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Je venais de terminer une mission pour l'armée de Reike, une courte, mais nécessaire dans le sud du pays. Le genre qui nécessitait de la finesse et de la discrétion. Si jamais ce n'était pas tellement les caractéristiques qui sautaient aux yeux lorsque l'on me voyait avec mon armure en acier faites de plaques et d'écailles allégées, j'en étais capable en partie grâce à deux grandes ailes blanches pouvant supporter mon poids à une hauteur plus que respectable. Je faisais toujours sensation là où je me rendais. À l'aide de ma carrure imposante pour une femme, ma dureté et j'espère bien ma valliance, sans quoi mes ancêtres se retourneraient dans leurs cendres, je préférais me passer des routes pour le retour préférant les montagnes. J'en profitais pour prendre du temps pour moi, le calme, la méditation, rendre grâce à mes rares ancêtres. Mon peuple n'était plus ce qu'ils avaient été et c'était sans doute mieux ainsi. Après tout, nous avions été créé pour servir les titans et nous avions agit comme il convenait lorsque nous avions découvert comme les mortels étaient traités. J'aurais aimé avoir ce courage et j'espère bien que si un choix pareil devait se reproduire, je ferais le même choix. Cependant, je n'avais pas vécu à cette époque, je ne ferais pas l'erreur de me fourvoyer dans cette voie.
« Gloire à mes ancêtres, que vos sacrifices vous subliment où que vous soyez maintenant. »
Disais-je alors sur un ton de voix sérieux au bord d'un précipice, une main sur la garde de mon épée, mon large écu dans le dos et ma seconde main sur le cœur, avant de me jeter dans le vide. Aucune envie de suicide rassurez-vous, je ne suis pas comme cela et encore moins dès le premier poste sur ce forum ! Je déploya alors mes grandes ailes bien décidée de profiter des vents ascendants pour me porter avec moindre effort en planant d'une cime à l'autre. Je n'étais dérangée que par le sifflement des vents, le cri des rapaces que je cotoyais et une femme en apparente mauvaise posture. Quoi ? Qu'est-ce qu'elle foutait là ? Bien plus en bas, une femme semblait errer entre la roche et la neige, mais elle ne paraissait pas tellement à l'aise ici. Est-ce qu'elle s'était perdue ici suite à une caravane marchande dans la région ? Ce n'était pas très raisonnable vu d'ici.
Adieu méditation et solitude salutaire, mais le devoir frappait à ma porte. Je n'étais pas nécessairement une solitaire, n'allez pas croire cela. Cependant, de part ma nature et ma méfiance des hommes, je me retrouvais souvent seule, mais cela m'allait bien. Alors que j'hésitais à voir si jamais elle était perdue, je pus voir des rochers se détachés de la roche qui pouvaient lui tomber dessus. Sans attendre, je plongea dans les airs en prenant en main épée et bouclier. D'un coup de mon écu, je repoussa le danger potentiel avant de me poser en protectrice au-dessus de cette jeune femme le bouclier vers le ciel. Mes deux grandes ailes battaient la mesure, stationnaire, alors que je me contentais de hocher la tête dans sa direction.
« On ne vit qu'une fois dit-on ... »
Me contentais je d'annoncer, alors que je guettais si rien de plus tombait. Je me posais alors du haut de mes deux mètres dix, dans une pose naturellement martiale, l'habitude.
« On s'est perdue ? »
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Elle détestait vraiment la neige.
Qaguia avait eu le grand déplaisir de voir des pans entiers de sa vie effacée, les siècles disparaissant dans sa mémoire pour ne jamais ressortir, ne lui laissant que l'essentiel et ces découvertes les plus récentes avec. Mais il y avait quelques mémoires d'avant qui restait toujours aussi radiantes, même alors que le brouillard du temps engloutissait plus de noms, plus de lieux et plus de découvertes. Et malheureusement pour elle, toutes n'étaient pas bonnes. Comme son souvenir de son île natale, Lumina'Ombra. Un endroit si peu apprécié de ses natifs qu'aucun n'était resté suffisamment longtemps pour lui donner un nom potable, à l'évidence. Elle se pensait maudite d'être bien l'une des rares personnes sur le Sekai à se souvenir de ce à quoi ressemblant l'endroit, elle qui aimerait tellement se remémorer de gens ou de situations de son passé.
Lumina'Ombra était l'oeuvre d'une divinité cruelle, une île plongée dans une obscurité trop puissante pour être vaincue par le soleil. En ce monde où l'on ne voit pas plus loin que le bout de son nez, les siens souffraient dans un environnement fluide, changeant de milles façons pour tourmenter ses occupants. Montagne devenait canyon où tomber, végétation empoisonnée devenait sable aride, sable aride devenait neige cruelle et puis devenait flamme infernale. S'il était impossible de sentir le passage du temps, il devenait survenir une petite dizaine de changements par journée, afin d'éviter qu'un chanceux ne finisse par s'habituer, sans doute. Quand elle était partie, alors, il neigeait. Elle pouvait sentir la sensation du "solide" froid devenant liquide au contact de sa peau. Et l'engourdissement de ses membres par le froid, l'encourageant à s'asseoir et à attendre son sort, que tout l'emporte.
Elle ne s'était pas laissée intimider alors, mais toute sa vie, elle avait évitée la neige, évitant soigneusement les terres du nord pour s'installer dans la zone beaucoup plus tropique du sud de Kaizoku... il y avait un mot pour ça dans la langue du Sekai. Elle ne se souvenait plus trop du terme mais elle pensait que c'était "ironique", quand il y a opposition et contraste entre un évènement et un autre. Une mage de glace qui n'aime guère le froid, c'était.. ironique, vous pensez ? Sans doute voulait t-elle faire de sa plus grande crainte une arme à utiliser de ses propres mains, vainquant sa peur en la dominant. Pourquoi d'autre est-ce qu'elle apprendrait la magie élémentaire de glace, après tout ?
La main tendue en avant, se tenant proche d'un rebord sur le vide, Qaguia regardait de son seul oeil ouvert un bête flocon de neige se déposer dans la paume de sa main, le restant ne touchant que ses vêtements ou son chapeau, à lui seul en train de bloquer la moitié de ces lamentations célestes. Tu ne me parais plus si terrifiante. Fit t-elle quelque part dans sa tête, avec une éloquence qui lui faisait toujours si cruellement défaut dans le monde réel. C'était vrai : le froid lui était sien, maintenant. Et un élément qui avait été si oppressif sur elle autrefois ne pouvait que vainement s'acharner sur le tissu qu'elle portait, le vent froid que douce caresse par rapport aux tempêtes de son île. Presque une brise, même si elle avait la tête baissée pour laisser le bord de son chapeau encaisser le "choc".
C'était une terre froide du Sekai, une où elle aurait bien pu vivre un millénaire quasi-entier si ce n'était pour la poigne invisible qu'exerçait son passé sur elle. Devant elle, des dizaines et des dizaines de montagnes, certaines hautes à en percer les nuages gris au dessus de sa tête, s'étalaient à l'infini, présentant un défi de taille pour un brave qui voudrait parcourir la zone à pied. Au-delà de cette... mini-mer dans le Sekai, au nord de la ville Républicaine de Liberty, le monde paraissait là bien mort. Qu'elle ait aperçue si peu de monde lui convenait, toutefois. Elle était contente de pouvoir penser seule, sans préoccupation immédiate.
Le passé, à quel point peut t-il être puissant ? Le futur n'est bien que conséquences directe des actions du présent mais même le présent ne naît que d'actions du passé. Combien de choses en Qaguia étaient nées de ses aventures passées ? De rencontres ? De joutes ? De discussions ? Même invisible et oublié, à qui devait t-elle tout ce qu'elle était ? En écrasant le flocon dans son poing, écrasant le petit résidu de froid entre ses fins doigts bleutés, le seul oeil de la magicienne vagabonda vers une bague, sur son annulaire droit. Une bague aussi éternelle qu'elle, vu les siècles traversés ensemble... mais à qui le devait t-elle ?
Quand des rochers se détachèrent près d'elle, Qaguia prit le temps de pivoter, l'attaque venant de son angle mort. Que faire ? Ériger une défense, pardi. Ou geler les rochers, aussi. Levant la main, la sorcière se rabaissa de peu en se voyant assistée par une humaine volante, voltigeant au moyen de vraies ailes d'oiseau. Enregistrant l'information rapidement, la femme baissa la main, le regard curieux sur comment elle allait exactement être sauvée. Si elle volait mais se dirigeait vers les rochers, elle ne comptait sans doute pas juste-
... Ah. Elle mit un grand coup dans les rochers. Une force surhumaine n'étant pas la magie la plus rare ou la plus complexe du lot, Qaguia écarta juste très brièvement l'oeil droit, plus confuse quand aux ailes et aux armes, laissant la voleuse -elle trouverait nom plus digne- la protéger des quelques débris. Faisait t-elle partie d'une sorte d'ordre militaire ? Les humains du continent auraient évolués depuis le temps ? Cette démonstration de grand bête volante semblait assez dérisoire en vu de ça, donc sans doute que non... Bah, elle devrait lui demander. Même si la phrase immédiate de l'ange la surprit un peu. "On ne vit qu'une fois" ? Bien sûr, c'était évident, que voulait t-elle dire par ça ?
Voyant sa grande taille alors qu'elle atterrissait près d'elle, engageant le dialogue, Qaguia toisa la femme du bas de ses 1 mètres et cinquante-centimètres, regardant derrière soi et faisant quelques pas en arrière pour la voir sans devoir s'abîmer les os du cou. Finalement, elle prit la parole, voix fluette s'échappant avec difficulté de sa gorge. moi me défendre
toute seule des rochers
pas besoin aide
Elle fronça du sourcil. Non, l'étiquette de politesse exigeait gratitude après un sauvetage, même si la personne sauvée aurait pu s'en sortir seule. Et si Qaguia ne se pensait toujours pas particulièrement redevable, une conversation polie est toujours productive.
moi changer d'avis
quoi mot pour gratitude déjà
?
Qaguia avait eu le grand déplaisir de voir des pans entiers de sa vie effacée, les siècles disparaissant dans sa mémoire pour ne jamais ressortir, ne lui laissant que l'essentiel et ces découvertes les plus récentes avec. Mais il y avait quelques mémoires d'avant qui restait toujours aussi radiantes, même alors que le brouillard du temps engloutissait plus de noms, plus de lieux et plus de découvertes. Et malheureusement pour elle, toutes n'étaient pas bonnes. Comme son souvenir de son île natale, Lumina'Ombra. Un endroit si peu apprécié de ses natifs qu'aucun n'était resté suffisamment longtemps pour lui donner un nom potable, à l'évidence. Elle se pensait maudite d'être bien l'une des rares personnes sur le Sekai à se souvenir de ce à quoi ressemblant l'endroit, elle qui aimerait tellement se remémorer de gens ou de situations de son passé.
