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Çà faisait un moment que j’attendais en cellule. Le coup de la Maison BonPuit avait pas été franchement une réussite. On devait dépouiller les clients de la vente aux enchères et partir avec un tableau de maître. Les gars avaient pu partir avec la peinture mais pas avec le butin des clients. Pire encore, je m’étais fais pincer et ça, c’était pas bon.
Des bruits de pas se firent entendre dans le couloir et bientôt un garde se présenta devant ma cellule. Il ouvrit la porte et s’écarta pour laisser passer un colosse faisant plusieurs tête de plus que moi. L’oni déposa une bourse dans la main du garde avant que ce dernier ne referme derrière lui. Le patron de la Corne Fendue se tenait devant moi. Il tira la chaise de la cellule et se posa dessus tandis que je me retrouvais assit sur le lit.
-J’ai appris qu’il t’avait cuisiner mais que t’avais rien baver. Félicitation… Je vais te faire un beau cadeau de fin d’étude.
Ce type là c’était Horvath Kash'Kön, le taulier de la Corne Fendue et de la bande éponyme. Il n’y avait pas une affaire à la frontière avec le Reike dans laquelle Horvath n’ait pas sa part. Son domaine se trouvait à Kyouji mais il avait des intérêts aussi bien à Justice qu’à Liberty.
-Un cadeau ? Mais je me suis fais pincer…
Ce qu’il fallait comprendre c’était que dans le milieu, il y avait des codes. On pouvait tenter de baiser un mec si on était prêt à se prendre l’équipe de ce dernier dans la tête. Mais Horvath… Bordel Horvath c’était le mec qui m’avait confié ma première dague. Je pouvais pas le décevoir.
-Çà arrive à tout le monde mais t’as été parfait. T’as rien bavé et ils savent rien.
-Je croyais que tu serais furax…
L’oni me gratifia d’un sourire.
-Moi ? Mais je ne suis pas furax, je suis fier de toi. Tu vas aller devant les juges et tu vas faire ton baptême de taule comme un chef. Tu vas apprendre deux choses essentielles dans la vie.
-Quoi ?
Je baissais la tête, fuyant son regard. La honte de mettre fait pincer comme un bleu.
-regardes moi… Jamais balancer les copains… Et toujours la mettre en veilleuse.
Je relevais la tête et le gratifier d’un hochement de cette dernière. Le colosse fit de même avant de se lever. Il tapota sur les barreaux et on vint lui ouvrir. Le fait qu’il se déplace en personne pour me dire un truc pareil c’était une marque de respect.
Quelques jours plus tard, je fus conduit au tribunal de justice.
-Allez, descends Cramer.
Je fis la grimace tout en collant mon visage à celui du garde qui me fit descendre du chariot.
-C’est Krammerrrrrr, Chazzz Krammer ! Pauvre con…
J’étais menotté tandis que l’on me conduisait à l’intérieur.
Des bruits de pas se firent entendre dans le couloir et bientôt un garde se présenta devant ma cellule. Il ouvrit la porte et s’écarta pour laisser passer un colosse faisant plusieurs tête de plus que moi. L’oni déposa une bourse dans la main du garde avant que ce dernier ne referme derrière lui. Le patron de la Corne Fendue se tenait devant moi. Il tira la chaise de la cellule et se posa dessus tandis que je me retrouvais assit sur le lit.
-J’ai appris qu’il t’avait cuisiner mais que t’avais rien baver. Félicitation… Je vais te faire un beau cadeau de fin d’étude.
Ce type là c’était Horvath Kash'Kön, le taulier de la Corne Fendue et de la bande éponyme. Il n’y avait pas une affaire à la frontière avec le Reike dans laquelle Horvath n’ait pas sa part. Son domaine se trouvait à Kyouji mais il avait des intérêts aussi bien à Justice qu’à Liberty.
-Un cadeau ? Mais je me suis fais pincer…
Ce qu’il fallait comprendre c’était que dans le milieu, il y avait des codes. On pouvait tenter de baiser un mec si on était prêt à se prendre l’équipe de ce dernier dans la tête. Mais Horvath… Bordel Horvath c’était le mec qui m’avait confié ma première dague. Je pouvais pas le décevoir.
-Çà arrive à tout le monde mais t’as été parfait. T’as rien bavé et ils savent rien.
-Je croyais que tu serais furax…
L’oni me gratifia d’un sourire.
-Moi ? Mais je ne suis pas furax, je suis fier de toi. Tu vas aller devant les juges et tu vas faire ton baptême de taule comme un chef. Tu vas apprendre deux choses essentielles dans la vie.
-Quoi ?
Je baissais la tête, fuyant son regard. La honte de mettre fait pincer comme un bleu.
-regardes moi… Jamais balancer les copains… Et toujours la mettre en veilleuse.
Je relevais la tête et le gratifier d’un hochement de cette dernière. Le colosse fit de même avant de se lever. Il tapota sur les barreaux et on vint lui ouvrir. Le fait qu’il se déplace en personne pour me dire un truc pareil c’était une marque de respect.
Quelques jours plus tard, je fus conduit au tribunal de justice.
-Allez, descends Cramer.
Je fis la grimace tout en collant mon visage à celui du garde qui me fit descendre du chariot.
-C’est Krammerrrrrr, Chazzz Krammer ! Pauvre con…
J’étais menotté tandis que l’on me conduisait à l’intérieur.
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Chazz Krammer. Humain. Arrêter pour vol de tableau de maître.
Aucun signe distinctif particulier. Ne parle pas depuis son arrestation.
Aucun signe distinctif particulier. Ne parle pas depuis son arrestation.
Le dossier semblait bien maigre, mais reposait entre les mains de la Juge. Bien qu'elle n'avait pas encore pris place dans le tribunal, elle voulait - et cela dérogeait un peu aux règles - rencontrer en tête-à-tête celui qui connaîtrait bientôt sa sentence. Des individus comme lui, la "petite racaille", elle en voyait beaucoup passée et généralement, le traitement était assez expéditif. Il s'agissait toujours de la même chose : une bande de voleurs, il y en avait toujours un qui se faisait avoir et celui qui se faisait attraper soit donnait le nom de ses compagnons pour alléger sa peine, soit s'enfermait dans un mutisme total et découvrait les joies du système carcéral de Justice.
Mais ici, c'était un petit détail du dossier qui avait surpris Deirdre : le tableau de maître volé. En tant qu'amatrice de peinture et peintre elle-même dans ses heures perdues afin de s'évader un peu, elle s'étonna de cette prise et s'avouait curieuse sur le devenir de cette dernière. Il était question d'un vol dans une vente aux enchères et nombreux étaient les trésors faciles à voler. Alors pourquoi ? Le défi ? Le commanditaire était un homme puissant ? Qui était assez fou pour mettre un amateur sur le coup ? Elle s'était avouée intriguée et avant fait demandé à ce que l'on amena ce curieux personnage pour le rencontrer personnellement avant qu'il ne passa devant la cour. De toute façon, son cas était déjà presque réglé... à moins qu'il ne lui dévoila des choses qui pourraient l'intéressée.
Ce fut ainsi que le récalcitrant voleur - et muet - fut présenté à la Juge, pieds et poings liés, et forcé à s'asseoir sur le fauteuil se trouvant devant le bureau de la jeune femme. Assise, les jambes croisées et le visage encore dans ses papiers, elle ne releva la tête que pour s'adresser aux gardiens qui avaient emmené le dénommé Chazz.
" Messieurs, vous pouvez disposer et attendre devant la porte. Il me faut m'entretenir avec Monsieur Krammer avant son audience et nos échanges se doivent de demeurer confidentiels. "
" Mais Madame, ce type est un vaurien. Il en va de votre sécurité, nous ne .... "
Deirdre leva alors la main comme pour lui signifier de se taire.
" Je prends note de vos réticences et je sais parfaitement que vous ne désirez faire que votre travail. Mais voyez. Il n'y a aucune fenêtre dans ce bureau et aucune échappatoire autre que la porte que vous allez garder. Je prendrai la responsabilité de ce qui pourrait m'arriver en cas d'incident. "
Peu probable toutefois que quoique se soit lui arriva à elle, le risque serait trop grand pour l'un comme pour l'autre. Bien qu'agacé, les gardes se plièrent à la décision de la Juge qui attendit que la porte se referma avant d'offrir toute son attention à celui qui ne tarderait pas à retrouver les quatre murs de sa cage.
" Monsieur Chazz Krammer. Vous avez été arrêtés en flagrant délit de vol. Je suppose que vous n'avez toujours rien à dire à ce sujet ? Sur vos complices, vos commanditaires ? Vous vous en maintenez à votre silence ? "
Il fallait toujours commencer par une discussion "amicale". Les choses sérieuses se devaient de se savourer un peu plus tard.
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Les deux baltringues me guidèrent à travers le bâtiment mais je compris rapidement que nous n’allions pas en audience. Étrange.
Nos pas nous conduisirent dans une bureau ou une femme attendait. On me fit asseoir de force et je me permis un trait d’humour.
-Merci Chappie.
Le premier garde grogna tandis que le second essayé de convaincre la maîtresse des lieux que j’étais un dangereux. De mon côté je coulais un regard à la décoration. L’endroit était sympas, les meubles avaient l’air luxueux et le fauteuil sur lequel je me trouvais était de loin plus confortable que le lit de ma cellule.
