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25 sept 03
Le fond de l'air était froid malgré le soleil qui éclairait le marché en cette matinée d'hivers. Une légère brise soufflait et portait au nez des badauds les odeurs de nourriture en train d'être préparées. Les rayons éclairaient déjà avec force les caravanes qui s'étaient installées sur une plaine verdoyante à l'entrée de la ville qui n'avait pas pu accueillir tous les voyageurs au sein même de son enceinte. En effet, une quinzaine de roulottes de différentes couleurs et tailles avaient installé leurs étals et leurs propriétaires tentaient déjà tentaient d'alpaguer les quelques clients qui s'étaient levés tôt pour profiter des clients avant que la foule de se forme. L'on pouvait trouver des marchands de bijoux, d'aliments secs et séchés, de tissus et fourrure et autres merveilles qui venaient de toutes les villes. l'un des vendeurs de porc avait tué une bête au matin et était en train de le faire rôtir, il était certain que bientôt les habitants de tous les villages des alentours pointeraient le bout de leur nez. L'échoppe de Gaeir se trouvait en fin de file principalement pour éviter de déranger le reste des commerces avec le bruit du fracas du métal mais aussi pour pouvoir discuter avec ses clients au calme si il le souhaitait. Seuls les plus curieux ou les plus déterminés arrivaient donc jusqu'à lui.
Il s'était levé avant le soleil et il avait pris le temps de vérifier que ses chevaux étaient toujours solidement attachés à l'arrière de la carette et qu'ils bénéficiaient d'une marge de manœuvre suffisante pour être serein toute la journée. Les deux hongres étaient par nature assez craintifs et le grand blond faisait toujours attention à que ses bêtes soient apaisées malgré les bruits environnants. Il avait ensuite ouvert grand l'une des faces de la carriole. Son véhicule avait, entre autre, était prévu de sorte à ce qu'il n'y ait pas d'étal à proprement parler : l'une des façades en bois s'ouvrait en deux de façon horizontale si bien que l'on pouvait voir l'intérieur de la caravane dans son intégralité. C'était pour cette raison que tous les matins avant d'ouvrir il rangeait la totalité de ses affaires personnelles dans des recoins cachés de son logement itinérant. L'un des rabat créait une sorte de rampe entre la terre meuble et le sol en bois de son local, invitant les gens à s'apporter. L'autre battant était accroché par des anneaux à la toiture et offrait un peu d'ombre ainsi qu'un espace ou pendre divers objets. Après avoir tout ouvert, il accrochait armes, objets et bibelots en métal aux rebords du toit afin d'attirer l'œil des clients. Ses objets de présentation étaient majoritairement des objets du quotidien : des fermoirs, des têtes de bèche, des fers à cheval etc. etc. etc. La majorité de sa clientèle dans ce genre d'endroit étaient des paysans ou des travailleurs et peu pouvaient et souhaitaient, s'offrir une tête de lance ouvragée ou un fleuret. Mais comme il était tout de même fier de certaines de ses créations et que la possibilité qu'une personne fortunée arrive jusqu'ici était faible mais pas inexistante, un casque, quelques armes et bijoux plus travaillés pendaient au dessus de l'ouverture, se balançant au grès du vent.
Bref, une fois que tout était installé, il ordonnait à sa chienne de surveiller la caravane. L'on était jamais trop prudent lorsqu'il y avait autant de monde et il se permettait ainsi de se concentrer sur son travail. Il avait toute confiance en l'animal qui allait dormir d'un œil sous la caravane, se réveiller de temps en temps pour vérifier que tout était calme tant du coté des chevaux que de la foule. De son coté, le forgeron faisait chauffer son four puis se mettait au travail. Il avait toujours une ou deux commandes qu'il pouvait effectuer avant qu'un curieux ne surpasse l'appréhension de l'énorme silhouette du lycanthrope et ne l'aborde. Car si il paraissait peu commode en temps normal, il devenait encore moins facilement abordable lorsqu'il dégoulinait de sueur, les manches relevées sur ses énormes cicatrices et le regard concentré sur les mouvements de son marteau contre le métal.
