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    Citoyen du monde
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    Sylas
    Sylas
    Messages : 8
    crédits : 486

    Info personnage
    Race: Ange
    Vocation: Mage noir
    Alignement: Chaotique neutre
    Rang: C
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t4351-sylas-l-ange-dechuhttps://www.rp-cendres.com/t4451-l-eclat-immortel#42179
  • Mar 5 Nov - 16:22

    Sylas


    Race : Ange

    Sexe : Masculin

    Âge : ~ 6000 ans

    Métier : Ambassadeur

    Taille & poids : 2 m 12 / 130 kg (que du muscle !)

    Alignement : Chaotique neutre

    Faction : Citoyens du monde / Melorn

    Rang : C

    Religion : Culte des Ombres

    Avatar : Création par Mid-journey

    Pouvoirs et objets


    Mage noir

    Vol Palier 2 - 1500 crédits
    Nécromancie Palier 3 - 1750 crédits (spécialité)
    Lumière Palier 1 - 300 crédits
    Soin élémentaire Palier 1 - 500 crédits
    Cosmétique - une aura noire lorsqu'il utilise la nécromancie
    Cosmétique - une aura dorée lorsqu'il utilise la lumière

    450 crédits inutilisés.

    Une épée simple et quelques protections courantes (cuirs, tissus) sont ses outils principaux, des habits de fonction si nécessaires.



    Description physique et mentale

    Les premiers mots qui viennent à l'esprit lorsque l'on rencontre Sylas sont souvent synonymes de grand, puissant et charismatique.

    Tout d'abord par sa haute taille, donnant l'impression parfois qu'il toise ses interlocuteurs. Ensuite, via l'envergure de ses ailes, en particulier quand il les déploie et décolle du sol sans élan, d'un battement purement musculaire qui demande beaucoup d'entraînement et de pratique. Enfin, la fluidité de ses mouvements, pour tout œil aguerri, est celle d'un guerrier : pas de geste inutile, de dépense d'énergie dans le but d'impressionner quelqu'un, pas de cri de guerre barbare ou de rire tonitruant. Le langage corporel de l'ange déchu est d'une honnêteté brute et nue qui va à l’essentiel sans s'embarrasser de fioritures. Il a le pas léger, au point qu'il peut surprendre un esprit inattentif simplement en entrant dans une pièce et se positionnant près de lui sans que celui-ci se soit retourné avant. Ce n'est pas nécessairement volontaire mais fait partie d'un ensemble d'éléments de survie acquis au fil des souffrances passées.

    Ses cheveux sont d'un blond doré magnifique, presque des rayons de soleil concentrés en éléments organiques. Longs, ils lui arrivent un peu au-dessous des omoplates, si bien qu'il les tresse parfois pour éviter qu'ils lui tombent devant les yeux, pour un entraînement par exemple. Son visage est fin, gracieux, tout ce qu'il y a de plus angélique, mais rarement expressif -montrer ses émotions, c'est offrir une possible faiblesse à un ennemi. Ceux qui provoquent une réaction significative chez Sylas peuvent se vanter d'être proches de lui. Ou ne pourront plus jamais le faire une fois qu'il aura quitté la pièce, seul. Son regard est d'un bleu océan, abyssal, où les spectres du passé naviguent sans répit. Il y a là des fantômes qu'il vaut mieux laisser tranquilles. Ses ailes, ah... Ses ailes étaient autrefois d'un blanc immaculé, plus blanches que les neiges éternelles, plus douces que le duvet d'un poussin nouveau-né. Aujourd'hui, elles sont noires comme la nuit, toujours pures et majestueuses, mais marque flagrante pour qui l'eut connu précédemment qu'il a changé radicalement.

    De façon générale, son être est le plus souvent drapé de sombre. Cuirs de combat pratiques et souples, ou toges d’apparats amples liées à sa fonction, il n'a guère de goût pour les couleurs, contrairement à autrefois où s'exhiber était un plaisir autant qu'une coutume, vestiges de souvenirs d'un temps qui semble être celui d'une autre vie, d'un autre monde. Bien qu'il ait largement perdu de son expertise en la matière, il n'est pas inhabituel de voir Sylas ceint d'une épée et se promener avec. Il a tendance à toujours garder une arme près de lui, et à chercher du regard les issues et les points stratégiques quand il entre dans une pièce.

    Si les cicatrices de sa chair sont surtout visibles dans son dos -le fouet, les griffes, les lames-, parfois le long de son corps, cela finira par disparaître, avec l'éternité la Lumière aura tout le temps d’œuvrer à réparer. Pour son esprit en revanche, la question est plus délicate. Jadis, il était craint autant qu'adulé, les anges représentaient le divin, l'espoir, la providence, le soutien des Titans envers leurs fidèles. Aujourd'hui l'ange porte le titre de déchu, et pour une bonne raison. L'orgueil et le bonheur se sont mués en impuissance et en amère désillusion. Les projets sont devenus regrets. La vie, une succession de divers tourments qui éclipsent tout le reste.

