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  • Jeu 31 Oct - 17:46

    Hélénaïs faisait de son mieux pour contenir les angoisses qui étaient revenues l’assaillir. Elle qui pensait sa mission achevée et le pire passé, se demandait si elle n’avait pas attelé la charrue avant les bœufs. Après tout, une telle accusation aurait pu déclencher un esclandre. C’était d’ailleurs ce à quoi elle se serait attendu mais c’était un silence circonspect qui avait accueilli sans déclaration. Le chaos extérieur devait sans doute pré-dominer sur ce qui venait de se passer, quoi que la trahison d’un commissaire envers les siens n’avait rien d’anodin. Néanmoins, il ne dépendait pas de la sénatrice de décider de quoi que ce soit. Elle avait mit le doigt sur ce qui lui avait semblé être un outrage sans précédent, du reste, elle ne pouvait rien faire de plus. Sauf espérer que les autorités compétentes ne permettrait plus ce genre d’incartades à un homme avec tant de pouvoir.

    C’est lorsque Konrad se tourna vers elle qu’Hélénaïs eut le plus de peine à rester de marbre. Emérée à ses côtés était plus tendu que la corde d’un arc et à un cheveux de lui broyer les doigts de la main. Son regard restait irrémédiablement rivé sur le profil de l’homme et ses pensées s’agitaient en un méli mélo de possibilités, de probabilités et de plans en tout genre pour le cas où les choses dégénéreraient. Cela eut le mérite d'arracher un sourire à Hélénaïs ; elle n’était pas seule.

    La proximité du commissaire était dérangeante. Pas irrespectueuse mais elle ne l’appréciait pas, si elle avait osé elle aurait volontiers mit au moins une enjambée de distance entre eux et ce ne fut que pire lorsqu’elle sentit son souffle s’écraser contre son oreille. Sa propre main se serra sur celle de son amie puis elle écouta, d’un faux air tranquille, la défense que Konrad lui servait avec une assurance terrifiante. Il y avait bien peu de chose qu’Hélénaïs exécrait en ce bas monde mais l’une d’elle était cependant la déloyauté. Ainsi, lorsque Konrad eut terminé sa diatribe, elle mit enfin ce pas de distance entre eux et releva légèrement le menton.

    — Dois-je croire un homme dont il admet lui-même que sa loyauté s’évente à la moindre tempête ? Il n’y a ni gagnant, ni perdant aujourd’hui monsieur le commissaire, seulement des gens qui veulent préserver une ville et son peuple. Aucun roi n’est tombé ce jour, Arès n’a pas été démis de ses fonctions officiellement. Madame Aldobrandini à seulement prit son relais et si les ordres qu’elle a donné n’ont pas été respectés ou que monsieur le préfet ne vous semble plus en mesure d’assurer son poste alors vous n’avez aucun droit, absolument aucun d’utiliser la magie noire pour le manipuler à l’insu de tous et de toutes. Pourquoi ne pas avoir fait avertir Noirvitrail ? Pourquoi ne pas avoir fait quérir un messager pour en informer la maire de substitut ? C’est un véritable défilé que nous avons eu dans ce bureau en ce jour, ne me faites pas croire que personne n’aurait pu y accéder.

    Elle recula encore d’un pas, l’air foncièrement en colère.

    — Votre comportement n’est pas digne d’un Républicain et encore moins d’un commissaire… Elle tourna légèrement la tête vers Pétanque, rapidement imité par Emérée. — Je vous laisse gérer ça entre vous, ce n’est pas de mon ressort. Emérée, nous y allons.

    D’un même mouvement, elles saluèrent poliment le groupe puis s’en allèrent sans demander leurs restes pour aller interpeller un soldat qui leur indiqua d’un geste pressé l’endroit où se trouvait Cécilia Genova. Elle s’y rendirent, non sans mal, enjambant aussi soigneusement que possible les corps de blessés, évitant de piétiner des doigts malencontreusement mit sur leur passage. Une tâche loin d’être évidente ; elles progressèrent plus lentement que l’impatience d’Hélénaïs ne le voulait. Quand enfin elles l’atteignirent, un soupir las lui échappa et elle s’avança, laissant Emérée en retrait derrière elle.

    — Vous êtes Cécilia Genova, n’est-ce pas ?
    Dit-elle d’une voix tranquille. Saluant l’homme à ses côtés d’un hochement de tête affable.

    L'intéressée acquiesça d'abord du chef avant de se rendre compte que son interlocutrice n'y voyait goutte.

    — Oui... Répondit-elle, lasse.

    —  Je m’appelle Hélénaïs De Casteille, mais j’imagine que vous me connaissez déjà. Au moins autant que votre nom m’est familier. Un fin sourire étira ses lèvres lorsqu’elle se pencha vers l’avant et tendit la main. — Donnez-moi votre bras, je devrais pouvoir vous soulager un peu. Un regard par dessus son épaule. — Emérée.

    La jeune femme s’avança et glissa délicatement ses doigts sous les cheveux massés en chignon de la sénatrice, les collants contre sa nuque. Le contact entre elles rétablit, elle riva le regard sur le bras droit qui brinquebalait le long de la silhouette de Cécilia. Elle parvint tout de même à lui tendre le gauche dans une grimace douloureuse. Hélénaïs s’affaira à défaire les bandages grossiers.

    — Je... Je vous connais oui, madame de Casteille n'est-ce pas? Grinça la blessée.

    — Il me semble que nous avons fréquenté MAGIC à la même période. Sa voix se fit douce, presque nostalgique mais reprit rapidement un timbre moins sentimental. — Je dois dire que que l’annonce de votre présence a été… Pour le moins surprenante. Votre oncle est-il au courant ?

    — Mon oncle est au courant de beaucoup de choses, ça ne m'étonnerait pas qu'il soit déjà au fait de ma présence ici. Je viens tout juste d'avoir l'opportunité de m'échapper de l'enfer dans lequel j'étais prisonnière, vous me voyez navrée de ne pas avoir pu me manifester plus tôt, ni même avoir été capable de donner signe de vie de ma personne. Répondit Cécilia, après une brève hésitation qui intrigua la jeune sénatrice.

    Les bandages enfin défait, elle resta interdite devant le spectacle des lacérations.

    — Celui qui a fait ça n'y est pas allé de main morte. Un simple constat. — Je suis désolée, ça ne sera pas franchement agréable. Prévint Hélénaïs avant d'apposer doucement sa paume contre la peau lésée de Cécilia. Sa magie se mit immédiatement à l'œuvre, filant contre les plaies pour en rapprocher les bords autant que possible ou endiguer les saignements.

    — Je voulais dire, votre oncle savait-il que vous étiez en vie, durant tout ce temps ? Ses sourcils se froncèrent lorsque sa magie s'attarda sur une plaie particulièrement moche et elle ajouta : — Qui vous retenez prisonnière ? Je peux vous aider, vous êtes à l'abris ici.  


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    Gunnar Bremer
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  • Jeu 31 Oct - 18:40
    -Capitaine ?
    -Oui ?
    -Il y a une gosse qui vient de me dire qu’une lieutenant a besoin de soins.
    -C’est où ?
    -Du côté du Musée.

    Je grimace. Un lieutenant de la GAR, c’est quantité négligeable aux yeux de l’Office Républicain, mais ça reste un lieutenant et si l’on apprend qu’on a pas bougé le petit doigt alors qu’on a eu l’information, on risque des problèmes. Enfin, surtout moi, parce que je suis le responsable et qu’il faut bien un revers de la médaille à envoyer les petits collègues faire les tâches ingrates à longueur de temps. Je suis quand même moyen chaud pour intervenir, du moins, personnellement. C’est que je me sens affaibli avec mon visage tronqué de sa moustache, même si elle me pique de plus en plus.

    -Pancrace, tu accompagneras Bistouri. Il vaut mieux que je surveille ici pour… pleins de raisons.

    je suis pris alors d’un vilain doute.

    -Un lieutenant, tu dis ?
    -Non, une lieutenant.
    -La gamine a dit à quoi elle ressemblait ?
    -Pas bien grande. Cheveux bruns. L’air sévère. Mon petit doigt me dit que ça colle à la description de la lieutenante d’origine shoumeïenne dont le commissaire nous rabat les oreilles pour le modèle d’intégration et tout le tralali…
    -Leonora…
    -Ouai, je crois que c’est ça. Capitaine ?

    Je suis pris d’émotions contraire au point de ne pas voir la lueur dans le regard de Pancrace. J’ai une soudaine envie d’intervenir. Tout de suite. Rapport aux faits qui se sont passés dans les iles paradisiaques où l’on est passé par bien des galères et des dangers. Contraire parce que j’ai toujours les foies de pas être à la hauteur, blessé autant dans ma force que dans mon prestige. Ca m’étrangle les entrailles et je sens que ça transparait sur mon visage.

    -Un instant.

    Je remonte la file des manifestants faisant genre de checker quelque chose, mais c’est juste une façade pour m’échapper aux yeux de mes subalternes, cherchant à mettre un juste milieu sur mes pensées contradictoires. Puis, je sens soudainement autre chose. Une sorte de plénitude qui me gagne. Comme si j’étais à nouveau… complet. Instinctivement, je mets les mains à ma moustache et même si ce que je touche, c’est la métamorphosée, je sens que quelque chose à changer. Je sais ce qui est vrai. Et la vérité est cette fois proche de ce que je touche. Alors que l’idée m’aurait été impossible un peu plus tôt, je me décide à mettre fin à la métamorphose, prenant le risque de laisser paraitre ma nudité faciale. Les quelques instants de transition sont un mélange d’angoisse et d’espoir jusqu’à ce que ce dernier se transforme béatitude. Elle est là. Ma moustache. Entière. Je sens évidemment qu’elle n’est pas parfaite, mais là n’est pas le plus important.

    Je suis gagné d’une energie nouvelle et je retourne du côté de Bistouri et Pancrace, mes pensées alignées vers un seul et même objectif.

    -Capitaine ? Tiens, il est arrivé quelque chose à votre barbe ? Il y a soudainement un trou.
    -Oublie ça Pancrace. Il n’est rien arrivé. Je vous accompagne.
    -Ah ouai ?
    -Je vais prendre Bistouri avec moi. Prends… tiens, Tarot ! Viens ici. On sera pas de trop de quatre pour intervenir.
    -Mais qui va commander la troupe ?

