DiscordDiscord  
  • AccueilAccueil  
  • CalendrierCalendrier  
  • FAQFAQ  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • GroupesGroupes  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • bienvenue
    ×
    navigation rapide
    lore
    général
    systèmes
    jeu

    menu
    Top-sites
    Votez!
    top sitetop sitetop sitetop site

    Derniers messages

    Avatar du membre du mois
    Membre du mois
    Qwellaana

    Prédéfinis

    PrédéfiniPrédéfiniPrédéfini
    [FB] Senteur des pins et pincement de nez... [Sublime] QIZeEX7
    Gazette des cendres
    Automne 2024
    Lire le journal
    #8
    RP coup de coeurCoeur

    RP coup de coeur

    La Colère des Bougeoirs
    Derniers sujets
    [Évent] La Colère des BougeoirsAujourd'hui à 18:02Ruby Draglame
    La voleuse de flammesAujourd'hui à 17:06Enira
    [CHALLENGE] - Le Mal des Mer(e)sAujourd'hui à 16:47Vandaos Fallenswords
    Nazg-Sash - La Lame des DragonsAujourd'hui à 16:04Nazg-Sash
    Validation des rp d'Hélénaïs | RépubliqueAujourd'hui à 15:44Hélénaïs de Casteille
    Golden Child | Dimitri & SiameAujourd'hui à 14:51Dimitri Chagry
    [Challenge] Panique sous les TropiquesAujourd'hui à 14:03Azalea Galewind
    Question de Sang-Froid (Valefor Sealgair)Aujourd'hui à 13:47Elerwyn Wingless
    Conseil des Ministres du 18 Février, An 5Aujourd'hui à 13:46Soren Goldheart
    Une porte fermée | VanayAujourd'hui à 13:46Vanay Vyldrithe
    Aller en bas
    Citoyen de La République
    Citoyen de La République
    Didier Van Strijdonck
    Didier Van Strijdonck
    Messages : 96
    crédits : 2707

    Info personnage
    Race: Humain
    Vocation: Guerrier assassin
    Alignement: Chaotique neutre
    Rang: C
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t3936-didier-van-strijdonck-termine
  • Mer 9 Oct - 15:53
    La forêt de pins s’étendait à perte de vue, austère et silencieuse, sous un ciel pâle dont la lumière de l’après-midi peinait à réchauffer. Didier avançait sur son cheval, un superbe Holsteiner à la robe Alezan brulé et au tempérament docile. Il avait le dos droit et était calme et serein quoique légèrement crispé par une prudence presque instinctive dans ces contrées sauvages. La cape de laine qui couvrait ses épaules était tirée jusqu’à son col, la fraîcheur du nord se faisant sentir malgré malgré le soleil du mois d’août. Son tricorne bien ajusté ne bougeait pas d’un poil, et les plumes accrochées en guise d'ornement, souvent accessoires de mode, semblaient ici presque déplacées, comme une touche de vanité dans un décor qui n’en souffrait pas.

    Sous la cape, une veste en cuir sombre, solide, bien usée, et des bottes en cuir noir qui montaient presque jusqu'aux genoux. Les longues chevauchées avaient laissé leur marque sur ses vêtements, tout comme sur ses nerfs, mais Didier ne faiblissait pas. À chaque pas de sa monture, il sentait la terre meuble s'écraser sous les sabots, le silence pesant de la forêt oppressant ses pensées. Pas de cris d’oiseaux, ni de bruissements rassurants. Rien que l’odeur froide des pins et le craquement occasionnel d’une branche sous le poids de son cheval. Ils n’avaient plus croisé âme qui vive depuis au moins plusieurs heures, accentuant l’atmosphère mystérieuse du lieu.

    À ses côtés, Steven et Valorek chevauchaient en silence. Ces deux-là ne parlaient pas pour rien dire. Steven, un colosse taiseux à l’épée toujours prête, avait une carrure qui ne laissait pas place au doute : un homme de main qui savait parfaitement ce pourquoi il était payé. Valorek, plus fin, plus nerveux, avait l'œil vif d’un type qui a vu trop de sales trucs pour en ignorer les signes. Aucun des deux ne s’était embêté à échanger des banalités. Leurs regards balayaient la forêt avec la même méfiance que Didier.

