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Hiraeth
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Quelle soirée rondement menée. Hiraeth ne regrettait pas son bain refroidi à l'étage. Presque pas.
Voilà que Didier s'impliquait un peu davantage dans une collaboration à venir, et le Caravanier n'était pas contre l'échange d'informations, au contraire. Le libertéen, totalement dégelé à présent, ne cachait plus tellement son attirance envers Astuce qui ne faisait qu'attiser la flamme à chaque mouvement. Il conservait tout de même une oreille et un œil attentifs au nomade, en bon homme d'affaires. Leur petit jeu avait marché. Nul besoin de mentir, de jouer la comédie : la sincérité et un peu de spectacle se révélait une recette payante. L'homme était aimable et ils avaient les mêmes intérêts : Allons donc ! Pourquoi ne pas y ajouter des moments agréables !
Hiraeth, songeur quelques instants, laissa l'aubergiste débarrasser son assiette et observa de plus près le mégot du cigare, gravant ses détails dans son esprit. L'ambiance chaleureuse, la lassitude de la fin de journée bien remplie, et la langueur de l'alcool brûlant dans ses veines... Le ragoût n'avait pas suffi à éponger sa légère ébriété, si bien qu'il laissa de côté son verre pour l'instant, se contentant de trinquer. Il avait encore perdu du poids ces derniers temps et ne réagissait plus aussi bien à un quelconque psychotrope. Il serait temps qu'il se pose, un peu.
La blague.
Il posa le mégot et fouilla dans une des vastes poches de son manteau, en tirant une liasse de feuillets et un crayon enroulé dans une fine bande de tissu. La liasse passablement abîmée, consultée mille fois et retenue par un lien de cuir, comportait visiblement les notes du Caravanier sur ses cargaisons, ses fournisseurs, et sans doute tout un tas d'autres infos utiles qui nécessitaient qu'on les jette sur un papier écorné d'une écriture torturée.
Il consulta quelques pages, concentré, tandis qu'Astuce en profitait pour répondre à une autre interrogation.
« Nous sommes sept, actuellement. Mais dans la visée d'un tel voyage, certains resteront à terre pour assurer les missions de nos fournisseurs réguliers. Nous serons sans doute trois à profiter du voyage. Et nous savons tous naviguer... »
L'intensité de son regard prend une autre tonalité.
« La mer me manque. Cette ambiance de voyage, de liberté... elle n'est pas la même à terre. Et je déteste le froid sec des montagnes. »
« Quelle chochotte. »
L'Elfe grimace et tape Hir sur l'épaule, qui rit en tendant un papier à Didier.
« Notre adresse permanente à Kyouji. On se balade un peu partout tout le temps, mais un message envoyé là-bas finira par nous trouver. Si vous avez envie de passer commande, je vous ai mis quelques références intéressantes.
Actuellement, nous retournons à Kyouji en urgence, pour des affaires qui ne souffrent pas délai. Puis nous remonterons à Courage dans le mois. Si quelque chose vous intéresse, je prendrais votre commande prioritairement sur le trajet Kyouji-Liberty. Le mieux serait de me le dire avant notre départ, demain matin.
Ce sera un trajet rapide, une semaine ou deux, tout au plus. »
Astuce soupire à l'idée du voyage, en observant les derniers paysans sortir, et le jeune homme blond négocier quelque chose avec sa conquête. Enjôleur, l'homme au bar attire de nouveau son regard et lève un sourcil évocateur en désignant son verre. Astuce refuse poliment de la tête, puis capte le regard de Didier et d'un bref signe de tête lui désigne l'étage. Le Caravanier tourné vers le bar pour saisir son verre ne capte pas le silencieux échange, et sirote doucement son verre en laissant Didier compulser la courte liste qu'il lui a remise.
Hiraeth baille à son tour et frotte son œil valide. Il peine à terminer son verre, manifestement fatigué. Astuce l'observe avec un brin d'inquiétude, qu'il dément en lui souriant ironiquement. Elle lui tire la langue.
« Va te pieuter. Tu nous as prévu un rythme de dingue, alors montre l'exemple un peu, ça nous changera. »
« Pareil pour toi. Mais j'y crois pas une seconde. »
Son air blasé de façade s'adresse à Belles-Bottes, avec une complicité sous-jacente.
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Didier Van Strijdonck
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Didier eut à peine le temps d’apercevoir Hiraeth extraire cette liasse de papier – une relique manifestement usée par le temps et les voyages – qu’Astuce reprenait déjà la conversation pour préciser le nombre de voyageurs. Le républicain, l’espace d’une seconde, avait hésité à lui demander si elle serait de ceux-là, mais l’évidence de sa présence se lisait sans équivoque dans ses propos et il en ressentit un certain soulagement. De plus, le fait qu’ils aient le pied marin était une aubaine pour le marchand qui, soudain, se sentait un peu comme un gosse ayant trouvé de nouveaux compagnons d'aventures. Le regard brillant d'intérêt – et sans doute un peu émoustillé par l'alcool par le jeu d’Astuce – Didier lança alors avec enthousiasme :
« Mais c’est excellent ! Bon, je ne me prétends pas marin, mais je connais quelques trucs : babord, tribord, quelques nœuds comme le cabestan, la chaise ou la pomme de touline, et je pourrais reconnaître une voile de misaine d'une brigantine. Pas de quoi m’appeler capitaine hein! Mais je prends chaque occasion d’apprendre et je participe activement aux activités à bord. Je serais ravi de perfectionner tout ça en votre compagnie. »
Le jeu des piques et taquineries entre Hiraeth et Astuce qui repris ensuite n'échappa pas à Didier qui observait les caravaniers avec intérêt. L’homme finit par retirer un papier de sa liasse avant de le tendre au républicain: Il s’agissait d’une adresse de contact à Kyouji. Un détail qui rappela à Didier combien le Sekai pouvait paraître petit car Kyouji était sa première destination côté reikois.
Il glissait alors un œil vers Astuce et captait son geste discret en direction de l’étage. Un sourire naquit sur les lèvres du jeune homme alors qu’il sentait ses joues s’empourprer à nouveau. D’un discret hochement de tête, il avait répondu à l’invitation de l’elfe avant de tenter de se concentrer sur la la liste des étoffes proposées par Hiraeth.
« C’est très intéressant, Sieur Hiraeth ! Je pourrai vous faire une proposition dès demain matin. » Fit-il en glissant le papier dans la poche intérieure de sa veste. Il y récupéra ensuite un petit rectangle de carton blanc, vierge de toute inscription et de quoi écrire. Après avoir griffonné quelque chose au recto et au verso, il tendis le carton à Hiraeth avec un sourire confiant.
« Permettez-moi de vous rendre la pareille. Sur cette carte, vous trouverez l’adresse de mon dépôt à Kyouji ainsi que celle de mes entrepôts à Liberty. Je préférerais autant que possible que vous livriez les marchandises à Liberty. Mais si cela est plus pratique pour vous, vous pourrez également livrer directement en mes locaux à Kyouji. Il va de soit que vous pouvez me contacter via ses adresses et, concernant Liberty, je peux vous octroyer quelques facilités et réductions pour le logement. Aussi, je pourrais vous payer pour le trajet entre Kyouji et Liberty si nécessaire. »
Didier regarda à nouveau Astuce, juste à temps pour la voir décocher une énième pique à Hiraeth, qui, malgré l’évidente fatigue marquant ses traits, répondit d’un air las, mais complice. Cette scène amusa Didier, qui ne put réprimer un sourire alors qu’il se sentait davantage intégré à ce petit cercle. Il y avait quelque chose de revigorant dans cette dynamique inattendue et spontanée, quelque chose de chaleureux dans ces échanges qui leur permettaient d’échanger sans prétention ni faux-semblant.
Alors que la soirée touchait à sa fin, le tintement des verres se faisait de plus en plus rare dans l’ambiance toujours festive et chaleureuse de la taverne. Hiraeth esquissa un sourire, hochant la tête avant de pousser un léger soupir de lassitude, visiblement épuisé par leur longue discussion et les préparatifs à venir.
Astuce, les yeux pétillants, décocha un dernier regard à Didier, complice, presque taquin. Elle replaça une mèche derrière son oreille dans un geste désinvolte, avant de se lever avec élégance. Ce sourire, mystérieux et amusé, lui laissait le goût d’une promesse, comme si chaque mot échangé ce soir-là n’avait été que la première page d’une histoire qui ne demandait qu’à être écrite.
Il se rendit alors compte que l’elfe avait pris une part croissante dans ses pensées tout au long de la soirée, éclipsant petit à petit tout le reste. Il s’était alors levé de son tabouret, imitant l’elfe et le nomade, comme s’ils s'apprêtaient à prendre congé les uns des autres bien que le républicain sentait que cela pourrait bien se prolonger. Hiraeth, dont la fatigue était palpable, prit congé avant de s'éloigner vers les escaliers.
Le Républicain avait alors réglé la partie de sa note à l’aubergiste avant de verser un pourboir un pourboir à ce dernier. Il s’était ensuite tourné vers Astuce avant de l’accompagner vers l’escalier. En chemin, il avait glissé une main autour de la taille de l’elfe avant de s’adresser à elle non sans une certaine malice dans la voix :
« Je crois que vous proposiez de me faire déguster quelque chose tout à l’heure je me trompe? »
« Mais c’est excellent ! Bon, je ne me prétends pas marin, mais je connais quelques trucs : babord, tribord, quelques nœuds comme le cabestan, la chaise ou la pomme de touline, et je pourrais reconnaître une voile de misaine d'une brigantine. Pas de quoi m’appeler capitaine hein! Mais je prends chaque occasion d’apprendre et je participe activement aux activités à bord. Je serais ravi de perfectionner tout ça en votre compagnie. »
Le jeu des piques et taquineries entre Hiraeth et Astuce qui repris ensuite n'échappa pas à Didier qui observait les caravaniers avec intérêt. L’homme finit par retirer un papier de sa liasse avant de le tendre au républicain: Il s’agissait d’une adresse de contact à Kyouji. Un détail qui rappela à Didier combien le Sekai pouvait paraître petit car Kyouji était sa première destination côté reikois.
