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Il faisait chaud. Déjà trop chaud. Elia etait un peu rouge. Mais pas pour cette raison. Vêtue de la nouvelle tenue que Cyradil lui avait fait, elle ne sentait la chaleur qu'au niveau de sa tête. Le reste était parfaitement contré grâce au tissu spécial dont la tenue était doté. C’était pour une autre raison. Elle avait encore fait des siennes durant son sommeil.
- Pourquoi tu ne me l'a pas dis ? Pourquoi tu m'as pas réveillée !
Elle avait mangée rapidement après avoir dormit comme un bébé d'une traite durant toute la nuit. Sauf qu'elle avait finit par passé sur le dos et ronflé légèrement durant une bonne partie de la nuit, de façon totalement fortuite. Elle s’était réveillée toute souriante, et avait profité du déjeuné avant de prendre une douche rapide dans la grande salle de bain de la liche.
Puis elle avait vêtue la tunique pour la première fois, l'ajustant en constatant qu'elle etait très proche du corps, assez outrageusement moulante. Elle avait rougit un peu, avant de comprendre que pour le tissu fasse bien effet, il fallait qu'il soit contre la peau. Alors elle avait attrapé une cape de voyage a mettre par dessus, en songeant qu'elle ne pourrait pas trop la porter en ville.
- Je me suis réveillée sur le dos. Je suis sur que j'ai ronflé, rolala c'est trop la honte.
Une fois préparée, Elia avait récupéré son sac chez elle, avec quelques affaires, et son étalon Bilim, afin de se préparer a quitter la capitale pour le désert. D’après ce que la blonde avait dit, quelques heures allaient suffire pour atteindre le point de rendez-vous. Et bien soit. Elle était arrivé aux portes de la ville une heure avant l'aube, et elles avaient pu se mettre en route.
- A chaque fois qu'on dort ensemble je fais des trucs honteux...olala c'est tellement gênant...
Elles chevauchaient désormais depuis plusieurs heures, et le soleil tapait fort, désormais. Elle avait enfilé un chapeau pour se protéger des insolations, et avait dit a Cyradil qu'elle n'avait pas besoin de la protéger d'une façon supplémentaire avec sa magie. Il valait mieux qu'elle garde toute ses forces possibles, elles en auraient besoin a un moment ou a un autre.
- Tu crois que c'est pour ça que ta femme de chambre me regardait bizarrement quand on est parti ? Je suis sur qu'elle a du bien se marrer. Raaaaah !
Elle leva les bras en l'air et cria, comme pour relâcher sa frustration, qui n'en était pas vraiment. Elle avait juste un standard de « classe » assez important pour ne pas avoir envie de se montrer sous des facettes peut glamour comme celle la. Elle savait bien que la liche s'en moquait, mais quand meme, c'etait vraiment agaçant.
- Et en plus tu dors même pas. Jamais j'arrive a te surprendre, t'es toujours a ton maximum. Toujours classe, calme, a ton avantage. C'est vraiment trop injuste.
Elle soupira, se laissant tomber sur Bilim, les rennes relâchés, les bras de part et d'autre de son encolure, la joue posé sur son cou, d'un air désespéré. Une question lui vint a ce moment la, qu'elle n'avait pas encore posé.
- D'ailleurs, tu as parlé que tu étais super fatiguée. Mais tu dors pas. Ça ressemble a quoi, la fatigue, pour toi ?
Elle se demandait meme comment pouvait bien se faire connaître les courbatures, les douleurs. Comme elle ? Ou différemment ? C'etait avec curiosité qu'elle se mit a réfléchir a la question en écoutant la réponse de son amie.
Elles avaient un petit bout de voyage, pour discuter, mais elles allaient bientôt devoir faire le point sur leur façon de procéder. Elles seraient bientôt dans l'action.
- Pourquoi tu ne me l'a pas dis ? Pourquoi tu m'as pas réveillée !
Elle avait mangée rapidement après avoir dormit comme un bébé d'une traite durant toute la nuit. Sauf qu'elle avait finit par passé sur le dos et ronflé légèrement durant une bonne partie de la nuit, de façon totalement fortuite. Elle s’était réveillée toute souriante, et avait profité du déjeuné avant de prendre une douche rapide dans la grande salle de bain de la liche.
Puis elle avait vêtue la tunique pour la première fois, l'ajustant en constatant qu'elle etait très proche du corps, assez outrageusement moulante. Elle avait rougit un peu, avant de comprendre que pour le tissu fasse bien effet, il fallait qu'il soit contre la peau. Alors elle avait attrapé une cape de voyage a mettre par dessus, en songeant qu'elle ne pourrait pas trop la porter en ville.
- Je me suis réveillée sur le dos. Je suis sur que j'ai ronflé, rolala c'est trop la honte.
Une fois préparée, Elia avait récupéré son sac chez elle, avec quelques affaires, et son étalon Bilim, afin de se préparer a quitter la capitale pour le désert. D’après ce que la blonde avait dit, quelques heures allaient suffire pour atteindre le point de rendez-vous. Et bien soit. Elle était arrivé aux portes de la ville une heure avant l'aube, et elles avaient pu se mettre en route.
- A chaque fois qu'on dort ensemble je fais des trucs honteux...olala c'est tellement gênant...
Elles chevauchaient désormais depuis plusieurs heures, et le soleil tapait fort, désormais. Elle avait enfilé un chapeau pour se protéger des insolations, et avait dit a Cyradil qu'elle n'avait pas besoin de la protéger d'une façon supplémentaire avec sa magie. Il valait mieux qu'elle garde toute ses forces possibles, elles en auraient besoin a un moment ou a un autre.
- Tu crois que c'est pour ça que ta femme de chambre me regardait bizarrement quand on est parti ? Je suis sur qu'elle a du bien se marrer. Raaaaah !
Elle leva les bras en l'air et cria, comme pour relâcher sa frustration, qui n'en était pas vraiment. Elle avait juste un standard de « classe » assez important pour ne pas avoir envie de se montrer sous des facettes peut glamour comme celle la. Elle savait bien que la liche s'en moquait, mais quand meme, c'etait vraiment agaçant.
- Et en plus tu dors même pas. Jamais j'arrive a te surprendre, t'es toujours a ton maximum. Toujours classe, calme, a ton avantage. C'est vraiment trop injuste.
Elle soupira, se laissant tomber sur Bilim, les rennes relâchés, les bras de part et d'autre de son encolure, la joue posé sur son cou, d'un air désespéré. Une question lui vint a ce moment la, qu'elle n'avait pas encore posé.
- D'ailleurs, tu as parlé que tu étais super fatiguée. Mais tu dors pas. Ça ressemble a quoi, la fatigue, pour toi ?
Elle se demandait meme comment pouvait bien se faire connaître les courbatures, les douleurs. Comme elle ? Ou différemment ? C'etait avec curiosité qu'elle se mit a réfléchir a la question en écoutant la réponse de son amie.
Elles avaient un petit bout de voyage, pour discuter, mais elles allaient bientôt devoir faire le point sur leur façon de procéder. Elles seraient bientôt dans l'action.
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
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crédits : 10158
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Etant donné l’énergie d’Elia, Cyradil pouvait affirmer que cette dernière s’était bien reposée. Evidemment qu’elle l’avait laissé dormir la nuit, pourquoi est-ce qu’elle l’aurait réveillé ? La jeune blonde avait dormi dans des endroits bien plus précaires de son vivant, surtout pendant ses années de service et avec des gens autrement plus bruyants. Pourtant, son amie continuait à s’en vouloir de se comporter ainsi alors que la jeune forgeronne s’en moquait éperdument. Au contraire, cela lui faisait chaud au cœur de voir Elia aussi ouverte avec elle.
« Allons, cesse de faire ton bébé. » Dit-elle en plaisantant. « Ce n’est pas si grave et au vu de ce qui nous attend, je ne me voyais pas t’interrompre dans ton sommeil. Non, Martha n’est pas moqueuse, elle en avait des pires tu sais ? Alors ce ne sont pas tes ronflements qui la révulseront. »
Afin de mieux se préparer, Cyradil avait laissé Elia rentrer chez elle pour y prendre le nécessaire et avait demandé à son amie de l’attendre aux portes d’Ikusa. Pendant ce temps, la jeune blonde fit de même, demandant à Martha de bien vouloir s’occuper de la demeure pendant son absence. La jeune blonde n’avait pas dit ce qu’elle irait faire aussi tôt mais sa femme de chambre avait toujours respecté son intimité et n’avait jamais posé plus de questions que nécessaire. Toutefois, en tant qu’ancienne tutrice, l’élémentaire ne pouvait s’empêcher de se soucier pour sa protégée.
« Tout ira bien, Martha, ne t’en fais pas. »
Cyradil quitta ensuite sa demeure pour se diriger vers l’étable où était entreposé son cheval. Celui-ci était issu d’une longue lignée de coursiers à robe noire qui avaient été destinés pour la guerre. En particulier, il s’agissait d’un lointain descendant du premier cheval que la jeune liche avait monté pendant ses années de formation. C’était assez nostalgique de repenser à ses souvenirs même si cela lui avait valu de nombreuses chutes. Evidemment, elle savait parfaitement le monter dorénavant mais c’était assez angoissant de se dire qu’elle devra changer de monter très souvent maintenant qu’elle possédait une longévité infinie. Peut-être devrait-elle rechercher un moyen de rendre sa monture immortelle ?
En tout cas, Cyradil avait vite rejoint Elia et les deux femmes s’empressèrent de chevaucher vers leur destination. La jeune liche avait bien fait de partir aussi tôt. Comme elle le pensait, les caravanes marchandes étaient encore à l’arrêt pour un bon moment et Ikusa ne s’était même pas encore éveillée. C’est donc dans un calme froid que les deux camarades avaient parcouru le désert, bien avant les températures étouffantes de celui-ci. Cyradil avait profité pour reprendre leur conversation là où elle l’avait laissé.
« Tu sais, Elia, j’ai pas moins de quatre-vingts années de plus que toi. C’est normal que je sois comme cela. N’oublie pas que j’ai une vie entière derrière moi et toutes les erreurs que tu commets, et bien, je les ai déjà commises d’une certaine manière. Cela dit, je trouve cela adorable que tu te comportes ainsi. C’est presque amusant parce que j’ai l’impression de me revoir étant jeune. Enfin, je dis cela, mais il est vrai que l’âge engendre davantage de vieillards que de sages…En tout cas, il ne faut pas trop te tracasser, je t’aime comme tu es. » Finit-elle d’un ton encourageant.
Finalement, les deux femmes s’approchèrent de leur destination. Par précaution, Cyradil invita son amie à brider leurs chevaux à quelques centaines de mètres de leur objectif, profitant d’une colline pour y cacher leurs montures. Débrouillarde, Cyradil enfonça simplement un pieu dans le sol et y attacha les brides. De cette manière, ils ne s’enfuyeront pas à moins d’un danger réellement conséquent. Elles s’approchèrent ensuite du fort, gravissant une colline pour s’y allonger au somment de manière à surplomber le fort sans être vues. Il n’y avait pas de patrouille élargie autour du camp mais l’on pouvait voir que deux hommes gardaient l’entrée du fort dans ce qui semblait être une pénombre générée par celui-ci. Contrairement à beaucoup de forts qui avaient été abandonnés, celui-ci avait été restauré et il semblait bien défendu. Autre fait notable, le fort était relié à un moulin à vent, lui-même relié à un système de pompe qui étaient profondément ancrées dans le sol. Cela expliquait d’où venait cette commande massive de bois. Le moulin semblait opérationnel et il était pratiquement restauré puisqu’il ne manquait qu’à rafistoler sa structure extérieure de manière à cacher les poutres qui le soutenaient.
« Vraiment remarquable ! C’est du génie ! Voilà pourquoi ils restent ici. Ils vivent pratiquement en autarcie et peuvent tranquillement mener leurs exactions sans être dérangés. Cela va être difficile d’y entrer. Il va falloir faire diversion. D’après ce que je sais, les pâles du moulin sont actionnées par le vent mais il existe un système de freinage contrôlé par un levier qui se trouve généralement au dernier étage. Si on le sabote, ça coincera les ailes et ça forcera une partie des gens à sortir du fort pour aller y jeter un coup d’œil. Cela peut nous donner suffisamment de temps pour éliminer ceux à l’intérieur. Je peux aussi envoyer préalablement des invocations d’ombre pour effectuer une reconnaissance. Qu’est-ce t’en penses ? »
« Allons, cesse de faire ton bébé. » Dit-elle en plaisantant. « Ce n’est pas si grave et au vu de ce qui nous attend, je ne me voyais pas t’interrompre dans ton sommeil. Non, Martha n’est pas moqueuse, elle en avait des pires tu sais ? Alors ce ne sont pas tes ronflements qui la révulseront. »
Afin de mieux se préparer, Cyradil avait laissé Elia rentrer chez elle pour y prendre le nécessaire et avait demandé à son amie de l’attendre aux portes d’Ikusa. Pendant ce temps, la jeune blonde fit de même, demandant à Martha de bien vouloir s’occuper de la demeure pendant son absence. La jeune blonde n’avait pas dit ce qu’elle irait faire aussi tôt mais sa femme de chambre avait toujours respecté son intimité et n’avait jamais posé plus de questions que nécessaire. Toutefois, en tant qu’ancienne tutrice, l’élémentaire ne pouvait s’empêcher de se soucier pour sa protégée.
« Tout ira bien, Martha, ne t’en fais pas. »
Cyradil quitta ensuite sa demeure pour se diriger vers l’étable où était entreposé son cheval. Celui-ci était issu d’une longue lignée de coursiers à robe noire qui avaient été destinés pour la guerre. En particulier, il s’agissait d’un lointain descendant du premier cheval que la jeune liche avait monté pendant ses années de formation. C’était assez nostalgique de repenser à ses souvenirs même si cela lui avait valu de nombreuses chutes. Evidemment, elle savait parfaitement le monter dorénavant mais c’était assez angoissant de se dire qu’elle devra changer de monter très souvent maintenant qu’elle possédait une longévité infinie. Peut-être devrait-elle rechercher un moyen de rendre sa monture immortelle ?
En tout cas, Cyradil avait vite rejoint Elia et les deux femmes s’empressèrent de chevaucher vers leur destination. La jeune liche avait bien fait de partir aussi tôt. Comme elle le pensait, les caravanes marchandes étaient encore à l’arrêt pour un bon moment et Ikusa ne s’était même pas encore éveillée. C’est donc dans un calme froid que les deux camarades avaient parcouru le désert, bien avant les températures étouffantes de celui-ci. Cyradil avait profité pour reprendre leur conversation là où elle l’avait laissé.
« Tu sais, Elia, j’ai pas moins de quatre-vingts années de plus que toi. C’est normal que je sois comme cela. N’oublie pas que j’ai une vie entière derrière moi et toutes les erreurs que tu commets, et bien, je les ai déjà commises d’une certaine manière. Cela dit, je trouve cela adorable que tu te comportes ainsi. C’est presque amusant parce que j’ai l’impression de me revoir étant jeune. Enfin, je dis cela, mais il est vrai que l’âge engendre davantage de vieillards que de sages…En tout cas, il ne faut pas trop te tracasser, je t’aime comme tu es. » Finit-elle d’un ton encourageant.
Finalement, les deux femmes s’approchèrent de leur destination. Par précaution, Cyradil invita son amie à brider leurs chevaux à quelques centaines de mètres de leur objectif, profitant d’une colline pour y cacher leurs montures. Débrouillarde, Cyradil enfonça simplement un pieu dans le sol et y attacha les brides. De cette manière, ils ne s’enfuyeront pas à moins d’un danger réellement conséquent. Elles s’approchèrent ensuite du fort, gravissant une colline pour s’y allonger au somment de manière à surplomber le fort sans être vues. Il n’y avait pas de patrouille élargie autour du camp mais l’on pouvait voir que deux hommes gardaient l’entrée du fort dans ce qui semblait être une pénombre générée par celui-ci. Contrairement à beaucoup de forts qui avaient été abandonnés, celui-ci avait été restauré et il semblait bien défendu. Autre fait notable, le fort était relié à un moulin à vent, lui-même relié à un système de pompe qui étaient profondément ancrées dans le sol. Cela expliquait d’où venait cette commande massive de bois. Le moulin semblait opérationnel et il était pratiquement restauré puisqu’il ne manquait qu’à rafistoler sa structure extérieure de manière à cacher les poutres qui le soutenaient.
« Vraiment remarquable ! C’est du génie ! Voilà pourquoi ils restent ici. Ils vivent pratiquement en autarcie et peuvent tranquillement mener leurs exactions sans être dérangés. Cela va être difficile d’y entrer. Il va falloir faire diversion. D’après ce que je sais, les pâles du moulin sont actionnées par le vent mais il existe un système de freinage contrôlé par un levier qui se trouve généralement au dernier étage. Si on le sabote, ça coincera les ailes et ça forcera une partie des gens à sortir du fort pour aller y jeter un coup d’œil. Cela peut nous donner suffisamment de temps pour éliminer ceux à l’intérieur. Je peux aussi envoyer préalablement des invocations d’ombre pour effectuer une reconnaissance. Qu’est-ce t’en penses ? »
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- Gneu gneu gneu, c'est facile pour une fille qui peut ne pas dormir vingt quatre sur vingt quatre.
Elle lui tira la langue, mi agacée, mi boudeuse, mi amusée, exagérant la situation comme elle faisait parfois, avec ce petit sourire en coin qui la caractérisait. La vérité c'etait qu'elle n'etait pas du tout agacée de cette histoire. Juste un peu génée et elle aimait bien en rajouter généralement. Déformation de son attitude, sans aucun doute.
- Je sais bien tout ça, mais c'est facile d'en parler quand c'est toi qui a je sais pas quel age. J'ai vingt ans moi, et je vivrais sans doute pas pour te voir avoir une ride. Enfin meme sur du coup vu que tu en aura jamais, mais c'est une expression ! Enfin bref.
