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    Invité
    Invité
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  • Lun 24 Avr - 20:11
    Elle se souvenait d'une coquette petite bâtisse, érigée par la force de ses mains et celles de quelques plus-mortels vivants dans le coin. Ce n'était pas particulièrement une bâtisse jolie, et elle oubliait déjà un peu à quoi elle avait ressemblée, mais elle n'avait sans doute pas été si mauvaise que ça pour qu'elle y passe autant de siècles. Il fallait se dire: des noms avaient émergés des ténèbres pour luire de toutes leurs forces puis étaient retournés dans les abjects ténèbres de l'oubli, et elle était restée sur place, dans sa petite maison, à apprendre sa magie. Et si elle avait quittée les lieux pendant une petite période d'un siècle, ça restait sa maison : pas Lumina'Ombra,  pas les autres palaces extravagants où elle avait du passer de piètres décennies.

    Mais si cette maison avait tenue pour les siècles, six, sept ou huit d'entre eux, il avait fallu d'une nuit pour tout ruiner. Une élémentaire de lave, une attaque surprise, un manque de préparations. Tant de raisons de justifier son domicile actuel, si dépourvu d'histoires et de traces de son passé : un petit appartement de deux pièces, hérité d'un homme qui avait envoyé l'élémentaire de lave sur elle, mais qui était reparti avec comme seule condition qu'il lègue sa maison sans sourciller. Son rêve était débile et peu ambitieux mais elle n'aimerait pas l'écraser : ce n'était tout simplement pas possible. De toute façon, un moucheron pareil verrait fin plus définitive à ses ambitions sans que Qaguia n'intervienne. Et qu'avait t-elle fait de cette maison ensuite ? Elle y avait déplacée son peu d'affaires. Ce qui était idéal, parce que c'était que deux pièces dans un immeuble bien plus grand que ça, occupé par d'autres plus-mortels.

    Elle ne payait pas, toutefois, c'était un avantage. Parce qu'elle avait une magie puissante. Et parce que le gérant n'avait pas de moyens de la déloger sans mettre son habitat en danger. Qaguia n'avait aucune intention de tuer qui que ce soit mais elle avait été contente d'entretenir cette illusion d'être à deux doigts -lesquels ? aucun doigt n'est aussi long que l'autre - d'une tuerie générale. Frappée d'amnésie qu'elle était, elle se souvenait d'une règle de Kaizoku : les forts piétinaient les faibles. Et les faibles pouvaient simplement choisir la botte à lécher, encore qu'ils n'avaient même pas le choix des fois. Mais peut-être que c'était la mauvaise façon de penser, en fait ? Après tout, Kaizoku avait clairement été le faible dans le récent conflit avec la République. Et ils payaient le pix d'un millénaire de piraterie avec leur assimilation à la République. Peut-être que Qaguia pourrait voir ça comme punition méritée, mais c'était juste tragique pour elle.

    Kaizoku auparavant était libre au moins; Sous la République, que devenaient t-ils ? Une île vassale ? Qaguia ne pouvait pas ressentir d'affection pour un bête lopin de terre et ses bribes de souvenirs sur les habitants en eux-mêmes était aussi déficientes mais... ils pourchassaient leurs rêves. De façon médiocre et imprudente pour beaucoup, et elle n'approuvait pas de leurs rêves en eux-mêmes, mais mieux valait qu'une femme puisse essayer même une fois plutôt que de passer sa vie enchaînée, limitée par les dires de personnes qu'elle ne croisera jamais, condamnée à travailler pour les rêves de gros pachas sans ambitions. Non, Kaizoku devait redevenir libre. Et Qaguia devait se tirer de sa torpeur et faire quelque chose pour changer la donne.

    Au moins pour ranimer son propre rêve, elle s'était sentie trop oisive.

