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Ah mais vous êtes aussi curieux qu'une fouine ma foi
Pendant un moment, Halewyn contemple le fond de sa chope, l'air de réfléchir à la question
Soit... mais j'espère bien que ca ne sera pas à sens unique comme le sont les confidences parsemant la conversation jusqu'à maintenant. . Et vu que je n'aime pas parler de moi directement... parlons plus de... m.... Elisabeth. Guerrière, sinon paladine, Matriarche du Pal, Archiviste du monde. Qui a perdu toute sa famille lors de L'invasion des titans. Il n'y a plus maintenant ni père ni mère, ni fils ni fille. Il n'y a plus qu'elle et les ruines poussiéreuses de sa maison familiale, destinées à disparaitre àa plus ou moins longue échéance. Pourquoi je parle d'elle, c'est que son histoire présente des disons similarités avec la mienne. Et pourtant j'ai choisi le chemin de la vengance et elle, celui de servir les titans. Ce choix peut susciter quelques bonnes interrogations. Du genre, ai-je fais le bon choix? Est ce une punition divine pour nous obliger à une éternité de servitude aveugle? Devrions nous plutot contourner tout ces fanatiques de tout acabits qui naissent un peu partout pour attaquer le problème à la racine?
Il y a un moment de silence ou ħalewyn porte la chope a ses lèevres, mais cest à peine si ses lèevres y touchent.
Devrions nous faire comme les fanatiques? Convertir et asservir? Quelle utilité a le paysan de telles croyances, parce que tant que sa femme et ses gosses repirent que la récolte soit bonne et quil ait un toit sur la tête et de la nourriture dans l'assiette, n'est ce pas important? Et aussi, une autre question. Est ce vraiment moral de prendre les non morts et voler l'honnête travail des mineurs juste pour quelques cailloux précieux?
La Shoumeienne conclut la tirade dite d'une voix douce d'un sourire particulièrement triste.
Et quelle estla place des mortels dans toute l'équation?
Pendant un moment, Halewyn contemple le fond de sa chope, l'air de réfléchir à la question
Soit... mais j'espère bien que ca ne sera pas à sens unique comme le sont les confidences parsemant la conversation jusqu'à maintenant. . Et vu que je n'aime pas parler de moi directement... parlons plus de... m.... Elisabeth. Guerrière, sinon paladine, Matriarche du Pal, Archiviste du monde. Qui a perdu toute sa famille lors de L'invasion des titans. Il n'y a plus maintenant ni père ni mère, ni fils ni fille. Il n'y a plus qu'elle et les ruines poussiéreuses de sa maison familiale, destinées à disparaitre àa plus ou moins longue échéance. Pourquoi je parle d'elle, c'est que son histoire présente des disons similarités avec la mienne. Et pourtant j'ai choisi le chemin de la vengance et elle, celui de servir les titans. Ce choix peut susciter quelques bonnes interrogations. Du genre, ai-je fais le bon choix? Est ce une punition divine pour nous obliger à une éternité de servitude aveugle? Devrions nous plutot contourner tout ces fanatiques de tout acabits qui naissent un peu partout pour attaquer le problème à la racine?
Il y a un moment de silence ou ħalewyn porte la chope a ses lèevres, mais cest à peine si ses lèevres y touchent.
Devrions nous faire comme les fanatiques? Convertir et asservir? Quelle utilité a le paysan de telles croyances, parce que tant que sa femme et ses gosses repirent que la récolte soit bonne et quil ait un toit sur la tête et de la nourriture dans l'assiette, n'est ce pas important? Et aussi, une autre question. Est ce vraiment moral de prendre les non morts et voler l'honnête travail des mineurs juste pour quelques cailloux précieux?
La Shoumeienne conclut la tirade dite d'une voix douce d'un sourire particulièrement triste.
Et quelle estla place des mortels dans toute l'équation?
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Les yeux écarquillés, le dos bien droit, les sourcils haussés, Pendor n'est que stupéfaction. Wow. Il ne s'attendait pas à... autant. Il se gratte la tête d'une façon qui montre qu'il est terriblement perplexe. Et sinon, la nuit porte conseil hein ? Il se ressaisit, passe une main sur son visage qui termine par rester au niveau de sa mâchoire, où il triture intensément sa barbe comme si cela allait l'aider à une quelconque forme de réflexion. Il lâche finalement, en commençant par sa question finale :
" Ma foi, notre place est celle que nous voulons bien nous donner - les sociétés se sont toutes structurées naturellement, dans des ordres précis et variables ; mais le fait est que globalement, la plupart des mortels ont une place qui est déterminée par la société dans laquelle ils existent - et bien des gens s'en contentent. Vous l'avez bien soulevé ; ils préfèrent s'inquiéter du souper plutôt que de leur place dans le monde, ce qui est un questionnement légitime, et malheureusement injuste "
Il prend une énième gorgée de sa bière, commence à rire de se retrouver à avoir une discussion aussi sérieuse dans une taverne aussi... populaire ? Il en recrache même un peu d'alcool, et, s'excuse profusément après s'être calmé :
" Je suis désolé... Cette situation, c'est... changeant. Merci de votre étrange mais agréable compagnie, Halewyn - il repose sa choppe et en revient à leur discussion - revenons en à nos titans. M'est-avis que le problème a été réglé, non ? Vous pensez qu'ils reviendront ? "
La question est presque rhétorique, il le craint mais ne l'espère pas. Malheureusement, ses espoirs ne comptent pas dans le cheminement du monde.
" Ma foi, notre place est celle que nous voulons bien nous donner - les sociétés se sont toutes structurées naturellement, dans des ordres précis et variables ; mais le fait est que globalement, la plupart des mortels ont une place qui est déterminée par la société dans laquelle ils existent - et bien des gens s'en contentent. Vous l'avez bien soulevé ; ils préfèrent s'inquiéter du souper plutôt que de leur place dans le monde, ce qui est un questionnement légitime, et malheureusement injuste "
Il prend une énième gorgée de sa bière, commence à rire de se retrouver à avoir une discussion aussi sérieuse dans une taverne aussi... populaire ? Il en recrache même un peu d'alcool, et, s'excuse profusément après s'être calmé :
" Je suis désolé... Cette situation, c'est... changeant. Merci de votre étrange mais agréable compagnie, Halewyn - il repose sa choppe et en revient à leur discussion - revenons en à nos titans. M'est-avis que le problème a été réglé, non ? Vous pensez qu'ils reviendront ? "
La question est presque rhétorique, il le craint mais ne l'espère pas. Malheureusement, ses espoirs ne comptent pas dans le cheminement du monde.
