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    Affilié au Reike
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    Sita
    Sita
    Messages : 3
    crédits : 402

    Info personnage
    Race: Sirène
    Vocation: Guerrier combattant
    Alignement: Neutre mauvais
    Rang: D
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t4223-sita-termine
  • Ven 4 Oct - 18:55
    Sita
    Race : Sirène (cosmétique Naga)
    Sexe : Féminin
    Âge : 36 ans
    Métier : Chaman
    Taille & poids : 1m76 & 120kg
    Alignement : Neutre Mauvais
    Faction : Reike
    Rang : D
    Religion : Shierak
    Avatar : OC, Midjouney

    Pouvoirs et objets


      Immunité : Eau
      Faiblesse : Foudre
      Vocation : Combattant


    • Excroissance osseuse Combattant – Palier 3
    • Super vitesse Combattant – Palier 1
    • Force surhumaine Combattant – Palier 1
    • Chant de la sirène – Palier 1

      (Reste 313 crédits.)


    Description physique et mentale


    Jungle de Sang

    Debout, devant lui, elle ne bougeait pas. Elle se tenait là, immobile, dans la lumière vacillante du crépuscule. Une paire de billes jaunes – luisantes, perçantes, cruellement intelligentes – se perdaient derrière de longues mèches brunes. Dans sa précipitation, il ne l’avait pas remarqué. Il hésita un instant.

    Avancer, ou reculer ?

    Le vent jouait dans ses cheveux noirs, entrelacés de fils et de pierreries qu'une main humaine avait soigneusement taillées. Sa bouche, superbement teintée, lui murmurait mille secrets. Elle était longue : deux jambes nerveuses, solidement ancrées dans la terre ocre et si caractéristique de la région.
    Et elle le toisait. Son expression ne quittait pas cet air vaguement féroce, auquel se mêlait une pointe d'assurance moqueuse, l'air de dire qu'il se trouvait sur son territoire...

    Avancer, ou reculer ?

    Il fit un premier pas, précautionneusement, comme s'il avait eu peur qu'elle s'envole au moindre mouvement—et cette bouche dont il n'arrivait pas à se détacher – cette bouche à en faire perdre pied – s’était fendue d’un sourire radieux. Entre le dédain et la gourmandise. Un monstre se tapissait dans la profondeur des yeux de la sauvageonne, effleurant seulement, juste à peine, la surface de ses iris épouvantables.

    L'homme s’approcha encore – certainement poussé par une intense curiosité scientifique –, chassant la végétation à coups de machette. L'eau fraîche du ruisseau rendait sa progression difficile, mais il avança. La tête de l'indigène dodelina en guise d'encouragement et il sentit quelque chose émerger en lui. Sur la peau de la femme se pressait toute une série de symboles tribaux, dont l’encre luttait contre la pâleur de son teint. Il aurait voulu les cartographier, un à un. Après tout, c'était bien pour ça qu'il était venu jusque dans cette jungle inhospitalière : en témoignaient le matériel de calligraphie et les parchemins vierges dans son sac, estampillé du sceau du RSAF. Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais les fracas épais d'une cascade non loin recouvrèrent ses mots. Une langue – trop fine, trop petite, trop serpentine – était venue parfaire vicieusement le sourire fauve de l'autochtone. Lui faisait-elle peur ? Non. Ce n'était pas ça. Ce n'était pas de la peur : puisqu'il continuait d'avancer. Alors quoi ? Du courage ? Non plus. Plutôt une chaleur, enivrante, impérieuse, tout au fond de son ventre, qui exigeait qu'il continuât à aller à son encontre. Ça le rendait fébrile. Mais quelque chose lui disait que s'il ne le faisait pas, sa cervelle exploserait sous la pression naissante dans son crâne et qu'il ne resterait de lui qu'une coquille vide pour le restant de ses jours. Il tendit une main vers elle.