-Monsieur Chazz Krammer…
Je tournais la tête à l’allusion de mon nom et ce fut à ce moment-là que je les vis. Ils étaient magnifique. En laissant mon esprit vagabonder, je finissait par atterrir sur ces derniers. Le temps semblait se ralentir tandis que je sentis mon cœur battre plus rapidement. C’était ça l’amour, le vrai ? Mais qu’est ce que je pouvais bien leur dire ? Devais je simplement dire quelque chose ? La vie était faites d’ironie : j’étais en train de tomber amoureux de ceux qui allaient précipiter ma chute. Mais peu importait. On devait simplement vivre l’instant présent. Vivre cette passion qui nous prenait aux tripes. Il y aurait d’autres moments mais cette instant précis, celui-là, il était unique unique. Oui unique comme eux. Unique comme moi. Nous pourrions toujours fuir, eux et moi. Fuir dans un autre pays. Je pouvais me laisser pousser la moustache et me faire appeler Raoul. Eux ils seraient Ernesto et Ramirez. On volerait une calèche, on irait à la campagne. On aurait des enfants et même un foutu chien s’ils le voulaient. J’arrêterais même les conneries pour eux. Oui… On serait bien eux et moi. Je passerais mes nuits à les mettre dans ma bouche et …
-...Maintenez à votre silence.
Je secouais la tête en récupérant le filet de bave qui perlait de ma lèvre à l’aide de ma langue.
-Aih aih… Moi ? Mais je te fais la conversation quand tu veux.
Mes yeux glissaient tantôt sur la magnifique poitrine, tantôt sur le visage de l’inconnue.
-Complices ? Commanditaire ? Flagrant délit ? Sur la tête à ma mère, je te jure. J’ai fais R’.
C’était la tête à ma mère ou la tête de ma mère ? J’arrivais jamais à me souvenir de ce détails.
-Fils à pute… Fils de pute.
Je dévisageais les nichons de la création tout en réfléchissant à tout cela. C’était bien « tête à ma mère ». Une fois ce point éclairci, je revenais accorder mon attention à l’inconnue.
-On pourrait commencer par ce présenter convenablement. Tu connais mon nom ma jolie, je pourrais au moins savoir le tiens.
Je venais hausser un sourcil tout en adoptant une pose que je jugeais « cool ». Je posais mes coudes sur les accoudoirs tout en croisant mes mains et en haussant un sourcil. L’objectif était clair : répondre à une question sur deux pour faire le mec détaché. Plus j’aurais l’air détaché, plus elle me laisserait l’attacher.
Parait que l’on devenait tous des fiottes en prison. Si je pouvais goûter à un peu de chair fraîche avant d’être enfermer, ça serait au top !
-J’étais tous seul lors du casse. Aucun complice.
Un léger sourire apparut sur mon visage. La prochaine question, je n’y répondrais pas !
Nos pas nous conduisirent dans une bureau ou une femme attendait. On me fit asseoir de force et je me permis un trait d’humour.
-Merci Chappie.
Le premier garde grogna tandis que le second essayé de convaincre la maîtresse des lieux que j’étais un dangereux. De mon côté je coulais un regard à la décoration. L’endroit était sympas, les meubles avaient l’air luxueux et le fauteuil sur lequel je me trouvais était de loin plus confortable que le lit de ma cellule.
-Monsieur Chazz Krammer…
Je tournais la tête à l’allusion de mon nom et ce fut à ce moment-là que je les vis. Ils étaient magnifique. En laissant mon esprit vagabonder, je finissait par atterrir sur ces derniers. Le temps semblait se ralentir tandis que je sentis mon cœur battre plus rapidement. C’était ça l’amour, le vrai ? Mais qu’est ce que je pouvais bien leur dire ? Devais je simplement dire quelque chose ? La vie était faites d’ironie : j’étais en train de tomber amoureux de ceux qui allaient précipiter ma chute. Mais peu importait. On devait simplement vivre l’instant présent. Vivre cette passion qui nous prenait aux tripes. Il y aurait d’autres moments mais cette instant précis, celui-là, il était unique unique. Oui unique comme eux. Unique comme moi. Nous pourrions toujours fuir, eux et moi. Fuir dans un autre pays. Je pouvais me laisser pousser la moustache et me faire appeler Raoul. Eux ils seraient Ernesto et Ramirez. On volerait une calèche, on irait à la campagne. On aurait des enfants et même un foutu chien s’ils le voulaient. J’arrêterais même les conneries pour eux. Oui… On serait bien eux et moi. Je passerais mes nuits à les mettre dans ma bouche et …
-...Maintenez à votre silence.
Je secouais la tête en récupérant le filet de bave qui perlait de ma lèvre à l’aide de ma langue.
-Aih aih… Moi ? Mais je te fais la conversation quand tu veux.
Mes yeux glissaient tantôt sur la magnifique poitrine, tantôt sur le visage de l’inconnue.
-Complices ? Commanditaire ? Flagrant délit ? Sur la tête à ma mère, je te jure. J’ai fais R’.
C’était la tête à ma mère ou la tête de ma mère ? J’arrivais jamais à me souvenir de ce détails.
-Fils à pute… Fils de pute.
Je dévisageais les nichons de la création tout en réfléchissant à tout cela. C’était bien « tête à ma mère ». Une fois ce point éclairci, je revenais accorder mon attention à l’inconnue.
-On pourrait commencer par ce présenter convenablement. Tu connais mon nom ma jolie, je pourrais au moins savoir le tiens.
Je venais hausser un sourcil tout en adoptant une pose que je jugeais « cool ». Je posais mes coudes sur les accoudoirs tout en croisant mes mains et en haussant un sourcil. L’objectif était clair : répondre à une question sur deux pour faire le mec détaché. Plus j’aurais l’air détaché, plus elle me laisserait l’attacher.
Parait que l’on devenait tous des fiottes en prison. Si je pouvais goûter à un peu de chair fraîche avant d’être enfermer, ça serait au top !
-J’étais tous seul lors du casse. Aucun complice.
Un léger sourire apparut sur mon visage. La prochaine question, je n’y répondrais pas !
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Tandis que la jeune femme s'adressait à son prisonnier, non sans le quitter du regard, il lui fut notable de constater que le sien était uniquement tourné... vers sa poitrine. Imperturbable pour autant, elle continua d'exposer la situation, espérant ne serait-ce que des prémices de conscience moins primitive que le tableau qui lui dépeignait alors. Toutefois, ce petit défaut pouvait potentiellement être exploité. Jouer avec ces charmes ? Cela n'effrayait en rien Deirdre qui était tout à fait capable d'user de tous les moyens pour obtenir ce qu'elle désirait... mais cela se faisait toujours à ses conditions.
Quand son invité daigna enfin à se réveiller de ses songes qu'il lui semblait bien facile à en deviner la nature, il commença à la tutoyer avec une familiarité qu'elle ne reconnaissait que trop pour les voleurs de son type. Elle ne put retenir un petit tic d'agacement. Il était prêt à lui faire la conversation ? Parfait… même si visiblement, il préférait la mener avec la poitrine généreuse de la Juge.
Puis voilà que ce dernier s'empressa de lui quémander son nom et elle prit quelques secondes avant de se donner la peine de le faire, s'enfonçant nonchalamment dans son fauteuil, croisant ses jambes dans l'autre sens et posant ses bras sereinement sur les accoudoirs.
" Il est vrai, Monsieur Krammer, que je ne me suis pas encore présentée... mais j'apprécierais que vous évitiez de vous montrer familier avec moi. Nous n'avons pas le loisir d'être encore assez intime pour cela. "
La jeune femme dirigea ses yeux noirs en direction de Chazz, le visage toujours aussi stoïque, comme si elle cherchait à voir à travers lui. Peut-être réfléchissait-elle déjà à cette éventualité, mais pourquoi user si vite des méthodes radicales ? Elle voulait savoir le type d'homme qu'était celui qui lui faisait face avec une désinvolture presque irritante.
" Mais pour vous répondre, je suis la femme qui va vous mettre derrière les barreaux d'ici à quelques heures. Le Juge Deirdre Velitès. Je vous aurais bien dit que cela est un plaisir, mais à la vue des circonstances, j'en ai quelques doutes. "
Un très léger sourire narquois se dessina sur le coin des lèvres carmins de la jeune femme, avant qu'il ne disparût à la réponse du futur prisonnier. Elle laissa échapper un soupir, sachant pertinemment qu'il s'agissait là d'un mensonge éhonté. Les voleurs se pensaient toujours malins dans ces moments-là.
" Monsieur Krammer... votre réponse me déçoit. Je vois que l'honneur des voleurs semble encore d'actualité. Peut-être cela m'aurait valu un peu d'admiration s'il ne s'agissait pas d'un crime. Si vous étiez en effet tout seul lors de votre "casse", pourriez-vous m'expliquer comment le tableau de maître eut disparu ? Il aurait dû être retrouvé sur place. Mais passons sur ce détail, je sais pertinemment que vous protégez vos... camarades. "
Il était difficile de délier une langue, surtout lorsqu'il était question d'un cartel de trafiquant. Chazz risquait sans doute bien pire que la prison s'il donnait des noms, Deirdre le savait et généralement, les affaires de ce type l'ennuyaient et finissaient toujours de la même façon. Mais il y avait quelque chose d'autres qui l'intéressaient. Se levant alors gracilement de son siège, elle contourna son bureau pour se diriger vers une table basse où se trouvait une bouteille contenant du bourbon. Là, elle se servit avant de s'en retourner vers Krammer, s'appuyant contre le bord de son bureau et le regardant de haut puisqu'il se tenait assis. Elle croisa un bras sous sa poitrine, sachant pertinemment que ce simple geste attirerait son regard, surtout maintenant qu'elle était plus près.
" Bien que vous vous en doutez, vous risquez près d'un an de prison, Monsieur Krammer. Mais je suis prête à négocier une remise de peine. Si vous me donnez le nom de vos complices, vous pourriez n'effectuer que trois mois. Toutefois, mon petit doigt me dit que vous ne choisirez pas cette option. J'en possède donc une seconde. "
Laissant planer un peu le suspens, elle prit d'une toute petite gorgée de son verre avant de le poser sur son bureau et se redressa un peu, sans quitter des yeux son voleur aux yeux rouges.
