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Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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Le Coeur s'était contenté de m'écouter ou plutôt, de poser ses rubis dans ma direction, sans qu'a aucun moment sa voix ne se joigne à la mienne, que ses mains pâles interrompent mes gestes. Il me laissa agir librement,alors que je ne tenais pas compte de son rang pendant que j'interagissais avec les documents sur son propre bureau. D'autres ne se seraient jamais permis de faire cela, même après de nombreuses années à le côtoyer surement. Des détails bien futiles comparés à ce qui nous intéressait tous les deux, lui montrant du bout de mon doigt qui frottait le papier ce qui semblait être notre prochaine destination.
Telle une statue d'albâtre, il resta immobile et froid, faisant presque partie de ce décor que je n'avais pas pris la peine d'observer en entrant. Le silence qu'il imposait à la suite de ma question avait rendu l'atmosphère quelque peu étrange,presque pesante en ressentant ses orbes se poser sur ma silhouette. En me rappelant la couleur qu'ils reflétaient,la même qu'il avait besoin pour se nourrir, mes dioptases vinrent à eux ,captant lueur si particulière avec plus de douceur qu'a notre rencontre.
Sa colère semblait s'être volatilisée depuis,restant imperturbable même après tout ce que je venais de lui dire. Ce n'était pas pour me déplaire, préférant qu'il soit impassible plutôt qu'il décharge à nouveau sa mauvaise humeur sur moi. Je n'étais pas à l'abri qui le fasse plus tard mais, je préférais me concentrer uniquement sur ce qui nous avait amené à collaborer ensemble. Pas besoin de lire dans l'esprit de Corvus pour savoir que cela n'avait rien à voir avec le traumatisme que j'avais eu avec ses congénères, compte tenu du comportement qu'il avait eu jusque-là.
Je n'étais pas du genre à juger les autres dès la première fois,surtout quand la personne en question n'était pas dans son état normal.Enfin,je supposais. Ne le connaissant pas, je pouvais m'attendre à tout venant de sa part, craignant pourtant moins qu'il n'outrepasse certaines limites. En avançant sur celle que la carte,sur notre unique piste que le dossier nous avait permis de découvrir, j'osais espérer que toute son attention se porterait sur les Cleon et non sur ma nuque.
Lorsque sa voix se répercuta sur tous les murs de la pièce, pour me rappeler ce qui s'était malheureusement passé à Celestia, je fixais ce lieu qui était représenté sur ce qui trônait sur le bureau.Ceux qui avaient réussi à réchapper à l'attaque avaient dû,en grande majorité,se diriger vers Mael qui jadis possédait des bibliothèques qui contenaient un savoir que j'aurais bien aimé profité avant que certains disparaissent. Ne préférant pas penser à mon opinion sur le massacre qui avait dû déclencher un exode, je me recentrais sur les paroles du Coeur:
-En effet, c'est fort probable qu'ils se soient en majeure partie dirigée vers Mael depuis, ceux vivant aux alentours aussi. Je n'étais pas au courant que le Coeur n'avait pas la possibilité de se déplacer ou bon lui semble mais par chance, la Cité Blanche appartenait au Reike comme il l'avait si bien dit. À sa proposition de faire route tout de suite vers Mael,je répondis spontanément:-Oui, car le trajet ne va pas se faire en un jour.
Certainement pas pour une mortelle comme moi. Corvus n'avait certes pas besoin de dormir mais ce n'était pas mon cas, puis de toute façon,nous ne pourrions pas nous déplacer quand l'astre du jour serait au zénith,puisqu'il avait pas vraiment de moyen de s'en protéger. Des habits seraient suffisants pour les rayons faibles mais je me doutais qu'il y avait une limite,surtout si nous n'utilisons pas un moyen conventionnel. J'enroulais la carte et rangeais le dossier dans mon sac, décrochant mon manteau tandis que Corvus adressa quelques mots à cet homme qui m'avait amené ici.
J'attrapais un rafraichissement et le but rapidement, pensant que c'était de l'eau par son aspect, m'apercevant que trop tard que c'était tout sauf ça. Mes lèvres puis ma gorge se mirent à me bruler à cause du fort taux d'alcool contenu dans ce liquide que je ne pouvais identifier, grimaçant en secouant ma tête de gauche à droite juste avant de suivre celui qui m'invita à le faire. Je posais le verre avec ma télékinésie, à la fois confuse et écoeurée d'avoir ingéré dans la précipitation cette boisson infecte à mes papilles qui n'appréciaient guère l'alcool.Ni ce que fit le Coeur par la suite.
J'étais en train de rabattre en arrière la capuche de mon manteau qui était retombée sur mon visage lorsqu'il pianota sur un instrument à clavier très connu. Je m'étais immobilisée,surprise d'entendre cette note qu'il répéta plusieurs fois, assez pour qu'elle imprègne cette évidence même: Il fallait que je reste sur mes gardes. Corvus était un être assez complexe, son imprévisibilité ne m'aidant pas à me détacher du fait qu'il n'était pas comme le commun des habitants du sekai. Il l'était ce vent d'un froid mordant qui pouvait à tout moment vous arracher un frisson,sans que personne ne puisse le voir venir.
Ce regards qu'il me lança avant que nous mettions les pieds sur la plateforme extérieure me mis un léger doute sur ce qu'il s'apprêtait à faire, soutenant son regard avant qu'il ne s'en détache, son manteau faisant de même en rejoignant ses pieds. J'eus l'étrange sentiment de reconnaitre le mouvement dans son dos qui prenait peu à peu forme et pour cause. Des ailes couleurs ébénes apparurent, leur couleur s'accordant parfaitement au masque en forme de tête de corbeau qu'il posa son visage pour le dissimuler.
Ce dernier échange visuel que je ne saurais décrire me plongea dans la perplexité, le voyant soudain s'envoler avec ces ailes contrastant parfaitement avec les miennes. Un immense dessin de sa silhouette avait envahit le balcon et la pièce derrière moi à travers le verre avant qu'il ne file à toute allure dans le ciel sombre. J'empruntais à mon tour la voie des airs, qui n'allait pas me permettre cette fois ci d'être plus en sécurité. C'était plus le contraire car là haut, tout pouvait arriver avec pour seul témoin,l'obscurité.
***
Il fallut quelques jours pour parvenir discrètement aux abords de Mael, ayant dû faire halte la journée dans divers établissements pour que je puisse me reposer sans que les rayons ne viennent tourmenter non plus Corvus par ses lueurs assassines. J'avais toujours fait en sorte de dormir en restant baignée de cette lumière protectrice, qui m'avait assurée une certaine quiétude en sachant que le Coeur rodait dans les parages pendant que j'étais plongée dans un sommeil qui me rendait complétement vulnérable.
J'étais en train de manger une pomme quand le moment fut enfin venu pour Corvus et moi de débuter l'enquête sur le terrain, regardant le ciel s'assombrir inexorablement dans ce paysage qui perdait de sa couleur, de sa splendeur. Mes cheveux encore humides du bain que j'avais pris reposaient sur mes épaules qui me parurent plus lourdes maintenant que j'étais si proche de l'endroit ou j'avais grandi avec mes semblables, ou peut-être, j'allais retrouver ceux à l'origine de ces marques qui parsemaient ma peau.
De sentiments contradictoires avaient accaparé mon esprit, pensant plus fortement à celle qui tenait ce titre dans l'Empire en espérant qu'elle ne m'en voudrait pas de m'absenter ainsi sans être allée la voir avant mon départ avec son ami.J'avais fait cela pour qu'elle ne lise pas dans mes dioptases cette inquiétude plus que présent maintenant que j'étais dehors, plus près que jamais d'atteindre ce but qui n'était pas le mien à la base mais intrinsèquement lié à celui qui m'avait conduit à rencontrer le Coeur. En attendant qu'il me rejoigne, je finissais le fruit,réfléchissant dans un murmure à peine perceptible :
-Récapitulons: Nous savons qu'ils ont dû avoir contact avec des réfugiés et ils en font certainement partie. Ils ne doivent même pas porter le même nom depuis que l'Empire à coulé leur bateau qui contenait des blocs de roche. Je me souvins une nouvelle fois de ce bruit répétitif contre une surface dure quand j'étais dans la cale, mon subconscient essayant de me mettre sur une piste :-Peut-être que ce n'était pas simplement pour couvrir leur vrai trafic qu'ils transportaient cette cargaison...J'entendis quelqu'un se rapprocher de moi et pensant que c'était Corvus,je dis sans me tourner:-Nous devrions questionner tous ceux qui ont un lien potentiel avec la cargaison du bateau, ceux qui avaient besoin de pierre pour...En voyant qu'un inconnu me dépassa en traçant son chemin, je posais ma main devant ma bouche en comprenant que je m'étais trompée, contactant le coeur par télépathie,restant toujours dehors devant la porte : *Monsieur Sanariel,c'est Qwellaana . Ou êtes vous ?*
Telle une statue d'albâtre, il resta immobile et froid, faisant presque partie de ce décor que je n'avais pas pris la peine d'observer en entrant. Le silence qu'il imposait à la suite de ma question avait rendu l'atmosphère quelque peu étrange,presque pesante en ressentant ses orbes se poser sur ma silhouette. En me rappelant la couleur qu'ils reflétaient,la même qu'il avait besoin pour se nourrir, mes dioptases vinrent à eux ,captant lueur si particulière avec plus de douceur qu'a notre rencontre.
Sa colère semblait s'être volatilisée depuis,restant imperturbable même après tout ce que je venais de lui dire. Ce n'était pas pour me déplaire, préférant qu'il soit impassible plutôt qu'il décharge à nouveau sa mauvaise humeur sur moi. Je n'étais pas à l'abri qui le fasse plus tard mais, je préférais me concentrer uniquement sur ce qui nous avait amené à collaborer ensemble. Pas besoin de lire dans l'esprit de Corvus pour savoir que cela n'avait rien à voir avec le traumatisme que j'avais eu avec ses congénères, compte tenu du comportement qu'il avait eu jusque-là.
Je n'étais pas du genre à juger les autres dès la première fois,surtout quand la personne en question n'était pas dans son état normal.Enfin,je supposais. Ne le connaissant pas, je pouvais m'attendre à tout venant de sa part, craignant pourtant moins qu'il n'outrepasse certaines limites. En avançant sur celle que la carte,sur notre unique piste que le dossier nous avait permis de découvrir, j'osais espérer que toute son attention se porterait sur les Cleon et non sur ma nuque.
Lorsque sa voix se répercuta sur tous les murs de la pièce, pour me rappeler ce qui s'était malheureusement passé à Celestia, je fixais ce lieu qui était représenté sur ce qui trônait sur le bureau.Ceux qui avaient réussi à réchapper à l'attaque avaient dû,en grande majorité,se diriger vers Mael qui jadis possédait des bibliothèques qui contenaient un savoir que j'aurais bien aimé profité avant que certains disparaissent. Ne préférant pas penser à mon opinion sur le massacre qui avait dû déclencher un exode, je me recentrais sur les paroles du Coeur:
-En effet, c'est fort probable qu'ils se soient en majeure partie dirigée vers Mael depuis, ceux vivant aux alentours aussi. Je n'étais pas au courant que le Coeur n'avait pas la possibilité de se déplacer ou bon lui semble mais par chance, la Cité Blanche appartenait au Reike comme il l'avait si bien dit. À sa proposition de faire route tout de suite vers Mael,je répondis spontanément:-Oui, car le trajet ne va pas se faire en un jour.
Certainement pas pour une mortelle comme moi. Corvus n'avait certes pas besoin de dormir mais ce n'était pas mon cas, puis de toute façon,nous ne pourrions pas nous déplacer quand l'astre du jour serait au zénith,puisqu'il avait pas vraiment de moyen de s'en protéger. Des habits seraient suffisants pour les rayons faibles mais je me doutais qu'il y avait une limite,surtout si nous n'utilisons pas un moyen conventionnel. J'enroulais la carte et rangeais le dossier dans mon sac, décrochant mon manteau tandis que Corvus adressa quelques mots à cet homme qui m'avait amené ici.
J'attrapais un rafraichissement et le but rapidement, pensant que c'était de l'eau par son aspect, m'apercevant que trop tard que c'était tout sauf ça. Mes lèvres puis ma gorge se mirent à me bruler à cause du fort taux d'alcool contenu dans ce liquide que je ne pouvais identifier, grimaçant en secouant ma tête de gauche à droite juste avant de suivre celui qui m'invita à le faire. Je posais le verre avec ma télékinésie, à la fois confuse et écoeurée d'avoir ingéré dans la précipitation cette boisson infecte à mes papilles qui n'appréciaient guère l'alcool.Ni ce que fit le Coeur par la suite.
J'étais en train de rabattre en arrière la capuche de mon manteau qui était retombée sur mon visage lorsqu'il pianota sur un instrument à clavier très connu. Je m'étais immobilisée,surprise d'entendre cette note qu'il répéta plusieurs fois, assez pour qu'elle imprègne cette évidence même: Il fallait que je reste sur mes gardes. Corvus était un être assez complexe, son imprévisibilité ne m'aidant pas à me détacher du fait qu'il n'était pas comme le commun des habitants du sekai. Il l'était ce vent d'un froid mordant qui pouvait à tout moment vous arracher un frisson,sans que personne ne puisse le voir venir.
Ce regards qu'il me lança avant que nous mettions les pieds sur la plateforme extérieure me mis un léger doute sur ce qu'il s'apprêtait à faire, soutenant son regard avant qu'il ne s'en détache, son manteau faisant de même en rejoignant ses pieds. J'eus l'étrange sentiment de reconnaitre le mouvement dans son dos qui prenait peu à peu forme et pour cause. Des ailes couleurs ébénes apparurent, leur couleur s'accordant parfaitement au masque en forme de tête de corbeau qu'il posa son visage pour le dissimuler.
Ce dernier échange visuel que je ne saurais décrire me plongea dans la perplexité, le voyant soudain s'envoler avec ces ailes contrastant parfaitement avec les miennes. Un immense dessin de sa silhouette avait envahit le balcon et la pièce derrière moi à travers le verre avant qu'il ne file à toute allure dans le ciel sombre. J'empruntais à mon tour la voie des airs, qui n'allait pas me permettre cette fois ci d'être plus en sécurité. C'était plus le contraire car là haut, tout pouvait arriver avec pour seul témoin,l'obscurité.
***
Il fallut quelques jours pour parvenir discrètement aux abords de Mael, ayant dû faire halte la journée dans divers établissements pour que je puisse me reposer sans que les rayons ne viennent tourmenter non plus Corvus par ses lueurs assassines. J'avais toujours fait en sorte de dormir en restant baignée de cette lumière protectrice, qui m'avait assurée une certaine quiétude en sachant que le Coeur rodait dans les parages pendant que j'étais plongée dans un sommeil qui me rendait complétement vulnérable.
J'étais en train de manger une pomme quand le moment fut enfin venu pour Corvus et moi de débuter l'enquête sur le terrain, regardant le ciel s'assombrir inexorablement dans ce paysage qui perdait de sa couleur, de sa splendeur. Mes cheveux encore humides du bain que j'avais pris reposaient sur mes épaules qui me parurent plus lourdes maintenant que j'étais si proche de l'endroit ou j'avais grandi avec mes semblables, ou peut-être, j'allais retrouver ceux à l'origine de ces marques qui parsemaient ma peau.
De sentiments contradictoires avaient accaparé mon esprit, pensant plus fortement à celle qui tenait ce titre dans l'Empire en espérant qu'elle ne m'en voudrait pas de m'absenter ainsi sans être allée la voir avant mon départ avec son ami.J'avais fait cela pour qu'elle ne lise pas dans mes dioptases cette inquiétude plus que présent maintenant que j'étais dehors, plus près que jamais d'atteindre ce but qui n'était pas le mien à la base mais intrinsèquement lié à celui qui m'avait conduit à rencontrer le Coeur. En attendant qu'il me rejoigne, je finissais le fruit,réfléchissant dans un murmure à peine perceptible :
-Récapitulons: Nous savons qu'ils ont dû avoir contact avec des réfugiés et ils en font certainement partie. Ils ne doivent même pas porter le même nom depuis que l'Empire à coulé leur bateau qui contenait des blocs de roche. Je me souvins une nouvelle fois de ce bruit répétitif contre une surface dure quand j'étais dans la cale, mon subconscient essayant de me mettre sur une piste :-Peut-être que ce n'était pas simplement pour couvrir leur vrai trafic qu'ils transportaient cette cargaison...J'entendis quelqu'un se rapprocher de moi et pensant que c'était Corvus,je dis sans me tourner:-Nous devrions questionner tous ceux qui ont un lien potentiel avec la cargaison du bateau, ceux qui avaient besoin de pierre pour...En voyant qu'un inconnu me dépassa en traçant son chemin, je posais ma main devant ma bouche en comprenant que je m'étais trompée, contactant le coeur par télépathie,restant toujours dehors devant la porte : *Monsieur Sanariel,c'est Qwellaana . Ou êtes vous ?*
Qwellaana discute en 009966
Sentinelle Nocturne
Shawn Fraldarius
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Info personnage
Race: Humain x Ange
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal Bon
Rang: B
La nuit était enfin tombée sur la cité de Mael et, il fallait de Corvus regorgeait véritablement d’une certaine forme. Non seulement parce que le voyage n’avait point été épuisant, étant donné qu’il pouvait se reposer davantage que ce dont il avait besoin, mais aussi parce qu’à la clé de cette aventure en compagnie de la Valkyrie, il y avait du sang, bien plus précieux que celui des Vosdraak encore. Du sang de vampire. Il n’hésiterait pas une seule seconde à s’en délecter, au moment où les protagonistes se retrouveraient face aux démons de Qwellaana. Mais, pour l’heure, il lui fallait rejoindre cette dernière.
Se préparant à se rendre en public, le Cœur avait choisi de porter des vêtements beaucoup plus clairs que lorsqu’il était dans son manoir. Une chemise blanche et assez large avec un bas noir comme à son habitude. Bien évidemment, il gardait une cape grise, afin de pouvoir rester discret, au moment opportun. Mais, il ne se faisait pas d’idée, une simple soirée d’interrogation ne les mènerait pas vers la cible.
Lorsqu’il rejoignit dame Airdeoza, cette dernière était en train de récapituler ce qu’elle savait. Bien sûr, en bon chasseur nocturne, Corvus était arrivé discrètement dans le dos de son aventurière favorite, cette dernière ne l’ayant pas entendu arriver. Par contre, d’après les paroles de la Valkyrie, elle avait bien entendu arriver quelqu’un, un simple inconnu. Elle lui adressa la parole, comme si elle parlait au Cœur du Reike. C’était presque amusant à voir, mais Corvus ne laissa pas même un rictus s’échapper d’entre ses lèvres, préférant regarder la Valkyrie se couvrir de honte. Puis là, le drame survint, la médecin reikoise avait osé pénétrer l’esprit du vampire pour lui parler, pour lui demander où il se trouvait. C’était ainsi qu’il se décida à prendre la parole, fixant précisément l’endroit où devait se trouver les dioptases de son interlocutrice lorsqu’elle tournerait la tête vers lui.
« C’est très malpoli de pénétrer mon esprit sans mon autorisation, dame Airdeoza. Ne refaites plus jamais cela. » Cracha le vampire, sans la moindre once de sympathie. Revoilà la mauvaise humeur.
Il observa la réaction de son interlocutrice, l’observant attentivement, gardant ses prunelles sanguines et amplifiant d’une malveillance certaine dans son regard. Il avait clairement l’intention de jeter un froid et, de l’impressionner. Mais, c’était simplement pour la tester, pour voir comment elle serait lorsqu’elle arriverait devant ceux qui l’avaient gardée captive des années durant. En réalité, plus il la regardait, plus il avait envie de lui sauter au cou pour se sustenter de son sang. Cela faisait déjà plusieurs jours qu’il ne s’était pas nourri et, il avait face à lui, la possibilité de voler le sang d’une Valkyrie en seulement quelques secondes. Mais, il ne le pouvait pas. Ô oui, il maudissait Cyradil. Il tourna précipitamment la tête afin de ne plus l’avoir dans son champ de vision et, se décida à prendre la parole pour briser ce long silence devenant plus terrifiant qu’autre chose.
« Bien, allons-y. Réfléchissons un petit peu, voulez-vous ? Qui pourrait être intéressé par de la pierre à Célestia ? » Questionna-t-il, aussi bien à son interlocutrice qu’à lui-même ?
« Célestia était réputée comme étant une terre sacrée par les Divinistes. Peut-être devrions-nous essayer de trouver un prêtre ou un homme plus haut-gradé, dans un premier temps. » Marmonna-t-il, tout en portant une de ses mains sous son menton. « Commençons par nous rendre dans l’une de leur Église, si vous le voulez-bien. » Continua Corvus, avant de se mettre en route dans les ruelles de Mael, sans même prendre la peine de se retourner pour jeter un coup d’œil vers Qwellaana. On pouvait penser qu’il était de mauvaise humeur, oui, mais il était sincèrement différent. Jamais, en temps normal, il n’aiderait autrui. Bon, là, il avait un certain intérêt, mais tout de même.
Alors que les protagonistes marchèrent tranquillement sur les pavés composant le sol dans les rues de Mael, une garnison de l’armée reikoise les interpella.
« Bonsoir, madame, monsieur. Veuillez décliner votre identité sur-le-champ. Dans le cas contraire, suivez-nous jusqu’à la base de la garnison. » Demanda le chef de cette dernière. Corvus, sans le moindre sourire sur le visage, regardait avec une certaine intensité l’homme se trouvant face à lui. Il prit le temps de compter combien ils étaient, une dizaine, deux mages et le reste en guerrier. C’était une escouade. Alors qu’il pensait que Dame Airdeoza s’apprêtait à prendre la parole pour exécuter la demande du Sajenti, le vampire leva la main, lui intimant directement de ne rien dire.
« Vous êtes ? Un simple Sajenti ? Je suis navré, mais, ni moi ni mon amie ne vous suivrons où que ce soit. Je suis le Cœur de l’Empire. » Répondit Corvus, d’un ton aussi froid que méprisant.
« Je dois te croire ? Tu me prends pour un con ? On n’a pas été mis au courant de la présence du Cœur ici. C’pas parce que t’es blanc comme un cul que t’es le Cœur, aller, suivez-moi. » Balança-t-il, commençant à tenter de prendre Corvus par le bras.
« Si vous me touchez, je vous tue sur-le-champ. Sauf que, comparé à moi, votre vie n’a aucune valeur pour l’Empire, sous-Officier. Mais, je vous en prie, si vous ne me croyez pas, embarquez-nous et, vous expliquerez directement à l’Empereur et à l’Impératrice la manière dont vous avez manqué de respect à un Ministre. Je suis sûr que Tensai sera ravi de se servir de vos boyaux comme corde de Ukulélé. Ou plutôt préférez-vous mourir maintenant, vous et vos hommes ? Dégagez de ma route et laissez-moi passer. » Cracha Corvus, sans la moindre honte. Ses yeux étaient d’un rouge tellement éclatant qu’il était prêt à se nourrir du sang du pauvre homme. Mais, heureusement pour ce dernier, le discours du Cœur semblait avoir fonctionné et, il laissa passer les protagonistes, reprenant sa route avec son escouade.
« Bien, dame Airdeoza, continuons je vous prie. » Demanda Corvus, tout en reprenant sa route en direction de l’Église.
Se préparant à se rendre en public, le Cœur avait choisi de porter des vêtements beaucoup plus clairs que lorsqu’il était dans son manoir. Une chemise blanche et assez large avec un bas noir comme à son habitude. Bien évidemment, il gardait une cape grise, afin de pouvoir rester discret, au moment opportun. Mais, il ne se faisait pas d’idée, une simple soirée d’interrogation ne les mènerait pas vers la cible.
