ici et il doit y avoir un autre tunnel qui passe proche. Prend l'arc s'il te plait.

    Lui ordonne t'elle en lui mettant l'arme dans les mains avant d'aller se coller sur la paroie du tunnel, d'un côté d'abord, de l'autre ensuite... A la recherche de quelque chose. Usant de sa magie en fait, elle cherche une variation dans les vibrations indiquant la présence d'un vide à distance raisonnable. Cela prend bien quelques longues minutes ou elle se met àa transpirer un peu, et ou, dans les dernières secondes le bruits de pattes chitineuses se font entendre de l'autre côté du tunnel, vers la surface. Et, manifestement, il n'est pas le seul. Le teint vert d'Idunn pâlit soudainement.

    -Eh merde... Tiens le fort... Je vais devoir creuser un peu plus que j'aurais aimé. Par Mère et Océan...

    Ce n'est pas dans ses habitudes de forcer le passage dans Mère. Mais en ce moment, la nécessité exige exception. Elle se fera pardonner plus tard, pense l'élémentaire en posant ses mains sur la paroie, des racines jaillissant de ses bras pour s'enfoncer dans a terre, dans les fissures des rochers, ouvrant peu à peu un passage. Pas besoin d'être énorme en fait, juste être assez grand pour que son petit prince puisse s'y glisser et tenir le temps de leur passage.

    -Grmmpf...

    Grogna t'elle sous l'effort... Elle entendait des mandibules claquer... Ou peut-être était ce son imagination? Mieux valait ne pas se poser la question en fait. Idunn serra les dents et poussa sa magie, amenant avec elle l'armure d'écorce tandis qu'elle prenait sa forme véritable d'élémentaire. .
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  • Sam 9 Sep - 20:11
    Symphonie de la Nature
    Feat Idunn
    Pas très emballé à l'idée de retourner dans l'antre de la bête, Eliëndir se penche sur ses options qui s'avèrent peu nombreuses. Les Géomis sont rarement des créatures solitaires et le nid dans lequel ils sont tombés un peu plus tôt, est assez grand pour accueillir plusieurs de ces monstres. Idunn n'a pas tort sur le fait que remonter à la surface comporte des risques. Eliëndir est parfaitement confiant en ses capacités, néanmoins il n'est pas non plus très enthousiaste à l'idée de lutter contre des arachnides géantes. Il tient ces sales bêtes en horreur alors autant contourner le problème. Sa mission n'est pas vraiment de faire le ménage et il laisse bien volontiers cette tâche aux gardes forestiers de la Réserve.

    Idunn mentionne une troisième voie en allant coller son oreille sur les parois de la galerie. Eliëndir a d'abord un peu de mal à voir où elle veut en venir mais il n'a pas d'autre choix que de lui faire confiance sur ce coup. Il récupère l'arc de l'élémentaire quand elle le lui tend et la regarde faire sans dire un mot. Il n'en reste pas moins vigilant, au cas où l'araignée de tout à l'heure pointerait le bout de ses mandibules crochues. Creuser ? A travers la roche ? Il ne savait pas Idunn capable d'une telle prouesse mais c'est un bon compromis pour éviter le danger et continuer leur route vers leur véritable objectif. Faut-il encore être sûr d'aller dans la bonne direction mais on verra plus tard pour les détails. Des racines viennent forcer un passage à travers la pierre en creusant lentement mais sûrement un tunnel à travers le mur. En réalité, la roche n'est pas si solide que ça et pour cause, ils sont dans une grotte dont de nombreuses galeries sont déjà creusées. Les parois sont fines et avec un travail méticuleux, il est possible d'ouvrir un autre chemin. C'est quelque chose qu'Eliëndir n'aurait pas pu faire sans tout détruire sur son passage.