Elle suivi le mouvement, laissant sa monture en retrait, avant de suivre la liche jusqu'au sommet de la colline, au point d'observation. Cyradil se mit en place et Elia l'imita. Elle désigna les deux gardes a l'entrée avant de partir sur un monologue sur le moulin que l'espionne écouta a peine. Elle avait ses yeux perçants ailleurs.
- Six...sept...huit...neuf...
Elle semblait voir des choses en plus et finalement elle s’arrêta, tournant la tete vers la blonde, ses pupilles retrouvant leur aspect habituel, aprés qu'elles aient donnés l'impression de se déformer légèrement.
- Il y a au moins douze personnes. Que des hommes, dans la trentaine pour la plupart, vêtue comme des membres d'un clan du désert. Ils ont l'habitude du terrain ça c'est sur. Franchement j'ai peur que tes ombres ne se fassent attrapés. Moi, je pourrais m'infiltrer a l'intérieur.
Elle était spécialisé dans cette démarche et n'avait aucun doute quand a ses capacités de s'en occuper. Mais d'un autre coté, se retrouver chacune d'un coté pouvait être plus que problématique. Elle se connaissait, elle connaissait ses propres capacités. Mais elle ne pouvait pas s’empêcher de se retrouver un peu inquiète pour la blonde. Malgré toute sa puissance magique, elle restait une jeune femme, aux yeux d'Elia. Elle n'avait pas le même regard sur elle et sur les autres filles.
- Je pourrais du coup les prendre a revers, pendant que tu utilise ta magie et les fracasses de face. Moi je nettoie les rangs comme je peux, puis on se barre. On ne pourra clairement pas tous les avoir d'un coup. Il faut les avoir a l'usure, par plusieurs vagues.
Dans tous les cas çà n'allait pas être une partie de plaisir a juste deux. Si ils se protégeaient assez bien, la magicienne ne pourrait pas bombarder en boucle durant des heures. De la meme maniere, Elia allait rapidement se faire détecter si jamais elle commençait a vraiment attaquer physiquement les colosses que composaient la garnison de ce qui etait au final un véritable fort du désert.
- On devrait attendre la nuit, déjà. Ce sera plus simple dans tous les cas. Qu'est ce que tu en pense.
Et peut etre que les ombres pourraient être une diversion pour l'aider a s'infiltrer, mais il fallait eviter qu'elle ne se vide de ses capacités avant meme de combattre. Elle roula sur le dos, les mains sous la tete, observant le ciel.
- Tu m'as pas dis ce que tu voulais faire d'eux, d'ailleurs. Tu veux les tuer ? Les capturer ?
C'etait compliqué de gérer les clans du desert. La capture ne faisait qu'enrager les autres. La mort etait autrement plus compliqué a géré quand un seul reussissait a s'en sortir. Se venger devenait une philosophie de vie.
- Dans tous les cas, ca me dérange pas de les tuer, mais si on peut éviter, vis a vis de la loi, ce serait plus simple, je suppose ?
Elle lui tira la langue, mi agacée, mi boudeuse, mi amusée, exagérant la situation comme elle faisait parfois, avec ce petit sourire en coin qui la caractérisait. La vérité c'etait qu'elle n'etait pas du tout agacée de cette histoire. Juste un peu génée et elle aimait bien en rajouter généralement. Déformation de son attitude, sans aucun doute.
- Je sais bien tout ça, mais c'est facile d'en parler quand c'est toi qui a je sais pas quel age. J'ai vingt ans moi, et je vivrais sans doute pas pour te voir avoir une ride. Enfin meme sur du coup vu que tu en aura jamais, mais c'est une expression ! Enfin bref.
Elle suivi le mouvement, laissant sa monture en retrait, avant de suivre la liche jusqu'au sommet de la colline, au point d'observation. Cyradil se mit en place et Elia l'imita. Elle désigna les deux gardes a l'entrée avant de partir sur un monologue sur le moulin que l'espionne écouta a peine. Elle avait ses yeux perçants ailleurs.
- Six...sept...huit...neuf...
Elle semblait voir des choses en plus et finalement elle s’arrêta, tournant la tete vers la blonde, ses pupilles retrouvant leur aspect habituel, aprés qu'elles aient donnés l'impression de se déformer légèrement.
- Il y a au moins douze personnes. Que des hommes, dans la trentaine pour la plupart, vêtue comme des membres d'un clan du désert. Ils ont l'habitude du terrain ça c'est sur. Franchement j'ai peur que tes ombres ne se fassent attrapés. Moi, je pourrais m'infiltrer a l'intérieur.
Elle était spécialisé dans cette démarche et n'avait aucun doute quand a ses capacités de s'en occuper. Mais d'un autre coté, se retrouver chacune d'un coté pouvait être plus que problématique. Elle se connaissait, elle connaissait ses propres capacités. Mais elle ne pouvait pas s’empêcher de se retrouver un peu inquiète pour la blonde. Malgré toute sa puissance magique, elle restait une jeune femme, aux yeux d'Elia. Elle n'avait pas le même regard sur elle et sur les autres filles.
- Je pourrais du coup les prendre a revers, pendant que tu utilise ta magie et les fracasses de face. Moi je nettoie les rangs comme je peux, puis on se barre. On ne pourra clairement pas tous les avoir d'un coup. Il faut les avoir a l'usure, par plusieurs vagues.
Dans tous les cas çà n'allait pas être une partie de plaisir a juste deux. Si ils se protégeaient assez bien, la magicienne ne pourrait pas bombarder en boucle durant des heures. De la meme maniere, Elia allait rapidement se faire détecter si jamais elle commençait a vraiment attaquer physiquement les colosses que composaient la garnison de ce qui etait au final un véritable fort du désert.
- On devrait attendre la nuit, déjà. Ce sera plus simple dans tous les cas. Qu'est ce que tu en pense.
Et peut etre que les ombres pourraient être une diversion pour l'aider a s'infiltrer, mais il fallait eviter qu'elle ne se vide de ses capacités avant meme de combattre. Elle roula sur le dos, les mains sous la tete, observant le ciel.
- Tu m'as pas dis ce que tu voulais faire d'eux, d'ailleurs. Tu veux les tuer ? Les capturer ?
C'etait compliqué de gérer les clans du desert. La capture ne faisait qu'enrager les autres. La mort etait autrement plus compliqué a géré quand un seul reussissait a s'en sortir. Se venger devenait une philosophie de vie.
- Dans tous les cas, ca me dérange pas de les tuer, mais si on peut éviter, vis a vis de la loi, ce serait plus simple, je suppose ?
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
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Elia semblait avoir une toute autre approche. Un plan qui consistait à faire beaucoup de boulot. Elle comprenait bien son idée de vouloir s’infiltrer et Cyradil ne doutait pas en ses capacités mais Elia avait cette fâcheuse tendance à vouloir la surprotéger. C’était mignon et un peu frustrant à la fois mais très compréhensible au vu de la situation. Une douzaine d’hommes donc. C’était jouable avec un bon plan et surtout, comme le disait Elia, il fallait faire cela de nuit. L’avantage était que les bandits ne s’attendaient pas du tout à se faire embusquer de la sorte. Sans doute n’avaient-ils jamais été importunés depuis leur établissement dans le désert. En même temps, le fort était situé assez loin des axes principaux et personne n’oserait s’aventurer jusqu’ici.
« Mes ombres peuvent prendre diverses formes. Encore plus maintenant depuis que je suis passé au niveau intermédiaire. Je couvrirais ton infiltration en faisant croire que l’on est plusieurs à attaquer. Après tout, dans le noir, difficile de repérer exactement une silhouette. Le fort semble d’ailleurs posséder des torches. Je vais m’occuper de les éteindre pour le plonger dans le noir. Cela te permettra de te mouvoir plus facilement. Ne te mets pas en danger et si tu vois quelqu’un qui ressemble de près ou de loin à un mage, n’essaie pas de jouer l’héroïne ! »
Finalement, Cyradil était aussi inquiète pour Elia que cette dernière ne l’était pour elle. Cela prouvait encore à quel point le lien entre les deux femmes étaient fort. C’est sans doute aussi ce lien qui faisaient leurs forces. Si elles parvenaient à se comprendre comme elles se comprenaient en dehors des situations dangereuses, cela pourrait donner naissance à un terrible duo. Cette idée fit sourire Cyradil, ce qui participa à faire baisser un peu la tension dans l’air.
« Je vais me téléporter au sommet du moulin en profitant de la nuit et briser les freins une fois que tu auras fait ta première infiltration. Ca en attirera certains et je pourrais tous les cueillir d’un coup avec un sort de zone depuis le toit. L’immense désert du Reike est à notre avantage dans le sens où il est très peu probable qu’ils puissent appeler du renfort ce qui rend ta tactique de vagues multiples encore plus viable. »
Pour ce qui était de leur sort, Cyradil devait avouer qu’il était vraiment difficile de statuer sur la meilleure décision à prendre. D’un côté, mettre un terme définitivement à leur exaction nécessiterait de tous les éliminer jusqu’au dernier mais ce n’était pas une solution que Cyradil affectionnait particulièrement. Exécuter sommairement des gens ne ferait que la mettre au même rang que l’Empereur et la liche savait qu’elle valait bien mieux que cela. En même temps, il était parfois difficile de se défendre sans avoir l’intention de tuer son adversaire. Et elle ne voulait pas non plus qu’Elia se bride au point de mettre sa vie en danger. Faute de mieux, la jeune forgeronne opta alors pour un compromis.
« Si tu n’as pas d’autre choix que de les tuer alors fais-le. Je ne pense pas qu’ils manquent à grand monde et tu sais très bien comme moi ce qui les attendent si on les capture. De plus, cela servira d’exemple aux survivants. Cela dit, si l’on peut juste en capturer un ou deux pour comprendre d’où leur est venu l’idée de se lancer dans un banditisme aussi élaboré, cela pourrait m’intéresser. Oh et il a été fait mention d’un livre de magie qui se trouverait dans ce fort donc si je peux le récupérer, c’est bien aussi. »
Dans tous les cas, Cyradil attendit tranquillement la nuit tandis que le fort s’illuminait de plusieurs feux qui étaient disposés autour de sa muraille. Il était donc temps d’agir. Selon les volontés d’Elia et le timing de son infiltration, la jeune liche convoqua ses créatures d'ombre, leur donnant une allure humanoïde de chevaliers en armure. Animés d’une certaine forme de conscience, il était possible à la liche de leur communiquer ses intentions et donc de coordonner un assaut discret sur le sort, surtout que ses créations pouvaient simplement traverser les murs grâce à leur intangibilité. En tant que magicienne, Cyradil resterait bien loin de l’action en attendant les résultats de l’infiltration d’Elia ainsi que le vent de panique que la jeune humaine créerait potentiellement.
Joignant gestes et formules incantatoires, Cyradil conjurait un sort tandis que ses yeux océan s’illuminaient d’un froid glacial. Elle faisait presque peur en regardant Elia, tandis que sa jovialité avait disparu pour laisser place au calme et à la stoïcité de la mort qui l’habitait. Pour gagner du temps, la jeune forgeronne était donc en train d’incanter préventivement et tout simplement le sort de téléportation qui l’emmènerait instantanément sur le haut du toit du moulin.
« Prête ? Alors allons-y ! »
« Mes ombres peuvent prendre diverses formes. Encore plus maintenant depuis que je suis passé au niveau intermédiaire. Je couvrirais ton infiltration en faisant croire que l’on est plusieurs à attaquer. Après tout, dans le noir, difficile de repérer exactement une silhouette. Le fort semble d’ailleurs posséder des torches. Je vais m’occuper de les éteindre pour le plonger dans le noir. Cela te permettra de te mouvoir plus facilement. Ne te mets pas en danger et si tu vois quelqu’un qui ressemble de près ou de loin à un mage, n’essaie pas de jouer l’héroïne ! »
Finalement, Cyradil était aussi inquiète pour Elia que cette dernière ne l’était pour elle. Cela prouvait encore à quel point le lien entre les deux femmes étaient fort. C’est sans doute aussi ce lien qui faisaient leurs forces. Si elles parvenaient à se comprendre comme elles se comprenaient en dehors des situations dangereuses, cela pourrait donner naissance à un terrible duo. Cette idée fit sourire Cyradil, ce qui participa à faire baisser un peu la tension dans l’air.
« Je vais me téléporter au sommet du moulin en profitant de la nuit et briser les freins une fois que tu auras fait ta première infiltration. Ca en attirera certains et je pourrais tous les cueillir d’un coup avec un sort de zone depuis le toit. L’immense désert du Reike est à notre avantage dans le sens où il est très peu probable qu’ils puissent appeler du renfort ce qui rend ta tactique de vagues multiples encore plus viable. »
Pour ce qui était de leur sort, Cyradil devait avouer qu’il était vraiment difficile de statuer sur la meilleure décision à prendre. D’un côté, mettre un terme définitivement à leur exaction nécessiterait de tous les éliminer jusqu’au dernier mais ce n’était pas une solution que Cyradil affectionnait particulièrement. Exécuter sommairement des gens ne ferait que la mettre au même rang que l’Empereur et la liche savait qu’elle valait bien mieux que cela. En même temps, il était parfois difficile de se défendre sans avoir l’intention de tuer son adversaire. Et elle ne voulait pas non plus qu’Elia se bride au point de mettre sa vie en danger. Faute de mieux, la jeune forgeronne opta alors pour un compromis.
« Si tu n’as pas d’autre choix que de les tuer alors fais-le. Je ne pense pas qu’ils manquent à grand monde et tu sais très bien comme moi ce qui les attendent si on les capture. De plus, cela servira d’exemple aux survivants. Cela dit, si l’on peut juste en capturer un ou deux pour comprendre d’où leur est venu l’idée de se lancer dans un banditisme aussi élaboré, cela pourrait m’intéresser. Oh et il a été fait mention d’un livre de magie qui se trouverait dans ce fort donc si je peux le récupérer, c’est bien aussi. »
Dans tous les cas, Cyradil attendit tranquillement la nuit tandis que le fort s’illuminait de plusieurs feux qui étaient disposés autour de sa muraille. Il était donc temps d’agir. Selon les volontés d’Elia et le timing de son infiltration, la jeune liche convoqua ses créatures d'ombre, leur donnant une allure humanoïde de chevaliers en armure. Animés d’une certaine forme de conscience, il était possible à la liche de leur communiquer ses intentions et donc de coordonner un assaut discret sur le sort, surtout que ses créations pouvaient simplement traverser les murs grâce à leur intangibilité. En tant que magicienne, Cyradil resterait bien loin de l’action en attendant les résultats de l’infiltration d’Elia ainsi que le vent de panique que la jeune humaine créerait potentiellement.
Joignant gestes et formules incantatoires, Cyradil conjurait un sort tandis que ses yeux océan s’illuminaient d’un froid glacial. Elle faisait presque peur en regardant Elia, tandis que sa jovialité avait disparu pour laisser place au calme et à la stoïcité de la mort qui l’habitait. Pour gagner du temps, la jeune forgeronne était donc en train d’incanter préventivement et tout simplement le sort de téléportation qui l’emmènerait instantanément sur le haut du toit du moulin.
« Prête ? Alors allons-y ! »
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Elia sourit d'avantage sur les dernières paroles de son amie et secoua la tete. L'idée partait d'un bon sentiment mais elle n'avait pas besoin de ce genre de coup de pouce. Son amie devait garder au maximum sa magie pour neutraliser le plus possible de leurs adversaires. Elle fit un petit geste de la main, soudainement...et disparue littéralement. Il n'y avait plus un signe, plus une odeur, plus un souffle. Et soudainement, une voix depuis l’arrière de la blonde, dans son oreille.
- Garde tes forces, je m'occupe d'infiltrer et tu n'aura qu'a faire ce que tu as dis, te téléporter en haut. Je vais chercher ton livre a l'intérieur, tant que j'y suis. J'y vais.
Elle déposa un baisé sur sa joue et dévala la colline. Il faisait nuit désormais, et les créatures de Cyradil attendaient patiemment de faire leurs œuvres de diversion. Elle n'en avait pas vraiment besoin dans tous les cas, mais c’était quand même un atout supplémentaire. Dans l'absolu, elle avait peut être trop confiance en elle. Mais jusque la, elle avait toujours réussit tout ce qu'elle entreprenait, alors elle n'avait aucune raison de croire a un potentiel échec.
Elle approcha des murs de bois qui entouraient la zone, une sorte de scierie surmonté par le moulin, a l'opposé. Elle aurait pu faire tous le tour, mais autant entrer directement a l'intérieur. Elle pourrait ainsi constater la présence du nombre exact des hommes réveillés a cette heure. Il y avait eu, au fil de l'aprés-midi, plusieurs petits groupes de deux ou trois, allant et venant a travers la porte. Sans doute qu'ils devaient aller chasser, ou partir en éclaireur et revenir avec des informations.
Elle passa tout doucement la main sur le panneau de bois, jaugeant de sa solidité, avant de hocher la tête pour elle même et de commencer a grimper. Il y avait des petites prises dans le bois érodés par le temps et la chaleur, qui avait craqué ici et la. Elle grimpa avec aisance, comme un singe, et une fois au sommet, scanna du regard les alentours. Deux hommes dans une tente non loin, c’était le principal danger. Elle passa une jambe, puis la seconde, au dessus du panneau de bois, avant de glisser jusqu'au sol, se retrouvant a l'intérieur du fort.
Elle progressa avec vivacité, agilité, vers le moulin, en restant toujours proche de la muraille. Elle entendit plusieurs présences, plus ou moins éloigné, parvenant a garder dans son esprit et plus ou moins posés a un endroit précis chaque personne qu'elle croisait grâce a ses sens. Elle s’arrêta a proximité d'une grande tente ou il y avait une demi douzaine de personnes rassemblés. Elle se figea. Ca faisait déjà plus que ce qu'elle avait repéré a la base.
- Les réserves sont de plus en plus faibles, ils ne nous laisserons pas passer l'été sans un petit bonus. Il va falloir se dépêcher de capturer un ou deux convois supplémentaires si on veut s'en sortir.
C’était une voix de femme. Visiblement il y avait quelques choses de plus profond a une simple avidité de profit dans cette histoire. Elle entendit évasivement une histoire de bouche a nourrir, de manque de nourritures et de plusieurs malades mais elle n'avait pas le temps de trop écouter. Il fallait se dépêcher. Elle espérait juste que si Cyradil passait a l'offensive, il n'y aurait pas trop de morts. Au moins pour les interroger.
Elle arriva en bas du moulin et commença aussitôt a le grimper jusqu'au sommet, l'endroit ou la blonde devait se téléporter. Ce fut facile d'y acceder, et au final, elle n'avait pas trouvé le moindre livre. Elle fouillerait une fois le fort libéré. En arrivant au sommet, elle se figea. Un homme était la, un gardien, qu'elle n'avait pas détecté. Sans doute une protection magique. Il était a coté d'une grosse cloche qui servait à sonner l'alarme, et elle n'avait d'autre choix que de le neutraliser.
Il avait la main juste a coté de la corde, elle devait etre rapide. Elle s'approcha, et tapa d'un coup net son bras le plus proche. Il se plia légèrement sur le coté en lâchant un rale autant de surprise que de douleur. Elle passa un bras autour de son cou, l'autre a la verticale juste derrière sa nuque pour bien bloqué sa nuque et sa jugulaire. Elle se colla dans son dos, passant les talons devant ses cuisses, et bascula sur le sol en serrant. L'autre commença a gesticuler, manquant d'air a cause d'une forme qu'il ne pouvait pas voir, juste sentir. Mais ca ne dura pas longtemps, et au loin, la blonde pouvait assister au mouvement de l'homme, d'apparence dans le vide, jusqu'à ce qu'il s'immobilise, inconscient.
Le front un peu en sueur, Elia sortit du poids de l'homme sur elle, et relâcha son invisibilité. Elle se tourna dans la direction de la colline, et leva le pouce en l'air, pour dire qu'il n'y avait aucun danger a approcher maintenant.
- Garde tes forces, je m'occupe d'infiltrer et tu n'aura qu'a faire ce que tu as dis, te téléporter en haut. Je vais chercher ton livre a l'intérieur, tant que j'y suis. J'y vais.
Elle déposa un baisé sur sa joue et dévala la colline. Il faisait nuit désormais, et les créatures de Cyradil attendaient patiemment de faire leurs œuvres de diversion. Elle n'en avait pas vraiment besoin dans tous les cas, mais c’était quand même un atout supplémentaire. Dans l'absolu, elle avait peut être trop confiance en elle. Mais jusque la, elle avait toujours réussit tout ce qu'elle entreprenait, alors elle n'avait aucune raison de croire a un potentiel échec.
Elle approcha des murs de bois qui entouraient la zone, une sorte de scierie surmonté par le moulin, a l'opposé. Elle aurait pu faire tous le tour, mais autant entrer directement a l'intérieur. Elle pourrait ainsi constater la présence du nombre exact des hommes réveillés a cette heure. Il y avait eu, au fil de l'aprés-midi, plusieurs petits groupes de deux ou trois, allant et venant a travers la porte. Sans doute qu'ils devaient aller chasser, ou partir en éclaireur et revenir avec des informations.
Elle passa tout doucement la main sur le panneau de bois, jaugeant de sa solidité, avant de hocher la tête pour elle même et de commencer a grimper. Il y avait des petites prises dans le bois érodés par le temps et la chaleur, qui avait craqué ici et la. Elle grimpa avec aisance, comme un singe, et une fois au sommet, scanna du regard les alentours. Deux hommes dans une tente non loin, c’était le principal danger. Elle passa une jambe, puis la seconde, au dessus du panneau de bois, avant de glisser jusqu'au sol, se retrouvant a l'intérieur du fort.
Elle progressa avec vivacité, agilité, vers le moulin, en restant toujours proche de la muraille. Elle entendit plusieurs présences, plus ou moins éloigné, parvenant a garder dans son esprit et plus ou moins posés a un endroit précis chaque personne qu'elle croisait grâce a ses sens. Elle s’arrêta a proximité d'une grande tente ou il y avait une demi douzaine de personnes rassemblés. Elle se figea. Ca faisait déjà plus que ce qu'elle avait repéré a la base.
- Les réserves sont de plus en plus faibles, ils ne nous laisserons pas passer l'été sans un petit bonus. Il va falloir se dépêcher de capturer un ou deux convois supplémentaires si on veut s'en sortir.
C’était une voix de femme. Visiblement il y avait quelques choses de plus profond a une simple avidité de profit dans cette histoire. Elle entendit évasivement une histoire de bouche a nourrir, de manque de nourritures et de plusieurs malades mais elle n'avait pas le temps de trop écouter. Il fallait se dépêcher. Elle espérait juste que si Cyradil passait a l'offensive, il n'y aurait pas trop de morts. Au moins pour les interroger.
Elle arriva en bas du moulin et commença aussitôt a le grimper jusqu'au sommet, l'endroit ou la blonde devait se téléporter. Ce fut facile d'y acceder, et au final, elle n'avait pas trouvé le moindre livre. Elle fouillerait une fois le fort libéré. En arrivant au sommet, elle se figea. Un homme était la, un gardien, qu'elle n'avait pas détecté. Sans doute une protection magique. Il était a coté d'une grosse cloche qui servait à sonner l'alarme, et elle n'avait d'autre choix que de le neutraliser.
Il avait la main juste a coté de la corde, elle devait etre rapide. Elle s'approcha, et tapa d'un coup net son bras le plus proche. Il se plia légèrement sur le coté en lâchant un rale autant de surprise que de douleur. Elle passa un bras autour de son cou, l'autre a la verticale juste derrière sa nuque pour bien bloqué sa nuque et sa jugulaire. Elle se colla dans son dos, passant les talons devant ses cuisses, et bascula sur le sol en serrant. L'autre commença a gesticuler, manquant d'air a cause d'une forme qu'il ne pouvait pas voir, juste sentir. Mais ca ne dura pas longtemps, et au loin, la blonde pouvait assister au mouvement de l'homme, d'apparence dans le vide, jusqu'à ce qu'il s'immobilise, inconscient.
Le front un peu en sueur, Elia sortit du poids de l'homme sur elle, et relâcha son invisibilité. Elle se tourna dans la direction de la colline, et leva le pouce en l'air, pour dire qu'il n'y avait aucun danger a approcher maintenant.
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
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L’exécution d’Elia ainsi que ses talents étaient tous simplement magistraux. En un clin d’œil, son amie s’était évanouie dans l’air et avait rapidement dévaler la colline pour s’infiltrer chez l’ennemi. Pendant ce temps-là, ses invocations d’ombres profitèrent pour se fondre dans le voile de la nuit et passer les murailles sans être inquiétées. Cyradil veilla a les disperser tout autour du fort afin que ceux-ci aient le moins de chance de se faire repérer. Etant intangibles, elles ne leur étaient pas possibles d’interagir avec le plan matériel mais elles étaient surtout utiles pour cartographier le fort et en déceler les effectifs de manière plus ou moins précise. Etant donné l’amélioration récente de sa magie d’ombre, la liche était capable de mieux façonner ses invocations et de pouvoir ainsi « communiquer » avec ces dernières de manière plus précise. Ainsi, le tour de reconnaissance se fit sans trop de mal tandis que l’invocatrice observait patiemment un signe de son amie.
Sa nyctalopie lui permettait de ne pas être entravée par la nuit et elle attendit patiemment le retour de ses éclaireurs afin d’en savoir plus sur le fort. Ses invocations d’ombres lui décrivirent alors au moyen d’un langage gestuel la présence d’un homme sur le toit du moulin mais qui avait été neutralisé par une forme invisible. Souriante, Cyradil comprit alors qu’il s’agissait de l’œuvre de son amie et jugea donc qu’il était temps de la rejoindre pour exécuter la deuxième partie du plan. Ce qui était moins drôle en revanche, était la constatation de l’absence d’un de ses éclaireurs. Elle était presque sûre de les avoir tous rappeler pourtant. Quoiqu’il en fut son sort était prêt depuis un bon moment et il lui fallut simplement visualiser le moulin pour s’y retrouver instantanément aux côtés d’Elia.
« Beau travail. Passons à la suite maintenant. »
Descendant du toit, il était possible de se hisser à travers les pâles pour rejoindre l’étage juste en-dessous qui possédait tout le dispositif qui permettait le contrôle des pâles. Le système rotatif était maintenu au mur par un imposant crochet qui s’emboitait dans une sorte d’œillet. Il suffisait alors de déloger le crochet pour déstabiliser le système rotatif, enrayant ainsi toute la machinerie. Ce système était d’ailleurs présent en deux exemplaires, de part et d’autre du dispositif. Il n’y avait aucune raison que quelqu’un monte présentement alors les deux femmes avaient tout le loisir d’exécuter leur méfait sans être dérangées. Cela dit, l’arrêt risquait de rameuter des hommes mais c’est exactement ce que Cyradil voulait. De plus, avec la hauteur, elles bénéficieraient de l’effet de surprise. Avec la dextérité d’Elia, la jeune liche était sûre que cette dernière serait capable de défaire le système sans aucun effort.
Comme prévu, l’arrêt des pâles s’arrêtèrent dans un raclement assez bruyant. Bientôt, on put entendre des pas se précipiter au bas du moulin et monter les escaliers à toute vitesse. Cyradil avait eu la bonne idée de servir de son ouïe surhumaine pour jauger le nombre de ses assaillants. Bien sûr, ils n’envoyèrent pas tous leurs combattants à l’attaque mais seulement quatre afin de comprendre pourquoi le moulin s’était soudainement arrêté de tourner. Après tout, il semblait s’agir de leur seul moyen viable de se procurer de l’eau au milieu de ce désert désolant. Malheureusement pour la petite troupe qui gravissait les marches, le dernier souvenir qu’ils garderont de leur arrivée au sommet est sans doute un étonnant sentiment de froid crispant. Déchainant toute sa magie, Cyradil se servit d’abord de ses ombres convoquées pour voiler la vue de ses adversaires puis, elle déchaina sa magie de glace pour paralyser leurs membres avant de laisser le soin à Elia de les assommer purement et simplement.
Tout s’exécuta très vite mais il était difficile de rester trop longtemps en altercation avec leurs ennemis puisque leurs camarades s’inquiéteront bientôt de l’absence de rapport des assaillants. Appliquant le plan initial de vagues successives et sitôt l’affrontement terminé, Cyradil se saisit du poignet d’Elia et visualisa la dune au loin pour s’y transporter instantanément. Il ne leur restait plus qu’à observer les conséquences de leur petit remue-ménage.
« On peut dire que la première phase est réussie. Mettons-nous au point avant de passer à la suivante. Ils vont mettre du temps à comprendre ce qui leurs arrivent et ils ne remettront pas le moulin en marche avant un moment. Mes éclaireurs ont détecter plusieurs personnes à l’intérieur. Tes estimations étaient assez correctes. Il y a quatorze hommes en tout mais apparemment, il y en a une dans une pièce reculée qui ne semble pas vouloir en bouger. J’ai envoyé quatre ombres mais seulement trois sont revenues et j’ignore si cette dernière s’est faite neutraliser. Je ne serais pas rassurée tant que je n’aurais pas mis la main sur ce magicien. »
Confronter des bandits était une chose mais en confronter avec en leur sein un mage était une toute autre chose. Cyradil savait qu’il ne se risquerait à la confrontation directe que si ce dernier était sûr d’avoir un avantage décisif et la jeune blonde était presque sûr que malgré le tumulte qu’elles avaient causé, le mage ne s’en trouverait que peu perturbé.
« Et sinon, tu as appris quelque chose de ton côté ? »
Sa nyctalopie lui permettait de ne pas être entravée par la nuit et elle attendit patiemment le retour de ses éclaireurs afin d’en savoir plus sur le fort. Ses invocations d’ombres lui décrivirent alors au moyen d’un langage gestuel la présence d’un homme sur le toit du moulin mais qui avait été neutralisé par une forme invisible. Souriante, Cyradil comprit alors qu’il s’agissait de l’œuvre de son amie et jugea donc qu’il était temps de la rejoindre pour exécuter la deuxième partie du plan. Ce qui était moins drôle en revanche, était la constatation de l’absence d’un de ses éclaireurs. Elle était presque sûre de les avoir tous rappeler pourtant. Quoiqu’il en fut son sort était prêt depuis un bon moment et il lui fallut simplement visualiser le moulin pour s’y retrouver instantanément aux côtés d’Elia.
« Beau travail. Passons à la suite maintenant. »
Descendant du toit, il était possible de se hisser à travers les pâles pour rejoindre l’étage juste en-dessous qui possédait tout le dispositif qui permettait le contrôle des pâles. Le système rotatif était maintenu au mur par un imposant crochet qui s’emboitait dans une sorte d’œillet. Il suffisait alors de déloger le crochet pour déstabiliser le système rotatif, enrayant ainsi toute la machinerie. Ce système était d’ailleurs présent en deux exemplaires, de part et d’autre du dispositif. Il n’y avait aucune raison que quelqu’un monte présentement alors les deux femmes avaient tout le loisir d’exécuter leur méfait sans être dérangées. Cela dit, l’arrêt risquait de rameuter des hommes mais c’est exactement ce que Cyradil voulait. De plus, avec la hauteur, elles bénéficieraient de l’effet de surprise. Avec la dextérité d’Elia, la jeune liche était sûre que cette dernière serait capable de défaire le système sans aucun effort.
Comme prévu, l’arrêt des pâles s’arrêtèrent dans un raclement assez bruyant. Bientôt, on put entendre des pas se précipiter au bas du moulin et monter les escaliers à toute vitesse. Cyradil avait eu la bonne idée de servir de son ouïe surhumaine pour jauger le nombre de ses assaillants. Bien sûr, ils n’envoyèrent pas tous leurs combattants à l’attaque mais seulement quatre afin de comprendre pourquoi le moulin s’était soudainement arrêté de tourner. Après tout, il semblait s’agir de leur seul moyen viable de se procurer de l’eau au milieu de ce désert désolant. Malheureusement pour la petite troupe qui gravissait les marches, le dernier souvenir qu’ils garderont de leur arrivée au sommet est sans doute un étonnant sentiment de froid crispant. Déchainant toute sa magie, Cyradil se servit d’abord de ses ombres convoquées pour voiler la vue de ses adversaires puis, elle déchaina sa magie de glace pour paralyser leurs membres avant de laisser le soin à Elia de les assommer purement et simplement.
Tout s’exécuta très vite mais il était difficile de rester trop longtemps en altercation avec leurs ennemis puisque leurs camarades s’inquiéteront bientôt de l’absence de rapport des assaillants. Appliquant le plan initial de vagues successives et sitôt l’affrontement terminé, Cyradil se saisit du poignet d’Elia et visualisa la dune au loin pour s’y transporter instantanément. Il ne leur restait plus qu’à observer les conséquences de leur petit remue-ménage.
« On peut dire que la première phase est réussie. Mettons-nous au point avant de passer à la suivante. Ils vont mettre du temps à comprendre ce qui leurs arrivent et ils ne remettront pas le moulin en marche avant un moment. Mes éclaireurs ont détecter plusieurs personnes à l’intérieur. Tes estimations étaient assez correctes. Il y a quatorze hommes en tout mais apparemment, il y en a une dans une pièce reculée qui ne semble pas vouloir en bouger. J’ai envoyé quatre ombres mais seulement trois sont revenues et j’ignore si cette dernière s’est faite neutraliser. Je ne serais pas rassurée tant que je n’aurais pas mis la main sur ce magicien. »
Confronter des bandits était une chose mais en confronter avec en leur sein un mage était une toute autre chose. Cyradil savait qu’il ne se risquerait à la confrontation directe que si ce dernier était sûr d’avoir un avantage décisif et la jeune blonde était presque sûr que malgré le tumulte qu’elles avaient causé, le mage ne s’en trouverait que peu perturbé.
« Et sinon, tu as appris quelque chose de ton côté ? »
- Spoiler:
- P1 : ouïe surhumaine, convocation d'ombres
P2 : Ombre, Givre, Téléportation x2
(je sais que c'est pas nécessaire mais c'est juste pour me repérer vis-à-vis des pouvoirs que j'utilise.)
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Elle était apparut juste a coté d'elle, et Elia avait commencé a faire une petite serie d’étirement rapide, comme pour se délasser les muscles. Quand Cyradil fut la, elle lui fit un petit signe de la main, en lui souriant dans l'obscurité. Elle en profita pour se pencher sur le corps endormie. Elle passa deux doigts sur sa jugulaire et se redressa.
- Je crois que...
Elle n'eut pas le temps de parler que déjà les gens arrivaient pour voir ce qu'il en était. Elles descendirent pour s'occuper du mécanisme. Elia, avec une aiguille lancé de façon discrete pour éviter que Cyradil ne se rende trop compte de l'arme en question, fit sauter le crochet d'un seul coup, laissant la structure mécanique se fragiliser et s'immobiliser. Les assaillants arrivaient, et elle retourna dans l'invisible obscurité qu'elle avait quitté a l'arrivée de la blonde.
Tout se passa très vite. La forgeronne canalisa sa magie, et immobilisa les belligérants. Elia n'avait plus grand chose a faire d'autre que de les envoyer dormir. Et dans un nouveau bruissement magique, elles étaient de retour sur la bute. Elia apparut de nouveau, le front un peu suant. Elle se retourna vers le fort, le moulin désormais totalement a l’arrêt, alors qu'elles pouvaient voir les lumières des torches aller et venir au loin.
- C'est bizarre...
Elle tapait des doigts sur sa cuisse, l'air songeuse, observant avec attention le moulin qui se remplissait de lumière. Il y avait des bruits au loin, quelques cris quand ils tombèrent sur les corps inconscient de leur camarades.
- Il y a quelque chose de plus. Ils ne le font pas de gaieté de cœur. Il y a des femmes et des enfants. Dans la grande tente, celle la bas. Il y a une protection magique autour, c'est pour ça qu'on a aucune perception d'eux. Sans doute le magicien dont tu as parlé.
Elle se passa la main sur le visage. S'attaquer a des familles cela n'avait plus rien a voir. Et Cyradil aurait, elle l’espérait, la même réaction. Dans la mesure du possible il fallait désormais éviter toute victime. Mais en même temps, ce n'etait pas comme si elles pouvaient aller taper a la porte pour discuter, et perdre l'effet de surprise. Ils devaient etre perdu, quand a la cause de ce qui venait de les frapper.
- Si on avait un moyen...de discuter peut etre ? Il y a vraisemblablement quelqu'un au dessus. Ces gens, ce ne sont pas un clan du désert comme je l'avais imaginé.
Elle s'accroupit légèrement en avant, pour étirer ses cuisses et se redressa.
- La chef est une femme, ça j'en suis sur. Peut etre pas en terme de combat, mais c'est elle qui s'occupe de la logistique. Il est possible que certains des hommes présent soit de ceux qui les force a agir. Tu vois ce que je veux dire ?
En d'autre terme, peut etre que le vrai coupable n’était pas ici, mais certain de ses hommes, oui. Si elles pouvaient entrer en contact avec la femme en question, il y avait une chance de regler la situation autrement.
- Pour commencer, je devrais m'occuper de débusquer ce magicien. Quand a toi, essayer de trouver la femme dont je viens de te parler pour discuter avec. Si on neutralise les deux, ce sera quasiment terminé. Dorénavant ils sont sur le qui vive, mais leur imagination peut les forcer a imaginer une menace bien différente de la réalité, et nous donner un avantage.
Cailletait comme ça qu'elle voyait les choses, mais Cyradil voulait peut être procéder autrement. Affronter des hommes sans vouloir les blesser, alors que eux n'avaient sans doute aucun scrupule a faire l'inverse, c’était tout de même une action assez compliqué, elle en convenait.
- ...Si je neutralise le mage, tu aura plus de champ pour utiliser ta magie et localiser la femme.
Elle insista encore, pour essayer de faire valoir son point, sans etre certaine que cela soit vraiment utile. Au final, c'etait a la forgeronne de décider.
- Je crois que...
Elle n'eut pas le temps de parler que déjà les gens arrivaient pour voir ce qu'il en était. Elles descendirent pour s'occuper du mécanisme. Elia, avec une aiguille lancé de façon discrete pour éviter que Cyradil ne se rende trop compte de l'arme en question, fit sauter le crochet d'un seul coup, laissant la structure mécanique se fragiliser et s'immobiliser. Les assaillants arrivaient, et elle retourna dans l'invisible obscurité qu'elle avait quitté a l'arrivée de la blonde.
Tout se passa très vite. La forgeronne canalisa sa magie, et immobilisa les belligérants. Elia n'avait plus grand chose a faire d'autre que de les envoyer dormir. Et dans un nouveau bruissement magique, elles étaient de retour sur la bute. Elia apparut de nouveau, le front un peu suant. Elle se retourna vers le fort, le moulin désormais totalement a l’arrêt, alors qu'elles pouvaient voir les lumières des torches aller et venir au loin.
- C'est bizarre...
Elle tapait des doigts sur sa cuisse, l'air songeuse, observant avec attention le moulin qui se remplissait de lumière. Il y avait des bruits au loin, quelques cris quand ils tombèrent sur les corps inconscient de leur camarades.
- Il y a quelque chose de plus. Ils ne le font pas de gaieté de cœur. Il y a des femmes et des enfants. Dans la grande tente, celle la bas. Il y a une protection magique autour, c'est pour ça qu'on a aucune perception d'eux. Sans doute le magicien dont tu as parlé.
Elle se passa la main sur le visage. S'attaquer a des familles cela n'avait plus rien a voir. Et Cyradil aurait, elle l’espérait, la même réaction. Dans la mesure du possible il fallait désormais éviter toute victime. Mais en même temps, ce n'etait pas comme si elles pouvaient aller taper a la porte pour discuter, et perdre l'effet de surprise. Ils devaient etre perdu, quand a la cause de ce qui venait de les frapper.
- Si on avait un moyen...de discuter peut etre ? Il y a vraisemblablement quelqu'un au dessus. Ces gens, ce ne sont pas un clan du désert comme je l'avais imaginé.
Elle s'accroupit légèrement en avant, pour étirer ses cuisses et se redressa.
- La chef est une femme, ça j'en suis sur. Peut etre pas en terme de combat, mais c'est elle qui s'occupe de la logistique. Il est possible que certains des hommes présent soit de ceux qui les force a agir. Tu vois ce que je veux dire ?
En d'autre terme, peut etre que le vrai coupable n’était pas ici, mais certain de ses hommes, oui. Si elles pouvaient entrer en contact avec la femme en question, il y avait une chance de regler la situation autrement.
- Pour commencer, je devrais m'occuper de débusquer ce magicien. Quand a toi, essayer de trouver la femme dont je viens de te parler pour discuter avec. Si on neutralise les deux, ce sera quasiment terminé. Dorénavant ils sont sur le qui vive, mais leur imagination peut les forcer a imaginer une menace bien différente de la réalité, et nous donner un avantage.
Cailletait comme ça qu'elle voyait les choses, mais Cyradil voulait peut être procéder autrement. Affronter des hommes sans vouloir les blesser, alors que eux n'avaient sans doute aucun scrupule a faire l'inverse, c’était tout de même une action assez compliqué, elle en convenait.
- ...Si je neutralise le mage, tu aura plus de champ pour utiliser ta magie et localiser la femme.
Elle insista encore, pour essayer de faire valoir son point, sans etre certaine que cela soit vraiment utile. Au final, c'etait a la forgeronne de décider.
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
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La situation semblait bien plus compliquée que ce que la jeune blonde avait pensé. Là où elle pensait juste une bande de malfrats sans âmes, voilà qu’elle apprenait de son amie qu’il y avait des innocents impliqués. Cela changeait bien évidemment tout. De prime abord, Cyradil pensa à des otages mais le récit d’Elia ne semblait pas coïncider avec l’hypothèse. Non, ces gens étaient là de leur plein gré, plus encore si on incluait le fait que leur magicien avait tout mis en œuvre pour dissimuler leur présence. Après tout, à quoi bon les cacher au milieu de nulle part et surtout, à qui. Elle espérait qu’il ne s’agissait pas d’anciens citoyens s’étant reconvertis en bandits pour subvenir à des besoins auxquels ils ne pouvaient plus subvenir. Dans tous les cas, leur petite infiltration avait semé un doute immense dans le fort et l’on voyait des hommes (et quelques femmes) s’activer de partout alors que leurs assaillants étaient tranquillement tapis derrière les collines.
« Je pense que ces gens là sont ici de leur plein gré ou en tout cas, on leur a fait une offre qu’ils n’ont pas pu refuser pour se retrouver dans cet endroit. Mais je pense que cette offre contenait des conditions qui n’ont été révélées que bien trop tard. Tu dis qu’ils sont en manque de vivres ? Cela expliquerait les vols de marchandises mais il y a aussi eu des meurtres et cela, je ne peux pas le tolérer. Attendons la prochaine nuit. A mon avis, je ne pense pas que le magicien soit si facile que cela à neutraliser mais d’après mon expérience, une de mes ombres s’est volatilisée au moment où elle a pénétré dans une salle du fort. »
Elle tendit le doigt vers le fort, désignant une petite tour derrière les remparts.
« Il doit sûrement être là-dedans encore. Je suis quasiment sûr qu’il n’a pas pris la peine de sortir voir ce qui s’était passé dans le fort et qu’on le lui a rapporté. Je te conseille d’être prudente, il n’a pas l’air d’être un amateur. »
En fait, Cyradil doutait qu’on puisse l’avoir par surprise mais elle faisait confiance à Ella pour décider de la situation. La jeune forgeronne passa alors la journée du lendemain à planifier leur seconde intervention, faisant bien attention à ce que son amie dorme un peu. Ses invocations d’ombres servaient d’écran contre la chaleur brûlante du désert mais elle savait son amie habituée à ces situations précaires. Le soir du second jour, Cyradil s’élança donc, contournant largement le fort pour éviter d’être vue. Se servant de l’obscurité de la nuit et de son voile d’ombre, la jeune femme était pratiquement indiscernable sans pour autant en être invisible. Comme mentionné par Elia, Cyradil y entendit la même conversation sur le manque de vivre à la différence près cette fois-ci que l’on parlait de la planification de la prochaine attaque.
« Elle vient de l’Oasis donc sûrement pleine de richesses. D’après nos renseignements, elle a quitté Kyouji hier matin en direction d’Ikusa. Avec le renforcement des caravanes marchandes, il est de plus en plus difficile de trouver des proies faciles. C’est une aubaine que ce convoi n’ait pas d’escorte. Avec un peu de chance, cela suffira pour nous tenir tout l’été. J’ai déjà pris les dispositions pour les registres. Une fois encore, l’on fera passer cela pour un simple cas isolé. »
Il s’agissait visiblement de la femme qu’Elia avait entendu. Si ce n’était pas celle qui dirigeait le camp, elle semblait en tout cas être douée d’un certain sens de la stratégie. On entendait également des gens qui toussaient ou d’autres qui se plaignaient de leur maladie. Visiblement la vie dans le désert ne convenait pas à tout le monde. Cyradil ne put recueillir que quelques phrases sans se mettre en danger d’exposition mais de ce qu’elle apprit, la jeune blonde ne pouvait encore dire s’il s’agissait de contrainte ou si la femme agissait de son plein gré. Se cachant derrière des caisses de fournitures dans un coin du fort, la jeune blonde attendit patiemment que la femme sorte et s’éloigne. Cette dernière sortit de la tente et Cyradil put apercevoir qu’elle s’entretenait avec un grand gaillard barbu portant une armure qui ressemblait étrangement à celle des soldats reikois. Un déserteur ? Un traitre à la nation ? Rien n’était moins sûr pour l’instant.
Lorsque la femme prit congé de l’homme et s’éloigna du fort, certainement pour avoir un peu d’intimité, Cyradil la suivit. Utilisant toujours ses ombres pour se mouvoir silencieusement, la jeune liche s’approcha d’elle et l’empoigna brusquement tendant une paume dans son dos qui commençait à générer de la glace.
« Evite de bouger si tu ne veux pas que je te transforme en bloc de glace. »
Evidemment, Cyradil était loin de pouvoir faire cela mais il ne fallait jamais prendre les menaces d’un magicien à la légère surtout lorsque sa magie opérait déjà sur vous.
« Qui êtes-vous ? »
« Qui je suis n’a pas d’importance. Dis-moi ce que vous manigancez ici ? »
« Si vous me tuez, ils me remplaceront par quelqu’un d’autre. Vous perdez votre temps. » Dit-elle en ricanant.
« Je n’ai pas l’intention de te tuer. Je suis là pour comprendre ce qui se passe. J’ai toujours eu la fâcheuse tendance à vouloir récupérer ce qui m’a été volé. »
« Volée ? Vous vous êtes déplacée jusqu’ici toute seule ? Laissez tomber. Vous n’arriverez pas à les vaincre toute seule. J’ai essayé et la dernière fois, ils ont amené des gens ici pour que je me rappelle bien de ne pas me détourner de ma mission. Ces gens sont dangereux madame. Repartez chez vous. »
La jeune forgeronne sourit puis relâcha la femme avant de se téléporter juste devant elle. Ses yeux animés d’une froideur glaciale luisait dans la nuit tandis que son interlocutrice semblait stupéfaite.
« Je ne suis pas n’importe qui.Ecoute, tu veux sauver ces gens n’est-ce pas ? Je peux les soigner avec ma magie mais seulement si je peux collaborer avec toi. Aide-moi à faire tomber ces gens et je t’assure que plus aucun convoi ne sera jamais attaqué. » Dit la jeune blonde avec détermination.
La jeune femme sembla hésiter un instant. Elle risquait gros dans cette alliance si jamais Cyradil échouait mais en même temps, la jeune liche semblait être la solution idéale pour sauver les gens qui se terraient dans la tente depuis bien trop longtemps. Alors que cette dernière était en pleine réflexion, Cyradil se demandait comment sa tendre amie s’en sortait.
« Je pense que ces gens là sont ici de leur plein gré ou en tout cas, on leur a fait une offre qu’ils n’ont pas pu refuser pour se retrouver dans cet endroit. Mais je pense que cette offre contenait des conditions qui n’ont été révélées que bien trop tard. Tu dis qu’ils sont en manque de vivres ? Cela expliquerait les vols de marchandises mais il y a aussi eu des meurtres et cela, je ne peux pas le tolérer. Attendons la prochaine nuit. A mon avis, je ne pense pas que le magicien soit si facile que cela à neutraliser mais d’après mon expérience, une de mes ombres s’est volatilisée au moment où elle a pénétré dans une salle du fort. »
Elle tendit le doigt vers le fort, désignant une petite tour derrière les remparts.
« Il doit sûrement être là-dedans encore. Je suis quasiment sûr qu’il n’a pas pris la peine de sortir voir ce qui s’était passé dans le fort et qu’on le lui a rapporté. Je te conseille d’être prudente, il n’a pas l’air d’être un amateur. »
En fait, Cyradil doutait qu’on puisse l’avoir par surprise mais elle faisait confiance à Ella pour décider de la situation. La jeune forgeronne passa alors la journée du lendemain à planifier leur seconde intervention, faisant bien attention à ce que son amie dorme un peu. Ses invocations d’ombres servaient d’écran contre la chaleur brûlante du désert mais elle savait son amie habituée à ces situations précaires. Le soir du second jour, Cyradil s’élança donc, contournant largement le fort pour éviter d’être vue. Se servant de l’obscurité de la nuit et de son voile d’ombre, la jeune femme était pratiquement indiscernable sans pour autant en être invisible. Comme mentionné par Elia, Cyradil y entendit la même conversation sur le manque de vivre à la différence près cette fois-ci que l’on parlait de la planification de la prochaine attaque.
« Elle vient de l’Oasis donc sûrement pleine de richesses. D’après nos renseignements, elle a quitté Kyouji hier matin en direction d’Ikusa. Avec le renforcement des caravanes marchandes, il est de plus en plus difficile de trouver des proies faciles. C’est une aubaine que ce convoi n’ait pas d’escorte. Avec un peu de chance, cela suffira pour nous tenir tout l’été. J’ai déjà pris les dispositions pour les registres. Une fois encore, l’on fera passer cela pour un simple cas isolé. »
Il s’agissait visiblement de la femme qu’Elia avait entendu. Si ce n’était pas celle qui dirigeait le camp, elle semblait en tout cas être douée d’un certain sens de la stratégie. On entendait également des gens qui toussaient ou d’autres qui se plaignaient de leur maladie. Visiblement la vie dans le désert ne convenait pas à tout le monde. Cyradil ne put recueillir que quelques phrases sans se mettre en danger d’exposition mais de ce qu’elle apprit, la jeune blonde ne pouvait encore dire s’il s’agissait de contrainte ou si la femme agissait de son plein gré. Se cachant derrière des caisses de fournitures dans un coin du fort, la jeune blonde attendit patiemment que la femme sorte et s’éloigne. Cette dernière sortit de la tente et Cyradil put apercevoir qu’elle s’entretenait avec un grand gaillard barbu portant une armure qui ressemblait étrangement à celle des soldats reikois. Un déserteur ? Un traitre à la nation ? Rien n’était moins sûr pour l’instant.
Lorsque la femme prit congé de l’homme et s’éloigna du fort, certainement pour avoir un peu d’intimité, Cyradil la suivit. Utilisant toujours ses ombres pour se mouvoir silencieusement, la jeune liche s’approcha d’elle et l’empoigna brusquement tendant une paume dans son dos qui commençait à générer de la glace.
« Evite de bouger si tu ne veux pas que je te transforme en bloc de glace. »
Evidemment, Cyradil était loin de pouvoir faire cela mais il ne fallait jamais prendre les menaces d’un magicien à la légère surtout lorsque sa magie opérait déjà sur vous.
« Qui êtes-vous ? »
« Qui je suis n’a pas d’importance. Dis-moi ce que vous manigancez ici ? »
« Si vous me tuez, ils me remplaceront par quelqu’un d’autre. Vous perdez votre temps. » Dit-elle en ricanant.
« Je n’ai pas l’intention de te tuer. Je suis là pour comprendre ce qui se passe. J’ai toujours eu la fâcheuse tendance à vouloir récupérer ce qui m’a été volé. »
« Volée ? Vous vous êtes déplacée jusqu’ici toute seule ? Laissez tomber. Vous n’arriverez pas à les vaincre toute seule. J’ai essayé et la dernière fois, ils ont amené des gens ici pour que je me rappelle bien de ne pas me détourner de ma mission. Ces gens sont dangereux madame. Repartez chez vous. »
La jeune forgeronne sourit puis relâcha la femme avant de se téléporter juste devant elle. Ses yeux animés d’une froideur glaciale luisait dans la nuit tandis que son interlocutrice semblait stupéfaite.
« Je ne suis pas n’importe qui.Ecoute, tu veux sauver ces gens n’est-ce pas ? Je peux les soigner avec ma magie mais seulement si je peux collaborer avec toi. Aide-moi à faire tomber ces gens et je t’assure que plus aucun convoi ne sera jamais attaqué. » Dit la jeune blonde avec détermination.
La jeune femme sembla hésiter un instant. Elle risquait gros dans cette alliance si jamais Cyradil échouait mais en même temps, la jeune liche semblait être la solution idéale pour sauver les gens qui se terraient dans la tente depuis bien trop longtemps. Alors que cette dernière était en pleine réflexion, Cyradil se demandait comment sa tendre amie s’en sortait.
