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Symphonie de la Nature
Feat Idunn
Tapis dans l'ombre et calés entre deux grandes étagères remplies de bocaux aux contenues très équivoques, Eliëndir se contente d'abord d'observer en se faisant le plus discret possible. Ils ne savent pas vraiment à qui ils ont à faire et ce serait une grave erreur que de juger seulement sur les apparences, ce Gobelin est peut-être plus dangereux qu'il en a l'air. C'est même certain. Les notes qu'il a pu avoir entre les mains n'ont pu être écrites que par un esprit tordu et dérangé alors si ce laboratoire appartient bien à ce peau-vert au nez crochu, il est préférable d'être vigilant. Surtout qu'ils ne savent encore rien de cet endroit, peut-être qu'il n'est pas seul pour entretenir ses sombres activités au sein de la Réserve. Eliëndir d'un naturel prudent comptait attendre de voir ce que comptait faire le Gobelin et il voulait surtout savoir à qui s'adressait cet étrange sifflement. Ils ont perdu la trace de la Stryge ici mais tout porte à croire qu'elle est au moins de mèche avec ce peau-vert ce qui est assez inhabituel pour le notifier.
Quoi qu'il en soit, Idunn n'est pas de son avis et prend les devants en essayant de lui partager ses intentions par quelques signes simples. Perplexe, l'Elfe fronce légèrement les sourcils. Ils ne sont pas censés être ici et l'idée de sortir de leur cachette ne lui plait pas beaucoup mais il finit par relâcher le bras de l'élémentaire pour qu'elle puisse aller au bout de son initiative. Finalement, ce n'est peut-être pas une si mauvaise idée que de la laisser jouer les appâts pendant qu'il guette une occasion d'intervenir. Pendant qu'Idunn dévoile sa présence, Eliëndir s'en va de l'autre côté en restant soigneusement dans son élément de prédilection. Le Gobelin a un mouvement de tête surpris quand il est interrompu par une voix inconnue. Il se tourne immédiatement dans la direction de l'élémentaire en affichant le mécontentement sur son visage verdâtre en venant pointer la jeune femme du doigt.
« T'es qui, toi ?! On t'a jamais appris à taper à la porte avant d'entrer ?! T'as rien à faire ici ! »
Le gnôme disgracieux est prompt à l'énervement puisqu'il commence immédiatement à taper du pied sur le sol comme un enfant. De toute évidence, il ne semble pas connaître Idunn mais surtout il n'apprécie pas beaucoup que quelqu'un se soit introduit dans son laboratoire secret. Il enchaîne frénétiquement les jurons entre ses dents aiguisés comme des couteaux et en parlant de couteau, le Gobelin glisse sa main dans son dos et dégaine un genre de machette miniature, disons plutôt adaptée à sa taille, qu'il brandit fièrement devant lui en menaçant l'intrue.
« J'vais te découper, t'entends ?! Et qu'est-ce que t'es d'ailleurs ?! On s'en fout, j'ai une collection à remplir et tu feras parfaitement l'affaire. Bon alors, ça vient à la fin ?! »
Dit-il en sifflant à nouveau, encore plus bruyamment cette fois. La diplomatie n'était peut-être pas la meilleure idée et le Gobelin ne s'est pas fait avoir. S'en suit un cri strident qui résonne dans la pièce alors qu'on reconnaît le bruit des battements d'ailes de la Stryge se rapprocher de plus en plus vite et fendre les airs en direction de l'élémentaire. Une tentative rapide et mortelle. Malheureusement pour la créature, elle n'atteindra jamais sa cible puisqu'elle se retrouve instantanément immobilisée à quelques mètres au-dessus de la tête d'Idunn, prise dans une toile d'ombre presque imperceptible à l'œil nu dans la pénombre ambiante dont elle n'arrive pas à se défaire. Eliëndir n'est pas intervenu physiquement mais il se doutait que la Stryge allait revenir et il a soigneusement pris le temps de poser son piège à son intention. Alors que la créature ouvre la bouche pour pousser un hurlement à en détruire les tympans, un bâillon opaque apparaît devant sa mâchoire et l'empêche d'interrompre l'élémentaire et le gobelin dans leur corps-à-corps.
Tout s'enchaîne très vite et le gobelin furieux s'élance vers l'élémentaire pour faire quelques moulinets avec sa machette. Il suffit de l'observer plus d'une seconde pour comprendre qu'il n'est pas particulièrement doué avec une lame, d'ailleurs il n'a pas de capacité physique hors normes non plus. En fait, il n'est pas si dangereux que ça et en réagissant correctement, Idunn devrait être parfaitement capable de le neutraliser.
CENDRES
Quoi qu'il en soit, Idunn n'est pas de son avis et prend les devants en essayant de lui partager ses intentions par quelques signes simples. Perplexe, l'Elfe fronce légèrement les sourcils. Ils ne sont pas censés être ici et l'idée de sortir de leur cachette ne lui plait pas beaucoup mais il finit par relâcher le bras de l'élémentaire pour qu'elle puisse aller au bout de son initiative. Finalement, ce n'est peut-être pas une si mauvaise idée que de la laisser jouer les appâts pendant qu'il guette une occasion d'intervenir. Pendant qu'Idunn dévoile sa présence, Eliëndir s'en va de l'autre côté en restant soigneusement dans son élément de prédilection. Le Gobelin a un mouvement de tête surpris quand il est interrompu par une voix inconnue. Il se tourne immédiatement dans la direction de l'élémentaire en affichant le mécontentement sur son visage verdâtre en venant pointer la jeune femme du doigt.
« T'es qui, toi ?! On t'a jamais appris à taper à la porte avant d'entrer ?! T'as rien à faire ici ! »
Le gnôme disgracieux est prompt à l'énervement puisqu'il commence immédiatement à taper du pied sur le sol comme un enfant. De toute évidence, il ne semble pas connaître Idunn mais surtout il n'apprécie pas beaucoup que quelqu'un se soit introduit dans son laboratoire secret. Il enchaîne frénétiquement les jurons entre ses dents aiguisés comme des couteaux et en parlant de couteau, le Gobelin glisse sa main dans son dos et dégaine un genre de machette miniature, disons plutôt adaptée à sa taille, qu'il brandit fièrement devant lui en menaçant l'intrue.
« J'vais te découper, t'entends ?! Et qu'est-ce que t'es d'ailleurs ?! On s'en fout, j'ai une collection à remplir et tu feras parfaitement l'affaire. Bon alors, ça vient à la fin ?! »
Dit-il en sifflant à nouveau, encore plus bruyamment cette fois. La diplomatie n'était peut-être pas la meilleure idée et le Gobelin ne s'est pas fait avoir. S'en suit un cri strident qui résonne dans la pièce alors qu'on reconnaît le bruit des battements d'ailes de la Stryge se rapprocher de plus en plus vite et fendre les airs en direction de l'élémentaire. Une tentative rapide et mortelle. Malheureusement pour la créature, elle n'atteindra jamais sa cible puisqu'elle se retrouve instantanément immobilisée à quelques mètres au-dessus de la tête d'Idunn, prise dans une toile d'ombre presque imperceptible à l'œil nu dans la pénombre ambiante dont elle n'arrive pas à se défaire. Eliëndir n'est pas intervenu physiquement mais il se doutait que la Stryge allait revenir et il a soigneusement pris le temps de poser son piège à son intention. Alors que la créature ouvre la bouche pour pousser un hurlement à en détruire les tympans, un bâillon opaque apparaît devant sa mâchoire et l'empêche d'interrompre l'élémentaire et le gobelin dans leur corps-à-corps.
Tout s'enchaîne très vite et le gobelin furieux s'élance vers l'élémentaire pour faire quelques moulinets avec sa machette. Il suffit de l'observer plus d'une seconde pour comprendre qu'il n'est pas particulièrement doué avec une lame, d'ailleurs il n'a pas de capacité physique hors normes non plus. En fait, il n'est pas si dangereux que ça et en réagissant correctement, Idunn devrait être parfaitement capable de le neutraliser.
CENDRES
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Signe de la confiance qu'elle accorde à Eliendir, Idunn ne se préoccupe même pas de la stryge qui bondit dessus comme Panthère. L'agressivité de Gobelin, la haine dans les yeux du petit être vert, ses menaces et sa bravade ne restent pas lettre morte . Elle en a marre. Jérôme, puis son père. Et lui, eux... si on compte Stryge, en sont rssponsables. Peu importe en fait.
Idunn n'est pas naturellement cruelle. Cependant, elle veut des réponses et comme l'élément qu'elle représente, elle peut-être impitoyable. Aussi se redresse t'elle de tout son mètre quarante cinq et attend son agresseur qui se précipite vers elle au moment même ou la créature s'arrête au dessus d'elle. S peau se durcit et son cuir se retrouve recouvert d'écorce fraîche, un masque de bois lisse lui couvrant le visage, ses cheveux se tordant comme des branches souples ornées de feuilles d'if d'ou apparaissait deux yeux d'un vert lumineux. Sans se démonter, elle fit un pas de coté et un croche pied envoyant le gobelin se fracasser dans l'étagère la plus près, l'envoyant bouler quelques pots étiquetés géomies. Prenant un de ces derniers en plein vol, elle le brisa violemment sur le crâne de cette ordure avant de le choper par le collet pour le ramener vers elle. Prenant son élan avec rage l'élémentaire le projeta sur le mur.
Une odeur de chlorophylle, de bois vert et de terre humide après une pluie d'été envahit les lieux. Le mage noir, comme le gobelin évidemment, purent autant admirer que deviner qui se trouvait devant lui. Il avait fallu deux morts pour que la nature de l'Elementaire ne se manifeste enfin pleinement. Qui sait, peut-être avait elle été maudite à la naissance comme ces princesse de contes de fées?
Toi!!!
Clama t'elle, derrière le masque ou était ce son visage? D'une voix à glacer le sang, des racines percant le sol et des lianes épineuses se faufilant comme des serpents sur le corps de l'humanoide, l'entravant efficacement et douloureusement quand elle le reprit par le col pour qu'il la regarde. Elle voulait le voir souffrir... Comme son amoureux et son père. Mais elle garda un tantinet de sang froid.
On a des questions et tu vas y répondre. Parce que tu va regretter de ne pas âvoir trépassé sur cette table. On va commencer par le simple. Quel est le but de tes recherches?
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Symphonie de la Nature
Feat Idunn
La confrontation est aussi brève que spectaculaire. La stryge sortant des ombres comme une bête sauvage assoiffée de sang, a immédiatement pris Idunn pour cible en fondant sur elle depuis son angle mort. L'élémentaire a demandé au mage noir de couvrir ses arrières et il a répondu présent au bon moment puisque la créature maléfique se retrouve maintenant pris dans un piège qu'elle n'a pas su anticiper. Les ombres l'immobilisent et glissent rapidement sur sa peau pour réaffirmer leur étreinte, balayant toute possibilité de s'échapper par des moyens conventionnels. Eliëndir a même la justesse d'esprit de l'empêcher d'ouvrir la bouche pour utiliser ses quatre rangées de dents acérées et surtout son hurlement assourdissant. Il en a fait les frais une fois déjà, ça n'arrivera pas une deuxième fois. Toujours tapis dans l'obscurité, le mage noir fait tranquillement le tour du laboratoire secret pendant que l'élémentaire malmène le gobelin colérique qui visiblement, aboie plus qu'il ne mord.
Elle n'a aucun mal à le désarmer et à le maîtriser. Le peau-vert se mange un croche-pied ravageur et plonge la tête la première dans une barre métallique d'une étagère. Il y a un bruit très significatif et le choc résonne quelques secondes avant que la garde-chasse ne lui explose un bocal sur le sommet de la tête. Complètement sonné, le gobelin ne réagit même pas quand il est projeté contre le mur et fait même tomber sa machette sur le sol. Aux mains d'une femme guidée par un fort sentiment de vengeance et un besoin de faire justice elle-même, le gobelin peine à se remettre de ses émotions alors qu'une trainée de sang s'échappe de sa tête en coulant doucement sur son visage. Certainement à cause des chocs répétés sur sa vilaine caboche.