    Bonne question. Je regarde autour de nous. Excepté Tarot et Bistouri qui viennent avec nous, il n’y a que Cinglé et Banania à portée de voix. Pas un large choix, je fais le meilleur.

    -Banania ?
    -Ouai chef ?
    -Tu prends le commandement pendant notre absence.
    -Et pourquoi c’est pas moi le chef ? Banania n’est que auxiliaire !
    -C’est parce que tu es toi, Cinglé, que je fais ce choix.
    -Me’ci patwon. Je vais fwaire de mon mieux.
    -Je le sais bien.
    Mais, on y va comment, capitaine ?

    On se regarde avec Pancrace.

    -Tenez vous bien. Je pars en premier.

    La téléportation est assez utile, Pancrace m’a rapidement convaincu sur le sujet. Pour des officiers républicains, en plus, qui connaissent la plupart des rues comme leur poche, c’est du gâteau. Bistouri nous a fourni des informations plutôt précises sur la destination, histoire qu’on ait pas à crapahuter longtemps. Le doc vient s’accrocher à moi comme annoncé et j’active la téléportation. Ça prend quelques instants et on finit par réapparaître là où je visualisais, non loin du musée. Tout a l’air calme. Bistouri me lâche et lève les yeux pour se repérer avant de grogner.

    -Tiens… mais c’est elle.

    Je lève la tête pour constater qu’il a raison. Je reconnais Leonora, manifestement vivante, mais visiblement en souffrance. Je distingue même une certaine forme d’horreur dans son regard. Un bruit derrière nous. Comme une jambe de glace qui vient frapper le sol.

    -Qu’est-ce que …

    Je me retourne à moitié et j’avise une espèce de mort-vivant à trois pas qui lève bien haut une faux de glace dans le but de nous faire beaucoup de mal.

    -ATTENTION !

    Je pousse Bistouri derrière moi tandis que j’active immédiatement une armure de vent pour faire dévier la faux meurtrière.


    Spoiler:
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    Athénaïs de Noirvitrail
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  • Jeu 31 Oct - 19:28
    Les Bougeoirs
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    La masse de corruption projeta le paladin dans les cordes, renversant au passage l’escouade de Mêche. Cette dernière esquiva de peu d’être renversée, mais le Première Classe Mouillette et le Caporal Surin tombèrent sur le sol, bousculés par le corps bardé de plaques d’acier shouméen. Les Brisemurailles de l’escouade de Chamaille se jetèrent sur la créature afin de bloquer ses tentacules, tranchant avec force et discipline ses excroissances putrides, tandis que l’escouade Granit tentait de repousser les morts qui se relevaient inexorablement autour de la masse maudite.

    Au milieu de cette mêlée, d’autres combattants s’étaient joint aux forces républicaines, mais la magicienne était trop occupée à surveiller l’état de santé de ses soldats pour pouvoir prendre en compte la totalité des participants. Visiblement, entre les bretteurs qui s’affairaient à piquer la créature et cette masse hurlante brandissant un jambon disproportionné, le Rassasié avait fort à faire pour se dépêtrer de cette situation, tandis que la Générale tentait de préparer son prochain coup.

    ”Mêche ! Chamaille ! J’ai besoin de quinze secondes !” cria-t-elle alors qu’elle décelait ce qu’il semblait être une ouverture dans la défense de la créature.

    Les Brisemurailles de l’escouade Granit aidèrent Vorès à se relever. Il la protègerait tandis qu’elle incantait. Devant elle, les Brisemurailles avaient levé leurs boucliers et lardaient les tentacules de la monstruosité avec application, leur discipline leur permettant de ne pas s’enfuir à toutes jambes. Des carreaux d’arbalètes vinrent se planter dans la tête d’un mort-vivant tandis que Vorès en décapitait un autre, offrant à Athénaïs le temps de préparer son sort.

    Son esprit s’était infiltré dans la plupart des objets et des débris jonchant le sol du port. C’était suffisant pour ce qu’elle comptait faire. La créature avait réussi à absorber et à amplifier son sortilège, mais elle avait été blessée par l’Obseedra. Bien que nauséeuse à cause du Sang Noir, il lui restait assez de jugeotte pour comprendre que la créature absorbait la magie par contact, mais qu’un projectile pouvait la tuer. La télékinésie, à contrario de toutes les autres formes de magies élémentaires, pouvait fonctionner … Mais elle n’aurait le droit qu’un seul essai.

    Elle invoqua à nouveau ses pouvoirs, tissant une toile solide autour d’elle. Les armes qu’elle avait invoqué tantôt, ainsi que les débris les plus gros retombés suite à l’attaque télékinésie de la créature vinrent se positionner au-dessus de l’escouade d’arbalétriers en retrait. La jeune femme augmenta la pression de son sort, tordant les matériaux, compressant et concassant avec une force telle qu’elle se mit à transpirer sous son armure. Les matériaux en flottaison formèrent, avec l’acier de ses armes, un gigantesque et monstrueux pal, suffisamment épais et long pour transpercer la créature.

    Le pal enfin formé, la générale ne perdit pas une seconde de plus et le projeta sur le Rassasié. Profitant de l’occasion, elle invoqua à nouveau sa magie et projeta avec force tout ce qui pouvait lui tomber sous la main : épées, haches, poutres, pierres, carreaux d’arbalète. Les objets, projetés à grande vitesse, se fichèrent dans la chair corrompue, limitant grandement la mobilité de la créature, accablée par les combattants. Un véritable déluge s’abattit sur elle, déchiquetant ses membres flasques, et augmentant la pression sur le corrompu.

    C’est alors que le pal fit son apparition et percuta à l’horizontale la créature. Incapable de fuir à cause des attaques de Jamby, de Fulgurys et les efforts concertés des Brisemurailles et des éclats projetés, la créature se vit déchiquetée par la multitudes d’armes convoquées et transpercée par le pal. Le choc fut suffisant pour faire reculer la créature, qui dans un râle d’agonie, bascula vers l’arrière, sa forme noirâtre se dissipant sur le sol pour ne laisser que le corps du pauvre hère qui avait eu le malheur d’être son hôte.

    La magie délétère se dissipa, offrant à tous un peu de répit.

    La générale tenait entre ses mains la seule lance qui lui restait. Le reste de ses armes étaient passées dans la mise à mort de la créature. Ses troupes soupirèrent de soulagement. Elles avaient survécu à cette horreur … Mais au milieu du chaos ambiant et de la destruction des quais, il était difficile de considérer cela comme une victoire.


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    CENDRES





    [Évent] La Colère des Bougeoirs - Page 25 Signat12

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    Bélial
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  • Jeu 31 Oct - 22:24
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    Le démon, le souffle court et le visage crispé, sentit chaque pulsation douloureuse de sa blessure : une large estafilade de quarante centimètres le long de son torse et de son abdomen, traînée sanglante qui maculait ses vêtements de cuir. La douleur lancinante lui arracha un rictus, mais il ne pouvait pas se permettre d’y prêter trop d’attention. La créature en face de lui, le Rassasié, ne faiblissait pas malgré les assauts de ses compagnons, et il devait rester concentré.

    Un rugissement puissant fendit l'air lorsque le Rassasié, dans une manœuvre furieuse, projeta l’une de ses griffes vers le garde de l'ambassadeur. La douleur qui irradiait de son torse ralentissait chacun de ses mouvements, le forçant à anticiper davantage pour compenser son manque de réactivité. Pourtant, Baalthazar, habitué au combat rapproché, pivota en souplesse et attrapa au vol le bras du Rassasié. Ses doigts gantés glissèrent sur la chair sombre et putride, mais il réussit à détourner le coup suffisamment pour éviter le pire, ressentant néanmoins un tiraillement brûlant dans sa plaie ouverte.

    À peine remis de cet échange, il serra les dents et, dans un mouvement calculé, contourna la créature pour atteindre le cadavre du Touché, encore étendu au sol. Une voix intérieure – l’instinct de survie ou la vigilance aiguisée par des siècles de combats – l’avertissait qu’il valait mieux ne prendre aucun risque. Un simple coup de lame, et la tête du Touché roula au sol, séparée de son corps. Ce mouvement, aussi prudent soit-il, réveilla la douleur dans sa plaie. Il chancela un instant, la vue trouble, mais se redressa, jetant un regard assuré au reste du champ de bataille.

    Tout autour de lui, le chaos de la bataille s’intensifiait. Les Brisemurailles tenaient leurs positions avec discipline, leurs boucliers formant une barrière contre les tentacules de la créature qui s’écrasaient inlassablement sur eux. La magicienne Athénaïs, les mains levées et tremblantes sous l’effort, manœuvrait un ensemble de débris et d’armes flottantes au-dessus du monstre. Le démon, malgré la douleur qui lui brûlait le torse, perçut la résolution dans ses yeux ; elle était prête à porter le coup de grâce. Il se repositionna, loin de la trajectoire du pal qu’elle s’apprêtait à envoyer.

    L’abomination semblait tituber, ses membres tordus et sanglants s’agitant de manière erratique, et la lueur malsaine qui l’entourait faiblit. Une marée sombre de sang et d’essence putride se déversa sur le sol autour de la créature, marquant l’endroit où elle basculait lentement vers sa fin. Il esquissa un sourire amer. Ils avaient vaincu le Rassasié, même si lui-même n’était pas sûr de combien de temps il pourrait encore rester debout.

    Une vague de soulagement pourrait parcourir les quais tandis que les morts-vivants, privés de la source de leur animation, s’effondraient comme des pantins brisés. Les arbalétriers abaissèrent leurs armes, et les Brisemurailles, bien que toujours sur leurs gardes, semblaient se relâcher légèrement. Bélial, le souffle rauque et la main poisseuse de sang, observa un instant le cadavre du Touché décapité pour s’assurer qu’il n’était plus une menace. Il se permit de relâcher un peu de la tension qui l’habitait, mais la douleur dans son torse se fit aussitôt plus présente, plus difficile à ignorer.

