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Conclave occulte
Feat Aurilia Steren
26 juin de l'an -89
Chaîne de montagne du centre de la République.
Emplacement secret.
Chaîne de montagne du centre de la République.
Emplacement secret.
Il n'était pas rare que certains mages noirs se rassemblent dans des lieux secrets aux quatre coins du continent. La plupart étaient considérés comme des parias et des criminels dans leurs nations respectifs. Mais pourquoi est-ce ainsi ? Les Arcanes Noirs subissent leurs sombres réputations, incompris du plus grand nombre et caractérisés comme magie dangereuse et interdite. Un constat bien simplet à l'image de la majorité de la population. Quelle différence entre un mage versé dans l'art de la pyrokinésie ? Le feu n'est-il pas par essence l'élément de la destruction ? Qu'en est-il des raz-de-marée qui ravagent les côtes du Sekai ? Les ouragans qui rasent toute forme d'habitation sur son chemin ? Les gens craignent naturellement ce qu'ils ne peuvent comprendre, ce qu'ils ne peuvent contrôler. Eliëndir s'était juré à lui-même il y a des centaines d'années, qu'il ne ferait jamais partie de ce troupeau d'ignorant.
Le Conclave se réunissait une fois de plus cette année. Une de ses proches connaissances de l'Université Magic et versée dans les arts occultes l'en avait informé alors qu'il était justement de passage en République. Une aubaine donc, lui qui n'a jamais été très assidu au sujet de ces réunions secrètes. Il faisait bien quelques apparitions de temps à autre mais c'est un homme qui aime surtout se faire désirer et remarquer lorsqu'il décide de faire acte de présence. L'emplacement exact du conclave était gardée secrète du plus grand nombre afin de ne jamais risquer de faire fuiter l'information. Tout le monde ne pouvait prétendre à participer, il fallait jouir d'une certaine réputation dans le milieu ou être parrainé par un habitué. Naturellement, Eliëndir faisait partie de la première catégorie.
La première règle du Conclave est : il est interdit de parler du Conclave.
La deuxième règle du Conclave est : il est interdit de s'en prendre à un autre membre du Conclave dans l'enceinte de celui-ci.
La troisième règle du Conclave est :
Tiens donc. Un trou de mémoire. Disons qu'il n'a jamais été très familié avec les règles de manière générale. Il ne se souvenait pas de tous les principes et honnêtement il n'en avait pas grand-chose à faire. Le Conclave existe depuis des centaines voire des milliers d'années. Et il existera encore pendant au moins autant d'années. Ne pas respecter une des règles du Conclave ? Cela revient à placer soi-même son nom sur la liste noire et d'écourter brusquement sa vie. Fâcheux n'est-ce pas ? Personne ne veut se mettre le Conclave à dos, cela vaut pour Eliëndir évidemment.
Il réussit à atteindre un sentier discret dans les montagnes, en plein coeur de la nuit. Habillé discrètement pour l'occasion, d'une cape à capuche entièrement noire et d'un sobre masque cachant uniquement le haut de son visage. Il ne connaissait pas l'emplacement exact évidemment mais il savait par contre comment le Conclave fonctionnait. Soudain, une ombre jusqu'alors tapis dans les ténèbres se mit sur son chemin. Entièrement vêtu d'une tunique complète à capuche très sombre et un masque impassible dissimulant son visage. Il s'exprima d'une voix sombre comme venu d'un autre monde.
« Quel est le chant de la vie ? »
« Silence, mon frère. »
Lorsqu'il donna le mot de passe, l'ombre opina de la tête puis disparue aussitôt en retournant dans ténèbres de la montagne. Une cavité secrète s'ouvra soudainement dans la paroi rocheuse dans laquelle il s'engouffra immédiatement. Dans un petit fracas, la porte frottant contre le sol rocailleux se referma juste derrière lui. Au bout du petit chemin il fit enfin son entrée dans le Conclave. Un énorme hall sur trois étages taillé à même la pierre connecté par une dizaine de souterrains. Des étagères et des bibliothèques partout entièrement garnies de livres et de reliques en tout genre. Des centaines de mages de toutes les races et venus de tous les coins du Sekai étaient là. Partageant et pratiquant leurs connaissances en toute liberté. Le havre de la magie noire dans toute sa splendeur.
Eliëndir retire sa capuche en laissant tomber ses cheveux d'un blanc immaculé sur ses épaules mais gardant son masque sur son visage. Il déambule dans les couloirs du Conclave, comme une ombre discrète. Il n'était pas sûr de ce qu'il trouverait ce soir, mais le mystère avait ce quelque chose d'excitant qui le pousse à chercher quelqu'un qui pourrait éveiller son... intérêt.