C'est à ce moment-là que décide de réapparaître le plus beau des elfes, délaissant pour le moment l'interrogatoire pour s'intéresser d'un peu plus près à un véritable spécimen vivant d'une Stryge. En chair et en os. Absolument fascinant, si met de côté ses quelques tentatives de se débattre et en essayant d'atteindre l'Elfe avec ses griffes. Il a eu l'occasion d'étudier les créatures magiques, il y a longtemps à l'époque où il était encore étudiant à Melorn sans parler des "sujets d'études" un peu plus officieux de son père alors qu'il devait l'assister dans ses recherches. Ce n'est pas son domaine de prédilection mais Eliëndir a toujours été un très bon élève, il a quelques restes. Quelque chose le chiffonne à propos de ce monstre en particulier. Hormis le fait que les Stryges sont aussi rares que discrètes et bien qu'elles soient dotées d'une certaine forme de conscience et d'intelligence, il parait très invraisemblable d'en voir une aussi loin des grandes agglomérations. Et justement, c'est ce que veut vérifier Eliëndir en approchant dangereusement sa main du cou de la créature déchaînée, repoussant sa chevelure noire pour dévoiler une marque de sang gravée à même la peau. L'œuvre d'une malédiction et peut-être d'un genre de pacte d'asservissement en spéculant un peu. Ce qui expliquerait la présence d'une telle créature répondant aux ordres de l'autre déchet de gobelin.
Il a vu ce qu'il voulait voir alors il s'éloigne maintenant de la stryge pour rejoindre Idunn qui semble avoir la situation sous contrôle alors il ne s'impose pas trop. Le gobelin tousse après s'être pris la raclée de sa vie et malgré la douleur, ce petit être détestable arrive à sourire au visage des deux protagonistes.
« Héhé. Vous n'auriez jamais dû foutre votre nez dans mes affaires. Mes recherches sont de la plus HAUTE importance ! Je connais du monde, moi ! Ouais, t'as bien entendu ! Je suis protégé par des gens très puissants et très importants, tellement que tu ne peux même pas imaginer. Je vais te dire ma jolie, t'es dans une merde colossale ! Merde et t'es qui toi face de marbre ?! Ça vaut pour toi aussi ! » Ajoute-t-il à l'attention d'Eliëndir, à quelques mètres derrière Idunn.
L'Elfe n'a pas spécialement de réaction, complètement impassible si ce n'est ce petit air hautain et ce menton légèrement surélevé qu'il arbore naturellement. Joignant calmement les mains dans son dos, il laisse l'interrogatoire se poursuivre selon le bon vouloir de l'élémentaire et si elle décide, par exemple, de se montrer un peu plus "brutale" dans sa façon de faire, ce n'est pas Eliëndir qui lui reprochera quoi que ce soit.
« Rhaaa, vous m'faites chier ! J'étais là, tranquillement à faire mes trucs et vous débarquez sans prévenir ! C'est pas sport ! En plus c'est vraiment pas le moment là, vous avez pas vu l'état de la forêt ou quoi ? Je compte pas traîner dans le coin et si vos neurones arrivent à se toucher, vous feriez la même chose que moi ! »
Puisqu'il aborde le sujet, Eliëndir en profite pour rebondir dessus.
« Tes notes parlent d'une entité qui se serait réveillée dans une grotte à moitié submergée. Qu'est-ce que tu sais à ce sujet ? »
« QUOI ?! T'AS LU MES NOTES ?! JE VAIS T'ARRACHER TES GRANDES OREI...- »
Interrompu par une frappe mentale aussi violente que fulgurante qui va lui faire réfléchir à deux fois avant d'hausser à nouveau le ton devant lui. Les muscles crispés sous la douleur, droit comme un piqué, les hurlements s'intensifient un moment avant que l'Elfe ne daigne relâcher son emprise.
« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA..- ARRETE !, ARRETE ! C'est bon... ! J'ai compris. Faut pas le prendre comme ça, beau gosse. Je plaisantais ! Tu me connais ! Ah bah non, du coup. Faut pas toujours me prendre aux sérieux, j'ai rien contre les grandes oreilles. Elles sont très biens les tiennes en plus... Tu m'en donnes une ? ARRETE ! ME TAPE PAS ! JE PLAISANTE ! »
Il débite encore et encore mais il n'est toujours pas aller à l'essentiel. Est-ce qu'il essaye de gagner du temps ? Mais pourquoi faire ?
« Ma patience a des limites. »
« Rho, ça va. T'es pas drôle, la grande perche. Je préfère ta copine toute façon. J'aime bien les peaux-vertes, comme toi. Tout à fait mon genre. » Dit-il en passant sa vilaine langue rugueuse sur ses lèvres.
Alors qu'il reluquait sans gêne la pauvre garde-chasse, il est à nouveau la victime d'une attaque mentale qui finit de le remettre dans le droit chemin.
« AAAAAAAAAAAAAAAAAAA - J'ai compris, j'ai compris ! Je bosse pour la pègre, évidemment vous croyez quoi ?! Enfin, je bosse tout seul mais j'ai des contacts bien placés qui financent mes installations au sein de la Réserve. Vous savez le prix que ça vaut une corne de licorne sur le marché noire ? Beaucoup, croyez-moi. Mais quelque chose s'est réveillé il y a quelques semaines. J'y suis allé, j'ai trouvé la grotte. Je ne sais pas exactement de quoi il s'agit exactement mais j'ai aucune envie de rester pour le savoir. Ce que je sais, c'est que quand j'y étais, il y a eu un cri à m'en glacer le sang sur place. Il y avait une sombre présence, ça oui. Je sais de quoi je parle. Je peux vous dire que j'ai pas traîné dans le coin ! »
Perplexe face au récit du gobelin, Eliëndir glisse son index sur ses lèvres, l'air de réfléchir. Ils n'en ont pas appris beaucoup plus mais peut-être qu'il leur cache encore quelque chose ? D'ailleurs, il a volontairement éviter de mentionner ses penchants psychotiques pour son "art" morbide. L'Elfe finit par s'approcher d'Idunn pour se glisser près de son oreille, s'exprimant d'une voix calme et insidieuse.
« On perd du temps. Qu'est-ce que tu veux faire de lui ? »
Il sait qu'Idunn est en colère et c'est un sentiment parfaitement justifié. La question d'Eliëndir est pleine de sous-entendu et quoi qu'elle décide de faire, il ne l'empêchera de rien. Son secret sera en sécurité avec lui.
CENDRES
Elle n'a aucun mal à le désarmer et à le maîtriser. Le peau-vert se mange un croche-pied ravageur et plonge la tête la première dans une barre métallique d'une étagère. Il y a un bruit très significatif et le choc résonne quelques secondes avant que la garde-chasse ne lui explose un bocal sur le sommet de la tête. Complètement sonné, le gobelin ne réagit même pas quand il est projeté contre le mur et fait même tomber sa machette sur le sol. Aux mains d'une femme guidée par un fort sentiment de vengeance et un besoin de faire justice elle-même, le gobelin peine à se remettre de ses émotions alors qu'une trainée de sang s'échappe de sa tête en coulant doucement sur son visage. Certainement à cause des chocs répétés sur sa vilaine caboche.
C'est à ce moment-là que décide de réapparaître le plus beau des elfes, délaissant pour le moment l'interrogatoire pour s'intéresser d'un peu plus près à un véritable spécimen vivant d'une Stryge. En chair et en os. Absolument fascinant, si met de côté ses quelques tentatives de se débattre et en essayant d'atteindre l'Elfe avec ses griffes. Il a eu l'occasion d'étudier les créatures magiques, il y a longtemps à l'époque où il était encore étudiant à Melorn sans parler des "sujets d'études" un peu plus officieux de son père alors qu'il devait l'assister dans ses recherches. Ce n'est pas son domaine de prédilection mais Eliëndir a toujours été un très bon élève, il a quelques restes. Quelque chose le chiffonne à propos de ce monstre en particulier. Hormis le fait que les Stryges sont aussi rares que discrètes et bien qu'elles soient dotées d'une certaine forme de conscience et d'intelligence, il parait très invraisemblable d'en voir une aussi loin des grandes agglomérations. Et justement, c'est ce que veut vérifier Eliëndir en approchant dangereusement sa main du cou de la créature déchaînée, repoussant sa chevelure noire pour dévoiler une marque de sang gravée à même la peau. L'œuvre d'une malédiction et peut-être d'un genre de pacte d'asservissement en spéculant un peu. Ce qui expliquerait la présence d'une telle créature répondant aux ordres de l'autre déchet de gobelin.
Il a vu ce qu'il voulait voir alors il s'éloigne maintenant de la stryge pour rejoindre Idunn qui semble avoir la situation sous contrôle alors il ne s'impose pas trop. Le gobelin tousse après s'être pris la raclée de sa vie et malgré la douleur, ce petit être détestable arrive à sourire au visage des deux protagonistes.
« Héhé. Vous n'auriez jamais dû foutre votre nez dans mes affaires. Mes recherches sont de la plus HAUTE importance ! Je connais du monde, moi ! Ouais, t'as bien entendu ! Je suis protégé par des gens très puissants et très importants, tellement que tu ne peux même pas imaginer. Je vais te dire ma jolie, t'es dans une merde colossale ! Merde et t'es qui toi face de marbre ?! Ça vaut pour toi aussi ! » Ajoute-t-il à l'attention d'Eliëndir, à quelques mètres derrière Idunn.
L'Elfe n'a pas spécialement de réaction, complètement impassible si ce n'est ce petit air hautain et ce menton légèrement surélevé qu'il arbore naturellement. Joignant calmement les mains dans son dos, il laisse l'interrogatoire se poursuivre selon le bon vouloir de l'élémentaire et si elle décide, par exemple, de se montrer un peu plus "brutale" dans sa façon de faire, ce n'est pas Eliëndir qui lui reprochera quoi que ce soit.
« Rhaaa, vous m'faites chier ! J'étais là, tranquillement à faire mes trucs et vous débarquez sans prévenir ! C'est pas sport ! En plus c'est vraiment pas le moment là, vous avez pas vu l'état de la forêt ou quoi ? Je compte pas traîner dans le coin et si vos neurones arrivent à se toucher, vous feriez la même chose que moi ! »
Puisqu'il aborde le sujet, Eliëndir en profite pour rebondir dessus.
« Tes notes parlent d'une entité qui se serait réveillée dans une grotte à moitié submergée. Qu'est-ce que tu sais à ce sujet ? »
« QUOI ?! T'AS LU MES NOTES ?! JE VAIS T'ARRACHER TES GRANDES OREI...- »
Interrompu par une frappe mentale aussi violente que fulgurante qui va lui faire réfléchir à deux fois avant d'hausser à nouveau le ton devant lui. Les muscles crispés sous la douleur, droit comme un piqué, les hurlements s'intensifient un moment avant que l'Elfe ne daigne relâcher son emprise.
« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA..- ARRETE !, ARRETE ! C'est bon... ! J'ai compris. Faut pas le prendre comme ça, beau gosse. Je plaisantais ! Tu me connais ! Ah bah non, du coup. Faut pas toujours me prendre aux sérieux, j'ai rien contre les grandes oreilles. Elles sont très biens les tiennes en plus... Tu m'en donnes une ? ARRETE ! ME TAPE PAS ! JE PLAISANTE ! »
Il débite encore et encore mais il n'est toujours pas aller à l'essentiel. Est-ce qu'il essaye de gagner du temps ? Mais pourquoi faire ?
« Ma patience a des limites. »
« Rho, ça va. T'es pas drôle, la grande perche. Je préfère ta copine toute façon. J'aime bien les peaux-vertes, comme toi. Tout à fait mon genre. » Dit-il en passant sa vilaine langue rugueuse sur ses lèvres.
Alors qu'il reluquait sans gêne la pauvre garde-chasse, il est à nouveau la victime d'une attaque mentale qui finit de le remettre dans le droit chemin.
