2 participants
Noble de La République
Verndrick Vindrœkir
Messages : 150
crédits : 713
crédits : 713
Info personnage
Race: Humain/Elfe
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre bon
Rang: B
"Fer et pluie, compagnon de bataille,
Chères, nos longues nuits, ton soutien, ma médaille.
Toujours fidèle, nos sourires et nos pleurs,
Ton ombre danse encore dans les méandres de mon cœur.
Des lignes serpentines, écho de nos chemins,
Vents jumeaux, supposés partager le même destin.
Shoumei, terre de serments et de promesses brisées,
Et ce joyau, symbole de nos âmes enlacées.
Devoir l'abandonner avec mon passé fut mon seul regret,
Il murmure encore dans l’oubli, en secret.
Une histoire que personne ne connaîtra."
Ce texte était l’unique tentative du fondateur de la famille Vindrœkir à la poésie. Si le poème était évocateur en termes d’émotions, il devenait tout de suite nébuleux quand on s’intéressait aux détails pour en situer les faits ou la réalité historique. C’était une coutume familiale de tenir un registre de ses aventures, un journal de son vécu pour en transmettre les enseignements aux générations futures. Mais ce texte vieux de trois millénaires n’avait jamais été utile aux Vindrœkir. Il était estimé qu’il avait été écrit pendant l’exode du patriarche des terres de Shoumei vers celles de la République, qu’il choisit pour fonder leur clan.
Le joyau était suffisamment important pour le patriarche pour qu’il en conserve un croquis, bien qu’il l’ait visiblement abandonné avant son exil. L’artefact et le poème n’avaient jamais été considérés comme importants, vu l’absence de détails ou de mentions dans les annales familiales. Ils ne l’avaient jamais été jusqu’à l’année dernière, lorsque Verndrick avait commencé à ressentir l’appel d’une entité magique. Elle se manifestait par une sensation de vide et des visions de l’artefact. Plus il restait loin des anciennes terres shoumeiennes, plus l’appel se faisait pressant. Il finit par former, sous les conseils de son père et de sa mère adoptive Satoshi, un groupe d’aventuriers pour retourner explorer ce qu’il restait de Shoumei. Plusieurs semaines de recherches infructueuses plus tard, il tomba aux abords de Sancta sur une liche du nom d’Advorix. Après un premier combat, les deux parties décidèrent qu’elles n’avaient rien à gagner à essayer de s’entretuer. Verndrick n’était au courant d’aucune prime sur le cadavéreux, et ce dernier n’avait pas envie de perdre une partie de son armée de morts-vivants dans une bataille qui ne lui rapportait rien.
Leur discussion se conclut sur une alliance temporaire, où Verndrick profita des connaissances millénaires de la liche pour remonter la piste du joyau. À l’issue d’une aventure riche en actions et en découvertes, il mit enfin la main sur l’artefact. Il avait été scellé et caché grâce à un sort que les batailles de la guerre contre les titans avaient fini par éroder. Verndrick avait pu être contacté par l’objet à cause des protections qui s’étaient affaiblies. Si récupérer l’artefact avait comblé le vide qu’il ressentait, il ne savait toujours pas à quoi il servait ou pourquoi il avait été scellé. Des experts lui confirmèrent que le joyau était bel et bien magique, même s’ils ignoraient la nature de cette magie ou ses effets. Il demanda aussi l’aide de Magic, et un spécialiste de l’université lui expliqua après inspection que l’artefact était une clé. Il se retrouva avec encore plus de questions qu’au départ de son expédition. Pourquoi ladite clé avait-elle été scellée ? Et vu tous les efforts du patriarche pour garder l’objet caché, avait-il vraiment envie de trouver ce qu’elle ouvrait ?
La curiosité avait fini par prendre le dessus. C’était pourquoi il se retrouvait à nouveau, contre l’avis de Satoshi, dans les bois non loin de Sancta. Lors de son dernier passage, son équipe avait découvert, dans les ruines d’une maison à l’écart de la ville dévastée, un accès vers un cellier au sous-sol. Plus tard, il revint avec un autre groupe pour nettoyer les lieux et renforcer l’accès au cellier, qu’ils transformèrent en une planque pour aventuriers. Ils y laissèrent des réserves de nourriture non périssable, de l’eau et quelques potions. L’endroit offrait un abri relativement sûr dans ce territoire infesté de morts-vivants.
À son arrivée, Verndrick nota qu’une partie de la nourriture avait été consommée. Ainsi, la planque avait été utilisée par au moins un voyageur de passage. Le stock de potions avait aussi été entamé. Il était venu avec plus de provisions en anticipant cela. Après avoir complété les réserves de la planque, il s’offrit un dîner de viande séchée et de fruits secs avant de s’allonger.
Seul dans cette cave, éclairé par la lueur pâle d’une sphère magique qu’il avait amenée pour l’occasion, il sortit l’artefact qu'il posa sur son front. Il avait remarqué que dormir avec l’objet en contact avec sa peau lui permettait de rêver à son sujet. C'étaient souvent des visions nébuleuses dont il oubliait les détails à son réveil. Par contre, avec de la méditation, les visions devenaient plus claires et il ne les oubliait plus.