Lorsqu’il rejoignit dame Airdeoza, cette dernière était en train de récapituler ce qu’elle savait. Bien sûr, en bon chasseur nocturne, Corvus était arrivé discrètement dans le dos de son aventurière favorite, cette dernière ne l’ayant pas entendu arriver. Par contre, d’après les paroles de la Valkyrie, elle avait bien entendu arriver quelqu’un, un simple inconnu. Elle lui adressa la parole, comme si elle parlait au Cœur du Reike. C’était presque amusant à voir, mais Corvus ne laissa pas même un rictus s’échapper d’entre ses lèvres, préférant regarder la Valkyrie se couvrir de honte. Puis là, le drame survint, la médecin reikoise avait osé pénétrer l’esprit du vampire pour lui parler, pour lui demander où il se trouvait. C’était ainsi qu’il se décida à prendre la parole, fixant précisément l’endroit où devait se trouver les dioptases de son interlocutrice lorsqu’elle tournerait la tête vers lui.
« C’est très malpoli de pénétrer mon esprit sans mon autorisation, dame Airdeoza. Ne refaites plus jamais cela. » Cracha le vampire, sans la moindre once de sympathie. Revoilà la mauvaise humeur.
Il observa la réaction de son interlocutrice, l’observant attentivement, gardant ses prunelles sanguines et amplifiant d’une malveillance certaine dans son regard. Il avait clairement l’intention de jeter un froid et, de l’impressionner. Mais, c’était simplement pour la tester, pour voir comment elle serait lorsqu’elle arriverait devant ceux qui l’avaient gardée captive des années durant. En réalité, plus il la regardait, plus il avait envie de lui sauter au cou pour se sustenter de son sang. Cela faisait déjà plusieurs jours qu’il ne s’était pas nourri et, il avait face à lui, la possibilité de voler le sang d’une Valkyrie en seulement quelques secondes. Mais, il ne le pouvait pas. Ô oui, il maudissait Cyradil. Il tourna précipitamment la tête afin de ne plus l’avoir dans son champ de vision et, se décida à prendre la parole pour briser ce long silence devenant plus terrifiant qu’autre chose.
« Bien, allons-y. Réfléchissons un petit peu, voulez-vous ? Qui pourrait être intéressé par de la pierre à Célestia ? » Questionna-t-il, aussi bien à son interlocutrice qu’à lui-même ?
« Célestia était réputée comme étant une terre sacrée par les Divinistes. Peut-être devrions-nous essayer de trouver un prêtre ou un homme plus haut-gradé, dans un premier temps. » Marmonna-t-il, tout en portant une de ses mains sous son menton. « Commençons par nous rendre dans l’une de leur Église, si vous le voulez-bien. » Continua Corvus, avant de se mettre en route dans les ruelles de Mael, sans même prendre la peine de se retourner pour jeter un coup d’œil vers Qwellaana. On pouvait penser qu’il était de mauvaise humeur, oui, mais il était sincèrement différent. Jamais, en temps normal, il n’aiderait autrui. Bon, là, il avait un certain intérêt, mais tout de même.
Alors que les protagonistes marchèrent tranquillement sur les pavés composant le sol dans les rues de Mael, une garnison de l’armée reikoise les interpella.
« Bonsoir, madame, monsieur. Veuillez décliner votre identité sur-le-champ. Dans le cas contraire, suivez-nous jusqu’à la base de la garnison. » Demanda le chef de cette dernière. Corvus, sans le moindre sourire sur le visage, regardait avec une certaine intensité l’homme se trouvant face à lui. Il prit le temps de compter combien ils étaient, une dizaine, deux mages et le reste en guerrier. C’était une escouade. Alors qu’il pensait que Dame Airdeoza s’apprêtait à prendre la parole pour exécuter la demande du Sajenti, le vampire leva la main, lui intimant directement de ne rien dire.
« Vous êtes ? Un simple Sajenti ? Je suis navré, mais, ni moi ni mon amie ne vous suivrons où que ce soit. Je suis le Cœur de l’Empire. » Répondit Corvus, d’un ton aussi froid que méprisant.
« Je dois te croire ? Tu me prends pour un con ? On n’a pas été mis au courant de la présence du Cœur ici. C’pas parce que t’es blanc comme un cul que t’es le Cœur, aller, suivez-moi. » Balança-t-il, commençant à tenter de prendre Corvus par le bras.
« Si vous me touchez, je vous tue sur-le-champ. Sauf que, comparé à moi, votre vie n’a aucune valeur pour l’Empire, sous-Officier. Mais, je vous en prie, si vous ne me croyez pas, embarquez-nous et, vous expliquerez directement à l’Empereur et à l’Impératrice la manière dont vous avez manqué de respect à un Ministre. Je suis sûr que Tensai sera ravi de se servir de vos boyaux comme corde de Ukulélé. Ou plutôt préférez-vous mourir maintenant, vous et vos hommes ? Dégagez de ma route et laissez-moi passer. » Cracha Corvus, sans la moindre honte. Ses yeux étaient d’un rouge tellement éclatant qu’il était prêt à se nourrir du sang du pauvre homme. Mais, heureusement pour ce dernier, le discours du Cœur semblait avoir fonctionné et, il laissa passer les protagonistes, reprenant sa route avec son escouade.
« Bien, dame Airdeoza, continuons je vous prie. » Demanda Corvus, tout en reprenant sa route en direction de l’Église.
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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Je sursautais en entendant la voix du Coeur derrière moi, me tournant en repliant mes ailes qui s'étaient légèrement déployée par la surprise de recevoir une réponse aussi rapide et surtout proche. Il me fallut un instant pour me reprendre, comprendre ce qu'il venait de me dire lui l'être de la nuit qui s'était tenu derrière moi depuis je ne sais combien de temps, sans s'annoncer. Lui qui avait eu le toupet de me dire que j'avais été discourtoise en tentant de communiquer par télépathie.
J'avais eu au moins la politesse de soupirer intérieurement,le trouvant bien déplacé de tenir ces propos alors qu'il l'avait été à multiples reprises dès le départ. Je ne pensais pas que cela valait la peine de relever son commentaire, malgré que j'avais de quoi riposter,me contentant de croiser mes bras sous ma poitrine. Je m'étais campée sur ma position,sur ses orbes qui ne reflétaient aucune once sympathie. Il était même insistant, créant une tension qui me fit oublier tout le reste face à son comportement malaisant.
Il était visiblement outré par mon intrusion dans son esprit mais je n'allais pas m'excuser pour autant.Je lui tenais tête en silence,ne détournant pas mes dioptases farouches qui luttaient contre ces rubis qui étaient devenus oppressant . Encore une fois, j'avais plus l'impression d'être face d'un animal imprévisible qui n'hésiterait pas à tenter quelque chose si je montrais le moindre signe de faiblesse. Mon rythme cardiaque s'était légèrement accéléré quand enfin, il prit la parole en pivotant sa tête brusquement,trouvant sa proposition cohérente contrairement à ce qu'il avait soulevé avant :
-Un homme d'église doit connaitre beaucoup de monde , puisqu'il...
Corvus était déjà en train de partir avant même que je ne finisse de parler, le rejoignant en courant presque pendant que je recouvrais mes ailes d'un manteau pour éviter que l'on n'attire les regards, rabattant ma capuche sur mon visage. J'eus envie de lui envoyer des centaines de coussins dessus par télékinésie pour corriger son comportement déplaisant qui laissait sous-entendre une chose pas des moindres: Il l'habitude d'agir seul sans tenir compte des autres. Alors pourquoi était-il là avec moi, aussi loin de chez lui ?
Je tentais de trouver une réponse en réprimant mon envie de lui lancer le premier objet non dangereux au visage,quand une petite troupe vint à nous en nous demandant de nous présenter. Je m'apprêtai à la faire quand Corvus me fit signe de me taire, comme si je faisais partie de son petit personnel. Je pris sur moi,fermant les yeux puis les rouvris en discernant au loin une structure qui devait être une église pendant que le Coeur expulsa sa colère sur cette escouade qui n'avait pas été des plus polie non plus.
Ils allaient mettre de mauvaise humeur le vampire, plus qui ne l'était déjà, celui-ci n'hésitant pas à les mépriser,eux qui avaient ''osé'' entraver notre progression. Je ne pris pas part à la discussion pour ne pas envenimer les choses, prête à user de ma magie si cela dégénéré, trouvant que Corvus avait été un peu excessif à la manière de la lueur dans ses iris.À mon plus grand soulagement, les soldats finirent par entendre raison et nous laissèrent passer.
-Bien.
Je suivis Corvus sans faire le moindre commentaire, certaine qu'il se saisirait de cette occasion pour se montrer désobligeant.Son empressement était en plus d'être suspect, assez incompréhensible, lui qui avait littéralement toute l'éternité devant lui.Je n'arrivais cependant pas à le trouver détestable,pensant qu'il était dans une mauvaise passe, reconnaissante aussi qu'il m'accompagne.La lune pleine dans le ciel adoucissait au moins cette nuit qui n'avait pas forcément bien commencé, éclairant assez les ruelles sans que je n'ai besoin d'utiliser ma propre lumière. Je découvrais ce que ma vue me permettait de voir dans cette obscurité grandissante, n'ayant observé cette ville que de loin avant,sans jamais remarquer cette église qui se tenait face à nous désormais.
Des statues encadraient le porche,représentant certainement des croyants vus leur posture qui laissait suggérer ça, les trouvant étrangement familières. Je n'y prêtai pas plus attention, entrant à la suite de Corvus dans le narthex pour ensuite nous retrouver dans la nef ,découvrant cette salle oblongue au plafond si haut, me rappelant le temple de la lune et du soleil que j'avais visité lors d'une soirée très étonnante. J'admirais tout ce que mes dioptases m'offraient de voir, contemplant cette architecture impressionnante faite d'une pierre claire. Ne voyant personne hormis deux hommes qui priaient sur l'un des nombreux bancs alignés, je prévins Corvus:
-Je vais leur demander si celui qui s'occupe de cet endroit est dans les parages. Je m'approchais des deux individus en question qui avaient mis fin à leur prière en me voyant arriver,leur posant à voix basse mes questions. L'un d'eux répondit en murmurant:-Oui il est là-bas,en train d'installer des cierges.
Il pointa le fond vers un recoin faiblement éclairé. Me doutant que le vampire avait tout entendu, je me dirigeais vers le déambulatoire,les deux inconnus partant de l'église en faisant claquer avec maladresse la porte derrière eux. L'écho soudain de ce son désagréable envahit les lieux en rebondissant sur chaque paroi faiblement éclairée par des candélabres et des torches. Leurs flammes avaient vacillé par ce léger courant d'air,projetant des ombres semblables à des créatures difformes.
L'une d'elles arrêta ma course, pivotant ma tête vers une statue solitaire dans une alcove.Je m'en rapprochait et étonnamment, ces traits me mirent mal à l'aise,certains souvenirs ne voulant plus se taire. J'avais un drôle de pressentiment, certaine qu'il y avait une chose qui m'échappait là, en ce moment précis. Ma mémoire visuelle était tout à fait remarquable si toutefois, je ne la voilais pas volontairement pour me protéger de ce que je ne voulais pas me remémorer. Je secouais ma tête de gauche à droite, reprenant mon chemin,tiraillée par ce passé que j'avais toujours muselé, sentant qu'il fallait une fois pour toutes,le libérer.
Sans vraiment regarder ou même écouter, j'allais vers cet homme en habit de cérémonie,perdue dans mes pensées au point de ne pas faire attention si le Coeur était à ses côtés ou s'ils discutaient. Non. Détachée de ce présent, je réfléchissais, passant une main dans mes cheveux en relevant sans le vouloir ma capuche, mes dioptases fixant le sol froid. Il eut un léger mouvement et en relevant mon regard vers celui qui tenait une bougie entre ses mains grassouillettes,je demandais sans tenir compte si je coupais la parole:
-D'où proviennent ces statues ?
L'homme paru interloqué par ma question sortit de nulle part,répondant quand même:
-La plupart d'un sculpteur qui malheureusement,est mort d'une maladie. Mais depuis une dizaine d'années, un autre est venu s'installer à l'extérieur de la ville,sur une corniche à l'Ouest.Il nous a gracieusement offert certaines de ses oeuvres,en plus de nous aider à entretenir et rénover l'église ainsi que d'autres bâtiments plus ou moins importants dans la ville.
Je loupais un battement,ne croyant pas une seconde que le doute puisse avoir une place ici,entre ces murs qui avaient entendu tant de prière et de péchés ignobles. Cela faisait douze années que j'avais rejoint l'Empire, que le Brumembrun avait coulé.Cela concordés parfaitement à ses dires, entendant ce bruit répétitif qui percute une surface solide de plus en plus fort dans ma tête devenue douloureuse. Je posais ma dextre sur ma tempe ,enchainant :
-Comment se nomme-t-il ?
-Pourquoi me posez-vous toutes ces questions ? Je ne tiens pas à attirer les ennuis sur cet homme au combien généreux.
J'avais eu au moins la politesse de soupirer intérieurement,le trouvant bien déplacé de tenir ces propos alors qu'il l'avait été à multiples reprises dès le départ. Je ne pensais pas que cela valait la peine de relever son commentaire, malgré que j'avais de quoi riposter,me contentant de croiser mes bras sous ma poitrine. Je m'étais campée sur ma position,sur ses orbes qui ne reflétaient aucune once sympathie. Il était même insistant, créant une tension qui me fit oublier tout le reste face à son comportement malaisant.
Il était visiblement outré par mon intrusion dans son esprit mais je n'allais pas m'excuser pour autant.Je lui tenais tête en silence,ne détournant pas mes dioptases farouches qui luttaient contre ces rubis qui étaient devenus oppressant . Encore une fois, j'avais plus l'impression d'être face d'un animal imprévisible qui n'hésiterait pas à tenter quelque chose si je montrais le moindre signe de faiblesse. Mon rythme cardiaque s'était légèrement accéléré quand enfin, il prit la parole en pivotant sa tête brusquement,trouvant sa proposition cohérente contrairement à ce qu'il avait soulevé avant :
-Un homme d'église doit connaitre beaucoup de monde , puisqu'il...
Corvus était déjà en train de partir avant même que je ne finisse de parler, le rejoignant en courant presque pendant que je recouvrais mes ailes d'un manteau pour éviter que l'on n'attire les regards, rabattant ma capuche sur mon visage. J'eus envie de lui envoyer des centaines de coussins dessus par télékinésie pour corriger son comportement déplaisant qui laissait sous-entendre une chose pas des moindres: Il l'habitude d'agir seul sans tenir compte des autres. Alors pourquoi était-il là avec moi, aussi loin de chez lui ?
Je tentais de trouver une réponse en réprimant mon envie de lui lancer le premier objet non dangereux au visage,quand une petite troupe vint à nous en nous demandant de nous présenter. Je m'apprêtai à la faire quand Corvus me fit signe de me taire, comme si je faisais partie de son petit personnel. Je pris sur moi,fermant les yeux puis les rouvris en discernant au loin une structure qui devait être une église pendant que le Coeur expulsa sa colère sur cette escouade qui n'avait pas été des plus polie non plus.
Ils allaient mettre de mauvaise humeur le vampire, plus qui ne l'était déjà, celui-ci n'hésitant pas à les mépriser,eux qui avaient ''osé'' entraver notre progression. Je ne pris pas part à la discussion pour ne pas envenimer les choses, prête à user de ma magie si cela dégénéré, trouvant que Corvus avait été un peu excessif à la manière de la lueur dans ses iris.À mon plus grand soulagement, les soldats finirent par entendre raison et nous laissèrent passer.
-Bien.
Je suivis Corvus sans faire le moindre commentaire, certaine qu'il se saisirait de cette occasion pour se montrer désobligeant.Son empressement était en plus d'être suspect, assez incompréhensible, lui qui avait littéralement toute l'éternité devant lui.Je n'arrivais cependant pas à le trouver détestable,pensant qu'il était dans une mauvaise passe, reconnaissante aussi qu'il m'accompagne.La lune pleine dans le ciel adoucissait au moins cette nuit qui n'avait pas forcément bien commencé, éclairant assez les ruelles sans que je n'ai besoin d'utiliser ma propre lumière. Je découvrais ce que ma vue me permettait de voir dans cette obscurité grandissante, n'ayant observé cette ville que de loin avant,sans jamais remarquer cette église qui se tenait face à nous désormais.
Des statues encadraient le porche,représentant certainement des croyants vus leur posture qui laissait suggérer ça, les trouvant étrangement familières. Je n'y prêtai pas plus attention, entrant à la suite de Corvus dans le narthex pour ensuite nous retrouver dans la nef ,découvrant cette salle oblongue au plafond si haut, me rappelant le temple de la lune et du soleil que j'avais visité lors d'une soirée très étonnante. J'admirais tout ce que mes dioptases m'offraient de voir, contemplant cette architecture impressionnante faite d'une pierre claire. Ne voyant personne hormis deux hommes qui priaient sur l'un des nombreux bancs alignés, je prévins Corvus:
-Je vais leur demander si celui qui s'occupe de cet endroit est dans les parages. Je m'approchais des deux individus en question qui avaient mis fin à leur prière en me voyant arriver,leur posant à voix basse mes questions. L'un d'eux répondit en murmurant:-Oui il est là-bas,en train d'installer des cierges.
Il pointa le fond vers un recoin faiblement éclairé. Me doutant que le vampire avait tout entendu, je me dirigeais vers le déambulatoire,les deux inconnus partant de l'église en faisant claquer avec maladresse la porte derrière eux. L'écho soudain de ce son désagréable envahit les lieux en rebondissant sur chaque paroi faiblement éclairée par des candélabres et des torches. Leurs flammes avaient vacillé par ce léger courant d'air,projetant des ombres semblables à des créatures difformes.
L'une d'elles arrêta ma course, pivotant ma tête vers une statue solitaire dans une alcove.Je m'en rapprochait et étonnamment, ces traits me mirent mal à l'aise,certains souvenirs ne voulant plus se taire. J'avais un drôle de pressentiment, certaine qu'il y avait une chose qui m'échappait là, en ce moment précis. Ma mémoire visuelle était tout à fait remarquable si toutefois, je ne la voilais pas volontairement pour me protéger de ce que je ne voulais pas me remémorer. Je secouais ma tête de gauche à droite, reprenant mon chemin,tiraillée par ce passé que j'avais toujours muselé, sentant qu'il fallait une fois pour toutes,le libérer.
Sans vraiment regarder ou même écouter, j'allais vers cet homme en habit de cérémonie,perdue dans mes pensées au point de ne pas faire attention si le Coeur était à ses côtés ou s'ils discutaient. Non. Détachée de ce présent, je réfléchissais, passant une main dans mes cheveux en relevant sans le vouloir ma capuche, mes dioptases fixant le sol froid. Il eut un léger mouvement et en relevant mon regard vers celui qui tenait une bougie entre ses mains grassouillettes,je demandais sans tenir compte si je coupais la parole:
-D'où proviennent ces statues ?
L'homme paru interloqué par ma question sortit de nulle part,répondant quand même:
-La plupart d'un sculpteur qui malheureusement,est mort d'une maladie. Mais depuis une dizaine d'années, un autre est venu s'installer à l'extérieur de la ville,sur une corniche à l'Ouest.Il nous a gracieusement offert certaines de ses oeuvres,en plus de nous aider à entretenir et rénover l'église ainsi que d'autres bâtiments plus ou moins importants dans la ville.
Je loupais un battement,ne croyant pas une seconde que le doute puisse avoir une place ici,entre ces murs qui avaient entendu tant de prière et de péchés ignobles. Cela faisait douze années que j'avais rejoint l'Empire, que le Brumembrun avait coulé.Cela concordés parfaitement à ses dires, entendant ce bruit répétitif qui percute une surface solide de plus en plus fort dans ma tête devenue douloureuse. Je posais ma dextre sur ma tempe ,enchainant :
-Comment se nomme-t-il ?
-Pourquoi me posez-vous toutes ces questions ? Je ne tiens pas à attirer les ennuis sur cet homme au combien généreux.
Qwellaana discute en 009966
Sentinelle Nocturne
Shawn Fraldarius
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Info personnage
Race: Humain x Ange
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal Bon
Rang: B
Le style rudimentaire de cette église pouvait faire froid dans le dos, même pour Corvus. Enfin, surtout pour lui, étant donné qu’il détestait par-dessus tout le Divinisme et tout ce qui tournait autour. Que ce soit les croyants ou leur stupide hiérarchie, ou même les lieux de foi qui sont franchement moches. Enfin, c’était pour le bien de l’amie de Cyradil et ce, même si le vampire n’éprouvait aucun plaisir à être ici, à Mael et, avec une Valkyrie qui le rend fou à chaque fois qu’il pose ses rubis sur elle. Enfin, à un moment, il fallait passer à autre chose et justement, il avait l’occasion de se passer les nerfs sur ce pauvre homme. Après tout, Mael était sous le contrôle militaire du Reike, qu’est-ce que le Cœur pourrait bien avoir à craindre ?
Le regard écarlate de Corvus s’ancra directement dans les yeux du prêtre et, une nouvelle fois, il leva la main, non pas pour dire à son accompagnatrice de se taire, mais bien pour que ce soit le prêtre qui se tut.
« M’enfin, mon pauvre homme, la générosité, ça n’existe pas. Il avait forcément des intentions derrière la tête, comme par exemple, trouver un prétexte pour accéder à l’église, pour avoir certains avantages au sein de celle-ci, non ? » Répondit le vampire, le regard devenant de plus en plus intense. Cette envie de sang, elle devenait de plus en plus intenable, il avait besoin de se nourrir, depuis plusieurs jours. Mais, pourquoi ne le faisait-il pas ? Eh bien, ça, c’était un secret, mais il avait bien ses propres raisons et, son objectif personnel. Après tout, comme dit plus tôt, il n’était pas là par pur plaisir.
Le vampire, laissant son regard persister dans celui de son interlocuteur, leva légèrement le bras pour venir déposer sa main délicatement sur l’épaule du petit prêtre. Un léger sourire sur le coin des lèvres mais, pas un sourire moqueur ou amusé, non, un sourire terrifiant. Il voulait le faire plier et ce, sans la moindre difficulté. Il le pouvait, après tout, il était imposant et terrifiant à la fois. Et puis, cette belle cicatrice qui traverse tout son visage pouvait témoigner d’une certaine hargne que même un Diviniste pouvait approuver.
« C’est bien amusant tout cela mais, voyez-vous, je suis un homme très, très…. Très important au sein du Reike et, comme vous le savez, Mael repose sur le Reike, en ce moment. Alors, si vous voulez que cette Église, aussi laide soit-elle, reste ouverte, vous feriez bien de parler afin de me faire perdre un minimum de temps, d’accord ? Et puis, soyons honnête, si ce n’est pas lui qui aura des problèmes, ce sera vous. Vous et tous les fidèles qui pratiquent dans ce lieu de culte. Alors, êtes-vous décidé à parler ? » Demanda le vampire, ses yeux s’éclaircissant de plus en plus, d’une lueur rougeâtre, comme si Corvus commençait à délicatement canaliser un sort de sang.
Le visage du prêtre, vieilli par la force des ans, se décomposa en entendant les paroles de l’imposante créature, chasseur nocturne qui, il le savait, pouvait mettre fin à ses jours sans aucun remord. Il porta l’une de ses mains devant sa bouche et se racla longuement la gorge, afin de se reprendre en main. Puis, il prit la parole, en bégayant.