« AAAAAAAAAAAAAAAAAAA - J'ai compris, j'ai compris ! Je bosse pour la pègre, évidemment vous croyez quoi ?! Enfin, je bosse tout seul mais j'ai des contacts bien placés qui financent mes installations au sein de la Réserve. Vous savez le prix que ça vaut une corne de licorne sur le marché noire ? Beaucoup, croyez-moi. Mais quelque chose s'est réveillé il y a quelques semaines. J'y suis allé, j'ai trouvé la grotte. Je ne sais pas exactement de quoi il s'agit exactement mais j'ai aucune envie de rester pour le savoir. Ce que je sais, c'est que quand j'y étais, il y a eu un cri à m'en glacer le sang sur place. Il y avait une sombre présence, ça oui. Je sais de quoi je parle. Je peux vous dire que j'ai pas traîné dans le coin ! »
Perplexe face au récit du gobelin, Eliëndir glisse son index sur ses lèvres, l'air de réfléchir. Ils n'en ont pas appris beaucoup plus mais peut-être qu'il leur cache encore quelque chose ? D'ailleurs, il a volontairement éviter de mentionner ses penchants psychotiques pour son "art" morbide. L'Elfe finit par s'approcher d'Idunn pour se glisser près de son oreille, s'exprimant d'une voix calme et insidieuse.
« On perd du temps. Qu'est-ce que tu veux faire de lui ? »
Il sait qu'Idunn est en colère et c'est un sentiment parfaitement justifié. La question d'Eliëndir est pleine de sous-entendu et quoi qu'elle décide de faire, il ne l'empêchera de rien. Son secret sera en sécurité avec lui.
CENDRES
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Le masque ne flanche pas, les yeux d'un verts luminescent ne cillant pas. Eliendir prend le relais, ajoutant sa magie à la torture physique. Evidemment que c'est une perte de temps. Le gobelin protège quelqu'un . La ... chose de recherche... est trop haute pour que ca soit lui qui officie. La garde forestière est ignare de ce genre de chose, mais elle a une logique fortement ancrée. Si il était le vrai mage, il ne l'aurait de plus jamais attaquée avec une pitoyable machette. Et il aurait su qui elle est. Elle se bat contre cela depuis qu'elle sait tenir un arc.
Aux pieds du gobelin commencent à s'agglutiner des araignées qui, de concert, commencent à tisser un cocon de toile. De plus en plus d'insectes qui arrivent de concert pour travailler dans un unique but. Faire parler la colère d'Idunn, la colère de Mère. Les deux hommes ne s'en aperçoivent pas, evidemment... pourquoi regarderaient t'ils à leur pieds? Elle pencha la tête légèrement de coté, quelques feuilles d'if d'un rouge agressif s'égaillant de sa chevelure souple.
Il protège quelqu'un en effet.
Elle libéra la gorge du prisonnier de sa poigne en faisant un pas de reculons. Les épines des ronces qui l'emprisonnaient s'enfoncèrent encore un peu, comme les pics d'une vierge de fer. Ce qu'elle le haissait... Et pourtant, elle pencha la tête vers le plafond, pour voir la stryge. Des racines percèrent la voûte de la caverne et vinrent supporter les ombres dans. La beauté avec la nature, quand on travaillait à partir de graines ou de plantes existantes, c'est qu'elles ne disparaissaient pas à la fin du sortilège
« Rho, ça va. T'es pas drôle, la grande perche. Je préfère ta copine toute façon. J'aime bien les peaux-vertes, comme toi. Tout à fait mon genre. » Dit-il en passant sa vilaine langue rugueuse sur ses lèvres.
Le regard concupiscent la laissa de glace. Ce n'était pas une gamine de vingt ans humaines qu'il essayait d'intimider, mais la dame de la forêt qui n,en n'avait strictement rien à foutre.
« On perd du temps. Qu'est-ce que tu veux faire de lui ? »
Mère et Araignées seront ton juge jury et Bourreau. Prie juste qu'elles te laisse en vie jusqu'à notre retour. Et n'oublie pas de fermer la bouche tes yeux et ton cul... Elles aiment les endroits chauds et humides. Pour Elle, je ne suis pas objective,
Dit elle en tournant complètement le dos au gobelin, dans une légère envolée de feuilles rougeoyantes
Mettons nous en route. Et il n'est pas seul, j'en mettrais ma solde en jeu. Pas depuis totu ca... Pas depuis qu'ils Empoisonnent Mère.
Elle lui sourit, inconsciente qu'il ne voit pas sa figure.
Allons y. Je te suis... Ou est Mousse déjà...
Aux pieds du gobelin commencent à s'agglutiner des araignées qui, de concert, commencent à tisser un cocon de toile. De plus en plus d'insectes qui arrivent de concert pour travailler dans un unique but. Faire parler la colère d'Idunn, la colère de Mère. Les deux hommes ne s'en aperçoivent pas, evidemment... pourquoi regarderaient t'ils à leur pieds? Elle pencha la tête légèrement de coté, quelques feuilles d'if d'un rouge agressif s'égaillant de sa chevelure souple.
Il protège quelqu'un en effet.
Elle libéra la gorge du prisonnier de sa poigne en faisant un pas de reculons. Les épines des ronces qui l'emprisonnaient s'enfoncèrent encore un peu, comme les pics d'une vierge de fer. Ce qu'elle le haissait... Et pourtant, elle pencha la tête vers le plafond, pour voir la stryge. Des racines percèrent la voûte de la caverne et vinrent supporter les ombres dans. La beauté avec la nature, quand on travaillait à partir de graines ou de plantes existantes, c'est qu'elles ne disparaissaient pas à la fin du sortilège
« Rho, ça va. T'es pas drôle, la grande perche. Je préfère ta copine toute façon. J'aime bien les peaux-vertes, comme toi. Tout à fait mon genre. » Dit-il en passant sa vilaine langue rugueuse sur ses lèvres.
Le regard concupiscent la laissa de glace. Ce n'était pas une gamine de vingt ans humaines qu'il essayait d'intimider, mais la dame de la forêt qui n,en n'avait strictement rien à foutre.
« On perd du temps. Qu'est-ce que tu veux faire de lui ? »
Mère et Araignées seront ton juge jury et Bourreau. Prie juste qu'elles te laisse en vie jusqu'à notre retour. Et n'oublie pas de fermer la bouche tes yeux et ton cul... Elles aiment les endroits chauds et humides. Pour Elle, je ne suis pas objective,
Dit elle en tournant complètement le dos au gobelin, dans une légère envolée de feuilles rougeoyantes
Mettons nous en route. Et il n'est pas seul, j'en mettrais ma solde en jeu. Pas depuis totu ca... Pas depuis qu'ils Empoisonnent Mère.
Elle lui sourit, inconsciente qu'il ne voit pas sa figure.
Allons y. Je te suis... Ou est Mousse déjà...
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Symphonie de la Nature
Feat Idunn
Le mage noir ne s'oppose pas à la décision de sa partenaire. Le gobelin et sa créature asservie resteront prisonniers jusqu'à leur retour et jusqu'à l'arrivée des gardes-forestiers qui, s'ils sont bien sur la piste les deux protagonistes, finiront bien par découvrir à leur tour la présence du laboratoire clandestin au milieu de la Réserve. Avec un peu de chance, les criminels seront rapidement appréhendés et mis au fer direction le Razkaal. C'est là où est leur place. En attendant, Mère-Nature s'occupera de leur tenir compagnie pendant que les deux protagonistes retournent sur leur pas. Ils n'ont pas de temps à perdre, leur véritable mission n'est pas ici. Sans trop s'éterniser, Eliëndir emprunte à nouveau le tunnel éclairé mais ce n'est pas de gaieté de cœur. Il est toujours aussi serré et s'y déplacer est difficile pour lui.
Il leur faut une dizaine de minutes pour enfin voir la lumière au bout du tunnel qui au moins leur aura permis de traverser rapidement une partie de la Réserve en un temps record et sans avoir à faire de détour. Eliëndir prend une grande bouffée d'air à la sortie avant de constater les dégâts de la mystérieuse corruption qui s'est violemment propagée dans cette petite partie de la région. La plus proche de l'épicentre du mal et par conséquent la plus exposée. Ici, le vert prépondérant de la forêt a complètement disparu. Les arbres se meurent littéralement, leurs écorces s'effritent et se fissurent. Les épaisses branches se fragilisent et menacent de céder. Les feuilles prennent une teinte noire très inquiétante et tombent une à une. À l'intérieur de la forêt réside un silence de mort, les bruits habituels caractéristique de la faune étant presque absents du paysage. Autant dire que ça n'annonce rien de bon.
Eliëndir récupère la carte dans un des sacs pour s'assurer qu'ils vont bien dans la bonne direction. Avec un rythme soutenu et s'ils ne font pas de mauvaises rencontres sur le chemin, ils devraient pouvoir atteindre la côte et donc la mystérieuse grotte en moins d'une heure. L'Elfe lève la tête vers l'élémentaire.
« Nous ne sommes plus très loin, c'est la dernière ligne droite. Tu veux faire une pause ou tu te sens de continuer ? Tu n'as rien mangé depuis ce matin. »
Ils n'ont que très peu soufflé depuis qu'ils ont rejoint l'ancien camp des braconniers, le tunnel et le laboratoire secret. Une pause ne serait pas malvenue mais si nécessaire, il peut tranquillement reprendre la route dans une minute. Le mage noir vient plier à nouveau la carte pour la ranger. Il en profite pour saisir sa gourde et boire quelques gorgées d'eau qui lui font un bien fou. L'air est lourd comme s'il était pollué et les émanations de mana sont d'autant plus étranges comme en proie à une sombre magie. Eliëndir pouvait déjà le sentir de l'autre côté du tunnel mais dans cette partie de la Réserve, cette sensation malsaine est omniprésente.
« Je n'ai jamais rien vu de tel. C'est toute la Réserve qui est menacée. Il faut trouver l'origine du mal et le détruire une bonne fois pour toute. »
CENDRES
Il leur faut une dizaine de minutes pour enfin voir la lumière au bout du tunnel qui au moins leur aura permis de traverser rapidement une partie de la Réserve en un temps record et sans avoir à faire de détour. Eliëndir prend une grande bouffée d'air à la sortie avant de constater les dégâts de la mystérieuse corruption qui s'est violemment propagée dans cette petite partie de la région. La plus proche de l'épicentre du mal et par conséquent la plus exposée. Ici, le vert prépondérant de la forêt a complètement disparu. Les arbres se meurent littéralement, leurs écorces s'effritent et se fissurent. Les épaisses branches se fragilisent et menacent de céder. Les feuilles prennent une teinte noire très inquiétante et tombent une à une. À l'intérieur de la forêt réside un silence de mort, les bruits habituels caractéristique de la faune étant presque absents du paysage. Autant dire que ça n'annonce rien de bon.
Eliëndir récupère la carte dans un des sacs pour s'assurer qu'ils vont bien dans la bonne direction. Avec un rythme soutenu et s'ils ne font pas de mauvaises rencontres sur le chemin, ils devraient pouvoir atteindre la côte et donc la mystérieuse grotte en moins d'une heure. L'Elfe lève la tête vers l'élémentaire.
« Nous ne sommes plus très loin, c'est la dernière ligne droite. Tu veux faire une pause ou tu te sens de continuer ? Tu n'as rien mangé depuis ce matin. »
Ils n'ont que très peu soufflé depuis qu'ils ont rejoint l'ancien camp des braconniers, le tunnel et le laboratoire secret. Une pause ne serait pas malvenue mais si nécessaire, il peut tranquillement reprendre la route dans une minute. Le mage noir vient plier à nouveau la carte pour la ranger. Il en profite pour saisir sa gourde et boire quelques gorgées d'eau qui lui font un bien fou. L'air est lourd comme s'il était pollué et les émanations de mana sont d'autant plus étranges comme en proie à une sombre magie. Eliëndir pouvait déjà le sentir de l'autre côté du tunnel mais dans cette partie de la Réserve, cette sensation malsaine est omniprésente.
