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    Kassandra
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  • Mer 9 Oct - 12:59
    Tout mon corps me brûlait, me démangeait et me lançait comme si un millier d’aiguilles me transperçaient la peau en permanence. Là où le feu avait été le plus intense, de grosses cloques s’étaient formées sur les vestiges de mon épiderme craquelé. Mon armure aussi en avait pris un coup. Sans parler du fait qu’une bonne partie avait fondu sous l’effet de la chaleur mais aussi de mes pouvoirs, je me retrouvais largement dénudée, le reste de mes vêtements, moins résistants, n’étant désormais plus que des haillons carbonisés.

    J’aurais largement pu recouvrer un peu de dignité en réassemblant ce qu’il me restait d’acier mais je craignais les répercussions d’une telle manipulation sur ma chair déjà bien fragilisée.

    “ Ça va aller… ” Me contentais je de répondre lorsque Méradev s’inquiéta de mon état.

    Même si j’en montrais le moins possible, par fierté et orgueil, les signes de mon agonie étaient visibles, sur les traits tendus de mon visage, les tremblements dans mes mains et la sueur perlant de mon front. Les oreilles me sifflaient et je percevais à peine le reste de ses paroles.

    Au moins, un calme relatif s’était imposé. La foule encore agglutinée à quelques mètres de la scène susurrait hypothèses et interrogations. À la vue du sang et de ma chair brûlée, les convives amassés là commençaient à se demander s’il s’agissait bel et bien d’un spectacle. Lorsque j’avais broyé la main de l'assaillant, j’avais entendu des cris de stupeur et de dégoût. Enfin, ils réalisaient. Certains commencèrent à déguerpir tandis que d’autres, fascinés, restaient hypnotisés devant cet étrange spectacle.

    “ Du pain, du sang et des jeux, voilà donc tout ce qui leur faut… ” Murmurais-je à voix basse.

    Je tenais toujours dans l’étau de mes doigts la blonde et soyeuse chevelure de l’esclavagiste qui exprimait son inconfort par quelques gémissements étouffés. Malgré la situation, j’étais plutôt satisfaite de mon intervention. Personne -ou presque- n’avait été blessé et je me délectais sans filtre de l’humiliation imposée à ce salopard. J’attendais le jugement généreux de ma compère, me voyant déjà gracier notre prisonnier à la manière d’un empereur magnanime.

    Pourtant, je déchantais bien vite.

    Je fus la première étonnée, choquée par le soudain revirement de personnalité de l’enseignante qui me gageait désormais d’achever le supplicié. Le changement fut si soudain, si brutal, que je crus avoir affaire à une toute autre personne…

    Une lueur maligne et cruelle brillait dans les yeux de Meradev, occultant le charme hypnotisant de ses prunelles hétérochromes. Même le timbre de sa voix semblait avoir changé. Celle-ci semblait plus rauque, plus sèche et ses lèvres pourtant pulpeuses se tordaient en un rictus complaisant.

    “ M-Meradev ? ”

    Je fronçais les sourcils, perplexe. Je me remémorais notre conversation de tout à l’heure, la sagesse de ses paroles et la clarté de ses mots. Désormais, c’est elle qui insistait pour que j’achève notre prisonnier ? La peur et la douleur peuvent-elles changer un être aussi rapidement et profondément ?

    Je ne retrouvais plus, dans la personne en face de moi, la douceur subtile et la vivacité d’esprit qui m’avaient rendue ivre de désir.

    “ Vous voulez que… je le tue ? ”

    J’appuyais la voix sur le “tue”, n’étant pas encore certaine que la demoiselle réalisait ce qu’elle venait de dire.

    " Ça ne vous ressemble pas... "

    Certes, je ne la connaissais que depuis une heure, tout au plus, mais ce changement était trop brutal pour être naturel. Mon regard alternait entre le drakyn suppliant et le visage froid de l’enseignante qui semblait ne pas vouloir changer son humeur.

    “ J’peux pas… Je peux pas le tuer, pas comme ça. Je suis tenue par serment ! Et puis vous m’disiez vous même que… ”

    Une idée me traversa soudainement l’esprit. Cette pensée me parut totalement stupide et vide de sens et pourtant, j’avais vu des choses bien plus surprenantes au cours de ces dernières années. J'hésitais encore quelques instants, puis je finissais par demander…

    “ Qui… Qui êtes-vous ? ”

    Je m’étais figée devant elle, oubliant quelques instants l’autre imbécile qui gigotait sous ma paume, à la recherche de la moindre étincelle familière dans les tréfonds de ses prunelles hostiles. La question aurait sans doute dû être “ Qu’êtes-vous ? ” mais n’étant pas tout à fait certaine de mon intuition, je n’avais pas voulu paraître trop rude, juste au cas où…
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    Meradev Vigelfrost
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  • Dim 27 Oct - 22:29
    La névrosée fuyant sa chimère
    feat. Kassandra

    La névrosée fuyant sa chimère | Kassandra - Page 2 Separa11

    La névrosée fuyant sa chimère | Kassandra - Page 2 Rp-img10

    Quelle déception.

    La cible n'était toujours pas décédée. Agarès trouva la scène de plus en plus risible, de moins en moins digne d'intérêt. L'autre iris de Meradev se colora d'un rouge sanglant, mettant fin à l'hétérochromie pour afficher deux orbes rubis dans des yeux injectés de sang, pourtant si bien maquillés.

    "Comment ça, qui suis-je ?" La professeure parlait d'une voix jouée, faussement outrée. "Meradev Vigelfrost, professeure de magie occulte, enseignante, élémentaire de foudre malade et brisée, femme de savoir, trop curieuse..."