Il se concentra sur sa respiration en laissant son esprit vagabonder. Au bout de quelques minutes, il atteignit un état de semi-conscience. Il se retrouva projeté dans une forêt. Les visions l’amenaient fréquemment dans des décors variés, mais c’était chaque fois le même scénario. Il passait des heures à explorer et se perdre avant de retrouver l’objet et de se réveiller quand il s’en saisissait.
“Allez, s’il te plaît. Pour une fois, donne-moi un indice.”
Comme si l’artefact ou une force extérieure avait entendu sa doléance, il quitta le décor froid et humide de la forêt pour se retrouver dans un désert. Le changement s’était opéré sans transition, et Verndrick se laissa surprendre par l’éclat du soleil qui lui brûla les yeux avant qu’il ne les couvre de sa main.
“Ok, un avertissement la prochaine fois ne serait pas de refus. Je ne suis même pas habillé pour l’occasion.”
Il laissa ses yeux s’habituer à la lumière, avant de vérifier ce qui l’entourait. Quelle ne fut pas sa surprise quand il découvrit l’artefact sur le sol à quelques mètres de lui. Il trônait bien en évidence sur une petite dune de sable.
“On est fatigué de jouer à cache-cache à ce que je vois.”
Il s’approcha prudemment de l’objet et ferma les yeux avant de le prendre. Il s’attendait à se réveiller comme toutes les autres fois. Mais quand il rouvrit à nouveau les yeux, il était toujours dans le même désert, et l’artefact n’avait pas quitté sa main.
“Tiens, c’est nouveau ça !”
Le joyau pulsait maintenant de magie. Une lumière bleu pâle s’en dégageait, et il sentait que l’objet voulait lui envoyer un message. Il puisa dans son mana pour intensifier l’éclat qui s’échappait du joyau avec sa magie. Il crut entendre un murmure avant que le contact ne soit brisé et que l’objet ne retourne à son état habituel. Quelque chose l’avait effrayé.
Verndrick remarqua enfin qu’il n’était plus tout seul. Au loin, il aperçut une silhouette qui se rapprochait. Il avait le soleil dans le visage et n’arrivait pas à identifier les détails du nouveau venu. Quelque chose d’anormal émanait de cette nouvelle présence, comme si elle n’aurait pas dû être là. Son premier réflexe était de saisir sa lance, mais il nota qu’il ne l’avait pas avec lui dans cet univers de songes. Il se sentait tout à coup très nu. Une main en face de lui pour se protéger du soleil, il recula de quelques pas avant de crier :
“Qui va là ?”
Chères, nos longues nuits, ton soutien, ma médaille.
Toujours fidèle, nos sourires et nos pleurs,
Ton ombre danse encore dans les méandres de mon cœur.
Des lignes serpentines, écho de nos chemins,
Vents jumeaux, supposés partager le même destin.
Shoumei, terre de serments et de promesses brisées,
Et ce joyau, symbole de nos âmes enlacées.
Devoir l'abandonner avec mon passé fut mon seul regret,
Il murmure encore dans l’oubli, en secret.
Une histoire que personne ne connaîtra."
Ce texte était l’unique tentative du fondateur de la famille Vindrœkir à la poésie. Si le poème était évocateur en termes d’émotions, il devenait tout de suite nébuleux quand on s’intéressait aux détails pour en situer les faits ou la réalité historique. C’était une coutume familiale de tenir un registre de ses aventures, un journal de son vécu pour en transmettre les enseignements aux générations futures. Mais ce texte vieux de trois millénaires n’avait jamais été utile aux Vindrœkir. Il était estimé qu’il avait été écrit pendant l’exode du patriarche des terres de Shoumei vers celles de la République, qu’il choisit pour fonder leur clan.
Le joyau était suffisamment important pour le patriarche pour qu’il en conserve un croquis, bien qu’il l’ait visiblement abandonné avant son exil. L’artefact et le poème n’avaient jamais été considérés comme importants, vu l’absence de détails ou de mentions dans les annales familiales. Ils ne l’avaient jamais été jusqu’à l’année dernière, lorsque Verndrick avait commencé à ressentir l’appel d’une entité magique. Elle se manifestait par une sensation de vide et des visions de l’artefact. Plus il restait loin des anciennes terres shoumeiennes, plus l’appel se faisait pressant. Il finit par former, sous les conseils de son père et de sa mère adoptive Satoshi, un groupe d’aventuriers pour retourner explorer ce qu’il restait de Shoumei. Plusieurs semaines de recherches infructueuses plus tard, il tomba aux abords de Sancta sur une liche du nom d’Advorix. Après un premier combat, les deux parties décidèrent qu’elles n’avaient rien à gagner à essayer de s’entretuer. Verndrick n’était au courant d’aucune prime sur le cadavéreux, et ce dernier n’avait pas envie de perdre une partie de son armée de morts-vivants dans une bataille qui ne lui rapportait rien.
