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  • Jeu 25 Aoû - 12:38

    IL y avait pas à dire, la forêt c’était chouette. On était là, avec l’Arlequin, posait tranquillement au bord d’un étang. Une canne à pêche en main, pas l’ombre d’une délicieuse à l’horizon, la paix quoi.

    -Tu vois mec, je dis pas que les mecs c’est mon truc. Je suis pas une tant’ ! Mais bon, faut le dire, les bonnes femmes, c’est casse couille. Regardes nous, on est pas beau là ? Deux vrais mecs bien viril en train de pêcher et de discuter du monde.


    Je venais taper à deux reprise le torse du Clown, le gratifiant de tape bien viril, en signe de camaraderie.

    -Ce que je veux dire, c’est que c’est chouette les bonnes femmes. Mais bon, si on avait la possibilité de ce lécher les burnes, comme les chiens j’entends, est ce que cela rendrait pas les femmes obsolètes ? Genre on serait auto suffisant quelques parts.

    Je venais jeter le reste de pain que l’on avait dans l’eau pour attirer les poissons. Je continuais de réfléchir à cette histoire d’autosuffisance tout en avisant mon acolyte. Il semblait heureux d’être là. Son intérêt rêveur me faisait penser à mon cousin Lennie. Il était gentil Lennie même s’il avait de gros soucis avec les souris.

    -Tu vois moi c'est tout ce qu'il me faut dans la vie. Un peu d'alcool, des copains, de la bouffe. Bon si on peut faire un peu de pognon, c'est pas de refus mais le bonheur se trouve dans la simplicité. Enfin je pense... C'pas vrai?

    Je venais me focaliser sur la pêche quand je sentis ma ligne se tendre. Bordel, la chose que j’avais accroché semblé énorme. Je venais me relever avant de fléchir les jambes pour prendre appuie.

    -Bordel Isal ! Bouges ton cul et vient me filer un coup de main !

    Je grognais sur le Clown, l’incita à se bouger. Ce dernier vint finalement me prêter main-forte.

    -Il est aussi gros que mes hémorroïdes après un repas épicés !

    Je ne pus retenir un rire entre deux efforts. Avec l’aide d’Isal, j’arrivai enfin à sortir la créature de l’eau. C’était un espèce de requin mesurant bien sept pieds de long. Il se mit à s’agiter en étant hors de l’eau et il manqua de m’arracher une jambe tandis que je me tenais non loin de lui. Je coulais un regard à l’Arlequin et nous semblions tous les deux dubitatif.

    -Qu’est ce qu’il fais ici… ?

    Avec le recul, il était vrai que ces bois étaient étranges. On avait eut des changements de températures plus ou moins brutaux et on avait également croisé plus d’une saloperie vorace. Je mettais ma canne à pêche de fortune de côté, du moins ce qu’il en restait avant de sortir ma lame.
    Je venais d’un mouvement vif et précis trancher la gorge de la bête pour l’achever. Étant satisfais de mon œuvre, je venais agiter ma lame non loin du visage de la carcasse. Ma langue sortit de a bouche pour narguer le prédateur.

    -Héhé, je t’ai bien niqué !

    Je venais donner un coup sec dans le vide pour enlever le surplus d’hémoglobine de mon arme avant de la ranger.

    Dès lors, on se mit à dépecer la bête avec Isal et à préparer un grand feu pour la faire cuir. Nous étions beaucoup trop concentrer sur notre œuvre pour remarquer que nous étions surveiller.

    -Dommage que l’on ait pas de patates. On aurait pu le faire avec de bonnes grosses frites.

    J’en avais l’eau à la bouche.
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  • Jeu 25 Aoû - 23:14
    Une histoire de requin
    Feat Chazz Krammer et Isal L'Arlequin
    Vaste territoire aux multiples biomes, la Réserve Faunique resplendissait par la beauté de ses paysages emplis de vie. Gardes-forestiers et gardes-chasses se démenaient nuit et jour pour préserver cet endroit de l’avidité des hommes, épaulés par des militaires. Néanmoins, l’immensité de ce paradis terrestre entravait la mise en place d’une protection optimale. Chaque année, de nombreux braconniers parvenaient à se faufiler dans la réserve avec l’espoir d’y amasser un joli butin à écouler sur les marchés noirs. Tandis que certains parvenaient à leurs fins, d’autres se faisaient prendre la main dans le sac ou finissaient entre les crocs d’un des nombreux prédateurs peuplant le sanctuaire. Quoi qu’il en soit, des personnes armées et malveillantes s’introduisaient dans la réserve et cela rendait Zogma appréhensive.

