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Mirage
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Gunnar Bremer
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Noble de La République
Hélénaïs de Casteille
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Hélénaïs faisait de son mieux pour contenir les angoisses qui étaient revenues l’assaillir. Elle qui pensait sa mission achevée et le pire passé, se demandait si elle n’avait pas attelé la charrue avant les bœufs. Après tout, une telle accusation aurait pu déclencher un esclandre. C’était d’ailleurs ce à quoi elle se serait attendu mais c’était un silence circonspect qui avait accueilli sans déclaration. Le chaos extérieur devait sans doute pré-dominer sur ce qui venait de se passer, quoi que la trahison d’un commissaire envers les siens n’avait rien d’anodin. Néanmoins, il ne dépendait pas de la sénatrice de décider de quoi que ce soit. Elle avait mit le doigt sur ce qui lui avait semblé être un outrage sans précédent, du reste, elle ne pouvait rien faire de plus. Sauf espérer que les autorités compétentes ne permettrait plus ce genre d’incartades à un homme avec tant de pouvoir.
C’est lorsque Konrad se tourna vers elle qu’Hélénaïs eut le plus de peine à rester de marbre. Emérée à ses côtés était plus tendu que la corde d’un arc et à un cheveux de lui broyer les doigts de la main. Son regard restait irrémédiablement rivé sur le profil de l’homme et ses pensées s’agitaient en un méli mélo de possibilités, de probabilités et de plans en tout genre pour le cas où les choses dégénéreraient. Cela eut le mérite d'arracher un sourire à Hélénaïs ; elle n’était pas seule.
La proximité du commissaire était dérangeante. Pas irrespectueuse mais elle ne l’appréciait pas, si elle avait osé elle aurait volontiers mit au moins une enjambée de distance entre eux et ce ne fut que pire lorsqu’elle sentit son souffle s’écraser contre son oreille. Sa propre main se serra sur celle de son amie puis elle écouta, d’un faux air tranquille, la défense que Konrad lui servait avec une assurance terrifiante. Il y avait bien peu de chose qu’Hélénaïs exécrait en ce bas monde mais l’une d’elle était cependant la déloyauté. Ainsi, lorsque Konrad eut terminé sa diatribe, elle mit enfin ce pas de distance entre eux et releva légèrement le menton.
— Dois-je croire un homme dont il admet lui-même que sa loyauté s’évente à la moindre tempête ? Il n’y a ni gagnant, ni perdant aujourd’hui monsieur le commissaire, seulement des gens qui veulent préserver une ville et son peuple. Aucun roi n’est tombé ce jour, Arès n’a pas été démis de ses fonctions officiellement. Madame Aldobrandini à seulement prit son relais et si les ordres qu’elle a donné n’ont pas été respectés ou que monsieur le préfet ne vous semble plus en mesure d’assurer son poste alors vous n’avez aucun droit, absolument aucun d’utiliser la magie noire pour le manipuler à l’insu de tous et de toutes. Pourquoi ne pas avoir fait avertir Noirvitrail ? Pourquoi ne pas avoir fait quérir un messager pour en informer la maire de substitut ? C’est un véritable défilé que nous avons eu dans ce bureau en ce jour, ne me faites pas croire que personne n’aurait pu y accéder.
Elle recula encore d’un pas, l’air foncièrement en colère.
— Votre comportement n’est pas digne d’un Républicain et encore moins d’un commissaire… Elle tourna légèrement la tête vers Pétanque, rapidement imité par Emérée. — Je vous laisse gérer ça entre vous, ce n’est pas de mon ressort. Emérée, nous y allons.
D’un même mouvement, elles saluèrent poliment le groupe puis s’en allèrent sans demander leurs restes pour aller interpeller un soldat qui leur indiqua d’un geste pressé l’endroit où se trouvait Cécilia Genova. Elle s’y rendirent, non sans mal, enjambant aussi soigneusement que possible les corps de blessés, évitant de piétiner des doigts malencontreusement mit sur leur passage. Une tâche loin d’être évidente ; elles progressèrent plus lentement que l’impatience d’Hélénaïs ne le voulait. Quand enfin elles l’atteignirent, un soupir las lui échappa et elle s’avança, laissant Emérée en retrait derrière elle.