    Il faut quelque instant à Idunn pour finir de creuser un tunnel assez large pour qu'Eliëndir puisse passer. D'ailleurs, il commence à en avoir un peu sa claque des tunnels trop étroits. Heureusement qu'il n'est pas claustrophobe. Toujours aucune trace de la Géomi ni de ses copines à la surface qui font un peu de bruit et ils ne vont pas s'en plaindre. Eliëndir se serre un peu pour passer le premier à travers le tunnel, en faisant confiance à Idunn pour maintenir la structure. Au bout, le mage noir attérit dans une galerie adjacente qui ne propose qu'une seule option, celle de s'enfoncer encore un peu plus dans les tréfonds de la terre. Ceci dit, elle ne semble pas directement reliée au nid des Géomis ce qui est relativement rassurant.

    « C'est bon tu peux me rejoindre. »

    Après s'être assuré qu'il n'y avait pas de mauvaise surprise de ce côté, ils n'ont plus qu'à aller voir où mène cette nouvelle galerie en évitant les problèmes sur le chemin. Eliëndir attend de l'autre côté et tend le bras pour aider Idunn à s'extraire de son trou. Ensemble, ils peuvent continuer d'avancer dans la pénombre. L'Elfe guide le chemin grâce à sa vision dans le noir et l'élémentaire peut éclairer leur sillage avec sa mousse luminescente. Il en profite pour rendre son arc à Idunn alors qu'ils s'enfoncent toujours plus loin dans ces mystérieuses grottes qui, de toute évidence, n'ont pas été cartographiées par les gardes forestiers. Alors ils progressent lentement mais sûrement pendant une bonne dizaine de minutes à se perdre dans ce labyrinthe souterrain jusqu'à ce que leur chemin débouche dans une large caverne dont le plafond est si haut qu'il est complètement invisible dans la pénombre du lieu. A cet endroit, l'air est lourd et vicié. Une désagréable sensation s'empare des protagonistes sans pour autant en connaître l'origine. Il y a quelque chose de malsain dans cette grotte, comme si leur instinct se mettait à hurler pour les prévenir d'un danger. Pourtant, jamais la panique ne prend le dessus sur l'assurance d'Eliëndir qui continue d'avancer. Habitué des arts occultes, cet Elfe en a vu d'autre. Il peut le sentir, la source du mal est très proche.

    « Nous y sommes. »

    C'est au fond de cette sombre caverne qu'ils font une découverte tout à fait stupéfiante. Il y a un arbre gigantesque à la surface dont le tronc et les racines se sont profondément enfoncés dans la terre et dans la roche. A travers son écorce malade, apparaît une entité très singulière à l'apparence cauchemardesque au milieu d'une couronne florale dépérissante. Les mots leurs manquent pour décrire avec exactitude ce qu'ils voient mais cette chose, quelle qu'elle soit, semble avoir l'apparence d'une immense graine ou plutôt un cœur orné de piques et de ronces. Selon toute vraisemblance, cet amas de chair émet des signes de vie comme un cœur tambourinant dans un rythme régulier à l'intérieur d'une cage thoracique. Véritable abomination de la nature, cette entité pulse intensément de magie noire et semble être à l'origine de la corruption qui rend malade la faune et la flore de la région.

    Difficile d'en connaître l'origine de cette entité ainsi que la raison qui a fait qu'elle s'est éveillée du jour au lendemain mais une chose est sûre, une décision doit être prise pour le bien de la Réserve.

    CENDRES
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  • Dim 1 Oct - 13:18
    Descendre, descendre et descendre encore Guidé par la pente interne creusée dans Mère comme par quelque monstrueux ver. Guidée par Eau, ruisselante le long des parois humides, comme pour leur dire de se hâter. Et pourtant, tout était épais comme le goudron. Cette plaie purulente se devait d'être guérie. Est ce qu'elle serait à la hauteur? Se demandait Idunn en déposant encore un peu Mousse. Autant pour évaluer le chemin parcouru que de le baliser si une fuite précipitée est de mise.

    Et au fur et à mesure de leur avancée, il lui semble de plus en pus clair qu'ils sont les seuls êtres vivant à fouler les lieux. Nulle trace de toile d'araignée ici. Ils sont trop profonds pour que les racines ne percent la paroie du tunnel. L'air est lourd, sec, visqueux et moisi tout à la fois. Elle en sent la saveur immonde sur le bout de la langue... Un peu plus elle rebrousserait chemin, tout ses instincts lui disent de le faire. Seul le dos plus ou moins immaculé du Prince des villes l'en empêche. Le fait de ne pas être seule ici est suffisant pour qu'Idunn se raccroche à son professionnalisme. Père lui en aurait voulu qu'elle retraite et de quoi auraient l'air les Gardes de la Réserve si elle retraitait alors qu'un Melornois... Ou Melornais? ... Non, nois. Bref, qu'un Melornois règle la situation ? Nous pourions appeler cela de l'orgeuil mal placé, mais le résultat est là, lui donnant quand même le courage dont elle a désespérément besoin au vu de toutes les tuiles qui lui tombent dessus.  Qu'est ce qu'Aryan aurait dit de la situation?

    A la pensée de l'ange, Idunn sourit. Avec ses grandes ailes, il aurait été particulièrement à l'étroit. Et même si il les avait rangées, elle n'imaginait pas particulièrement l'individu se promener sous terre. C'est qu'il lui semblait bien qu'il était encore plus grand que le Prince ici présent.

    Le temps a cette faculté de distorsion. Parfois les heures semblent des secondes et l'inverse est aussi vrai. Ici, sans lumière pour leur indiquer le temps, Idunn en perdit toute notion.  Et pour cause, quelque chose la taraudait dans l'esprit, s'insinuant dans son subconscient. Un chant des sirène... Toute en vibrations... Menacante et attirante en somme. U♪ instant, →dunn se fit l'impression d'être un papillon de nuit attiré par la lumière d'une lanterne.

    « Nous y sommes. »

    Evidemment qu'Eliendir voit mieux qu'elle. Mais en son fort, elle voit. La prunelle laiteuse se fige durectement sur la chose au fond de la caverne, palpitante de malignité pure. La curiosité, dévorante, embrase es sens de la jeune femme. Avec des questions d'ordre pratique. Est ce animal ou végétal? Quelle espèce. Se pourrait t'il que ca soit un démon? Avancant, le pied ceint de mocassins souples heurte ce qui ressemble à un gravat...

    Tout yeux sur la créature, Idunn ne s'apercoit pas qu'elle avance au plein milieu d'un cimetière. Les élémentaires y gisent souillant les lieux. Certains n'étant qu'à l'état de leur élément, fracturé, suintant de corruption comme... à demi digéré?. Par un étrange effet de perspective, l'organe palpitant semble grossir démesurément tandis qu'Idunn semble rapetisser à la taille d'une gamine de cinq ans.

    -Qui es tu? Demanda doucement Idunn, n'osant la toucher. Il y eut un énorme flottement, un battement de coeur raté, avant que le second n'ébranle les paroies de la caverne qui servaient de point de résonnance. Eliendir put sentir un énorme glissement de la conscience de l'organe... Une Faim dévorante ansi que la satisfaction de voir  enfin devant ses yeux celle qu'elle cherchait depuis toute ses années.

