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  • Lun 5 Aoû - 15:43
    Côtes sud de Shoumeï, Port-Aurya
    5 Août de l’An 5



    Allongé dans son lit, le trentenaire à la barbe mal rasée respire lentement, plongé dans un sommeil précaire qu’il n’a réussi à trouver que quelques heures à peine auparavant. Un cri résonne dans la nuit et ses yeux s’ouvrent d’un coup, il redresse sa tête, regarde à travers la fenêtre dont les volets rafistolés laissent passer les rayons d’une lune trop pâle. Le hurlement se tait, Solomon Kornstadt s’affale de nouveau sur l’oreiller improvisé par son manteau plié.

    ”Ville de merde…”

    Sans doute un énième règlement de compte à la faveur de la discrétion de la nuit, personne ne s’affole plus depuis bien longtemps ici quand quelqu’un se fait égorger subitement, c’est pas comme si quelqu’un pouvait ni ne voulait y faire quoi que ce soit de toute façon, les ennemis viennent déjà très naturellement donc pas besoin de s’en faire de nouveaux. Port-Aurya est un coupe-gorge depuis la chute du Shoumeï, cette petite ville portuaire a été miraculeusement épargnée par la vague initiale de dévastation lorsque le continent saint a été mis à feu et à sang par les Titans et leurs perfides engeances, mais c’est une providence empoisonnée. Les maisons encore debout et les maigres protections mieux que rien ont attiré les rescapés comme des mouches, sauf qu’il n’y a pas que les serfs lambdas de l’ancienne théocratie qui se sont échoués ici. Oh non… suprémacistes reikois qui se sont exilés suite à la guerre civile, divinistes fanatiques, anciens bourges cachés qui ont fuit la purge nobiliaire, criminels qui profitent de ces terres sans foi ni loi, plus récemment quelques tarés du nouvel ordre… y’a tout un bouillon de vice et de lie de l’humanité qui s’est ramassé à Port-Aurya pour en faire une cité dangereuse, mais voilà pas de bol, c’est aussi un point qui intéresse fortement les bleus.

    La République a toujours été un gros partenaire commercial du Shoumeï, et maintenant que la théocratie est plus là pour les abreuver de leurs ressources en sachant que la nation de la chouette a pas trop envie de risquer inconsidérément la peau de ses hommes à aller les chercher d’elle même, les richesses encore récupérables sur ces terres désolées transitent donc par Port-Aurya grâce aux fous suffisamment lucides qui vont les récolter. Y’avait même un comptoir de la SSG ici, tombé y’a plus d’un an après que tout les employés l’aient évacué sur un coup de théâtre. D’après Solomon, la Répu n’a plus aucun intérêt à y foutre les pieds, mais ça c’est pas lui qui décide, lui il est là que pour exécuter les ordres hein. En tout cas, que l’idée vienne du nouveau gouvernement, de l’État-Major tout frais ou de la tête de ce maudit bâtard Goldheart, Solomon savait déjà que ce serait pas une partie de plaisir quand la Directrice Sigrior lui avait donné son ordre de mission. Infiltrer Port-Aurya pour récolter un maximum de données en vue de préparer un débarquement de la GAR. Conneries. L’agent Kornstadt avait pas eu besoin de trois jours pour voir à quel point Port-Aurya est instable et comment la situation ici est désespérée, rien que pour se nourrir c’était déjà la croix et la bannière. M’enfin bon, il est infiltré ici depuis un mois comme ancien disciple diviniste, c’est ceux qui se font le moins harceler dans ce patelin de merde, donc ça pourrait être pire. Solomon tire un peu plus les pans de sa cape dont il se sert comme couverture et tente de se rendormir, mais un deuxième cri l’empêche de succomber à sa fatigue.

    Puis un troisième.


    C’est pas normal, l’agent du SCAR s’extirpe de son lit, complètement alerte. C’est déjà arrivé qu’il éclate des bastons générales dans les rues, mais dans ce cas là vallait mieux ne pas dormir sur ses deux oreilles, on sait jamais que quelqu’un ait un grain contre lui et décide de profiter de la baston pour venir le fumer, celui qu’on appelle le Point Rouge au SCAR se rapproche de sa fenêtre et entrouvre légèrement le volet pour glisser un oeil au dehors.