CENDRES
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Les mages noirs se réunissaient en secret depuis des temps immémoriaux. Peut-être leur devait-on les premières bibliothèques non-censurées de l'Histoire, et assurément un certain nombre d'innovations dans les domaines de la magie et de l'alchimie. Les connaissances accumulées au fil des millénaires étaient ici à l'abri des aléas des guerres, de la convoitise de la plupart des voleurs et des puissants, mais aussi des incendies et de la bêtise des ignorants. Les rares membres qui se risquaient au vol de parchemins ou divulgaient des informations sur le Conclave subissaient un sort si terrible qu'Aurilia en faisait parfois des cauchemars, rêvant qu'on l'accusait à tort d'avoir dérobé un manuscrit occulte.
Mantra tant répété qu'il semblait que les murs taillés dans la pierre continuaient de le répéter eux-mêmes, les règles du Conclave résonnaient dans son esprit.
La première règle du Conclave est : il est interdit de parler du Conclave.
La deuxième règle du Conclave est : il est interdit de s'en prendre à un autre membre du Conclave dans l'enceinte de celui-ci.
La troisième règle du Conclave est : il est interdit d'apporter ou allumer une flamme dans l'enceinte du Conclave.
La quatrième règle du Conclave est : il est interdit d'emporter une propriété du Conclave.
La cinquième règle du Conclave est : si vous n'avez pas participé au Conclave précédent, vous serez mis à l'épreuve.
Elle se délècte encore un peu de la lecture d'un manuscrit traitant de rituels occultes basés sur la sexualité sacrée, une oeuvre étrange et subversive qu'on ne trouvait nulle part ailleurs, lorsque l'éclat d'une longue chevelure pâle attire son regard. L'obscurité est profonde dans les murs du Conclave, car chacun ne s'éclaire qu'avec des lampes remplies de lucioles capturées avec soin, qui n'illuminent pas aussi bien qu'une flamme. L'inconnu aux longs cheveux blancs capture toute la lumière pour en auréoler son visage à demi-masqué. Il semble né pour capter l'attention, tout autant que ses yeux paraissent n'en avoir aucune pour ce qui l'entoure.
Aurilia range le parchemin explicite, un peu honteuse, et s'avance vers ce nouveau venu qu'elle est certaine de ne pas avoir vu lors du Conclave précédent. Les elfes étaient rares au sein des mages noirs, qu'est-ce qui avait bien pu pousser celui-ci à venir goûter les ténèbres ?
Venant à son côté, murmurant pour ne pas gêner les autres lecteurs de la bibliothèque :
— Salutations... Je suis Aurilia. Il ne me semble pas vous avoir déjà vu au Conclave de cette cache. Vous m'évoquez bien un membre dont j'ai entendu la réputation, mais je n'oserais m'avancer. Qu'est-ce qu'une flamme vient faire dans les ténèbres ?
Mantra tant répété qu'il semblait que les murs taillés dans la pierre continuaient de le répéter eux-mêmes, les règles du Conclave résonnaient dans son esprit.
La première règle du Conclave est : il est interdit de parler du Conclave.
La deuxième règle du Conclave est : il est interdit de s'en prendre à un autre membre du Conclave dans l'enceinte de celui-ci.
La troisième règle du Conclave est : il est interdit d'apporter ou allumer une flamme dans l'enceinte du Conclave.
La quatrième règle du Conclave est : il est interdit d'emporter une propriété du Conclave.
La cinquième règle du Conclave est : si vous n'avez pas participé au Conclave précédent, vous serez mis à l'épreuve.
Elle se délècte encore un peu de la lecture d'un manuscrit traitant de rituels occultes basés sur la sexualité sacrée, une oeuvre étrange et subversive qu'on ne trouvait nulle part ailleurs, lorsque l'éclat d'une longue chevelure pâle attire son regard. L'obscurité est profonde dans les murs du Conclave, car chacun ne s'éclaire qu'avec des lampes remplies de lucioles capturées avec soin, qui n'illuminent pas aussi bien qu'une flamme. L'inconnu aux longs cheveux blancs capture toute la lumière pour en auréoler son visage à demi-masqué. Il semble né pour capter l'attention, tout autant que ses yeux paraissent n'en avoir aucune pour ce qui l'entoure.