    Bélial se redressa tant bien que mal, inspirant avec précaution pour ne pas raviver sa blessure, et regagna les rangs de ses alliés.

    Il savait que le répit serait court, que d’autres batailles se préparaient, et que lui-même, sans soins rapides, risquait de succomber à sa propre hémorragie. Mais pour l’heure, la victoire était leur, et il était encore debout, malgré le sang qui coulait sur son torse et la douleur qui résonnait avec chaque battement de son cœur.

    Résumé:

    CENDRES


     

    Bélial

    Là où je passe, je laisse naître le chaos sur mon sillage.



    La Chaleureuse Noyeuse
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  • Ven 1 Nov - 8:40
    L’Aquarienne, recroquevillée sur elle-même comme pour se protéger de toute agression extérieure – afin d’éviter qu’elle ne se rajoute à celle subie de l’intérieur – tremblait encore. Le goût salé de ses larmes de souffrance imprégnait ses lèvres. La belle ironie d’être née dans la mer et de sentir son goût à travers ces gouttes marquées par des émotions multiples. Takhys ne chercha pas à déterminer laquelle en particulier teintait ces perles liquides. Elle tressaillit lorsque quelqu’un posa une couverture sur son corps nu. Elle tourna la tête et aperçut la bipède qui avait pensé à préserver sa nudité de la vue des autres personnes présentes dans l’entrepôt. Était-ce pour lui faire sentir qu’on cherchait à la protéger ? Elle s’en fichait pour le moment. Elle songeait à bien d’autres choses que d’être habillée ou non.

    Sa préoccupation première fut de vouloir remercier la jeune femme. En même temps, les bipèdes en quarantaine, ou en soins – peu lui importait – s’agitaient un peu trop à son goût. Que se passait-il ? On venait de fermer les portes du lieu. La fuite, qui commençait à germer dans son esprit, fut aussitôt écartée. Qui étaient ces nouveaux venus là-bas ? Pourquoi fermer les portes ? La situation sur les docks devait s’être dégradée à un point critique… Les manifestants avaient-ils réussi à prendre le dessus ? Non, ce n’était pas les manifestants… Il y avait un danger plus puissant dehors. Comment pouvait-elle le savoir ? Juste en observant les humains paniquer de mille façons, et en voyant un homme abattre une lourde masse de métal sur la tête d’un des militaires présents qui s’approchait de lui. Du crâne, il ne restait plus qu’une bouillie informe, et le corps, en vie quelques secondes auparavant, fut projeté contre un mur de l’entrepôt comme une simple marionnette de chiffon à taille humaine. Quant au meurtrier… eh bien, il ne paraissait plus être un homme, vu son expression dénuée de vie.

    Ça hurlait, ça criait, ça braillait de terreur. Takhys voulut se redresser, mais la première chose qu’elle vit furent les plaques bleuâtres et les pustules qui marquaient sa peau. Ce n’étaient ni des contusions ni des traces de ses blessures. La Sirène se mordit les lèvres en voyant cette horreur.

    Son esprit tourbillonnait en un seul et même flot, pris entre un ardent désir de fuir cet endroit et celui de comprendre ce qui se passait. Un effet de groupe l’envahit lorsqu’elle entendit une voix autoritaire essayer d’encourager les gens à retrouver un semblant de calme dans la cohue et de se regrouper en fonction de… des Touchés ? Elle regarda son bras. Ça n’augurait rien de bon, et elle espérait au plus profond d’elle-même ne pas être concernée par ce titre, qui semblait être un présage de mort.

    L’homme qui accompagnait le massacreur de têtes fut auréolé de lumière. Une protection ? Il était clair que celui qui avait dû être son ami, son subordonné, ou autre, se préparait à l’attaquer. De la glace se forma à ses pieds et remonta jusqu’à ses mollets, l’immobilisant sur place. Si cela pouvait offrir un avantage à l’homme illuminé (magiquement, évidemment), autant le faire. Elle décida alors d’aider celle qui donnait les ordres du mieux qu’elle pouvait. Après tout… qui savait si cela pourrait fonctionner ?

    Elle se mit à genoux péniblement, gardant la couverture sur ses épaules pour se couvrir, et se concentra. Le sifflement intense qui bourdonnait dans ses oreilles n’était pas agréable du tout. Elle s’accrocha aux paroles qui lui venaient et se mit à chanter de la Voix Mélodieuse des Sirènes :

    Écoutez la voix, suivez le flot,
    Restez en calme, tout doux, tout beau.
    Blessés, avancez, tout droit, tout doux,
    Le fond à gauche est fait pour vous.

    Ceux qui vont bien, gardez vos rangs,
    Marchez ensemble, calmes et posants.
    Restez debout, sûrs et tranquilles,
    Pour que l’ordre règne, immobiles.

    Touchés, demeurez là en paix,
    Le coin vous attend, rien ne vous fait.
    Un chant apaise tous vos maux,
    Dans cette voix, trouvez repos.


    Ses lèvres se scellèrent lorsqu’elle eut fini son chant.

    D’ailleurs, il y avait des blessés, n’est-ce pas ? Autant servir à quelque chose plutôt que de rester plantée là, à genoux. Elle-même était encore blessée. Elle réussit à se lever, manquant de s’écrouler sous l’effet d’un malaise qui la saisit. Le sol lui paraissait étrange sous les pieds, le monde semblait presque… tanguer. Elle sentit une pointe de nausée l’envahir. Ce n’était pas le moment de vomir.

    Elle se dirigea vers le groupe des blessés du mieux qu’elle pouvait pour user de sa magie. L’eau se déplaça doucement jusqu’aux premiers blessés près d’elle pour soigner leurs maux, les encourageant à ne pas avoir peur de ce qu’ils voyaient et leur assurant qu’elle était là pour les guérir. L’eau ne recouvrait que la surface touchée. Ce n’était pas le moment de jouer, comme elle l’avait fait des années auparavant avec un grand Drakyn bleu, qui avait, ce jour-là, pris un bain quelque peu forcé.


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    Didier Van Strijdonck
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  • Ven 1 Nov - 11:07
    Didier écoutait Cécilia avec une grande attention. Sa compagne d’infortune, engluée dans les contradictions de son destin, semblait prête à le considérer comme une ressource – à défaut d’un allié. À sa question, il prit un instant, réfléchissant aux mots qui lieraient au mieux son propre sort à ce qu’il désirait faire paraître.

    « Je ne sais pas de quoi demain sera fait mademoiselle. Ce matin j’étais le plus heureux des hommes. Mais, les aléas de la vie ont ce talent singulier de renverser les plans les mieux établis. Depuis quelques heures… disons que mes ambitions ont pris un ‘coup de froid’ inattendu.»

    Répondit-il d’un air placide, scrutant les blessés qui s’entassaient autour d’eux. Cette ambiance particulière, à base de pansements sanguinolents et de gémissements en sourdine renforçait en lui la sensation d’être jeté dans une arène où l’avenir n’avait temporairement plus sa place. Didier ajouta ensuite, pensif :

    « Vous le savez, la vie est une dure lutte. Elle vous teste, elle vous bouscule, parfois brutalement même. Mais je m’y suis fait et j’ai toujours appris à aller de l’avant. Anticiper les coups, les parer à l’occasion et, lorsqu’on se les prend, quand ça arrive, se relever. Toujours...»

    Didier s'était légèrement perdu dans ses pensées, ses mots empreint d'une gravité teintée de détachement. Cette vérité qu'il partageait, aussi banale fût-elle, était calibrée pour évoquer l’homme à la fois lucide et endurci. Il y avait une sorte de détermination froide dans sa voix alors qu’il se remémorait quelques revers passés, au Reike et en République. Puis, revenant à l’instant présent, il ajouta enfin, se voulant plus rassurant :

    « Et pour le reste. Sachez que la discrétion est aussi une qualité dans mon métier.»

    Pas besoin d’en dire plus. Son regard glissa à ce moment-là vers deux silhouettes féminines s'approchant à travers le dispensaire de fortune, évitant tant bien que mal les corps des blessés. Didier reconnut parmi elles Hélénaïs de Casteille, sénatrice de la maison Bleue, accompagnée de son aide. La sénatrice était affiliée au courant Humaniste – pas le courant le plus sexy aux yeux du marchand. Le libertéen se demandait ce qu'elle pouvait bien vouloir à Cécilia tandis qu’il le voyait s’avancer, déterminée, traçant sa route comme elle le pouvait parmi les blessés. Didier inclina poliment la tête vers Cécilia avant de lui murmurer :

    « Il semblerait que vous allez recevoir de la visite… »

    Le marchand avait ensuite retiré sa main de celle de Cécilia. Il s’était alors levé et avait incliné machinalement la tête à l’attention de la sénatrice et ce, en dépit de la cécité de cette dernière. Lorsqu'Hélénaïs arriva à leur hauteur, Didier, avait alors laisser cette dernière se présenter avant de la saluer d’un sobre :

    « Madame la sénatrice.»

    Il se mit alors légèrement en retrait et observa l’interaction entre les deux femmes, Hélénaïs proposant ses soins à Cécilia, posant une main sur ses blessures. Le marchand, sans en avoir l’air, écoutait chaque mot échangé entre elles, sa posture témoignant d’une réserve polie – une attitude élégamment figée qui lui permettait de suivre chaque nuance de l’échange sans se montrer trop intrusif.

    Didier, dans un élan de galanterie aussi subtil qu’inutile face à la cécité de la sénatrice, était resté debout, comme pour offrir sa place. Il avait réprimé son envie d’intervenir, jugeant cela déplacé et décalé par rapport à la situation. Lui n'étant que simple républicain, se voyait mal intervenir, tel un cheveux dans la soupe, dans une conversation entre deux personnalités politiques républicaine de premier plan.

    Son regard se portait alors sur l’aidante de la sénatrice, Emérée, qui avait posé une main sur la nuque de la sénatrice. Il compris alors que, en dépit de sa cécité, la sénatrice pouvait passer par cette dernière pour ‘voir’ le monde. Du moins c’est ce qu'il crut comprendre.
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  • Ven 1 Nov - 13:23

    Partie 12


    [Évent] La Colère des Bougeoirs - Page 25 Wang-x11

    La sénatrice ne fut pas dupe, vermine d'Humaniste ! Elle cloua le bec du commissaire et le jeta en pâture aux officiers et Effraies qui avaient suivis l'échange. Et alors qu'elle s'éloignait, laissant Konrad coi, il perçut le regard de Pétanque qui commençait à comprendre ce qu'il s'était passé. Décidément, si Lightborn aurait pu faire tomber le Préfet au profit de la situation, il n'avait pas anticipé cette épine dans le pied qu'était Hélénaïs de Casteille. Alors qu'il avait essayé de ménager son avancée personnelle, usant du chaos comme d'une échelle, il se retrouvait tout en bas des escaliers, acculé. Première option, fuir pour retrouver la Reine Ecarlate, étant la seule à pouvoir lui assurer un avenir à Courage à présent, ou seconde option, jouer de son éloquence pour gagner du temps.

    Pour l'instant, personne n'avait encore fait de pas en avant pour lui passer les menottes, il pouvait encore jouer une carte qu'il gardait pour plus tard. Elle lui serait utile à présent, peut-être. La meilleure façon de se faire oublier était de faire diversion, et ce rapidement. Il était le centre de l'attention, autant en profiter pour orienter les esprits vers autre chose. Comme pour montrer qu'il ne comptait pas fuir, n'ayant aucune raison de le faire, évidemment, il s'assit lestement sur la première marche marbrée de l'escalier central. Ce ne fut pas pour autant qu'il se prépara à se métamorphoser au moindre geste vindicatif à son encontre. Si pendant sa défense, le moindre officier ou Effraie ne s'approche trop de lui, il se changera aussitôt en renard, animal petit et rapide lui permettant de filer entre les jambes et sous les tables pour filer à l'extérieur et disparaitre dans la cohue. Mais ce, en dernier recours, stratégie qui l'avait déjà sauvé par le passé.

    - Messieurs, la sénatrice de Casteille, sauf le respect que je lui porte, est dans l'erreur. Alors que les clameurs des combats aux docks nous parviennent, nous ne pouvons nous permettre de demeurer indolents, il faut une main ferme pour délier la situation ici au plus vite. La manifestation se doit d'être dissipée au plus vite, et avec efficacité, pour que nous puissions concentrer nos forces au port. Vous savez tous ici qui j'étais pour monsieur Wessex, toujours un coup d'avance, une information que vous n'avez pas. Je ne déroge pas à cette réputation aujourd'hui encore, le Prévot pourra corroborer s'il le faut. Dans les souterrains, des bombes humaines et divers pièges avaient été disséminés par Hestian Monsoul que vous connaissez tous. Nous l'avons tué. Mais sa mort a dévoilé un danger que je crois bien plus grand encore pour notre cité. Le port est en danger, messieurs, il faut agir, Noirvitrail ou pas. Hestian n'était qu'un suppôt de Kaiyo, tirant sa magie de certains Océonarques. Tout porte à croire que Courage est leur cible, ce qu'il se passe actuellement au port n'est qu'un avant gout. Nous devons nous préparer, ne nous laissons pas aller à la zizanie, dans l'action, chaque chose doit être traitée en temps et en heure, maintenant nous devons accélérer le processus et se focaliser sur les docks. Monsieur le Préfet Pétanque ne peut décemment plus occuper son poste, supplanté par de Noirvitrail, effacé derrière les Effraies, déléguant à ses commissaires, il a perdu son supérieur direct, Monsieur Wessex... Ayez foi en ce que j'avance et concentrons-nous sur la situation au port. Tout le reste sera éclairci plus tard.


    Le renard attendait.

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  • Ven 1 Nov - 15:57

    Moi, je suis pas chiant. Si le chef dit qu’on se téléporte pour aller retrouver une Lieutenant de la GAR qu’il a l’air de bien connaître, je discute pas, je fais pas ma mauvaise tête, je dis pas qu’on a mieux à faire ailleurs. Déjà pasque c’est pas le cas : on est clairement au point le plus important de la manifestation et des événements du jour, et si tout doit se finir sur une note positive et dans la cacophonie moche d’une chanson shoumeïenne, ainsi soit-il, comme ils disent. Mais ça semble sous contrôle, alors c’est vrai que. L’histoire retiendra pas l’abnégation des Officiers Républicains encore là pendant que ça bouffe des petits fours dans la mairie et une bouillabaisse sur le port, mais on saura.

    Nous, on saura.

    Tout au plus, j’aurai un p’tit sourire en coin en voyant Gunnar se précipiter pour aller aider une officière de la GAR. P’tet même qu’elle est épanouie et accorte, hé ?

    Bon, après, c’est vrai que d’habitude, les cadavres utilisent pas des membres de glace pour agiter leurs armes et tuer leurs supérieurs hiérarchiques. Le senseur me montre les magies à l’oeuvre, le capitaine qui intervient pour ralentir un coup de faux, et la lieutenante, Leonora, d’ailleurs, j’connais aussi, pur hasard, disparaître pour se mettre à l’abri sur un toit proche. L’invisibilité, je l’ai jamais mis dans mon CPF, et c’est aussi un peu pour ça : quand tu pues des pieds ou que le gus a un senseur, t’as surtout l’air d’un gros con. Mais au moins, personne le voit.

    Bref, j’commence à froncer les sourcils et à sortir les mains des poches pour montrer que j’suis là et que j’participe, pendant que Tarot à côté vérifie nos angles morts. J’comprends qu’il soit pas super enthousiaste à y aller. Puis, avant même que j’puisse rassembler la moindre bribe de mana, l’inconnu tombe au sol comme une grosse merde, et il arrête de bouger. J’sens nettement que la magie qui l’anime est plus là, qu’elle a reflué comme les vagues à marée basse. Je hausse les épaules, et j’remets les mains dans les poches, l’air de rien. Tarot me regarde.

    « Alors, Pancrace, on fait rien ?
    - Qui te dit que j’ai rien fait ?
    - J’ai rien vu faire bzzt piou tchouw bam boom.
    - Mais la magie, c’est pas que ça.
    - Pourtant, quand t’’en fais...
    - C’est pasque t’utilises pas assez ton CPF, ça.
    - Moi, j’pense que t’as rien fait.
    - Tu te souviens, la fois où tu m’as doublé à la cantine et que tu as pris la dernière tartelette à la framboise ?
    - Non ?
    - Et que le soir-même, tu as trébuché dans l’escalier alors que tu étais tout seul, que le lendemain, tu t’es cogné le petit orteil dans la salle de bain, et que y’avait plus de traditions à la boulangerie ?
    - Ca me dit vaguement quelque chose...
    - Réfléchis bien, Tarot...
    - Non... ?
    - Peut-être ?
    - Si !
    - Bon, enfin, tu vois, la magie, c’est pas toujours des effets spéciaux et tangibles.
    - Mais... mais... »

    J’m’approche du cadavre inanimé, et j’le pousse du bout de la botte, mais y’a pas de doute, il est bien couché, là. J’me penche en avant, et j’sors ma matraque toute neuve. Tact, qu’elle s’appelle. Ben pour le moment, j’ai fait sans, et ça serait bien dommage, alors que j’ai justement de la chair sous la main, de pas la tester. J’flanque un coup sur le corps, qui remue toujours pas, ce qui semble normal quand on est mort.

    La moitié de Tact me reste entre les mains, et l’autre tombe par terre avec un bruit sourd avant d’aller rouler quelques mètres plus loin.

    « Bordel de merde, mais c’est pas vrai ?! Que j’gueule. »

    Tarot et Gunnar me regardent, l’air interdit.

    « J’ai même pas frappé fort, putain ! Que j’râle. Tarot, elle est comment, la tienne ?
    - Ah ben, nickel, je l’ai utilisée toute la journée, pas un pète, une fissure ni rien. Une qualité exceptionnelle, si j’puis m’permettre.
    - Tu te fous de moi ?
    - Non, non, regarde. »

    Et, vraiment, elle a l’air bien sous toutes ses coûtures.

    « Je pense que t’as simplement eu un exemplaire déficient, Pan, ça arrive, c’est pas grave... »

    Le regard désolé qu’il me jette me rend encore plus irrité. J’ramasse l’autre bout, des fois que y’ait moyen de me la faire changer, mais j’y crois pas une seconde. Puis j’tape sur l’épaule de Tarot.

    « T’inquète, ce que je disais sur le karma, tout à l’heure, c’était une blague, hein.
    - Ah, ça me soulage de te l’entendre dire...
    - A moins que ? »

    Puis, sur ces mots, j’leur tourne le dos pour m’asseoir avec mes morceaux de matraque, à regarder si y’a moyen de les recoller.

    Spoiler:
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  • Ven 1 Nov - 21:30
    Cette chose ne voulait pas mourir.

    Si Zéphyr n’avait pas remarqué les capacités d’absorption du Rassassié, il n’aurait eu aucun scrupule à s’approcher d’elle grâce à ses capacités augmentées pour l’achever au plus vite. Rien n’aurait garanti sa réussite, mais la créature n’aurait peut-être su pas suivre ses réflexes. Le risque était néanmoins trop grand, car avec une vitesse et une agilité hors norme, la bête aurait pu aller n’importe où et faire des dégâts considérables. Or, avec à peine quelques compétences, elle créait déjà bien des problèmes. On n’allait donc pas en rajouter en plus.

    Il fallait donc l’achever sans utiliser trop son mana au corps à corps. Mais là encore, l’abomination ne se laissait pas faire, et elle sut même renvoyer Ruby contre l’Oreille, en repoussant de facto les deux combattants. Ni l’un ni l’autre n’allaient être mis hors jeu pour cela, mais si les choses traînait, le chaos qui allait s’ensuivre n’allait être que plus grand. Déjà, des hurlements de peur et de douleur jaillissait de partout quand la gravité reprit ses droits. Bélial, à vue de nez, était bien blessé, mais il y avait positive malgré tout : Mirage n’avait pas été attrapé, les forces de l’ordre avait un instant déstabilisé la créature avec leur flopée de carreaux, et même, le maître-espion crut que leur adversaire avait été mis hors jeu grâce à une attaque dans sa poitrine.

