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  • Lun 2 Jan - 4:38


    Stheno aimait bien la chasse.

    C'était un art noble, pratiqué depuis la nuit des temps, expression de la supériorité d'une espèce sur l'autre : là où un bête mange-herbes n'avait qu'a trouver des trucs verts immobiles et sans défenses à croquer, le prédateur, lui, sillonnait le sol avec efficacité et rapidité, cherchant des failles dans la défense de ses proies avant de frapper efficacement pour que ce bête mange-herbes et son tas de viande évident aillent contribuer à quelque chose. Noble, Naturel, la marque d'une forme de vie évoluée, intelligente et létale. Et qu'était-ce le serpent, sinon tout ce qu'elle venait de décrire ? Un animal intelligent et vicieux muni d'un poison à tuer bien plus gros que soi.

    Même le poilu avait chassé autrefois, par besoin de survie. Cette arc et ses flèches étaient un rappel de ce passé, là un peu plus glorieux. Qu'il avait délaissé une fois qu'il avait pu s'établir, par chance, comme être dominateur sur le monde. Le poilu ne chassait plus : il gardait des plumés ou des truffés roses ou des cornus noirs-blancs ou autres dans des enclos dès la naissance avant de les tuer pour que des poilus avec des chapeaux amusants écorchent sa chair avec des couteaux et des flammes, ajoutant épices ou rocs blancs à la viande avant de l'offrir aux fainéants poilus, pour qu'ils en mangent.

    Adieu la fière sensation de ramener sa proie au bercail, de sentir la crainte du mange-herbes, béât mais conscient de sa mortalité approchante. Maintenant, un poilu pouvait simplement manger sans se dépenser physiquement. Il pouvait tricher, en somme, et Stheno n'aimait pas trop ça. Elle ne l'aimait tellement pas qu'elle n'avait pas immédiatement quittée les bois autour de cet édifice de bois, accessible via un long chemin coupant au travers de la forêt, où les poilus s'arrêtaient pour manger. C'était une nouveauté en bien des aspects : Stheno avait vu des établissements ainsi, où les poilus entrent pour se protéger du froid et de la faim, mais elle était curieuse de la façon avec laquelle ils semblaient se multiplier. Comment la présence poilue devenait conséquente, au fur et à mesure qu'elle s'approchait d'une vaste construction de pierre bien au loin, surpassant en taille le nid de poilus qui avait attiré son attention en premier.

    Et puis, ils étaient plus beaus que les bâtiments qu'elle avait vue auparavant. Et les poilus avaient l'air différent. Ces peaux de métal n'étaient pas celles qu'elle avait vu ailleurs, même si elles ne couvraient pas entièrement leurs visages -une erreur qu'elle appréciait-. Ils avaient aussi des vêtements différents ou alors des bêtes différentes. Mange-herbes convertis en véhicules à quatre pattes. Sans importance pour Stheno, mais elle notait que la population devenait un peu dangereuse pour elle : il y avait plus de chance de se faire interrompre ou détecter. Et cette fois, son fils n'était pas là pour la sauver de si tôt. Il faudrait s'éloigner, aller voir ailleurs, retourner dans des coins moins infestés par ces fichus sans-poils, où elle pouvait évoluer sans craindre d'être attrapée.

    Mais, diantre, qu'elle était énervée de voir ce bâtiment, avec ces odeurs délicieuses et ces cadavres exquis, réservés à des poilus qui n'avaient pas fait d'efforts pour acquérir leur viande. Non, la blonde ne partirait pas sans prendre une petite revanche sur ces poilus, qu'ils voient pour eux-même le prix de ne plus faire de chasse.

    Ainsi, elle s'était glissée au travers d'une petite porte en verre, étrange inutilité vu que plusieurs portes plus grandes étaient déjà là. Pire, un poilu au hasard avait ouvert la porte en verre sans en sortir, comme s'il voulait laisser une opportunité à un prédateur de s'introduire. Mais peut-être là était-ce le but ? Ils trouvaient de la viande en invitant des mange-herbes tout bêtes et des nobles prédateurs affamés au travers de ces petites portes de verre ? Elle s'était toujours demandée d'où venait cette nourriture, mais aucun des poilus n'avaient d'arcs ou de lances, donc il ne devait pas sortir pour faire la chasse, elle s'était dit.