Aurilia range le parchemin explicite, un peu honteuse, et s'avance vers ce nouveau venu qu'elle est certaine de ne pas avoir vu lors du Conclave précédent. Les elfes étaient rares au sein des mages noirs, qu'est-ce qui avait bien pu pousser celui-ci à venir goûter les ténèbres ?
Venant à son côté, murmurant pour ne pas gêner les autres lecteurs de la bibliothèque :
— Salutations... Je suis Aurilia. Il ne me semble pas vous avoir déjà vu au Conclave de cette cache. Vous m'évoquez bien un membre dont j'ai entendu la réputation, mais je n'oserais m'avancer. Qu'est-ce qu'une flamme vient faire dans les ténèbres ?
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Conclave occulte
Feat Aurilia Steren
Il avait presque oublié l'obscurité ambiante caractéristique du Conclave. Sans les très légères lueurs provenant des lucioles capturés par quelques pratiquants, il était difficile de voir devant soit à plus de quelques mètres. Bien sûr il saisit l'intérêt de la discrétion de l'endroit et d'identité des mages qui viennent chercher le savoir dans les ténèbres. Néanmoins il rejette complètement cette idée stupide. Celle de devoir faire profil bas et d'absolument cacher son identité même ici, au sein du Conclave l'un des rares endroits du Sekai où il est possible de pratiquer librement leur art. Comme s'il n'y avait pas déjà assez d'interdiction, comme si la pratique de la magie noire était un péché et qu'il fallait vivre cacher par peur d'une punition divine. Non, Eliëndir n'était pas de cet avis et c'est en partie pour cette raison qu'il ne fait pas acte de présence tous les ans. Il est hors de question pour lui de se mêler à ce troupeau effrayé et honteux. Fort heureusement il n'est que de passage. Forcé d'admettre que certains savoirs ne se trouvent qu'ici parmi les nombreuses bibliothèques, alors il a appris à faire quelques concessions afin de pouvoir profiter de ce puits de science.
Il a l'habitude de jouer avec les règles, ne faisant rien d'interdit et pourtant ne faisant rien comme les autres. Alors certains sont recroquevillés sur eux-mêmes capuche sur la tête dans un coin par peur d'être reconnu, Eliëndir lui n'avait pas peur de se montrer dans toute sa splendeur. Ayant volontairement retiré sa capuche pour laisser flotter sa chevelure immaculés lorsqu'il marche. Son masque ne cachait qu'avec plus ou moins d'efficacité le haut de son visage mais sufisament pour pouvoir jouer avec les coutumes justement. Il attirait naturellement le regard des curieux et des membres les plus récents ainsi que la médisance des plus anciens qui savaient déjà comment l'Elfe fonctionne. C'est assez soudainement qu'un petit oiseau s'était approché de lui pour venir gazouiller à son oreille et se présenter à lui. Alors qu'il tourne son visage pâle presque angélique vers la jeune femme, elle apercevra facilement ses deux yeux améthystes bien visibles se posant sur elle en traversant l'obscurité du lieu. Il lui prête son oreille avant d'emprunter la même tonalité de voix pour lui répondre.
« Oh ? Ma réputation me précède. Je suis ravi de l'apprendre. Le savoir, ma soeur. Ne sommes-nous pas tous là car nous recherchons la connaissance dans les ténèbres ? »
Il s'arrête près d'une rambarde en bois, faisant glisser sa main dessus. En contrebas sont visibles d'autres lampes à lucioles qui vagabondent sans but à travers les rangées de la bibliothèque illuminant partiellement la pièce.
« Et toi, petit oiseau. Qu'es-tu venu chercher dans les profondeurs de la montagne ? »
CENDRES
Il a l'habitude de jouer avec les règles, ne faisant rien d'interdit et pourtant ne faisant rien comme les autres. Alors certains sont recroquevillés sur eux-mêmes capuche sur la tête dans un coin par peur d'être reconnu, Eliëndir lui n'avait pas peur de se montrer dans toute sa splendeur. Ayant volontairement retiré sa capuche pour laisser flotter sa chevelure immaculés lorsqu'il marche. Son masque ne cachait qu'avec plus ou moins d'efficacité le haut de son visage mais sufisament pour pouvoir jouer avec les coutumes justement. Il attirait naturellement le regard des curieux et des membres les plus récents ainsi que la médisance des plus anciens qui savaient déjà comment l'Elfe fonctionne. C'est assez soudainement qu'un petit oiseau s'était approché de lui pour venir gazouiller à son oreille et se présenter à lui. Alors qu'il tourne son visage pâle presque angélique vers la jeune femme, elle apercevra facilement ses deux yeux améthystes bien visibles se posant sur elle en traversant l'obscurité du lieu. Il lui prête son oreille avant d'emprunter la même tonalité de voix pour lui répondre.