    Ce matin, justement, la gobeline constata avec effroi que l’une des cavernes sous sa surveillance avait été dévalisée. L’entrée, qu’elle avait bloqué avec des rochers à l’aide de sa géomancie, ne laissant qu’un étroit passage discret pour qu’elle puisse s’y glisser, avait été ouverte à la pioche. Quant à la myciculture qu’elle contenait, des champignons médicinaux destinés aux hôpitaux de la République, elle avait été arrachée à la va-vite et maladroitement enfournée dans des sacs, comme pouvaient en témoigner les nombreux spécimens écrasés sur le sol par d’énormes semelles. Furieuse, Zogma se jura de les retrouver.

    Après avoir humé l’air de la grotte puis l’air extérieur, la gobeline pensa tenir une piste. Avec un peu de chance, la bande de voyous qui avait dérobé ses précieux champignons se trouvait encore dans les parages. Après tout, il était fort probable qu’ils aient passé la nuit à excaver l’entrée de la caverne avant de pouvoir y pénétrer. Il fallait être vraiment déterminé pour faire ça. Et prévoir l’équipement adéquat. Et aussi savoir ce qui se trouvait derrière le mur, histoire de ne pas creuser pour rien. La garde-forestière réalisa alors avec stupeur que les malfrats avaient dû l’épier pendant plusieurs jours avant de passer à l’action. Rien que d’y penser, c’était terrifiant !

    Soudain, une odeur étrange attira l’attention de la gobeline. Du poisson grillé ? Au beau milieu de la réserve ? Voilà qui n’annonçait rien de bon. Zogma avança en direction des curieux effluves, découvrant alors deux hommes à l’allure improbable en train de faire cuire un pauvre requin, probablement issu d’une espèce en voie d’extinction, tout en déblatérant des âneries. D’abord ahurie face à cette étrange scène, elle décida d’intervenir. La géomancienne souleva un peu de terre avec ses pouvoirs puis la projeta gentiment sur le feu pour l’éteindre.

    - Halte-là ! cria-t-elle en s’avançant vers les deux compères. Vous êtes dans une réserve ici, il est formellement interdit aux visiteurs de toucher aux animaux et aux plantes qui s’y trouvent… et encore plus de les manger ! prévint-elle avec une pointe d’énervement dans la voix.

    Ils n’étaient probablement pas des braconniers ; aucun d’entre eux ne songerait à pique-niquer au bord d’un lac de la réserve, à la vue de tous les gardes et de tous les militaires en patrouille. Peut-être étaient-ils des voyageurs égarés ? C’est ce qui semblait le plus probable.

    - Pour votre gouverne, je suis Zogma Ogbara, garde-forestière de ce lieu. J’ignore qui vous êtes, mais vous venez de commettre un acte de braconnage. C’est très grave ! Maintenant, poussez-vous, je confisque ce poisson, annonça-t-elle en s’approchant des grillades.


    CENDRES
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  • Sam 27 Aoû - 11:55
    Ah, le plein air, la pleine détente, le plein agacement ; trois choses simples, délicates et bien chiantes qui contentaient l’Arlequin aujourd’hui. Un sourire béat aux lèvres, un filet de bave qui coulait sur son menton, il regardait toutes les feuilles vertes, vertes, et encore vertes qui remuaient au dessus de lui. Il aurait bien aimé être une feuille, ouais. Chazzy Boy aurait aimé pouvoir se lécher les couilles, chacun ses objectifs de vie.

    Ca s’finissait toujours comme ça, une belle balade entre les deux avortons : une fuite, une errance, et puis un cadre paradismatique dans lequel, c’était une certitude, ils n’auraient pas du se trouver. Mais bon. Ca f’sait plaisir à Chazzy Boy, et si Chazzy Boy était content, p’têtre qu’il lui apprendrait comment il faisait sortir des cartes de sa bouche. Des putains de carte. De sa putain de bouche.

    - Tu sais Chazzy, avec un peu d’entraînement, se lécher les burnes, ça s’fait facilement.

    L’Arlequin glissa un regard à son compagnon.

    - Faut juste avoir un bon copain sous la main.

    Il se gratta le torse, bailla, s’essuya la bave avec le haut de son costume qui traînait dans la barque, défit la boucle de sa ceinture. Pourquoi ?

    Pour avoir un putain d’appât pour cueillir le poisson que le Chazzy v’nait de ferrer. 

    C’est ainsi que deux avortons sortirent un putain de requin d’un lac dans lequel Isal ne regrettait même pas d’avoir fait trempé ses pieds. Le corps de la bestiasse – qui faisait penser à un mélange de requin et d’un autre truc énorme – était là, dans sa merde, et demandait qu’à être roti. Salive, salive, salive. Et dire que l’autre parlait de burne juste avant.

    - Tu t’imagines mec ? Si on était des sirènes, on pourrait chevaucher cte bestiasse et aller aborder des navires… Dis, si tu m’apprends à cracher les cartes, j’peux me transformer en super requin, et faudrait juste qu’on trouve un moyen de transformer les jambes en nageoire et de te te faire pousser une sacrée paire de…

    Le crépitement de la flamme couvrit à tout jamais les fantasmes de l’Arlequin.

    Allongé à plat ventre, dos au lac, il regardait son comparse regarder la bouffe.

    Et puis une voix. Un couinement ?

    Et un p’tit truc. Tout choupi tout mignon.

    Les yeux écarquillés, Isal ne se rendit pas compte qu’il se faisait engueuler comme un enfant de quatre ans qui avait volé la tarte de la voisine, non non. La p’tite gobeline trop choupinette parlait d’un garde manger, mais du coup il comprenait pas pourquoi elle avait l’air d’avoir autant de grosses boules, ça non.

    - Zogma ?

    L’Arlequin lui jeta un regard plein d’envie. Ah, les gobelins… affublé d’un costume, ils faisaient des partenaires bri-llants, jo-yeux, excellent-issime pour les représentations, si p’tits, si meugnons, on pouvait même les décliner en peluche pour les enfants, il connaissait justement un gars à la République qui…

    - Braconner ? MOI ?

    Son cerveau avait finit de faire le tour du bocal. Se levant précipitamment, l’Arlequin, tenant son pantalon d’une main, se jeta au pied de la gobelin, des larmes coulants de ses yeux.

    - Cette créature nous a attaqué alors que nous cherchions notre chemin, brave future mascotte de mon théââââtre… Jamais nous n’aurions pu vous offenser ainsi votre noble petitesse…

    Il roula sur le ventre, s’étalant de tout son long – un peu court il faut l’avouer. Son torse nu, terriblement pâle, trop pâle, brillait sur les herbes ondoyantes du bord du lac.

    - Alors, moi, l’Arlequin, bouffon des causes perdues et protecteurs des troubadours depuis quelques milliers d’années, je vous en conjure...

    Avec une mimique superbe, il embrassa du regard les yeux passablement énervés et délicieusement énervée de la gobeline.

    - Partagez ce repas avec deux humbles voyageurs en guise de notre hospitalité dans vos terres, et permettez moi de me présenter... Isal. L'Arlequin. Pour vous servir.

    Un genoux à terre, les yeux rivés sur elle.

    Absolument aucun sens, tout ceci ? Allez dire ça a ces yeux rougeoyants de larmes, à ce souffle saccadé qui heurtait sa poitrine, à cette forme humanoïde agenouillée par terre à moitié à poil devant une gobeline l’air suffisamment énervé pour l'enfoncer de quinze centimètres dans la roche, le cul en premier.
    Invité
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    Anonymous
  • Sam 27 Aoû - 17:47
    On était là, posé avec mon gars sûr, comme deux bonnes couilles et là, tandis que je tournai le poiscaille, j’entendis :

    -Halte-là !

    Alors moi, ni une ni deux, j’appliquai le comportement à adopter quand quelqu’un me sommait de m’arrêter. Je pris mes jambes à mon cou et je commençai à courir !

    -Tu m’auras pas, graine de garde !

    Riant entre deux foulées, je m’arrêtai net avant de me rendre compte que la personne qui avait donné l’ordre était minuscule. Mes pas me reconduisirent vers l’inconnue tandis que le Bouffon se mettait à chialer à ses pieds.

    -Ahhhhhhh… ? Mais t’es pas de la garde !? Ouah tu m’as fais peur avec tes conneries, bien joué !

    Je ris tout en offrant une tape dans le dos à la gobeline.

    -Zobma c’est ça ? Aih aih t’as du pleuré à l’école toi. Un nom pareil c’est un peu un avortement post-natal.

    Je hochais doucement la tête tandis que la gobeline continuait de nous faire son baratin. Garde-forestière ? Quel intérêt de garder une forêt bordel de merde ? Les Républicains avaient vraiment le chic pour dépenser leur impôts dans des conneries.

    Je tachais de suivre ses explications tout en regardant Isal pleurer. Interdiction ? Elle ignorait qui on était ? Confisquer le poiscaille ? Confisquer l’ignorance ? Non non, le poiscaille ! Elle voulait me taxer mon foutu poiscaille ! Bordel !

    Je fronçais les sourcils en l’avisant puis en regardant à nouveau Isal. Finalement je reportai mon attention sur elle ! Il fallait sauver le repas. On aurait pu lui péter la tronche mais d’un autre côté, si j’avais appris une chose durant mes années d’errance c’était qu’une créature aussi ridicule soit elle, pouvait être un demi dieu incarné. Aussi il fallait faire preuve de la plus grande des prudences.

    -Bon, on arrête de rigoler.

    Je tirai un papier de ma tunique avant de lui mettre sous les yeux. Je le montai, le descendis, l’envoyai sur les côté. Le tout était fait rapidement de sorte que Zobma ne puisse pas se concentrer concrètement sur le contenu de la note.

    -Capitaine Donovan Pavarel.

    Je glissai ma liste de course dans ma poche tout en me tenant droit et en regardant autour de moi. Mon attention se reposa sur la gobeline. Je me penchais doucement vers elle pour ne pas lui faire peur avant de montrer discrètement le bouffon en pleur par terre.

    -C’est Mickael Goldheart, le vice-président… Disons simplement qu’il y a eut une soirée fort animée et qu’il… Et bien, les champignons étoilés, ça monte vite au cerveaux. Les politiques et leurs vices... Je suis désolé du désordre mais j’ai reçu des ordres clairs et il avait faim… Ca m’ennuie beaucoup mais je tiens à mon boulot et je suppose que vous aussi. Vous comprenez que cette affaire ne doit pas s’ébruiter donc le mieux se serait de nous laisser, juste le temps qu’il redescende.

    Cette histoire pouvait éventuellement marché. Après tout, plus c’était gros, plus cela passait.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Ven 2 Sep - 22:32
    Une histoire de requin
    Feat Chazz Krammer et Isal L'Arlequin
    En interpellant les deux voyageurs, Zogma s’attendait à d’éventuelles contestations, mais pas à ce que les choses prennent une telle tournure. L’attitude amusée de l’homme aux yeux rouges ne lui plut guère, pas plus que la manière dont il la félicita pour sa soi-disante « blague » tout en déformant atrocement son joli prénom.

    - Ne me touchez pas ! hurla-t-elle lorsqu’il se baissa pour lui donner une tape dans le dos.

    Quant à son compère à moitié dénudé, il se vautra à ses pieds avant de rouler sur le sol en pleurnichant, un peu comme un gamin malappris à qui on refusait des bonbons. Après des lamentations mêlant explications incohérentes et moqueries à l’encontre de la gobeline, celui-ci s’agenouilla devant elle pour lui proposer de partager avec eux leur repas illégal au beau milieu de la réserve. Évidemment, son discours farfelu et sa tenue honteuse ne parvinrent pas à convaincre la garde-forestière qui le fixait méchamment.

    Le message était clair : ni l’un, ni l’autre ne la prenaient au sérieux. Zogma se doutait bien que sa taille minuscule et sa petite voix fluette y étaient pour quelque chose. À son plus grand désarroi, les femelles gobelins n’étaient pas les créatures les plus intimidantes du Sekai. Furieuse, elle croisa les bras, se retenant ainsi d’utiliser sa géomancie pour enfoncer les deux individus dans le sol. L’envie la démangeait mais elle devait à tout prix éviter d’escalader la situation. Quoiqu’irrévérencieux, les deux voyageurs n’avaient montré aucune marque d’hostilité jusqu’à présent.

    Soudain, l’homme aux yeux rouges s’y remit. Après avoir fui lâchement devant elle de peur d’être arrêté par un garde, voilà qu’il s’inventait un titre de capitaine et une mission de la plus haute importance : assister Mikael Goldheart dans sa descente après que celui-ci ait consommé des champignons étoilés. En entendant cela, Zogma fit percuter la paume de sa main contre son front et garda la pause le temps de trouver comment réagir. De tous les guignols qu’elle avait eu à gérer dans cette forêt, ils étaient certainement les pires. L’évocation des fameux champignons lui rappela qu’elle avait mieux à faire que de s’occuper de ces deux timbrés. Il fallait qu’elle se débarrasse de ce malheureux contre-temps au plus vite, mais comment s’assurer qu’ils n’aillent pas provoquer d’autres dégâts dans la réserve en son absence ?

    Relevant doucement la tête, la botaniste jeta un coup d’œil en direction du tas de débris qui servait autrefois de canne à pêche. Elle hésita à entrer dans des explications plus approfondies sur la réserve afin de les amener à comprendre pourquoi il était important de préserver la faune et la flore. Mais doutant sérieusement de leur capacité à assimiler de telles informations, elle décida finalement de s’abstenir.