- Artefact:
Leur discussion se conclut sur une alliance temporaire, où Verndrick profita des connaissances millénaires de la liche pour remonter la piste du joyau. À l’issue d’une aventure riche en actions et en découvertes, il mit enfin la main sur l’artefact. Il avait été scellé et caché grâce à un sort que les batailles de la guerre contre les titans avaient fini par éroder. Verndrick avait pu être contacté par l’objet à cause des protections qui s’étaient affaiblies. Si récupérer l’artefact avait comblé le vide qu’il ressentait, il ne savait toujours pas à quoi il servait ou pourquoi il avait été scellé. Des experts lui confirmèrent que le joyau était bel et bien magique, même s’ils ignoraient la nature de cette magie ou ses effets. Il demanda aussi l’aide de Magic, et un spécialiste de l’université lui expliqua après inspection que l’artefact était une clé. Il se retrouva avec encore plus de questions qu’au départ de son expédition. Pourquoi ladite clé avait-elle été scellée ? Et vu tous les efforts du patriarche pour garder l’objet caché, avait-il vraiment envie de trouver ce qu’elle ouvrait ?
La curiosité avait fini par prendre le dessus. C’était pourquoi il se retrouvait à nouveau, contre l’avis de Satoshi, dans les bois non loin de Sancta. Lors de son dernier passage, son équipe avait découvert, dans les ruines d’une maison à l’écart de la ville dévastée, un accès vers un cellier au sous-sol. Plus tard, il revint avec un autre groupe pour nettoyer les lieux et renforcer l’accès au cellier, qu’ils transformèrent en une planque pour aventuriers. Ils y laissèrent des réserves de nourriture non périssable, de l’eau et quelques potions. L’endroit offrait un abri relativement sûr dans ce territoire infesté de morts-vivants.
À son arrivée, Verndrick nota qu’une partie de la nourriture avait été consommée. Ainsi, la planque avait été utilisée par au moins un voyageur de passage. Le stock de potions avait aussi été entamé. Il était venu avec plus de provisions en anticipant cela. Après avoir complété les réserves de la planque, il s’offrit un dîner de viande séchée et de fruits secs avant de s’allonger.
Seul dans cette cave, éclairé par la lueur pâle d’une sphère magique qu’il avait amenée pour l’occasion, il sortit l’artefact qu'il posa sur son front. Il avait remarqué que dormir avec l’objet en contact avec sa peau lui permettait de rêver à son sujet. C'étaient souvent des visions nébuleuses dont il oubliait les détails à son réveil. Par contre, avec de la méditation, les visions devenaient plus claires et il ne les oubliait plus.
Il se concentra sur sa respiration en laissant son esprit vagabonder. Au bout de quelques minutes, il atteignit un état de semi-conscience. Il se retrouva projeté dans une forêt. Les visions l’amenaient fréquemment dans des décors variés, mais c’était chaque fois le même scénario. Il passait des heures à explorer et se perdre avant de retrouver l’objet et de se réveiller quand il s’en saisissait.
“Allez, s’il te plaît. Pour une fois, donne-moi un indice.”
Comme si l’artefact ou une force extérieure avait entendu sa doléance, il quitta le décor froid et humide de la forêt pour se retrouver dans un désert. Le changement s’était opéré sans transition, et Verndrick se laissa surprendre par l’éclat du soleil qui lui brûla les yeux avant qu’il ne les couvre de sa main.
“Ok, un avertissement la prochaine fois ne serait pas de refus. Je ne suis même pas habillé pour l’occasion.”
Il laissa ses yeux s’habituer à la lumière, avant de vérifier ce qui l’entourait. Quelle ne fut pas sa surprise quand il découvrit l’artefact sur le sol à quelques mètres de lui. Il trônait bien en évidence sur une petite dune de sable.
“On est fatigué de jouer à cache-cache à ce que je vois.”
Il s’approcha prudemment de l’objet et ferma les yeux avant de le prendre. Il s’attendait à se réveiller comme toutes les autres fois. Mais quand il rouvrit à nouveau les yeux, il était toujours dans le même désert, et l’artefact n’avait pas quitté sa main.
“Tiens, c’est nouveau ça !”
Le joyau pulsait maintenant de magie. Une lumière bleu pâle s’en dégageait, et il sentait que l’objet voulait lui envoyer un message. Il puisa dans son mana pour intensifier l’éclat qui s’échappait du joyau avec sa magie. Il crut entendre un murmure avant que le contact ne soit brisé et que l’objet ne retourne à son état habituel. Quelque chose l’avait effrayé.
Verndrick remarqua enfin qu’il n’était plus tout seul. Au loin, il aperçut une silhouette qui se rapprochait. Il avait le soleil dans le visage et n’arrivait pas à identifier les détails du nouveau venu. Quelque chose d’anormal émanait de cette nouvelle présence, comme si elle n’aurait pas dû être là. Son premier réflexe était de saisir sa lance, mais il nota qu’il ne l’avait pas avec lui dans cet univers de songes. Il se sentait tout à coup très nu. Une main en face de lui pour se protéger du soleil, il recula de quelques pas avant de crier :
“Qui va là ?”