« Oui… oui… bien sûr… je vais vous dire tout ce que je sais. » Murmura-t-il, en regardant dans le coin supérieur de la grande salle de l’église. Il regarda, dans le vide, et, il fit un signe de la tête. Ni Corvus ni Qwellaana ne pouvait comprendre pourquoi il faisait cela mais, il l’avait fait. Le vampire se retourna pour scruter la pièce mais, il n’y avait rien. Bof, il devait certainement voir des entités invisibles, des entités à l’image de sa foi. « Suivez-moi, s’il vous plaît. » Continua-t-il, tout en se mettant en marche en direction de l’arrière-salle.
Une fois devant la porte de celle-ci, il fit un signe de la main pour intimer à ses interlocuteurs de passer en premier, puis il referma la porte derrière eux, en la claquant avec une certaine force que le Cœur ne lui devinait pas. Puis, il s’installa sur son siège, au bout de la table et, une nouvelle fois, il fit un signe de la main à ses invités, leur demandant poliment de s’asseoir. Évidemment, en bon gentleman qu’il était, Corvus tint le siège pour permettre à Qwellaana de s’installer confortablement. Non, ce n’est pas vrai, il lui passa simplement devant, adoptant une stature droite pour prendre plus d’importance qu’elle dans la pièce, puis alla directement s’asseoir, après bien entendu, avoir tiré légèrement le siège pour lui faciliter l’accès. Il ne perdait pas de sa certaine noblesse. Il laissa son dos épouser les formes de l’assise, puis attendit que la Valkyrie s’installât à son tour. Désormais, il ne manquait plus que les explications de l’homme, pour que la quête de nos protagonistes puisse continuer, sans embûche, ils l’espéraient.
Le regard écarlate de Corvus s’ancra directement dans les yeux du prêtre et, une nouvelle fois, il leva la main, non pas pour dire à son accompagnatrice de se taire, mais bien pour que ce soit le prêtre qui se tut.
« M’enfin, mon pauvre homme, la générosité, ça n’existe pas. Il avait forcément des intentions derrière la tête, comme par exemple, trouver un prétexte pour accéder à l’église, pour avoir certains avantages au sein de celle-ci, non ? » Répondit le vampire, le regard devenant de plus en plus intense. Cette envie de sang, elle devenait de plus en plus intenable, il avait besoin de se nourrir, depuis plusieurs jours. Mais, pourquoi ne le faisait-il pas ? Eh bien, ça, c’était un secret, mais il avait bien ses propres raisons et, son objectif personnel. Après tout, comme dit plus tôt, il n’était pas là par pur plaisir.
Le vampire, laissant son regard persister dans celui de son interlocuteur, leva légèrement le bras pour venir déposer sa main délicatement sur l’épaule du petit prêtre. Un léger sourire sur le coin des lèvres mais, pas un sourire moqueur ou amusé, non, un sourire terrifiant. Il voulait le faire plier et ce, sans la moindre difficulté. Il le pouvait, après tout, il était imposant et terrifiant à la fois. Et puis, cette belle cicatrice qui traverse tout son visage pouvait témoigner d’une certaine hargne que même un Diviniste pouvait approuver.
« C’est bien amusant tout cela mais, voyez-vous, je suis un homme très, très…. Très important au sein du Reike et, comme vous le savez, Mael repose sur le Reike, en ce moment. Alors, si vous voulez que cette Église, aussi laide soit-elle, reste ouverte, vous feriez bien de parler afin de me faire perdre un minimum de temps, d’accord ? Et puis, soyons honnête, si ce n’est pas lui qui aura des problèmes, ce sera vous. Vous et tous les fidèles qui pratiquent dans ce lieu de culte. Alors, êtes-vous décidé à parler ? » Demanda le vampire, ses yeux s’éclaircissant de plus en plus, d’une lueur rougeâtre, comme si Corvus commençait à délicatement canaliser un sort de sang.
Le visage du prêtre, vieilli par la force des ans, se décomposa en entendant les paroles de l’imposante créature, chasseur nocturne qui, il le savait, pouvait mettre fin à ses jours sans aucun remord. Il porta l’une de ses mains devant sa bouche et se racla longuement la gorge, afin de se reprendre en main. Puis, il prit la parole, en bégayant.
« Oui… oui… bien sûr… je vais vous dire tout ce que je sais. » Murmura-t-il, en regardant dans le coin supérieur de la grande salle de l’église. Il regarda, dans le vide, et, il fit un signe de la tête. Ni Corvus ni Qwellaana ne pouvait comprendre pourquoi il faisait cela mais, il l’avait fait. Le vampire se retourna pour scruter la pièce mais, il n’y avait rien. Bof, il devait certainement voir des entités invisibles, des entités à l’image de sa foi. « Suivez-moi, s’il vous plaît. » Continua-t-il, tout en se mettant en marche en direction de l’arrière-salle.
Une fois devant la porte de celle-ci, il fit un signe de la main pour intimer à ses interlocuteurs de passer en premier, puis il referma la porte derrière eux, en la claquant avec une certaine force que le Cœur ne lui devinait pas. Puis, il s’installa sur son siège, au bout de la table et, une nouvelle fois, il fit un signe de la main à ses invités, leur demandant poliment de s’asseoir. Évidemment, en bon gentleman qu’il était, Corvus tint le siège pour permettre à Qwellaana de s’installer confortablement. Non, ce n’est pas vrai, il lui passa simplement devant, adoptant une stature droite pour prendre plus d’importance qu’elle dans la pièce, puis alla directement s’asseoir, après bien entendu, avoir tiré légèrement le siège pour lui faciliter l’accès. Il ne perdait pas de sa certaine noblesse. Il laissa son dos épouser les formes de l’assise, puis attendit que la Valkyrie s’installât à son tour. Désormais, il ne manquait plus que les explications de l’homme, pour que la quête de nos protagonistes puisse continuer, sans embûche, ils l’espéraient.
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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Corvus ne se fit pas prier pour intervenir dans la discussion que le prêtre voulait clore au plus vite. Déja qu' il n'était pas d'un naturel commode, alors face à un interlocuteur qui ne voulait pas donner l'information que nous désirons savoir, il ne prit aucune pincette. Dans un autre contexte,,je lui aurais demandé d'être moins agressif mais en voyant ce que ces menaces et sa prestance parvenaient à faire sans utiliser la moindre violence si ce n'est verbal, je me ravisais.
J'eus presque l'impression qu'il avait été gentil avec moi vu comment il parlait avec celui qui concéda à accéder à notre demande, en fixant un point invisible. Je levais un sourcil, perplexe en découvrant le vide qu'il semblait avoir consulté. Je laissais le Coeur prendre les rênes de la conversation si l'on pouvait appeler ça ainsi, cherchant un détail qui expliquerait la réaction de l'homme potelé qui nous invita à le suivre. Avant d'entrer dans l'arrière arrière, je vérifiais les alentours de mes dioptases qui virent les flammes d'un candélabre s'agiter de façon à peine perceptible,assez pour semer le doute.Pas suffisant pour m'inquiéter.
Je pénétrais dans la pièce peu éclairée, sursautant par le bruit de la porte qui s'était fermé brusquement, m'installant à la suite du Coeur qui n'avait pas l'air d'être le plus galant. Cela m'indifféra complétement, trop préoccupée par ce qu'il s'était passé, en plus d'avoir tendance à vouloir toujours me débrouiller seule. Chose que j'avais l'impression que nous n'étions plus,des frissons parcourant ma nuque qui crut ressentir un mouvement dans l'air alors que nous étions tous les trois assis,totalement Immobile.
-Je vais vous donner les renseignements que vous désirez, laissez moi chercher un peu.
Quelque chose ne collait pas, voyant bien que le prêtre prenait son temps pendant qu'il fouillait dans un tiroir de son bureau en faisant un boucan pas nécessaire. Je caressais mon cou avec ma dextre,sentant l'une de mes cicatrices me bruler par cette crainte qui refaisait surface. Je repensais à ces bougies, à ce frémissement sur ma peau qui se rappelait de la douleur de ces morsures glaciales. Je fixais Corvus, me sentant un peu en sécurité juste en le regardant étrangement.
-Ah voilà ce que je cherchais,tenez. Il sortit une feuille qu'il regarda brièvement pour vérifier si c'était bien le bon puis il le fit glisser lentement sur le bureau en bois. Je l'attrapais, le rapprochant de mes yeux pour le lire d'une voix claire en croisant mes jambes:-Il se nomme Radomir Keyton ...Je fis directement le lien entre ce nom de famille et celui que j'avais lu dans le dossier chez le Coeur,continuant quand même:-Il possède un musée à l'extérieur de la ville, qui fait office de demeure et...
Les mots commencèrent à devenir de plus en plus flou, s'inverser soudainement avec les autres. Je clignais plusieurs fois des yeux, pensant que ce changement de rythme en décalant mes horaires de repos la journée me réussissait pas. Je ne parvenais plus à lire,jusqu'à ce que les lettres forment un prénom que je connaissais bien. En voyant mon nom envahir la surface papier de moins en moins blanc à force qu'il se répète,mes mains tremblantes l'avaient lâché. Dès l'instant où la feuille quitta mes doigts, elle redevint normale, virevoltant de gauche à droite lentement jusqu'au sol du même ballet que l'automne offrait par ces vents froids et humides.
-Excusez-moi...
Je posais ma main sur ma tempe, pris d'une nouvelle migraine, ne comprenant pas ce qu'il se passait, pourquoi j'avais eu cette hallucination, luttant inconsciemment contre une force qui serrait ma tête dans un étau invisible.Puis je sentis de façon imperceptible quelque chose frôler l'une de mes plumes qui dépassaient du fauteuil, posant mes mains sur mes jambes en me crispant, les sens en alerte en regardant derrière moi. Bon sang,qu'est-ce qui m'arrive ?!
-Vous allez bien?
-Oui,ce n'est rien...
Je me penchais finalement en me ressaisissant,m'arrêtant en ramassant la feuille,croyant voir des marques sur le plancher,sous le bureau du prêtre, mal dissimuler par le tapis. Celles faites par des ongles qui tenteraient de s'aggripper.Comment je le savais? Car j'en avais vu un nombre incalculable quand j'étais retenue dans la cale du bateau, faites par ceux qui avaient tenté d'échapper à leur fin en hurlant. D'autres de mes propres mains.
Je me redressais doucement, sans oser poser mon regard sur l'homme qui nous avait accueillis ici sous la contrainte, de peur qu'il ne se doute que j'avais vu ce qu'il avait mal caché. Qu'il devine que j'étais en train de comprendre qu'il n'était en rien innocent dans cette histoire. Je tentais de calmer mon rythme cardiaque en respirant lentement, relevant mes dioptases vers Corvus, mon seul allié dans ce cauchemar qui ne faisait que commencer. Je lui tendis le papier en essayant de ne pas trembler,lui parlant sans remuer les lèvres peu importe sa mise en garde précédente:
* Veuillez m'excuser de faire irruption dans votre esprit monsieur Sanariel mais je crois que ....*
Comme s'il avait entendu ma conversation par télépathie avec le Coeur, le prêtre passa par dessus le bureau d'un bond agile que je n'aurais jamais soupçonné être capable, une dague à la main. J'avais instinctivement fait basculer Corvus avec sa chaise pour le protéger sans savoir vers qui le porteur d'habits de cérémonie avait vraiment visé en abatant son arme. Je m'écroulais sur le vampire,levant ma main en formant un mur de lumière entre nous et notre agresseur. J'entendis la porte s'ouvrir ainsi que des bruits de pas qui s'éloignaient alors que le prêtre était toujours avec nous dans la pièce.
J'eus presque l'impression qu'il avait été gentil avec moi vu comment il parlait avec celui qui concéda à accéder à notre demande, en fixant un point invisible. Je levais un sourcil, perplexe en découvrant le vide qu'il semblait avoir consulté. Je laissais le Coeur prendre les rênes de la conversation si l'on pouvait appeler ça ainsi, cherchant un détail qui expliquerait la réaction de l'homme potelé qui nous invita à le suivre. Avant d'entrer dans l'arrière arrière, je vérifiais les alentours de mes dioptases qui virent les flammes d'un candélabre s'agiter de façon à peine perceptible,assez pour semer le doute.Pas suffisant pour m'inquiéter.
Je pénétrais dans la pièce peu éclairée, sursautant par le bruit de la porte qui s'était fermé brusquement, m'installant à la suite du Coeur qui n'avait pas l'air d'être le plus galant. Cela m'indifféra complétement, trop préoccupée par ce qu'il s'était passé, en plus d'avoir tendance à vouloir toujours me débrouiller seule. Chose que j'avais l'impression que nous n'étions plus,des frissons parcourant ma nuque qui crut ressentir un mouvement dans l'air alors que nous étions tous les trois assis,totalement Immobile.
-Je vais vous donner les renseignements que vous désirez, laissez moi chercher un peu.
Quelque chose ne collait pas, voyant bien que le prêtre prenait son temps pendant qu'il fouillait dans un tiroir de son bureau en faisant un boucan pas nécessaire. Je caressais mon cou avec ma dextre,sentant l'une de mes cicatrices me bruler par cette crainte qui refaisait surface. Je repensais à ces bougies, à ce frémissement sur ma peau qui se rappelait de la douleur de ces morsures glaciales. Je fixais Corvus, me sentant un peu en sécurité juste en le regardant étrangement.
-Ah voilà ce que je cherchais,tenez. Il sortit une feuille qu'il regarda brièvement pour vérifier si c'était bien le bon puis il le fit glisser lentement sur le bureau en bois. Je l'attrapais, le rapprochant de mes yeux pour le lire d'une voix claire en croisant mes jambes:-Il se nomme Radomir Keyton ...Je fis directement le lien entre ce nom de famille et celui que j'avais lu dans le dossier chez le Coeur,continuant quand même:-Il possède un musée à l'extérieur de la ville, qui fait office de demeure et...
Les mots commencèrent à devenir de plus en plus flou, s'inverser soudainement avec les autres. Je clignais plusieurs fois des yeux, pensant que ce changement de rythme en décalant mes horaires de repos la journée me réussissait pas. Je ne parvenais plus à lire,jusqu'à ce que les lettres forment un prénom que je connaissais bien. En voyant mon nom envahir la surface papier de moins en moins blanc à force qu'il se répète,mes mains tremblantes l'avaient lâché. Dès l'instant où la feuille quitta mes doigts, elle redevint normale, virevoltant de gauche à droite lentement jusqu'au sol du même ballet que l'automne offrait par ces vents froids et humides.
-Excusez-moi...
Je posais ma main sur ma tempe, pris d'une nouvelle migraine, ne comprenant pas ce qu'il se passait, pourquoi j'avais eu cette hallucination, luttant inconsciemment contre une force qui serrait ma tête dans un étau invisible.Puis je sentis de façon imperceptible quelque chose frôler l'une de mes plumes qui dépassaient du fauteuil, posant mes mains sur mes jambes en me crispant, les sens en alerte en regardant derrière moi. Bon sang,qu'est-ce qui m'arrive ?!
-Vous allez bien?
-Oui,ce n'est rien...
Je me penchais finalement en me ressaisissant,m'arrêtant en ramassant la feuille,croyant voir des marques sur le plancher,sous le bureau du prêtre, mal dissimuler par le tapis. Celles faites par des ongles qui tenteraient de s'aggripper.Comment je le savais? Car j'en avais vu un nombre incalculable quand j'étais retenue dans la cale du bateau, faites par ceux qui avaient tenté d'échapper à leur fin en hurlant. D'autres de mes propres mains.
Je me redressais doucement, sans oser poser mon regard sur l'homme qui nous avait accueillis ici sous la contrainte, de peur qu'il ne se doute que j'avais vu ce qu'il avait mal caché. Qu'il devine que j'étais en train de comprendre qu'il n'était en rien innocent dans cette histoire. Je tentais de calmer mon rythme cardiaque en respirant lentement, relevant mes dioptases vers Corvus, mon seul allié dans ce cauchemar qui ne faisait que commencer. Je lui tendis le papier en essayant de ne pas trembler,lui parlant sans remuer les lèvres peu importe sa mise en garde précédente:
* Veuillez m'excuser de faire irruption dans votre esprit monsieur Sanariel mais je crois que ....*
Comme s'il avait entendu ma conversation par télépathie avec le Coeur, le prêtre passa par dessus le bureau d'un bond agile que je n'aurais jamais soupçonné être capable, une dague à la main. J'avais instinctivement fait basculer Corvus avec sa chaise pour le protéger sans savoir vers qui le porteur d'habits de cérémonie avait vraiment visé en abatant son arme. Je m'écroulais sur le vampire,levant ma main en formant un mur de lumière entre nous et notre agresseur. J'entendis la porte s'ouvrir ainsi que des bruits de pas qui s'éloignaient alors que le prêtre était toujours avec nous dans la pièce.
Qwellaana discute en 009966
Sentinelle Nocturne
Shawn Fraldarius
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Race: Humain x Ange
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Alignement: Loyal Bon
Rang: B
Même si Corvus n’aimait guère ce genre de situation, il fallait bien avouer que la Valkyrie lui avait littéralement sauvé la vie, même s’il s’était subitement retrouvé au sol. Ah ! Cela lui rappelait ses jeunes années, où il se battait encore pour plus fort que lui, où il était encore le bras armé d’un monstre ayant tué toute sa famille. C’est vrai, même après la mort de Corvus Sanariel, il n’avait pas réussi à retrouver ni ses frères et sœurs, ni ses parents. Bon, à cela, il tentait de ne pas y penser, puis se focalisait sur la situation. Qwellaana le protégeait de l’attaque du prêtre -belle performance pour un homme de foi-, tandis que des pas semblaient s’éloigner.
Instinctivement, Corvus tourna légèrement la tête, afin de voir ce qui pouvait bien s’éloigner, mais, il ne vit rien, pas un mouvement. Si, il voyait bien de légers nuages de poussière se soulever sur le sol, de manière séquentielle, comme si quelqu’un était en train de marcher. Pourtant, le prêtre était bien en train de se vautrer sur le bouclier de Lumière de la Valkyrie. À moins que ce ne soit qu’une illusion et que le véritable homme était en train de s’échapper.
« Bordel ! » Hurla Corvus, tandis que ses prunelles se mirent à s’éclaircir d’un rouge intense, signe qu’il était en train de canaliser sa magie de sang pour attaquer. Il se redressa alors légèrement, pour laisser le bas de son corps libre et soudain, sa chemise se souleva légèrement, dévoilant le bas de son dos. Sur celui-ci se dessinait des veines rougeâtres, qui semblaient s’étendre de plus en plus et là, le centre de ce point de racines sanglantes s’ouvrit, laissant des espèces de tentacule créés à partir de la magie du vampire, se libérer de son être.
Le premier tentacule fendit les airs, sifflant de manière stridente, déchirant la poussière qui virevoltait naturellement. La création magique détourna le bouclier de lumière de la Valkyrie pour frapper de plein fouet le prêtre, qui se volatilisa, telle une illusion créée de toute pièce pour permettre à son créateur de fuir.
Un second tentacule s’élança alors à grande vitesse en direction des pas invisibles, mais, malheureusement, le fuyard s’était déjà bien trop éloigné et la magie de Corvus n’était pas infinie. Elle s’épuisa au fur et à mesure qu’elle parcourut les airs, puis, soudain, une lame trancha le tentacule déjà bien épuisé. L’auteur de cette attaque se dévoila alors petit à petit, sortant de son invisibilité à son tour et, sa voix retentit.
« Partez, messire. Je m’occupe des gêneurs. » Déclara-t-il simplement, tandis que derrière lui, le prêtre réapparut et, se positionna derrière le nouvel arrivant, sans pour autant partir, ne sait-on jamais.
En voyant le chevalier apparaître face à eux, Corvus se leva promptement, prêt à aller lui flanquer une rouste. Mais, alors qu’il se retroussa littéralement les manches, Qwellaana se releva à son tour et, se positionna devant lui, comme pour le protéger. « Restez derrière, messire Sanariel ! » Hurla-t-elle. Le vampire ne comprit pas, il ne comprit pas pourquoi la Valkyrie était prête à s’interposer entre leur opposant et lui-même afin de le protéger. Est-ce par pure gentillesse ou par simple sens du devoir ? Il ne le savait pas vraiment, même s’il optait pour la seconde hypothèse. Il ne s’était pas vraiment montré sympathique avec elle, depuis leur rencontre, alors pourquoi en ferait-elle autant ?
« Qwellaana, je… » Commença-t-il à dire, avant d’être soudainement coupé par le mystérieux arrivant.
« Sanariel ? Corvus… Sanariel ? Intéressant… » Annonça le chevalier, tandis qu’il rengainât son arme -qui était une faux- alors que son regard écarlate était rivé sur le vampire devenu Ministre du Reike. Il l’épia, il l’observait, comme s’il le connaissait, personnellement. Sa respiration, forte, se faisait de plus en plus rapide, tandis qu’il continua de parler.
« Sanariel… » Continua-t-il, pliant ses coudes pour lever ses mains, qui se retrouvèrent juste devant son torse. De là, il sortit des griffes en os, de ses mains, en utilisant l’excroissance osseuse, puis, il commença à avancer en direction des protagonistes de cette histoire. L’un comme l’autre n’avait pas la moindre idée de qui se trouvait face à eux. Une seule chose était sûre cependant, c’est qu’il semblait en vouloir atrocement à Corvus, à moins qu’il y ait une prime sur sa tête sans qu’il le sache. Il était Ministre des Finances, après tout, il savait certaines choses qui pouvaient être profitables aussi bien au Diviniste qu’aux Républicains. Mais, si tel était le cas, alors le tuer était une très mauvaise idée.
Quoi qu’il en soit, le chevalier à la faux s’approchait dangereusement de nos protagonistes et, le plus terrifiant était certainement sa démarche, décousue mais déterminée. Ses griffes sifflant dans les airs, il était prêt à trancher le moindre être se mettant au travers de sa route. Il assainit un terrible coup en direction du vampire, qui n’avait pas les mots, tant la situation était déstabilisante et, étrangement familière, pour lui.
Instinctivement, Corvus tourna légèrement la tête, afin de voir ce qui pouvait bien s’éloigner, mais, il ne vit rien, pas un mouvement. Si, il voyait bien de légers nuages de poussière se soulever sur le sol, de manière séquentielle, comme si quelqu’un était en train de marcher. Pourtant, le prêtre était bien en train de se vautrer sur le bouclier de Lumière de la Valkyrie. À moins que ce ne soit qu’une illusion et que le véritable homme était en train de s’échapper.
« Bordel ! » Hurla Corvus, tandis que ses prunelles se mirent à s’éclaircir d’un rouge intense, signe qu’il était en train de canaliser sa magie de sang pour attaquer. Il se redressa alors légèrement, pour laisser le bas de son corps libre et soudain, sa chemise se souleva légèrement, dévoilant le bas de son dos. Sur celui-ci se dessinait des veines rougeâtres, qui semblaient s’étendre de plus en plus et là, le centre de ce point de racines sanglantes s’ouvrit, laissant des espèces de tentacule créés à partir de la magie du vampire, se libérer de son être.
Le premier tentacule fendit les airs, sifflant de manière stridente, déchirant la poussière qui virevoltait naturellement. La création magique détourna le bouclier de lumière de la Valkyrie pour frapper de plein fouet le prêtre, qui se volatilisa, telle une illusion créée de toute pièce pour permettre à son créateur de fuir.
Un second tentacule s’élança alors à grande vitesse en direction des pas invisibles, mais, malheureusement, le fuyard s’était déjà bien trop éloigné et la magie de Corvus n’était pas infinie. Elle s’épuisa au fur et à mesure qu’elle parcourut les airs, puis, soudain, une lame trancha le tentacule déjà bien épuisé. L’auteur de cette attaque se dévoila alors petit à petit, sortant de son invisibilité à son tour et, sa voix retentit.
« Partez, messire. Je m’occupe des gêneurs. » Déclara-t-il simplement, tandis que derrière lui, le prêtre réapparut et, se positionna derrière le nouvel arrivant, sans pour autant partir, ne sait-on jamais.
En voyant le chevalier apparaître face à eux, Corvus se leva promptement, prêt à aller lui flanquer une rouste. Mais, alors qu’il se retroussa littéralement les manches, Qwellaana se releva à son tour et, se positionna devant lui, comme pour le protéger. « Restez derrière, messire Sanariel ! » Hurla-t-elle. Le vampire ne comprit pas, il ne comprit pas pourquoi la Valkyrie était prête à s’interposer entre leur opposant et lui-même afin de le protéger. Est-ce par pure gentillesse ou par simple sens du devoir ? Il ne le savait pas vraiment, même s’il optait pour la seconde hypothèse. Il ne s’était pas vraiment montré sympathique avec elle, depuis leur rencontre, alors pourquoi en ferait-elle autant ?
« Qwellaana, je… » Commença-t-il à dire, avant d’être soudainement coupé par le mystérieux arrivant.
« Sanariel ? Corvus… Sanariel ? Intéressant… » Annonça le chevalier, tandis qu’il rengainât son arme -qui était une faux- alors que son regard écarlate était rivé sur le vampire devenu Ministre du Reike. Il l’épia, il l’observait, comme s’il le connaissait, personnellement. Sa respiration, forte, se faisait de plus en plus rapide, tandis qu’il continua de parler.
« Sanariel… » Continua-t-il, pliant ses coudes pour lever ses mains, qui se retrouvèrent juste devant son torse. De là, il sortit des griffes en os, de ses mains, en utilisant l’excroissance osseuse, puis, il commença à avancer en direction des protagonistes de cette histoire. L’un comme l’autre n’avait pas la moindre idée de qui se trouvait face à eux. Une seule chose était sûre cependant, c’est qu’il semblait en vouloir atrocement à Corvus, à moins qu’il y ait une prime sur sa tête sans qu’il le sache. Il était Ministre des Finances, après tout, il savait certaines choses qui pouvaient être profitables aussi bien au Diviniste qu’aux Républicains. Mais, si tel était le cas, alors le tuer était une très mauvaise idée.
Quoi qu’il en soit, le chevalier à la faux s’approchait dangereusement de nos protagonistes et, le plus terrifiant était certainement sa démarche, décousue mais déterminée. Ses griffes sifflant dans les airs, il était prêt à trancher le moindre être se mettant au travers de sa route. Il assainit un terrible coup en direction du vampire, qui n’avait pas les mots, tant la situation était déstabilisante et, étrangement familière, pour lui.
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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J'avais basculé ,me cognant l'épaule contre le fauteuil qui tomba en éjectant le vampire assis dessus pour s'échouer non loin nous. J'avais donné un coup de pied pour le dégager, élevant une simple barrière à l'aveuglette car j'étais étourdis en levant mon bras en premier, m'appuyant sur l'autre pour me redresser et me reculer du torse de Corvus que j'avais percuté avec ma tête. Assise en faisant face au danger,je ne sentis pas le moindre impact contre la paroi lumineuse alors que le prêtre assénait des coups de dagues de manière répétée.
Ce fut Corvus qui mit fin à cette mascarade, voyant un tentacule cramoisi de sa propre création magique contourner la protection que j'avais érigée pour balayer ce qui n'était en qu'un leurre. Tout fit sens, comprenant que nous avions été victimes d'illusions depuis le début, ce qui me permit de retrouver mon assurance que j'avais perdu . En me retournant, je pus voir le Coeur au regard écarlate envoyer un autre appendice de son dos pour tenter d'arrêter celui qui n'était visible,en vain.Au lieu de l'atteindre, il se fit trancher alors qu'une une voix s'éleva,aussi sinistre que son possesseur qui se révéla lentement.
Cette histoire commençait à prendre des proportions que je n'aurais cru possible. Étant venu à la rencontre du Coeur à la base pour combattre ma peur des vampires en discutant avec lui, je n'aurais jamais imaginé mettre nos vies en péril en acceptant de traquer les auteurs de ces cicatrices sur ma peau. En voulant découvrir la vérité sur les individus qui avaient organisé un trafic de sang il y a des années de cela,nous avions commencé à déterrer quelque chose de plus sombre encore, l'un des gardiens de ce secret nous barrant la route pour laisser fuir celui qui semblait être à la tête de cette conspiration.
Un chevalier en armure lourde nous faisait face, me relevant à la suite de Corvus devant ce danger qui était sorti de nulle part.Était-il là depuis le début ? Juqu'au ces illusions nous avaient induits en erreur ? En voyant le vampire vouloir se diriger sans hésitation vers le guerrier, je m'interposais instinctivement,déployant mes ailes sans quitter de mon champ de vision celui qui comptait se débarrasser de nous:
-Restez derrière, messire Sanariel !
Sans le vouloir,j'avais mis en danger l'ami de Cyradil qui tentait de m'aider pour une raison toujours inconnue, comme cette envie de le protéger à tout prix qui avait surgit alors qu'il n'avait pas été des plus agréable avec moi. Ce n'était pas son statut qui me faisait réagir ainsi, sentant que c'était quelque chose de bien plus profond qui prenait le dessus. Un esprit protecteur qui ressortait inconsciemment envers ce vampire que j'étais prête à défendre alors qu'il y a peu,j'avais redouté.
N'étant pas en capacité de faire la moindre introspection et voyant le porteur de l'arme réagir au nom du Coeur en rangeant son arme, je profitais pour canaliser ma magie. Se connaissaient-ils ? Pourquoi il semblait lui en vouloir ? Plus nous avancions, plus de nouvelles questions s'entremêlaient à d'autres telles des racines impossibles à défaire. Quoi qu'il en soit, mes dioptases plus farouches que jamais fixèrent celui qui forma des griffes osseuses sur ses mains, signe qu'il n'allait pas tarder à attaquer.
-Il est hors de question que vous vous battiez seul. Laissez moi être à vos côtés, pour que nous puissions voir l'aurore ensemble Corvus.
Des paroles étranges qui me semblaient déjà avoir dit sans je ne me l'explique, ce qui se déroula ensuite aussi. En voulant former une racine de l'élément similaire à l'astre solaire en tendant mon bras, pour entraver notre ennemi et laisser le temps à Corvus d'attaquer, ce fut à ma surprise,un parchemin de lumière avec des inscriptions dessus qui se dirigea vers le chevalier. Il l'empêcha de nous atteindre en s'enroulant sur toute la partie inférieure de son corps pour bloquer sa progression. Une douleur intense me vrilla alors soudainement le crâne, posant ma main libre sur ma tempe,un second parchemin lumineux sortant par la suite de ma paume, pour bloquer les bras pourvus de griffes osseuses.
-Humpff..
Avant que je ne parvienne à atteindre mon but, ce dernier disparut, la migraine m'empêchant de garder la concentration nécessaire pour le maintenir et le premier aussi. Je vacillais sur le côté, en proie à un mal qui pouvait provenir de celui qui s'était caché derrière le combattant maintenant libre de ses mouvements. Je m'appuyais sur le bureau pour ne pas tomber, prenant sur moi pour lancer un orbe lumineux qui devint à la place un shakram de lumière,qui frappa de plein fouet le visage que beaucoup avaient pensé être celui d'un homme de confiance.
Il hurla plus que de raison en posant ses mains sur ses yeux qui avaient littéralement fondu alors que je n'avais employé beaucoup de puissance, comprenant directement quand ses os se brisèrent et que sa peau craquela qu'il s'agissait d'un lycan. Il y a peu,j'avais assisté à ce genre de spectacle avec Ersa,d'ou ma réactivité, envoyant un autre shakram avant que le chevalier m'assène un coup de talon dans l'estomac en me coupant la respiration. J'avais tué le lycan avant qu'il n'ait le temps de se transformer complétement, sa masse difforme et grossière percutant lourdement le sol que je rejoignis moi aussi tout en peinant à respirer.
Ce fut Corvus qui mit fin à cette mascarade, voyant un tentacule cramoisi de sa propre création magique contourner la protection que j'avais érigée pour balayer ce qui n'était en qu'un leurre. Tout fit sens, comprenant que nous avions été victimes d'illusions depuis le début, ce qui me permit de retrouver mon assurance que j'avais perdu . En me retournant, je pus voir le Coeur au regard écarlate envoyer un autre appendice de son dos pour tenter d'arrêter celui qui n'était visible,en vain.Au lieu de l'atteindre, il se fit trancher alors qu'une une voix s'éleva,aussi sinistre que son possesseur qui se révéla lentement.
Cette histoire commençait à prendre des proportions que je n'aurais cru possible. Étant venu à la rencontre du Coeur à la base pour combattre ma peur des vampires en discutant avec lui, je n'aurais jamais imaginé mettre nos vies en péril en acceptant de traquer les auteurs de ces cicatrices sur ma peau. En voulant découvrir la vérité sur les individus qui avaient organisé un trafic de sang il y a des années de cela,nous avions commencé à déterrer quelque chose de plus sombre encore, l'un des gardiens de ce secret nous barrant la route pour laisser fuir celui qui semblait être à la tête de cette conspiration.
Un chevalier en armure lourde nous faisait face, me relevant à la suite de Corvus devant ce danger qui était sorti de nulle part.Était-il là depuis le début ? Juqu'au ces illusions nous avaient induits en erreur ? En voyant le vampire vouloir se diriger sans hésitation vers le guerrier, je m'interposais instinctivement,déployant mes ailes sans quitter de mon champ de vision celui qui comptait se débarrasser de nous:
-Restez derrière, messire Sanariel !
Sans le vouloir,j'avais mis en danger l'ami de Cyradil qui tentait de m'aider pour une raison toujours inconnue, comme cette envie de le protéger à tout prix qui avait surgit alors qu'il n'avait pas été des plus agréable avec moi. Ce n'était pas son statut qui me faisait réagir ainsi, sentant que c'était quelque chose de bien plus profond qui prenait le dessus. Un esprit protecteur qui ressortait inconsciemment envers ce vampire que j'étais prête à défendre alors qu'il y a peu,j'avais redouté.
N'étant pas en capacité de faire la moindre introspection et voyant le porteur de l'arme réagir au nom du Coeur en rangeant son arme, je profitais pour canaliser ma magie. Se connaissaient-ils ? Pourquoi il semblait lui en vouloir ? Plus nous avancions, plus de nouvelles questions s'entremêlaient à d'autres telles des racines impossibles à défaire. Quoi qu'il en soit, mes dioptases plus farouches que jamais fixèrent celui qui forma des griffes osseuses sur ses mains, signe qu'il n'allait pas tarder à attaquer.
-Il est hors de question que vous vous battiez seul. Laissez moi être à vos côtés, pour que nous puissions voir l'aurore ensemble Corvus.
Des paroles étranges qui me semblaient déjà avoir dit sans je ne me l'explique, ce qui se déroula ensuite aussi. En voulant former une racine de l'élément similaire à l'astre solaire en tendant mon bras, pour entraver notre ennemi et laisser le temps à Corvus d'attaquer, ce fut à ma surprise,un parchemin de lumière avec des inscriptions dessus qui se dirigea vers le chevalier. Il l'empêcha de nous atteindre en s'enroulant sur toute la partie inférieure de son corps pour bloquer sa progression. Une douleur intense me vrilla alors soudainement le crâne, posant ma main libre sur ma tempe,un second parchemin lumineux sortant par la suite de ma paume, pour bloquer les bras pourvus de griffes osseuses.
-Humpff..
Avant que je ne parvienne à atteindre mon but, ce dernier disparut, la migraine m'empêchant de garder la concentration nécessaire pour le maintenir et le premier aussi. Je vacillais sur le côté, en proie à un mal qui pouvait provenir de celui qui s'était caché derrière le combattant maintenant libre de ses mouvements. Je m'appuyais sur le bureau pour ne pas tomber, prenant sur moi pour lancer un orbe lumineux qui devint à la place un shakram de lumière,qui frappa de plein fouet le visage que beaucoup avaient pensé être celui d'un homme de confiance.
Il hurla plus que de raison en posant ses mains sur ses yeux qui avaient littéralement fondu alors que je n'avais employé beaucoup de puissance, comprenant directement quand ses os se brisèrent et que sa peau craquela qu'il s'agissait d'un lycan. Il y a peu,j'avais assisté à ce genre de spectacle avec Ersa,d'ou ma réactivité, envoyant un autre shakram avant que le chevalier m'assène un coup de talon dans l'estomac en me coupant la respiration. J'avais tué le lycan avant qu'il n'ait le temps de se transformer complétement, sa masse difforme et grossière percutant lourdement le sol que je rejoignis moi aussi tout en peinant à respirer.
Qwellaana discute en 009966
Sentinelle Nocturne
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Race: Humain x Ange
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal Bon
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« Restez derrière, messire Sanariel. » Pour une raison qui lui était inconnue, cette phrase résonnait en son esprit comme étant familière, elle semblait lui rappeler des choses, des souvenirs lointains mais dont il n’arrivait pas à trouver l’origine. Malheureusement, il n’avait pas vraiment le temps d’y réfléchir, étant donné qu’il était en plein combat. Le Chevalier s’était approché dangereusement des protagonistes et, seul le parchemin lumineux de la Valkyrie l’entravait dans sa course. Cette femme, elle était preuse, vaillante et ne semblait reculer devant rien. Étrangement, elle lui rappelait un peu sa fille, si elle avait eu la chance de grandir. Lorsqu’elle jouait avec d’autres enfants, dans les rues de Kyouji, elle aimait protéger ses semblables. Une époque bien lointaine. Pourtant, encore une fois, il était persuadé que ce n’était pas ce souvenir précis qu’il recherchait.
« Voir l’aurore ensemble… » Murmura le vampire, en réaction aux paroles de son interlocutrice. De nouveau, ces paroles faisaient échos dans son esprit et alors, ses prunelles se mirent à s’illuminer, pour qu’il pût déverser sa rage en usant de sa magie du sang, qu’il dirigea directement sur le Chevalier, en contournant l’enveloppe corporelle et les ailes de la Valkyrie. Mais, cette dernière vacilla alors et le Vampire se retrouva seul face à un adversaire qui n’était plus entravé d’une part et, qui avait l’air de lui en vouloir à la vie d’une seconde.
Seulement, le shakram lumineux et intense de la Valkyrie avait non seulement brûlé les yeux du Lycan, mais aussi endommagé ceux de Corvus -qui se régénèrerait plus tard- et brûlé l’un des deux yeux du Chevalier, ce dernier soupirant longuement dans son casque et stoppant toute attaque. Il recula même de quelques pas, puis observa de son dernier œil valide, le cadavre du prêtre s’écroulant sur le parquet de l’église.
« Qwellaana… Airdeoza ? Intéressant. » Déclara l’étrange homme, avant de faire un saut en arrière pour marquer la distance entre lui et les protagonistes. Ce n’était pas fini, Corvus n’en avait pas fini. Il ne se préoccupa plus que nécessaire de la Valkyrie et usa de nouveau de sa magie du sang pour attaquer le chevalier, à l’aide d’un tentacule. Seulement, contre toute attente, son adversaire fit de même et bloqua l’attaque du vampire, cette dernière éclatant en un nuage de sang brouillant l’espace visible entre les deux assaillants. Le Chevalier profita de ce petit temps de pause pour reculer, jusqu’à la porte, ses bottes d’aciers claquant contre le sol, effectuant une mélodie macabre. Le Chevalier Noir, tel était son nom mais cela, nos protagonistes ne le savaient pas encore.
Une fois le brouillard de sang dissipé, le Chevalier Noir porta son regard intense et écarlate sur le vampire, sa respiration devenant de plus en plus forte. Il se mit presque à rire, mais pas un rire marrant, un rire amer, comme s’il s’apprêtait de nouveau à attaquer. Mais il n’en fit rien.
« Tu n’es pas Corvus Sanariel. Non. Si tu étais réellement cet homme, tu ne te baladerais pas avec cette femme, à Maël et surtout, tu serais bien plus puissant. Je serais certainement déjà mort. Mais alors, qui es-tu ? Un imposteur, manifestement. » Demanda le Chevalier, sa voix crépitante de curiosité à l’égard du vampire qui se tenait aux côtés de Qwellaana.
« Tu ne sais manifestement pas de quoi tu parles. » Répondit-il simplement, tandis qu’il fronçait les sourcils. Ses yeux se mirent de nouveau à s’illuminer et un nouveau tentacule jaillit du dos de Corvus, pour se positionner devant lui. Un second naquit et vint se placer devant la Valkyrie, comme s’il voulait la protéger.
« Oh que si. Crois-moi, je sais de quoi je parle. Corvus était un être impitoyable et toi, que fais-tu ? Tu utilises ta magie pour protéger une Valkyrie ? À moins que ce ne soit qu’un simple jeu et, que tu tentes d’amadouer cette femme pour la dévorer plus tard. Ça, ça te ressemblerait davantage. » Expliqua le Chevalier Noir, alors qu’il marqua une légère pause, pour se retourner. Ses yeux se dirigèrent vers une seconde présence, qui était restée invisible jusque-là.
« J’en ai assez vu pour aujourd’hui. Rentrons à Arianrhod. » Annonça-t-il, dans le vide certainement. Enfin, du point de vue de Corvus et Qwellaana. Puis, le Chevalier s’en alla, sans que Corvus ne tente de le rattraper. À vrai dire, il était légèrement plus puissant et, ses paroles l’avaient quelque peu déstabilisé.
Quoi qu’il en soit, revoilà le retour au calme et nos protagonistes pouvaient souffler, malgré le fait qu’un cadavre de Lycanthrope gisait juste à côté d’eux. Le regard de Corvus glissa alors en direction de la Valkyrie, alors qu’il ne prit même pas la peine de l’aider à se relever.
« Vous me faites penser à ma fille, pour une raison qui m’échappe, dame Airdeoza. » Avoua le Cœur de l’empire, alors qu’il se mettait en marche en direction de la sortie, enjambant le cadavre de prêtre. Mais, juste avant de quitter les lieux, le vampire réfléchit. Il réfléchit à ce qu’il avait entendu. Arianrhod. Quel étrange nom. Était-ce un village ? Un lieu saint ? Une cachette de bandit ? Qu’importe pour l’instant.
« Je suis navré. Nous n’avons pas eu les réponses que nous attendions. Une idée d’où aller ensuite ? » Demanda-t-il, brièvement, tandis qu’il n’avait pas encore très envie de parler. Surtout après ce qu’il venait de se passer. Comment, comment l’homme en armure connaissait l’identité de Corvus Sanariel ? La vraie, pas celle de l’actuelle. Un homme impitoyable, capable de se jouer d’une jeune Valkyrie pour la tuer et profiter de son sang. C’était exactement ce qu’aurait fait le père adoptif de Corvus, enfin, de Jeritza. Alors, le Chevalier Noir était-il une de ses connaissances, ayant survécu au millénaire passé depuis cette tragédie ? La tragédie qui fit naître le Corvus Sanariel d’aujourd’hui, au détriment de celui du passé, mort et enterré sous les ruines du manoir de Kyouji. Le vampire ne le savait pas et, tant de mystère était encore à résoudre.
Ce qui était certain, c’est que le Cœur ne s’attendait pas à ce genre d’événement en recevant, il y a quelques jours de cela, la visite de Qwellaana Airdeoza.
« Voir l’aurore ensemble… » Murmura le vampire, en réaction aux paroles de son interlocutrice. De nouveau, ces paroles faisaient échos dans son esprit et alors, ses prunelles se mirent à s’illuminer, pour qu’il pût déverser sa rage en usant de sa magie du sang, qu’il dirigea directement sur le Chevalier, en contournant l’enveloppe corporelle et les ailes de la Valkyrie. Mais, cette dernière vacilla alors et le Vampire se retrouva seul face à un adversaire qui n’était plus entravé d’une part et, qui avait l’air de lui en vouloir à la vie d’une seconde.
Seulement, le shakram lumineux et intense de la Valkyrie avait non seulement brûlé les yeux du Lycan, mais aussi endommagé ceux de Corvus -qui se régénèrerait plus tard- et brûlé l’un des deux yeux du Chevalier, ce dernier soupirant longuement dans son casque et stoppant toute attaque. Il recula même de quelques pas, puis observa de son dernier œil valide, le cadavre du prêtre s’écroulant sur le parquet de l’église.
« Qwellaana… Airdeoza ? Intéressant. » Déclara l’étrange homme, avant de faire un saut en arrière pour marquer la distance entre lui et les protagonistes. Ce n’était pas fini, Corvus n’en avait pas fini. Il ne se préoccupa plus que nécessaire de la Valkyrie et usa de nouveau de sa magie du sang pour attaquer le chevalier, à l’aide d’un tentacule. Seulement, contre toute attente, son adversaire fit de même et bloqua l’attaque du vampire, cette dernière éclatant en un nuage de sang brouillant l’espace visible entre les deux assaillants. Le Chevalier profita de ce petit temps de pause pour reculer, jusqu’à la porte, ses bottes d’aciers claquant contre le sol, effectuant une mélodie macabre. Le Chevalier Noir, tel était son nom mais cela, nos protagonistes ne le savaient pas encore.
Une fois le brouillard de sang dissipé, le Chevalier Noir porta son regard intense et écarlate sur le vampire, sa respiration devenant de plus en plus forte. Il se mit presque à rire, mais pas un rire marrant, un rire amer, comme s’il s’apprêtait de nouveau à attaquer. Mais il n’en fit rien.
« Tu n’es pas Corvus Sanariel. Non. Si tu étais réellement cet homme, tu ne te baladerais pas avec cette femme, à Maël et surtout, tu serais bien plus puissant. Je serais certainement déjà mort. Mais alors, qui es-tu ? Un imposteur, manifestement. » Demanda le Chevalier, sa voix crépitante de curiosité à l’égard du vampire qui se tenait aux côtés de Qwellaana.
« Tu ne sais manifestement pas de quoi tu parles. » Répondit-il simplement, tandis qu’il fronçait les sourcils. Ses yeux se mirent de nouveau à s’illuminer et un nouveau tentacule jaillit du dos de Corvus, pour se positionner devant lui. Un second naquit et vint se placer devant la Valkyrie, comme s’il voulait la protéger.
« Oh que si. Crois-moi, je sais de quoi je parle. Corvus était un être impitoyable et toi, que fais-tu ? Tu utilises ta magie pour protéger une Valkyrie ? À moins que ce ne soit qu’un simple jeu et, que tu tentes d’amadouer cette femme pour la dévorer plus tard. Ça, ça te ressemblerait davantage. » Expliqua le Chevalier Noir, alors qu’il marqua une légère pause, pour se retourner. Ses yeux se dirigèrent vers une seconde présence, qui était restée invisible jusque-là.
« J’en ai assez vu pour aujourd’hui. Rentrons à Arianrhod. » Annonça-t-il, dans le vide certainement. Enfin, du point de vue de Corvus et Qwellaana. Puis, le Chevalier s’en alla, sans que Corvus ne tente de le rattraper. À vrai dire, il était légèrement plus puissant et, ses paroles l’avaient quelque peu déstabilisé.
Quoi qu’il en soit, revoilà le retour au calme et nos protagonistes pouvaient souffler, malgré le fait qu’un cadavre de Lycanthrope gisait juste à côté d’eux. Le regard de Corvus glissa alors en direction de la Valkyrie, alors qu’il ne prit même pas la peine de l’aider à se relever.
« Vous me faites penser à ma fille, pour une raison qui m’échappe, dame Airdeoza. » Avoua le Cœur de l’empire, alors qu’il se mettait en marche en direction de la sortie, enjambant le cadavre de prêtre. Mais, juste avant de quitter les lieux, le vampire réfléchit. Il réfléchit à ce qu’il avait entendu. Arianrhod. Quel étrange nom. Était-ce un village ? Un lieu saint ? Une cachette de bandit ? Qu’importe pour l’instant.
« Je suis navré. Nous n’avons pas eu les réponses que nous attendions. Une idée d’où aller ensuite ? » Demanda-t-il, brièvement, tandis qu’il n’avait pas encore très envie de parler. Surtout après ce qu’il venait de se passer. Comment, comment l’homme en armure connaissait l’identité de Corvus Sanariel ? La vraie, pas celle de l’actuelle. Un homme impitoyable, capable de se jouer d’une jeune Valkyrie pour la tuer et profiter de son sang. C’était exactement ce qu’aurait fait le père adoptif de Corvus, enfin, de Jeritza. Alors, le Chevalier Noir était-il une de ses connaissances, ayant survécu au millénaire passé depuis cette tragédie ? La tragédie qui fit naître le Corvus Sanariel d’aujourd’hui, au détriment de celui du passé, mort et enterré sous les ruines du manoir de Kyouji. Le vampire ne le savait pas et, tant de mystère était encore à résoudre.
Ce qui était certain, c’est que le Cœur ne s’attendait pas à ce genre d’événement en recevant, il y a quelques jours de cela, la visite de Qwellaana Airdeoza.
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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Pliée en deux,hoquetant pour reprendre ma respiration, je ne parvenais pas à me relever tout de suite. Ce pieu qui irradiait ma tête d'une douleur bien plus intense que ce que m'avait infligeait le chevalier assez clément persistait alors que le prêtre n'était plus. Je gardais mon calme néanmoins, consciente du danger et que si le type en armure avait vraiment voulu me blesser, il l'aurait déjà fait. Au lieu de ça, il prononça mon nom en entier, persuadée que Corvus n'avait dit que mon prénom.
Un nouveau voile de mystère vint obscurcir les précédents, sans que celui qui prenait les croyants pour ses agneaux ne puisse apporter d'autres éclaircissements. Son acolyte s'était reculé après avoir regardé ce corps joncher le parquet,sans continuer ce combat qui s'était transformée en duel. Corvus prit les devants en l'attaquant avec son tentacule carmin,l'autre ripostant exactement de la même façon,semant un certain trouble qu'il continua d'amplifier après que le rideau brumeux se soit volatilisé.
Le bruit de son souffle sous son casque s'amplifia,donna l'impression qu'il n'y avait plus rien d'humain sous ces couches de métal qui réfléchissait la faible lueur des flammes peu nombreuse dans cet espace restreint. Son rire déformé par la protection qui cachait ses traits laissa place à un commentaire auquel je ne m'y attendais pas. Une révélation pour être exact et pas des moindres. En proie à cette migraine qui n'avait l'air d'être naturelle, je ne pouvais que écouter.
Je profitais que le Coeur fit apparaitre un tentacule pour me protéger en plus d'un autre, pour m'entourer de mes ailes, afin de cacher que j'étais en train de guérir mes cotes fêlées sans que le chevalier puisse le remarquer. Un geste protecteur assez inattendu que le combattant releva, en plus de certains détails intrigants, sur la réelle identité de Corvus. Un échange ou le concerné resta presque muet, se défendant à peine contrairement à ce que j'aurais pensé, laissant même partir celui qui avait utilisé une magie similaire à la sienne.Je fus parcouru d'un frisson à cette éventualité. Celle que depuis le début, il avait pour projet de planter ses dents sur ma peau déjà marquée.
La migraine avait disparu avec la menace qui cliqueta,m'agenouillant avant de me relever complétement en m'aidant du rebord du meuble. Je me retournais vers Corvus, repliant mes ailes derrière mon dos,quelque peu surprise par son commentaire qui me laissa bouche bée. Je restais plantée là, touchée plus que de raison par ces quelques mots qu'il avait dit sans un ton de reproche,tournant ma tête vers le parterre,gênée. Par ma réaction, ayant toujours souhaité connaitre mon père qui malheureusement,comme la plupart des mâles reproducteurs qui côtoyaient mes congénères, fut tué, une fois son devoir accomplit.
Avant de suivre celui qui m'avait rappelé ce manque de figure paternelle, ce qui était plutôt ironique car j'étais une valkyrie, je poussais le bureau qui m'avait servi à me relever. J'avais besoin de me retrouver seule,de mettre certains détails au clair. Je soulevais le tapis ou j'avais remarqué les griffures, découvrant une trappe. Il n'y avait aucun cadenas et en l'ouvrant, je découvris une petite pièce vide. Je l'éclairais de ma sphère devenue plus complexe sans que je ne puisse expliquer pourquoi, découvrant des traces de sang séché et ces mêmes marques d'ongles un peu partout, sans trouver aucun corps. Un endroit qui devait servir à stocker du bétail.
Je refermais le battant ,cette peine d'avoir découvert ça,tout en notant tout ce que nous avions découvert dans mon esprit qui commençait à tracer des liens logiques. Je marchais jusqu'au Coeur, le fixant en repensant aux paroles du chevalier qui avait émis l'hypothèse que Corvus allait se jeter à ma gorge à moment à un autre. Lui qui avait tendance à être désagréable, le voilà qui regrettait la tournure des événements. Je découvrais une nouvelle facette du vampire,celle que Cyradil devait connaitre et permis cette amitié de naitre entre eux. Je réfléchis en jetant des coups d'oeil inquiet autour de nous, n'arrivant pas à me défaire de l'idée qu'il ne fallait pas que l'on tarde trop longtemps ici,surtout en dévisageant ces statues:
-Ne le soyez pas. C'est plutôt à moi de m'excuser. Je n'aurais jamais pensé qu'une telle piste puisse nous mettre en danger. J'ancrais mes dioptases sur lui,croyant détecter une certaine gêne dans ses rubis :-Je vais aller au musée car je suis certaine que si je me dépêche, je trouverais d'autres indices avant que le propriétaire ne déguerpisse.Découvrir ce que signifie Arianrhod avec un peu de chance. Dis-avec espoir,détenant un mot clé que je n'avais pas oublié :-Je ne pense pas par contre que cela soit une bonne idée que vous m'accompagnez messire Sanariel.
Dis-je avec une audace qu'il percevrait sans aucun doute déplacé.Vis-à-vis de son statut en plus de deviner qu'il n'aimait pas qu'on lui dise quoi faire. Je poursuivais,prête à me faire sermonner :
-Vous feriez mieux de retourner à la capitale,car cela devient trop dangereux. Sans compter que vous n'êtes pas.... n'importe qui...
Oui,c'était peu de le dire. Si quelqu'un parvenait à le capturer, la sécurité de l'Empire pourrait être compromise. Puis plonger un proche de Cyradil dans une histoire qui ne le concernait pas sans pouvoir garantir sa sécurité vu l'ampleur que cela prenait, n'était juste pas envisageable. Ce sentiment que je ressentais avec ces derniers mots aussi, pensant que cet attachement que je ressentais pour lui était dû au fait qu'il m'avait comparé à sa fille.Au point que j'eus besoin de lui dire :
-Sachez que malgré ce qu'a dit ce chevalier tout à l'heure, je vous fais confiance.Dis-je avec sincérité et douceur. J'avais uniquement un doute sur son identité mais pas sur son fond alors que je devrais,surement:-Vous permettez ?
J'avançais ma main vers ses yeux lentement, afin de vérifier sa vue et lui prodiguer des soins appropriés si toutefois, il me laissait faire. Quoi qu'il en soit, je me dépêcherais ensuite de rejoindre l'extérieur pour voler en direction de la mer des Anciens pour chercher sur une corniche, la demeure qui renfermait d'autres pièces du puzzle de ce passé que j'avais décidé d'affronter. Au plus profond de moi, cela me rassurerait que Corvus soit à mes côtés. Mais les risques me faisaient dire le contraire afin de le protéger, lui qui compte à ma bien-aimée et pas seulement.
Un nouveau voile de mystère vint obscurcir les précédents, sans que celui qui prenait les croyants pour ses agneaux ne puisse apporter d'autres éclaircissements. Son acolyte s'était reculé après avoir regardé ce corps joncher le parquet,sans continuer ce combat qui s'était transformée en duel. Corvus prit les devants en l'attaquant avec son tentacule carmin,l'autre ripostant exactement de la même façon,semant un certain trouble qu'il continua d'amplifier après que le rideau brumeux se soit volatilisé.
Le bruit de son souffle sous son casque s'amplifia,donna l'impression qu'il n'y avait plus rien d'humain sous ces couches de métal qui réfléchissait la faible lueur des flammes peu nombreuse dans cet espace restreint. Son rire déformé par la protection qui cachait ses traits laissa place à un commentaire auquel je ne m'y attendais pas. Une révélation pour être exact et pas des moindres. En proie à cette migraine qui n'avait l'air d'être naturelle, je ne pouvais que écouter.
Je profitais que le Coeur fit apparaitre un tentacule pour me protéger en plus d'un autre, pour m'entourer de mes ailes, afin de cacher que j'étais en train de guérir mes cotes fêlées sans que le chevalier puisse le remarquer. Un geste protecteur assez inattendu que le combattant releva, en plus de certains détails intrigants, sur la réelle identité de Corvus. Un échange ou le concerné resta presque muet, se défendant à peine contrairement à ce que j'aurais pensé, laissant même partir celui qui avait utilisé une magie similaire à la sienne.Je fus parcouru d'un frisson à cette éventualité. Celle que depuis le début, il avait pour projet de planter ses dents sur ma peau déjà marquée.
La migraine avait disparu avec la menace qui cliqueta,m'agenouillant avant de me relever complétement en m'aidant du rebord du meuble. Je me retournais vers Corvus, repliant mes ailes derrière mon dos,quelque peu surprise par son commentaire qui me laissa bouche bée. Je restais plantée là, touchée plus que de raison par ces quelques mots qu'il avait dit sans un ton de reproche,tournant ma tête vers le parterre,gênée. Par ma réaction, ayant toujours souhaité connaitre mon père qui malheureusement,comme la plupart des mâles reproducteurs qui côtoyaient mes congénères, fut tué, une fois son devoir accomplit.
Avant de suivre celui qui m'avait rappelé ce manque de figure paternelle, ce qui était plutôt ironique car j'étais une valkyrie, je poussais le bureau qui m'avait servi à me relever. J'avais besoin de me retrouver seule,de mettre certains détails au clair. Je soulevais le tapis ou j'avais remarqué les griffures, découvrant une trappe. Il n'y avait aucun cadenas et en l'ouvrant, je découvris une petite pièce vide. Je l'éclairais de ma sphère devenue plus complexe sans que je ne puisse expliquer pourquoi, découvrant des traces de sang séché et ces mêmes marques d'ongles un peu partout, sans trouver aucun corps. Un endroit qui devait servir à stocker du bétail.
Je refermais le battant ,cette peine d'avoir découvert ça,tout en notant tout ce que nous avions découvert dans mon esprit qui commençait à tracer des liens logiques. Je marchais jusqu'au Coeur, le fixant en repensant aux paroles du chevalier qui avait émis l'hypothèse que Corvus allait se jeter à ma gorge à moment à un autre. Lui qui avait tendance à être désagréable, le voilà qui regrettait la tournure des événements. Je découvrais une nouvelle facette du vampire,celle que Cyradil devait connaitre et permis cette amitié de naitre entre eux. Je réfléchis en jetant des coups d'oeil inquiet autour de nous, n'arrivant pas à me défaire de l'idée qu'il ne fallait pas que l'on tarde trop longtemps ici,surtout en dévisageant ces statues:
-Ne le soyez pas. C'est plutôt à moi de m'excuser. Je n'aurais jamais pensé qu'une telle piste puisse nous mettre en danger. J'ancrais mes dioptases sur lui,croyant détecter une certaine gêne dans ses rubis :-Je vais aller au musée car je suis certaine que si je me dépêche, je trouverais d'autres indices avant que le propriétaire ne déguerpisse.Découvrir ce que signifie Arianrhod avec un peu de chance. Dis-avec espoir,détenant un mot clé que je n'avais pas oublié :-Je ne pense pas par contre que cela soit une bonne idée que vous m'accompagnez messire Sanariel.
Dis-je avec une audace qu'il percevrait sans aucun doute déplacé.Vis-à-vis de son statut en plus de deviner qu'il n'aimait pas qu'on lui dise quoi faire. Je poursuivais,prête à me faire sermonner :
-Vous feriez mieux de retourner à la capitale,car cela devient trop dangereux. Sans compter que vous n'êtes pas.... n'importe qui...
Oui,c'était peu de le dire. Si quelqu'un parvenait à le capturer, la sécurité de l'Empire pourrait être compromise. Puis plonger un proche de Cyradil dans une histoire qui ne le concernait pas sans pouvoir garantir sa sécurité vu l'ampleur que cela prenait, n'était juste pas envisageable. Ce sentiment que je ressentais avec ces derniers mots aussi, pensant que cet attachement que je ressentais pour lui était dû au fait qu'il m'avait comparé à sa fille.Au point que j'eus besoin de lui dire :
-Sachez que malgré ce qu'a dit ce chevalier tout à l'heure, je vous fais confiance.Dis-je avec sincérité et douceur. J'avais uniquement un doute sur son identité mais pas sur son fond alors que je devrais,surement:-Vous permettez ?
J'avançais ma main vers ses yeux lentement, afin de vérifier sa vue et lui prodiguer des soins appropriés si toutefois, il me laissait faire. Quoi qu'il en soit, je me dépêcherais ensuite de rejoindre l'extérieur pour voler en direction de la mer des Anciens pour chercher sur une corniche, la demeure qui renfermait d'autres pièces du puzzle de ce passé que j'avais décidé d'affronter. Au plus profond de moi, cela me rassurerait que Corvus soit à mes côtés. Mais les risques me faisaient dire le contraire afin de le protéger, lui qui compte à ma bien-aimée et pas seulement.
Qwellaana discute en 009966
Sentinelle Nocturne
Shawn Fraldarius
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Info personnage
Race: Humain x Ange
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal Bon
Rang: B
« Vous y rendre seule ? Mais enfin, c’est insensé, Dame Airdeoza. Vous comme moi, courrons un grand danger ici, certes. Mais, je ne peux pas vous laisser partir seul dans ce… ce Musée. C’est suicidaire. Je ne doute pas de vos capacités, loin de là, mais vous avez besoin de moi, c’est un fait. » Répondit le Cœur, d’une voix ferme et déterminée, résonnant dans le silence pesant de la pièce. Son regard écarlate, capable de percer les ténèbres, se fixa dans les dioptases brillants de son interlocutrice. Il n’y avait pas une once de doute dans le ton qu’il employa, chaque mot était prononcé avec une intensité qui ne laissait aucune place à la discussion, comme d’habitude. Il s’affirmait, de par sa posture et sa voix, mais, cette fois-ci, il était légèrement moins froid.
Il fit un pas en avant, réduisant la distance qui les séparait, et laissa ses yeux glisser de part et d’autre de la pièce, analysant la situation, le combat qui venait de se produire, avant de replonger son regard écarlate dans les dioptases de son interlocutrice. Il savait que ce qu’il disait pouvait sembler imprudent, voire stupide, car il était possible qu’il perde sa place, si cela venait à se savoir. Mais il n’en avait que faire, cette place au sein du Conseil de la Main, elle n’était plus sa priorité depuis longtemps. Non, ce qu’il voulait, c’était éclaircir les zones d’ombres laissées dans son passé, dans ses souvenirs.
« Je ne suis pas n’importe qui, c’est vrai. » Continua-t-il, sa voix presque tranchante. « Par contre, avec ce que m’a dit l’homme en armure, à mon sujet, je me sens directement engagé dans cette histoire. Il semble savoir des choses que peu savent et, croyez-moi, je ne mens pas. Je l’ignore pourquoi, mais je ne peux pas non plus vous laisser agir seule. » Argumenta le vampire, sans lâcher son interlocutrice des yeux.
Il marqua tout de même une légère pause, cherchant les mots justes pour exprimer le tourbillon de sentiments qui semblaient l’envahir actuellement. Tant de choses le tourmentaient, que son état changeait du tout au tout, pourtant, cela ne durera pas plus de deux petites minutes.
« Et puis, je ne suis pas un faiblard, dame Airdeoza, à moins que vous en pensiez le contraire et, dans ce cas, ce serait très fâcheux pour vous. Je suis capable de me défendre, de tuer et de dévorer, sans le moindre remord. » Expliqua le Cœur, d’un ton beaucoup plus grave, empreint d’une vérité qu’on n’essayait même pas de masquer. Il restait un homme de parole et, était prêt à tout pour ne pas abandonner l’aide qu’il avait proposée à son interlocutrice. En plus de cela, il ressentait une force intérieure qui le poussait à agir, une force qu’il ne comprenait pas entièrement, mais qu’il ne pouvait ignorer.
« Alors, je vais vous accompagner, jusqu’au Musée. » Affirma-t-il, avec une conviction inébranlable. « Comme depuis que nous avons quitté la capitale, nous allons enquêter ensemble. Je me suis engagé à vous aider et, je préfère encore mourir que de ne pas tenir mon engagement. » Conclut-il. Ses paroles flottèrent un instant dans l’air, lourdes de sens, alors qu’il se tenait là.
Cependant, il ne la laissait pas non plus ausculter sa vue et balaya le bras de son interlocutrice d’un simple revers de la main, toujours en maintenant son regard assassin dans les yeux de la Valkyrie.
« Ce n’est pas la peine, merci. » Fit-il presque de manière agressive. Voilà, il avait suffisamment parlé, il était inutile de gaspiller davantage de salive. Quoi qu’une dernière fois ne serait pas de refus. « Peut-être qu’une fois cette folle aventure terminée, vous pourriez me rendre visite dans mon manoir, à Kyouji. Je me ferai un plaisir de vous conter mon histoire, à condition que vous en fassiez de même, Qwellaana. » Continua-t-il, de manière plus douce. Il était plus apaisé, certes, mais pendant combien de temps ?
Le Cœur était encore confus, vis-à-vis des paroles du Chevalier Noir, mais cela ne l’empêcha pas de s’envoler en direction du musée, en compagnie de la Valkyrie. Ainsi, à la suite de son accompagnatrice, il déploya ses ailes de corbeau et, s’envola aux côtés de la Valkyrie, prêt pour la suite de cette aventure folle en rebondissement.
« Te voilà enfin… La faux de la mort va-t-elle t’occire ? Où, me pourfendras-tu de ta lame. Il n’y a qu’une seule issue… » Murmura le Chevalier Noir, observant les protagonistes s’envoler en direction du Musée, perché sur l’Église.
« Es-tu sûr que c’est une bonne idée ? Je veux dire, ils n’ont pas l’air commode. T’as vu ce qu’ils ont fait au vieux ? La Valkyrie, elle l’a tuée, d’un simple disque magique. » Répondit l’inconnu qui se tenait à ses côtés.
« Peu importe. On les suit et, on frappe au moment opportun. Pas de coup en traitre, je veux un combat loyal. » Termina le Chevalier, tout en déployant des ailes de corbeau, afin de s’envoler et de suivre les protagonistes, discrètement. Quant à celui qui se tenait à ses côtés, il s’envola de manière magique.
Il fit un pas en avant, réduisant la distance qui les séparait, et laissa ses yeux glisser de part et d’autre de la pièce, analysant la situation, le combat qui venait de se produire, avant de replonger son regard écarlate dans les dioptases de son interlocutrice. Il savait que ce qu’il disait pouvait sembler imprudent, voire stupide, car il était possible qu’il perde sa place, si cela venait à se savoir. Mais il n’en avait que faire, cette place au sein du Conseil de la Main, elle n’était plus sa priorité depuis longtemps. Non, ce qu’il voulait, c’était éclaircir les zones d’ombres laissées dans son passé, dans ses souvenirs.
« Je ne suis pas n’importe qui, c’est vrai. » Continua-t-il, sa voix presque tranchante. « Par contre, avec ce que m’a dit l’homme en armure, à mon sujet, je me sens directement engagé dans cette histoire. Il semble savoir des choses que peu savent et, croyez-moi, je ne mens pas. Je l’ignore pourquoi, mais je ne peux pas non plus vous laisser agir seule. » Argumenta le vampire, sans lâcher son interlocutrice des yeux.
Il marqua tout de même une légère pause, cherchant les mots justes pour exprimer le tourbillon de sentiments qui semblaient l’envahir actuellement. Tant de choses le tourmentaient, que son état changeait du tout au tout, pourtant, cela ne durera pas plus de deux petites minutes.
« Et puis, je ne suis pas un faiblard, dame Airdeoza, à moins que vous en pensiez le contraire et, dans ce cas, ce serait très fâcheux pour vous. Je suis capable de me défendre, de tuer et de dévorer, sans le moindre remord. » Expliqua le Cœur, d’un ton beaucoup plus grave, empreint d’une vérité qu’on n’essayait même pas de masquer. Il restait un homme de parole et, était prêt à tout pour ne pas abandonner l’aide qu’il avait proposée à son interlocutrice. En plus de cela, il ressentait une force intérieure qui le poussait à agir, une force qu’il ne comprenait pas entièrement, mais qu’il ne pouvait ignorer.
« Alors, je vais vous accompagner, jusqu’au Musée. » Affirma-t-il, avec une conviction inébranlable. « Comme depuis que nous avons quitté la capitale, nous allons enquêter ensemble. Je me suis engagé à vous aider et, je préfère encore mourir que de ne pas tenir mon engagement. » Conclut-il. Ses paroles flottèrent un instant dans l’air, lourdes de sens, alors qu’il se tenait là.
Cependant, il ne la laissait pas non plus ausculter sa vue et balaya le bras de son interlocutrice d’un simple revers de la main, toujours en maintenant son regard assassin dans les yeux de la Valkyrie.
« Ce n’est pas la peine, merci. » Fit-il presque de manière agressive. Voilà, il avait suffisamment parlé, il était inutile de gaspiller davantage de salive. Quoi qu’une dernière fois ne serait pas de refus. « Peut-être qu’une fois cette folle aventure terminée, vous pourriez me rendre visite dans mon manoir, à Kyouji. Je me ferai un plaisir de vous conter mon histoire, à condition que vous en fassiez de même, Qwellaana. » Continua-t-il, de manière plus douce. Il était plus apaisé, certes, mais pendant combien de temps ?
Le Cœur était encore confus, vis-à-vis des paroles du Chevalier Noir, mais cela ne l’empêcha pas de s’envoler en direction du musée, en compagnie de la Valkyrie. Ainsi, à la suite de son accompagnatrice, il déploya ses ailes de corbeau et, s’envola aux côtés de la Valkyrie, prêt pour la suite de cette aventure folle en rebondissement.
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« Te voilà enfin… La faux de la mort va-t-elle t’occire ? Où, me pourfendras-tu de ta lame. Il n’y a qu’une seule issue… » Murmura le Chevalier Noir, observant les protagonistes s’envoler en direction du Musée, perché sur l’Église.
« Es-tu sûr que c’est une bonne idée ? Je veux dire, ils n’ont pas l’air commode. T’as vu ce qu’ils ont fait au vieux ? La Valkyrie, elle l’a tuée, d’un simple disque magique. » Répondit l’inconnu qui se tenait à ses côtés.
« Peu importe. On les suit et, on frappe au moment opportun. Pas de coup en traitre, je veux un combat loyal. » Termina le Chevalier, tout en déployant des ailes de corbeau, afin de s’envoler et de suivre les protagonistes, discrètement. Quant à celui qui se tenait à ses côtés, il s’envola de manière magique.