    Tout ? Peut-être pas en fait. Il y a toujours, loin, infiniment loin sous l'armure, une étincelle conservée précieusement. Quelque chose qu'il faut observer très attentivement pour comprendre au fond ce qu'est devenu l'homme derrière la création. Approchez, approchez donc, je vais vous le dire. Approchez plus près. Encore un peu. Est-ce de l'amour ? De l'innocence ? On ne saurait dire exactement tant qu'on ne l'a pas effleuré, mais malgré les millénaires, il y a ce fragment inaltérable qui survit chez l'ange. Un soupir glissé au coin d'un feu de bois en hiver, un éclat de sourire pendant un vol de haute altitude quand personne ne regarde.
    >

    Histoire ou test-rp


    On demande rarement à un ange de quoi il se souvient concernant sa naissance, son enfance. On considère qu'il n'en a pas. Depuis toujours il n'y a rien eu, et puis soudain, il est là. Il inspire pour la première fois et prend conscience qu'il est. Que le monde est, autour de lui. Le vent souffle dans ses plumes, ou bien est-ce le Titan dans la paume duquel il se tient qui le regarde de très près ?

    Dans son esprit à peine conçu se forment des pensées, des connaissances, héritage mystique d'entités méconnues.

    "Je te donne l'usage de toutes les paroles. Va au-devant des peuples et comprends-les quelle que soit leur langue."

    En une fraction de seconde, une pensée à peine, le nouvel être se lève, éprouve le poids de ses jambes, de son corps, de ses ailes. Il observe ses mains et ses doigts qui se replient, imagine aussitôt ce qu'il pourrait faire avec.

    "Je te donne un nom, et ainsi t'appelleront-ils, par Ma grâce et Mon pouvoir."

    Le temps de tourner la tête, et l'Histoire s'imprègne à travers les paysages vus pour la première fois. L'ange reçoit une mission en échange d'une allégeance. Des goûts, des sens, tant d'informations que c'en serait presque douloureux si ce n'était déjà écrit par une main supérieure. Et quand tout est dit, chacun trace désormais les propres lignes de son histoire personnelle comme s'il en avait toujours été ainsi. Puis il s'envole pour la première fois, éprouve le vent, le vrai cette fois.

    *

    Sylas avait entamé le long voyage de son existence sous le regard bienveillant de Kazgoth, en direction des terres humaines. Ces créatures, avait-il appris, un peu plus anciennes que lui, étaient maladroites et fragiles, éphémères en comparaison. Ainsi devait-il les approcher en douceur, se présenter à elles, et proposer son aide avec bienveillance et compassion. Ce fut, en y repensant, assez facile. En ce temps-là, les Titans étaient encore adorés un peu partout, et leurs serviteurs bénéficiaient par ricochet de cette affection particulière. De plus le grand blond avait été doté d'une grande force et d'une endurance supérieure qui lui permirent d’aider sans mal à soulever les lourdes charges, à porter les messages sur de longues distances, aux travaux de la ferme ou de la forge, et ainsi de suite. Il allait de villes en villages, sans vraiment choisir une maison, et aidant au hasard des rencontres ceux qui en avaient besoin. Très populaire également auprès des enfants, il avait plus d'une fois perdu des plumes pour ravir les gamins facétieux. En ce temps-là, il était de Lumière et le monde paraissait merveilleux.

    Bien sûr, l'ombre de la guerre et le spectre des représailles dans son sillage menaçaient de frapper ici et là à mesure que les Divins révélaient des intentions... moins attendrissantes.

    Pendant près de mille années, Sylas poursuivit sa mission sacrée en regardant de loin les ruines fumer, et les rumeurs des batailles effleurant ses oreilles. Mais qu'y pouvait-il, lui ? Il aidait sans distinction de race ou de nation. Il allaient dans les plus sombres hameaux ou dans les villes les plus impressionnantes, avec le sentiment du devoir accompli. Les mortels jouaient entre eux.

    Puis, par une nuit humide et obscure, la réalité le frappa de plein fouet, avec la force d'une chaussure écrasant une humble fourmi : les mortels n'étaient pas tous innocents, loin de là. Endormi dans ses plumes, il fut tout à coup poignardé à plusieurs reprises, des cris appelant au sang résonnant autour de lui. Kazgoth n'était pas naïf, il avait doté Son serviteur d'un autre instinct endormi dans son inconscient, celui des armes. L'ange se débattit avec force et fracas, ruant tandis qu'on l'empoignait. Il saisit la première arme qui lui tomba sous la main et frappa à son tour, apprenant par la même occasion l'odeur du sang et des représailles. Il lutta la nuit durant, puis le lendemain, et encore un lever de lune, avant de finalement céder sous la force du nombre. Il fut alors ligoté et longuement battu pour les vies qu'il avait emportées.