— Vous êtes Cécilia Genova, n’est-ce pas ? Dit-elle d’une voix tranquille. Saluant l’homme à ses côtés d’un hochement de tête affable.
L'intéressée acquiesça d'abord du chef avant de se rendre compte que son interlocutrice n'y voyait goutte.
— Oui... Répondit-elle, lasse.
— Je m’appelle Hélénaïs De Casteille, mais j’imagine que vous me connaissez déjà. Au moins autant que votre nom m’est familier. Un fin sourire étira ses lèvres lorsqu’elle se pencha vers l’avant et tendit la main. — Donnez-moi votre bras, je devrais pouvoir vous soulager un peu. Un regard par dessus son épaule. — Emérée.
La jeune femme s’avança et glissa délicatement ses doigts sous les cheveux massés en chignon de la sénatrice, les collants contre sa nuque. Le contact entre elles rétablit, elle riva le regard sur le bras droit qui brinquebalait le long de la silhouette de Cécilia. Elle parvint tout de même à lui tendre le gauche dans une grimace douloureuse. Hélénaïs s’affaira à défaire les bandages grossiers.
— Je... Je vous connais oui, madame de Casteille n'est-ce pas? Grinça la blessée.
— Il me semble que nous avons fréquenté MAGIC à la même période. Sa voix se fit douce, presque nostalgique mais reprit rapidement un timbre moins sentimental. — Je dois dire que que l’annonce de votre présence a été… Pour le moins surprenante. Votre oncle est-il au courant ?
— Mon oncle est au courant de beaucoup de choses, ça ne m'étonnerait pas qu'il soit déjà au fait de ma présence ici. Je viens tout juste d'avoir l'opportunité de m'échapper de l'enfer dans lequel j'étais prisonnière, vous me voyez navrée de ne pas avoir pu me manifester plus tôt, ni même avoir été capable de donner signe de vie de ma personne. Répondit Cécilia, après une brève hésitation qui intrigua la jeune sénatrice.
Les bandages enfin défait, elle resta interdite devant le spectacle des lacérations.
— Celui qui a fait ça n'y est pas allé de main morte. Un simple constat. — Je suis désolée, ça ne sera pas franchement agréable. Prévint Hélénaïs avant d'apposer doucement sa paume contre la peau lésée de Cécilia. Sa magie se mit immédiatement à l'œuvre, filant contre les plaies pour en rapprocher les bords autant que possible ou endiguer les saignements.
— Je voulais dire, votre oncle savait-il que vous étiez en vie, durant tout ce temps ? Ses sourcils se froncèrent lorsque sa magie s'attarda sur une plaie particulièrement moche et elle ajouta : — Qui vous retenez prisonnière ? Je peux vous aider, vous êtes à l'abris ici.
- Résumé:
- Hélénaïs envoie gentiment paître Konrad et le laisse aux bons soins de Pétanque
- Elle rejoint Cécilia Génova pour l'interroger tout en essayant de la soulager de ses blessures
Utilisations de pouvoirs :
Palier 2 : 2/10
Pouvoirs utilisés sur le tour :
Lecture de l'esprit P1
Soin P2
Citoyen de La République
Gunnar Bremer
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
-Capitaine ?
-Oui ?
-Il y a une gosse qui vient de me dire qu’une lieutenant a besoin de soins.
-C’est où ?
-Du côté du Musée.
Je grimace. Un lieutenant de la GAR, c’est quantité négligeable aux yeux de l’Office Républicain, mais ça reste un lieutenant et si l’on apprend qu’on a pas bougé le petit doigt alors qu’on a eu l’information, on risque des problèmes. Enfin, surtout moi, parce que je suis le responsable et qu’il faut bien un revers de la médaille à envoyer les petits collègues faire les tâches ingrates à longueur de temps. Je suis quand même moyen chaud pour intervenir, du moins, personnellement. C’est que je me sens affaibli avec mon visage tronqué de sa moustache, même si elle me pique de plus en plus.
