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Noble de La République
Arès B. Wessex
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crédits : 205
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Info personnage
Race: Humain x Elfe
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal-Mauvais
Rang: B
Ah ! L’intérêt que portait la Vice-Présidente dans cette passation de pouvoirs, dans la perte du bastion Conservateur, qui devint un bastion Optimate, pour le plus grand plaisir d’Arès, mais aussi pour celui de la famille Wessex, qui pouvait voir une opportunité de renforcer leur pouvoir grâce à un membre qu’ils reniassent depuis toujours. À vrai dire, le bâtard elfique lui-même ne savait pas vraiment pourquoi l’Exousia l’avait choisi lui, plutôt qu’un autre faisant partie du même Courant Politique qu’elle.
Même si, ensemble, la Vice-Présidente et le nouveau Maire de Courage avaient conclu un pacte qui, n’avait vraiment rien à voir avec la politique, ou pas complètement, Arès ne parvenait pas à comprendre cette décision. Enfin, il n’allait pas non plus s’en plaindre, après tout, il avait acquis le pouvoir qu’il convoitait tant, il avait acquis un pouvoir que nul Wessex n’avait acquis jusqu’à maintenant. Peut-être pouvait-il enfin prétendre à une place au Conseil des Sages de la famille d’elfes consanguins ? Non, certainement pas. Pas pour le moment. Avec en plus, l’accession d’Hestia au Sénat, les pouvoirs au sein de la famille s’équilibrassent.
« Pour être tout à fait franc avec toi, mon cher Vandaos, je n’ai pas la moindre idée des intérêts que porte la Vice-Présidente à me voir gouverner ce qui, autrefois, était sa ville, son fief. Mais bon, je ne vais pas non plus m’en plaindre, tu t’en doutes. J’ai toujours aimé le pouvoir et, ça tombe bien, ce genre de poste est l’idéal pour me combler. En plus de cela, il faut être fou pour refuser une telle proposition, un siège à la Mairie et, au sommet, en plus de cela. » Répondit Arès, restant de marbre face à cette révélation, son regard océanique plongé droit devant lui, tandis qu’ils continuèrent d’avancer en direction de la Tour Wessex.
L’oncle Sigfried pouvait bien faire un effort et venir en aide à son neveu, mais aussi à l’un de ses amis, le plus prestigieux de tous sans le moindre doute, en plus de cela. Pour ce qui était d’un potentiel partenariat avec le Gouvernement, le bâtard elfique se ferait une joie d’éclairer davantage son interlocuteur sur la question, mais d’abord, il le laissait parler. En tout cas, Vandaos lui donnait matière à répondre, tant Arès était resté évasif sur le sujet et, il était heureux de voir que son interlocuteur faisait, en grande partie, fausse route.
Un léger sourire au coin des lèvres, le Maire de Courage laissa ses prunelles océaniques glisser jusqu’au regard écarlate de son interlocuteur. Une flamme de détermination passa dans les yeux d’Arès.
« Alors, il est hors de question que ce Musée soit un quelconque partenariat avec le Gouvernement de Mirelda Goldheart. Tu t’en doutes, je n’ai pas fait appel à la Grande Mécène de notre Nation pour parler politique, cela ne pourrait être qu’une mauvaise idée, tant nos avis divergent. En réalité, j’ai fait appel à elle car je sais que sa famille possède bon nombre de galeries d’Arts, alors je me suis dit qu’obtenir son aide pour bâtir un Musée Culturel à Courage ne pouvait être qu’une bonne idée. » Expliqua le Maire, mettant une certaine intonation dans sa voix et dans ses paroles, qui ferait comprendre à son interlocuteur, la véritable motivation d’Arès à faire appel à la Grande Mécène. Non pas pour un partenariat avec la République, comme il l’avait dit.
« Comme tu le sais, les Sept Grande Famille occupent une grande place dans la Culture Républicaine. L’objectif de ce Musée est avant tout, de mettre en avant ces Grandes Familles, en dédiant une aile du bâtiment à chacune d’entre elles. C’est donc pour cela que, tonton Sig sera partant pour me venir en aide pour le Musée, tu ne penses pas ? Aussi, les Sept sont une chose, mais il y a aussi une autre aile qui me tient à cœur : l’Aile Maritime. Ce que j’aimerais, c’est exposer la véritable puissance de notre Nation, sa puissance Navale. J’aimerais éventuellement que l’on inaugure le Parangon de Justice en même temps que le Musée, pour le laisser à la vue des visiteurs et éventuellement, à la vue du Gouvernement Reikois qui, bien entendu, est gracieusement invité pour venir découvrir la richesse de la République. » Argumenta le bâtard des Wessex, toujours ce sourire aux lèvres.
Au sommet de la Tour Wessex, les verres des protagonistes, tous deux issus de la bâtardise, s’entrechoquèrent en un éclat délicat, sonnant la naissance d’un partenariat entre Wessex Maritime et l’État-Major de la République, mais pas seulement. Il sonnait aussi les retrouvailles et la bonne entente entre ces deux hommes qui, depuis leur rencontre, avait tous deux fait un chemin incroyable. L’un était devenu Contre-Amiral dans la Marine National, l’autre, Maire d’une des trois grandes villes de la Nation de la Chouette. Chacun portait en lui le sang d’une des Sept Grandes Familles de la Nation Bleue.