    D'ailleurs elle explorait rapidement la psychée d'Idunn sans que cette dernière en ait conscience, extirpant ses secrets les plus profonds, quelques racines, veinules tentaculaires, se glissaient vers cette dernière en faisant cliqueter quelques reliefs desséchés d'élémentaires.
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  • Jeu 5 Oct - 23:06
    Symphonie de la Nature
    Feat Idunn
    Un frisson fulgurant parcourt l'échine de l'ambassadeur. Eliëndir a suffisamment étudié la magie noire au cours de son existence pour comprendre d'un simple regard que tout ceci n'a rien de naturel. Cette entité, quelle qu'elle soit, baigne dans la corruption à un tel point qu'elle impacte la nature et son environnement. Pourtant, il n'a jamais rien vu de semblable. Décadente créature à l'apparence repoussante, à mi-chemin entre matière organique et végétale, prise régulièrement de pulsations comme un cœur en pleine effervescence. Difficile de mettre les mots justes sur ce qu'ils voient mais il n'en faut pas plus pour attiser la curiosité de l'Elfe savant. Naturellement, il s'interroge sur la nature même de cette "chose" mais aussi sur ses intentions. La déchéance qui s'abat sur la réserve est-elle préméditée ou n'est-ce qu'un effet involontaire ? Fut un temps où il aurait braver tous les dangers, ne serait-ce que pour récolter un échantillon afin de l'étudier et de prouver l'existence d'une telle découverte. Aujourd'hui, Eliëndir semble plutôt préoccupé par ce que cela implique réellement pour l'écosystème de la réserve notamment.

    Idunn est la première à briser le silence, questionnant la mystérieuse entité à haute voix sans recevoir de réponse. Du moins, pas exactement de la façon qu'elle espérait. Il ne saurait comment l'expliquer mais l'entité a eu une réaction comme si elle avait compris l'élémentaire, trahissant une certaine forme d'intelligence et de conscience. Une théorie que l'ambassadeur confirme dans la foulée en sondant sa "signature" et constatant que la créature est également capable d'exprimer des sentiments et des émotions. Aussi surprenant que cela puisse paraître, cette chose est relativement évoluée et dispose d'un contrôle certain sur ce qui l'entoure. Les racines se déplacent selon sa volonté comme un prolongement de son corps d'origine. Eliëndir ne perçoit pas nécessairement de l'animosité envers les protagonistes. Peut-être de la méfiance envers la présence d'Eliëndir mais aucunement envers Idunn.

    « Fais attention. On ne sait pas de quoi cette chose est capable. »

    Au final, qu'est-ce qui l'empêche de la détruire sur le champ ? Ne serait-ce que par acquis de conscience, ce serait certainement la meilleure chose à faire. Il en est parfaitement capable. Après avoir déniché la source du mal, ils leur suffit de s'en débarrasser définitivement pour régler le problème. Eliëndir ne cache pas sa curiosité ni même une certaine forme de fascination pour l'inexplicable. Tout comme Idunn, l'Elfe est véritablement curieux de connaître les origines de cette chose et soit dit en passant, le ministère voudra certainement des explications et des preuves de toute cette histoire. Réduire cet endroit en cendres ne lui ferait gagner qu'un peu plus de paperasse et il préfère s'en abstenir. Toujours en proie à la contemplation, les protagonistes notent tout juste que plusieurs racines s'extirpent du sol juste devant eux, un amas végétal se forme et au sommet de celui-ci, une fleur solitaire aux pétales immaculées vient trôner comme une pure création de la nature elle-même. C'est alors qu'une connexion psychique est établie entre l'entité et les protagonistes. D'une manière assez fulgurante, ils se retrouvent harcelés d'images incomplètes et de souvenirs imprécis qui de toutes évidences ne leurs appartiennent pas. Elles se succèdent rapidement et disparaissent aussitôt, tant qu'il est difficile de faire un lien et de véritablement comprendre de quoi il s'agit. Certaines images semblent faire écho à la nature, peut-être l'écosystème de la Réserve ou d'une autre partie du Sekai ? La faune et la flore en parfaite harmonie, un sentiment de paix, de douceur et de quiétude. Puis les images se ternissent comme pour marquer un changement d'ambiance. Le retour des Titans. La guerre, le chaos, les cadavres qui jonchent le sol. La mort. Des paysages détruits, une terre ravagée et infertile. Les nombreuses conséquences des agissements des Dieux et des mortels. Un sentiment de peur puis de colère.