Il glissait alors un œil vers Astuce et captait son geste discret en direction de l’étage. Un sourire naquit sur les lèvres du jeune homme alors qu’il sentait ses joues s’empourprer à nouveau. D’un discret hochement de tête, il avait répondu à l’invitation de l’elfe avant de tenter de se concentrer sur la la liste des étoffes proposées par Hiraeth.
« C’est très intéressant, Sieur Hiraeth ! Je pourrai vous faire une proposition dès demain matin. » Fit-il en glissant le papier dans la poche intérieure de sa veste. Il y récupéra ensuite un petit rectangle de carton blanc, vierge de toute inscription et de quoi écrire. Après avoir griffonné quelque chose au recto et au verso, il tendis le carton à Hiraeth avec un sourire confiant.
« Permettez-moi de vous rendre la pareille. Sur cette carte, vous trouverez l’adresse de mon dépôt à Kyouji ainsi que celle de mes entrepôts à Liberty. Je préférerais autant que possible que vous livriez les marchandises à Liberty. Mais si cela est plus pratique pour vous, vous pourrez également livrer directement en mes locaux à Kyouji. Il va de soit que vous pouvez me contacter via ses adresses et, concernant Liberty, je peux vous octroyer quelques facilités et réductions pour le logement. Aussi, je pourrais vous payer pour le trajet entre Kyouji et Liberty si nécessaire. »
Didier regarda à nouveau Astuce, juste à temps pour la voir décocher une énième pique à Hiraeth, qui, malgré l’évidente fatigue marquant ses traits, répondit d’un air las, mais complice. Cette scène amusa Didier, qui ne put réprimer un sourire alors qu’il se sentait davantage intégré à ce petit cercle. Il y avait quelque chose de revigorant dans cette dynamique inattendue et spontanée, quelque chose de chaleureux dans ces échanges qui leur permettaient d’échanger sans prétention ni faux-semblant.
Alors que la soirée touchait à sa fin, le tintement des verres se faisait de plus en plus rare dans l’ambiance toujours festive et chaleureuse de la taverne. Hiraeth esquissa un sourire, hochant la tête avant de pousser un léger soupir de lassitude, visiblement épuisé par leur longue discussion et les préparatifs à venir.
Astuce, les yeux pétillants, décocha un dernier regard à Didier, complice, presque taquin. Elle replaça une mèche derrière son oreille dans un geste désinvolte, avant de se lever avec élégance. Ce sourire, mystérieux et amusé, lui laissait le goût d’une promesse, comme si chaque mot échangé ce soir-là n’avait été que la première page d’une histoire qui ne demandait qu’à être écrite.
Il se rendit alors compte que l’elfe avait pris une part croissante dans ses pensées tout au long de la soirée, éclipsant petit à petit tout le reste. Il s’était alors levé de son tabouret, imitant l’elfe et le nomade, comme s’ils s'apprêtaient à prendre congé les uns des autres bien que le républicain sentait que cela pourrait bien se prolonger. Hiraeth, dont la fatigue était palpable, prit congé avant de s'éloigner vers les escaliers.
Le Républicain avait alors réglé la partie de sa note à l’aubergiste avant de verser un pourboir un pourboir à ce dernier. Il s’était ensuite tourné vers Astuce avant de l’accompagner vers l’escalier. En chemin, il avait glissé une main autour de la taille de l’elfe avant de s’adresser à elle non sans une certaine malice dans la voix :
« Je crois que vous proposiez de me faire déguster quelque chose tout à l’heure je me trompe? »
Message N°9
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Hiraeth
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« Nous en rediscuterons au vu de votre commande. Il est très possible pour nous d'acheminer de la marchandise de vos entrepôts de Kyouji jusqu'à Liberty si le besoin s'en fait sentir.
Je vous remercie pour cet échange fort agréable. A demain, donc ! Et que votre nuit soit... agréable. »
« Reposante » n'a pas l'air d'être le mot adéquat.
Hiraeth capitule et s'éloigne, concentrant toute son attention sur sa démarche pour éviter de vaciller. Pour éviter d'admettre que les siens ont raison : il a besoin de repos, de manger correctement et de cesser les excitants.
Le havre de sa chambre accueillera enfin son épuisement, sa lassitude et sa migraine naissantes.
Personne pour s'enquérir de son état, pour une fois.
« Qu'ils s'amusent » grinça-t-il avant de tourner de l’œil dans ses draps.
C'est avec un rire discret que l'Elfe accueille le bras de Didier autour de sa taille, l'homme au bar les regardant s'éloigner avec une pointe d'envie. Elle se demande si le Libertéen a fait exprès où s'il ne pouvait tout bonnement plus se retenir. Peut-être les deux.
Ils grimpent prestement les marches grinçantes, et un couloir sombre les accueille, juste éclairé par une fenêtre solitaire. Astuce prend la main de Didier et l'entraîne sur quelques mètres, avant de le planter là en lui embrassant rapidement la commissure des lèvres.
« Attends, je dois aller chercher le mathos. »
Avec une maîtrise impressionnante, elle ouvre une porte sans la faire grincer et se glisse silencieusement dans une chambre, dont elle ressort quelques instants plus tard, une besace sur l'épaule. Doucement, elle tire le battant en le retenant jusqu'au dernier instant, avant que le loquet ne s'enclenche en un cliquetis. Puis elle sourit au marchand.
« Je suppose qu'un homme de votre condition possède sa propre chambre à lui tout seul. Je vous laisse me montrer le chemin, Monsieur. »
Son petit rire dément le ton guindé de ses paroles, alors qu'il la guide jusqu'à son propre lieu de repos.
La chambre spacieuse est imprégnée de la présence de l'homme, et Astuce s'amuse à détailler les affaires déballées, à retracer dans sa tête les actes du marchand depuis son arrivée ici : le manteau accroché à la patère, un cuir de voyage pratique et sombre accompagné de bottes moins impeccables que celles qu'arbore fièrement l'adepte du cuir chaussier près d'elle. L'amour de l'homme pour les beaux accessoires semble s'étendre aux chapeaux dont pas moins de deux exemplaires coiffent le porte-manteaux, dans un style un peu spécial qui la laissent dubitative.
Une chaise à laquelle pend un étui de cuir, renfermant une lame curieuse, épaisse et courte, qu'elle observe avec un intérêt non feint.
Le baquet vide, encore humide d'un bain : les effets personnels de bonne qualité, visibles depuis l'armoire entrouverte : le paquetage à moitié déballé, comprenant des documents, des livres, des liasses.
Elle s'avance, laisse glisser ses doigts le long du baquet avec un soupir, puis s'intéresse aux livres empilés sur la table de chevet, écartant une paire de lunettes de lecture pour en distinguer le titre. Curieuse, elle distingue une image glissée dans un des volumes, écartant la page un instant pour distinguer la silhouette d'une femme.
Puis elle s'arrête aussitôt, se morigénant intérieurement pour son sans-gêne. Didier a verrouillé la porte et s'approche, un peu interdit par ce moment de bascule, entre les promesses sous-entendues de la soirée et cette nouvelle intimité qui se crée entre eux. Astuce aime cette transition où la séduction est encore présente, où chacun est attentif à l'autre avec une intensité sans pareille : sans un mot, elle vient à lui, se glisse dans l'espace entre ses bras et saisit son visage entre ses mains longues. Sans un mot, elle prend sa bouche, se délectant des arômes mêlés de l'alcool et du tabac, de la texture de ses lèvres, de toutes les sensations qu'un premier baiser déclenche chez soi et chez l'autre.
A peu près aussi grande que lui, elle profite d'une accalmie dans leur étreinte pour lui glisser à l'oreille :
« A part ça, pour la dégustation – la vraie, est-ce que tu as déjà consommé du chanvre récréatif ?... pour savoir comment je dois doser le mélange. Ce serait fort dommage de te priver de ton énergie tout de suite, n'est-ce pas ? »
Elle accompagne sa suggestion d'un mordillement léger de son lobe.
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Didier Van Strijdonck
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Il avait savouré chaque instant de leur montée vers l'étage, sentant le corps svelte d'Astuce contre lui, l'elfe s’appuyant légèrement, comme une promesse de ce qui pourrait suivre. Même si il pouvait se douter de la direction que prendrait la soirée, Didier fut néanmoins surpris lorsqu'Astuce lui fit un “schnellkuss” comme ils disaient dans son village de Champsbois. Les schnellkuss étaient ces baisés fugaces déposés sur les lèvres et qu’on ne réalise qu’une fois qu’ils se sont envolés, presque comme une caresse éphémère dont on a pas le temps de profiter mais qui marquent immanquablement l’esprit et le coeur.
L’elfe, malicieuse, disparut ensuite derrière une porte de ce qu'il devina être le dortoir des caravaniers. Resté planté là, seul un moment, son esprit s'égara, s’amusant à imaginer les possibles suites de cet échange tandis que, autour de lui, les murmures de la taverne en contrebas se faisaient lointains et affaiblis, le renvoyant à ses pensées et à la perspective troublante de cette rencontre nocturne. Ce sentiment était renforcé, non pas par les horribles ronflements qui s’échappaient de l’une des chambres un peu plus loins, mais des soupirs et gémissements que l’on pouvait entendre de plusieurs chambres dans le couloir.
L’elfe finit par ressortir de la pièce, aussi silencieuse et gracieuse qu’une ombre, glissant presque sans bruit sur le plancher de bois. Didier, bien que toujours légèrement embrumé par les charmes et le jeu de la jeune femme, ne manqua pas de remarquer cette discrétion. Il nota dans un recoin de sa mémoire ce talent qui en disait long sur son expérience – et sur la maîtrise d’elle-même, sans doute fort utile pour ses affaires de caravanière. La ramenant à la réalité de sa chambre à la proposition de cette dernière, Didier hésita un instant devant l'encombrement de la pièce, un peu honteux du désordre ambiant, quoique relatif, avant de se raviser. D'un geste machinal, il avait verrouillé la porte à clé, fermant ainsi cette bulle d’intimité qu'ils venaient de se créer. Il revint ensuite vers Astuce, observant ses traits à la lueur vacillante des lampes qu’il allumait, tandis que le regard curieux de l’elfe se fixait un instant sur une vieille image représentant sa défunte mère, Hirmngard, et qu'il utilisait comme marque-page.