**
Si Elia suivait les indications de Cyradil, il lui serait alors possible de trouver le magicien dans la tour. Sa première infiltration avait été un succès donc il n’y avait pas de raison que la seconde se passe mal compte tenu des pouvoirs de la jeune humaine à contourner les systèmes de défense du fort. Le lanceur de sorts était drapé d’une robe blanche et assis au centre d’une salle. Ce dernier semblait en pleine transe. Un garde gardait l’entrée de la tour mais Elia aurait sûrement trouvé un autre moyen dérobé pour s’y introduire si elle ne voulait pas s’encombrer avec le fait de mettre le garde hors d’état de nuire. Si Elia en était capable, il lui serait d’ailleurs possible de percevoir que l’endroit était imprégné d’une forte essence magique. Il restait maintenant à savoir ce qu’Elia comptait faire de l’homme transis qui se tenait dans la pièce.- Spoiler:
- Si Elia décide d'attaquer le magicien, elle se rendra compte qu'il s'agissait d'un clone. Ce dernier disparait et en communiquant ultérieurement avec Cyradil, les deux femmes se rendront compte qu'en fait, cette transe était un pouvoir qui permettait au clone de transmettre les informations de ce qui se passait dans le fort à l'original. Libre à toi de voir ce que tu trouves d'autre dans cette pièce ^^
Invité
Invité
La journée fut extrêmement longue. La patience n’était pas la qualité première de l'espionne, qui avait essayé de dormir, sans succès pendant un moment, avant de finalement parvenir a fermer les yeux au moment ou le soleil commença a se lever. Bien abrité magiquement, elle avait la sensation d'etre dans son lit. Mis a part l'absence de matelas, c’était quand même une sensation assez agréable, et quand elle ferma les yeux, elle pu récupérer gentiment.
Quand la nuit tomba, elle déposa un baisé sur la joue de son amie avant de partir a l'opposé. L'idée etait de s'occuper du magicien, et elle avait un plan A, un B et un C pour s'occuper de l'affreux. En vérité, elle aurait préféré laisser la magie a son acolyte, mais elle n'avait pas entraîné ses propres capacités pour rien. Il était peut être temps de les mettre en pratique sur le terrain.
Elle parvint au pied de la tour alors que la nuit était plus sombre que la précédente. La stratégie la plus simple aurait été de revenir par la même route que la veille et de passer par devant. Mais il y avait très probablement un système de détection de l'intérieur du fort pour que le magicien sente les intrusions. Tant qu'elle était a l’extérieur, ça devrait aller.
Alors pour grimper sans pénétrer la bulle, elle commença l'escalade de la tour. Et a vrai dire, c’était bien plus facile que l'aiguille. Depuis sa plus tendre enfance, elle était entraînée a monter a sa chambre par l'extérieur, le long d'une façade escarpée avec quasiment aucune prise. Pour elle, c’était une petite grimpette de santé.
L'homme était en tailleur au milieu de la pièce situé au sommet de la structure. Elle pouvait le voir par la petite fenêtre, et il était dos a elle. Immobile. Il allait la sentir a la seconde ou elle pénétrerait dans l'enceinte de la pièce, mais elle n'avait pas d'autre choix. Elle se faufila lentement a l'intérieur, sans un bruit, tel un chat en furtivité, traquant un mulot.
Elle avança quelques pas a l'intérieur, très doucement. Cinq metres...trois metres...une explosion lumineuse jaillit de l'homme et la percuta droit dans l'estomac, l'envoyant valdinguer plus loin comme un bout de chiffon. Elle resta allongée sur le ventre, inconsciente sur le coup.
- Pff...gamine.
L'homme se leva et s'étira, l'air très satisfait de lui même. La vérité c’était que la bulle de détection était plus large que le fort, et qu'il l'avait sentit a la seconde ou elle avait posé la main sur la pierre formant la tour. Il se fit craquer le coup en approchant doucement du corps. Histoire de l'achever proprement. C’était sans doute elle qui etait venu la veille et avait neutralisé la vigie. Une punaise.
- Idiote.
Il leva la main, en se tenant debout, canalisant une sorte de lumière dans la paume....et fut projeter tout aussi lourdement qu'elle juste avant a l'autre bout de la pièce, frapper également dans la poitrine. Il s'effondra et lui, ce n’était clairement pas du chiqué. Il avait attrocement baissé sa garde devant une « gamine ». Sans voir une seule seconde le bouclier de foudre qu'elle avait mit en place.
Elle s'approcha de lui, constatant qu'il avait également levé une protection, mais trop tard. Il etait en sueur, les larmes aux yeux, se tenant la poitrine brulé au trois ou quatrieme degré, a moitié paralysé par le choc. Sans aucun ménagement, elle lui mit un violent coup de pied au niveau de la tempe, l'envoyant dormir un moment. Il allait avoir une méchante commotion.
- Idiot.
Elle soupira et se retourna vers la fenetre en s'étirant comme lui avait fait un instant plus tot. Ils n'etaient pas faible, mais c'etait clairement pas des militaires reikois. Elle leva les doigts et tira dans la nuit un rayon de foudre violet. Le signal que le magicien etait hors d'etat de nuire.
Quand la nuit tomba, elle déposa un baisé sur la joue de son amie avant de partir a l'opposé. L'idée etait de s'occuper du magicien, et elle avait un plan A, un B et un C pour s'occuper de l'affreux. En vérité, elle aurait préféré laisser la magie a son acolyte, mais elle n'avait pas entraîné ses propres capacités pour rien. Il était peut être temps de les mettre en pratique sur le terrain.
Elle parvint au pied de la tour alors que la nuit était plus sombre que la précédente. La stratégie la plus simple aurait été de revenir par la même route que la veille et de passer par devant. Mais il y avait très probablement un système de détection de l'intérieur du fort pour que le magicien sente les intrusions. Tant qu'elle était a l’extérieur, ça devrait aller.
Alors pour grimper sans pénétrer la bulle, elle commença l'escalade de la tour. Et a vrai dire, c’était bien plus facile que l'aiguille. Depuis sa plus tendre enfance, elle était entraînée a monter a sa chambre par l'extérieur, le long d'une façade escarpée avec quasiment aucune prise. Pour elle, c’était une petite grimpette de santé.
L'homme était en tailleur au milieu de la pièce situé au sommet de la structure. Elle pouvait le voir par la petite fenêtre, et il était dos a elle. Immobile. Il allait la sentir a la seconde ou elle pénétrerait dans l'enceinte de la pièce, mais elle n'avait pas d'autre choix. Elle se faufila lentement a l'intérieur, sans un bruit, tel un chat en furtivité, traquant un mulot.
Elle avança quelques pas a l'intérieur, très doucement. Cinq metres...trois metres...une explosion lumineuse jaillit de l'homme et la percuta droit dans l'estomac, l'envoyant valdinguer plus loin comme un bout de chiffon. Elle resta allongée sur le ventre, inconsciente sur le coup.
- Pff...gamine.
L'homme se leva et s'étira, l'air très satisfait de lui même. La vérité c’était que la bulle de détection était plus large que le fort, et qu'il l'avait sentit a la seconde ou elle avait posé la main sur la pierre formant la tour. Il se fit craquer le coup en approchant doucement du corps. Histoire de l'achever proprement. C’était sans doute elle qui etait venu la veille et avait neutralisé la vigie. Une punaise.
- Idiote.
Il leva la main, en se tenant debout, canalisant une sorte de lumière dans la paume....et fut projeter tout aussi lourdement qu'elle juste avant a l'autre bout de la pièce, frapper également dans la poitrine. Il s'effondra et lui, ce n’était clairement pas du chiqué. Il avait attrocement baissé sa garde devant une « gamine ». Sans voir une seule seconde le bouclier de foudre qu'elle avait mit en place.
Elle s'approcha de lui, constatant qu'il avait également levé une protection, mais trop tard. Il etait en sueur, les larmes aux yeux, se tenant la poitrine brulé au trois ou quatrieme degré, a moitié paralysé par le choc. Sans aucun ménagement, elle lui mit un violent coup de pied au niveau de la tempe, l'envoyant dormir un moment. Il allait avoir une méchante commotion.
- Idiot.
Elle soupira et se retourna vers la fenetre en s'étirant comme lui avait fait un instant plus tot. Ils n'etaient pas faible, mais c'etait clairement pas des militaires reikois. Elle leva les doigts et tira dans la nuit un rayon de foudre violet. Le signal que le magicien etait hors d'etat de nuire.
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
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« C’est d’accord, je vais vous y conduire. »
Tandis que les deux femmes conversaient, les soldats à l’intérieur du fort s’agitèrent de nouveau. Cela était sûrement du aux actions d’Elia puisque, quelques secondes plus tard, un éclair violet illumina le ciel. C’était plutôt étonnant que la jeune femme ait pu vaincre un mage aussi facilement. Non pas qu’elle doutait des compétences de son amie mais ce dernier avait du être particulièrement imprudent. Cyradil en était presque déçue mais elle était contente que son amie s’en soit sortie sans trop de mal. Lorsqu’ils comprirent ce qui leurs arrivaient, les soldats s’immobilisèrent donc au pied de la tour où le mage était terré, peu enclins à monter dans la peur de subir le même sort. Après tout, on leur avait bien fait parvenir l’information selon laquelle un petit groupe s’était fait sécher dans le moulin en tentant de voir d’où venait l’immobilisation des pales. C’était donc compréhensible de ne pas vouloir aller au-devant d’une menace non-identifiée surtout que, jusqu’à maintenant, ils ne savaient toujours pas que leurs ennemis étaient venus en effectif très réduit.
« Ah ! je crois qu’Elia vient de faire tomber votre magicien. »
Profitant de ce chaos général, la femme qui l’accompagnait la bouscula puis fuit en direction du fort. Le temps que Cyradil ne se ressaisisse, elle était déjà loin. Rapidité ou capacité surnaturelle, en tout cas, elle lui avait faussé compagnie. C’est dommage, elle l’a trouvait sympathique. Il serait fâcheux de devoir mettre fin à sa vie si Cyradil était contrainte de se battre. N’ayant plus de guide, la jeune forgeronne marcha jusqu’au fort, contemplant la petite troupe qui s’était entassée devant la tour comme pour y établir un siège. C’était sans compter sur les talents de félin de la jeune humaine qui n'aurait aucun mal à leur échapper. Cependant, parmi tous ces individus immobiles, un téméraire ne semblait pas vouloir attendre gentiment auprès de la tour.
Alors que ce dernier prévoyait initialement de grimper la tour pour s’occuper personnellement d’Elia, son attention se reporta sur la nouvelle venue en la personne de Cyradil. Il ne lui fallu pas plus qu’une tête non familière pour la considérer comme une ennemie potentielle. Contrairement à ses subordonnés, le déserteur possédait de réels talents magiques.
« Les magiciens sont des bons à rien. Je n’aurais jamais du établir de contrat avec ce misérable ! On est toujours mieux servir que par soi-même. » Vociféra-t-il dans un reikois étonnamment riche.
Un noble ? Cyradil n’avait de toute façon pas le temps puisqu’elle eut à peine le temps d’interposer un bouclier de glace sur le déplacement surhumain de son adversaire, lui laissant tout juste le temps de s’envoler avant que sa protection sommaire ne vole en éclats. Il ne fallait surtout pas engager le combat contre cette montagne de muscle au corps à corps, surtout avec sa formation basique de soldat. De la distance. C’était ce qui lui fallait pour jauger la situation…ou du moins c’est ce qu’elle croyait.
« C’est ça, fuyez. C’est tout ce que vous savez faire de toute façon ! Mais je vais te faire descendre, tu ne perds rien pour attendre… »
Arrachant une lance à la main d’un de ses subordonnés, le soldat la dirigea vers la magicienne dans un but bien précis de l’empaler purement et simplement. L’exécution de l’action ainsi que la distance qui la séparait de son adversaire laissa le temps nécessaire à Cyradil pour ériger une défense efficace, se servant de l’opacité des ombres pour bénéficier d’un camouflage partiel qui, elle l’espérait, pourrait induire la visée de son assaillant en erreur. La lance fut enflammée une nouvelle fois tandis que cette dernière pourfendit l’air à une vitesse vertigineuse. Un lancer clairement impregné de magie qui surprit la jeune blonde malgré son expérience. Son bouclier d’ombre se brisa, lui laissant tout juste le temps de dévier la lame vers son épaule gauche qu’elle blessa sérieusement.
Le sang s’écoula alors de la blessure, entrainant une réaction quasi-immédiate de la liche. Elle fixa alors le soldat de ses yeux glaçants. Si l’homme était littéralement une montagne de muscles, son esprit lui était aussi perméable qu’un emmental. Elle lui envoya alors une vague mentale perturbatrice qui causa immédiatement des douleurs mentales. Si celles-ci pouvaient être surmontables à son niveau de maitrise, l’attaque mentale était surtout utilisée pour se créer une ouverture. Faisant à nouveau appel au pouvoir des ombres, Cyradil les manifesta aux pieds de soldat, l’entourant bien fermement afin de l’immobiliser. Rapidement, les ombres progressèrent jusqu’au cou du soldat. Dans un sursaut d’effort, la jeune femme injecta davantage de mana pour que son pouvoir élémentaire atteigne le cou de son ennemi et le fasse suffoquer. Occupé à lutter contre cette douleur lancinante, il ne put empêcher l’enchainement de la magicienne expérimentée jusqu’à sombrer dans l’inconscience.
Ses prouesses magiques finirent d’impressionner les derniers soldats qui avaient hésité quant au fait de rejoindre leur commandant dans cet assaut. Certains essayèrent bien de décocher quelques carreaux d’arbalètes mais ces derniers furent facilement déviés par la magie de la forgeronne. En revanche, Cyradil ne possédaient pas de réserve infinie, surtout que sa concentration était en partie accaparée par le fait de maintenir son sort de vol. Elle espérait que Elia descendrait rapidement pour l’épauler, sans compter que la jeune liche n’avait toujours pas eu le répit nécessaire pour traiter sa blessure qui continuait à saigner abondamment. Immortelle, elle l’était. Cependant, elle n’était pas invincible pour autant…
Tandis que les deux femmes conversaient, les soldats à l’intérieur du fort s’agitèrent de nouveau. Cela était sûrement du aux actions d’Elia puisque, quelques secondes plus tard, un éclair violet illumina le ciel. C’était plutôt étonnant que la jeune femme ait pu vaincre un mage aussi facilement. Non pas qu’elle doutait des compétences de son amie mais ce dernier avait du être particulièrement imprudent. Cyradil en était presque déçue mais elle était contente que son amie s’en soit sortie sans trop de mal. Lorsqu’ils comprirent ce qui leurs arrivaient, les soldats s’immobilisèrent donc au pied de la tour où le mage était terré, peu enclins à monter dans la peur de subir le même sort. Après tout, on leur avait bien fait parvenir l’information selon laquelle un petit groupe s’était fait sécher dans le moulin en tentant de voir d’où venait l’immobilisation des pales. C’était donc compréhensible de ne pas vouloir aller au-devant d’une menace non-identifiée surtout que, jusqu’à maintenant, ils ne savaient toujours pas que leurs ennemis étaient venus en effectif très réduit.
« Ah ! je crois qu’Elia vient de faire tomber votre magicien. »
Profitant de ce chaos général, la femme qui l’accompagnait la bouscula puis fuit en direction du fort. Le temps que Cyradil ne se ressaisisse, elle était déjà loin. Rapidité ou capacité surnaturelle, en tout cas, elle lui avait faussé compagnie. C’est dommage, elle l’a trouvait sympathique. Il serait fâcheux de devoir mettre fin à sa vie si Cyradil était contrainte de se battre. N’ayant plus de guide, la jeune forgeronne marcha jusqu’au fort, contemplant la petite troupe qui s’était entassée devant la tour comme pour y établir un siège. C’était sans compter sur les talents de félin de la jeune humaine qui n'aurait aucun mal à leur échapper. Cependant, parmi tous ces individus immobiles, un téméraire ne semblait pas vouloir attendre gentiment auprès de la tour.
Alors que ce dernier prévoyait initialement de grimper la tour pour s’occuper personnellement d’Elia, son attention se reporta sur la nouvelle venue en la personne de Cyradil. Il ne lui fallu pas plus qu’une tête non familière pour la considérer comme une ennemie potentielle. Contrairement à ses subordonnés, le déserteur possédait de réels talents magiques.
« Les magiciens sont des bons à rien. Je n’aurais jamais du établir de contrat avec ce misérable ! On est toujours mieux servir que par soi-même. » Vociféra-t-il dans un reikois étonnamment riche.
Un noble ? Cyradil n’avait de toute façon pas le temps puisqu’elle eut à peine le temps d’interposer un bouclier de glace sur le déplacement surhumain de son adversaire, lui laissant tout juste le temps de s’envoler avant que sa protection sommaire ne vole en éclats. Il ne fallait surtout pas engager le combat contre cette montagne de muscle au corps à corps, surtout avec sa formation basique de soldat. De la distance. C’était ce qui lui fallait pour jauger la situation…ou du moins c’est ce qu’elle croyait.
« C’est ça, fuyez. C’est tout ce que vous savez faire de toute façon ! Mais je vais te faire descendre, tu ne perds rien pour attendre… »
Arrachant une lance à la main d’un de ses subordonnés, le soldat la dirigea vers la magicienne dans un but bien précis de l’empaler purement et simplement. L’exécution de l’action ainsi que la distance qui la séparait de son adversaire laissa le temps nécessaire à Cyradil pour ériger une défense efficace, se servant de l’opacité des ombres pour bénéficier d’un camouflage partiel qui, elle l’espérait, pourrait induire la visée de son assaillant en erreur. La lance fut enflammée une nouvelle fois tandis que cette dernière pourfendit l’air à une vitesse vertigineuse. Un lancer clairement impregné de magie qui surprit la jeune blonde malgré son expérience. Son bouclier d’ombre se brisa, lui laissant tout juste le temps de dévier la lame vers son épaule gauche qu’elle blessa sérieusement.