    Port-Aurya brûle. Fort.

    Solomon écarquille les yeux et se précipite sur ses braies, il ferme son ceinturon, rééquipe sa dague et son arbalète et finit de se rhabiller. Dehors les hurlements chaotiques s’élèvent de plus en plus, qu’est-ce qu’il se passe encore? Les suprématistes tentent encore de reprendre le contrôle de la cité? Ou alors c’est des cultistes? Ils avaient déjà foutu la merde y'a deux ans quand ils avaient tenté de faire des trucs pas nets avec le caveau de la cité, est-ce qu'ils avaient recommencé leurs pratiques ésotériques? Il rejette un nouveau coup d'oeil sur l'extérieur, les flammes se répandent un peu plus loin aux alentours de la périphérie de la ville, cette fois c'est pas juste un renversement ou un coup d'éclat, ça a l'air extrêmement grave, faut prévenir le SCAR. Kornstadt se retourne vers son armoire et écarte les portes pour choper la boîte percée dans un tiroir, il griffonne à la hâte un mot d'urgence en langage codé sur un papier, le referme, extirpe le pigeon voyageur de la boîte et noue le message à la patte du bestiau avant de le relâcher par un interstice des volets. L’agent spécial descend ensuite quatre à quatre les escaliers en faisant attention de ne pas se vautrer sur les marches traîtres à moitié pourries, il défonce la porte d’un coup en déboulant dans la rue pour voir trois de ses voisins courir le long de l’allée biscornue.

    ”EH! QU’EST-CE QU’I-”

    Une masse informe de membres noirs déboule du coin de la rue, il voit la femme du voisin tomber à terre, hurler de peur, son compagnon faire demi-tour en abandonnant leur gosse. C’est comme une boule de haine de laquelle s’extirpe des appendices poisseux faits d’ombre ou d’encre, les mains et les griffes avides se jettent sur la nana et… et après il ne sait pas ce qu’il se passe vu que Kornstadt a déjà fait demi-tour pour détaler, mais la fin abrupte des cris de la femme lui donnent quand même une petite idée. Il court comme jamais il a couru en suivant par réflexe le mouvement des gens qu’il croise, tous se ruent vers le port et comme il n’a pas eu le temps de réfléchir, pris par l’adrénaline et la pulsion de survie, il fait pareil. Le trentenaire est forcé de bifurquer quand d’énormes débris tombés d’on ne sait où viennent s’écraser contre le toit d’une barraque sur sa trajectoire, faisant chuter la façade entière dans un vacarme assourdissant. Solomon continue sa course sans s’attarder sur la silhouette terrifiante de six mètres de haut qui se profilait en direction de la provenance des projectiles. Y’a déjà des gens à terre, il peut pas s’arrêter à chaque cadavre et ça tombe bien parce qu’il n’en a ni l’envie ni le temps, il enjambe juste les bras sans propriétaire et les infortunés qui piquent leur dernier sommeil au sol, et enfin il débouche sur le port.

    Une vague énorme de soulagement l’envahit lorsqu’il se rend compte que les rescapés de Port-Aurya ont une porte de sortie, un navire commercial de la SSG a été pris d’assaut par la population et les insurgés qui en ont pris le contrôle font embarquer tout le monde à l’intérieur, tout le monde sans distinction. Y’a une petite voix à l’arrière du crâne de Solomon qui lui murmure que c’est vraiment une poudrière en devenir, mais là actuellement il n’a pas vraiment le luxe du choix, encore moins lorsque les cris des victimes et les rugissements des monstres se rapprochent de plus en plus.

    ”Fait chier… putain de merde!”

    Il se rue parmi la foule et parvient à se frayer une place à bord, il joue des coudes, on le laisse un peu passer à travers le bateau. Au final c’est plutôt pratique que les gens le pense religieux, on le connait et on lui confère un certain respect, ça va peut-être lui sauver la vie tient. Sur le pont les gens s’acharnent à récupérer des rames, des perches, n’importe quoi qui puisse être utile. C’est le chaos, tout ceux qui ont déjà embarqué veulent partir le plus vite possible mais ceux qui sont encore à quai paniquent pour se faire une place, y’a des gens qui sautent à la mer et essaient de s’escalader les bastingages, certains se font piétinés par la foule dans le mouvement de panique, d’autres à quai en viennent carrément aux mains pour se disputer les dernières places. Tout les débats sont coupés nets par l’arrivée d’une horde avide de chiens difformes, leurs gueules s’écartent… puis leurs joues, leur nuque et le reste de leur corps pour dévoiler l’étendue de la corruption qui les a touché, des rangées de dents acérées montées sur ces cabots fendus en deux se mettent à galoper en direction des retardataires. On pousse les perches, les gens tombent des passerelles, des ombres filent sous l’eau et la rive se teinte de rouge. Les quais se font massacrer pendant que la goélette L’Obseedra III s’éloigne inexorablement des rues condamnées de Port-Aurya.



    Tétanisé par ce qu’il vient de se passer, Solomon regarde en silence la côte shoumeïenne s’éloigner, il ne sait ni quoi penser ni quoi dire, tout s’est enchaîné si vite. La ville portuaire diminue à l’horizon, mais la lueur des flammes croissante reste bien visible au loin, de même que la colonne de fumée qui s’élève pour cacher l’éclat de la lune indifférente et des astres mutiques. Ce sont les pleurs qui commencent à se faire entendre autour de lui qui l’extirpent de sa stupeur, ces gens ont tout perdu pour la seconde fois, certains pour la énième. L’agent du SCAR se ressaisit, il a une chose à faire. Il se dirige vers le pont supérieur où l’équipage de la SSG s’est retranché avec méfiance envers leurs passagers clandestins qui se mutinent, il se fraye une place jusqu’aux premières lignes des rescapés. Tout le monde se tient en joue, ça se braque des épées en se tenant à distance, la tension est à découper au couteau, Solomon attrape discrètement le regard d’un des marins en glissant un objet au creux de sa main, sa perle de vote républicaine, un gage de citoyenneté. Il s’extirpe soudainement de la masse et tente le tout pour le tout.

    ”MES FRÈRES! MES FRÈRES! Écoutez moi, nous sommes tous dans la même galère, littéralement. Je vous implore de ne pas céder à la panique, écoutez votre raison et rendez-vous compte que ces hommes sont les seuls à pouvoir naviguer ce vaisseau en lieu sûr.”

    On l’interjecte, on le traite d’hérétique, de profane, de traître, et bien qu’ils aient raison Kornstadt ne tombe pas le masque, il continue:

    ”Où comptez-vous aller de toute façon? Au Reike? Pour y être persécutés? Le Doreï n’est plus sûr, Shoumeï est notre foyer mais il n’est plus notre maison mes frères.” Il se tourne vers le Capitaine de l’Obseedra III, ”Seule la République pourra nous accueillir. Courage. Nous devons faire cap... sur Courage.”

    Précisions hRP:
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  • Sam 10 Aoû - 16:06

    ”Comment ça on a pas le droit d’accoster?”

    Le voyage de Port-Aurya jusqu’à Courage avait été long, l’escale risquée qu’ils avaient marqué dans une petite crique au sud du Temple de la Lune et du Soleil avait à peine suffit à remplir leur vivres pour la suite de leur périple, et de là ils avaient regagné sans s’arrêter les eaux côtières de la grande cité portuaire, mais c’est là que les problèmes avaient commencé à s’envenimer.

    Solomon avait réussi à contacter un membre de l’espionnage reikois pour leur signaler le mouvement des séparatistes, bien que les deux nations étaient en froid diplomatique depuis la guerre et la politique opportuniste de l’ancienne Présidente, si un groupe d’extrémistes venait à s’insurger sur les terres de la chouette en clamant haut et fort qu’ils perpétraient leurs actes terroristes au nom du régime reikois, on courrait au devant de l’incident international. Il était important que les gars d’en face sachent où vont leurs timbrés, et Solomon avait pris l’initiative de passer l’info, un simple échange de bon procédés entre espions, rien de plus. Depuis qu’ils avaient relevé l’encre cependant, l’ambiance à bord de l’Obseedra III s’était sévèrement gâtée, le personnel de la SSG se sentait de plus en plus sous pression en navigant, la nourriture se faisait plus rare et forcément les esprits devenaient plus irritables, d’autant que la cohabitation ne se passait pas tout à fait bien non plus entre les différents passagers du vaisseau. Les divinistes extrémistes se prenaient régulièrement la tête avec les plus modérés, les reikois étaient souvent à la base de quelques conflits mineurs à cause de leur grande gueule méprisante, et les quelques sans bannières qui profitaient de chaque opportunité ajoutaient sans manquer de l’huile sur le feu dès qu’ils en avaient l’occasion, d’en l’espoir d’en tirer un parti. Au milieu de tout ça, la tension à bord était à couper au couteau, et alors qu’ils arrivaient enfin aux alentours des eaux couragéennes, leur goélette marquait une halte menaçante tandis qu’un sloop de l’Office venait à leur hauteur sans pour autant les aborder. Une discussion à distance s’était engagée entre l’équipage de la SSG et celui des Officiers dont Solomon ne pouvait pas se rapprocher pour en saisir la teneur sans faire sauter sa couverture, et tant qu’ils n’avaient pas mis pieds à terre l’espion sait très bien à quel point il lui est risqué de faire quoi que ce soit. Ce n’est que quand le Capitaine du navire est venu sur le pont supérieur pour leur annoncer la nouvelle que l’infiltré avait écarquillé grand les yeux sans comprendre le pourquoi du comment.

    ”On a pas l’autorisation, un arrêté municipal nous empêche de mouiller à quai et l’Office nous a mis en garde qu’ils nous couleraient si on accoste sur le sol républicain.” Le Capitaine paraît autant en proie au désarroi et au choc que le reste des passagers, mais c’est bientôt une clameur de colère qui se lève à bord des shoumeïens exténués et affamés.

    ”ET COMMENT ON VA FAIRE ALORS HEIN?!?”

    ”On a déjà plus rien à manger, où est-ce qu’on va aller? On ne peut pas reprendre la mer.”

    ”On ne peut pas compter sur des gens qui n’ont aucune foi, j’avais bien dit que venir jusqu’ici était une mauvaise idée…”

    Le ton monte, la clameur prend de plus en plus d’ampleur, les esprits s’agitent et Solomon regarde les employés de la SSG se regrouper sur le pont supérieur… Tout ça ne lui dit rien qui vaille.

    ”ET POURQUOI ON A PAS LE DROIT D’ACCOSTER D’ABORD? COMMENT ILS SAVENT CE QUI EST À BORD DE CE NAVIRE?”

    Comme si la voix de la raison s’était subitement immiscée dans les têtes, les gens se taisent pour reporter leurs regards sur la voix tonitruante qui a prononcé cette pertinente interrogation. Madrick Van Schepfler, un des gros bras d’une guilde marchande qui s’était réfugiée à Port-Aurya depuis plusieurs années, si la guilde était déjà bien respectée par nombre de réfugiés pour leur résilience dans les terres dévastées du Shoumeï, ils avaient aussi le chic de ne pas faire de distinction sur les origines ou les croyances dès lors qu’on avait les pièces d’or à faire tinter à leurs oreilles. Solomon regarde avec un air défait tandis que Madrick couvre la foule en colère de sa voix.

    ”QUI LES A INFORMÉ DE NOTRE VENUE?”

    ”Gardez votre calme Monsi-”

    ”IL Y A PARMI NOUS… ” L’agent Kornstadt baisse les yeux au sol, anticipant les prochains mots qui dépasseraient les lèvres de Van Schepfler. ”...UN TRAÎTRE…” l’équipage de la SSG n’aurait eu aucun intérêt à signaler la nature de leurs passagers aux autorités de Courage, tout ce que la compagnie voudrait c’est de faire débarquer son navire et de préserver ses employés. ”... UN INFILTRÉ, UN ENNEMI DE NOTRE GROUPE!” Solomon redresse la tête et regarde avec horreur les poings serrés se lever. ”ILS NE VEULENT PAS NOUS LAISSER DESCENDRE?” Les esprits épuisés par la faim, la guerre, l’exil et l’ostracisme trouvent dans ces mots un but qui leur a depuis longtemps manqué. ”NOUS NE LEUR LAISSERONS PAS LE CHOIX!”

    Sur le pont supérieur, l’équipage de la SSG serre les rangs en haut des escaliers, prêts à se défendre face à la horde de réfugiés révoltés. Les navires de l’Office encadrent l’Obseedra III, les longues vues braquées sur la goélette avec anxiété.
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