-Pancrace, tu accompagneras Bistouri. Il vaut mieux que je surveille ici pour… pleins de raisons.
je suis pris alors d’un vilain doute.
-Un lieutenant, tu dis ?
-Non, une lieutenant.
-La gamine a dit à quoi elle ressemblait ?
-Pas bien grande. Cheveux bruns. L’air sévère. Mon petit doigt me dit que ça colle à la description de la lieutenante d’origine shoumeïenne dont le commissaire nous rabat les oreilles pour le modèle d’intégration et tout le tralali…
-Leonora…
-Ouai, je crois que c’est ça. Capitaine ?
Je suis pris d’émotions contraire au point de ne pas voir la lueur dans le regard de Pancrace. J’ai une soudaine envie d’intervenir. Tout de suite. Rapport aux faits qui se sont passés dans les iles paradisiaques où l’on est passé par bien des galères et des dangers. Contraire parce que j’ai toujours les foies de pas être à la hauteur, blessé autant dans ma force que dans mon prestige. Ca m’étrangle les entrailles et je sens que ça transparait sur mon visage.
-Un instant.
Je remonte la file des manifestants faisant genre de checker quelque chose, mais c’est juste une façade pour m’échapper aux yeux de mes subalternes, cherchant à mettre un juste milieu sur mes pensées contradictoires. Puis, je sens soudainement autre chose. Une sorte de plénitude qui me gagne. Comme si j’étais à nouveau… complet. Instinctivement, je mets les mains à ma moustache et même si ce que je touche, c’est la métamorphosée, je sens que quelque chose à changer. Je sais ce qui est vrai. Et la vérité est cette fois proche de ce que je touche. Alors que l’idée m’aurait été impossible un peu plus tôt, je me décide à mettre fin à la métamorphose, prenant le risque de laisser paraitre ma nudité faciale. Les quelques instants de transition sont un mélange d’angoisse et d’espoir jusqu’à ce que ce dernier se transforme béatitude. Elle est là. Ma moustache. Entière. Je sens évidemment qu’elle n’est pas parfaite, mais là n’est pas le plus important.
Je suis gagné d’une energie nouvelle et je retourne du côté de Bistouri et Pancrace, mes pensées alignées vers un seul et même objectif.
-Capitaine ? Tiens, il est arrivé quelque chose à votre barbe ? Il y a soudainement un trou.
-Oublie ça Pancrace. Il n’est rien arrivé. Je vous accompagne.
-Ah ouai ?
-Je vais prendre Bistouri avec moi. Prends… tiens, Tarot ! Viens ici. On sera pas de trop de quatre pour intervenir.
-Mais qui va commander la troupe ?
Bonne question. Je regarde autour de nous. Excepté Tarot et Bistouri qui viennent avec nous, il n’y a que Cinglé et Banania à portée de voix. Pas un large choix, je fais le meilleur.
-Banania ?
-Ouai chef ?
-Tu prends le commandement pendant notre absence.
-Et pourquoi c’est pas moi le chef ? Banania n’est que auxiliaire !
-C’est parce que tu es toi, Cinglé, que je fais ce choix.
-Me’ci patwon. Je vais fwaire de mon mieux.
-Je le sais bien.
Mais, on y va comment, capitaine ?
On se regarde avec Pancrace.
-Tenez vous bien. Je pars en premier.
La téléportation est assez utile, Pancrace m’a rapidement convaincu sur le sujet. Pour des officiers républicains, en plus, qui connaissent la plupart des rues comme leur poche, c’est du gâteau. Bistouri nous a fourni des informations plutôt précises sur la destination, histoire qu’on ait pas à crapahuter longtemps. Le doc vient s’accrocher à moi comme annoncé et j’active la téléportation. Ça prend quelques instants et on finit par réapparaître là où je visualisais, non loin du musée. Tout a l’air calme. Bistouri me lâche et lève les yeux pour se repérer avant de grogner.
-Tiens… mais c’est elle.
Je lève la tête pour constater qu’il a raison. Je reconnais Leonora, manifestement vivante, mais visiblement en souffrance. Je distingue même une certaine forme d’horreur dans son regard. Un bruit derrière nous. Comme une jambe de glace qui vient frapper le sol.
-Qu’est-ce que …
Je me retourne à moitié et j’avise une espèce de mort-vivant à trois pas qui lève bien haut une faux de glace dans le but de nous faire beaucoup de mal.
-ATTENTION !
Je pousse Bistouri derrière moi tandis que j’active immédiatement une armure de vent pour faire dévier la faux meurtrière.
-Oui ?
-Il y a une gosse qui vient de me dire qu’une lieutenant a besoin de soins.
-C’est où ?
-Du côté du Musée.
Je grimace. Un lieutenant de la GAR, c’est quantité négligeable aux yeux de l’Office Républicain, mais ça reste un lieutenant et si l’on apprend qu’on a pas bougé le petit doigt alors qu’on a eu l’information, on risque des problèmes. Enfin, surtout moi, parce que je suis le responsable et qu’il faut bien un revers de la médaille à envoyer les petits collègues faire les tâches ingrates à longueur de temps. Je suis quand même moyen chaud pour intervenir, du moins, personnellement. C’est que je me sens affaibli avec mon visage tronqué de sa moustache, même si elle me pique de plus en plus.
-Pancrace, tu accompagneras Bistouri. Il vaut mieux que je surveille ici pour… pleins de raisons.
je suis pris alors d’un vilain doute.
-Un lieutenant, tu dis ?
-Non, une lieutenant.
-La gamine a dit à quoi elle ressemblait ?
-Pas bien grande. Cheveux bruns. L’air sévère. Mon petit doigt me dit que ça colle à la description de la lieutenante d’origine shoumeïenne dont le commissaire nous rabat les oreilles pour le modèle d’intégration et tout le tralali…
-Leonora…
-Ouai, je crois que c’est ça. Capitaine ?
Je suis pris d’émotions contraire au point de ne pas voir la lueur dans le regard de Pancrace. J’ai une soudaine envie d’intervenir. Tout de suite. Rapport aux faits qui se sont passés dans les iles paradisiaques où l’on est passé par bien des galères et des dangers. Contraire parce que j’ai toujours les foies de pas être à la hauteur, blessé autant dans ma force que dans mon prestige. Ca m’étrangle les entrailles et je sens que ça transparait sur mon visage.
-Un instant.
Je remonte la file des manifestants faisant genre de checker quelque chose, mais c’est juste une façade pour m’échapper aux yeux de mes subalternes, cherchant à mettre un juste milieu sur mes pensées contradictoires. Puis, je sens soudainement autre chose. Une sorte de plénitude qui me gagne. Comme si j’étais à nouveau… complet. Instinctivement, je mets les mains à ma moustache et même si ce que je touche, c’est la métamorphosée, je sens que quelque chose à changer. Je sais ce qui est vrai. Et la vérité est cette fois proche de ce que je touche. Alors que l’idée m’aurait été impossible un peu plus tôt, je me décide à mettre fin à la métamorphose, prenant le risque de laisser paraitre ma nudité faciale. Les quelques instants de transition sont un mélange d’angoisse et d’espoir jusqu’à ce que ce dernier se transforme béatitude. Elle est là. Ma moustache. Entière. Je sens évidemment qu’elle n’est pas parfaite, mais là n’est pas le plus important.
Je suis gagné d’une energie nouvelle et je retourne du côté de Bistouri et Pancrace, mes pensées alignées vers un seul et même objectif.
-Capitaine ? Tiens, il est arrivé quelque chose à votre barbe ? Il y a soudainement un trou.
-Oublie ça Pancrace. Il n’est rien arrivé. Je vous accompagne.
-Ah ouai ?