D’une traite, le directeur d’entreprise savoura le délicieux Bourbon qu’il gardât pour les grandes occasions, laissant le liquide alcoolisé lui provoquer de brefs frissons dans tout le corps. Puis, il se leva délicatement, et se dirigea vers la grande baie-vitrée qui offrait une vue imprenable sur l’Océan bordant les côtes de la ville. En contrebas travaillaient ses hommes, sur le Splendor Oceanicus, un Navire qui, bientôt, sera insignifiant, comparé au Parangon de Justice.
« Nous le savons, une guerre se prépare sur le Sekai, mais nous ne savons pas qui y sera mêlé, n’est-ce pas ? Autant faire de notre mieux pour que la République puisse avoir un moyen efficace de se défendre face aux dangers provenant de l’Océan. Qui sait ce qui se cache dans les profondeurs des abysses, Vandaos ? En tout cas, avec le Parangon de Justice, nul doute que la Nation Bleue assurera sa défense maritime et, surtout avec un Contre-Amiral aussi compétent que toi, mon ami. » Déclara le bâtard des Wessex, laissant ses mots flotter jusqu’à son interlocuteur, tandis qu’un léger sourire se refléta dans la grande baie-vitrée de la Tour Wessex.
Même si, ensemble, la Vice-Présidente et le nouveau Maire de Courage avaient conclu un pacte qui, n’avait vraiment rien à voir avec la politique, ou pas complètement, Arès ne parvenait pas à comprendre cette décision. Enfin, il n’allait pas non plus s’en plaindre, après tout, il avait acquis le pouvoir qu’il convoitait tant, il avait acquis un pouvoir que nul Wessex n’avait acquis jusqu’à maintenant. Peut-être pouvait-il enfin prétendre à une place au Conseil des Sages de la famille d’elfes consanguins ? Non, certainement pas. Pas pour le moment. Avec en plus, l’accession d’Hestia au Sénat, les pouvoirs au sein de la famille s’équilibrassent.
« Pour être tout à fait franc avec toi, mon cher Vandaos, je n’ai pas la moindre idée des intérêts que porte la Vice-Présidente à me voir gouverner ce qui, autrefois, était sa ville, son fief. Mais bon, je ne vais pas non plus m’en plaindre, tu t’en doutes. J’ai toujours aimé le pouvoir et, ça tombe bien, ce genre de poste est l’idéal pour me combler. En plus de cela, il faut être fou pour refuser une telle proposition, un siège à la Mairie et, au sommet, en plus de cela. » Répondit Arès, restant de marbre face à cette révélation, son regard océanique plongé droit devant lui, tandis qu’ils continuèrent d’avancer en direction de la Tour Wessex.
L’oncle Sigfried pouvait bien faire un effort et venir en aide à son neveu, mais aussi à l’un de ses amis, le plus prestigieux de tous sans le moindre doute, en plus de cela. Pour ce qui était d’un potentiel partenariat avec le Gouvernement, le bâtard elfique se ferait une joie d’éclairer davantage son interlocuteur sur la question, mais d’abord, il le laissait parler. En tout cas, Vandaos lui donnait matière à répondre, tant Arès était resté évasif sur le sujet et, il était heureux de voir que son interlocuteur faisait, en grande partie, fausse route.
Un léger sourire au coin des lèvres, le Maire de Courage laissa ses prunelles océaniques glisser jusqu’au regard écarlate de son interlocuteur. Une flamme de détermination passa dans les yeux d’Arès.
« Alors, il est hors de question que ce Musée soit un quelconque partenariat avec le Gouvernement de Mirelda Goldheart. Tu t’en doutes, je n’ai pas fait appel à la Grande Mécène de notre Nation pour parler politique, cela ne pourrait être qu’une mauvaise idée, tant nos avis divergent. En réalité, j’ai fait appel à elle car je sais que sa famille possède bon nombre de galeries d’Arts, alors je me suis dit qu’obtenir son aide pour bâtir un Musée Culturel à Courage ne pouvait être qu’une bonne idée. » Expliqua le Maire, mettant une certaine intonation dans sa voix et dans ses paroles, qui ferait comprendre à son interlocuteur, la véritable motivation d’Arès à faire appel à la Grande Mécène. Non pas pour un partenariat avec la République, comme il l’avait dit.
« Comme tu le sais, les Sept Grande Famille occupent une grande place dans la Culture Républicaine. L’objectif de ce Musée est avant tout, de mettre en avant ces Grandes Familles, en dédiant une aile du bâtiment à chacune d’entre elles. C’est donc pour cela que, tonton Sig sera partant pour me venir en aide pour le Musée, tu ne penses pas ? Aussi, les Sept sont une chose, mais il y a aussi une autre aile qui me tient à cœur : l’Aile Maritime. Ce que j’aimerais, c’est exposer la véritable puissance de notre Nation, sa puissance Navale. J’aimerais éventuellement que l’on inaugure le Parangon de Justice en même temps que le Musée, pour le laisser à la vue des visiteurs et éventuellement, à la vue du Gouvernement Reikois qui, bien entendu, est gracieusement invité pour venir découvrir la richesse de la République. » Argumenta le bâtard des Wessex, toujours ce sourire aux lèvres.
Au sommet de la Tour Wessex, les verres des protagonistes, tous deux issus de la bâtardise, s’entrechoquèrent en un éclat délicat, sonnant la naissance d’un partenariat entre Wessex Maritime et l’État-Major de la République, mais pas seulement. Il sonnait aussi les retrouvailles et la bonne entente entre ces deux hommes qui, depuis leur rencontre, avait tous deux fait un chemin incroyable. L’un était devenu Contre-Amiral dans la Marine National, l’autre, Maire d’une des trois grandes villes de la Nation de la Chouette. Chacun portait en lui le sang d’une des Sept Grandes Familles de la Nation Bleue.