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La question n'est -elle pas plutôt: Pensez-vous qu'ils soient vraiment partis? Pourquoi avoir seulement détruit le Shoumeï? Pourquoi ne pas avoir fait une attaque concertée contre les trois royaumes? Du Shoumei vous avez acces au Reike et `la République... Ils sont immortels de connaissance. Votre couple impérial en a tué cependant un et a , par ricochet, atteint le statut de divinité vivante.
Ce qui suscite une autre question, pleins d'autres en fait, mais il y a des limites au crime de lèse-majesté ou de trahison. Aussi iel succube ne les formule t-elle pas à voix haute. Loin de là. Est ce que l'immortalité titanide est transférable? Est ce que les titans sont en fait juste tuables comme eux, les démons? Que leur taille et leur puissance leur permet de pallier la majorité des obstacles mortels? Et si c'est cela en fait, quelle vaste fumisterie est l'idolâtrie de Tensai et d'Ayshara et du bâtard qui a juste gagné la loterie de la génétique pour avoir les traits et aptitudes d'un dragon?
Il ya eu la première guerre des titans voilà 5000 ans. Vous et moi le savons. Et comme par hasard, ils réapparaissent, font un génocide, et retournent peinard d'où ils sont venus quand un se fait occire? Non, je crois sincèrement qu'ils ne sont jamais partis.
Argumente Halewyn en tassant sa chope, révélant un pot de cacahuète sur le zinc.
Les titans ne sont jamais partis. Ils sont juste cachés bien à la vue de tous, attendant leur heure. Que peu leur chaud une semaine, un mois, une année quand un somme pour eux est 5000 ans. Ils ont détruit un pilier qui les tenait à distance. Ne reste qu'à attendre quelques siècles que les méfiances s'endorment et qu'ils ne retombent à l'état de conte à dormir debout. Combien de temps vit un dragon d'après vous? .
Ce qui suscite une autre question, pleins d'autres en fait, mais il y a des limites au crime de lèse-majesté ou de trahison. Aussi iel succube ne les formule t-elle pas à voix haute. Loin de là. Est ce que l'immortalité titanide est transférable? Est ce que les titans sont en fait juste tuables comme eux, les démons? Que leur taille et leur puissance leur permet de pallier la majorité des obstacles mortels? Et si c'est cela en fait, quelle vaste fumisterie est l'idolâtrie de Tensai et d'Ayshara et du bâtard qui a juste gagné la loterie de la génétique pour avoir les traits et aptitudes d'un dragon?
Il ya eu la première guerre des titans voilà 5000 ans. Vous et moi le savons. Et comme par hasard, ils réapparaissent, font un génocide, et retournent peinard d'où ils sont venus quand un se fait occire? Non, je crois sincèrement qu'ils ne sont jamais partis.
Argumente Halewyn en tassant sa chope, révélant un pot de cacahuète sur le zinc.
Les titans ne sont jamais partis. Ils sont juste cachés bien à la vue de tous, attendant leur heure. Que peu leur chaud une semaine, un mois, une année quand un somme pour eux est 5000 ans. Ils ont détruit un pilier qui les tenait à distance. Ne reste qu'à attendre quelques siècles que les méfiances s'endorment et qu'ils ne retombent à l'état de conte à dormir debout. Combien de temps vit un dragon d'après vous? .
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Pendor hausse les épaules. Il pense effectivement qu'ils sont bel et bien partis, au moins pour le temps de son vivant. S'ils sont un minimum stratège, ils ne daigneront pas attaquer une seconde fois, après avoir donné un premier coup de pied dans la fourmilière. Ou, ils attendent une guerre entre le Reike et la République pour profiter que les deux derniers grands pouvoirs du monde essaient de combler le vide laissé par le Shoumeï à sa chute. Le fait est que la République n'a pas été ambitieuse, et que le Reike se porte mieux que jamais. Il répond donc :
« Et ce faisant, ils ont créé l'espoir et ravivé la volonté de se battre des gens. Le monde a vu le vrai visage des titans, et, leur chute »
Il a fallu des millénaires pour qu'ils attaquent une seconde fois, et, leur attaque était vraiment... laborieuse. Peut-être que dans une dizaine de millénaires, ils seront fin prêt. Ils œuvrent sur une échelle temporelle complètement différente de la leur. C'est effectivement ce que va lui rappeler Halewyn, et dans exactement le même processus de pensée. Pendor lui répond alors :
« Je ne sais pas, pour être tout à fait honnête. Longtemps, je suppose. Assez longtemps pour que le monde se peuple encore plus, que les magiciens et les légendes se multiplient. Le temps est à double tranchant pour eux. Il peut les servir comme jouer contre eux »
Sa curiosité est piqué, et, il demande finalement :
« Vous me semblez être fort renseigné quant à ces êtres abjects, quand est-il ? Avez-vous joué votre rôle dans le conflit qui nous a opposé à eux ? »
« Et ce faisant, ils ont créé l'espoir et ravivé la volonté de se battre des gens. Le monde a vu le vrai visage des titans, et, leur chute »
Il a fallu des millénaires pour qu'ils attaquent une seconde fois, et, leur attaque était vraiment... laborieuse. Peut-être que dans une dizaine de millénaires, ils seront fin prêt. Ils œuvrent sur une échelle temporelle complètement différente de la leur. C'est effectivement ce que va lui rappeler Halewyn, et dans exactement le même processus de pensée. Pendor lui répond alors :
« Je ne sais pas, pour être tout à fait honnête. Longtemps, je suppose. Assez longtemps pour que le monde se peuple encore plus, que les magiciens et les légendes se multiplient. Le temps est à double tranchant pour eux. Il peut les servir comme jouer contre eux »
Sa curiosité est piqué, et, il demande finalement :
« Vous me semblez être fort renseigné quant à ces êtres abjects, quand est-il ? Avez-vous joué votre rôle dans le conflit qui nous a opposé à eux ? »
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« Et ce faisant, ils ont créé l'espoir et ravivé la volonté de se battre des gens. Le monde a vu le vrai visage des titans, et, leur chute »
La volonté des gens... voyez vous ca... ?