    Mais… non. Au contraire, les choses empiraient. Le Reikois n’eut même pas le temps de comprendre qui était cette silhouette qui se faufila entre leur trio : ce qu’il constata comme tout le monde, par contre, c’est que leur ennemi avait acquis une autre compétence en relevant les morts. Et pas que : d’étranges hématomes commençaient à apparaître sur les combattants. L’assassin décida de ne pas attendre que la fièvre s’emparât totalement de lui et chercha au moins à diluer son mana dans tout son corps, en se rappelant l’incursion dans le monde de Puantrus. Cela ne lui avait pas donné une immunité totale, mais cela suffirait pour repousser l’infection un temps. Et cela marcha, puisque ses hématomes finirent pas refluer.  Pas le temps de se sentir soulagé pour autant : la chose était encore en vie, et surtout, Pierrick venait dans sa direction, sans avoir manifestement la volonté de faire copain copain (pourtant, il a protégé sa sœur, hein, l’espèce d’ingrat inutile :madshoumei:).

    L’aîné de Perrine était manifestement sous-contrôle du Touché, et c’était peine perdue de dialoguer avec un type qui était… ma foi, pas de toute fraîcheur. D’autre part, ce dernier était aussi plus rapide que la normale, et c’est en esquivant un coup que Zéphyr comprit qu’il n’avait pas intérêt à être touché par ses attaques. Pas que cela l’empêcherait de se regénérer, mais le fait de restreindre ses pouvoirs compliquaient les choses. Mieux valaient prendre des distances avec le Rassassié pour s’occuper de pantin, le mettre à terre, et rejoindre les autres ensuite.

    Cela n’empêcha cependant pas Zéphyr d’avoir un regard particulièrement ahuri quand un géant bleu passa comme un boulet à côté de lui pour s’écraser dans l’eau du port. En fait, il ne chercha même pas à comprendre le pourquoi du comment, tant la scène aurait pu être comique – si le port n’était pas plongé dans une scène de désolation en ce moment précis.

    Restait en tout cas à s’occuper de ce type qui était décidément bien pot-de-colle (il devait être en colère que Perrine soit monté sur son dos peut-être ?). Hors de portée du Rassassié, l’Oreille, jusque-là sous la défensive, activa légèrement son mana pour augmenter la rapidité de ses réflexes. S’il ne pouvait pas encaisser comme si de rien n’était les attaques du mort-vivant, il savait désormais esquiver ses poings avec bien plus d’aisance et l’homme envisagea bientôt de l’approcher du quai, près de l’eau, pour prendre ses mouvements en traître et l’envoyer dans la flotte. Zéphyr n’eut néanmoins pas le temps de mettre son plan à exécution qu’un bruit n’attira son attention. Impossible pour lui de voir Athénais, entourée de ses soldats, mais il ne manqua pas son attaque télékinétique sur le Corrompu. Qui s’affaissa, et soudainement, le Gardien de Perrine ne devint plus tout agressif.

    Un instant, Zéphyr souffla alors que son regard parcourait la zone.
    L’Obseedra avait été détruit, il y avait plein de blessés, il y avait également d’autres Touché, un de ses gars était mort…
    C’était vraiment une journée pourrie.
    Mais il était temps de rejoindre Mirage, de rejoindre ses Sentinelles, et de retrouver Melkor.

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  • Sam 2 Nov - 10:57
    Au début, le duo du SCAR s’était placé sur la défensive, préférant trouver une opportunité pour pouvoir attaquer avec une précision chirurgicale. La levée des morts ainsi que la dégaine funeste de cette aberration ne pouvaient rien laisser paraître de bon. Un monstre de cette taille pouvant tenir face à autant de fiers combattants prouvait toute sa puissance. Absorbant la magie, semblant faire fi de bon nombre d'attaques physiques, les attaques à distance qu’elle était capable d’utiliser étaient bien loin de suffire pour en venir à bout. Il fallait donc utiliser sa machette.

    Sous la proposition de son partenaire de toujours, elle s’était lancée droit sur l'adversaire. À quelques pas derrière, elle avait à peine eu le temps de courir que tout s’était enchaîné rapidement. Comme si un marionnettiste était à l'œuvre, tout le monde connaissait sa place, attaquant presque à l'unisson. Certains utilisaient la passe pour s'ouvrir les attaques, d’autres utilisant de la magie, qu’importe le danger que cela pouvait créer. Verndrick en fit d’ailleurs les frais. Lui qui, de nature, était plutôt un mur infranchissable derrière son bouclier, semblait sombrer comme abattu par une force extérieure. C’était d’un coup plus difficile de foncer tête baissée vers cet adversaire sans sa carrure pour lui faire de l’ombre. Pourtant, elle devait continuer.

    Un regard sur le côté en croisant celui de Caul.

    - Caul.

    Elle n’avait pas besoin d’en dire plus, son regard était suffisant. À son ordre, l’homme s’était arrêté pour aller rejoindre le SDOS. Tout s’enchaîna rapidement par la suite. Un être tomba rapidement du ciel pour pouvoir écraser le monstre, l’obligeant à mettre la tête contre terre. Continuant sa route alors que tout le monde était en train de s’acharner sur cette bête qui semblait toujours vouloir s’accrocher à sa “vie ?”. Une première arme passa non loin d’elle, suivie d’une deuxième et ainsi de suite pour que ça devienne une grosse pluie. S’arrêtant pendant l’attaque pour éviter d’être prise dedans, maintenant toujours sa machette tout en espérant trouver une ouverture pour son attaque. Finalement, le dernier coup puissant qui tomba achevant le monstre. Impossible pour aucun être de survivre à une situation pareille. Les êtres revenus à la vie disparaissaient en même temps, prouvant la mort de leur créateur.

    Se rapprochant tout de même de sa cible pour pouvoir la toucher du bout de sa lame, vérifiant qu’il n’y avait plus aucune réaction de sa part, elle s’en détourna, rangeant sa machette dans son dos pour retourner au niveau des hommes qu’elle avait laissés derrière elle. Comme elle lui avait ordonné, Caul s’était occupé de l’elfe bien malchanceux. Être le premier sur le front pouvait très clairement apporter son lot de mésaventures et c’était ce qu’il venait de vivre, malheureusement pour lui. Il semblait sous le choc, mais c’était clairement compréhensible.

    - Alors ça fait quoi de se faire sucer par un monstre ?

    Souriant largement de pouvoir se moquer de lui, mais le guignol du groupe n’avait pas l’intention laisser passer cette opportunitée.

    - Comment avez-vous réussi directrice a … ? Je vous ai même pas vu faire pourtant ?


    Tournant son regard de braise en direction de Caul qui semblait avoir d’un

    - Toi demain ton entraînement va être un véritable enfer, crois moi …

    Le visage du pauvre homme vira rapidement au blanc, il savait très bienque cette fois il avait dépassé les bornes et allait devoir subir plusieurs entrainements militaire intensif. Récupérant une caisse pour que l’elfe puisse s’asseoir et être bien plus à l’aise.

    - Il est mort, étrangement je m’attendais à plus de résistance de sa part, mais… Au vu du nombre d’assaillants devant lui, ce n’est pas surprenant qu’il ne puisse pas faire face plus longtemps, j’imagine.

    Se tournant vers Caul pour lui donner ses ordres :

    - Reste avec lui le temps qu’il soit de nouveau en état. Une fois que ce sera le cas…

    Il n’était pas handicapé au point d’être un poids pour le groupe, pourtant même si le monstre était mort, les blessés étaient toujours bien là. Un combat d’une autre sorte allait avoir lieu ici et ce n’était pas vraiment le genre de chose que le SCAR avait l’habitude de gérer, malheureusement. Peut-être qu’ils pourraient tout de même aider à ramener le calme un peu partout en rassurant les civils.

    Les ombres étaient revenues une fois le combat terminé, se rapprochant des deux dirigeants.

    - Aidez les blessés et rassurez les civils. Le combat est terminé. Maintenant, nous allons nous occuper de sécuriser la zone de quarantaine pour réduire le nombre de pertes.


    Sous son masque, son souffle devenait plus chaud, au point où ça devenait gênant d’avoir opté pour une couverture totale de son visage plutôt que de laisser apparent le bas de ce dernier. Se mettant également en action pour diriger ses ombres tout en utilisant sa force de valkyrie pour dégager des débris ou pour transporter des blessés. S’il y avait besoin de jouer des coudes pour maintenir l'ordre, elle était prête à le faire, mais certainement pas en sortant les armes. Sa carrure était souvent largement suffisante pour pouvoir inciter un bon nombre de civils à devenir bien plus avenants ou alors flexibles aux différentes demandes. Ne connaissant pas grand-chose à la gestion de pandémie ni à celle de zone de soin, mais elle était prête à écouter ceux qui avaient besoin d’aide pour maintenir l’ordre et ceux qui avaient besoin de bras pour s’occuper des blessés.

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    Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 /  Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité  P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 /  Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
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  • Sam 2 Nov - 12:57




    La colère des Bougeoirs



    Perché dans le ciel, j’observais ce qui était en train de se passer. Un nain protégeant un élémentaire de vapeur, les guerriers s’alliant pour danser avec le Rassasié, les officiers se déplaçant par-ci et par-là pour tenter d’aider comme ils le pouvaient. Et je me fis à la réflexion qu’il n’y avait toujours pas ces foutus pirates. Soit ils attendaient le parfait moment pour faire leur apparition, soit…ils étaient autre-part. Je n’aimais aucune de ces deux possibilités. Mais je n’avais pas le temps de m’occuper de ces foutus pirates pour le moment. Pas quand une sinistre magie vicia l’air d’une impression désagréable. Et quelques instants plus tard, des corps inanimés et sans vie qui se trouvaient sur le terrain se relevèrent, ranimé par la magie sombre du Rassasié. C’était donc maintenant qu’il utilisait la magie noire qu’il avait volé au Nécromancien ? Il pouvait donc absorber et garder en stock des magies pour pouvoir les utiliser plus tard et nous concocter un délicieux repas rempli d’amertume. Etait-ce une blague ? Pendant ce temps, je voyais l’acier pourfendre et blesser la monstruosité maniés par les guerriers de la République. Mais ils n’allaient pas tarder à se faire submerger par les cadavres du champ de batailles. Et si certains tentaient de les retenir, la priorité restait d’achever le Rassasié. Parce que nous n’avions aucune idée de l’ampleur de la Nécromancie qu’il avait utilisé et du terrain que cela pouvait couvrir. Et les tâches sombres et les pustules que je voyais apparaître sur ma peau d’ordinaire immaculée me faisaient penser que cela ne disait rien qui vaille.

