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    Hiraeth
    Hiraeth
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    Info personnage
    Race: Humain
    Vocation: Guerrier assassin
    Alignement: Chaotique neutre
    Rang: D
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t4189-la-caravane-passe-terminehttps://www.rp-cendres.com/t4221-journal-de-voyage-hiraeth
  • Ven 11 Oct - 23:20
    Avant le Voyage : https://www.rp-cendres.com/t4207-en-un-clin-d-oeil-ft-draven-deadeye




    Avis:



    Le petit matin voit l'orée du désert s'ourler de la vibration légère annonçant la chaleur à venir. Nous avons affrété des chevaux cette fois, moins robustes mais tellement plus rapides que des azhoos. C'est notre plus grosse opération depuis le début, j'en pleure en repensant à nos putains de panier en osier qu'on se trimballait de village en village à nos débuts, dans les haillons, la crasse et les morpions. J'avais jamais autant regretté la vie sur un bateau avec ses coupures au sel, son mal de mer et son ordinaire monotone.
    Et quand j'étais sur un bateau, je regrettais ma vie de jeune mage couillon, fils de château, qui n'aspirait qu'au voyage et à la lubricité de ces dames.
    Et ainsi de suite, soit on aspire après un truc, soit on regrette le truc d'avant.
    Du coup, aujourd'hui, chaque jour qui passe est un bonus. Et je profite du bonus du jour pour me caler avec une pipe de Mélange à l'ombre d'un chariot, derrière les chevaux qui m'observent tranquillement de leurs doux yeux liquides. La fumée chasse les premières mouches, ils me remercient de leurs oreilles mouvantes.

    La troupe s'affaire autour des trois chariots, embarquant de l'eau au dernier puits de Kyouji avant le départ. Nous serions bientôt en zone plus tempérée, et n'avons guère que cette journée à crapahuter sur cette route sableuse, mais par les temps qui courent avoir de l'eau potable avec soi même un brin saumâtre, même dans les montagnes boisées, est une nécessité. Nous l'avons appris à nos dépends il y a deux ans... et tant d'autres l'apprennent encore aujourd'hui, avec les épidémies menaçant des villages entiers.

    Il reste des caisses à charger, notre dernier fournisseur s'éloigne après avoir troqué avec Dieter. Des caisses de matériel médical, étonnant mais vrai. Nous ne vendons pas que des objets faits pour percer des trous dans les membranes, mais aussi pour les rabibocher. Aha, encore un peu et je me prendrais pour un marchand vertueux, quelle blague.
    Nan, nan, c'est parce qu'Hiraeth est persuadé que va y'avoir du grabuge à Courage, et mazette, il a pas tort, on pourrait être accueillis comme des messies avec de quoi sauver des vies plutôt qu'en écourter.
    Donc, on est pas que des pourris opportunistes, pour tous ceux qui lisent et qui ont envie d'argumenter le contraire. On a aussi le souci de la vie des autres. Oui monsieur.

    Bref, on a donné rendez-vous aux trois zozos à cet endroit, et notre étape du soir est un estaminet à la frontière de la forêt et de la République. C'est aussi là qu'on se fait le plus souvent emmerder par les autorités, toujours plus pointilleuses aux frontières. Parfois il y a même des patrouilles avancées dans le désert qui viennent nous emmerder parce que tu comprends, vous pouvez pas être des honnêtes Reikois si vous vous rendez en République. Gagné, nous ne sommes rien du tout. Peuvent rien dire. Prennent parfois un péage. Parfois, une lame en travers du bide. On veut bien être gentils, mais faut pas abuser.

    J'aime pas le désert, je suis un homme des bois. J'envie Hir qui s'en fout globalement de tout, toujours, assis crânement à l'arrière de son chariot. Est-ce que c'est mieux d'être déraciné ? Je ne sais pas. Est-ce qu'il s'en fout de tout, ou est-ce qu'il est au-delà du regret ? Parfois il est aussi nostalgique que le concept recelé dans son prénom. Quelle idée de l'avoir appelé comme ça, Mâat ! Y'a cent douze mille prénoms au monde, et il a fallu que tu donnes à ton fils le seul qui décrive le désir de l'inatteignable.