Halewyn fait mine de porter la chope a ses levres pour en prendre une infinitésimale gorgée. Iel ne veut pas se saouler et le but de cette pisse est d'engoudir rapidement les sens pour en boire un tonnelet entier et alors, bonjour la gueule de bois.
Ils ont créé le fanatisme. Le Nouvel Ordre veut les servir, issu d'une nation qui a traditionnellement le fanatisme bien implanté dans notre culture, il suffit de penser à la Purge de sinistre mémoire. Guidés par un Lumina pluri millénaire rongé par la culpabilité. Ils n'ont plus besoin de se battre. La graine est plantée et il ne leur reste qu'à nous regarder nous battre entre nous pour ceuillir quand le fruit sera mûr.
Bon, on y arrive enfin, pense Halewyn en repoussant sa lourde tresse dans son dos, droite comme un I majuscule quand elle prend déliatement une arachide qu'elle renifle dubitativement.
« Vous me semblez être fort renseigné quant à ces êtres abjects, quand est-il ? Avez-vous joué votre rôle dans le conflit qui nous a opposé à eux ? »
Je suis une Shoumeienne exilée, Je suis une voyageuse. Je suis un Spectre. J'ai des yeux, des oreilles et une tête pour penser. Et surtout, j,ai trop vu... Dit la voix de soupir, tremblant un peu d'émotion de l'art tandis qu'elle trempe encore ses lèvres. Pendor peut se poser des questions oui, pour savoir si une telle créature peut réellement être soldat. -Il en va de soi que chaque expérience est unique et n'aboutira pas à la même conclusion. C'est pourquoi ce genre de discussion est essentielle je pense.
Reposant sa chope avec un poc sonore, Halewyn se tourne vers le noble, courtoise jusqu'au bout de ses cheveux rouges.
Quelle est votre expérience qui vous fait aboutir à de telles conclusion de votre côté?
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Le noble ne peut pas nier ce que soulève Halewyn ; néanmoins, à ses yeux, ce n'est pas une fatalité. Loin de là, c'est même une opportunité, un test que les plus vaillants et les plus sages ne peuvent que réussir. L'esprit s'embrumant légèrement du fait de l'alcool, il rétorque simplement :
" La vie n'est-elle pas un combat permanent ? Ils auront à se battre, contre qui est la question. L'idée de les affronter, eux ou les aberrations qu'ils vénèrent, ne m'effraie plus mais je ne pense pas qu'ils oseront se dresser contre le Reike. C'est de la folie. S'ils attendent quelque chose, c'est le retour de leurs divinités ou l'affrontement entre les deux nations restantes "
Cette hypothèse est la plus probable, et la plus terrifiante. Si Pendor pense sincèrement, comme tout bon reikois, qu'ils l'emporteront, il ne peut que s'empêcher de se demander : à quelle prix ? Il a vu que le prix que coûtait la doctrine actuelle de combat de masse, où la piétaille se fait massacrer et que le coût humain est terrible. Son expérience de la guerre l'a fait beaucoup réfléchir, et, s'il a quelques idées pour apprendre de ses erreurs, il n'a pas encore la possibilité de les faire appliquer.
Son interlocutrice lui expose alors un peu plus de son histoire, et il n'en est que plus intrigué. Il ne tarde pas à lui demander :
" Spectre ? "
Il a entendu parler de ces êtres surnaturels dans des histoires parfois assez loufoques, et il profite de l'occasion pour espérer se coucher moins bête ce soir. Il ne manque pas cependant de répondre à cette question :
" La guerre. Celle entre les hommes. Celle contre les titans - il hausse les épaules - elle met la vie en perspective "
" La vie n'est-elle pas un combat permanent ? Ils auront à se battre, contre qui est la question. L'idée de les affronter, eux ou les aberrations qu'ils vénèrent, ne m'effraie plus mais je ne pense pas qu'ils oseront se dresser contre le Reike. C'est de la folie. S'ils attendent quelque chose, c'est le retour de leurs divinités ou l'affrontement entre les deux nations restantes "
Cette hypothèse est la plus probable, et la plus terrifiante. Si Pendor pense sincèrement, comme tout bon reikois, qu'ils l'emporteront, il ne peut que s'empêcher de se demander : à quelle prix ? Il a vu que le prix que coûtait la doctrine actuelle de combat de masse, où la piétaille se fait massacrer et que le coût humain est terrible. Son expérience de la guerre l'a fait beaucoup réfléchir, et, s'il a quelques idées pour apprendre de ses erreurs, il n'a pas encore la possibilité de les faire appliquer.
Son interlocutrice lui expose alors un peu plus de son histoire, et il n'en est que plus intrigué. Il ne tarde pas à lui demander :
" Spectre ? "
Il a entendu parler de ces êtres surnaturels dans des histoires parfois assez loufoques, et il profite de l'occasion pour espérer se coucher moins bête ce soir. Il ne manque pas cependant de répondre à cette question :
" La guerre. Celle entre les hommes. Celle contre les titans - il hausse les épaules - elle met la vie en perspective "
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Adoucissant son aura, Halewyn marque une pause, chope suspendue à mi-lèvres
Enfin, nous y arrivons. Pense t'iel. Iel parle, iel parle depuis tout à l'heure le succube et voilà que l'élocution devient plus pâteuse, les propos changent subrepticement, invitant à l'histoire. aux dernières paroles du mortel, iel n'a qu'un léger sourire mystérieux caché par sa chope à l'évocation des Spectres
-Vous parlez comme si vous aviez tout perdu vous aussi. Et pourtant, vous gardez tout à l'intérieur de vous... Je crois qu'il vous serait libérateur d'en parler. Je sais ce que ca fait quand quelqu'un garde tout à l'intérieur... Je ne peux cependant et ne veux pas vous forcer. Alors je boirai comme soutient moral, mais pas de cette chose
Termine t'iel avec une grimace de dégoût manifeste.