Didier sentit un frisson lui parcourir tout le corps lorsque l’elfe, sans dire un mot, s’était à nouveau rapprochée de lui, capturant une nouvelle fois ses lèvres mais, ici, avec une passion plus vive et plus assurée. Les barrières s’effacèrent alors quelque peux entre eux, les hésitations aussi. Didier, tout à la fougue naissant en lui en cet instant, répondit avec une ardeur qu’il avait peine à contenir, ses mains glissant néanmoins délicatement le long des courbes de la jeune femme, se délectant de la douceur de sa peau sous ses vêtements et de la chaleur de son étreinte. Le parfum d'Astuce, subtil mais marqué, le transportait déjà ; cette fragrance unique, celle propre au peuple des forêts mêlée aux parfums de la route, venait titiller ses sens, réveillant des souvenirs et des désirs endormis. Par moments, il sentait même une note plus brute, celle de la sueur accumulée par les efforts de la journée, lui rappelant, non sans lui déplaire, qu'elle était aussi une femme d’action et indépendante, bien ancrée dans le monde réel, loin des artifices.
Mais, en maîtresse du jeu, Astuce profitait d’un relâchement dans ce jeu pour s’écarter légèrement, laissant un bref silence s'installer, comme pour recentrer leur entrevue sur l'objet premier de leur rencontre. Didier, pris dans cet élan de séduction, en avait presque oublié le motif initial, et un sourire gêné étira ses lèvres tandis qu'il réalisait son emportement. Il ne put retenir un léger rire, nerveux, tout en glissant une main dans ses cheveux, tentant d'évacuer le trouble qui rougissait ses joues. Puis, retrouvant un semblant de contenance, il répondit à la question de l’elfe avec une certaine honnêteté teintée d’humour. Le chanvre récréatif ? Cela ne faisait pas partie de ses habitudes, mais il se remémorait vaguement quelques souvenirs, lointains et flous.
« C’est très diligent de ta part, Astuce. » Lâcha-t-il doucement, laissant l’elfe interpréter sa remarque comme elle l’entendait. Didier s’autorisait à imiter son tutoiement, glissant une main caressante dans le bas de son dos, renforçant cette connivence naissante.
« J’en ai déjà pris, mais c’était il y a longtemps… trois ans, peut-être plus. Et même à l’époque, c'était rare, quelques occasions ici et là, sans plus. »
À ces mots, il laissa Astuce s’éloigner pour farfouiller dans sa besace pour en extraire le fameux chanvre, son regard suivant chaque geste et chaque mouvement de cette dernière. Tandis qu'elle fouillait, Didier détaillait en silence la silhouette de l’elfe, s'attardant sans retenue sur ses courbes, la souplesse de son corps, et la façon presque hypnotique dont ses hanches dansaient dans la lumière tamisée. Tout, dans ses gestes, semblait calculé mais naturel, une aisance innée qu’il enviait presque. Ce moment d’attente était pour lui une occasion précieuse de capturer l’essence même de cette mystérieuse caravanière, de l’imaginer sous tous les angles, fascinante, inatteignable, et pourtant si proche et palpable.
Didier profitait ensuite de ce bref éloignement pour terminer d’allumer les lampes dans la pièces. S’étant rapproché de la commode dans l’opération, il se penchait alors pour prendre une petite sacoche dans son barda. Sacoche dont il sortit une bouteille non pas Vieil Hêtre, mais une flasque plutôt grande contenant un cidre de qualité, connu du sud de la république et deux petites bollées qu’il déposait sur la commode. Scrutant le contenant entre ses mains, il lançait à Astuce:
« Je ne me rappel plus si on peut accompagner ce chanvre récréatif avec une boisson. J’ai ici un excellent cidre. Je me demande s’il ne pourrait pas se marier avec ce que tu nous proposes. » Déclarait-il, mi-taquin, mi-complice.
L’elfe, malicieuse, disparut ensuite derrière une porte de ce qu'il devina être le dortoir des caravaniers. Resté planté là, seul un moment, son esprit s'égara, s’amusant à imaginer les possibles suites de cet échange tandis que, autour de lui, les murmures de la taverne en contrebas se faisaient lointains et affaiblis, le renvoyant à ses pensées et à la perspective troublante de cette rencontre nocturne. Ce sentiment était renforcé, non pas par les horribles ronflements qui s’échappaient de l’une des chambres un peu plus loins, mais des soupirs et gémissements que l’on pouvait entendre de plusieurs chambres dans le couloir.
L’elfe finit par ressortir de la pièce, aussi silencieuse et gracieuse qu’une ombre, glissant presque sans bruit sur le plancher de bois. Didier, bien que toujours légèrement embrumé par les charmes et le jeu de la jeune femme, ne manqua pas de remarquer cette discrétion. Il nota dans un recoin de sa mémoire ce talent qui en disait long sur son expérience – et sur la maîtrise d’elle-même, sans doute fort utile pour ses affaires de caravanière. La ramenant à la réalité de sa chambre à la proposition de cette dernière, Didier hésita un instant devant l'encombrement de la pièce, un peu honteux du désordre ambiant, quoique relatif, avant de se raviser. D'un geste machinal, il avait verrouillé la porte à clé, fermant ainsi cette bulle d’intimité qu'ils venaient de se créer. Il revint ensuite vers Astuce, observant ses traits à la lueur vacillante des lampes qu’il allumait, tandis que le regard curieux de l’elfe se fixait un instant sur une vieille image représentant sa défunte mère, Hirmngard, et qu'il utilisait comme marque-page.
Didier sentit un frisson lui parcourir tout le corps lorsque l’elfe, sans dire un mot, s’était à nouveau rapprochée de lui, capturant une nouvelle fois ses lèvres mais, ici, avec une passion plus vive et plus assurée. Les barrières s’effacèrent alors quelque peux entre eux, les hésitations aussi. Didier, tout à la fougue naissant en lui en cet instant, répondit avec une ardeur qu’il avait peine à contenir, ses mains glissant néanmoins délicatement le long des courbes de la jeune femme, se délectant de la douceur de sa peau sous ses vêtements et de la chaleur de son étreinte. Le parfum d'Astuce, subtil mais marqué, le transportait déjà ; cette fragrance unique, celle propre au peuple des forêts mêlée aux parfums de la route, venait titiller ses sens, réveillant des souvenirs et des désirs endormis. Par moments, il sentait même une note plus brute, celle de la sueur accumulée par les efforts de la journée, lui rappelant, non sans lui déplaire, qu'elle était aussi une femme d’action et indépendante, bien ancrée dans le monde réel, loin des artifices.
Mais, en maîtresse du jeu, Astuce profitait d’un relâchement dans ce jeu pour s’écarter légèrement, laissant un bref silence s'installer, comme pour recentrer leur entrevue sur l'objet premier de leur rencontre. Didier, pris dans cet élan de séduction, en avait presque oublié le motif initial, et un sourire gêné étira ses lèvres tandis qu'il réalisait son emportement. Il ne put retenir un léger rire, nerveux, tout en glissant une main dans ses cheveux, tentant d'évacuer le trouble qui rougissait ses joues. Puis, retrouvant un semblant de contenance, il répondit à la question de l’elfe avec une certaine honnêteté teintée d’humour. Le chanvre récréatif ? Cela ne faisait pas partie de ses habitudes, mais il se remémorait vaguement quelques souvenirs, lointains et flous.
« C’est très diligent de ta part, Astuce. » Lâcha-t-il doucement, laissant l’elfe interpréter sa remarque comme elle l’entendait. Didier s’autorisait à imiter son tutoiement, glissant une main caressante dans le bas de son dos, renforçant cette connivence naissante.
« J’en ai déjà pris, mais c’était il y a longtemps… trois ans, peut-être plus. Et même à l’époque, c'était rare, quelques occasions ici et là, sans plus. »
À ces mots, il laissa Astuce s’éloigner pour farfouiller dans sa besace pour en extraire le fameux chanvre, son regard suivant chaque geste et chaque mouvement de cette dernière. Tandis qu'elle fouillait, Didier détaillait en silence la silhouette de l’elfe, s'attardant sans retenue sur ses courbes, la souplesse de son corps, et la façon presque hypnotique dont ses hanches dansaient dans la lumière tamisée. Tout, dans ses gestes, semblait calculé mais naturel, une aisance innée qu’il enviait presque. Ce moment d’attente était pour lui une occasion précieuse de capturer l’essence même de cette mystérieuse caravanière, de l’imaginer sous tous les angles, fascinante, inatteignable, et pourtant si proche et palpable.
Didier profitait ensuite de ce bref éloignement pour terminer d’allumer les lampes dans la pièces. S’étant rapproché de la commode dans l’opération, il se penchait alors pour prendre une petite sacoche dans son barda. Sacoche dont il sortit une bouteille non pas Vieil Hêtre, mais une flasque plutôt grande contenant un cidre de qualité, connu du sud de la république et deux petites bollées qu’il déposait sur la commode. Scrutant le contenant entre ses mains, il lançait à Astuce:
« Je ne me rappel plus si on peut accompagner ce chanvre récréatif avec une boisson. J’ai ici un excellent cidre. Je me demande s’il ne pourrait pas se marier avec ce que tu nous proposes. » Déclarait-il, mi-taquin, mi-complice.
Message N°10
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L'elfe se retourne et le jauge d'un regard blasé.
« Monsieur a vraiment envie de rouler par terre cette nuit ? Quoique, si tu tiens bien l'alcool... »
Elle vient à sa rencontre, ouvre la fiasque et approche une narine critique de son embouchure.
« C'est pas que ça n'irait pas, le côté sucré accompagne bien en général. Mais c'est qu'il est pas léger, ton cidre. On va faire des mélanges, ça tape toujours davantage qu'alcool seul ou fumette seule. »
Laissant la bouteille sur la commode, elle rapproche son visage du sien et scrute ses prunelles avec intensité. Son haleine sent la liqueur et ses cheveux la fumée du Sankaï.
« C'est toi qui connaît ton foie ! T'as pas l'air trop atteint encore, mais méfie-toi. Je ne doserais pas trop. Hors de question que tu ne t'endormes. »
Son sourire réapparaît et elle caresse la joue du libertéen, satisfaite. Son autre main volette le long d'une épaule, et se glisse dans la poigne plus large du marchand.