-Je vais prendre Bistouri avec moi. Prends… tiens, Tarot ! Viens ici. On sera pas de trop de quatre pour intervenir.
-Mais qui va commander la troupe ?
Bonne question. Je regarde autour de nous. Excepté Tarot et Bistouri qui viennent avec nous, il n’y a que Cinglé et Banania à portée de voix. Pas un large choix, je fais le meilleur.
-Banania ?
-Ouai chef ?
-Tu prends le commandement pendant notre absence.
-Et pourquoi c’est pas moi le chef ? Banania n’est que auxiliaire !
-C’est parce que tu es toi, Cinglé, que je fais ce choix.
-Me’ci patwon. Je vais fwaire de mon mieux.
-Je le sais bien.
Mais, on y va comment, capitaine ?
On se regarde avec Pancrace.
-Tenez vous bien. Je pars en premier.
La téléportation est assez utile, Pancrace m’a rapidement convaincu sur le sujet. Pour des officiers républicains, en plus, qui connaissent la plupart des rues comme leur poche, c’est du gâteau. Bistouri nous a fourni des informations plutôt précises sur la destination, histoire qu’on ait pas à crapahuter longtemps. Le doc vient s’accrocher à moi comme annoncé et j’active la téléportation. Ça prend quelques instants et on finit par réapparaître là où je visualisais, non loin du musée. Tout a l’air calme. Bistouri me lâche et lève les yeux pour se repérer avant de grogner.
-Tiens… mais c’est elle.
Je lève la tête pour constater qu’il a raison. Je reconnais Leonora, manifestement vivante, mais visiblement en souffrance. Je distingue même une certaine forme d’horreur dans son regard. Un bruit derrière nous. Comme une jambe de glace qui vient frapper le sol.
-Qu’est-ce que …
Je me retourne à moitié et j’avise une espèce de mort-vivant à trois pas qui lève bien haut une faux de glace dans le but de nous faire beaucoup de mal.
-ATTENTION !
Je pousse Bistouri derrière moi tandis que j’active immédiatement une armure de vent pour faire dévier la faux meurtrière.
- Spoiler:
- Action 1 : Gunnar se satisfait de sa moustache retrouvée, abandonne la métamorphose et donne le commandement des Officiers Républicains à Banania, l’auxiliaire des Iles paradisiaques.
Action 2 : Gunnar se téléporte P1 avec Bistouri du côté du Musée pour venir en aide à Leonora. Ils apparaissent juste devant Leif.
Action 3 : Gunnar protège Bistouri à son corps défendant et à l’aide d’une armure de vent.
14/18 P2.
Citoyen de La République
Athénaïs de Noirvitrail
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Les Bougeoirs
Avec plein de monde
La masse de corruption projeta le paladin dans les cordes, renversant au passage l’escouade de Mêche. Cette dernière esquiva de peu d’être renversée, mais le Première Classe Mouillette et le Caporal Surin tombèrent sur le sol, bousculés par le corps bardé de plaques d’acier shouméen. Les Brisemurailles de l’escouade de Chamaille se jetèrent sur la créature afin de bloquer ses tentacules, tranchant avec force et discipline ses excroissances putrides, tandis que l’escouade Granit tentait de repousser les morts qui se relevaient inexorablement autour de la masse maudite.
Au milieu de cette mêlée, d’autres combattants s’étaient joint aux forces républicaines, mais la magicienne était trop occupée à surveiller l’état de santé de ses soldats pour pouvoir prendre en compte la totalité des participants. Visiblement, entre les bretteurs qui s’affairaient à piquer la créature et cette masse hurlante brandissant un jambon disproportionné, le Rassasié avait fort à faire pour se dépêtrer de cette situation, tandis que la Générale tentait de préparer son prochain coup.
”Mêche ! Chamaille ! J’ai besoin de quinze secondes !” cria-t-elle alors qu’elle décelait ce qu’il semblait être une ouverture dans la défense de la créature.