- Pouvoirs:
Immunité : Lumière, Faiblesse : Ombre. Vocation : Guerrier, Sous-spécialisation : Combattant
- Force surhumaine P2, Super vitesse P2
- Prouesse d’arme : a appris à manier un large éventail d’armes. Si on peut tuer avec, il sait sûrement l’utiliser et peut l’enseigner.
vent avec ses armes
- Vue augmentée, Odorat augmenté, Ouïe augmentée, les trois palier I
- Télékinésie, palier I
- Air P1, Prouesse d’arme : combinaison du vent avec ses armes
Cosmétique :
- Quand il invoque son mana pour se battre sérieusement, une aura bleue se manifeste autour de lui, comme si de la vapeur ou des flammes s’écoulaient de son corps. Elle imprègne aussi ses habits et ses armes, rendant ses mouvements aussi mortels que magnifiques à regarder.
- Il a également un glyphe au motif changeant gravé sur le front, qui indique qu’il est l’héritier des Vindrœkir, maître du style de combat ferðavindsins. En temps normal, le motif est invisible, mais s’il veut, il peut le faire apparaître pour se faire reconnaître.
- Objets:
- Lance de taille ajustable : hauteur d'une épée sous sa forme normale, fait la taille d'un humain moyen dans sa forme allongée.
- Bouclier rétractable : reste sous la forme d'un gantelet sur son bras gauche, peut être déployé en un bouclier complet (comme le bouclier de Kratos dans Ragnarok).
- Armure intermédiaire en mithril.
- Marmite de voyage
- Sept couteaux de combat cachés un peu partout sur son corps
- Et l'un de ses deux masques quand il est en mission pour le SCAR ou la pègre- Masques:
Citoyen du monde
Rêve
Messages : 367
crédits : 382
crédits : 382
Alors que Verndrick tente de détailler cette silhouette qui a tout d'un mirage, il constate que l'inspection pourtant prolongée de cette forme étrange apporte plus d'interrogations que de réponses quant à sa nature. Il a cru distinguer au premier coup d'œil le corps d'un individu marchant en sa direction mais, maintenant qu'il s'y attarde avec plus de minutie, il décèle non sans surprise que cette étrange fissure noire qui se tord au gré d'illusions de chaleur ne se précise nullement. Confuse, incompréhensible et même difficile à soutenir de l'œil du fait d'un zénith surnaturellement éclatant, elle devient hypnotique du fait de son étrangeté.
Enlisé sans le savoir dans une torpeur qui n'a rien de traditionnelle, le guerrier républicain a pris le risque de s'aventurer sur un terrain que les croyants estiment et respectent à raison : celui du songe. Ceux qui explorent les contrées spirituelles en humbles pèlerins ne s'attirent que rarement le regard des êtres chargés d'en façonner les traits mais les impudents ayant l'outrecuidance de mêler rêve et magie font souvent l'objet d'un intérêt que l'on préfère usuellement éviter de s'attirer en vain. Le rêve de l'héritier des Vindrœkir se précise, gagnant étrangement en substance ainsi qu'en sensations. Il prend conscience des odeurs charriées par un vent désertique qu'il imagine, il capte le poids de ses propres vêtements contre sa peau et surtout; il ressent au centuple la présence de l'étranger qui s'est immiscé dans ses pensées.
C'est alors que toutes ces impressions deviennent vivides qu'il est frappé par une alarmante réalité. La forme noire qui paraît se rapprocher de lui depuis l'horizon n'a rien d'une silhouette, elle est une fente creusée en plein centre d'un tout. La perspective de Verndrick change, il réalise que sa vue l'a trompé et quand elle se focalise malgré lui sur la curieuse forme obscure, le tableau devient subitement plus clair. Le soleil ardent n'est qu'un reflet, le ciel comme la terre constituent deux hémisphères; ce lieu tout entier est un œil aux dimensions titanesques et dont la féline pupille est rivée droit sur lui.
Cette prise de conscience déclenche apparemment une réaction de la part du maître des lieux car, dans un grondement aussi lourd que lointain, le réalisme du lieu imaginaire s'attenue. Toutes les lueurs perdent en vivacité, chaque bruissement occasionné par le vent s'estompe pour ne devenir qu'un poignant silence puis c'est enfin au tour des sensations elles mêmes de s'écrouler. Verndrick se retrouve seul, plongé dans le noir absolu de cet iris fendu qui s'est étendu partout au point d'engloutir chaque parcelle d'onirisme. Il ne sait plus ni dans quel sens se situe son corps, ni s'il le possède encore. Tout est devenu si insubstantiel, si dénué de présence concrète. Après de trop longues secondes de mortuaire silence, une paire de voix opposées par le timbre s'élèvent dans les ténèbres :
"Qui va là, dis tu ? Etrange question. C'est pourtant toi qui foule le sol de mon domaine..."
En une successions de sifflements, des torches s'illuminent à la volée pour révéler une architecture aussi nouvelle qu'atypique. Alors qu'il reprend tout juste possession de ses sens troublés par l'irréalité de son expérience, Verndrick se retrouve debout, le plat des bottes posés contre un sol de briques sombres qu'orne un splendide tapis pourpre. Il ne lui faut qu'un bref coup d'œil pour réaliser que seul le long couloir dans lequel il se trouve existe car il n'y a, aux bordures de cette étrange structure, qu'un insondable néant parsemé ça et là de quelques étoiles lointaines. Les pierres flottent littéralement dans le vide et tout au bout du droit chemin qu'elles dessinent se trouve un trône de bois et d'or sur lequel siège avec nonchalance une bien curieuse créature.