D’une traite, le directeur d’entreprise savoura le délicieux Bourbon qu’il gardât pour les grandes occasions, laissant le liquide alcoolisé lui provoquer de brefs frissons dans tout le corps. Puis, il se leva délicatement, et se dirigea vers la grande baie-vitrée qui offrait une vue imprenable sur l’Océan bordant les côtes de la ville. En contrebas travaillaient ses hommes, sur le Splendor Oceanicus, un Navire qui, bientôt, sera insignifiant, comparé au Parangon de Justice.
« Nous le savons, une guerre se prépare sur le Sekai, mais nous ne savons pas qui y sera mêlé, n’est-ce pas ? Autant faire de notre mieux pour que la République puisse avoir un moyen efficace de se défendre face aux dangers provenant de l’Océan. Qui sait ce qui se cache dans les profondeurs des abysses, Vandaos ? En tout cas, avec le Parangon de Justice, nul doute que la Nation Bleue assurera sa défense maritime et, surtout avec un Contre-Amiral aussi compétent que toi, mon ami. » Déclara le bâtard des Wessex, laissant ses mots flotter jusqu’à son interlocuteur, tandis qu’un léger sourire se refléta dans la grande baie-vitrée de la Tour Wessex.
Noble de La République
Vandaos Fallenswords
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Info personnage
Race: Triton / humain
Vocation: Mage noir
Alignement: Loyal neutre
Rang: B
La révélation d'Arès concernant sa relation avec l'ex-édile de la ville le laissa songeur. Au vu du beau cadeau qu'elle lui avait fait, il n'avait soit disant pas posé de questions. Pourtant il y avait toujours un prix à payer et Vandaos se demandait ce que Koraki exigerait d'Arès le moment venu… Mais ce n'était pas ses affaires et le bâtard Wessex était un grand garçon, en tout cas le demi-triton l'espérait.
Assis confortablement dans son fauteuil avec son verre de bourbon à la main, le Contre-Amiral écoutait Arès lui décrire son projet pour le musée tout en jetant des regards à la magnifique vue qu'offrait le bureau de son ami, tout en haut de la Tour Wessex. Pas de fonds publics provenant du gouvernement mais seulement des œuvres personnelles étaient en discussion avec la ministre… Vandaos comprenait que le Maire de Courage souhaitait s'affranchir du gouvernement pour gérer comme il l'entendait son musée mais faire une croix sur un tel financement et prétendre à devenir un Musée National, c'était un peu présomptueux.
Il faudra que tu apprennes à faire des concessions Arès. Ne pas en faire avec le gouvernement te prive d'une manne assez conséquente en plus de ne pas pouvoir profiter des œuvres appartenant à la République… Voilà qui t'obligera à être conciliant avec tonton Sigfried qui se sentira en position de force dans cette négociation.
Effectivement, si le demi-elfe comptait sur les galeries d'art de "De Rockraven" pour remplir son musée, il était mal barré. Le conglomérat de son oncle possédait quasiment toutes les autres ainsi que de nombreux musées. De plus une simple aile dédiée à sa famille ne risquait pas de le convaincre car dans le domaine de l'art, les Fallenswords ne faisaient pas jeu égal avec les autres familles mais étaient au moins trois crans au-dessus.
Pour ce qui est de la Marine, puisque nous sommes amis et en plus en affaire désormais, je me ferai une joie de te trouver de quoi remplir l'aile dédiée. Et j aime beaucoup l'idée d inaugurer mon nouveau Navire en grande pompe, tu sais flatter ton vieil ami !
Après avoir fait un grand sourire enjoué, le Nécromancien reprit une mine un peu plus soucieuse puisqu'il allait aborder le cas de l'oncle Sigfried, sans concession. Mais Arès n'était pas fait en sucre et s'il était perspicace, il saurait saisir l'opportunité que lui proposait son ancien camarade de Magic.
Bon, laisse moi te dire le fond de ma pensée mon ami. Si tu viens avec cette proposition chez Sigfried, tu auras droit à un refus poli de sa part et dès qu’il claquera la porte, il rigolera bien fort, crois moi. Tonton Sig est un homme fier et un habile chef d'entreprise qui connaît mieux que nous ce milieu dont il tire les ficelles depuis qu'il est à la tête du Conglomérat. Crois-tu qu'il se laissera traiter comme les autres qui seront trop contents de voir leur nom associé à un Musée ? Le notre est déjà associé à la plupart des musées de la République alors imagine-toi bien que son intérêt est moindre.
Le Contre-Amiral venait de montrer au Maire de Courage que sa collaboration avec Sigfried était voué à l'échec si Arès ne revoyait pas son offre. Après une petite gorgée de bourbon qui fit mijoter encore quelques secondes dans l'inconnu le demi-elfe, Vandaos révéla enfin sa proposition.
Mais à tout problème, il y a une solution. Reste à savoir jusqu’où tu es prêt à aller pour attirer Sigfried avec toi dans ton projet ? Déjà je serai d'avis que tu consacres la plus grande des ailes dédiées aux grandes familles à celle de la famille Fallenswords. Ca me paraît logique qu'aucune autre des grandes familles soient plus mises en avant que celle qui te fournira les pièces les plus exceptionnelles.
Le quadragénaire fixa alors le chef d'entreprise qui se trouvait en face de lui. Comme à son habitude, l'homme à la balafre restait de marbre donc difficile de savoir ce qu'il pensait de cette première annonce.
Ensuite tu pourrais lui proposer un financement pour ses futures expéditions. Tu n'es pas sans savoir que ces longues épopée sont énormément coûteuses et que les résultats sont très aléatoires. Cependant, si le Conglomérat peut mutualiser les risques grâce à une contribution de ton Musée, vous pourriez permettre à des expéditions plus ambitieuses de voir le jour et donc de possiblement ramener des pièces bien plus prestigieuses. Une exclusivité vous serait accordée dans un tel accord, ce qui veut dire que des pièces toutes neuves trôneraient pendant quelques mois dans ton aile principale peut-être ? Et tonton Sig récupérait les œuvres pour ses galeries et les vendre au plus offrant. Toi, tu deviens un philanthrope, tu génères de l'exclusivité et du renouvellement constant pour ta nouvelle affaire. Comprend que cet avantage est essentiel si tu veux que tes clients reviennent et que ton Musée ne se retrouve pas vide au bout d'un an ou deux. Et tu permets au Conglomérat de faire partir plus d'expéditions lointaines et donc de générer plus de bénéfice. Un arrangement gagnant-gagnant, en somme. Qu'en penses tu mon ami ?
Le verre d'alcool fut reporté à la bouche laissant à Arès le temps d'exprimer son avis. Allait-il être conciliant et comprendre l'importance de lâcher un peu de leste pour obtenir l'assurance du succès de son Musée ?
Assis confortablement dans son fauteuil avec son verre de bourbon à la main, le Contre-Amiral écoutait Arès lui décrire son projet pour le musée tout en jetant des regards à la magnifique vue qu'offrait le bureau de son ami, tout en haut de la Tour Wessex. Pas de fonds publics provenant du gouvernement mais seulement des œuvres personnelles étaient en discussion avec la ministre… Vandaos comprenait que le Maire de Courage souhaitait s'affranchir du gouvernement pour gérer comme il l'entendait son musée mais faire une croix sur un tel financement et prétendre à devenir un Musée National, c'était un peu présomptueux.
Il faudra que tu apprennes à faire des concessions Arès. Ne pas en faire avec le gouvernement te prive d'une manne assez conséquente en plus de ne pas pouvoir profiter des œuvres appartenant à la République… Voilà qui t'obligera à être conciliant avec tonton Sigfried qui se sentira en position de force dans cette négociation.
Effectivement, si le demi-elfe comptait sur les galeries d'art de "De Rockraven" pour remplir son musée, il était mal barré. Le conglomérat de son oncle possédait quasiment toutes les autres ainsi que de nombreux musées. De plus une simple aile dédiée à sa famille ne risquait pas de le convaincre car dans le domaine de l'art, les Fallenswords ne faisaient pas jeu égal avec les autres familles mais étaient au moins trois crans au-dessus.
Pour ce qui est de la Marine, puisque nous sommes amis et en plus en affaire désormais, je me ferai une joie de te trouver de quoi remplir l'aile dédiée. Et j aime beaucoup l'idée d inaugurer mon nouveau Navire en grande pompe, tu sais flatter ton vieil ami !
Après avoir fait un grand sourire enjoué, le Nécromancien reprit une mine un peu plus soucieuse puisqu'il allait aborder le cas de l'oncle Sigfried, sans concession. Mais Arès n'était pas fait en sucre et s'il était perspicace, il saurait saisir l'opportunité que lui proposait son ancien camarade de Magic.
Bon, laisse moi te dire le fond de ma pensée mon ami. Si tu viens avec cette proposition chez Sigfried, tu auras droit à un refus poli de sa part et dès qu’il claquera la porte, il rigolera bien fort, crois moi. Tonton Sig est un homme fier et un habile chef d'entreprise qui connaît mieux que nous ce milieu dont il tire les ficelles depuis qu'il est à la tête du Conglomérat. Crois-tu qu'il se laissera traiter comme les autres qui seront trop contents de voir leur nom associé à un Musée ? Le notre est déjà associé à la plupart des musées de la République alors imagine-toi bien que son intérêt est moindre.
Le Contre-Amiral venait de montrer au Maire de Courage que sa collaboration avec Sigfried était voué à l'échec si Arès ne revoyait pas son offre. Après une petite gorgée de bourbon qui fit mijoter encore quelques secondes dans l'inconnu le demi-elfe, Vandaos révéla enfin sa proposition.
Mais à tout problème, il y a une solution. Reste à savoir jusqu’où tu es prêt à aller pour attirer Sigfried avec toi dans ton projet ? Déjà je serai d'avis que tu consacres la plus grande des ailes dédiées aux grandes familles à celle de la famille Fallenswords. Ca me paraît logique qu'aucune autre des grandes familles soient plus mises en avant que celle qui te fournira les pièces les plus exceptionnelles.
Le quadragénaire fixa alors le chef d'entreprise qui se trouvait en face de lui. Comme à son habitude, l'homme à la balafre restait de marbre donc difficile de savoir ce qu'il pensait de cette première annonce.
Ensuite tu pourrais lui proposer un financement pour ses futures expéditions. Tu n'es pas sans savoir que ces longues épopée sont énormément coûteuses et que les résultats sont très aléatoires. Cependant, si le Conglomérat peut mutualiser les risques grâce à une contribution de ton Musée, vous pourriez permettre à des expéditions plus ambitieuses de voir le jour et donc de possiblement ramener des pièces bien plus prestigieuses. Une exclusivité vous serait accordée dans un tel accord, ce qui veut dire que des pièces toutes neuves trôneraient pendant quelques mois dans ton aile principale peut-être ? Et tonton Sig récupérait les œuvres pour ses galeries et les vendre au plus offrant. Toi, tu deviens un philanthrope, tu génères de l'exclusivité et du renouvellement constant pour ta nouvelle affaire. Comprend que cet avantage est essentiel si tu veux que tes clients reviennent et que ton Musée ne se retrouve pas vide au bout d'un an ou deux. Et tu permets au Conglomérat de faire partir plus d'expéditions lointaines et donc de générer plus de bénéfice. Un arrangement gagnant-gagnant, en somme. Qu'en penses tu mon ami ?