    C’est dans cette optique que je finis par décider d’agir et d’apporter mon soutien à ceux qui se trouvaient au sol. Sortant de ma petite bulle de sécurité dans les airs au-dessus de l’eau, je fonçai pour me mettre au-dessus du Corrompu. Il se faisait assaillir de toute part et n’avait que peu d’occasion de bouger. Les morts vivants tentaient de lui venir en aide, mais étaient contenus par les exceptionnels guerriers qui se trouvaient là. Mais pour combien de temps. Prenant une grande inspiration, m’apprêtant probablement à faire l’un des moves les plus stupides jamais réalisés jusqu’à présent, en utilisant ma magie du vol je m’orientai tête vers le bas, bouclier en avant. Puis d’une impulsion magique, je me propulsai vers le monstre en désactivant immédiatement la magie qui m’avait propulsé afin de laisser la gravité accompagner mon geste. Le vent fouettait mon visage, et je sentais mon coeur remonter dans ma poitrine alors que je filais tout droit vers le sol en prenant de la vitesse. Mes yeux restaient à peine ouvert alors que le vent fouettant mon visage y faisait monter les larmes. Et je ne sais par quel miracle mon chapeau de riz tenait encore sur ma tête à ce moment là, certainement scotché par ma débilité, ou par un appel d’air créé par mon crâne vide de toute pensées, mais cela ajoutait probablement un certain effet de style pour ceux qui pouvaient le voir. Fort heureusement, le Rassasié semblait devenir de plus en plus lent, et il ne bougeait pas énormément de son point de départ. Alors que je commençais dangereusement à me rapprocher, je prévins mes camarades de jeu au sol.

    -ATTENTION !

    Pour éviter que certains ne tentent des choses potentiellement dangereuses et qui les mettraient sous la pointe de mon bouclier modifié. Et avec une étonnante surprise, mon attaque…réussi. Je sentis la pointe de mon bouclier s’enfoncer dans le dos du Rassasié, ne lui faisant certainement pas du bien, alors que je tentais de limiter la pression que je sentais sur mes bras face à ce choc en réactivant au tout dernier moment ma capacité de vol. Mes yeux se mirent à nouveau à luire de leur lueur surnaturelle alors que je tentais de m’éloigner promptement de la créature de plus en plus blessée, lorsque je sentis quelque chose se resserrer autour de ma cheville. Si la forme ressemblait certes à une main, la sensation se rapprochait beaucoup plus de la souillure, d’une obscurité qui se pressait contre mon âme et à l’intérieur de ma chair, me donnant presque envie de vomir. Mais ce n’était pas tout. La magie que j’utilisais pour voler hors de ce cadavre ambulant s’arrêta brusquement, mes yeux clignotèrent avant d’arrêter de luire eux aussi alors que je sentais mon mana se faire drainer. Un juron s’échappa de mes lèvres. La ponction n’était pas énorme, mais mêlée à la surprise, se fut bien suffisant pour me laisser complètement démuni lorsque le Rassasié me projeta violemment au sol. Mon corps heurta les parvis avec une brutalité qui coupa mon souffle en me faisant rouler sur le sol, mon corps endoloris de partout. Alors que je venais de me faire soigner par cette charmante Xéra de Nareim et fidèle de l’Esprit Sylvestre. Pendant quelques instants, je songeai à rester allonger par terre, et simplement me reposer. Mais le combat n’était pas fini, et je n’étais pas hors de danger avec cette horde de morts-vivants qui se réveillaient.

    Je posai un coude pour me relever et ouvrir un oeil pour voir ce qui était en train de se passer, tentant de canaliser ma magie pour être d’attaque le plus rapidement possible. Et quelle ne fut pas ma surprise lorsque je vis le nain disproportionné qui avait sauvé l’élémentaire de vapeur s’abattre à son tour sur le Rassasié en lui mettant…un coup de jambon ? Et en s’époumonant pour démontrer son courage avec des paroles qui semblaient indiquer qu’il faisait parti ni des forces de l’ordre, ni de Courage visiblement. Enfin, j’aurais dû m'en douter au vu de son apparat. Quelques instants plus tard se fut à Kieran de tenter sa chance, mais malheureusement se dernier se loupa et finit par atterrir dans l’eau du port. Nous étions vraiment fatigués, de toute évidence, et le combat avec Hestian ne nous avait pas laissé indemne. Mais s’il était capable de bouger ainsi, cela voulait dire qu’il allait mieux, et pour cela j’étais heureux de l’apprendre. Mais ce ne fut pas terminé. Ce fut à la Générale que j’avais aperçu un peu plus tôt donner ses directives de rentrer en scène. Par une nouvelle impressionnante démonstration de magie télékinétique, elle créa de nombreux projectiles qu’elle propulsa sur le Rassasié. A la différence de plus tôt que cette fois-ci, elle ne leur donna qu’une violente impulsion, de manière à ce que la créature ne lui dérobe pas sa magie. Et les projectiles vinrent percuter la monstruosité avec une telle puissance qu’elle finit littéralement déchiqueté, avant de s’effondrer au sol. Il s’effondra, et les miasmes magiques qui parcouraient notre peau ainsi que les zombies créés par sa magie s’arrêtèrent net. C’était la fin, et nous avions réussi à vaincre la créature…

    Maintenant que j’étais un peu plus proche de la demoiselle, je pouvais voir ses traits. Ses cheveux longs et noirs, sa peau mate, et ses pouvoirs télékinétiques ainsi que son commandement naturel me pointaient tout droit vers une autre de ces “célébrités” dont Ruby m’avait parlé. En me relevant tant bien que mal, je lui fis face avec un air grave en jetant un coup d’oeil à Ruby qui n’était pas très loin pour demander confirmation.

    -Général de Noirvitrail, si je ne me trompe pas ?

    Mon corps était encore endolori de ma rencontre avec la dureté du sol du port. Il restait encore tant à faire pour gérer les derniers points sur le port avec les contaminés qui sortaient de l’Obseedra. Même si l’eau du port semblait bien plus accueillante. L’eau…port…eh merde ! Ces foutus pirates. Me retournant vers les personnes encore présentes autour de moi et qui semblait faire partie des forces de l'ordre, je fis un rapide topo de la situation, avec une voix emplit de gravité.

    -Je sais qu’il y a encore beaucoup à faire ici, mais avec Monsieur le Prévot nous avons rencontré des pirates dans le centre-ville, mêlés à la manifestation. Un certain “Amiral Bigorneau”. Les manifestants autant shoumeïen que pro-optimates semblent sur le chemin de retour chez eux, mais il y a fort à parier que ces pirates ont causé beaucoup de grabuges et sont probablement au moins en partie responsables des dégénérescence de la manifestation. Je suis venu au port dans l’idée de les arrêter avant qu’ils embarquent sur leur bâteau, mais s’ils ne sont pas encore ici…c’est qu’ils doivent semer la mort autre-part. Soit ils attendent leur moment, cachés, soit ils ne passeront pas par ici. Il y en aurait-il parmi vous qui auraient des informations à ce sujet ? Ils doivent sûrement avoir rangé leur bateau quelque part pour se faire la malle…

    Mon senseur activé tantôt ne m’avait pas alerté sur quoi que ce soit dans les environs. Mais je n’étais pas encore un expert dans ce domaine, ce qui faisait que ma portée de détection était assez réduite. Le port et les docs étaient suffisamment vastes pour qu’ils y échappent. Mais je ne pouvais pas m’amuser à le parcourir seul, cela prendrait bien trop de temps. Si je pouvais avoir des informations pour m’orienter, ou quelqu’un prêt à m’accompagner et se séparer avec moi pour ratisser plus large et plus rapidement, cela m’aiderait grandement. Il n’était peut-être pas nécessaire de mobiliser les troupes pour les chercher, il y avait déjà assez à faire avec les blessés et les contaminés ici. Mais une petite équipe serait la bienvenue…Je détestais l’idée de les laisser tranquillement repartir après ce que j’avais vu…

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    Eustache le Boscambusier
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  • Sam 2 Nov - 13:28
    Deux énormes pinces carapaçonnées d’orchicalque se refermaient sur les côtes de Valentino, qui craquelèrent comme du maïs soufflé alors qu’une énorme main faites de griffes du même matériau ceinturait ses reins. Il n’était pas seul, non, quelques instants auparavant il était aux côtés Mathilde et Bérenger, ils discutaient de la situation dans la ville et de ce qu’il se passait sur les quais, témoins incrédules d’un combat contre une créature venue tout droit des tréfonds de l’enfer qu’était devenu le Shoumeï.

    Valentino se roulait une sèche avec des herbes venant des hinterlands plus septentrionaux de la république, il n’avait jamais aimé le goût que ça laissait en bouche et à chaque fois qu’il tirait avec avidité sur le bout incandescent qu’il glissait entre ses lèvres, il se jurait d’arrêter le lendemain, sans jamais vraiment se tenir à sa parole. Il faut dire, chez les Wessex, l’une des rares façons de pouvoir s’octroyer une pause quand on bosse avec de la poudre noire, c’est d’aller fumer sur les quais. Et en soi, plus il se tenait loin du salpêtre et du guano, mieux il se portait. Qu’importe que ses poumons soient fumés comme de vulgaires saucissons ? Après tout, quitte à se péter le dos, autant se niquer les poumons en même temps, non ?