« Je n'ai jamais rien vu de tel. C'est toute la Réserve qui est menacée. Il faut trouver l'origine du mal et le détruire une bonne fois pour toute. »
CENDRES
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Il y a des choses que le mage noir est mieux de ne pas savoir. Du genre que le temps que les autres comprennent ou ils vont et n'arrivent, le Gobelin ne sera qu'un amas de chair vivante lentement dévoré par les insectes qui pondront leurs oeufs dans les chairs ouvertes par les épines, devenant rapidement un écosystème à lui seul... Ce n'est pas long pour ces dernier, ayant un cycle pas mal plus rapide que les mammifères. La stryge en haut ne sera qu'un amas de chair démembré sur laquelle festoieront cancrelats et fourmis... Entre autre. La colère et la douleur de l'élémentaire face auxatrocités commises ne laissent que peu de place à la compassion et au pardon.
Emergeant du tunnel, Idunn est la seule tache verte au milieu de la désolation.Marquant un temps de pause, Idunn rearde autour d'elle, les feuilles d'if parsemant sa chevelure prendant une teinte d'un rouge sombre et soutenu. Et va pour reprendre le chemin et foncer tête baissée quand le Petit Prince lui rappelle sa présence. Et la plus élémentaire prudence. Le masque sèche et tombe dévoilant de nouveau le visage de la garde forestière qui a une expression dure et impitoyable contrastant atrocement avec ce qu'il a bien pu vivre avec elle depuis leur rencontre. En gros, elle ne rit plus du tout.
¢a ne l'empêche pas par contre de se ranger à la raison et au pragmatisme du mage noir à côté duquel elle prend place sur un rocher en triturant une languette de viande séchée, se refusant de toucher ne serais ce qu'un végétaux. C'était plus fort qu'elle.
-Ca me rend malade tout ca. Dit elle subitement à haute voix. -Ils ne sen sortiront pas . Commenta t'elle doctement avant d'enfourner la viande pour la mastiquer longuement. Nul besoin de spécifier de qui elle parlait.
Elle avait des regrets. Soudainement, ses actes lui apparaissaient injustement cruels. Laisser ses ennemis souffrir et mourir comme de la merde c'était pasdans sa nature. Une flèche en plein coeur aurait été plus miséricordieux. Tuer, elle l'avait fait de nombreuse fois. Que voulez vous, les contrebandiers et les braconniers ont la tête dure et il fallait toujours faire quelques pertes. Elle n'aimait pas sacrifier des vies inutilement, mais d'un autre côté...
Soudainement, son estomac se révulsa mais la petite archer-mage tint bon.
-Oui, il faut... Je... Eliendir... Souffla t'elle, se tenant l'estomac après avoir déglutit difficilement. -Je... pense que cette magie m'affecte... Tout à l'heure. Ce n'était pas ''moi''. Je ne torture pas les gens jusqu'à ce qu'ils meurent. Je VEUX qu'ils souffrent comme nous... Et ca...
Elle évitait soigneusement le regard du mage noir. Qu'y avait t'il à dire d'autre a part ce léger lapsus qui ne pouvait échapper à la sagacité du bel elfe?
Emergeant du tunnel, Idunn est la seule tache verte au milieu de la désolation.Marquant un temps de pause, Idunn rearde autour d'elle, les feuilles d'if parsemant sa chevelure prendant une teinte d'un rouge sombre et soutenu. Et va pour reprendre le chemin et foncer tête baissée quand le Petit Prince lui rappelle sa présence. Et la plus élémentaire prudence. Le masque sèche et tombe dévoilant de nouveau le visage de la garde forestière qui a une expression dure et impitoyable contrastant atrocement avec ce qu'il a bien pu vivre avec elle depuis leur rencontre. En gros, elle ne rit plus du tout.
¢a ne l'empêche pas par contre de se ranger à la raison et au pragmatisme du mage noir à côté duquel elle prend place sur un rocher en triturant une languette de viande séchée, se refusant de toucher ne serais ce qu'un végétaux. C'était plus fort qu'elle.
-Ca me rend malade tout ca. Dit elle subitement à haute voix. -Ils ne sen sortiront pas . Commenta t'elle doctement avant d'enfourner la viande pour la mastiquer longuement. Nul besoin de spécifier de qui elle parlait.
Elle avait des regrets. Soudainement, ses actes lui apparaissaient injustement cruels. Laisser ses ennemis souffrir et mourir comme de la merde c'était pasdans sa nature. Une flèche en plein coeur aurait été plus miséricordieux. Tuer, elle l'avait fait de nombreuse fois. Que voulez vous, les contrebandiers et les braconniers ont la tête dure et il fallait toujours faire quelques pertes. Elle n'aimait pas sacrifier des vies inutilement, mais d'un autre côté...
Soudainement, son estomac se révulsa mais la petite archer-mage tint bon.
-Oui, il faut... Je... Eliendir... Souffla t'elle, se tenant l'estomac après avoir déglutit difficilement. -Je... pense que cette magie m'affecte... Tout à l'heure. Ce n'était pas ''moi''. Je ne torture pas les gens jusqu'à ce qu'ils meurent. Je VEUX qu'ils souffrent comme nous... Et ca...
Elle évitait soigneusement le regard du mage noir. Qu'y avait t'il à dire d'autre a part ce léger lapsus qui ne pouvait échapper à la sagacité du bel elfe?
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Symphonie de la Nature
Feat Idunn
C'est un bien triste spectacle qui apparaît devant les yeux des deux protagonistes. La forêt se meurt littéralement et même si par rapport à toute la superficie de la réserve ce n'est qu'une "petite" parcelle de terrain qui est contaminée, la situation ne peut plus être ignorée. Il en va de la pérennité de toute la forêt, le mal se propage rapidement. Ils ont donc tout intérêt à trouver rapidement l'épicentre du maléfice avant qu'il ne soit trop tard. De par sa nature d'élémentaire, Idunn est certainement bien plus affectée qu'Eliëndir par les récents événements, sans même parler de la perte de son père. Un tragique incident qui doit peser lourd dans la balance de sa santé mentale. Ils doivent avancer mais le mage noir doit aussi s'assurer qu'Idunn puisse suivre dans de bonnes conditions. Plus tard, ils n'auront peut-être plus le temps pour prendre une pause ou pour s'arrêter.
Eliëndir retire son sac à dos qu'il dépose sur le sol, pliant les genoux pour trifouiller à l'intérieur. Sans dire un mot, il se contente d'hocher la tête se voulant compréhensif face à ce que traverse sa partenaire. Cela fait beaucoup à digérer en très peu de temps et certaines personnes se seraient déjà écroulées depuis longtemps face à toutes ces épreuves. Malheureusement, la vie à cette tendance malsaine à s'acharner gratuitement sur les pauvres âmes innocentes du Sekai, les plus démunis, celles et ceux qui n'ont rien demandé mais qui subissent quand même l'injustice de l'existence car la vie est ainsi faite. Dénuée de morale, la vie est impartiale, elle n'épargne rien ni personne.
« De toute évidence, il y a quelque chose de néfaste avec cette magie. C'est normal si tu ne te sens pas bien, c'est aussi mon cas. Et tu n'as pas besoin de te justifier auprès de moi. Ils ont amplement mérité leur sort et tu n'as pas à t'en vouloir pour ça. Tu as fait ce qu'il fallait. »
Ce n'est certainement pas Eliëndir qui va la juger pour ses "petites" transgressions. D'abord parce que ce serait très hypocrite de sa part, puis il n'aurait certainement pas agit différemment en réalité. Si seulement Idunn savait à qui elle a à faire. Il n'a, pour le moment, aucune idée du calvaire que doit vivre le gobelin et sa créature asservie et même s'il le savait, il n'en serait pas outré pour autant. C'est une sentence lente et douloureuse mais parfaitement adaptée pour les crimes dont ce gobelin s'est rendu coupable. Parfois, ça a du bon de se faire justice soi-même.
« Malgré tout, ton raccourci nous a fait gagner un temps précieux. Prends ton temps pour souffler. Tu dois boire quelque chose aussi. Nous ne devrions plus être loin de l'entrée de la grotte, c'est la dernière ligne droite. »
De son sac, il ressort une gourde remplie d'eau qu'il tend à Idunn pour qu'elle puisse se désaltérer correctement. Se remettant debout, Eliëndir profite aussi de cette petite accalmie pour manger et boire un peu d'eau. Il n'a plus l'habitude de jouer les aventuriers, fut un temps où c'était son quotidien lorsqu'il arpentait le Sekai. Remettre le pied à l'étrier est loin d'être désagréable. Observant un instant la forêt malade avant de reporter son attention sur Idunn.
« Ça va aller, reste près de moi. Si tu m'y autorises, je peux réduire le ressentiment néfaste que provoque la forêt et cette magie. »
Sans faire le moindre geste superflu et si Idunn n'oppose pas ne résistance, Eliëndir peut entrer dans l'esprit de la jeune femme pour diminuer ses émotions néfastes, canaliser ses peurs et ses doutes. Elles ne disparaîtront jamais totalement mais cela devrait l'aider à avancer l'esprit tranquille et à se refocaliser sur l'essentiel, à savoir la mission qu'ils ont à accomplir. Maintenant, il n'y a plus qu'à repartir pour en finir une bonne fois pour toute avec cet étrange phénomène.
CENDRES
Eliëndir retire son sac à dos qu'il dépose sur le sol, pliant les genoux pour trifouiller à l'intérieur. Sans dire un mot, il se contente d'hocher la tête se voulant compréhensif face à ce que traverse sa partenaire. Cela fait beaucoup à digérer en très peu de temps et certaines personnes se seraient déjà écroulées depuis longtemps face à toutes ces épreuves. Malheureusement, la vie à cette tendance malsaine à s'acharner gratuitement sur les pauvres âmes innocentes du Sekai, les plus démunis, celles et ceux qui n'ont rien demandé mais qui subissent quand même l'injustice de l'existence car la vie est ainsi faite. Dénuée de morale, la vie est impartiale, elle n'épargne rien ni personne.
« De toute évidence, il y a quelque chose de néfaste avec cette magie. C'est normal si tu ne te sens pas bien, c'est aussi mon cas. Et tu n'as pas besoin de te justifier auprès de moi. Ils ont amplement mérité leur sort et tu n'as pas à t'en vouloir pour ça. Tu as fait ce qu'il fallait. »
Ce n'est certainement pas Eliëndir qui va la juger pour ses "petites" transgressions. D'abord parce que ce serait très hypocrite de sa part, puis il n'aurait certainement pas agit différemment en réalité. Si seulement Idunn savait à qui elle a à faire. Il n'a, pour le moment, aucune idée du calvaire que doit vivre le gobelin et sa créature asservie et même s'il le savait, il n'en serait pas outré pour autant. C'est une sentence lente et douloureuse mais parfaitement adaptée pour les crimes dont ce gobelin s'est rendu coupable. Parfois, ça a du bon de se faire justice soi-même.
« Malgré tout, ton raccourci nous a fait gagner un temps précieux. Prends ton temps pour souffler. Tu dois boire quelque chose aussi. Nous ne devrions plus être loin de l'entrée de la grotte, c'est la dernière ligne droite. »
De son sac, il ressort une gourde remplie d'eau qu'il tend à Idunn pour qu'elle puisse se désaltérer correctement. Se remettant debout, Eliëndir profite aussi de cette petite accalmie pour manger et boire un peu d'eau. Il n'a plus l'habitude de jouer les aventuriers, fut un temps où c'était son quotidien lorsqu'il arpentait le Sekai. Remettre le pied à l'étrier est loin d'être désagréable. Observant un instant la forêt malade avant de reporter son attention sur Idunn.
« Ça va aller, reste près de moi. Si tu m'y autorises, je peux réduire le ressentiment néfaste que provoque la forêt et cette magie. »
Sans faire le moindre geste superflu et si Idunn n'oppose pas ne résistance, Eliëndir peut entrer dans l'esprit de la jeune femme pour diminuer ses émotions néfastes, canaliser ses peurs et ses doutes. Elles ne disparaîtront jamais totalement mais cela devrait l'aider à avancer l'esprit tranquille et à se refocaliser sur l'essentiel, à savoir la mission qu'ils ont à accomplir. Maintenant, il n'y a plus qu'à repartir pour en finir une bonne fois pour toute avec cet étrange phénomène.