    Lorsqu'il reprit connaissance, on l'avait enchaîné dans une sorte de dédale souterrain où la chiche clarté du jour parvenait au travers de quelques miroirs. Les humains, car c'en étaient, le haranguaient d'insultes et de mépris, tout en lui crachant au visage que ses maîtres avaient été vaincus et fuyaient. Mais peut-être obtiendraient-ils une trêve s'ils le sacrifiaient à la bonne personne. Le Faucheur aimait la mort et la souffrance, les déchaînaient comme deux épées jumelles. Alors ils se mirent en tête de dresser l'ange pour plaire à X'o-Rath. L'une des précieuses créations des Titans en échange de détourner légèrement son regard vers d'autres.

    Débuta alors une longue descente aux enfers pour l'enfant divin. Chaque jour Sylas endurait les coups selon le bon-vouloir de ses geôliers, en attendant l'occasion d'être échangé. Parfois, les mortels se servaient de lui comme d'un mannequin d'entraînement. Dans une période particulièrement difficile, il eut droit à avoir un os brisé par jour avant qu'on le laissât cicatriser. A court de flèches, et plutôt que de le tuer par dépit, les fanatiques arrachèrent ses plumes une à une, puis les laissèrent repousser.
    Les Titans retirés du monde, la motivation changea peu à peu quant au motif de sa captivité. On se servait de lui comme d'un objet aux multiples propriétaires. Vengeance, distractions, richesse à exhiber face à d'autres sectes, plaisir charnel ou sujet d'expérience.

    Au fur et à mesure, l'esprit de l'ange se brisait, si bien que plus aucune plainte ne traversa ses lèvres, plus aucune résistance dans son corps, une lueur à peine consciente et intelligente dans son regard qui contemplait la face la plus à l'opposée de ces gens qu'il secourait par le passé. Pendant deux millénaires, au point qu'il n'était même plus en mesure de subvenir à ses propres besoins sans qu'on lui ordonnât de le faire, il fut légué de chef en chef, il survécut tant bien que mal, perdant sa Lumière, sa superbe et son aura. Ses ailes se ternirent, comme la marque évidente de sa décrépitude, et ses plumes de plus en plus noires obtinrent un véritable succès auprès des collectionneurs.

    Un jour, un mage offrit de lui enseigner les arts noirs, d'en faire une machine à tuer digne du Seigneur des Morts, qui serait, lors des batailles, l'étendard de la suprématie humaine sur les autres races. Et comme celui qui lançait l'idée n'était pas n'importe qui, elle fut adoptée.

    Sylas obtint alors d'être mieux traité. A ses sens abîmés, on murmura des promesses de guérison et de repos, ainsi que des mots interdits et des formules immondes. On força son corps à se relever encore et encore pour lui apprendre à concentrer le mana et à transcender les plans de l'existence. Car il s'agissait de cela : relever les morts et les faire marcher comme une armée à faible coût. Les pantins dirigés par la marionnette angélique. Les premières batailles firent couler des larmes de sang sur ses joues, qu'on riait. Bientôt tuer devint banal, tout autant que regarder un supplicié se vider jusqu'à la dernière goutte de son sang, sans bouger. Profaner les tombes et les corps -vivants ou morts- n'avait plus rien d'un crime. Tout ce qui comptait, c'était de survivre et d'obéir.

    Cependant, à toujours vouloir repousser les limites, les mages inventaient des sorts qu'ils ne maîtrisaient pas. L'un d'eux toucha l'ange et, plutôt que de le tuer, répandit dans ses veines un poison aux conséquences inattendues. Pris d'une douleur insoutenable, Sylas se débattit de toutes ses forces et vola vers l'extérieur, en quête de Lumière pour contrer le mal, d'eau pour apaiser le feu dans sa gorge ou de tout autre remède. Son corps raidit rapidement, et arrivé à l'entrée du repaire d'alors, il tomba à genoux, épuisé. Son bras tendu vers la liberté fut la dernière chose qu'il entrevit avant d'être recouvert d'obsidienne, un minéral extrêmement dur qu'on n'arrivait pas à forger ou à briser, qui absorbait la magie et suspendait les fonctions vitales. Les mages tentèrent d'inverser le processus, mais aucun n'y parvint parmi les plus puissants de la secte.