Vraisemblablement féminine, l'entité n'a d'humaine que quelques maigres éléments. Son visage immaculé; percé de deux perles violacées est surmonté d'une couronne de plumes multicolores portant six yeux luminescents. Sa tenue est exubérante, mêlant les influences esthétiques du désert impérial avec le grandiose des iconographies shoumeïennes. Son corps aux courbures douces et élégantes est celui d'une femme et pourtant, ses jambes croisées sont parachevées en serres de prédateur aviaire; de même que ses mains dont les doigts effilés se terminent en dagues d'ébène. Installée en biais, un coude contre son assise et le poing contre sa joue, la chimère rieuse s'exprime à nouveau et se fait entendre jusqu'aux confins du crâne de son vis-à-vis :
"Et que me vaut l'honneur de ta visite, aventurier ?"
Sourire enjôleur à ses lèvres rosées, la Bête se fait joueuse.
Enlisé sans le savoir dans une torpeur qui n'a rien de traditionnelle, le guerrier républicain a pris le risque de s'aventurer sur un terrain que les croyants estiment et respectent à raison : celui du songe. Ceux qui explorent les contrées spirituelles en humbles pèlerins ne s'attirent que rarement le regard des êtres chargés d'en façonner les traits mais les impudents ayant l'outrecuidance de mêler rêve et magie font souvent l'objet d'un intérêt que l'on préfère usuellement éviter de s'attirer en vain. Le rêve de l'héritier des Vindrœkir se précise, gagnant étrangement en substance ainsi qu'en sensations. Il prend conscience des odeurs charriées par un vent désertique qu'il imagine, il capte le poids de ses propres vêtements contre sa peau et surtout; il ressent au centuple la présence de l'étranger qui s'est immiscé dans ses pensées.
C'est alors que toutes ces impressions deviennent vivides qu'il est frappé par une alarmante réalité. La forme noire qui paraît se rapprocher de lui depuis l'horizon n'a rien d'une silhouette, elle est une fente creusée en plein centre d'un tout. La perspective de Verndrick change, il réalise que sa vue l'a trompé et quand elle se focalise malgré lui sur la curieuse forme obscure, le tableau devient subitement plus clair. Le soleil ardent n'est qu'un reflet, le ciel comme la terre constituent deux hémisphères; ce lieu tout entier est un œil aux dimensions titanesques et dont la féline pupille est rivée droit sur lui.
Cette prise de conscience déclenche apparemment une réaction de la part du maître des lieux car, dans un grondement aussi lourd que lointain, le réalisme du lieu imaginaire s'attenue. Toutes les lueurs perdent en vivacité, chaque bruissement occasionné par le vent s'estompe pour ne devenir qu'un poignant silence puis c'est enfin au tour des sensations elles mêmes de s'écrouler. Verndrick se retrouve seul, plongé dans le noir absolu de cet iris fendu qui s'est étendu partout au point d'engloutir chaque parcelle d'onirisme. Il ne sait plus ni dans quel sens se situe son corps, ni s'il le possède encore. Tout est devenu si insubstantiel, si dénué de présence concrète. Après de trop longues secondes de mortuaire silence, une paire de voix opposées par le timbre s'élèvent dans les ténèbres :
"Qui va là, dis tu ? Etrange question. C'est pourtant toi qui foule le sol de mon domaine..."
En une successions de sifflements, des torches s'illuminent à la volée pour révéler une architecture aussi nouvelle qu'atypique. Alors qu'il reprend tout juste possession de ses sens troublés par l'irréalité de son expérience, Verndrick se retrouve debout, le plat des bottes posés contre un sol de briques sombres qu'orne un splendide tapis pourpre. Il ne lui faut qu'un bref coup d'œil pour réaliser que seul le long couloir dans lequel il se trouve existe car il n'y a, aux bordures de cette étrange structure, qu'un insondable néant parsemé ça et là de quelques étoiles lointaines. Les pierres flottent littéralement dans le vide et tout au bout du droit chemin qu'elles dessinent se trouve un trône de bois et d'or sur lequel siège avec nonchalance une bien curieuse créature.
Vraisemblablement féminine, l'entité n'a d'humaine que quelques maigres éléments. Son visage immaculé; percé de deux perles violacées est surmonté d'une couronne de plumes multicolores portant six yeux luminescents. Sa tenue est exubérante, mêlant les influences esthétiques du désert impérial avec le grandiose des iconographies shoumeïennes. Son corps aux courbures douces et élégantes est celui d'une femme et pourtant, ses jambes croisées sont parachevées en serres de prédateur aviaire; de même que ses mains dont les doigts effilés se terminent en dagues d'ébène. Installée en biais, un coude contre son assise et le poing contre sa joue, la chimère rieuse s'exprime à nouveau et se fait entendre jusqu'aux confins du crâne de son vis-à-vis :
"Et que me vaut l'honneur de ta visite, aventurier ?"
Sourire enjôleur à ses lèvres rosées, la Bête se fait joueuse.