" Je désire connaître le nom du commanditaire du tableau. Pas vos amis, mais le nom de celui chez qui doit en ce moment-même prôner l'œuvre volé. Avec votre coopération, je réduirais votre peine à seulement six mois de prison. L'avantage, c'est que si nous mettons la main sur le tableau, nous pourrons prétendre que vous ne l'avez pas volé puisque nous vous avons attrapé sur place. "
Sans décroiser les bras, la jeune femme se permit de jouer une autre carte, ne serait-ce que pour mieux se rendre compte jusqu'où serait prêt à aller ce dernier.
" Si vous ne le connaissez pas, j'ai bien peur de ne pas pouvoir faire grand-chose pour vous... Mais si vous parvenez à me donner un nom une fois sortie de prison - et uniquement dans l'éventualité où nous ne l'aurions pas retrouvé - je suis prête à vous octroyer... un bonus. "
Le voudrait-il ou s'en moquerait-il ? Même si en réalité, Deirdre était à même d'utiliser sa magie pour le persuader de coopérer, cela lui semblait bien moins amusant... pour le moment.
Quand son invité daigna enfin à se réveiller de ses songes qu'il lui semblait bien facile à en deviner la nature, il commença à la tutoyer avec une familiarité qu'elle ne reconnaissait que trop pour les voleurs de son type. Elle ne put retenir un petit tic d'agacement. Il était prêt à lui faire la conversation ? Parfait… même si visiblement, il préférait la mener avec la poitrine généreuse de la Juge.
Puis voilà que ce dernier s'empressa de lui quémander son nom et elle prit quelques secondes avant de se donner la peine de le faire, s'enfonçant nonchalamment dans son fauteuil, croisant ses jambes dans l'autre sens et posant ses bras sereinement sur les accoudoirs.
" Il est vrai, Monsieur Krammer, que je ne me suis pas encore présentée... mais j'apprécierais que vous évitiez de vous montrer familier avec moi. Nous n'avons pas le loisir d'être encore assez intime pour cela. "
La jeune femme dirigea ses yeux noirs en direction de Chazz, le visage toujours aussi stoïque, comme si elle cherchait à voir à travers lui. Peut-être réfléchissait-elle déjà à cette éventualité, mais pourquoi user si vite des méthodes radicales ? Elle voulait savoir le type d'homme qu'était celui qui lui faisait face avec une désinvolture presque irritante.
" Mais pour vous répondre, je suis la femme qui va vous mettre derrière les barreaux d'ici à quelques heures. Le Juge Deirdre Velitès. Je vous aurais bien dit que cela est un plaisir, mais à la vue des circonstances, j'en ai quelques doutes. "
Un très léger sourire narquois se dessina sur le coin des lèvres carmins de la jeune femme, avant qu'il ne disparût à la réponse du futur prisonnier. Elle laissa échapper un soupir, sachant pertinemment qu'il s'agissait là d'un mensonge éhonté. Les voleurs se pensaient toujours malins dans ces moments-là.
" Monsieur Krammer... votre réponse me déçoit. Je vois que l'honneur des voleurs semble encore d'actualité. Peut-être cela m'aurait valu un peu d'admiration s'il ne s'agissait pas d'un crime. Si vous étiez en effet tout seul lors de votre "casse", pourriez-vous m'expliquer comment le tableau de maître eut disparu ? Il aurait dû être retrouvé sur place. Mais passons sur ce détail, je sais pertinemment que vous protégez vos... camarades. "
Il était difficile de délier une langue, surtout lorsqu'il était question d'un cartel de trafiquant. Chazz risquait sans doute bien pire que la prison s'il donnait des noms, Deirdre le savait et généralement, les affaires de ce type l'ennuyaient et finissaient toujours de la même façon. Mais il y avait quelque chose d'autres qui l'intéressaient. Se levant alors gracilement de son siège, elle contourna son bureau pour se diriger vers une table basse où se trouvait une bouteille contenant du bourbon. Là, elle se servit avant de s'en retourner vers Krammer, s'appuyant contre le bord de son bureau et le regardant de haut puisqu'il se tenait assis. Elle croisa un bras sous sa poitrine, sachant pertinemment que ce simple geste attirerait son regard, surtout maintenant qu'elle était plus près.
" Bien que vous vous en doutez, vous risquez près d'un an de prison, Monsieur Krammer. Mais je suis prête à négocier une remise de peine. Si vous me donnez le nom de vos complices, vous pourriez n'effectuer que trois mois. Toutefois, mon petit doigt me dit que vous ne choisirez pas cette option. J'en possède donc une seconde. "
Laissant planer un peu le suspens, elle prit d'une toute petite gorgée de son verre avant de le poser sur son bureau et se redressa un peu, sans quitter des yeux son voleur aux yeux rouges.
" Je désire connaître le nom du commanditaire du tableau. Pas vos amis, mais le nom de celui chez qui doit en ce moment-même prôner l'œuvre volé. Avec votre coopération, je réduirais votre peine à seulement six mois de prison. L'avantage, c'est que si nous mettons la main sur le tableau, nous pourrons prétendre que vous ne l'avez pas volé puisque nous vous avons attrapé sur place. "
Sans décroiser les bras, la jeune femme se permit de jouer une autre carte, ne serait-ce que pour mieux se rendre compte jusqu'où serait prêt à aller ce dernier.
" Si vous ne le connaissez pas, j'ai bien peur de ne pas pouvoir faire grand-chose pour vous... Mais si vous parvenez à me donner un nom une fois sortie de prison - et uniquement dans l'éventualité où nous ne l'aurions pas retrouvé - je suis prête à vous octroyer... un bonus. "
Le voudrait-il ou s'en moquerait-il ? Même si en réalité, Deirdre était à même d'utiliser sa magie pour le persuader de coopérer, cela lui semblait bien moins amusant... pour le moment.
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Blablabla… C’était bien une bonne femme ça. Et ça parlait, blablabla.
Elle me fit tout de même le plaisir de ce présenter la petite. Elle s’appelait donc Deirdre. Deirdry ! Je laissais Deirdry parlait toute seule pour le moment tout en continuant de la reluquer ouvertement. Ce n’était pas de la grossièreté que de la regarder ainsi. Je n’y pouvais rien, j’étais amoureux de toutes les femmes qui se trouvaient sur le continent. J’aurais eu la présidente devant moi, ça aurait été la même. Mah mah Mirelda… J’y mettrais bien un doigt pour vérifier l’odeur avant d’y glisser la langue.
Je revins ensuite à Deirdry lorsqu’elle mentionna le prétendu « honneur des voleurs ». Cette allusion me fit rire. Je la suivis ensuite du regard et l’observa alors qu’elle se servait à boire. Politesse zero.
Elle alla ensuite se poser contre le bureau, debout. La saloooooooope… Elle m’offrit une sacrée vision sur sa paire et ce fut avec un grand plaisir que je me rinçai les yeux.
-Allons Deirdry… T’as l’air d’avoir un beau diplôme au vu de ton boulot et de ton bureau. Tu vas quant même pas me faire croire que t’es naïve à ce point là ?
Je plongeais alors mes yeux dans ceux de la juge avant de venir hausser un sourcil et de tirer légèrement ma langue, moqueur.
-Je chie allègrement sur tous les voleurs et sur l’ensemble des gars de la rue.
Avec le recul, je me rendis compte que je regardais les formes de la juge comme je regardais un trésor prêt à être dérober. Il y avait de l’excitation là dedans, on n’allait pas se mentir. Mais le truc c’était surtout une irrésistible envie de tout posséder.
-Alors je t’en prie ma jolie, parlons tranquillement. Assis toi sur mes genoux, mets toi à l’aise. Si c’est ça que tu veux entendre, je peux te raconter comment je fouettes tous ces tocards jusqu’à en faire de la mayonnaise.
Je penchais alors ma tête tout en riant un peu plus.
-Tu penses sincèrement que j’ai peur de la prison ? Le système carcérale républicain est répressif et il fait plus office d’école qu’autre chose. On rentre en tant qu’initié de la rue et on en ressort avec une lettre de noblesse en tant qu’alchimiste, tu me suis ? Finir enfermer ça fait parti du jeu. Pour gagner comme un roi, il faut perdre comme un prince.
Je balayais l’air avec mes poignets. Mon sourire se fit plus prononcé lorsqu’elle usa du mot « bonus ».
-Tu sais que je baverais pas. C’est comme ça. Si je fais mon temps, j’aurais un pactole à la sortie. Par contre… Si c’est juste une question de tableau… Je peux te le récupérer ma jolie. Je peux même t’avoir les aveux du gars qui l’à… Mais va falloir attendre et avoir de quoi échanger.
Mah mah, c’était vraiment la femme parfaite cette chienne. Elle avait un cœur de dingue et elle était joueuse.
Elle me fit tout de même le plaisir de ce présenter la petite. Elle s’appelait donc Deirdre. Deirdry ! Je laissais Deirdry parlait toute seule pour le moment tout en continuant de la reluquer ouvertement. Ce n’était pas de la grossièreté que de la regarder ainsi. Je n’y pouvais rien, j’étais amoureux de toutes les femmes qui se trouvaient sur le continent. J’aurais eu la présidente devant moi, ça aurait été la même. Mah mah Mirelda… J’y mettrais bien un doigt pour vérifier l’odeur avant d’y glisser la langue.
Je revins ensuite à Deirdry lorsqu’elle mentionna le prétendu « honneur des voleurs ». Cette allusion me fit rire. Je la suivis ensuite du regard et l’observa alors qu’elle se servait à boire. Politesse zero.
Elle alla ensuite se poser contre le bureau, debout. La saloooooooope… Elle m’offrit une sacrée vision sur sa paire et ce fut avec un grand plaisir que je me rinçai les yeux.
-Allons Deirdry… T’as l’air d’avoir un beau diplôme au vu de ton boulot et de ton bureau. Tu vas quant même pas me faire croire que t’es naïve à ce point là ?
Je plongeais alors mes yeux dans ceux de la juge avant de venir hausser un sourcil et de tirer légèrement ma langue, moqueur.
-Je chie allègrement sur tous les voleurs et sur l’ensemble des gars de la rue.
Avec le recul, je me rendis compte que je regardais les formes de la juge comme je regardais un trésor prêt à être dérober. Il y avait de l’excitation là dedans, on n’allait pas se mentir. Mais le truc c’était surtout une irrésistible envie de tout posséder.
-Alors je t’en prie ma jolie, parlons tranquillement. Assis toi sur mes genoux, mets toi à l’aise. Si c’est ça que tu veux entendre, je peux te raconter comment je fouettes tous ces tocards jusqu’à en faire de la mayonnaise.
Je penchais alors ma tête tout en riant un peu plus.
-Tu penses sincèrement que j’ai peur de la prison ? Le système carcérale républicain est répressif et il fait plus office d’école qu’autre chose. On rentre en tant qu’initié de la rue et on en ressort avec une lettre de noblesse en tant qu’alchimiste, tu me suis ? Finir enfermer ça fait parti du jeu. Pour gagner comme un roi, il faut perdre comme un prince.
Je balayais l’air avec mes poignets. Mon sourire se fit plus prononcé lorsqu’elle usa du mot « bonus ».
-Tu sais que je baverais pas. C’est comme ça. Si je fais mon temps, j’aurais un pactole à la sortie. Par contre… Si c’est juste une question de tableau… Je peux te le récupérer ma jolie. Je peux même t’avoir les aveux du gars qui l’à… Mais va falloir attendre et avoir de quoi échanger.
Mah mah, c’était vraiment la femme parfaite cette chienne. Elle avait un cœur de dingue et elle était joueuse.
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Le jeune homme avait une attitude tout à fait déplaisante, trop familière, trop vulgaire, trop... trop. En tant normal, Deirdre se serait totalement désintéressée de lui et se serait contentée de le renvoyer à ses gardiens pour le juger rapidement. Elle n'en entendrait plus parler et sans nul doute qu'elle finirait même par en oublier le nom. Cependant, elle s'étonnait de le trouver presque amusant dans ses provocations. Oh, en soi, elles n'avaient rien d'extraordinaires, mais Chazz Krammer était définitivement un personnage qui ne cachait même pas à moitié ce qu'il voulait. Peut-être était-ce cette minuscule part d'honnêteté en lui qui la poussait à maintenir cette entrevue.
Lorsqu'il mentionna l'éventualité qu'elle aurait pu être naïve, un très bref sourire se pointa aux bords de ses lèvres. Si seulement il savait... Voilà bien une qualité - ou défaut - qu'elle ne possédait plus depuis longtemps. Et ce n'était pas comme si son corps de métier pouvait se le permettre.
" Je vois... vous êtes un indépendant... "
Ne bougeant pas d'un centimètre de sa position, continuant à l'observer, c'était à son tour de l'écouter parler. Finalement, il avait, lui aussi, beaucoup de chose à dire, bien qu'il ne répondait pas à ses questions. Il prenait le soin d'intelligemment les esquiver, se montrant parfaitement détaché face à sa situation.
" Indépendant et philosophe donc... "
Le sourire de la Juge osa s'étirer un peu plus. Deirdre était presque prête à avouer qu'elle le trouvait... amusant. Le culot de ce dernier y faisait sans doute beaucoup, et même si elle eut déjà croisé des "petits rigolos", Chazz avait au moins des cartes dans sa main qui lui permettait de retenir un peu son attention.
" Et bien, si la prison ne vous effraie pas, je suppose que je n'ai pas à avoir de scrupules de vous y envoyez. Ce sera une formidable occasion pour moi de bien dormir ce soir. Concernant le tableau... "
Ce fut à ce moment-là que Deirdre décroisa les bras et se maintint aux bords de son bureau avec une attitude plus décontractée. L'avantage de ces non-aveux était qu'au moins, elle traiterait très rapidement cette partie de l'affaire. Le passage au tribunal n'excèderait pas le quart d'heures que son invité retrouverait le confort de sa cellule.
" ... là, vous m'intéressez Monsieur Krammer. "
La juge quitta enfin son bureau et s'avança vers le prisonnier, toujours assis sur sa chaise. Elle posa ses mains sur les accoudoirs, se penchant vers lui, le regard un peu féroce lorsque l'on y regardait de plus près. Elle était proche, mais distante à la fois. Proche par les quelques centimètres qui les séparaient, mais distante, car ils ne se touchaient pas.
" Si vous êtes en capacité de me donner le nom de celui qui possède l'œuvre volé, de m'indiquer où le trouver et mieux encore me permettre d'obtenir les aveux, je suis tout à fait d'accord pour vous offrir une juste compensation pour... avoir fait votre devoir de citoyen. Parce qu'il en va s'en dire, une fois sortie, vous redeviendrez un honnête homme, n'est-ce pas ? "
BIen entendu, la Juge faisait de l'ironie et ne s'en dissimulait pas. Elle ne s'attendait à rien, si ce n'était que ce dernier continua ses larcins et ses provocations, peut-être grandit de son passage en prison, comme lui-même l'avait souligné. C'était un déplorable problème du système judiciaire de Justice, mais elle ne pouvait rien y faire. Ce fut à cet instant qu'elle recula, revenant à son bureau pour s'y appuyer et croiser les bras.
" Je ne suis pas effrayée par l'attente. Une petite année, cela passe bien vite, probablement que même vous, vous ne la verrez pas passer. Par contre, concernant votre récompense, je suis disposée à ce que nous trouvions un terrain d'entente et même... à donner de ma personne pour obtenir ce que je veux. Alors... négocions, Monsieur Krammer. "
Deirdre quitta le devant de son bureau pour s'en retrouver la table basse où se trouvait l'alcool. Là, elle servit un autre verre et revint vers le prisonnier pour le lui tendre, marquant ainsi une étape différente de leurs entrevues.
" Dites-moi ce que vous voulez en échange... et je vous prie, ne me parlez pas d'argent. Je serais terriblement déçue. Vous me semblez bien plus joueur que cela. "
Bien que la Velitès avait une petite idée de ce qui pourrait lui plaire, elle préférait l'entendre dire de lui-même et elle ne se doutait pas qu'il ne se retiendrait pas. Toute la question était de savoir jusqu'à quel point il se montrerait gourmand.
Lorsqu'il mentionna l'éventualité qu'elle aurait pu être naïve, un très bref sourire se pointa aux bords de ses lèvres. Si seulement il savait... Voilà bien une qualité - ou défaut - qu'elle ne possédait plus depuis longtemps. Et ce n'était pas comme si son corps de métier pouvait se le permettre.
" Je vois... vous êtes un indépendant... "
Ne bougeant pas d'un centimètre de sa position, continuant à l'observer, c'était à son tour de l'écouter parler. Finalement, il avait, lui aussi, beaucoup de chose à dire, bien qu'il ne répondait pas à ses questions. Il prenait le soin d'intelligemment les esquiver, se montrant parfaitement détaché face à sa situation.
" Indépendant et philosophe donc... "
Le sourire de la Juge osa s'étirer un peu plus. Deirdre était presque prête à avouer qu'elle le trouvait... amusant. Le culot de ce dernier y faisait sans doute beaucoup, et même si elle eut déjà croisé des "petits rigolos", Chazz avait au moins des cartes dans sa main qui lui permettait de retenir un peu son attention.
" Et bien, si la prison ne vous effraie pas, je suppose que je n'ai pas à avoir de scrupules de vous y envoyez. Ce sera une formidable occasion pour moi de bien dormir ce soir. Concernant le tableau... "
Ce fut à ce moment-là que Deirdre décroisa les bras et se maintint aux bords de son bureau avec une attitude plus décontractée. L'avantage de ces non-aveux était qu'au moins, elle traiterait très rapidement cette partie de l'affaire. Le passage au tribunal n'excèderait pas le quart d'heures que son invité retrouverait le confort de sa cellule.
" ... là, vous m'intéressez Monsieur Krammer. "
La juge quitta enfin son bureau et s'avança vers le prisonnier, toujours assis sur sa chaise. Elle posa ses mains sur les accoudoirs, se penchant vers lui, le regard un peu féroce lorsque l'on y regardait de plus près. Elle était proche, mais distante à la fois. Proche par les quelques centimètres qui les séparaient, mais distante, car ils ne se touchaient pas.
" Si vous êtes en capacité de me donner le nom de celui qui possède l'œuvre volé, de m'indiquer où le trouver et mieux encore me permettre d'obtenir les aveux, je suis tout à fait d'accord pour vous offrir une juste compensation pour... avoir fait votre devoir de citoyen. Parce qu'il en va s'en dire, une fois sortie, vous redeviendrez un honnête homme, n'est-ce pas ? "
BIen entendu, la Juge faisait de l'ironie et ne s'en dissimulait pas. Elle ne s'attendait à rien, si ce n'était que ce dernier continua ses larcins et ses provocations, peut-être grandit de son passage en prison, comme lui-même l'avait souligné. C'était un déplorable problème du système judiciaire de Justice, mais elle ne pouvait rien y faire. Ce fut à cet instant qu'elle recula, revenant à son bureau pour s'y appuyer et croiser les bras.
" Je ne suis pas effrayée par l'attente. Une petite année, cela passe bien vite, probablement que même vous, vous ne la verrez pas passer. Par contre, concernant votre récompense, je suis disposée à ce que nous trouvions un terrain d'entente et même... à donner de ma personne pour obtenir ce que je veux. Alors... négocions, Monsieur Krammer. "
Deirdre quitta le devant de son bureau pour s'en retrouver la table basse où se trouvait l'alcool. Là, elle servit un autre verre et revint vers le prisonnier pour le lui tendre, marquant ainsi une étape différente de leurs entrevues.
" Dites-moi ce que vous voulez en échange... et je vous prie, ne me parlez pas d'argent. Je serais terriblement déçue. Vous me semblez bien plus joueur que cela. "
Bien que la Velitès avait une petite idée de ce qui pourrait lui plaire, elle préférait l'entendre dire de lui-même et elle ne se doutait pas qu'il ne se retiendrait pas. Toute la question était de savoir jusqu'à quel point il se montrerait gourmand.