    L’air était froid, sec, une morsure constante sur les visages et les mains, mais rien d’insupportable. Juste de quoi rappeler qu’ils n’étaient plus à Justice ou dans les plaines tempérées de la République. Non, ici, c’était le territoire l’Empire, et même si les premiers kilomètres étaient encore tranquilles, Didier savait qu’ils n’étaient jamais loin d’un danger potentiel. Il n’avait pas survécu jusque-là en étant imprudent. Tout pouvait arriver, surtout dans ces foutus bois.

    Son esprit se laissait aller aux calculs, comme d’habitude. Chaque pas les rapprochait un peu plus de Melorn, une première étape importante, où les affaires l’attendaient. Mais, avant d'y arriver, tout ce qui comptait, c’était de ne pas tomber dans un traquenard. Les Reikois n’étaient pas réputés pour leur accueil chaleureux, et un accident en route pouvait encore aller jusqu'à vous couter la vie même si cela était plutôt rare. Tout ça, Didier le savait. Pas de quoi s’inquiéter outre mesure, mais prudence, toujours.

    Le craquement soudain d’une branche le long de la route brisa le silence qui enveloppait le petit groupe depuis un certains temps déjà. Cette évènement fit raidir les trois hommes dont les yeux se portaient immédiatement dans les fourrés jouxtant la route, en direction du bruit. Mais pas de mouvements visibles, rien de notable, mais le silence autour sembla d’un coup un peu trop épais. Le républicain plissa les yeux, faisant signe à Steven et Valorek de rester aux aguets. Ils n’avaient pas besoin de mots pour comprendre. Dans un endroit pareil, mieux valait toujours écouter son instinct.

    Un autre bruit, plus sourd cette fois, quelque part dans les buissons. Un bruissement ténu. Trop rapide pour être un simple animal sauvage, trop furtif pour ne pas attirer l’attention. Valorek glissa discrètement une main vers son arbalète pour l'armer, sans se presser, tandis que Steven, l’air impassible, laissait ses doigts se rapprocher de la garde de son épée. Didier, lui, tenait encore fermement les rênes, son regard scrutant l’ombre des pins comme s’il essayait d’y percer un mystère invisible.

    Puis, l’odeur. Un effluve désagréable, venue de nulle part, comme un souffle d’air pourri charrié par la brise glaciale qui soufflaient vers eux. Un mélange de chair en décomposition. Un parfum que Didier connaissait trop bien: celui de la mort. Mais pas la mort propre et nette qu’il avait vue maintes fois au gré de ses mésaventures reikoises, non. C’était la mort sale, la mort oubliée dans un recoin sombre et humide. Son cheval commença à piaffer, nerveux, et il ne put s’empêcher de murmurer à voix basse :

    « Vous sentez ça ? »

    Steven hocha la tête sans dire un mot, l’expression dure, tandis que Valorek reniflait comme un chien pisteur, visiblement mécontent.
    « Ouais, ça sent pas la rose. » , grommela Valorek, son visage se fermant encore un peu plus avant d'ajouter: « Pouah! Carrément pas! » Avec une mine de dégoût.

    Didier tira légèrement sur les rênes, ralentissant sa monture. Ses yeux restaient fixés sur l’endroit d’où venait cette puanteur, quelque part à droite, dans l’épaisseur des bois. Il scrutait les arbres, leurs troncs robustes, le sol jonché de fougères mortes et de branches cassées. Il y avait quelque chose là-dedans, il en était presque certain. Un autre craquement, plus proche cette fois. Quelque chose se mouvait entre les arbres, lentement, mais sûrement.
    Les chevaux étaient tendus, leurs souffles saccadés visibles dans l’air frais, et Didier sentait lui-même ses muscles se raidir à mesure que l’odeur devenait plus insupportable. Ça approchait, c’était indéniable. Lentement, sournoisement, comme une ombre cherchant à les encercler.

    « C’est sans doute une bête crevée » , murmura Steven d’un ton tranchant, ses doigts crispés sur les rênes avant d’ajouter : « On devrait presser le pas. »

    Mais à peine avait-il terminé sa phrase que quelque chose déboulait plus loin sur la route…
    Permission de ce forum:

    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum