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Noble de La République
Vandaos Fallenswords
Messages : 89
crédits : 693
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Info personnage
Race: Triton / humain
Vocation: Mage noir
Alignement: Loyal neutre
Rang: B
Le 20 Novembre de l'An 4
Cela faisait plusieurs jours que le Contre-Amiral Fallenswords s’étaient rendu sur le chantier de son tout nouveau Navire Amiral. On attaquait la cinquième semaine de retard aujourd’hui et si l’ambiance sur le chantier le lendemain de son passage avait radicalement changé, l’attitude des manœuvres s’étaient vite dégradés les jours suivant pour enfin retrouver leur rythme habituel au bout seulement de trois jours, les rapports de son oiseau élémentaire étaient accablant pour l’entreprise en charge de la fabrication de ses Navires. C’en était trop pour le nouveau membre de l’Etat-Major de la Marine Républicaine : le contrat devait être rompu et au plus vite.
Ayant rédigé la lettre de rupture de contrat en mentionnant bien évidemment les manquements des chantiers Navals en charge de sa commande, il fallait également prévenir l’Etat-Major et trouver une solution de repli... A Courage, il avait beaucoup de choix car tous les meilleurs entrepreneurs du secteur étaient regroupés dans la ville portuaire. Mais une avait le vent en poupe, c’était celle d’Arès Wessex. Il avait la réputation de tenir ses délais, même s’il devait faire travailler parfois ses équipes de nuit pour arriver à ses fins. Bien sûr, ça devait générer d’autres problèmes que Wessex semblait gérer d’une main de fer. Son ami avait toujours eu ce don pour entreprendre, réussir et faire taire ses détracteurs...
Oui, il irait voir Wessex, même s’il était désormais Maire de Courage sous l’étiquette des Optimates, il restait son pote du temps des années Magic. Ah ça c’était le bon temps ! Au départ, le demi-elfe l’avait tiré de ses bouquins de magie noir pour l’attirer dans les soirées étudiantes plus délurées les unes que les autres et se moquer de sa naïveté. Mais finalement, une complicité était née entre eux, le jeune Fallenswords s’amusant lui aussi à faire comme son “grand frère” chez Magic et intégrant à ses côtés le fameux Bureau des Elèves : le Saint Graal pour tout élève un tant soit peu branché !
Le Contre-Amiral Fallenswords donna rendez-vous à un vieil ami sur les quais où son Navire Amiral était censé poursuivre sa construction. C’était dimanche et le chantier était à l’arrêt durant ce jour de repos tant mérité par les travailleurs du chantier naval. Pourtant, d’après Vandaos, le retard accumulé ne pouvait justifier cet arrêt du chantier. Il en avait assez et il était temps de faire comprendre que la Marine Républicaine ne pâtirait plus de l’incompétence des sous-traitants.
Lorsque le griffon d’Arès Wessex se posa devant les quais tous les badauds purent sentirent la vibration au sol. Cela faisait plus d’une heure que le nécromancien arpentait les pontons, constatant par lui-même, au fur et à mesure de ses observations, le retard prit pour la livraison de son Navire Amiral, le “Parangon de Justice”. Lui aussi constata que le ponton s'agitait et jeta un œil au noble républicain qui descendait de sa monture : c'est vrai qu'Arès savait travailler ses entrées. Désormais à ses côtés, le chef de file du parti “Optimate” ne pouvait que constater la colère de son ancien collègue de l’université.
Arès... Bonjour mon ami. Regarde ce magnifique Navire qui devait m’être livré il y a plus d’un mois, qu’en penses-tu ?
Le Maire de Courage pourrait constater que le vaisseau était loin d’être terminé : c’était une coque vide, sans mât, sans artillerie et sans finition. Bien que les propos de Fallenswords étaient bienveillant à son égard, Arès pouvait sentir très nettement la colère qui bouillonnait sous les mots polis de son interlocuteur.
Ayant rédigé la lettre de rupture de contrat en mentionnant bien évidemment les manquements des chantiers Navals en charge de sa commande, il fallait également prévenir l’Etat-Major et trouver une solution de repli... A Courage, il avait beaucoup de choix car tous les meilleurs entrepreneurs du secteur étaient regroupés dans la ville portuaire. Mais une avait le vent en poupe, c’était celle d’Arès Wessex. Il avait la réputation de tenir ses délais, même s’il devait faire travailler parfois ses équipes de nuit pour arriver à ses fins. Bien sûr, ça devait générer d’autres problèmes que Wessex semblait gérer d’une main de fer. Son ami avait toujours eu ce don pour entreprendre, réussir et faire taire ses détracteurs...
Oui, il irait voir Wessex, même s’il était désormais Maire de Courage sous l’étiquette des Optimates, il restait son pote du temps des années Magic. Ah ça c’était le bon temps ! Au départ, le demi-elfe l’avait tiré de ses bouquins de magie noir pour l’attirer dans les soirées étudiantes plus délurées les unes que les autres et se moquer de sa naïveté. Mais finalement, une complicité était née entre eux, le jeune Fallenswords s’amusant lui aussi à faire comme son “grand frère” chez Magic et intégrant à ses côtés le fameux Bureau des Elèves : le Saint Graal pour tout élève un tant soit peu branché !
Le Contre-Amiral Fallenswords donna rendez-vous à un vieil ami sur les quais où son Navire Amiral était censé poursuivre sa construction. C’était dimanche et le chantier était à l’arrêt durant ce jour de repos tant mérité par les travailleurs du chantier naval. Pourtant, d’après Vandaos, le retard accumulé ne pouvait justifier cet arrêt du chantier. Il en avait assez et il était temps de faire comprendre que la Marine Républicaine ne pâtirait plus de l’incompétence des sous-traitants.
Lorsque le griffon d’Arès Wessex se posa devant les quais tous les badauds purent sentirent la vibration au sol. Cela faisait plus d’une heure que le nécromancien arpentait les pontons, constatant par lui-même, au fur et à mesure de ses observations, le retard prit pour la livraison de son Navire Amiral, le “Parangon de Justice”. Lui aussi constata que le ponton s'agitait et jeta un œil au noble républicain qui descendait de sa monture : c'est vrai qu'Arès savait travailler ses entrées. Désormais à ses côtés, le chef de file du parti “Optimate” ne pouvait que constater la colère de son ancien collègue de l’université.
Arès... Bonjour mon ami. Regarde ce magnifique Navire qui devait m’être livré il y a plus d’un mois, qu’en penses-tu ?
Le Maire de Courage pourrait constater que le vaisseau était loin d’être terminé : c’était une coque vide, sans mât, sans artillerie et sans finition. Bien que les propos de Fallenswords étaient bienveillant à son égard, Arès pouvait sentir très nettement la colère qui bouillonnait sous les mots polis de son interlocuteur.
Noble de La République
Arès B. Wessex
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Race: Humain x Elfe
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal-Mauvais
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Fallensword. Un nom qui n’était pas inconnu pour Arès et, pour plusieurs raisons. La première, la plus évidente, était que ce nom appartenait à l’une des Sept Grande famille de la République. La seconde, bien moins évidente, était que l’un des membres de cette Grande Famille était un ami du demi-elfe. Un ami de longue date, alors que les deux hommes étaient étudiants à l’Académie de Magic.
Certains pourraient se dire que, si Vandaos Fallensword et Arès Wessex fussent amis, c’était parce qu’ils étaient tous deux descendants d’une famille puissante de la Nation de la Chouette. Mais, ces idiots auraient plus que tort. Arès n’avait pas fait ses études en tant que Wessex, étant donné qu’il n’était pas encore reconnu par cette famille de consanguins, à l’époque, mais bien en tant que Blaiddyd. Son premier nom et, un nom qu’il arborât encore, parfois. Le nom de sa mère, une Reikoise.
Il ne pouvait le garder, publiquement, le demi-elfe étant l’un des plus puissants politiciens du courant Optimate à l’heure actuelle. Il se contentait parfaitement du nom des Wessex, qu’il trouvât d’ailleurs beaucoup plus nobles, voulant à tout prix redorer le blason de cette famille qui, dernièrement, commençait à faiblir bien malgré elle.
À l’Académie, Vandaos et Wessex était de grands amis, sur le papier. Arès entraînant son ami dans diverses fêtes, le faisant sortir de ses bouquins, dans le seul but d’être devant lui, dans le classement de l’Académie. Mesquin, n’est-ce pas ? C’était ainsi que certain qualifiait le Wessex. Un homme ne reculant devant rien pour être le premier. Malgré ses quelques déboires, le Fallensword n’en avait jamais voulu au bâtard, du moins, c’était ce que ce dernier pensât. Et à raison, étant donné que le contre-amiral l’avait convoqué sur l’un des chantiers navals de la Marine Républicaine.
Wessex Maritime, l’entreprise étant aux mains d’Arès, n’était pas seulement spécialisée dans le commerce maritime, comme beaucoup pourraient le croire. Elle était aussi régente de beaucoup de chantiers navals, la plupart étant pour le demi-elfe lui-même, qui préférait construire ses propres bateaux, plutôt que de passer par un tiers, bien souvent incapable de le satisfaire. Ainsi, il prenait le soin du détail, faisant de ses Navires, des bateaux à l’image de sa famille consanguine.
Alors, passer un marché avec l’État-Major et le contre-amiral Fallensword, c’était une mine d’or. Il n’avait pas besoin de se faire davantage connaître, étant donné sa position de Maire. Il n’avait pas besoin de davantage d’or, étant donné qu’il était incroyablement riche. Seulement, faire croître sa richesse, il ne crachait jamais dessus. Peut-être pourrait-il, à l’aide de ces nouveaux fonds, ouvrir de nouvelles entreprises, afin d’étendre sa notoriété non seulement au sein de la République, mais aussi à l’étranger, bien qu’il n’appréciât pas ces derniers.
Sur le dos de son Griffon au plumage d’ébène, Hela, Arès quitta la Mairie de Courage en pleine après-midi, fendant le ciel de la ville éponyme, en direction des quais où était amarré le Navire Amiral du Fallensword. Les cheveux au vent, le demi-elfe, sous le soleil assassin, ne mit que quelques minutes pour se rendre sur les côtes. Survolant la mer bordant la majestueuse ville, les prunelles océaniques du Griffon localisèrent le contre-Amiral, puis entama une descente en piqué en direction de ce dernier.
Se stoppant brusquement à quelques mètres du bois du quai, le Griffon, de ses battements d’ailes, balaya les quelques grains de sable s’étant déposés doucement sur le quai, durant la précédente nuit qui, comme d’habitude, fut agitée.
Descendant du dos plumé de sa noble monture, le Maire et directeur de Wessex Maritime se dirigea promptement vers son ami de toujours : Vandaos Fallensword. L’expression dessinée sur son visage n’augurait rien de bon. Arès ne l’avait jamais vu comme cela et, son sourcil s’arqua même largement, à la vue de celui-ci. Pas d’inclinaison sordide entre ami. Arès tendit une poigne de main à son vieil ami, qui lui rendit la pareille.
« Vandaos. » Fit-il, saluant son ami avec un léger sourire, à peine perceptible, dessiné sur son visage elfique, traversé d’une longue balafre. Celle-ci parfait du haut de son front, descendant jusqu’au milieu de sa joue droite, en passant par son œil.
« Ce Navire devait t’être livré il y a de cela un mois ? » Questionna-t-il, une moue expressive, à deux doigts de laisser un mauvais rictus s’échapper d’entre ses lèvres. « C’est une mauvaise blague, non ? » Ajouta-t-il à sa précédente question. Ses prunelles océaniques scrutèrent un instant son interlocuteur, puis, le Maire comprit que non, ce n’était pas une blague.
« Bien, je vois. J’imagine que si je suis ici, ce n’est pas pour rien. Tu souhaites que Wessex Maritime reprenne le chantier naval en main, je me trompe ? Je ne serai pas contre, moyennant finance évidemment. Je suis sûr que l’État-Major a plus que les moyens nécessaires de se payer mes services. » Avoua-t-il froidement, portant ses mains dans son dos, dressant son dos bien droit, et avançant fièrement.
« Je suis capable de terminer ce Navire. À vrai dire, il n’y a pas grand-chose de commencer donc, ça devrait aller. Par contre, tu t’en doutes, je ne peux pas remonter le temps pour vous le livrer à temps. Six semaines, ça te va ? Je peux le faire en quatre, si l’État-Major se montre généreux. » Fit-il, un léger sourire mauvais aux lèvres. Oui, ce n’était pas parce qu’il fût face à un ami, qu’il lui faciliterait la tâche.
Certains pourraient se dire que, si Vandaos Fallensword et Arès Wessex fussent amis, c’était parce qu’ils étaient tous deux descendants d’une famille puissante de la Nation de la Chouette. Mais, ces idiots auraient plus que tort. Arès n’avait pas fait ses études en tant que Wessex, étant donné qu’il n’était pas encore reconnu par cette famille de consanguins, à l’époque, mais bien en tant que Blaiddyd. Son premier nom et, un nom qu’il arborât encore, parfois. Le nom de sa mère, une Reikoise.
Il ne pouvait le garder, publiquement, le demi-elfe étant l’un des plus puissants politiciens du courant Optimate à l’heure actuelle. Il se contentait parfaitement du nom des Wessex, qu’il trouvât d’ailleurs beaucoup plus nobles, voulant à tout prix redorer le blason de cette famille qui, dernièrement, commençait à faiblir bien malgré elle.
À l’Académie, Vandaos et Wessex était de grands amis, sur le papier. Arès entraînant son ami dans diverses fêtes, le faisant sortir de ses bouquins, dans le seul but d’être devant lui, dans le classement de l’Académie. Mesquin, n’est-ce pas ? C’était ainsi que certain qualifiait le Wessex. Un homme ne reculant devant rien pour être le premier. Malgré ses quelques déboires, le Fallensword n’en avait jamais voulu au bâtard, du moins, c’était ce que ce dernier pensât. Et à raison, étant donné que le contre-amiral l’avait convoqué sur l’un des chantiers navals de la Marine Républicaine.
Wessex Maritime, l’entreprise étant aux mains d’Arès, n’était pas seulement spécialisée dans le commerce maritime, comme beaucoup pourraient le croire. Elle était aussi régente de beaucoup de chantiers navals, la plupart étant pour le demi-elfe lui-même, qui préférait construire ses propres bateaux, plutôt que de passer par un tiers, bien souvent incapable de le satisfaire. Ainsi, il prenait le soin du détail, faisant de ses Navires, des bateaux à l’image de sa famille consanguine.
Alors, passer un marché avec l’État-Major et le contre-amiral Fallensword, c’était une mine d’or. Il n’avait pas besoin de se faire davantage connaître, étant donné sa position de Maire. Il n’avait pas besoin de davantage d’or, étant donné qu’il était incroyablement riche. Seulement, faire croître sa richesse, il ne crachait jamais dessus. Peut-être pourrait-il, à l’aide de ces nouveaux fonds, ouvrir de nouvelles entreprises, afin d’étendre sa notoriété non seulement au sein de la République, mais aussi à l’étranger, bien qu’il n’appréciât pas ces derniers.
Sur le dos de son Griffon au plumage d’ébène, Hela, Arès quitta la Mairie de Courage en pleine après-midi, fendant le ciel de la ville éponyme, en direction des quais où était amarré le Navire Amiral du Fallensword. Les cheveux au vent, le demi-elfe, sous le soleil assassin, ne mit que quelques minutes pour se rendre sur les côtes. Survolant la mer bordant la majestueuse ville, les prunelles océaniques du Griffon localisèrent le contre-Amiral, puis entama une descente en piqué en direction de ce dernier.
Se stoppant brusquement à quelques mètres du bois du quai, le Griffon, de ses battements d’ailes, balaya les quelques grains de sable s’étant déposés doucement sur le quai, durant la précédente nuit qui, comme d’habitude, fut agitée.
Descendant du dos plumé de sa noble monture, le Maire et directeur de Wessex Maritime se dirigea promptement vers son ami de toujours : Vandaos Fallensword. L’expression dessinée sur son visage n’augurait rien de bon. Arès ne l’avait jamais vu comme cela et, son sourcil s’arqua même largement, à la vue de celui-ci. Pas d’inclinaison sordide entre ami. Arès tendit une poigne de main à son vieil ami, qui lui rendit la pareille.
« Vandaos. » Fit-il, saluant son ami avec un léger sourire, à peine perceptible, dessiné sur son visage elfique, traversé d’une longue balafre. Celle-ci parfait du haut de son front, descendant jusqu’au milieu de sa joue droite, en passant par son œil.
« Ce Navire devait t’être livré il y a de cela un mois ? » Questionna-t-il, une moue expressive, à deux doigts de laisser un mauvais rictus s’échapper d’entre ses lèvres. « C’est une mauvaise blague, non ? » Ajouta-t-il à sa précédente question. Ses prunelles océaniques scrutèrent un instant son interlocuteur, puis, le Maire comprit que non, ce n’était pas une blague.
« Bien, je vois. J’imagine que si je suis ici, ce n’est pas pour rien. Tu souhaites que Wessex Maritime reprenne le chantier naval en main, je me trompe ? Je ne serai pas contre, moyennant finance évidemment. Je suis sûr que l’État-Major a plus que les moyens nécessaires de se payer mes services. » Avoua-t-il froidement, portant ses mains dans son dos, dressant son dos bien droit, et avançant fièrement.
« Je suis capable de terminer ce Navire. À vrai dire, il n’y a pas grand-chose de commencer donc, ça devrait aller. Par contre, tu t’en doutes, je ne peux pas remonter le temps pour vous le livrer à temps. Six semaines, ça te va ? Je peux le faire en quatre, si l’État-Major se montre généreux. » Fit-il, un léger sourire mauvais aux lèvres. Oui, ce n’était pas parce qu’il fût face à un ami, qu’il lui faciliterait la tâche.
Noble de La République
Vandaos Fallenswords
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La magie de Wessex Maritime a elle aussi ses limites ? Dit le quadragénaire avec un petit sourire moqueur. Effectivement même la magie ne pouvait remonter le temps perdu par les incompétents qui se chargeaient actuellement du chantier titanesque.
La présence de son ami dissipa en partie la colère qu’éprouvait le Contre-Amiral devant son futur Navire Amiral qui n’avait rien d’une terreur des Océans. Pourtant c’est ce qu’il fallait qu’il soit, le fer de lance de la “Paradize Fleet”, un vaisseau qui ferait trembler de peur tous les flibustiers du Sekaï et gonflerait d’orgueil la République. Arès lui proposait de finir le chantier en 6 semaines, voire 4 avec une rallonge ? Son futur ex-maître d’œuvre lui avait annoncé 5 mois de travail pour terminer son “Parangon de Justice”... Même pour six semaines, Fallenswords savait que la mission était impossible en travaillant nuit et jour. Le Maire de Courage était un ami de longue date et le Nécromancien n’était pas un escroc.
Avant de t’avancer sur les délais, je te propose d’aller visiter mon futur Navire Amiral, enfin de monter sur sa coque... J’en profiterais pour te donner les spécificités que j’ai personnellement demandé et qui causent tant de traquas au maître d’œuvre actuel. Ce n’est pas un vaisseau ordinaire, à bien des égards. Tout d’abord c’est le plus grand vaisseau que la République n’ait jamais construit.
Le Contre-Amiral Fallenswords anticipa une petite taquinerie d’Arès.
Oui, j’ai un peu la folie des grandeurs. Mais ils ont tellement pleuré pour que je prenne l’uniforme qu’ils n’ont pas pu me refuser cette petite fantaisie, qui n’en est pas une au demeurant. Imagine un peu ce Mastodonte sur l’eau... Imagine-le avec 5-6 Bricks autour de lui qui auraient l’air de petites barques de pêcheur... Rien qu’à le voir, les Pirates détaleront comme des lapins, crois-moi ! Allez viens et suis-moi, il faut que je t’explique un peu plus en détail.
Les deux anciens étudiants de Magic s’avancèrent sur le ponton puis gravirent les marches d’un petit escalier de fortune utilisé par les ouvriers pour faire les va-et-vient entre le chantier et le port. Ils s’avancèrent alors sur une passerelle qui faisait le lien entre l’escalier et le pont supérieur du bateau. Après quelques pas sur le plancher tout neuf, Vandaos reprit la parole :
Impressionnant non ? La coque fait 75 mètres de long et son maître-beau fait 18 mètres. C’est le Navire le plus gigantesque que les chantiers Navals de Courage n’ont jamais construit. En-dessous de nos pieds se trouveront deux ponts inférieurs... 32 canons de 36 livres sur le pont supérieur, 34 canons de 24 livres en dessous de nos pieds, 34 canons de 12 livres encore en dessous. 18 canons de 8 livres et 6 obusiers de 36 livres sur les gaillards. Une puissance de feu sans égal dans tout le Sekaï, capable de raser n’importe quel repaire de pirates.
L’officier supérieur de la Marine Républicaine récitait les caractéristiques de son futur Navire avec l’exactitude des vrais passionnés. Puis il se déplaça sur un des côtés du pont, se pencha et invita le Maire de Courage à en faire autant.
J’ai prévu de recouvrir les flancs du Vaisseau de larges couches d’acier. Cela va alourdir le tout mais étant donné la largeur du Navire, ça devrait largement le faire. Voilà qui nous permettra d’être à l’abris des tirs de balistes ennemis tout en restant aussi manœuvrable qu’une Frégate.
Les calculs avaient été fait, refait et encore revérifier. Fallenswords était sûr de son coup. Bien sûr il oubliait de mentionner à son ami les défauts d’un tel mastodonte : une vitesse très peu élevée et un tirant d’eau de près 8,5 mètres l’empêchant de s’approcher de certaines côtes. Mais le Contre-Amiral comptait sur l’homogénéité de sa flotte pour compenser ces deux gros défauts.
La fixation et la livraison de ces plaques de métal semblent être le vrai problème du maître d’œuvre pour tenir les délais, en plus de sa gestion calamiteuse de son personnel. Je sais que tu as le bras long, Wessex, et que ta famille a de nombreuses ressources dans ce domaine. Ce qui te fera gagner énormément de temps par rapport à la concurrence. Mais 6 semaines, c’est impossible à tenir... Les gaillards n’ont même pas été commencé ! Toi, tu peux y arriver en 10 semaines je pense et si tu y arrives, je te confierai la maintenance de la "Paradize Fleet".
Un petit silence pour appuyer sur l’importance de la carotte que tendait Vandaos à son ami de longue date puis le Nécromancien enchaîna avec les détails.
Entre 20 et 25 bateaux à restaurer par an dont 1 frégate, un sacré jackpot et ton premier contrat avec la Marine si je ne m’abuse ? Ne t’en fait pas pour l’Etat-Major, chaque Amiral à toute latitude pour la gestion de sa flotte, tant qu’il reste dans le budget fixé par avec le Vice-Président. Je vais d'ailleurs demander une petite rallonge pour agrandir ma Flotte, et si tout se passe bien, tu seras consulté évidemment, en premier.
La crédibilité et la stabilité qu’offrait un tel contrat devrait sans doute faire pétiller les yeux de l’homme d’affaire qui se trouvait en face de lui. Et en plus, le Contre-Amiral Fallenswords gardait un autre projet sous le coude de son ami entrepreneur mais encore fallait-il que les astres soient alignés pour qu’il se réalise...
La présence de son ami dissipa en partie la colère qu’éprouvait le Contre-Amiral devant son futur Navire Amiral qui n’avait rien d’une terreur des Océans. Pourtant c’est ce qu’il fallait qu’il soit, le fer de lance de la “Paradize Fleet”, un vaisseau qui ferait trembler de peur tous les flibustiers du Sekaï et gonflerait d’orgueil la République. Arès lui proposait de finir le chantier en 6 semaines, voire 4 avec une rallonge ? Son futur ex-maître d’œuvre lui avait annoncé 5 mois de travail pour terminer son “Parangon de Justice”... Même pour six semaines, Fallenswords savait que la mission était impossible en travaillant nuit et jour. Le Maire de Courage était un ami de longue date et le Nécromancien n’était pas un escroc.
Avant de t’avancer sur les délais, je te propose d’aller visiter mon futur Navire Amiral, enfin de monter sur sa coque... J’en profiterais pour te donner les spécificités que j’ai personnellement demandé et qui causent tant de traquas au maître d’œuvre actuel. Ce n’est pas un vaisseau ordinaire, à bien des égards. Tout d’abord c’est le plus grand vaisseau que la République n’ait jamais construit.
Le Contre-Amiral Fallenswords anticipa une petite taquinerie d’Arès.
Oui, j’ai un peu la folie des grandeurs. Mais ils ont tellement pleuré pour que je prenne l’uniforme qu’ils n’ont pas pu me refuser cette petite fantaisie, qui n’en est pas une au demeurant. Imagine un peu ce Mastodonte sur l’eau... Imagine-le avec 5-6 Bricks autour de lui qui auraient l’air de petites barques de pêcheur... Rien qu’à le voir, les Pirates détaleront comme des lapins, crois-moi ! Allez viens et suis-moi, il faut que je t’explique un peu plus en détail.
Les deux anciens étudiants de Magic s’avancèrent sur le ponton puis gravirent les marches d’un petit escalier de fortune utilisé par les ouvriers pour faire les va-et-vient entre le chantier et le port. Ils s’avancèrent alors sur une passerelle qui faisait le lien entre l’escalier et le pont supérieur du bateau. Après quelques pas sur le plancher tout neuf, Vandaos reprit la parole :
Impressionnant non ? La coque fait 75 mètres de long et son maître-beau fait 18 mètres. C’est le Navire le plus gigantesque que les chantiers Navals de Courage n’ont jamais construit. En-dessous de nos pieds se trouveront deux ponts inférieurs... 32 canons de 36 livres sur le pont supérieur, 34 canons de 24 livres en dessous de nos pieds, 34 canons de 12 livres encore en dessous. 18 canons de 8 livres et 6 obusiers de 36 livres sur les gaillards. Une puissance de feu sans égal dans tout le Sekaï, capable de raser n’importe quel repaire de pirates.
L’officier supérieur de la Marine Républicaine récitait les caractéristiques de son futur Navire avec l’exactitude des vrais passionnés. Puis il se déplaça sur un des côtés du pont, se pencha et invita le Maire de Courage à en faire autant.
J’ai prévu de recouvrir les flancs du Vaisseau de larges couches d’acier. Cela va alourdir le tout mais étant donné la largeur du Navire, ça devrait largement le faire. Voilà qui nous permettra d’être à l’abris des tirs de balistes ennemis tout en restant aussi manœuvrable qu’une Frégate.
Les calculs avaient été fait, refait et encore revérifier. Fallenswords était sûr de son coup. Bien sûr il oubliait de mentionner à son ami les défauts d’un tel mastodonte : une vitesse très peu élevée et un tirant d’eau de près 8,5 mètres l’empêchant de s’approcher de certaines côtes. Mais le Contre-Amiral comptait sur l’homogénéité de sa flotte pour compenser ces deux gros défauts.
La fixation et la livraison de ces plaques de métal semblent être le vrai problème du maître d’œuvre pour tenir les délais, en plus de sa gestion calamiteuse de son personnel. Je sais que tu as le bras long, Wessex, et que ta famille a de nombreuses ressources dans ce domaine. Ce qui te fera gagner énormément de temps par rapport à la concurrence. Mais 6 semaines, c’est impossible à tenir... Les gaillards n’ont même pas été commencé ! Toi, tu peux y arriver en 10 semaines je pense et si tu y arrives, je te confierai la maintenance de la "Paradize Fleet".
Un petit silence pour appuyer sur l’importance de la carotte que tendait Vandaos à son ami de longue date puis le Nécromancien enchaîna avec les détails.
Entre 20 et 25 bateaux à restaurer par an dont 1 frégate, un sacré jackpot et ton premier contrat avec la Marine si je ne m’abuse ? Ne t’en fait pas pour l’Etat-Major, chaque Amiral à toute latitude pour la gestion de sa flotte, tant qu’il reste dans le budget fixé par avec le Vice-Président. Je vais d'ailleurs demander une petite rallonge pour agrandir ma Flotte, et si tout se passe bien, tu seras consulté évidemment, en premier.
La crédibilité et la stabilité qu’offrait un tel contrat devrait sans doute faire pétiller les yeux de l’homme d’affaire qui se trouvait en face de lui. Et en plus, le Contre-Amiral Fallenswords gardait un autre projet sous le coude de son ami entrepreneur mais encore fallait-il que les astres soient alignés pour qu’il se réalise...
Noble de La République
Arès B. Wessex
Messages : 177
crédits : 205
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Info personnage
Race: Humain x Elfe
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal-Mauvais
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Le vent marin se levait, soulevant légèrement la chevelure brune du demi-elfe, qui lui, laissait ses prunelles océaniques s’ancrer dans le regard écarlate de son interlocuteur et ami de longue date, Vandaos Fallensword. Il épiait le moindre des mouvements faciaux de ce dernier et, il ne manqua pas de remarquer son petit sourire moqueur, une chose que le Wessex détestait au plus haut point.
« On a de limite que lorsque l’on s’en fixe, Vandaos. Et pour ma part, je ne m’en suis jamais fixé, alors je ne saurais te répondre. » Répondit-il froidement, sans savoir qu’il eût lui-même gaffé plus tôt, en confondant les semaines et les mois. Enfin, il pouvait faire plus rapidement encore. Ce n’était pourtant pas dans ses habitudes, de se tromper de la sorte. À croire qu’il eût la tête dans les nuages, ces derniers temps.
Vandaos, tout comme Arès, était un homme voyant les choses en grand. C’était peut-être bien pour cela que les deux hommes s’entendaient si bien, ils avaient chacun de grandes ambitions.
Arès, à l’annonce du Fallensword, vit ses prunelles s’écarquiller, laissant le noir de ses pupilles envahir davantage l’océan de ses iris. Le plus grand vaisseau que la République n’eût jamais eu ? Le croyant sur parole, il laissa un léger sourire décorer son visage, brisant cette froideur qui le caractérisait.
« Un mastodonte, rien que ça ? La folie des grandeurs… Je reconnais bien là l’étudiant que j’ai connu dans ma jeunesse. » Répondit-il, laissant, pour une fois, un faible rictus s’échapper d’entre ses lèvres. « Et, faire détaler les pirates quand ils le voient. Rien qu’avec ça, tu as attisé toute ma curiosité, Vandaos. Il faut qu’ils comprennent que la République ne sont pas des marins d’eau douce. La marine Républicaine est la plus puissante force maritime de tout le Sekai et ça, il est temps que ces pourris le comprennent. » Fit-il, laissant le sourire décorant plus tôt son visage disparaître. « Bien, je te suis. » Ajouta-t-il, se mettant en marche avec Vandaos.
Le Maire jeta un regard à sa monture, Hela. Un regard qui indiqua à cette dernière de patiemment l’attendre ici, tout en gardant le ponton permettant l’accès au Navire. Arès se mit ensuite en marche, derrière Vandaos, montant le ponton, ses pas résonnaient sur l’acier de celui-ci. Les claquements du métal étaient, avec les écumes des vagues, les seuls bruissements environnants.
Une nouvelle fois, à l’annonce de la taille du Navire de Vandaos, Arès écarquilla ses prunelles océaniques, sans pour autant les porter sur son interlocuteur. Elles étaient rivées sur le plancher tout neuf du pont, qu’il observât attentivement.
« Combien ? » S’exclama-t-il, laissant finalement ses yeux glisser en direction du Fallensword. Un bateau de 75 mètres de long et 18 mètres à son maître-beau était tout de même gigantesque. Son interlocuteur avait employé le bon mot en parlant de Mastodonte.
Le Maire continuait d’écouter le Triton, tandis que ce-dernier parlât de l’armement présent sur le vaisseau ainsi que du nombre de niveaux. Le demi-elfe s’imaginait déjà la tête des pirates lorsqu’ils vissent cet impressionnant navire. Les tremblements de ceux-ci face à la puissance de la République. Un excellent moyen de soumettre ces pourris à la suprématie de la Nation de la Chouette.
Ainsi, peu-importe le prix proposé par son interlocuteur, Arès était certain de relever le défi. Enfin, cela ne l’empêcherait pas de négocier, le Fallensword connaissant son ami, il savait d’avance qu’il ferait un excellent travail sur son vaisseau.
« De l’acier sur la coque d’un Navire ? C’est astucieux, je dois dire. Je tâcherai de me procurer un alliage aussi résistant que léger dans ce cas. Même si, je me doute que la vitesse n’est pas ce que recherche la Marine Républicaine, être capable de se rendre d’un point A à un point B rapidement est un plus. » Répondit-il, tout en portant sa main droite sous son menton.
« Je verrai ce que je peux faire avec ma « Famille », Vandaos. Je ne suis pas en très bon terme avec elle. Mais, maintenant que je suis Maire, j’ai bon espoir de pouvoir enfin toucher à mon but. À voir ce que l’avenir nous réserve. Et, je ne pense pas que les Wessex refuseront de venir en aide à la Marine Nationale. » Rétorqua-t-il, froidement, mais sincèrement.
« Pour ce qui est du délai, dix semaines me semblent tout à fait correctes. Deux mois et demi, c’est largement assez, si, bien sûr, j’arrive à acquérir l’acier, ce qui n’est pas encore chose faite, mais j’ai bon espoir. » Continua-t-il, maintenant ses prunelles océaniques sur son interlocuteur, tout en les déviant parfois à droite et à gauche.
Un léger sourire vint ensuite décorer le visage elfique du bâtard Wessex. S’occuper de la Marine Nationale ? Bien sûr qu’il accepterait, il ne lui en fallait même pas plus pour signer tout de suite un contrat. C’était un bon moyen d’acquérir davantage de richesse.
« Ça sera mon premier contrat avec l’État-Major, en effet. Seul un fou refuserait ton offre, mon ami. Alors, considère que je suis d’ores et déjà partant pour signer un contrat avec toi. » Répondit-il, une flamme passant dans son regard émerveillé. Le Maire se retourna puis, pivota légèrement la tête en direction du demi-Triton.
« Tu viens avec moi à Wessex Maritime, que je te fasse visiter mon port, c’est la moindre des choses. J’aimerais que tu voies de tes propres yeux le travail que j’accomplis depuis que j’ai repris les rênes de l’entreprise de mon paternel. » Avoua-t-il, un léger sourire dissimulé sur son visage.
« On a de limite que lorsque l’on s’en fixe, Vandaos. Et pour ma part, je ne m’en suis jamais fixé, alors je ne saurais te répondre. » Répondit-il froidement, sans savoir qu’il eût lui-même gaffé plus tôt, en confondant les semaines et les mois. Enfin, il pouvait faire plus rapidement encore. Ce n’était pourtant pas dans ses habitudes, de se tromper de la sorte. À croire qu’il eût la tête dans les nuages, ces derniers temps.
Vandaos, tout comme Arès, était un homme voyant les choses en grand. C’était peut-être bien pour cela que les deux hommes s’entendaient si bien, ils avaient chacun de grandes ambitions.
Arès, à l’annonce du Fallensword, vit ses prunelles s’écarquiller, laissant le noir de ses pupilles envahir davantage l’océan de ses iris. Le plus grand vaisseau que la République n’eût jamais eu ? Le croyant sur parole, il laissa un léger sourire décorer son visage, brisant cette froideur qui le caractérisait.
« Un mastodonte, rien que ça ? La folie des grandeurs… Je reconnais bien là l’étudiant que j’ai connu dans ma jeunesse. » Répondit-il, laissant, pour une fois, un faible rictus s’échapper d’entre ses lèvres. « Et, faire détaler les pirates quand ils le voient. Rien qu’avec ça, tu as attisé toute ma curiosité, Vandaos. Il faut qu’ils comprennent que la République ne sont pas des marins d’eau douce. La marine Républicaine est la plus puissante force maritime de tout le Sekai et ça, il est temps que ces pourris le comprennent. » Fit-il, laissant le sourire décorant plus tôt son visage disparaître. « Bien, je te suis. » Ajouta-t-il, se mettant en marche avec Vandaos.
Le Maire jeta un regard à sa monture, Hela. Un regard qui indiqua à cette dernière de patiemment l’attendre ici, tout en gardant le ponton permettant l’accès au Navire. Arès se mit ensuite en marche, derrière Vandaos, montant le ponton, ses pas résonnaient sur l’acier de celui-ci. Les claquements du métal étaient, avec les écumes des vagues, les seuls bruissements environnants.
Une nouvelle fois, à l’annonce de la taille du Navire de Vandaos, Arès écarquilla ses prunelles océaniques, sans pour autant les porter sur son interlocuteur. Elles étaient rivées sur le plancher tout neuf du pont, qu’il observât attentivement.
« Combien ? » S’exclama-t-il, laissant finalement ses yeux glisser en direction du Fallensword. Un bateau de 75 mètres de long et 18 mètres à son maître-beau était tout de même gigantesque. Son interlocuteur avait employé le bon mot en parlant de Mastodonte.
Le Maire continuait d’écouter le Triton, tandis que ce-dernier parlât de l’armement présent sur le vaisseau ainsi que du nombre de niveaux. Le demi-elfe s’imaginait déjà la tête des pirates lorsqu’ils vissent cet impressionnant navire. Les tremblements de ceux-ci face à la puissance de la République. Un excellent moyen de soumettre ces pourris à la suprématie de la Nation de la Chouette.
Ainsi, peu-importe le prix proposé par son interlocuteur, Arès était certain de relever le défi. Enfin, cela ne l’empêcherait pas de négocier, le Fallensword connaissant son ami, il savait d’avance qu’il ferait un excellent travail sur son vaisseau.
« De l’acier sur la coque d’un Navire ? C’est astucieux, je dois dire. Je tâcherai de me procurer un alliage aussi résistant que léger dans ce cas. Même si, je me doute que la vitesse n’est pas ce que recherche la Marine Républicaine, être capable de se rendre d’un point A à un point B rapidement est un plus. » Répondit-il, tout en portant sa main droite sous son menton.
« Je verrai ce que je peux faire avec ma « Famille », Vandaos. Je ne suis pas en très bon terme avec elle. Mais, maintenant que je suis Maire, j’ai bon espoir de pouvoir enfin toucher à mon but. À voir ce que l’avenir nous réserve. Et, je ne pense pas que les Wessex refuseront de venir en aide à la Marine Nationale. » Rétorqua-t-il, froidement, mais sincèrement.
« Pour ce qui est du délai, dix semaines me semblent tout à fait correctes. Deux mois et demi, c’est largement assez, si, bien sûr, j’arrive à acquérir l’acier, ce qui n’est pas encore chose faite, mais j’ai bon espoir. » Continua-t-il, maintenant ses prunelles océaniques sur son interlocuteur, tout en les déviant parfois à droite et à gauche.
Un léger sourire vint ensuite décorer le visage elfique du bâtard Wessex. S’occuper de la Marine Nationale ? Bien sûr qu’il accepterait, il ne lui en fallait même pas plus pour signer tout de suite un contrat. C’était un bon moyen d’acquérir davantage de richesse.
« Ça sera mon premier contrat avec l’État-Major, en effet. Seul un fou refuserait ton offre, mon ami. Alors, considère que je suis d’ores et déjà partant pour signer un contrat avec toi. » Répondit-il, une flamme passant dans son regard émerveillé. Le Maire se retourna puis, pivota légèrement la tête en direction du demi-Triton.
« Tu viens avec moi à Wessex Maritime, que je te fasse visiter mon port, c’est la moindre des choses. J’aimerais que tu voies de tes propres yeux le travail que j’accomplis depuis que j’ai repris les rênes de l’entreprise de mon paternel. » Avoua-t-il, un léger sourire dissimulé sur son visage.
Noble de La République
Vandaos Fallenswords
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Le demi-elfe n’avait pas changé. Le petit sourire moqueur de l’Officier de la Marine avait toujours le même effet : une réponse froide, masquant une légère vexation. Peu de monde pouvait taquiner le Maire de Courage sans en subir les conséquences mais Vandaos Fallenswords faisait partit de ces privilégiés... Heureusement car le demi-Triton ne savait faire autrement que de pousser ses interlocuteurs dans leur retranchement pour son petit plaisir personnel. Ça lui permettait de révéler bien des choses que ce soit sur ses amis ou sur ses ennemis. Avec Arès, même si son nom avait changé et que sa position était celle qu’elle était, la taquinerie n’avait d’autres buts que de faire renaître leur complicité de leurs années étudiantes. Déjà à l’époque, peu osaient s’aventurer sur ce terrain avec lui mais pour une raison qui n’appartenait qu’à Wessex, même s’il n’aimait pas qu’on le pique, il ne le supportait que de la part de son vieil ami.
Même si le Contre-Amiral était passionné dans son discours lorsqu’il annonçait la taille du navire en construction, il ne manqua pas une miette des réactions de l’entrepreneur. Et la flamme qu’était venu chercher chez son ami était bien là : ils étaient sur la même longueur d’onde ! Lui aussi rêvait grand, et comme dans son souvenir, était toujours partant pour les projets les plus fous lorsqu’ils servaient une noble cause. Et quelle cause pouvait être plus noble que de rendre le fleuron républicain son prestige et sa puissance ? Vandaos se retrouvait avec une nouvelle arme surpuissante et Wessex Maritime devenait “le” chantier naval le plus novateur en étant responsable de sa construction. De plus la nouvelle de la rupture de contrat risquait de faire grand bruit dans la ville de Courage et si Arès montrait qu’il avait réussi là où le chantier naval traditionnel avait échoué, sa réputation ne serait plus jamais remise en question.
Effectivement, ce n’est pas ce que je recherche avec ce Navire. Mais ne crois pas que la vitesse ne soit pas considérée au sein de la Marine... Disons que ce n’est pas notre point fort même si nos Corvettes arrivent parfois à rattraper les Bricks pirates un peu trop chargées en butin. Notre stratégie est plus basée sur le surnombre et la puissance de feu, une force de dissuasion presque.
Cette tactique permettait de protéger les convois les plus importants ou les plus précieux lorsqu’une division de la Marine faisait escorte : les flibustiers préférant s’attaquer à des proies plus faciles, sans protection. Mais lors d’un combat naval –car ça arrivait tout de même quelques fois et la dernière bataille de Kaizoku était la preuve que c’était possible-, il était tout de même bien rare de venir à bout d’un vaisseau pirate qui souhaitait se faire la malle sauf s’il avait la bêtise de rester trop longtemps à portée de canon.
Dans le genre, le Parangon de Justice sera un véritable épouvantail et lorsque j’aurais rasé tous leurs repaires en les criblant de boulets de canon, crois-moi qu’ils maudiront son nom en mangeant leurs biscuits rassis sur leurs rafiots.
Les plaques d’acier semblaient emballer l’homme à la balafre pourtant il émit quelques réserves concernant la fourniture des matières premières. Décidément, Vandaos s’était lancé dans un chantier bien complexe mais en s’adressant à un Wessex, il espérait contourner un peu le problème. Mais Fallenswords savait lui aussi que les relations d’Arès avec le reste de sa famille était compliquée, même s’il semblait les tenir par les roubignoles grâce à un vil stratagème. Avec ce petit doute, le Contre-Amiral fit une petite moue inquiète mais les mots qui suivirent le rassurèrent quelque peu. L’homme d’affaire en face de lui n’était pas du genre à lâcher le morceau et s’il devait trouver de l’acier auprès de sa famille, alors il en obtiendrait.
Si quelqu’un peut y arriver, c’est bien toi, je n’ai aucun doute là-dessus.
Lorsque Vandaos évoqua le contrat de maintenance, il arracha définitivement un sourire à son ami. C’est vrai qu’il lui offrait une opportunité en or, une juste récompense s’il tenait sa parole concernant les délais pour son Navire Amiral. Son regard émerveillé faisait plaisir à voir, sa vie à la Mairie de Courage devait lui amener son lot régulier de mauvaises nouvelles et donc des problèmes à régler. Là c’était un cadeau tombé du ciel et c’est tout naturellement qu’il proposa à son ami de visiter les infrastructures de Wessex Maritime.
Bien volontiers et je t’avoue que je ne serais pas contre l'idée de trinquer à notre entreprise commune. En plus ça nous rappellera le bon vieux temps et nous donnera l’occasion de rattraper tout ce temps sans se croiser. Allez, je te suis.
Bah oui, tous ces contrats, ça se fête non ? Et vu l'argent qu'allait se faire l'homme à la balafre grâce à son ami membre de l'Etat-Major de la Marine, il pouvait bien lui offrir un verre de Bourbon, c'était la moindre des choses.
Même si le Contre-Amiral était passionné dans son discours lorsqu’il annonçait la taille du navire en construction, il ne manqua pas une miette des réactions de l’entrepreneur. Et la flamme qu’était venu chercher chez son ami était bien là : ils étaient sur la même longueur d’onde ! Lui aussi rêvait grand, et comme dans son souvenir, était toujours partant pour les projets les plus fous lorsqu’ils servaient une noble cause. Et quelle cause pouvait être plus noble que de rendre le fleuron républicain son prestige et sa puissance ? Vandaos se retrouvait avec une nouvelle arme surpuissante et Wessex Maritime devenait “le” chantier naval le plus novateur en étant responsable de sa construction. De plus la nouvelle de la rupture de contrat risquait de faire grand bruit dans la ville de Courage et si Arès montrait qu’il avait réussi là où le chantier naval traditionnel avait échoué, sa réputation ne serait plus jamais remise en question.
Effectivement, ce n’est pas ce que je recherche avec ce Navire. Mais ne crois pas que la vitesse ne soit pas considérée au sein de la Marine... Disons que ce n’est pas notre point fort même si nos Corvettes arrivent parfois à rattraper les Bricks pirates un peu trop chargées en butin. Notre stratégie est plus basée sur le surnombre et la puissance de feu, une force de dissuasion presque.
Cette tactique permettait de protéger les convois les plus importants ou les plus précieux lorsqu’une division de la Marine faisait escorte : les flibustiers préférant s’attaquer à des proies plus faciles, sans protection. Mais lors d’un combat naval –car ça arrivait tout de même quelques fois et la dernière bataille de Kaizoku était la preuve que c’était possible-, il était tout de même bien rare de venir à bout d’un vaisseau pirate qui souhaitait se faire la malle sauf s’il avait la bêtise de rester trop longtemps à portée de canon.
Dans le genre, le Parangon de Justice sera un véritable épouvantail et lorsque j’aurais rasé tous leurs repaires en les criblant de boulets de canon, crois-moi qu’ils maudiront son nom en mangeant leurs biscuits rassis sur leurs rafiots.
Les plaques d’acier semblaient emballer l’homme à la balafre pourtant il émit quelques réserves concernant la fourniture des matières premières. Décidément, Vandaos s’était lancé dans un chantier bien complexe mais en s’adressant à un Wessex, il espérait contourner un peu le problème. Mais Fallenswords savait lui aussi que les relations d’Arès avec le reste de sa famille était compliquée, même s’il semblait les tenir par les roubignoles grâce à un vil stratagème. Avec ce petit doute, le Contre-Amiral fit une petite moue inquiète mais les mots qui suivirent le rassurèrent quelque peu. L’homme d’affaire en face de lui n’était pas du genre à lâcher le morceau et s’il devait trouver de l’acier auprès de sa famille, alors il en obtiendrait.
Si quelqu’un peut y arriver, c’est bien toi, je n’ai aucun doute là-dessus.
Lorsque Vandaos évoqua le contrat de maintenance, il arracha définitivement un sourire à son ami. C’est vrai qu’il lui offrait une opportunité en or, une juste récompense s’il tenait sa parole concernant les délais pour son Navire Amiral. Son regard émerveillé faisait plaisir à voir, sa vie à la Mairie de Courage devait lui amener son lot régulier de mauvaises nouvelles et donc des problèmes à régler. Là c’était un cadeau tombé du ciel et c’est tout naturellement qu’il proposa à son ami de visiter les infrastructures de Wessex Maritime.
Bien volontiers et je t’avoue que je ne serais pas contre l'idée de trinquer à notre entreprise commune. En plus ça nous rappellera le bon vieux temps et nous donnera l’occasion de rattraper tout ce temps sans se croiser. Allez, je te suis.
Bah oui, tous ces contrats, ça se fête non ? Et vu l'argent qu'allait se faire l'homme à la balafre grâce à son ami membre de l'Etat-Major de la Marine, il pouvait bien lui offrir un verre de Bourbon, c'était la moindre des choses.
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Arès B. Wessex
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Arès fit mine d’être ravi de la confiance que lui accordait son vieil ami, en laissant un léger sourire décorer son visage elfique. Pourtant, la confiance n’était pas vraiment ce qu’il recherchât dans cette affaire. Ce qui portait réellement l’intérêt du riche homme d’affaires, c’était le contrat qu’il y avait à la clé, avec l’État-Major de la Marine Républicaine. Une aubaine pour le Wessex, qui, grâce à cela, espérait se voir respecté et considéré par les autres membres de la famille d’elfes au sang pur.
De ses prunelles océaniques, le bâtard mirait son environnement, laissant l’air maritime remplir ses poumons. Il ne réagirait pas verbalement aux paroles de son interlocuteur, non. Le demi-elfe se contenterait de simplement l’écouter et, réagir par le biais de certaines mimiques physionomiques.
Le fait d’être présent sur le pont de ce Navire en construction lui rappelait bon nombre de souvenirs agréables qu’il eût vécu. Les bons moments passés avec les membres des protecteurs, il y a de cela plusieurs années en arrière. Mais aussi les moins bons, comme celui où il eût failli perdre son précieux œil droit. À peine de plus et la pointe de la lame du pirate lui fendait l’œil. Mais, heureusement pour le Maire, il s’en était tiré avec seulement un aveuglement partiel de quelques jours.
Le Parangon de Justice… Vandaos avait véritablement trouvé un superbe nom pour son futur vaisseau, celui qui, au simple fait de l’entendre, fera trembler ces pourris de pirates.
« Le Parangon de Courage aurait été plus intimidant. » Murmura-t-il, gardant son regard azur porté sur l’horizon. Visiblement, le Wessex avait réfléchi à haute voix. Qu’importe.
Oui, Arès lui-même le savait, il était tout à fait capable de convaincre la famille Wessex, sa propre famille, de lui fournir le métal nécessaire pour la construction du navire du Fallensword. Et puis, vu l’état des affaires, il n’aurait certainement aucune raison de refuser un partenariat entre les métallurgies Wessex et l’entreprise dont le bâtard était le directeur : Wessex Maritime. Ainsi, de retour dans sa vaste demeure, le Maire trouverait certainement un moyen de contacter Hestia Wessex, l’une des membres éminents de cette famille elfique, au sang pur.
En tout cas, Vandaos lui accordait une véritable confiance, ce qui ne pouvait que faire gonfler l’égo du Maire de la prestigieuse cité portuaire de Courage. Du moins, c’était bien ce que ce dernier pensât, qu’une confiance lui fût accordée. Était-ce à tort ? Certainement pas. Lorsqu’il s’agît d’affaires, le demi-elfe était prêt à tout, tel un véritable requin. C’était son côté Wessex, après tout.
Sans surprise, le Fallensword parlait déjà de trinquer à l’accord commun qui allait aboutir entre l’arrangement des deux hommes. Et, le demi-elfe le savait, quand son ami parlait de « trinquer », il parlait surtout de se mettre une énorme mine. Arès n’avait plus l’âge pour ce genre de conneries, mais, pourquoi pas, après tout. C’était ainsi que, sur son visage elfique, il esquissa un léger sourire, laissant l’océan de ses prunelles glisser jusqu’au rubis de son interlocuteur.
« Tu veux me suivre ? Sais-tu voler, au moins ? » Demanda-t-il, toujours aussi froidement et sérieusement. « Hm, de toute façon, t’es capable de nager, je me trompe ? » Fit-il, laissant le temps à son interlocuteur de répondre à cette demande. En fait non, il ne le lui laissa aucun temps. « Aller, monte. Hela est sympa, tu vas voir. » Ajouta-t-il, levant doucement le bras pour pointer du doigt le Griffon au plumage d’ébène.
Montant en premier à califourchon, le demi-elfe attendit que son ami de longue date montât à son tour, le regardant du coin de l’œil, laissant un bref sourire moqueur se dessiner sur son visage. Une fois cela fait, Arès caressa doucement le plumage de sa monture, puis, il mit deux légers coups à l’arrière de la tête de la créature à bec, puis celle-ci s’envola d’un puissant battement d’ailes.
Balayant le sable s’étant accumulé sur les quais du chantier naval, le Griffon, monté par le Fallensword et le Wessex, prit en altitude, puis, d’un nouveau battement d’ailes, il fendit les airs, déchirant le ciel azur surplombant la belle cité de Courage. La vue de haut sur cette dernière était véritablement magnifique. Arès, épiant sa cité depuis le ciel, ses prunelles océaniques s’écarquillaient, montrant sa fierté. Il avait tant de projet pour la ville, qu’il espérait sincèrement voir aboutir.
Après quelques instants en plein ciel, les protagonistes arrivèrent sur les quais du Port Blaiddyd. Le Wessex attendit de mettre pied à terre pour prendre la parole en premier, juste après avoir pris une grande bouffée de cet air si frais. Il laissa ses prunelles océaniques glisser jusqu’au regard de l’homme en uniforme, restant impassible et épiant la moindre de ses réactions, après ce baptême de l’air, si c’en était bien un.
« J’espère que le vol t’était agréable, mon vieil ami. » Fit-il, décollant son regard du Fallensword pour le porter tout autour de lui, promenant ses yeux sur son port. Au-dessus des quais flottaient des drapeaux à l’effigie de la famille Blaiddyd. Tous les navires présents possédaient une coque aussi noire que la nuit, avec quelques traits d’un rouge intense, dont certains représentaient l’emblème familial de la famille Reikoise de l’Optimate.
« Le Port Blaiddyd. C’est la première fois que tu y mets les pieds, non ? Enfin, depuis que je l’ai nommé ainsi. » Déclara-t-il, un bref sourire illuminant son visage. « Alors, quel vaisseau veux-tu visiter, Vandaos ? » Demanda-t-il, son interlocuteur ayant plus que l’embarras du choix sur les Navires à visiter, Arès en possédant de toutes sortes.
De ses prunelles océaniques, le bâtard mirait son environnement, laissant l’air maritime remplir ses poumons. Il ne réagirait pas verbalement aux paroles de son interlocuteur, non. Le demi-elfe se contenterait de simplement l’écouter et, réagir par le biais de certaines mimiques physionomiques.
Le fait d’être présent sur le pont de ce Navire en construction lui rappelait bon nombre de souvenirs agréables qu’il eût vécu. Les bons moments passés avec les membres des protecteurs, il y a de cela plusieurs années en arrière. Mais aussi les moins bons, comme celui où il eût failli perdre son précieux œil droit. À peine de plus et la pointe de la lame du pirate lui fendait l’œil. Mais, heureusement pour le Maire, il s’en était tiré avec seulement un aveuglement partiel de quelques jours.
Le Parangon de Justice… Vandaos avait véritablement trouvé un superbe nom pour son futur vaisseau, celui qui, au simple fait de l’entendre, fera trembler ces pourris de pirates.
« Le Parangon de Courage aurait été plus intimidant. » Murmura-t-il, gardant son regard azur porté sur l’horizon. Visiblement, le Wessex avait réfléchi à haute voix. Qu’importe.
Oui, Arès lui-même le savait, il était tout à fait capable de convaincre la famille Wessex, sa propre famille, de lui fournir le métal nécessaire pour la construction du navire du Fallensword. Et puis, vu l’état des affaires, il n’aurait certainement aucune raison de refuser un partenariat entre les métallurgies Wessex et l’entreprise dont le bâtard était le directeur : Wessex Maritime. Ainsi, de retour dans sa vaste demeure, le Maire trouverait certainement un moyen de contacter Hestia Wessex, l’une des membres éminents de cette famille elfique, au sang pur.
En tout cas, Vandaos lui accordait une véritable confiance, ce qui ne pouvait que faire gonfler l’égo du Maire de la prestigieuse cité portuaire de Courage. Du moins, c’était bien ce que ce dernier pensât, qu’une confiance lui fût accordée. Était-ce à tort ? Certainement pas. Lorsqu’il s’agît d’affaires, le demi-elfe était prêt à tout, tel un véritable requin. C’était son côté Wessex, après tout.
Sans surprise, le Fallensword parlait déjà de trinquer à l’accord commun qui allait aboutir entre l’arrangement des deux hommes. Et, le demi-elfe le savait, quand son ami parlait de « trinquer », il parlait surtout de se mettre une énorme mine. Arès n’avait plus l’âge pour ce genre de conneries, mais, pourquoi pas, après tout. C’était ainsi que, sur son visage elfique, il esquissa un léger sourire, laissant l’océan de ses prunelles glisser jusqu’au rubis de son interlocuteur.
« Tu veux me suivre ? Sais-tu voler, au moins ? » Demanda-t-il, toujours aussi froidement et sérieusement. « Hm, de toute façon, t’es capable de nager, je me trompe ? » Fit-il, laissant le temps à son interlocuteur de répondre à cette demande. En fait non, il ne le lui laissa aucun temps. « Aller, monte. Hela est sympa, tu vas voir. » Ajouta-t-il, levant doucement le bras pour pointer du doigt le Griffon au plumage d’ébène.
Montant en premier à califourchon, le demi-elfe attendit que son ami de longue date montât à son tour, le regardant du coin de l’œil, laissant un bref sourire moqueur se dessiner sur son visage. Une fois cela fait, Arès caressa doucement le plumage de sa monture, puis, il mit deux légers coups à l’arrière de la tête de la créature à bec, puis celle-ci s’envola d’un puissant battement d’ailes.
Balayant le sable s’étant accumulé sur les quais du chantier naval, le Griffon, monté par le Fallensword et le Wessex, prit en altitude, puis, d’un nouveau battement d’ailes, il fendit les airs, déchirant le ciel azur surplombant la belle cité de Courage. La vue de haut sur cette dernière était véritablement magnifique. Arès, épiant sa cité depuis le ciel, ses prunelles océaniques s’écarquillaient, montrant sa fierté. Il avait tant de projet pour la ville, qu’il espérait sincèrement voir aboutir.
Après quelques instants en plein ciel, les protagonistes arrivèrent sur les quais du Port Blaiddyd. Le Wessex attendit de mettre pied à terre pour prendre la parole en premier, juste après avoir pris une grande bouffée de cet air si frais. Il laissa ses prunelles océaniques glisser jusqu’au regard de l’homme en uniforme, restant impassible et épiant la moindre de ses réactions, après ce baptême de l’air, si c’en était bien un.
« J’espère que le vol t’était agréable, mon vieil ami. » Fit-il, décollant son regard du Fallensword pour le porter tout autour de lui, promenant ses yeux sur son port. Au-dessus des quais flottaient des drapeaux à l’effigie de la famille Blaiddyd. Tous les navires présents possédaient une coque aussi noire que la nuit, avec quelques traits d’un rouge intense, dont certains représentaient l’emblème familial de la famille Reikoise de l’Optimate.
« Le Port Blaiddyd. C’est la première fois que tu y mets les pieds, non ? Enfin, depuis que je l’ai nommé ainsi. » Déclara-t-il, un bref sourire illuminant son visage. « Alors, quel vaisseau veux-tu visiter, Vandaos ? » Demanda-t-il, son interlocuteur ayant plus que l’embarras du choix sur les Navires à visiter, Arès en possédant de toutes sortes.
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Vandaos Fallenswords
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Si c’était une critique le Contre-Amiral n’en prit pas ombrage. Il n’était pas peu fier du nom qu’il avait trouvé pour son Navire Amiral même si l’idée de voir un “Parangon de Courage”, fabriqué sur le modèle de son propre vaisseau, lui plaisait énormément. Lorsque les vieux moustachus, qui étaient encore ses supérieurs, verraient de leurs yeux le Mastodonte parcourir les eaux républicaines, il était probable que ces gros jaloux nous pondent un Parangon de Courage voire un Parangon de Liberty. Trois flottes, trois Parangons, c’est vrai que ça avait de la gueule... Mais le sien était celui de Justice, région dont était originaire le Fallenswords et il avait bien l’intention de répandre cette valeur partout où il irait à coups de canons si c’était nécessaire.
Peut-être que tu as raison, mais j’avais avant tout envie de maintenir un lien fort avec mes racines, de représenter une partie de la population qui ne se sent pas toujours concernée par ce qui se passe en mer. Et d’apprendre un tout nouveau concept à nos ennemis.
Vandaos ricana à ses derniers mots. Mais au-delà de la plaisanterie, Justice représentait beaucoup pour lui : c’était son refuge, le lieu de son enfance, sa sœur –certes à l’état de légume- et son père y résidaient ainsi que de nombreux membres de la famille Fallenswords.
Quand fut enfin venu le moment de quitter la coque vide de son futur vaisseau, Arès sembla hésiter pour enfin lui proposer de monter avec lui sur sa monture ailée. La nage dans les eaux dégueulasses de l’arsenal militaire n’était clairement pas une option pour le demi-triton et pendant une seconde, il s’imagina parcourir cette étendue d’eau souillée : il grimaça pour ensuite laisser place à un visage médusé quand son ami de longue date l’invita à le rejoindre sur le Griffon. C’est que le quadragénaire n’avait jamais quitté la terre ferme... Si à de maintes reprises, il avait demandé à son oiseau élémentaire de l’emmener se balader, Vandaos avait toujours reçu une fin de non-recevoir. Le Nécromancien se délectait de l’énervement provoqué chez son Phoenix a l’idée de devenir le temps de quelques dizaines de minutes, une monture ailée. C’était devenu presqu’une blague rituelle entre eux mais à ce jour, le quadragénaire n’avait jamais quitté le sol.
Lorsqu’on avait la peur au ventre, il n’y avait pas 36 méthodes pour se lancer : le mieux c’était de ne pas réfléchir. Il faisait confiance à Arès, il ne lui proposerait pas de monter si c’était un plan foireux. Mais pour un homme qui était toujours dans le contrôle, c’était toujours une torture que de se savoir dépendant de quelqu’un d’autre, surtout quand sa sécurité personnelle était engagée. Quelle poisse... Il avait donné quartier libre à Tinder, son Oiseau de Feu, elle aurait pu les accompagner pour au moins le rassurer... Alors qu’il ne s’était pas lancé, un vieux souvenir remonta de l’époque où il n’était qu’un gamin de 10 ans qui montait à cheval pour la première fois : sa grande sœur bien aimée, Elia Fallenswords, l’encourageait à sauter sur la selle. Lui, l’enfant un peu rebelle qui soi-disant n’avait peur de rien était tétanisé à l’idée de monter sur l’immense bête. Elle avait su trouver les mots pour le rassurer à l’époque.
Vandy, les hommes montent sur les chevaux depuis des dizaines de milliers d’années. Cela fait maintenant 10 semaines que tu lui donnes à manger tous les jours. Cette jument est en confiance maintenant, monte dessus et montre-lui que tu lui accordes la tienne. Tout ira bien, je reste à côté de toi.
Et ce jour-là, il monta à cheval pour la première fois alors que ses copains montaient déjà depuis plusieurs années. Elia lui manquait tant... Après quelques secondes d’hésitation où s’étaient écoulées des heures de souvenirs dans sa tête, le Contre-Amiral rejoignit Arès sur la selle, bravant sa peur avec pour seul moteur de ne pas décevoir l’esprit perdu de sa chère sœur. Avant le premier battement d’aile, le quadragénaire se laissa aller à caresser quelque peu les plumes d’Hela comme lorsqu’il montait à cheval : c’était un petit rituel.
Puis l’animal fantastique s’élança en l’air, Vandaos s’accrocha comme il le put à la selle et ravala un cri teinté de peur et de surprise. La sensation du vide en-dessous ses pieds était déconcertante si bien qu’il garda les yeux fermés jusqu’à ce qu’Hela arrive à l’altitude désirée par son ami. Le Nécromancien n’osa pas regarder le vide de prime abord et commença par observer l’horizon, c’était d’une beauté à couper le souffle. Si bien que la peur de regarder en bas se dissipa très vite lorsqu’il s’empressa de regarder la coque vide de son vaisseau Amiral qu’ils venaient d’abandonner à l’instant. De là où ils étaient, elle avait l’air d’une toute petite chaloupe.
Arrivé à destination, le Contre-Amiral fût presque déçu : il aurait aimé que le voyage dure plus longtemps. La vue de là-haut était splendide et il réalisa maintenant le plaisir que Tinder devait prendre lors de ses longues épopées à haute altitude.
C’était... Extraordinaire. Je n’ai jamais eu l’occasion de... voler. Eh bien voilà chose faite !
Clairement, il lui fallait un petit remontant pour se remettre de ses émotions. Mais Arès en décida autrement, faut dire que pour lui, monter Hela c’était comme monter un canasson...
Oui je suis effectivement venu ici, il y 7-8 ans je pense. Mais je ne m’en rappelle plus le nom. Port Blaiddyd, ça je vais m’en souvenir.
A cette phrase il ajouta un petit sourire entendu. Quand ils étaient plus jeunes, Vandaos l'appelait Blaiddyd et non Wessex. Puis ce dernier souhaita visiter un Navire au choix. Tous avaient la coque noire avec un petit liserai rouge et étaient flanqués des armoiries de la famille Blaiddyd. Les deux hommes déambulèrent sur les quais jusqu’à ce qu'un galion attire l’attention du membre de l’Etat-Major. Il désigna alors le plus gros Navire à qui se trouvait être le "Splendor Oceanicus". Ce nom lui disait quelque chose, Arès lui en avait déjà parlé, peut-être l'avait-il utilisé ?
C’est un Navire de conception elfique... As-tu navigué dessus ?
Fallenswords était un passionné. Plus que les bateaux, il aimait connaître leur histoire : pour Vandaos un Navire sans histoire était une coque vide, sans âme. Après tout c’était un trait caractéristique familial très prononcé chez lui et le Maire de Courage le savait fort bien après toutes ses années.
Peut-être que tu as raison, mais j’avais avant tout envie de maintenir un lien fort avec mes racines, de représenter une partie de la population qui ne se sent pas toujours concernée par ce qui se passe en mer. Et d’apprendre un tout nouveau concept à nos ennemis.
Vandaos ricana à ses derniers mots. Mais au-delà de la plaisanterie, Justice représentait beaucoup pour lui : c’était son refuge, le lieu de son enfance, sa sœur –certes à l’état de légume- et son père y résidaient ainsi que de nombreux membres de la famille Fallenswords.
Quand fut enfin venu le moment de quitter la coque vide de son futur vaisseau, Arès sembla hésiter pour enfin lui proposer de monter avec lui sur sa monture ailée. La nage dans les eaux dégueulasses de l’arsenal militaire n’était clairement pas une option pour le demi-triton et pendant une seconde, il s’imagina parcourir cette étendue d’eau souillée : il grimaça pour ensuite laisser place à un visage médusé quand son ami de longue date l’invita à le rejoindre sur le Griffon. C’est que le quadragénaire n’avait jamais quitté la terre ferme... Si à de maintes reprises, il avait demandé à son oiseau élémentaire de l’emmener se balader, Vandaos avait toujours reçu une fin de non-recevoir. Le Nécromancien se délectait de l’énervement provoqué chez son Phoenix a l’idée de devenir le temps de quelques dizaines de minutes, une monture ailée. C’était devenu presqu’une blague rituelle entre eux mais à ce jour, le quadragénaire n’avait jamais quitté le sol.
Lorsqu’on avait la peur au ventre, il n’y avait pas 36 méthodes pour se lancer : le mieux c’était de ne pas réfléchir. Il faisait confiance à Arès, il ne lui proposerait pas de monter si c’était un plan foireux. Mais pour un homme qui était toujours dans le contrôle, c’était toujours une torture que de se savoir dépendant de quelqu’un d’autre, surtout quand sa sécurité personnelle était engagée. Quelle poisse... Il avait donné quartier libre à Tinder, son Oiseau de Feu, elle aurait pu les accompagner pour au moins le rassurer... Alors qu’il ne s’était pas lancé, un vieux souvenir remonta de l’époque où il n’était qu’un gamin de 10 ans qui montait à cheval pour la première fois : sa grande sœur bien aimée, Elia Fallenswords, l’encourageait à sauter sur la selle. Lui, l’enfant un peu rebelle qui soi-disant n’avait peur de rien était tétanisé à l’idée de monter sur l’immense bête. Elle avait su trouver les mots pour le rassurer à l’époque.
Vandy, les hommes montent sur les chevaux depuis des dizaines de milliers d’années. Cela fait maintenant 10 semaines que tu lui donnes à manger tous les jours. Cette jument est en confiance maintenant, monte dessus et montre-lui que tu lui accordes la tienne. Tout ira bien, je reste à côté de toi.
Et ce jour-là, il monta à cheval pour la première fois alors que ses copains montaient déjà depuis plusieurs années. Elia lui manquait tant... Après quelques secondes d’hésitation où s’étaient écoulées des heures de souvenirs dans sa tête, le Contre-Amiral rejoignit Arès sur la selle, bravant sa peur avec pour seul moteur de ne pas décevoir l’esprit perdu de sa chère sœur. Avant le premier battement d’aile, le quadragénaire se laissa aller à caresser quelque peu les plumes d’Hela comme lorsqu’il montait à cheval : c’était un petit rituel.
Puis l’animal fantastique s’élança en l’air, Vandaos s’accrocha comme il le put à la selle et ravala un cri teinté de peur et de surprise. La sensation du vide en-dessous ses pieds était déconcertante si bien qu’il garda les yeux fermés jusqu’à ce qu’Hela arrive à l’altitude désirée par son ami. Le Nécromancien n’osa pas regarder le vide de prime abord et commença par observer l’horizon, c’était d’une beauté à couper le souffle. Si bien que la peur de regarder en bas se dissipa très vite lorsqu’il s’empressa de regarder la coque vide de son vaisseau Amiral qu’ils venaient d’abandonner à l’instant. De là où ils étaient, elle avait l’air d’une toute petite chaloupe.
Arrivé à destination, le Contre-Amiral fût presque déçu : il aurait aimé que le voyage dure plus longtemps. La vue de là-haut était splendide et il réalisa maintenant le plaisir que Tinder devait prendre lors de ses longues épopées à haute altitude.
C’était... Extraordinaire. Je n’ai jamais eu l’occasion de... voler. Eh bien voilà chose faite !
Clairement, il lui fallait un petit remontant pour se remettre de ses émotions. Mais Arès en décida autrement, faut dire que pour lui, monter Hela c’était comme monter un canasson...
Oui je suis effectivement venu ici, il y 7-8 ans je pense. Mais je ne m’en rappelle plus le nom. Port Blaiddyd, ça je vais m’en souvenir.
A cette phrase il ajouta un petit sourire entendu. Quand ils étaient plus jeunes, Vandaos l'appelait Blaiddyd et non Wessex. Puis ce dernier souhaita visiter un Navire au choix. Tous avaient la coque noire avec un petit liserai rouge et étaient flanqués des armoiries de la famille Blaiddyd. Les deux hommes déambulèrent sur les quais jusqu’à ce qu'un galion attire l’attention du membre de l’Etat-Major. Il désigna alors le plus gros Navire à qui se trouvait être le "Splendor Oceanicus". Ce nom lui disait quelque chose, Arès lui en avait déjà parlé, peut-être l'avait-il utilisé ?
C’est un Navire de conception elfique... As-tu navigué dessus ?
Fallenswords était un passionné. Plus que les bateaux, il aimait connaître leur histoire : pour Vandaos un Navire sans histoire était une coque vide, sans âme. Après tout c’était un trait caractéristique familial très prononcé chez lui et le Maire de Courage le savait fort bien après toutes ses années.
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Arès B. Wessex
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Le demi-triton n’avait jamais eu l’occasion de voler ? Sérieusement ? Arès le regarda avec une moue interrogative, laissant l’un de ses sourcils s’arquer suite aux paroles de son interlocuteur. Laissant d’abord un léger rire moqueur s’échapper d’entre ses lèvres, il prit un air sérieux, limite froid, puis regarda, de ses prunelles océaniques, son interlocuteur.
« Sérieusement, Vandaos ? Tu as littéralement un oiseau élémentaire dans tes rangs et, tu n’as jamais jugé bon de t’envoler dans le ciel avec lui ? Ne serait-ce que pour avoir cette vue magnifique sur les villes Républicaines ? Et surtout Courage, bien évidemment. » Demanda-t-il, froidement, comme à son habitude. « Quel gâchis. C’est misérable. » Cracha-t-il, toujours aussi froidement, hochant brièvement la tête de droite à gauche, comme pour montrer sa déception.
À l’époque, le port dans lequel étaient les protagonistes se nommait tout autrement. En fait, c’était simplement le port de Wessex Maritime. Mais, Arès, en prenant la direction de l’entreprise, tint à donner son véritable non au port. Même si Wessex était aussi son véritable nom. C’était d’ailleurs une manière de narguer la Grande Famille, à qui il avait littéralement volé l’entreprise. Enfin, ce n’était pas un vrai vol, il avait juste été plus malin que les autres.
« Il y a tout juste huit ans que j’ai pris véritablement la direction de Wessex Maritime. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de renommer ce port en Port Blaiddyd. Un petit souvenir de mes origines et un hommage à ma mère, bien évidemment. Heureusement, je n’ai pas touché au nom de l’entreprise, ni à la magnifique tour. » Déclara-t-il, tout en se retournant en direction de cette dernière.
Une grande tour surplombant largement la plupart des bâtiments de la prestigieuse cité portuaire. Cette tour, la tour Wessex, était le symbole de la grandeur de la famille, bâtie par le père du demi-elfe : Nuvian Wessex. Les rayons solaires parvenaient à caresser doucement, de leurs lumières étincelantes, la surface bien souvent vitreuse de la tour, la faisant de ce fait, briller de mille feux. Elle était comme un phare, un éclat indiquant au bateau, en pleine journée, la présence de la terre et surtout, de Courage.
« Je me doute bien que tu ne l’as jamais loupé, surtout depuis la mer. En même temps, il faudrait être aveugle pour ne pas voir un tel édifice, surtout dans une ville portuaire comme Courage. Nous irons à l’intérieur, pour boire à notre arrangement. » Continua-t-il, levant le bras et pointant du doigt la noble tour. Il en était fier, elle représentait tout ce qu’il eût de Wessex, son héritage familial, laissé par son paternel.
L’attention du Fallensword semblait se diriger sur le plus grand Galion amarré au port Blaiddyd, le Splendor Oceanicus. Un vaisseau d’exception et, à l’histoire d’une richesse folle. Il était extrêmement fier de ce magnifique navire, même si, il eut subi quelques changements. Un léger sourire se dessina sur le visage elfique du bâtard Wessex, tandis que ce dernier se mit en marche en direction du bateau, accompagné de son vieil ami.
« Sur celui-là non. Mais, sur l’originel, oui. À la base, il était un bateau entièrement pensé et créé par mon paternel. La première version, avant sa destruction, avait près de quatre siècles et, était presque identique à celui-ci, à un détail près. Effectivement, les traits qu’arborait ce navire n’étaient pas rouge et le blason des Blaiddyd n’apparaissait bien évidemment pas. Mais, en reprenant la direction de Wessex Maritime, je me suis dit que reconstruire ce Galion, à ma sauce, était une excellente idée. Surtout qu’il était véritablement performant, tu t’en doutes, pour avoir navigué tant de temps sur les mers et les océans. » Déclara-t-il, expliquant l’histoire de ce navire avec passion, des flammes se faisant presque voir dans l’océan de ses yeux, qui étaient rivés sur le Galion.
« Je te proposerais bien de le visiter, mais, il est actuellement en maintenance. Mieux vaut ne pas trop interférer avec les ouvriers. Je préfère qu’ils restent tous concentrés, histoire qu’un drame n’arrive pas une fois le Galion lancé en pleine mer. » Continua-t-il, reportant finalement son regard dans celui du Fallensword, ne laissant aucun trait de son visage se mouvoir.
L’attention du demi-elfe se reporta sur les quelques navires adjacents et, un peu plus modestes, situés tout autour du Galion. Arès fit un signe de la tête en direction d’une frégate, un navire d’escorte, adoptant la même conception que le Splendor Oceanicus, mais en bien plus petit, évidemment.
« Celui-là, ça te tente ? C’est moi qui l’ai imaginé. Il est un navire d’exception pour escorter le plus grand, comme tu t’en doutes. J’en suis très fier. » Avoua-t-il, tout en mirant, de ses prunelles océaniques, la Corvette. Il attendait la réponse du Fallensword qui, devait certainement être déçu de ne pas pouvoir grimper sur le plus grand bateau du Wessex.
« Sérieusement, Vandaos ? Tu as littéralement un oiseau élémentaire dans tes rangs et, tu n’as jamais jugé bon de t’envoler dans le ciel avec lui ? Ne serait-ce que pour avoir cette vue magnifique sur les villes Républicaines ? Et surtout Courage, bien évidemment. » Demanda-t-il, froidement, comme à son habitude. « Quel gâchis. C’est misérable. » Cracha-t-il, toujours aussi froidement, hochant brièvement la tête de droite à gauche, comme pour montrer sa déception.
À l’époque, le port dans lequel étaient les protagonistes se nommait tout autrement. En fait, c’était simplement le port de Wessex Maritime. Mais, Arès, en prenant la direction de l’entreprise, tint à donner son véritable non au port. Même si Wessex était aussi son véritable nom. C’était d’ailleurs une manière de narguer la Grande Famille, à qui il avait littéralement volé l’entreprise. Enfin, ce n’était pas un vrai vol, il avait juste été plus malin que les autres.
« Il y a tout juste huit ans que j’ai pris véritablement la direction de Wessex Maritime. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de renommer ce port en Port Blaiddyd. Un petit souvenir de mes origines et un hommage à ma mère, bien évidemment. Heureusement, je n’ai pas touché au nom de l’entreprise, ni à la magnifique tour. » Déclara-t-il, tout en se retournant en direction de cette dernière.
Une grande tour surplombant largement la plupart des bâtiments de la prestigieuse cité portuaire. Cette tour, la tour Wessex, était le symbole de la grandeur de la famille, bâtie par le père du demi-elfe : Nuvian Wessex. Les rayons solaires parvenaient à caresser doucement, de leurs lumières étincelantes, la surface bien souvent vitreuse de la tour, la faisant de ce fait, briller de mille feux. Elle était comme un phare, un éclat indiquant au bateau, en pleine journée, la présence de la terre et surtout, de Courage.
« Je me doute bien que tu ne l’as jamais loupé, surtout depuis la mer. En même temps, il faudrait être aveugle pour ne pas voir un tel édifice, surtout dans une ville portuaire comme Courage. Nous irons à l’intérieur, pour boire à notre arrangement. » Continua-t-il, levant le bras et pointant du doigt la noble tour. Il en était fier, elle représentait tout ce qu’il eût de Wessex, son héritage familial, laissé par son paternel.
L’attention du Fallensword semblait se diriger sur le plus grand Galion amarré au port Blaiddyd, le Splendor Oceanicus. Un vaisseau d’exception et, à l’histoire d’une richesse folle. Il était extrêmement fier de ce magnifique navire, même si, il eut subi quelques changements. Un léger sourire se dessina sur le visage elfique du bâtard Wessex, tandis que ce dernier se mit en marche en direction du bateau, accompagné de son vieil ami.
« Sur celui-là non. Mais, sur l’originel, oui. À la base, il était un bateau entièrement pensé et créé par mon paternel. La première version, avant sa destruction, avait près de quatre siècles et, était presque identique à celui-ci, à un détail près. Effectivement, les traits qu’arborait ce navire n’étaient pas rouge et le blason des Blaiddyd n’apparaissait bien évidemment pas. Mais, en reprenant la direction de Wessex Maritime, je me suis dit que reconstruire ce Galion, à ma sauce, était une excellente idée. Surtout qu’il était véritablement performant, tu t’en doutes, pour avoir navigué tant de temps sur les mers et les océans. » Déclara-t-il, expliquant l’histoire de ce navire avec passion, des flammes se faisant presque voir dans l’océan de ses yeux, qui étaient rivés sur le Galion.
« Je te proposerais bien de le visiter, mais, il est actuellement en maintenance. Mieux vaut ne pas trop interférer avec les ouvriers. Je préfère qu’ils restent tous concentrés, histoire qu’un drame n’arrive pas une fois le Galion lancé en pleine mer. » Continua-t-il, reportant finalement son regard dans celui du Fallensword, ne laissant aucun trait de son visage se mouvoir.
L’attention du demi-elfe se reporta sur les quelques navires adjacents et, un peu plus modestes, situés tout autour du Galion. Arès fit un signe de la tête en direction d’une frégate, un navire d’escorte, adoptant la même conception que le Splendor Oceanicus, mais en bien plus petit, évidemment.
« Celui-là, ça te tente ? C’est moi qui l’ai imaginé. Il est un navire d’exception pour escorter le plus grand, comme tu t’en doutes. J’en suis très fier. » Avoua-t-il, tout en mirant, de ses prunelles océaniques, la Corvette. Il attendait la réponse du Fallensword qui, devait certainement être déçu de ne pas pouvoir grimper sur le plus grand bateau du Wessex.
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Vandaos Fallenswords
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La réaction du Maire de Courage vexa le Contre-Amiral au plus haut point. Wessex n’avait-il donc pas acquis un minimum de diplomatie durant sa belle carrière politique ? Oui Vandaos n’était pas à l’aise dans les airs. Oui il avait un phénix à sa disposition mais à sa décharge, ce dernier se considérait supérieur aux humains alors les laisser le monter, c’était inconcevable. Mais on n'insultait pas comme cela un membre de l’Etat-Major de la Marine Républicaine sans en payer les conséquences.
Misérable ? C’est ce que tu crois ? J’en pense tout autant de ta façon de traiter un possible partenaire... Prend bien note que nous n’avons encore rien signer.
Arès avait tout intérêt à mesurer ses propos s’il ne voulait pas se retrouver le bec dans l’eau. Lorsqu’on voulait obtenir un contrat de la Marine, le minimum était de se tenir correctement car Vandaos savait très bien –et le demi-elfe aussi - qu’il n’avait qu’à lever le petit doigt et tous les autres chantiers navals de Courage viendraient lui cirer les pompes dans l’espoir de récupérer le contrat de maintenance de sa centaine de Navires.
L’Optimate évoqua ensuite l’histoire du port et de la tour Wessex que l’Officier examina également. C’est vrai que vu d’ici, l’édifice était impressionnant et il ne pouvait que s’incliner devant la beauté du bâtiment. Vandaos réalisa que ses souvenirs devaient être biaisés et que ça devait faire plus de 8 ans qu’il avait posé les pieds une fois ici, le père d’Arès était alors aux commandes de l’entreprise familiale à cette époque-là.
Lorsqu’ils arrivèrent tous deux devant le Splendor Oceanicus, l’homme au visage balafré le rabroua encore une fois. Mais avec beaucoup plus de diplomatie cette fois-ci et en invoquant que ses équipes étaient en train de s’occuper actuellement de la maintenance du vaisseau. Vandaos aurait bien aimé voir les équipes de Wessex Maritime à l’œuvre : il était tellement déçu du personnel de son actuel fournisseur que ce serait une faute professionnelle de ne pas jeter un œil à leur façon d’aborder le chantier. Sans rien dire mais n’en pensant pas moins, il laissa Wessex mener la visite. Lui se contenta de mettre les mains dans le dos et d’afficher un air insatisfait, laissant transparaître que l’affaire s’engageait très mal pour Wessex Maritime.
Sans s’en rendre compte, Arès préféra le guider vers un Navire de sa propre conception. Peut-être n’avait-il rien à cacher finalement et fidèle à l’homme qu’il était dans sa jeunesse, son égo lui dictait de montrer un Vaisseau qu’il avait lui-même conçu.
Je te suis, voyons ce que le génie de la conception maritime a à nous proposer.
Le ton était cassant et sarcastique. L’homme d’affaire avait intérêt à vite sortir les rames s’il ne voulait pas voir son nouveau contrat prendre l’eau. Certes Vandaos était son ami mais lui aussi était un homme de pouvoir désormais et ne se laisserait pas malmener par qui que ce soit. L’avenir de sa Flotte était sa priorité et si Wessex n’était pas à la hauteur, il ne se gênerait pas pour lui reprendre tout ce qui lui avait fait miroiter.
Misérable ? C’est ce que tu crois ? J’en pense tout autant de ta façon de traiter un possible partenaire... Prend bien note que nous n’avons encore rien signer.
Arès avait tout intérêt à mesurer ses propos s’il ne voulait pas se retrouver le bec dans l’eau. Lorsqu’on voulait obtenir un contrat de la Marine, le minimum était de se tenir correctement car Vandaos savait très bien –et le demi-elfe aussi - qu’il n’avait qu’à lever le petit doigt et tous les autres chantiers navals de Courage viendraient lui cirer les pompes dans l’espoir de récupérer le contrat de maintenance de sa centaine de Navires.
L’Optimate évoqua ensuite l’histoire du port et de la tour Wessex que l’Officier examina également. C’est vrai que vu d’ici, l’édifice était impressionnant et il ne pouvait que s’incliner devant la beauté du bâtiment. Vandaos réalisa que ses souvenirs devaient être biaisés et que ça devait faire plus de 8 ans qu’il avait posé les pieds une fois ici, le père d’Arès était alors aux commandes de l’entreprise familiale à cette époque-là.
Lorsqu’ils arrivèrent tous deux devant le Splendor Oceanicus, l’homme au visage balafré le rabroua encore une fois. Mais avec beaucoup plus de diplomatie cette fois-ci et en invoquant que ses équipes étaient en train de s’occuper actuellement de la maintenance du vaisseau. Vandaos aurait bien aimé voir les équipes de Wessex Maritime à l’œuvre : il était tellement déçu du personnel de son actuel fournisseur que ce serait une faute professionnelle de ne pas jeter un œil à leur façon d’aborder le chantier. Sans rien dire mais n’en pensant pas moins, il laissa Wessex mener la visite. Lui se contenta de mettre les mains dans le dos et d’afficher un air insatisfait, laissant transparaître que l’affaire s’engageait très mal pour Wessex Maritime.
Sans s’en rendre compte, Arès préféra le guider vers un Navire de sa propre conception. Peut-être n’avait-il rien à cacher finalement et fidèle à l’homme qu’il était dans sa jeunesse, son égo lui dictait de montrer un Vaisseau qu’il avait lui-même conçu.
Je te suis, voyons ce que le génie de la conception maritime a à nous proposer.
Le ton était cassant et sarcastique. L’homme d’affaire avait intérêt à vite sortir les rames s’il ne voulait pas voir son nouveau contrat prendre l’eau. Certes Vandaos était son ami mais lui aussi était un homme de pouvoir désormais et ne se laisserait pas malmener par qui que ce soit. L’avenir de sa Flotte était sa priorité et si Wessex n’était pas à la hauteur, il ne se gênerait pas pour lui reprendre tout ce qui lui avait fait miroiter.
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Arès B. Wessex
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Ah, le Fallensword prit le « Misérable » pour lui et, comme il l’avait si bien souligné, Arès devait faire un minimum attention à la façon dont il traitait un potentiel client, surtout lorsqu’il s’agît d’un Contre-Amiral. Enfin, le Wessex était loin d’être stupide, il n’insulterait pas son ami gratuitement et, surtout lorsqu’une somme considérable de pièce d’or fût en jeu. Il se fendit tout de même d’un léger rire moqueur, tout en tapotant l’épaule de son interlocuteur à l’aide de sa main.
« Allons, allons, Vandy. Tu sais bien que je ne me permettrais pas de t’insulter gratuitement, surtout dans la situation actuelle. Ce ne serait pas très malin de ma part. Je trouvais cela misérable que tu ne te sois jamais envolé avec ton oiseau élémentaire. Mais, toi, je t’accorde un certain respect. Et, tu sais que je suis bien des choses, mais pas un menteur. » Répondit-il, tentant de rattraper une situation qui, visiblement, lui avait légèrement échappé. Il ne s’attendait pas à ce que le demi-triton prît cette insulte pour lui.
Arès vit bien sur le visage de son ami de toujours, la déception. Ce n’était absolument pas ce qu’il voulût provoquer, naturellement. Mais, malheureusement, il préférait que certaines choses restent secrètes et, que les certaines marchandises de clients présentes sur le Navire restât… secrètes. De nouveau, un léger sourire décora son visage elfique, un sourire bien plus franc que les précédents. Toujours dans cette tentative de rattraper son contrat.
« Tu pourras tout de même venir le visiter, une fois que le Galion sera prêt. Il est ma plus grande fierté, c’est donc tout naturel que je propose une visite à chacun de mes nouveaux clients, qu’ils soient là pour le commerce ou, pour le chantier naval. Seulement, tu tombais vraiment mal. Mais lors de son retour, je te ferai signe, ne t’en fais pas. » Répondit-il, froidement mais, avec une sincérité qui ne lui était pas propre.
« Bien, dirigeons-nous en direction du Navire qui, comme tu l’as souligné, est créé par un génie de la conception maritime. » Rétorqua-t-il, fièrement, ignorant le ton sarcastique qu’employait son interlocuteur. S’il devait faire attention à tous les sarcasmes de ses clients -et surtout avant la signature d’un contrat-, il n’était pas sorti. Enfin, l’heure n’était pas aux disputes ou aux plaisanteries.
« Allez. Suis-moi. » Fit-il, froidement, tout en commençant à marcher, aux côtés du Fallensword. Ses pas résonnèrent sur le quai de bois, où était amarrée la Corvette de la conception du Wessex.
Cette Corvette était un navire de taille moyenne, arborant trois mâts qui, chacun, possédait une voile d’un rouge écarlate magnifique, avec le blason de la famille Blaiddyd dessiné en son centre, d’un noir profond. Comme tous les bateaux de conception de Wessex Maritime, il possédait une coque noire d’Ébène, avec quelques liserets rouges la parcourant, donnant une œuvre qui pourrait s’apparenter à de l’art. Deux châteaux, un à l’avant et, un à l’arrière.
En bref, Arès était très fier de ce navire qui, semblait être comme neuf.
Montant finalement sur le navire, en compagnie de son futur client et ami, le Wessex mira les alentours, de ses prunelles océaniques, s’assurant que personne ne fût présent à bord. Puis, enfin, ils montèrent tous deux sur le pont de la Corvette qui, lui aussi, était fait d’un magnifique bois noble et, d’une couleur profonde.
« Comme tu peux le voir, ce navire semble neuf. Et pourtant, il a déjà navigué plus d’une fois. Mes équipes travaillent d’arrache-pied pour que les bateaux présents soient en permanence présentables et, comme neufs. C’est quelque chose qui me tient réellement à cœur, même si ça me coûte à chaque fois, une coquette somme d’or. » Déclara-t-il, tout en soupirant légèrement.
« Ce navire est un navire d’escorte principalement. Il y en a plusieurs au port. Ils permettent de loger une vingtaine de personne, en plus du capitaine bien évidemment. Généralement, j’essaie de faire en sorte qu’un mage manipulant la magie du vent soit présent à bord, mais ce n’est pas toujours chose aisée, j’imagine que tu es bien placé pour le savoir, mon ami. » Continua-t-il, laissant cette fois-ci, un léger sourire naître sur son visage elfique.
« Mais j’imagine que c’est surtout la conception qui t’intéresse. Eh bien, il est fait d’un bois extrêmement rare que je fais importer de l’étranger. La coque est difficilement perçable, sauf par des magies puissantes ou, des canons, bien évidemment, je ne fais pas de miracles. Les mâts sont très résistants, il ne m’est encore jamais arrivé que l’un cède sous la pression du vent. Pareil pour les voiles, qui sont difficilement déchirables. Mais, là encore, je ne fais pas de miracle. Mes navires sont globalement plus résistants que la moyenne. J’ai appris tout cela de mon père, comme tu t’en doutes. » Conta-t-il, commençant à marcher en direction du bord, pour mirer, de ses prunelles océaniques, la magnificence de la mer.
« Ce que tu m’as proposé plus tôt m’intéresse grandement, Vandaos. Je n’ai encore jamais créé de Navire à revêtement métallique. Mais, après tout, il y a une première fois à tout. J’ai une passion pour la conception des navires et, crois-moi, tu ne seras pas déçu. Le Galion que je te prépare sera non seulement, d’une extrême résistance, mais en plus, d’une haute qualité, avec les meilleurs matériaux trouvables sur le Sekai. » Avoua-t-il finalement, un léger sourire fendant son visage balafré.
« Allons, allons, Vandy. Tu sais bien que je ne me permettrais pas de t’insulter gratuitement, surtout dans la situation actuelle. Ce ne serait pas très malin de ma part. Je trouvais cela misérable que tu ne te sois jamais envolé avec ton oiseau élémentaire. Mais, toi, je t’accorde un certain respect. Et, tu sais que je suis bien des choses, mais pas un menteur. » Répondit-il, tentant de rattraper une situation qui, visiblement, lui avait légèrement échappé. Il ne s’attendait pas à ce que le demi-triton prît cette insulte pour lui.
Arès vit bien sur le visage de son ami de toujours, la déception. Ce n’était absolument pas ce qu’il voulût provoquer, naturellement. Mais, malheureusement, il préférait que certaines choses restent secrètes et, que les certaines marchandises de clients présentes sur le Navire restât… secrètes. De nouveau, un léger sourire décora son visage elfique, un sourire bien plus franc que les précédents. Toujours dans cette tentative de rattraper son contrat.
« Tu pourras tout de même venir le visiter, une fois que le Galion sera prêt. Il est ma plus grande fierté, c’est donc tout naturel que je propose une visite à chacun de mes nouveaux clients, qu’ils soient là pour le commerce ou, pour le chantier naval. Seulement, tu tombais vraiment mal. Mais lors de son retour, je te ferai signe, ne t’en fais pas. » Répondit-il, froidement mais, avec une sincérité qui ne lui était pas propre.
« Bien, dirigeons-nous en direction du Navire qui, comme tu l’as souligné, est créé par un génie de la conception maritime. » Rétorqua-t-il, fièrement, ignorant le ton sarcastique qu’employait son interlocuteur. S’il devait faire attention à tous les sarcasmes de ses clients -et surtout avant la signature d’un contrat-, il n’était pas sorti. Enfin, l’heure n’était pas aux disputes ou aux plaisanteries.
« Allez. Suis-moi. » Fit-il, froidement, tout en commençant à marcher, aux côtés du Fallensword. Ses pas résonnèrent sur le quai de bois, où était amarrée la Corvette de la conception du Wessex.
Cette Corvette était un navire de taille moyenne, arborant trois mâts qui, chacun, possédait une voile d’un rouge écarlate magnifique, avec le blason de la famille Blaiddyd dessiné en son centre, d’un noir profond. Comme tous les bateaux de conception de Wessex Maritime, il possédait une coque noire d’Ébène, avec quelques liserets rouges la parcourant, donnant une œuvre qui pourrait s’apparenter à de l’art. Deux châteaux, un à l’avant et, un à l’arrière.
En bref, Arès était très fier de ce navire qui, semblait être comme neuf.
Montant finalement sur le navire, en compagnie de son futur client et ami, le Wessex mira les alentours, de ses prunelles océaniques, s’assurant que personne ne fût présent à bord. Puis, enfin, ils montèrent tous deux sur le pont de la Corvette qui, lui aussi, était fait d’un magnifique bois noble et, d’une couleur profonde.
« Comme tu peux le voir, ce navire semble neuf. Et pourtant, il a déjà navigué plus d’une fois. Mes équipes travaillent d’arrache-pied pour que les bateaux présents soient en permanence présentables et, comme neufs. C’est quelque chose qui me tient réellement à cœur, même si ça me coûte à chaque fois, une coquette somme d’or. » Déclara-t-il, tout en soupirant légèrement.
« Ce navire est un navire d’escorte principalement. Il y en a plusieurs au port. Ils permettent de loger une vingtaine de personne, en plus du capitaine bien évidemment. Généralement, j’essaie de faire en sorte qu’un mage manipulant la magie du vent soit présent à bord, mais ce n’est pas toujours chose aisée, j’imagine que tu es bien placé pour le savoir, mon ami. » Continua-t-il, laissant cette fois-ci, un léger sourire naître sur son visage elfique.
« Mais j’imagine que c’est surtout la conception qui t’intéresse. Eh bien, il est fait d’un bois extrêmement rare que je fais importer de l’étranger. La coque est difficilement perçable, sauf par des magies puissantes ou, des canons, bien évidemment, je ne fais pas de miracles. Les mâts sont très résistants, il ne m’est encore jamais arrivé que l’un cède sous la pression du vent. Pareil pour les voiles, qui sont difficilement déchirables. Mais, là encore, je ne fais pas de miracle. Mes navires sont globalement plus résistants que la moyenne. J’ai appris tout cela de mon père, comme tu t’en doutes. » Conta-t-il, commençant à marcher en direction du bord, pour mirer, de ses prunelles océaniques, la magnificence de la mer.
« Ce que tu m’as proposé plus tôt m’intéresse grandement, Vandaos. Je n’ai encore jamais créé de Navire à revêtement métallique. Mais, après tout, il y a une première fois à tout. J’ai une passion pour la conception des navires et, crois-moi, tu ne seras pas déçu. Le Galion que je te prépare sera non seulement, d’une extrême résistance, mais en plus, d’une haute qualité, avec les meilleurs matériaux trouvables sur le Sekai. » Avoua-t-il finalement, un léger sourire fendant son visage balafré.
Noble de La République
Vandaos Fallenswords
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Voilà qui s’appelait se raccrocher aux branches et comme à son habitude, Arès s'était rattrapé tel un félin. Alors c’était son Phoenix qu’il trouvait misérable ? Vandaos se retint de prévenir son ami de se garder de ce genre de propos en présence de son Lieutenant : lorsqu’on évoquait ce sujet et qu’on la comparait à une simple monture, il était difficile pour elle de retenir son côté pyromane et de transformer tous ceux qui osent parler de ça en sa présence en torche humaine. En pensant à leur rencontre, le nécromancien s’imagina un torrent de flammes et mieux valait qu’il reste dans les parages pour atténuer le courroux de son oiseau élémentaire.
Quant à la suite de sa visite, Arès ne voulut visiblement pas qu’on aille voir son plus grand bateau... Cette visite impromptue ne l’arrangeait pas et le Contre-Amiral se demanda bien ce que son ami avait à lui cacher. Mais le demi-triton ne s’en formalisa pas : il connaissait le sérieux de l’entreprise Wessex Maritime et excluea que les cachotteries soit en rapport avec un manque de compétence. Tout le monde avait droit à son jardin secret après tout.
Pour ce qui était du sarcasme, Wessex n’en prit pas ombrage, après tout c’était de bonne guerre. Et il se permit d'en rajouter une couche concernant les superlatifs qui gonflaient son ego. De l’humour ou un ego démesuré ? Lorsqu’on connaissait le Maire de Courage comme Vandaos, on pouvait dire que c'était un peu des deux.
A la suite du demi-elfe, le Contre-Amiral Fallenswords, toujours les mains dans le dos, inspectait les petits détails de finition tandis que son ami lui fit un discours très précis sur la conception du Navire, les matériaux utilisés et les avantages qu’il procurait par rapport à la concurrence.
Tu fais un très bon commercial mais le petit plus que j’apprécie avec toi, c’est la passion qui t’anime lorsque tu parles de ce vaisseau. C’est exactement ce dont la République a besoin : un chantier naval qui met de ses tripes à chaque coup de ponçage, à chaque fois qu’il envoie un Navire sur l’eau. En plus tu connais la mer, pas comme le charlatan qui me servait de Maître d’œuvre... Comme j’aimerais partir à l’aventure avec toi à mes côtés, nous ferions un sacré carnage chez les fripouilles, j’en suis persuadé. Mes capitaines auraient beaucoup à apprendre de ta façon de gérer un équipage. Comme je suis sûr que tu sauras faire des merveilles avec mon Navire Amiral. Cette coque en acier est peut-être une excentricité qui risque de révolutionner les batailles navales qui sait ?
Ah si seulement son ami pouvait prendre la tête d’une escadre et l’aider à envoyer par le fond toute la racaille qui vivait sur les côtes des entreprises républicaines ! Malheureusement Arès avait des obligations envers la ville et une brillante carrière politique à gérer en plus de ses entreprises. Si déjà il fournissait des vaisseaux efficaces à la Marine et faisait profiter de son expertise pour moderniser sa flotte, c’était déjà très bien.
Lorsque les habitants de Courage t’auront poussé à bout par leurs requêtes incessantes et leur reconnaissance inexistante, peut-être que tu m’appelleras à l’aide pour te fournir de quoi passer tes nerfs ? La mer ne te manque pas parfois ? Je veux dire naviguer et ne voir que du bleu à l’horizon ?
Wessex n’était pas un triton et ne pouvait pas ressentir le vrai manque certes, mais il a toujours navigué, forcément mettre une croix sur ce qui devait être une passion devait être dur à encaisser.
Quant à la suite de sa visite, Arès ne voulut visiblement pas qu’on aille voir son plus grand bateau... Cette visite impromptue ne l’arrangeait pas et le Contre-Amiral se demanda bien ce que son ami avait à lui cacher. Mais le demi-triton ne s’en formalisa pas : il connaissait le sérieux de l’entreprise Wessex Maritime et excluea que les cachotteries soit en rapport avec un manque de compétence. Tout le monde avait droit à son jardin secret après tout.
Pour ce qui était du sarcasme, Wessex n’en prit pas ombrage, après tout c’était de bonne guerre. Et il se permit d'en rajouter une couche concernant les superlatifs qui gonflaient son ego. De l’humour ou un ego démesuré ? Lorsqu’on connaissait le Maire de Courage comme Vandaos, on pouvait dire que c'était un peu des deux.
A la suite du demi-elfe, le Contre-Amiral Fallenswords, toujours les mains dans le dos, inspectait les petits détails de finition tandis que son ami lui fit un discours très précis sur la conception du Navire, les matériaux utilisés et les avantages qu’il procurait par rapport à la concurrence.
Tu fais un très bon commercial mais le petit plus que j’apprécie avec toi, c’est la passion qui t’anime lorsque tu parles de ce vaisseau. C’est exactement ce dont la République a besoin : un chantier naval qui met de ses tripes à chaque coup de ponçage, à chaque fois qu’il envoie un Navire sur l’eau. En plus tu connais la mer, pas comme le charlatan qui me servait de Maître d’œuvre... Comme j’aimerais partir à l’aventure avec toi à mes côtés, nous ferions un sacré carnage chez les fripouilles, j’en suis persuadé. Mes capitaines auraient beaucoup à apprendre de ta façon de gérer un équipage. Comme je suis sûr que tu sauras faire des merveilles avec mon Navire Amiral. Cette coque en acier est peut-être une excentricité qui risque de révolutionner les batailles navales qui sait ?
Ah si seulement son ami pouvait prendre la tête d’une escadre et l’aider à envoyer par le fond toute la racaille qui vivait sur les côtes des entreprises républicaines ! Malheureusement Arès avait des obligations envers la ville et une brillante carrière politique à gérer en plus de ses entreprises. Si déjà il fournissait des vaisseaux efficaces à la Marine et faisait profiter de son expertise pour moderniser sa flotte, c’était déjà très bien.
Lorsque les habitants de Courage t’auront poussé à bout par leurs requêtes incessantes et leur reconnaissance inexistante, peut-être que tu m’appelleras à l’aide pour te fournir de quoi passer tes nerfs ? La mer ne te manque pas parfois ? Je veux dire naviguer et ne voir que du bleu à l’horizon ?
Wessex n’était pas un triton et ne pouvait pas ressentir le vrai manque certes, mais il a toujours navigué, forcément mettre une croix sur ce qui devait être une passion devait être dur à encaisser.
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Arès B. Wessex
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Vandaos l’avait déclaré et Arès le savait, ce dernier était un commercial hors pair. Il serait, dans ses journées les plus florissantes et d’humeur enthousiaste, capable de vendre les biens faits d’accorder de nouvelles matraques télescopiques dont la technomagie surpassait l’entendement, à des Sénateurs Humanistes et bornés, voulant faire disparaître la violence de ce monde qui, hélas, n’existait que pour ça. Bon, les Humanistes n’étaient pas les meilleurs amis d’Arès, loin de là, et pourtant, il faisait déjà affaire avec la Grande-Mécène De Rockraven, qui était aussi une représentante de ce Courant de sombres crétins, possédant une place de choix au Sénat.
En tout cas, il n’avait vraisemblablement pas besoin de beaucoup se forcer pour vendre ses navires à son vieil ami, étant donné la flamme qui l’habitait naturellement, lorsqu’il parlât des navires qu’il construisît au port Blaiddyd. Comme l’avait souligné le demi-triton, c’était une véritable passion pour le bâtard des Wessex, ayant même eu un bref passé de pirate.
« Oui, tu me connais, j’ai toujours eu une réelle passion pour les Navires et les Océans. C’est certainement ce qui fait de moi le meilleur directeur que cette entreprise n’ait jamais eu. Déjà, parce que je suis un Wessex, même si je ne porte pas spécialement cette famille dans mon cœur, son sang reste d’une noblesse pure, sinon, elle ne serait pas une Grande Famille. Mes études et mon expérience en mer ajoute ce petit plus, comme tu le dis si bien, qui fait que je suis plus apte à faire la différence de la conception entre un navire de commerce et un navire de guerre, contrairement à mon paternel qui lui, faisait des navires hybrides, si tu vois ce que je veux dire. Et cette passion que j’ai pour les arts navals est une réelle plus-value, oui. » Répondit Arès, fier de ses paroles, la tête haute.
Partir à l’aventure… Certainement l’un des objectifs d’Arès : reprendre le large, voyager sur l’Océan, conquérir les eaux. Mais, avec son poste de Maire, c’est purement impossible, il devait faire acte de présence en permanence, sauf pour grand événement, dans la ville de Courage. Ce qui n’était absolument pas un mal, bien au contraire. Demeurer dans la ville située au nord de la République était synonyme de vivre dans la sécurité la plus totale.
Il éprouvait un grand amour pour cette ville, bien que ce ne soit pas la ville où il avait grandi. La ville portuaire de la République offrait certainement le meilleur climat pour un homme comme Arès. Tout y était agréable, aussi bien les citoyens que les nobles, qui vouaient un certain respect au demi-elfe, au vu de son histoire et de son impressionnant tour de passe-passe pour dérober une entreprise à la famille Wessex.
Les prunelles océaniques du demi-elfe miraient attentivement Vandaos. Son expression semblait impassible, aucun sourire ne venait décorer son visage elfique. Il était sérieux, ne voulant pas montrer à son ami et nouveau client, qu’il pût prendre ce contrat à la rigolade. En plus, ce n’était absolument pas le cas.
« Tu le sais aussi bien que moi et, je pense que c’est exactement pour cette qualité que l’on partage, que nous nous entendons si bien : l’excentricité. Si la coque en acier du navire est une véritable réussite, nous révolutionnerons sans aucun doute les batailles en mer. Le Galion que je te construirai sera capable d’écraser les pirates de Kaizoku sans le moindre mal, sois-en certain. Et puis, ce ne serait pas marrant de construire un simple navire dépourvu d’originalité pour partir à la guerre. N’es-tu pas d’accord avec moi, Fallensword ? » Questionna le bâtard. Son visage se fendit un léger sourire.
Soudain, Arès tourna son visage, observant attentivement la mer qui s’offrait à lui sous le faible soleil rayonnant en ce jour. Ses bras s’ouvrirent en éventail, tandis qu’il tentât de capter l’attention de son interlocuteur.
« Fais travailler ton imagination, Vandaos. Tente de visualiser mes paroles. Imagine les canons des pirates, certainement boostés à une quelconque forme de magie qu’ils auraient dérobée à je ne sais qui. Écoute ce boulet lancé à pleine vitesse, frapper la coque de ton navire fait de bois. Le claquement, les craquements, les dégâts. Fâcheux, n’est-ce pas ? Maintenant imagine le même boulet, mais cette fois-ci, qui percute la coque en acier. Un impact, sans plus, réparable en un rien de temps une fois de retour ici. Aucun gros dégât, rien, seulement le bruit de l’acier claquant contre l’acier, provoquant des sueurs froides chez tes adversaires. Ils auront bien l’air con, crois-moi. Et je ne te parle même pas des vendeurs de tapis, qui n’ont même pas d’Armée Maritime. » Projeta le bâtard, un léger sourire à peine perceptible aux lèvres.
Vint une question fatidique. Bien sûr, naviguer manquait énormément au bâtard, même si dans toute sa longue vie, il n’eut qu’une seule occasion de véritablement partir en voyage. C’était certainement un voyage inoubliable pour lui, autant pour la délicieuse Eleanor que pour les sacrifices qu’il dût faire. Pour l’œil qu’il crût avoir perdu durant un bon moment. À vrai dire, prendre le large aurait été d’une grande satisfaction pour le Wessex.
Mais comme l’avait souligné son ami de longue date, il ne le pouvait pas. Après, rien ne l’empêche de s’aventurer un peu dans les eaux de la République, tant qu’il garde un moyen rapide pour revenir sur la terre ferme. Son Griffon ou la téléportation, par exemple.
Le regard du demi-elfe, de nouveau avec cet air sérieux, se reporta dans les prunelles écarlates de son interlocuteur. Peut-être Arès en faisait-il volontairement des caisses, oui. Mais, il avait bien compris qu’il avait face à lui, un important client. Se vendre du mieux qu’il le pût ne mangeait pas de pain.
« Lorsque je prendrai ma retraite à la Mairie, pourquoi pas. Même si, parfois, je me dis que je pourrais être plus ambitieux que simplement la Mairie de Courage. Mais, avant de viser plus haut, je dois d’abord me concentrer sur notre magnifique ville. » Argumenta-t-il. En réalité, il ne comptait pas viser plus haut, il n’en avait, pour le moment, rien à faire.
« Prendre le large à tes côtés serait un véritable plaisir. Même si je n’ai eu que quelques expériences en mer, je suis certain d'effectivement pouvoir apporter un plus à tes Capitaines. J’ai moi-même été commandant de la flotte de Wessex Maritime il y a de cela huit neuf ans, puis Capitaine du Splendor Oceanicus, durant le même voyage, après que nous ayons tragiquement perdu le Capitaine en poste. Une première et une dernière expérience pour moi, mais qui m’a laissé de merveilleux souvenirs, je peux te l’assurer. » Conclut le demi-elfe à la chevelure brune. Il se fendit d’un sourire véritable, se remémorant de toutes ses aventures. Bien sûr, il se garda de tout lui raconter.
En tout cas, il n’avait vraisemblablement pas besoin de beaucoup se forcer pour vendre ses navires à son vieil ami, étant donné la flamme qui l’habitait naturellement, lorsqu’il parlât des navires qu’il construisît au port Blaiddyd. Comme l’avait souligné le demi-triton, c’était une véritable passion pour le bâtard des Wessex, ayant même eu un bref passé de pirate.
« Oui, tu me connais, j’ai toujours eu une réelle passion pour les Navires et les Océans. C’est certainement ce qui fait de moi le meilleur directeur que cette entreprise n’ait jamais eu. Déjà, parce que je suis un Wessex, même si je ne porte pas spécialement cette famille dans mon cœur, son sang reste d’une noblesse pure, sinon, elle ne serait pas une Grande Famille. Mes études et mon expérience en mer ajoute ce petit plus, comme tu le dis si bien, qui fait que je suis plus apte à faire la différence de la conception entre un navire de commerce et un navire de guerre, contrairement à mon paternel qui lui, faisait des navires hybrides, si tu vois ce que je veux dire. Et cette passion que j’ai pour les arts navals est une réelle plus-value, oui. » Répondit Arès, fier de ses paroles, la tête haute.
Partir à l’aventure… Certainement l’un des objectifs d’Arès : reprendre le large, voyager sur l’Océan, conquérir les eaux. Mais, avec son poste de Maire, c’est purement impossible, il devait faire acte de présence en permanence, sauf pour grand événement, dans la ville de Courage. Ce qui n’était absolument pas un mal, bien au contraire. Demeurer dans la ville située au nord de la République était synonyme de vivre dans la sécurité la plus totale.
Il éprouvait un grand amour pour cette ville, bien que ce ne soit pas la ville où il avait grandi. La ville portuaire de la République offrait certainement le meilleur climat pour un homme comme Arès. Tout y était agréable, aussi bien les citoyens que les nobles, qui vouaient un certain respect au demi-elfe, au vu de son histoire et de son impressionnant tour de passe-passe pour dérober une entreprise à la famille Wessex.
Les prunelles océaniques du demi-elfe miraient attentivement Vandaos. Son expression semblait impassible, aucun sourire ne venait décorer son visage elfique. Il était sérieux, ne voulant pas montrer à son ami et nouveau client, qu’il pût prendre ce contrat à la rigolade. En plus, ce n’était absolument pas le cas.
« Tu le sais aussi bien que moi et, je pense que c’est exactement pour cette qualité que l’on partage, que nous nous entendons si bien : l’excentricité. Si la coque en acier du navire est une véritable réussite, nous révolutionnerons sans aucun doute les batailles en mer. Le Galion que je te construirai sera capable d’écraser les pirates de Kaizoku sans le moindre mal, sois-en certain. Et puis, ce ne serait pas marrant de construire un simple navire dépourvu d’originalité pour partir à la guerre. N’es-tu pas d’accord avec moi, Fallensword ? » Questionna le bâtard. Son visage se fendit un léger sourire.
Soudain, Arès tourna son visage, observant attentivement la mer qui s’offrait à lui sous le faible soleil rayonnant en ce jour. Ses bras s’ouvrirent en éventail, tandis qu’il tentât de capter l’attention de son interlocuteur.
« Fais travailler ton imagination, Vandaos. Tente de visualiser mes paroles. Imagine les canons des pirates, certainement boostés à une quelconque forme de magie qu’ils auraient dérobée à je ne sais qui. Écoute ce boulet lancé à pleine vitesse, frapper la coque de ton navire fait de bois. Le claquement, les craquements, les dégâts. Fâcheux, n’est-ce pas ? Maintenant imagine le même boulet, mais cette fois-ci, qui percute la coque en acier. Un impact, sans plus, réparable en un rien de temps une fois de retour ici. Aucun gros dégât, rien, seulement le bruit de l’acier claquant contre l’acier, provoquant des sueurs froides chez tes adversaires. Ils auront bien l’air con, crois-moi. Et je ne te parle même pas des vendeurs de tapis, qui n’ont même pas d’Armée Maritime. » Projeta le bâtard, un léger sourire à peine perceptible aux lèvres.
Vint une question fatidique. Bien sûr, naviguer manquait énormément au bâtard, même si dans toute sa longue vie, il n’eut qu’une seule occasion de véritablement partir en voyage. C’était certainement un voyage inoubliable pour lui, autant pour la délicieuse Eleanor que pour les sacrifices qu’il dût faire. Pour l’œil qu’il crût avoir perdu durant un bon moment. À vrai dire, prendre le large aurait été d’une grande satisfaction pour le Wessex.
Mais comme l’avait souligné son ami de longue date, il ne le pouvait pas. Après, rien ne l’empêche de s’aventurer un peu dans les eaux de la République, tant qu’il garde un moyen rapide pour revenir sur la terre ferme. Son Griffon ou la téléportation, par exemple.
Le regard du demi-elfe, de nouveau avec cet air sérieux, se reporta dans les prunelles écarlates de son interlocuteur. Peut-être Arès en faisait-il volontairement des caisses, oui. Mais, il avait bien compris qu’il avait face à lui, un important client. Se vendre du mieux qu’il le pût ne mangeait pas de pain.
« Lorsque je prendrai ma retraite à la Mairie, pourquoi pas. Même si, parfois, je me dis que je pourrais être plus ambitieux que simplement la Mairie de Courage. Mais, avant de viser plus haut, je dois d’abord me concentrer sur notre magnifique ville. » Argumenta-t-il. En réalité, il ne comptait pas viser plus haut, il n’en avait, pour le moment, rien à faire.
« Prendre le large à tes côtés serait un véritable plaisir. Même si je n’ai eu que quelques expériences en mer, je suis certain d'effectivement pouvoir apporter un plus à tes Capitaines. J’ai moi-même été commandant de la flotte de Wessex Maritime il y a de cela huit neuf ans, puis Capitaine du Splendor Oceanicus, durant le même voyage, après que nous ayons tragiquement perdu le Capitaine en poste. Une première et une dernière expérience pour moi, mais qui m’a laissé de merveilleux souvenirs, je peux te l’assurer. » Conclut le demi-elfe à la chevelure brune. Il se fendit d’un sourire véritable, se remémorant de toutes ses aventures. Bien sûr, il se garda de tout lui raconter.
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Vandaos Fallenswords
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Vandaos avait vu juste, son ami se retrouvait entraver à la ville de Courage … Ah le pouvoir, pour l'obtenir, il fallait bien souvent faire des sacrifices. Pour Arès Wessex, il avait dû mettre une croix sur l'aventure. De son côté le Fallenswords ne se voyait pas prêt pour un tel sacrifice, car sa quête du pouvoir à lui était plus personnel, plus lié à sa puissance propre. Pourtant, dès qu’il était rentré en tant qu’officier supérieur de la Marine Républicaine, le demi-triton avait senti tout de suite le poids politique qu’il représentait pour sa famille. Si autrefois son statut d'aventurier à la solde de la firme familiale lui octroyait une sorte d'immunité aux mondanités, désormais les membres éminents de sa famille le faisait venir à la moindre occasion où il était à terre. Vivement qu’il reprenne la mer, il retrouverait la tranquillité nécessaire pour l'étude de ses vieux grimoires de nécromancie et serait stimulé par la traque aux pirates une fois arrivé aux îles paradisiaques.
J'espère que ça va fonctionner… Ce serait un atout que tous les autres amiraux vont m’envier, tu peux en être certain. Peut-être viendront ils te passer commande grâce à moi ? Je serais un peu ton vaisseau témoin.
Le célèbre sourire apparut alors au coin du Fallenswords. Une telle innovation pourrait effectivement attirer les deux autres flottes de la République dans les filets de Wessex Maritime.
Bon, Arès, l’heure est grave ! J’ai la gorge sèche… Tu ne peux pas décemment laisser un collègue de promo en pleine détresse ?
Cette fois-ci, Vandaos éclata de rire.
Je suis sûr que tu dois bien avoir un bon Bourbon qui traîne dans un de tes bureaux non ? Tiens en parlant d'anciens de Magic, tu ne sais pas sur qui je suis tombé en rentrant sur Courage ?
Ĺe Contre-Amiral scruta la réaction du demi-elfe pour savoir s'il avait capté l'attention de son ami.
Séraphin, en haillons, sur une île déserte perdue en plein milieu de l’océan. Je l’ai ramené lui et son copain Drakyn ici-même à Courage il y a quelques semaines. Il n'est pas passé te voir j’imagine ? Hum, j’imagine qu’il avait hâte de rentrer chez lui et de débriefer avec sa hiérarchie… Bon je parle, je parle mais je n’ai toujours rien à me mettre dans le gosier mon ami !
Alors que le quadragénaire faisait le forcing pour boire son petit coup, les deux hommes quittèrent la corvette pour rejoindre la Tour Wessex. Sur le trajet, l’officier supérieur de la Marine Républicaine interrogea alors Arès sur des sujets plus personnels.
Et toi alors ? Tu revois aussi un peu des anciens de l'université ? Comment s'est passé ton installation à la mairie de Courage ? Difficile de passer après Koraki Exousia, mais je suis sûr que tu sauras trouver des projets pour la ville qui te permettront de laisser ta marque, en tout cas je te sens très ambitieux. Tu penses vraiment que le courant Optimate pourra te porter jusqu’à la Présidence ?
Le Nécromancien était plutôt sceptique quant à la capacité de ce parti historiquement minoritaire de pouvoir porter un des siens jusqu’au saint des saints républicains : la Maison Bleue. Mais même si Vandaos était resté longtemps en mer, à son retour, il avait rapidement compris que les opinions étaient en train de changer et finalement peut-être que la plèbe allait bientôt être prête pour embrasser les idées extrémistes du parti des Wessex. Enfin, les réformateurs auraient certainement leur coup à jouer : en tout cas la campagne à venir risquait d’être fort intéressante.
J'espère que ça va fonctionner… Ce serait un atout que tous les autres amiraux vont m’envier, tu peux en être certain. Peut-être viendront ils te passer commande grâce à moi ? Je serais un peu ton vaisseau témoin.
Le célèbre sourire apparut alors au coin du Fallenswords. Une telle innovation pourrait effectivement attirer les deux autres flottes de la République dans les filets de Wessex Maritime.
Bon, Arès, l’heure est grave ! J’ai la gorge sèche… Tu ne peux pas décemment laisser un collègue de promo en pleine détresse ?
Cette fois-ci, Vandaos éclata de rire.
Je suis sûr que tu dois bien avoir un bon Bourbon qui traîne dans un de tes bureaux non ? Tiens en parlant d'anciens de Magic, tu ne sais pas sur qui je suis tombé en rentrant sur Courage ?
Ĺe Contre-Amiral scruta la réaction du demi-elfe pour savoir s'il avait capté l'attention de son ami.
Séraphin, en haillons, sur une île déserte perdue en plein milieu de l’océan. Je l’ai ramené lui et son copain Drakyn ici-même à Courage il y a quelques semaines. Il n'est pas passé te voir j’imagine ? Hum, j’imagine qu’il avait hâte de rentrer chez lui et de débriefer avec sa hiérarchie… Bon je parle, je parle mais je n’ai toujours rien à me mettre dans le gosier mon ami !
Alors que le quadragénaire faisait le forcing pour boire son petit coup, les deux hommes quittèrent la corvette pour rejoindre la Tour Wessex. Sur le trajet, l’officier supérieur de la Marine Républicaine interrogea alors Arès sur des sujets plus personnels.
Et toi alors ? Tu revois aussi un peu des anciens de l'université ? Comment s'est passé ton installation à la mairie de Courage ? Difficile de passer après Koraki Exousia, mais je suis sûr que tu sauras trouver des projets pour la ville qui te permettront de laisser ta marque, en tout cas je te sens très ambitieux. Tu penses vraiment que le courant Optimate pourra te porter jusqu’à la Présidence ?
Le Nécromancien était plutôt sceptique quant à la capacité de ce parti historiquement minoritaire de pouvoir porter un des siens jusqu’au saint des saints républicains : la Maison Bleue. Mais même si Vandaos était resté longtemps en mer, à son retour, il avait rapidement compris que les opinions étaient en train de changer et finalement peut-être que la plèbe allait bientôt être prête pour embrasser les idées extrémistes du parti des Wessex. Enfin, les réformateurs auraient certainement leur coup à jouer : en tout cas la campagne à venir risquait d’être fort intéressante.
Noble de La République
Arès B. Wessex
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Info personnage
Race: Humain x Elfe
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal-Mauvais
Rang: B
Effectivement, Vandaos avait vu juste. Après avoir épluché les différents contrats passés entre Wessex Maritime et d’autres entreprises, aucune commande n’avait été faite par la Marine Nationale directement. C’était une nouveauté aussi bien pour l’entreprise d’Arès que pour ce dernier. Peut-être Nuvian ne voyait-il pas les gains qu’il pût se faire facilement en concluant des contrats avec l’armée ? Enfin, bon, il était un Wessex de sang pur, autrement dit, il n’était pas très ouvert et, n’avait pas forcément besoin d’argent, tant la famille elfique en possédait.
Ce n’était pas le cas d’Arès. Il était riche, oui, très riche. Mais il ne pouvait pas forcément passer à côté d’un tel contrat. Surtout avec le projet fou de faire un Galion dont la coque était faite d’acier. Une nouvelle manière pour lui de faire affaire avec sa famille. Enfin, encore fallait-il que cette dernière acceptât, ce qui, malheureusement, n’était pas gagné d’avance. Une nouvelle rencontre avec Hestia Wessex était à prévoir. Elle apportait un véritable vent de fraîcheur dont cette famille avait terriblement besoin.
Le visage elfique du Maire de Courage, malgré tout le sérieux qu’il souhaitait garder face à son vieil ami, se fendit tout de même d’un léger sourire, étirant les traits et les marques de ses nombreux combats. Son regard océanique était ancré dans les rubis du contre-amiral.
« Même si ce Galion sera une première, je ne compte pas en faire un crash-test, rassure-toi. Les autres haut-gradés de l’État-Major vont, sans le moindre doute, te jalouser. Alors, crois-moi, j’espère bien qu’ils viendront me passer commande. Avec de tels navires, les pirates de Kaizoku n’ont absolument aucune chance de gagner une quelconque bataille navale. Si l’on rajoute à cela notre puissance magique, autant de dire que la victoire est déjà acquise. Et, il va sans dire que je n’ai aucun doute sur tes compétences en commandement de flotte, la Paradize Fleet n’aura aucune chance d’encaisser la moindre défaite. » Répondit le Maire, toujours ce léger sourire au coin de lèvre. Oui, il avait foi on son ancien camarade académique.
En fait, même si le chèque serait encaissé avec joie, naturellement, si l’un des navires d’Arès devait couler et, encore plus un Navire de sa propre conception, cela lui fendrait le cœur. Car oui, le bâtard des Wessex avait un cœur.
Ah ! Il avait la gorge sèche, voilà qui était embêtant. Pour dire vrai, Arès aussi commençait à avoir soif, à force de parler. Lorsqu’un passionné parlât de son sujet favori, il était difficile de l’arrêter et, la gorge s’asséchait vite. Quelle ignominie.
« Ah ! Non, je n’ai pas de Bourbon sur mes bateaux, comme ils sont actuellement en révision, ils sont entièrement vidés. Mais ce n’est pas grave, on n'a qu’à aller à la tour Wessex. » Répondit-il, faisant disparaître son sourire en coin de lèvres. « Sur qui es-tu tombé, cher Fallensword ? » Demanda le demi-elfe, dubitatif.
Séraphin Fraternitas, l’un des amis du bâtard des Wessex. Cela faisait quelque temps qu’il n’eût plus de nouvelles de ce bon vieux Lycan. Il aurait d’ailleurs certainement besoin de le voir prochainement, mais malheureusement, il n’était pas joignable en cet instant. Bon, il le verrait plus tard de toute façon, ils avaient toute la vie devant eux pour se voir.
« Séraphin ! Eh bien, j’imagine qu’être Limier du Razkaal n’est pas de tout repos. Il n’est pas venu me voir non, ça fait un bail à vrai dire. Mais bon, nous avons tous des emplois du temps chargés désormais, tu n’es pas d’accord ? » Déclara le bâtard, un léger rictus s’échappant d’entre ses lèvres.
« Bien, allons boire. Ne perdons pas plus de temps ici, même si le cadre qu’offre cette Corvette reste très agréable. Normal, elle est de ma propre conception. » Ajouta-t-il, détournant les talons pour se mettre en marche en direction de la tour, quittant le Navire.
Sur le chemin, Vandaos était décidé à discuter. Ce qui, bien sûr, ne dérangeait pas le Maire de Courage, qui n’appréciait pas spécialement qu’il y eût trop de blanc quand il était en compagnie d’autrui. Le Fallensword mitraillait le Wessex de question, devait-il se sentir flatté de l’intérêt que lui portât son ami ?
« Alors, hélas, je n’ai revu personne de l’académie dernièrement. Je ne sais pas trop ce que sont devenus nos camarades. Après, tu sais que je ne me suis jamais fait trop d’ami. Ils se comptent sûrement sur le doigt d’une main. » Rétorqua le Maire, son visage se fendant d’un léger sourire.
« Pour ce qui est de mon installation à la Mairie, elle s’est extrêmement bien passée. J’ai déjà pris quelques marques et, heureusement que la Vice-Présidente Exousia sait se montrer conciliante par moment. Elle m’a expliqué tout ce que je devais savoir pour mener cette ville dans le bon sens, vois-tu. Et oui, j’ai bon nombre de projet pour la ville, dont un Musée Culturel. J’ai rencontré la Grande Mécène de Rockraven récemment et, j’espère pouvoir compter sur toi dans le besoin. Je sais que les Fallensword possèdent bon nombre d’œuvre. » Expliqua Arès, ne s’étendant pas davantage sur le sujet. Si son interlocuteur voulait en savoir plus, il n’avait qu’à demander.
Une fois arrivé dans son prestigieux bureau, Arès sortit une vieille bouteille de Bourbon, puis servit son interlocuteur dans un verre en cristal et s’installa face à lui. Le bruissement de la soie frottant contre le velours de son fauteuil se faisait entendre, tandis que ses prunelles océaniques glissèrent jusqu’au regard de son interlocuteur.
« Pour ce qui est de la Présidence, je ne la vise pas. Peut-être dans deux mandats, va savoir. » Fit-il, sans en dire plus, restant assez froid sur ce sujet. Puis, le Wessex leva son verre, prêt à trinquer avec le Fallensword.
« J’espère que ce Galion sera des plus efficaces. Merci de t’être tourné vers moi. » S’exclama-t-il, le sourire aux lèvres.
Ce n’était pas le cas d’Arès. Il était riche, oui, très riche. Mais il ne pouvait pas forcément passer à côté d’un tel contrat. Surtout avec le projet fou de faire un Galion dont la coque était faite d’acier. Une nouvelle manière pour lui de faire affaire avec sa famille. Enfin, encore fallait-il que cette dernière acceptât, ce qui, malheureusement, n’était pas gagné d’avance. Une nouvelle rencontre avec Hestia Wessex était à prévoir. Elle apportait un véritable vent de fraîcheur dont cette famille avait terriblement besoin.
Le visage elfique du Maire de Courage, malgré tout le sérieux qu’il souhaitait garder face à son vieil ami, se fendit tout de même d’un léger sourire, étirant les traits et les marques de ses nombreux combats. Son regard océanique était ancré dans les rubis du contre-amiral.
« Même si ce Galion sera une première, je ne compte pas en faire un crash-test, rassure-toi. Les autres haut-gradés de l’État-Major vont, sans le moindre doute, te jalouser. Alors, crois-moi, j’espère bien qu’ils viendront me passer commande. Avec de tels navires, les pirates de Kaizoku n’ont absolument aucune chance de gagner une quelconque bataille navale. Si l’on rajoute à cela notre puissance magique, autant de dire que la victoire est déjà acquise. Et, il va sans dire que je n’ai aucun doute sur tes compétences en commandement de flotte, la Paradize Fleet n’aura aucune chance d’encaisser la moindre défaite. » Répondit le Maire, toujours ce léger sourire au coin de lèvre. Oui, il avait foi on son ancien camarade académique.
En fait, même si le chèque serait encaissé avec joie, naturellement, si l’un des navires d’Arès devait couler et, encore plus un Navire de sa propre conception, cela lui fendrait le cœur. Car oui, le bâtard des Wessex avait un cœur.
Ah ! Il avait la gorge sèche, voilà qui était embêtant. Pour dire vrai, Arès aussi commençait à avoir soif, à force de parler. Lorsqu’un passionné parlât de son sujet favori, il était difficile de l’arrêter et, la gorge s’asséchait vite. Quelle ignominie.
« Ah ! Non, je n’ai pas de Bourbon sur mes bateaux, comme ils sont actuellement en révision, ils sont entièrement vidés. Mais ce n’est pas grave, on n'a qu’à aller à la tour Wessex. » Répondit-il, faisant disparaître son sourire en coin de lèvres. « Sur qui es-tu tombé, cher Fallensword ? » Demanda le demi-elfe, dubitatif.
Séraphin Fraternitas, l’un des amis du bâtard des Wessex. Cela faisait quelque temps qu’il n’eût plus de nouvelles de ce bon vieux Lycan. Il aurait d’ailleurs certainement besoin de le voir prochainement, mais malheureusement, il n’était pas joignable en cet instant. Bon, il le verrait plus tard de toute façon, ils avaient toute la vie devant eux pour se voir.
« Séraphin ! Eh bien, j’imagine qu’être Limier du Razkaal n’est pas de tout repos. Il n’est pas venu me voir non, ça fait un bail à vrai dire. Mais bon, nous avons tous des emplois du temps chargés désormais, tu n’es pas d’accord ? » Déclara le bâtard, un léger rictus s’échappant d’entre ses lèvres.
« Bien, allons boire. Ne perdons pas plus de temps ici, même si le cadre qu’offre cette Corvette reste très agréable. Normal, elle est de ma propre conception. » Ajouta-t-il, détournant les talons pour se mettre en marche en direction de la tour, quittant le Navire.
Sur le chemin, Vandaos était décidé à discuter. Ce qui, bien sûr, ne dérangeait pas le Maire de Courage, qui n’appréciait pas spécialement qu’il y eût trop de blanc quand il était en compagnie d’autrui. Le Fallensword mitraillait le Wessex de question, devait-il se sentir flatté de l’intérêt que lui portât son ami ?
« Alors, hélas, je n’ai revu personne de l’académie dernièrement. Je ne sais pas trop ce que sont devenus nos camarades. Après, tu sais que je ne me suis jamais fait trop d’ami. Ils se comptent sûrement sur le doigt d’une main. » Rétorqua le Maire, son visage se fendant d’un léger sourire.
« Pour ce qui est de mon installation à la Mairie, elle s’est extrêmement bien passée. J’ai déjà pris quelques marques et, heureusement que la Vice-Présidente Exousia sait se montrer conciliante par moment. Elle m’a expliqué tout ce que je devais savoir pour mener cette ville dans le bon sens, vois-tu. Et oui, j’ai bon nombre de projet pour la ville, dont un Musée Culturel. J’ai rencontré la Grande Mécène de Rockraven récemment et, j’espère pouvoir compter sur toi dans le besoin. Je sais que les Fallensword possèdent bon nombre d’œuvre. » Expliqua Arès, ne s’étendant pas davantage sur le sujet. Si son interlocuteur voulait en savoir plus, il n’avait qu’à demander.
Une fois arrivé dans son prestigieux bureau, Arès sortit une vieille bouteille de Bourbon, puis servit son interlocuteur dans un verre en cristal et s’installa face à lui. Le bruissement de la soie frottant contre le velours de son fauteuil se faisait entendre, tandis que ses prunelles océaniques glissèrent jusqu’au regard de son interlocuteur.
« Pour ce qui est de la Présidence, je ne la vise pas. Peut-être dans deux mandats, va savoir. » Fit-il, sans en dire plus, restant assez froid sur ce sujet. Puis, le Wessex leva son verre, prêt à trinquer avec le Fallensword.
« J’espère que ce Galion sera des plus efficaces. Merci de t’être tourné vers moi. » S’exclama-t-il, le sourire aux lèvres.
Noble de La République
Vandaos Fallenswords
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crédits : 693
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Info personnage
Race: Triton / humain
Vocation: Mage noir
Alignement: Loyal neutre
Rang: B
Alors qu’Arès répondait à la pluie de questions du demi-triton et que les deux quadragénaires se rendaient tranquillement à la Tour Wessex, une petite moue déçue apparu sur le visage de Vandaos lorsque son ami lui avoua avoir aucune nouvelle des “autres” de l’Université. Froid et distant, il l’était déjà à l’époque et même s’il avait eu peu d’amis, le bâtard Wessex jouissait tout de même d’une grande popularité. Surtout que maintenant qu’il était Maire de Courage, des pics assiettes –en général de vieilles connaissances –auraient dû venir s’annoncer en nombre aux portes de l’hôtel de ville. Dommage, le Contre-Amiral était friand des petites indiscrétions, se moquer des autres occupait une grande partie de son intellect lors de ses escales : un bien vilain défaut au demeurant.
Puis le demi-elfe aborda le sujet de la passation de pouvoir à la mairie. La bonne relation qu’il entretenait avec l’hybride corbeau l’intriguait mais relevait certainement d’un pacte secret entre les deux.
Etonnant tout de même que les conservateurs laissent un de leur plus gros fief à un Optimate. Notre Vice-Présidente étant réputée pour être une stratège redoutable, je me demande bien quel intérêt a-t-elle dans cette opération...
Le Nécromancien jeta un regard au Maire de Courage lui laissant le loisir de l’éclairer sur la nature de sa relation avec l’ancienne première édile de la ville. Puis il basculerait sur le sujet du projet de musée qui ne pouvait qu’intéresser un Fallenswords. Quand on baignait depuis sa naissance dans les antiquités, impossible de rester indifférent.
Un Musée Culturel ? Ahaha, tu ne marcherais pas un peu sur les platebandes d’Oncle Sigfried ? Et en partenariat avec le gouvernement ?
Le Contre-Amiral se frotta le menton pensif...
A première vue tu me mets dans une position délicate avec mon Oncle... Si tu ne peux compter que sur la Grande Mécène pour remplir ton musée, ma foi, ton projet aura du plomb dans l’aile sans le soutien de Conglomérat Fallenswords. Bien sûr mon mas familial regorge d’œuvres d’art et de reliques qui pourraient trouver leur place dans un musée, surtout que j’en ai ramené personnellement une bonne partie, mon père n’aura pas son mot à dire sur celles-ci. Mais rien de comparable avec ce que tu pourrais obtenir avec un partenariat avec Sigfried mais encore faut-il qu'il trouve un intérêt à aider un... concurrent. Dis-m'en plus sur ton musée, ça m’aidera à réfléchir à ce que je pourrais faire pour toi.
La Tour Wessex était une œuvre architecturale à elle toute seule. Ils avaient dû payer ça une fortune mais le rendu était des plus classes et ce genre de merveilles traverserait certainement les siècles sans aucun problème vu la robustesse apparente. Les Wessex savaient y faire, c’était certain. Les Fallenswords n’avaient pas de grand ouvrage à leur nom, pourtant, en obtenant régulièrement la Présidence durant des siècles, ils avaient laissé une trace indélébile dans le subconscient de tous les républicains. Peut-être que si jamais Vandaos se retrouvait aux affaires de la famille un jour, il aurait lui aussi la folie des grandeurs et ferait construire un bâtiment à la gloire de son nom ? Oui c’était fort probable, mais chaque chose en son temps. Faire construire son Navire Amiral en imposant une innovation technique à son maitre d’œuvre était déjà un gros morceau.
Tout en haut de la Tour, enfin arrivé dans le bureau du dirigeant de Wessex Maritime, le chef d’entreprise dégaina une bonne vieille bouteille de Bourbon qu’il gardait jalousement pour les grandes occasions – Vandaos en était sûr ! - et servit le précieux liquide dans deux magnifiques verres en cristal. Et ça c’était la classe d’en avoir dans son bureau !
Juste avant de lever son verre, Wessex en dévoila un peu plus sur ses ambitions présidentielles. Pas de candidatures avant 16 ans, son ami se laissait donc le temps de voir venir... Et peut-être de préparer la République à son parti et à ses idées... radicales.
Puis les deux anciens de Magic trinquèrent et Vandaos sourit également, après tout mieux valait faire affaire avec un ami compétent qu’avec les gros nuls de l’Arsenal militaire. Si la sauce prenait, il pourrait s’en vanter lors de la prochaine réunion d’Etat-Major et en cas de fiasco, il perdrait un petit peu de crédit mais comment pourrait-on lui reprocher de sortir du cadre alors qu’il avait été embauché exactement pour ça ?
A notre partenariat, Wessex ! Et au plus grand et plus puissant Vaisseau de guerre de toutes les mers du Sekaï !
Le goût du bourbon était exquis. Certainement une excellente cuvée mais le boire avec un vieil ami avec qui de nouveaux projets voyaient le jour, ça en démultipliait le plaisir. C’était certain.
Puis le demi-elfe aborda le sujet de la passation de pouvoir à la mairie. La bonne relation qu’il entretenait avec l’hybride corbeau l’intriguait mais relevait certainement d’un pacte secret entre les deux.
Etonnant tout de même que les conservateurs laissent un de leur plus gros fief à un Optimate. Notre Vice-Présidente étant réputée pour être une stratège redoutable, je me demande bien quel intérêt a-t-elle dans cette opération...
Le Nécromancien jeta un regard au Maire de Courage lui laissant le loisir de l’éclairer sur la nature de sa relation avec l’ancienne première édile de la ville. Puis il basculerait sur le sujet du projet de musée qui ne pouvait qu’intéresser un Fallenswords. Quand on baignait depuis sa naissance dans les antiquités, impossible de rester indifférent.
Un Musée Culturel ? Ahaha, tu ne marcherais pas un peu sur les platebandes d’Oncle Sigfried ? Et en partenariat avec le gouvernement ?
Le Contre-Amiral se frotta le menton pensif...
A première vue tu me mets dans une position délicate avec mon Oncle... Si tu ne peux compter que sur la Grande Mécène pour remplir ton musée, ma foi, ton projet aura du plomb dans l’aile sans le soutien de Conglomérat Fallenswords. Bien sûr mon mas familial regorge d’œuvres d’art et de reliques qui pourraient trouver leur place dans un musée, surtout que j’en ai ramené personnellement une bonne partie, mon père n’aura pas son mot à dire sur celles-ci. Mais rien de comparable avec ce que tu pourrais obtenir avec un partenariat avec Sigfried mais encore faut-il qu'il trouve un intérêt à aider un... concurrent. Dis-m'en plus sur ton musée, ça m’aidera à réfléchir à ce que je pourrais faire pour toi.
La Tour Wessex était une œuvre architecturale à elle toute seule. Ils avaient dû payer ça une fortune mais le rendu était des plus classes et ce genre de merveilles traverserait certainement les siècles sans aucun problème vu la robustesse apparente. Les Wessex savaient y faire, c’était certain. Les Fallenswords n’avaient pas de grand ouvrage à leur nom, pourtant, en obtenant régulièrement la Présidence durant des siècles, ils avaient laissé une trace indélébile dans le subconscient de tous les républicains. Peut-être que si jamais Vandaos se retrouvait aux affaires de la famille un jour, il aurait lui aussi la folie des grandeurs et ferait construire un bâtiment à la gloire de son nom ? Oui c’était fort probable, mais chaque chose en son temps. Faire construire son Navire Amiral en imposant une innovation technique à son maitre d’œuvre était déjà un gros morceau.
Tout en haut de la Tour, enfin arrivé dans le bureau du dirigeant de Wessex Maritime, le chef d’entreprise dégaina une bonne vieille bouteille de Bourbon qu’il gardait jalousement pour les grandes occasions – Vandaos en était sûr ! - et servit le précieux liquide dans deux magnifiques verres en cristal. Et ça c’était la classe d’en avoir dans son bureau !
Juste avant de lever son verre, Wessex en dévoila un peu plus sur ses ambitions présidentielles. Pas de candidatures avant 16 ans, son ami se laissait donc le temps de voir venir... Et peut-être de préparer la République à son parti et à ses idées... radicales.
Puis les deux anciens de Magic trinquèrent et Vandaos sourit également, après tout mieux valait faire affaire avec un ami compétent qu’avec les gros nuls de l’Arsenal militaire. Si la sauce prenait, il pourrait s’en vanter lors de la prochaine réunion d’Etat-Major et en cas de fiasco, il perdrait un petit peu de crédit mais comment pourrait-on lui reprocher de sortir du cadre alors qu’il avait été embauché exactement pour ça ?
A notre partenariat, Wessex ! Et au plus grand et plus puissant Vaisseau de guerre de toutes les mers du Sekaï !
Le goût du bourbon était exquis. Certainement une excellente cuvée mais le boire avec un vieil ami avec qui de nouveaux projets voyaient le jour, ça en démultipliait le plaisir. C’était certain.
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