Invité
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Et voilà qu’elle se détendait. C’était ma petite victoire sur le monde ça. Malgré mon corps de lâche, j’avais le truc pour leur faire avoir un coup de jus dans la culotte. Après faut dire, c’était une bonne femme en face de moi et comme toute les bonnes femmes, elle était vénale.
Elle s’approcha à nouveau et posa cette fois ci ses mains sur mes accoudoirs. Mon regard alla dans un premier temps en direction d’Ernesto et Ramirez. Mah mah mah… Ils étaient là, à me murmurer « Oh Chazz, c’est tellement gros. On arrivera jamais à l’étouffer entre nous. ». Je continuais mon observation quand je vis que Deirdry me fixait de ses yeux de chienne.
Le mot « chienne » m’était venu de suite puisqu’elle faisait vachement pitbull à ce moment précis. Il y avait deux éléments intéressant quant à la ressemblance entre Dreidry et le canidé.
La première, c’était qu’elle bavait sans doute en abondance devant un os. L’os ici était bien entendu une image.
La seconde c’était qu’elle mordait également avec férocité les balles que l’on pouvait lui lancer et bien que je n’étais pas contre une petite tape sur les burnes, là on était clairement dans une école que je ne fréquentais pas. Aussi je pris soin de retourner à la contemplation de ses nichons jusqu’à ce qu’elle reparte.
Je retrouvais peu à peu mes esprits, me replongeant dans la conversation. Aveux, tableau… Rien de bien compliquer en somme à avoir. On en venait à parler du prix et là… Ouah la déception. Moi les cochonnes, j’adorais ça mais… Rah faute sur faute là, Dreirdry. Je saisissais tout de même le verre qu’elle me tendait à l’aide de mes deux mains, étant toujours menottés.
-Ahh la déception… C’est compliqué hein ? D’avoir l’ascendant sur quelqu’un lors d’une négociation.
Je m’empressais de goûter le nectar dans mon verre avant de lâcher une légère grimace. La gnôle de qualité c’était toujours décevant. Je venais hausser un sourcil tout en souriant et en revenant à la belle plante face à moi.
-Tu veux un conseil gratuit venant de la rue ? Pointes toi à une négociation avec tes propres propositions déjà en tête et après avoir fait preuve d’une violence gratuite. Là c’est moi qui prends l’ascendant. J’ai ce que tu veux et à moins que tu es ce que je veux, bah ça va tomber à l’eau quoi. On négocie quant on ne peut pas écraser et une négociation, ce n’est ni plus ni moins qu’une reddition. Restes à voir si la reddition est douce ou non. Oh ! ça et prévois aussi un mec comme moi avec un couteau. Les gens frustrés en négociation, ils font généralement des choses stupides. C’est important les seconds couteaux.
Je riais légèrement tout en revenant à mon verre. La seconde gorgée passait toujours mieux. Mon rire se fit plus prononcé pour finalement s’arrêter net au moment ou mon regard croisa celui de mon interlocutrice.
-Je veux une lettre signée par le juge de la cour suprême de la République. Une lettre qui m’évitera la prison lors de ma prochaine visite dans un tribunal.
Un jour, j’irais m’asseoir dans le fauteuil présidentiel après m’être introduit par effraction dans le siège du pouvoir. Ce jour là, j’aimerai bien pouvoir éviter Razkaal. Il n’y avait rien de pire que la privation de liberté.
-Pour ce qui est de mes autres revendications. On va jouer à un petit jeu. Pile ou face. Si c’est pile, tu te déshabilles et on continue notre échange. Si c’est face, je me montre plus ouvert à la négociation.
Ahh, elle était là. L’excitation du pari. S’il y avait bien un truc plus stimulant que le vol ou le cul, c’était le jeu.
Elle s’approcha à nouveau et posa cette fois ci ses mains sur mes accoudoirs. Mon regard alla dans un premier temps en direction d’Ernesto et Ramirez. Mah mah mah… Ils étaient là, à me murmurer « Oh Chazz, c’est tellement gros. On arrivera jamais à l’étouffer entre nous. ». Je continuais mon observation quand je vis que Deirdry me fixait de ses yeux de chienne.
Le mot « chienne » m’était venu de suite puisqu’elle faisait vachement pitbull à ce moment précis. Il y avait deux éléments intéressant quant à la ressemblance entre Dreidry et le canidé.
La première, c’était qu’elle bavait sans doute en abondance devant un os. L’os ici était bien entendu une image.
La seconde c’était qu’elle mordait également avec férocité les balles que l’on pouvait lui lancer et bien que je n’étais pas contre une petite tape sur les burnes, là on était clairement dans une école que je ne fréquentais pas. Aussi je pris soin de retourner à la contemplation de ses nichons jusqu’à ce qu’elle reparte.
Je retrouvais peu à peu mes esprits, me replongeant dans la conversation. Aveux, tableau… Rien de bien compliquer en somme à avoir. On en venait à parler du prix et là… Ouah la déception. Moi les cochonnes, j’adorais ça mais… Rah faute sur faute là, Dreirdry. Je saisissais tout de même le verre qu’elle me tendait à l’aide de mes deux mains, étant toujours menottés.
-Ahh la déception… C’est compliqué hein ? D’avoir l’ascendant sur quelqu’un lors d’une négociation.
Je m’empressais de goûter le nectar dans mon verre avant de lâcher une légère grimace. La gnôle de qualité c’était toujours décevant. Je venais hausser un sourcil tout en souriant et en revenant à la belle plante face à moi.
-Tu veux un conseil gratuit venant de la rue ? Pointes toi à une négociation avec tes propres propositions déjà en tête et après avoir fait preuve d’une violence gratuite. Là c’est moi qui prends l’ascendant. J’ai ce que tu veux et à moins que tu es ce que je veux, bah ça va tomber à l’eau quoi. On négocie quant on ne peut pas écraser et une négociation, ce n’est ni plus ni moins qu’une reddition. Restes à voir si la reddition est douce ou non. Oh ! ça et prévois aussi un mec comme moi avec un couteau. Les gens frustrés en négociation, ils font généralement des choses stupides. C’est important les seconds couteaux.
Je riais légèrement tout en revenant à mon verre. La seconde gorgée passait toujours mieux. Mon rire se fit plus prononcé pour finalement s’arrêter net au moment ou mon regard croisa celui de mon interlocutrice.
-Je veux une lettre signée par le juge de la cour suprême de la République. Une lettre qui m’évitera la prison lors de ma prochaine visite dans un tribunal.
Un jour, j’irais m’asseoir dans le fauteuil présidentiel après m’être introduit par effraction dans le siège du pouvoir. Ce jour là, j’aimerai bien pouvoir éviter Razkaal. Il n’y avait rien de pire que la privation de liberté.
-Pour ce qui est de mes autres revendications. On va jouer à un petit jeu. Pile ou face. Si c’est pile, tu te déshabilles et on continue notre échange. Si c’est face, je me montre plus ouvert à la négociation.
Ahh, elle était là. L’excitation du pari. S’il y avait bien un truc plus stimulant que le vol ou le cul, c’était le jeu.
Invité
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Deirdre se mit à sourciller lorsque le prisonnier clama qu'elle n'avait pas l'ascendant sur les négociations. Est-ce que cela avait tillé son égo ? Pas vraiment. À vrai dire, Chazz n'avait pas encore compris le genre de femme qu'elle était et le fait qu'il commença à la ranger dans une case n'était qu'un détail à ses yeux. Reprenant son verre de bourbon pour en boire une fine gorgée, elle reposa son délicat petit postérieur sur le bureau, croisant les jambes alors que ses yeux noirs se plantaient dans ceux de l'impudent qui lui faisait face.
" Un conseil de la rue ? "
Ce fut alors que la jeune femme retint un rire, laissant apparaître un sourire qu'elle tenta de retenir en se mordant la lèvre inférieure. Pour la première fois, son visage si froid se défroissant et ses yeux s'illuminaient étrangement. Plaçant sa main devant la bouche comme pour tenter de se contenir, elle s'empêcha de s'abandonner à l'hilarité de l'instant. Un voleur qui donnait des leçons d'interrogations et de négociations à un Juge ? Voilà bien une situation cocasse.
" Oh Monsieur Krammer... je ne vous imaginais pas si drôle. "
Elle quitta le devant du bureau pour retrouver le confort de son fauteuil, toujours une légère esquisse moqueuse aux bords des lèvres, ramenant son verre avec elle.
" Vous n'avez pas compris, Monsieur Krammer, que vous n'êtes absolument pas maître de cet échange et que ma proposition n'est qu'une opportunité que je vous offre dans ma grande générosité. Si je n'obtiens les informations de vous, je les trouverais ailleurs. Vous ne me servez qu'à gagner du temps. Je peux également vous forcer à me les donner, mais je trouverais cela bien moins amusant. "
Et lorsque l'on était Juge et que l'on voyait maints et maints criminels passer devant soi, réclamer inlassablement la même chose, tous les visages finissaient par se ressembler. Les peines aussi. Une justice qui n'était plus qu'une formalité pour des crimes de bas étages. Mais voilà, lorsqu'elle entendit les revendications posées par son prisonnier culotté, elle dut à nouveau se retenir de rire. Décidément, ce dernier n'avait pas le bagout qui l'étouffait.
" Une lettre du juge suprême ? Parce que vous pensez qu'il pourrait accorder une chose pareille à un homme comme vous ? Vous vous imaginez bien plus important que vous ne l'êtes en réalité. Je ne sais pas si je dois admirer votre culot ou bien me rire de votre outrecuidance. "
Ce fut à ce moment-là que la jeune femme pointa à nouveau son sévère regard dans ceux de son camarade du jour, un sourire un peu plus franc sur le visage à l'évocation de son jeu.