« Viens. »
Elle l'entraîne vers le lit, se déchausse et s'y assoit en tailleur, avant de prendre sa besace sur les genoux, invitant Didier à s'asseoir en face d'elle. Sortant divers articles, plusieurs petits pochons de tissu, de petits rouleaux de papier et des allumettes, Astuce s'adresse à lui d'un ton docte.
« Le chanvre reikois que nous utilisons pour nos étoffes a un cousin bien plus intéressant, que je me suis amusée à faire cultiver depuis notre arrivée à Kyouji. Peu de plantes sont aussi utiles que le chanvre, en vérité. Il est un peu ma plante fétiche : rustique, robuste, et utile à tous points de vue. Il se fume, se mange, se tisse, sert de paillage aux autres cultures, il ne demande pas grand-chose et offre beaucoup en retour. Il a des intérêts médicinaux, et mélangé à d'autres plantes psychotropes, en régule les effets. J'ai effectué quelques dosages jusqu'à maintenant, avec notre guérisseur qui est meilleur herboriste que moi. Avec du champi étoilé, c'est une tuerie, tu planes jusqu'en Shoumeï allez et retour. Bon, peut-être pas Shoumeï, plus maintenant, mais en gros ça t'embarque dans un autre monde.
On va pas commencer par ça, hein. Tu vas tester la meilleure fleur que j'aie ramassé depuis le début de mes cultures, celle de ce printemps. Pas une bonne année pour tes compatriotes, mais un bon climat pour le chanvre. »
Elle ricane, puis se retient en glissant un regard à la dérobée au marchand, espérant ne pas l'avoir attristé.
Le cynisme d'Hir m'atteint peut-être un peu trop.
Saisissant un pochon de tissu qu'elle déploie à la manière d'une bourse, elle lui montre un amas de fleurs séchées en petits goupillons. Une odeur forte, herbacée s'en dégage et elle saisit une miette pour l'écraser entre ses doigts et lui faire sentir.
« Elles sont grasses, bien chargées. Pas besoin d'en mettre beaucoup et surtout, elles ont un arôme foutrement agréable. Rien à voir avec cet ersatz coupé qui se vend dans le fond des ruelles. Tu vas voir. »
Un deuxième pochon révèle un produit plus commun, des feuilles de tabac que le connaisseur peut identifier comme un moyenne gamme assez classique. Astuce continue son cours en dévidant d'un rouleau quelques morceaux de papier à rouler, avec lesquels elle façonne une cigarette un peu compliquée.
« C'est là que je dose le mélange. Normal quoi, je crois pas t'apprendre grand-chose. Y'en a qui mélangent peu et ne filtrent pas, mais si c'est pour être défoncé en deux lattes et vomir après trois, je vois pas l'intérêt. Et puis j'ai envie de vivre longtemps. »
Pleinement à l'aise, détendue, elle glisse un nouveau regard vers l'homme, le détaillant de la tête aux pieds un peu impudemment. Elle se mord la lèvre et semble vouloir ajouter quelque chose, mais elle se retient. Changeant de position, son pied se coule le long d'une jambe du marchand, alors qu'elle se rapproche pour picorer du bout des doigts un peu de fleur de chanvre et du tabac, le recueillant dans le calice en fin papier qu'elle colle peu à peu avec un peu de salive. Puis elle tapote le cône contre le rabat en cuir de son sac, afin de tasser l'ensemble pour obtenir une cigarette longue, effilée, avec une extrémité légèrement renflée, qu'elle termine en une mèche coupée proprement d'un coup d'ongle.
L'Elfe observe son chef d’œuvre d'un œil dubitatif, avant de le confier à Didier et de ranger son matériel.
Voilà donc le libertéen en possession d'une mâgnifique tulipe de beuh et d'une boîte d'allumettes, alors que l'Elfe sort un cendrier de poche en métal muni d'un couvercle et termine de débarrasser les draps de tout autre objet.
« Attends, je t'allume. »
Joignant le geste au sous-entendu peu déguisé, elle se penche vers lui, craquant une allumette. Il ne sait pas quand elle a trouvé le moment de déboutonner un peu sa chemise, mais l'effet de son mouvement et de la lumière subite sur son anatomie est... intéressant.
Son sourire se fait égrillard tandis qu'elle enflamme doucement le papier, ses mains en cœur autour de l'extrémité du joint. Clairement, elle s'amuse beaucoup de la situation.
Citoyen de La République
Didier Van Strijdonck
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« Oui, tu as raison. » avait acquiescé Didier lorsqu’Astuce avait réagit à sa proposition pour le cidre.
Il avait ensuite rivé ses prunelles dans celles de l’elfe qui s’était approchée. L’assurance désinvolte qu’elle affichait la rendait irrésistible aux yeux du républicain qui se laissait ensuite guider jusqu’au lit, savourant le contact de cette main qui tenait délicatement la sienne.
Prenant place en face d’elle, il observait alors avec quel soin le jeune femme sortait son matériel, captivé par l’assurance tranquille qui émanait de ses gestes. Astuce, à peine installée, entama une petite conférence sur les vertus du chanvre, parlant avec passion de cette plante dont elle avait su tirer mille et une applications. Didier l’écouta attentivement, accrochant ses mots avec une sorte de respect silencieux, sentant grandir en lui cet enthousiasme particulier, celui qui naît du partage d’une passion sincère quoique brouillé, en ces instants, par l’élan d’une passion plus personnelle.
« Embarquons, embarquons ! » S’amusa-t-il à répondre, les yeux brillants d’une excitation presque juvénile lorsque l’elfe marqua une pause dans son discours, semblant attendre une réaction de sa part. Avant de se mettre à rire doucement avec elle lorsqu’elle évoqua d’un ton narquois les malheurs de la dernière saison de ses compatriotes, taquin mais visiblement détendu.
« C’est vrai que le taux d’humidité n’a pas été favorable. Mais bon, c’est ainsi! Cela ira sans doute mieux l’an prochain. » Concéda-t-il d’une voix légère, comme pour conjurer les tourments. Son commerce ne dépendant pas vraiment de ce type de produit, il pouvait se permettre d’en parler avec un certain détachement. Son regard, posé sur elle, transmettait une chaleur sincère teintée d’admiration et d’un certain désir.
Lorsqu’elle lui tendit une petite pincée de fleurs séchée, l’odeur herbacée et forte qui s’en dégagea, pénétrait ses narines de cette fragrance puissante et pure, contrastant nettement avec les mélanges fades que l’on trouvait souvent dans les marchés populaires. Il en prit un peut entre ses doigts, l'observant d'un air curieux avant de porter le regard sur Astuce.
« En effet, je suis curieux de voir ça ! » Avait-il répondu avec le même enthousiasme assumé. Astuce, quant à elle, poursuivait sa leçon, un nouveau pochon de tabac ouvert à ses côtés, égrainant ses explications avec une expertise calme et sûre d’elle-même. Elle mettait un soin particulier à expliquer chaque détail, de la sélection des feuilles à la technique même du roulage, et Didier suivait ses mots autant que ces gestes.
Pourtant, alors qu’elle mentionnait sa volonté de vivre longtemps, une ombre furtive passa dans le regard de Didier, l’espace d’un instant. Ce rappel à la vie rappelait aussi au jeune homme la différence de leurs natures, de la finitude de son existence comparée à celle d’Astuce, lui fit baisser les yeux tandis qu’une pointe de mélancolie s’infiltrait en lui. l’air momentanément absent, il s'était imaginé le passage des années, son image s’effaçant progressivement du souvenir de cette elfe qui, elle, continuerait à cultiver et profiter de ses précieuses plantes.
Mais il balaya ce sentiment, un sourire tendre reprenant ses droits sur son visage alors qu’il relevait la tête, juste à temps pour croiser son regard amusé. La légèreté revint en lui lorsqu’il sentit le pied d’Astuce glisser contre sa jambe, une invitation subtile qui ramena son esprit au moment présent.
Il suivit ses gestes, précis et gracieux, alors qu’elle terminait le roulage de la cigarette, observant l’attention qu’elle mettait dans la confection de ce qui lui apparut comme un véritable chef-d’œuvre. Une fois entre ses mains, Didier réceptionna l’offrande comme une relique sacrée, la tenant avec une précaution quasi-révérencieuse tandis qu’elle rangeait les pochons et débarrassait le lit du surplus de matériel. L’elfe lui décocha alors un sourire mutin, s’avançant pour craquer une allumette. Didier l'imitant, se penchait à son tour pour l’aider à l’allumer.
En un éclair, Didier constatait que la chemise était déboutonnée en un décolleté plus plongeant qu’au bar, révélant un peu plus de son buste et de la rondeur de ses seins qui, sans être extravagant, n’était pas sans un certain charme. La lueur de la flamme, avec ses ton chaud et ses jeu d’ombres, achevait de rendre cette vue des plus satisfaisante.
Le regard de Didier s’y était attardé un instant, absorbé par ce jeu de lumière qui dansait sur la peau de l’elfe. Un sourire ambigu se dessina sur ses lèvres alors qu’il tirait une première bouffée, savourant la douceur inattendue du mélange. Il se redressait alors, regardant Astuce avec un sourire complice.
« Mission accomplie… » Lâchait-il dans un murmure à double sens, sa voix chaude imprégnée de cette même ambiguïté. Il était difficile de dire s’il parlait de l’allumette ou du rapprochement de leurs deux êtres dans cette ambiance tamisée. Son regard ne la quittait pas, pénétrant et joueur, comme pour sonder ce qu’il pouvait y avoir au-delà de cette façade d’insouciance qu’elle affichait. Tirant une nouvelle bouffée, Didier fit tourner la fumée dans sa bouche, avant de l’expirer lentement, appréciant chaque nuance, chaque arôme qui se diffusait en lui.
« C’est vraiment plus doux que dans mes souvenirs. Tu es une vraie artiste, Astuce. » Confia-t-il, laissant transparaître sa reconnaissance d’un ton empreint de respect.
Didier, subrepticement, avait rapproché son autre main du pied que Astuce avait contre sa jambes, caressant celui-ci par de petits mouvements du pouce. En dépit de l’intérêt qu’il portait au savoir et au savoir-faire de sa comparse en matière de bheuzerie, une envie de plus en plus forte s’était fait jour en lui, de celle qui le poussait à être plus tactile. Le républicain s’était alors rabattu sur ce qui lui était le plus accessible à ce moment-là. Certes ce contact était encore trop léger à son goût, mais il était néanmoins suffisant pour garder un certain équilibre entre ce moment de partage et cette envie de contact plus étroit.
L’elfe eut un sourire malicieux, se contentant d’une inclinaison de tête en guise de réponse. Elle semblait se délecter du spectacle qu’il lui offrait, parfaitement conscient de l’effet qu’elle produisait sur lui. Didier, se laissant aller à cet instant de complicité, prit une dernière inspiration, appréciant le confort de la fumée qui envahissait lentement ses pensées, adoucissant les contours du monde qui l’entourait.
Ce fut un instant de pur abandon, une parenthèse de légèreté dans le tumulte de ses affaires et des luttes politiques. Tandis qu’il tendait le chichon à sa voisine dans un geste de partage, leurs regards se croisèrent une nouvelle fois, et sans un mot, ils échangèrent cette complicité silencieuse. Bientôt, l’odeur du spliff se mélangeait à celle des corps.
Mais alors que Didier contemplait Astuce, sa main lui caressant à présent subrepticement la cheville, il lui proposait:
« Tu as dû avoir une longue route aujourd’hui. Veux-tu que je fasse couler un bain pendant que nous dégustons ?»
Il avait ensuite rivé ses prunelles dans celles de l’elfe qui s’était approchée. L’assurance désinvolte qu’elle affichait la rendait irrésistible aux yeux du républicain qui se laissait ensuite guider jusqu’au lit, savourant le contact de cette main qui tenait délicatement la sienne.
Prenant place en face d’elle, il observait alors avec quel soin le jeune femme sortait son matériel, captivé par l’assurance tranquille qui émanait de ses gestes. Astuce, à peine installée, entama une petite conférence sur les vertus du chanvre, parlant avec passion de cette plante dont elle avait su tirer mille et une applications. Didier l’écouta attentivement, accrochant ses mots avec une sorte de respect silencieux, sentant grandir en lui cet enthousiasme particulier, celui qui naît du partage d’une passion sincère quoique brouillé, en ces instants, par l’élan d’une passion plus personnelle.
« Embarquons, embarquons ! » S’amusa-t-il à répondre, les yeux brillants d’une excitation presque juvénile lorsque l’elfe marqua une pause dans son discours, semblant attendre une réaction de sa part. Avant de se mettre à rire doucement avec elle lorsqu’elle évoqua d’un ton narquois les malheurs de la dernière saison de ses compatriotes, taquin mais visiblement détendu.
« C’est vrai que le taux d’humidité n’a pas été favorable. Mais bon, c’est ainsi! Cela ira sans doute mieux l’an prochain. » Concéda-t-il d’une voix légère, comme pour conjurer les tourments. Son commerce ne dépendant pas vraiment de ce type de produit, il pouvait se permettre d’en parler avec un certain détachement. Son regard, posé sur elle, transmettait une chaleur sincère teintée d’admiration et d’un certain désir.
Lorsqu’elle lui tendit une petite pincée de fleurs séchée, l’odeur herbacée et forte qui s’en dégagea, pénétrait ses narines de cette fragrance puissante et pure, contrastant nettement avec les mélanges fades que l’on trouvait souvent dans les marchés populaires. Il en prit un peut entre ses doigts, l'observant d'un air curieux avant de porter le regard sur Astuce.
« En effet, je suis curieux de voir ça ! » Avait-il répondu avec le même enthousiasme assumé. Astuce, quant à elle, poursuivait sa leçon, un nouveau pochon de tabac ouvert à ses côtés, égrainant ses explications avec une expertise calme et sûre d’elle-même. Elle mettait un soin particulier à expliquer chaque détail, de la sélection des feuilles à la technique même du roulage, et Didier suivait ses mots autant que ces gestes.
Pourtant, alors qu’elle mentionnait sa volonté de vivre longtemps, une ombre furtive passa dans le regard de Didier, l’espace d’un instant. Ce rappel à la vie rappelait aussi au jeune homme la différence de leurs natures, de la finitude de son existence comparée à celle d’Astuce, lui fit baisser les yeux tandis qu’une pointe de mélancolie s’infiltrait en lui. l’air momentanément absent, il s'était imaginé le passage des années, son image s’effaçant progressivement du souvenir de cette elfe qui, elle, continuerait à cultiver et profiter de ses précieuses plantes.
Mais il balaya ce sentiment, un sourire tendre reprenant ses droits sur son visage alors qu’il relevait la tête, juste à temps pour croiser son regard amusé. La légèreté revint en lui lorsqu’il sentit le pied d’Astuce glisser contre sa jambe, une invitation subtile qui ramena son esprit au moment présent.
Il suivit ses gestes, précis et gracieux, alors qu’elle terminait le roulage de la cigarette, observant l’attention qu’elle mettait dans la confection de ce qui lui apparut comme un véritable chef-d’œuvre. Une fois entre ses mains, Didier réceptionna l’offrande comme une relique sacrée, la tenant avec une précaution quasi-révérencieuse tandis qu’elle rangeait les pochons et débarrassait le lit du surplus de matériel. L’elfe lui décocha alors un sourire mutin, s’avançant pour craquer une allumette. Didier l'imitant, se penchait à son tour pour l’aider à l’allumer.
En un éclair, Didier constatait que la chemise était déboutonnée en un décolleté plus plongeant qu’au bar, révélant un peu plus de son buste et de la rondeur de ses seins qui, sans être extravagant, n’était pas sans un certain charme. La lueur de la flamme, avec ses ton chaud et ses jeu d’ombres, achevait de rendre cette vue des plus satisfaisante.
Le regard de Didier s’y était attardé un instant, absorbé par ce jeu de lumière qui dansait sur la peau de l’elfe. Un sourire ambigu se dessina sur ses lèvres alors qu’il tirait une première bouffée, savourant la douceur inattendue du mélange. Il se redressait alors, regardant Astuce avec un sourire complice.
« Mission accomplie… » Lâchait-il dans un murmure à double sens, sa voix chaude imprégnée de cette même ambiguïté. Il était difficile de dire s’il parlait de l’allumette ou du rapprochement de leurs deux êtres dans cette ambiance tamisée. Son regard ne la quittait pas, pénétrant et joueur, comme pour sonder ce qu’il pouvait y avoir au-delà de cette façade d’insouciance qu’elle affichait. Tirant une nouvelle bouffée, Didier fit tourner la fumée dans sa bouche, avant de l’expirer lentement, appréciant chaque nuance, chaque arôme qui se diffusait en lui.
« C’est vraiment plus doux que dans mes souvenirs. Tu es une vraie artiste, Astuce. » Confia-t-il, laissant transparaître sa reconnaissance d’un ton empreint de respect.
Didier, subrepticement, avait rapproché son autre main du pied que Astuce avait contre sa jambes, caressant celui-ci par de petits mouvements du pouce. En dépit de l’intérêt qu’il portait au savoir et au savoir-faire de sa comparse en matière de bheuzerie, une envie de plus en plus forte s’était fait jour en lui, de celle qui le poussait à être plus tactile. Le républicain s’était alors rabattu sur ce qui lui était le plus accessible à ce moment-là. Certes ce contact était encore trop léger à son goût, mais il était néanmoins suffisant pour garder un certain équilibre entre ce moment de partage et cette envie de contact plus étroit.
L’elfe eut un sourire malicieux, se contentant d’une inclinaison de tête en guise de réponse. Elle semblait se délecter du spectacle qu’il lui offrait, parfaitement conscient de l’effet qu’elle produisait sur lui. Didier, se laissant aller à cet instant de complicité, prit une dernière inspiration, appréciant le confort de la fumée qui envahissait lentement ses pensées, adoucissant les contours du monde qui l’entourait.
Ce fut un instant de pur abandon, une parenthèse de légèreté dans le tumulte de ses affaires et des luttes politiques. Tandis qu’il tendait le chichon à sa voisine dans un geste de partage, leurs regards se croisèrent une nouvelle fois, et sans un mot, ils échangèrent cette complicité silencieuse. Bientôt, l’odeur du spliff se mélangeait à celle des corps.
Mais alors que Didier contemplait Astuce, sa main lui caressant à présent subrepticement la cheville, il lui proposait:
« Tu as dû avoir une longue route aujourd’hui. Veux-tu que je fasse couler un bain pendant que nous dégustons ?»
Message N°11
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Hiraeth
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Une ombre flotta sur le visage de l'Elfe, qui se pencha subrepticement pour renifler son aisselle. Elle puait tant que ça ? Puis elle se rasséréna en observant le visage ouvert de l'homme et son attitude tendue de désir. Oh, oui, il ne manquait pas grand-chose pour que ça pète...
Il se révélait peu loquace, et elle se demandait si ça venait de l'instant ou du fait que décidément, elle parlait trop. En même temps, voilà qu'elle venait de lui donner un cours magistral sur le chanvre, et elle ne lui avait guère donné l'occasion de de s'exprimer. Tout au plus se montrait-t-il très réceptif, à elle encore plus qu'à son discours. Il n'avait pas fait montre de grands discours au bar, le nécessaire tout au plus, en demeurant sur une certaine réserve. Elle aimait bien ça, les réservés. Souvent au pieu ils se révélaient plus inventifs.
Que penser de cet homme, sinon qu'elle allait le déguster prochainement ? Comme un bon cru ou un cigare millésimé, elle aimait ses conquêtes bien choisies, bien préparées et savourées dans un cadre agréable. Elle jouait de chance, ce soir : bien fait de sa personne, cultivé et pouvant potentiellement devenir un coup renouvelable, si leur collaboration fonctionnait aussi bien que leur discussion précédente. Pour peu qu'il soit aussi bon que beau, ce qu'on allait voir bientôt...
Récupérant son bien pour en tirer quelques lattes, elle réfléchit à sa proposition en le couvant d'un regard malicieux. Un bain, c'était très tentant. Se sentir aussi propre que lui, pour profiter encore mieux de ce qu'il avait à offrir...
Une baise, c'était très tentant aussi. Que choisir d'abord ?
Les deux voyons.
« D'accord, mais uniquement si tu m'accompagnes. »
Se levant brusquement, impatiente, elle vient se blottir sans façon contre lui, son nez glissant contre le cou de l'homme, sa main libre enfouie dans ses cheveux.
« Même si je sais que tu es propre comme un sou neuf. Mmh, c'est très agréable... »
Sa bouche vient embrasser la peau tendre, son souffle chatouiller, ses paroles attiser. Elle ressent une montée de désir l'enflammer et gémit malgré elle, se pressant davantage contre Didier. Il est rasé et parfumé, il sent bon et même sa chemise est douce. Elle glisse sa main sous le tissu et effleure son torse, ouvrant quelques boutons au passage. Il répond ardemment et ça devient soudain très difficile de se retenir.
Le souffle court, les pupilles dilatées, elle se redresse un peu et aspire une goulée d'air frais dans le but visible de reprendre contenance.
« Soit c'est maintenant, soit jamais. Si on continue comme ça, dans une minute maximum je ne réponds plus de rien. »
D'autant plus que les premiers effets de l'herbe se font sentir. Astuce sent ses barrières chuter rapidement, et elle connaît ses limites. Se forçant à respirer calmement, elle se rassied en tailleur au centre du lit, à distance prudente de l'homme, et tire tranquillement une latte. Une tranquillité totalement démentie par le léger tremblement qui anime sa main et le regard dévorant qu'elle lui jette entre ses paupières légèrement fermées.
« Dépêche-toi. Dans un sens ou dans l'autre, peu importe, bain ou pas bain, bain avant, bain après, je crois que je commence à m'en ficher éperdument. Et avec ce petit compagnon... »
Elle agite le joint en créant quelques volutes circonvolutionnées, et laisse un sourire presque carnassier ourler ses lèvres pleines :
« Ça sera bientôt pire, si tu vois ce que je veux dire. »
Il se révélait peu loquace, et elle se demandait si ça venait de l'instant ou du fait que décidément, elle parlait trop. En même temps, voilà qu'elle venait de lui donner un cours magistral sur le chanvre, et elle ne lui avait guère donné l'occasion de de s'exprimer. Tout au plus se montrait-t-il très réceptif, à elle encore plus qu'à son discours. Il n'avait pas fait montre de grands discours au bar, le nécessaire tout au plus, en demeurant sur une certaine réserve. Elle aimait bien ça, les réservés. Souvent au pieu ils se révélaient plus inventifs.
Que penser de cet homme, sinon qu'elle allait le déguster prochainement ? Comme un bon cru ou un cigare millésimé, elle aimait ses conquêtes bien choisies, bien préparées et savourées dans un cadre agréable. Elle jouait de chance, ce soir : bien fait de sa personne, cultivé et pouvant potentiellement devenir un coup renouvelable, si leur collaboration fonctionnait aussi bien que leur discussion précédente. Pour peu qu'il soit aussi bon que beau, ce qu'on allait voir bientôt...
Récupérant son bien pour en tirer quelques lattes, elle réfléchit à sa proposition en le couvant d'un regard malicieux. Un bain, c'était très tentant. Se sentir aussi propre que lui, pour profiter encore mieux de ce qu'il avait à offrir...
Une baise, c'était très tentant aussi. Que choisir d'abord ?
Les deux voyons.
« D'accord, mais uniquement si tu m'accompagnes. »
Se levant brusquement, impatiente, elle vient se blottir sans façon contre lui, son nez glissant contre le cou de l'homme, sa main libre enfouie dans ses cheveux.
« Même si je sais que tu es propre comme un sou neuf. Mmh, c'est très agréable... »
Sa bouche vient embrasser la peau tendre, son souffle chatouiller, ses paroles attiser. Elle ressent une montée de désir l'enflammer et gémit malgré elle, se pressant davantage contre Didier. Il est rasé et parfumé, il sent bon et même sa chemise est douce. Elle glisse sa main sous le tissu et effleure son torse, ouvrant quelques boutons au passage. Il répond ardemment et ça devient soudain très difficile de se retenir.
Le souffle court, les pupilles dilatées, elle se redresse un peu et aspire une goulée d'air frais dans le but visible de reprendre contenance.
« Soit c'est maintenant, soit jamais. Si on continue comme ça, dans une minute maximum je ne réponds plus de rien. »
D'autant plus que les premiers effets de l'herbe se font sentir. Astuce sent ses barrières chuter rapidement, et elle connaît ses limites. Se forçant à respirer calmement, elle se rassied en tailleur au centre du lit, à distance prudente de l'homme, et tire tranquillement une latte. Une tranquillité totalement démentie par le léger tremblement qui anime sa main et le regard dévorant qu'elle lui jette entre ses paupières légèrement fermées.
« Dépêche-toi. Dans un sens ou dans l'autre, peu importe, bain ou pas bain, bain avant, bain après, je crois que je commence à m'en ficher éperdument. Et avec ce petit compagnon... »
Elle agite le joint en créant quelques volutes circonvolutionnées, et laisse un sourire presque carnassier ourler ses lèvres pleines :
« Ça sera bientôt pire, si tu vois ce que je veux dire. »
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Didier eut un frémissement lorsque Astuce se blottit contre lui, éveillant une vague d’excitation dont l’intensité allait croissante. Un sourire ourla ses lèvres tandis qu’il cédait à son envie de la toucher. Glissant délicatement une main sous le tissu de son pantalon, il venait prendre une de ses fesses à pleine main. Son autre main, quant à elle, se perdit sur les courbes de l’elfe à travers tissu de sa chemise, comme s’il cherchait à imprimer chacun de ses contours dans son esprit.
« C’est toujours plus satisfaisant à deux... » Murmura-t-il d’une voix basse et suave, ses mots soufflés comme une promesse, alors qu’il sentait le souffle d’Astuce s’accélérer contre son cou.
Les baisers de l’elfe, délicatement posés, mais ô combien efficaces, enflammaient son désir, attisant en lui un feu difficilement maîtrisable. Et ce léger gémissement, discret mais sans équivoque, échappé des lèvres d’Astuce, ne fit qu’amplifier cette ardeur. La sensation de ses doigts fins explorant sa peau nue sous la chemise finit de le troubler. Didier reprit le joint qu’elle lui tendait, en tira une bouffée et ferma les yeux, savourant chaque sensation qui montait en lui.
« Astuce... » Soupira-t-il dans un souffle de désir à peine contenu. Il sentit cette impatience devenir presque insupportable, une tension palpable, un appel tacite que le silence rendait encore plus intense.
L’elfe finit par se détacher légèrement, prenant une goulée d’air comme pour garder le contrôle, et Didier la suivit des yeux, captant le moindre de ses mouvements. Ce regard, dévorant et pourtant malicieux, ne pouvait qu’enflammer son esprit. Astuce, à sa manière, le mettait au défi de se contenir, mais il savait déjà que ses propres barrières étaient en train de se dissoudre.
Quand elle se rassit en tailleur, le joint entre les doigts et un sourire invitant au coin des lèvres, Didier sentit la décision se frayer un chemin en lui comme une évidence. Ce bain, cette pause qu’elle lui proposait… non, tout cela pouvait attendre. Il n’était plus question de s’arrêter. D’un geste résolu, il ôta sa chemise, révélant la peau légèrement halée de son torse, frémissant d’anticipation.
« Il attendra. Je… Je suis à toi. » Fit-il à voix basse, où la passion se mêlait à une douce soumission au moment.
S’approchant d’elle, il s’inclina pour la prendre dans ses bras, ses lèvres se posant doucement sur les siennes avant de céder à un baiser plus passionné. Glissant ses bras autour d’elle, Didier l’étreignit dans un geste d’abord maîtrisé et doux, mais vite rattrapés par un désir incontrôlé, l'étreinte se fit plus ferme au fur et à mesure que l’elfe l’acceptait. La tension qui les liait maintenant devint irrésistible, et Didier, sentant la chaleur croître, se laissa emporter, effleurant son cou du bout des lèvres, humant son parfum, savourant la texture de sa peau.
Leurs regards s’alignèrent, brûlants, suspendus dans ce moment où l’envie mutuelle éclipsait tout. Didier baissa lentement les yeux vers la poitrine d’Astuce, à demi dissimulée, puis replongea dans ses yeux, y lisant une invitation. Prenant alors délicatement le joint des main d’Astuce. Didier en tira une dernière bouffée avant de le déposer dans le petit cendrier qu’Astuce avait déposé sur la table de nuit.
« Oui. Ce… Ce sera pire… » Murmura-t-il, comme une promesse, s’abandonnant à l’instant.
À ces mots, il fondit de nouveau sur elle, ses mains courant dans son dos, glissant sur ses courbes, approfondissant leur étreinte avec une fièvre grandissante. Leurs lèvres s’unirent à nouveau, et Didier s’abandonna à cette vague de passion, sachant qu’Astuce l’acceptait et, peut-être, l’attendait tout autant. Ce feu qu’ils partageaient, alimenté par chaque geste, chaque souffle, semblait prêt à embraser tout ce qui les entourait, ne laissant plus de place à l’hésitation.
« C’est toujours plus satisfaisant à deux... » Murmura-t-il d’une voix basse et suave, ses mots soufflés comme une promesse, alors qu’il sentait le souffle d’Astuce s’accélérer contre son cou.
Les baisers de l’elfe, délicatement posés, mais ô combien efficaces, enflammaient son désir, attisant en lui un feu difficilement maîtrisable. Et ce léger gémissement, discret mais sans équivoque, échappé des lèvres d’Astuce, ne fit qu’amplifier cette ardeur. La sensation de ses doigts fins explorant sa peau nue sous la chemise finit de le troubler. Didier reprit le joint qu’elle lui tendait, en tira une bouffée et ferma les yeux, savourant chaque sensation qui montait en lui.
« Astuce... » Soupira-t-il dans un souffle de désir à peine contenu. Il sentit cette impatience devenir presque insupportable, une tension palpable, un appel tacite que le silence rendait encore plus intense.