    Sans douleur, les images s'atténuent avant de complètement disparaître. Comprenant alors que c'est pour l'entité, sa façon de communiquer avec eux, ils ont reçu des fragments de son existence afin de comprendre un peu mieux ce qui la motive. Souhaitant attiser une certaine empathie de la part des deux visiteurs, c'est surtout le doute et l'inquiétude qui prédominent dans l'esprit du mage noir. Cette chose est puissante à sa manière, dangereuse assurément. Adepte de la tromperie, ces motivations semblent peut-être louables mais il n'en est rien. L'état de cette partie de la réserve en est la preuve. Eliëndir en est convaincu, il faut agir avant qu'il ne soit trop tard et le mage noir n'est pas en reste car dans l'obscurité de cette grotte, les ténèbres qui dansent sont des alliés mortels au service du Prince des Ombres. Ce qui semblait être de la méfiance, se mue rapidement en une hostilité certaine.

    « Elle est dangereuse. Nous devons l'arrêter. »

    Des racines tentent de s'en prendre à Iui par surprise depuis les airs, celles-ci sont instantanément arrêtées et sectionnées par des ombres rendues tangibles. Pour une raison qu'il ignore, l'élémentaire semble avoir une certaine importance pour l'entité. Ceci dit, Eliëndir n'a aucune envie de rester spectateur plus longtemps. Eliëndir sait ce qu'il doit faire et il s'attèle déjà à les protéger des assauts incessants de l'entité. Qu'en est-il d'Idunn ?

    CENDRES
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  • Mer 18 Oct - 17:42
    Idunn ne se sentait pas zen... Ici, elle était coupée de tout. De Terre et de Cıel, les racines, elle ne les voyait pas, fascinée par la splendide fleur qui se déployait devant ses yeux ébahis. L'aura qui l'entourait était étrange, différente de Chêne et d'If.. Et pourtant... aucune résistance ne se fit de la part de la garde chasse quand l'entité s'immisca dans sa psychée.

    Idunn dansa avec elle et avec Rıvière, vola au dessus des arbres àa n'en plus finir. Loup et cerfs bondissaient, prédateur et proie, en une parfaite harmonie selon l,entente tacite depuis que le monde est monde... Cerf lui donnait ses faibles et malades, ŀoup lui permettait de garder sa famille saine... Le sang goutte au sol, offrande à la mère. Dans un arbre, un corbeau croasse en retrouvant ses petits et Ourse pêche...

    Et elle? Idunn marche parmis eux, nue et insouciante... Non, ce n'est pas elle comprend assurément la jeune femme en baissant les yeux sur son propre reflet dans l'onde pure. ŀes pommettes sont trop hautes, les yeux trops bridés et allongés. Les traits sont ceux d'un être de légende. Une élémentaire de la nature reconnait t'elle instinctivement. Et enceinte comprend t'elle.

    Une ombre se profile au dessus de l,Immense foret. Un pied gigantesque abats arbre et ébranle Terre elle-même. Les bipèdes viennent enahir. Ils chassent et tuent, coupent et tranche, brûlent... La peur l'envahit et dans le monde réel, Idunn laisse échapper un couinement. Dans les image qui se succèdent, elle fuit. La destruction et la Mort... Pour au final rencontrer cette mort au bout du chemin dans cette caverne sombre.

    Et un autre qui trouve un écho dans son coeur. ŀe désir d'une vengeance terrible, ainsi qu'une reconnaissance certaine de sa personne qui la rend on ne peut plus perplexe. Elle n'est qu'une demi orc. De plus, elle essaye de réfléchir convenablement mais les images défilent toujours, de plus en plus confuses, rapides et violentes. Elle n'est pas capable de les assimiler, mais il y a pleins de choses discordantes. Si au moins elle lui laissait le temps de penser!!!!

    Se prenant la tête dans les mains, Idunn baisse les yeux, son regard se posant sur le cadavre d'un élémentaire de pierre... Si... Si... Sı c'est vrai, mais qu'est ce quils font là? Une solitude dévorante l'envahit... Et les feuilles, racines et branches de la plante la caresse... d'une étrange facon...