" Oh mon cher Monsieur Krammer... Vous êtes ici dans mon Tribunal et je suis celle qui dicte les règles. Vous voulez jouer ? Soit. Pile ou face. Si vous résistez assez sans vous déshonorer, cela vaut pile, je vous accorde le droit de m'ôter vous-même mes vêtements. Si vous échouez, cela vaut face, vous me dites ce que je veux savoir. "
Toujours derrière son bureau, le sourire de la jeune femme s'étira et ce fut à cet instant précis que Deirdre fit le choix de montrer qu'elle n'avait pas forcément besoin d'un second couteau. Elle fit le choix de directement s'en prendre à l'esprit de Chazz, l'attaquant de part en part sans discontinuité.
" Alors... Chazz... Pensez-vous toujours que vous êtes en position d'ascendant ? Montrez-moi que vous pouvez être un homme plus digne que votre langue de putain. Oh et pitié, évitez de vomir s'il vous plaît. Je suis lasse de devoir faire nettoyer mon tapis. "
Il était temps de voir combien de partie se devrait d'être lancé.
" Un conseil de la rue ? "
Ce fut alors que la jeune femme retint un rire, laissant apparaître un sourire qu'elle tenta de retenir en se mordant la lèvre inférieure. Pour la première fois, son visage si froid se défroissant et ses yeux s'illuminaient étrangement. Plaçant sa main devant la bouche comme pour tenter de se contenir, elle s'empêcha de s'abandonner à l'hilarité de l'instant. Un voleur qui donnait des leçons d'interrogations et de négociations à un Juge ? Voilà bien une situation cocasse.
" Oh Monsieur Krammer... je ne vous imaginais pas si drôle. "
Elle quitta le devant du bureau pour retrouver le confort de son fauteuil, toujours une légère esquisse moqueuse aux bords des lèvres, ramenant son verre avec elle.
" Vous n'avez pas compris, Monsieur Krammer, que vous n'êtes absolument pas maître de cet échange et que ma proposition n'est qu'une opportunité que je vous offre dans ma grande générosité. Si je n'obtiens les informations de vous, je les trouverais ailleurs. Vous ne me servez qu'à gagner du temps. Je peux également vous forcer à me les donner, mais je trouverais cela bien moins amusant. "
Et lorsque l'on était Juge et que l'on voyait maints et maints criminels passer devant soi, réclamer inlassablement la même chose, tous les visages finissaient par se ressembler. Les peines aussi. Une justice qui n'était plus qu'une formalité pour des crimes de bas étages. Mais voilà, lorsqu'elle entendit les revendications posées par son prisonnier culotté, elle dut à nouveau se retenir de rire. Décidément, ce dernier n'avait pas le bagout qui l'étouffait.
" Une lettre du juge suprême ? Parce que vous pensez qu'il pourrait accorder une chose pareille à un homme comme vous ? Vous vous imaginez bien plus important que vous ne l'êtes en réalité. Je ne sais pas si je dois admirer votre culot ou bien me rire de votre outrecuidance. "
Ce fut à ce moment-là que la jeune femme pointa à nouveau son sévère regard dans ceux de son camarade du jour, un sourire un peu plus franc sur le visage à l'évocation de son jeu.
" Oh mon cher Monsieur Krammer... Vous êtes ici dans mon Tribunal et je suis celle qui dicte les règles. Vous voulez jouer ? Soit. Pile ou face. Si vous résistez assez sans vous déshonorer, cela vaut pile, je vous accorde le droit de m'ôter vous-même mes vêtements. Si vous échouez, cela vaut face, vous me dites ce que je veux savoir. "
Toujours derrière son bureau, le sourire de la jeune femme s'étira et ce fut à cet instant précis que Deirdre fit le choix de montrer qu'elle n'avait pas forcément besoin d'un second couteau. Elle fit le choix de directement s'en prendre à l'esprit de Chazz, l'attaquant de part en part sans discontinuité.
- Pouvoir : Attaque mentale - Palier 2:
- En gardant son regard sur une personne à moins de 10 m, cause des dégâts mentaux assez importants entraînant des effets secondaires comme des vomissements et souvent l'incapacité de réfléchir ou réagir, excellente technique de torture.
" Alors... Chazz... Pensez-vous toujours que vous êtes en position d'ascendant ? Montrez-moi que vous pouvez être un homme plus digne que votre langue de putain. Oh et pitié, évitez de vomir s'il vous plaît. Je suis lasse de devoir faire nettoyer mon tapis. "
Il était temps de voir combien de partie se devrait d'être lancé.
Invité
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Ouah… Elle avait un rire envoûtant. Femme qui rit à moitié dans le lit. Je suivais ses mouvements du regard. Elle semblait s’amuser de mes demandes.
-Ecoutes ma jolie, un jour j’irais poser moi même mon cul dans le fauteuil de ton juge. Juste pour la blague.
Outrecuidance ? C’était de la bouffe exotique ou une position sexuelle d’une contrée étrangère. Dans le doute, je venais hocher la tête tout en la regardant d’un air complice.
-Outrecuidance… Ouais…
Soudain mon sourire disparut tandis qu’une douleur vint s’emparer de ma tête. C’était comme si on plantait des couteaux dans mon crane de manière discontinue. Au vu du regard de salope, c’était un coup de la juge. Mon visage se crispait sous la douleur et mes instinct primaires commencèrent à prendre le dessus.
Mon attention fut attirer par l’alcool qui coulait sur ma main. Mes mains tremblèrent sur le verre ce qui eut pour effet de le vider. Le verre, le bureau, la douleur.
Je secouais la tête, tentant de faire de l’ordre dans mon esprit malgré la douleur. Le verre, le bureau, la gorge délicate de cette chienne. Il me faudrait moins d’une seconde pour le faire mais après ?
Je penchais la tête sur le côté tandis qu’une veine se manifestait sur mon front. La porte, la fuite, la douleur. Non ! Rien n’était bon sur le long terme. Il fallait juste mettre fin à la douleur. La douleur, les couteaux, la tête, Deirdry.
Elle était clairement entrain de me torturer. Elle voulait savoir quelque chose. Il fallait donc juste lui parler ? Je repensais à toute ses fois ou j’avais été tabassé, attaché, torturé. Torturé, douleur, info’ ?
La douleur, les infos’, la douleur, la tête, Deindry, le bureau, le verre, la gorge. Deindry, la douleur, les infos, le bureau, la tête.
Après un raisonnement primitif, la solution m’apparut telle une illumination. Mon regard se posa sur celui de la juge et un léger ricanement se mêla à mes gémissements. Je poussai sur mes jambes pour me retrouver debout. Je faillis tomber, manquant d’équilibre. A cet instant, cette chienne put le ressentir, ce petit truc dans l’air qui laisse sous entendre que quelqu’un va déguster.
Mon sourire réapparut sur les traits déformés de mon visage. Dans un mouvement léger, mes poignets menottés se levèrent légèrement. Malgré le fait que cette connasse était vachement bonne, elle restait une représentante de l’autorité en place. Et qu’est ce que l’on faisait, nous les mecs de la rue quant on voyait arriver un représentant de l’ordre ? On levait le majeur.
-Paniques pas, ça va bien se passer…
Lorsque l’on torturait quelqu’un, il fallait faire le nécessaire pour qu’il ne puisse plus bouger. La douleur provoquait une montée de tout un truc chimique dans le corps et si la personne bougeait, elle allait chercher à fuir. Si elle était solidement attaché, l’échappatoire, c’était de parler et encore. Je ne pouvais m’enfuir malgré ma mobilité mais je pouvais mettre fin à la douleur.
Pour avoir mal, il faut être conscient. La douleur, le bureau massif, la tête.
Le petit Chazz en moi termina sa cigarette avant de sourire et d’éteindre la bougie qui éclairait mon esprit.
Ma tête rencontra alors le rebord du bureau dans un choc soudain. Ma vision se brouilla tandis que je me redressais rapidement. Un assaut supplémentaire sur le rebord. Mes rires, aux même titre que mes gémissement se firent plus prononcés tandis que sang et baves venaient souiller le meuble. Ce fut lors de la dernière rencontre entre le bois et mon crane que je tombai dans l’inconscience.
-Ecoutes ma jolie, un jour j’irais poser moi même mon cul dans le fauteuil de ton juge. Juste pour la blague.
Outrecuidance ? C’était de la bouffe exotique ou une position sexuelle d’une contrée étrangère. Dans le doute, je venais hocher la tête tout en la regardant d’un air complice.
-Outrecuidance… Ouais…
Soudain mon sourire disparut tandis qu’une douleur vint s’emparer de ma tête. C’était comme si on plantait des couteaux dans mon crane de manière discontinue. Au vu du regard de salope, c’était un coup de la juge. Mon visage se crispait sous la douleur et mes instinct primaires commencèrent à prendre le dessus.
Mon attention fut attirer par l’alcool qui coulait sur ma main. Mes mains tremblèrent sur le verre ce qui eut pour effet de le vider. Le verre, le bureau, la douleur.
Je secouais la tête, tentant de faire de l’ordre dans mon esprit malgré la douleur. Le verre, le bureau, la gorge délicate de cette chienne. Il me faudrait moins d’une seconde pour le faire mais après ?
Je penchais la tête sur le côté tandis qu’une veine se manifestait sur mon front. La porte, la fuite, la douleur. Non ! Rien n’était bon sur le long terme. Il fallait juste mettre fin à la douleur. La douleur, les couteaux, la tête, Deirdry.
Elle était clairement entrain de me torturer. Elle voulait savoir quelque chose. Il fallait donc juste lui parler ? Je repensais à toute ses fois ou j’avais été tabassé, attaché, torturé. Torturé, douleur, info’ ?
La douleur, les infos’, la douleur, la tête, Deindry, le bureau, le verre, la gorge. Deindry, la douleur, les infos, le bureau, la tête.