Le verre d'alcool fut reporté à la bouche laissant à Arès le temps d'exprimer son avis. Allait-il être conciliant et comprendre l'importance de lâcher un peu de leste pour obtenir l'assurance du succès de son Musée ?
Noble de La République
Arès B. Wessex
Messages : 178
crédits : 205
crédits : 205
Info personnage
Race: Humain x Elfe
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal-Mauvais
Rang: B
Oui, Vandaos avait sans doute raison et, pour tout avouer, aucune décision n’était encore prise, ni par le Wessex, ni par la De Rockraven. En réalité, le Maire de Courage espérait bien recevoir des fonds provenant directement du Gouvernement, des subventions lui permettant d’embellir davantage son Musée. Encore fallait-il que cette vieille femme prît conscience de la volonté de son Maire, concernant l’établissement d’un avancement culturel au sein de la cité portuaire. Enfin, on pouvait dire tout ce qu’on voulait, tout comme on pouvait espérer voir une autre personne monter sur le siège de la Présidence lors des prochaines élections. Mais qui, qui serait assez fort mentalement pour endosser ce rôle, dans les circonstances actuelles, avec la montée en force de l’Assemblé ?
Enfin, tant de questions trottant dans l’esprit du bâtard elfique et qui, probablement, resteraient sans réponse durant pas mal de temps. N’importe qui lui allait, tant que ce n’était pas cette folcoche et ses idées folles d’ouvrir les frontières de la Nation de la Chouette aux réfugiés. Bâtir des camps de travaux forcés, ça pouvait coûter pas mal d’argent à Arès.
« Oui, des concessions. Je n’aurai de toute façon pas le choix. Enfin, sache qu’aucune décision n’est encore prise, je discute encore avec la Ministre pour savoir ce que l’on va faire. Enfin, avec un peu de chances, Mirelda ne sera pas élu aux prochaines élections. Du moins, je ferai tout mon possible pour que cela n’arrive pas, tu peux me croire. Enfin, dans la limite de l’acceptable, bien entendu. Tu comprendras donc que ce qui me gêne en soi, ce n’est pas l’implication du Gouvernement, mais bien l’implication directe du Gouvernement de Mirelda. » Expliqua le bâtard des Wessex.
Le Maire, bien plus détendu qu’au début de cette entrevue avec son vieil ami, se permit d’émettre un léger rire face à la remarque de ce dernier. Oui, il savait toujours flatter les personnes pour en faire de précieux alliés, pour qu’elles aillassent dans son sens. Était-ce donc le cas de ce bon vieux Vandaos ? Compliqué de le savoir, comme toujours. Mais, le demi-elfe saurait se montrer bien assez méfiant, même lorsqu’il parlât à un vieil ami.
« Voilà une excellente décision, mon cher ami. À vrai dire, je serai bien plus rassuré de ne pas être le seul à contribuer à la beauté de l’aile dédiée à la Marine et à tout ce qui touche à l’océan. Être deux à gérer des ailes aussi colossales, cela ne peut être que positif, n’est-ce pas ? Et puis bon, ça ne fera que nous rappeler le bon vieux temps, quand nous étions là, à Magic, en train de gérer nous-mêmes certaines infrastructures. Ah ! Que de bons souvenirs. » Rétorqua le bâtard elfique, restant évasif dans ses réponses.
S'ensuivit d’une longue prise de parole de la part du demi-triton. Le Maire de Courage écouta attentivement son interlocuteur, tout en prenant des gorgées de son Bourbon à intervalles réguliers. À certain moment, il avait envie de tout recracher, simplement parce que son vieil ami semblait lui en demander trop. Enfin, non, il n’y avait qu’une seule chose qui le gênait un tant soit peu, mais qui, au final, après réflexion, n’était pas si folle. Accorder la plus grande aile de son Musée à la Famille Fallensword était une chose parfaitement envisageable, sachant que cette même famille possédait une grande partie des œuvres de la République. Autant leur faire profiter de toute cette place. Le regard rivé sur son interlocuteur, Arès se contenta de répondre à cette première partie, tout en terminant son verre d’une traite. C’est toujours ça que les reikois n’auront pas.
« Oui, cette première proposition me semble avoir du sens. La Famille Fallensword est, de toute façon, celle ayant le plus d’oeuvres à sa disposition, avec la Famille De Rockraven qui n’est pas mal non plus. Seulement, cette dernière n’est pas une Grande Famille, comme la tienne. Très bien, j’accepte cette condition, Vandaos. Tant que ça peut m’assurer une bonne collaboration de tonton Sieg, alors je suis partant. Mais, il ne faudra pas trop en abuser non plus, l’aile Historique sera bel et bien la plus grande, mais ça, j’imagine que vous pourrez aisément le comprendre. Notre Nation a une grande Histoire à raconter. » Répondit Arès, tout en se resservant un verre. Il en profita pour en faire de même avec son interlocuteur. Du Bourbon, certes, délicieux et hors de prix, comme on les aime.
La suite faisait légèrement sourire Arès. On sortait carrément du cadre culturel du Musée. Mais, ça laissait place à de nouvelles idées, comme il savait la famille Fallensword étant des experts en archéologie. Il serait bon de négocier une ou deux trouvailles pour entreposer dans le bâtiment culturel, en échange de ressources pour mener à bien les expéditions de Sigfried. Finalement, le terme philanthrope plaisait énormément à Arès, même si lier ce titre et celui de gros raciste n’était pas forcément évident. En quelque sorte, il était déjà un philanthrope… Presque.
« Très bien, j’accepte cette seconde condition sans plus attendre. Tu pourras dire à ton oncle que Wessex Maritime et, oui, je dis bien Wessex Maritime, s’engage à lui fournir toutes les ressources dont il a besoin pour ses expéditions. Je peux même aller plus loin, en te proposant des outils de conception purement elfique, mélanger à une touche de magie Humaine, qui pourraient permettre de faciliter les expéditions des Fallensword. Vois-tu, le Parangon de Justice sera une première innovation signée Wessex Maritime, n’est-ce pas ? Je pourrais très bien me lancer dans l’outillage archéologique par le biais d’une seconde entreprise, afin de collaborer avec ta famille. Bien sûr, en restant dans le gagnant-gagnant, comme tu dis. Je pense qu’il me serait beaucoup plus facile de créer une nouvelle entreprise, niveau budget, mais après, c’est à moi de gérer. Fais simplement savoir à Sigfried qu’Arès Wessex s’engage à l’aider pour ses expéditions, en échange d’une participation au Musée du Courage. » Expliqua Arès, épiant la réaction de son interlocuteur avec attention. À vrai dire, il possédait déjà le savoir pour faire des engins maritimes de haute qualité, rien ne l’empêchait d’utiliser son génie pour partir sur le domaine archéologique. Ça apporterait une bouffée d’air frais à sa famille, en plus de cela, qui étendrait son champ d’action. Plus qu’à voir ce que Vandaos en pensait.
Enfin, tant de questions trottant dans l’esprit du bâtard elfique et qui, probablement, resteraient sans réponse durant pas mal de temps. N’importe qui lui allait, tant que ce n’était pas cette folcoche et ses idées folles d’ouvrir les frontières de la Nation de la Chouette aux réfugiés. Bâtir des camps de travaux forcés, ça pouvait coûter pas mal d’argent à Arès.
« Oui, des concessions. Je n’aurai de toute façon pas le choix. Enfin, sache qu’aucune décision n’est encore prise, je discute encore avec la Ministre pour savoir ce que l’on va faire. Enfin, avec un peu de chances, Mirelda ne sera pas élu aux prochaines élections. Du moins, je ferai tout mon possible pour que cela n’arrive pas, tu peux me croire. Enfin, dans la limite de l’acceptable, bien entendu. Tu comprendras donc que ce qui me gêne en soi, ce n’est pas l’implication du Gouvernement, mais bien l’implication directe du Gouvernement de Mirelda. » Expliqua le bâtard des Wessex.
Le Maire, bien plus détendu qu’au début de cette entrevue avec son vieil ami, se permit d’émettre un léger rire face à la remarque de ce dernier. Oui, il savait toujours flatter les personnes pour en faire de précieux alliés, pour qu’elles aillassent dans son sens. Était-ce donc le cas de ce bon vieux Vandaos ? Compliqué de le savoir, comme toujours. Mais, le demi-elfe saurait se montrer bien assez méfiant, même lorsqu’il parlât à un vieil ami.
« Voilà une excellente décision, mon cher ami. À vrai dire, je serai bien plus rassuré de ne pas être le seul à contribuer à la beauté de l’aile dédiée à la Marine et à tout ce qui touche à l’océan. Être deux à gérer des ailes aussi colossales, cela ne peut être que positif, n’est-ce pas ? Et puis bon, ça ne fera que nous rappeler le bon vieux temps, quand nous étions là, à Magic, en train de gérer nous-mêmes certaines infrastructures. Ah ! Que de bons souvenirs. » Rétorqua le bâtard elfique, restant évasif dans ses réponses.
S'ensuivit d’une longue prise de parole de la part du demi-triton. Le Maire de Courage écouta attentivement son interlocuteur, tout en prenant des gorgées de son Bourbon à intervalles réguliers. À certain moment, il avait envie de tout recracher, simplement parce que son vieil ami semblait lui en demander trop. Enfin, non, il n’y avait qu’une seule chose qui le gênait un tant soit peu, mais qui, au final, après réflexion, n’était pas si folle. Accorder la plus grande aile de son Musée à la Famille Fallensword était une chose parfaitement envisageable, sachant que cette même famille possédait une grande partie des œuvres de la République. Autant leur faire profiter de toute cette place. Le regard rivé sur son interlocuteur, Arès se contenta de répondre à cette première partie, tout en terminant son verre d’une traite. C’est toujours ça que les reikois n’auront pas.
« Oui, cette première proposition me semble avoir du sens. La Famille Fallensword est, de toute façon, celle ayant le plus d’oeuvres à sa disposition, avec la Famille De Rockraven qui n’est pas mal non plus. Seulement, cette dernière n’est pas une Grande Famille, comme la tienne. Très bien, j’accepte cette condition, Vandaos. Tant que ça peut m’assurer une bonne collaboration de tonton Sieg, alors je suis partant. Mais, il ne faudra pas trop en abuser non plus, l’aile Historique sera bel et bien la plus grande, mais ça, j’imagine que vous pourrez aisément le comprendre. Notre Nation a une grande Histoire à raconter. » Répondit Arès, tout en se resservant un verre. Il en profita pour en faire de même avec son interlocuteur. Du Bourbon, certes, délicieux et hors de prix, comme on les aime.