L’elfe finit par se détacher légèrement, prenant une goulée d’air comme pour garder le contrôle, et Didier la suivit des yeux, captant le moindre de ses mouvements. Ce regard, dévorant et pourtant malicieux, ne pouvait qu’enflammer son esprit. Astuce, à sa manière, le mettait au défi de se contenir, mais il savait déjà que ses propres barrières étaient en train de se dissoudre.
Quand elle se rassit en tailleur, le joint entre les doigts et un sourire invitant au coin des lèvres, Didier sentit la décision se frayer un chemin en lui comme une évidence. Ce bain, cette pause qu’elle lui proposait… non, tout cela pouvait attendre. Il n’était plus question de s’arrêter. D’un geste résolu, il ôta sa chemise, révélant la peau légèrement halée de son torse, frémissant d’anticipation.
« Il attendra. Je… Je suis à toi. » Fit-il à voix basse, où la passion se mêlait à une douce soumission au moment.
S’approchant d’elle, il s’inclina pour la prendre dans ses bras, ses lèvres se posant doucement sur les siennes avant de céder à un baiser plus passionné. Glissant ses bras autour d’elle, Didier l’étreignit dans un geste d’abord maîtrisé et doux, mais vite rattrapés par un désir incontrôlé, l'étreinte se fit plus ferme au fur et à mesure que l’elfe l’acceptait. La tension qui les liait maintenant devint irrésistible, et Didier, sentant la chaleur croître, se laissa emporter, effleurant son cou du bout des lèvres, humant son parfum, savourant la texture de sa peau.
Leurs regards s’alignèrent, brûlants, suspendus dans ce moment où l’envie mutuelle éclipsait tout. Didier baissa lentement les yeux vers la poitrine d’Astuce, à demi dissimulée, puis replongea dans ses yeux, y lisant une invitation. Prenant alors délicatement le joint des main d’Astuce. Didier en tira une dernière bouffée avant de le déposer dans le petit cendrier qu’Astuce avait déposé sur la table de nuit.
« Oui. Ce… Ce sera pire… » Murmura-t-il, comme une promesse, s’abandonnant à l’instant.
À ces mots, il fondit de nouveau sur elle, ses mains courant dans son dos, glissant sur ses courbes, approfondissant leur étreinte avec une fièvre grandissante. Leurs lèvres s’unirent à nouveau, et Didier s’abandonna à cette vague de passion, sachant qu’Astuce l’acceptait et, peut-être, l’attendait tout autant. Ce feu qu’ils partageaient, alimenté par chaque geste, chaque souffle, semblait prêt à embraser tout ce qui les entourait, ne laissant plus de place à l’hésitation.
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Avec le sentiment d'avoir remporté une victoire, Astuce savoura enfin le lâcher de barrage du libertéen réservé. Ses mains larges et douces, des mains d'homme, mais loin d'être aussi calleuses que celles dont elle avait l'habitude. Ses lèvres dont il jouait avec avidité, ce qui se révélait aussi embrasant que ce qu'elle avait imaginé toute la soirée. A cette pensée et à celle de ce qui allait advenir, un nouveau gémissement lui échappa, l'anticipation étant un aussi puissant aphrodisiaque pour elle que l'odeur du corps de l'homme libéré de sa chemise, cette odeur dont le musc s'affermissait, l'alchimie du sexe rendant ce miracle possible.
Elle se laissa glisser en arrière, l'entraînant avec elle. Ses doigts coururent sur la musculature de son dos, effleurant, griffant légèrement, du bout de l'ongle. Taquine, elle glissa à son tour une main sous la ceinture afin de saisir une fesse musclée, déclenchant un mouvement instinctif qui le fit se coller contre elle.
L'elfe sourit, allégresse et désir mêlés. Il était déjà tendu comme un arc.
Pour calmer la bête en elle, quelques ultimes secondes, elle laissa dériver son regard par-dessus l'épaule de Didier. Le joint s'éteignait dans le cendrier, lâchant un panache de fumée âcre. La chambre classique, qui avait dû en voir tellement d'autres que même les meubles semblaient blasés. La luminosité faible de la nuit, filtrant à travers les volets, le reflet qu'elle faisait naître sur le baquet métallique, sur les atours les plus clairs s'échappant de l'armoire, sur le porte-manteau coiffé produisant une ombre des plus étranges.
Contrôle. Maîtrise. Encore un peu.
Se contorsionnant avec une souplesse d'anguille, elle dégagea sa propre chemise et la jeta au loin. Elle prit le visage de Didier entre ses mains, le stoppant, quelques secondes, rien que pour ancrer dans sa mémoire ses traits fins, le dessin de sa mâchoire, la nuance de ses yeux aux pupilles dilatées. D'un brun chaud et doux, comme elle aime. S'approchant délicatement, elle vient mordiller sa lèvre supérieure et s'amollit entre ses bras. Implicitement, elle lui donne l'autorisation d'accéder à son corps offert.
Encore un peu. Respire.
Toutes ses sensations sont exacerbées, aiguisées, acérées par l'herbe. Nul besoin de rajouter quoi que ce soit à cette petite merveille, pour cet usage du moins. Le moindre contact réveille une réaction, et Didier a l'air également sous l'emprise, ce qui est parfait. Elle avait envie de laisser une empreinte mémorable dans l'esprit de leur futur collaborateur.
Se forçant à retenir ses ardeurs, elle le laisse progresser dans sa découverte, l'encourageant d'une caresse, d'un soupir. Il est temps.
Alors elle lâche la bride, elle s'autorise à perdre contrôle sous ses doigts. Quelques minutes. Dans sa longue vie faite de violence et de plaisirs immédiats, le contrôle est une loi. La vigilance est une nécessité. Perdre le contrôle c'est risquer la mort.
Mais parfois...
Parfois...
Les plaisirs immédiats, Astuce en a fait son refuge. Même alourdie par l'alcool, même affadie par les psychotropes, elle demeure vigilante, mithridate depuis des siècles. Même embrasée de désir, il est difficile de perdre pied. Le déclic se fait, parfois, si les conditions sont réunies. L'autorisation vient.
Pour lui, elle n'est sans doute qu'une étrange fille de voyage, libre et audacieuse. Saura-t-il un jour ?
Pour elle, il est un refuge, cette nuit, où laisser filtrer un peu de sa folie, où assouvir son besoin de lâcher prise. Parce qu'il est ce qu'il est, et qu'il ne sait pas ce qu'elle est, elle se sent en sécurité.
Quelques minutes. Être juste un instrument sous ses doigts.
Histoire de changer un peu.
Elle se laissa glisser en arrière, l'entraînant avec elle. Ses doigts coururent sur la musculature de son dos, effleurant, griffant légèrement, du bout de l'ongle. Taquine, elle glissa à son tour une main sous la ceinture afin de saisir une fesse musclée, déclenchant un mouvement instinctif qui le fit se coller contre elle.
L'elfe sourit, allégresse et désir mêlés. Il était déjà tendu comme un arc.
Pour calmer la bête en elle, quelques ultimes secondes, elle laissa dériver son regard par-dessus l'épaule de Didier. Le joint s'éteignait dans le cendrier, lâchant un panache de fumée âcre. La chambre classique, qui avait dû en voir tellement d'autres que même les meubles semblaient blasés. La luminosité faible de la nuit, filtrant à travers les volets, le reflet qu'elle faisait naître sur le baquet métallique, sur les atours les plus clairs s'échappant de l'armoire, sur le porte-manteau coiffé produisant une ombre des plus étranges.
Contrôle. Maîtrise. Encore un peu.
Se contorsionnant avec une souplesse d'anguille, elle dégagea sa propre chemise et la jeta au loin. Elle prit le visage de Didier entre ses mains, le stoppant, quelques secondes, rien que pour ancrer dans sa mémoire ses traits fins, le dessin de sa mâchoire, la nuance de ses yeux aux pupilles dilatées. D'un brun chaud et doux, comme elle aime. S'approchant délicatement, elle vient mordiller sa lèvre supérieure et s'amollit entre ses bras. Implicitement, elle lui donne l'autorisation d'accéder à son corps offert.
Encore un peu. Respire.
Toutes ses sensations sont exacerbées, aiguisées, acérées par l'herbe. Nul besoin de rajouter quoi que ce soit à cette petite merveille, pour cet usage du moins. Le moindre contact réveille une réaction, et Didier a l'air également sous l'emprise, ce qui est parfait. Elle avait envie de laisser une empreinte mémorable dans l'esprit de leur futur collaborateur.
Se forçant à retenir ses ardeurs, elle le laisse progresser dans sa découverte, l'encourageant d'une caresse, d'un soupir. Il est temps.
Alors elle lâche la bride, elle s'autorise à perdre contrôle sous ses doigts. Quelques minutes. Dans sa longue vie faite de violence et de plaisirs immédiats, le contrôle est une loi. La vigilance est une nécessité. Perdre le contrôle c'est risquer la mort.
Mais parfois...
Parfois...
Il faut s'autoriser à juste vivre.
Les plaisirs immédiats, Astuce en a fait son refuge. Même alourdie par l'alcool, même affadie par les psychotropes, elle demeure vigilante, mithridate depuis des siècles. Même embrasée de désir, il est difficile de perdre pied. Le déclic se fait, parfois, si les conditions sont réunies. L'autorisation vient.
Pour lui, elle n'est sans doute qu'une étrange fille de voyage, libre et audacieuse. Saura-t-il un jour ?
Pour elle, il est un refuge, cette nuit, où laisser filtrer un peu de sa folie, où assouvir son besoin de lâcher prise. Parce qu'il est ce qu'il est, et qu'il ne sait pas ce qu'elle est, elle se sent en sécurité.
Quelques minutes. Être juste un instrument sous ses doigts.
Un instrument de vie, pour une fois.
Histoire de changer un peu.
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Didier Van Strijdonck
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Laisse-toi porter...
Sa vie n’avait jamais été un long fleuve paisible. En vérité, le libertéen avait appris, au fil de ses traversées et de ses affaires, que la tranquillité était souvent un luxe que même l’argent ne pouvait s’offrir. Naviguant de marché en marché, de contrat en escarmouche, il goûtait à l’adrénaline bien plus qu’à la quiétude.