    Mes envolées lyriques mentales évoluent avec le soleil levant, inondant le chemin où la poussière d'un précédent marchand retombe mollement. Les caisses et l'eau ont été chargées. Sabrache baille et s'affaisse sur la martingale d'un chariot, avant de se faire pousser sans rudesse par Arden qui prend les rênes. Le raton, lui, a déjà gagné l'ombre d'un chariot, pas bête la bête. Astuce et moi, bah, comme d'hab, on bade notre fiston par procuration et on attend que ça se passe.

    D'ailleurs, ça se passe. Je crois qu'ils arrivent.


    Un Convoi à l'Œil Avisé ※ (Ft. Draven Deadeye) Hirhir10


    Un Convoi à l'Œil Avisé ※ (Ft. Draven Deadeye) Separa12

    Hiraeth râle en #ff9900
    Epigraphe
    Citoyen du Reike
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    Draven Deadeye
    Draven Deadeye
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    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t4150-la-danse-des-ombres-en-cours#39488
  • Mer 16 Oct - 13:29


    « ATTENDEZ ! J'suis pas prêt ! Vous pensez que je dois emmener quoi comme vêtements pour notre arrivée en République ? J'aimerais me faire passer pour un richissime marchand, mais en même temps, je me dis que des habits trop voyants, ça va peut-être nous attirer des ennuis ? Mais si je passe inaperçu, comment je vais pouvoir devenir le chouchou des donzelles républicaines ? Ahlala... DRAVEN ! »

    Les préparations pour le grand départ arrivaient à leur terme. Oblitérant de mon esprit la voix nasillarde du Demimain qui semblait plus intéressé par ses tenues que par les véritables enjeux qui nous attendaient. C'était un périple qui était inconnu pour nous, si bien dans sa forme, dans son fonctionnement et dans le petit groupe de scélérats nous accompagnant. J'avais pris soin de prendre le strict nécessaire, de quoi survivre à des situations périlleuses en cas de grosses galères. Murmure et Silence restaient accrochés à mon ceinturon ébène, tandis que j'enfilais une grande tunique noire, avec une petite capuche me protégeant du vent désertique. Nous n'allions pas rester longtemps dans le Royaume, mais la prudence était de mise, peu importe le temps que vous passez dans le désert, il a vite fait de vous avaler sans crier gare. Mon arc restait ici : posé sur une table avec mon carquois. Requiem était un arc composite assez léger, mais qui ne passait pas vraiment inaperçu une fois posé sur mon dos. Avec ma capacité de faire apparaître les objets en ma possession à ma convenance, je pouvais m'en alléger pour le moment. Si la situation le demandait, il me faudrait moins d'une seconde pour qu'il apparaisse entre mes mains.

    Alors que Kael semblait essayer sa soixante-septième tenue, le calme et le silence de l'Ombreclaire attirait mon attention. Elle, d'habitude si ronchonne, vouant un culte à la plainte, restait étonnamment calme et presque immobile dans un coin de la pièce. Terminant mon léger paquetage et attachant une petite outre d'eau pure à la taille, je venais m'approcher de la jeune fille à la chevelure flamboyante, posant une main sur son épaule.

    « Désolé Draven ! Je vais pas te mentir, je crois que... J'ai... Un peu peur. D'habitude, on reste toujours proche du Royaume, sans jamais vraiment s'éloigner des frontières. J'ai jamais quitté réellement le Royaume, encore moins pour faire tout un voyage en République. Désolé Draven je vais me reprendre, je veux pas que tu crois que je suis faible, et encore moins incapable d'aider les Crocs Tremblants avec nos nouveaux alliés, je... »

    Un petit sourire illumina mon visage. Cette habitude si rare avait coupé totalement la parole à Lira, me regardant avec les yeux remplis d'émotions.