    Une image s'impose soudainement dans son esprit. Deux élémentaires... Une de la terre, un de Rivière, qui confient un bébé à Rivière pendant qu'une ombre s'approche derrière, avant de les engloutir.

    Elle est dangereuse... Nous devons l'arrêter.

    Oui... Elle... doit... les images deviennent de plus en plus pressantes. Sa mère et son père... Non, elle est la fille de Placidu Redinem. Elle est garde forestière. Le visage de son père apparait devant ses yeux. L'enjoignant silencieusement de faire ce qui est juste. Et, pour cela... Mais qu'est ce qu'elle peut faire, elle, simple demi orc? Et elle attaque son ami

    Idunn fronce des sourcils douloureux. Le mage Noir... Elle ne doit pas y toucher...

    S'agenouillant,la tête prise entre deux mains , Idunn laisse échapper un gémissement inhumain,les branches poussant de sa personne pour former un tronc protecteur, nuisant à la protection des racines attaquant Eliendir. Réagissant instinctivement à son intention, Un if prend forme autour d'elle, formant une barrière végétale pour protéger Eliendir du mieux qu'elle peut, ses racines s'enfoncant profondément dans la corruption du sol, cherchant la terre pure, cherchant la puissance de la terre pour déloger les racines de la chose et l'affaiblir. Comme pour tout les combats. elle sy lance pleinement, avec un oubli de sa personne certain.
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  • Lun 23 Oct - 20:25
    Symphonie de la Nature
    Feat Idunn
    L'heure n'est plus à la découverte ni à celle de la contemplation passive. L'entité tente de s'en prendre à Eliëndir, jugeant que le mage noir est un danger potentiel et une menace pour tout son écosystème. Et elle a bien raison de se méfier car l'Elfe n'a jamais dissimulé ses intentions néfastes envers la mystérieuse créature, bien trop dangereuse pour être laissée en liberté. Idunn n'a pas eu le même traitement de faveur, peut-être est-ce en raison de sa nature d'élémentaire de la nature et de sa connexion avec la faune et la flore de la réserve. Ce n'est qu'une théorie et pour le moment, elle semble difficile à vérifier au vu de la tournure des événements et Eliëndir se remet tout juste des nombreuses visions qui ont assailli son esprit. Négligent, il n'a opposé qu'une maigre résistance à l'entité qui n'a eu aucun mal à s'y introduire pour lui faire voir ce qu'elle voulait lui partager. Une façon de l'amadouer, pour que le mage noir adhère à sa cause et à ses sombres ambitions. Une tentative d'une grande naïveté.

    Alors qu'il s'efforce de repousser les offensives de l'entité malfaisante, c'est Idunn qui prise d'un regain d'initiative vient prendre le relai en formant un mur protecteur autour d'eux. Quand deux êtres profondément liés à la nature s'opposent et s'affrontent, la terre impuissante se met à trembler sous l'impulsion de l'élémentaire dont les branches et les racines gagnent du terrain sur le territoire corrompu de l'entité. Dans ce cas, puisqu'Idunn s'occupe de la défense et d'affaiblir la mystérieuse créature, Eliëndir prend la responsabilité d'aller la déloger pour en venir à bout une bonne fois pour toute. Alors que le sol gronde par le combat qui se déroule sous leurs pieds, ce sont les murs et le plafond de la grotte qui se mettent soudainement à s'effriter et à craqueler quand le mage noir se met à l'oeuvre et que les ombres se mettent à danser en répondant à son appel impérieux. Ressentant le danger qui guette et pris d'une peur viscérale, une épaisse couche d'écorce vient renforcer le tronc d'arbre qui sert de nid et de lien vers la surface pour la créature malfaisante. L'ouverture qui permettait aux protagonistes de voir la chose se referme instantanément pour se protéger de l'importante quantité d'énergie qui vient s'abattre sur son armure ronceuse.