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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Comme je m'y attendais, le Coeur n'accepta pas ma recommandation et fut même très loquace.J'avais croisé mes bras sous ma poitrine pendant que je l'écoutais défendre son opinion d'abord en concluant que j'avais besoin de lui dans cette entreprise risquée. Ma fierté ne fut que peu touchée,car je savais qu'il avait raison.Seule, j'avais beaucoup moins de chance de m'en sortir indemne, surtout avec ce mal de crâne fulgurant qui pouvait revenir à tout moment.
J'avais soutenu son regard en gardant le silence,le laissant poursuivre,réduire la distance entre nous avec sa stature impressionnante sans que je ne daigne à reculer. Corvus mit en lumière ce que j'avais volontairement évité pour qu'il ne rebondisse pas dessus. Mais il l'avait fait de lui-même, marquant un autre point. Alors que tout semblait nous séparer en apparence,de plus en plus de ficelles invisibles nous reliés,nous rapprochées de cette toile qui s'étendait dans les ténèbres que nous ne faisions en réalité, qu'effleurer.
J'inclinais ma tête en guise d'approbation, relevant mon visage vers l'ami de Cyradil qui resta brièvement muet. Je ne pus décrire ce flot émotion qui passa dans ses miroirs de l'âme, ni ce soulagement qu'il veuille que nous continuions ensemble, me sentant si égoïste de ne pas tenter de l'en dissuader davantage. De le laisser trouver toujours plus d'arguments qui rendaient notre collaboration indispensable. Il avait la ferme intention de s'investir dans cette course aux réponses,son naturel revenant au triple galop quand il pensa à tort que je le sous estimais.
D'abord en me rappelant qu'il était tout à fait capable de prendre part à des combats. Je savais que cela ne servirait à rien de rétorquer que je n'avais jamais voulu insinuer qu'il était un être vulnérable. Me gardant de lui dire le fond de ma pensée, celui-ci étaya ses propos en me faisant cet aveu qui était loin de me plaire et que j'aurais préféré ne pas savoir car je m'en doutais.Aucune once de colère traversa mes yeux,car elle avait été étouffée par la tristesse de l'imaginer se nourrir au cou des autres,sans vergogne.
-Je vous crois.
Affirmais-je en pesant mes mots et ceux que je lui avais dit plus tôt. Je continuais à vouloir lui faire confiance,lui qui n'avait pas caché sa nature sans scrupule. Ni l'agacement qu'il eut quand je tentais de le guérir,sa peau froide déviant la chaleur de la mienne, sans que je réplique. Je le laissais conclure que nous continuerons ce voyage dangereux ensemble,décontenancée qu'il prend cela autant à Coeur.Il me proposa même de conter son histoire chez lui à Kyougi si j'étais prête à le faire à mon tour. Un échange équivalent des plus surprenants, lui qui n'avait eu cure de ma personne jusqu'à présent. Un peu déstabilisée qu'il veuille que nous nous retrouvions de nouveau quand tout cela serait fini, je répondis :
-Je vous rendrez visite, vous pouvez en être certain. J'abaissais ma capuche sur ma tête:-Je vous raconterai ce que je n'ai jamais révélé à personne.
Même pas à Cyradil, ayant juste abordé que les grosses lignes avec elle,ne pensant pas qu'il avait été nécessaire de tout détailler.Pas par manque de confiance, juste pour l'épargner de savoir certains faits que je préférais taire à cause de leur laideur. Ce fut la dernière fois que le son de ma voix resonna dans l'église,nos pas nous conduisant vers la sortie, nos ailes se déployant pour prendre de la hauteur, une bouffée d'air qui me rendit pour ma part, plus légère. La présence du vampire d'autant plus, le bruit de mes plumes n'étant cette fois-ci plus les seules à me tenir compagnie et me rassurer.
La lune éclairait de sa pâleur les côtes léchées par les vagues presque inexistantes. Aucun navire sinistre à l'horizon ne voguait, par contre, une demeure austère se découper sur une falaise. La seule qui correspondait à la description que nous avait faite le prêtre. Nous avions d'abord observé cet endroit qui ne reflétait aucune chaleur, ne voyant aucun éclairage traverser les fenêtres. À la place, le verre reverberait l'astre de la nuit,qui traçait un chemin sur cette mer d'huile.Ne sachant s'il était occupé et ne pensant pas que c'était une bonne idée d'atterrir devant l'entrée où il était inscrit ''Musée Ammobium Alatum'',je plongeais vers le balcon qui surplombait cet étendu d'eau qui nous séparait d'Ikusa,trouvant cela étrange que ce musée soit nommé par le nom d'une fleur.
J'atterris en douceur pour ne pas faire de bruit, perturber ce calme inquiétant de s'installer plus lourdement. Nous devions nous dépêcher car ce Radomir Keyton,qui avait des lettres similaires à cet autre nom Rhain Cleon, n'allait pas nous attendre sagement. Quelqu'un avait dû le prévenir que nous arrivions et si ce n'était pas le cas, ses acolytes ne tarderaient pas à nous rejoindre s'ils n'étaient pas déjà à nos trousses. Au moins, nous avions gagné du temps en volant et il serait regrettable de gâcher ce seul atout.
Je me tournais pour vérifier que Corvus était bien là puis, je pris les devants, actionnant la poignée d'une porte avec ma télékinésie qui l'ouvrit sans rencontrer la moindre résistance, grinçant juste légèrement. Je fis quelques pas à l'intérieur,tous les sens aux aguets, mes yeux s'habituant à l'obscurité qui n'était pas totale grâce à la lune. Je n'osais créer une source de lumière directement de peur que cela provoque une douleur à ma tête et aux rubis du vampire.
-Nous découvrirons peut-être quelque chose en fouillant ce bureau.Je me dépêche.
Murmurais-je, évitant ainsi à mon partenaire de montrer les crocs en lui adressant la parole directement sans user de la télépathie. Déjà qu'il avait plutôt mauvais caractère, autant éviter de l'offusquer pendant cette fouille. J'ouvris des tiroirs sans utiliser directement mes mains, faisant voler des papiers devant mon visage. Incapable de lire dans ces conditions, je créais une minuscule luciole lumineuse,suffisante pour me permettre de lire et scruter la pièce richement décorée.
Je ne trouvais rien de concret, sauf des registres sur des cargaisons diverses dont de la pierre. Je rangeais ces documents dans un cartouche vide que je trouvais dans un angle, l'accrochant à ma ceinture après avoir vérifié rapidement que je n'oubliais rien qui puisse être important. J'étais au moins sûre que nous avions trouvé le bon endroit, entre ce que je venais de récupérer et la peinture accrochée sur l'un des murs. En effet, sur la coque du bateau représenté,il était écrit ''Brumembrun'' . Une légère brume de poussière due à la pierre blanche qu'il transportait était représenté,d'où ce nom qui lui avait donné.
Je m'arrêtais devant une porte, faisant signe à l'ami de ma bien-aimée que je le suivais à partir de là.Il était connu que ceux de son espèce étaient capables de se déplacer facilement durant la nuit et j'espérais que ce soit son cas. Je me sentais pas à l'aise de devoir m'enfoncer dans ce bâtiment qui devait comporter un nombre incalculable de pièces. J'avais un bon sens de l'orientation mais cela n'empêchait pas de redouter de me retrouver dans une salle sans moyen de m'échapper dans le ciel.
J'avais soutenu son regard en gardant le silence,le laissant poursuivre,réduire la distance entre nous avec sa stature impressionnante sans que je ne daigne à reculer. Corvus mit en lumière ce que j'avais volontairement évité pour qu'il ne rebondisse pas dessus. Mais il l'avait fait de lui-même, marquant un autre point. Alors que tout semblait nous séparer en apparence,de plus en plus de ficelles invisibles nous reliés,nous rapprochées de cette toile qui s'étendait dans les ténèbres que nous ne faisions en réalité, qu'effleurer.
J'inclinais ma tête en guise d'approbation, relevant mon visage vers l'ami de Cyradil qui resta brièvement muet. Je ne pus décrire ce flot émotion qui passa dans ses miroirs de l'âme, ni ce soulagement qu'il veuille que nous continuions ensemble, me sentant si égoïste de ne pas tenter de l'en dissuader davantage. De le laisser trouver toujours plus d'arguments qui rendaient notre collaboration indispensable. Il avait la ferme intention de s'investir dans cette course aux réponses,son naturel revenant au triple galop quand il pensa à tort que je le sous estimais.
D'abord en me rappelant qu'il était tout à fait capable de prendre part à des combats. Je savais que cela ne servirait à rien de rétorquer que je n'avais jamais voulu insinuer qu'il était un être vulnérable. Me gardant de lui dire le fond de ma pensée, celui-ci étaya ses propos en me faisant cet aveu qui était loin de me plaire et que j'aurais préféré ne pas savoir car je m'en doutais.Aucune once de colère traversa mes yeux,car elle avait été étouffée par la tristesse de l'imaginer se nourrir au cou des autres,sans vergogne.
-Je vous crois.
Affirmais-je en pesant mes mots et ceux que je lui avais dit plus tôt. Je continuais à vouloir lui faire confiance,lui qui n'avait pas caché sa nature sans scrupule. Ni l'agacement qu'il eut quand je tentais de le guérir,sa peau froide déviant la chaleur de la mienne, sans que je réplique. Je le laissais conclure que nous continuerons ce voyage dangereux ensemble,décontenancée qu'il prend cela autant à Coeur.Il me proposa même de conter son histoire chez lui à Kyougi si j'étais prête à le faire à mon tour. Un échange équivalent des plus surprenants, lui qui n'avait eu cure de ma personne jusqu'à présent. Un peu déstabilisée qu'il veuille que nous nous retrouvions de nouveau quand tout cela serait fini, je répondis :
-Je vous rendrez visite, vous pouvez en être certain. J'abaissais ma capuche sur ma tête:-Je vous raconterai ce que je n'ai jamais révélé à personne.
Même pas à Cyradil, ayant juste abordé que les grosses lignes avec elle,ne pensant pas qu'il avait été nécessaire de tout détailler.Pas par manque de confiance, juste pour l'épargner de savoir certains faits que je préférais taire à cause de leur laideur. Ce fut la dernière fois que le son de ma voix resonna dans l'église,nos pas nous conduisant vers la sortie, nos ailes se déployant pour prendre de la hauteur, une bouffée d'air qui me rendit pour ma part, plus légère. La présence du vampire d'autant plus, le bruit de mes plumes n'étant cette fois-ci plus les seules à me tenir compagnie et me rassurer.
***
La lune éclairait de sa pâleur les côtes léchées par les vagues presque inexistantes. Aucun navire sinistre à l'horizon ne voguait, par contre, une demeure austère se découper sur une falaise. La seule qui correspondait à la description que nous avait faite le prêtre. Nous avions d'abord observé cet endroit qui ne reflétait aucune chaleur, ne voyant aucun éclairage traverser les fenêtres. À la place, le verre reverberait l'astre de la nuit,qui traçait un chemin sur cette mer d'huile.Ne sachant s'il était occupé et ne pensant pas que c'était une bonne idée d'atterrir devant l'entrée où il était inscrit ''Musée Ammobium Alatum'',je plongeais vers le balcon qui surplombait cet étendu d'eau qui nous séparait d'Ikusa,trouvant cela étrange que ce musée soit nommé par le nom d'une fleur.
J'atterris en douceur pour ne pas faire de bruit, perturber ce calme inquiétant de s'installer plus lourdement. Nous devions nous dépêcher car ce Radomir Keyton,qui avait des lettres similaires à cet autre nom Rhain Cleon, n'allait pas nous attendre sagement. Quelqu'un avait dû le prévenir que nous arrivions et si ce n'était pas le cas, ses acolytes ne tarderaient pas à nous rejoindre s'ils n'étaient pas déjà à nos trousses. Au moins, nous avions gagné du temps en volant et il serait regrettable de gâcher ce seul atout.
Je me tournais pour vérifier que Corvus était bien là puis, je pris les devants, actionnant la poignée d'une porte avec ma télékinésie qui l'ouvrit sans rencontrer la moindre résistance, grinçant juste légèrement. Je fis quelques pas à l'intérieur,tous les sens aux aguets, mes yeux s'habituant à l'obscurité qui n'était pas totale grâce à la lune. Je n'osais créer une source de lumière directement de peur que cela provoque une douleur à ma tête et aux rubis du vampire.
-Nous découvrirons peut-être quelque chose en fouillant ce bureau.Je me dépêche.
Murmurais-je, évitant ainsi à mon partenaire de montrer les crocs en lui adressant la parole directement sans user de la télépathie. Déjà qu'il avait plutôt mauvais caractère, autant éviter de l'offusquer pendant cette fouille. J'ouvris des tiroirs sans utiliser directement mes mains, faisant voler des papiers devant mon visage. Incapable de lire dans ces conditions, je créais une minuscule luciole lumineuse,suffisante pour me permettre de lire et scruter la pièce richement décorée.
Je ne trouvais rien de concret, sauf des registres sur des cargaisons diverses dont de la pierre. Je rangeais ces documents dans un cartouche vide que je trouvais dans un angle, l'accrochant à ma ceinture après avoir vérifié rapidement que je n'oubliais rien qui puisse être important. J'étais au moins sûre que nous avions trouvé le bon endroit, entre ce que je venais de récupérer et la peinture accrochée sur l'un des murs. En effet, sur la coque du bateau représenté,il était écrit ''Brumembrun'' . Une légère brume de poussière due à la pierre blanche qu'il transportait était représenté,d'où ce nom qui lui avait donné.
Je m'arrêtais devant une porte, faisant signe à l'ami de ma bien-aimée que je le suivais à partir de là.Il était connu que ceux de son espèce étaient capables de se déplacer facilement durant la nuit et j'espérais que ce soit son cas. Je me sentais pas à l'aise de devoir m'enfoncer dans ce bâtiment qui devait comporter un nombre incalculable de pièces. J'avais un bon sens de l'orientation mais cela n'empêchait pas de redouter de me retrouver dans une salle sans moyen de m'échapper dans le ciel.
Qwellaana discute en 009966
Sentinelle Nocturne
Shawn Fraldarius
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Info personnage
Race: Humain x Ange
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal Bon
Rang: B
Tout comme Qwellaana, la Sentinelle Nocturne atterrit délicatement, juste derrière la Valkyrie ailée. Le vampire scruta durant quelques instants la demeure qui se profilait face à lui et, manifestement, elle avait tout pour lui plaire. Elle semblait assez lugubre et, même sinistre, ce qui ne pouvait que satisfaire le Vampire qui se sentait presque dans son élément. Seulement, il était en terrain adverse et, si la présence d’un quelconque vampire se faisait ressentir, l’odeur de son sang ne tarderait pas à envahir les narines de la créature nocturne.
Plus loin dans la demeure, alors que les protagonistes arrivaient dans un bureau, le Cœur ne pouvait s’empêcher de maintenir ses prunelles écarlates sur la Valkyrie, repensant à ce qu’il s’était passé plus tôt. Sans en comprendre véritablement la raison, Corvus commençait à avoir un tant soit peu d’affection pour son accompagnatrice d’aventure.
« Faites donc, Qwellaana. » Murmura-t-il à son tour, en réponse aux récentes paroles de la médecin des Forces Médicales Reikoises. Il la laissa faire, mais elle ne trouva rien. Corvus souffla légèrement du nez, avant que les protagonistes ne se remirent en marche. Ils déambulèrent dans le bureau avant de tomber face à une nouvelle porte, mais, cette fois-ci, la Valkyrie ne semblait pas vouloir se risquer à passer la première. En même temps, il était inutile de faire ce genre de chose, surtout lorsque l’on était accompagné d’un vampire. Il lui passa devant, en soufflant légèrement du nez, puis poussa la porte.
Effectivement, il était un vampire, il était capable de se repérer dans les ténèbres. On pouvait même aller plus loin en disant qu’il était parfaitement dans son élément et donc, il était véritablement redoutable, si d’aventure on voulait les attaquer par surprise.
Le silence devenait de plus en plus pesant, tandis que les pensées de la créature nocturne étaient occupées par ce satané Chevalier Noir. Qui était-ce ? Qui se trouvait sous ce masque macabre et surtout, comment pouvait-il en savoir tant sur lui ? Une question qui ne faisait qu’être lue en boucle dans l’esprit du Vampire.
Puis, le regard écarlate du Vampire vint se déposer délicatement dans celui de la Valkyrie, lorsqu’il se retourna. Il ne comprenait pas non plus pourquoi elle lui rappelait tant sa fille. Il marqua même un temps d’arrêt, qui pouvait paraître terrifiant pour cette dernière tant son regard était pesant. Puis, après quelques secondes, il reprit sa route, déambulant dans les couloirs de cette demeure.
Soudain, son sens de l’odora s’activa. Il ressentait du sang, mais pas le sang d’un humain, non. Seulement, il était encore trop loin de la source de cette odeur alléchante pour identifier clairement ce que c’était.
« Nous approchons, Qwellaana. Je le sens. » Fit Corvus, alors qu’il s’arrêta juste devant une autre porte, suivant ce flux d’odeur qui enivrait ses narines. « Êtes-vous sûre de vouloir continuer ? Je sens quelque chose, mais je suis incapable de vous dire ce que c’est exactement. Cela peut être dangereux et je ne tiens pas à vo… à faire du tort à Cyradil. » Expliqua le Cœur, ne s’attendant pas à ce que son interlocutrice veuille rebrousser chemin, vu tout ce qu’ils avaient déjà parcouru.
Plus loin dans la demeure, alors que les protagonistes arrivaient dans un bureau, le Cœur ne pouvait s’empêcher de maintenir ses prunelles écarlates sur la Valkyrie, repensant à ce qu’il s’était passé plus tôt. Sans en comprendre véritablement la raison, Corvus commençait à avoir un tant soit peu d’affection pour son accompagnatrice d’aventure.
« Faites donc, Qwellaana. » Murmura-t-il à son tour, en réponse aux récentes paroles de la médecin des Forces Médicales Reikoises. Il la laissa faire, mais elle ne trouva rien. Corvus souffla légèrement du nez, avant que les protagonistes ne se remirent en marche. Ils déambulèrent dans le bureau avant de tomber face à une nouvelle porte, mais, cette fois-ci, la Valkyrie ne semblait pas vouloir se risquer à passer la première. En même temps, il était inutile de faire ce genre de chose, surtout lorsque l’on était accompagné d’un vampire. Il lui passa devant, en soufflant légèrement du nez, puis poussa la porte.
Effectivement, il était un vampire, il était capable de se repérer dans les ténèbres. On pouvait même aller plus loin en disant qu’il était parfaitement dans son élément et donc, il était véritablement redoutable, si d’aventure on voulait les attaquer par surprise.
Le silence devenait de plus en plus pesant, tandis que les pensées de la créature nocturne étaient occupées par ce satané Chevalier Noir. Qui était-ce ? Qui se trouvait sous ce masque macabre et surtout, comment pouvait-il en savoir tant sur lui ? Une question qui ne faisait qu’être lue en boucle dans l’esprit du Vampire.
Puis, le regard écarlate du Vampire vint se déposer délicatement dans celui de la Valkyrie, lorsqu’il se retourna. Il ne comprenait pas non plus pourquoi elle lui rappelait tant sa fille. Il marqua même un temps d’arrêt, qui pouvait paraître terrifiant pour cette dernière tant son regard était pesant. Puis, après quelques secondes, il reprit sa route, déambulant dans les couloirs de cette demeure.
Soudain, son sens de l’odora s’activa. Il ressentait du sang, mais pas le sang d’un humain, non. Seulement, il était encore trop loin de la source de cette odeur alléchante pour identifier clairement ce que c’était.
« Nous approchons, Qwellaana. Je le sens. » Fit Corvus, alors qu’il s’arrêta juste devant une autre porte, suivant ce flux d’odeur qui enivrait ses narines. « Êtes-vous sûre de vouloir continuer ? Je sens quelque chose, mais je suis incapable de vous dire ce que c’est exactement. Cela peut être dangereux et je ne tiens pas à vo… à faire du tort à Cyradil. » Expliqua le Cœur, ne s’attendant pas à ce que son interlocutrice veuille rebrousser chemin, vu tout ce qu’ils avaient déjà parcouru.
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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Corvus n'eut pour une fois, aucune remarque désobligeante pendant la fouille, ni quand je restais derrière la porte en lui faisant comprendre que je le laissais entrer en premier. Il resta simplement silencieux ou presque, entendant son souffle qui avait l'air d'être un signe d'agacement. Que ce soit une déduction correcte ou non, il semblait un peu ailleurs. Il y avait de quoi, entre le chevalier qui avait remis en cause son identité,en utilisant la même forme de magie que lui. Des détails loin d'être anodin qui avait immiscé le doute,entre ouvert une possibilité qui pourrait avoir des conséquences.
Si l'identité du vampire qui me guida dans le couloir n'avait pas eu de grande importance au départ, plus nous nous enfoncions dans cette histoire, plus il me tenait à coeur de le savoir. Qu'il soit le Coeur de l'Empire ne m'intéresser pas le moins du monde,contrairement à son véritable nom. Fallait-il encore que le détenteur de la faux n'ait pas dit cela pour nous déstabiliser,nous recouvrir d'un mensonge pour que nous ne voyons pas ce qu'il cachait sous les autres couches.
Là,dans ce corridor dont je ne pouvais apercevoir à peine ses contours , je me demandais pourquoi cela me taraudait autant de ne pas savoir s'il était bien Corvus Sanariel. Quelle vérité était dissimulée dans ses rubis qui s'amarrèrent avec plus de douceur dans mes dioptases qui étrangement, ne craignaient plus leur éclat? Ils étaient presque rassurant,à la manière de ces étoiles qui guidaient les navires au milieu de la nuit, pour traverser ces profondeurs inatteignable et pourtant bien là.
J'eus à ce moment précis, presque eu envie d'attraper son bras quand j'entendis un murmure,si proche que j'avais cru que quelqu'un s'était penché vers mon oreille pour me dire des mots que je ne comprenais pas tant ils étaient dit à voix basse. Ne voyant pas grand-chose, percevant de moins en moins ce son qui avait l'air de provenir d'une porte close ou le Coeur s'était arrêté devant, je l'écoutais, distraite,serrant mes mains pour éviter de trembler:
-Je crois que vous avez raison, il y a quelque chose de l'autre côté.
Nous n'avions ressenti cela de la même façon mais tous les deux, on était sûr qu'il fallait poursuivre par là. Le vampire me demanda si c'était bien ce que je voulais, car lui aussi,sentait qu'un danger nous attendait derrière cette séparation joliment ouvragée. Il était exclu que je laisse Corvus affronter seul ce qui se trouver là-bas,refoulant le fait que je ne désirais pas me retrouver sans lui non plus. Était-ce la peur qui me faisait réagir ainsi ? L'attachement ou le fait qu'il soit important aux yeux cristallins de Cyradil? Puis cette phrase qu'il corrigea,pourquoi m'avait elle apaisé? Ce n'était ni l'endroit, ni le moment de réfléchir à ça, répondant avec une assurance renouvelée:
-Oui,je le suis. Pour illustrer mes propos, je posais ma main sur la poignée,qui me parut moins difficile d'abaisser en sachant que Corvus était à mes côtés:-Nous y arriverons qu'ensemble. Je tournais mon visage vers le sien ,lui adressant un léger sourire :-Faisons en sorte que Cyradil puisse nous remonter les bretelles à notre retour.
Oui car quand elle apprendrait ce que nous avons fait, je ne pensais pas qu'elle se contenterait de nous avertir de ne plus jamais recommencer. J'avais bien envie de la voir au moins une fois en colère, même si je craignais totalement cette idée. Mais pour que cela arrive,fallait-il que nous ressortions d'ici vivant. Je me recentrais,pensant au visage de la liche une dernière fois avant de pousser la porte,m'immobilisant après avoir avancé un peu à l'intérieur de cette immense salle qui était loin d'être aussi vide que je le pensais.