    Cette semaine sera la dernière sur cette île. Et alors qu'approchait le bout du chemin, Qaguia ne ressentait aucune trépidation. Ni de tristesse. Ni de joie. De la... curiosité, au mieux, elle qui épluchait des livres pour tout savoir de l'état du monde en cet an 3. Éparpillés au sol ou sur une petite table en bois au centre de sa très commode pièce, leurs pages éclairées par les lueurs vacillantes de lanternes, un lit, une armoire et un plus petit bureau comme seul autres meubles, Qaguia ressentait surtout de l'irritation. Parce que sa porte avait été fêlée par quelques coups de poing. Qaguia souleva sa tête pour dévisager la porte, son unique oeil froncé. Elle ne prit pas la parole : l'autre personne au bout devait savoir que le silence l'attendrait, qu'elle soit là ou pas.

    Heuu, il y a un... capitaine qui voudrait vous voir. Je lui dis que vous êtes là ou... ? Silence; Je sais pas trop si je peux parler pour vous, m'dame. Il vous as même appelée Dame Qaguia, donc... Qaguia grimaça. Une autre figure de son passée ?

    que lui venir Fit t-elle. Bah, autant lui permettre audience. Il reviendrait juste si elle le refusait. Qu'est-ce qui le guidait ? La revanche ? Un bête trésor ? Elle entre-ouvrit la porte à peine, se tenant à distance raisonnable mais prudente -au cas où-, et ne dit rien. Qu'il se présente.

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    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mer 10 Mai - 13:04
    La dernière fois que Qaguia avait été imprudente, ça lui avait coûté un oeil et une maison disparue. Et dans un endroit encore plus public, sans ses défenses élémentaires un peu partout pour la protéger, elle se voulait plus... méfiante. Et avec un appartement qui n'était pas forcément forteresse, elle voulait se donner de quoi réagir. Sa réaction restait franchement inadéquate : l'Ombra savait qu'une tueuse pourrait facilement se glisser chez elle, passant au travers des défenses colossales de la magicienne -des mollusques peu réactifs et une porte de bois- pour insérer un couteau dans sa carotide. Tout comme elle savait qu'inversement, un ennemi déterminé pourrait envoyer des troupes armées ou des magiciens dangereux pour raser la ville et elle avec, enfouissant Qaguia sous les décombres de l'immeuble où elle vivait et massacrant chaque forme de vie dans les environs, de l'humain jusqu'à l'insecte en passant par l'herbe, même.

    Même si une seule magicienne dangereuse pouvait suffire, des fois. Qaguia s'en caressa la paupière de son oeil blessé par réflexe, observant une ombre se former avec l'oeil survivant. Sa porte était à peine entre-ouverte mais elle s'en tenait éloignée par réflexe, prête à tout geler si jamais il venait à essayer de glisser une lame dans la fente. Elle aurait pu la fermer mais c'était un peu un test que de l'ouvrir à peine comme ça : on voit qui en profite pour entrer comme ça, sans demander, et qui assume quand même prudence, se voyant "invité" mais offrant quand même une permission avant d'entrer. Ça fait la différence entre quelqu'un de poli et un sieur moins réfléchi, qui voit une ouverture et la prend dès qu'elle se présente, sans même réfléchir à ce qui pourrait se trouver derrière la porte. Ou sous la porte. Ou au dessus de la porte.

    Diantre, qu'elle aurait apprécié avoir un Judas. Dommage que l'auberge soit si adorablement rustique.

    Quelqu'un d'aussi pressé était opportuniste, désespéré ou alors voulait rapidement "voir" Qaguia de près. Dans aucun de ces cas, elle ne voulait d'une conversation trop proche. Et même quelqu'un de plus méthodique, elle n'aurait pas nécessairement laisser entrer comme ça, parce que la conversation, scintillante qu'elle était, n'avait pas à se passer dans son appartement. C'était son sanctuaire. Et elle ne voulait laisser personne y entrer, pas quand le dialogue pouvait très bien se dérouler même avec une porte entre les deux. C'était juste que quelqu'un qui était prêt à respecter cet espace privé pouvait mériter sa patience plus qu'un chenapan impatient.

    Et cet homme, qui tenta d'ouvrir la porte pour se glisser chez elle, semblait malheureusement avoir le profil du "chenapan impatient".

    Ah.

    Avant qu'il ne puisse entrer, la porte se figea, bloquée par un épais cube de glace derrière elle, crée par sa magie en un éclair de conscience. Un sort simple, qui n'avait pas arrêté la lave de l'élémentaire, mais qui pouvait stopper dans son puissant élant une porte ouverte de façon normale par un bonhomme tout aussi normal. Mais elle lui permit d'aller de l'avant de deux centimètres, juste assez pour lui permettre de la voir elle, bras croisés, oeil rivé contre la porte. toi pas m'appeler "dame" qaguia

    politesse pourrie moi juste qaguia Oh, elle n'accepterait pas ça ni les petits noms ni les insultes. Mais "dame"... beuark, ça la faisait passer pour une plus-mortelle noble à la peau flatrie. C'était sans aucun doute un capitaine de bateau Républicain. Un forban de Kaizoku ne serait pas aussi poli. Ça ou il avait été bien dressé.

    moi vouloir voir visage toi

    mais toi prendre aises hm

    entretenir facile pas besoin toi entrer

    et moi jamais dire que toi pouvoir entrer juste venir

    Elle s'était beaucoup justifiée mais quelque part, elle voulait un peu faire chier, aussi. La dernière fois que le monde était venu la chercher... oui, vous devez connaître l'histoire. Et ce Hubert... où avez t-il entendu parler d'elle, s'il venait la voir comme ça, avec la confiance absolue qu'elle savait où se trouvait un trésor disparu il y a cinq-cent ans... quelqu'un avait dû lui dire quelque chose sur elle. Ou il s'était informé quelque part que l'Ombra était curieuse de découvrir. Une situation la gênait moins que l'autre, et c'était parce que s'il existait un bouquin avec des informations sur elle quelque part, elle pourrait l'acquérir pour se rafraîchir la mémoire.

    Ou du moins, une source d'information, à tarir une fois qu'elle l'aura utilisée. Ce siècle, elle voulait le passer dans son coin à s'informer sur le monde, avant de le rejoindre de nouveau mais... si ça pouvait l'aider, Qaguia sortirait de sa petite forteresse.

    Même si elle ne savait foutrement rien de ce trésor. Le souvenir de ce dernier était perdu dans ma mélasse mentale, pour l'instant. Mais il ne le savait évidemment pas. Et elle avait de quoi s'en servir.

    Mais bon, déjà, elle n'aimait pas la question du bonhomme. Il s'attendait à ce qu'elle lui dise, comme ça ? Qaguia fronça son sourcil survivant. pourquoi moi te dire

    quoi moi etre raison d aider toi quoi recompense moi

    toi capitaine de la republique ou de kaizoku d'abord

    qui dire toi sur moi

    toi me repondre tout ca avant et moi decider si dire

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    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Dim 14 Mai - 21:06
    Une rencontre entre deux anciens 0Y9FtMz

    Qaguia n'avait que plus de mille ans et des brindilles, avec une mémoire qui s'étirait à peine sur quelques siècles, fragmentée de chaque côté. Mais elle avait dû en voir, des choses. Les immensités létales de Lumina'Ombra, sa regrettable île de naissance. Le néant aride du Reike, avec ses quelques oasis, ses chevaliers squelettes et ses magiciens de glace, l'océan du Sekai, les falaises de Kaizoku. Une élémentaire de lave. Des pirates sournois. Qaguia se pensait... difficile à surprendre, même avec aussi peu d'expérience subsistant en elle. Du moins, par subconscient ou pure apathie, l'Ombra se pensait assez immunisée, au moins aux gens excentriques. Elle, elle savait comment les traiter même : en leur disant de dégager ou en les ignorant. Qu'ils dégagent le plancher sans avoir l'attention qu'ils voulaient tellement.

    Lui, elle ne savait pas trop ce qu'était son histoire. Donc elle ne savait pas si elle devrait le jeter ou non. Il proposa une récompense financière. Simple mais efficace, et il ne devait pas savoir ce qui lui plairait vraiment comme réponse : elle-même ne saurait pas dire, donc il passait ça. Et évidemment, il n'y avait que la valeur de sa parole.