Parce que si Halewyn doit encore se tremper les lèvres là-dedans, iel va vomir. Le Shoumeien se tourne vers le bar et lève un bras, brandissant des pièces.
Tavernier, j'aimerais quelque chose de plus fort cela si cela vous agrée... Et de meilleure qualité aussi si vous en avez de disponible. Du rhum vous en avez? La bouteille et deux verres je vous prie. Et si vous avez de quoi caler un croc aussi vous seriez bien aimable.
Non ce mortel louvoiie et esquive, cachant les miasmes de sa déchéance morale sous un lac placide, et débusquer cela ne se fera à la même vitesse que cela prend pour dénuder Seagan. Pendor peut comprendre que Halewyn juge en avoir assez dit et qu'iel commence à penser que des confidences ne sont pas à sens unique. Et pourtant, iel garde toujours cette aura calme, ouverte et amicale. Pas besoin de plus, sinon peut-être d'un verre ou deux.
Enfin, nous y arrivons. Pense t'iel. Iel parle, iel parle depuis tout à l'heure le succube et voilà que l'élocution devient plus pâteuse, les propos changent subrepticement, invitant à l'histoire. aux dernières paroles du mortel, iel n'a qu'un léger sourire mystérieux caché par sa chope à l'évocation des Spectres
-Vous parlez comme si vous aviez tout perdu vous aussi. Et pourtant, vous gardez tout à l'intérieur de vous... Je crois qu'il vous serait libérateur d'en parler. Je sais ce que ca fait quand quelqu'un garde tout à l'intérieur... Je ne peux cependant et ne veux pas vous forcer. Alors je boirai comme soutient moral, mais pas de cette chose
Termine t'iel avec une grimace de dégoût manifeste.
Parce que si Halewyn doit encore se tremper les lèvres là-dedans, iel va vomir. Le Shoumeien se tourne vers le bar et lève un bras, brandissant des pièces.
Tavernier, j'aimerais quelque chose de plus fort cela si cela vous agrée... Et de meilleure qualité aussi si vous en avez de disponible. Du rhum vous en avez? La bouteille et deux verres je vous prie. Et si vous avez de quoi caler un croc aussi vous seriez bien aimable.
Non ce mortel louvoiie et esquive, cachant les miasmes de sa déchéance morale sous un lac placide, et débusquer cela ne se fera à la même vitesse que cela prend pour dénuder Seagan. Pendor peut comprendre que Halewyn juge en avoir assez dit et qu'iel commence à penser que des confidences ne sont pas à sens unique. Et pourtant, iel garde toujours cette aura calme, ouverte et amicale. Pas besoin de plus, sinon peut-être d'un verre ou deux.
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Son regard se perd un instant, avant qu'il ne rétorque quasi directement en croisant à nouveau celui de son interlocutrice :
« J'ai perdu beaucoup, Halewyn. Ma femme, deux de mes filles. Les mois passent, et ma douleur, si elle s'estompe, est toujours bel et bien là. Mais la guidance des astres m'aident à traverser ces épreuves, et, ce soir, je me sens un peu plus... un peu mieux »
Il hausse les épaules, ne sachant que dire de plus, et suppose qu'il a assouvi la curiosité de l'être dont il ne se doute pas un seul instant de sa nature qui lui fait face. Il l'observe se proposer de payer une énième tournée, et le noble lui assure :
« Laissez. Je vais payer. J'insiste »
Non pas qu'il est riche. Mais, il est riche ; à titre personnel et dynastique. De toutes ses années de campagne et de service, il n'a pas touché à sa solde ; si ce n'est pour l'investir dans l'une des entreprises familiales, un élevage de chevaux du désert. Les équidés ayant été fortement sollicités durant la guerre, leur prix a naturellement grimpé en flèche. Et, alors qu'il aurait pu ne jamais travailler de sa vie grâce aux acquis de sa famille, il avait contribué à renforcer ces derniers grâce à son investissement. Alors même qu'il l'avait simplement fait à la base parce qu'il adorait ses bêtes.
Pour accompagner la parole, d'un geste, il sort sa bourse et cherche le nécessaire pour payer, en annonçant à l'autre :
« Vous avez bien plus besoin de votre argent que moi, ne vous tracassez point. Et, au moins, écouter les lamentations d'un noble vous aura été rentable »
Non pas qu'il est à plaindre, en plus, à ses yeux. Il attend de voir la réaction de l'autre, maintenant qu'il s'est révélé un peu plus, alors que le serveur apporte ce qui a été demandé.
« J'ai perdu beaucoup, Halewyn. Ma femme, deux de mes filles. Les mois passent, et ma douleur, si elle s'estompe, est toujours bel et bien là. Mais la guidance des astres m'aident à traverser ces épreuves, et, ce soir, je me sens un peu plus... un peu mieux »
Il hausse les épaules, ne sachant que dire de plus, et suppose qu'il a assouvi la curiosité de l'être dont il ne se doute pas un seul instant de sa nature qui lui fait face. Il l'observe se proposer de payer une énième tournée, et le noble lui assure :
« Laissez. Je vais payer. J'insiste »
Non pas qu'il est riche. Mais, il est riche ; à titre personnel et dynastique. De toutes ses années de campagne et de service, il n'a pas touché à sa solde ; si ce n'est pour l'investir dans l'une des entreprises familiales, un élevage de chevaux du désert. Les équidés ayant été fortement sollicités durant la guerre, leur prix a naturellement grimpé en flèche. Et, alors qu'il aurait pu ne jamais travailler de sa vie grâce aux acquis de sa famille, il avait contribué à renforcer ces derniers grâce à son investissement. Alors même qu'il l'avait simplement fait à la base parce qu'il adorait ses bêtes.