    Volontairement ou non, ce sort fut la seule chose qui préserva la vie de l'ange pour les millénaires suivants. Les humains moururent tour à tour, rarement de vieillesse, plus souvent de conflits armés ou de dissensions internes. Inutilisable en l'état, ils avaient veillé à ce que la statue de l'ange soit positionnée à l'entrée du domaine, en signe de mise en garde pour tout ennemi qui se présenterait, et capable de voir la voûte céleste sans jamais plus s'y envoler. Un sort particulièrement cruel et cynique. Conscient au début, Sylas perdit la notion du temps rapidement, puis la conscience. Réduit à l'état d’œuvre d'art et oublié.

    *

    "Je te rends l'air, l'eau, la terre et le feu qui te composent. Reprends vie et conte-nous ton histoire, car le Savoir est la plus précieuse des vertus."

    Les odeurs avaient finalement changé. Un parfum fleuri le poussa à ouvrir les yeux. Quelqu'un avait tiré les rideaux et laissé un simple interstice de lumière pour lui éviter l'éblouissement au réveil -ou était-ce simplement une habitude de la saison ? Malgré cela, ses pupilles closes depuis trop longtemps peinèrent à retrouver leur point focal et il dut s'y reprendre à plusieurs tentatives pour découvrir l'endroit dans lequel il se trouvait. Un endroit bien différent des souterrains qu'il avait fréquentés si longtemps. Ici, il y avait de l'espace, quelques ornements : peintures à l'aquarelle, sculptures fines, un tapis de coton, pierres précieuses dans les recoins. Un silence étrangement agréable permit à l'ange de discerner le chant des oiseaux à l'extérieur, son ô combien déroutant depuis le temps qu'il n'avait plus pris la peine de l'écouter. Une chaleur douce régnait dans la pièce sans qu'il y ait de feu dans la cheminée, on devait être plutôt au printemps. Sylas ne sut que faire. S'il était mort, pourquoi se sentait-il aussi lourd ? S'il ne l'était pas, quel serait le retour de bâton pour un tel confort ?

    Il attendit, longtemps. Se rendormit en craignant que tout cela ait disparu à son prochain éveil. Le manège se répéta plusieurs fois, plusieurs jours durant, jusqu'à ce qu'enfin il eut assez d'énergie pour rester conscient et que quelqu'un entrât dans la pièce. Il s'agissait... d'un pot de fleurs. Plus précisément, d'une petite personne portant un pot de fleurs bien trop grand pour elle, au point qu'il était impossible de distinguer ses traits dans l'épais feuillage qui la masquait.
    Le pot de fleurs donc, se dirigea tant bien que mal vers la fenêtre, elle-même assez proche du lit dans lequel gisait l'ange déchu. Un bruit mat plus tard, une tête aux oreilles pointues et aux cheveux d'un roux maculé de terre émergea et s'épongea le front d'un air soulagé. Son regard se promena sur le visage de l'homme endormi depuis plus de lunes qu'il ne savait en compter, mais quelque chose avait changé. Ce bleu là, est-ce qu'il y était auparavant ?

    Je ne me rappelais pas qu'il avait les yeux bleus... Je dois vraiment être fatigué...

    Il haussa les épaules et fit demi-tour. Stoppa son pas. Il n'avait jamais vu les yeux de l'ange avant maintenant. Parce qu'ils étaient fermés. Parce qu'il dormait. Et là, il ne dormait plus. Il ne dort plus. Prudemment, l'elfe coula un nouveau regard vers le lit. Il voyait encore le bleu. Il voyait les yeux de l'ange pour la première fois -d'un bleu incroyable en fait-, fixés sur lui. Sylas cligna des paupières, menaçant de s'endormir à nouveau, et c'est à ce moment que le pot de... que l'elfe réalisa. Comme frappé par la foudre, il se rua dans le couloir, et la dernière chose qu'entendit le blessé avant de perdre connaissance, fut un hurlement strident qui diminuait rapidement d'intensité dans le couloir :

    "DAME LIDWEEEEEeeeeeeeeeeeeeeeen... !!!!!"

    *

    Un goût amer sur la langue fut le stimulus suivant sortant l'enfant divin de sa torpeur. Sa respiration saccada légèrement tandis qu'il avalait de travers.

    "Ah ! Enfin !"

    La voix était féminine. Elle murmura quelque chose que ne comprit pas l'ange, mais dont le ton était doux et engageant. Un peu mieux rompu à l'exercice, il souleva les paupières et découvrit, toujours dans cette pièce moins inconnue, une elfe assise près de son lit. Elle sourit en rencontrant son regard, auréolée par le même mince filet de lumière que laissaient entrer les rideaux. Le silence persistant entre eux, elle ramassa l'assiette qu'elle venait de poser sur la table de chevet et la lui montra -à peine entamée.