    Ah. Il était Républicain.

    politicien avoir besoin

    d or pour construire village sur plage hm

    Sa parole n'avait aucun intérêt. Elle ne serait déjà pas bien lourde sur Kaizoku, où un individu ment selon son rapport de force et sa capacité à s'abscondre des conséquences d'une mauvaise parole, mais s'il était de la République, il n'était qu'un pion, envoyé pour aider la solde de colonisateurs ou de politiques corrompus. Qaguia n'avait aucune envie d'aider Hubert, ce qui tombait bien car elle ne savait pas où était le trésor. Oh oui, elle connaissait quelques cachettes possibles, quelques bribes de sa mémoire étaient encore en tête même, mais elle l'aurait envoyée sur une piste qui aurait pu le tuer ou le laisser bredouille. Et mieux valait lui épargner ça, elle avait pensée, parce qu'il ne méritait pas de perdre son temps à chasser des fantômes.

    Mais là, elle venait de trouver une très bonne excuse. La République avait suffisamment violée Kaizoku. Que ses richesses perdues le restent. Car les poissons en feront meilleur usage que les têtes pensantes du pays.

    Mais là, il mentionna un détail intriguant, sauvant son argument sans vraiment le penser. Oh ? Robert le boiteux ? Inconnu au bataillon, surtout avec un nom aussi générique en Kaizoku -autant se faire appeler "le pirate" ou "le marin"- mais il semblait la connaître elle. Si elle allait le rechercher maintenant, peut-être qu'elle pourrait en apprendre plus sur son passé, qui sait ? Tout avait été détruit par cette garce de magma mais, qui sait ce qui se cachait ailleurs, non ? Il pouvait y avoir des traces de son passé quelque part là bas, dans la boîte crânienne de l'individu ou dans ses notes, livres, et autres.

    C'était une occasion en or de récupérer cette information. Et déterrer son passé.

    Et si en plus elle pouvait au moins s'assurer que seulement une partie du trésor aille vers Kaizoku, elle pourra le distribuer aux habitants. Qu'ils aient la stabilité financière pour s'occuper de leurs rêves, au lieu de vivre écrasé sous le poids des nécessités. Et qu'ils soient de la République ou de Kaizoku ne lui était alors pas important. Les citoyens n'ont rien à voir avec les agissements des grands chefs. Mais il fallait qu'elle garde en tête qu'Hubert, lui, se tenait proche de ses maîtres. Plus que le citoyen local. Quoi que, s'il avait été envoyé pour traquer un trésor de cinq-cent ans, il ne devait pas vraiment être si utile que ça à leurs yeux.

    Le cube se dissipa sans rien laisser derrière lui, revenant bête humidité dans les airs, alors que Qaguia ouvrit la porte, s'avançant vers lui pour ensuite la fermer. S'il voulait l'attaquer, elle était prête à se défendre. Mais comme son ignorance de la location réelle du trésor, elle ne le communiqua pas. Avec son air habituellement flegme, le regard directement porté sur lui et son manque de tics ou d'hésitation dans la voix, dur de savoir qu'elle mentait.

    moi t aider directement dans ta quete

    moi savoir tresor dans grotte piegee mais moi savoir comment y acceder et vaincre pieges

    en echange elle leva trois doigts. partager quarante-soixante pour toi

    Puis elle baissa le doigt l'annulaire. nous chercher ton equipage etre utile pour explorer grotte

    Puis le majeur. et voir robert avant moi vouloir lui parler

    curieuse quoi lui te dire

    Puis elle abaissa son poing fermé. etre termes moi toi peut refuser

    mais toi rien savoir

    politicien se passer de villa dommage

    Elle cala ses mains devant elle, chaque doigt pressé contre l'autre.