Lumina'Ombra était l'oeuvre d'une divinité cruelle, une île plongée dans une obscurité trop puissante pour être vaincue par le soleil. En ce monde où l'on ne voit pas plus loin que le bout de son nez, les siens souffraient dans un environnement fluide, changeant de milles façons pour tourmenter ses occupants. Montagne devenait canyon où tomber, végétation empoisonnée devenait sable aride, sable aride devenait neige cruelle et puis devenait flamme infernale. S'il était impossible de sentir le passage du temps, il devenait survenir une petite dizaine de changements par journée, afin d'éviter qu'un chanceux ne finisse par s'habituer, sans doute. Quand elle était partie, alors, il neigeait. Elle pouvait sentir la sensation du "solide" froid devenant liquide au contact de sa peau. Et l'engourdissement de ses membres par le froid, l'encourageant à s'asseoir et à attendre son sort, que tout l'emporte.
Elle ne s'était pas laissée intimider alors, mais toute sa vie, elle avait évitée la neige, évitant soigneusement les terres du nord pour s'installer dans la zone beaucoup plus tropique du sud de Kaizoku... il y avait un mot pour ça dans la langue du Sekai. Elle ne se souvenait plus trop du terme mais elle pensait que c'était "ironique", quand il y a opposition et contraste entre un évènement et un autre. Une mage de glace qui n'aime guère le froid, c'était.. ironique, vous pensez ? Sans doute voulait t-elle faire de sa plus grande crainte une arme à utiliser de ses propres mains, vainquant sa peur en la dominant. Pourquoi d'autre est-ce qu'elle apprendrait la magie élémentaire de glace, après tout ?
La main tendue en avant, se tenant proche d'un rebord sur le vide, Qaguia regardait de son seul oeil ouvert un bête flocon de neige se déposer dans la paume de sa main, le restant ne touchant que ses vêtements ou son chapeau, à lui seul en train de bloquer la moitié de ces lamentations célestes. Tu ne me parais plus si terrifiante. Fit t-elle quelque part dans sa tête, avec une éloquence qui lui faisait toujours si cruellement défaut dans le monde réel. C'était vrai : le froid lui était sien, maintenant. Et un élément qui avait été si oppressif sur elle autrefois ne pouvait que vainement s'acharner sur le tissu qu'elle portait, le vent froid que douce caresse par rapport aux tempêtes de son île. Presque une brise, même si elle avait la tête baissée pour laisser le bord de son chapeau encaisser le "choc".
C'était une terre froide du Sekai, une où elle aurait bien pu vivre un millénaire quasi-entier si ce n'était pour la poigne invisible qu'exerçait son passé sur elle. Devant elle, des dizaines et des dizaines de montagnes, certaines hautes à en percer les nuages gris au dessus de sa tête, s'étalaient à l'infini, présentant un défi de taille pour un brave qui voudrait parcourir la zone à pied. Au-delà de cette... mini-mer dans le Sekai, au nord de la ville Républicaine de Liberty, le monde paraissait là bien mort. Qu'elle ait aperçue si peu de monde lui convenait, toutefois. Elle était contente de pouvoir penser seule, sans préoccupation immédiate.
Le passé, à quel point peut t-il être puissant ? Le futur n'est bien que conséquences directe des actions du présent mais même le présent ne naît que d'actions du passé. Combien de choses en Qaguia étaient nées de ses aventures passées ? De rencontres ? De joutes ? De discussions ? Même invisible et oublié, à qui devait t-elle tout ce qu'elle était ? En écrasant le flocon dans son poing, écrasant le petit résidu de froid entre ses fins doigts bleutés, le seul oeil de la magicienne vagabonda vers une bague, sur son annulaire droit. Une bague aussi éternelle qu'elle, vu les siècles traversés ensemble... mais à qui le devait t-elle ?
Quand des rochers se détachèrent près d'elle, Qaguia prit le temps de pivoter, l'attaque venant de son angle mort. Que faire ? Ériger une défense, pardi. Ou geler les rochers, aussi. Levant la main, la sorcière se rabaissa de peu en se voyant assistée par une humaine volante, voltigeant au moyen de vraies ailes d'oiseau. Enregistrant l'information rapidement, la femme baissa la main, le regard curieux sur comment elle allait exactement être sauvée. Si elle volait mais se dirigeait vers les rochers, elle ne comptait sans doute pas juste-
... Ah. Elle mit un grand coup dans les rochers. Une force surhumaine n'étant pas la magie la plus rare ou la plus complexe du lot, Qaguia écarta juste très brièvement l'oeil droit, plus confuse quand aux ailes et aux armes, laissant la voleuse -elle trouverait nom plus digne- la protéger des quelques débris. Faisait t-elle partie d'une sorte d'ordre militaire ? Les humains du continent auraient évolués depuis le temps ? Cette démonstration de grand bête volante semblait assez dérisoire en vu de ça, donc sans doute que non... Bah, elle devrait lui demander. Même si la phrase immédiate de l'ange la surprit un peu. "On ne vit qu'une fois" ? Bien sûr, c'était évident, que voulait t-elle dire par ça ?
Voyant sa grande taille alors qu'elle atterrissait près d'elle, engageant le dialogue, Qaguia toisa la femme du bas de ses 1 mètres et cinquante-centimètres, regardant derrière soi et faisant quelques pas en arrière pour la voir sans devoir s'abîmer les os du cou. Finalement, elle prit la parole, voix fluette s'échappant avec difficulté de sa gorge. moi me défendre
toute seule des rochers
pas besoin aide
Elle fronça du sourcil. Non, l'étiquette de politesse exigeait gratitude après un sauvetage, même si la personne sauvée aurait pu s'en sortir seule. Et si Qaguia ne se pensait toujours pas particulièrement redevable, une conversation polie est toujours productive.
moi changer d'avis
quoi mot pour gratitude déjà
?
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Ces montagnes présentaient une occasion de pouvoir errer en solitaire avant e poursuivre plus vers le nord, le grand nord même. Cependant, je n'avais pu me retenir de porter secours sans réfléchir. Ce petit bout de femme, seule, en pleine montagne, sans doute que ce n'était pas n'importe qui. Elle aurait peut-être pu s'en sortir avec les rochers, va savoir. Mon corps avait réagit tout seul, sûrement l'entraînement. Le combat, la mémoire musculaire, l'entièreté devenait un réflexe comme une seconde nature. Je n'avais pas un millénaire et il y avait de fortes chances que cela n'arrive jamais d'ailleurs, cependant, je vivais armée au service d'un peuple.
J'étais Heureusement plus rapide et forte que la moyenne humaine, ma voie était celle des armes. On pouvait sans doute le deviner assez aisément vu mon accoutrement. Certains spécialistes plus poussés comprendraient à mes tatouages de l'armée bien entendu. Je vérifiais l'état de mon bouclier comme après chaque choc comme pour m'assurer que je serais capable d'encaisser un autre impact ou attaque. J'étais largement plus grande, mais cela ne voulait rien dire à mes yeux. C'était très souvent le cas de toute manière. Je me contentais de hocher la tête doucement dans sa direction, l'air assez sérieuse, droite et stoïque. Je rangea mes grandes ailes contre mon corps, il ne faudrait pas qu'elle s'abîme, tandis que je guettais un peu vers le haut comme si je craignais une autre chute. Un rocher pouvait en entraîner un autre. Alors que je m'attendais à une toute autre réaction de la part de la femme, mes sourcils se relèvèrent un instant.
« Croyez bien que je sois navrée alors, bien qu'aux prochains rochers vous tombant dessus, je tacherais de vous laisser vous débrouiller. »
Annonçai-je alors d'une voix assurée reprenant un peu consistance avec un léger sourire. Sans doute me sera-t-il difficile de résister à l'idée de ne pas jouer mon rôle, celle d'une muraille contre l'adversaire. Qu'il soit de chaire et d'os ou bien de roches. Je remarqua bien vite qu'elle ne semblait pas avoir l'habitude de parler ou bien la langue peut-être ? Ce n'était pas quelqu'un de fondamentalement mauvais d'apparence. Un honneur mal placé ? Cela arrivait de temps à autre, mais je doutais que ce soit le cas ici. Je levais und main alors comme pour gentiment couper court à cet échange de gratitude avec un franc sourire.
« Aucun remerciement n'est nécessaire, j'ai agis ainsi pour servir et être utile. C'est comme une seconde nature. Il est parfois difficile de savoir si quelqu'un est capable de se défendre ou non, alors par principe, je vol au secours des innocents. Sans mauvais jeu de mot bien entendu. Trêve de tout ceci, je me présente, je m'appelle Svind du troisième corps d'élite de l'armée du Reike. Je suis une valkyrie si vous vous posez la question. »
M'avançais je alors immédiatement, comme si je cherchais à devancer une question usuelle de ceux qui ne me connaissaient pas. C'était une manière d'ouvrir cette porte rapidement et de passer à autre chose. Sans réfléchir lors de ma présentation martiale, je frappa de mon poing mon torse en guise de salut militaire. Je la regardais comme si je m'attendais à ce que ce soit à son tour de se présenter. Sûrement elle allait le faire à sa manière vu sa capacité à parler, alors je parlais pour deux.
« Vous voyagez souvent seule en pleine montagne ? Vous savez que cela peut-être dangereux. Je vous propose alors que vous m'escortiez jusqu'à être sortie des cols dangereux. Il reste encore quelques longs passages nécessaires avant de retrouver soit les terres du nord où je me rends, soit destination plus vers l'ouest avec la jungle. »
Demandai-je alors à cette femme, alors que j'étais dans la même situation, solitaire dans une montagne dangereuse. Peut-être qu'à force d'affronter maintes dangers les yeux dans les yeux, on ne captait plus la dangerosité de la même manière. J'essayais habilement de retourner la situation. Je désirais escorter cette femme en sûreté ou au moins m'assurer qu'elle était capable de s'en sortir jusqu'au bout. Je perdais du temps car j'étais capable de voler et de passer plus rapidement ces montagnes. Cependant, maintenant que j'avais fortement descendu des cieux afin de venir aider cette femme, j'allais devoir dépenser beaucoup d'énergie pour pour revenir à la même hauteur. D'un signe de main invitant à poursuivre le chemin, j'attendais qu'elle prenne la tête de cette expédition improvisée dans les cimes enneigées.
« C'est peut-être indélicat, mais que faites vous en pleine montagne à la frontière entre deux pays ? Vous n'êtes pas obligée de répondre si vous n'en avez pas envie. Ce n'est pas un interrogatoire, mais comme nous sommes partis pour plusieurs heures côte à côte, il va falloir trouver quelques sujets de discussion. »
Il s'avérait que c'était également une seconde nature également, ce n'était sûrement pas les chemins habituels pour ceux qui désiraient se rendre qu Reike. Certes, c'était sûrement plus court sur le papier, bien évidemment, à vol d'oiseau. La sécurité du territoire m'incombait d'une certaine manière naturellement. Comme un souci d'égalité, je répondis à ma propre question.
« Pour ma part, je me dirige vers le grand Nord. Ma mère y dirige un village, maintenant que j'ai peut-être un peu de temps pour moi. Enfin, sauf catastrophe bien entendu. »
J'étais Heureusement plus rapide et forte que la moyenne humaine, ma voie était celle des armes. On pouvait sans doute le deviner assez aisément vu mon accoutrement. Certains spécialistes plus poussés comprendraient à mes tatouages de l'armée bien entendu. Je vérifiais l'état de mon bouclier comme après chaque choc comme pour m'assurer que je serais capable d'encaisser un autre impact ou attaque. J'étais largement plus grande, mais cela ne voulait rien dire à mes yeux. C'était très souvent le cas de toute manière. Je me contentais de hocher la tête doucement dans sa direction, l'air assez sérieuse, droite et stoïque. Je rangea mes grandes ailes contre mon corps, il ne faudrait pas qu'elle s'abîme, tandis que je guettais un peu vers le haut comme si je craignais une autre chute. Un rocher pouvait en entraîner un autre. Alors que je m'attendais à une toute autre réaction de la part de la femme, mes sourcils se relèvèrent un instant.
« Croyez bien que je sois navrée alors, bien qu'aux prochains rochers vous tombant dessus, je tacherais de vous laisser vous débrouiller. »
Annonçai-je alors d'une voix assurée reprenant un peu consistance avec un léger sourire. Sans doute me sera-t-il difficile de résister à l'idée de ne pas jouer mon rôle, celle d'une muraille contre l'adversaire. Qu'il soit de chaire et d'os ou bien de roches. Je remarqua bien vite qu'elle ne semblait pas avoir l'habitude de parler ou bien la langue peut-être ? Ce n'était pas quelqu'un de fondamentalement mauvais d'apparence. Un honneur mal placé ? Cela arrivait de temps à autre, mais je doutais que ce soit le cas ici. Je levais und main alors comme pour gentiment couper court à cet échange de gratitude avec un franc sourire.
« Aucun remerciement n'est nécessaire, j'ai agis ainsi pour servir et être utile. C'est comme une seconde nature. Il est parfois difficile de savoir si quelqu'un est capable de se défendre ou non, alors par principe, je vol au secours des innocents. Sans mauvais jeu de mot bien entendu. Trêve de tout ceci, je me présente, je m'appelle Svind du troisième corps d'élite de l'armée du Reike. Je suis une valkyrie si vous vous posez la question. »
M'avançais je alors immédiatement, comme si je cherchais à devancer une question usuelle de ceux qui ne me connaissaient pas. C'était une manière d'ouvrir cette porte rapidement et de passer à autre chose. Sans réfléchir lors de ma présentation martiale, je frappa de mon poing mon torse en guise de salut militaire. Je la regardais comme si je m'attendais à ce que ce soit à son tour de se présenter. Sûrement elle allait le faire à sa manière vu sa capacité à parler, alors je parlais pour deux.
« Vous voyagez souvent seule en pleine montagne ? Vous savez que cela peut-être dangereux. Je vous propose alors que vous m'escortiez jusqu'à être sortie des cols dangereux. Il reste encore quelques longs passages nécessaires avant de retrouver soit les terres du nord où je me rends, soit destination plus vers l'ouest avec la jungle. »
Demandai-je alors à cette femme, alors que j'étais dans la même situation, solitaire dans une montagne dangereuse. Peut-être qu'à force d'affronter maintes dangers les yeux dans les yeux, on ne captait plus la dangerosité de la même manière. J'essayais habilement de retourner la situation. Je désirais escorter cette femme en sûreté ou au moins m'assurer qu'elle était capable de s'en sortir jusqu'au bout. Je perdais du temps car j'étais capable de voler et de passer plus rapidement ces montagnes. Cependant, maintenant que j'avais fortement descendu des cieux afin de venir aider cette femme, j'allais devoir dépenser beaucoup d'énergie pour pour revenir à la même hauteur. D'un signe de main invitant à poursuivre le chemin, j'attendais qu'elle prenne la tête de cette expédition improvisée dans les cimes enneigées.
« C'est peut-être indélicat, mais que faites vous en pleine montagne à la frontière entre deux pays ? Vous n'êtes pas obligée de répondre si vous n'en avez pas envie. Ce n'est pas un interrogatoire, mais comme nous sommes partis pour plusieurs heures côte à côte, il va falloir trouver quelques sujets de discussion. »
Il s'avérait que c'était également une seconde nature également, ce n'était sûrement pas les chemins habituels pour ceux qui désiraient se rendre qu Reike. Certes, c'était sûrement plus court sur le papier, bien évidemment, à vol d'oiseau. La sécurité du territoire m'incombait d'une certaine manière naturellement. Comme un souci d'égalité, je répondis à ma propre question.
« Pour ma part, je me dirige vers le grand Nord. Ma mère y dirige un village, maintenant que j'ai peut-être un peu de temps pour moi. Enfin, sauf catastrophe bien entendu. »
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Des tatouages, une armure, un bouclier solide, une épée capable de supporter la force notable de sa manieuse... Il n'avait pas fallu à Qaguia beaucoup de temps pour se rendre compte que c'était bien là une guerrière du Reike qui lui faisait face. La grande nation du désert, plongée dans la guerre civile du temps de sa dernière visite, maintenant "stable" d'après ses bouquins. Elle n'avait pourtant aucun intérêt à le visiter maintenant. Parce que dans un recoin de sa mémoire, elle se rappelait de journées à devoir affronter son soleil cruel et n'avait pas envie de recommencer l'expérience. Et puis... bah, de la neige jaune infinie, ça paraissait peu recommendable, même sans biais d'il y a mille ans. Diantre, au nord du Reike, il y avait donc vraiment que montagnes saupoudrées de neige, si différentes des platitudes dorées mais aussi si similaires dans leur dangerosité et climat impitoyable ? Voilà un pays qui ne remerciait sans doute pas sa divinité créatrice.
Mais il lui faudrait y passer, un jour, pour voir le monde entier de son oeil et accomplir les rêves des gens. Encore qu'elle avait un grand morceau de territoire républicain à explorer. Aussi, sa décision fut prise : elle prendrait la voie de la jungle puis repartirait d'où elle était partie, vers la République. Et pendant une portion de son voyage, elle serait accompagnée de Svind, la... vallée qui rit ? Elle semblait enjouée, en effet, répondant aux mots de Qaguia avec un certain entrain amusé, mais elle ne riait guère. Et elle était également une humaine à ailes, et non une vallée. C'était assez passablement irritant, quel mystère se cachait donc derrière ce nom ? Il faudrait en savoir plus mais la priorité immédiate de Qaguia fut déjà de répondre à ses politesses. Un nom avait été donné. Par courtoisie, il fallait que la magicienne riposte avec sa propre introduction.
Et elle saurait ne pas faire défaut, cette fois. Parce qu'elle se concentra bien, tentant de décortiquer un peu le dialogue de son interlocutrice. Qaguia comprenait les subtilités verbales mortelles mais... la vérité était, même parmi eux, elle gardait une distance généreuse, entretenue également par ces derniers. Sans personne à qui parler et sans intérêt à communiquer en dehors du strict nécessaire, son vocabulaire s'était détérioré, comme vu par Svind. Mais en voyant les gens parler, en apprenant plus sur eux, en comprenant un peu mieux le tout, elle pouvait lentement étoffer son dicton. Le plus gros obstacle avait simplement été sa gorge presque poussiéreuse au début mais elle serait damnée si elle, qui devait nécessairement récupérer des informations complexe de par le dialogue, continuait de s'exprimer de façon si pataude.
Ce n'était pas qu'elle voulait trop parler. Mais au moins exprimer son point de façon cohérente, qu'elle évite de confondre l'autre personne. Ou de s'embarrasser devant eux.
Elle hésita au début, puis se frappa le torse du poing également, assumant que c'était là une gestuelle de dialogue. je Qaguia Le "je" était important, elle pouvait remarquer. Mais elle avait ratée un mot, ce qui... était réconfortant. C'était que un mot, elle n'était qu'à ça de la prononciation correcte. suis ombra bonjour toi Oui ! Elle en souriait, si elle voulait tant éviter des questions sur ses habitudes. Svind paraissait raisonnable, répondant aux questions avant qu'elles sortent et évitant les sujets fâcheux, mais Qaguia aimait un peu de distance, au cas où. Parce qu'elle savait que même si ses souvenirs pouvaient rester en place, à la fin, il se pourrait que Svind meurt et pourrisse d'ici un siècle. Et que Qaguia, elle, sera bien vivante d'ici là.
C'était un choix de "merde", en étant grossière. Le souvenir... ça peut tourmenter les gens aussi bien par sa présence que son absence. Et ça, c'était pas juste.
Mais peut-être que l'Ombra pouvait tester quelque chose. Et l'aider à accomplir son rêve. Le Reike était une nation conquérante, une représentante de ce dernier devait avoir de l'ambition, n'est-ce pas ? Svind était peut-être destinée à mourir mais son rêve pourrait donner à la sorcière l'inspiration de rallumer le sien. Ou alors celui de Svind était assez ambitieux pour persévérer aux travers des âges et s'inscrire dans la mémoire des hommes, qui sait ? Seule elle pour l'instant. Mais Qaguia pourrait peut-être le savoir elle aussi d'ici un moment.
Pendant tout ce remue-ménage, elle répondit seulement soit à l'offre d'être escortée, laissant ses pas la guider. Svind savait t-elle que Qaguia ne faisait que marcher sans vraiment savoir où aller ? Peut-être pas. La vallée qui rit resta muette sur ce point... pendant un moment.
Que faisait t-elle donc ici, entre deux pays ? Qaguia se prépara à lui répondre que là était son seul souci mais Svind l'interrompit, parlant de sa propre raison. Pour la mettre en confiance et lui faire parler plus aisément ? hm Réponse simple, sans même qu'elle ne tourne la tête pour la dévisager, le regard fixé sur ce monde blanc. Des terres encore plus au nord ? Dans des conditions si hostiles ? Elle ne comprenait pas ces Reikois.
Mais bon. Question à répondre. moi ma Silence. Non, son vocabulaire ! je marche je marcher reike mille ans
je marche république
jamais marché nord
gros cons d elfes on dit
moi pas les voir donc
C'était vague, mais il faudrait s'en satisfaire. Elle n'avait pas encore le moyen ou l'envie de s'expliquer de sitôt. Et comme dit, il fallait garder une petite distance.
Mais, quand même... elle était curieuse sur un point.
ta mère ouazo ? fit Qaguia, s'arrêtant puis se retournant, pour mieux la voir de son seul oeil ouvert. Pivotant vers Svind, et s'approchant, elle tendit la main pour très rapidement façonner, à partir de l'humidité dans l'air, un ouazo, petit animal ailé, même si celui qu'elle venait de croiser... hrm, non, il n'était pas vraiment un moineau.
Ce qu'elle pouvait juste faire, c'était fixer Svind de son seul oeil, son expression rendant sa question très claire : il n'y avait là pas de moquerie de sa part. Sa question était véritablement légitime, comme si elle pensait vraiment la vallée qui rit née de l'union de deux races si différentes; Son oiseau de glace, taillé en forme complexe capable de mouvoir des ailes, les agita un peu, imitant le vol, avant de disparaître en flocons.
Mais il lui faudrait y passer, un jour, pour voir le monde entier de son oeil et accomplir les rêves des gens. Encore qu'elle avait un grand morceau de territoire républicain à explorer. Aussi, sa décision fut prise : elle prendrait la voie de la jungle puis repartirait d'où elle était partie, vers la République. Et pendant une portion de son voyage, elle serait accompagnée de Svind, la... vallée qui rit ? Elle semblait enjouée, en effet, répondant aux mots de Qaguia avec un certain entrain amusé, mais elle ne riait guère. Et elle était également une humaine à ailes, et non une vallée. C'était assez passablement irritant, quel mystère se cachait donc derrière ce nom ? Il faudrait en savoir plus mais la priorité immédiate de Qaguia fut déjà de répondre à ses politesses. Un nom avait été donné. Par courtoisie, il fallait que la magicienne riposte avec sa propre introduction.
Et elle saurait ne pas faire défaut, cette fois. Parce qu'elle se concentra bien, tentant de décortiquer un peu le dialogue de son interlocutrice. Qaguia comprenait les subtilités verbales mortelles mais... la vérité était, même parmi eux, elle gardait une distance généreuse, entretenue également par ces derniers. Sans personne à qui parler et sans intérêt à communiquer en dehors du strict nécessaire, son vocabulaire s'était détérioré, comme vu par Svind. Mais en voyant les gens parler, en apprenant plus sur eux, en comprenant un peu mieux le tout, elle pouvait lentement étoffer son dicton. Le plus gros obstacle avait simplement été sa gorge presque poussiéreuse au début mais elle serait damnée si elle, qui devait nécessairement récupérer des informations complexe de par le dialogue, continuait de s'exprimer de façon si pataude.
Ce n'était pas qu'elle voulait trop parler. Mais au moins exprimer son point de façon cohérente, qu'elle évite de confondre l'autre personne. Ou de s'embarrasser devant eux.
Elle hésita au début, puis se frappa le torse du poing également, assumant que c'était là une gestuelle de dialogue. je Qaguia Le "je" était important, elle pouvait remarquer. Mais elle avait ratée un mot, ce qui... était réconfortant. C'était que un mot, elle n'était qu'à ça de la prononciation correcte. suis ombra bonjour toi Oui ! Elle en souriait, si elle voulait tant éviter des questions sur ses habitudes. Svind paraissait raisonnable, répondant aux questions avant qu'elles sortent et évitant les sujets fâcheux, mais Qaguia aimait un peu de distance, au cas où. Parce qu'elle savait que même si ses souvenirs pouvaient rester en place, à la fin, il se pourrait que Svind meurt et pourrisse d'ici un siècle. Et que Qaguia, elle, sera bien vivante d'ici là.
C'était un choix de "merde", en étant grossière. Le souvenir... ça peut tourmenter les gens aussi bien par sa présence que son absence. Et ça, c'était pas juste.
Mais peut-être que l'Ombra pouvait tester quelque chose. Et l'aider à accomplir son rêve. Le Reike était une nation conquérante, une représentante de ce dernier devait avoir de l'ambition, n'est-ce pas ? Svind était peut-être destinée à mourir mais son rêve pourrait donner à la sorcière l'inspiration de rallumer le sien. Ou alors celui de Svind était assez ambitieux pour persévérer aux travers des âges et s'inscrire dans la mémoire des hommes, qui sait ? Seule elle pour l'instant. Mais Qaguia pourrait peut-être le savoir elle aussi d'ici un moment.
Pendant tout ce remue-ménage, elle répondit seulement soit à l'offre d'être escortée, laissant ses pas la guider. Svind savait t-elle que Qaguia ne faisait que marcher sans vraiment savoir où aller ? Peut-être pas. La vallée qui rit resta muette sur ce point... pendant un moment.
Que faisait t-elle donc ici, entre deux pays ? Qaguia se prépara à lui répondre que là était son seul souci mais Svind l'interrompit, parlant de sa propre raison. Pour la mettre en confiance et lui faire parler plus aisément ? hm Réponse simple, sans même qu'elle ne tourne la tête pour la dévisager, le regard fixé sur ce monde blanc. Des terres encore plus au nord ? Dans des conditions si hostiles ? Elle ne comprenait pas ces Reikois.
Mais bon. Question à répondre. moi ma Silence. Non, son vocabulaire ! je marche je marcher reike mille ans
je marche république
jamais marché nord
gros cons d elfes on dit
moi pas les voir donc
C'était vague, mais il faudrait s'en satisfaire. Elle n'avait pas encore le moyen ou l'envie de s'expliquer de sitôt. Et comme dit, il fallait garder une petite distance.
Mais, quand même... elle était curieuse sur un point.
ta mère ouazo ? fit Qaguia, s'arrêtant puis se retournant, pour mieux la voir de son seul oeil ouvert. Pivotant vers Svind, et s'approchant, elle tendit la main pour très rapidement façonner, à partir de l'humidité dans l'air, un ouazo, petit animal ailé, même si celui qu'elle venait de croiser... hrm, non, il n'était pas vraiment un moineau.
Ce qu'elle pouvait juste faire, c'était fixer Svind de son seul oeil, son expression rendant sa question très claire : il n'y avait là pas de moquerie de sa part. Sa question était véritablement légitime, comme si elle pensait vraiment la vallée qui rit née de l'union de deux races si différentes; Son oiseau de glace, taillé en forme complexe capable de mouvoir des ailes, les agita un peu, imitant le vol, avant de disparaître en flocons.
Invité
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Je sentais que le petit bout de femme avec qui j'avais débuté ce voyage avait sans doute quelques difficultés à communiquer. Elle ne paraissait pas être mal poli ou avare. Non, elle semblait chercher ses mots, cela n'allait pas être moi qui lui ferait remarquer. Nous étions partis pour un long voyage, alors nous avions le temps d'échanger. Les montagnes avaient ses secrets, et je n'allais pas essayer de percer ceux de cette femme. Prenant la tête de l'expédition, je me dressais contre le vent et les difficultés d'une manière naturelle. C'était le type de rôle que je m'attribuais naturellement.
Discuter pendant l'escarpé voyage dans la montagne en altitude offrait un prétexte parfait pour certaine de prendre son temps à parler. Je ne voulais pas la mettre mal à l'aise, ce qui risquait plus de la gêner que de l'aider et ce peu importe la raison de son trouble. Je remarqua la tentative de coller à la salutation militaire de cette femme, ce qui était louable. Je me contentai de lui sourire légèrement en hochant la tête. Je prenais cela comme de la politesse polie.
« Qaguia hein ? Et bien enchantée de faire votre connaissance. Ces montagnes peuvent être difficiles, mais j'ai comme l'impression que vous serez de taille. En tout cas quel courage d'y aller seule. »
Disais-je comme s'il fallait entretenir le dialogue presque pour deux. Cependant, moi aussi je voyageais seule loin de mon unité. Simplement, je me sentais plus à l'abri à l'aide de mes ailes et mes capacités martiale. C'était sans doute une erreur, ma montagne prend, mais ne rend jamais. Pourtant, je m'étais élancée seule. Maintenant, nous étions deux, un couple de solitaire ? Nous n'étions pas obligés de parler. Un silence pouvait être lourd de sens, d'autant lorsque l'on ne se connaissait pas. Je n'allais pas vérifier son identité ou l'interroger. Quoi que l'on ne pouvait pas se fier aux apparences, je faisais confiance pour le coup. Lors de passage que je jugeais dangereux, je tendais une main dans la direction de Qaguia, alors que je lui étais assez attentive comme si je m'attendais à devoir plonger pour la rattraper. L'utilisation de mes ailes pouvait s'avérer épuisante, mais si cela pouvait sauver ses vies, c'était d'autant mieux.
« Tu marches depuis mille ans ? Remarque, s'il y a autant à découvrir, tant mieux, au moins on ne s'ennuie pas ! Haaa le nord, il y fait froid, les conditions sont difficiles, mais les habitants sont chaleureux. C'est peut-être pour compenser, va savoir. Quoi qu'il en soit, si tu es dans le besoin, tu trouveras toujours une porte d'une maison pour t'accueillir la nuit. »
Je ne savais pas si je pouvais croire cette femme lorsqu'elle disait qu'elle vivait depuis plus de mille ans. Elle la plaignait presque d'une certaine manière. Cela faisait long, même si elle semblait encore avoir envie d'avancer. Je ris alors en entendant l'insulte auprès des elfes, au moins, elle était directe.
« Tu n'as pas l'air d'apprécier ces elfes, je ne les côtoie pas vraiment. Leur sagesse infini, tout ça, ils ont dû te prendre de haut alors que tu as une certaine expérience. Tu peux bien aller où cela te chante tant que tu en as la force. »
Tentais je alors se rassurer sur ce point mon interlocutrice.
« Oui, en effet, mais nous sommes des valkyrie. Un peuple créé par une titanide pour les servir à la base. Cependant, vu les exactions des Titans, nous avons choisi de suivre nos valeurs plutôt que la destinée que l'on nous avait tracé pour nous. Nous sommes une race quasiment disparue, mais je ne regrette rien. Gloire à nos ancêtres d'avoir fait un choix si courageux. Nous n'étions sans doute pas destinée à vivre sur mainte génération, mais je suivrais leur exemple. »
Lançais je alors en regardant vers le Ciel, un geste de la main sur ma propre bouche vers mes ancêtres, comme dans l'espoir qu'ils soient en train de regarder. Je regardais l'œuvre de glace, qui représentait un oiseau. C'était représentatif, car mon peuple ne ressemblait pas trop à cela. J'hochai la tête avec un léger sourire de politesse.
Discuter pendant l'escarpé voyage dans la montagne en altitude offrait un prétexte parfait pour certaine de prendre son temps à parler. Je ne voulais pas la mettre mal à l'aise, ce qui risquait plus de la gêner que de l'aider et ce peu importe la raison de son trouble. Je remarqua la tentative de coller à la salutation militaire de cette femme, ce qui était louable. Je me contentai de lui sourire légèrement en hochant la tête. Je prenais cela comme de la politesse polie.
« Qaguia hein ? Et bien enchantée de faire votre connaissance. Ces montagnes peuvent être difficiles, mais j'ai comme l'impression que vous serez de taille. En tout cas quel courage d'y aller seule. »
Disais-je comme s'il fallait entretenir le dialogue presque pour deux. Cependant, moi aussi je voyageais seule loin de mon unité. Simplement, je me sentais plus à l'abri à l'aide de mes ailes et mes capacités martiale. C'était sans doute une erreur, ma montagne prend, mais ne rend jamais. Pourtant, je m'étais élancée seule. Maintenant, nous étions deux, un couple de solitaire ? Nous n'étions pas obligés de parler. Un silence pouvait être lourd de sens, d'autant lorsque l'on ne se connaissait pas. Je n'allais pas vérifier son identité ou l'interroger. Quoi que l'on ne pouvait pas se fier aux apparences, je faisais confiance pour le coup. Lors de passage que je jugeais dangereux, je tendais une main dans la direction de Qaguia, alors que je lui étais assez attentive comme si je m'attendais à devoir plonger pour la rattraper. L'utilisation de mes ailes pouvait s'avérer épuisante, mais si cela pouvait sauver ses vies, c'était d'autant mieux.
« Tu marches depuis mille ans ? Remarque, s'il y a autant à découvrir, tant mieux, au moins on ne s'ennuie pas ! Haaa le nord, il y fait froid, les conditions sont difficiles, mais les habitants sont chaleureux. C'est peut-être pour compenser, va savoir. Quoi qu'il en soit, si tu es dans le besoin, tu trouveras toujours une porte d'une maison pour t'accueillir la nuit. »
Je ne savais pas si je pouvais croire cette femme lorsqu'elle disait qu'elle vivait depuis plus de mille ans. Elle la plaignait presque d'une certaine manière. Cela faisait long, même si elle semblait encore avoir envie d'avancer. Je ris alors en entendant l'insulte auprès des elfes, au moins, elle était directe.
« Tu n'as pas l'air d'apprécier ces elfes, je ne les côtoie pas vraiment. Leur sagesse infini, tout ça, ils ont dû te prendre de haut alors que tu as une certaine expérience. Tu peux bien aller où cela te chante tant que tu en as la force. »
Tentais je alors se rassurer sur ce point mon interlocutrice.
« Oui, en effet, mais nous sommes des valkyrie. Un peuple créé par une titanide pour les servir à la base. Cependant, vu les exactions des Titans, nous avons choisi de suivre nos valeurs plutôt que la destinée que l'on nous avait tracé pour nous. Nous sommes une race quasiment disparue, mais je ne regrette rien. Gloire à nos ancêtres d'avoir fait un choix si courageux. Nous n'étions sans doute pas destinée à vivre sur mainte génération, mais je suivrais leur exemple. »
Lançais je alors en regardant vers le Ciel, un geste de la main sur ma propre bouche vers mes ancêtres, comme dans l'espoir qu'ils soient en train de regarder. Je regardais l'œuvre de glace, qui représentait un oiseau. C'était représentatif, car mon peuple ne ressemblait pas trop à cela. J'hochai la tête avec un léger sourire de politesse.
Invité
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Cette vallée qui rit semblait faire des efforts pour parler pour deux, alors qu'elle engageait le dialogue avec Qaguia. Voulait t-elle compenser pour son interlocutrice ? Si oui, Qaguia n'était pas extraordinairement contente de ça, autant qu'elle devrait apprécier l'effort. Elle comprenait pourquoi sa diction pouvait en étonner plus d'un, et voulait vraiment améliorer son language pour être à même de pouvoir communiquer avec fluidité aux autres, mais... bah, c'était quand même humiliant, elle pensait. Comme si jamais la femme était en train de communiquer avec une bête gamine ou une déficiente mentale.. Et si Qaguia pouvait apprécier un effort véritable de lui fournir de "l'aide", que ce soit pour la protéger de rochers ou pour le dialogue, elle avait une petite fierté millénaire à défendre. Et un certain tact qu'elle chérissait, donc...
toi pas parler pour moi
toi parler et moi répondre voila
En vrai, parler un peu plus que d'habitude ne la dérangeait pas. Parce qu'elle pouvait un peu imiter le tout pour améliorer son vocabulaire et sa façon de faire. Elle avait entendue des gens parler avant mais c'était dans des cas différents, vu qu'il était rare pour elle de rester longtemps avec eux. Gaston avait été le premier humain qui lui avait servi de source d'interaction depuis... longtemps. Et Svind, qui allait être la camarade de marche de Qaguia pour un moment, était la seconde. Et sans nul doute que le troisième pourra parler à une Qaguia beaucoup plus fluide sur sa diction. Mais quand même, quelle humiliation que de se faire un peu "aider" de cette manière ! Elle préférait plutôt réagir à ce qui l'intéressait et laisser couler le reste, l'écoutant et l'enregistrant sans vraiment y réagir.
Il y avait des choses plus intéressantes que d'autres en ce bas monde. Mais tout entendre de la bouche d'une officielle du Reike était une perspective différente et plus fraîche que les bouquins Républicains. Elle avait passée trop de temps à Kaizoku, séparée du Sekai. Et si elle faisait l'erreur de ne consulter que des sources Républicaines pour établir ses opinions et sa vision des choses, alors Qaguia serait bien sotte. Bon, après, tout n'était pas... nécessairement utile. hrm il fait froid dans nord moi note Fit Qaguia, le ton plat, mais l'intention sarcastique.
Qaguia vit la main tendue en sa direction et se contenta de secouer poliment la tête de droite à gauche, créant un pont de glace avec quelques gardes-fous pour passer au dessus des sections plus compliquées. Pas besoin de gesture, pas besoin de gâcher du mana, pas besoin de cligner. Un vrai sorcier des éléments conjure son pouvoir par la pensée. Elle en eut un petit sourire discret, fière de son contrôle et de sa puissance. C'était bien une des rares choses capable de la rendre véritablement heureuse, son contrôle de la glace. Tellement qu'elle lâcha un regard en coin à Svind, sourcil dressé pour voir ce qu'elle en penserait.
Il fallait bien qu'il y ait des récompenses à ses siècles d'apprentissage, non ? Qaguia savait qu'il devait y avoir plus que ça à la clé, qu'elle n'avait pas apprise ainsi pour impressionner des étrangers dans les montagnes et la forêt, mais elle ignorait toujours la raison pour laquelle... bah, ça lui reviendrait. Comme lui venait un troublant sentiment de déjà-vu alors que Svind mentionna ses ancêtres, les "valkyries", crées pour servir les Titans mais libérées de leurs chaînes par leur propre volonté. Oh ? Intriguant. Elle était plus proche de Qaguia qu'elle ne le pensait. Enfant de la magie qu'elles étaient. Intriguant.
Mais ce qui l'intéressait n'était pas vraiment les titans.
curieux Fit t-elle, après être restée silencieuse le reste de la discussion, écoutant sans vraiment parler. Elle n'avait même pas soulignée sa découverte que les elfes n'étaient en vérité pas des "connards d'elfes", terme qui aurait pu être fâcheux à sortir en discussion polie avec un elfe. Elfes qu'elle ne comptait déjà pas croiser vu qu'elle voudrait quand même revenir en République vite : elle n'avait pas encore tout exploré de l'endroit et, si elle appréciait la perspective Reikoise de la chose, ça restait trop tôt encore.
peut-être destin à valkyries de se rebeller
contre titans
C'était peut-être l'influence de Rêve, mais elle se souvenait d'avoir déjà entendue des choses sur le destin. Force invisible qui était omnipotence suprême, guide factice à vaincre ou alors bête invention aussi réelle que les personnages de conte de fées pour jeunes mortels. Et quoi qui s'était passée, elle sentait son opinion tranchée.
destin complexe
quand toi dévier chemin
peut etre destin a toi juste suivre autre chemin
Elle maudissait là son vocabulaire déficient mais, qui sait, peut-être que ça passerait ? Elle espérait, un peu. Et là où elle serait repartie dans le silence, la voilà soudainement bavarde, fixant elle-aussi le ciel et s'arrêtant.
moi bien aimer destin
veut dire que moi avoir but toujours
pas juste etre inutile
toi pas parler pour moi
toi parler et moi répondre voila
En vrai, parler un peu plus que d'habitude ne la dérangeait pas. Parce qu'elle pouvait un peu imiter le tout pour améliorer son vocabulaire et sa façon de faire. Elle avait entendue des gens parler avant mais c'était dans des cas différents, vu qu'il était rare pour elle de rester longtemps avec eux. Gaston avait été le premier humain qui lui avait servi de source d'interaction depuis... longtemps. Et Svind, qui allait être la camarade de marche de Qaguia pour un moment, était la seconde. Et sans nul doute que le troisième pourra parler à une Qaguia beaucoup plus fluide sur sa diction. Mais quand même, quelle humiliation que de se faire un peu "aider" de cette manière ! Elle préférait plutôt réagir à ce qui l'intéressait et laisser couler le reste, l'écoutant et l'enregistrant sans vraiment y réagir.
Il y avait des choses plus intéressantes que d'autres en ce bas monde. Mais tout entendre de la bouche d'une officielle du Reike était une perspective différente et plus fraîche que les bouquins Républicains. Elle avait passée trop de temps à Kaizoku, séparée du Sekai. Et si elle faisait l'erreur de ne consulter que des sources Républicaines pour établir ses opinions et sa vision des choses, alors Qaguia serait bien sotte. Bon, après, tout n'était pas... nécessairement utile. hrm il fait froid dans nord moi note Fit Qaguia, le ton plat, mais l'intention sarcastique.
Qaguia vit la main tendue en sa direction et se contenta de secouer poliment la tête de droite à gauche, créant un pont de glace avec quelques gardes-fous pour passer au dessus des sections plus compliquées. Pas besoin de gesture, pas besoin de gâcher du mana, pas besoin de cligner. Un vrai sorcier des éléments conjure son pouvoir par la pensée. Elle en eut un petit sourire discret, fière de son contrôle et de sa puissance. C'était bien une des rares choses capable de la rendre véritablement heureuse, son contrôle de la glace. Tellement qu'elle lâcha un regard en coin à Svind, sourcil dressé pour voir ce qu'elle en penserait.
Il fallait bien qu'il y ait des récompenses à ses siècles d'apprentissage, non ? Qaguia savait qu'il devait y avoir plus que ça à la clé, qu'elle n'avait pas apprise ainsi pour impressionner des étrangers dans les montagnes et la forêt, mais elle ignorait toujours la raison pour laquelle... bah, ça lui reviendrait. Comme lui venait un troublant sentiment de déjà-vu alors que Svind mentionna ses ancêtres, les "valkyries", crées pour servir les Titans mais libérées de leurs chaînes par leur propre volonté. Oh ? Intriguant. Elle était plus proche de Qaguia qu'elle ne le pensait. Enfant de la magie qu'elles étaient. Intriguant.
Mais ce qui l'intéressait n'était pas vraiment les titans.
curieux Fit t-elle, après être restée silencieuse le reste de la discussion, écoutant sans vraiment parler. Elle n'avait même pas soulignée sa découverte que les elfes n'étaient en vérité pas des "connards d'elfes", terme qui aurait pu être fâcheux à sortir en discussion polie avec un elfe. Elfes qu'elle ne comptait déjà pas croiser vu qu'elle voudrait quand même revenir en République vite : elle n'avait pas encore tout exploré de l'endroit et, si elle appréciait la perspective Reikoise de la chose, ça restait trop tôt encore.
peut-être destin à valkyries de se rebeller
contre titans
C'était peut-être l'influence de Rêve, mais elle se souvenait d'avoir déjà entendue des choses sur le destin. Force invisible qui était omnipotence suprême, guide factice à vaincre ou alors bête invention aussi réelle que les personnages de conte de fées pour jeunes mortels. Et quoi qui s'était passée, elle sentait son opinion tranchée.
destin complexe
quand toi dévier chemin
peut etre destin a toi juste suivre autre chemin
Elle maudissait là son vocabulaire déficient mais, qui sait, peut-être que ça passerait ? Elle espérait, un peu. Et là où elle serait repartie dans le silence, la voilà soudainement bavarde, fixant elle-aussi le ciel et s'arrêtant.
moi bien aimer destin
veut dire que moi avoir but toujours
pas juste etre inutile
Invité
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Je fis mine de réfléchir à la proposition d'un dialogue véritable entre les deux exploratrices de cette montagne quelques secondes avant de hocher la tête doucement. Ce petit bout de femme semblait ne pas avoir l'habitude de parler tout simplement. Ce n'était pas de la timidité ou un renversement sur soi. Ce n'était pas pour cela que j'allais la traiter autrement.
« Fort bien, alors faisons cela comme ça. On va échanger ensemble cela égaillera cette expédition. C'est que je n'avais pas prévu d'avoir de la compagnie vu ma manière de voyager, mais c'est un plaisir crois moi. »
Alors que j'avais voulu l'aider à avancer d'une manière tout à fait naturel, Qaguia utilisa la magie pour créer un pont de glace. Je la laissa bien faire en espérant ne pas avoir toucher au coeur par tous mes gestes cette femme. L'avais je vexée ? Cela n'avait pas été le but, et cela lui rappela certains soldats au départ de la formation militaire. Elle n'en dit rien sur la situation, et se contenta de lancer la question.
« Utiliser ta magie à tout va ne risque pas de te fatiguer ? Car si on en a pour plusieurs heures voir jours dans cette montagne, il ne vaut mieux pas garder son énergie ? Cela vaut pour nous deux bien sûr. Peut-être as-tu une réserve de magie que je n'ai sûrement pas. Si je crois en mon bouclier, je ne fais que créer quelques éclairs ci et là. »
Habituée aux longues compagnes avec l'armée, et peut-être étais-je qu'une amatrice dans la magie, sûrement même, je connaissais bien le nord pour y être née. J'étais habituée d'être forte pour moi-même mais également pour les autres que ce soit par mon grade ou la nécessité.
« Sans doute oui, en tout cas, c'est le destin qui a été choisi par mes ancêtres et heureusement, sinon nous ne serions battus contre les peuples libres aujourd'hui. Libre du jouc de des oppresseurs titanesques en tout cas. Je ne doute pas que ce soit la dernière fois que l'on entende parler des Titans. Même si on a quasiment disparues aujourd'hui, si cela doit se reproduire, j'irais me battre en mettant ma vie en jeu. Je dois bien cela à mes ancêtres. »
Expliquai je alors sans hésitation, quant à ce qu'elle pensait à ce sujet. C'était profondément encrée et j'espérais que cela puisse se révéler le moment donné.
« Le destin, peut-être n'existe t il pas, mais peu importe. Nous choisissons une voie et nous devons nous y tenir. La droiture, voilà une noble notion parfaite pour les guerriers et même les autres. On doit trouver notre place, on dit que les dieux savent ce que nous réserve le futur, peut-être bien. Si je dois mourir, je veux que ce soit sur le champ de bataille au nom d'une bonne cause. Ce serait une mort acceptable. Je veux défendre ceux qui ne le peuvent pas et améliorer le monde à mon niveau et je crois aux valeurs du Reike. Elles vont dans le bon sens. Je doute que quelqu'un de la république se dresse aussi naturellement que nous pour défendre son prochain, mais je l'espère tout de même. »
Invité
Invité
nan C'était une réponse sobre mais adaptée à la question de Svind. Qui n'avait pas tort de le dire mais Qaguia avait de la maîtrise sur sa magie, surtout en situation si "calme", sans besoin d'invoquer rapidement de la glace très résistante. De par son expérience, ses dépenses de mana étaient aussi minuscules que le besoin de gestures pour invoquer son pouvoir. moi passer mille ans dessus La magie peut être éreintante à utiliser mais Qaguia avait l'habitude de se servir de ses pouvoirs régulièrement pour garder "la forme". Se voyait t-elle sous-estimée, donc, par la Valkyrie ? Un peu mais ça ne la gênait pas. Et puis, c'était une remarque légitime envers quelqu'un qui avait moins d'expérience. Ce que Qaguia ne pensait pas être, au moins sur le terrain de la magie qu'elle maîtrisait du bout des doigts, maintenant . Mais bon, voilà, c'était définitif.
Elle n'en dit pas plus, laissant la place à la Valkyrie de nouveau pour remplir l'air de mots. "Un plaisir", c'était agréable de la voir accepter si vite mais Qaguia espérait trouver de quoi intervenir, si elle ne voulait pas que cela devienne surtout une discussion à sens unique. L'embarras du silence gênerait une beaucoup plus que l'autre ici, c'était sûr et certain, mais l'Ombra serait frustrée de ne voir rien d'intéressant à apprendre ou enquérir. Et elle fut contente de trouver quelque chose à noter : la façon avec laquelle Svind décrivait les faits héroïques de ses ancêtres, choisissant leur destin de batailler contre leurs créateurs. D'habitude aigre à intervenir au milieu des quasi-soliloques de ses compagnons de route, Qaguia décida de la laisser faire, enregistrant ce qu'elle avait à dire, préparant déjà sa réponse tout en adressant potentiellement plusieurs déclarations au lieu d'une.
Interrompre Svind maintenant pourrait lancer une discussion -ou plutôt une réponse de sa part suivie d'une brève réplique de Qaguia- mais c'était mieux de la laisser parler puis de choisir un sujet en particulier à poursuivre après, au lieu de l'interrompre et de la distraire ou la dévier de quelque chose de plus intéressant plus bas. Comme tuer un saumon remontant le long d'une rivière au lieu de le traquer pour trouver d'autres saumons plus haut. Bah, elle n'aimait pas manger du poisson en plus. Après mille ans sur Kaizoku, elle se lassait des "fruits de mer", terme stupide parce que le terme englobait de la viande ou de la nourriture ne poussant évidemment pas d'arbres.
Mais l'un de ces saumons en haut était particulièrement juteux : si les Titans revenaient -Qaguia n'y prêta pas attention, ils n'étaient pas importants pour elle- alors Svind irait se battre, dilapidée était sa "race", mettant sa vie en jeu pour honorer ses ancêtres. Oh ? De la loyauté envers des cadavres poussiéreux et des fantômes ? Cocasse. Qaguia roula un oeil vers le ciel sans commenter, mais ne parla pas, détournant même la tête pour éviter d'être prise sur le coup. Ça évitait que Svind ne se rende compte qu'elle la regardait et ça lui faisait vite voir de potentiels obstacles ou alors une vision particulièrement appréciable, même dans cette mélasse blanche-grise qu'était la montagne.
C'était une manière "méchante" de le penser mais elle était sans cesse surprise de voir l'emprise des morts sur le cou des vivants. Pourquoi diable est-ce que Svind voulait mettre sa vie en danger pour ses ancêtres, qui s'étaient rangées pour libérer leur race du joug de leurs créateurs ? Elle aurait dû utiliser sa liberté pour décider de quoi faire de sa vie ! Au lieu de ça, elle était fière de sa décision ultime de gâcher sa vie pour le compte de gens ayant perdus la leur depuis longtemps. La façon avec laquelle les présents de certains peuvent être influencés par les morts d'un très lointain passé était.... désagréable à voir. Pour une fois, une seule et unique fois, Qaguia était contente de se savoir "libre" de ses relations passées : ses actions n'étaient pas dictées par son désir de plaire à un cadavre.
Mais c'était là une manie Reikoise que d'aimer tant se nouer des chaînes autour du cou.
Et elle vint le "confirmer" en parlant de droiture et de chemin à prendre, même sans destin, avec une voie à "tenir" absolument et un désir de mourir pour aider les innocents bla bla. Qaguia trouvait ça absolument terrible à entendre. Comment est-ce que quelqu'un pouvait avoir si peu de but dans la vie, que sa fin éventuelle sur un champ de bataille devenait leur apothéose ? generique Pas une à mâcher ses mots, Qaguia se tourna vers elle, la dévisageant très explicitement.
Oh, elle aurait pu être "gentille" mais elle s'en foutait. Au diable la gentillesse.
qui toi vouloir plaire
des fantomes et des cadavres
tyrant qui sait meme pas toi exister
ceux incapable defendre eux memes qui mourir bientot de toute facon
pas "bonne cause" mourir pour reike ou pour monde
monde ou reike se foutre sacrifice toi
ancetres liberer toi chaines mais toi juste nouer prochaines chaines autour de toi plus fort
toi aucune ambition aucun reve vie trop de voies pour rester que sur une
toi deja morte sans savoir
Elle n'en dit pas plus, laissant la place à la Valkyrie de nouveau pour remplir l'air de mots. "Un plaisir", c'était agréable de la voir accepter si vite mais Qaguia espérait trouver de quoi intervenir, si elle ne voulait pas que cela devienne surtout une discussion à sens unique. L'embarras du silence gênerait une beaucoup plus que l'autre ici, c'était sûr et certain, mais l'Ombra serait frustrée de ne voir rien d'intéressant à apprendre ou enquérir. Et elle fut contente de trouver quelque chose à noter : la façon avec laquelle Svind décrivait les faits héroïques de ses ancêtres, choisissant leur destin de batailler contre leurs créateurs. D'habitude aigre à intervenir au milieu des quasi-soliloques de ses compagnons de route, Qaguia décida de la laisser faire, enregistrant ce qu'elle avait à dire, préparant déjà sa réponse tout en adressant potentiellement plusieurs déclarations au lieu d'une.
Interrompre Svind maintenant pourrait lancer une discussion -ou plutôt une réponse de sa part suivie d'une brève réplique de Qaguia- mais c'était mieux de la laisser parler puis de choisir un sujet en particulier à poursuivre après, au lieu de l'interrompre et de la distraire ou la dévier de quelque chose de plus intéressant plus bas. Comme tuer un saumon remontant le long d'une rivière au lieu de le traquer pour trouver d'autres saumons plus haut. Bah, elle n'aimait pas manger du poisson en plus. Après mille ans sur Kaizoku, elle se lassait des "fruits de mer", terme stupide parce que le terme englobait de la viande ou de la nourriture ne poussant évidemment pas d'arbres.
Mais l'un de ces saumons en haut était particulièrement juteux : si les Titans revenaient -Qaguia n'y prêta pas attention, ils n'étaient pas importants pour elle- alors Svind irait se battre, dilapidée était sa "race", mettant sa vie en jeu pour honorer ses ancêtres. Oh ? De la loyauté envers des cadavres poussiéreux et des fantômes ? Cocasse. Qaguia roula un oeil vers le ciel sans commenter, mais ne parla pas, détournant même la tête pour éviter d'être prise sur le coup. Ça évitait que Svind ne se rende compte qu'elle la regardait et ça lui faisait vite voir de potentiels obstacles ou alors une vision particulièrement appréciable, même dans cette mélasse blanche-grise qu'était la montagne.
C'était une manière "méchante" de le penser mais elle était sans cesse surprise de voir l'emprise des morts sur le cou des vivants. Pourquoi diable est-ce que Svind voulait mettre sa vie en danger pour ses ancêtres, qui s'étaient rangées pour libérer leur race du joug de leurs créateurs ? Elle aurait dû utiliser sa liberté pour décider de quoi faire de sa vie ! Au lieu de ça, elle était fière de sa décision ultime de gâcher sa vie pour le compte de gens ayant perdus la leur depuis longtemps. La façon avec laquelle les présents de certains peuvent être influencés par les morts d'un très lointain passé était.... désagréable à voir. Pour une fois, une seule et unique fois, Qaguia était contente de se savoir "libre" de ses relations passées : ses actions n'étaient pas dictées par son désir de plaire à un cadavre.
Mais c'était là une manie Reikoise que d'aimer tant se nouer des chaînes autour du cou.
Et elle vint le "confirmer" en parlant de droiture et de chemin à prendre, même sans destin, avec une voie à "tenir" absolument et un désir de mourir pour aider les innocents bla bla. Qaguia trouvait ça absolument terrible à entendre. Comment est-ce que quelqu'un pouvait avoir si peu de but dans la vie, que sa fin éventuelle sur un champ de bataille devenait leur apothéose ? generique Pas une à mâcher ses mots, Qaguia se tourna vers elle, la dévisageant très explicitement.
Oh, elle aurait pu être "gentille" mais elle s'en foutait. Au diable la gentillesse.
qui toi vouloir plaire
des fantomes et des cadavres
tyrant qui sait meme pas toi exister
ceux incapable defendre eux memes qui mourir bientot de toute facon
pas "bonne cause" mourir pour reike ou pour monde
monde ou reike se foutre sacrifice toi
ancetres liberer toi chaines mais toi juste nouer prochaines chaines autour de toi plus fort
toi aucune ambition aucun reve vie trop de voies pour rester que sur une
toi deja morte sans savoir
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« Mille ans hein ! Et bien ça en fait du temps de mon point de vue en tout cas. Je te crois bien, je reste une guerrière qui envoie si et là de la foudre. »
Si jamais j'avais émis cette réflexion était bien que cette charmante créature n'utilise sa magie à tord et à travers. J'avais déjà vu des jeunes chercher à faire du zèle, mais elle semblait savoir ce qu'elle faisait. Je ne la connaissais en rien, je n'agissais ainsi que par sécurité. L'art de l'armée est de tout prévoir en double afin d'assurer la réussite. Valait mieux ses réflexions qu'un drame, mais j'allais la laisser tranquille par la suite. Je me rendais bien compte que ce petit bout de femmes allait vivre sans doute bien après que votre servante, même sans compter une mort en pleine bataille.
Je me rendais bien compte du mutisme de cette inconnue, ce n'était pas grave, d'autant lorsque l'on voyait sa difficulté à parler pour une raison ou une autre. Je parlais pour deux durant notre pérégrination en haute montagne. C'était une manière de faire connaissance également. Je n'étais pas dans le jugement, à chacun son avis tant que certains sacro-saints n'étaient pas violés. C'était le plus important, malgré tout, j'agirais comme il me faudrait pour la protéger et les autres également malgré ce qu'elle pouvait dire. Qaguia semblait dire que je n'étais pas la seule à agir ainsi, c'était bien juste oui. Une large partie du Reike espérais je agirait ainsi. C'était une valeur importante qui régnait sur ma vie de nombreux de nos citoyens.
Là où certains pourraient être diplomate, l'ancienne lançait alors ses mots sans filtre ce qui n'était pas pour déplaire à la valkyrie. J'étais une part de l'armée et hors supérieur coincé ou protocolaire, j'appréciais davantage ce genre de relation. Je me contentais de hocher la tête.
« Je sais, je peux comprendre que c'est incompréhensible surtout pour quelqu'un qui vit aussi longtemps, mais je ne saurais être plus minable que ceux qui m'ont précédé. Je me dois de défendre mon héritage et si jamais les miennes doivent disparaître, que ce soit dans un grand éclat que dans la misère et la lâcheté.
C'est assez personnel en fin de compte, presque une décision égoïste. Je n'agis pas ainsi pour plaire à notre dirigeant. Je partage bien évidemment beaucoup de valeurs, peut-être que c'est sociétaux. Je peut l'admettre, mais c'est aussi ainsi que le Reike a su agir comme il convenait pour la vie de toutes les races dans l'égalité et la bienveillance.
Je préfère que ceux qui ne peuvent pas se défendre choisissent leurs propres morts plutôt que des cinglés se permettre de choisir pour eux. Le forgeron forge, le paysan s'occupe de son champ, quant à moi c'est sur la bataille et des morts. C'est cela mon terrain de jeux et je ne compte pas me rendre aisément. Lorsque l'on veut maintenir un pays et des valeurs, il faut se battre parfois jusqu'au sang contre ceux qui ne vivent que par la violence. Je n'agis pas ainsi par plaisir, mais par devoir. Peu importe si je ne suis pas reconnue ou s'ils s'en moquent. Je ne compte pas fuir et me cacher en haut d'une montagne le temps que d'autres font ce qu'il faut.
Si, bien sûr que j'ai des rêves, que j'aspire à des objectifs, mais pour le moment, ma vie militaire prend le pas. Ce ne sont pas ce genre d'éléments que je communique. Je représente l'armée du Reike après tout. Une morte en surcie je suis d'accord de ce côté là. »
Invité
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Au moins, le Reikois moyen appréciait l'honnêteté, encore qu'elle ne se manifeste pas comme défiance envers Tensai et compagnie. Qaguia s'était attendue, quelque part, à ce que Svind l'attaque. Ou alors la répudie, clamant une sorte de supériorité Reikoise qui précéderait son départ immédiat des lieux. Ce n'était là que méfiance naturelle, quand elle parlait à une militaire enthousiaste du Reike. Mais Svind semblait comprendre, répondant à la petite diatribe de Qaguia avec la sienne sans plus.
Et quelque part, ça ennuyait l'Ombra. Parce qu'elle pensait que Svind pouvait délivrer ses idées de façon plus concrète, en allant droit au but, mais il lui semblait qu'elle se justifiait... ou alors voulait se convaincre elle-même ? Plus sensible que l'Ombra aurait aussi pu entendre quelques piques dans son discours mais elle ne les releva guère, quoi qu'elle écouta attentivement, afin de mieux "apprendre" la langue moderne et par curiosité générale.
Clairement, sa vision du Reike n'était pas partagée par Qaguia. Pas du genre à questionner les ordres ? Ou alors simplement en proie à des désillusions ? Difficile à dire mais elle ne pensait pas que Svind disait la vérité quand elle prétextait avoir ses propres rêves et ambitions. Elle était, simplement, un outil. Ou alors une poupée consciente de ses fils et de la main qui les tenait mais qui était contente de se laisser guider par cette dernière, allant de bataille en bataille sans protester.
Une façon pessimiste de voir Svind ? Qui, après tout, ne faisait là qu'utiliser son libre-arbitre ? Un peu. Du point de vue de l'Ombra, elle avait essentiellement changée de maître. Passant du redoutable titan jusqu'au gamin-roi du Reike. La liberté, elle avait dû y goûter mais sans plus. Peut-être car quelque chose lui était arrivée, peut-être car ça lui était sans importance.
Ce n'était pas important. Qaguia ne pouvait que théoriser, à la fin. Elle était juste... vaguement déçue de voir quelqu'un si désintéressée dans ses rêves et objectifs. Au point de devenir l'outil avec lequel un autre réaliserait son rêve à lui. Même si Svind disait autrement, son discours indiquait un peu le contraire. Il n'y avait rien d'égoiste dans sa décision. Absolument rien. Elle s'abandonnait tout entier pour garantir l'expansion de l'empire d'un autre. Svind était, tout simplement, perdue. Et elle avait une conscience morbide de l'inévitable agonie qui l'attendait sur le champ de bataille. Peut-être était-ce là une différence de culture ? Sans doute que les Valkyries avaient une culture où pareil "sacrifice" et dévotion était louable au lieu d'être une regrettable soumission à un autre.
Par contre c'était amusant comment elle présentait son argument. et toi etre la "cinglee" qui choisit pour ceux
autre cote de la frontiere toi comprendre ?
moi me ficher si toi veux faire plaisir roi reikois toi faire ce qu'il veut
et lui veut conquerir
si lui te dire un jour "nous envahir republique va tuer villages" toi dire oui ? ou non ?
toi pas égoiste du tout du tout
egoiste rien faire "par devoir"
toi soldate
C'était pas très claquant mais ça avait beaucoup de sens pour Qaguia. Svind était juste soldate, juste subordonnée directe. Que si elle mourrait avec des centaines d'autres dans une bataille pour prendre ou défendre un territoire, ses supérieurs seraient simplement contents d'avoir gagné la bataille. Ou mécontents, en blâmant leur défaite sur l'incompétence des soldats. Oui, Svind était une soldate du Reike. C'était son identité. Et aussi loin que Qaguia était concernée, ce serait son épitaphe.
La conversation lui était plus déplaisante que prévue. Le Républicain avait beaucoup de défauts mais le zèle envers son gouvernement n'en était pas un. C'était moins... autocratique. Dur dur de voir quelqu'un qui s'était autant abandonnée à son régime, au point où elle serait probablement fière de mourir dans une bataille. Se mêler aux affaires humaines, voilà de quoi se raccourcir une très longue vie !
Mais avant que Qaguia n'entende la réponse sans doute passionnée de Svind, son seul oeil s'écarta un peu en voyant quelque chose bien en dessous d'elle, beaucoup plus bas sur un chemin plus large que celui qu'elle empruntait, quoi que beaucoup plus "visible" en reour. Comme une sorte de grand véhicule noir, gisant sur le côté et éventré" avec une énorme taillade au milieu du moyen de transportation. Quelques figures gisaient autour du convoi, avec l'impossibilité de voir si elles étaient conscientes ou non. En ce temps, dur de le savoir. Et avec les circonstances et les températures, sans doute que la réponse était "non".
Juste quelques victimes de plus dans un monde où une mort ignoble attendait quiconque. dommage.
Et quelque part, ça ennuyait l'Ombra. Parce qu'elle pensait que Svind pouvait délivrer ses idées de façon plus concrète, en allant droit au but, mais il lui semblait qu'elle se justifiait... ou alors voulait se convaincre elle-même ? Plus sensible que l'Ombra aurait aussi pu entendre quelques piques dans son discours mais elle ne les releva guère, quoi qu'elle écouta attentivement, afin de mieux "apprendre" la langue moderne et par curiosité générale.
Clairement, sa vision du Reike n'était pas partagée par Qaguia. Pas du genre à questionner les ordres ? Ou alors simplement en proie à des désillusions ? Difficile à dire mais elle ne pensait pas que Svind disait la vérité quand elle prétextait avoir ses propres rêves et ambitions. Elle était, simplement, un outil. Ou alors une poupée consciente de ses fils et de la main qui les tenait mais qui était contente de se laisser guider par cette dernière, allant de bataille en bataille sans protester.
Une façon pessimiste de voir Svind ? Qui, après tout, ne faisait là qu'utiliser son libre-arbitre ? Un peu. Du point de vue de l'Ombra, elle avait essentiellement changée de maître. Passant du redoutable titan jusqu'au gamin-roi du Reike. La liberté, elle avait dû y goûter mais sans plus. Peut-être car quelque chose lui était arrivée, peut-être car ça lui était sans importance.
Ce n'était pas important. Qaguia ne pouvait que théoriser, à la fin. Elle était juste... vaguement déçue de voir quelqu'un si désintéressée dans ses rêves et objectifs. Au point de devenir l'outil avec lequel un autre réaliserait son rêve à lui. Même si Svind disait autrement, son discours indiquait un peu le contraire. Il n'y avait rien d'égoiste dans sa décision. Absolument rien. Elle s'abandonnait tout entier pour garantir l'expansion de l'empire d'un autre. Svind était, tout simplement, perdue. Et elle avait une conscience morbide de l'inévitable agonie qui l'attendait sur le champ de bataille. Peut-être était-ce là une différence de culture ? Sans doute que les Valkyries avaient une culture où pareil "sacrifice" et dévotion était louable au lieu d'être une regrettable soumission à un autre.
Par contre c'était amusant comment elle présentait son argument. et toi etre la "cinglee" qui choisit pour ceux
autre cote de la frontiere toi comprendre ?
moi me ficher si toi veux faire plaisir roi reikois toi faire ce qu'il veut
et lui veut conquerir
si lui te dire un jour "nous envahir republique va tuer villages" toi dire oui ? ou non ?
toi pas égoiste du tout du tout
egoiste rien faire "par devoir"
toi soldate
C'était pas très claquant mais ça avait beaucoup de sens pour Qaguia. Svind était juste soldate, juste subordonnée directe. Que si elle mourrait avec des centaines d'autres dans une bataille pour prendre ou défendre un territoire, ses supérieurs seraient simplement contents d'avoir gagné la bataille. Ou mécontents, en blâmant leur défaite sur l'incompétence des soldats. Oui, Svind était une soldate du Reike. C'était son identité. Et aussi loin que Qaguia était concernée, ce serait son épitaphe.
La conversation lui était plus déplaisante que prévue. Le Républicain avait beaucoup de défauts mais le zèle envers son gouvernement n'en était pas un. C'était moins... autocratique. Dur dur de voir quelqu'un qui s'était autant abandonnée à son régime, au point où elle serait probablement fière de mourir dans une bataille. Se mêler aux affaires humaines, voilà de quoi se raccourcir une très longue vie !
Mais avant que Qaguia n'entende la réponse sans doute passionnée de Svind, son seul oeil s'écarta un peu en voyant quelque chose bien en dessous d'elle, beaucoup plus bas sur un chemin plus large que celui qu'elle empruntait, quoi que beaucoup plus "visible" en reour. Comme une sorte de grand véhicule noir, gisant sur le côté et éventré" avec une énorme taillade au milieu du moyen de transportation. Quelques figures gisaient autour du convoi, avec l'impossibilité de voir si elles étaient conscientes ou non. En ce temps, dur de le savoir. Et avec les circonstances et les températures, sans doute que la réponse était "non".
Juste quelques victimes de plus dans un monde où une mort ignoble attendait quiconque. dommage.
Invité
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Je n'étais pas une politicienne, sans doute avais-je comme tout le monde un avis sur tout. Cependant, ce n'était pas à moi de critiquer untel ou un autre. Non, je n'en voulais particulièrement à personne vraisemblablement. Cependant, je ne pouvais juger que ce dont j'avais conscience. De par ma courte vie, mes expériences limitées, je ne faisais que rêver de réussir à agir avec autant de brio que mes ancêtres. J'étais une soldate, membre de l'armée d'un pays fort. Peut-être que des années en casernes, d'embrigadement avait eu raison de mon livre arbitre, mais j'étais fière d'être un membre de cette armée. Je pouvais avoir pour de grandes causes, et j'espérais pouvoir me révolter si jamais un jour le mal habitait les hautes sphères du Reike. Je n'avais participé qu'à des campagnes justes jusqu'à présent, du moins de mon point de vue.
« Je l'imagine bien que des citoyens de la République ne saurait comprendre comment une nation comme la nôtre peut-être aussi guerrière et juste. Nous avons de nombreuses règles, organisées. Je ne me vois pas comme un outil de conquête. Je suis une soldate afin de défendre. Les seuls territoires que nous avons conquis dernièrement seraient peut-être le nord glacé et sauvage. Rien qui ne me choque.
Je désire défendre les membres de mon royaume et même ceux des autres si je le peux. Il faut bien des personnes comme moi, sinon ce serait le chaos et l'anarchie. J'ai conscience que des personnes comme toi peut ne pas apprécier l'armée, ais c'est une force nécessaire afin de rester libre. »
Je regardai avec un sourire le petit bout de femme à sa question. Le genre d'interrogation qui revenait bien souvent sur l'indépendance d'un soldat.
« Cela dépend des circonstances. Si c'est de la simple conquête sans raison, je doute, mais de toute façon, il n'y a aucune raison pour laquelle on tuerait des villageois. Des soldats ennemis, je peux le concevoir, mais de pauvres erres sans défense, cela n'a aucun sens.
Je ne porte pas les armes du Reike pour simplement le plaisir de tuer. J'aspire à une tâche noble, et si par mon efficacité cela permet la sauvegarde d'autres vies, c'est tant mieux que ce soit d'autres soldats ou de me débarrasser par exemple de bandits s'en prenant à un village. Nous les Valkyries sommes des guerrières, nous avons été créées pour cela et rien d'autres. Alors cela a sûrement un impact important. »
J'avais conscience que je mourrais un jour sur un champ de bataille, c'était une évidence. Cependant, ce n'était pas ce qui me faisait trembler ou hésiter. C'était ma vie et je l'avais choisi ainsi. Pour une créature si ancienne, cela devait être impensable à saisir, mais une course contre le temps était à l'œuvre. Je remarquai alors le regard de Qaguia vers ce qui ressemblait à une sorte de transport noire. Cela dénotait par rapport à la mort blanche partout dans cette montagne, car à la vue des corps. Un drame avait dû être arriver, quelle idée aussi de passe par ici avec un tel engin.
« veuillez m'excuser. »
Annonçai-je alors en déployant mes ailes afin de rejoindre le convoi. J'étais bien obligé afin de voir s'il y avait des survivants, qui ils étaient et ce qu'ils transportaient. C'était ennuyeux, mais possible au vu de mes capacités. Je n'allais pas forcé l'ancienne demoiselle à me suivre, mais cela faisait parti du devoir de soldate, du moins dans le rôle que je me donnais. Je rejoignis en planant les lieux du drame afin de vérifier s'ils étaient bien morts et des indices. Peut-être que le transport était simplement tombé et il s'était éventrée dans le chute. Qui étaient ils ? Pourquoi tant de risques pour passer ici ?
« Je l'imagine bien que des citoyens de la République ne saurait comprendre comment une nation comme la nôtre peut-être aussi guerrière et juste. Nous avons de nombreuses règles, organisées. Je ne me vois pas comme un outil de conquête. Je suis une soldate afin de défendre. Les seuls territoires que nous avons conquis dernièrement seraient peut-être le nord glacé et sauvage. Rien qui ne me choque.
Je désire défendre les membres de mon royaume et même ceux des autres si je le peux. Il faut bien des personnes comme moi, sinon ce serait le chaos et l'anarchie. J'ai conscience que des personnes comme toi peut ne pas apprécier l'armée, ais c'est une force nécessaire afin de rester libre. »
Je regardai avec un sourire le petit bout de femme à sa question. Le genre d'interrogation qui revenait bien souvent sur l'indépendance d'un soldat.
« Cela dépend des circonstances. Si c'est de la simple conquête sans raison, je doute, mais de toute façon, il n'y a aucune raison pour laquelle on tuerait des villageois. Des soldats ennemis, je peux le concevoir, mais de pauvres erres sans défense, cela n'a aucun sens.
Je ne porte pas les armes du Reike pour simplement le plaisir de tuer. J'aspire à une tâche noble, et si par mon efficacité cela permet la sauvegarde d'autres vies, c'est tant mieux que ce soit d'autres soldats ou de me débarrasser par exemple de bandits s'en prenant à un village. Nous les Valkyries sommes des guerrières, nous avons été créées pour cela et rien d'autres. Alors cela a sûrement un impact important. »
J'avais conscience que je mourrais un jour sur un champ de bataille, c'était une évidence. Cependant, ce n'était pas ce qui me faisait trembler ou hésiter. C'était ma vie et je l'avais choisi ainsi. Pour une créature si ancienne, cela devait être impensable à saisir, mais une course contre le temps était à l'œuvre. Je remarquai alors le regard de Qaguia vers ce qui ressemblait à une sorte de transport noire. Cela dénotait par rapport à la mort blanche partout dans cette montagne, car à la vue des corps. Un drame avait dû être arriver, quelle idée aussi de passe par ici avec un tel engin.
« veuillez m'excuser. »
Annonçai-je alors en déployant mes ailes afin de rejoindre le convoi. J'étais bien obligé afin de voir s'il y avait des survivants, qui ils étaient et ce qu'ils transportaient. C'était ennuyeux, mais possible au vu de mes capacités. Je n'allais pas forcé l'ancienne demoiselle à me suivre, mais cela faisait parti du devoir de soldate, du moins dans le rôle que je me donnais. Je rejoignis en planant les lieux du drame afin de vérifier s'ils étaient bien morts et des indices. Peut-être que le transport était simplement tombé et il s'était éventrée dans le chute. Qui étaient ils ? Pourquoi tant de risques pour passer ici ?
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