    Cachée dans la forêt, ses yeux perçants au travers des buissons au loin du bâtiment, elle attendait son coup : à l'arrière du bâtiment, il semblait y avoir moins d'humains. Mais elle voulait compter le nombre précis avant de se lancer. Après tout, son porte-flèches n'était pas infini, et quelques poilus seulement elle pourra tuer. Autant passer par le coin avec le moins d'entre eux, se disait t-elle.

    Et donc, elle attendait de voir lequel de coin était le moins... poillué.

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  • Ven 6 Jan - 5:34
    Les poilus venaient et repartaient, mais partaient surtout. Pas beaucoup de gens qui rôdaient sur les chemins de poussières coupant au milieu du Sanctuaire Planteux. Ceux qui partaient du grand village là bas devaient avoir des activités de poilus à faire -elle se fichait bien des activités en soit, remarquez- et ceux qui rentraient vers le grand village pouvaient se passer de manger. Vu que plus de cadavres d'animaux étaient là-bas, prêts à être servis aux poilus. Oh, que sa curiosité pouvait se retourner contre elle. Quand Stheno se couchera ce soir, hé bien elle se souviendra qu'aujourd'hui, elle venait d'apprendre ce qu'était l'injustice ! Malheur immense qui était un tort impossible à résoudre. Les poilus étaient trop nombreux et les animaux, de petits museaux à des plumés à des grosses griffes et des crocs longs, étaient tous trop mourrus pour qu'elle puisse les faire voler hors de là en ouvrant de grandes portes. Oui, aujourd'hui était un jour d'infamie, parce que les poilus étaient décidément pas à portée de flèches. Sa vengeance, les poilus qui seraient mourrus aujourd'hui, n'en reviendrait qu'a légèrement mordiller la patte d'un énorme grosse griffe à la fourrure épaisse, qui ne serait nullement gêné devant l'assaut.

    Mais elle pourrait au moins se venger et leur faire un peu de mal, c'était déjà ça. Et elle voyait son occasion poindre maintenant, s'infiltra discrètement dans la bâtisse arrière, remarquant l'odeur de viande qui en émettait. Odeur doucement frustrante, car elle lui titillait bien les narines alors bien qu'elle n'était que pâle artifice poilu. Qui donc avait besoin de brûler la viande pour la manger? Stheno ne pouvait pas comprendre. C'était une énième fragilité de l'humanité, elle se disait. Le besoin de cuisiner, de déguster, de brûler avec la lueur chaude, pour chasser des parasites nichées dans la viande. Mais les parasites n'étaient pas justement des petits êtres vivants ? Donc, en ne mangeant pas de ces derniers, ne se contentait t-elle pas de simplement se nourrir en peu plus, en garnissant sa nourriture ainsi ? Et puis, son corps en devenait plus fort, non ?

    Il fallait avouer que l'odeur était attirante, quand même. Et puis, pourquoi ne pas en croquer un bout ? C'était de la curiosité, elle se disait, avant de simplement décider que son choix était le sien. Pas grave si c'était un cadavre comestible qui avait été chassé et brûlé par un autre : ça sentait bon à l'ntérieur, au fur et à mesure qu'elle se rapprochait. L'arôme en était quasiment hypnotique, la blonde rampant au sol avec toute la partie supérieure du corps levée vers le haut, tête pointée vers les nuages, queue ondulante derrière elle. Par quel mystère est-ce que la viande était ainsi... préparée ? Elle savait que la lueur chaude en faisait parti, mais quand elle s'était aventurée à jeter un plumé sur un tas de lueur chaude, ayant conquise un petit camp de poilus réunis autour de bois allumé, la viande avait été rapidement réduite à un état peu plaisant. Toute noire, comme la nuit au dessus de sa tête, mais encore plus profond encore.

    Mais elle l'avait quand même mangé, gâcher c'est mal.

    Stheno se glissa au travers de la fenêtre, le nez occupé, mais les yeux bien posés sur les poilus qui se trouvaient à l'arrière, penchés sur des ustensiles eux-même brûlés par quelques lueur chaudes. Ils avaient des champignons qui poussaient sur leurs têtes : des mutations ? Les poilus seraient contaminés ? Curieuses, Stheno leva son arc et décocha deux flèches d'un coup, arrachant les bouts pointus de son carquois avant de les tirer en l'espace d'une seconde, d'un geste souple du poignet. La première flèche vint vers le champignon d'un poilu, l'arrachant de sa tête pour se ficher sur le mur d'arbre mort, le champignon empalé au travers par sa flèche : à sa grande déception, le champignon semblait pousser sans endommager le poilu, et pouvait être retiré sans aucun problèmes; C'était décevant, car elle aurait pu décider de leur demander ce qu'ils étaient à eux tous. Parce qu'aucun autre poilu qu'elle avait vu avait des champignons sur sa tête.

    Oh, et son autre flèche avait frappée une poilue au torse, alors qu'elle s'était approchée de la blonde. L'impact avait eu lieu près du cou, là où y a beaucoup de choses qui sont utiles pour respirer. Et il y avait des choses importantes un peu partout dans le corps des poilus, êtres fragiles s'il en est. Elle regardait comment la poilue se débattait au sol, de l'eau rouge sortant de sa blessure alors qu'elle tentait, de ses deux pattes, d'enlever la flèche. C'était pas malin : elle allait avoir encore moins d'eau rouge si elle faisait ça. Et la blonde passera moins de temps à la voir se débattre, avec cette expression agréable au visage, celle d'un poilu qui sait qu'il est en train de mourir. De lentement mourir, de près en plus, alors qu'elle se pensait en sécurité dans son gîte.

    Les poilus se dispersèrent dans la pièce. Quatre, en comptant celle qui avait été frappée, courant comme des petits plumés sans tête, observés par une Stheno quasiment immobile, le regard alternant entre la mourante et les gens. Et aussi les cadavres d'animaux : ce que mangeait les poilus. Certains pendus aux murs, d'autres laissés dans des grands boils noirs en métal. Et oui, de près, elle voyait qu'ils avaient des petites lames. Ils chassaient donc avec ça ? Non, non, impossible. Impossible. Quelqu'u d'autre devait chasser, quelqu'un d'autre devait faire tout le travail pour les poilus, en les fournissant en cadavres abandonnés. Mais qui donc ? Elle n'y avait pas pensé. Il devait être un bon chasseur, car elle voyait beaucoup de plumés et de museaux. La salle de cadavres était décemment grande, avec deux piliers noir au milieu, une porte vers le fond, beaucoup de stables avec des animaux morts et de l'équipement de domptage de lueur chaude, dont elle se fichait complètement. Plusieurs fenêtres donnaient sur une petite clairière vers le sanctuaire végétale,

    Il y avait un grouik-grouik rose, de bonne taille mais mourru lui aussi. Pauvre grouik-grouik.

    fwip fwip fwip

    Les poilus tombèrent, des flèches logées au cou, et Stheno se tint là, interdite, regardant la lumière se volatiliser de leurs gros yeux. À son plus grand malheur, la décadence de l'endroit l'empêchait de célébrer sa victoire : oui, elle prenait normalement du plaisir à pourfendre le poilu, mais une émotion la retenait, empêchant à son sourire d'être réel. Même, en essayant d'étirer ses lèvres en un croissant, la blonde ne put que prendre une expression neutre, presque détachée du massacre. Peut-être par honte de voir la chasse ainsi bafouée. Peu-ah, pas peut-être. Définitivement parce qu'elle ne pouvait pas savoir où se trouvait le chasseur qui donnait tant d'animaux morts aux poilus, en fait. Elle aurait pu leur demander : ç'aurait été utile s'ils pointaient du doigt.

    Lasse, Stheno se tourna vers la porte au fond, entendant des bruits de pas en direction de la porte. Ah, était-ce le chasseur ? Prudente, elle utilisa de son agilité extraordinaire pour se glisser vers le sommet d'un des pilier, grimpant le long de ce dernier et enroulant sa longue queue autour de la structure, pour s'y maintenir. Il aurait besoin de bien regarder en haut pour la voir : elle, en revanche, pourrait voir le chasseur et lui faire un coup pratique, comme ça.

    Mais elle attendait, déjà, excitée de voir le chasseur d'animaux entrer en scène.

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    Invité
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  • Sam 14 Jan - 16:53
    L'art de la chasse est délicat. Pour chasser, il faut plus que simplement suivre une proie ou espérer trouver un grand-cornes juteux, surtout quand une chasse avait toujours une issue incertaine. Une flèche mal tirée, un animal un peu plus hardi ou rapide que prévu, une intervention d'un autre prédateur, il était des fois judicieux de manger une proie ou de s'en servir comme appât, surtout pour attirer d'autres prédateurs : un long-oreille mort est un met de choix, mais il peut attirer un wouaf-wouaf ou un wouaf-wouaf rouge ou même un longue-griffe opportuniste, et la masse de chair qu'elle obtient de ce met-ci vaut bien plusieurs petits animaux de ce genre, non ? En d'autres occasions, elle prenait des reliquats inutiles de poilus pour les laisser à un coin, attirant quelques autres avec des objets plus utiles sur eux, comme des flèches. Attirer la proie dans un environnement planifié d'avance, en se mettant dans la bonne position, la flèche prête à décocher, était l'idéal pour une chasse rapide et facile.

    Et c'était cette philosophie qu'elle suivait avec les poilus subséquents, se disant que le choc du carnage pourrait assommer un héros solitaire désireux de les aider. Elle décochera autant de flèches que nécessaire pour les punir : c'était son objectif du soir avant de partir, histoire de leur apprendre à ne pas manquer de respect à la nature en laissant un autre faire la chasse pour eux. Mais c'était vrai, en plus ! Quel était la viande sans le doux piment de la victoire ? Le plaisir de dévorer quelque chose que l'on à soi-même tué ? C'était incongru pour Stheno. Mais ça irait. Elle tuera simplement les poilus restants puis prendra un co-mauvaise idée, ça laisse une trace et puis ça l'assomme un peu. Elle tuera, puis laissera les corps servir d'avertissements aux autres. Que la mosaïque écarlate se loge dans leurs esprits, poussant les autres poilus à fuir en voyant les corps massacrés des leurs. Ce n'était pas une chasse, c'était une révolution.

    Mais ce serait difficile de ne pas avoir faim entourée de cadavres d'animaux.

    Son coeur de ventre restera insatisfait. Stheno pouvait entendre quelqu'un s'approcher derrière la porte depuis un bail. Pas besoin de bonne ouïe pour se faire : ses mouvements étaient rapides, simples, sans discrétion. Elle le traquerait avec son nez, bien sûr, mais l'odeur de cadavres d'animaux trempés autour d'elle fait remonter des effluves trompeuses. Et le mur mouvant de bois bloquait sa vision. Mais là n'était pas le problème : elle le verrait venir, lui balancerait une flèche au crâne, il mourra. Ou... ou non, pas encore. Le tuer avec le mur mouvant ouvert ne ferait que provoquer la méfiance des autres poilus, qui auront une idée d'où elle attaque et comment. Il faudrait le laisser investiguer, puis le tuer quand il sera hors de portée visuelle. Simplement le trucider dès son arrivée ne ferait vraiment que compliquer sa prise subséquente.

    C'était ça avec la chasse. On peut essayer un gros prix ou s'arranger pour en avoir plusieurs plus petits. Et un appât marqué d'une flèche n'attire personne. La prudence était de mise : les poilus avaient des pouvoirs étranges. Ainsi, quand l'un entra dans la pièce, de la façon habituellement pataude de leur espèce, le premier réflexe du poilu à la touffe blanche (vieux poilu ?) fut de brièvement contempler le carnage, choqué dans sa condition de simple proie par ce dernier. Ou sans doute se voyait t-il lui aussi tourmenté, trucidé, tué, massacré et empalé en cette seule petite seconde d'hésitation. Une qui, si elle n'était pas prudente, aurait pu lui coûter la vie. L'ayant vu venir, Stheno aurait pu silencieusement caler une fourbe flèche au coeur de tête avant qu'il ne puisse s'extirper de son choc. Aurait. Aurait.  Elle détesterait ce mot si la narration ne forçait pas un peu le jeu pour garder le tout cohérent. Parce que "aurait" n'est que faible frustration envers le passé et le présent.

    Se tirant vite de son choc, alors que Stheno vint se caler un peu plus haut, arc rangé, le poilu se couvrit d'une peau argentée spontanée. Comment ? Les autres poilus avaient des peaux argentées plus développées, était-il un débutant ? Elle pouvait voir, par la grâce de ses yeux développés, que la couche argentée lui recouvrait la peau. Et déduire, par son urgence preste à s'en envelopper, qu'elle était conçue pour parer aux chocs. Il devait être hors de portée de ses flèches : du moins, sa peau l'était, elle pensait. Théorie à vérifier plus tard. Mais c'était là un problème qu'il soit résistant. Parce que des peaux argentées avaient été immunisées à ses flèches auparavant, et vu son aigreur à s'en recouvrir, alors cette étrangeté devait pouvoir le protéger, aussi. Il n'était pas immunisé, elle pensait que ses yeux devaient rester vulnérables, mais ce serait à vérifier plus tard, quand il sera distrait. Parce que là, il vint la regarder...

    Sans qu'elle ne comprenne ce qu'il disait. Elle nota juste le ton de sa voix, le manque d'aggression dans son language corporel ou faciès et le manque de magie visible sur ses vers de mains. Une question ? Il devait assumer que Stheno était une poilue-champignon comme les victimes d'en bas. Heureuse coincidence, le bas de son corps devait rester hors de portée visuelle. Ou c'était un piège pour la faire descendre en baissant sa garde, mais elle ne pouvait vraiment voir aucune étrangeté.Bien. Elle pourrait déterminer où aller. Son sourire, devenue moue surprise en voyant sa peau argentée, avait disparu avant qu'il ne le remarque : il aurait alors été difficile de se prétendre proie et non chasseuse. Et aussi heureusement, elle avait de l'expérience avec les poilus terrorisés. Le corps tremblotant, le regard partant de droite à gauche, Stheno bougea la tête de droite à gauche, les lèvres tremblotants comme une maigre herbe prise au vent.

    Mais la comédie pourrait être vite interrompue par la dernière survivante ou quand le poilu se rendra compte qu'elle n'avait pas l'uniforme exact. Encore qu'il ne voit pas sa queue, il pouvait voir son cou; Aussi, chevrotante, elle leva le bras droit vers la droite, cachant adroitement son arc, pour pointer son ver de la main le plus gros un mur mouvant à la gauche du poilu de métal. Ce qu'il y avait dedans ? Elle ne savait pas, mais elle savait que ça lui ferait gagner du temps.

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    Invité
    Invité
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  • Jeu 19 Jan - 5:42
    Stheno se savait née avec une apparence poupin, plaisante aux poilus, capable de les attirer à elle encore qu'ils ne voyaient pas sa majesté écaillée lors de leur approche. Bien sûr, ce n'était pas si facile en soit : il fallait savoir que le poilu devient suspicieux quand une femelle ne sort que la moitié haute de son corps, gardant le reste de son corps voilé de façon énigmatique derrière des buissons ou des troncs d'arbre, en moments. Mais dans beaucoup de cas, bien peu semblaient prêtes à la questionner. Il lui suffisait de faire quelques cris, quelques gémissements, quelques signes, pour qu'ils viennent vite. C'était d'ailleurs pour ça qu'elle, qui repoussait son poilusme, continuait de traire et nouer ses couettes blondes : une marque de civilisation et des vêtements sales font plus facilement croire à sa proie qu'elle à affaire à une innocente humaine, qui portait des vêtements et qui faisait attention à ses poils du crâne, plutôt qu'a une créature surnaturelle qui aimerait bien les gober bien vite. Une tactique comme une autre. Et un moyen de rester devant dans le grand jeu de la vie.

    Elle était donc peu surprise de voir le poilu coopérer de façon ainsi prompte. Sans doute s'imaginait t-il pouvoir enfin copuler, tiens. Une jeune poilue, ça peut porter fruit vite non ? Elle ne blâmait pas ça. Copuler n'était que l'instinct de la vie, et même une espèce corrompue comme la sienne gardait quelques traces du vieil aspect d'antan. Mais par contre, devoir mater son ver rose n'était pas dans ses plans. Et le tuer lui paraissait coton : elle pourrait essayer, se voyait même lui caler des flèches dans les yeux, mais elle était en terrain inconnu, avec d'autres poilus sans doute pas loin. Elle avait vu comment il était accompagné d'autres poilus, capable de se montrer encore qu'elle pouvait acculer ce poilu d'acier. Et c'était son premier ennemi avec de la mazee. Rêve lui avait démontrée, mais sous une forme différente, une qu'elle pensait pouvoir gérer, même en voyant comment il pouvait former une flèche d'acier assez grosse, mais qui serait dangereuse si jamais elle était touchée.

    Sa marge d'erreur était autrement plus petite que la sienne. La moindre éraflure pourrait lui coûter cher à elle. Lui, elle devrait tirer dans les yeux. Une blessure qu'elle savait pas automatiquement fatale à moins que la flèche ne se niche profondément : elle faisait confiance à ses capacités de tir de flèches, évidemment. Mais assez pour miser sa vie ? Pour un combat pas important, dans une situation née de son impulsion, contre un ennemi qu'elle n'avait pas tout à fait sondé ? Ses capacités existantes faisaient de lui un ennemi redoutable. Mais penser que le poilu était limité à ça serait faire erreur. Et erreur pourrait vouloir dire fin de vie. Pas-lumière éternelle. Ou alors elle deviendrait à l'image d'un wouaf-wouaf gardé en corde par un poilu : risible.

