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  • Dim 20 Nov - 13:34
    15 nov 03


    Comme toujours le fond de l'air était frais à la montagne et, manque de chance, les énormes nuages gris qui s'amassaient au dessus de leur tête depuis quelques jours ne présageaient rien de bon. Gaeir espérait seulement que le convois aurait le temps de quitter les auteurs avant que la pluie ou l'orage ne tombe. Il n'aimais pas cette ambiance lourde mais préférait encore endurer ça que se retrouver sur les routes humides et glissantes à flanc de falaise ou avoir à passer la nuit sous la pluie à rassurer les cheveux lorsque le tonnerre se jetterais avec fracas de montagne en montagne.  Et nombreux étaient ceux qui partageaient son avis : les autres membres étaient plus silencieux, nombreux étaient ceux qui levaient régulièrement le nez en l'air, les quelques enfants qui faisaient partie du voyage étaient plus souvent raboutés et les divers animaux qui composaient étaient bien plus nerveux. Maanî elle-même n'avait de cesse de remonter et descendre le cortège de caravanes qui se suivaient à la queue leu leu sur les routes escarpées tandis que Snorr et Sol renâclaient et s'ébrouaient plus que d'habitude.

    La journée fut donc longue et la surveillance constante de l'environnement avait fatigué tout le monde. C'était donc assez tôt que la caravane en tête de file avait fait signe qu'ils n'allaient pas tarder à s'arrêter. Le soulagement fut presque palpable lorsque, environ une heure après, ils s'arrêtèrent à nouveau pour que la roulotte en début de file puisse échanger avec une gardienne de moutons qui finit par les autoriser à s'installer dans l'un des camps. Ils seraient en relative sécurité ce soir. Les roulottes défilaient les unes après les autres, les conducteurs remerciant à leur façon la femme de son hospitalité. Dernier dans la file, le lycanthrope marqua un arrêt le temps d'un hochement de tête auprès de leur hôte. Son regard s'arrêta un instant lorsqu'il croisa celui, indubitablement lupin de son interlocutrice. Ce visage lui disait quelque chose et il était assez certain de l'avoir déjà croisé. Mais quelles étaient les chances qu'il trouve un combattant en ces montagnes reculées ? Conscient qu'il devait avoir rêvé, il ne s'attarda pas plus sur la question et conduit cahin caha son véhicule dans le camp, un peu à l'écart des autres. Il était certain que les autres aussi avaient remarqué les yeux jaunes de la brune et ce soir encore plus que les autres on lui jetterais quelques regards inquiets. Il n'avait pas envie de ça et s'était résigné à couper les contacts avec le reste du groupe ce soir.

    Une fois certain que sa caravane était stable sur les pâturages en pente, il libéra ses bêtes, prit le temps de les penser et de leur parler pour les calmer avant de les laisser aller dans camp que ce soir elles partageraient avec les autres animaux de la caravane et les moutons de la bergère. Lorsqu'il eu finit de s'occuper de sa chienne et de faire un brin de toilette, la nuit était en train de tomber. Comme tous les autres il prit, ce soir encore, le risque de voir son feu éteint sous la pluie en l'allumant à l'extérieur. Si il pouvait, il essayait de limiter sa présence à l'intérieur de son logement, trop petit pour qu'il y reste enfermé plusieurs jours d'affilé. C'est fourbu par la journée de voyage qu'il s'installa enfin autour du feu qui crépitait joyeusement et au dessus duquel était en train de réchauffer des restes. Il soupira, fourbu, en rompant le pain avant de le grignoter distraitement. Il avait mal partout à cause de sa journée de route et s'était couvert avec une large eau de bête achetée en prévision de ce trajet. A ses pieds la chienne s'était couchée et lui partageait sa chaleur, elle aussi avait été épuisée par la journée.
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  • Lun 21 Nov - 2:23
    Les journées s’enchainaient, l’une après l’autres, différentes et pourtant terriblement semblables. Toujours d’une monotonie qui commençait à devenir plus que lassant. Dactyle avait finis par s’en rendre compte lorsqu’en faisant le bilan de sa semaine, l’évènement le plus marquant avait été la fuite de quelques moutons ayant sauté clôture pour aller brouter en bordure de forêt. Si aller les chercher avait été particulièrement agaçant. agaçant, mais stimulant.  Aussi, la louve bergère s’était surprise à espérer que les moutons fuguent plus souvent. C’est là, qu’elle avait réalisé qu’il y avait un problème. Problème, qu’elle n’était pas prête à régler pour le moment. Aussi, la voila repartie pour une journée supplémentaire. Nul doute que les nuages d’orages qui s’amoncelait dans les hauteurs depuis quelques jours ne tarderaient pas à faire connaitre leur présence. Super, la météo ne pouvait qu’ajouter encore un peu de grisaille à la lourdeur ambiante.

    Assise sur un rocher en bordure de prés, Dactyle gardait un œil  attentif sur les brebis, que l’orage avait tendance à rendre nerveuses. Elle resta ainsi perchée une bonne partie de la journée, un livre à la main. Un des seul qu’elle avait ramené se sa chambre de Justice. Il faut dire qu’elle doutait sérieusement de trouver un seul bouquin dans ce patelin,  hormis bien sûr “comment optimiser vos récoltes , pour les nuls” , ou “le guide de l’apprenti paysan” que l’ex Limier n’avait absolument pas envie de découvrir.  Cela dit, cette journée pas si banale, se trouva perturbée par l’arrivée d’un convois de voyageurs.

    Etonnant, vu la saison, les orages étaient courants et rendaient la traversée des montagnes plutôt risquée. Enfin, maintenant qu’ils étaient là, autant savoir ce qu’il en était. D’ailleurs, un type semblait lui faire de grand signes depuis l’avant du convois. La bergère referma son livre dans un claquement sec, allant à sa rencontre  son sal caractère un poil radoucit par la satisfaction d’avoir enfin un peu de distraction. Elle prit tout de même le temps de s’assurer que sa cape dissimule son bras gauche. Les gens du coins avaient finis par s’y habitué, mais ça faisait toujours son petit effet .. et peu être pas le bon lorsqu’il s’agit d’un premier contact.

    Des marchands donc, Dactyle réfléchit un instant, les laisser repartir était trop risqué et les intempéries pourraient leur causer bien des soucis. Aussi bourrus que soit les gens du coin, ils pouvaient bien cohabiter avec quelques visiteurs quelques jours. Et l’orage confinait les moutons près du village alors ce n’est pas la place qu’il manquait. Elle leur accorda donc l’autorisation de rester, et leur indiqua un terrain sur lequel se poser. Avant de filer vite fait un direction d’un endroit plus tranquille. La familiarité de ces visiteurs et leurs remerciements la mettait quelque peu mal à l’aise.  Elle s’interrompit une minute, croisant le chemin du dernier membre du convois. Un grand type balafrés aux cheveux aussi blonds que les blés et au yeux d’un bleu profonds. Un physique difficile à oublier. La Bête du Razkaal ne pensait pas le recroiser un jour, enfin peut être que lui ne l’avait pas reconnu. Disons que le masque que portait les limiers en mission était un peu là pour ça. Elle se contenta de lui adresser un hochement de tête et de poursuivre son chemin.

    Depuis la bâtisse modeste qu’elle occupait depuis son arrivée ici, Dactyle observa nerveusement le soleil tomber sur les montagnes. Cette nuit non plus, elle ne pourrait pas dormir. Elle ne pouvait pas se le permettre avec tout se monde à coté, elle ne pouvait pas risquer de déraper à nouveau. Qu’a cela ne tienne !  elle avait de quoi s’occuper. Elle laissa son regard jaunâtres dériver jusqu’à la vièle qui reposait dans l’angle opposé à la cheminée. Un rictus étira ses lèvres alors qu’elle contemplait l’instrument avec amertume. Se demandant soudain pourquoi diable elle l'avait  amené avec elle, ce n’est pas comme si elle pouvait encore en faire ressortir quoique ce soit d’écoutable depuis son retour de Sancta. La violoniste savait parfaitement comment ça allait finir, comment elle finissait indubitablement à chaque fois par abandonner, er finir encore plus frustrée qu’elle ne l’était déjà. Pourtant, elle se leva, et se saisit délicatement de l’instrument, qu’elle accorda à l’oreille avec l’assurance de ceux qui en ont l’habitude. Puis elle commença à faire glisser l’archet sur les cordes. le son emplie bientôt la pièce, peut être était il même audibles pour les quelques oreilles trainant à  l’extérieur. Les mouvements de l’archet étaient secs, précis, la mélodie lancinante. Pas autant qu’elle n’aurait dû l’être, les transitions d’accords se trouvant être particulièrement maladroite. Et Dactyle fulminait, grinçait des dents chaque fausses notes, qui étaient semblable à des coups de poignards dans son égo. Alors que ses doigts griffus se tordaient maladroitement sur le manche. Si elle pouvait s’estimer heureuse de toujours posséder un bras, non seulement l’apparence bestiale de ce dernier était pour le moins…. intrigante, mais en plus, il avait grandement perdu en sensibilité et mobilité depuis la bataille.  

    La louve finit par s’avouer vaincue, reposa la vièle sans un mot, avant de partir en claquant la porte. Elle se sentait particulièrement stupide. Elle n’aurait pas dû réessayer de jouer, elle échouait à chaque fois.  Et pourtant elle ne pouvait s’empêcher d’essayer encore et encore. Chaque échec plus douloureux que le précédent. Elle tapa dans une pierre qu’elle envoya taper contre un vieux tronc.  Une balade nocturne ne pourrait que lui laisser le temps de digérer sa frustration. Elle erra ainsi autour des champs un long moment. Laissant sa colère retomber avec l’air frais et humide la nuit qui s’était abattu sur les montagnes.  Ses pas la conduisirent près d’un feu de camp d'où s’échappait une agréable odeur de grillé, au pied d’une des caravanes. Elle hésita un instant, et finit par s’annoncer. De toutes façons elle était déjà trop proche pour reculer, et fureter la nuit autour des caravanes avec des yeux yeux jaunes luisants et un bras maudit n’allait clairement améliorer sa réputation. Autant s’annoncer tout de suite. Elle s’avança dans la lumière du feu, d’où émanait une douce chaleur, agréable pour lutter contre le froid qu’elle n’avait pas anticipée. Ses yeux se posant immédiatement sur le propriétaire des lieux. Le grand type blonds de tout à l’heure.

    - “Vous ne devriez pas rester là.
    “ Elle leva la tête vers le ciel nocturne aux étoiles voilées de nuages opaques, inspirant l’air humide. “Il va pleuvoir.”

    Se contenta elle d’énoncer avec une flegme évidente.

    L’ex mercenaire s’en doutait probablement, mais elle n’avait jamais été douée pour entamer les conversations.
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    Invité
    Anonymous
  • Sam 26 Nov - 22:59
    Alors qu'il profitait de la quiétude de ces étendues vertes sur lesquels les derniers rayons du soleil avaient fini de tomber, un son lancinant retenti à travers la nuit. Malgré son peu de connaissances dans le domaine de la musique, le forgeron reconnu un violon dont les plaintes discrètes s'échappaient de la cabane de la gardienne de mouton et filaient jusqu'à eux. Le fracas et brouhaha de l'installation du campement qui s'était calmé depuis qu'il faisait nuit reprirent un peu lorsque retenti la musique. Il n'était pas commun pour un gardien de troupeau de posséder un tel objet, cela suscitait des questions, de la surprise et surement de la méfiance chez le reste des habitants des caravanes. De son coté, Gaeir avait choisi de ne pas broncher : il y avait vraiment peu de chance que qui que ce soit puisse leur agresser autre chose que les oreilles avec un instrument de musique. En effet, il n'était pas mélomane mais il était facile de savoir que dans la musique, peu de notes devaient donner envie de grincer des dents.

    Il fut donc soulagé lorsque la musique finit par s'arrêter. Même si la mélodie avait été meilleure, rien ne valait le son de la nature qui réveillait son instinct, rien de dangereux, juste l'impression que sa partie animale tendait le nez pour mieux apprécier les senteurs lourdes des nuages, épicées des bois alentours et toutes ces autres senteurs qui l'entouraient. Cela lui avait donné faim et il était en train de récupérer les pommes de terres qu'il avait fait cuire lorsque des pas se firent entendre. Le son ne venait pas du reste de la troupe qui était en train de manger assez calmement maintenant que les pleurs du violons avaient cessés. Intrigué et sur ses gardes, il tourna la tête pour apercevoir la brune aux yeux luisants qui s'approchait de son campement. Cette dernière paraissait presque menaçante dans le noir avec les deux billes d'ambres luisant dans la pénombre et Maanî, la chienne, se réveilla en sentant son maître se tendre. L'animal et son maître fixèrent d'un regard qui se voulait tranquille mais attentif l'inconnue qui finit par entrer dans le cercle lumineux de son feu. Le calme de la voix de la femme et la situation rassénérèrent le lycanthrope qui posa sa main sur la tête de sa chienne en signe d'apaisement tant pour lui que pour elle. Il enchaina ce geste en faisant signe à leur hôte de s'installer avec lui autour du feu. Il répondit à sa platitude après avoir pris une grande inspiration pour humer l'humidité qui risquait de plomber la beauté de cette nuit.

    - Je sais, je profite justement de la nuit avant que ça se gâte

    Il fixa la brune, cherchant à mettre le doigt sur l'identité de cette dernière, certain de l'avoir déjà vu quelque part. Il avait rencontré de nombreuses personnes si bien que certaines se mélangeaient dans son esprit. Néanmoins, il était persuadé de ne pas avoir rencontré beaucoup de femmes qui jouaient du violon et avaient ces yeux jaune et cette allure étrange. Elle lui ressemblait d'ailleurs avec son air de personne qui n'avait pas l'air à sa place avec son visage abimé. Finalement, à défaut de trouver seul qui elle était, il demanda directement tout en lui tendant une patate chaude.

    - On a déjà travaillé ensemble non ? Je suis certain de t'avoir déjà vu.

    Le tutoiement était immédiat, comme toujours avec Gaeir. Sans attendre la réponse, il mordit dans son repas. Il n'était peut-être pas seul mais il faisait faim. A ses pieds, la fidèle compagne avait reposé sa tête contre le sol. Le blond était certain que l'animal serait prêt à bondir si le besoin s'en faisait sentir mais elle se sentait visiblement assez à l'aise même avec la présence de la demie-inconnue autour du feu de camp qui crépitait paresseusement.
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