    Une main sur laquelle se referma, sans crier gare, l'étau glacé d'un fouet écailleux, sournois, qui continua de s'enrouler autour de son bras comme une série d'anneaux : se rétrécissant inexorablement à mesure qu'ils progressaient—l'étouffant lentement dans une étreinte caressante. Mensongère. Fatale. À la place des deux jambes de l'indigène, apparaissait désormais ce qui se trouvait être une queue de serpent. Quand avait-elle mangé la distance qui les séparait ? Elle harponna son regard du sien, et c'est à ce moment précis qu'il abandonna tout espoir de ressortir vivant de cette jungle de malheur. Ce à quoi il assista par la suite ? Il aurait été incapable de le décrire justement. Le torse de la sauvageonne avait éclaté et une cage d'os aux pointes aigües se referma dans sa chair, quand elle se pressa contre lui. Il étouffait. Et il avait cru mourir. Avant de comprendre avec horreur qu'elle le garderait vivant, encore longtemps. Qu'il devrait certainement la regarder faire bouillir sa propre peau, si elle lui laissait ses yeux pour pleurer. Que les pierres qu'il avait remarqué dans ses cheveux et celles disposées sur son chemin n'en étaient pas. C'étaient des ossements. Humains. Tout à coup, cette bouche ne le faisait plus frémir. Pas le moins du monde. Il lui trouvait désormais une laideur inquiétante : davantage encore lorsqu'il observa son sourire s'épanouir, si sincèrement et si largement que les commissures de ses lèvres se déchirèrent comme du papier...

    Histoire

    Le serpent n'avait pas de cœur. Seulement l'instinct—et la faim qui lui murmurait quand frapper.
    Il avait saisi le rongeur dans ses anneaux et l'avait étouffé, longuement dans une lenteur indolente. Le champa s'était pris de spasmes, puis, le serpent l'avait avalé. Sans une once de pitié. Simplement parce que c'était ainsi. Parce que dans la nature, tout n’avait jamais été que question de pouvoir…


    Sita avait senti très tôt toutes les possibilités que lui offrait son corps. Le changement lui avait toujours semblé naturel, instinctif. La chose l’habitait, faisait partie d’elle : comme une force contenue sous la surface de sa peau. Aucune règle, aucun précepte, aucune morale ne l’avait jamais entravée. Elle était aussi serpent qu’elle était femme, et sa nature s’exprimait à travers elle dans une aisance affolante—s’insinuait dans l’ondulation de ses muscles, la fraîcheur reptilienne de sa peau et le sifflement de ses mots.

    La jungle haletait sous une moiteur étouffante et sa végétation exhalait une odeur de chair humide en décomposition. Une brume épaisse, rougeâtre, s’accrochait aux racines tordues comme des os, et les arbres, vieux de plusieurs siècles, ombrageait le cœur de la jungle de sang.
    Une feuille morte craqua sous le froissement d’une masse rampante. Le serpent glissa lentement sur la terre rouge, sa peau écailleuse miroitant de reflets dorés. Son corps s’étira, longuement, ondulant entre des pierres lisses—trop lisses, trop blanches…


    Sita avait six ans lorsqu'elle avait compris que, si elle ne frappait pas la première, ce serait à elle de subir la loi du plus fort. Elle avait six ans, lorsqu’un régiment de soldats reikois avait débarqué dans sa jungle et avaient tatoué tous les membres de sa tribu, comme des bêtes. On avait placé le tatouage dans son dos, entre ses omoplates, pour qu’elle ne puisse arracher sa chair de ses propres ongles, ni le voir. Pourtant, elle n'oubliait jamais véritablement sa présence – estompée par les années – gravée dans sa peau comme dans sa mémoire. Elle n’avait pas non plus oublié les Siens, que l’on avait abattus, parce qu’ils avaient refusé.