« Oh ? Ma réputation me précède. Je suis ravi de l'apprendre. Le savoir, ma soeur. Ne sommes-nous pas tous là car nous recherchons la connaissance dans les ténèbres ? »
Il s'arrête près d'une rambarde en bois, faisant glisser sa main dessus. En contrebas sont visibles d'autres lampes à lucioles qui vagabondent sans but à travers les rangées de la bibliothèque illuminant partiellement la pièce.
« Et toi, petit oiseau. Qu'es-tu venu chercher dans les profondeurs de la montagne ? »
CENDRES
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Le mépris dans les yeux de l'elfe lorsqu'il regarde les silhouettes errant entre les rayons, et l'orgueil que l'on peut lire sur son visage et dans son attitude, tout cela mène Aurilia à se demander ce qui par le passé l'a poussé à développer une telle indépendance. On aurait dit qu'il luttait à chaque instant pour exister au-delà de la masse anonyme du reste des mortels. Lorsque l'elfe la qualifa de "petit oiseau", étendant son attitude à la personne d'Aurilia, elle se redressa entièrement. Elle ne portait pas de masque et sa capuche était déjà découverte.
Mesurant 1m81, grande pour une femme, jamais on n'avait qualifié Aurilia de "petit" quoi que ce soit.
— Dites-moi, mon frère, ce sont seulement les femmes que vous affublez de sobriquets aussi ridicules ou bien vous traitez souvent les inconnus de la sorte ?
Elle répond avec le sourire, faussement vexée, plutôt curieuse avec un brin de défiance. L'elfe était particulièrement grand et beau, mais elle ne comptait pas se laisser amadouer comme un petit animal.
— Vous venez de le dire, le savoir nous ammène tous ici. Mais lequel exactement et pourquoi cette fois-ci ? Si vous n'êtes là que rarement, il doit y avoir quelque chose d'exceptionnel qui suscite votre venue... D'ailleurs,est-ce que vous allez passer l'épreuve ?
S'adossant à la rembarde, elle joue avec ses propres cheveux soyeux, les comparant à ceux de l'elfe, se demandant si les siens seraient plus éclatants si elle était encore en vie. Peut-être en buvant du sang de meilleure qualité.
Quoi qu'il en soit, il n'échapperait pas si facilement à ses questions.
Mesurant 1m81, grande pour une femme, jamais on n'avait qualifié Aurilia de "petit" quoi que ce soit.
— Dites-moi, mon frère, ce sont seulement les femmes que vous affublez de sobriquets aussi ridicules ou bien vous traitez souvent les inconnus de la sorte ?
Elle répond avec le sourire, faussement vexée, plutôt curieuse avec un brin de défiance. L'elfe était particulièrement grand et beau, mais elle ne comptait pas se laisser amadouer comme un petit animal.
— Vous venez de le dire, le savoir nous ammène tous ici. Mais lequel exactement et pourquoi cette fois-ci ? Si vous n'êtes là que rarement, il doit y avoir quelque chose d'exceptionnel qui suscite votre venue... D'ailleurs,est-ce que vous allez passer l'épreuve ?
S'adossant à la rembarde, elle joue avec ses propres cheveux soyeux, les comparant à ceux de l'elfe, se demandant si les siens seraient plus éclatants si elle était encore en vie. Peut-être en buvant du sang de meilleure qualité.
Quoi qu'il en soit, il n'échapperait pas si facilement à ses questions.
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Conclave occulte
Feat Aurilia Steren
A défaut de ne pas encore s'être totalement habitué à l'obscurité du coeur de la montagne, son regard se perd entre les faibles lueurs en contrebas puis vient se déposer sur le visage de la femme qui l'accompagne. Sa peau était au moins aussi clair que la sienne, mais il s'arrête davantage sur ses longs cheveux grisâtres dénotant des traits fins de son visage. Serait-ce le même ressenti lorsque quelqu'un observe le visage de l'Elfe ? Possible, difficile pour lui d'en être certain. Il lui sourit, elle avait du répondant il peut au moins lui accorder ça. Plus que le reste du troupeau sans aucun doute.
« Qu'avons-nous là ? Un petit oiseau avec du caractère. Je plaisante, excusez-moi. Je n'ai rien à voir avec le genre d'homme que vous décrivez, croyez-moi. »
Elle lui arrache un petit rire discret. Finalement, peut-être que sa venue jusqu'ici serait plus intéressante qu'il ne le pensait. Il s'accoude à la barrière et joint ses mains sous son menton pour soutenir sa tête, un petit air espiègle sur son visage lorsqu'il plonge un moment dans son regard verdâtre. Il note par ailleurs qu'elle semble, tout comme lui, s'être affranchi de certaines coutumes ridicules du Conclave puisqu'elle se montre totalement à visage découvert.