    Elle sourit puis ouvrit les mains. Un sort d'illusion s'étendit entre les deux femmes, montrant à Kassandre des bribes de la ville multi-millénaire d'Agarès : des corps mutilés, à moitié dévorés, des enfants sacrifiés, des villages en feu, des hordes de créatures sinistres se jetant sur les fuyards, menées par une ombre immense aux multiples yeux, multiples bras, multiples consciences...

    L'illusion se dissipa aussi vite qu'elle était apparue. Quelques millisecondes, le temps d'une respiration.

    "Kassandra... Les serments ne sont qu'une forme pénible d'asservissement. Le monde se porte mieux débarrassé de ses nuisibles." Meradev sourit, croisa les bras sous sa poitrine. "Vous qui êtes guerrière, épargner l'ennemi vous a-t-il seulement un jour coûté autre chose qu'une stupide forme d'héroïsme ? C'est d'une pusillanimité..."

    La main se l'élémentaire s'électrifia puis se tendit vers l'esclavagiste... avant qu'en un clignement d'yeux, le turquoise ne remplace le pourpre de son iris droit et que le bras s'abaisse. La professeure eut soudain les traits horrifiés et joignit ses deux mains ensemble, fixant Kassandre.

    "Je... vous avez accompli votre mission, Kassandre. Nous avons beaucoup trop attiré l'attention. Livrez donc cet individu aux autorités ! Je..." elle balbutia, chercha ses mots, puis reprit sa contenance. Agarès fut chassé de l'espace de conscience, mais il résistait, alors même que cela allait devenir intéressant. "Je suis heureuse d'avoir fait votre connaissance. Puisse l'avenir se montrer foisonnant d'aventures un peu moins rocambolesques que celle-ci... !"

    Meradev esquissa un sourire désolé puis tourna les talons - pieds nus - donnant des coups d'épaules pour quitter la scène qui s'était amassée autour d'elles en toute précipitation. La dernière chose qu'elle souhaitait était d'expliquer sa condition à Kassandre... tout du moins, certainement pas tout de suite.




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  • Mar 19 Nov - 14:38
    Je ne bougeais plus.

    Mon captif pendait mollement dans ma main, presque oublié. Les visions projetées par Meradev avaient disparu, mais elles laissaient derrière elles une marque, une sorte de vestige dans mon esprit. Je clignais des yeux, plusieurs fois, comme pour me réveiller, mais la sensation persistait inéluctablement. Et une question : Quelle était cette chose, là, en face de moi ?

    Les mots de la professeure, acérés, insidieux et toxiques, s’étaient logés quelque part entre mes pensées, les bousculant sans que je ne puisse vraiment savoir pourquoi. On aurait presque dit que je m’étais retrouvée coincée dans une toile invisible, qui restreignait autant mes mouvements que mes pensées

    " Les serments ne sont qu’une forme pénible d’asservissement… "

    Je répétais cette phrase à voix basse. Etrangement… je n’étais pas sûre de détester cette phrase autant que je le voudrais. Et cela me dérangeait profondément. N’avait-elle pas raison, en fin de compte ? Cela en valait vraiment la peine de se contraindre et serments, promesses et autres platitudes vaines ? Mon regard glissa vers le drakyn, hésitant.
    Puis soudain, la transe macabre s’arrêta, brusquement.

    Meradev balbutia, ses traits soudain marqués par une panique inexplicable, et je sentis mon souffle se couper. Le changement s’opérait sous mes yeux encore une fois, aussi subtile qu’évident. Semblant déchirée par une confrontation interne, la femme vacillait comme une flamme de bougie. Une ouverture s’était créée, laissant respirer de nouveau une humanité presque douloureuse, étrangère, que je crus un moment ne jamais revoir..

    J’ouvris la bouche pour parler, la rassurer… ME rassurer. M’assurer que je parlais bien à Meradev, LA Méradev et non plus une copie démoniaque et cruelle. Hélas, aucun son ne voulut sortir de ma gorge. Encore marquée par des visions abjectes, je ne trouvais pas les mots. Que pouvais-je bien dire, après tout, à cette femme qui semblait à la fois tout contrôler et ne rien maîtriser du tout ?

    Étourdie, l’enseignante tourna les talons et s’éloigna, pieds nus, fendant la foule d’un pas pressé, presque désespéré. Je la suivais du regard, incapable de bouger ou de réagir. Un instant, je voulus tendre une main, l’appeler, mais une douleur aiguë m’interdit cet effort. Je la laissais s’envoler comme un oiseau libéré de sa cage.

    Je serrais les dents, rageuse de me retrouver dans un état aussi pitoyable. Encore une fois, la situation m’échappait comme du sable entre les doigts. Je finis par baisser les yeux vers l’esclavagiste à terre, son corps inerte presque oublié dans tout ce tumulte. Lui aussi, semblait avoir été frappé par les visions.

    " Qu’est-ce que… Qu’est-ce qui vient de se passer… ? "

    Murmurais-je pour moi-même, plus pour combler le silence qu’autre chose.

    “ Et que vais-je faire de toi ? ”

    Sifflais-je à l’attention de l’esclavagiste qui revenait peu à peu à lui en grognant.
    Un long soupir s’échappa d’entre mes lèvres. La foule se dispersait peu à peu, lassée du spectacle qui prenait fin. Personne ne viendrait à mon aide, personne ne m’accorderai plus un regard. Je n’avais pas ma place ici, il ne me restait plus qu’à partir.

    Lentement, douloureusement, je quittais les lieux, traînant derrière-moi le poids mort que je languissais de remettre aux autorités.
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