    Dans une chorégraphie exquise et minutieuse, invisible et pourtant perceptible, les ombres n'offrent aucun répit à l'entité qui doit subir les assauts répétés des ténèbres dévorantes de sa caverne humide. Elles tranchent les racines et les ronces avec une facilité déconcertante, écrasent le bois protecteur avec tant de violence qu'elle peine à se régénérer assez vite pour pouvoir encaisser l'assaut suivant. L'entité a déjà du mal à percer les défenses d'Idunn, ses efforts ne sont tout simplement pas suffisants pour également se protéger des offensives de l'ambassadeur et finalement, il ne faudra pas long à ce dernier pour faire céder l'armure d'écorce sous les lacérations incessantes des ombres meurtrières. L'entité prise au dépourvue et n'étant pas de taille, n'a même pas le temps de comprendre ce qui lui arrive alors que les graines de chairs, corps immonde de cette forme de conscience abominable qui n'a pas sa place en ce monde, sont arrachés du tronc décrépit de l'arbre mort qui l'accueillait en son sein. Coupé de son environnement et du lien qui l'unissait à la terre, les racines de l'entité s'immobilisent et s'arrêtent subitement de s'en prendre à Idunn.

    Eliëndir pose sa main sur le tronc protecteur qu'à fait apparaître la jeune femme pour les protéger, attendant que celle-ci lui libère le passage pour que le mage noir puisse sortir et constater de ses propres yeux, sa dernière prouesse. Les yeux rivés sur l'immondice maléfique qui gît sur le sol, amas de chair dont les battements de cœur qui font office de signes de vie ne se sont pas totalement arrêtés, bien qu'ils ralentissent à chaque seconde qui s'écoule. La créature semblait se nourrir de son environnement, de la terre et plus largement de l'énergie de la forêt qui, en conséquence de sa faim dévorante, se mettait à dépérir. Vaincue, elle ne lui reste plus longtemps à vivre.

    « Tu n'es pas blessée ? Tu t'en es bien sortie, Idunn. »

    Sans détourner le regard de la créature, l'Elfe vient directement s'adresser à sa partenaire et guide au sein de la réserve. Son aide a été plus que précieuse et que ce fut volontaire ou non, l'initiative d'Idunn a permis de détourner l'attention et les efforts de l'entité pour qu'Eliëndir puisse l'arracher de son piédestal. Le mage noir retire son sac qu'il dépose sur le sol en venant plier les genoux en cherchant quelque chose à l'intérieur. Il en sort un couteau qui lui servira à récupérer quelques échantillons et une boite hermétique pour transporter leurs découvertes. Le Ministère voudra évidemment des preuves de l'existence de l'entité et du fait qu'ils l'ont bien neutralisé pendant leur excursion à travers la réserve. Il n'est pas exclu qu'Eliëndir garde une ou deux graines pour ses recherches et sa soif de connaissance personnelle. En revanche, madame la ministre n'a pas besoin de le savoir. Il range tout son paquetage avant de se redresser sur ses deux jambes et en posant ses deux yeux sur la silhouette de l'élémentaire.

    « De toute évidence, nous avons endigué la source du mal. Si c'est bien le cas, la nature finira par reprendre ses droits dans ce secteur. Je n'avais jamais rien vu de similaire par le passé mais peut-être que les chercheurs de la réserve pourront en apprendre plus avec les échantillons que nous rapportons. Et en ce qui nous concerne, nous n'avons plus rien à faire ici. Retournons à la surface. »