« La curiosité est un vilain défaut. Il est possible qu'une information que je recherche ne soit accessible qu'au coeur de cette montagne. Ou peut-être ne suis-je là pour que trouver un moyen de m'amuser. Vous voulez en savoir plus ? Si vous m'êtes d'une agréable compagnie, je réfléchirais à votre requête. »
Son sourire se fige à la mention d'une épreuve. Lui, être mit à l'épreuve ici ? Quelle idée, mais effectivement cette notion toute particulière commençait à lui revenir. Peut-être aurait-il dû faire un effort pour retenir toutes les règles du Conclave, ça lui apprendra. Encore une coutume absolument affligeante d'ailleurs si on lui demande. Il aura d'ailleurs pour réaction de rouler des yeux suivi d'un petit soupire las en affichant une grossière grimace. Quelle perte de temps, quoi qu'avec un peu de chance les anciens redouteront de croiser son regard et de tenter quelque chose de stupide. C'est aussi l'avantage de vivre plusieurs siècles, on est généralement plus vieux et donc plus respectable que la plupart des personnes qui régissent cet endroit.
« Quelle règle assommante. Je pourrais en mourir d'ennui. Je laisse ça volontiers aux plus jeunes. Et puis, entre nous. Les doyens aboient plus qu'ils ne mordent et ce, peu importe les générations. Dites-moi, d'où venez-vous intrigante Aurilia ? »
Il s'était pris de curiosité pour l'audace de la jeune femme. Il est vrai que sa réputation le précède dans un tel lieu. La plupart préfèrent simplement l'éviter étant trop lâche pour lui adresser la parole. Il n'a rien d'un dangereux tortionnaire pourtant, quoi que les apparences sont souvent trompeuses surtout dans son cas.
CENDRES
« Qu'avons-nous là ? Un petit oiseau avec du caractère. Je plaisante, excusez-moi. Je n'ai rien à voir avec le genre d'homme que vous décrivez, croyez-moi. »
Elle lui arrache un petit rire discret. Finalement, peut-être que sa venue jusqu'ici serait plus intéressante qu'il ne le pensait. Il s'accoude à la barrière et joint ses mains sous son menton pour soutenir sa tête, un petit air espiègle sur son visage lorsqu'il plonge un moment dans son regard verdâtre. Il note par ailleurs qu'elle semble, tout comme lui, s'être affranchi de certaines coutumes ridicules du Conclave puisqu'elle se montre totalement à visage découvert.
« La curiosité est un vilain défaut. Il est possible qu'une information que je recherche ne soit accessible qu'au coeur de cette montagne. Ou peut-être ne suis-je là pour que trouver un moyen de m'amuser. Vous voulez en savoir plus ? Si vous m'êtes d'une agréable compagnie, je réfléchirais à votre requête. »
Son sourire se fige à la mention d'une épreuve. Lui, être mit à l'épreuve ici ? Quelle idée, mais effectivement cette notion toute particulière commençait à lui revenir. Peut-être aurait-il dû faire un effort pour retenir toutes les règles du Conclave, ça lui apprendra. Encore une coutume absolument affligeante d'ailleurs si on lui demande. Il aura d'ailleurs pour réaction de rouler des yeux suivi d'un petit soupire las en affichant une grossière grimace. Quelle perte de temps, quoi qu'avec un peu de chance les anciens redouteront de croiser son regard et de tenter quelque chose de stupide. C'est aussi l'avantage de vivre plusieurs siècles, on est généralement plus vieux et donc plus respectable que la plupart des personnes qui régissent cet endroit.
« Quelle règle assommante. Je pourrais en mourir d'ennui. Je laisse ça volontiers aux plus jeunes. Et puis, entre nous. Les doyens aboient plus qu'ils ne mordent et ce, peu importe les générations. Dites-moi, d'où venez-vous intrigante Aurilia ? »
Il s'était pris de curiosité pour l'audace de la jeune femme. Il est vrai que sa réputation le précède dans un tel lieu. La plupart préfèrent simplement l'éviter étant trop lâche pour lui adresser la parole. Il n'a rien d'un dangereux tortionnaire pourtant, quoi que les apparences sont souvent trompeuses surtout dans son cas.