CENDRES
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Idunn pencha la tête de coté, ses longs cheveux verts coulant le long de son dos, quelques feuilles d'ifs tombant doucement sur la pierre. La garde Forestière regarda le mage noir attentivement de ses prunelles dépareillées. Il avait gardé une apparence impeccable malgré leur pérégrinations, ses longs cheveux pâles et ces prunelles dorées posées sur elle avec empathie. Et pourtant, il ne la couvait pas, ni ne l'envoyait au casse pipe.
Il lui proposait un répit temporaire aussi. C'était beaucoup en peu de temps... Jérôme, Père...Mère...
D'un geste vif, elle prit la gourde et s'enfila une bonne rasade, se découvrant déshydratée.
Tu es un elfe bien malgré tes airs Mon Petit Prince. Sourit t'elle, la voix légèrement tremblotante en ravalant une larme. Dommage qu'Eliendir reparte après, elle aurait bien aimé apprendre à le connaitre réellement. En la Réserve, elle jugeait les gens par leur actes. L'ange Aryan entre autre. Elle eut une légère pensée pour lui. Avait t'il trouvé sa dulcinée? Elle se sentait atrocement seule en cet instant.
Il y eut un frémissement, et la garde forestière se jeta dans les bras de son compagnon d'infortune, enserrant sa taille avec une vigueur étonnante, elle enfouit son visage dans les replis immaculés. Elle voulait simplement ressentir une chaleur amie.
-Merci..
Entendit t'il une voix étouffée au travers du tissus tandis qu'une légère humidité teintait son ventre au niveau du nombril. Idunn s'écarta et essuya ses yeux en évitant soigneusement le regard de l'elfe solaire.
Pardon Eliendir... Je prends l'offre... J'ai besoin d'être efficace. IĿ y a plus en jeu et je dois garder la tête froide. Après, finissons en.
Il lui proposait un répit temporaire aussi. C'était beaucoup en peu de temps... Jérôme, Père...Mère...
D'un geste vif, elle prit la gourde et s'enfila une bonne rasade, se découvrant déshydratée.
Tu es un elfe bien malgré tes airs Mon Petit Prince. Sourit t'elle, la voix légèrement tremblotante en ravalant une larme. Dommage qu'Eliendir reparte après, elle aurait bien aimé apprendre à le connaitre réellement. En la Réserve, elle jugeait les gens par leur actes. L'ange Aryan entre autre. Elle eut une légère pensée pour lui. Avait t'il trouvé sa dulcinée? Elle se sentait atrocement seule en cet instant.
Il y eut un frémissement, et la garde forestière se jeta dans les bras de son compagnon d'infortune, enserrant sa taille avec une vigueur étonnante, elle enfouit son visage dans les replis immaculés. Elle voulait simplement ressentir une chaleur amie.
-Merci..
Entendit t'il une voix étouffée au travers du tissus tandis qu'une légère humidité teintait son ventre au niveau du nombril. Idunn s'écarta et essuya ses yeux en évitant soigneusement le regard de l'elfe solaire.
Pardon Eliendir... Je prends l'offre... J'ai besoin d'être efficace. IĿ y a plus en jeu et je dois garder la tête froide. Après, finissons en.
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Symphonie de la Nature
Feat Idunn
Récupérant dans son sac de quoi grignoter, reprendre un peu d'énergie pour pouvoir reprendre la marche dans de bonnes conditions. Il ne peut s'empêcher de sourire aux paroles de la jeune femme. Outre le petit surnom qu'elle lui donne, ce qui n'est pas pour lui déplaire tant il aime les titres grandiloquents, il s'amuse surtout du soudain compliment auquel il a le droit. Être qualifié de quelqu'un de bien n'est pas dans ses habitudes tout simplement parce qu'il ne l'est pas et c'est un fait. Mais Idunn n'a pas besoin de le savoir et son ignorance est une bénédiction. Finalement, le bien et le mal n'est qu'une question de point de vue.
« Et qu'est-ce qu'ils ont mes airs exactement ? » Dit-il avec une pointe d'humour dans la voix.
Il est curieux de savoir comment la jeune femme le décrirait, après tout on échappe pas si facilement à sa véritable nature et il en a bien conscience. Même pour lui, qui change d'apparence et d'attitude comme de tunique. Eliëndir est un acteur hors pair qui aurait pu faire carrière sur les planches des plus grands théâtres du continent, s'il n'avait pas été destiné à de plus grandes ambitions. Ce que vous voyez de lui, n'est peut-être que ce qu'il souhaite montrer. Surpris par le geste de l'élémentaire qui se jette dans ses bras, Eliëndir met quelques instants à réagir. Se joignant à son étreinte avec moins de vigueur mais pas moins de sincérité, lui laissant tout le temps nécessaire pour se remettre de ses émotions.
Il finit par acquiescer de la tête, maintenant qu'ils sont prêts à se remettre en route et à en finir avec cette histoire. Le mage noir récupère son sac qu'il remet dans son dos, le regard tourné vers l'étendue grisâtre à l'aura menaçante.
« Je t'en prie. Dans ce cas, allons-y. Je passe devant pour une fois. Avec la carte, je devrais être capable de ne pas me perdre. »
Ça, c'est vraiment pas sûr mais l'Elfe est confiant et quand il s'est mit une idée dans la tête, c'est difficile de l'en détourner. Enfin, bien conscient qu'Idunn n'est pas au top de sa forme et même si Eliëndir maintient son contrôle des émotions sur la jeune femme ce qui n'est pas si contraignant que ça à petite dose, il souhaite avant tout la décharger un peu de la responsabilité qui lui incombe. Ainsi, sur le chemin qui mène à la grotte, elle aura le temps de se vider la tête et de se focaliser sur l'essentiel. Sur ces mots, Eliëndir se remet en marche et prend les devants. Avec le Melornois en tête de convoi, les deux protagonistes n'avancent clairement pas aussi vite qu'avant. Il n'a ni les connaissances d'Idunn, ni son aisance naturelle en pleine forêt. Eliëndir s'arrête régulièrement pour vérifier leur position sur la carte, le cliché du touriste il faut bien l'avouer. Ceci dit, il ne s'est pas encore perdu et c'est déjà un petit miracle en soi. Il va toujours dans la bonne direction et surtout, il est très attentif à son environnement.
La traversée n'est pas facile non plus. L'air est lourd à cause du sombre mana omniprésent dans la zone et il y fait une forte chaleur comme en plein été. Malheureusement, aucune de ses capacités ne pourrait les aider à rendre la route un peu moins pénible alors Eliëndir prend sur lui et continue d'avancer sans se plaindre. Le plus troublant est certainement l'absence quasi-totale de la faune. Il n'y a pas un bruit si ce n'est les brindilles qui craquent sous leurs pieds. La forêt souffre, la sève des arbres s'écoulent en un liquide noirâtre à l'aspect très inquiétant. Les deux aventuriers constatent aussi que les feuilles tombent continuellement au-dessus de leurs têtes, pourtant ce n'est pas la bonne saison. Les feuilles aussi ont perdu leur couleur verte caractéristique et c'est au milieu de ce paysage morne et sans vie que les protagonistes entament la dernière ligne droite. Ils en ont pour un peu plus d'une petite heure avant d'enfin atteindre la côte en bordure de forêt, l'océan se dévoilant à perte de vue. La plage en contrebas, la falaise et les rochers sur lesquels les vagues viennent s'écraser avec une force modérée.
« La grotte devrait être... de ce côté. »
Précise-t-il alors en vérifiant une dernière fois sur la carte avant de la plier négligemment pour pouvoir la ranger dans son sac.
CENDRES
« Et qu'est-ce qu'ils ont mes airs exactement ? » Dit-il avec une pointe d'humour dans la voix.
Il est curieux de savoir comment la jeune femme le décrirait, après tout on échappe pas si facilement à sa véritable nature et il en a bien conscience. Même pour lui, qui change d'apparence et d'attitude comme de tunique. Eliëndir est un acteur hors pair qui aurait pu faire carrière sur les planches des plus grands théâtres du continent, s'il n'avait pas été destiné à de plus grandes ambitions. Ce que vous voyez de lui, n'est peut-être que ce qu'il souhaite montrer. Surpris par le geste de l'élémentaire qui se jette dans ses bras, Eliëndir met quelques instants à réagir. Se joignant à son étreinte avec moins de vigueur mais pas moins de sincérité, lui laissant tout le temps nécessaire pour se remettre de ses émotions.
Il finit par acquiescer de la tête, maintenant qu'ils sont prêts à se remettre en route et à en finir avec cette histoire. Le mage noir récupère son sac qu'il remet dans son dos, le regard tourné vers l'étendue grisâtre à l'aura menaçante.
« Je t'en prie. Dans ce cas, allons-y. Je passe devant pour une fois. Avec la carte, je devrais être capable de ne pas me perdre. »
Ça, c'est vraiment pas sûr mais l'Elfe est confiant et quand il s'est mit une idée dans la tête, c'est difficile de l'en détourner. Enfin, bien conscient qu'Idunn n'est pas au top de sa forme et même si Eliëndir maintient son contrôle des émotions sur la jeune femme ce qui n'est pas si contraignant que ça à petite dose, il souhaite avant tout la décharger un peu de la responsabilité qui lui incombe. Ainsi, sur le chemin qui mène à la grotte, elle aura le temps de se vider la tête et de se focaliser sur l'essentiel. Sur ces mots, Eliëndir se remet en marche et prend les devants. Avec le Melornois en tête de convoi, les deux protagonistes n'avancent clairement pas aussi vite qu'avant. Il n'a ni les connaissances d'Idunn, ni son aisance naturelle en pleine forêt. Eliëndir s'arrête régulièrement pour vérifier leur position sur la carte, le cliché du touriste il faut bien l'avouer. Ceci dit, il ne s'est pas encore perdu et c'est déjà un petit miracle en soi. Il va toujours dans la bonne direction et surtout, il est très attentif à son environnement.
La traversée n'est pas facile non plus. L'air est lourd à cause du sombre mana omniprésent dans la zone et il y fait une forte chaleur comme en plein été. Malheureusement, aucune de ses capacités ne pourrait les aider à rendre la route un peu moins pénible alors Eliëndir prend sur lui et continue d'avancer sans se plaindre. Le plus troublant est certainement l'absence quasi-totale de la faune. Il n'y a pas un bruit si ce n'est les brindilles qui craquent sous leurs pieds. La forêt souffre, la sève des arbres s'écoulent en un liquide noirâtre à l'aspect très inquiétant. Les deux aventuriers constatent aussi que les feuilles tombent continuellement au-dessus de leurs têtes, pourtant ce n'est pas la bonne saison. Les feuilles aussi ont perdu leur couleur verte caractéristique et c'est au milieu de ce paysage morne et sans vie que les protagonistes entament la dernière ligne droite. Ils en ont pour un peu plus d'une petite heure avant d'enfin atteindre la côte en bordure de forêt, l'océan se dévoilant à perte de vue. La plage en contrebas, la falaise et les rochers sur lesquels les vagues viennent s'écraser avec une force modérée.
« La grotte devrait être... de ce côté. »
Précise-t-il alors en vérifiant une dernière fois sur la carte avant de la plier négligemment pour pouvoir la ranger dans son sac.
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La magie d'Eliendir apaise Idunn, effectivement, lui permettant de se focusser sur la tâche. Elle le suit donc, faisant la sentinelle et l'éclaireur, un peu devant, un peu derrière, jusqu'à finir sur ses talons. Il n'y avait rien à voir entant que tel. Même pas Mouche. Alors pourquoi se faire chier? Avec un pincement au coeur, elle regarde les arbres souffrir mais sans en pleurer.