    Deux billes jaunâtres scrutaient l’obscurité environnante avec une patience languissante. Ses écailles brillantes devenaient chair et ses membres s’allongeaient pour s’épanouir dans une nouvelle forme. Une femme se redressa entre les fourrés, ses pieds nus ancrés dans la terre humide…

    Sita n’avait jamais connu rien d’autre que la jungle. Elle ignorait presque tout du monde au-delà des arbres millénaires—si ce n’était pour les histoires rapportées des quelques soldats assez fous pour s’aventurer jusqu’ici. Elle aimait les écouter. Découvrir ce qu’il se tramait, tout là-bas. La civilisation ; les villes grouillantes ; les pierres assemblées une à une pour tracer des chemins à emprunter. La chose la fascinait. Mais on lui avait dit au village : ce n’est pas un endroit pour toi – ce n'est pas un endroit pour nous. Qu’il n’y avait pas de place là-bas pour son instinct sauvage, ni pour la douce étreinte de la terre sous ses pieds. Ses journées à elle étaient rythmées par le Soleil, qui la réveillait chaque matin, d’une caresse sur sa peau. Les anciens disaient qu’un jour, le Soleil mourait, et que ce serait alors la fin de l’humanité. Ainsi, tous les onze ans, au terme de chaque cycle et pour fêter le nouveau, on honorait les astres en allumant un feu dans la poitrine ouverte d’un sacrifié. Elle avait dix-neuf ans, quand son cousin avait eu l’honneur d’accomplir le rituel et d’offrir son propre cœur au Soleil.

    La nuit tombait sur la jungle de sang. La femme se tenait là, le regard fixé sur les étoiles. Chaque constellation lui racontait des histoires de vie, de mort, de renaissance. Et les esprits des ancêtres murmuraient à travers le souffle du vent. Elle fait partie du Grand Tout, et son existence ne connaissait ni limites, ni contraintes. Parfois, elle est proie. Parfois, elle est prédatrice. Ici, une seule chose compte…

    Sita a vingt et un an lorsqu’elle fait son ascension. Lorsque le Soleil se lèvera le lendemain, elle sera Chaman. Le rituel d’initiation dure une journée et une nuit entière. Dix autres filles de son âge participent. Une seule vivra. Elles montent ensemble les marches ensanglantées du temple. À l’occasion, la fête est grandiose. Une odeur de charnier en putréfaction émane du centre cérémoniel. Sita n’est ni horrifiée, ni effrayée par ce qui l’attend : chez elle, comme chez celles qui l’entourent, le catalogue des émotions est beaucoup plus simple.

    Tout ne dépendait que de ses envies. Tout ne dépendait que du pouvoir.
    Si elle avait faim ? Elle mangeait...


    Groupes d'intérêts


    Shierak – Interprétation des Astres selon les coutumes de sa tribu.
    Régiment Spécial des Animaux Fantastiques (RSAF) – Méfiance, voire hostilité.
    Esclavagisme – Hostilité prononcée.

    derrière l'écran

    Pseudo : Siame
    Comment avez-vous connu le forum ? Quelle question.
    Avis sur le forum : Oui, oui, oui.
    Fréquence de connexion : Toujours dans le coin.
    Affilié au Reike
    Affilié au Reike
    Sita
    Sita
    Messages : 3
    crédits : 402

    Info personnage
    Race: Sirène
    Vocation: Guerrier combattant
    Alignement: Neutre mauvais
    Rang: D
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t4223-sita-termine
  • Jeu 24 Oct - 12:34
    Bonjouuuur, cette fiche est terminée.

    Merci pour votre temps !
    Empereur-dragon du Reike
    Empereur-dragon du Reike
    Tensai Ryssen
    Tensai Ryssen
    Messages : 232
    crédits : 3072

    Info personnage
    Race: Drakyn
    Vocation: Guerrier combattant
    Alignement: Chaotique neutre
    Rang: S
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t2323-tensai-ryssen-l-empereur-dragon
  • Dim 27 Oct - 17:56
    Bonjour Sita,

    Mais c'est que ton personnage est une sauvage :p Plus sérieusement, je ne m'attendais pas à ce genre de PJ en ouvrant ta fiche, c'est donc une agréable surprise ! Je me demande vraiment comment tu vas l'interpréter au fil de tes RP, je serai bien curieuse de voir ses interactions avec tes partenaires (j'espère qu'elle ne sera pas aussi brutale qu'avec ta pauvre victime du RSAF xD)

    Je n'ai rien de particulier à te dire d'autres si ce n'est de t'amuser avec ce DC o/

    A bientôt sur le forum !
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