CENDRES
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Elle le jauge un instant, puis se retient de lui dire si elle le croît ou non.
Une information secrète à dénicher seulement au coeur de cette montagne ? Voilà qui pique son attention. Y aurait-il ici des secrets qu'elle ignore ? Sans doute, et cela ne ferait que rester dans son esprit jusqu'à ce qu'elle les découvre.
— Malgré la vieillesse des doyens, ils sauront certainement vous trouver une épreuve à la juste mesure, sinon cela n'en serait pas une. Ou cela n'est que pour la forme ? Il ne me semble pas avoir déjà assisté en détail à l'un de ces tests.
Elle commence à marcher entre les rayons, scrutant l'environnement en quête de quelque indice dissimulé pouvant la mener aux secrets qu'elle ignore.
— Je viens d'un peu partout. Pour être plus précise, de la République, mais les moeurs récentes commencent à m'écoeurer. Dites-moi, cher frère, vous qui êtes si ancien et vénérable et réputé, n'auriez-vous pas connaissance d'un lieu plus plaisant dans ce sinistre souterrain ?
Elle regarde tout autour, en quête de quelque chose susceptible d'attirer son attention, et sait que l'elfe saura la satisfaire.
Une information secrète à dénicher seulement au coeur de cette montagne ? Voilà qui pique son attention. Y aurait-il ici des secrets qu'elle ignore ? Sans doute, et cela ne ferait que rester dans son esprit jusqu'à ce qu'elle les découvre.
— Malgré la vieillesse des doyens, ils sauront certainement vous trouver une épreuve à la juste mesure, sinon cela n'en serait pas une. Ou cela n'est que pour la forme ? Il ne me semble pas avoir déjà assisté en détail à l'un de ces tests.
Elle commence à marcher entre les rayons, scrutant l'environnement en quête de quelque indice dissimulé pouvant la mener aux secrets qu'elle ignore.
— Je viens d'un peu partout. Pour être plus précise, de la République, mais les moeurs récentes commencent à m'écoeurer. Dites-moi, cher frère, vous qui êtes si ancien et vénérable et réputé, n'auriez-vous pas connaissance d'un lieu plus plaisant dans ce sinistre souterrain ?
Elle regarde tout autour, en quête de quelque chose susceptible d'attirer son attention, et sait que l'elfe saura la satisfaire.
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Feat Aurilia Steren
Son petit trait d'esprit concernant les doyens n'a pas manqué de lui provoquer un petit rictus en coin. Qui sait, peut-être que ces vieux mages noirs oseront finalement le confronter aux règles pour le mettre à l'épreuve, quoi que ce serait à leur risques et périls. Et puis honnêtement, Eliëndir ne comptait pas trainer plus que nécessaire. Il est venu prendre ce qui l'intéresse sans demander l'autorisation à qui que ce soit encore moins à un conseil instable dont la plupart des membres finiront par trouver le repos éternel bien avant lui. Il n'est pas de ceux qui s'agenouillent ou rejoignent bien docilement le troupeau.
« Pour la forme ? Possible. Tous les mages présents fuient les lois envahissantes des grandes nations et des moeurs arriérées afin de pratiquer leur art librement. N'est-il pas ironique de devoir se plier à d'autres règles dans un lieu comme celui-ci ? La liberté, ma soeur, voilà ce qui importe vraiment. »
Il l'observe simplement déambuler sans but entre les larges bibliothèques remplies d'un savoir impie, l'écoutant dévoiler le strict minimum sur sa personne, sans trop en dire évidemment comme il pouvait s'y attendre. Mais toute information est bonne à prendre, une Républicaine en désaccord avec son gouvernement donc. Bien que ça ne soit pas une information d'exception, elle pourrait s'avérer utile à l'avenir si on sait comment s'en servir. Il a pourtant bien du mal à cerner son interlocutrice, mais rien ne presse. Il n'y a personne pour les interrompre au sein de ces cavités sinistres.
Il tique davantage à la question qui suit directement. Profitant de l'occasion pour la reluquer un peu plus, de haut en bas, un regard juge comme s'il s'efforçait de percer le voile mystérieux autour de sa personne. Il s'attendait à bien des requêtes, mais les mots utilisés sont tout à fait particulier et significatif. Une drôle de suggestion, à laquelle il marque une petite pause avant de répondre.