Noble de La République
Verndrick Vindrœkir
Messages : 150
crédits : 713
crédits : 713
Info personnage
Race: Humain/Elfe
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre bon
Rang: B
L’avantage, quand on avait conscience d’être dans un songe, c’était l’assurance que tout ce qu’on y subirait n’était pas réel. Il y avait bien sûr des cas documentés de rêves provoqués par la magie, dont le sujet ne se réveillait plus ou finissait par mourir en état de choc quand le rêve se déroulait mal. Mais ce n’était pas le cas ici. Ça n’avait jamais été le cas avec l’amulette, il n’avait jamais eu de raison d’avoir peur. Pas avant la venue de l’inconnu.
Il sentit l’artefact perdre le contrôle du songe. Ses sens lui jouaient des tours. L’odeur de la poussière se faisait plus insistante. Il avait la gorge sèche et irritée. Il entendait la caresse du vent désertique avec clarté, distinguant le roulement de chaque grain de sable sur les dunes. Mais le pire de tout restait le toucher. Il avait l’impression que chaque nerf de sa peau était à vif. Il ressentait chaque fibre de tissu ou de morceau de métal contre son épiderme, cela lui donnait envie de se déshabiller et de se gratter vigoureusement. Mais le soleil était si brûlant.
Son esprit, saturé d’informations, ne savait plus où donner de la tête. Il fallait que cela s’arrête, il fallait qu’il l’arrête. Il tendit la main vers l’étranger et fit un pas dans sa direction. Quelque chose avait changé. À la place de la silhouette se trouvait maintenant une fente. C’était comme si l’espace lui-même s’était déchiré, et la faille l’attirait. Il avait l’impression qu’elle était à portée de main et en même temps inatteignable.
"Fuis."
Mais où ? Maintenant que l’œil géant était apparu, il savait au plus profond de lui qu’il ne pouvait pas lui échapper. Il avait attiré l’attention d’une entité dont il n’arrivait pas à saisir la nature. Il était dans son domaine et n’avait pas l’impression d’être le bienvenu. Bientôt, ses sens exacerbés s’atténuèrent. Ou était-ce le décor qui perdait en substance ? Tout s’évanouissait autour de lui, et il sentit qu’il ne tarderait pas à disparaître aussi. Il s’était senti vivant comme jamais auparavant et, à présent, il avait une conscience accrue de sa propre mortalité.
Le sang elfique coulant dans ses veines faisait qu’il craignait très peu la mort. Il était aussi un guerrier, alors il avait appris à la côtoyer, à la séduire et à la dispenser à ses ennemis. Il avait écouté à de multiples reprises ses ballades sans jamais se laisser aller dans ses bras. Il sentait qu’il ne pourrait pas décliner son invitation du jour.
Il cligna des yeux, et c’était fini. Tout était noir. La lumière, qui avait commencé peu à peu à déserter les lieux, n’était plus. Tout n’était que ténèbres. La seule chose qu’il regretta fut de ne pas savoir ce qui l’avait tué. Il savait que cela pouvait arriver sur le champ de bataille, où on pouvait se faire faucher par un coup qu’on n’avait pas vu venir. Mais pas comme ça, pas sans…
"Tu n’es pas mort."
Il n’en était pas sûr. Il avait perdu tout sens de l’orientation. Il ne distinguait plus le haut du bas. Tombait-il ou flottait-il à la surface d'un océan d'encre ? Avait-il les yeux ouverts ou fermés ? Il cligna plusieurs fois des paupières sans en être sûr. Il essaya de se toucher le visage sans succès. Il ne distinguait plus son corps. Sa main avait oublié le chemin qui menait au reste de son corps. Sa main ? Il n’était même pas sûr du membre qu’il utilisait pour tâtonner dans ce vide insondable.
Puis, plusieurs voix brisèrent le silence. Il savait qu’il aurait dû avoir peur, mais c’était tout l’inverse. Il entendait. C’était tout ce qu’il demandait : ressentir quelque chose. La moindre sensation aurait fait l’affaire.
“Toujours vivant,” souffla-t-il.
Puis, ce fut au tour de la vue. Plusieurs braseros s’allumèrent pour éclairer ce qui ressemblait à une longue allée. Il prit conscience qu’il était debout et, l’instant d’après, du vide qui l’entourait. Ce soudain vertige le fit se baisser pour descendre son centre de gravité, et il finit par se coucher sur la structure sombre. Il appréciait la sensation de la pierre solide contre son dos. Il sentait à nouveau son corps. L’amulette était serrée très fort dans l’une de ses mains tandis qu’il caressait le tapis de l’autre. La matière riche et agréable au toucher lui rappela sa chambre à Liberty. Il était bien vivant.
Il se releva doucement et s’avança vers l’entité qui siégeait sur un trône à l’autre extrémité du couloir. La créature était couverte de plumes et… d’yeux. Il aurait pu trouver son corps séduisant si ses extrémités ne se finissaient pas en serres mortelles. Sa voix également sortait de l’ordinaire, harmonie entre timbre masculin et féminin. Sa remarque le surprit. Pour ce qu’il savait, c’était la créature qui l’avait happé de la réalité fictive de l’artefact vers ce nouveau décor. Ou alors, elle parlait du monde onirique en général.
“Je suis Verndrick… de la famille Vindrœkir.”