    Et puis, ça lui permettait de passer un peu de temps avec Mathilde, peut-être qu’un jour il trouverait le courage de lui dire qu’il la trouvait superbe avec son chignon roux tenu en place avec une baguette de bois flotté. Elle avait certes perdu une canine dans sa jeunesse, mais son minois était mignon, élégant et fin. Dans une autre vie, elle aurait été rombière voire même dame de cour, mais ici elle était débardeuse et la convoitise de tous les travailleurs de l’entrepôt. Il s’imaginait déjà ôter, avec une délicatesse surprenante pour un travailleur des quais, sa chemise de lin tâchée de sueur, de passer ses mains le long de ses flancs pour venir saisir une poitrine qu’il imaginait ferme. Un cri lui échappa alors que dans son dos, une douleur venait enfin de disparaître, hélas pour laisser sa place à une nouvelle, bien plus intense.

    Les disques de sa colonne vertébrale s’écartaient, les lombaires et les dorsales s’écartaient comme un accordéon dans un bruit atroce. Il sentit cinq doigts griffus percer sa peau et ses muscles, broyant les os de son pelvis qui se tordait en lui arrachant des hurlements qui auraient glacé le sang d’un titan.

    Au moins Mathilde avait eu de la chance. Par les dieux, qu’il aurait détesté qu’elle le voie comme ça, essoré comme un linge humide imbibé de vin, le visage couvert de larmes et les jambes flagellant l’air contre sa volonté, ses nerfs écrasés par la pression d’une pince et d’une main qui lançaient à tout va des signaux d’alarmes. Au moins, elle avait eu la tête éclatée par cette abomination qui lui faisait cracher du sang. Elle s’était tournée vers lui avec un sourire avant qu’une trombe d’eau ne perce la surface de l’eau et que cette chose ne se trouve derrière elle. L’abomination avait frappé, maniant une pioche démesurée qui l’avait touchée en plein haut du crâne et avait fendu son corps tout entier en deux.

    Puis enfin, la douleur s’arrêta, une obscurité grimpa lentement dans sa vision périphérique, les horribles craquements s’assourdissaient et ses paupières se fermèrent. La mort était enfin là. Puis, l’abomination sépara le bassin du reste du corps en poussant un trille strident.

    - Yarrrr, ‘Stache, du calme ! Sont tous morts !

    La bête resta immobile un instant, ses pédipalpes frottant contre sa gueule chitineuse en produisant des vrombissements dont le rythme était calqué sur sa respiration. Les doigts chitineux gigotèrent un instant, se déployèrent avant de se rassembler sous la forme d’un poing. Là, ils sont tous morts, petit Homard. Tu as bien fait ton travail.

    Deux billes noires se tournent vers le capitaine, qui vocifère ses ordres. S’ébrouant en projetant des gouttelettes d’un sang bien trop rouge pour être le sien, éclaboussant l’un des naufrageurs qui se mets à jurer quelque chose en fouettant l’air de ses mains pour égoutter ses mains couvertes de jus-de-débardeur. Eustache avance ensuite, observant l’immensité du bâtiment sans réellement comprendre comment ils pourraient détruire, rapidement, ce bâtiment. De la poudre noire, oui, mais il en faudrait beaucoup pour casser tout ça. S’approchant de l’amiral qui essuie son sabre, Eustache se fige, attendant les ordres qui ne tardent pas à venir.


    « Prends le baril et pose le près d’un mur porteur ou d’un pilier porteur. »


    Tous les murs portent quelque chose, non ? Aussi Eustache récupère un baril qu’il porte sur l’épaule et va vers le premier mur à portée de pince. Un des naufrageurs s’approche de lui et l’attrape par le tissu de son gilet détrempé. Deux billes noires, se tournent vers lui et…

    Et… Pourquoi il est si pâle, lui ? Le boscambusier relève la tête, observant ses camarades. L’amiral a l’air de bien aller, tout comme le capitaine, pour ce qui est du second il a l’air d’aller bien. D’ailleurs, ça lui va bien le mauve, c’est joli du mauve sur du blanc. Attendez-une minute. Depuis quand Doudou a des points mauves ? Ses pédipalpes remuent contre son rostre dans un geste lent, quelque chose ne tourne pas rond, comme diraient certains, y’a quelque chose de pourri dans l’entrepôt des Wessex. D’ailleurs, pourquoi est-ce que ses pédipalpes bougent si lentement. Il a une gêne à l’épaule et se sent à l’étroit dans sa carapace. Il a chaud et c’est désagréable. Alors qu’il se retourne vers un de ses camardes, ce dernier va pour parler et se couvre la bouche. Se détournant juste à temps pour éviter de vomir sur le cuistot de la bande. Puis, un bruit.

    Puis des cris, de la colère, de l’envie de meurtre. Eustache pose son baril par terre juste à temps pour voir une horde d’officiers républicains se lancer au combat. Ils n’ont plus leurs coutelas, plus leurs bâtons. Non, ils courent et se ruent au combat avec une brutalité qui fait se dresser les antennules du crustacé. Pourtant, ils les a tués, il en était sûr. Pas tous, mais dans le tas y’en a bien un ou deux à qui il a enfoncé la cage thoracique d’un coup d’ancre, non ? C’est pas normal.

    Le homard frappe le sol de son poing et de sa pince en poussant un trille similaire à un rugissement de défi, et bien que plus lent que les réanimés. Le homard est bien plus lourd. Il rentre dans le tas, percuté de plein fouet par un petit groupe de réanimés qui viennent frapper sa carapace de toutes leurs forces, mais hélas pour eux, sa carapace est bien trop solide. Des dents se brisent contre ses doigts, des poings se fracturent contre sa chitine pectorale, une tête vient se frapper contre la sienne avec assez de force pour que sa propre nuque ne se brise.

    Ils se jettent sur lui, car si ils ne peuvent pas le battre avec leurs force pure, ils peuvent au moins tenter de le plaquer au sol et de l’étouffer. Déjà à l’étroit dans sa carapace, le boscambusier pousse ce qui s’apparente le plus chez lui à un cri de panique. Un « Wrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrri ! » strident qui, bien souvent, déclenche chez lui des éclats de violence d’une rare intensité. Peut-être est-ce un héritage de son sang crustacéen, peut-être que cela lui vient de son père, peut-être qu’il a trop souvent été cogné contre un mur, peut-être qu’il est juste à ce point con. Mais le homard n’a pas de réflexe de fuite, non, quand il panique, il lutte.

    Une poigne se ferme autour d’une jambe, puis dans un déchainement de violence, il utilise le corps désarticulé d’un réanimé comme une masse d’arme improvisée, fracassant ses adversaires, les repoussant sur une dizaine de mètres, éclatant la chair. A un moment, son mouvement est si ample que la force d’inertie, bien trop intense pour l’articulation de la cuisse qui sers de manche à son fléau du moment, au point tel que le reste du corps fini par valdinguer au loin. Allez savoir où.

    Puis, aussi vite que tout à commencer, les corps deviennent mous et les morts redeviennent morts. S’ébrouant dans un mouvement saccadé, Eustache se tourne vers ses camarades. Plus de mauve, juste de la sueur et des vomissements parfois, tant mieux. Le homard se redresse, s’ébroue une nouvelle fois pour la bonne forme avant de se tourner pour récupérer son baril, le poser là où on lui indique de le faire et une fois le signal donné, de plonger à l’eau.

    Ne restait plus qu’à profiter du spectacle.


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    L'Amiral Bigorneau
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  • Sam 2 Nov - 14:47
    "Voilà qui est un brin... particulier."

    Inspectant le faciès de l'une de ses compagnes, Bigorneau réalisa avec quelle improbable vitesse le mal issu d'ailleurs se répandait. Les pirates, trop aliénés pour la plupart, se montraient incrédules plus qu'inquiets et échangeaient les uns avec les autres des regards fichtrement intrigués. L'Amiral, ne faisant point exception à la règle, ouvrit le col de sa chemise à deux mains pour constater que son torse était déjà maculé de ces curieuses tâches qui venaient d'entrer en jeu.

    "Qu'est-ce que c'est que ça, Amiral ?"

    Ajustant le haut de son habit pour ensuite le refermer, Bigorneau se renfrogna et fit signe à ses hommes de continuer leur besogne. Alors qu'il enjambait un cadavre de républicain avec nonchalance tout en pointant du doigt une pile de barils de poudre, le dirigeant de la Flotte fut coupé dans son élan dirigiste puisqu'une pogne à la force relativement impressionnante vint se saisir de son mollet, l'interrompant abruptement dans son élan. Baissant les yeux, Bigorneau constata avec une surprise somme toute justifiée lorsqu'il fit face à la gueule tordue d'un bonhomme qu'il était convaincu d'avoir déjà dessoudé.

    "Quelque chose qu'on va pas questionner et qu'on va se contenter de tuer à nouveau."

    Il n'en fallut pas plus pour que l'une des Méduses ne passe à l'action. Avec une impulsivité notable, la demoiselle poussa un grondement rageur et alla planter son sabre droit dans la caboche du mort-vivant tout juste ressuscité. Presque revanchards plutôt qu'effrayés, les forbans s'élancèrent à la suite de la première attaquante et vinrent fendre des crânes et étriper des zombies à tour de bras, ce sous les oeillades inquisitrices d'un Bigorneau qui cherchait intérieurement à percer à jour les origines de cette mystérieuse riposte provenant des trépassés. Toussotant un poil, il réalisa que le sang tambourinait dans ses tempes et qu'en plus des marques disgracieuses, une fièvre bien malvenue s'ajoutait au tableau. Tout en faisant au mieux fi de ces sensations déplaisantes, l'Elémentaire grogna :

    "Débarrassez nous de ces saloperies. Doudou, Saumâtre, Eustache; on continue à s'occuper des explosifs."

    Sans avoir à jouer des coudes, Bigorneau eut le privilège de la couverture et ce fut donc cerné par ses hommes qu'il entama sa progression. Une fois à portée des contenants de poudre noire, l'Amiral tendit la patte vers une pile de barils. Le bois de ceux-ci se mit à craquer légèrement lorsqu'il se contracta sur lui-même et petit à petit, des gouttes d'eau commencèrent à se former à la surface pour ensuite être attirées jusqu'à la paume de Bigorneau. Protégé des monstres par ses gars, le vieux briscard s'autorisa un coup d'œil en biais quand Eustache poussa son cri strident puis, ponctuant l'ordre d'un signe de tête, il beugla :

    "Venez en aide au cuisiner, si vous voulez pas bouffer vos chaussures ce soir !"