La suite faisait légèrement sourire Arès. On sortait carrément du cadre culturel du Musée. Mais, ça laissait place à de nouvelles idées, comme il savait la famille Fallensword étant des experts en archéologie. Il serait bon de négocier une ou deux trouvailles pour entreposer dans le bâtiment culturel, en échange de ressources pour mener à bien les expéditions de Sigfried. Finalement, le terme philanthrope plaisait énormément à Arès, même si lier ce titre et celui de gros raciste n’était pas forcément évident. En quelque sorte, il était déjà un philanthrope… Presque.
« Très bien, j’accepte cette seconde condition sans plus attendre. Tu pourras dire à ton oncle que Wessex Maritime et, oui, je dis bien Wessex Maritime, s’engage à lui fournir toutes les ressources dont il a besoin pour ses expéditions. Je peux même aller plus loin, en te proposant des outils de conception purement elfique, mélanger à une touche de magie Humaine, qui pourraient permettre de faciliter les expéditions des Fallensword. Vois-tu, le Parangon de Justice sera une première innovation signée Wessex Maritime, n’est-ce pas ? Je pourrais très bien me lancer dans l’outillage archéologique par le biais d’une seconde entreprise, afin de collaborer avec ta famille. Bien sûr, en restant dans le gagnant-gagnant, comme tu dis. Je pense qu’il me serait beaucoup plus facile de créer une nouvelle entreprise, niveau budget, mais après, c’est à moi de gérer. Fais simplement savoir à Sigfried qu’Arès Wessex s’engage à l’aider pour ses expéditions, en échange d’une participation au Musée du Courage. » Expliqua Arès, épiant la réaction de son interlocuteur avec attention. À vrai dire, il possédait déjà le savoir pour faire des engins maritimes de haute qualité, rien ne l’empêchait d’utiliser son génie pour partir sur le domaine archéologique. Ça apporterait une bouffée d’air frais à sa famille, en plus de cela, qui étendrait son champ d’action. Plus qu’à voir ce que Vandaos en pensait.
Noble de La République
Vandaos Fallenswords
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crédits : 693
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Info personnage
Race: Triton / humain
Vocation: Mage noir
Alignement: Loyal neutre
Rang: B
Finalement, Arès semblait parer à l’éventualité d’un accord avec la Grande Mécène et c’était plutôt un bon point pour l’avenir de son Musée. Ne se fermer aucune porte, c’était la clé pour ne jamais être pris au dépourvu.
Où est passé l’homme borné que j’ai connu dans mes jeunes années ? La Mairie de Courage te sied bien finalement, te voilà devenu un fin politicien naviguant au gré des opportunités et ne se fermant aucune option, même les plus... improbables. Effectivement Mirelda remet sa place en jeu bientôt mais elle s’accroche à son fauteuil comme une moule à son rocher, prépare-toi au pire mon ami. Personnellement j’espère qu’enfin les Réformateurs sauront persuadés les électeurs qu’ils sont la seule bonne option pour remettre la République sur les bons rails... Avoir un de mes aînés dans le gouvernement serait une récompense méritée pour leur carrière politique. Mais je ne t’embête pas plus avec ça, je sais que nos opinions divergent et je ne tenterai pas de te convaincre, rassures-toi. Restons-en aux affaires, ce sera plus constructif.
S’enchaîna alors des discussions autour de la coopération entre le Conglomérat Fallenswords et le musée de Courage. Vandaos énuméra ses requêtes qui pourrait constituer une base séduisante pour un accord et l’homme à la balafre sembla plutôt enthousiaste à cette idée.
Bien sûr, nous sommes raisonnables. Les Fallenswords sont prétentieux mais de là à se considérer plus important que l’histoire de notre belle Nation, ça serait vraiment une demande déraisonnable. Si déjà les œuvres fournies par ma famille se trouvent dans une plus grande aile que chacune des autres familles, notre Patriarche s’en sentira flatter - même s’il estimera que c’est tout naturel – et ne pourra aller que dans ton sens.
Assis confortablement dans son fauteuil, le Contre-Amiral faisait tourner ce qui lui restait de Bourbon dans son verre tout en écoutant religieusement ce que pensait Arès du reste de sa proposition.
Des outils de conception elfique... C’est vrai qu’on avait l’habitude de se fournir à Melorn, vous autres les oreilles pointues êtes pointilleux et des “maestro” dans le domaine, c’est connu dans notre milieu.
A l’évocation de ce détail, Vandaos se retrouva soudain perdu dans ses souvenirs où il passait les portes de la dernière ville elfique en compagnie de sa sœur. Le quadragénaire se reprit après quelques secondes de flottement mélancolique.
Mais Wessex, c’est une très bonne idée ! Je me demande bien comment vas-tu arriver à t’en sortir entre toutes tes entreprises, la Mairie, le projet de Musée et maintenant cette nouvelle filiale ? Tu vas te retrouver à la tête d’un sacré Empire, ça ne doit pas être facile de déléguer et d’avoir l’œil partout. Dans tous les cas je me ferais un plaisir d’aller voir mon Oncle et de lui transmettre cette proposition, tu verras tu devrais avoir des nouvelles de lui sous peu.
Ensuite les deux hommes continuèrent de bavarder de choses et d’autres, le Nécromancien racontant quelques-unes de ses aventures sur sa quête insatiable de reliques de l’ancien monde tandis qu’Arès lui fit quelques confidences sur les coups de Trafalgar qu’il avait employé pour rouler dans la farine sa famille. La discussion entre les deux amis continua assez tard dans la soirée et la fin de la bouteille de Bourbon rappela à Vandaos Fallenswords qu’il était peut-être temps de rentrer chez lui.