Toutes ces silhouettes drapées de blanc, ce tapis rouge qui conduisait vers une autre plus grande tandis qu'une lucarne laissait traverser les rayons blafards de la lune, me fit froid dans le dos. Le bruissement de mes plumes en disait long sur ce que m'inspirait ce décor aux statues voilées,sentant une menace presque palpable planée au-dessus de nos têtes entourées de colonnes et de rideaux. Je pris une inspiration avant d'avancer,restant sur le qui vive tandis que je dépassais ces sculptures à la forme humanoïde, sursautant quand l'un des draps bougea,pensant que ce qui se trouvait dessous aller m'attraper.
Puis ces murmures étaient revenus, venant de chaque côté, de chaque statue,comme si elles m'appelaient. Je tendis ma main vers l'une d'elles en levant un sourcil et me ravisais, usant de ma télékinésie pour enlever le drap qui glissa lentement en épousant les formes jusqu'au sol.Je fixais cette sculpture, son visage pour être précis, qui représentait un homme qui me parut familier. Je continuais de dévoiler les autres sur mon passage, me sentant oppresser à mesure que je les découvrais, sans que ces chuchotements ne cessent,me rappelle Brumembrun.
Sans m'en rendre compte, je marchais de plus en plus vite, m'arrêtant devant la dernière qui avait sa place au fond, hésitant avant de serrer le tissu entre mes doigts qui tremblaient. Je découvris avec effroi celle qui me faisait face,reculant d'un pas puis un deuxième,détournant mes dioptases de cette représentation de moi, il y a douze années en arrière. Quand j'étais vulnérable, sans défense, ce qui me blessa intérieurement,ravivant la douleur sur mes cicatrices qui parsemaient ma peau en proie à une réaction épidermique incessante. celle qui m'avait suivi durant deux ans.
-...
Lorsque je me tournais pour avoir Corvus dans mon champ visuel, j'eus la sensation de perdre l'équilibre, d'être de retour dans ce bateau qui m'avait retenue prisonnière,tanguant d'un côté puis d'un autre. Le décor changea soudainement autour de nous, le bois remplaça les murs de ce musée pour nous enfermée dans cette cale qui m'avait gardée prisonnière. L'instant d'après,alors que je m'accrochais à une statue, tout redevint normal. Ou presque.
-Qwellaanaaaa....
Une illusion, pensais-je en silence.Un rire étouffé résonna dans chaque recoin,ne parvenant à savoir son origine puis une silhouette apparut là où était ma représentation. Je me reculais, sans détacher de mes dioptases celui qui portait un manteau noir qui le recouvrait tout entier. Sa tête encapuchonnée nous ne permettant pas au début de voir ses traits,il corrigea cela en la rabaissant légèrement avec ses mains pâles, voyant pour la première fois à quoi ressemblait l'un des trois frères,si c'était bien l'un d'entre eux.
-Quelle ironie...ce que je cherche depuis des années, vient à moi ...à moins que c'est vous me l'ayez amené pour l'échanger contre je ne sais quoi....ou les autres...
Sa voix criarde -une torture pour les oreilles rien qu'a l'entendre-,poursuivit avec des mots incompréhensibles,tant il les disaient si vite et de manière décousue,laissant entre voir une certaine folie qui l'animait, son regard restant fixé de manière malsaine sur moi,alors qu'il entoura de ses bras cette sculpture me représentant:
-Il s'est passé du temps ça se voit...tu as un corps de femme maintenant...Il déplaça ses mains sur la surface froide,les faisant glisser lentement sur la poitrine de pierre de manière malaisante,m'arrachant un frisson de dégout avant de détourner mon regard:-Il va falloir que je corrige ça et bien d'autres choses ma colombe. Mais tout d'abord.... Il posa ses yeux d'onyx sur Corvus:-Je vais me débarrasser de toi...car il n'y a que moi qui ai le droit de poser mes yeux sur elle ...d'entendre sa voix pendant...Il passa sa langue sur ses lèvres de manière répugnante:-Que je me délecterais de son sang..
Soupira t il tel un dément, en disparaissant. Mon rythme cardiaque s'accéléra, sans que je ne perde complétement mon calme alors que rodait parmi ces visages gravés, celui qui n'avait eu de cesse de se repaitre de mon sang. Je me tournais dans tous les sens en gardant un chakram de lumière dans ma main, prête à l'utiliser contre celui qui avait le pouvoir qui le rendait invisible. Il n'y avait rien de plus effrayant que de ne pas voir ou était la source de sa peur,sentant avec horreur quelque chose frôler l'extrémité de mes plumes.
Quand je fis volt face, je ne vis absolument rien,l'obscurité de l'endroit ne m'aidant pas mais un léger mouvement attira mon attention sur le sol ,filant droit vers le Coeur du Reike. Je l'avertis par télépathie, afin que notre ennemi qui ne s'était pas présenté, n'anticipe pas nos actions.
*Corvus ,il fonce vers vous!*
Si l'identité du vampire qui me guida dans le couloir n'avait pas eu de grande importance au départ, plus nous nous enfoncions dans cette histoire, plus il me tenait à coeur de le savoir. Qu'il soit le Coeur de l'Empire ne m'intéresser pas le moins du monde,contrairement à son véritable nom. Fallait-il encore que le détenteur de la faux n'ait pas dit cela pour nous déstabiliser,nous recouvrir d'un mensonge pour que nous ne voyons pas ce qu'il cachait sous les autres couches.
Là,dans ce corridor dont je ne pouvais apercevoir à peine ses contours , je me demandais pourquoi cela me taraudait autant de ne pas savoir s'il était bien Corvus Sanariel. Quelle vérité était dissimulée dans ses rubis qui s'amarrèrent avec plus de douceur dans mes dioptases qui étrangement, ne craignaient plus leur éclat? Ils étaient presque rassurant,à la manière de ces étoiles qui guidaient les navires au milieu de la nuit, pour traverser ces profondeurs inatteignable et pourtant bien là.
J'eus à ce moment précis, presque eu envie d'attraper son bras quand j'entendis un murmure,si proche que j'avais cru que quelqu'un s'était penché vers mon oreille pour me dire des mots que je ne comprenais pas tant ils étaient dit à voix basse. Ne voyant pas grand-chose, percevant de moins en moins ce son qui avait l'air de provenir d'une porte close ou le Coeur s'était arrêté devant, je l'écoutais, distraite,serrant mes mains pour éviter de trembler:
-Je crois que vous avez raison, il y a quelque chose de l'autre côté.
Nous n'avions ressenti cela de la même façon mais tous les deux, on était sûr qu'il fallait poursuivre par là. Le vampire me demanda si c'était bien ce que je voulais, car lui aussi,sentait qu'un danger nous attendait derrière cette séparation joliment ouvragée. Il était exclu que je laisse Corvus affronter seul ce qui se trouver là-bas,refoulant le fait que je ne désirais pas me retrouver sans lui non plus. Était-ce la peur qui me faisait réagir ainsi ? L'attachement ou le fait qu'il soit important aux yeux cristallins de Cyradil? Puis cette phrase qu'il corrigea,pourquoi m'avait elle apaisé? Ce n'était ni l'endroit, ni le moment de réfléchir à ça, répondant avec une assurance renouvelée:
-Oui,je le suis. Pour illustrer mes propos, je posais ma main sur la poignée,qui me parut moins difficile d'abaisser en sachant que Corvus était à mes côtés:-Nous y arriverons qu'ensemble. Je tournais mon visage vers le sien ,lui adressant un léger sourire :-Faisons en sorte que Cyradil puisse nous remonter les bretelles à notre retour.
Oui car quand elle apprendrait ce que nous avons fait, je ne pensais pas qu'elle se contenterait de nous avertir de ne plus jamais recommencer. J'avais bien envie de la voir au moins une fois en colère, même si je craignais totalement cette idée. Mais pour que cela arrive,fallait-il que nous ressortions d'ici vivant. Je me recentrais,pensant au visage de la liche une dernière fois avant de pousser la porte,m'immobilisant après avoir avancé un peu à l'intérieur de cette immense salle qui était loin d'être aussi vide que je le pensais.
Toutes ces silhouettes drapées de blanc, ce tapis rouge qui conduisait vers une autre plus grande tandis qu'une lucarne laissait traverser les rayons blafards de la lune, me fit froid dans le dos. Le bruissement de mes plumes en disait long sur ce que m'inspirait ce décor aux statues voilées,sentant une menace presque palpable planée au-dessus de nos têtes entourées de colonnes et de rideaux. Je pris une inspiration avant d'avancer,restant sur le qui vive tandis que je dépassais ces sculptures à la forme humanoïde, sursautant quand l'un des draps bougea,pensant que ce qui se trouvait dessous aller m'attraper.
Puis ces murmures étaient revenus, venant de chaque côté, de chaque statue,comme si elles m'appelaient. Je tendis ma main vers l'une d'elles en levant un sourcil et me ravisais, usant de ma télékinésie pour enlever le drap qui glissa lentement en épousant les formes jusqu'au sol.Je fixais cette sculpture, son visage pour être précis, qui représentait un homme qui me parut familier. Je continuais de dévoiler les autres sur mon passage, me sentant oppresser à mesure que je les découvrais, sans que ces chuchotements ne cessent,me rappelle Brumembrun.
Sans m'en rendre compte, je marchais de plus en plus vite, m'arrêtant devant la dernière qui avait sa place au fond, hésitant avant de serrer le tissu entre mes doigts qui tremblaient. Je découvris avec effroi celle qui me faisait face,reculant d'un pas puis un deuxième,détournant mes dioptases de cette représentation de moi, il y a douze années en arrière. Quand j'étais vulnérable, sans défense, ce qui me blessa intérieurement,ravivant la douleur sur mes cicatrices qui parsemaient ma peau en proie à une réaction épidermique incessante. celle qui m'avait suivi durant deux ans.
-...
Lorsque je me tournais pour avoir Corvus dans mon champ visuel, j'eus la sensation de perdre l'équilibre, d'être de retour dans ce bateau qui m'avait retenue prisonnière,tanguant d'un côté puis d'un autre. Le décor changea soudainement autour de nous, le bois remplaça les murs de ce musée pour nous enfermée dans cette cale qui m'avait gardée prisonnière. L'instant d'après,alors que je m'accrochais à une statue, tout redevint normal. Ou presque.
-Qwellaanaaaa....
Une illusion, pensais-je en silence.Un rire étouffé résonna dans chaque recoin,ne parvenant à savoir son origine puis une silhouette apparut là où était ma représentation. Je me reculais, sans détacher de mes dioptases celui qui portait un manteau noir qui le recouvrait tout entier. Sa tête encapuchonnée nous ne permettant pas au début de voir ses traits,il corrigea cela en la rabaissant légèrement avec ses mains pâles, voyant pour la première fois à quoi ressemblait l'un des trois frères,si c'était bien l'un d'entre eux.
-Quelle ironie...ce que je cherche depuis des années, vient à moi ...à moins que c'est vous me l'ayez amené pour l'échanger contre je ne sais quoi....ou les autres...
Sa voix criarde -une torture pour les oreilles rien qu'a l'entendre-,poursuivit avec des mots incompréhensibles,tant il les disaient si vite et de manière décousue,laissant entre voir une certaine folie qui l'animait, son regard restant fixé de manière malsaine sur moi,alors qu'il entoura de ses bras cette sculpture me représentant:
-Il s'est passé du temps ça se voit...tu as un corps de femme maintenant...Il déplaça ses mains sur la surface froide,les faisant glisser lentement sur la poitrine de pierre de manière malaisante,m'arrachant un frisson de dégout avant de détourner mon regard:-Il va falloir que je corrige ça et bien d'autres choses ma colombe. Mais tout d'abord.... Il posa ses yeux d'onyx sur Corvus:-Je vais me débarrasser de toi...car il n'y a que moi qui ai le droit de poser mes yeux sur elle ...d'entendre sa voix pendant...Il passa sa langue sur ses lèvres de manière répugnante:-Que je me délecterais de son sang..
Soupira t il tel un dément, en disparaissant. Mon rythme cardiaque s'accéléra, sans que je ne perde complétement mon calme alors que rodait parmi ces visages gravés, celui qui n'avait eu de cesse de se repaitre de mon sang. Je me tournais dans tous les sens en gardant un chakram de lumière dans ma main, prête à l'utiliser contre celui qui avait le pouvoir qui le rendait invisible. Il n'y avait rien de plus effrayant que de ne pas voir ou était la source de sa peur,sentant avec horreur quelque chose frôler l'extrémité de mes plumes.
Quand je fis volt face, je ne vis absolument rien,l'obscurité de l'endroit ne m'aidant pas mais un léger mouvement attira mon attention sur le sol ,filant droit vers le Coeur du Reike. Je l'avertis par télépathie, afin que notre ennemi qui ne s'était pas présenté, n'anticipe pas nos actions.
*Corvus ,il fonce vers vous!*
- Le voici:
- ???Race : VampireSexe : MasculinAge : ???Métier : Sculpteur/???Taille & poids : 1m85 pour 65kgAlignement : Chaotique MauvaisFaction : InconnueRang : InconnuReligion : Le sangAvatar : ...
Pouvoirs et objets
Pouvoirs:
-Pétrification
-Attaque mentale P2
-Magie de la terre P2
-Illusion P2
-Invisibilité
-Nyctalopie
-Vol
-Appel
Inventaire:
-Dagues
-Bague ???
-Collier ???Description physique et mentale
Physique:
Ses yeux aussi noirs que ses cheveux entourent son visage émacié et blafard comportant deux cicatrices qu'il n'a jamais voulu guérir. Il a une voix criarde, un rire aigu de plus désagréable encore. Sous son manteau noir se cache un corps presque squelettique qui lui donne une allure fragile et mourant.
Mental:
-Malsain.
-Sociopathe.
-Imprévisible.
-Dérangé.
-Égocentrique.Histoire
Depuis que les trois frères ont mis la main sur Qwellaana, le plus jeune d'entre eux commença à développer un comportement obsessionnel vis-à-vis de la valkyrie aux yeux similaire à des dioptases. Malsain,imbu de lui même ,il n'a jamais pu accepter de la perdre il y a douze ans,plongeant chaque jour un peu plus dans la folie. Durant tout ce temps,on trouble s'est amplifié,arrivant tout juste à se nourrir du sang d'autres bétails qu'il trouve immonde et abject comparé à celle qui ne quitte jamais ses pensées. Passioné par l'art en général et ayant perfectionné le sien, il découvrit un certain amusement à créer des sculptures macabres que bientôt,des protagonistes arrivés dans son musée allaient découvrir,ainsi que le secret qu'elles renferment.
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Qwellaana discute en 009966
Sentinelle Nocturne
Shawn Fraldarius
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Info personnage
Race: Humain x Ange
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal Bon
Rang: B
Toutes ces silhouettes recouvertes de draps blancs semblaient donner quelques frissons au Cœur du Reike, non pas parce qu’il avait peur, mais parce qu’il arrivait à ressentir l’odeur du sang et, cette odeur n’était ni la sienne, ni celle de Qwellaana. Une odeur qui lui était encore inconnue mais, pour autant, il ne pouvait pas deviner que quelqu’un les attendait de pied ferme. Enfin si, il le pouvait, lorsque les murmures commencèrent à résonner dans toute la pièce. Pourtant, comme ces murmures, la délicieuse odeur semblait venir de chaque côté de la pièce, comme si l’adversaire était en perpétuel mouvement. Cherchait-il à les tromper ? Ce n’était pas impossible, oui.
C’est en voyant la statue, exact représentation de Qwellaana, que les sens de Corvus se mirent en alerte. La sclère de ses yeux vira au noir, tandis qu’il cherchait à s’échapper de cette illusion sordide qui semblait déstabiliser Qwellaana. Il ne dit rien, pas un mot ne s’échappa d’entre ses lèvres. Son corps parlait pour lui, il était à l’affût, prêt à bondir sur n’importe quel danger pouvant lui faire potentiellement face.
Le vampire apparut et les yeux de Corvus se mirent à briller de cette lueur sanguinaire. Il n’avait qu’une seule envie, l’égorger et boire son sang. Cependant, même pour le Cœur, son opposant était assez malaisant. Il battait tous les records, en plus d’en vouloir à la vie de Corvus, visiblement. Déjà qu’il ne comptait pas le laisser faire en ce qui concernait la Valkyrie car, que dirait Cyradil, si le Vampire devait rentrer de cette expédition sans sa bien-aimée ? Il ne désirait pas le savoir. Mais visiblement, il semblait être la première cible à abattre par leur opposant. Ce dernier ne mit d’ailleurs pas bien longtemps avant de se jeter sur Corvus à tout allure. Voilà belle lurette qu’il ne s’était pas sérieusement battu contre un prédateur, étant donné qu’il était lui-même un super-prédateur.
Heureusement, il n’était pas bien rapide ou, du moins, il n’était pas aussi rapide que Corvus, ce qui laissait largement le temps à ce dernier d’esquiver l’assaut. Sans perdre de temps, le protagoniste aux longues canines bondit en direction de Qwellaana, pour se positionner devant elle. Il devait la protéger, alors il ferait tout son possible pour y parvenir, même si sauver sa vie en priorité était peut-être mieux pour le bien collectif et cela, il ne le savait que trop bien. Que dirait Zéphyr s’il était là ? Déjà, il botterait sûrement le cul de ce psychopathe et, après, il se chargerait du mystérieux sculpteur.
Ce dernier d’ailleurs, ne s’était pas rué sur Corvus pour l’attaquer directement, mais bien pour faire en sorte de le faire bouger, pour qu’il soit bien plus proche de Qwellaana. Ainsi, il serait plus simple de les attaquer simultanément et, c’est ce qu’il fit, à l’aide de sa magie de terre. Le sol trembla quelques secondes sous les pieds du chasseur nocturne, qui comprit que quelque chose se tramait et donc, qui eut le temps de bondir à une hauteur de deux mètres de haut. Soudain, un pic aussi aiguisé qu’une lame de rasoir jailli du sol et, ce même pic fit un mouvement pour venir directement sur Qwellaana. Le Cœur ne prit pas plus de temps que cela pour réfléchir et il usa directement de sa magie du sang pour envoyer un tentacule devant la Valkyrie et parer l’attaque du sculpteur.
Corvus eut à peine le temps de reposer un pied au sol que son opposant avait disparu… tout comme le décor, qui s’était de nouveau métamorphosé, pour devenir le cimetière central de Kyouji. Sur l’une des tombes était écrit le nom de « Corvus Sanariel », ainsi que les dates « an -2532 / an 4 ». L’épitaphe semblait être recouverte d’une légère couche de poussière, mais les informations présentes étaient déjà suffisamment importantes pour déstabiliser le Cœur de l’Empire.
« Que… Qwellaana vienne à moi est une chose… délicieuse, vraiment. Mais… qu’elle apporte avec elle un autre vampire et, le Cœur du Reike, qui plus est… » Sa voix résonna et, même plus, elle fit de l’écho, certainement dû à une illusion auditive. « Ne t’en fais pas… Corvus… je te jure que je me délecterai de son sang et… que je le savourerai à ta place. » Cracha-t-il, avant de bondir sur Corvus, surgissant des ténèbres.
Corvus esquiva, le Vampire frappa le sol et, l’illusion se dissipa, petit à petit, dans un nuage de poussière macabre. « Vous avez perdu. » Puis le sol se mit à trembler, de plus en plus fort et, ce qui devait arriver, arriva. En même pas dix secondes, la pièce commençait à s’effondrer sur les protagonistes. Par instinct, Corvus déploya ses ailes et se tourna vers la Valkyrie, afin de se protéger, lui mais aussi elle, des débris. Il n’avait pas grand espoir sur leur chance de survie, mais il essayait quand même. Quand le moment fut, venu, la pièce s’écroula et, nos protagonistes, ainsi que toutes les statues, s’échouèrent en contre-bas, au bord de la mer, au pied de la falaise.
Les statues éclatèrent contre le sol, dévoilant les cadavres qu’elles contenaient. Une vision d’horreur, pourtant, Corvus ne s’en préoccupa pas. Il était allongé, cherchait Qwellaana du regard en tentant de relever la tête, mais il ne la voyait pas. Il avait réussi à la garder proche de lui durant la chute, mais une fois en bas, ce n’était plus la même chose. Il était couvert de débris, mais aucun d’une taille trop imposante.
Alors qu’il parvint à se relever, il vit une flaque de sang sur le sol, son propre sang. Immédiatement, il porta une main sur l’endroit qui lui faisait mal et, effectivement, il avait une grande plaie, sur toute la largeur de son bassin. Elle lui faisait un mal terrible. Il commença à peine à se régénérer, que son corps dut supporter une frappe venue d’ailleurs. Le vampire était là, l’ennemi, le prédateur. Il mit Corvus au sol, pour le soulever et, le balancer dans l’eau qui se trouvait juste à côté de lui. Il n’eut même pas le temps d’apercevoir Qwellaana, avant de petit à petit, perdre connaissance dans l’eau.
C’est en voyant la statue, exact représentation de Qwellaana, que les sens de Corvus se mirent en alerte. La sclère de ses yeux vira au noir, tandis qu’il cherchait à s’échapper de cette illusion sordide qui semblait déstabiliser Qwellaana. Il ne dit rien, pas un mot ne s’échappa d’entre ses lèvres. Son corps parlait pour lui, il était à l’affût, prêt à bondir sur n’importe quel danger pouvant lui faire potentiellement face.
Le vampire apparut et les yeux de Corvus se mirent à briller de cette lueur sanguinaire. Il n’avait qu’une seule envie, l’égorger et boire son sang. Cependant, même pour le Cœur, son opposant était assez malaisant. Il battait tous les records, en plus d’en vouloir à la vie de Corvus, visiblement. Déjà qu’il ne comptait pas le laisser faire en ce qui concernait la Valkyrie car, que dirait Cyradil, si le Vampire devait rentrer de cette expédition sans sa bien-aimée ? Il ne désirait pas le savoir. Mais visiblement, il semblait être la première cible à abattre par leur opposant. Ce dernier ne mit d’ailleurs pas bien longtemps avant de se jeter sur Corvus à tout allure. Voilà belle lurette qu’il ne s’était pas sérieusement battu contre un prédateur, étant donné qu’il était lui-même un super-prédateur.
Heureusement, il n’était pas bien rapide ou, du moins, il n’était pas aussi rapide que Corvus, ce qui laissait largement le temps à ce dernier d’esquiver l’assaut. Sans perdre de temps, le protagoniste aux longues canines bondit en direction de Qwellaana, pour se positionner devant elle. Il devait la protéger, alors il ferait tout son possible pour y parvenir, même si sauver sa vie en priorité était peut-être mieux pour le bien collectif et cela, il ne le savait que trop bien. Que dirait Zéphyr s’il était là ? Déjà, il botterait sûrement le cul de ce psychopathe et, après, il se chargerait du mystérieux sculpteur.
Ce dernier d’ailleurs, ne s’était pas rué sur Corvus pour l’attaquer directement, mais bien pour faire en sorte de le faire bouger, pour qu’il soit bien plus proche de Qwellaana. Ainsi, il serait plus simple de les attaquer simultanément et, c’est ce qu’il fit, à l’aide de sa magie de terre. Le sol trembla quelques secondes sous les pieds du chasseur nocturne, qui comprit que quelque chose se tramait et donc, qui eut le temps de bondir à une hauteur de deux mètres de haut. Soudain, un pic aussi aiguisé qu’une lame de rasoir jailli du sol et, ce même pic fit un mouvement pour venir directement sur Qwellaana. Le Cœur ne prit pas plus de temps que cela pour réfléchir et il usa directement de sa magie du sang pour envoyer un tentacule devant la Valkyrie et parer l’attaque du sculpteur.