Après un raisonnement primitif, la solution m’apparut telle une illumination. Mon regard se posa sur celui de la juge et un léger ricanement se mêla à mes gémissements. Je poussai sur mes jambes pour me retrouver debout. Je faillis tomber, manquant d’équilibre. A cet instant, cette chienne put le ressentir, ce petit truc dans l’air qui laisse sous entendre que quelqu’un va déguster.
Mon sourire réapparut sur les traits déformés de mon visage. Dans un mouvement léger, mes poignets menottés se levèrent légèrement. Malgré le fait que cette connasse était vachement bonne, elle restait une représentante de l’autorité en place. Et qu’est ce que l’on faisait, nous les mecs de la rue quant on voyait arriver un représentant de l’ordre ? On levait le majeur.
-Paniques pas, ça va bien se passer…
Lorsque l’on torturait quelqu’un, il fallait faire le nécessaire pour qu’il ne puisse plus bouger. La douleur provoquait une montée de tout un truc chimique dans le corps et si la personne bougeait, elle allait chercher à fuir. Si elle était solidement attaché, l’échappatoire, c’était de parler et encore. Je ne pouvais m’enfuir malgré ma mobilité mais je pouvais mettre fin à la douleur.
Pour avoir mal, il faut être conscient. La douleur, le bureau massif, la tête.
Le petit Chazz en moi termina sa cigarette avant de sourire et d’éteindre la bougie qui éclairait mon esprit.
Ma tête rencontra alors le rebord du bureau dans un choc soudain. Ma vision se brouilla tandis que je me redressais rapidement. Un assaut supplémentaire sur le rebord. Mes rires, aux même titre que mes gémissement se firent plus prononcés tandis que sang et baves venaient souiller le meuble. Ce fut lors de la dernière rencontre entre le bois et mon crane que je tombai dans l’inconscience.
Invité
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Cruelle diablesse. Deirdre pouvait l'être. Impitoyable, sans remord, pas un sourcillement alors qu'elle savait pertinemment que la douleur qui allait saisir à l'instant l'esprit du voleur serait à peine tolérable. On ne devenait pas Juge à Justice sans posséder de sang-froid. C'était une règle intrinsèque. Il fallait la connaître pour perdurer. Si l'on se montrait trop tendre, on se laissait dévorer par les plus gros que soi. Chazz Krammer ne remporterait pas la partie. Pas cette fois-ci en tout cas. Qu'il jugea bien vite la jeune femme n'était en réalité guère surprenant. Il fallait dire qu'elle ne payait pas de mine derrière sa beauté froide. Toutefois, pour se hisser dans la sphère dans laquelle elle tournoyait, il fallait avoir autant d'égo que de tripes.
" Et bien, et bien, Chazz... il est étrange de ne plus vous entendre, vous qui me faisiez si rire il y a quelques instants... "
Petite pique, petite provocation alors qu'elle savait pertinemment qu'elle tourmentait l'esprit de son hôte. Il avait voulu jouer, elle jouait. La Juge restait assise, conservant son regard sur la silhouette de celui dont elle perçait. Elle l'observait en train de lutter, son regard hagard qui cherchait à demeurer le plus lucide possible. Quand il la regardait, elle affichait un petit sourire en coin, penchant la tête un peu de côté.
" Si vous êtes prêt à me dire ce que je veux, vous serez libérer de la douleur, à moins que vous l'aimiez à ce point ? "
Elle s'accouda, banalement, à son bureau et attendait que Krammer arriva à son point de rupture, maintenant son assaut sans discontinuité, jusqu'à ce qu'il tituba en se redressant et commença à taper sa tête contre son bureau. Deirdre recula d'un bond sur sa chaise, surprise et étonnée qu'il usa d'une telle méthode. La douleur physique pour contrer celle de sa psyché ? Original, assez pour qu'elle se mit à rire.
" Quelle sublime détermination, Monsieur Krammer. Qu'il est dommage de marteler une tête si pleine. "
Bien évidemment, la Juge était ironique, mais elle ne bougea pas d'un cil tandis que ce boucan rameuta les gardiens devant son bureau. Lorsqu'ils entrèrent, Chazz était évanoui sur le sol, force de trop avoir frappé sa tête. Deirdre finissait son verre avec une sérénité totalement détachée de la scène.
" Messieurs... veuillez emmener le prisonnier dans sa cellule. Il n'est pas en état d'assister à son propre jugement et son témoignage ne sera pas nécessaire à la vue des inculpations à son encontre. Par contre, veillez tout de même à ce qu'un médecin s'occupe de ses blessures. "
Il fallait savoir être un peu magnanime et comme elle avait promis, Chazz Krammer fut soigné et enfermé. Sa peine ? Un an de prison. Aucune négociation, aucune remise de peine. Deirdre avait tenu parole... ou presque. Pour entièrement être honnête avec elle-même, elle s'employa tout de même à rendre visite à son exubérant prisonnier. C'était une chose rare, principalement parce qu'il lui était fatiguant d'entendre insultes et sifflements à son encontre dès qu'elle passait dans les couloirs.
Ses talons raisonnèrent ainsi dans les sinueux et suintant couloir de la prison de Justice jusqu'à parvenir devant la grille de ce cher Chazz Krammer. Un petit sourire en coin, elle se tenait à plusieurs centimètres du prisonnier, de telle façon à ce qu'il ne puisse l'atteindre même en tendant les bras.
" Bonjour, Monsieur Krammer. J'espère que vos nouveaux quartiers vous plaisent et que vous avez hâte d'apprendre vos leçons dans cette grande école criminelle. "
Le cynisme de la Juge renvoyait directement aux propres propos de son camarade délinquant qui avait parlé de la prison comme d'une école de la vie.
" Je suppose que vous n'êtes pas surpris d'apprendre que vous avez écopé d'une année de prison, n'est-ce pas ? Vous pouvez d'ailleurs vous féliciter de n'avoir rien dit et de m'avoir étonné. Et comme je suis une femme de parole, je suis venue vous dire que vous avez gagné votre première manche. "
Le sourire de la jeune femme s'étira.
" Bien évidemment, vous n'aurez votre dû que lorsque vous sortirez de prison. Il ne vous sera pas difficile de trouver mon adresse. Vous êtes un homme plein de ressource après tout. En attendant, vous avez toute une année pour réfléchir au prochain défi. "
" Et bien, et bien, Chazz... il est étrange de ne plus vous entendre, vous qui me faisiez si rire il y a quelques instants... "
Petite pique, petite provocation alors qu'elle savait pertinemment qu'elle tourmentait l'esprit de son hôte. Il avait voulu jouer, elle jouait. La Juge restait assise, conservant son regard sur la silhouette de celui dont elle perçait. Elle l'observait en train de lutter, son regard hagard qui cherchait à demeurer le plus lucide possible. Quand il la regardait, elle affichait un petit sourire en coin, penchant la tête un peu de côté.
" Si vous êtes prêt à me dire ce que je veux, vous serez libérer de la douleur, à moins que vous l'aimiez à ce point ? "
Elle s'accouda, banalement, à son bureau et attendait que Krammer arriva à son point de rupture, maintenant son assaut sans discontinuité, jusqu'à ce qu'il tituba en se redressant et commença à taper sa tête contre son bureau. Deirdre recula d'un bond sur sa chaise, surprise et étonnée qu'il usa d'une telle méthode. La douleur physique pour contrer celle de sa psyché ? Original, assez pour qu'elle se mit à rire.
" Quelle sublime détermination, Monsieur Krammer. Qu'il est dommage de marteler une tête si pleine. "
Bien évidemment, la Juge était ironique, mais elle ne bougea pas d'un cil tandis que ce boucan rameuta les gardiens devant son bureau. Lorsqu'ils entrèrent, Chazz était évanoui sur le sol, force de trop avoir frappé sa tête. Deirdre finissait son verre avec une sérénité totalement détachée de la scène.
" Messieurs... veuillez emmener le prisonnier dans sa cellule. Il n'est pas en état d'assister à son propre jugement et son témoignage ne sera pas nécessaire à la vue des inculpations à son encontre. Par contre, veillez tout de même à ce qu'un médecin s'occupe de ses blessures. "
Il fallait savoir être un peu magnanime et comme elle avait promis, Chazz Krammer fut soigné et enfermé. Sa peine ? Un an de prison. Aucune négociation, aucune remise de peine. Deirdre avait tenu parole... ou presque. Pour entièrement être honnête avec elle-même, elle s'employa tout de même à rendre visite à son exubérant prisonnier. C'était une chose rare, principalement parce qu'il lui était fatiguant d'entendre insultes et sifflements à son encontre dès qu'elle passait dans les couloirs.
Ses talons raisonnèrent ainsi dans les sinueux et suintant couloir de la prison de Justice jusqu'à parvenir devant la grille de ce cher Chazz Krammer. Un petit sourire en coin, elle se tenait à plusieurs centimètres du prisonnier, de telle façon à ce qu'il ne puisse l'atteindre même en tendant les bras.
" Bonjour, Monsieur Krammer. J'espère que vos nouveaux quartiers vous plaisent et que vous avez hâte d'apprendre vos leçons dans cette grande école criminelle. "
Le cynisme de la Juge renvoyait directement aux propres propos de son camarade délinquant qui avait parlé de la prison comme d'une école de la vie.
" Je suppose que vous n'êtes pas surpris d'apprendre que vous avez écopé d'une année de prison, n'est-ce pas ? Vous pouvez d'ailleurs vous féliciter de n'avoir rien dit et de m'avoir étonné. Et comme je suis une femme de parole, je suis venue vous dire que vous avez gagné votre première manche. "
Le sourire de la jeune femme s'étira.
" Bien évidemment, vous n'aurez votre dû que lorsque vous sortirez de prison. Il ne vous sera pas difficile de trouver mon adresse. Vous êtes un homme plein de ressource après tout. En attendant, vous avez toute une année pour réfléchir au prochain défi. "
Invité
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Ah la prison… On y trouvait principalement deux types de lurons : les casse-cous et les mecs fêlés. Moi la cabane, ça m’a jamais fait tourné la tête, j’appartenais donc à la première catégorie.
