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Affilié à la République
Koraki Exousia
Messages : 710
crédits : 8503
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Info personnage
Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
Alignement: Neutre Mauvais
Rang: D
*Forme Sorcière*
Satisfaite de la réponse d'Orifa, laisse apparaître un visage visiblement apaisé. Elle s'éloigne de la directrice du SCAR et retourne occuper le siège qui lui faisait face. Calmement, elle plonge ses mains dans les poches de sa robe, en sortant tout l'attirail nécessaire à la confection de sa drogue préférée : le tabac. Ses mouvements sont précis et méthodiques, contrastant avec l'atmosphère tendue de la conversation.
Alors qu'elle roule sa cigarette, elle écoute d'une oreille presque distraite le reste des propos de sa vis-à-vis. Les mots de cette dernière, pourtant cruciaux, semblent flotter dans l'air sans véritablement atteindre l'ancienne politicienne. Préparer le plan d'action, espionner Moros, rassembler des informations... Tout cela est très bien, très fascinant même, mais à cet instant, ses pensées semblent ailleurs, perdues dans le rituel de la préparation de sa cigarette.
Tranquillement, elle l'allume, inspire une profonde bouffée, puis l'exhale en l'air, créant un nuage de fumée qui s'élève paresseusement au plafond. Elle observe le résultat de son œuvre avec un air de satisfaction tranquille. Une nouvelle identité, de nouveaux alliés, de nouveaux plans, de nouvelles batailles à mener, un nouvel avenir, tout était en train de s'arranger de la meilleure des façons possibles.
Cependant, son petit moment de célébration silencieuse s'estompa aussitôt qu'Orifa prononça le nom de Soren. Diantre... Elle l'avait oublié, celui-là. Le petit trafiquant de drogue, devenu PDG de sa propre entreprise, devenu Sénateur et à présent Vice-Président de la République. Pour peu que ses mains ne soient pas déjà occupées, elle en aurait presque applaudi le parcours. Presque.
Elle inspira une autre bouffée, laissant la fumée se dissiper lentement, créant une barrière éphémère entre elle et la réalité troublante de la situation.
Soren.
Le nom tournait dans son esprit, ravivant tant les souvenirs enfouis que les préoccupations actuelles. Pour l'heure, il n'était pas une menace directe, son attention étant probablement absorbée par ses nouvelles responsabilités politiques. Entre les vestiges de l'Assemblée, la menace de Kaiyo, l'expansion reikoise, le Nouvel Ordre, ... Ses espions ne sauraient être partout à la fois et ne se soucieraient sûrement pas de l'arrivée au sein de la pègre d'une nouvelle tête. Son regard se tournant vers Orifa, Koraki prit une profonde inspiration. Avec elle en alliée, aucune chance que les hommes du Vice-Président ne viennent s'amuser à fourrer leur nez là où ils ne devraient pas.
Mais que se passera-t-il le jour où il se révélera problématique ?
Les cendres chutèrent doucement, se dispersant sur le sol. Elle tapota légèrement le tube de papier, observant le rougeoiement s'amenuiser. Elle devait anticiper, préparer une stratégie. Le batard Goldheart avait toujours été astucieux, naviguant habilement dans les eaux troubles de la politique et du crime.
Elle se redressa légèrement, son regard se durcissant. Les temps avaient changé, et les alliances aussi. Peut-être serait-il sage de surveiller ses mouvements de plus près, d'établir un réseau d'informateurs capables de déceler le moindre signe de trahison ou d'ambition démesurée.
Son esprit fourmillait de possibilités, chacune plus complexe que la précédente. La cigarette, désormais à moitié consumée, fut écrasée dans un cendrier improvisé. Le temps de la réflexion était terminé. L'action et la préparation devaient maintenant prendre le relais.
- Tant que nous ne savons pas si Soren est un allié ou un obstacle, mieux vaut qu'il ne soit pas au courant de mon retour. Notre amitié est ... Compliquée. Il a beau être un salaud sûrement aussi impitoyable que moi, il n'en a pas moins plus d'honneur que toi et moi réunis. D'autant plus qu'il était très proche de Zelevas, alors si le Lion de la République à rejeté l'assassinat de Mirelda sur moi, nul doute que Soren en sera convaincu. Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi il a si mal pris la mort de sa tante. Il l'a haïssait profondément pour ce qu'elle incarnait. Cependant, lorsqu'elle lui a accordé la légitimité qu'il recherchait tant, il s'est mit à l'idolâtrer, quand bien même elle représentait tout ce qu'il combattait dans la République. Je pense qu'il s'est forcé à l'aimer et qu'il s'est lui-même fourvoyé.
Elle jeta un nouveau coup d'œil vers Orifa, se demandant si cette dernière avait pleinement conscience des implications de la montée en puissance de Soren. Avait-elle un plan pour le neutraliser si nécessaire ? Une alliance pourrait-elle être envisageable, ou faudrait-il envisager des mesures plus drastiques ?
- Cependant, il ne pourra rien faire de lui-même contre moi. Contente toi de le garder à l'œil et de surveiller tes arrières. Ne lui fais confiance sous aucun prétexte, car il n'hésitera pas à te vendre à Falconi à la moindre erreur. C'est pour cela que mon aide devra être des plus discrète. Ta prise de pouvoir sur la Pègre de Courage devra être ton succès plein et entier. Moins je serais citée, plus tu sera en sécurité et plus tu aura de crédibilité auprès du Gouvernement. Sommes-nous d'accord sur ce point, Orifa ?
Citoyen de La République
Orifa Sigrior
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Race: Valkyrie
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal mauvais
Rang: C
Faisons affaire
La question qu’elle venait de lui poser était donc assez complexe pour sa partenaire, elle aurait pensé qu’une réponse rapide et tranchante serait tombée sans qu’elle ne sourcille une seule seconde pourtant c'était bien différent. Soren semblait avoir un rôle important bien plus que ce qu’elle ne semblait laisser croire dans son explication. L’ange était également très important pour Orifa, c’était compliqué de pouvoir imaginer le contraire, pendant un moment elle avait même pensé que la présidente allait transmettre ses chaînes à ce dernier. Peut-être que la mort est passée trop rapidement ? Ou alors est ce que c’était simplement une idée absurde ? Ça lui aurait sûrement fait plaisir au vu de la discussion qu’ils avaient eu pendant l’enquête, il aurait largement assez de cran pour y arriver. Mais finalement rien ne s’était passé même après sa nomination en tant que directrice, est qu’il en aurait eu les capacités de toute manière ? Orifa avait très longtemps vu le fait d’avoir un maître comme un objectif de vie, tout semblait plus simple quand on était capable de faire les pires atrocités au nom d’une autre personne. La décision qu’elle venait de prendre vis à vis de Koraki était finalement la première qu’elle prenait en tant que femme libre.
Les arguments de Koraki étaient plutôt logiques pourtant Orifa avait du mal à s’imaginer qu’il s’était forcé à l’aimer, pendant un moment elle l’avait cru elle aussi, tout comme une enfant capricieuse elle s’était vengée sur lui. Mais à force de le côtoyer, elle a commencé à changer au point de ne pas pouvoir imaginer qu’il puisse en arriver à faire une chose pareille, mais sa réflexion devait potentiellement être gardée pour elle. La confiance qu’elle portait à l’ange était importante pourtant il était bien trop proche du pouvoir pour être au courant de ce qui était en train de se passer ici. Il allait l’être un jour certainement mais jusqu’à là, Orifa allait devoir trouver une preuve que garder Koraki à ses côtés était avantageux pour la république. Si ce n’était pas le cas, son grade de directrice allait disparaître bien plus rapidement que le temps qu’elle avait eu besoin pour l'acquérir.
En-tout-cas une chose était certaine, c’était que Koraki n’avait pas relancé le sujet de ses effets personnels, au début elle avait pensé laisser réfléchir un peu la déchue pourtant maintenant c’était une certitude. Insister ferait que créer une sorte de méfiance entre eux alors que c’était une offre tout ce qu’il y avait de plus généreux. Il fallait tout de même avouer qu’elle y trouvait également son compte car réduire les choses que Koraki se fasse attraper c’était réduire les risques que ça remontait jusqu’à elle. Avec son changement d’identité impossible pour elle de ne pas passer devant la cour martiale …
Quelque chose avait tout de même tiqué la valkyrie, Koraki avait dit que Soren le “pourra” rien faire contre elle, ça veut dire que même s’il le voulait quelque chose allait l’arrêter ?
- Pourquoi tu es aussi certaine que Soren ne pourra rien faire contre toi ?
Si elle en était aussi sûre alors pourquoi prendre autant de précautions ? Pour protéger sa nouvelle partenaire ? C’était surprenant de sa part.
- Je suis une espionne, je fais toujours attention à mes arrières c’est dans ma nature malheureusement, les gens en qui j’ai confiance sont extrêmement rares. Je suis en effet assez d’accord avec le fait qu’il faut éviter que l’on ne puisse remonter jusqu’à toi au niveau de l’aide que tu apportes. Ton identité modifiée restera secrète quoi qu’il arrive, même ma mort ne devrait pas la faire sauter d'ailleurs donc tant que tu joues le jeu il n’y aura pas de problème même si tu te fais capturer. Mon succès comme tu dis, ne sera pas aux yeux de Falconi ni de Soren, l’objectif est au nom du SCAR directement le gouvernement n’a aucun intérêt de savoir tout ça tout ce que je fais c’est pour la république et son peuple.
Même si elle devait avoir les mains pleines de sang, tuer femmes et enfants, qu’importe tant que l’avenir ne pouvait qu’être plus radieux pour la république.
- Officiellement ça sera mon succès, mais en réalité ça sera le nôtre et le commencement de ton avenir radieux.
Les arguments de Koraki étaient plutôt logiques pourtant Orifa avait du mal à s’imaginer qu’il s’était forcé à l’aimer, pendant un moment elle l’avait cru elle aussi, tout comme une enfant capricieuse elle s’était vengée sur lui. Mais à force de le côtoyer, elle a commencé à changer au point de ne pas pouvoir imaginer qu’il puisse en arriver à faire une chose pareille, mais sa réflexion devait potentiellement être gardée pour elle. La confiance qu’elle portait à l’ange était importante pourtant il était bien trop proche du pouvoir pour être au courant de ce qui était en train de se passer ici. Il allait l’être un jour certainement mais jusqu’à là, Orifa allait devoir trouver une preuve que garder Koraki à ses côtés était avantageux pour la république. Si ce n’était pas le cas, son grade de directrice allait disparaître bien plus rapidement que le temps qu’elle avait eu besoin pour l'acquérir.