« Ai-je l'air si vieux que ça ? Vous allez me froisser, j'imagine que c'est un juste retour des choses pour mon impolitesse précédente. Mais je suis bien loin d'être quelqu'un de vénérable. Pour me faire pardonner, je pense pouvoir accéder à votre requête. »
Alors qu'il passe devant pour guider la voie, ses yeux commencent à s'habituer convenablement à l'obscurité ambiante. Assez pour qu'il se repère entre les bibliothèques. Il emprunte un petit escalier étroit en pierre, puis progresse calmement entre quelques coursives très mal éclairées qui mènent sur des pièces complètement vide de monde. Il s'arrête de temps à autres, pour être certain d'être sur le bon chemin, puis s'arrête une dernière fois devant une énième bibliothèque comme on en voit des centaines ici. Il dépose ses mains sur quelques livres, cherchant visiblement quelque chose jusqu'à se saisir d'un bouquin à la couverture pourpre qui se fond parfaitement entre ses rayons. Il le tire légèrement vers lui et actionne un petit mécanisme qui repousse calmement l'armoire sur le côté afin de libérer un petit passage menant sur un second escalier, en colimaçon celui-ci, qui s'engouffre encore un peu plus profondément dans la montagne. Sans un mot, il l'invite à le suivre en la guidant à nouveau dans le noir. Alors qu'ils descendent, ils peuvent entendre la bibliothèque se refermer lentement derrière eux afin de certainement refermer le passage.
Il suffira de quelques longues secondes pour venir à bout de l'escalier alors qu'une fine odeur très singulière vienne caresser leur narines. De l'encens certainement, quelque chose d'aromatique qui apporte un sentiment de bien être. Ils arrivent finalement dans une grande pièce secrète très peu éclairée mais suffisamment pour entrevoir les ombres mouvantes, légèrement à l'écart du reste du Conclave et pour cause, ici le savoir que l'on vient chercher ne se trouve pas dans les livres. Mais dans la chair.
Véritable temple de l'hédonisme, tout ici se consacre uniquement à la recherche du plaisir sous toutes ses formes et qui ne peut que lui rappeler de merveilleux souvenirs, quelques années en arrière quand il n'était pas rare de le voir dans ce genre d'endroit. C'est un véritable rassemblement, ignorant la race et la provenance des individus qui composent ce lieu pour simplement se vouer corps et âme aux différents plaisirs, souvent charnels, que proposent cet endroit. Sur les côtés, contre les murs on y trouve des tables proposant des mets plus raffinés les uns que les autres ainsi que des alcools hors de prix qu'on trouve difficilement ailleurs si ce n'est dans les soirées de la haute peut-être. Un observateur attentif notera, plus loin dans la pièce, un autel du Culte des Ombres, dont les adeptes utilisent aussi pour prier et réaliser certains rituels assez sanglants au nom des Divins. Mais tous ne portent pas d'intérêt aux divins, car l'activité principale de la pièce semble déjà bien entamée. Difficile de faire abstraction des gémissements de plaisir incessants et des corps complètement nus qui se découvrent et dansent avec sensualité au milieu de cette grande orgie. Si certains ne semblent avoir aucun problème à se montrer au milieu de la foule, il semble y avoir de petites pièces adjacentes à celle-ci, plus petites et plus discrètes pour ceux qui préfèrent un peu plus d'intimité. Alors qu'il se glisse dans le dos d'Aurilia pour la laisser contempler la scène sous ses yeux, il vient susurrer à son oreille alors que son souffle chaud rebondit dans son cou.
« Je n'ai aucun doute sur le fait que vous trouverez cet endroit bien plus plaisant. Je suis certain qu'il sera à votre goût et que vous y trouverez votre bonheur. »
Il en profite pour user de certains de ses talents surnaturels pour accroitre son aura de séduction autour de lui et dans une partie de la pièce, assez pour attiser les pulsions et les envies les plus charnelles de sa partenaire en quête d'un savoir qu'il ne redoutait pas chez elle.
CENDRES
« Pour la forme ? Possible. Tous les mages présents fuient les lois envahissantes des grandes nations et des moeurs arriérées afin de pratiquer leur art librement. N'est-il pas ironique de devoir se plier à d'autres règles dans un lieu comme celui-ci ? La liberté, ma soeur, voilà ce qui importe vraiment. »
Il l'observe simplement déambuler sans but entre les larges bibliothèques remplies d'un savoir impie, l'écoutant dévoiler le strict minimum sur sa personne, sans trop en dire évidemment comme il pouvait s'y attendre. Mais toute information est bonne à prendre, une Républicaine en désaccord avec son gouvernement donc. Bien que ça ne soit pas une information d'exception, elle pourrait s'avérer utile à l'avenir si on sait comment s'en servir. Il a pourtant bien du mal à cerner son interlocutrice, mais rien ne presse. Il n'y a personne pour les interrompre au sein de ces cavités sinistres.