C'était étrange tout de même, et reposant, et inquiétant en un sens. Aussi quand ils arrivèrent sur le bord de la falaise, le moral de la Garde Forestière remonta en flèche. Océan... Un éclatant sourire illumina les traits de mousse tandis qu'elle inspira à plein poumon l'air du large. Et quand le mage donna sa direction, la demi orc le suivit sans rechigner.... Arc au clair, oeil alerte qui regardait sans cesse le ciel, les frondaisons... ŀes arbres malades... le ciel.
Pour la seconde fois de la journée, Mère lui en voulu... A moins que ca ne soit sa facon de l'aider. La petite femme tomba dans un trou, lâchant son arc qui tomba sur le sol sombre... Que dit elle, dans un puit naturel, parfois les cavernes ont ce genre de trou pour l'aération. Avec un léger cri pour alerter Eliendir, elle garda ensuite un silence de plomb malgré les racines qui lui conglaient le visage, la battant au passage en même temps qu'elles ralentissaient sa chute...
Et ce fut dans une envolée de terre, de racines et de grenailles que la garde forestière termina sa chute sur quelque chose de mou... Aussi silencieuse qu'une souris, elle regarda en l'air, le trou d'épingle d'ou percait légèrement la lumière du jour. Arpentant les lieux du regard, elle se laissa guider par ses autres sens... Il y avait le bruit du ressac qui lui faisait frétiller l'oreille. ŀ'humidité lui faisait plisser le nez. Pendant un moment, Idunn retint son souffle, mais elle n'entendait rien...
Ca avait l'air sécure... Aussi sortit elle un peu de sa mousse luminescente pour mieux investiguer son environnement. Et ce qu'elle vit lui fit presque regretter d'être née.
C'était étrange tout de même, et reposant, et inquiétant en un sens. Aussi quand ils arrivèrent sur le bord de la falaise, le moral de la Garde Forestière remonta en flèche. Océan... Un éclatant sourire illumina les traits de mousse tandis qu'elle inspira à plein poumon l'air du large. Et quand le mage donna sa direction, la demi orc le suivit sans rechigner.... Arc au clair, oeil alerte qui regardait sans cesse le ciel, les frondaisons... ŀes arbres malades... le ciel.
Pour la seconde fois de la journée, Mère lui en voulu... A moins que ca ne soit sa facon de l'aider. La petite femme tomba dans un trou, lâchant son arc qui tomba sur le sol sombre... Que dit elle, dans un puit naturel, parfois les cavernes ont ce genre de trou pour l'aération. Avec un léger cri pour alerter Eliendir, elle garda ensuite un silence de plomb malgré les racines qui lui conglaient le visage, la battant au passage en même temps qu'elles ralentissaient sa chute...
Et ce fut dans une envolée de terre, de racines et de grenailles que la garde forestière termina sa chute sur quelque chose de mou... Aussi silencieuse qu'une souris, elle regarda en l'air, le trou d'épingle d'ou percait légèrement la lumière du jour. Arpentant les lieux du regard, elle se laissa guider par ses autres sens... Il y avait le bruit du ressac qui lui faisait frétiller l'oreille. ŀ'humidité lui faisait plisser le nez. Pendant un moment, Idunn retint son souffle, mais elle n'entendait rien...
Ca avait l'air sécure... Aussi sortit elle un peu de sa mousse luminescente pour mieux investiguer son environnement. Et ce qu'elle vit lui fit presque regretter d'être née.
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Symphonie de la Nature
Feat Idunn
Complètement absorbé par la contemplation excesive de l'océan qui s'étend jusqu'à l'horizon, le plage de sable blanc sur laquelle les vagues viennent se reposer dans une mélodie reposante pour les oreilles. C'est un sacré spectacle que nous offre la nature et même pour lui qui a beaucoup voyagé, cela reste un paysage rarissime pour un Elfe des lointaines terres du nord à des kilomètres de la plage la plus proche. Malheureusement, Eliëndir n'est pas venu pour les vacances et doit passer à côté de ce cadre idyllique pour rester concentré sur sa tâche de la plus haute importance. Enfin, les deux protagonistes touchaient au but après toutes leurs péripéties. Il venait de donner la bonne direction et instinctivement, Eliëndir commençait à s'y diriger pour rejoindre tranquillement la plage un peu plus loin. C'est à ce moment-là qu'il est alerté par un cri de panique qui surgit dans son dos.
Eliëndir se retourne dans la seconde et a tout juste le temps de voir Idunn tomber dans un trou discret, habilement dissimulé par quelques lianes et feuilles qui sont tombées des arbres les plus proches. Il se précipite mais est bien trop lent pour rattraper la jeune femme qui disparait dans les tréfonds de la terre. Grimaçant, pestant et s'agaçant de ne pas avoir été assez réactif, l'Elfe en profite pour jeter un coup d'œil dans le puits naturel afin d'en estimer la taille et la profondeur. Idunn semble avoir rejoint le fond assez rapidement et sans encombre ce qui est déjà très rassurant. Ceci dit, si l'élémentaire a réussi à faufiler malgré elle grâce à sa petite taille, Eliëndir est un peu trop large pour en faire de même.
« Rien de cassé ? Je te rejoins dans une minute. »
Il lui fallait d'abord trouver le moyen de la rejoindre, par chance ce n'est pas du tout un problème pour lui. Eliëndir modèle et façonne sa propre chair selon son bon vouloir afin de prendre l'apparence qui lui sied le mieux. Dans le cas présent, il lui fallait quelque chose de suffisamment petit pour passer à travers le tunnel de pierre. Adepte de la métamorphose, il est aussi capable de prendre l'apparence d'un animal et en l'occurrence, le corps du mage noir perd énormément en largeur mais adopte une forme longiligne dépourvu de membres. C'est sous l'apparence d'un imposant serpent, un Boa pour être plus précis et d'une taille légèrement au-dessus de la norme même pour un gros spécimen, qu'il se glisse lentement à l'intérieur de la cavité rocheuse en s'accrochant à la pente et aux imperfections de la roche ainsi qu'aux différentes racines présentes. Ce n'est pas une apparence dont il a l'habitude et cela facilite grandement ses déplacements.
En prenant son temps, Eliëndir arrive finalement à rejoindre Idunn à l'intérieur de la grotte. Se laissant gentiment tomber sur le sol, sa chute étant amorti par quelque chose qui n'était pas vraiment de la terre. Sans s'attarder plus longtemps, le mage noir abandonne ses traits reptiliens pour reprendre son apparence de bellâtre attachant. Son regard se pose d'abord sur Idunn pour réitérer son inquiétude.
« Tout va bien ? »
Outre le fait qu'elle ne semble pas blessée, il remarque que l'attention de l'élémentaire est ailleurs alors à son tour, il se met à observer la pièce légèrement éclairée par la mousse d'Idunn. Les murs et le plafond sont complètement recouverts d'une substance filamenteuse blanche très reconnaissable d'un simple coup d'œil. Et en y regardant de plus près, les deux protagonistes peuvent s'apercevoir que les fils recouvrent aussi une partie du sol sur lequel ils viennent tout juste de tomber. Un amas de toile posé là leur a permis d'amortir leurs chutes mais c'est loin d'être le plus préoccupant. Eliëndir lui-même s'en retrouve sans voix devant ce triste spectacle. Tout autour d'eux et au-dessus de leurs têtes, sont suspendus des dizaines de cocons dont certains font la taille d'un humain. Ce qui ne laisse que peu de doute sur le contenu de ces poches filamenteuses. Juste devant Idunn repose la carcasse décharnée de ce qui semblait être un griffon, mort depuis longtemps et complètement vidé de sa chair et de ses entrailles jusqu'à ne laisser qu'un squelette en morceau.
Les deux protagonistes ne peuvent que se rendre à l'évidence, ils viennent de s'introduire dans le nid d'une créature cauchemardesque à huit pattes et ils sont actuellement dans son garde manger. Face à ça, Eliëndir n'ose plus émettre le moindre son, le moindre bruit qui pourrait trahir leur présence. Plaçant discrètement son index perpendiculaire à ses lèvres pour demander à Idunn de rester discrète. Une occasion de se plaindre silencieusement de sa malchance. Ça aurait pu être n'importe quoi, un ours, un laconda ou même un Titan. Eliëndir aurait sûrement préféré. De toutes les créatures qui vivent et pullulent sur le Sekai, pourquoi est-ce qu'il fallait qu'il tombe dans la tanière d'un Géomi ? D'une taille conséquente d'ailleurs, à en juger par la taille de ses repas.
Eliëndir lève la tête vers le trou qui mène à l'extérieur. Il pourrait se métamorphoser pour sortir mais Idunn serait incapable de remonter. Il va donc falloir trouver une autre sortie. C'est la merde.
CENDRES
Eliëndir se retourne dans la seconde et a tout juste le temps de voir Idunn tomber dans un trou discret, habilement dissimulé par quelques lianes et feuilles qui sont tombées des arbres les plus proches. Il se précipite mais est bien trop lent pour rattraper la jeune femme qui disparait dans les tréfonds de la terre. Grimaçant, pestant et s'agaçant de ne pas avoir été assez réactif, l'Elfe en profite pour jeter un coup d'œil dans le puits naturel afin d'en estimer la taille et la profondeur. Idunn semble avoir rejoint le fond assez rapidement et sans encombre ce qui est déjà très rassurant. Ceci dit, si l'élémentaire a réussi à faufiler malgré elle grâce à sa petite taille, Eliëndir est un peu trop large pour en faire de même.
« Rien de cassé ? Je te rejoins dans une minute. »
Il lui fallait d'abord trouver le moyen de la rejoindre, par chance ce n'est pas du tout un problème pour lui. Eliëndir modèle et façonne sa propre chair selon son bon vouloir afin de prendre l'apparence qui lui sied le mieux. Dans le cas présent, il lui fallait quelque chose de suffisamment petit pour passer à travers le tunnel de pierre. Adepte de la métamorphose, il est aussi capable de prendre l'apparence d'un animal et en l'occurrence, le corps du mage noir perd énormément en largeur mais adopte une forme longiligne dépourvu de membres. C'est sous l'apparence d'un imposant serpent, un Boa pour être plus précis et d'une taille légèrement au-dessus de la norme même pour un gros spécimen, qu'il se glisse lentement à l'intérieur de la cavité rocheuse en s'accrochant à la pente et aux imperfections de la roche ainsi qu'aux différentes racines présentes. Ce n'est pas une apparence dont il a l'habitude et cela facilite grandement ses déplacements.
En prenant son temps, Eliëndir arrive finalement à rejoindre Idunn à l'intérieur de la grotte. Se laissant gentiment tomber sur le sol, sa chute étant amorti par quelque chose qui n'était pas vraiment de la terre. Sans s'attarder plus longtemps, le mage noir abandonne ses traits reptiliens pour reprendre son apparence de bellâtre attachant. Son regard se pose d'abord sur Idunn pour réitérer son inquiétude.
« Tout va bien ? »
Outre le fait qu'elle ne semble pas blessée, il remarque que l'attention de l'élémentaire est ailleurs alors à son tour, il se met à observer la pièce légèrement éclairée par la mousse d'Idunn. Les murs et le plafond sont complètement recouverts d'une substance filamenteuse blanche très reconnaissable d'un simple coup d'œil. Et en y regardant de plus près, les deux protagonistes peuvent s'apercevoir que les fils recouvrent aussi une partie du sol sur lequel ils viennent tout juste de tomber. Un amas de toile posé là leur a permis d'amortir leurs chutes mais c'est loin d'être le plus préoccupant. Eliëndir lui-même s'en retrouve sans voix devant ce triste spectacle. Tout autour d'eux et au-dessus de leurs têtes, sont suspendus des dizaines de cocons dont certains font la taille d'un humain. Ce qui ne laisse que peu de doute sur le contenu de ces poches filamenteuses. Juste devant Idunn repose la carcasse décharnée de ce qui semblait être un griffon, mort depuis longtemps et complètement vidé de sa chair et de ses entrailles jusqu'à ne laisser qu'un squelette en morceau.