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    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Lun 22 Mai - 23:11
    Ah ? Il avait perdu son navire ? Qaguia fonça le sourcil, maintenant encore plus dubitative. Non, il n'avait vraiment pas besoin de soixante-dix pour cent d'un tel trésor pour se racheter un bateau et un équipage. Et même s'il comptait évidemment se servir du trésor pour autre chose, elle ne comptait pas le laisser y aller si facilement. C'était déjà grossier de n'accepter que quarante à un marin Républicain. Surtout un qui n'était pas si coincé en Kaizoku qu'il ne le paraissait : même, il avait assez d'argent sur lui pour faire un voyage jusqu'en Ikusa, terre du Reike, où se situait donc le boiteux. C'était un port Reikois mais il n'était pas étonnant de le savoir visiter par des Républicains, vu l'importance du commerce. Elle connaissait un peu les enjeux du Sekai et le Reike bénéficiait d'un échange libre avec la République, en attendant une inévitable guerre.

    Donc déjà c'était foutu pour le voyage. Qaguia n'avait pas encore les connaissances nécessaires pour aller au Sekai et elle ne voulait pas aller au Reike de base, même avec le voyage en bateau. Ce n'était pas une nation qu'elle tenait dans son coeur et ses quelques souvenirs de grandes dunes infernales et d'étendues de sable étaient assez explicatifs. Et puis, il restait la chance qu'il soit là pour lui tendre un piège : après tout, ce ne serait pas la première fois qu'elle serait punie pour des actions qu'elle avait oubliée. Et même si celui-là voulait utiliser le subterfuge au lieu de la violence brute comme l'autre élémentaire, il n'était pas malin de partir avec lui. Il venait à peine de la faire sortir de sa chambre. Comment est-ce qu'il pensait pouvoir l'emmener faire des jours de distance en bateau ?

    Et puis, il avait parlé à un criminel notoire, si on se fiait à son histoire. Et pour se faire, il faut le rencontrer (bah oui). Et si Qaguia était... rustique sur les affaires illicites, elle savait que les criminels notoires ne se rencontrent pas comme ça ni ne vont donner des informations pour faire remonter quelqu'un vers un trésor sans promesse. Ce marin de la République, Hubert, avait dû délibérément chercher le boiteux pour lui soutirer des informations. En avait obtenue, d'une façon ou d'une autre, et était partie à Kaizoku pour les chercher, perdant bateau et équipage sur le chemin. Et pas une fois il n'avait pensé à simplement ramener le boiteux aux autorités, en dépit d'une prime qui semblait fortement intimidante. Le boiteux était donc bien installé là-bas ou Hubert l'avait délibérément laisser filer.

    Les souvenirs de l'Ombra étaient en piteux état sur cette période de sa vie, à son grand regret. Elle ne saurait dire si le boiteux était vraiment un personnage existant, s'il avait été inventé de toute pièces ou s'il était vraiment juste parti à Ikusa. Mais quelque chose ne collait pas dans l'histoire. Quelque part, il lui mentait. Que ce soit sur son identité ou (plus probablement) ses intentions avec le trésor. Son insistance à en avoir autant quand son but était si minable en disait beaucoup, en tout cas. toi appeler moi qaguia suis pas ton amie elle fit, après un long moment de réflexion, l'oeil figé sur sa main. S'il était bien un officier de la République avec son bateau, il avait sans doute été un envahisseur de Kaizoku. "Travailler", s'il était utile, oui. Devenir pote ? Non.

    comment toi croiser le boiteux à ville reike

    toi juste tomber sur lui dans restaurant reikois et discuter ? non toi le chercher pour questions La température s'abaissa, sans immédiatement être dangereuse pour la vie d'autrui. Mais en ces quelques secondes de réflexion, il lui avait donné de quoi repenser son opinion de lui. Quelque chose ne collait pas, avec ce personnage. Et elle préférait qu'il soit honnête avec elle.

    comment toi perdre bateau et équipage aussi

    moi pas vouloir aller reike mais curieuse sur quoi lui te dire aussi

    toi vraiment juste utiliser autant du tresor pour acheter vieux bateau et equipage ?

    toi dire ce que toi vouloir avec autant tresor ou moi pas t aider

    toi honnete maintenant

    si moi penser toi ok moi t aider

    pourquoi moi donner toi autant tresor

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