    "Bonjour. Il y a du bouillon pour vous aider à prendre des forces. Voulez-vous continuer à le boire ? Je suis navrée pour le goût, mais les herbes les plus efficaces sont souvent les moins goûteuses malheureusement."

    Il ne répondit pas, alors elle reposa son plat.

    "Ce n'est pas grave. J'en referai."

    Plus habitué à avoir le moindre libre-arbitre, Sylas attendit simplement. Un ordre, un mouvement à son encontre, qu'elle se serve de lui de la manière qu'elle voulait. Elle s'approcha de la fenêtre, jeta un œil dehors. Il remarqua alors des larges cicatrices, comme des sillons de griffes, qui barraient tout le côté gauche de son visage, et avaient probablement condamné l'usage de l'un de ses yeux. Il la trouva magnifique, et cette seule pensée spontanée, subjective, le rendit plus confus encore. Elle revint alors vers lui, rajusta l'oreiller sous sa nuque, la couverture sur ses ailes.

    "Je m'appelle Lidwen, enchantée. Il va bientôt faire nuit alors je dois filer. J'espère que nous pourrons parler un peu plus demain. Et je vous ramènerai une nourriture un peu plus consistante si vous vous sentez capable de mâcher. A demain !"

    Et ce qui fut dit fut fait. Pour son plus grand bonheur, Sylas se réveillait de plus en plus souvent. L'elfe, pour autant que pouvait en juger le déchu, venait tous les jours visiter son patient. En guise de conversation, elle meublait elle-même le silence, parlant du temps dehors, des progrès de sa guérison, de tout et de rien. Il apprit qu'ils se trouvaient à Melorn, un nom connu mais comme celui d'une cité décadente, dernier bastion de la race elfique au nord du continent. La cité en plein essor jouissait d'une économie florissante et il y "séjournait" depuis plus de deux ans maintenant. Un jour, son jeune apprenti avait ouvert la porte de son bureau en trombe, hurlant avec sa jeune voix suraigu le phénomène impensable auquel il avait assisté. Depuis, il avait trop peur pour oser entrer à nouveau dans la chambre. Lidwen avait ri avant de s'assombrir légèrement. Les anges étaient loin d'être bienvenus à Melorn. Depuis la chute des Titans, on les considérait comme des ennemis par affiliation directe, et s'il en survivait quelques-uns, ils étaient souvent obligés de fuir ou abattus. Un long silence avait suivi cette information, pendant lequel l'elfe semblait chercher une trace d'émotion sur le visage de Sylas. Une émotion qui ne vint jamais. Elle ne sut interpréter cette absence de réaction.

    "Quel est votre nom ?"

    Là encore, pas de réponse. Il y avait si longtemps qu'on ne lui avait pas posé cette question que l'ange déchu n'en était même plus sûr. On lui en avait donné des noms, et pas des plus glorieux. Des numéros, Esclave, Truc, Machin, le Blondinet, Tronc, Sac-à-viande, et d'autres bien moins charmants reflétant des fonctions bien moins recommandables. Entre les souvenirs douloureux de tout ce temps de tortures incessantes et les iris verdoyants de Lidwen, il y avait un univers de distance si épineux que Sylas oublia quelle était la question de départ.

    Laissant le sujet de côté, l'elfe continua de le soigner. Elle le poussa progressivement à sortir de son lit pour se remettre à marcher. Des mois durant, il fallut rééduquer tous ses membres, du plus petit orteil à la plume la mieux dissimulée. Il n'avait toujours pas émis un son, mais pour lui prouver qu'il n'était pas un prisonnier, la guérisseuse l'emmena avec elle. D'abord dans le bâtiment, une sorte d'établissement pour les malades rares et incurables. Il rencontra d'autres elfes avec des réactions mitigées. De la peur ou du dégoût souvent, un peu de curiosité pour les esprits les plus ouverts. Captant les propres réactions défensives de l'ange, ils finirent par s'habituer les uns aux autres, même s'il ne s'agissait que de se saluer de la tête ou d'un signe de main.

    Bientôt, comme il l'avait été pour les collectionneurs de la secte, l'ange devient une sorte d'attraction dans la maison de soins. On le regardait comme une bête curieuse, et certains savants qui entendaient la rumeur de la présence d'une telle entité dans la cité demandaient à venir l'étudier et lui poser des questions, ce que déclinait poliment Lidwen en prétextant l'état de santé mentale fragile de son patient.

    "Il devient difficile de vous protéger du reste de la cité, mais j'ai encore quelques tours dans mon sac !"