Pourtant, dans ce tourbillon incessant de transactions et de mauvaises rencontres, Didier savait reconnaître les rares moments où il pouvait déposer ses armes, même pour un instant fugace. Peut-être pour la première fois depuis des mois, il se permettait d’oublier les calculs, les pièges et les faux-semblants, en s’accordant un moment de lâcher-prise où rien d’autre n’existait que lui et celle qui se trouvait à ses côtés.
Il ressentait pleinement l’instant où Astuce l’attira plus près d’elle, renforçant cette connexion qui éclipsa toute autre pensée. Les baisers qu’ils échangeaient, au début hésitants, devinrent bientôt plus impétueux. Didier sentit ses mains explorer son dos, sentant ses ongles s'enfonçer légèrement, mais délicieusement dans sa chair, comme pour y graver le souvenir indélébile de ce moment.
Chaque geste, chaque respiration se faisait plus intense, et, sentant Astuce glisser ses doigts sous la ceinture de Didier, que le désir grandissait en lui devenait difficile à contenir. Un souffle plus prononcé s’échappa des lèvres du marchand lorsqu’elle agrippa l’une de ses fesses, un contact qui déclencha en lui un frisson irrépressible, amplifiant l’intensité de leurs échanges. Ses lèvres parcouraient désormais le cou délicat de l’elfe, descendant jusqu’à ses seins, ses mains caressant les courbes de son corps, encore partiellement dissimulées sous un tissu fin mais qui ne tardera pas à disparaître.
Astuce, en quelques gestes souples, se libéra de sa chemise, offrant à la vue de Didier, le fruit de ses charmes. La lumière douce de la pièce effleurait sa peau, accentuant la beauté naturelle de ses courbes par un jeu subtil d’ombres et de lumières tandis que la lueur de ses yeux, brûlants de désir. Son souffle se fit plus court tandis que l’elfe saisit son visage, l’embrassant d’une manière qui laissait peu de place au doute. Une brève seconde, elle suspendit ses gestes, l’invitant à plonger son regard dans le sien, comme pour sceller un accord implicite.
Un sourire léger aux lèvres, Didier se laissa totalement captiver par la force de cette rencontre, soufflant son nom dans un murmure empreint de passion, il s’apprétait à abdiquer ses dernières résistances.
Dans ce sublime abandon.
Sa bouche redécouvrit la sienne avec une ardeur renouvelée avant de repartir explorer son cou, ses seins et descendant cette fois le long de son ventre. Ses mains s’aventurant le long du corps d’Astuce, se posant sur sa peau tiède, délaissant la retenue pour la laisser glisser sous le tissu qui restait encore à tomber.
Le jeune homme ne pouvait plus maîtriser le feu qui couvait en lui, et, tout naturellement, ses doigts allèrent trouver la boucle de la ceinture d’Astuce, défaisant le dernier rempart entre eux avec une habileté à demi consciente. Les yeux brûlants de désir, il fit glisser le pantalon d’Astuce, prêt à franchir avec elle cette ultime barrière où ils pourraient enfin savourer pleinement l’abandon qu’ils partageaient.
Pourtant, dans ce tourbillon incessant de transactions et de mauvaises rencontres, Didier savait reconnaître les rares moments où il pouvait déposer ses armes, même pour un instant fugace. Peut-être pour la première fois depuis des mois, il se permettait d’oublier les calculs, les pièges et les faux-semblants, en s’accordant un moment de lâcher-prise où rien d’autre n’existait que lui et celle qui se trouvait à ses côtés.
Oublie le reste...
Il ressentait pleinement l’instant où Astuce l’attira plus près d’elle, renforçant cette connexion qui éclipsa toute autre pensée. Les baisers qu’ils échangeaient, au début hésitants, devinrent bientôt plus impétueux. Didier sentit ses mains explorer son dos, sentant ses ongles s'enfonçer légèrement, mais délicieusement dans sa chair, comme pour y graver le souvenir indélébile de ce moment.
Chaque geste, chaque respiration se faisait plus intense, et, sentant Astuce glisser ses doigts sous la ceinture de Didier, que le désir grandissait en lui devenait difficile à contenir. Un souffle plus prononcé s’échappa des lèvres du marchand lorsqu’elle agrippa l’une de ses fesses, un contact qui déclencha en lui un frisson irrépressible, amplifiant l’intensité de leurs échanges. Ses lèvres parcouraient désormais le cou délicat de l’elfe, descendant jusqu’à ses seins, ses mains caressant les courbes de son corps, encore partiellement dissimulées sous un tissu fin mais qui ne tardera pas à disparaître.
Astuce, en quelques gestes souples, se libéra de sa chemise, offrant à la vue de Didier, le fruit de ses charmes. La lumière douce de la pièce effleurait sa peau, accentuant la beauté naturelle de ses courbes par un jeu subtil d’ombres et de lumières tandis que la lueur de ses yeux, brûlants de désir. Son souffle se fit plus court tandis que l’elfe saisit son visage, l’embrassant d’une manière qui laissait peu de place au doute. Une brève seconde, elle suspendit ses gestes, l’invitant à plonger son regard dans le sien, comme pour sceller un accord implicite.
Un sourire léger aux lèvres, Didier se laissa totalement captiver par la force de cette rencontre, soufflant son nom dans un murmure empreint de passion, il s’apprétait à abdiquer ses dernières résistances.
Dans ce sublime abandon.
Sa bouche redécouvrit la sienne avec une ardeur renouvelée avant de repartir explorer son cou, ses seins et descendant cette fois le long de son ventre. Ses mains s’aventurant le long du corps d’Astuce, se posant sur sa peau tiède, délaissant la retenue pour la laisser glisser sous le tissu qui restait encore à tomber.
Le jeune homme ne pouvait plus maîtriser le feu qui couvait en lui, et, tout naturellement, ses doigts allèrent trouver la boucle de la ceinture d’Astuce, défaisant le dernier rempart entre eux avec une habileté à demi consciente. Les yeux brûlants de désir, il fit glisser le pantalon d’Astuce, prêt à franchir avec elle cette ultime barrière où ils pourraient enfin savourer pleinement l’abandon qu’ils partageaient.
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Les yeux mi-clos, les mains enfouies dans sa chevelure, elle se laisse porter par le désir qui la cambre vers lui, qui rend son souffle court et ses seins durs.
Monsieur se révèle plus entreprenant, et la voilà nue alors qu'il possède encore de quoi dissimuler sa virilité. Très fâcheux, en vérité. Il y avait là quelque injustice à réparer.
L'attirant de nouveau à elle alors que le ballet de ses mains ne cesse de découvrir ses creux et ses pleins, elle l'embrasse de nouveau, fougueusement, et glisse un soupir dans son oreille rien que pour voir, amusée, le désir écarquiller encore davantage ses prunelles, un tremblement léger agiter ses mains qui s'approchent, inexorablement...
Puis, lorsqu'il pense atteindre son intimité...
Maintenant.
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Didier Van Strijdonck
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Tout dans sa vie était une affaire de maîtrise : les paroles, les relations, les marchés et… dans une certaines mesures les mésaventures. Ils étaient donc assez rares, ces moments où Didier consentait à se laisser aller à de tels lâcher prise. Ils devenaient rarissimes lorsqu’il s’agissait de se laisser aller avec une inconnue rencontrée au comptoir d’une taverne. Mais en ces instants, face à la beauté insolente et au désir incandescent qu’Astuce suscitait en lui, cette maîtrise échappait au libertéen, chaque souffle de l’elfe attisaient les braises de ses désirs et de ses instincts les plus enfouis.
Tandis qu’il la contemplait, fasciné par cette danse qu’elle menait, son corps se dérobait autant qu’il s’offrait. Par ses mouvements et ses regards, Didier comprenait qu’il était devenu une proie dans ce jeu délicat de plaisirs et de frustrations. Pourtant, cela ne le dérangeait pas autant qu’il l’aurait pensé, cela l’excitait même, mais il ne pouvait se résoudre à rester passif dans ce duel sensuel.
Tandis qu’il la contemplait, fasciné par cette danse qu’elle menait, son corps se dérobait autant qu’il s’offrait. Par ses mouvements et ses regards, Didier comprenait qu’il était devenu une proie dans ce jeu délicat de plaisirs et de frustrations. Pourtant, cela ne le dérangeait pas autant qu’il l’aurait pensé, cela l’excitait même, mais il ne pouvait se résoudre à rester passif dans ce duel sensuel.
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Lorsqu'il la soulève et qu'il la déplace, lorsqu'il la contemple ainsi, elle se mord la lèvre et crispe ses mains sur les draps, électrisée par le moindre de ses contacts, de ses souffles. Rien ne s'était vraiment joué entre eux, et pourtant la partition semblait déjà bien rodée. Éperdue, elle n'a plus vraiment envie de jouer. Cette partie d'elle qui cherche à faire durer les choses, à en profiter un maximum, à faire grimper le désir à son paroxysme, cette partie est court-circuitée par une autre facette d'elle-même, désinhibée par la drogue, qui a juste envie de consommer l'acte, là tout de suite. Se contenant, elle se force à respirer lentement, alors même qu'elle se cambre involontairement vers lui.
A cet instant, comme en mille fois, lui traverse l'esprit cette pensée étrange : Mais qu'est-ce que je fous là ?
Une fois de plus, les gestes, le plaisir, le corps, la chair. L'esprit embrumé et parfaitement lucide, les sens aiguisés et pourtant non contrôlés, le lâcher-prise et la vigilance, tout ensemble.
Pourquoi aime-t-elle tant se foutre en l'air ?
L'interrogation ne dure qu'un instant, la sensation de danger s'éloigne, le frisson qui la parcourt toute entière pourrait passer pour du désir, alors que c'est l'expression de son contrôle mental qui a repris la main, fugacement.
TAIS-TOI !
Elle a eu tant de relations bien plus dangereuses que celle-là.
Profite.
Fermant les yeux, elle laisse les caresses s'appesantir, s'approfondir, se rendant de nouveau réceptive à l'instant. C'est difficile, elle sent Didier hésiter, il a dû percevoir ce décalage, cette hésitation.
Non.
Se redressant, elle l'attire à lui, contre elle. Elle veut sentir sa peau épouser la sienne, sa chaleur éclipser ses doutes, et sa douceur lui prouver le bien-fondé de l'instant. Le joint était trop peu dosé, il lui faut du temps pour lâcher prise.
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