Corvus eut à peine le temps de reposer un pied au sol que son opposant avait disparu… tout comme le décor, qui s’était de nouveau métamorphosé, pour devenir le cimetière central de Kyouji. Sur l’une des tombes était écrit le nom de « Corvus Sanariel », ainsi que les dates « an -2532 / an 4 ». L’épitaphe semblait être recouverte d’une légère couche de poussière, mais les informations présentes étaient déjà suffisamment importantes pour déstabiliser le Cœur de l’Empire.
« Que… Qwellaana vienne à moi est une chose… délicieuse, vraiment. Mais… qu’elle apporte avec elle un autre vampire et, le Cœur du Reike, qui plus est… » Sa voix résonna et, même plus, elle fit de l’écho, certainement dû à une illusion auditive. « Ne t’en fais pas… Corvus… je te jure que je me délecterai de son sang et… que je le savourerai à ta place. » Cracha-t-il, avant de bondir sur Corvus, surgissant des ténèbres.
Corvus esquiva, le Vampire frappa le sol et, l’illusion se dissipa, petit à petit, dans un nuage de poussière macabre. « Vous avez perdu. » Puis le sol se mit à trembler, de plus en plus fort et, ce qui devait arriver, arriva. En même pas dix secondes, la pièce commençait à s’effondrer sur les protagonistes. Par instinct, Corvus déploya ses ailes et se tourna vers la Valkyrie, afin de se protéger, lui mais aussi elle, des débris. Il n’avait pas grand espoir sur leur chance de survie, mais il essayait quand même. Quand le moment fut, venu, la pièce s’écroula et, nos protagonistes, ainsi que toutes les statues, s’échouèrent en contre-bas, au bord de la mer, au pied de la falaise.
Les statues éclatèrent contre le sol, dévoilant les cadavres qu’elles contenaient. Une vision d’horreur, pourtant, Corvus ne s’en préoccupa pas. Il était allongé, cherchait Qwellaana du regard en tentant de relever la tête, mais il ne la voyait pas. Il avait réussi à la garder proche de lui durant la chute, mais une fois en bas, ce n’était plus la même chose. Il était couvert de débris, mais aucun d’une taille trop imposante.
Alors qu’il parvint à se relever, il vit une flaque de sang sur le sol, son propre sang. Immédiatement, il porta une main sur l’endroit qui lui faisait mal et, effectivement, il avait une grande plaie, sur toute la largeur de son bassin. Elle lui faisait un mal terrible. Il commença à peine à se régénérer, que son corps dut supporter une frappe venue d’ailleurs. Le vampire était là, l’ennemi, le prédateur. Il mit Corvus au sol, pour le soulever et, le balancer dans l’eau qui se trouvait juste à côté de lui. Il n’eut même pas le temps d’apercevoir Qwellaana, avant de petit à petit, perdre connaissance dans l’eau.
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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Corvus esquiva avec brio l'attaque de son congénère malsain, tel un fauve mélé à une danse mortelle. Il adopta même une posture défensive quand il m'avait rejoint non sans que cela me fasse étrange . J'avais toujours eu l'habitude, que ce soit moi qui tienne ce rôle. J'étais en train de concentrer dans ma main un charkram de lumière quand soudain, des tremblements me firent perdre l'équilibre, interrompant ma concentration. Le Coeur prit de la hauteur, m'envolant à mon tour en sentant qu'un danger imminent allait sortir des pavés.
Ce fut le cas, une pointe faite à partir de l'élément de la terre s'érigea,d'abord en direction de Corvus. Voulant profiter que le détraqué se focalise sur lui, j'avais lancé un disque de lumière dans la direction de notre ennemi. En esquivant mon attaque,il détourna la trajectoire de la sienne, qui se courba vers moi. Je m'apprêtais à ériger une protection quand un tentacule bloqua le coup,remerciant intérieurement le Coeur pour son intervention.
Malheureusement, nous avions perdu de vue celui qui changea le décor grâce à une illusion,tout aussi lugubre que le réel en plus de décontenancer celui qui avait l'air d'avoir emprunté un nom qui n'était pas le sien. La situation devenait de plus en plus étrange, dangereusement étouffante. Elle donnait l'impression que nous étions des pions qui n'avaient aucune emprise sur ce qu'il se passait, prit dans une spirale que nous ne pouvions pas arrêter.
Je m'étais posée au sol, inquiète. Pas de l'identité du vampire qui m'avait protégé, mais qu'il soit autant affecté par cette mise en scène,en plus des paroles qu'avait sorti mon ancien tortionnaire. J'eus un frisson de dégout quand sa voix criarde prononça mon nom, détestant savoir qu'il avait refermé entre ses crocs ma peau, qu'il n'avait pas seulement parcourue de cette ffaçon. Un rejet qui me crispa, fronçant des sourcils quand il nous dévoila qu'il avait reconnu le Coeur du Reike.
Cela ne présager rien de bon, car il savait qu'il n'était pas n'importe qui et pourtant, il voulait le tuer. Une personne un peu censée aurait préféré le capturer. C'était bien le souci avec ces êtres atteint. Leur dangerosité résidait dans leur imprévisibilité rendant leur action impossible à anticiper, ni à deviner leur limite. Car la folie n'en connaissait pas après tout, se montrant opportuniste et habile plus que les autres.Sa tentative d'atteindre celui au long cheuveux de jais illustrant bien cette réalité. En effet, en pensant avoir évité l'attaque du scultpteur, le Coeur ne s'attendait pas à ce qu'il ait prévu depuis le début ce qui se produisit sous nos pieds.
-Corvus !
Tout se passa très vite. Pendant qu'il tentait de nous protéger,en partie avec ses ailes, le sol se déroba sous nos pieds. Je n'eus le temps que de nous créer un dôme de lumière orné de symboles comme je n'avais jamais fait auparavant, amenuisant les impacts des débris,contrairement à ce qui se produisit. Un vacarme assourdissant de verres brisés et des murs qui se fissuraient m'empêcha de parler mais pas de m'agripper.Par réflexe, je m'étais accroché à sa main froide, une statue traversant ma barrière en me percutant tout en se brisant. Je lâchais prise par ce choc et celui de découvrir le cadavre qui sortait de cette sculpture.
-Humpf...
Pendant que je me sentais partir vers le bas, encore consciente, tout fit sens avec cette effroyable découverte, comprenant pourquoi ces visages me paraissaient pour certains,familier. Ils représentaient ni plus ni moins certaines victimes que j'avais tenté de soigner et de sauver dans la cale du Brumembrun. Des sculptures morbides qu'il exposait à la vue de tous, sans que personne ne se doute de ce qu'il avait caché à l'intérieur. À force de vouloir oublier ce qui s'était passé il y a douze ans, j'étais passé à côté de cette évidence sous mes yeux qui pendant un bref instant, s'étaient fermés.
Par instinct, je repris mes esprits en réalisant que je tombais, ralentissant ma chute en battant des ailes,une douleur lancinante ricochant sur toutes les parois de mon crâne. J'atterris ,le genou à terre,suivis de près par des morceaux du décor en tout genre, un se plantant dans mon bras. Je l'enlevais en grimaçant, posant ma main dessus pour soigner cette blessure loin d'être grave,en cherchant dans ces décombres la silhouette de mon seul allié dans cet horreur.
La poussière soulevée par l'effondrement avait rendu ma vision trouble, marchant doucement à travers les monticules de gravats et de décombres,une légère trainée de sang maculant une partie de mon visage. Sur le qui vive, je continuais de marcher, reculant en entendant un bloc en hauteur ricocher sur les parois où il y a peu, se tenait un musée. Il tomba sur une forme humanoïde, courant vers celle-ci inquiète. Au lieu de trouver la silhouette de l'ami de Cyradil, ce fut ceux des corps qui avaient caché dans les statues que je découvrais, soulagée.
*Corvus,ou êtes-vous?*
Je n'osais prendre la parole, de peur d'indiquer ma position au détraqué. L'angoisse de retrouver Corvus mort ne faisait que croitre, à mesure que mes bottes foulées cet environnement instable, semblable aux désastres que l'on voyait parfois quand un bateau naviguait la nuit en se fracassant contre les parois d'une falaise. Je m'immobilisais quand je vis le Coeur se faire jeter par l'autre vampire dans les vagues,serrant les poings quand il se retourna avec un sourire malaisant.
De l'écume ou plutôt, de la salive ruisselait de sa bouche qui tremblait, comme s'il avait froid alors que c'était la faim qui le tenaille. Il n'y avait plus d'alternative possible désormais, je devais lui faire face,me dépêcher de sauver Corvus qui au moins, ne craignait pas la noyade. Mais vu les trainait de sang que j'avais vu, il ne pourrait tenir longtemps avait une pareille blessure.
-Allons allons ma colombe,ne fait pas cette tête là. Lui aussi t'aurait gardé pour lui en fin de compte. C'est dans notre nature,on n'y peu rien tu sais si cette faim fait de nous de monstres. Moi au moins, je prendrais soin de toi et ...
-Taisez-vous ! Dis-je froidement en Divina,reprenant en commun:-Je refuse de croire que tous les vampires du sekai le sont. Je ne peux qu'imaginer à quel point cela doit être difficile de lutter contre cette soif constante, mais ce n'est pas une excuse pour tuer tous ces innocents. Dis-je ne fendant l'air de mon bras en signe de refus, ayant dû moi-même naviguer à contresens auprès de mes semblables, en refusant de me joindre à leur tuerie, à leur dieu destructeur:-Ce n'est qu'un prétexte pour votre masquer votre cruauté,rien de plus !
-Quoi? Tu n'aimes pas mes oeuvres? Pourtant tu n'en as vu qu'une infime partie ma colombe. De leur potentielle même ! Son rire résonna contre la roche :-Oui,oui ! Ne t'imagine pas que nous nous sommes contenté de tous les garder dans ce musée....En voyant comment cela m'avait stupéfait, il continua en s'avançant doucement,son sourire devenant plus grand à mesure qu'il parlait:-Pendant que vous avez vos regards rivés vers la menace des Titans,nous, la Cabale Maudite, nous relèverons les morts dans vos villes ! Il s'essuya la salive qui coulait le long de son menton, ses prunelles rivées vers mon cou:-Nous sommes si proches de trouver de cet artefact maintenant...de m'abreuver de ton sang sans que personne...
Pendant tout ce temps que je parlais avec lui, j'avais chargé mon mana, déclenchant une volée de pieux de lumière dans sa direction. Surprit que le petit oiseau que j'étais prenne l'initiative de l'attaquer alors qu'autrefois, j'aurais été paralysé par la peur, celui-ci parvint à en bloquer qu'une partie en soulevant un mur de terre. Il riait ensuite en voyant l'un de ses bras pendre,tenant par d'infimes morceaux de chair seulement. Il ne semblait pas réaliser que je n'étais plus une proie,continuant à rire comme un dément.
Il arracha ensuite son bras et le jeta brusquement vers moi, me fixant intensément, son sourire confiant disparaissant complétement. Ne perdant pas de temps, mon instinct me dictant d'agir et vite, je lui lançais par télékinésie des débris dessus,le harcelant en me décalant vers la mer puis j'enchainais avec un chakram de lumière que je lançais vers lui. Je fis exprès de ne pas être précise, certaine qu'il les esquivera sans probléme.C'est ce qu'il fit, ne s'attendant pas à ce que je les fasse exploser d'une lumière intense quand ils furent assez proches,l'aveuglant totalement:
-Tu m'agaces là !
Il serrait les dents de douleur, la tête penchée vers le bas. Pour quelqu'un qui avait perdu son bras et la vue,même brièvement je trouvais qu'il ne réagissait pas vraiment mal. Il tenta de m'atteindre en créant des pics de terre aléatoirement autour de lui,tout en se protégeant dans un dôme de ce même élément. Je profitais de cette opportunité pour me précipiter dans l'eau,extirpant Corvus en le hissant vers le bord, tout en gardant un oeil sur le détraqué qui ne tarderait pas retrouver la vue.Une fois sur le sable, ses pieds encore dans l'eau, j'apposais mes mains sur la blessure de Corvus:
-Je vous en supplie, réveillez-vous ! Je vais guérir votre plaie,tenez bon.
J'eus à peine le temps de finir de refermer la blessure à son abdomen que la sphère de terre éclata,projetant des éclats partout dans les environs. Je m'interposais entre les deux vampires,prête à défendre l'ami de Cyradil en me redressant, déployant mes ailes pour lui faire comprendre que je ne le laisserais pas faire:
-Aller,ça suffit maintenant, laisse le crever.Je risque de t'abimer sinon.
Dit-il las que je lui tienne tête, m'agenouillant soudainement par cette violente douleur à la tête. Une attaque mentale. Pensais-je, me relevant avec difficulté puis il arrêta son emprise sur moi:
-Écarte toi de lui.
En voyant que je ne bougeais pas, Il m'attaqua à nouveau avec son pouvoir psychique. Sauf qu'avant qu'il n'essaye, je sentis quelque chose en moi se réveiller, se déverrouiller, par l'urgence de sortir Corvus de là,de ne plus me laissais faire par ce tordu,cette peur des dents pointue.
-Jamais.
Il continua d'essayer, en augmentant sa puissance sans résultat, parvenant à repousser cette douleur qu'il tentait de m'infliger, mes dioptases restant braqués sur le vampire qui n'était qu'à quelques mètres de moi maintenant. Je crus déceler une certaine lueur dans son regard noir, celle de l'impuissance. Quand je sentis que son attaque faiblissait, je fis voler des débris tranchants vers lui,l'obligeant à se mettre à l'abri derrière un rocher.
Ce fut le cas, une pointe faite à partir de l'élément de la terre s'érigea,d'abord en direction de Corvus. Voulant profiter que le détraqué se focalise sur lui, j'avais lancé un disque de lumière dans la direction de notre ennemi. En esquivant mon attaque,il détourna la trajectoire de la sienne, qui se courba vers moi. Je m'apprêtais à ériger une protection quand un tentacule bloqua le coup,remerciant intérieurement le Coeur pour son intervention.
Malheureusement, nous avions perdu de vue celui qui changea le décor grâce à une illusion,tout aussi lugubre que le réel en plus de décontenancer celui qui avait l'air d'avoir emprunté un nom qui n'était pas le sien. La situation devenait de plus en plus étrange, dangereusement étouffante. Elle donnait l'impression que nous étions des pions qui n'avaient aucune emprise sur ce qu'il se passait, prit dans une spirale que nous ne pouvions pas arrêter.
Je m'étais posée au sol, inquiète. Pas de l'identité du vampire qui m'avait protégé, mais qu'il soit autant affecté par cette mise en scène,en plus des paroles qu'avait sorti mon ancien tortionnaire. J'eus un frisson de dégout quand sa voix criarde prononça mon nom, détestant savoir qu'il avait refermé entre ses crocs ma peau, qu'il n'avait pas seulement parcourue de cette ffaçon. Un rejet qui me crispa, fronçant des sourcils quand il nous dévoila qu'il avait reconnu le Coeur du Reike.
Cela ne présager rien de bon, car il savait qu'il n'était pas n'importe qui et pourtant, il voulait le tuer. Une personne un peu censée aurait préféré le capturer. C'était bien le souci avec ces êtres atteint. Leur dangerosité résidait dans leur imprévisibilité rendant leur action impossible à anticiper, ni à deviner leur limite. Car la folie n'en connaissait pas après tout, se montrant opportuniste et habile plus que les autres.Sa tentative d'atteindre celui au long cheuveux de jais illustrant bien cette réalité. En effet, en pensant avoir évité l'attaque du scultpteur, le Coeur ne s'attendait pas à ce qu'il ait prévu depuis le début ce qui se produisit sous nos pieds.
-Corvus !
Tout se passa très vite. Pendant qu'il tentait de nous protéger,en partie avec ses ailes, le sol se déroba sous nos pieds. Je n'eus le temps que de nous créer un dôme de lumière orné de symboles comme je n'avais jamais fait auparavant, amenuisant les impacts des débris,contrairement à ce qui se produisit. Un vacarme assourdissant de verres brisés et des murs qui se fissuraient m'empêcha de parler mais pas de m'agripper.Par réflexe, je m'étais accroché à sa main froide, une statue traversant ma barrière en me percutant tout en se brisant. Je lâchais prise par ce choc et celui de découvrir le cadavre qui sortait de cette sculpture.
-Humpf...
Pendant que je me sentais partir vers le bas, encore consciente, tout fit sens avec cette effroyable découverte, comprenant pourquoi ces visages me paraissaient pour certains,familier. Ils représentaient ni plus ni moins certaines victimes que j'avais tenté de soigner et de sauver dans la cale du Brumembrun. Des sculptures morbides qu'il exposait à la vue de tous, sans que personne ne se doute de ce qu'il avait caché à l'intérieur. À force de vouloir oublier ce qui s'était passé il y a douze ans, j'étais passé à côté de cette évidence sous mes yeux qui pendant un bref instant, s'étaient fermés.
Par instinct, je repris mes esprits en réalisant que je tombais, ralentissant ma chute en battant des ailes,une douleur lancinante ricochant sur toutes les parois de mon crâne. J'atterris ,le genou à terre,suivis de près par des morceaux du décor en tout genre, un se plantant dans mon bras. Je l'enlevais en grimaçant, posant ma main dessus pour soigner cette blessure loin d'être grave,en cherchant dans ces décombres la silhouette de mon seul allié dans cet horreur.
La poussière soulevée par l'effondrement avait rendu ma vision trouble, marchant doucement à travers les monticules de gravats et de décombres,une légère trainée de sang maculant une partie de mon visage. Sur le qui vive, je continuais de marcher, reculant en entendant un bloc en hauteur ricocher sur les parois où il y a peu, se tenait un musée. Il tomba sur une forme humanoïde, courant vers celle-ci inquiète. Au lieu de trouver la silhouette de l'ami de Cyradil, ce fut ceux des corps qui avaient caché dans les statues que je découvrais, soulagée.
*Corvus,ou êtes-vous?*
Je n'osais prendre la parole, de peur d'indiquer ma position au détraqué. L'angoisse de retrouver Corvus mort ne faisait que croitre, à mesure que mes bottes foulées cet environnement instable, semblable aux désastres que l'on voyait parfois quand un bateau naviguait la nuit en se fracassant contre les parois d'une falaise. Je m'immobilisais quand je vis le Coeur se faire jeter par l'autre vampire dans les vagues,serrant les poings quand il se retourna avec un sourire malaisant.
De l'écume ou plutôt, de la salive ruisselait de sa bouche qui tremblait, comme s'il avait froid alors que c'était la faim qui le tenaille. Il n'y avait plus d'alternative possible désormais, je devais lui faire face,me dépêcher de sauver Corvus qui au moins, ne craignait pas la noyade. Mais vu les trainait de sang que j'avais vu, il ne pourrait tenir longtemps avait une pareille blessure.
-Allons allons ma colombe,ne fait pas cette tête là. Lui aussi t'aurait gardé pour lui en fin de compte. C'est dans notre nature,on n'y peu rien tu sais si cette faim fait de nous de monstres. Moi au moins, je prendrais soin de toi et ...
-Taisez-vous ! Dis-je froidement en Divina,reprenant en commun:-Je refuse de croire que tous les vampires du sekai le sont. Je ne peux qu'imaginer à quel point cela doit être difficile de lutter contre cette soif constante, mais ce n'est pas une excuse pour tuer tous ces innocents. Dis-je ne fendant l'air de mon bras en signe de refus, ayant dû moi-même naviguer à contresens auprès de mes semblables, en refusant de me joindre à leur tuerie, à leur dieu destructeur:-Ce n'est qu'un prétexte pour votre masquer votre cruauté,rien de plus !
-Quoi? Tu n'aimes pas mes oeuvres? Pourtant tu n'en as vu qu'une infime partie ma colombe. De leur potentielle même ! Son rire résonna contre la roche :-Oui,oui ! Ne t'imagine pas que nous nous sommes contenté de tous les garder dans ce musée....En voyant comment cela m'avait stupéfait, il continua en s'avançant doucement,son sourire devenant plus grand à mesure qu'il parlait:-Pendant que vous avez vos regards rivés vers la menace des Titans,nous, la Cabale Maudite, nous relèverons les morts dans vos villes ! Il s'essuya la salive qui coulait le long de son menton, ses prunelles rivées vers mon cou:-Nous sommes si proches de trouver de cet artefact maintenant...de m'abreuver de ton sang sans que personne...
Pendant tout ce temps que je parlais avec lui, j'avais chargé mon mana, déclenchant une volée de pieux de lumière dans sa direction. Surprit que le petit oiseau que j'étais prenne l'initiative de l'attaquer alors qu'autrefois, j'aurais été paralysé par la peur, celui-ci parvint à en bloquer qu'une partie en soulevant un mur de terre. Il riait ensuite en voyant l'un de ses bras pendre,tenant par d'infimes morceaux de chair seulement. Il ne semblait pas réaliser que je n'étais plus une proie,continuant à rire comme un dément.
Il arracha ensuite son bras et le jeta brusquement vers moi, me fixant intensément, son sourire confiant disparaissant complétement. Ne perdant pas de temps, mon instinct me dictant d'agir et vite, je lui lançais par télékinésie des débris dessus,le harcelant en me décalant vers la mer puis j'enchainais avec un chakram de lumière que je lançais vers lui. Je fis exprès de ne pas être précise, certaine qu'il les esquivera sans probléme.C'est ce qu'il fit, ne s'attendant pas à ce que je les fasse exploser d'une lumière intense quand ils furent assez proches,l'aveuglant totalement:
-Tu m'agaces là !
Il serrait les dents de douleur, la tête penchée vers le bas. Pour quelqu'un qui avait perdu son bras et la vue,même brièvement je trouvais qu'il ne réagissait pas vraiment mal. Il tenta de m'atteindre en créant des pics de terre aléatoirement autour de lui,tout en se protégeant dans un dôme de ce même élément. Je profitais de cette opportunité pour me précipiter dans l'eau,extirpant Corvus en le hissant vers le bord, tout en gardant un oeil sur le détraqué qui ne tarderait pas retrouver la vue.Une fois sur le sable, ses pieds encore dans l'eau, j'apposais mes mains sur la blessure de Corvus:
-Je vous en supplie, réveillez-vous ! Je vais guérir votre plaie,tenez bon.
J'eus à peine le temps de finir de refermer la blessure à son abdomen que la sphère de terre éclata,projetant des éclats partout dans les environs. Je m'interposais entre les deux vampires,prête à défendre l'ami de Cyradil en me redressant, déployant mes ailes pour lui faire comprendre que je ne le laisserais pas faire:
-Aller,ça suffit maintenant, laisse le crever.Je risque de t'abimer sinon.
Dit-il las que je lui tienne tête, m'agenouillant soudainement par cette violente douleur à la tête. Une attaque mentale. Pensais-je, me relevant avec difficulté puis il arrêta son emprise sur moi:
-Écarte toi de lui.
En voyant que je ne bougeais pas, Il m'attaqua à nouveau avec son pouvoir psychique. Sauf qu'avant qu'il n'essaye, je sentis quelque chose en moi se réveiller, se déverrouiller, par l'urgence de sortir Corvus de là,de ne plus me laissais faire par ce tordu,cette peur des dents pointue.
-Jamais.
Il continua d'essayer, en augmentant sa puissance sans résultat, parvenant à repousser cette douleur qu'il tentait de m'infliger, mes dioptases restant braqués sur le vampire qui n'était qu'à quelques mètres de moi maintenant. Je crus déceler une certaine lueur dans son regard noir, celle de l'impuissance. Quand je sentis que son attaque faiblissait, je fis voler des débris tranchants vers lui,l'obligeant à se mettre à l'abri derrière un rocher.
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