Le sang s’écoula alors de la blessure, entrainant une réaction quasi-immédiate de la liche. Elle fixa alors le soldat de ses yeux glaçants. Si l’homme était littéralement une montagne de muscles, son esprit lui était aussi perméable qu’un emmental. Elle lui envoya alors une vague mentale perturbatrice qui causa immédiatement des douleurs mentales. Si celles-ci pouvaient être surmontables à son niveau de maitrise, l’attaque mentale était surtout utilisée pour se créer une ouverture. Faisant à nouveau appel au pouvoir des ombres, Cyradil les manifesta aux pieds de soldat, l’entourant bien fermement afin de l’immobiliser. Rapidement, les ombres progressèrent jusqu’au cou du soldat. Dans un sursaut d’effort, la jeune femme injecta davantage de mana pour que son pouvoir élémentaire atteigne le cou de son ennemi et le fasse suffoquer. Occupé à lutter contre cette douleur lancinante, il ne put empêcher l’enchainement de la magicienne expérimentée jusqu’à sombrer dans l’inconscience.
Ses prouesses magiques finirent d’impressionner les derniers soldats qui avaient hésité quant au fait de rejoindre leur commandant dans cet assaut. Certains essayèrent bien de décocher quelques carreaux d’arbalètes mais ces derniers furent facilement déviés par la magie de la forgeronne. En revanche, Cyradil ne possédaient pas de réserve infinie, surtout que sa concentration était en partie accaparée par le fait de maintenir son sort de vol. Elle espérait que Elia descendrait rapidement pour l’épauler, sans compter que la jeune liche n’avait toujours pas eu le répit nécessaire pour traiter sa blessure qui continuait à saigner abondamment. Immortelle, elle l’était. Cependant, elle n’était pas invincible pour autant…
- Spoiler:
- Ce n'est pas tout à fait la situation que j'avais prévu mais je me suis adapté en conséquence.
Invité
Invité
Elle s'étira légérement, satisfaite d'elle et de son entrainement. Neera aurait été fiere d'elle et de son bouclier. Au début, elle avait eu beaucoup de difficulté a érriger des protections adequates. Elle etait bien plus douée pour attaquer que pour défendre. Mais elle etait surtout acharnée et tétue comme une mule. Elle avait répéter encore et encore l'entrainement basique que lui avait enseigné la maitresse de la foudre, et désormais, elle etait capable d'ériger en une breve seconde un bouclier de foudre plus que correct. Largement assez pour un magicien de ce niveau qui, en plus, l'avait sous estimé. Une double erreur qu'il avait payé cher.
Elle le contourna, et observa son corps inerte. Que faire maintenant ? C'etait un sale type, clairement, et il travaillait uniquement pour l'argent, bien loin des préoccupations des autres gens qu'elle avait entendue précédemment. Le genre qu'elle répugnait le plus. Le lancer par la fenetre ?
Bwarf, pour le coup c'etait peut etre un poil extreme. Quoi...non, elle devait se ressaisir. Elle lui mit un bon coup de pied, a nouveau, au bon endroit pour eviter qu'il se reveille pendant qu'elle avait le dos tourné. Elle hésita a lui casser les poignets mais ca allait le reveiller pour le coup. Elle l'attapa avec sa propre chemise aprés l'avoir déshabillé, et approcha de la fenetre pour voir ce qui se déroulait en bas.
- Oooh.
Elle assista en direct a la premiere protection que mit en place Cyradil. Avec rapidité, efficacité. L'homme en face d'elle, elle ne l'avait pas vraiment vu jusque la. La femme par contre, elle l'a reconnu aisément. C'etait bien celle qu'elle avait entendue parler la veille lors de son inspection. La blonde avait reussit a la trouver et a lui parler, c'etait sur.
Son cœur se figea quand l'attaque lui entailla sévérement l'épaule. Qu'est ce qu'elle faisait cette idiote, a affronter le gars de front comme ça ? C'etait son rôle a elle, de se battre, son bras armé ! Bon, il fallait réfléchir vite, bien, et efficacement. On savait sans doute qu'elle n'etait pas seule, mais ni ou, ni quand, ni comment le magicien avait pu se faire battre aussi aisément. Se jeter a l'abordage etait une sacrée mauvaise idée. Mais si le gars etait le meneur des payés, elle, etait la meneuse de ceux qui etaient la pour une autre raison que l'argent. C'etait elle qu'il fallait viser.
Elle se jeta dans les escaliers de la tour en activant son invisibilité. Il fallait proteger Cyradil, crée une diversion ou bien un deuxieme point d'alerte pour les empecher de trop se développer sur une seule proie. Bref, elle devait agir.
Elle parvint aux pieds des marches quand la blonde commença a torturer l'esprit de son adversaire. Parfait, elle l'avait eu et il ne pourrait pas s'en sortir aisément. Elle avait de son coté sa propre cible a attraper. Elle se glissa hors de la tour, par la porte entrouverte, sans que personne ne la remarque, grace a son sort, et surtout, au fait qu'ils avaient toute leur attention tournée vers le combat devant eux.
Plusieurs commencerent a charger leurs arbalettes, mais elle faisait confiance a Cyradil pour s'en occuper. Elle passa entre les bandits rassemblés, et s'arreta dans le dos de la meneuse. Elle semblait éstomaqué par la déferlante de puissance qui se dégageait de la mage. Pourquoi une telle femme etait ici ? Et surtout, qui etait elle ? Elle défendait magiquement les assauts avec trop d'aisance. Si ils etaient plusieurs comme elle, alors ils n'avaient aucune chance de...
- Pas un bruit.
Une main venait de se refermer sur sa bouche, invisible. L'autre bras la serrant autour de la gorge, en lui serrant très légérement la trachée histoire de la faire taire. Elle l'obligea a reculer en arriere, sans que les autres, bloqués par le combat, ne se rende vraiment compte qu'elle n'etait pas maitresse de ses mouvements. Et finalement, quand Cyradil eu gagné, elle apparut, en prenant la parole :
- Eh, vous tous la, baissez vos armes ou elle y passe aussi !
Plusieurs se retournerent vers elle, éberluée. Les deux chefs venaient de se faire attraper coup sur coup. L'un etait KO, l'autre avait une lame sur la gorge. Elia etait satisfaite, mais il fallait faire vite, et c'etait Cyradil qui devait la jouer fine, dorénavant.
- Ecoutez ce qu'elle a a dire. Attentivement, si vous ne voulez pas que tous nos amis interviennent. Ils sont cachés, autour du fort, attendant le signal.
Elle leva les yeux vers Cyradil. Elle devait trouver les mots justes, dorénavant.
Elle le contourna, et observa son corps inerte. Que faire maintenant ? C'etait un sale type, clairement, et il travaillait uniquement pour l'argent, bien loin des préoccupations des autres gens qu'elle avait entendue précédemment. Le genre qu'elle répugnait le plus. Le lancer par la fenetre ?
Bwarf, pour le coup c'etait peut etre un poil extreme. Quoi...non, elle devait se ressaisir. Elle lui mit un bon coup de pied, a nouveau, au bon endroit pour eviter qu'il se reveille pendant qu'elle avait le dos tourné. Elle hésita a lui casser les poignets mais ca allait le reveiller pour le coup. Elle l'attapa avec sa propre chemise aprés l'avoir déshabillé, et approcha de la fenetre pour voir ce qui se déroulait en bas.
- Oooh.
Elle assista en direct a la premiere protection que mit en place Cyradil. Avec rapidité, efficacité. L'homme en face d'elle, elle ne l'avait pas vraiment vu jusque la. La femme par contre, elle l'a reconnu aisément. C'etait bien celle qu'elle avait entendue parler la veille lors de son inspection. La blonde avait reussit a la trouver et a lui parler, c'etait sur.
Son cœur se figea quand l'attaque lui entailla sévérement l'épaule. Qu'est ce qu'elle faisait cette idiote, a affronter le gars de front comme ça ? C'etait son rôle a elle, de se battre, son bras armé ! Bon, il fallait réfléchir vite, bien, et efficacement. On savait sans doute qu'elle n'etait pas seule, mais ni ou, ni quand, ni comment le magicien avait pu se faire battre aussi aisément. Se jeter a l'abordage etait une sacrée mauvaise idée. Mais si le gars etait le meneur des payés, elle, etait la meneuse de ceux qui etaient la pour une autre raison que l'argent. C'etait elle qu'il fallait viser.
Elle se jeta dans les escaliers de la tour en activant son invisibilité. Il fallait proteger Cyradil, crée une diversion ou bien un deuxieme point d'alerte pour les empecher de trop se développer sur une seule proie. Bref, elle devait agir.
Elle parvint aux pieds des marches quand la blonde commença a torturer l'esprit de son adversaire. Parfait, elle l'avait eu et il ne pourrait pas s'en sortir aisément. Elle avait de son coté sa propre cible a attraper. Elle se glissa hors de la tour, par la porte entrouverte, sans que personne ne la remarque, grace a son sort, et surtout, au fait qu'ils avaient toute leur attention tournée vers le combat devant eux.
Plusieurs commencerent a charger leurs arbalettes, mais elle faisait confiance a Cyradil pour s'en occuper. Elle passa entre les bandits rassemblés, et s'arreta dans le dos de la meneuse. Elle semblait éstomaqué par la déferlante de puissance qui se dégageait de la mage. Pourquoi une telle femme etait ici ? Et surtout, qui etait elle ? Elle défendait magiquement les assauts avec trop d'aisance. Si ils etaient plusieurs comme elle, alors ils n'avaient aucune chance de...
- Pas un bruit.
Une main venait de se refermer sur sa bouche, invisible. L'autre bras la serrant autour de la gorge, en lui serrant très légérement la trachée histoire de la faire taire. Elle l'obligea a reculer en arriere, sans que les autres, bloqués par le combat, ne se rende vraiment compte qu'elle n'etait pas maitresse de ses mouvements. Et finalement, quand Cyradil eu gagné, elle apparut, en prenant la parole :
- Eh, vous tous la, baissez vos armes ou elle y passe aussi !
Plusieurs se retournerent vers elle, éberluée. Les deux chefs venaient de se faire attraper coup sur coup. L'un etait KO, l'autre avait une lame sur la gorge. Elia etait satisfaite, mais il fallait faire vite, et c'etait Cyradil qui devait la jouer fine, dorénavant.
- Ecoutez ce qu'elle a a dire. Attentivement, si vous ne voulez pas que tous nos amis interviennent. Ils sont cachés, autour du fort, attendant le signal.
Elle leva les yeux vers Cyradil. Elle devait trouver les mots justes, dorénavant.
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
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Alors que Cyradil faisait face aux assauts répétés de ses adversaires, Elia en profita pour quitter la tour et profiter de la confusion pour prendre la femme en otage. Les hommes arrêtèrent de tirer, leur attention reportée sur ce nouveau problème. La jeune liche profita de l’ouverture pour conjurer sa magie de glace une nouvelle fois. A distance, elle envoya des projectiles de givre sur chacune des arbalètes, disloquant leurs jointures afin de les rendre inutilisables. Le fort était désormais pris ou du moins, il était sous le contrôle des deux femmes. Cyradil était soulagée mais il fallait maintenant prendre rapidement une décision pendant qu’elles avaient l’avantage.
« A compté de maintenant, ce fort ne sera plus le repaire de ces exactions malsaines. Trop de gens sont déjà morts par votre faute et pourquoi ? Pour votre propre profit. Si cela ne tenait qu’à moi, je vous trainerait tous devant la cour royale et voir l’empereur délivrer la sanction suprême sur vous. »
La jeune blonde finit par descendre, ayant clairement l’attention de l’assemblée. Dans cette situation, il était vraiment difficile de prendre une décision juste. Elle ne pouvait clairement pas leur pardonner vu la gravité de leurs actions. De plus, tôt ou tard, l’on chercherait un coupable et si la jeune blonde laisser les choses couler, il est probable que tous les acteurs de cette opération ne se retrouvent exécutés. Cela ne lui plaisait guère mais il fallait parfois faire des choix difficiles.
« Cependant, j’éprouve de la compassion pour les gens que vous avez trainé de force jusqu’ici pour fomenter votre opération. On fait le mal quelques fois et quand on a de la chance, on arrive à réparer mais, souvent, il n’y a pas de punition à la clé pour des méfaits comme ceux-ci. Après tout, loin dans le désert, qui témoignerait ? Cette fois-ci, cela ne se passera pas comme ça. Vous avez fait une erreur. Vous avez tué des innocents. Donc, je vais vous laisser une chance de racheter votre honneur dans le sang. Une heure. C’est tout ce que je vous laisse ou alors je tuerais chacun d’entre vous. Et le seul regret que j’aurais, c’est de ne pouvoir le faire qu’une seule fois. »
Le regard de Cyradil était perçant. Sans doute que sa condition de liche jouait beaucoup sur sa faculté d’intimidation. Ce n’était pas la première fois qu’elle confrontait les gens à ce dilemme mais c’était toujours aussi désagréable de le faire même si, ici, c’était totalement justifié. Certes, Cyradil avait dit à Elia d’essayer d’en garder quelques-uns en vie mais la jeune femme devait se rendre à l’évidence, ce n’était rien de plus que des meurtriers. Toutefois, pour la femme prise en otage, il s’agissait visiblement d’une victime. Evidemment, elle avait sa part de méfaits pour avoir usé de son expérience militaire pour piller ces pauvres marchands mais c’était clairement sous la contrainte. Dans un geste désespéré, l’un des hommes dégaina son épée et tenta de charger sur la jeune blonde. Cette dernière le saisit au niveau du crâne et transféra sa magie de givre jusqu’à lui en geler le cerveau.
Elle s’approcha alors d’Elia, laissant le groupe d’hommes totalement décontenancés par le dilemme imposé par la liche. C’étaient des hommes morts de toute façon. Et pour de tels criminels, elle n’avait aucune pitié. D’un geste rassurant, elle posa une main sur son épaule.
« C’est bon Elia, tu peux la relâcher. Je ne pense pas qu’elle puisse s’enfuir maintenant. »
« C’est fini, fini ? Vous êtes sûre que vous pouvez soigner les gens ? » S’enquit-elle soudainement.
Sans dire un mot, Cyradil conjura sa magie de soin dans ses mains et la porta à son épaule blessée. Ces capacités actuelles n’étaient clairement pas suffisantes pour traiter une telle blessure magiquement mais au moins, cela ralentissait le saignement. Pour le reste, la jeune blonde devrait user de ses compétences médicales pour éviter de se vider de son sang. Et en parlant de sang, les deux femmes purent entendre les bruits des hommes tirant leur épée et rejoindre leurs victimes dans l’autre monde. Ils n’avaient pas attendus.
« Jugez par vous-même. Ma compagne vous a vus vous occuper de ces gens. Par conséquent, je sais qu’ils sont sous votre tutelle. Je sais que vous agissiez sous la contrainte mais vous avez votre lot de torts dans cette affaire. Par compassion pour ces gens, je vais vous laisser partir. Saisissez cette chance pour ne jamais retomber dans ce genre d’exactions ou je ne serais pas aussi clémente. »
Durant les heures suivantes, Cyradil apprit donc que la femme s’appelait Monika. Elle avait servi dans l’armée avant de prendre sa retraite. Elle avait ensuite mis ses économies à profit dans la construction d’un refuge aux sans-abris. Avec le temps, il avait fini par accueillir une douzaine de personnes avec qui elle s’était attachée. Cependant, un salaire honnête était loin de convenir à l’entretien de plusieurs personnes alors Monika dut vite se tourner vers des méthodes moins légales pour se procurer de l’argent. C’est là qu’elle avait rencontré cette troupe. Si au départ, elle voulait simplement participer à quelques opérations, la situation lui échappa bien vite lorsque des meurtres commencèrent à être perpétrés. Naturellement, elle voulut s’échapper mais il était trop tard. Les malfrats avaient déjà capturés tous ceux qui lui étaient chers et Monika fut forcée de continuer à travailler avec eux. S’ils plongeaient, les criminels étaient sûrs qu’elle aussi.
Dans un souci d’urgence, Cyradil s’occupa d’abord de traiter ses blessures. Fort heureusement, le fort était plutôt bien équipé avec toutes les marchandises volées. Certaines restaient ici quelques temps avant d’être redistribuées. Avec l’aide de sa tendre amie qu’elle utilisa comme une assistante, la jeune liche s’occupa de traiter les gens malades et les blessés. Il y avait même une femme enceinte dans le lot ainsi que deux enfants. Trois jours durant, la jeune femme travailla sans relâche aux soins et dut beaucoup compter sur Elia pour l’aider. Elle lui apprenait quelques rudiments de la médecine et elle comptait sur son amie pour s’occuper des bandages tandis que la forgeronne s’affaira sur les cas sérieux. Le chef de toute cette opération, le fameux Sava, avait été solidement lié pour éviter son évasion.
La jeune liche l’avait laissé dans un état d’inconscience continu pour éviter qu’il ne leur échappe. Cyradil était bien décidé à le livrer comme seul coupable de cet affaire ainsi que ses acolytes qui se sont donnés la mort. Quant au magicien, le même sort l’attendait. Elle força se dernier à user de ses prouesses mentales pour établir une connexion avec une patrouille proche afin que cette dernière vienne réquisitionner les prisonniers et que ces derniers ne soient plus un problème pour les occupants du fort. Ereintée, la jeune liche s’était installée dans la chambre du mage. Une bougie l’éclairait doucement tandis qu’elle était assise, la tête reposant paisiblement sur ses bras. Elle avait bien travaillé mais au fond, son esprit se languissait d’une étreinte de son amie. Après tout, elle l’avait bien mérité, non ?
« A compté de maintenant, ce fort ne sera plus le repaire de ces exactions malsaines. Trop de gens sont déjà morts par votre faute et pourquoi ? Pour votre propre profit. Si cela ne tenait qu’à moi, je vous trainerait tous devant la cour royale et voir l’empereur délivrer la sanction suprême sur vous. »
La jeune blonde finit par descendre, ayant clairement l’attention de l’assemblée. Dans cette situation, il était vraiment difficile de prendre une décision juste. Elle ne pouvait clairement pas leur pardonner vu la gravité de leurs actions. De plus, tôt ou tard, l’on chercherait un coupable et si la jeune blonde laisser les choses couler, il est probable que tous les acteurs de cette opération ne se retrouvent exécutés. Cela ne lui plaisait guère mais il fallait parfois faire des choix difficiles.
« Cependant, j’éprouve de la compassion pour les gens que vous avez trainé de force jusqu’ici pour fomenter votre opération. On fait le mal quelques fois et quand on a de la chance, on arrive à réparer mais, souvent, il n’y a pas de punition à la clé pour des méfaits comme ceux-ci. Après tout, loin dans le désert, qui témoignerait ? Cette fois-ci, cela ne se passera pas comme ça. Vous avez fait une erreur. Vous avez tué des innocents. Donc, je vais vous laisser une chance de racheter votre honneur dans le sang. Une heure. C’est tout ce que je vous laisse ou alors je tuerais chacun d’entre vous. Et le seul regret que j’aurais, c’est de ne pouvoir le faire qu’une seule fois. »
Le regard de Cyradil était perçant. Sans doute que sa condition de liche jouait beaucoup sur sa faculté d’intimidation. Ce n’était pas la première fois qu’elle confrontait les gens à ce dilemme mais c’était toujours aussi désagréable de le faire même si, ici, c’était totalement justifié. Certes, Cyradil avait dit à Elia d’essayer d’en garder quelques-uns en vie mais la jeune femme devait se rendre à l’évidence, ce n’était rien de plus que des meurtriers. Toutefois, pour la femme prise en otage, il s’agissait visiblement d’une victime. Evidemment, elle avait sa part de méfaits pour avoir usé de son expérience militaire pour piller ces pauvres marchands mais c’était clairement sous la contrainte. Dans un geste désespéré, l’un des hommes dégaina son épée et tenta de charger sur la jeune blonde. Cette dernière le saisit au niveau du crâne et transféra sa magie de givre jusqu’à lui en geler le cerveau.
Elle s’approcha alors d’Elia, laissant le groupe d’hommes totalement décontenancés par le dilemme imposé par la liche. C’étaient des hommes morts de toute façon. Et pour de tels criminels, elle n’avait aucune pitié. D’un geste rassurant, elle posa une main sur son épaule.
« C’est bon Elia, tu peux la relâcher. Je ne pense pas qu’elle puisse s’enfuir maintenant. »
« C’est fini, fini ? Vous êtes sûre que vous pouvez soigner les gens ? » S’enquit-elle soudainement.
Sans dire un mot, Cyradil conjura sa magie de soin dans ses mains et la porta à son épaule blessée. Ces capacités actuelles n’étaient clairement pas suffisantes pour traiter une telle blessure magiquement mais au moins, cela ralentissait le saignement. Pour le reste, la jeune blonde devrait user de ses compétences médicales pour éviter de se vider de son sang. Et en parlant de sang, les deux femmes purent entendre les bruits des hommes tirant leur épée et rejoindre leurs victimes dans l’autre monde. Ils n’avaient pas attendus.
« Jugez par vous-même. Ma compagne vous a vus vous occuper de ces gens. Par conséquent, je sais qu’ils sont sous votre tutelle. Je sais que vous agissiez sous la contrainte mais vous avez votre lot de torts dans cette affaire. Par compassion pour ces gens, je vais vous laisser partir. Saisissez cette chance pour ne jamais retomber dans ce genre d’exactions ou je ne serais pas aussi clémente. »
Durant les heures suivantes, Cyradil apprit donc que la femme s’appelait Monika. Elle avait servi dans l’armée avant de prendre sa retraite. Elle avait ensuite mis ses économies à profit dans la construction d’un refuge aux sans-abris. Avec le temps, il avait fini par accueillir une douzaine de personnes avec qui elle s’était attachée. Cependant, un salaire honnête était loin de convenir à l’entretien de plusieurs personnes alors Monika dut vite se tourner vers des méthodes moins légales pour se procurer de l’argent. C’est là qu’elle avait rencontré cette troupe. Si au départ, elle voulait simplement participer à quelques opérations, la situation lui échappa bien vite lorsque des meurtres commencèrent à être perpétrés. Naturellement, elle voulut s’échapper mais il était trop tard. Les malfrats avaient déjà capturés tous ceux qui lui étaient chers et Monika fut forcée de continuer à travailler avec eux. S’ils plongeaient, les criminels étaient sûrs qu’elle aussi.
Dans un souci d’urgence, Cyradil s’occupa d’abord de traiter ses blessures. Fort heureusement, le fort était plutôt bien équipé avec toutes les marchandises volées. Certaines restaient ici quelques temps avant d’être redistribuées. Avec l’aide de sa tendre amie qu’elle utilisa comme une assistante, la jeune liche s’occupa de traiter les gens malades et les blessés. Il y avait même une femme enceinte dans le lot ainsi que deux enfants. Trois jours durant, la jeune femme travailla sans relâche aux soins et dut beaucoup compter sur Elia pour l’aider. Elle lui apprenait quelques rudiments de la médecine et elle comptait sur son amie pour s’occuper des bandages tandis que la forgeronne s’affaira sur les cas sérieux. Le chef de toute cette opération, le fameux Sava, avait été solidement lié pour éviter son évasion.
La jeune liche l’avait laissé dans un état d’inconscience continu pour éviter qu’il ne leur échappe. Cyradil était bien décidé à le livrer comme seul coupable de cet affaire ainsi que ses acolytes qui se sont donnés la mort. Quant au magicien, le même sort l’attendait. Elle força se dernier à user de ses prouesses mentales pour établir une connexion avec une patrouille proche afin que cette dernière vienne réquisitionner les prisonniers et que ces derniers ne soient plus un problème pour les occupants du fort. Ereintée, la jeune liche s’était installée dans la chambre du mage. Une bougie l’éclairait doucement tandis qu’elle était assise, la tête reposant paisiblement sur ses bras. Elle avait bien travaillé mais au fond, son esprit se languissait d’une étreinte de son amie. Après tout, elle l’avait bien mérité, non ?
Invité
Invité
Mais Elia n'etait pas venue directement. A vrai dire, elle avait certes aidée, mais avait toujours eu l'air mal a l'aise durant les trois jours. Pas par la situation, mais simplement...ailleurs. Et plus d'une fois, la blonde avait pu remarqué l'absence de l'espionne, disparu dieu sait ou. Elle avait profité d'un peu de solitude, se rendant bien vite compte que si elle aimait bien les gens et discuter, dés qu'il y avait trop de monde réunis en un seul endroit, elle se sentait un peu oppressé. Le resultat d'une vie de solitude sans aucun doute.
Ce soir la c’était pareil, elle s'etait isolé sur le toit de la tour, sur les tuiles. Juste au dessus de la fenêtre de la chambre que Cyradil emprunter. Il allait sans doute être temps de faire demi tour, de rentrer a Ikusa et de livrer les criminels. Elle se demandait ce que la blonde allait faire des autres. Les garder comme elle avait fait avec un grand nombre de gens désormais travaillant pour elle ? Les laisser partir loin... ?
Elle entendit du coin de l'oreille Cyradil pénétrer la pièce. En fait, elle l'avait suivi les deux dernieres heures achever les soins sur plusieurs patients, sans bouger du toit, observant le ciel la tête appuyée la tête sur les mains. Elle l'écouta bouger, se changer, s'attacher les cheveux après les avoir brossés, et hésita plusieurs fois. C'est seulement quand elle fut certaine que la blonde était allongée, que d'un mouvement de bassin, elle se projeta vers l'intérieur par la fenêtre, et se laissa tomber exactement dans le même mouvement assise par terre en tailleur, en face du lit.
- Bon boulot, Cyradil.
Elle lui fit un sourire un peu timide, après l'avoir lâchée durant les trois dernières heures de travail de la blonde. Ce n’était pas très correct après tout, et elle espérait ne pas l'avoir agacée. Elle resta la, un peu gauche, sans rien dire, écoutant les bruits de sommeil a l’extérieur. Elle avait surtout envie de déconnecté. Elle passa la main sur sa poitrine, la descendit un peu, la ou elle avait encaissé l'attaque du mage. Elle était assez fière d'elle.
- Je me demande parfois ce qui représente la différence entre le bien et le mal. Je veux dire, du point de vu des gens de ce soir, nous etions le mal, et eux le bien a protéger. Sont ils vraiment méchants ? Est ce qu'on est réellement gentils ?
Elle baissa la tête, les yeux observant le sol, posant le doigt sur le bois composant le sol de la piece, dessinant des formes imaginaires et invisible, pensant a autre chose. Ce n'etait pas la premiere fois qu'elle avait ce coté un peu philosophe, et ca pouvait potentiellement etre un peu agaçant, pour certain, de l'écouter ainsi. En tout cas, elle n'y pouvait pas grand chose.
- Tu as été super cool aujourd'hui, en tout cas. Comme souvent.
Elle se redressa et vint s'allonger sur le lit, roulant sur le drap jusqu'à arriver a coté d'elle, a un petit metre de distance, l'observant dans les yeux.
- En rentrant je vais devoir retourner travailler, mais je suis contente d'avoir pu aider a régler ton soucis. Bien que tu aurais reussis sans moi.
Elle avait la mine un peu soucieuse. A l'idée de la laisser toute seule a nouveau, se replonger dans un travail jusqu'à l'épuisement, sans etre véritablement capable de s'arreter, ne se rendant meme pas compte de ce qu'elle faisait. Durant les soins, c'etait aussi comme ça qu'elle avait agit.
- A Ikusa, promet moi de prendre du repos. Tu en as besoin. Au moins de te coucher tous les soirs ou tous les deux jours, pour reposer ton esprit.
Elle ouvrit le bras et se serra contre elle. Définitivement, dans une autre vie, elle aurait peut etre pu l'avoir comme amante. Mais Cyradil ne semblait pas vraiment intéréssée par ça de toute façon.
Finalement, Elia ferma doucement les yeux et soupira, avant de sombrer dans le sommeil, se laissant aller vraiment pour la premiere fois depuis plusieurs jours, une petite rougeur sur les joues.
Ce soir la c’était pareil, elle s'etait isolé sur le toit de la tour, sur les tuiles. Juste au dessus de la fenêtre de la chambre que Cyradil emprunter. Il allait sans doute être temps de faire demi tour, de rentrer a Ikusa et de livrer les criminels. Elle se demandait ce que la blonde allait faire des autres. Les garder comme elle avait fait avec un grand nombre de gens désormais travaillant pour elle ? Les laisser partir loin... ?
Elle entendit du coin de l'oreille Cyradil pénétrer la pièce. En fait, elle l'avait suivi les deux dernieres heures achever les soins sur plusieurs patients, sans bouger du toit, observant le ciel la tête appuyée la tête sur les mains. Elle l'écouta bouger, se changer, s'attacher les cheveux après les avoir brossés, et hésita plusieurs fois. C'est seulement quand elle fut certaine que la blonde était allongée, que d'un mouvement de bassin, elle se projeta vers l'intérieur par la fenêtre, et se laissa tomber exactement dans le même mouvement assise par terre en tailleur, en face du lit.
- Bon boulot, Cyradil.
Elle lui fit un sourire un peu timide, après l'avoir lâchée durant les trois dernières heures de travail de la blonde. Ce n’était pas très correct après tout, et elle espérait ne pas l'avoir agacée. Elle resta la, un peu gauche, sans rien dire, écoutant les bruits de sommeil a l’extérieur. Elle avait surtout envie de déconnecté. Elle passa la main sur sa poitrine, la descendit un peu, la ou elle avait encaissé l'attaque du mage. Elle était assez fière d'elle.
- Je me demande parfois ce qui représente la différence entre le bien et le mal. Je veux dire, du point de vu des gens de ce soir, nous etions le mal, et eux le bien a protéger. Sont ils vraiment méchants ? Est ce qu'on est réellement gentils ?
Elle baissa la tête, les yeux observant le sol, posant le doigt sur le bois composant le sol de la piece, dessinant des formes imaginaires et invisible, pensant a autre chose. Ce n'etait pas la premiere fois qu'elle avait ce coté un peu philosophe, et ca pouvait potentiellement etre un peu agaçant, pour certain, de l'écouter ainsi. En tout cas, elle n'y pouvait pas grand chose.
- Tu as été super cool aujourd'hui, en tout cas. Comme souvent.
Elle se redressa et vint s'allonger sur le lit, roulant sur le drap jusqu'à arriver a coté d'elle, a un petit metre de distance, l'observant dans les yeux.
- En rentrant je vais devoir retourner travailler, mais je suis contente d'avoir pu aider a régler ton soucis. Bien que tu aurais reussis sans moi.
Elle avait la mine un peu soucieuse. A l'idée de la laisser toute seule a nouveau, se replonger dans un travail jusqu'à l'épuisement, sans etre véritablement capable de s'arreter, ne se rendant meme pas compte de ce qu'elle faisait. Durant les soins, c'etait aussi comme ça qu'elle avait agit.
- A Ikusa, promet moi de prendre du repos. Tu en as besoin. Au moins de te coucher tous les soirs ou tous les deux jours, pour reposer ton esprit.
Elle ouvrit le bras et se serra contre elle. Définitivement, dans une autre vie, elle aurait peut etre pu l'avoir comme amante. Mais Cyradil ne semblait pas vraiment intéréssée par ça de toute façon.
Finalement, Elia ferma doucement les yeux et soupira, avant de sombrer dans le sommeil, se laissant aller vraiment pour la premiere fois depuis plusieurs jours, une petite rougeur sur les joues.
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
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La journée avait été longue. Cyradil fut très heureuse de retrouver une certaine proximité avec son amie après autant d’efforts. La jeune magicienne avait fait son maximum pour venir en aide à ses pauvres personnes alors, lorsque le détachement d’armée qu’elle avait contacté arriva sur place, elle leur demanda également de servir de groupe d’escorte afin de s’assurer que le petit contingent puisse rentrer sain et sauf à Ikusa. Elle resta alors seule avec Elia dans ce fort abandonné. Il faudrait sans doute un peu de temps pour que l’empire se penche sur son sujet et Cyradil avait décidé que d’y passer la nuit ne devrait en principe offenser personne. Son amie semblait d’ailleurs très soucieuse quant à la moralité de leurs actes. A vrai dire, Cyradil n’était pas très fière d’avoir infligé cette sentence à ces hommes mais, elle n’avait pas le choix. Ils allaient recommencer ailleurs, commanditer d’autres opérations et potentiellement causer d’autres victimes.
« Je ne pense pas que tuer des innocents qui n’avaient rien à demander à personne ne soit perçu comme faisant partie des choses bonnes de ce monde. Tu sais Elia, parfois on a des choix difficiles à faire et je ne suis pas particulièrement fière de ce que j’ai fait aujourd’hui. J’aurais aimé trouvé une autre solution mais je ne pouvais pas les laisser sans aller sans rien faire. Personne n’est parfait de toute façon. J’essaie simplement de faire ce qui est juste et ce soir, je pense que c’était la bonne décision à prendre. »
La nuit fut paisible dans le fort et les deux femmes ne furent pas importunées. L’édifice était bien renforcé et suffisamment dissuasif pour éviter aux bêtes du désert de s’en approcher, du moins, jusqu’à ce qu’ils sachent que celui-ci avait été abandonné. Malgré la grande aisance que Cyradil pouvait montrer en compagnie de sa tendre amie, elle ne se sentait pas vraiment de se mettre à l’aise ici. Ce n’était pas chez elle et le sentiment de se trouver dans le lit de quelqu’un d’autre pesait un peu sur elle. Cela dit, ça ne l’empêcha pas de dorloter Elia durant toute la nuit jusqu’au petit matin. La jeune humaine l’avait bien aidée et elle se voyait presqu’avoir une dette envers elle. Nulle doute que des menaces pareilles planaient encore sur l’empire mais cela devrait dissuader les bandits pendant quelques temps en apprenant que le gang que les deux femmes avaient vaincu était désormais dissous.
Au petit matin, les deux femmes purent se mettre en route vers Ikusa à leur tour. Le voyage fut plus paisible, plus chaleureux et sans la pression qui pesait quant à la réussite de leur opération, Cyradil se voyait presque entreprendre un petit voyage paisible aux côtés de son amie. Parfois, la jeune blonde grimaçait de sa blessure. Le bandage se tâchait de sang et il fallait le changer plusieurs fois. Il fallait qu’elle se prodigue de vrais soins à son arrivée mais surtout qu’elle se repose le temps de consolider la plaie. De manière logique, Cyradil retourna à son domaine, invitant Elia à y entrer. Comme à son habitude, Martha l’y attendait et vu son expression, la femme de chambre semblait sensiblement agacée.
« Laissez-moi deviner. Vous êtes encore prise pour une héroïne ? je vous avais pourtant dit de faire attention ! Enfin…je suis contente que vous soyez revenue saine et sauve ainsi que votre amie mais par pitié, évitez de vous mettre dans une situation aussi dangereuse. Dois-je vous rappeler que vos connaissances arcaniques ne sont plus celles qu’elles étaient jadis ? »
C’était assez courant pour Cyradil de se faire sermonner de la sorte. Le ton pouvait paraitre autoritaire mais, au fond, Martha s’inquiétait juste pour elle. La jeune blonde croirait presque entendre sa maman.
« Moi aussi je suis contente de te revoir, Martha » Dit-elle simplement.