Il s'était levé avant le soleil et il avait pris le temps de vérifier que ses chevaux étaient toujours solidement attachés à l'arrière de la carette et qu'ils bénéficiaient d'une marge de manœuvre suffisante pour être serein toute la journée. Les deux hongres étaient par nature assez craintifs et le grand blond faisait toujours attention à que ses bêtes soient apaisées malgré les bruits environnants. Il avait ensuite ouvert grand l'une des faces de la carriole. Son véhicule avait, entre autre, était prévu de sorte à ce qu'il n'y ait pas d'étal à proprement parler : l'une des façades en bois s'ouvrait en deux de façon horizontale si bien que l'on pouvait voir l'intérieur de la caravane dans son intégralité. C'était pour cette raison que tous les matins avant d'ouvrir il rangeait la totalité de ses affaires personnelles dans des recoins cachés de son logement itinérant. L'un des rabat créait une sorte de rampe entre la terre meuble et le sol en bois de son local, invitant les gens à s'apporter. L'autre battant était accroché par des anneaux à la toiture et offrait un peu d'ombre ainsi qu'un espace ou pendre divers objets. Après avoir tout ouvert, il accrochait armes, objets et bibelots en métal aux rebords du toit afin d'attirer l'œil des clients. Ses objets de présentation étaient majoritairement des objets du quotidien : des fermoirs, des têtes de bèche, des fers à cheval etc. etc. etc. La majorité de sa clientèle dans ce genre d'endroit étaient des paysans ou des travailleurs et peu pouvaient et souhaitaient, s'offrir une tête de lance ouvragée ou un fleuret. Mais comme il était tout de même fier de certaines de ses créations et que la possibilité qu'une personne fortunée arrive jusqu'ici était faible mais pas inexistante, un casque, quelques armes et bijoux plus travaillés pendaient au dessus de l'ouverture, se balançant au grès du vent.
Bref, une fois que tout était installé, il ordonnait à sa chienne de surveiller la caravane. L'on était jamais trop prudent lorsqu'il y avait autant de monde et il se permettait ainsi de se concentrer sur son travail. Il avait toute confiance en l'animal qui allait dormir d'un œil sous la caravane, se réveiller de temps en temps pour vérifier que tout était calme tant du coté des chevaux que de la foule. De son coté, le forgeron faisait chauffer son four puis se mettait au travail. Il avait toujours une ou deux commandes qu'il pouvait effectuer avant qu'un curieux ne surpasse l'appréhension de l'énorme silhouette du lycanthrope et ne l'aborde. Car si il paraissait peu commode en temps normal, il devenait encore moins facilement abordable lorsqu'il dégoulinait de sueur, les manches relevées sur ses énormes cicatrices et le regard concentré sur les mouvements de son marteau contre le métal.
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Le petit matin est un des moments préférés de Halewyn. Les gens sont encore endormis les âmes s'éveillant comme les bulles d'un champagne tout juste débouchonné.Mais iel a une autre raison pour se lever de si bon matin. Lors de son passage, iel a bien vu la caravane a l'entrée de la ville. Et ca lui donne des idées de shopping. Et il n'y a de meilleur magasinage qu'à l'aube, quand les étals sont en train de se monter.
Donc, son sac rempli de quelques menus achats, un plein bol de porc fraichement grillé dans les mains, Halewyn déambulait tranquillement quand des éclats métalliques en bout de file attirèrent son attention. Tiens? Des bruits d'enclume? Qu'est-ce que ça peut-être? Tranquillement, en être doué de raison et ayant tout le temps du monde, iel s'approche, admirative des lames qui y sont forgées. Pour déchanter un peu en voyant l'intégralité de la carriole. Est ce un forgeron, un maréchal-ferrant ou un ferblantier? Ce qui est dommage, c'est que votre succube favorite n'y connait strictement rien dans cet art.
Qu'à cela ne tienne! Se tournant dans un bruissement gracieux de soieries, Halewyn s'approche du forgeron. Dans un silence respectueux, iel succube s'asseoit sur un rocher et scrute l'artisan, son intérêt se manifestant dans l'éclat de ses prunelles d'encre. Un grand, que dit iel. immense, bien baraqu. et aux balafres de combat lui indiquant qu'il doit assurément être plus qu'un simple cogneur de métal. Ses outils, dans sa grande pogne, ont l'air de jouets et l'enclume ne doit pas se déplacer tout seul, ce qui indique une forme et une force physique excellente. Il a la peau claire et le cheveux en santé malgré son choix de coupe capillaire plus que discutable, mais pouvant se justifier par le désir de ne pas vouloir se faire cramer le cuir chevelu, ce que l'on pourrait considérer comme du professionnalisme assurément.
Lentement, fascinée par le jeu des muscles roulant sous la peau déjà luisante de si bon matin, Halewyn ouvre son éventail noir de combat et s'évente lentement, son oeil noir luisant quasiment aussi innocemment qu'un gamin. Iel s'en voudrait beaucoup d'interrompre un si beau spectacle!
Donc, son sac rempli de quelques menus achats, un plein bol de porc fraichement grillé dans les mains, Halewyn déambulait tranquillement quand des éclats métalliques en bout de file attirèrent son attention. Tiens? Des bruits d'enclume? Qu'est-ce que ça peut-être? Tranquillement, en être doué de raison et ayant tout le temps du monde, iel s'approche, admirative des lames qui y sont forgées. Pour déchanter un peu en voyant l'intégralité de la carriole. Est ce un forgeron, un maréchal-ferrant ou un ferblantier? Ce qui est dommage, c'est que votre succube favorite n'y connait strictement rien dans cet art.
Qu'à cela ne tienne! Se tournant dans un bruissement gracieux de soieries, Halewyn s'approche du forgeron. Dans un silence respectueux, iel succube s'asseoit sur un rocher et scrute l'artisan, son intérêt se manifestant dans l'éclat de ses prunelles d'encre. Un grand, que dit iel. immense, bien baraqu. et aux balafres de combat lui indiquant qu'il doit assurément être plus qu'un simple cogneur de métal. Ses outils, dans sa grande pogne, ont l'air de jouets et l'enclume ne doit pas se déplacer tout seul, ce qui indique une forme et une force physique excellente. Il a la peau claire et le cheveux en santé malgré son choix de coupe capillaire plus que discutable, mais pouvant se justifier par le désir de ne pas vouloir se faire cramer le cuir chevelu, ce que l'on pourrait considérer comme du professionnalisme assurément.
Lentement, fascinée par le jeu des muscles roulant sous la peau déjà luisante de si bon matin, Halewyn ouvre son éventail noir de combat et s'évente lentement, son oeil noir luisant quasiment aussi innocemment qu'un gamin. Iel s'en voudrait beaucoup d'interrompre un si beau spectacle!
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Il était concentré à sa tâce. Sous ses coups nets et précis, le métal se plait à son bon vouloir comme si il l'écoutait pour devenir ce que le forgeront avait envie qu'il soit. C'était l'un de ces moments ou seule cose qui importait se trouvait entre l'enclume et lui. Le monde extérieur devenait alors beaucoup moins important et les sons et odeurs qui ponctuaient son quotidiens semblaient s'atténuer pour laisser la place à son esprit afin qu'il forme les plus beaux et utiles objets.
Maleureusement ces moments un peu ors du temps étaient souvent interrompus. C'était certes une bonne cose car personne ne pouvait indéfiniment rester comme ça mais c'était toujours assez frustrant d'être arrêté dans son élan. Cette fois-ci ce fut un petit omme à l'allure de fermier qui vint. Il ne semblait déjà pas très à l'aise face au grand blond et ce dernier fit de son mieux pour ne pas montrer son agacement à son futur client. Il posa la lame encore caude sur le coté avant de s'essuyer le visage et ocer la tête à l'adresse de l'omme. S'ensuivit ensuite un écange puis un marcandage. Il avait peu d'argent mais souhaitait que quelqu'un lui répare les cerclages de ses tonneaux. Le temps qu'ils se mettent d'accord, Maani avait déjà fait une fois le tour de la caravane et la température était fraice mais agréable même pour ceux qui n'étaient pas près du four qui brulait comme un beau diable. Son client finit par repartir après une poignée de main la moitié de la somme due, et l'assurance que ce soir ce serait terminé.
Il n'avait pas été très attentif lors de leur discussion mais même sans ça il avait remarqué l'étrange personne qui ne le quittait pas du regard depuis tout à l'heure. Une fois le client parti, le blond se tourna directement vers l'inconnu et lui adressa directement la parole :
- Et vous, vous avez besoin de quelque chose ?
Normalement il n'apostrophait pas les gens de la sorte de crainte qu'ils ne partent trouver un forgeron plus avenant. Cependant, avec ses vêtements si soignés qu'on ne pouvait deviner son sexe, seulement savoir qu'il était extrêmement riche et très certainement noble. Ce genre de personne en général venait soit par nécessité pour des marchandises qui venaient de d'autres parties du continent soit par curiosité envers la plèbe qui se massait dans ces endroits. Dans les deux cas son stand et sa personne n'intéressait pas suffisamment les gens pour qu'ils restent aussi longtemps. peut-être était-ce un client.