En-tout-cas une chose était certaine, c’était que Koraki n’avait pas relancé le sujet de ses effets personnels, au début elle avait pensé laisser réfléchir un peu la déchue pourtant maintenant c’était une certitude. Insister ferait que créer une sorte de méfiance entre eux alors que c’était une offre tout ce qu’il y avait de plus généreux. Il fallait tout de même avouer qu’elle y trouvait également son compte car réduire les choses que Koraki se fasse attraper c’était réduire les risques que ça remontait jusqu’à elle. Avec son changement d’identité impossible pour elle de ne pas passer devant la cour martiale …
Quelque chose avait tout de même tiqué la valkyrie, Koraki avait dit que Soren le “pourra” rien faire contre elle, ça veut dire que même s’il le voulait quelque chose allait l’arrêter ?
- Pourquoi tu es aussi certaine que Soren ne pourra rien faire contre toi ?
Si elle en était aussi sûre alors pourquoi prendre autant de précautions ? Pour protéger sa nouvelle partenaire ? C’était surprenant de sa part.
- Je suis une espionne, je fais toujours attention à mes arrières c’est dans ma nature malheureusement, les gens en qui j’ai confiance sont extrêmement rares. Je suis en effet assez d’accord avec le fait qu’il faut éviter que l’on ne puisse remonter jusqu’à toi au niveau de l’aide que tu apportes. Ton identité modifiée restera secrète quoi qu’il arrive, même ma mort ne devrait pas la faire sauter d'ailleurs donc tant que tu joues le jeu il n’y aura pas de problème même si tu te fais capturer. Mon succès comme tu dis, ne sera pas aux yeux de Falconi ni de Soren, l’objectif est au nom du SCAR directement le gouvernement n’a aucun intérêt de savoir tout ça tout ce que je fais c’est pour la république et son peuple.
Même si elle devait avoir les mains pleines de sang, tuer femmes et enfants, qu’importe tant que l’avenir ne pouvait qu’être plus radieux pour la république.
- Officiellement ça sera mon succès, mais en réalité ça sera le nôtre et le commencement de ton avenir radieux.
Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 / Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 / Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
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Koraki Exousia
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Race: Hybride (Femme/Corbeau)
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*Forme Sorcière*
Koraki, en entendant la question d'Orifa, laisse lentement un sourire s'étirer sur son visage, un sourire qui n'a rien d'innocent ou de bienveillant. C'est un sourire féroce, presque carnassier, chargé de malice et de satisfaction, comme si elle savourait une pensée délicieusement sombre. Ce sourire malsain évoque les souvenirs d'une époque où la désormais sorcière frôlait les sommets du pouvoir, où chaque mot qu'elle prononçait, chaque geste qu'elle faisait, avait le poids d'une autorité quasi absolue.
Et alors qu'elle se prépare à répondre, une énergie oppressante se met à imprégner l'air de la pièce. Les murs semblent se resserrer, les ombres s'étirent et se tordent, plongeant la salle dans une obscurité soudaine et surnaturelle, comme si la lumière elle-même était étouffée, aspirée par une force invisible et redoutable. Orifa, bien évidemment, peut sentir l'origine de cette perturbation : elle émane de sa vis-a-vis.
Cette énergie, froide et implacable, n'est pas seulement une manifestation de pouvoir, mais une déclaration silencieuse, un rappel que l'ancienne politicienne n'est pas une femme ordinaire.
-- Je n'ai jamais été très friandes de serments et de promesses, commence t-elle, semblant ne même pas remarquer l'évènement qui se déroulait autour d'elle. La parole donnée est si aisée à être reprise. On ne peut pas s'y fier.
Lentement, elle lève sa main droite et, devant elle, une lumière violacée commence à se matérialiser, s’intensifiant peu à peu jusqu’à prendre la forme d’un parchemin flottant, scintillant de reflets d’ombre.
-- Ceci est la raison qui me force à croire que jamais Soren ne pourra agir contre moi, tout bonnement car il me doit une faveur. Il n'appartient qu'à moi de décider la nature de cette faveur en question.
Bien évidemment, il ne s'agissait pas là du contrat passé en cette fatidique nuit du 15 janvier avec le désormais Vice-Président, mais bien d'un nouveau pacte, qu'elle entendait conclure avec la maitresse du SCAR.
-- Ceux qui n'ont aucune raison de craindre la trahison n'hésitent pas, déclare t-elle.
Sans cesser de sourire, elle tend la main vers le coupe-papier qui traîne sur le bureau et, d’un geste précis, presque nonchalant et sans la moindre hésitation, s’entaille le doigt, traçant une fine ligne rouge. Le sang ne coule pas comme il le ferait normalement. Au lieu de cela, chaque goutte semble animée d’une volonté propre, se détachant lentement de la plaie pour flotter dans l’air comme si la gravité n’avait plus d’emprise.
Les gouttes de sang, d’abord éparses, se rassemblent, se connectent, formant des lignes, des courbes, des lettres, et enfin des mots. Sous le regard fasciné d’Orifa, le sang se métamorphose en une écriture fluide, précise, rédigeant les termes du pacte.
En premier lieu se trouvait les obligations de la Sorcière : Koraki aidera Orifa à s'emparer de la Pègre de Courage, puis lui en laissera l'entière gestion. Elle ne fera rien contre le SCAR, ses intérêts et Orifa Sigrior elle-même. Enfin, elle agira dans l'intérêt supérieur de la République.
La seconde partie, elle, définissait les obligations de l'espionne. Orifa protégera l'identité de Koraki et ne pourra rien faire contre elle. Elle l'aidera également dans sa tentative d'unification de la pègre républicaine et, en cas de victoire, lui en laissera la gestion finale.
Un pacte faustien, un contrat scellé dans la magie la plus ancienne, où la moindre parole gravée ici engage bien plus que leur simple parole : elle engage leur âme.
Sans autre forme de cérémonie, Koraki y appose sa signature, se servant de son index entaillé, avant de tendre tant le parchemin que le coupe-papier vers Orifa, l’air solennel, son sourire toujours en place, mais teinté de la gravité de l’instant. Elle sait ce que ce document implique, à quel point il est indissoluble.
-- Le choix est tien. Tu peux refuser.
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Orifa Sigrior
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Race: Valkyrie
Vocation: Guerrier assassin
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Faisons affaire
Grâce à son senseur magique, Orifa ne pouvait pas ignorer que ce qu’il se passait actuellement sous ses yeux était du fait de sa partenaire. Le fait de savoir que Soren lui devait une faveur semblait passer au second plan, car toute cette machination qui avait lieu sous ses yeux était simplement prodigieuse ce que pouvait faire la magie. Un pacte voilà ce qui était en train d’être créé sous ses yeux, en cas de rupture de l’une des parties alors celle-ci devait souffrir d’un maléfice, voilà qui était intéressant.
Bien qu’elle n’avait aucunement envie de se sentir esclave de quelque chose comme ça, elle se retrouvait tout de même à lire tout ce que le sang était en train de faire apparaître, ses droits et ses devoirs … Peut-être qu’à cet instant un avait tort pourtant tout ce qui était écrit lui convenait parfaitement. Le devoir du SCAR était la république avant tout qu’importe ce qui pouvait advenir des politiques ou alors du massacre de quelques innocents le bien commun était ce qu’il y avait de plus important et de plus beau.
Mais ce genre de pacte n’était pas quelque chose qu’on pouvait prendre à la légère, il était possible que chaque chose puisse être prise à interprétation tout comme la magie de détection de mensonge … Pourtant cette fois c’était lié à la magie elle-même ce qui rendait la sécurité d’autant plus importante. Pour Koraki c’était la preuve qu’Orifa allait faire de son mieux pour pouvoir l’aider dans ce qu’elle était en train d’entreprendre. Pour Orifa, rien dans ce contrat ne l’empêchait de pouvoir faire une trace écrite de tout ce qui allait se passer jusqu’à présent tant que ces documents restaient secrets bien évidemment. De plus, elle y voyait également l'intérêt de pouvoir dominer la pègre de Courage … Pourtant elle se demandait ce qu’il allait se passer si un jour elle se faisait interroger sur l’identité de Koraki, avec une détection de mensonge ils allaient peut-être arriver à retrouver l’identité de sa partenaire ? Est-ce que cela voudrait dire qu’elle aurait perdu ? La magie était décidément quelque chose de bien trop compliqué … Voilà pourquoi les valkyries préféraient se concentrer surtout sur la force physique avant tout.
La seule chose qui la faisait tiquer c’était que Verndrick n’allait pas être au courant, c’était son second après tout … Mais peut-être que dans un premier temps il était préférable de ne pas lui avouer pour éviter que cela ne puisse lui retomber dessus ? Pour l’instant il était peut-être plus judicieux qu’il n’en sache rien et que s’il commence à avoir des doutes à ce moment-là Orifa demanderait à Koraki d'elle-même dévoiler son identité.
Prenant un petit couteau pour pouvoir entailler le bout de son doigt et laisser couler une goutte de sang sur le contrat pour l’accepter. C’était un pari risqué, mais en même temps c’était le meilleur moyen d’être sûr que les intentions de Korako étaient dans l’objectif du bien de la république avant tout et que le SCAR était protégé également.
- Quand je donne une parole je ne reviens pas dessus quoi qu’il puisse arriver donc si tu as besoin de ce contrat pour le prouver alors je l’accepte. Le bien du SCAR et de la république passera toujours avant tout le reste.
Laissant un soupir en s’adossant contre sa chaise en fixant sa partenaire.
- Et bien maintenant nous sommes liées quoi qu’il advienne, soit tout se passe bien soit nous sommes toutes les deux exécutées.
C’était déjà le cas même avant le pacte de toute manière mais cette fois il n’y avait pas d’entourloupe possible …
- Mon second à la direction est une personne de confiance, peut-être que pour l’instant il faudrait éviter de lui dire … Mais le jour viendra où je te demanderais sûrement à ce que tu lui dévoiles ton identité j’espère que ce jour viendra le plus tard possible même si je déteste lui mentir …
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Koraki Exousia
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Race: Hybride (Femme/Corbeau)
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*Forme Sorcière*
Orifa apposa son sceau sur le parchemin avec une gravité solennelle, son sang se mêlant à celui de Koraki pour former les lettres et les mots du contrat faustien. Les écrits écarlates, imprégnés de leur essence vitale, pulsèrent d'une lueur malsaine, vibrants d'une énergie obscure avant de s'effacer progressivement, comme absorbés par le pacte lui-même. Le parchemin, désormais inutile, se dissipa en une fine poussière dorée, emportant avec lui la dernière trace visible de leur accord.
Aussitôt, un poids invisible sembla s'abattre sur les deux femmes, enserrant leurs âmes dans une étreinte glaciale et implacable. Ce pacte ne pourrait être rompu que par la mort, liant irrémédiablement leurs destins l'un à l'autre. Un frisson parcourut l'air, comme si l'univers lui-même reconnaissait l'importance de cet engagement.
La Sorcière, pourtant, ne montra aucun signe de faiblesse. Au contraire, elle inspira profondément, savourant la sensation de pouvoir qui émanait de cet accord scellé. Un sourire paisible, presque satisfait, étira ses lèvres alors qu'elle réalisait que tout était désormais en place. Une bonne chose de faite, pensa-t-elle, tandis que son regard se perdait un instant dans le vide, déjà tourné vers les prochaines étapes.
Cependant, sa vis-a-vis mentionna son second et l'atmosphère lourde de l'accord fraîchement scellé prit soudain une saveur amère. Son sourire satisfait se fana, remplacé par un froncement de sourcil marqué alors qu'elle se redressait lentement sur sa chaise. Qui était donc cet homme pour être évoqué en pareil moment ? Pourquoi devrait-il être au courant de cet accord, et, pire encore, pourquoi sa véritable identité devait-elle être révélée à cet inconnu ? Cet homme était-il une pièce maîtresse dans un jeu plus vaste que la Sorcière n'avait pas encore perçu ? S'il n'était qu'un second, il n'avait pas à tout savoir des faits et gestes de sa supérieure ...
Les questions se bousculaient dans son esprit, mais, toujours maîtresse d'elle-même, elle garda son calme apparent. Pourtant, derrière cette façade se cachait une colère froide, née d'une méfiance naissante qui pourrait bien être la clé d'une nouvelle stratégie. Ses yeux se plissèrent légèrement, une lueur de défi s'y allumant tandis qu'elle fixait la Directrice.
- Qui est-il ? Demanda-t-elle d’une voix douce, presque caressante, mais chargée d'une intensité qui trahissait son trouble intérieur. Et pourquoi se sentirait-il concerné par notre accord ?
Les mots étaient choisis avec soin, teintés d'une pointe de menace subtile. Là n'était pas exactement l'impression qu'elle souhaitait donnée, après tout Orifa devenait son alliée, mais on ne pouvait pas passer la moitié de sa vie à comploter sans que cela n'ait quelques effets sur sa personnalité.
Noble de La République
Verndrick Vindrœkir
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Info personnage
Race: Humain/Elfe
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre bon
Rang: B
Tarvolan venait de finir sa patrouille des territoires contrôlés par la Reine. Ses missions le forçaient souvent à voyager loin des terres républicaines, mais quand il était présent, il faisait en sorte de rappeler à leurs alliés et ennemis potentiels le visage du spectre qui défendait les intérêts de la Reine Écarlate. Il avait acquis sa réputation dans la sueur et le sang. Il était facilement reconnaissable, dissimulé derrière son masque et le khépesh à sa taille. Des plumes éthérées tournoyaient autour de sa tête, donnant l’impression qu’il provenait d’une autre dimension. L’artisane que lui avait conseillée la valkyrie avait fait des merveilles pour son déguisement.
“Valskoed,” le Baron le salua d’un signe de la tête quand il rejoignit le comptoir de la taverne.
“Tu as des nouvelles de la Reine ?”
Le mafieux était l’une des rares personnes qui connaissaient sa véritable identité dans la pègre, mais il respectait son secret en utilisant en toute circonstance son nom d’emprunt.
“Elle est dans mon bureau actuellement, elle a de la visite.”
L’espion haussa le sourcil, surpris, même si le Baron ne pouvait pas le voir caché derrière le masque. Il n’y avait pas de secret entre Orifa et lui, mais chacun respectait la vie privée et les secrets de l’autre. Elle l’aurait averti si elle avait besoin de sa présence. Il était sur le point de dire au Baron de notifier sa présence à la valkyrie quand il se rappela qu’elle l’avait probablement déjà repéré avec ses sens dès qu’il s’était rapproché de l’auberge. Elle connaissait sa signature magique et pouvait le reconnaître au milieu d’une foule.
“Alors on fait des réunions dans mon dos ?” murmura-t-il en souriant.
Si Orifa avait activé ses autres sens, elle serait en mesure d’entendre sa remarque. Il utilisa sa magie de l’air pour amplifier et diriger vers ses oreilles les sons provenant du bureau du Baron. Il voulait utiliser son ouïe développée pour vérifier si elle lui répondait. Mais les paroles qui lui parvinrent retinrent son attention. Elle était en plein entretien avec... une inconnue et venait de conclure une alliance. Elle l’avait aussi mentionné. Il coupa aussitôt ses sens pour ne pas espionner, il préférait l’approche directe.
Se levant de son siège, il se dirigea vers le bureau du Baron. Il toqua deux fois à la porte avant de faire son entrée. Son intention était simple : montrer à sa supérieure qu’il était disponible si elle avait besoin de lui. Il était aussi disposé à se retirer si elle le lui indiquait. Il s’attarda sur son regard pendant de longues secondes avant de se tourner vers la visiteuse.
Sous son masque souriant, ses traits se durcirent. Il était le bras armé de la Reine, il tenait à le rappeler à toute personne qu’il croisait fraîchement. Penchant la tête sur le côté, il dégaina sa lame incurvée et fit un pas en direction de la sorcière. La menace n’était pas réelle, il jouait un rôle. Il avait fait pareil lors de leur première rencontre avec le Baron. C’était le moment où Orifa lui indiquait de se calmer et de ranger son arme... ou pas.
- Le masque:
“Valskoed,” le Baron le salua d’un signe de la tête quand il rejoignit le comptoir de la taverne.
“Tu as des nouvelles de la Reine ?”
Le mafieux était l’une des rares personnes qui connaissaient sa véritable identité dans la pègre, mais il respectait son secret en utilisant en toute circonstance son nom d’emprunt.
“Elle est dans mon bureau actuellement, elle a de la visite.”
L’espion haussa le sourcil, surpris, même si le Baron ne pouvait pas le voir caché derrière le masque. Il n’y avait pas de secret entre Orifa et lui, mais chacun respectait la vie privée et les secrets de l’autre. Elle l’aurait averti si elle avait besoin de sa présence. Il était sur le point de dire au Baron de notifier sa présence à la valkyrie quand il se rappela qu’elle l’avait probablement déjà repéré avec ses sens dès qu’il s’était rapproché de l’auberge. Elle connaissait sa signature magique et pouvait le reconnaître au milieu d’une foule.
“Alors on fait des réunions dans mon dos ?” murmura-t-il en souriant.
Si Orifa avait activé ses autres sens, elle serait en mesure d’entendre sa remarque. Il utilisa sa magie de l’air pour amplifier et diriger vers ses oreilles les sons provenant du bureau du Baron. Il voulait utiliser son ouïe développée pour vérifier si elle lui répondait. Mais les paroles qui lui parvinrent retinrent son attention. Elle était en plein entretien avec... une inconnue et venait de conclure une alliance. Elle l’avait aussi mentionné. Il coupa aussitôt ses sens pour ne pas espionner, il préférait l’approche directe.
Se levant de son siège, il se dirigea vers le bureau du Baron. Il toqua deux fois à la porte avant de faire son entrée. Son intention était simple : montrer à sa supérieure qu’il était disponible si elle avait besoin de lui. Il était aussi disposé à se retirer si elle le lui indiquait. Il s’attarda sur son regard pendant de longues secondes avant de se tourner vers la visiteuse.
Sous son masque souriant, ses traits se durcirent. Il était le bras armé de la Reine, il tenait à le rappeler à toute personne qu’il croisait fraîchement. Penchant la tête sur le côté, il dégaina sa lame incurvée et fit un pas en direction de la sorcière. La menace n’était pas réelle, il jouait un rôle. Il avait fait pareil lors de leur première rencontre avec le Baron. C’était le moment où Orifa lui indiquait de se calmer et de ranger son arme... ou pas.
- Pouvoirs:
Immunité : Lumière, Faiblesse : Ombre. Vocation : Guerrier, Sous-spécialisation : Combattant
- Force surhumaine P2, Super vitesse P2
- Prouesse d’arme : a appris à manier un large éventail d’armes. Si on peut tuer avec, il sait sûrement l’utiliser et peut l’enseigner.
vent avec ses armes
- Vue augmentée, Odorat augmenté, Ouïe augmentée, les trois palier I
- Télékinésie, palier I
- Air P1, Prouesse d’arme : combinaison du vent avec ses armes
Cosmétique :
- Quand il invoque son mana pour se battre sérieusement, une aura bleue se manifeste autour de lui, comme si de la vapeur ou des flammes s’écoulaient de son corps. Elle imprègne aussi ses habits et ses armes, rendant ses mouvements aussi mortels que magnifiques à regarder.
- Il a également un glyphe au motif changeant gravé sur le front, qui indique qu’il est l’héritier des Vindrœkir, maître du style de combat ferðavindsins. En temps normal, le motif est invisible, mais s’il veut, il peut le faire apparaître pour se faire reconnaître.
- Objets:
- Lance de taille ajustable : hauteur d'une épée sous sa forme normale, fait la taille d'un humain moyen dans sa forme allongée.
- Bouclier rétractable : reste sous la forme d'un gantelet sur son bras gauche, peut être déployé en un bouclier complet (comme le bouclier de Kratos dans Ragnarok).
- Armure intermédiaire en mithril.
- Marmite de voyage
- Sept couteaux de combat cachés un peu partout sur son corps
- Et l'un de ses deux masques quand il est en mission pour le SCAR ou la pègre- Masques:
Citoyen de La République
Orifa Sigrior
Messages : 193
crédits : 1071
crédits : 1071
Info personnage
Race: Valkyrie
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal mauvais
Rang: C
Faisons affaire
Alors qu’elles étaient en pleine discussion, Orifa semblait d’un coup comme distrait, ses sens étaient toujours prêts à écouter, sentir et ressentir tout ce qui se passait autour d’elle. Pour pouvoir survivre dans ce monde il fallait être en capacité de pouvoir vérifier tout ce qui pouvait apparaître avant que ça ne lui tombe dessus. La signature de son partenaire de toujours était ancré en elle dans chaque parcelle de son corps, s’il y avait bien une personne encore en vie qu’elle pouvait suivre à la trace c’était bien lui. Ricanant intérieurement quand il commença à lui murmurer une petite taquinerie.
- Et bien on dirait que tu vas pouvoir le rencontrer bien plus tôt que prévu, mais si tu ne décides pas de dévoiler ton identité, alors je ne te dévoilerais pas la sienne.
Il y avait peu de chances qu’elle ne soit pas en capacité de pouvoir récupérer les véritables informations de Verndrick avec les connaissances qu’elle avait. De toute manière elle le connaissait déjà si elle avait une bonne mémoire après tout déjà à cette époque Orifa était un pot de colle avec lui, faire le rapprochement serait possible … Mais sûrement que sans confirmation ça ne resterait que des hypothèses pour elle.
En le voyant arriver dans le bureau, son regard se posa immédiatement sur son masque qui donnait un effet … Intense pour elle … Tout indiquait la rage et la folie, il était la preuve de la violence de la Reine de la pègre de Courage. Voyant qu’il se montrait “violent” avec son invité, Orifa leva la main pour le stopper.
- Valskoed, c’est notre invitée.
Voyant qu’il se calmait avant de se déplacer à côté de la valkyrie se positionnant comme un protecteur. Décidément quand il allait avoir son surnom … Il fallait qu’il en ait un qui allait correspondre à toute cette violence qu’il était capable de faire s’abattre sur leurs ennemis. Peut-être qu’on allait finalement lui en trouver un pendant la domination de la pègre de Courage ? Il n’y avait pas d’autre occasion plus importante après tout.
- Bien je vais faire les présentations dans ce cas, Valskoed est mon protecteur mais aussi et surtout mon bras armé, j’ai une confiance totale en lui, je ne compte plus le nombre de fois que j’ai eu ma vie entre ses mains.
Tant que ça restait dans le cadre de la pègre et que Koraki restait la sorcière inconnue alors Verndrick sera Valskoed. De par le pacte même si elle ne voulait elle ne pourrait pas dévoiler les informations à son partenaire, autant laisser le choix à cette dernière.
- Valskoed, notre invitée et également notre nouvelle partenaire, nous allons avec sa collaboration faire avancer de manière plus importante la finalisation de notre plan. Bientôt la pègre toute entière de Courage sera entre nos mains et toutes ces richesses vont également nous appartenir.
Même si en réalité il n’y avait aucune intention de s’en mettre plein les poches, l’objectif était plutôt de pouvoir apporter une rentrée d’argent pour le SCAR en plus de pouvoir s’assurer une certaine discrétion dans son propre ravitaillement
Tournant la tête en direction de la femme au grand chapeau comme pour lui laisser la possibilité de continuer la discussion. Sur le côté de la table pour que seul Valskoed puisse la voir du coin de l’œil, elle fit quelques signes de la main pour lui indiquer.
“Tu arrives pile à l'heure comme à ton habitude”
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Koraki Exousia
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*Forme Sorcière*
Pendant leur conversation, elle remarqua que l'attention de cette dernière semblait soudainement ailleurs, ses yeux prenant une expression lointaine. C'était comme si quelque chose d'invisible captait l'esprit de la directrice du SCAR, la tirant hors du présent. Malgré toute son expérience, la Sorcière ne put deviner la cause de cette distraction, ce qui commença à éveiller en elle une méfiance sourde.
Son regard perçant balayait la pièce, cherchant des indices sur ce qui pouvait bien troubler ainsi Orifa, mais rien n'apparaissait. Ce n'est qu'au moment où la porte du bureau s'ouvrit brusquement qu'elle obtint sa réponse.
Un homme entra, son pas rapide et décidé ne laissant place à aucune hésitation. Koraki détourna son attention de sa vis-a-vis pour se concentrer sur cet intrus. D'un mouvement fluide, elle s'apprêtait à se lever pour le saluer, ses instincts politiques toujours en alerte, prêts à s'adapter à toute nouvelle situation.
Mais son mouvement s'arrêta net lorsque l'homme dégaina une lame, la pointant directement vers elle. Il fit un pas en avant, déterminé, et l'instant sembla s'étirer.
Ses yeux rubis s'illuminèrent, une lueur intense y dansant. Était-ce de la peur, du défi, ou de la colère ? Même l'homme qui la menaçait ne put en être certain. La profondeur de son regard laissait place à toutes les interprétations possibles, et pourtant, aucun sentiment ne semblait réellement dominer.
Elle fixa l'intrus avec une intensité froide, ses pensées s'échelonnant rapidement alors qu'elle l'analysait. Qu'il soit là pour jouer un rôle ou en tant que véritable menace, cela lui importait peu. Elle se rappelait de la dernière fois qu'elle s'était trouvée mêlée à un combat, un événement qui l'avait laissée dévastée, enlevée par un Titan et relâchée bien plus tard dans le nord glacé de ce monde impitoyable, plus proche du trépas que de la félicité.
Cette pensée, fugace mais lourde de conséquences, fit naître une hésitation en elle. Devait-elle attaquer ? La situation semblait propice à une explosion de violence, mais une autre réflexion émergea : elle était ici pour sceller une alliance, non pour entamer un bain de sang dans le bureau de sa nouvelle alliée.
Heureusement, ce dilemme se résolut de lui-même lorsqu'Orifa, d'une voix autoritaire, ordonna à l'homme de rengainer son arme. Il obéit sans un mot, revenant se placer près de la Directrice.
Tandis que la Sorcière l'observait sans ciller, sa nouvelle alliée l'introduisit enfin sous le nom de "Valskoed". Il n'était pas seulement un sbire ou un garde du corps, il était celui dont elles avaient parlé plus tôt, son bras droit, celui sur qui elle comptait pour exécuter ses ordres sans faillir.
Un sourire subtil, presque imperceptible, étira les lèvres de Koraki. Un bras droit loyal et efficace... Voilà qui pourrait se révéler utile, si jamais les choses devaient tourner à son avantage. Pour l'heure, elle joua le jeu, hochant légèrement la tête en signe de respect, tout en fixant toujours Valskoed, un éclat calculateur brillant dans ses yeux rubis.
Se levant finalement avec une lenteur calculée, elle s'avança vers lui, réduisant la distance entre eux à quelques centimètres seulement. Leurs visages se retrouvèrent si proches que l'on aurait pu croire à un baiser imminent, mais la Catin avait d'autres intentions.
D'un geste rapide et ferme, elle attrapa la mâchoire de l'homme, forçant son visage à se tourner dans l'angle qu'elle désirait. Ses doigts s'enfoncèrent légèrement dans la peau, transmettant une pression indéniable, presque possessive. Ses yeux rouges, brillants d'une lueur intense, examinèrent chaque détail de son visage, comme si elle cherchait à déchiffrer les secrets enfouis dans son regard.
Puis, sans relâcher sa prise, elle s'approcha encore plus, jusqu'à ce que sa joue effleure les cheveux de Valskoed. Là, elle inspira profondément, prenant le temps de s'imprégner de son odeur. Ce parfum de sang, si reconnaissable, si distinct, confirmait ce qu'elle avait déjà pressenti. Oui, cet homme était un tueur, un assassin aguerri.
Satisfaite, Koraki relâcha sa prise tout aussi brusquement qu'elle l'avait saisie. Elle retourna à sa place avec une sérénité retrouvée, un léger sourire de contentement sur les lèvres, marquant ainsi la fin de cet étrange examen.
- S'il a ta confiance, alors il aura la mienne, déclara t-elle. Vous arrivez à point nommez, nous parlions justement de vous. Peut-être pourrez-vous nous apporter votre aide ?
Le second examen commençait.
Pointant de son index la carte de Courage qui s'étalait sur le bureau de sa supérieure, sans pour autant le quitter des yeux, elle continua dans un sourire qu'il était difficile de définir comme amicale ou méprisant.
- Pour prendre l'ascendant sur la pègre de Courage, je vous suggère de vous en prendre au gang des Phonoï. C' est l'un des gangs les plus anciens et les plus respectés, formé dans le quartier des artisans. Grace à leur mainmise des compétences en métallurgie et en fabrication d'armes des locaux, ce gang a perfectionné ses techniques et a acquis une réputation redoutable grâce à la qualité de ses armes et à la discipline de ses membres. Moros, le leader actuel, est connu pour sa violence, sa paranoïa, mais aussi pour son intelligence. Sous son règne, le gang a non seulement survécu mais a également prospéré malgré la concurrence et les tentatives d'élimination par d'autres factions.
Elle se tait un instant, laissant l'un et l'autre des agents du SCAR digérer ces quelques informations, avant de reprendre, s'adressant avant-tout au pointeur de lame.
- Comment devons-nous procéder, selon vous ?
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Verndrick Vindrœkir
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La menace ne dura qu’un instant. Aux paroles de la Reine, le khépesh retrouva sa place au niveau de sa taille et il alla se positionner derrière elle. Si la visiteuse avait été irritée par son comportement, elle n’en montra rien. Il fallait du courage ou une certaine assurance pour demander à rencontrer la Reine sur son territoire et non dans un endroit neutre.
Orifa l’avait présentée comme une alliée, mais il ne pouvait pas se fier aveuglément à la valkyrie quand il s’agissait de ses fréquentations. Son pragmatisme l’amenait souvent à collaborer avec des partenaires efficaces mais à la moralité douteuse. Le genre de personne qu’il aurait tuée sans hésiter avant de rejoindre le SCAR. Une image de la Sainte se forma dans son esprit avant de disparaître aussitôt. Elle ne lui avait pas donné le nom de la visiteuse et il ne la reconnaissait pas. Mentalement, il se prépara au pire. Il comptait jouer fidèlement son rôle dans cette nouvelle alliance comme à son habitude, mais il resterait vigilant pour prévenir une potentielle purge qui affecterait des innocents.
Quand la sorcière se leva et fit un pas dans sa direction, il ne comprit pas tout de suite ses intentions. Ses réflexes de combattant prirent le dessus et il anticipa une attaque. Il pouvait faire apparaître son bouclier en un clin d’œil s’il le fallait pour protéger la Reine. Face à un nouvel ennemi, la stratégie la plus sûre restait toujours de s’en prendre à la tête. À cette distance, s’il s’y prenait assez rapidement, il pourrait décapiter la visiteuse avant même qu’elle n’ait eu le temps d’agir.
Malgré cette réflexion, il ne bougea pas le moindre muscle. L’aura bleue qui enveloppa les plumes qui dansaient autour de sa tête était la seule indication de ses intentions. Il inspira profondément en se rappelant qu’ils étaient entre « alliés ».
La sorcière était maintenant sur lui et son visage se rapprochait toujours plus près du sien, beaucoup trop près. Le masque dissimulait sa confusion. Il aurait volontiers jeté un coup d’œil en direction de sa supérieure pour demander son avis, mais la visiteuse venait de prendre possession de son visage dans une poigne ferme. À cette distance, sa rapidité ne serait d’aucune utilité, il subirait l’attaque même s’il réagissait à temps. Sa main bougea instinctivement pour saisir la garde du poignard qu’il cachait dans son dos. Le regard écarlate de l’étrangère était aussi intense que celui d’Orifa quand elle s’apprêtait à faire preuve de violence ou...
“Oh !”
Il eut l’impression que la température dans la pièce venait de monter de plusieurs degrés. Le visage de l’inconnue dépassa le sien pour se poser près de sa nuque. Il l’entendit inspirer et ses muscles se raidirent. Son esprit, cependant, commençait à s’habituer à la nouvelle situation, il détestait la passivité. La visiteuse lui retira pourtant toute opportunité de réaction car elle se retira brusquement pour regagner son siège. Il sourit derrière son déguisement.
“Je comprends le besoin de discrétion, mais en général j’ai un nom avant de laisser quelqu’un se rapprocher d’aussi près.”
Il se pencha au-dessus de la table et se servit un verre de liqueur. Il poussa le bas de son masque légèrement vers l’avant pour se libérer un peu d’espace et en prit une gorgée.
“Si tu préfères, je peux aussi t’appeler la Sorcière,” elle était habillée comme telle.
La Reine et la Sorcière, on dirait le début d’un conte, un qui finissait bien espérait-il.
“Une guerre de gang n’est jamais bonne pour les rues de la ville. Nous devons contrôler le narratif. Le but, c’est de prendre le contrôle de la pègre tout en gardant la sympathie de la population. Nous devons passer pour le petit groupe qui se défend contre un tyran.
Je propose qu’on provoque les Phonoï pour les pousser à attaquer en premier. Et après, nous passons à l’offensive. Il faudra déstabiliser leurs activités avec des attaques chirurgicales vu qu’ils ont l’avantage du nombre. C’est aussi l’occasion de forger des alliances avec des clans qui ont une dent contre les Phonoï avant de les forcer à rejoindre notre bannière. Toujours pousser le narratif du « nous contre eux ». Et chacune de nos attaques doit être iconique, elles doivent faire passer un message, montrer le sort qu’on réserve à nos ennemis.”
Ils avaient besoin du maximum d’informations sur les forces en présence à Courage pour mener à bien le plan. Ils devaient aussi prendre soin d’investir dans le social pour garder la masse de leur côté.
Orifa l’avait présentée comme une alliée, mais il ne pouvait pas se fier aveuglément à la valkyrie quand il s’agissait de ses fréquentations. Son pragmatisme l’amenait souvent à collaborer avec des partenaires efficaces mais à la moralité douteuse. Le genre de personne qu’il aurait tuée sans hésiter avant de rejoindre le SCAR. Une image de la Sainte se forma dans son esprit avant de disparaître aussitôt. Elle ne lui avait pas donné le nom de la visiteuse et il ne la reconnaissait pas. Mentalement, il se prépara au pire. Il comptait jouer fidèlement son rôle dans cette nouvelle alliance comme à son habitude, mais il resterait vigilant pour prévenir une potentielle purge qui affecterait des innocents.
Quand la sorcière se leva et fit un pas dans sa direction, il ne comprit pas tout de suite ses intentions. Ses réflexes de combattant prirent le dessus et il anticipa une attaque. Il pouvait faire apparaître son bouclier en un clin d’œil s’il le fallait pour protéger la Reine. Face à un nouvel ennemi, la stratégie la plus sûre restait toujours de s’en prendre à la tête. À cette distance, s’il s’y prenait assez rapidement, il pourrait décapiter la visiteuse avant même qu’elle n’ait eu le temps d’agir.
Malgré cette réflexion, il ne bougea pas le moindre muscle. L’aura bleue qui enveloppa les plumes qui dansaient autour de sa tête était la seule indication de ses intentions. Il inspira profondément en se rappelant qu’ils étaient entre « alliés ».
La sorcière était maintenant sur lui et son visage se rapprochait toujours plus près du sien, beaucoup trop près. Le masque dissimulait sa confusion. Il aurait volontiers jeté un coup d’œil en direction de sa supérieure pour demander son avis, mais la visiteuse venait de prendre possession de son visage dans une poigne ferme. À cette distance, sa rapidité ne serait d’aucune utilité, il subirait l’attaque même s’il réagissait à temps. Sa main bougea instinctivement pour saisir la garde du poignard qu’il cachait dans son dos. Le regard écarlate de l’étrangère était aussi intense que celui d’Orifa quand elle s’apprêtait à faire preuve de violence ou...
“Oh !”
Il eut l’impression que la température dans la pièce venait de monter de plusieurs degrés. Le visage de l’inconnue dépassa le sien pour se poser près de sa nuque. Il l’entendit inspirer et ses muscles se raidirent. Son esprit, cependant, commençait à s’habituer à la nouvelle situation, il détestait la passivité. La visiteuse lui retira pourtant toute opportunité de réaction car elle se retira brusquement pour regagner son siège. Il sourit derrière son déguisement.
“Je comprends le besoin de discrétion, mais en général j’ai un nom avant de laisser quelqu’un se rapprocher d’aussi près.”
Il se pencha au-dessus de la table et se servit un verre de liqueur. Il poussa le bas de son masque légèrement vers l’avant pour se libérer un peu d’espace et en prit une gorgée.
“Si tu préfères, je peux aussi t’appeler la Sorcière,” elle était habillée comme telle.
La Reine et la Sorcière, on dirait le début d’un conte, un qui finissait bien espérait-il.
“Une guerre de gang n’est jamais bonne pour les rues de la ville. Nous devons contrôler le narratif. Le but, c’est de prendre le contrôle de la pègre tout en gardant la sympathie de la population. Nous devons passer pour le petit groupe qui se défend contre un tyran.
Je propose qu’on provoque les Phonoï pour les pousser à attaquer en premier. Et après, nous passons à l’offensive. Il faudra déstabiliser leurs activités avec des attaques chirurgicales vu qu’ils ont l’avantage du nombre. C’est aussi l’occasion de forger des alliances avec des clans qui ont une dent contre les Phonoï avant de les forcer à rejoindre notre bannière. Toujours pousser le narratif du « nous contre eux ». Et chacune de nos attaques doit être iconique, elles doivent faire passer un message, montrer le sort qu’on réserve à nos ennemis.”
Ils avaient besoin du maximum d’informations sur les forces en présence à Courage pour mener à bien le plan. Ils devaient aussi prendre soin d’investir dans le social pour garder la masse de leur côté.
- Pouvoirs:
Immunité : Lumière, Faiblesse : Ombre. Vocation : Guerrier, Sous-spécialisation : Combattant
- Force surhumaine P2, Super vitesse P2
- Prouesse d’arme : a appris à manier un large éventail d’armes. Si on peut tuer avec, il sait sûrement l’utiliser et peut l’enseigner.
vent avec ses armes
- Vue augmentée, Odorat augmenté, Ouïe augmentée, les trois palier I
- Télékinésie, palier I
- Air P1, Prouesse d’arme : combinaison du vent avec ses armes
Cosmétique :
- Quand il invoque son mana pour se battre sérieusement, une aura bleue se manifeste autour de lui, comme si de la vapeur ou des flammes s’écoulaient de son corps. Elle imprègne aussi ses habits et ses armes, rendant ses mouvements aussi mortels que magnifiques à regarder.
- Il a également un glyphe au motif changeant gravé sur le front, qui indique qu’il est l’héritier des Vindrœkir, maître du style de combat ferðavindsins. En temps normal, le motif est invisible, mais s’il veut, il peut le faire apparaître pour se faire reconnaître.
- Objets:
- Lance de taille ajustable : hauteur d'une épée sous sa forme normale, fait la taille d'un humain moyen dans sa forme allongée.
- Bouclier rétractable : reste sous la forme d'un gantelet sur son bras gauche, peut être déployé en un bouclier complet (comme le bouclier de Kratos dans Ragnarok).
- Armure intermédiaire en mithril.
- Marmite de voyage
- Sept couteaux de combat cachés un peu partout sur son corps
- Et l'un de ses deux masques quand il est en mission pour le SCAR ou la pègre- Masques:
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Le petit manège de Koraki était … Irritant pour la Reine pourtant elle laissait la situation se dérouler sans intervenir ayant confiance dans le lien qu’il y avait entre elle et Valskoed. Pourtant bien qu’elle puisse dire ça, son regard se faisait d’autant plus rougeoyant en la voyant respirer son odeur … Décidément elle était plus étrange que dans ses souvenirs mais ça ne changeait pas grand-chose à leur échange. La réponse de son partenaire était au moins satisfaisante, c'était ce qu’elle allait retenir avant tout, Orifa ne connaissait même pas non plus le nom que Koraki voulait qu’on utilise pour cette forme et utiliser un surnom de la sorte ce n’était pas une mauvaise idée non plus.
Restant tout de même passive pour pouvoir écouter les propositions de Valskoed c’était intéressant d’avoir son avis, il était tout aussi légitime que quiconque pour pouvoir en donner après tout depuis le temps qu’il était à ses côtés …
- Je suis entièrement d’accord avec Valskoed sur les propositions, pouvoir vivre avec l’approbation de la population c’est notre meilleur moyen de subsister le plus longtemps possible. Même si cela implique de réduire notre manne financière à la fin de l’année.
Chacun avait sa vision de ce que devait être la pègre, certainement que beaucoup seraient contre l’idée qu’elle venait d’exposer préfèrent la violence ou la corruption comme fer de lance. Pour Orifa sur le long terme c’était bien moins sécurisé et beaucoup plus coûteux de faire autrement, de plus avec l'appui d’Arès à la tête de la ville elle ne pouvait pas faire autrement. Il fallait éviter que ce contrôle de la population ne se fasse qu’à temps partiel même si donner un petit coup de pouce n’était pas non plus une mauvaise chose en soi.
- J’avais également en tête qu’il fallait donner l’impression aux civils que c’était un combat d’un titan contre un humain mais est ce qu’il ne serait pas intéressant d’utiliser notre réseau d’influence pour … Ha j’ai du mal à me décider s’il faudrait faire passer le mot comme quoi Phonoï est très voir trop puissant puis par la suite une fois que la première idée commencerait à courir faire son chemin. Nous commencerons à créer nous-même à créer des petites problèmes comme le vol, la mise à tabac, … Au début ça se passerait dans la zone d’influence de Phonoï et donc que personne ne réagisse puis faire évoluer ça dans notre zone d’influence et donc que nos hommes réagiraient au évidement. Avec l'appui de la Sainte pour faire passer le mot ça ne pourrait qu’être bénéfique pour nous. La question est dans quel ordre est ce que nous mettons cela en place ? De tous les cas, avec un plan comme celui-là, nous passerons forcément pour les gentils de l’histoire, de ce fait deux évolutions seront à notre disposition, soit Phonoï essaye de prouver que c’est nous qui somment à l'origine de tout ça et la population nous soutiendra. Soit nous continuons comme ça jusqu’à au fur et à mesure se rapprocher de la frontière entre nos zones. S’il ne réagit toujours pas ce qui me surprendrait, il suffira de régler un conflit qu’on créera nous-même dans la zone d’influence ennemi et à ce moment-là, nous aurons notre guerre avec également le soutien de la population.
Il y avait bien d’autres idées qui étaient en train de courir dans sa tête pour pouvoir manipuler la population mais une chose était sûre, Orifa n’allait clairement pas se priver de son atout le plus précieux.
- Pour que la population soit au courant de manière plus officielle et pas seulement à cause des bruits de taverne, nous allons utiliser les forces de la république en faisant rechercher pour des crimes atroces les bandits qui vont nous servir, il n’est même pas nécessaire qu’ils existent. Meutre, viol, torture, … Avec à chaque fois le nom du clan Phonoï placardé en grand pour que dans toute la ville petit à petit tout s'orchestre de la meilleure manière même les clans qui seront en soutien ne pourront plus le montrer officiellement sous peine d’être associé à tout ça.
De cette manière il était possible d’attaquer des lieux du gang Phonoï en leur faisant porter le chapeau de cette attaque en camouflant ça par une attaque sur des civils sans jamais aller trop loin pour éviter que les forces de l’ordre ne soient contraintes d’intervenir. La question était maintenant de savoir comment réaliser l’affrontement sans que cela ne crée trop de problème, peut-être tenter le tout en attirant le combat sur le port le soir pour éviter qu’il y ait trop de civils ?
- Je pense être bien plus alaise avec la préparation du conflit que celle directement du combat, les escarmouches et tractations avec les autres clans font être le premier acte pour affaiblir notre adversaire et ses alliés. Par contre je vais laisser Valskoed s’occuper du déroulement du combat final, je dois bien avouer mon incompétence quand il ne s'agit pas de traquer, assassiner, torturer, manipuler, …
Relevant les épaules avant de tourner un regard vers son homme de main en lui faisant un petit clin d'œil. Son attention reposa rapidement sur la sorcière avec un sourire en coin.
- Alors ? Est-ce que ça te semble jouable ?
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Inquiétude. Tel était le mot qui serait certainement le plus adéquat pour résumer sa pensée.
Elle se trouvait dans une situation délicate face aux propositions d'Orifa et Valskoed. Leurs plans, bien que potentiellement efficaces, comportaient des risques importants qui pourraient compromettre la stratégie globale qu'elle tentait de mettre en place à l'échelle de toute la nation.
- Utiliser les canaux pour lancer une campagne de désinformation contre les Phonoï ... Les provoquer ... Voila de très bonnes propositions, mais il y'a un problème : Arès Wessex. La politique actuelle du Maire de Courage met l'accent sur l'expansion des forces de police et sur une politique répressive. Si la République lance une campagne de désinformation ou que les Phonoï sont poussés à réagir violemment, cela pourrait non seulement attirer l'attention des autorités plus élévées sur nos actions, mettant en lumière des opérations qui doivent rester dans l'ombre, mais également compromettre le Maire en suggérant que sa politique répressive est inefficace, ce qui pourrait affaiblir sa position ou le forcer à réagir de manière imprévisible, voir à perdre son soutien. Et cela, nous devons l'éviter.
Un sourire subtil se dessina sur ses lèvres, sans chaleur, mais empreint d'une satisfaction froide. Ses doigts glissèrent doucement sur le bord du bureau, traçant une ligne invisible avant qu'elle ne continue.
- L'idée de discréditer les Phonoï via les forces de la République est séduisante, mais elle comporte le risque de déclencher une intervention policière renforcée, qui pourrait nuire à nos intérêts. De plus, les provoquer pourrait également exposer nos forces à des représailles violentes, avant même que nous ne soyons prêts. Nous devons les affaiblir sans pour autant nous exposer.
Koraki resta immobile pendant un long moment, laissant ses yeux rubis se plonger dans ceux d'Orifa et de Valskoed. Le silence qui suivit était lourd, chaque seconde renforçant l'aura de contrôle qu'elle cherchait à exercer sur la situation. Finalement, elle se redressa lentement, comme si chaque mouvement était soigneusement mesuré pour maximiser son impact.
Elle fit un pas en avant, croisant ses bras d’un geste lent et calculé, avant de prendre la parole, sa voix douce, presque caressante, mais teintée d'une fermeté indiscutable.
- Voici ce que je propose ...
Doucement, elle se saisit de trois objets aléatoires qui trainait sur le bureau, posant un premier au coeur de la carte de Courage.
- Avec la Sainte, nous devrions opter pour une campagne de désinformation plus discrète. Au lieu de lancer une chasse aux sorcières, semons des rumeurs bien placées parmi les populations et les autorités locales. Utilisons des canaux non officiels, engageons des informateurs, corrompons des journalistes, créer des incidents mineurs mais percutants qui montrent la violence des Phonoï sans en faire une affaire nationale, récoltons des "témoignages" ou des "preuves" de leur cruauté pouvant être découvertes par les forces de l'ordre locales, alimentant ainsi une méfiance générale sans déclencher une intervention à grande échelle.
Elle pivota légèrement, posant un regard calculateur sur Valskoed. Un second objet viens se poser sur le quartier des Artisans.
- Votre approche peut permettre de tester la force de frappe de nos adversaires tout en forçant les autres gangs à choisir leur camp. Mener des attaques chirurgicales sur des cibles précises est une bonne idée. Le Baron devra cibler leurs ressources logistiques, leurs dépôts d'armes et quelques membres influents, de manière à les affaiblir sans déclencher une guerre totale. Ces attaques doivent être rapides et exécutées par des équipes réduites mais hautement qualifiées pour minimiser les pertes et les risques.
Elle se tait un instant, prenant le temps d'observer les réactions de deux conspirateurs qui l'accompagnaient dans cette lutte, puis repris :
- Quant à Moros, continua-t-elle, sa voix devenant presque un murmure conspirateur, ses forces sont grandes, certes, mais il est aussi terriblement isolé. Nous devons exploiter ses faiblesses, ses paranoïas. Nous pouvons semer le doute parmi ses alliés, leur offrir des perspectives alléchantes sous notre bannière. Ainsi, lorsqu'il tombera, il tombera seul.
Elle se tut un instant, comme pour laisser ses paroles imprégner l'esprit de ses interlocuteurs. Puis, dans un geste fluide, elle se pencha légèrement en avant, conférant une note de gravité à ses derniers mots, avant de poser le troisième objet sur la Mairie.
- Enfin le Marchand devra se concentrer sur le Maire. Il devra surveiller de près ses mouvements pour obtenir des informations sur ses prochaines initiatives de sécurité et ajuster ses opérations en conséquence. Il faudra également qu'il soit le partenaire de dialogue privilégié entre lui et vous, le but étant de maintenir une façade de sécurité publique tout en poursuivant nos opérations souterraines.
Son sourire s’élargit alors qu’elle se redressait, l’air de celle qui sait avoir placé toutes les pièces sur l’échiquier. Ses mains se rejoignirent doucement devant elle, scellant par ce geste l’assurance que son plan était non seulement le plus sûr, mais aussi le plus efficace. Puis, tranquillement, elle se tourna pour regagner sa place, s'installant avec une sérénité déconcertante.
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Verndrick Vindrœkir
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Verndrick écouta attentivement la Sorcière exposer son plan. En parlant, elle bougeait comme si elle était en pleine représentation. D’une certaine façon, elle lui rappelait Victor, un noble mineur qu’ils avaient arrêté avec Orifa. Cependant, ses mouvements à elle étaient plus délibérés et plus raffinés, elle avait l’habitude de jouer un rôle. Elle était habituée à ce genre de messes basses et avait les ressources pour les aider à dominer la pègre de Courage. Une trentaine de noms lui vinrent à l’esprit en pensant à la réelle identité de la Sorcière, et la moitié appartenant à des morts.
Depuis qu’il avait rejoint le SCAR, son esprit avait acquis cette capacité à être tout le temps en alerte, à la recherche constante d’informations, à l’affût du moindre indice qui révélerait les intentions et les motivations de la personne avec qui il communiquait. Il détestait cela dans son métier, il ne le contrôlait pas vraiment et c’était épuisant à force. Heureusement, elle abordait un sujet qui lui apporta une bienheureuse distraction : les attaques. Tout en écoutant le reste du discours, il réfléchissait à la meilleure approche. Il attendit que la Sorcière se soit rassise avant de prendre la parole.
“Moi, je suis pour utiliser tous nos atouts. Quand on s’engage dans un combat, il faut viser une victoire totale. Et le but, comme je l’avais dit, c’est de faire un passer message.”
Il regarda la Sorcière.
“Je comprends tes réserves quant à l’implication de l’Office républicaine. Mais si la Reine les mentionne, c’est qu’elle a déjà penser à un accord. C’est à eux qu’elle fait d’ailleurs référence quand elle parle des forces de la République, c’est un tic de langage. Donc, vos deux idées se rejoignent.
Une campagne de désinformation discrète et progressive pour commencer avant d’impliquer nos alliés dans l’Office. Nous pourrons utiliser des hommes à nous pour salir la réputation de Phonoi en publiant officiellement des avis de recherche sur des crimes horribles. Dans le même temps, nous pourrons lancer de petites offensives comme vous l’avez toutes les deux suggéré pour les provoquer et forcer une réaction. Perturber ses ressources logistiques est une excellente idée. Rien ne nous empêche non plus de collecter des informations sur les membres les plus exposés du gang pour qu’ils soient arrêtés légalement par des officiers et traduits en justice. Quand en plus l’OR arrêtera les hommes engagés pour jouer des Phonoi recherchés, ça boostera leur réputation auprès du public et justifiera la politique de répression du Maire.
Attaquons depuis tous les angles, nourrissons la paranoïa de Moros, qu’il commence par voir des ennemis partout. Ne lui laissons aucune issue. Dans la pègre, tout le monde saura qu’une guerre se prépare. Ce sera le moment d’initier de nouvelles alliances, forcer les parties neutres à choisir un camp. Si la paranoïa de Moros provoque des comportements irrationnels ou crée de la méfiance chez ses alliés, on pourra peut-être même en retourner certains. Quand il passera enfin à l’offensive, notre réaction doit être immédiate. Je veux dire par là qu’on doit avoir préparé notre contre-offensive avant même son attaque. On le prendra alors qu’il pensera être en position de domination. J’aurai besoin de connaître à l’avance les positions clés ou les membres importants à attaquer pour complètement les paralyser. Si nous avons les ressources, je privilégie des attaques simultanées pour un maximum d’impact et l’effet de surprise. Sinon, on fera en sorte que le délai entre chaque attaque soit le plus court possible pour ne pas leur laisser le temps de s’organiser.
On coordonnera ensuite avec l’OR pour porter le coup de grâce, nos forces mèneront l’assaut et l’Office nettoiera et récoltera officiellement les lauriers. Si tout se passe comme prévu, la guerre sera de courte durée. On limite ainsi les risques de pertes civiles. Le Maire pourra vanter l’efficacité de sa politique tandis que nous aurons gagné le soutien de la rue. Tout le monde en sort gagnant.”
Il y aurait une longue phase de transition après si le plan réussissait. Une extension soudaine de leur zone d’influence à toute la ville demanderait une certaine adaptation.
Depuis qu’il avait rejoint le SCAR, son esprit avait acquis cette capacité à être tout le temps en alerte, à la recherche constante d’informations, à l’affût du moindre indice qui révélerait les intentions et les motivations de la personne avec qui il communiquait. Il détestait cela dans son métier, il ne le contrôlait pas vraiment et c’était épuisant à force. Heureusement, elle abordait un sujet qui lui apporta une bienheureuse distraction : les attaques. Tout en écoutant le reste du discours, il réfléchissait à la meilleure approche. Il attendit que la Sorcière se soit rassise avant de prendre la parole.
“Moi, je suis pour utiliser tous nos atouts. Quand on s’engage dans un combat, il faut viser une victoire totale. Et le but, comme je l’avais dit, c’est de faire un passer message.”
Il regarda la Sorcière.
“Je comprends tes réserves quant à l’implication de l’Office républicaine. Mais si la Reine les mentionne, c’est qu’elle a déjà penser à un accord. C’est à eux qu’elle fait d’ailleurs référence quand elle parle des forces de la République, c’est un tic de langage. Donc, vos deux idées se rejoignent.
Une campagne de désinformation discrète et progressive pour commencer avant d’impliquer nos alliés dans l’Office. Nous pourrons utiliser des hommes à nous pour salir la réputation de Phonoi en publiant officiellement des avis de recherche sur des crimes horribles. Dans le même temps, nous pourrons lancer de petites offensives comme vous l’avez toutes les deux suggéré pour les provoquer et forcer une réaction. Perturber ses ressources logistiques est une excellente idée. Rien ne nous empêche non plus de collecter des informations sur les membres les plus exposés du gang pour qu’ils soient arrêtés légalement par des officiers et traduits en justice. Quand en plus l’OR arrêtera les hommes engagés pour jouer des Phonoi recherchés, ça boostera leur réputation auprès du public et justifiera la politique de répression du Maire.
Attaquons depuis tous les angles, nourrissons la paranoïa de Moros, qu’il commence par voir des ennemis partout. Ne lui laissons aucune issue. Dans la pègre, tout le monde saura qu’une guerre se prépare. Ce sera le moment d’initier de nouvelles alliances, forcer les parties neutres à choisir un camp. Si la paranoïa de Moros provoque des comportements irrationnels ou crée de la méfiance chez ses alliés, on pourra peut-être même en retourner certains. Quand il passera enfin à l’offensive, notre réaction doit être immédiate. Je veux dire par là qu’on doit avoir préparé notre contre-offensive avant même son attaque. On le prendra alors qu’il pensera être en position de domination. J’aurai besoin de connaître à l’avance les positions clés ou les membres importants à attaquer pour complètement les paralyser. Si nous avons les ressources, je privilégie des attaques simultanées pour un maximum d’impact et l’effet de surprise. Sinon, on fera en sorte que le délai entre chaque attaque soit le plus court possible pour ne pas leur laisser le temps de s’organiser.
On coordonnera ensuite avec l’OR pour porter le coup de grâce, nos forces mèneront l’assaut et l’Office nettoiera et récoltera officiellement les lauriers. Si tout se passe comme prévu, la guerre sera de courte durée. On limite ainsi les risques de pertes civiles. Le Maire pourra vanter l’efficacité de sa politique tandis que nous aurons gagné le soutien de la rue. Tout le monde en sort gagnant.”
Il y aurait une longue phase de transition après si le plan réussissait. Une extension soudaine de leur zone d’influence à toute la ville demanderait une certaine adaptation.
- Pouvoirs:
Immunité : Lumière, Faiblesse : Ombre. Vocation : Guerrier, Sous-spécialisation : Combattant
- Force surhumaine P2, Super vitesse P2
- Prouesse d’arme : a appris à manier un large éventail d’armes. Si on peut tuer avec, il sait sûrement l’utiliser et peut l’enseigner.
vent avec ses armes
- Vue augmentée, Odorat augmenté, Ouïe augmentée, les trois palier I
- Télékinésie, palier I
- Air P1, Prouesse d’arme : combinaison du vent avec ses armes
Cosmétique :
- Quand il invoque son mana pour se battre sérieusement, une aura bleue se manifeste autour de lui, comme si de la vapeur ou des flammes s’écoulaient de son corps. Elle imprègne aussi ses habits et ses armes, rendant ses mouvements aussi mortels que magnifiques à regarder.
- Il a également un glyphe au motif changeant gravé sur le front, qui indique qu’il est l’héritier des Vindrœkir, maître du style de combat ferðavindsins. En temps normal, le motif est invisible, mais s’il veut, il peut le faire apparaître pour se faire reconnaître.
- Objets:
- Lance de taille ajustable : hauteur d'une épée sous sa forme normale, fait la taille d'un humain moyen dans sa forme allongée.
- Bouclier rétractable : reste sous la forme d'un gantelet sur son bras gauche, peut être déployé en un bouclier complet (comme le bouclier de Kratos dans Ragnarok).
- Armure intermédiaire en mithril.
- Marmite de voyage
- Sept couteaux de combat cachés un peu partout sur son corps
- Et l'un de ses deux masques quand il est en mission pour le SCAR ou la pègre- Masques:
Citoyen de La République
Orifa Sigrior
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Info personnage
Race: Valkyrie
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal mauvais
Rang: C
Faisons affaire
Pensant au début interrompre Koraki pour pouvoir lui expliquer l'incompréhension qu’il y avait actuellement au final, elle n’en nu même pas le besoin. Valskoed commença à prendre la parole pour pouvoir expliquer plus en détail de qu’elle avait en tête, les mots étaient justes et il en profita même pour pouvoir proposer des idées intéressantes. Gardant les bras croisés tout le long de son discours en faisant régulièrement oui de la tête pour confirmer son accord avec tout ce qu’il était en train de dire. Intérieurement elle était également en train de se demander comment est ce qu’elle allait pouvoir évoquer le sujet d’Arès, le problème maintenant était qu’elle l’avait caché à Valskoed également. Enfin pas réellement, disons que c’est le genre de chose qui est arrivé il y a bien trop. Laissant un petit soupir sortir d’entre ses lèvres avant de regarder dans un premier temps Koraki avant de se tourner vers son partenaire.
- Valskoed a raison, j’ai ma petite idée de qui pourrait nous aider pour cette mission, le maire de la ville a réussi à avoir des informations sur moi … À la mort de la présidente, il y a eu beaucoup de remue-ménage avec le gouvernement temporaire et c’est arrivé jusqu’à ici …
Pour l’elfe comme pour la sorcière, ils pouvaient facilement comprendre qu’elle était en train de parler de sa nomination en tant que directrice par le gouvernement temporaire. Malheureusement elle ne pouvait pas évoquer à haute voix qu’elle parlait du SCAR à cet instant.
- Le maire est venu vers moi pour une proposition très alléchante, l'objectif est de faire en sorte de maintenir la pègre dans les rangs tout en lui apportant un certain soutien dans sa montée au pouvoir dans la ville. En échange il fermera les yeux sur certaines choses en plus de nous apporter également son soutien. Il m’a donc mis en relation avec un commissaire, il pourra nous aider pour notre objectif, je n’en ai pas le moindre doute.
Orifa aurait très bien pu en parler plus tôt à Koraki quand elles avaient évoqué le sujet pourtant son côté espion était toujours là, c’était le genre d’information qu’il valait mieux garder pour soi. Il fallait tout de même bien avouer que dans cette histoire le gouvernement temporaire l'avait mis dans une sacrée position délicate … Si un ennemi arrivait à avoir cette information, une cible allait être sur sa tête en un rien de temps, fort heureusement le contrôle d’information était en place et Arès devait être l’un des seuls au courant.
- Je pense que nous sommes d’accord sur la manière de procéder, l’inconnu est sur le temps de réaction des OR pour mettre en place cette campagne d’information à la plus grande échelle. Je vais arranger une réunion avec le commissaire dans la soirée s’il est disponible nous avions prévu que si l’un d’entre nous avait besoin de contacter l’autre alors nous allions à la taverne de la cloche dans un salon privé pour être au calme.
Se levant pour se rapprocher de Valskoed en déposant sa main sur son torse.
- Je te laisse t’occuper de notre invitée ?
Une manière de demander à ce qu’il la garde à l'œil jusqu’à la sortie du QG du Baron et éviter qu’elle ne fouille dans ses affaires. L’un comme l’autre n'allaient avoir aucun mal à retrouver la taverne du rendez-vous, pas besoin de s’en soucier, au contraire il fallait essayer de contacter Konrad. Chacun sa méthode mais pour Orifa c’était simple une dague plantée dans le montant de la fenêtre du bureau de l’homme avait simplement indiqué l’heure. Pour lui laisser le temps de terminer ce qu’il avait à faire, elle avait donné rendez-vous dans l'heure qui allait suivre. Voyant qu’il récupérait le messager de métal, elle se remit en route elle-même vers la taverne pour pouvoir aller réserver le salon privé en plus de préparer également les documents avec la liste de ce qu’elle aurait besoin de la part de Konrad.
Verndrick l’avait sans surprise rejoint rapidement, certainement après avoir terminé son baby-sitting, toujours concentré sur ses documents elle n’avait même pas levé son regard vers lui jusqu’à terminée de page d’écriture.
- Désolé Verndrick j’aurais dû te parler plutôt de mon entrevue avec le maire et son commissaire, les choses vont tellement vite en ce moment … De cette réunion pourrait commencer notre plan pour rendre le SCAR encore plus fort
Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 / Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 / Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
Noble de La République
Konrad Lightborn
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Partie 1
Alors que la journée avait commencée par une splendide ciel dégagé, resplendissant de son azur parfait aux dégradés orangés, une fine bruine s'était finalement installée au fur et à mesure du voyage du soleil dans la voute céleste. Enfin, cela importait guère au commissaire Lightborn, qui n'était plus une planton depuis un certain temps déjà. Alors que les officiers et capitaines sillonnaient les ruelles boueuses des bas-quartiers, le pif rougis par la chaleur estivale et les cheveux détrempés par cette humidité soudaine, le commissaire, lui, avait le cul posé sur un confortable faudesteuil bien à l'abris au sein de son bureau de l'Office de Courage, dans les hauteurs de la cité.
Que faisait-il ? La tâche barbante mais nécessaire de la répartition des effectifs. Or, elle n'était fastidieuse qu'en apparence, en voyant cet homme penché depuis deux heures sur une cartes de la ville, se reportant régulièrement à son cahier des effectifs, un épais almanach répertoriant toutes les escouades sous son ressort. Finalement, cette activité prenait tout son sens lorsqu'on s'y connaissait, de surcroit lorsqu'on cherchait à accomplir diverses missions. Par exemple, on rapportait une agression au couteau dans le quartier de la marelle, une escouade nocturne supplémentaire était donc ajoutée aux rondes actuelles dans cette zone. Il fallait faire montre d'une grande adaptabilité.
Mais, Konrad Lightborn, commissaire de son état, avait des missions auxiliaire venant s'ajouter aux officielles. Par exemple, il avait donné l'ordre au divisionnaire Chambrat d'enquêter sur un trafic de sève des bienheureux au niveau des decks. Et pour cause : Un gang adverse en tirait un profit substantiel, il était donc normal pour le commissaire de mettre des bâtons dans les roues de ses concurrents. Ah oui ! Si cela n'était toujours pas clair : l'Officier en question était pour ainsi dire véreux, ripou, corrompu jusqu'à la moelle, entre autres.
Primo, il n'avait jamais complété le concours de commissaire, étant placé là par sa seule relation privilégiée avec les patriciens de la ville. D'ailleurs, le faux diplôme trônait sur le mur septentrional de son bureau. Secundo, il travaillait certe pour l'Office républicain, mais surtout pour le Maire, tout particulièrement pour le Maire à vrai dire. Il appliquait donc les ordres directs d'Arès Wessex, qu'ils soient officiels ou officieux. Tertio, il se fichait passablement de ce que cela pouvait impliquer, tant qu'il remplissait sa part de travail, qu'il soit honnête ou pas.
Présentement, il exécutait la volonté du Maire en plaçant la plus grosse partie de ses effectifs dans les zones urbaines occupées par la diaspora shoumeïenne et donnait à demi-mot des ordres visant à se concentrer sur cette population en particulier. Le tout pour remplir la mission que lui avait délivré Wessex. Il s'y affairait tant qu'il aurait pu ne pas entendre le claquement distinctif d'une lame plantée dans l'encorbellement de sa fenêtre. Lestement mais adroitement, le commissaire se redressa, posant sa plume et repliant l'almanach trombinoscope.
Il jeta d'abord un regard inquisiteur par la fenêtre avant de s'emparer du surin qu'il reconnu comme n'étant pas une menace mais une invitation. Il avait toujours apprécié les méthodes du SCAR qui se voulaient tout en finesses dans le principe mais qui se révélaient grossières dans les faits. Même les renseignements reikois pouvaient se montrer plus subtils par moment. Enfin, le commissaire décida qu'il était temps de changer d'activité. Il passa alors un caftan par dessus son pourpoint écarlate et se prépara à partir au point de rendez-vous. Avec un peu de chance, cela ne prendrait pas trop de temps et il serait à l'heure du souper à la maison. Olga ne supportait pas de manger seule. Et Konrad ne supportait pas non plus cela.
En revanche, il ne se pressa guère pour se rendre à l'auberge désignée, passant même à l'Office du port pour prendre un café avec le divisionnaire Chambrat. Puis il se remis en route et arriva dans l'heure à l'auberge, un brin mouillé en dépit du caftan qu'il déposa sur un porte-manteau à l'entrée pour finalement se présenter dans l'alcôve privée où deux âmes l'attendait. Il connaissait au préalable la femme de grande taille, et jurait avoir déjà vu le portrait de son acolyte quelque part, surement dans un des centaines de rapports qu'il consultait au mois.
Comme tout salut, il haussa sa moustache rousse d'un sourire en coin.
- Ne me proposez pas à boire, je l'ai déjà fait avant de venir, par simple précaution.
Il tenait de la pure logique de ne pas accepter la moindre boisson venant d'un espion. Il avait donc pris un café au préalable justement pour éviter cela.
CENDRES
Personnages similaires à Konrad
Tenax (Those about to Die) - Lord Larys (House of the Dragon) - Sigismund Dijkstra (The Witcher) - Takeshi Kovacs (Altered Carbon) - Syril Karn (Andor) - Marcus (Arcane) - Doug Stamper (House of Cards)
Thème musical de Konrad
Affilié à la République
Koraki Exousia
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Info personnage
Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
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*Forme Sorcière*
Koraki écouta Verndrick résumer avec concision le plan proposé, son expression restant impassible tout au long de l'exposé. Lorsqu'il eut terminé, elle hocha la tête avec élégance, un signe de tête subtil mais affirmatif, traduisant son accord tacite. Sans un mot de plus, elle se leva avec la grâce d'une femme qui sait que chaque mouvement est une déclaration en soi, puis tourna les talons pour quitter la pièce.
Mais alors qu'elle s'éloignait, la pensée de ce qui restait à accomplir ne cessait de la hanter. Les négociations avec Orifa et "Valskoed" n'étaient qu'une première étape. L'approbation du Maire de Courage, cet homme avec qui elle avait jadis partagé des verres en rêvant d'un avenir républicain plus que radieux, était maintenant cruciale. Il devait être convaincu que les actions à venir étaient nécessaires pour le bien de la ville, et surtout, qu'il en conserverait le contrôle.
Elle le savait, la marge de manœuvre serait étroite. La moindre dissonance, le plus petit faux pas dans cette alliance fragile, et c'était toute la ville qui risquait de sombrer dans un chaos sanglant. Une guerre des gangs qui pourrait non seulement détruire ses plans, mais la forcer à fuir au Reike, une perspective qu'elle envisageait avec une amertume non dissimulée. Se retrouver sous la coupe de Vaenys... Non, cela ne devait pas arriver.
Ces pensées obsédantes la suivirent tout au long de la nuit, alors qu'elle cherchait en vain le sommeil dans une chambre miteuse d'un hôtel du port. Le bruit des vagues contre les quais, habituellement apaisant, ne faisait que renforcer son anxiété. Chaque clapotis lui rappelait le fracas potentiel de son échec, et la chute vertigineuse qui l'attendait si elle ne parvenait pas à orchestrer parfaitement ce premier acte.
Elle passa des heures à fixer le plafond, les pensées tournant en boucle. Réussir ici était la clé pour ouvrir la porte de la domination totale sur la pègre républicaine. Échouer, c'était accepter une existence d'exil et de soumission. La décision du batard Wessex et de son envoyé allait sceller son destin, et elle se jura de tout faire pour influencer cette décision en sa faveur. Mais cette nuit-là, dans cette petite chambre sombre et humide, la Sorcière ne trouva aucun réconfort, seule avec ses peurs et ses ambitions grandissantes.
Le lendemain, elle se dirigea vers le lieu de rendez-vous fixé par Orifa avec une détermination apparente. Ses pas résonnaient sur les pavés humides, chaque claquement de talon marquant une intention claire : cette rencontre devait se dérouler selon ses termes. La brume matinale enveloppait la ville portuaire, ajoutant une atmosphère lourde et incertaine à ce jour déjà chargé de défis.
Elle avait passé la nuit précédente à analyser chaque détail concernant Konrad Lightborn, l'envoyé du Maire. Tout ce qu'elle avait pu découvrir confirmait qu'il était un homme redoutable, un chien de garde zélé, dont la loyauté et l'efficacité en faisaient un allié potentiel de poids, mais aussi un adversaire dangereux si les choses venaient à mal tourner. Cette dualité dans ses réflexions, entre l'opportunité et la menace, n'avait cessé de l'obséder.
Malgré cela, Koraki demeurait extérieurement inébranlable. Les doutes et les craintes qui la rongeaient intérieurement étaient soigneusement dissimulés derrière ce masque qu'elle portait depuis tant d'années, celui d'une femme impassible, au sourire narquois et légèrement méprisant. Cette façade, qu'elle avait patiemment construite au fil de sa carrière politique, ne devait jamais faillir.
Alors qu'elle approchait du lieu de la rencontre, elle s'efforça de chasser les pensées inquiétantes qui menaçaient de troubler sa concentration. Ce rendez-vous était crucial ; chaque mot, chaque geste devait être calculé. En son for intérieur, elle savait que ce rôle d'assurance implacable était à la fois sa meilleure arme et son plus grand bouclier. Car si elle se laissait trahir par la moindre faiblesse, ses ennemis en profiteraient sans hésiter.
En pénétrant dans la taverne, elle fixa son regard sur les trois personnages qui, elle l'espérait, incarneraient ses meilleurs alliés, et qui se tenaient déjà là. Le sourire impassible de la Putain ne s'en étira que davantage, une expression qui ne laissait rien paraître de l'effervescence intérieure qu'elle tentait de contenir. Elle s'avança vers eux, chacun de ses mouvements calculé pour affirmer sa position. Mais pour Konrad et Verndrick, elle ne serait rien d'autre que cette nouvelle venue sur la scène criminelle, ambitieuse et déterminée.
Avec une élégance froide, elle tendit la main, en une muette exigence du baise-main imposé par l’étiquette républicaine, les gratifiant d’un léger sourire, avant de détourner son regard vers Orifa, qu’elle salua d’un sobre signe de tête. Ce geste minimal, pourtant empli de respect mutuel, traduisait une complicité tacite entre les deux femmes, forgée par une alliance que la morale réprouve et des espoirs de grandeur. Cependant, à ce stade critique des négociations, chaque détail comptait, chaque interaction était un jeu de pouvoir, et l'ancienne politicienne le savait mieux que quiconque.
Lorsqu’un verre fut proposé, elle refusa poliment d’un mouvement de la main, préférant garder son esprit clair. La moindre altération de son jugement pourrait avoir des conséquences désastreuses, et elle n’était pas disposée à prendre ce risque. Tout dans son attitude montrait qu’elle était prête à entrer dans le vif du sujet, sans distractions, sans artifice.
D'un ton mesuré, où chaque mot était choisi avec soin, conçu pour convaincre et séduire, mais aussi pour imposer son autorité, elle débuta :
- Je vous remercie d'avoir accepté cette rencontre. J'imagine que vous êtes déjà plus ou moins au fait de la raison de cette rencontre, aussi je vais aller à l'essentiel, notre temps à tous étant des plus précieux. Les Phonoï, autrefois une nuisance mineure, se sont transformés en une menace véritable, sapant l'autorité de la République et ébranlant la stabilité même que votre maire cherche tant à renforcer.
La politique de répression instaurée par Arès est, sans nul doute, un pas dans la bonne direction. Mais je crains que, sans une action plus ciblée et coordonnée, elle ne suffise à endiguer ce fléau. Ce que nous vous proposons, c’est une alliance stratégique. Un plan qui nécessitera une coopération étroite entre nos forces, visant à renforcer tant la mainmise de votre maire sur la ville que la notre sur la pègre. Une telle opération ne peut réussir sans le soutien total de la police républicaine.
Mes deux compagnons ici présents vous expliqueront plus en détails la nature de ce plan, ultérieurement. Ce qui nous intéresse dans l'immédiat, ce sont vos conditions et celle de mon cher Wessex.
Une future rencontre avec ce dernier serait d'ailleurs à prévoir. Depuis combien de temps n'avait-elle pas profité des plaisirs de sa compagnie et de sa discussion ? Trop longtemps, à son goût.
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