    « Tu sais, moi aussi j'ai peur. Il n'y a pas un jour qui passe ici sans que j'ai peur. Nous sommes chargés de sentiments, de craintes, d'empathies, de courage. Nous sommes un mixte d'émotions pures qui nous rendent uniques, si sincères et réels. Bien sûr, le voyage va être semé d'embûches, de périples, peut-être même de combat et de moments de doutes. Probablement que nos nouveaux alliés ne sont pas si fiables que ça et qu'ils se servent de nous pour assouvir leurs désirs. Mais rappelle-toi une chose Lira. Tant que nous sommes tous les trois, rien ne peut nous arriver. »

    Un sourire d'empathie, moi qui comprenais totalement les doutes de ma camarade. De mes mots, je venais voir son visage changé d'expression, passant de la peur à la joie et terminant par la détermination. Elle se leva d'un bond, son courage et sa motivation revenant sur le devant de la scène encore plus fort que jamais.

    « KAEL ! Enfile un putain de caleçon et arrête de nous faire chier ! On part dans deux minutes, avec ou sans toi, espèce de taré ! »

    Voilà. Nous étions enfin prêts, finalement.

    ❂❂❂❂❂


    Nous arrivions finalement sur le lieu de rendez-vous. Visiblement, toute la petite troupe était déjà présente, les chariots et chevaux prêts à prendre la route vers Liberty. Je saluais un à un les membres de la bande du deuxième borgne, d'un signe de tête ou de ma dextre gantée. Je déposais mon chargement au pied de mes compagnons, leur indiquant l'ordre d'aller les positionner dans le petit espace d'un chariot mis à notre disposition pour les affaires de voyage.

    De mon côté, je venais inspecter un à un les différents fardiers. De mes sens aiguisés, je venais chercher les potentielles faiblesses ou les défaillances de notre convoi. Je n'inspectais pas plus que ça les cargaisons, faisant confiance en notre marchand à un œil. Je m'adonnais à cette petite inspection par simple mesure de précaution. Il serait bien dommage qu'une roue décide de se briser à peine le convoi mis en route. Une fois tout ceci fait, je venais me rapprocher d'Hiraeth, toujours aussi détaché dans son attitude.

    « Bien. Nous sommes enfin prêts, tout est chargé de notre côté. Nous sommes tous trois citoyens du Royaume du Reike, avec le tatouage pour bétails qui va bien. On va passer en tête, pour la sortie du Royaume, ils seront plus prompts à nous écouter. Pour le reste et l'entrée en République, je te laisse la main, vous avez l'air d'avoir plus d'expériences à ce niveau-là. »

    Aussitôt dit, que le chef de meute vint d'un geste intimer à son troupeau que la caravane allait se mettre en route. Une légère tension ambiante semblait saisir l'entièreté des compagnons. Visiblement, un chargement aussi important n'était pas non plus dans leurs habitudes journalières, peut-être encore moins avec l'objectif de traverser toute la République.

    Comme dit, moi et les Crocs Tremblants venons nous placer non loin du chariot menant la cadence. La traversée du désert fut assez simple, malgré déjà quelques pauses pour ravitailler nos chevaux en eau. Nous étions habitués à ce genre de climat, notre forme physique étant encore au beau fixe. Arrivant près de la frontière, et notamment de la sortie du Royaume, une petite troupe de soldats vint arrêter le convoi. Lentement et sûr de moi, je venais m'adresser à eux, muni des papiers du convoi fournis par Hiraeth. Tandis que le chef de la petite escouade militaire regardait avec attention la paperasse, Kael faisait ce qu'il savait faire de mieux : diversion. De ses grandes histoires rocambolesques et de ses blagues, ils venaient faire rire les soldats, qui sans prêter plus d'attention au convoi venaient nous laisser passer sans encombre.

    « Bon. Il semblerait que le voyage commence maintenant. »





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