Les deux protagonistes ne peuvent que se rendre à l'évidence, ils viennent de s'introduire dans le nid d'une créature cauchemardesque à huit pattes et ils sont actuellement dans son garde manger. Face à ça, Eliëndir n'ose plus émettre le moindre son, le moindre bruit qui pourrait trahir leur présence. Plaçant discrètement son index perpendiculaire à ses lèvres pour demander à Idunn de rester discrète. Une occasion de se plaindre silencieusement de sa malchance. Ça aurait pu être n'importe quoi, un ours, un laconda ou même un Titan. Eliëndir aurait sûrement préféré. De toutes les créatures qui vivent et pullulent sur le Sekai, pourquoi est-ce qu'il fallait qu'il tombe dans la tanière d'un Géomi ? D'une taille conséquente d'ailleurs, à en juger par la taille de ses repas.
Eliëndir lève la tête vers le trou qui mène à l'extérieur. Il pourrait se métamorphoser pour sortir mais Idunn serait incapable de remonter. Il va donc falloir trouver une autre sortie. C'est la merde.
CENDRES
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-Oui... Murmura Idunn quasi inaudiblement. C'était un arachnide, certes. C'était trop gros, trop... maléfique? Surnaturel?... Pour être Géomie qui faisait partie de la Nature... Elle ne corrompait pas Terre ni les arbres. . Eliendir lui demanda de garder le silence, ce qu'elle ne se fit ps prier. En retour, elle lui montra les fils. Il était fort probable que la créature habitant ces lieux était au courant de leur arrivée... Aussi lui fit elle signe de s'éloigner sans toucher aux filaments. D'ailleurs, ca ne servait à rien de se débattre pour elle. Idunn ne l'avait pas dit au mage, mais elle était collée dedans...Et elle avait besoin d'un moment pour se déprendre.
La jeune garde forestière restait d'un flegme exemplaire, pendant qu'elle se défaisait doucement de la toile en utilisant de la magie, laissant des sécrétions végétales sortir de ses mains pour les rendre antiadhésive. Doucement, prenant un temps qu'elle n'avait point, elle caressa les fils encore er encore, déprenant ses membres de la toile. Elle avait l'Atroce sensation que ce n,était pas naturel... Et pourtant.
U♪e ombre cacha momentanément le trou au dessus d'eux, faisant s'immobiliser Idunn. Les fils lui collant les mollets venaient de vibrer. Aussi immobile que faire se peut, elle regarda Griffon qui gisait là, exangue. Et elle ne ressentit aucune peur. Oui, cette créature était probablement changée, maléfique. Probablement était elle corrompue par une magie obscure. Sujet de tests et abandonnée quand, comme tout animal, elle s'adapta pour devenir hors de contrôle. Beaucoup d'hypothèses et de peut-être... Mais cette inconnue faisait souffrir la Nature. Elle était trop gourmande. Et n'avait aucune place dans le cycle de la Réserve. Cette situation devait cesser.
Des bruits de pattes se firent entendre du plafond. Idunn regrettait amèrement son arc laissé à la surface. Mais pour le moment... Au moment ou une goutte de salive tomba au sol derrière elle, la garde forestière fit corp avec Terre, en revêtant l'armure tout en se roulant en boule pour se protéger de ce qui devait être tout sauf une Géomie standard. Dans un claquement sinistre, les mandibules se refermèrent dans le vide.
Idunn était clairement désavantagée, n'y voyant rien dans le noir. Mais comme toute chose, Placidu lui avait enseigné qu'il y avait de multiples facons d'y voir. Au moins, avec la bénédiction de Mère, elle put se déprendre de la toile. En espérant qu'Eliendir avait vu, lui.
La jeune garde forestière restait d'un flegme exemplaire, pendant qu'elle se défaisait doucement de la toile en utilisant de la magie, laissant des sécrétions végétales sortir de ses mains pour les rendre antiadhésive. Doucement, prenant un temps qu'elle n'avait point, elle caressa les fils encore er encore, déprenant ses membres de la toile. Elle avait l'Atroce sensation que ce n,était pas naturel... Et pourtant.
U♪e ombre cacha momentanément le trou au dessus d'eux, faisant s'immobiliser Idunn. Les fils lui collant les mollets venaient de vibrer. Aussi immobile que faire se peut, elle regarda Griffon qui gisait là, exangue. Et elle ne ressentit aucune peur. Oui, cette créature était probablement changée, maléfique. Probablement était elle corrompue par une magie obscure. Sujet de tests et abandonnée quand, comme tout animal, elle s'adapta pour devenir hors de contrôle. Beaucoup d'hypothèses et de peut-être... Mais cette inconnue faisait souffrir la Nature. Elle était trop gourmande. Et n'avait aucune place dans le cycle de la Réserve. Cette situation devait cesser.
Des bruits de pattes se firent entendre du plafond. Idunn regrettait amèrement son arc laissé à la surface. Mais pour le moment... Au moment ou une goutte de salive tomba au sol derrière elle, la garde forestière fit corp avec Terre, en revêtant l'armure tout en se roulant en boule pour se protéger de ce qui devait être tout sauf une Géomie standard. Dans un claquement sinistre, les mandibules se refermèrent dans le vide.
Idunn était clairement désavantagée, n'y voyant rien dans le noir. Mais comme toute chose, Placidu lui avait enseigné qu'il y avait de multiples facons d'y voir. Au moins, avec la bénédiction de Mère, elle put se déprendre de la toile. En espérant qu'Eliendir avait vu, lui.
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Symphonie de la Nature
Feat Idunn
Dans la pénombre à peine éclairée par le trou de lumière menant à la surface et en territoire hostile, la communication est difficile entre les deux aventuriers. Heureusement, Eliëndir a la capacité de voir dans le noir comme en plein jour et il peut facilement se rendre compte qu'il est encerclé de toiles méticuleusement tissées et reliées entre elles d'un bout à l'autre de la grotte. Quelqu'un qui ne ferait pas attention pourrait facilement se retrouver piégé et fait comme un rat. Une grimace de dégoût sur le visage, un frisson très désagréable parcourt son échine et ce sentiment paranoïaque qui s'installe dans son esprit, convaincu d'être observé. Eliëndir comprend qu'il a tout intérêt à ne pas s'approcher des filaments et à se déplacer le plus silencieusement possible. Pivotant sur ses talons, l'Elfe n'a évidemment aucune intention de s'éterniser dans le coin et entreprend déjà de chercher la sortie la plus proche en espérant ne pas avoir à faire de mauvaise rencontre sur le chemin.
Simultanément à Idunn, l'Elfe s'immobilise quand le petit trou de lumière disparaît puis réapparaît en l'espace d'une seconde. Quelque chose de gros vient de passer devant leur seule lumière, source d'une panique soudaine qui s'immisce dans son esprit alors qu'il n'ose à peine faire le moindre mouvement, espérant naïvement que rester immobile puisse aussi le rendre invisible aux yeux de la créature. Entendre les multitudes de pattes se déplacer au-dessus d'eux sans pour autant voir le monstre, avait ce quelque d'effrayant et de répugnant. Eliëndir n'allait pas pouvoir feindre l'indifférence plus longtemps, ça ne l'enchante vraiment pas mais il faut agir avant qu'il ne soit trop tard. Le mage noir se met à expirer lentement par le nez, reprenant son calme et un semblant de lucidité pour être prêt à agir dès qu'une occasion se présentera à lui.
Du coin de l'œil, il vit Idunn se jeter sur le sol pour s'extirper in extremis de deux gigantesques mandibules. Eliëndir réagit instantanément, profitant que l'élémentaire accapare toute l'attention de la Géomi dont il connaît maintenant la position exacte, pour tendre la paume de sa main ouverte dans la direction de la créature. La monstruosité n'a même pas le temps de se jeter sur sa proie désignée que les ténèbres s'abattent sur son flanc sous la forme d'une vague déchirante qui transperce une partie de sa chitine protectrice et propulse la Géomi à travers la grotte. Pas sûr que les dégâts soient mortels mais ça devrait leur permettre de gagner un peu de temps.
« Idunn ! Attrape ! »
Eliëndir n'a pas pu récupérer l'arc d'Idunn avant de descendre mais il a toujours le sien avec une bonne dizaine de flèches dans le carquois qu'il jette en direction de l'élémentaire. Idunn en a bien plus besoin que lui et forcé d'admettre qu'elle en fera aussi une bien meilleure utilisation. Ce n'est pas aujourd'hui qu'il se remettra au tir à l'arc, tant pis. Le temps presse et dans la précipitation, il fait signe à Idunn de le suivre alors qu'Eliëndir tente de se frayer un chemin dans le réseau souterrain, à la recherche d'une sortie. Il y avait une carcasse de griffon tout à l'heure, cela sous-entend que la Géomi a un accès à la surface quand elle a besoin de chasser pour se nourrir. Alors l'Elfe cherche absolument partout, invoquant les ombres pour déchirer les quelques toiles qui lui barrent la route mais il se rend très vite compte que c'est un véritable labyrinthe et dans sa malchance, il enchaîne les culs-de-sac.
Tournant la tête pour jeter un œil par-dessus la tête d'Idunn, il remarque que la Géomi revient à la charge après s'être dépétrée de ses propres pièges filamenteux. Elle pousse un cri sinistre à en crisper les muscles d'effroi.
« Merde. Elle arrive, je peux la voir. Tu penses pouvoir l'atteindre dans le noir ? À onze heures, cents mètres, près du sol. »
Dans l'instant, difficile de lui donner plus de précision mais il a confiance en Idunn pour toucher la créature ou au moins pour leur faire gagner du temps. Ce n'est pas qu'Eliëndir ne veut pas affronter le monstre à huit pattes, même si ça l'arrange bien de laisser le sale boulot à Idunn, c'est surtout qu'Idunn est incapable de voir dans le noir et donc de chercher efficacement une sortie. Alors voilà comment le duo va opérer à partir de maintenant, Eliëndir se fraye un chemin à travers le labyrinthe souterrain tout en donnant régulièrement des indications à Idunn sur la position de la Géomi pour qu'elle puisse ajuster ses tirs. En gros c'est la merde mais on s'adapte comme on peut. Par chance, Eliëndir trouve enfin un accès qui ne se termine pas par un cul-de-sac et qui semble remonter vers la surface.
CENDRES
Simultanément à Idunn, l'Elfe s'immobilise quand le petit trou de lumière disparaît puis réapparaît en l'espace d'une seconde. Quelque chose de gros vient de passer devant leur seule lumière, source d'une panique soudaine qui s'immisce dans son esprit alors qu'il n'ose à peine faire le moindre mouvement, espérant naïvement que rester immobile puisse aussi le rendre invisible aux yeux de la créature. Entendre les multitudes de pattes se déplacer au-dessus d'eux sans pour autant voir le monstre, avait ce quelque d'effrayant et de répugnant. Eliëndir n'allait pas pouvoir feindre l'indifférence plus longtemps, ça ne l'enchante vraiment pas mais il faut agir avant qu'il ne soit trop tard. Le mage noir se met à expirer lentement par le nez, reprenant son calme et un semblant de lucidité pour être prêt à agir dès qu'une occasion se présentera à lui.
Du coin de l'œil, il vit Idunn se jeter sur le sol pour s'extirper in extremis de deux gigantesques mandibules. Eliëndir réagit instantanément, profitant que l'élémentaire accapare toute l'attention de la Géomi dont il connaît maintenant la position exacte, pour tendre la paume de sa main ouverte dans la direction de la créature. La monstruosité n'a même pas le temps de se jeter sur sa proie désignée que les ténèbres s'abattent sur son flanc sous la forme d'une vague déchirante qui transperce une partie de sa chitine protectrice et propulse la Géomi à travers la grotte. Pas sûr que les dégâts soient mortels mais ça devrait leur permettre de gagner un peu de temps.