Les Brisemurailles de l’escouade Granit aidèrent Vorès à se relever. Il la protègerait tandis qu’elle incantait. Devant elle, les Brisemurailles avaient levé leurs boucliers et lardaient les tentacules de la monstruosité avec application, leur discipline leur permettant de ne pas s’enfuir à toutes jambes. Des carreaux d’arbalètes vinrent se planter dans la tête d’un mort-vivant tandis que Vorès en décapitait un autre, offrant à Athénaïs le temps de préparer son sort.
Son esprit s’était infiltré dans la plupart des objets et des débris jonchant le sol du port. C’était suffisant pour ce qu’elle comptait faire. La créature avait réussi à absorber et à amplifier son sortilège, mais elle avait été blessée par l’Obseedra. Bien que nauséeuse à cause du Sang Noir, il lui restait assez de jugeotte pour comprendre que la créature absorbait la magie par contact, mais qu’un projectile pouvait la tuer. La télékinésie, à contrario de toutes les autres formes de magies élémentaires, pouvait fonctionner … Mais elle n’aurait le droit qu’un seul essai.
Elle invoqua à nouveau ses pouvoirs, tissant une toile solide autour d’elle. Les armes qu’elle avait invoqué tantôt, ainsi que les débris les plus gros retombés suite à l’attaque télékinésie de la créature vinrent se positionner au-dessus de l’escouade d’arbalétriers en retrait. La jeune femme augmenta la pression de son sort, tordant les matériaux, compressant et concassant avec une force telle qu’elle se mit à transpirer sous son armure. Les matériaux en flottaison formèrent, avec l’acier de ses armes, un gigantesque et monstrueux pal, suffisamment épais et long pour transpercer la créature.
Le pal enfin formé, la générale ne perdit pas une seconde de plus et le projeta sur le Rassasié. Profitant de l’occasion, elle invoqua à nouveau sa magie et projeta avec force tout ce qui pouvait lui tomber sous la main : épées, haches, poutres, pierres, carreaux d’arbalète. Les objets, projetés à grande vitesse, se fichèrent dans la chair corrompue, limitant grandement la mobilité de la créature, accablée par les combattants. Un véritable déluge s’abattit sur elle, déchiquetant ses membres flasques, et augmentant la pression sur le corrompu.
C’est alors que le pal fit son apparition et percuta à l’horizontale la créature. Incapable de fuir à cause des attaques de Jamby, de Fulgurys et les efforts concertés des Brisemurailles et des éclats projetés, la créature se vit déchiquetée par la multitudes d’armes convoquées et transpercée par le pal. Le choc fut suffisant pour faire reculer la créature, qui dans un râle d’agonie, bascula vers l’arrière, sa forme noirâtre se dissipant sur le sol pour ne laisser que le corps du pauvre hère qui avait eu le malheur d’être son hôte.
La magie délétère se dissipa, offrant à tous un peu de répit.
La générale tenait entre ses mains la seule lance qui lui restait. Le reste de ses armes étaient passées dans la mise à mort de la créature. Ses troupes soupirèrent de soulagement. Elles avaient survécu à cette horreur … Mais au milieu du chaos ambiant et de la destruction des quais, il était difficile de considérer cela comme une victoire.
CENDRESAu milieu de cette mêlée, d’autres combattants s’étaient joint aux forces républicaines, mais la magicienne était trop occupée à surveiller l’état de santé de ses soldats pour pouvoir prendre en compte la totalité des participants. Visiblement, entre les bretteurs qui s’affairaient à piquer la créature et cette masse hurlante brandissant un jambon disproportionné, le Rassasié avait fort à faire pour se dépêtrer de cette situation, tandis que la Générale tentait de préparer son prochain coup.
”Mêche ! Chamaille ! J’ai besoin de quinze secondes !” cria-t-elle alors qu’elle décelait ce qu’il semblait être une ouverture dans la défense de la créature.
Les Brisemurailles de l’escouade Granit aidèrent Vorès à se relever. Il la protègerait tandis qu’elle incantait. Devant elle, les Brisemurailles avaient levé leurs boucliers et lardaient les tentacules de la monstruosité avec application, leur discipline leur permettant de ne pas s’enfuir à toutes jambes. Des carreaux d’arbalètes vinrent se planter dans la tête d’un mort-vivant tandis que Vorès en décapitait un autre, offrant à Athénaïs le temps de préparer son sort.
Son esprit s’était infiltré dans la plupart des objets et des débris jonchant le sol du port. C’était suffisant pour ce qu’elle comptait faire. La créature avait réussi à absorber et à amplifier son sortilège, mais elle avait été blessée par l’Obseedra. Bien que nauséeuse à cause du Sang Noir, il lui restait assez de jugeotte pour comprendre que la créature absorbait la magie par contact, mais qu’un projectile pouvait la tuer. La télékinésie, à contrario de toutes les autres formes de magies élémentaires, pouvait fonctionner … Mais elle n’aurait le droit qu’un seul essai.
Elle invoqua à nouveau ses pouvoirs, tissant une toile solide autour d’elle. Les armes qu’elle avait invoqué tantôt, ainsi que les débris les plus gros retombés suite à l’attaque télékinésie de la créature vinrent se positionner au-dessus de l’escouade d’arbalétriers en retrait. La jeune femme augmenta la pression de son sort, tordant les matériaux, compressant et concassant avec une force telle qu’elle se mit à transpirer sous son armure. Les matériaux en flottaison formèrent, avec l’acier de ses armes, un gigantesque et monstrueux pal, suffisamment épais et long pour transpercer la créature.
Le pal enfin formé, la générale ne perdit pas une seconde de plus et le projeta sur le Rassasié. Profitant de l’occasion, elle invoqua à nouveau sa magie et projeta avec force tout ce qui pouvait lui tomber sous la main : épées, haches, poutres, pierres, carreaux d’arbalète. Les objets, projetés à grande vitesse, se fichèrent dans la chair corrompue, limitant grandement la mobilité de la créature, accablée par les combattants. Un véritable déluge s’abattit sur elle, déchiquetant ses membres flasques, et augmentant la pression sur le corrompu.
C’est alors que le pal fit son apparition et percuta à l’horizontale la créature. Incapable de fuir à cause des attaques de Jamby, de Fulgurys et les efforts concertés des Brisemurailles et des éclats projetés, la créature se vit déchiquetée par la multitudes d’armes convoquées et transpercée par le pal. Le choc fut suffisant pour faire reculer la créature, qui dans un râle d’agonie, bascula vers l’arrière, sa forme noirâtre se dissipant sur le sol pour ne laisser que le corps du pauvre hère qui avait eu le malheur d’être son hôte.
La magie délétère se dissipa, offrant à tous un peu de répit.
La générale tenait entre ses mains la seule lance qui lui restait. Le reste de ses armes étaient passées dans la mise à mort de la créature. Ses troupes soupirèrent de soulagement. Elles avaient survécu à cette horreur … Mais au milieu du chaos ambiant et de la destruction des quais, il était difficile de considérer cela comme une victoire.
- Spoiler:
- Message 14 ///
ACTION 1 : Athénaïs lance télékinésie P4 pour créer un immense pal et le projette sur le Rassasié
ACTION 2 : Athénaïs lance télékinésie P3 pour envoyer ses armes et les débris sur la créature pour la bloquer
ACTION 3 : Athénaïs sa Garde d’Acier sur la créature pour appuyer son P3 télékinésie
ACTION PNJ : Les Brisemurailles protègent Athénaïs avec un mur de boucliers pour lui permettre d’incanter
Citoyen du Reike
Bélial
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Info personnage
Race: Démon
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre mauvais
Rang: C
La Colére des Bougeoir
Le Démon chez les Bougeoirs
Le démon, le souffle court et le visage crispé, sentit chaque pulsation douloureuse de sa blessure : une large estafilade de quarante centimètres le long de son torse et de son abdomen, traînée sanglante qui maculait ses vêtements de cuir. La douleur lancinante lui arracha un rictus, mais il ne pouvait pas se permettre d’y prêter trop d’attention. La créature en face de lui, le Rassasié, ne faiblissait pas malgré les assauts de ses compagnons, et il devait rester concentré.
Un rugissement puissant fendit l'air lorsque le Rassasié, dans une manœuvre furieuse, projeta l’une de ses griffes vers le garde de l'ambassadeur. La douleur qui irradiait de son torse ralentissait chacun de ses mouvements, le forçant à anticiper davantage pour compenser son manque de réactivité. Pourtant, Baalthazar, habitué au combat rapproché, pivota en souplesse et attrapa au vol le bras du Rassasié. Ses doigts gantés glissèrent sur la chair sombre et putride, mais il réussit à détourner le coup suffisamment pour éviter le pire, ressentant néanmoins un tiraillement brûlant dans sa plaie ouverte.
À peine remis de cet échange, il serra les dents et, dans un mouvement calculé, contourna la créature pour atteindre le cadavre du Touché, encore étendu au sol. Une voix intérieure – l’instinct de survie ou la vigilance aiguisée par des siècles de combats – l’avertissait qu’il valait mieux ne prendre aucun risque. Un simple coup de lame, et la tête du Touché roula au sol, séparée de son corps. Ce mouvement, aussi prudent soit-il, réveilla la douleur dans sa plaie. Il chancela un instant, la vue trouble, mais se redressa, jetant un regard assuré au reste du champ de bataille.
Tout autour de lui, le chaos de la bataille s’intensifiait. Les Brisemurailles tenaient leurs positions avec discipline, leurs boucliers formant une barrière contre les tentacules de la créature qui s’écrasaient inlassablement sur eux. La magicienne Athénaïs, les mains levées et tremblantes sous l’effort, manœuvrait un ensemble de débris et d’armes flottantes au-dessus du monstre. Le démon, malgré la douleur qui lui brûlait le torse, perçut la résolution dans ses yeux ; elle était prête à porter le coup de grâce. Il se repositionna, loin de la trajectoire du pal qu’elle s’apprêtait à envoyer.
L’abomination semblait tituber, ses membres tordus et sanglants s’agitant de manière erratique, et la lueur malsaine qui l’entourait faiblit. Une marée sombre de sang et d’essence putride se déversa sur le sol autour de la créature, marquant l’endroit où elle basculait lentement vers sa fin. Il esquissa un sourire amer. Ils avaient vaincu le Rassasié, même si lui-même n’était pas sûr de combien de temps il pourrait encore rester debout.
Une vague de soulagement pourrait parcourir les quais tandis que les morts-vivants, privés de la source de leur animation, s’effondraient comme des pantins brisés. Les arbalétriers abaissèrent leurs armes, et les Brisemurailles, bien que toujours sur leurs gardes, semblaient se relâcher légèrement. Bélial, le souffle rauque et la main poisseuse de sang, observa un instant le cadavre du Touché décapité pour s’assurer qu’il n’était plus une menace. Il se permit de relâcher un peu de la tension qui l’habitait, mais la douleur dans son torse se fit aussitôt plus présente, plus difficile à ignorer.
Bélial se redressa tant bien que mal, inspirant avec précaution pour ne pas raviver sa blessure, et regagna les rangs de ses alliés.
Il savait que le répit serait court, que d’autres batailles se préparaient, et que lui-même, sans soins rapides, risquait de succomber à sa propre hémorragie. Mais pour l’heure, la victoire était leur, et il était encore debout, malgré le sang qui coulait sur son torse et la douleur qui résonnait avec chaque battement de son cœur.
- Résumé:
Action 1 : Bélial évite le coup de griffe du monstre en faisant dévier l'attaque sur le côté tout en pivotant sur lui-même. La bête avait utilisé sa force mais sa vitesse était la même voir inférieur à celle du démon habitué au combat rapproché
Action 2 : Profite de ce qui vient d'arriver pour décapiter le cadavre du touché qui s'était transformé plus tôt. On est jamais à l'abris d'un nouveau danger
CENDRES
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