On invita ensuite les deux femmes à se baigner afin de se défaire de tout ce qu’elles avaient accumulées de fatigue et de poussière dans le rude désert du Reike. Cyradil et Elia avaient passé suffisamment de temps dans ce genre de situation pour n’en plus être à la stupéfaction de se dévoiler l’une l’autre. Seule différence cette fois-ci était que la jeune blonde devait solliciter l’aide de son amie, son bras étant trop douloureux pour effectuer des manœuvres trop complexes. Une fois leur toilette finie, Cyradil était prête à libérer Elia de sa requête. Son amie l’avait bien aidée et elle ne voulait pas abuser davantage de son temps. Bien sûr la jeune forgeronne aurait bien voulu qu’Elia reste encore un peu plus longtemps mais ce n’était pas le genre de personne à abuser de la gentillesse des gens. Elle respecta alors les conseils de son amie et se dirigea vers sa chambre pour s’y reposer, laissant Elia décider de ce qu’elle voulait faire désormais. Qu’elle décide de partir ou rester, la jeune humaine trouverait Martha à la sortie des bains, un air compatissant envers l’amie de sa maitresse.
« Pourriez-vous m’accorder un petit moment s’il vous plait ? Voilà, je voulais vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour madame jusqu’à maintenant. C’est rare de la voir aussi épanouie avec quelqu’un. Je veux dire, madame est toujours de bonne humeur avec tout le monde mais il n’y a sans doute qu’avec vous qu’elle rayonne autant de bonheur. Cela fait plusieurs décennies que je sers cette famille. Cyradil n’a jamais été un enfant turbulant et j’ai adoré pouvoir la regarder grandir. Cependant, elle en a toujours fait qu’à sa tête parce que madame est mue par un profond sentiment de justice. Elle veut tellement aider son prochain que, parfois, elle en oublie son propre épanouissement. »
Martha posa une main sur son épaule, la toisant d’un regard empli de sincérité avant de continuer :
« Je ne pense pas qu’elle vous l’avouerait parce qu’elle aurait peur que ça vous rendre triste mais madame est toujours peinée de vous voir partir. Je crois qu’elle s’est profondément attachée à vous et vous possédez en quelque sorte, un moyen d’influer sur elle. C’est la première fois que je la vois aussi docilement aller se reposer. Juste parce que vous le lui avez dit. »
Elle eut un éclat de rire soudain avant de se reprendre.
« Des décennies que j’essaie et vous, vous y arrivez en quelques semaines. C’est à peine croyable. J’aurais bien aimé que vous restiez un ou deux jours de plus, ne serait-ce que pour occuper madame le temps de sa guérison. Il y a fort à parier que si vous partez, elle retournerait aussitôt à la forge ou aux FMR ! Mais je comprendrais que vous ayez des choses plus importantes à faire et ce serait égoïste de ma part que de vouloir vous retenir ici. Quoi que vous fassiez, n’oubliez pas de revenir ici de temps à autre, cela lui fera toujours plaisir de savoir que vous ne l’avez pas oubliée. »
D’habitude si taciturne, il était rare de voir Martha s’engager dans une conversation aussi passionnée. Cela démontrait à quel point elle tenait à Cyradil en tant que celle qui l’avait maternée. Bien évidemment, il s’agissait seulement de son ressenti, justifié par de nombreuses années passées auprès de sa protégée. Dans le pire des cas, il y avait fort à parier que les deux amies pourraient se revoir un jour. Du temps, ce n’était pas ce qui manquait à la liche de toute façon…
« Je ne pense pas que tuer des innocents qui n’avaient rien à demander à personne ne soit perçu comme faisant partie des choses bonnes de ce monde. Tu sais Elia, parfois on a des choix difficiles à faire et je ne suis pas particulièrement fière de ce que j’ai fait aujourd’hui. J’aurais aimé trouvé une autre solution mais je ne pouvais pas les laisser sans aller sans rien faire. Personne n’est parfait de toute façon. J’essaie simplement de faire ce qui est juste et ce soir, je pense que c’était la bonne décision à prendre. »
La nuit fut paisible dans le fort et les deux femmes ne furent pas importunées. L’édifice était bien renforcé et suffisamment dissuasif pour éviter aux bêtes du désert de s’en approcher, du moins, jusqu’à ce qu’ils sachent que celui-ci avait été abandonné. Malgré la grande aisance que Cyradil pouvait montrer en compagnie de sa tendre amie, elle ne se sentait pas vraiment de se mettre à l’aise ici. Ce n’était pas chez elle et le sentiment de se trouver dans le lit de quelqu’un d’autre pesait un peu sur elle. Cela dit, ça ne l’empêcha pas de dorloter Elia durant toute la nuit jusqu’au petit matin. La jeune humaine l’avait bien aidée et elle se voyait presqu’avoir une dette envers elle. Nulle doute que des menaces pareilles planaient encore sur l’empire mais cela devrait dissuader les bandits pendant quelques temps en apprenant que le gang que les deux femmes avaient vaincu était désormais dissous.
Au petit matin, les deux femmes purent se mettre en route vers Ikusa à leur tour. Le voyage fut plus paisible, plus chaleureux et sans la pression qui pesait quant à la réussite de leur opération, Cyradil se voyait presque entreprendre un petit voyage paisible aux côtés de son amie. Parfois, la jeune blonde grimaçait de sa blessure. Le bandage se tâchait de sang et il fallait le changer plusieurs fois. Il fallait qu’elle se prodigue de vrais soins à son arrivée mais surtout qu’elle se repose le temps de consolider la plaie. De manière logique, Cyradil retourna à son domaine, invitant Elia à y entrer. Comme à son habitude, Martha l’y attendait et vu son expression, la femme de chambre semblait sensiblement agacée.
« Laissez-moi deviner. Vous êtes encore prise pour une héroïne ? je vous avais pourtant dit de faire attention ! Enfin…je suis contente que vous soyez revenue saine et sauve ainsi que votre amie mais par pitié, évitez de vous mettre dans une situation aussi dangereuse. Dois-je vous rappeler que vos connaissances arcaniques ne sont plus celles qu’elles étaient jadis ? »
C’était assez courant pour Cyradil de se faire sermonner de la sorte. Le ton pouvait paraitre autoritaire mais, au fond, Martha s’inquiétait juste pour elle. La jeune blonde croirait presque entendre sa maman.
« Moi aussi je suis contente de te revoir, Martha » Dit-elle simplement.
On invita ensuite les deux femmes à se baigner afin de se défaire de tout ce qu’elles avaient accumulées de fatigue et de poussière dans le rude désert du Reike. Cyradil et Elia avaient passé suffisamment de temps dans ce genre de situation pour n’en plus être à la stupéfaction de se dévoiler l’une l’autre. Seule différence cette fois-ci était que la jeune blonde devait solliciter l’aide de son amie, son bras étant trop douloureux pour effectuer des manœuvres trop complexes. Une fois leur toilette finie, Cyradil était prête à libérer Elia de sa requête. Son amie l’avait bien aidée et elle ne voulait pas abuser davantage de son temps. Bien sûr la jeune forgeronne aurait bien voulu qu’Elia reste encore un peu plus longtemps mais ce n’était pas le genre de personne à abuser de la gentillesse des gens. Elle respecta alors les conseils de son amie et se dirigea vers sa chambre pour s’y reposer, laissant Elia décider de ce qu’elle voulait faire désormais. Qu’elle décide de partir ou rester, la jeune humaine trouverait Martha à la sortie des bains, un air compatissant envers l’amie de sa maitresse.
« Pourriez-vous m’accorder un petit moment s’il vous plait ? Voilà, je voulais vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour madame jusqu’à maintenant. C’est rare de la voir aussi épanouie avec quelqu’un. Je veux dire, madame est toujours de bonne humeur avec tout le monde mais il n’y a sans doute qu’avec vous qu’elle rayonne autant de bonheur. Cela fait plusieurs décennies que je sers cette famille. Cyradil n’a jamais été un enfant turbulant et j’ai adoré pouvoir la regarder grandir. Cependant, elle en a toujours fait qu’à sa tête parce que madame est mue par un profond sentiment de justice. Elle veut tellement aider son prochain que, parfois, elle en oublie son propre épanouissement. »
Martha posa une main sur son épaule, la toisant d’un regard empli de sincérité avant de continuer :
« Je ne pense pas qu’elle vous l’avouerait parce qu’elle aurait peur que ça vous rendre triste mais madame est toujours peinée de vous voir partir. Je crois qu’elle s’est profondément attachée à vous et vous possédez en quelque sorte, un moyen d’influer sur elle. C’est la première fois que je la vois aussi docilement aller se reposer. Juste parce que vous le lui avez dit. »
Elle eut un éclat de rire soudain avant de se reprendre.
« Des décennies que j’essaie et vous, vous y arrivez en quelques semaines. C’est à peine croyable. J’aurais bien aimé que vous restiez un ou deux jours de plus, ne serait-ce que pour occuper madame le temps de sa guérison. Il y a fort à parier que si vous partez, elle retournerait aussitôt à la forge ou aux FMR ! Mais je comprendrais que vous ayez des choses plus importantes à faire et ce serait égoïste de ma part que de vouloir vous retenir ici. Quoi que vous fassiez, n’oubliez pas de revenir ici de temps à autre, cela lui fera toujours plaisir de savoir que vous ne l’avez pas oubliée. »
D’habitude si taciturne, il était rare de voir Martha s’engager dans une conversation aussi passionnée. Cela démontrait à quel point elle tenait à Cyradil en tant que celle qui l’avait maternée. Bien évidemment, il s’agissait seulement de son ressenti, justifié par de nombreuses années passées auprès de sa protégée. Dans le pire des cas, il y avait fort à parier que les deux amies pourraient se revoir un jour. Du temps, ce n’était pas ce qui manquait à la liche de toute façon…
Invité
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Elle avait barbotée dans l'eau une bonne demi-heure, dans les bains voisins a ceux de Cyradil. Cette dernière, en proie a de nombreux soins, avait été isolée avec un médecin. Elia n'avait rien d'autre qu'une ecchymoses au niveau de la poitrine mais elle n'avait pas envie de la montrer a son amie. Elle avait fait la part des choses tous le voyage, dissimulant avec une grande expertise sa douleur. La magie, malgré son bouclier, l'avait frappé de plein fouet, aprés tout.
Elle avait longuement réfléchit pendant la nuit, sur ce qu'elles avaient fait. Elle aurait été un peu fausse de reprocher les actions de Cyradil, quand elle avait déjà tuée plus d'une fois. Et pourtant, elle se souvenait de chaque mort, chaque raison qui l'avait poussé a le faire. Elle n'oubliait jamais. Elle avait beau ne pas s'en vouloir, oublier aurait été une insulte a leur mémoire, quelle qu'il soit. Peut importe comment ils avaient vécu, chacun venait du même endroit, et méritait le même repos.
Elle sorti du bain et se rhabilla rapidement après s’être séchée un peu brièvement. Elle s’était dirigée vers le hall, pour commencer a préparer son départ. Elle devait être fatiguée après les soins, et elle avait décidée de ne pas la déranger d'avantage. Mais c’était a ce moment la ou la gouvernante était arrivée.
- Oh je...je n'ai rien fait. C'est plutôt l'inverse, c'est elle qui me fait énormément de cadeaux et de sourires. A dire vrai je me demande même si ma compagnie est agréable pour elle, je ne suis pas très douée pour ça.
Elle avait sourit timidement, pour cacher sa gêne, alors qu'elle avait essayée de partir comme une voleuse. A chaque fois c’était la même chose. Elle faisait beaucoup pour se rapprocher, et quand elle avait réussit son approche, elle fuyait soudainement, de peur sans doute de ce qui pourrait arriver ensuite. Elle ne pu s’empêcher de penser a Eloise, sans doute actuellement dans son bureau a Magic. Est ce qu'elle aussi, elle avait appréciée passer du temps avec elle ? Du vrai temps ?
- Je ne sais pas trop quoi dire mais...une chose est sur, aucune chance que je l'oublie. Cyradil est mon amie.
Elle leva la tête vers l'escalier, et hocha la tete, avant de reposer son sac et d'enlever ses chaussures. Elle fit un nouveau signe de tête a Martha avant de repartir dans le sens inverse, dans la direction de la chambre ou la blonde devait être couchée. Sans frappée, elle poussa discrètement la porte de façon silencieuse, en s'aventurant a l'intérieur.
- Salut, princesse.
Elle portait sa veste, signe qu'elle avait été a deux doigts de partir. Autrement, elle aurait mit son fameux pyjama trop petit qu'elle avait toujours sur elle. Elle approcha du lit ou la blonde était en train de reposer son corps. Bien sur elle ne dormait pas, mais peut être que son esprit était en repos et un peu embrumé, alors elle ne fit pas trop de bruit en approchant jusqu'à venir s'asseoir a coté d'elle.
- Désolée, j'allais vraiment partir, je sais pas pourquoi. C'est pas cool de ma part.
Elle se pencha un peu, et tendit le bras, pour lui caresser gentiment la joue, avant de poser les yeux sur le bras bandés qu'Elia avait entretenue durant le voyage de retour. Maintenant qu'un vrai docteur avait plus l'examiné, elle n'avait plus de risque que la plaie s'infecte. Difficile de savoir quels résultats cela aurait pu avoir sur elle. Elia avait des connaissances génériques mais n'etait pas une soigneuse.
- Il va vraiment falloir que tu te repose hein ? Pas juste ce soir. Tu sors pas pendant une semaine. C'est un ordre de ta petite sœur Elia.
Elle sourit et recula sa main en la regardant, avant de secouer la tete.
- Je sais ce que tu vas dire. « Je suis pas en sucre, j'etais dans l'armée, j'en ai vu d'autre, blablabla ». Ca ne t'empeche pas de ne pas faire n'importe quoi. C’était débile de le provoquer comme ça. Tu aurais pu te prendre son attaque d'une façon pire.
Elle se pencha et cette fois, l'embrassa gentiment sur le front.
- Si je reviens et que tu es dans ta forge avec tes bras dégoulinant de sang, ca va barder, c'est moi qui te le dis. C'est moi qui serait ton principal probleme, si ca arrive !
Elle avait longuement réfléchit pendant la nuit, sur ce qu'elles avaient fait. Elle aurait été un peu fausse de reprocher les actions de Cyradil, quand elle avait déjà tuée plus d'une fois. Et pourtant, elle se souvenait de chaque mort, chaque raison qui l'avait poussé a le faire. Elle n'oubliait jamais. Elle avait beau ne pas s'en vouloir, oublier aurait été une insulte a leur mémoire, quelle qu'il soit. Peut importe comment ils avaient vécu, chacun venait du même endroit, et méritait le même repos.
Elle sorti du bain et se rhabilla rapidement après s’être séchée un peu brièvement. Elle s’était dirigée vers le hall, pour commencer a préparer son départ. Elle devait être fatiguée après les soins, et elle avait décidée de ne pas la déranger d'avantage. Mais c’était a ce moment la ou la gouvernante était arrivée.
- Oh je...je n'ai rien fait. C'est plutôt l'inverse, c'est elle qui me fait énormément de cadeaux et de sourires. A dire vrai je me demande même si ma compagnie est agréable pour elle, je ne suis pas très douée pour ça.
Elle avait sourit timidement, pour cacher sa gêne, alors qu'elle avait essayée de partir comme une voleuse. A chaque fois c’était la même chose. Elle faisait beaucoup pour se rapprocher, et quand elle avait réussit son approche, elle fuyait soudainement, de peur sans doute de ce qui pourrait arriver ensuite. Elle ne pu s’empêcher de penser a Eloise, sans doute actuellement dans son bureau a Magic. Est ce qu'elle aussi, elle avait appréciée passer du temps avec elle ? Du vrai temps ?
- Je ne sais pas trop quoi dire mais...une chose est sur, aucune chance que je l'oublie. Cyradil est mon amie.
Elle leva la tête vers l'escalier, et hocha la tete, avant de reposer son sac et d'enlever ses chaussures. Elle fit un nouveau signe de tête a Martha avant de repartir dans le sens inverse, dans la direction de la chambre ou la blonde devait être couchée. Sans frappée, elle poussa discrètement la porte de façon silencieuse, en s'aventurant a l'intérieur.
- Salut, princesse.
Elle portait sa veste, signe qu'elle avait été a deux doigts de partir. Autrement, elle aurait mit son fameux pyjama trop petit qu'elle avait toujours sur elle. Elle approcha du lit ou la blonde était en train de reposer son corps. Bien sur elle ne dormait pas, mais peut être que son esprit était en repos et un peu embrumé, alors elle ne fit pas trop de bruit en approchant jusqu'à venir s'asseoir a coté d'elle.
- Désolée, j'allais vraiment partir, je sais pas pourquoi. C'est pas cool de ma part.
Elle se pencha un peu, et tendit le bras, pour lui caresser gentiment la joue, avant de poser les yeux sur le bras bandés qu'Elia avait entretenue durant le voyage de retour. Maintenant qu'un vrai docteur avait plus l'examiné, elle n'avait plus de risque que la plaie s'infecte. Difficile de savoir quels résultats cela aurait pu avoir sur elle. Elia avait des connaissances génériques mais n'etait pas une soigneuse.
- Il va vraiment falloir que tu te repose hein ? Pas juste ce soir. Tu sors pas pendant une semaine. C'est un ordre de ta petite sœur Elia.
Elle sourit et recula sa main en la regardant, avant de secouer la tete.
- Je sais ce que tu vas dire. « Je suis pas en sucre, j'etais dans l'armée, j'en ai vu d'autre, blablabla ». Ca ne t'empeche pas de ne pas faire n'importe quoi. C’était débile de le provoquer comme ça. Tu aurais pu te prendre son attaque d'une façon pire.
Elle se pencha et cette fois, l'embrassa gentiment sur le front.
- Si je reviens et que tu es dans ta forge avec tes bras dégoulinant de sang, ca va barder, c'est moi qui te le dis. C'est moi qui serait ton principal probleme, si ca arrive !
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