    Une poignée de trublions obtempérèrent et Bigorneau put donc conclure son affaire avec une relative tranquillité. La masse aqueuse accumulée non loin de sa paume fut tenue en apesanteur puis projetée par magie loin des explosifs. Cela fait, l'Amiral se mit en tête de se joindre au combat contre les zombies mais fut décontenancé car à peine venait il de tirer son sabre que déjà, les morts retournaient à leur sommeil supposément éternel. Ce fut abrupt, net et parfaitement synchronisé; suffisamment d'ailleurs pour que les pirates restent tous muets d'incompréhension.

    " 'S'est passé quoi là ?"

    "Pas la moindre idée et je m'en cogne. Placez les barils comme ordonné par Saumâtre; et que ça saute."

    Loin d'être aussi désinvolte qu'il le laissait entendre, Bigorneau profita de l'acheminement des stocks de poudre pour quitter la pièce. Une fois dehors, il constata que la fièvre grimpante s'était étrangement apaisé et observa ses poignets pour constater qu'ils étaient redevenus normaux. Observant de loin le lieu où s'était tenu une bataille sans précédent, il s'interrogea un instant sur la nature de ce qui s'y était tramé ainsi que sur la présence indiscutable de la Voilée mais ses introspections furent brusquement coupée lorsqu'une porte fut ouverte par le coup d'épaule d'un pirate.

    "Tout est prêt ?"

    " 'Semblerait."

    "Alors à vos postes, bleusailles."

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    HO HO HO !
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  • Sam 2 Nov - 14:53



    Admirant l'avancée de l'assèchement des barils, Saumâtre était particulièrement satisfait du déroulé des événements. Seulement, comme à chaque fois que quelque chose se passait sans accroc, il fallait que le destin (et absolument pas une petite scientifique blonde) ne se décide de venir mettre son grain de sel.

    Portant son regard sur Doudou qui s'affairait à ses côtés, le naga fut le premier à remarquer la transformation de son camarade. Des pois, violacés, qui venaient de tapisser l'entièreté du blanc immaculé de l'axolotl. Par réflexe, l'esclavagiste fit ensuite glisser ses yeux sur son propre corps, remarquant l'apparition des veines colorées et des pustules sur son propre corps. Et comme si cela ne suffisait pas les républicains qui avaient été tués un peu plus tôt se mirent à bouger de nouveau. Dans des grognements pitoyables, les créatures abjectes commencèrent à charger de nouveau, visiblement trop cons pour accepter la mort. Abandonnant donc sa tâche et ses observations, le capitaine de la Renégate se plaça face aux zombies et canalisa de nouveau sa force, la relâchant dans un craquement sourd alors qu'il se jetait sur les morts. D'un mouvement sec, l'être aquatique asséna un violent coup de botte dans le ventre d'un des morts vivants, le projetant violemment sur tous ses camarades réanimés. Entrainés par cette projection, les cadavres vinrent s'éclater lamentablement contre les structures de bois du chantier. Dans une gerbe de sang corrompu et de boyaux, les restes ensanglantés glissèrent le long des surfaces pour venir créer des petits tas sanguinolents. Un tableau grotesque, que l'esclavagiste ne prit pas le temps d'admirer car déjà il asséna un nouveau coup du baiser de Neptune sur un zombie s'approchant un peu trop de lui, le tranchant à la vertical avec une facilité déconcertante. Puis, quand Eustache entra à son tour dans la danse avec les hommes de Bigorneau, l'orphelin du Récif Noir comprit qu'il était temps de reprendre son objectif premier.

    Quittant donc sa position pour s'approcher du stock de barils qui n'avaient pas encore été déplacés, Saumâtre lança comme auparavant sa magie élémentaire afin de continuer d'assécher la poudre qui allait leur permettre de faire sauter Wessex maritime. Se faisant, le pirate en profita pour observer le massacre des trépassés. Si la bataille n'en était pas véritablement une, le naga s'amusa à penser au port et ce qui s'y déroulait. Était-ce dû aux gens qui s'étaient fait emporter dans les airs ? Il n'en était pas trop sûr. Et de toutes façons, il ne pouvait pas véritablement y faire quelque chose. Quand enfin les barils furent asséchés, Saumâtre s'approcha à son tour des barils tout en ordonnant à ses hommes de faire de même. Le but était simple, placer les explosifs au niveau des fondations et créer une trainée de poudre entre chaque barils afin de faire un chemin pour déclencher différentes explosions en chaines.

    La tâche achevée, le triton quitta sa position pour retourner auprès de Bigorneau et des autres pirates. Un sourire carnassier sur le visage, le prédateur sous marins avait hâte de voir les futures déflagrations. C'est à ce moment précis que l'entièreté des cadavres et la fièvre qui le rongeait se dissipèrent. Dans un bruit flasque et pitoyable, les corps réanimés s'écrasèrent contre le sol, laissant quelques autres pirates la lame encore enfoncée dans leur chair. Ricanant de nouveau, le naga siffla pour attirer l'attention de ses hommes qui finissaient également leur affaire.

    - Allez les gars, tout est en place. On allume ça et on se taille. Amiral, on a vraiment fait du bon boulot.

    Puis, saluant son père adoptif, Saumâtre se jeta pour regagner l'eau et la Ginette. A présent, il ne restait plus qu'à tout faire péter. Et enfin quitter Courage.


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  • Sam 2 Nov - 16:15
    Pour moi : tout va bien. À vrai dire, je me sens même plutôt très bien. Il ne me manque que mes lunettes pour que tout soit parfait… Du moins, c’est ce que j’ai cru. Je n’aurais jamais pensé que la panique – la vraie panique – pouvait avoir une odeur. Mais ici, entre les malades, le sang et une douce note de sueur collective (j’ai remarqué que lorsque les gens suent, ils deviennent agressifs… ou peut-être que c’est l’inverse), je l’ai identifiée sans le moindre doute. C’est l’odeur du fer et de l’angoisse. Non… C’est plus que ça. C’est l’odeur de la Corruption, que je découvre. À ce moment, je perçois le lien qui me lie à Pierrick s’estomper doucement… Et je me sens tellement isolée quand ça arrive que je suis prête à me réconcilier avec lui et à tout lui pardonner. Véritablement. Au fond, je crois que mon frère me manque un peu.

    Ma peau se met à me gratter, et me tire de mes pensées. En voyant les pustules apparaître sur ma chair, j’ai cru à un dysfonctionnement sensoriel. Peut-être que l’apesanteur avait retourné mon joli cerveau ? Mais en observant les autres autour de moi, j’ai réalisé que je n’étais pas la seule à être marquée. Les malades et les médecins compris reculaient de terreur, comme s’ils pouvaient échapper à leur propre peau.

    C’est là que l’enfer a vraiment commencé.

    D’abord le bruit sourd. Je me suis retournée à temps pour voir Aranthor pulvériser le crâne du Sergent-Major, et d’un coup, je crois que j’ai arrêté de réfléchir. Non, en fait, j’ai eu une réaction que je qualifierais volontiers de rationnelle – peut-être la première depuis le début de cette manifestation : j’ai voulu courir. Loin. Je me suis rappelée qu’on est coincés dans cet entrepôt. Super choix d’options, vraiment. Je connaissais le mort-vivant ; Monsieur Fallensword m’avait parlé de lui, en m’expliquant le cadre de notre recherche. Et c’est à cet instant que j’ai croisé les yeux de l’Amiral en personne, et que j’ai su. Il avait perdu le contrôle de son pantin… Le Champion de X’O-Rath se retourne contre son maître – apparemment le prochain sur la liste de ses réjouissances – et cette fois-ci, alors que l’entrepôt devient un huis-clos d’effroi absolu, la panique s’est emparée de moi aussi.

    Je vois le Touché que j’ai voulu aider un peu plus tôt me regarder, comme s’il attendait que je fasse quelque chose. Mais la vérité, c’est que je ne sais vraiment pas quoi… Je suis scientifique moi, pas magicienne ! Et tenter de prendre le contrôle de la créature d’un autre nécromancien, c’est une violation de toutes les conventions tacites de la communauté, un affront aux codes non écrits ! Une transgression éthique aussi ancienne que l’art lui-même, que je me refuse de briser. J’aurai été absolument folle d’indignation, si quelqu’un avait pris possession de mon frère. Je me reconcentre sur la situation : parce qu’il faut protéger les Touchés coûte que coûte.

    Surtout restez calme, que je dis à celui que j’avais tenté de rassurer sur les quais, sans grande conviction.  

    C’est une vaste plaisanterie, quand je sens moi-même que mes jambes ont envie de détaler. Je ne sais pas quoi faire. Alors j’improvise, j’attire les malades qui sont autour de moi – au plus loin d’Aranthor en priant que Vandaos parviendra à reprendre le contrôle de sa créature – et je fais appel à la minuscule part de charisme social qu’il me reste :

    Ces pustules sont peut-être une simple mutation cutanée bénigne due… au changement d’environnement…

    Oui bon. Je ne sais pas ce que je raconte. C’est un mensonge éhonté, mais je fais de mon mieux, d’accord ? L’un d’eux, un jeune garçon, me tire par la manche, la main tremblante et des pustules violettes grimpant jusqu’à son poignet. Et comme pour montrer que j’y crois, je le prends dans mes bras.

    J’ai peur.

    Moi aussi, j’ai peur.

    Tout va bien se passer.

    Ça doit être le plus grand mensonge de l’histoire de l’humanité : et je ne savais pas que j’étais capable de mentir si facilement. Et je suis heureuse que ma voix ne tremble pas à ce moment-là. Je lui souris, et comme par miracle, les pustules s’estompent, et disparaissent. Qu’est-ce que c’est que ce bordel… Je ne comprends rien. Rien de rien. Je vois la fureur noire disparaître des yeux d’Aranthor, et l’odeur se dissiper… Tout ça n’avait duré que quelques minutes, mais je m’en souviendrai pour le restant de mes jours… Le gamin que je porte dans mes bras m’embrasse la joue (geste antihygiénique et porteur de germes) et je crois que c’est pour m’achever.

    Où est Pierrick, bordel de merde ?

    Résumé:


    CENDRES


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