Maleureusement ces moments un peu ors du temps étaient souvent interrompus. C'était certes une bonne cose car personne ne pouvait indéfiniment rester comme ça mais c'était toujours assez frustrant d'être arrêté dans son élan. Cette fois-ci ce fut un petit omme à l'allure de fermier qui vint. Il ne semblait déjà pas très à l'aise face au grand blond et ce dernier fit de son mieux pour ne pas montrer son agacement à son futur client. Il posa la lame encore caude sur le coté avant de s'essuyer le visage et ocer la tête à l'adresse de l'omme. S'ensuivit ensuite un écange puis un marcandage. Il avait peu d'argent mais souhaitait que quelqu'un lui répare les cerclages de ses tonneaux. Le temps qu'ils se mettent d'accord, Maani avait déjà fait une fois le tour de la caravane et la température était fraice mais agréable même pour ceux qui n'étaient pas près du four qui brulait comme un beau diable. Son client finit par repartir après une poignée de main la moitié de la somme due, et l'assurance que ce soir ce serait terminé.
Il n'avait pas été très attentif lors de leur discussion mais même sans ça il avait remarqué l'étrange personne qui ne le quittait pas du regard depuis tout à l'heure. Une fois le client parti, le blond se tourna directement vers l'inconnu et lui adressa directement la parole :
- Et vous, vous avez besoin de quelque chose ?
Normalement il n'apostrophait pas les gens de la sorte de crainte qu'ils ne partent trouver un forgeron plus avenant. Cependant, avec ses vêtements si soignés qu'on ne pouvait deviner son sexe, seulement savoir qu'il était extrêmement riche et très certainement noble. Ce genre de personne en général venait soit par nécessité pour des marchandises qui venaient de d'autres parties du continent soit par curiosité envers la plèbe qui se massait dans ces endroits. Dans les deux cas son stand et sa personne n'intéressait pas suffisamment les gens pour qu'ils restent aussi longtemps. peut-être était-ce un client.
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Les sourcils rouges d'Halewyn se haussèrent.
-Quelle belle entrée en matière. J'admirais simplement votre savoir faire à la forge...
entre autre choses, iel succube admettant volontier s'être laissée aller èa admirer, telle une jouvencelle, les muscles et la force du colosse. Il la fait se sentir minuscule à côté de lui. Un bon minuscule si vous voyez ce que je veux dire. Pas le minuscule comme à côté de Seagan, prêt à l 'écraser à la oindre occasion. Non, ce bon minuscule, ou on imagine le solosse la revirer comme une crêpe. Les mains rugueuses sur la peau... Iel se demande soudainement ses préférences. Les garcons, les filles? Les deux? Iel succube agita lentement son éventail pour se rafraichir les idées. Ce n'est pas le teps de laisser parler sa libido, il y a d'autre chose de plus important.
-Et je m'en serais voulue de vous interrompre dans votre élan. C'est un vrai régal pour les yeux que de vous regarder travailler.
Continue Hale en se levant de son rocher, remettant de l'ordre dans sa mise, soupirant légèrement, iel a une moue charmante en refermant son éventail noir pour pointer vers l'étal de L'artisan.
Les lames que voilà sur votre carriole, c'est du bel ouvrage. Est ce de vous? Parce que je n'ai encore jamais vu de forgeron pluridisciplinaire .
-Quelle belle entrée en matière. J'admirais simplement votre savoir faire à la forge...
entre autre choses, iel succube admettant volontier s'être laissée aller èa admirer, telle une jouvencelle, les muscles et la force du colosse. Il la fait se sentir minuscule à côté de lui. Un bon minuscule si vous voyez ce que je veux dire. Pas le minuscule comme à côté de Seagan, prêt à l 'écraser à la oindre occasion. Non, ce bon minuscule, ou on imagine le solosse la revirer comme une crêpe. Les mains rugueuses sur la peau... Iel se demande soudainement ses préférences. Les garcons, les filles? Les deux? Iel succube agita lentement son éventail pour se rafraichir les idées. Ce n'est pas le teps de laisser parler sa libido, il y a d'autre chose de plus important.
-Et je m'en serais voulue de vous interrompre dans votre élan. C'est un vrai régal pour les yeux que de vous regarder travailler.
Continue Hale en se levant de son rocher, remettant de l'ordre dans sa mise, soupirant légèrement, iel a une moue charmante en refermant son éventail noir pour pointer vers l'étal de L'artisan.
Les lames que voilà sur votre carriole, c'est du bel ouvrage. Est ce de vous? Parce que je n'ai encore jamais vu de forgeron pluridisciplinaire .
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