    Risible, risible, risible. Aucun résultat n'était permis.

    Alors que le poilu exerçait sa fureur métallique sur le mur mouvant, Stheno décida de le prendre de court, descendant rapidement le long du pilier et s'approchant de lui rapidement, attendant qu'il se retourne pour l'enlacer dans ses gros bras. Il était petit, plus qu'elle d'au moins quelques... quelques... elle ne savait pas l'unité de mesure. En gros, elle se contenta de s'approcher de lui dans son dos, dénouant habilement son arc et son carquois de ses bras et les passant au dos du poilu. Yeux derrière la tête ou pas, elle s'imaginait là trouver un espoir fébrile, si très osé, de l'empêcher d'identifier l'arme du crime: le passer juste derrière sa tête, les bras presque noués à son cou, la tête blonde de Stheno reposant fermement sur son épaule droite, émettant des vagues geigneries comparables à un poilu produisant de l'eau d'oeil, qui coule quand ils ont peur. Et qui est très salée.

    Il la prenait pour une poilue submissive et reproductible ? Soit, alors elle lui ferait un câlin-câlin pour le garder dans son camp et le faire baisser sa garde.

    Restait la queue, qu'elle fit rétrécir au préalable de par ses compétences magiques bien à elle. Rapetissée à un niveau où sa robe verte pouvait la dissimuler, Stheno la garda en ressort pour l'instant, la dissimulant à son regard.

    Son carquois balançait de façon précaire derrière le poilu. Primitif. Volé à son paternel avant son départ. Les flèches dedans ne tomberaient pas de sitôt.

    Ses yeux se posèrent sur l'arme détenue par le poilu déchu.

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    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Ven 3 Fév - 5:27
    Chasser de loin faisait du sens. Un prédateur ne peut pas se soigner si facilement de dégâts qu'il endure au cours de sa vie : les poilus ont des méthodes, mais le fier longue-griffe ou l'intrépide wouaf-wouaf ne peut pas simplement dormir et se réveiller indemne. Chaque morsure, coup de griffe, coup, blessure, reste pour la vie. Ou cicatrise difficilement, éternelle faille dans l'armure à exploiter au cours de futurs combats. C'était donc tout naturel de sa part pour elle que de rester éloignée du danger. Et d'attaquer de loin, méthodiquement, sans que ses victimes ne se rendent compte de sa présence. Mais sa forme poilue lui donnait quelques avantages de près, elle remarquait. Si ce n'était pour sa peau, véritablement un peu trop solide pour être transpercée, elle aurait plantée ses crocs dans son cou. Ou la pointe d'une flèche. Ou n'importe quoi, tant sa position était optimale en ce moment. Elle était aidée par le total néant qui s'était immiscé dans la tête de l'autre, après. Donc, succès mesuré.

    Que proie si facile lui échappe par simple abus de mazee l'intriguait autant qu'elle l'irritait. Il lui faudrait s'éloigner de ces tas de grandes maisons. Sa survie en deviendrait capitale : plus elle s'approchait, plus fort les humains devenaient. Et plus nombreux, surtout. Pas bien. Pas besoin de mazee pour la tuer. Bouts pointus et nombres ira bien assez. Elle se sentait déjà chanceuse d'avoir survécue au poilu d'acier, qui vint la lâcher en lui débitant des idioties. Ou du moins, elle pensait à des idioties. Parce qu'elle ne comprenait rien de ce qu'il disait et était occupée à rétracter ses bras, lui passant carquois et flèches sous le nez, alors qu'il vint se retourner pour tenter de... bah, elle ne savait pas ce qu'il faisait, seulement qu'il était distrait et s'était entouré de bouts pointus.

    Moui, mieux valait partir, se dit t-elle. S'approchant de la fenêtre, Stheno détala comme un longue-oreille, passant au travers de la fenêtre ouverte avec un simple saut. Pari risqué de miser sa vitesse surpoilue contre la sienne quelque part, mais elle était plutôt preste, disparaissant rapidement dans le sanctuaire végétal, satisfaite d'avoir au moins pourfendu quelques humains. Et s'imaginant sa tête déçue, auss.

    Elle la transpercera d'une flèche un jour.

    spoiler:

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