Il était encore un peu confus. Quelle serait la bonne approche ? La bête lui avait montré de quoi elle était capable, du moins tant qu’il était dans cet univers de songe. Il n’avait aucune envie d’en faire un ennemi. Actuellement, il ne ressentait aucune hostilité de sa part. Il lui retourna un sourire hésitant.
“Désolé pour mon intrusion. Il n’était pas dans mes intentions de troubler la paix de votre domaine. Si je me retrouve ici… eh bien, c’est sa faute.”
Il desserra le poing pour révéler l’amulette qu’il n’avait jamais lâchée. Une légère lueur s’échappa de l’artefact, accusatrice.
“Bah oui, c’est toi qui m’as amené ici !”
Bizarre, il avait vraiment l’impression de ressentir les émotions de l’objet. Les experts lui avaient précisé que c’était une clé. Ces dernières semaines, il l’avait utilisé comme moyen de communication avec la méditation et les songes. Mais c’était la première fois qu’il ressentait une émotion de façon aussi claire. Il insuffla sa magie dans l’objet, tentant sans succès de joindre l’entité qui essayait maladroitement de le contacter depuis des mois. Silence. Il se tourna à nouveau vers leur hôte.
“Puis-je savoir à qui ou quoi je m’adresse ?”
Le sekai était peuplé de races et de créatures diverses. Il existait peu de créatures capables de telles prouesses oniriques.
“Si je me retrouve ici, c’est parce que…”
Il était dans un rêve. Il venait de parcourir plusieurs environnements différents. Ses sens avaient été surchargés avant qu’il ne se perde dans les ténèbres. Tout était possible. C’était ce qu’il supposa.
“Comment vous faites ça ?”
Il engloba les cierges et le trône d’un geste de la main.
“Prêtez-moi une partie de ce pouvoir et je vous montrerai.”
Pourquoi il était là, ce qu'il recherchait.
Curiosité, audace ou folie, lui-même ne savait pas ce qui l’animait en faisant cette demande. Il ne savait même pas si c'était possible.
Il sentit l’artefact perdre le contrôle du songe. Ses sens lui jouaient des tours. L’odeur de la poussière se faisait plus insistante. Il avait la gorge sèche et irritée. Il entendait la caresse du vent désertique avec clarté, distinguant le roulement de chaque grain de sable sur les dunes. Mais le pire de tout restait le toucher. Il avait l’impression que chaque nerf de sa peau était à vif. Il ressentait chaque fibre de tissu ou de morceau de métal contre son épiderme, cela lui donnait envie de se déshabiller et de se gratter vigoureusement. Mais le soleil était si brûlant.
Son esprit, saturé d’informations, ne savait plus où donner de la tête. Il fallait que cela s’arrête, il fallait qu’il l’arrête. Il tendit la main vers l’étranger et fit un pas dans sa direction. Quelque chose avait changé. À la place de la silhouette se trouvait maintenant une fente. C’était comme si l’espace lui-même s’était déchiré, et la faille l’attirait. Il avait l’impression qu’elle était à portée de main et en même temps inatteignable.
"Fuis."
Mais où ? Maintenant que l’œil géant était apparu, il savait au plus profond de lui qu’il ne pouvait pas lui échapper. Il avait attiré l’attention d’une entité dont il n’arrivait pas à saisir la nature. Il était dans son domaine et n’avait pas l’impression d’être le bienvenu. Bientôt, ses sens exacerbés s’atténuèrent. Ou était-ce le décor qui perdait en substance ? Tout s’évanouissait autour de lui, et il sentit qu’il ne tarderait pas à disparaître aussi. Il s’était senti vivant comme jamais auparavant et, à présent, il avait une conscience accrue de sa propre mortalité.
Le sang elfique coulant dans ses veines faisait qu’il craignait très peu la mort. Il était aussi un guerrier, alors il avait appris à la côtoyer, à la séduire et à la dispenser à ses ennemis. Il avait écouté à de multiples reprises ses ballades sans jamais se laisser aller dans ses bras. Il sentait qu’il ne pourrait pas décliner son invitation du jour.
Il cligna des yeux, et c’était fini. Tout était noir. La lumière, qui avait commencé peu à peu à déserter les lieux, n’était plus. Tout n’était que ténèbres. La seule chose qu’il regretta fut de ne pas savoir ce qui l’avait tué. Il savait que cela pouvait arriver sur le champ de bataille, où on pouvait se faire faucher par un coup qu’on n’avait pas vu venir. Mais pas comme ça, pas sans…
"Tu n’es pas mort."
Il n’en était pas sûr. Il avait perdu tout sens de l’orientation. Il ne distinguait plus le haut du bas. Tombait-il ou flottait-il à la surface d'un océan d'encre ? Avait-il les yeux ouverts ou fermés ? Il cligna plusieurs fois des paupières sans en être sûr. Il essaya de se toucher le visage sans succès. Il ne distinguait plus son corps. Sa main avait oublié le chemin qui menait au reste de son corps. Sa main ? Il n’était même pas sûr du membre qu’il utilisait pour tâtonner dans ce vide insondable.
Puis, plusieurs voix brisèrent le silence. Il savait qu’il aurait dû avoir peur, mais c’était tout l’inverse. Il entendait. C’était tout ce qu’il demandait : ressentir quelque chose. La moindre sensation aurait fait l’affaire.
“Toujours vivant,” souffla-t-il.
Puis, ce fut au tour de la vue. Plusieurs braseros s’allumèrent pour éclairer ce qui ressemblait à une longue allée. Il prit conscience qu’il était debout et, l’instant d’après, du vide qui l’entourait. Ce soudain vertige le fit se baisser pour descendre son centre de gravité, et il finit par se coucher sur la structure sombre. Il appréciait la sensation de la pierre solide contre son dos. Il sentait à nouveau son corps. L’amulette était serrée très fort dans l’une de ses mains tandis qu’il caressait le tapis de l’autre. La matière riche et agréable au toucher lui rappela sa chambre à Liberty. Il était bien vivant.
Il se releva doucement et s’avança vers l’entité qui siégeait sur un trône à l’autre extrémité du couloir. La créature était couverte de plumes et… d’yeux. Il aurait pu trouver son corps séduisant si ses extrémités ne se finissaient pas en serres mortelles. Sa voix également sortait de l’ordinaire, harmonie entre timbre masculin et féminin. Sa remarque le surprit. Pour ce qu’il savait, c’était la créature qui l’avait happé de la réalité fictive de l’artefact vers ce nouveau décor. Ou alors, elle parlait du monde onirique en général.
“Je suis Verndrick… de la famille Vindrœkir.”
Il était encore un peu confus. Quelle serait la bonne approche ? La bête lui avait montré de quoi elle était capable, du moins tant qu’il était dans cet univers de songe. Il n’avait aucune envie d’en faire un ennemi. Actuellement, il ne ressentait aucune hostilité de sa part. Il lui retourna un sourire hésitant.
“Désolé pour mon intrusion. Il n’était pas dans mes intentions de troubler la paix de votre domaine. Si je me retrouve ici… eh bien, c’est sa faute.”
Il desserra le poing pour révéler l’amulette qu’il n’avait jamais lâchée. Une légère lueur s’échappa de l’artefact, accusatrice.
“Bah oui, c’est toi qui m’as amené ici !”
Bizarre, il avait vraiment l’impression de ressentir les émotions de l’objet. Les experts lui avaient précisé que c’était une clé. Ces dernières semaines, il l’avait utilisé comme moyen de communication avec la méditation et les songes. Mais c’était la première fois qu’il ressentait une émotion de façon aussi claire. Il insuffla sa magie dans l’objet, tentant sans succès de joindre l’entité qui essayait maladroitement de le contacter depuis des mois. Silence. Il se tourna à nouveau vers leur hôte.
“Puis-je savoir à qui ou quoi je m’adresse ?”
Le sekai était peuplé de races et de créatures diverses. Il existait peu de créatures capables de telles prouesses oniriques.
“Si je me retrouve ici, c’est parce que…”
Il était dans un rêve. Il venait de parcourir plusieurs environnements différents. Ses sens avaient été surchargés avant qu’il ne se perde dans les ténèbres. Tout était possible. C’était ce qu’il supposa.
“Comment vous faites ça ?”
Il engloba les cierges et le trône d’un geste de la main.
“Prêtez-moi une partie de ce pouvoir et je vous montrerai.”
Pourquoi il était là, ce qu'il recherchait.
Curiosité, audace ou folie, lui-même ne savait pas ce qui l’animait en faisant cette demande. Il ne savait même pas si c'était possible.
- Pouvoirs:
Immunité : Lumière, Faiblesse : Ombre. Vocation : Guerrier, Sous-spécialisation : Combattant
- Force surhumaine P2, Super vitesse P2
- Prouesse d’arme : a appris à manier un large éventail d’armes. Si on peut tuer avec, il sait sûrement l’utiliser et peut l’enseigner.
vent avec ses armes
- Vue augmentée, Odorat augmenté, Ouïe augmentée, les trois palier I
- Télékinésie, palier I
- Air P1, Prouesse d’arme : combinaison du vent avec ses armes
Cosmétique :
- Quand il invoque son mana pour se battre sérieusement, une aura bleue se manifeste autour de lui, comme si de la vapeur ou des flammes s’écoulaient de son corps. Elle imprègne aussi ses habits et ses armes, rendant ses mouvements aussi mortels que magnifiques à regarder.
- Il a également un glyphe au motif changeant gravé sur le front, qui indique qu’il est l’héritier des Vindrœkir, maître du style de combat ferðavindsins. En temps normal, le motif est invisible, mais s’il veut, il peut le faire apparaître pour se faire reconnaître.
- Objets:
- Lance de taille ajustable : hauteur d'une épée sous sa forme normale, fait la taille d'un humain moyen dans sa forme allongée.
- Bouclier rétractable : reste sous la forme d'un gantelet sur son bras gauche, peut être déployé en un bouclier complet (comme le bouclier de Kratos dans Ragnarok).
- Armure intermédiaire en mithril.
- Marmite de voyage
- Sept couteaux de combat cachés un peu partout sur son corps
- Et l'un de ses deux masques quand il est en mission pour le SCAR ou la pègre- Masques:
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum