Notre belle Mme Lilybelle avait le mal du pays, elle revenait régulièrement dans sa chère et tendre forêt qui devenait de plus en plus hostile. Cela ne lui déplaît pas que la forêt devient comme ça. Sa théorie que la nature reprendrait le dessus sur l'humanité commence à se vérifier. Quand elle part en expédition pour la forêt, elle en profite pour ramener des plantes qu'elle utilise afin de se faire des soins corporels du visage, des cheveux…. Bref, de quoi se faire belle au naturel.
Mais cette fois elle ne se rendait pas par nostalgie, mais par besoin de certaine plante pour être toujours aussi belle pour ses fans. Elle imaginerait déjà leur réaction s'il la trouvait moins belle, comme si elle avait changé en somme un vrai cauchemar. Alors qu'elle avait quasiment tout récupéré les plantes dont elle avait besoin. Trois d'être elle avait disparu (amorphophallus titanium, tacca chantrieri, mimosa pudica) de là ou elle les trouve habituellement. Ces trois plantes étaient vitales pour ses concoctions. Elle était la base de son anti-cerne et redonnait de l'éclat et fermeté à la peau.
Elle décida donc d'aller à la réserve voir si elle allait en trouver.
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Quelle ne fut pas une bonne surprise de voir qu'une auberge avait été créée non loin de celle-ci. Elle s'imagine déjà passer une nuit dans un vrai lit, elle jubilait à cette idée.
Elle s'annonce en frappant la porte et entre. Elle fut accueillie par un sourire d'une gobeline. Dans la taverne, assez simple par rapport à là ou elle a l'habitude de travailler, un endroit sobre, représentant la forêt, agréablement décorée de fleur et d'autre plante. Dans la taverne, se trouvait un groupe de 4 gardes un autre de gobelin, et 3 hommes et une gobeline seule au comptoir discutant avec la gérante qui l'avait accueilli avec un sourire.
Mme Lilybelle s'installe à un tabouret d'écart avec la gobeline.
Il était 17 h et Mme Lilybelle commanda un thé à la rose.
Bonjour, auriez-vous un thé à la rose, très chère ?
La propriétaire répondit favorablement à la requête.
Bien sûr, je vous apporte ça de suite, il vous faudra autre chose ?
Oui une chambre pour la nuit
Vous auriez un nom à me donner pour la chambre.
Oui au nom de l'unique et incroyable Lilybelle
À ce moment-là, on a pu entendre quelques gloussements et rire éclater ! Mme Lilybelle fait comme si elle n'avait rien entendu.
Elle questionna la gérante, tout en sirotant son thé, pour savoir à combien de temps nous étions de la réserve.
Mais ce fut la gobeline assise non loin d'elle qui répondit !
Sur les coups de 17 heures, Guri se rendit à la porte pour accueillir une fae. C’était la première fois que la cadette en voyait une et celle-ci était particulièrement ravissante avec ses longs cheveux dorés et les nuances bleutées qui parcouraient ses ailes et ses yeux. La jeune gobeline lui sourit mais pas uniquement par politesse ; voir une telle créature pour la première fois la remplissait de joie. Elle suivit sa nouvelle cliente jusqu’au comptoir et tâcha de la servir au mieux. D’abord, elle voulut un thé, puis une chambre. Toutefois, le nom grandiloquent qu’elle lui donna pour la réservation fit naître de légers rires dans la salle. Guri lança un regard désapprobateur à sa sœur qui s’esclaffa comme une hyène avant de s’étouffer avec la nourriture qu’elle avait dans sa bouche. Sans pour autant compatir, elle lui tendit rapidement un verre d’eau avant de revenir vers sa cliente pour s’excuser du comportement odieux de sa grande sœur. La fae fit mine de n’avoir rien entendu pour garder la face et commença à poser une question sur la Réserve Faunique. Zogma, qui se sentait coupable de l’avoir potentiellement mise mal à l’aise, se permit alors d’intervenir pour se rattraper.
- Elle est juste à côté, à deux bonnes heures de marche. Enfin… deux bonnes heures de marche quand on a des pattes de gobeline. Vous, avec vos ailes, vous devriez pouvoir y aller plus vite.
Elle marqua une pause avant de continuer.
- Au fait, excusez-moi pour tout à l’heure. J’étais concentrée sur ma lecture et votre réponse m’a surprise. Je vous prie de me croire : ce n’est pas mon genre de me moquer des autres.
Guri fut soulagée d’entendre ça. Elle affichait désormais un petit sourire satisfait tout en débarrassant les autres clients du comptoir.
- Donc, vous vous intéressez à la réserve ? Ça tombe bien, car je la connais bien. Je suis Zogma Ogbara, garde-forestière au sein de cette même réserve. Beaucoup de gens essaient de s’y rendre en pensant qu’il s’agit d’une banale forêt. Grave erreur, c’est un immense territoire abritant des créatures dangereuses et il n’est pas rare que des personnes inexpérimentées s’y perdent ou finissent dans un sale état. Si vous voulez visiter cet endroit, il vaut mieux demander la permission à l’administration centrale pour qu’elle vous attribue un guide… comme moi, par exemple. Ce serait volontiers que je vous ferais visiter les parties de la réserve où je travaille, ne serait-ce que pour me faire pardonner de mon manque de délicatesse de tout à l’heure. Qu’en dites-vous ?
La gobeline avait de toute façon prévu de se rendre dans la réserve, le lendemain, pour observer l’évolution de certaines plantes. Amener une invitée ne la dérangeait aucunement.
CENDRES
Mme lilybelle se tourne vers celle qui lui avait répondu
Enchantée Mme Zogma Ogbara, en effet c’est complaitement stupide de croire que cette region n’est pas dangereuse. Je m’y suis déjà rendu quelquefois par le passé mais cela doit remonter bientôt à 30 ans .
Lors de ces visites elle avait pu faire des dessins, de somptueux dessins qui puer la magie d’illusion, qu'elle revendait à des peintres. Elle ne les avait pas tous vendus.
- dessins sans magie:
- avec magie:
Je serai ravie de votre compagnie ca fait longtemps que je n’y suis pas aller , j’aimerai pas me perdre.
Elle lui demande de la suivre dehors avec elle pour continuer de discuter.
Une fois dehors elle lui raconte pourquoi elle veut se rendre dans la réserve:
Dans ma forêt natale,non loin liberty , je ne trouve plus certaine plante que j’ai besoin pour des concoction personnel en 100 jamais cela ne s’était produits je ne ramasse que de ce que j’avais besoin donc j’espère en trouver dans la réserve et recrée ces plantations de celle ci dans ma forêt mais cela ne peut se faire avec les autorité en place.
Si vous voulez m’aider c’est sans l’accord de l’organisation vous comprendrez le pourquoi !
Enfin même si vous ne voulez plus m’aider je vous recommande de ne pas me mettre de bâton dans mes ailes ou vous pourriez le regretter
Lors de ces mots son visage changea du tout au tout du petit minois angélique qu’elle aborde à un visage de psychopathe sanguinaire qui ne serait pas à son coup d’essais.
Au moment elle finit de dire ces mots un violent orage éclata les forcent à se mettre a l'abri.
sur le pallier de la porte elle lui dit ces derniers mot :
Ne parle pas de ce qu'on a discuté, personne!!!
Retrouve-moi dans ma chambre si tu veux me parler.
Elle parti pour aller dans sa chambre, la gérante lui dit, sur le chemin, le repas seras servi entre 19h et 21h.
La fae lui somma de garder leur « conversation » secrète avant de se hâter à l'intérieur. Zogma grommela en la voyant filer, elle n’avait pas envie de lui courir après. Guri entendit la porte d’entrée grincer et aperçut Lilybelle se diriger avec empressement vers les escaliers menant aux chambres. Elle comprit, en voyant cela, que quelque chose clochait. Quand sa sœur rentra peu après avec un air mécontent, elle ne put s’empêcher de lui demander :
- Mais qu’est-ce que tu as encore fait ?
L’ainée tourna légèrement la tête vers des membres de la Garde qui étaient installés à une table, non loin de là. Ce n’était peut-être pas une bonne idée d’attirer leur attention sur cette affaire. Elle amena sa sœur jusque dans la cuisine avant de poursuivre la discussion.
- La fae a besoin de certaines plantes dans la réserve, chuchota-t-elle. Elle prévoit de les réintroduire dans sa forêt.
- Qu'est-ce qu'il y a de mal à ça ?
- Elle ne compte pas passer par l'administration et préfère les subtiliser discrètement. C’est dommage de devoir en arriver là.
Les gobelines se doutaient bien qu’un projet de réintroduction d’espèces à l’initiative d’une seule personne avait peu de chance d’être accepté… d’autant plus lorsque ladite personne n’était pas en mesure d’apporter les fonds nécessaires à sa réalisation. Voilà probablement pourquoi la fae préférait passer par la voie illégale.
- Que vas-tu faire, alors ?
- Hum… En tout cas, je ne la laisserai pas se servir dans la réserve. Les plantes rares sont à manipuler avec précaution et leur réintroduction dans la nature est délicate. L’entretien de certaines d’entre elles nécessite même des connaissances en botanique assez pointues. Ce serait dommage qu’elle gâche de précieux spécimens en faisant n’importe quoi.
- Tu vas la dénoncer ?
- Je vais d’abord lui proposer mon aide et essayer de la convaincre de ne pas voler les plantes. Je ne ferai remonter l’information que si elle refuse d’entendre raison.
D’un pas décidé, Zogma grimpa les escaliers et se dirigea vers la chambre attribuée à Lilybelle, tout au fond du couloir. Elle frappa à la porte et attendit qu’on l’y autorisa pour entrer. Une fois devant la fae, elle prit un air sérieux et croisa les bras.
- Rebonsoir, Madame Lilybelle. Cette fois-ci vous avez intérêt à écouter ce que j’ai à dire : si vous voulez mener à bien votre projet, laissez-moi vous aider. Je suis botaniste et je travaille dans la réserve. J’ai donc la possibilité d’y prélever certaines plantes pour les étudier, à condition de le signaler, bien sûr. Je suis donc en mesure de vous fournir les spécimens que vous recherchez… à trois conditions : on ne vole pas les plantes, vous me laissez m'occuper de leur réintroduction, et vous ne me menacez plus jamais.
Elle avait prononcé ces derniers mots sèchement et en haussant le ton.
- Hum. Pardon, ça me démangeait depuis tout à l'heure.
Elle marqua une pause avant de reprendre, calmement.
- Vous savez, il ne suffit pas de replanter des fleurs à l'endroit où leur espèce a disparu pour que celle-ci reprenne vie, comme par miracle. Il faut d'abord étudier le terrain et déceler les causes de cette disparition. En tant que botaniste, je serais ravie de pouvoir mener une telle investigation dans votre forêt. Cela permettra à l’avenir de mieux protéger la flore de cette région.
Excusez-moi, j'ai perdu mon sang-froid, c’est à chaque fois la même chose quand on s’en prend à ma forêt effectivement votre aide serait précieuse.
Je ne suis pas botaniste, mais je me suis toujours occupé des plantes que j’utilisais et faire qu’elle ne disparaisse pas, je pense que la cause principale est une cueillette trop massive.
Si je ne veux pas passer par les autorités et pour leurs taux de refus si élevés que l’on se demande s'ils veulent vraiment protéger la flore et la faune
Je suis fatiguée et un peu sur les nerfs, je pense que du repos me fera du bien si vous voulez bien nous en reparlerons demain.
Et merci de m’aider et de ne pas m’avoir immédiatement fait arrêter.
Dans son esprit, il n’y avait que deux choses ramenées les plantes à la forêt et dormir.
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