Après mon petit numéro chez Dreindry, j’avais fini au trou. Il ne m’avait pas fallu longtemps pour me mettre une paire de connards à dos. Je n’y pouvais rien si je n’avais pas de chance au jeu et que ces connards cela jouaient usuriers. Heureusement pour moi, j’étais tombé dans la cellule d’un cador : un espèce de taré maquillé qui avait le chic pour mettre des coups de shlass. Il m’avait à la bonne et on avait su crée un équilibre lui et moi. Il me protégeait et moi je lui apprenais des tours de cartes. C’était un type de la seconde catégorie mon codétenu.
Cela faisait bien deux semaines que j’étais au placard quand j’entendis un bruit de talons dans le couloir. Il y eut bientôt tout un tas de sifflements et l’écho de ce qui arrivait venait à mes oreilles au travers de mes congénères.
-Salope ! Je vais t’égorger quand je sortirais !
-Espèce de connasse !
-Je suis innocent, laissez moi sortir !
-Hey ! Je l’ai entendu parler aux gardes, paraît qu’elle va voir l’Asticot !
Et merde… Une autorité judiciaire qui venait en prison, ça annonçait rien de bon. J’allais passer pour un vendu et j’allais devoir shlasser encore plus de mecs. ‘Chier…
Ce fut à ce moment là que je la vis, ce petit bonbon plein d’amertume. Me levant de ma paillasse, j’allais glisser mes bras à travers la grille, m’appuyant aux barreaux. Les blessures jadis présent sur mon visage avaient complètement disparu. A la place se trouvait un charmant sourire. Les gardes m’incitèrent à reculer en tapotant sur la grille mais je ne fis rien.
-Recules Cramer !
-C’est Krammer…. Chazzzz Krammerrrr. Pauvre con…
Je riais légèrement avant de reposer mon attention sur la juge.
-C’est pas un endroit pour une sucrerie ici. Tu ferais mieux de filer avant de provoquer une émeute. J’en connais des larrons ici qui ont pas tiré un coup depuis un baille.
Je riais à nouveau, faisant par la même occasion sourire le Bouffon derrière moi.
-T’en fais pas va. Je viendrais te voir à un moment ou un autre. Mais dis moi… Tu peux le reconnaître. On est entre nous. Je te plais, pas vrai ?
Les gardes tapèrent sur la grille avant de regarder la juge, cherchant à savoir s’il devait rentrer pour me démonter la gueule ou pas.
Toujours est-il que je passai une chouette année avec Isal là bas. Un an plus tard, à ma sortie, j’avais décidé d’aller faire un tour à Kaizoku plutôt que d’aller voir ces divines mamelles. Fallait ce faire désir avec ce genre de garce.
Plus j’avais l’air détaché, plus elle me laisserait l’attacher.
Après mon petit numéro chez Dreindry, j’avais fini au trou. Il ne m’avait pas fallu longtemps pour me mettre une paire de connards à dos. Je n’y pouvais rien si je n’avais pas de chance au jeu et que ces connards cela jouaient usuriers. Heureusement pour moi, j’étais tombé dans la cellule d’un cador : un espèce de taré maquillé qui avait le chic pour mettre des coups de shlass. Il m’avait à la bonne et on avait su crée un équilibre lui et moi. Il me protégeait et moi je lui apprenais des tours de cartes. C’était un type de la seconde catégorie mon codétenu.
Cela faisait bien deux semaines que j’étais au placard quand j’entendis un bruit de talons dans le couloir. Il y eut bientôt tout un tas de sifflements et l’écho de ce qui arrivait venait à mes oreilles au travers de mes congénères.
-Salope ! Je vais t’égorger quand je sortirais !
-Espèce de connasse !
-Je suis innocent, laissez moi sortir !
-Hey ! Je l’ai entendu parler aux gardes, paraît qu’elle va voir l’Asticot !
Et merde… Une autorité judiciaire qui venait en prison, ça annonçait rien de bon. J’allais passer pour un vendu et j’allais devoir shlasser encore plus de mecs. ‘Chier…
Ce fut à ce moment là que je la vis, ce petit bonbon plein d’amertume. Me levant de ma paillasse, j’allais glisser mes bras à travers la grille, m’appuyant aux barreaux. Les blessures jadis présent sur mon visage avaient complètement disparu. A la place se trouvait un charmant sourire. Les gardes m’incitèrent à reculer en tapotant sur la grille mais je ne fis rien.
-Recules Cramer !
-C’est Krammer…. Chazzzz Krammerrrr. Pauvre con…
Je riais légèrement avant de reposer mon attention sur la juge.
-C’est pas un endroit pour une sucrerie ici. Tu ferais mieux de filer avant de provoquer une émeute. J’en connais des larrons ici qui ont pas tiré un coup depuis un baille.
Je riais à nouveau, faisant par la même occasion sourire le Bouffon derrière moi.
-T’en fais pas va. Je viendrais te voir à un moment ou un autre. Mais dis moi… Tu peux le reconnaître. On est entre nous. Je te plais, pas vrai ?
Les gardes tapèrent sur la grille avant de regarder la juge, cherchant à savoir s’il devait rentrer pour me démonter la gueule ou pas.
Toujours est-il que je passai une chouette année avec Isal là bas. Un an plus tard, à ma sortie, j’avais décidé d’aller faire un tour à Kaizoku plutôt que d’aller voir ces divines mamelles. Fallait ce faire désir avec ce genre de garce.
Plus j’avais l’air détaché, plus elle me laisserait l’attacher.
Invité
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Lorsque Deirdre prenait le temps de descendre dans les geôles, elle y faisait toujours sensation, et lorsqu'elle s'arrêta devant la grille de Krammer, elle retrouva le même voleur impudent avec lequel elle avait échangé. Visiblement, les coups qu'il avait reçus sur la tête n'avaient pas altéré son caractère. Le contraire aurait peut-être été décevant.
" Votre poésie a bien failli me manquer Monsieur Krammer, mais je suis désolée de vous apprendre que si je devais avoir un goût, il serait plus amer que sucré… voir acide. "
Un petit sourire narquois se profila sur sa pale figure alors qu'elle ne quitta pas du regard le prisonnier. Notons qu'elle préféra ne faire aucune remarque supplémentaire sur les propos de la triste sexualité des autres camarades de Chazz.... quoique...
" Oh, Monsieur Krammer... je m'inquièterais plutôt pour votre petit postérieur que le mien. Vous avez plus de risque que moi d'être au goût de vos autres amis, et surtout plus à leur portée. "
Ce qui se passait en prison, restait généralement en prison. Mais il était connu de tous que cela n'était guère une partie de plaisir et qu'il fallait savoir s'allouer de bons alliés ou bien de pas énerver les mauvaises personnes. En tout cas, le voleur eut au moins le bon goût de faire rire la Juge qui ne se retint pas face au culot de Krammer. Elle se contenta de lever la main lorsque les gardes la regardèrent, notifiant ainsi qu'il était inutile d'en faire plus. Le battre ne serait d'aucun intérêt. Il serait déjà privé de sa liberté pendant un an.
" Votre vanité est à la hauteur de votre culot, Monsieur Krammer. Je salue votre bagout. Mais nous tâcherons de répondre à cette question si vous parvenez à rester entier et si vous me retrouvez en tant qu'homme libre. En attendant, je vous laisse libre de le penser. Le vérifier vous demandera des mains libres. "
Amusée, Deirdre glissa un petit clin d'œil provocateur avant de s'en retourner à nouveau vers ses affaires. À vrai dire, il y avait de fortes probabilités qu'elle ne s'attendit à rien. Chazz Krammer semblait être un peu fou, un peu brouillon. Il aurait tôt fait à s'en retourner à ses vols et autres trafics. Elle le reverrait sans doute, mais encore enchainé... du moins, c'était ce qu'elle croyait. Mais quand on jouait, rien n'était vraiment décidé...
" Votre poésie a bien failli me manquer Monsieur Krammer, mais je suis désolée de vous apprendre que si je devais avoir un goût, il serait plus amer que sucré… voir acide. "
Un petit sourire narquois se profila sur sa pale figure alors qu'elle ne quitta pas du regard le prisonnier. Notons qu'elle préféra ne faire aucune remarque supplémentaire sur les propos de la triste sexualité des autres camarades de Chazz.... quoique...
" Oh, Monsieur Krammer... je m'inquièterais plutôt pour votre petit postérieur que le mien. Vous avez plus de risque que moi d'être au goût de vos autres amis, et surtout plus à leur portée. "
Ce qui se passait en prison, restait généralement en prison. Mais il était connu de tous que cela n'était guère une partie de plaisir et qu'il fallait savoir s'allouer de bons alliés ou bien de pas énerver les mauvaises personnes. En tout cas, le voleur eut au moins le bon goût de faire rire la Juge qui ne se retint pas face au culot de Krammer. Elle se contenta de lever la main lorsque les gardes la regardèrent, notifiant ainsi qu'il était inutile d'en faire plus. Le battre ne serait d'aucun intérêt. Il serait déjà privé de sa liberté pendant un an.
" Votre vanité est à la hauteur de votre culot, Monsieur Krammer. Je salue votre bagout. Mais nous tâcherons de répondre à cette question si vous parvenez à rester entier et si vous me retrouvez en tant qu'homme libre. En attendant, je vous laisse libre de le penser. Le vérifier vous demandera des mains libres. "
Amusée, Deirdre glissa un petit clin d'œil provocateur avant de s'en retourner à nouveau vers ses affaires. À vrai dire, il y avait de fortes probabilités qu'elle ne s'attendit à rien. Chazz Krammer semblait être un peu fou, un peu brouillon. Il aurait tôt fait à s'en retourner à ses vols et autres trafics. Elle le reverrait sans doute, mais encore enchainé... du moins, c'était ce qu'elle croyait. Mais quand on jouait, rien n'était vraiment décidé...
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