    Encore une fois, comme beaucoup d'autres, Lidwen affichait un air optimiste et une voix guillerette. Pourtant, assis de part et d'autre d'un jeu d'échecs, l'ange saisit la brève lassitude qui déforma un instant son profil. Au lieu de jouer son prochain coup, il attrapa l'un de ses pions et le porta à hauteur de son visage, se désignant par la suite. Elle soupira.

    "Vous n'êtes pas sans valeur, malgré votre nature associée aux oppresseurs."

    Sylas apprécia l'effort de tact, mais son regard se fit un peu plus insistant. L'imitant, elle poussa l'un de ses pions vers l'extrémité du plateau, le promut en cavalier symboliquement.

    "Les elfes sont une race ancienne, certains diraient datant des prémices du monde. Mais les anges de sang pur comme vous ont l'éternité pour eux. C'est ce qui attire nos chercheurs. Comme je vous l'ai déjà expliqué, ici la connaissance est pratiquement une arme à part entière. Connaître le monde et son Histoire, c'est détenir des clefs que nombre d'autres mortels n'effleureront jamais. Ils veulent vous entendre parler des Titans que vous avez côtoyés en chair et en os. Ils veulent confirmer des théories, en démonter d'autres. Vous êtes un morceau de savoir par votre seule existence. Cela est une forme de monnaie à Melorn. Mais je devine que votre histoire à vous a été..."

    L'elfe ne sut finir sa phrase, mais ils savaient tous deux ce qu'elle entendait. Elle avait eu l'occasion de voir, lorsqu'il gisait encore inerte au milieu des décombres de sa statue, les multiples cicatrices qui jalonnaient son corps en tous endroits. Elles guérissaient tranquillement, signe de la vitalité extraordinaire de l'ange, mais elles étaient toujours bien là. Et pour posséder de telles marques, il fallait avoir rencontré des personnes ô combien cruelles. Sylas ne se formalisa pas de l'indiscrétion. Tout était vrai dans ses propos, et elle avait au moins la délicatesse de ne pas lui poser les questions qui devaient brûler ses lèvres comme celles de ses compatriotes.

    "Il faut que je vous fasse une petite confidence."

    Elle se mordit la lèvre, comme si elle venait de franchir un point de non-retour verbal et qu'elle chercherait le courage d'avouer un secret dérangeant.

    "Lorsque je vous ai trouvé, il y avait une raison pour que l'on m'autorise à tenter votre délivrance. Mon but premier était bien entendu de vous sortir de cette pierre, car tout ange que vous soyez, la mort était préférable à l'éternelle prison qu'était votre carcan. Si vous aviez manifesté un seul signe d'hostilité, on vous aurait achevé purement et simplement. Mais si vous présentiez des signes de repentir... nous pouvions exploiter votre savoir. Ce qu'ils veulent précisément maintenant."

    Le silence qui suivit fut pesant. L'enfant divin reposa son pion à sa place initiale, digérant l'information. Elle profita de sa dernière once de courage pour terminer son explication :

    "Si je vous en parle maintenant, c'est parce que vous allez mieux. Et donc, ils veulent des résultats à hauteur des efforts fournis : les soins, le rituel de libération... Le sort qui vous emprisonnait était puissant, et je n'ai pu le briser qu'avec des catalyseurs tout aussi puissants et l'aide de millénaires d'érosion magique. Cette méthode ne m'enchante guère mais j'ai besoin que vous... produisiez quelque chose. Je suis désolée."

    Elle soupira une nouvelle fois, mais ses lèvres tremblèrent, et un début de larme fit briller son œil valide. Peu désireuse de s'épancher de la sorte après un aveu aussi compliqué, elle repoussa son siège et s'excusa en voulant quitter. Une poigne tiède la retint alors, sans force, simplement posée sur son avant-bras.

    Je crois qu'il m'était aussi difficile qu'elle d'appréhender ma situation à présent. Libéré, mais par intérêt culturel. Soigné avec une certaine tendresse et tolérance, mais dans un but à moitié inavoué. Comment pouvais-je réagir à cela ? On m'avait aimé pour mon ascendance. On m'avait brisé pour mon ascendance. Et soigné à cause ou grâce à elle. Au fond, n'étais-je encore que le jouet d'un destin ironique et sadique jusqu'au bout ? Serait-ce le lot de mon éternité si précieuse ? Cependant, Lidwen possédait une âme magnifique. Rien ne l'avait obligée, même avec son objectif caché, à me veiller aussi farouchement si longtemps. A tenter de découvrir mes nourritures préférées, à me distraire et à m'expliquer le monde de cette époque qui m'échappait encore. Elle rendait tout confortable et facile. Et moi, tout ce que j'avais à faire, c'était répondre aux questions des elfes pour mériter cette attention. J'eus été cruel à mon tour de lui refuser cette compensation. Je lui devais la vie. La guérison. Et surtout, je n'étais pas comme les Titans.

    "Sy... l..."

    L'effort était évident, le son horriblement déformé.

    "Sylas."

    Elle demeura stupéfaite, immobile, toujours de trois quarts, prête à quitter la pièce, et pourtant retenue par un contact qui ressemblait pratiquement à une caresse.

    "C'est votre nom... ? Sylas ?"

    L'ange hocha la tête, passant sa main libre sur sa gorge car l'articulation lui avait coûté. Il avait cherché ce nom -son nom- durant des jours et des jours, et quand il l'avait enfin trouvé, il avait été incapable de le prononcer et d'écouter le son de sa propre voix. Il devait y avoir là aussi une blessure en train de guérir.

    Lidwen se retourna vers lui et vint s'asseoir à son côté, toute émue.

    "Je me demandais si vous étiez réellement muet ou l'esprit trop déchiré pour parvenir à communiquer... Je... Merci ! Je ferai de mon mieux pour honorer la confiance que vous m'accordez !"

    Elle était si petite par rapport à lui. Et si forte aussi. D'un geste lent et infiniment précautionneux, il l'entoura de son aile. Cela revêtait une signification amicale que Lidwen interpréta à juste titre comme une timide prise de risques. Les animaux effarouchés, malades ou blessés, ne montrent jamais le dos, ne découvrent jamais le ventre, cachent leurs faiblesses pour éviter que des prédateurs ne les exploitent. C'était exactement le comportement de Sylas. Cette aile qu'elle pouvait abîmer par mégarde, ou déposséder de ses plumes, s'ouvrait pour la soutenir.

    Dans les jours qui suivirent, l'ange réfléchit à ce qu'ils pourraient offrir pour qu'il soit en mesure de rester à Melorn et que Lidwen tienne son engagement. S'il était encore loin de socialiser avec les autres elfes, il se débrouilla pour lui faire comprendre qu'il pouvait probablement écrire, traduire. De menus travaux réalisables à l'ombre d'une chambre de malade, libérant également du temps à la guérisseuse pour prendre en charge d'autres patients si nécessaire. Il suffisait qu'elle lui apprenne les caractères -il n'avait jamais eu besoin d'écrire, même s'il connaissait d'instinct toutes les langues du monde.

    A partir de là, la réintégration de l'ange dans une vie décente s'accéléra. Son aide se révéla utile, même sans s'épancher d'un vécu trop douloureux. La guérisseuse l'invita à prendre place au sein d'un groupe de parole dans lequel, en écoutant les autres, il pourrait peut-être parvenir à faire le deuil de son passé. Lors de la première séance, il avait déjà fait forte impression simplement en passant la porte trop basse et trop étroite, puis en brisant malgré lui la chaise supposée accueillir le poids d'un elfe moyen. Le Culte des Ombres, à l'opposée de ses tortionnaires, fit merveille pour chasser petit à petit ses craintes concernant les elfes -pas les mortels en général, et encore moins les humains-, et les mots lui revenaient ainsi que l'envie de les prononcer.

    *

    Les mois puis les années défilèrent. Sylas finit par sortir hors de son refuge de fortune, impressionné par le dôme magique de Melorn et son architecture, Lidwen n'ayant vraiment pas exagéré ses récits, tout autant qu'il attirait les yeux elfiques à chacune de ses sorties. Toujours avec l'aide inestimable de son amie, il fit la connaissance de plusieurs érudits haut placés avec lesquels il collabora progressivement. Le peuple aux longues oreilles s'habitua à le voir déambuler, et même voler. Comme la sensation de l'air sur ses plumes lui avait manquée !

    Ils œuvrèrent avec tant de sérieux que l'ange reçut quelques fonds de mécènes conquis pour acheter sa propre demeure, une ruine spacieuse située sur l'un des points les plus hauts de la cité, bientôt rénovée aux normes angéliques : larges portes, fenêtres sans rambardes pour décoller plus naturellement, des étages qui dominaient les rues comme un aigle en haut de sa montagne, un lit de presque deux fois l'envergure habituelle et ainsi de suite.

    Quelques siècles plus tard, il était officialisé citoyen Melornois et put exercer le métier de son choix. Revenant à quelques souvenirs heureux datant d'avant la destitution des Titans, il aida ici et là et gagna sa pitance à la force du Juste.

    Un jour, l'apprenti de Lidwen, désormais plus grand que les pots de fleurs dont il meublait la maison de soins autrefois, vint en trombe le chercher en s'égosillant. L'elfe avait fait un malaise et son état se dégradait rapidement. Fissurant son masque inexpressif, Sylas avait fendu l'air comme jamais pour se rendre à son chevet. Comme elle, il avait rajusté ses coussins, préparé la soupe abominable aux herbes apaisantes, réchauffé ses pieds gelés et déposé des linges humides sur son front pour faire tomber la fièvre, mais rien n'y faisait. Elle se réveilla avec un sourire faible devant l'ange inquiet.