    Glissant à nouveau son sac dans son dos. Après toutes ses épreuves, leur périple touche à sa fin. Aux dernières nouvelles, les gardes forestiers sont toujours sur leurs traces et en rebroussant chemin, ils ne devraient pas avoir de mal à retrouver les collègues d'Idunn afin de se faire escorter sur le chemin du retour. Après s'être assuré qu'Idunn est prête à poursuivre, Eliëndir emboîte rapidement le pas vers la surface en faisant le tour de la grotte pour chercher une autre issue qui leur éviterait également de passer par le nid des araignées géantes. Les couloirs sont toujours aussi sombres mais Eliëndir s'y déplace toujours aussi facilement et c'est au bout de quelques minutes de marches intensives que les deux protagonistes parviennent à remonter à la lumière du jour en prenant une grande bouffée d'air frais. Pas de géomis à l'horizon, donc pas de problèmes. Eliëndir se porte à merveille avec cette douce information.

    « Enfin, un peu d'air frais. Nous avons encore de la route à faire et nous allons avoir besoin de ta connaissance de la forêt pour rentrer. Plus tôt on aura fourni notre rapport, plus tôt on sera libre. »

    Un sourire enthousiaste se dessine sur le visage de l'Elfe alors qu'il tourne brièvement la tête vers Idunn. Lui laissant le soin de reprendre la tête et de le guider sur le chemin du retour.

    CENDRES
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  • Jeu 26 Oct - 14:19
    Pendant qu'Eliendir receuille ses échantillons, Idunn est occupée à restaurer l'écosystème de la caverne. C'est d'ici que tout a débuté, c'est d'ici que l'Equilibre sera restauré. De sa besace sont extraites une poignée de graines fraiches. Non, elles ne seront pas viables à long terme, mais suffisamment pour restaurer le cycle et purifier Terre. Chancelante un peu, utilisant l'adrénaline résiduelle du combat, Idunn répand les semences qui laissent pousser queles vignes et succulentes tandis que mousse, enthousiaste, se répand sur les paroies pour baigner l'endroit dans sa douce bio luminescence.

    Ici est le cimetière des Elementaires de la Réserve Faunique. Hors de question que ca reste corrompu et déprimant. Des fougères et des fleurs s'épandirent, dont Trèfle qui se fait une joie anticipée de fortifier et de purifier le sol. Il restait énormément de travail à faire et la garde forestière restait confiante. Il n'y avait rien maintenant que le temps ne pourrait régler, il ne servait à rien de trop pousser Forêt à se remettre trop vite. Pluie et Soleil aideront assurément. Elle aussi d'ailleurs, ils auraient besoin de son concours, les talents de la Dame de la Forêt ne se limitaient pas à occir les braconniers.

    Elle ne le vit pas ramasser les graines. Tant mieux, elle se serait inquiété sur l'utilisation qu'il en ferait. Ou peut-être pas, Eliendir avait mérité sa confiance et elle avait été aux premières loges de la puissance de sa magie. Il était un grad ponte, une sommité en son domaine et rien dans son comportement ne lui laissait penser qu'il pourrait faire quelque chose de risqué, d'inconsidéré ou de malheureux. Appelez ca de la naiveté assumée. Aprèes tout, il lleurn avait sauvé la vie, à elle et aux habitants de Forêt... Il méritait sa confiance.

    Et quand le grand elfe se redresse, une gourde d'eau l'attend au bout d'un bras à la manche de tunique lacérée. Idunn est sale, échevelée, mais arbore un sourire radieux comme le soleil du matin. En réponse à sa requête, elle ne fait que lui prendre la main pour le guider doucement le long des tunnels comme si elle avait vécu toute sa vie ici... Enf ait, elle suivait le bruit du ressac et quand ils débouchèrent, ce fut sur la vase immensité d'Océan qui, pour eux, s'était orné des plus beaux joyaux que Soleil pouvait lui fournir. Les vagues étaient de rubis, de topaze et de diamants, reflétant les atours de ciel. Albatros, quelque part dans les cieux, les salua.

    C'était une belle journée dans la Réserve Faunique de la République et le rire victorieux de la garde chasse se fit entendre à des lieux à la ronde, portée par Vent dans tout les recoins à des milles à la ronde. .
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