Arès, j’ai vraiment apprécié de te revoir. La visite de tes installations et cette petite soirée entre amis ont vraiment été fructueuse. Dans la semaine les scribouillards de la Marine devrait venir à la Mairie t’apporter le nouveau contrat : je compte sur toi pour mon Navire.
Le quadragénaire se leva alors puis reprit la parole :
Surtout n’hésite pas à passer me voir lorsque je suis à quai ou lorsque je me rends à mon mas familial. Je me rends compte ce soir que nous n’aurions pas dû laisser passer autant de temps avant de nous revoir. Prend bien soin de toi mon ami.
Le Contre-Amiral avait pour habitude de se plaire dans la solitude de sa cabine au milieu de ses vieux grimoires et la distraction offerte par ses officiers subalternes semblait lui convenir. Pourtant ce soir, il avait vraiment pris plaisir à revoir un vieil ami et le demi-triton avait l’impression que c’était réciproque. Même si Fallenswords n’était pas dupe, Arès avait beaucoup à gagner à maintenir cette amitié. Lui aussi d’ailleurs.
Où est passé l’homme borné que j’ai connu dans mes jeunes années ? La Mairie de Courage te sied bien finalement, te voilà devenu un fin politicien naviguant au gré des opportunités et ne se fermant aucune option, même les plus... improbables. Effectivement Mirelda remet sa place en jeu bientôt mais elle s’accroche à son fauteuil comme une moule à son rocher, prépare-toi au pire mon ami. Personnellement j’espère qu’enfin les Réformateurs sauront persuadés les électeurs qu’ils sont la seule bonne option pour remettre la République sur les bons rails... Avoir un de mes aînés dans le gouvernement serait une récompense méritée pour leur carrière politique. Mais je ne t’embête pas plus avec ça, je sais que nos opinions divergent et je ne tenterai pas de te convaincre, rassures-toi. Restons-en aux affaires, ce sera plus constructif.
S’enchaîna alors des discussions autour de la coopération entre le Conglomérat Fallenswords et le musée de Courage. Vandaos énuméra ses requêtes qui pourrait constituer une base séduisante pour un accord et l’homme à la balafre sembla plutôt enthousiaste à cette idée.
Bien sûr, nous sommes raisonnables. Les Fallenswords sont prétentieux mais de là à se considérer plus important que l’histoire de notre belle Nation, ça serait vraiment une demande déraisonnable. Si déjà les œuvres fournies par ma famille se trouvent dans une plus grande aile que chacune des autres familles, notre Patriarche s’en sentira flatter - même s’il estimera que c’est tout naturel – et ne pourra aller que dans ton sens.
Assis confortablement dans son fauteuil, le Contre-Amiral faisait tourner ce qui lui restait de Bourbon dans son verre tout en écoutant religieusement ce que pensait Arès du reste de sa proposition.
Des outils de conception elfique... C’est vrai qu’on avait l’habitude de se fournir à Melorn, vous autres les oreilles pointues êtes pointilleux et des “maestro” dans le domaine, c’est connu dans notre milieu.
A l’évocation de ce détail, Vandaos se retrouva soudain perdu dans ses souvenirs où il passait les portes de la dernière ville elfique en compagnie de sa sœur. Le quadragénaire se reprit après quelques secondes de flottement mélancolique.
Mais Wessex, c’est une très bonne idée ! Je me demande bien comment vas-tu arriver à t’en sortir entre toutes tes entreprises, la Mairie, le projet de Musée et maintenant cette nouvelle filiale ? Tu vas te retrouver à la tête d’un sacré Empire, ça ne doit pas être facile de déléguer et d’avoir l’œil partout. Dans tous les cas je me ferais un plaisir d’aller voir mon Oncle et de lui transmettre cette proposition, tu verras tu devrais avoir des nouvelles de lui sous peu.
Ensuite les deux hommes continuèrent de bavarder de choses et d’autres, le Nécromancien racontant quelques-unes de ses aventures sur sa quête insatiable de reliques de l’ancien monde tandis qu’Arès lui fit quelques confidences sur les coups de Trafalgar qu’il avait employé pour rouler dans la farine sa famille. La discussion entre les deux amis continua assez tard dans la soirée et la fin de la bouteille de Bourbon rappela à Vandaos Fallenswords qu’il était peut-être temps de rentrer chez lui.
Arès, j’ai vraiment apprécié de te revoir. La visite de tes installations et cette petite soirée entre amis ont vraiment été fructueuse. Dans la semaine les scribouillards de la Marine devrait venir à la Mairie t’apporter le nouveau contrat : je compte sur toi pour mon Navire.
Le quadragénaire se leva alors puis reprit la parole :
Surtout n’hésite pas à passer me voir lorsque je suis à quai ou lorsque je me rends à mon mas familial. Je me rends compte ce soir que nous n’aurions pas dû laisser passer autant de temps avant de nous revoir. Prend bien soin de toi mon ami.
Le Contre-Amiral avait pour habitude de se plaire dans la solitude de sa cabine au milieu de ses vieux grimoires et la distraction offerte par ses officiers subalternes semblait lui convenir. Pourtant ce soir, il avait vraiment pris plaisir à revoir un vieil ami et le demi-triton avait l’impression que c’était réciproque. Même si Fallenswords n’était pas dupe, Arès avait beaucoup à gagner à maintenir cette amitié. Lui aussi d’ailleurs.
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