    Elle examina ensuite les deux hommes avec un peu plus d’attention. Le dénommé Donovan portait un sabre, indiquant qu’il savait probablement se battre. Cela lui donna une idée. Quant à Isal… disons qu’il avait au moins le mérite d’avoir enfilé un pantalon. Sans ceinture, mais tout de même.

    - Vous voulez vraiment manger ce poisson, n’est-ce pas ? questionna-t-elle sur un ton étrangement calme, tout à coup. Dans ce cas, laissez-moi vous donner un petit conseil : enfouissez-le dans le sol pendant au moins douze semaines puis laissez-le sécher pendant quelques mois avant de le cuisiner. À moins, bien sûr, que ça ne vous dérange pas de vomir vos tripes pendant des jours. Eh oui ! Aussi rose soit-elle, la chair de ce requin est toxique et nécessite une longue préparation pour devenir comestible. Mais… après, si vous avez faim, il y a peut-être un moyen de s’arranger, annonça-t-elle avec un sourire presque amical. Voyez-vous, une bande de braconniers vient tout juste de me dérober des plantes très précieuses. Ils sont encore dans les parages et j’étais justement à leur poursuite quand je vous ai trouvés ici. Aidez-moi à les arrêter et je vous donnerai largement de quoi vous repaître dans l’un des meilleurs restaurants de toute la ville.

    Voilà qui lui permettrait d’aller récupérer sa culture de champignons tout en gardant un œil sur ces deux calamités. Une fois cette affaire résolue, elle pourrait tranquillement s’occuper de les éloigner de la réserve, quitte à vraiment les récompenser pour les efforts fournis durant la traque des braconniers. Néanmoins, encore fallait-il qu'ils acceptent sa proposition.


    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Sam 15 Oct - 19:25
    Et bah… C’était qu’elle aimait parler, la petite. Instinctivement, je venais hocher la tête sans réellement tout écouter. Le requin était visiblement pas comestible mais il valait tout de même quelque chose, enfin peut être. J’avais acheté au marché une fois des glandes de minotaures censées allonger la taille de…. Bref !

    J’allais pour répondre à la gobeline quant Isal se mit à péter un plomb. Ses larmes se firent de plus en plus prononcé et il se mit à se tirer les cheveux tout en se redressant. Je l’avais déjà vu vriller comme ça une fois et la suite n’allait pas être jojo à voir. Aussi j’incitais la gobeline à me suivre en lui offrant un signe de la tête.

    -Il est en train de vriller, c’est un sensible. Moi je me casserais si j’étais toi.


    La pression… Les artistes savaient pas du tout la gérer. Enfin, j’avais retenu une chose dans le blabla de Zobma : elle allait raquer pour ma bouffe si je zigouillais deux trois tocards.

    -Laissons donc mon loustic ici. Il va sans doute se foutre à poil, taper sur un cailloux et finir avec le zguegue dans un tronc d’arbre.

    Sans attendre, je quittais les lieux en essayant de trouver la trace de ces bandits. Tel un pisteur aguerrit, j’entrepris d’imiter le son du brigand pour l’appeler à moi.

    -Hey les connards ! Vous pouvez rapporter les machins, s’il vous plaît ?!

    Aucune réponse… Je continuais donc à avancer à l’aveuglette tout en questionnant par moment la gobeline.

    -Hey Zobma, tu sais traquer toi ? Moi mon truc c’est pas tellement la traque. Genre je sais que lorsque tu crèves de soif dans le désert, faut boire sa pisse et en garder un peu pour badigeonner un tissus que tu te mets sur la gueule…. Mais ça s’arrête là quoi.

    J’avais lu un truc du genre lorsque j’étais en prison dans un livre écrit par un certain Edward Grylls. C’était plutôt pas mal même si j’avais pas retenu la moitié des astuces.

    -Dis Zobma, tu connais Grylls ? C’est genre le plus grand aventurier de notre époque. Il a écrit tout un tas de bouquin sur la survie en milieu hostile. Tu savais toi que les lancondas par exemple sont friands de mammifères ? Moi j’en savais rien avant d’avoir lu les bouquins de Grylls. Enfin tu me diras, j’ai jamais vu de lanconda non plus.

    La gobeline avait l’air sympathique malgré son énorme balais dans le cul. Comme je n’étais pas parti pour lui fourrer mon lanconda dans la bouche, je m’étais dis qu’il serait toujours bon de passer le temps en faisant la causette.
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