    "Tu m'as fait peur...
    -Je m'en serai passé...
    -Comment te sens-tu ?
    -Faible. Je crois que j'arrive au bout du chemin.
    -Quel chemin ? Es-tu malade ? Depuis longtemps ? Que puis-je faire ?
    -Te voir si concerné me suffit amplement... Je suis juste vieille, Sylas. Toi tu n'as pas changé d'un pouce, mais moi... Il y a trop de siècles maintenant que je marche, les Gardiens ont décidé de me rappeler.
    -Mais... Tu n'as pas l'air si...
    -Ce ne sera pas pour ce soir mon ami, peut-être pas avant plusieurs mois. Pourtant je sens mes os grincer quand je monte les marches de ta tour. Il me devient parfois difficile de tenir debout, et mon souffle m'échappe plus vite. C'est la fin naturelle pour les mortels. Tu le sais au fond de toi."

    Bien sûr que je le sais. J'avais refusé de le voir jusque-là. La part divine en moi te narguait tandis que l'autre s'obstinait à croire que tu serais toujours à mes côtés. Tu n'as jamais voulu enfanter ou te marier. Tes blessés et tes malades sont ton trésor, ta famille, et je suis le plus précieux d'entre eux à tes yeux. Mais pour une fois j'aurais voulu être égoïste et te retenir près de moi, toi qui m'as sauvé de toutes les façons possibles.

    Ce jour-là, j'ai de nouveau senti la magie curative affluer dans mes doigts. C'était la première fois depuis environ cinq millénaires, et c'était à la fois amer et merveilleux. Je ne pouvais rien faire contre cette maladie de naissance de tous les mortels, le temps. Mais dans les yeux de Lidwen, cela ressemblait à un miracle, un bonheur sans limite. Alors, le jour où sa vie a effectivement pris fin, tandis que tous s'étaient drapés de noir, j'ai laissé l'or couler entre mes plumes et j'ai chanté en une langue que tous pensaient oubliée, un hymne angélique à propos de la vie et de ses bienfaits. J'espère que là où tu es, tu aimes le spectacle de tous ces elfes subjugués qui pleurent et rient à la fois, des pétales que l'on déverse sur ta sépulture et des danses qui leur succèdent.

    *

    Forcé d'aller de l'avant, l'ange déchu s'impliqua de plus en plus au sein de la cité, fréquentant érudits et mages autant pour enseigner que pour apprendre. Il finit par accéder à la fonction d'ambassadeur, les elfes jugeant que son dévouement pouvait servir plus de gens et servir d'exemple pour les autres factions en vigueur. Défaits une seconde fois, les Titans ne devaient plus avoir voix au chapitre du monde.

    Mais les enfants doivent-ils subir les conséquences des crimes de leurs pères ?



    Petit récap des dates:

    Groupes d'intérêts


    Culte des ombres / Cultisme -  Adhésion

    Divinisme - Rejet

    Melorn - Sympathie et foyer

    Lutte contre les titans - Curiosité : besoin d'en savoir plus pour se faire une véritable opinion, mais tant qu'on parle de mettre au pas ceux au nom de qui il a souffert, Sylas est disposé à écouter.






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  • Ven 8 Nov - 23:30
    Normalement, ce devrait être bon !

    Je suppose que c'est ici que je précise que je souhaite obtenir le rôle d'ambassadeur de Melorn qui se trouve dans les rôles recherchés. J'ai calculé mes crédits pour les pouvoirs en tenant compte du bonus de 500 accordés à l'inscription.

    Ceci étant dit... bonne lecture  Sylas, l'ange déchu [Terminée] 1f607
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  • Mar 12 Nov - 9:18
    Bonjour Sylas,

    Un ange qui évolue à Melorn après avoir retrouvé sa liberté, voilà une trame que j'ai beaucoup aimé suivre 👀

    Hormis le détail sur Kazgoth, dont je t'ai parlé en privé, tout me semble correct. Comme expliqué, le Forgron n'est pas particulièrement bienveillant envers les races mortelles, si ce n'est (on peut au moins l'admettre) envers les dévôts des Titans. Cependant, ton personnage a très bien pu vouloir "annoncer la bonne nouvelle" de manière douce et bienveillante à ceux qu'ils rencontraient.

    Pour le reste, je n'ai rien à te signaler d'autres. Je te valide donc de ce pas et j'espère que tu t'amuseras sur le forum ^^
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