Il tique davantage à la question qui suit directement. Profitant de l'occasion pour la reluquer un peu plus, de haut en bas, un regard juge comme s'il s'efforçait de percer le voile mystérieux autour de sa personne. Il s'attendait à bien des requêtes, mais les mots utilisés sont tout à fait particulier et significatif. Une drôle de suggestion, à laquelle il marque une petite pause avant de répondre.
« Ai-je l'air si vieux que ça ? Vous allez me froisser, j'imagine que c'est un juste retour des choses pour mon impolitesse précédente. Mais je suis bien loin d'être quelqu'un de vénérable. Pour me faire pardonner, je pense pouvoir accéder à votre requête. »
Alors qu'il passe devant pour guider la voie, ses yeux commencent à s'habituer convenablement à l'obscurité ambiante. Assez pour qu'il se repère entre les bibliothèques. Il emprunte un petit escalier étroit en pierre, puis progresse calmement entre quelques coursives très mal éclairées qui mènent sur des pièces complètement vide de monde. Il s'arrête de temps à autres, pour être certain d'être sur le bon chemin, puis s'arrête une dernière fois devant une énième bibliothèque comme on en voit des centaines ici. Il dépose ses mains sur quelques livres, cherchant visiblement quelque chose jusqu'à se saisir d'un bouquin à la couverture pourpre qui se fond parfaitement entre ses rayons. Il le tire légèrement vers lui et actionne un petit mécanisme qui repousse calmement l'armoire sur le côté afin de libérer un petit passage menant sur un second escalier, en colimaçon celui-ci, qui s'engouffre encore un peu plus profondément dans la montagne. Sans un mot, il l'invite à le suivre en la guidant à nouveau dans le noir. Alors qu'ils descendent, ils peuvent entendre la bibliothèque se refermer lentement derrière eux afin de certainement refermer le passage.
Il suffira de quelques longues secondes pour venir à bout de l'escalier alors qu'une fine odeur très singulière vienne caresser leur narines. De l'encens certainement, quelque chose d'aromatique qui apporte un sentiment de bien être. Ils arrivent finalement dans une grande pièce secrète très peu éclairée mais suffisamment pour entrevoir les ombres mouvantes, légèrement à l'écart du reste du Conclave et pour cause, ici le savoir que l'on vient chercher ne se trouve pas dans les livres. Mais dans la chair.
Véritable temple de l'hédonisme, tout ici se consacre uniquement à la recherche du plaisir sous toutes ses formes et qui ne peut que lui rappeler de merveilleux souvenirs, quelques années en arrière quand il n'était pas rare de le voir dans ce genre d'endroit. C'est un véritable rassemblement, ignorant la race et la provenance des individus qui composent ce lieu pour simplement se vouer corps et âme aux différents plaisirs, souvent charnels, que proposent cet endroit. Sur les côtés, contre les murs on y trouve des tables proposant des mets plus raffinés les uns que les autres ainsi que des alcools hors de prix qu'on trouve difficilement ailleurs si ce n'est dans les soirées de la haute peut-être. Un observateur attentif notera, plus loin dans la pièce, un autel du Culte des Ombres, dont les adeptes utilisent aussi pour prier et réaliser certains rituels assez sanglants au nom des Divins. Mais tous ne portent pas d'intérêt aux divins, car l'activité principale de la pièce semble déjà bien entamée. Difficile de faire abstraction des gémissements de plaisir incessants et des corps complètement nus qui se découvrent et dansent avec sensualité au milieu de cette grande orgie. Si certains ne semblent avoir aucun problème à se montrer au milieu de la foule, il semble y avoir de petites pièces adjacentes à celle-ci, plus petites et plus discrètes pour ceux qui préfèrent un peu plus d'intimité. Alors qu'il se glisse dans le dos d'Aurilia pour la laisser contempler la scène sous ses yeux, il vient susurrer à son oreille alors que son souffle chaud rebondit dans son cou.
« Je n'ai aucun doute sur le fait que vous trouverez cet endroit bien plus plaisant. Je suis certain qu'il sera à votre goût et que vous y trouverez votre bonheur. »
Il en profite pour user de certains de ses talents surnaturels pour accroitre son aura de séduction autour de lui et dans une partie de la pièce, assez pour attiser les pulsions et les envies les plus charnelles de sa partenaire en quête d'un savoir qu'il ne redoutait pas chez elle.
- Pouvoirs utilisés:
- Séduction P1
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