Pour accompagner la parole, d'un geste, il sort sa bourse et cherche le nécessaire pour payer, en annonçant à l'autre :
« Vous avez bien plus besoin de votre argent que moi, ne vous tracassez point. Et, au moins, écouter les lamentations d'un noble vous aura été rentable »
Non pas qu'il est à plaindre, en plus, à ses yeux. Il attend de voir la réaction de l'autre, maintenant qu'il s'est révélé un peu plus, alors que le serveur apporte ce qui a été demandé.
Invité
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Deux de ses filles. Alors il lui en reste d'autre. Pourquoi en faire tout un plat alors? Une femelle reproductrice ca se retrouve facilement. Surtout qu'il est quand même beau gosse pour son âge, propre, il présente bien et est bien articulé. Et pas con de prime abord... Quand aux filles. Ca fait deux juments poulinières de moins. Ce n'est pas grave ca, il a les autres. Les mortels se reproduisent comme des lapins de toute facon et cette facon qu'ils ont de mettre leur destin aux mains d'entité ''supérieures'' est fascinante. Proprement fascinante. .
J'espère y être pour quelque chose pour l'amélioration de votre moral. Répond t'iel au moment ou la bouteille de whiskey arrive sur le comptoir avec deux verres à la propreté acceptable.
« Laissez. Je vais payer. J'insiste »
Si cela vous sied, j'accepte volontier et je vous remercie à profusion.
Rétorque le Shoumeien en tirant la bouteille et les verres pour els servir tout deux, tassant discrètement sa chope intouchée du côté de l'ivrogne èa leur gauche... Lodeur du liquide ambré titilla agréablement les narines du démon.
La bonne volonté du Reikois effaca la maladresse de ses propos, aussi Halewyn ne releva pas le fait qu'il venait de le traiter de pauvre.ais iel tiqua devant le reproche implicite qu'il était appaté seulement par le gain. Les prunelles noires accrochèrent sans mal celles de son vis à vis.
-L'argent m'importe peu monsieur. Ce ne sont que de vulgaires bouts de métal ou de papier qui n'ont comme valeur que ce que les hommes lui donnent.... Votre bien-être m'importe bien plus.
Bıen sûr, la seconde phrase pouvant être interprétée de plein de façon différentes, mais d'une seule facon pour les hommes à la vie si courte.
J'espère y être pour quelque chose pour l'amélioration de votre moral. Répond t'iel au moment ou la bouteille de whiskey arrive sur le comptoir avec deux verres à la propreté acceptable.
« Laissez. Je vais payer. J'insiste »
Si cela vous sied, j'accepte volontier et je vous remercie à profusion.
Rétorque le Shoumeien en tirant la bouteille et les verres pour els servir tout deux, tassant discrètement sa chope intouchée du côté de l'ivrogne èa leur gauche... Lodeur du liquide ambré titilla agréablement les narines du démon.
La bonne volonté du Reikois effaca la maladresse de ses propos, aussi Halewyn ne releva pas le fait qu'il venait de le traiter de pauvre.ais iel tiqua devant le reproche implicite qu'il était appaté seulement par le gain. Les prunelles noires accrochèrent sans mal celles de son vis à vis.
-L'argent m'importe peu monsieur. Ce ne sont que de vulgaires bouts de métal ou de papier qui n'ont comme valeur que ce que les hommes lui donnent.... Votre bien-être m'importe bien plus.
Bıen sûr, la seconde phrase pouvant être interprétée de plein de façon différentes, mais d'une seule facon pour les hommes à la vie si courte.
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Il acquiesce simplement lorsqu'il accepte sa proposition, et balaie d'un geste de la main ses remerciements, comme s'il s'agissait de pas grand chose. Et effectivement. Il rétorque à sa remarque suivante, vis à vis de l'argent :
« D'où le fait que je me propose ; ce n'est pas l'argent qui me motive, mais le devoir. Sacrifier un peu de métal en échange d'un breuvage et de votre bonne compagnie me sied parfaitement. Loin de moins l'idée de vous prendre de haut, je n'en ai juste vraiment pas besoin »
Il est honnête, mais ment en même temps ; si c'est sa noblesse qui lui donne une partie de son pouvoir, la fortune de son clan contribue également à donner de l'importance à sa lignée. L'argent est, malheureusement, devenu le nerf de la guerre ; et ce malgré le fait que leur nation soit martiale, et que leur empereur soit un guerrier. Si ce basculement continue de s'opérer, un jour, la République aura un avantage décisif sur le Reike, parce que si on ne peut pas acheter la loyauté, on peut aisément la louer.
Il lève le verre qu'iel vient de lui servir, le lève devant lui et annonce :
« à.... à ce que vous souhaitez ! »
Il trinque, et, goûte le breuvage qui est loin d'être mauvais, contrairement à la bière presque pâteuse dont l'amertume le travail encore. Les notes sucrées et épicées de ce nouveau nectar viennent la balayer, et il approuve simplement à la première gorgée. C'est un alcool qui est entre décent et bon. Une fois sa dégustation terminée, il reprend :
« Pourquoi mon bien-être vous importe-t-il ? C'est un curieux comportement, je ne peux que l'admettre. Avez-vous besoin d'une faveur ? La franchise ne me déplaît pas, vous pouvez y aller »
« D'où le fait que je me propose ; ce n'est pas l'argent qui me motive, mais le devoir. Sacrifier un peu de métal en échange d'un breuvage et de votre bonne compagnie me sied parfaitement. Loin de moins l'idée de vous prendre de haut, je n'en ai juste vraiment pas besoin »
Il est honnête, mais ment en même temps ; si c'est sa noblesse qui lui donne une partie de son pouvoir, la fortune de son clan contribue également à donner de l'importance à sa lignée. L'argent est, malheureusement, devenu le nerf de la guerre ; et ce malgré le fait que leur nation soit martiale, et que leur empereur soit un guerrier. Si ce basculement continue de s'opérer, un jour, la République aura un avantage décisif sur le Reike, parce que si on ne peut pas acheter la loyauté, on peut aisément la louer.
Il lève le verre qu'iel vient de lui servir, le lève devant lui et annonce :
« à.... à ce que vous souhaitez ! »
Il trinque, et, goûte le breuvage qui est loin d'être mauvais, contrairement à la bière presque pâteuse dont l'amertume le travail encore. Les notes sucrées et épicées de ce nouveau nectar viennent la balayer, et il approuve simplement à la première gorgée. C'est un alcool qui est entre décent et bon. Une fois sa dégustation terminée, il reprend :
« Pourquoi mon bien-être vous importe-t-il ? C'est un curieux comportement, je ne peux que l'admettre. Avez-vous besoin d'une faveur ? La franchise ne me déplaît pas, vous pouvez y aller »
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Placide, Halewyn hume tranquilllement sa boisson, en appréciant toutes les effluves. Du chêne... mmm... de l'orange? Et pourtant, iel repose son verre pour regarder bien en face le noble Reikois.
La question est plutôt pourquoi votre bien-être ne m'importerait t'elle pas? Vous esquivez, vous louvoyez... Préférant vous pencher sur mon cas que sur le vôtre. Tactique de défense primitive mais efficace pour la majorité des cas. Les gens adorant parler d'eux-même pour la plupart.
Et oui... Les mortels, a normaliser ce qui devait être innacceptable. Ŀs créent leur propre enfers sur le Sekai, invitant les démons comme iel à y festoyer, cherchant le pouvoir à tout prix pouvoir souvent confondue avec richesse, la richesse du corp,nommée santé confondue avec richesse qu'amène l'or. Et trouver que la compassion est anormale est une bonne chose pour les représentants de son espèce. C'est ce qui les rends de plus en plus forts. D'un geste aérien, iel engloutit le contenu de son verre,grimacant sous la chaleur de l'alcool qui enbrase son gosier. Pas mal,au moins ca se boit. Iel les ressert.
Je ne recquiert aucun service,aucune faveur Sire. Votre compagnie est déjà amplement suffisante cette nuit.
Et Halewyn regade Pendor dans les yeux, souriant aimablement tout en levant son verre
A la vôtre monsieur.
La question est plutôt pourquoi votre bien-être ne m'importerait t'elle pas? Vous esquivez, vous louvoyez... Préférant vous pencher sur mon cas que sur le vôtre. Tactique de défense primitive mais efficace pour la majorité des cas. Les gens adorant parler d'eux-même pour la plupart.
Et oui... Les mortels, a normaliser ce qui devait être innacceptable. Ŀs créent leur propre enfers sur le Sekai, invitant les démons comme iel à y festoyer, cherchant le pouvoir à tout prix pouvoir souvent confondue avec richesse, la richesse du corp,nommée santé confondue avec richesse qu'amène l'or. Et trouver que la compassion est anormale est une bonne chose pour les représentants de son espèce. C'est ce qui les rends de plus en plus forts. D'un geste aérien, iel engloutit le contenu de son verre,grimacant sous la chaleur de l'alcool qui enbrase son gosier. Pas mal,au moins ca se boit. Iel les ressert.
Je ne recquiert aucun service,aucune faveur Sire. Votre compagnie est déjà amplement suffisante cette nuit.
Et Halewyn regade Pendor dans les yeux, souriant aimablement tout en levant son verre
A la vôtre monsieur.
Invité
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« Est-ce une forme de défense, ou simplement est-ce le fait que je n'aime réellement pas parler de moi ? - le noble hausse les épaules, un peu perplexe, et conclue simplement - J'admets avoir besoin d'une certaine forme de réflexion avant de vous donner une réponse honnête »
Il lui esquisse un petit sourire, puis un hochement d'acquiescement lorsqu'iel développe un peu plus sur ses volontés quant à cette discussion. Soit. Il ne creusera pas plus à ce niveau là ; à quoi bon ?
Alors qu'il déguste cet alcool qui commence peu à peu à faire travailler son foie, il fait un tour du regard de la taverne improvisée. Avec l'heure tardive, il ne reste plus grand monde si ce n'est des gens suspects et des piliers de bar qui commencent à s'affaisser. Il glisse à l'autre, sans la regarder :
« Je ne réalisais pas à quel point le monde était vivant, la nuit. Différent, mais vivant. Vous vous enquérez de mon histoire, quand est-il, à votre avis, de celle de cet homme ? »
Il pointe du menton alors qu'il se ressert et ressert Halewyn, un homme affaissée sur le bar de fortune, trois choppes probablement vides devant lui, avec ce qui semble être un bouquet ou une offrande posée sur un tabouret. Il lève son verre, n'attend pas de trinquer et en prend vigoureusement une gorgée avant de reprendre :
« Je crois comprendre le genre de déception qui peut pousser à arriver dans cet état, mais, ce n'est que très peu créatif. Peut-être que vous pouvez me surprendre ? »
Il lui demande d'entrer dans un petit jeu qu'il apprécie particulièrement, chose qu'il fait rarement. à voir si l'idée va lui plaire.
Il lui esquisse un petit sourire, puis un hochement d'acquiescement lorsqu'iel développe un peu plus sur ses volontés quant à cette discussion. Soit. Il ne creusera pas plus à ce niveau là ; à quoi bon ?
Alors qu'il déguste cet alcool qui commence peu à peu à faire travailler son foie, il fait un tour du regard de la taverne improvisée. Avec l'heure tardive, il ne reste plus grand monde si ce n'est des gens suspects et des piliers de bar qui commencent à s'affaisser. Il glisse à l'autre, sans la regarder :
« Je ne réalisais pas à quel point le monde était vivant, la nuit. Différent, mais vivant. Vous vous enquérez de mon histoire, quand est-il, à votre avis, de celle de cet homme ? »
Il pointe du menton alors qu'il se ressert et ressert Halewyn, un homme affaissée sur le bar de fortune, trois choppes probablement vides devant lui, avec ce qui semble être un bouquet ou une offrande posée sur un tabouret. Il lève son verre, n'attend pas de trinquer et en prend vigoureusement une gorgée avant de reprendre :
« Je crois comprendre le genre de déception qui peut pousser à arriver dans cet état, mais, ce n'est que très peu créatif. Peut-être que vous pouvez me surprendre ? »
Il lui demande d'entrer dans un petit jeu qu'il apprécie particulièrement, chose qu'il fait rarement. à voir si l'idée va lui plaire.
Invité
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Chaque heure du jour et de la nuit a son caractère propre. Son ''athmosphère'' en effet
Acquiesce Halewyn, affable. Avant de remarquer le manège du Reikois. La prunelle noire s'illumine. Un jeu? iel succube tourne alors la tête vers le désigné.
Lui?
Demande Halewyn en pivotant souplement sur son tabouret, s'y adossant nonchalamment, verre en main. Penchant la tête de côté, Iel laisse parler son expérience de courtisane lors de cet examen visuel. Parce qu'être courtisan inclus d'avoir un sens de l'observation déguisé. Un peu comme un détective. .
Lui, il est un ouvrier de talent. Habitué de travailler dehors. Il doit être de talent, parce que ses vêtements sont de bonnes qualités. Il triture quelque chose du bout de ses doigts... Donc mon hypothèse est la suivante: venu en pèlerinage pour demander la bénédiction du soleil et de la lune, se donner la courage nécessaire pour la grande demande. Probablement un pèlerinage de groupe, les pèlerins solitaires sont rares. Malheureusement, à voir la dégaine, Elle a refusé. Ou il l'a trouvée dans les bras d'un autre, ou elle est simplement morte en route. Quoique la troisième option m'étonnerais. A voir le bouquet de fleur impeccablement déposé, la courtisée était une jeune fille de qualité.
Puis, la succube tourne la tête et désigne à Pendor un très vieux couple dans un coin, parlant à mi voix devant les reliefs de repas froid.
Votre tour. Eux?
Acquiesce Halewyn, affable. Avant de remarquer le manège du Reikois. La prunelle noire s'illumine. Un jeu? iel succube tourne alors la tête vers le désigné.
Lui?
Demande Halewyn en pivotant souplement sur son tabouret, s'y adossant nonchalamment, verre en main. Penchant la tête de côté, Iel laisse parler son expérience de courtisane lors de cet examen visuel. Parce qu'être courtisan inclus d'avoir un sens de l'observation déguisé. Un peu comme un détective. .
Lui, il est un ouvrier de talent. Habitué de travailler dehors. Il doit être de talent, parce que ses vêtements sont de bonnes qualités. Il triture quelque chose du bout de ses doigts... Donc mon hypothèse est la suivante: venu en pèlerinage pour demander la bénédiction du soleil et de la lune, se donner la courage nécessaire pour la grande demande. Probablement un pèlerinage de groupe, les pèlerins solitaires sont rares. Malheureusement, à voir la dégaine, Elle a refusé. Ou il l'a trouvée dans les bras d'un autre, ou elle est simplement morte en route. Quoique la troisième option m'étonnerais. A voir le bouquet de fleur impeccablement déposé, la courtisée était une jeune fille de qualité.
Puis, la succube tourne la tête et désigne à Pendor un très vieux couple dans un coin, parlant à mi voix devant les reliefs de repas froid.
Votre tour. Eux?
Invité
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Visiblement, l'idée du jeu plaît, et tant mieux. Il n'en doutait clairement pas, cependant. Depuis sa convalescence, il est devenu beaucoup plus observateur et se laisse inconsciemment prendre à ce passe-temps. Pour une fois qu'il a le plaisir de le partager, autant en profiter.
Il écoute attentivement l'analyse, très pertinente, et s'abstient de commenter ou du moins verbalement cette dernière tant elle semble cohérente. Même sans son nom, cette histoire le rend vivant et transforme ce visage inconnu en un triste miroir ; où n'importe qui, avec une once d'empathie, pourrait avoir de la peine pour le pauvre bougre.
Quand vient son tour, il dévisage les deux anciens. Il commence à réfléchir, et se prend d'un dialogue interne mais va vite se reprendre afin de partager son cheminement ; n'est-ce pas là tout l'intérêt du jeu ? Il suppose donc, s'exprimant lentement et calmement :
" Deux personnes aussi âgés, ce n'est pas anodin. Ce sont des gens qui ont un minimum de moyens, même si leurs vêtements peuvent laisser penser le contraire. Ils sont soit devenus ascètes, soit ils veulent être discrets dans leur pèlerinage. Je comprends mieux pourquoi, cet homme là, semble être sur ses gardes depuis tout à l'heure et les fixe particulièrement. Il ne s'agit pas d'un voleur, mais sans doute d'un homme d'arme ou d'un garde du corps. Ils ont les traits fatigués et usés par le temps, mais, probablement autre chose. Le regard semble éteint ; mais s'ils sont anciens, ils semblent encore relativement vigoureux physiquement. Je pense qu'ils sont là pour les mêmes raisons que moi ; un deuil, ou peut-être même plusieurs. Pas un éclat de voix, pas un rire, pas un sourire. L'heure semble grave, et solennel pour eux. Un noble ne s'attarderait jamais trop dans ce genre d'établissement, cependant, alors, c'est sans doute des bourgeois ou des commerçants aisés qui souhaitent passer inaperçu "
A la fin de sa tirade, il va prendre une énième rasade de sa boisson, alors que justement, l'homme qui doit être un garde du corps les a aperçu et semble suspicieux. Il s'approche donc de leur table, pose les deux mains sur cette dernière, les jauge un instant et ne semble pas percuter en voyant la broche de Pendor. Il s'exprime avec un accent qui n'est clairement pas du coin, en demandant :
" Qu'est-ce qu'vous voulez ? Un truc à dire ? "
Son ton est un peu patibulaire, et, il pense avoir affaire à deux personnes facilement impressionnable. Pendor ne répond pas, et, en profite pour jauger la réaction d'Halewyn.
Il écoute attentivement l'analyse, très pertinente, et s'abstient de commenter ou du moins verbalement cette dernière tant elle semble cohérente. Même sans son nom, cette histoire le rend vivant et transforme ce visage inconnu en un triste miroir ; où n'importe qui, avec une once d'empathie, pourrait avoir de la peine pour le pauvre bougre.
Quand vient son tour, il dévisage les deux anciens. Il commence à réfléchir, et se prend d'un dialogue interne mais va vite se reprendre afin de partager son cheminement ; n'est-ce pas là tout l'intérêt du jeu ? Il suppose donc, s'exprimant lentement et calmement :
" Deux personnes aussi âgés, ce n'est pas anodin. Ce sont des gens qui ont un minimum de moyens, même si leurs vêtements peuvent laisser penser le contraire. Ils sont soit devenus ascètes, soit ils veulent être discrets dans leur pèlerinage. Je comprends mieux pourquoi, cet homme là, semble être sur ses gardes depuis tout à l'heure et les fixe particulièrement. Il ne s'agit pas d'un voleur, mais sans doute d'un homme d'arme ou d'un garde du corps. Ils ont les traits fatigués et usés par le temps, mais, probablement autre chose. Le regard semble éteint ; mais s'ils sont anciens, ils semblent encore relativement vigoureux physiquement. Je pense qu'ils sont là pour les mêmes raisons que moi ; un deuil, ou peut-être même plusieurs. Pas un éclat de voix, pas un rire, pas un sourire. L'heure semble grave, et solennel pour eux. Un noble ne s'attarderait jamais trop dans ce genre d'établissement, cependant, alors, c'est sans doute des bourgeois ou des commerçants aisés qui souhaitent passer inaperçu "
A la fin de sa tirade, il va prendre une énième rasade de sa boisson, alors que justement, l'homme qui doit être un garde du corps les a aperçu et semble suspicieux. Il s'approche donc de leur table, pose les deux mains sur cette dernière, les jauge un instant et ne semble pas percuter en voyant la broche de Pendor. Il s'exprime avec un accent qui n'est clairement pas du coin, en demandant :
" Qu'est-ce qu'vous voulez ? Un truc à dire ? "
Son ton est un peu patibulaire, et, il pense avoir affaire à deux personnes facilement impressionnable. Pendor ne répond pas, et, en profite pour jauger la réaction d'Halewyn.
Invité
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Parfaitement à jeûn si ce n'est quelques gorgées pour faire passer le gout de la pisse de chèvre qui sert de bière, Halewyn opina du chef aux paroles de Pendor. Oui, ca avait du sens. Il manquait cependant un petit quelque chose. Cette couche de drame mortel. Et si ce n'était pas du garde du corp qui les couve du regard, assis à la table voisine, iel dirait que c'est leur dernier pèlerinage et qu'ils ne comptent pas rentrer.
Les prunelles noires dévièrent sur le protagoniste. Mâle, humain,un bon mètre quatre vingt dix, la fleur de l'âge et l'âme teigneuse. Nullement subtil comme devrait l'être un voleur ou un bandit. De toute facon,ici en ces terres ''sacrées'' C'est supposé être exclus. Le cheveu brun de l'individu qui tourne les yeux vers eux est en bataille mais entretenu. Ne serais ce pas plutôt le fils du couple? Pourtant, ils ne semblent pas partager la même génétique, même si l'on inclus la différence d'âge, Sous les quatres prunelles sombres des deux compagnons de bar, il se lève et fend les lieux comme un navire fendrait la mer. Il lui rappelle un peu Kirig tiens.
" Qu'est-ce qu'vous voulez ? Un truc à dire ? "
Halewyn lui sort un sourire éblouissant, rempli de dents blanches et droites. Rien ne laisse soupconner leur tranchant surnaturel de démon. Pour les mortels, c'est simplement un sourire parfait chez une bouche expressive et trop large tandis qu'iel sort son éventail et l'agite comme si iel avait particulièerement chaud, lui lancant un regard de courtisane appréciateur.
Bonsoir monsieur!!!!!! En premier lieu. Je m'émerveille de voir votre esprit vif et votre langue acérée s'adresser à moi ce soir. Vous êtes adorable... Mes compliments à dame votre mère pour avoir engendré un si magnifique rejeton. Ceci dit, maintenant que J'ai dit ce que j'avais à dire, voici ce que j'aimerais. Accepteriez-vous, d'aller demain soir sur le parvis du temple dans l'intention de passer la nuit prochaine à faire la connaissance de votre si musculeuse et admirable personne?
Les prunelles noires dévièrent sur le protagoniste. Mâle, humain,un bon mètre quatre vingt dix, la fleur de l'âge et l'âme teigneuse. Nullement subtil comme devrait l'être un voleur ou un bandit. De toute facon,ici en ces terres ''sacrées'' C'est supposé être exclus. Le cheveu brun de l'individu qui tourne les yeux vers eux est en bataille mais entretenu. Ne serais ce pas plutôt le fils du couple? Pourtant, ils ne semblent pas partager la même génétique, même si l'on inclus la différence d'âge, Sous les quatres prunelles sombres des deux compagnons de bar, il se lève et fend les lieux comme un navire fendrait la mer. Il lui rappelle un peu Kirig tiens.
" Qu'est-ce qu'vous voulez ? Un truc à dire ? "
Halewyn lui sort un sourire éblouissant, rempli de dents blanches et droites. Rien ne laisse soupconner leur tranchant surnaturel de démon. Pour les mortels, c'est simplement un sourire parfait chez une bouche expressive et trop large tandis qu'iel sort son éventail et l'agite comme si iel avait particulièerement chaud, lui lancant un regard de courtisane appréciateur.
Bonsoir monsieur!!!!!! En premier lieu. Je m'émerveille de voir votre esprit vif et votre langue acérée s'adresser à moi ce soir. Vous êtes adorable... Mes compliments à dame votre mère pour avoir engendré un si magnifique rejeton. Ceci dit, maintenant que J'ai dit ce que j'avais à dire, voici ce que j'aimerais. Accepteriez-vous, d'aller demain soir sur le parvis du temple dans l'intention de passer la nuit prochaine à faire la connaissance de votre si musculeuse et admirable personne?
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