« Idunn ! Attrape ! »
Eliëndir n'a pas pu récupérer l'arc d'Idunn avant de descendre mais il a toujours le sien avec une bonne dizaine de flèches dans le carquois qu'il jette en direction de l'élémentaire. Idunn en a bien plus besoin que lui et forcé d'admettre qu'elle en fera aussi une bien meilleure utilisation. Ce n'est pas aujourd'hui qu'il se remettra au tir à l'arc, tant pis. Le temps presse et dans la précipitation, il fait signe à Idunn de le suivre alors qu'Eliëndir tente de se frayer un chemin dans le réseau souterrain, à la recherche d'une sortie. Il y avait une carcasse de griffon tout à l'heure, cela sous-entend que la Géomi a un accès à la surface quand elle a besoin de chasser pour se nourrir. Alors l'Elfe cherche absolument partout, invoquant les ombres pour déchirer les quelques toiles qui lui barrent la route mais il se rend très vite compte que c'est un véritable labyrinthe et dans sa malchance, il enchaîne les culs-de-sac.
Tournant la tête pour jeter un œil par-dessus la tête d'Idunn, il remarque que la Géomi revient à la charge après s'être dépétrée de ses propres pièges filamenteux. Elle pousse un cri sinistre à en crisper les muscles d'effroi.
« Merde. Elle arrive, je peux la voir. Tu penses pouvoir l'atteindre dans le noir ? À onze heures, cents mètres, près du sol. »
Dans l'instant, difficile de lui donner plus de précision mais il a confiance en Idunn pour toucher la créature ou au moins pour leur faire gagner du temps. Ce n'est pas qu'Eliëndir ne veut pas affronter le monstre à huit pattes, même si ça l'arrange bien de laisser le sale boulot à Idunn, c'est surtout qu'Idunn est incapable de voir dans le noir et donc de chercher efficacement une sortie. Alors voilà comment le duo va opérer à partir de maintenant, Eliëndir se fraye un chemin à travers le labyrinthe souterrain tout en donnant régulièrement des indications à Idunn sur la position de la Géomi pour qu'elle puisse ajuster ses tirs. En gros c'est la merde mais on s'adapte comme on peut. Par chance, Eliëndir trouve enfin un accès qui ne se termine pas par un cul-de-sac et qui semble remonter vers la surface.
CENDRES
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C'est à croire que les Géomies marquent sa vie. Pense Idunn en suivant le son de voix d'Eliendir, trébuchant dans quelques trucs qu'elle ne veut pas voir et dont elle ne trouve certainement pas la nature. Elle se guide à l'Instinct surtout, et Terre et Océan le veulent, elle retrouve Eliendir qui s'annonce pour ne pas l'effrayer avant de lui caresser le bras avec...
Un arc?
Ne pouvant s'empêcher de pousser un petit cri, elle s'en empare, créant une flèche de mousse luminescente et la décochant au moment et selon les précisions exacttes de l'elfe . U♪e caverne de cent mètres minimum? Pense t'elle au moment ou les spores de la mousse tachent l'animal, lui donnant la localisation dans les ténèbres. Une bonne chose de faite. Pense t'elle en envoyant quelques traits de terre derrière pour faire bonne mesure. D'ailleur une odeur de sang corrompu envahit soudainement les lieux avec le cri de la bête. Ici, dans le nid de l'araignée, ils sont clairement désavantagés.
Soyons franc, la jeune garde forestière ne sais pas comment elle est encore en vie. Ce n'est pas une question à se poser, ni elle, ni aucune autre d'ailleurs. Mais juste avant de prendre le tunnel pour remonter elle rétrécit le tunnel derrière eux, en créant des pics de terre entre eu et Géomie qui, maligne, ne se porte pas à l'attaque des cristaux aiguisés. Ils l'entendaient, de l'autre coté de la barrière de fortune
-Nous ne pouvons pas fuir... Haleta t'elle. - En air libre, dans Forêt, nous n'aurons aucune chance.
Qui sait si elle n'était pas seule? ŀe gobelin, malgré les apparences elle l'avait écouté. Une géomie ne pose pas de problème insoluble, même corrompue. Il avait parlé d'une antique force antique... Ils devaient trouver la source de tout ce merdier, et le plus tôt sera le mieux.
Je pense que nous devons plutôt descendre dit elle, les pupilles dilatées dans ce noir. -Parce que je ne sais pas ou nous sommes mais les araignées ne creusent pas des tunnels encore moins étroits.. Et le mage nous avait parlé d'une antique force. Je pense qu'elle est un symptôme et pas la cause. Je me trompe peut-être, je ne suis pas mage. ŀe pire est que j'ose pas user de Mousse... Parce que je ne veux pas attirer ce qui rampe ici.
Le silence ponctua les paroles, l'araignées semblait s'être retirée... Alors pourquoi la demi orc ne se sentait pas zen?
Un arc?
Ne pouvant s'empêcher de pousser un petit cri, elle s'en empare, créant une flèche de mousse luminescente et la décochant au moment et selon les précisions exacttes de l'elfe . U♪e caverne de cent mètres minimum? Pense t'elle au moment ou les spores de la mousse tachent l'animal, lui donnant la localisation dans les ténèbres. Une bonne chose de faite. Pense t'elle en envoyant quelques traits de terre derrière pour faire bonne mesure. D'ailleur une odeur de sang corrompu envahit soudainement les lieux avec le cri de la bête. Ici, dans le nid de l'araignée, ils sont clairement désavantagés.
Soyons franc, la jeune garde forestière ne sais pas comment elle est encore en vie. Ce n'est pas une question à se poser, ni elle, ni aucune autre d'ailleurs. Mais juste avant de prendre le tunnel pour remonter elle rétrécit le tunnel derrière eux, en créant des pics de terre entre eu et Géomie qui, maligne, ne se porte pas à l'attaque des cristaux aiguisés. Ils l'entendaient, de l'autre coté de la barrière de fortune
-Nous ne pouvons pas fuir... Haleta t'elle. - En air libre, dans Forêt, nous n'aurons aucune chance.
Qui sait si elle n'était pas seule? ŀe gobelin, malgré les apparences elle l'avait écouté. Une géomie ne pose pas de problème insoluble, même corrompue. Il avait parlé d'une antique force antique... Ils devaient trouver la source de tout ce merdier, et le plus tôt sera le mieux.
Je pense que nous devons plutôt descendre dit elle, les pupilles dilatées dans ce noir. -Parce que je ne sais pas ou nous sommes mais les araignées ne creusent pas des tunnels encore moins étroits.. Et le mage nous avait parlé d'une antique force. Je pense qu'elle est un symptôme et pas la cause. Je me trompe peut-être, je ne suis pas mage. ŀe pire est que j'ose pas user de Mousse... Parce que je ne veux pas attirer ce qui rampe ici.
Le silence ponctua les paroles, l'araignées semblait s'être retirée... Alors pourquoi la demi orc ne se sentait pas zen?
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Symphonie de la Nature
Feat Idunn
Les spores sont une merveilleuse idée. Grâce à la précision d'Idunn, à sa connaissance de la flore et à ses capacités magiques hors du commun, la gigantesque Géomi se retrouve recouverte d'une multitutes de particules luminescentes trahissant sa position même dans le noir complet. C'est vrai que c'est bien plus simple comme ça, plutôt que de donner des informations incomplètes et très approximatives à Idunn sur la position de l'arachnide. Alors l'élémentaire s'occupe de ralentir la monstruosité affamée pendant qu'Eliëndir cherche un moyen de retrouver la surface. Le mage noir se repère aisément dans le noir et en réalité s'il le voulait vraiment, il pourrait sans aucun doute tuer la Géomi en y mettant les efforts nécessaires. Il s'est déjà sorti de situations bien plus complexes mais s'il peut éviter de se salir les mains, il ne va pas se gêner. Leur mission est ailleurs et affronter la créature serait une perte de temps assurée ainsi que très contre productif. Ils ne savent pas ce qu'ils vont trouver près de l'épicentre du mal et la Géomi est une mise en garde à ce sujet. Ce n'est peut-être pas le danger le plus important de la région.
« Que veux-tu dire ? La plage était toute proche, l'entrée de la caverne aussi. Il nous suffit de remonter. »
Le Mélornois est d'abord perplexe face aux doutes de sa partenaire. Cela fait bien une journée et demie, presque deux qu'ils traversent la Réserve Faunique. L'avantage de la forte présence de corruption dans ce coin de la forêt, c'est qu'une grande partie de la faune s'en est aller pour fuir le plus loin possible. Ils n'ont pas vraiment fait de rencontre désagréable sur le chemin jusqu'à très récemment. De toute évidence, la grosse Géomi semble se plaire dans cet environnement malsain et... Peut-être qu'en effet, elle n'est pas seule. Un frisson parcourt son échine à cette terrifiante pensée. Une, c'est déjà trop à son goût. L'Elfe vient se frotter le menton, pivotant régulièrement le regard tout autour de lui comme pour s'assurer qu'ils ne risquent rien à discuter ici.
« Ma foi, tu connais mieux le comportement des Géomis que moi mais effectivement, c'est peu probable que nous ayons déjà trouvé la source du mal. Mais nous sommes proches. Je pense que c'est simplement une grotte naturelle et cette Géomi est venue y faire son nid. Elle est installée depuis un moment et n'a sûrement aucune intention de partir. Certaines espèces s'adaptent plus facilement que d'autres à un changement d'environnement, peut-être qu'elle est insensible à la magie noire qui réside dans l'air. Nous n'avons aucune certitude que cette grotte est reliée à un réseau plus important. Je n'ai trouvé que des impasses. »
Ça ne l'enchante pas vraiment de retourner voir la grosse bestiole énervée. Il n'est pas du tout à l'aise à cette idée et il préfèrerait remonter à la surface pour s'en suivre au plan initial. Mais peut-être qu'Idunn à raison et qu'ils trouveront un autre accès dans le nid de la Géomi. Faut-il encore réussir à s'en débarrasser.
« Tu es sûre de vouloir redescendre ? La Géomi ne va pas gentiment nous laisser faire et il faudra sûrement la tuer. Tu es sûre de toi ? »
CENDRES
« Que veux-tu dire ? La plage était toute proche, l'entrée de la caverne aussi. Il nous suffit de remonter. »
Le Mélornois est d'abord perplexe face aux doutes de sa partenaire. Cela fait bien une journée et demie, presque deux qu'ils traversent la Réserve Faunique. L'avantage de la forte présence de corruption dans ce coin de la forêt, c'est qu'une grande partie de la faune s'en est aller pour fuir le plus loin possible. Ils n'ont pas vraiment fait de rencontre désagréable sur le chemin jusqu'à très récemment. De toute évidence, la grosse Géomi semble se plaire dans cet environnement malsain et... Peut-être qu'en effet, elle n'est pas seule. Un frisson parcourt son échine à cette terrifiante pensée. Une, c'est déjà trop à son goût. L'Elfe vient se frotter le menton, pivotant régulièrement le regard tout autour de lui comme pour s'assurer qu'ils ne risquent rien à discuter ici.
« Ma foi, tu connais mieux le comportement des Géomis que moi mais effectivement, c'est peu probable que nous ayons déjà trouvé la source du mal. Mais nous sommes proches. Je pense que c'est simplement une grotte naturelle et cette Géomi est venue y faire son nid. Elle est installée depuis un moment et n'a sûrement aucune intention de partir. Certaines espèces s'adaptent plus facilement que d'autres à un changement d'environnement, peut-être qu'elle est insensible à la magie noire qui réside dans l'air. Nous n'avons aucune certitude que cette grotte est reliée à un réseau plus important. Je n'ai trouvé que des impasses. »
Ça ne l'enchante pas vraiment de retourner voir la grosse bestiole énervée. Il n'est pas du tout à l'aise à cette idée et il préfèrerait remonter à la surface pour s'en suivre au plan initial. Mais peut-être qu'Idunn à raison et qu'ils trouveront un autre accès dans le nid de la Géomi. Faut-il encore réussir à s'en débarrasser.
« Tu es sûre de vouloir redescendre ? La Géomi ne va pas gentiment nous laisser faire et il faudra sûrement la tuer. Tu es sûre de toi ? »
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