5 participants
Page 1 sur 2 • 1, 2
Légende du Razkaal
Seraphin du Razkaal
Messages : 253
crédits : 494
crédits : 494
Info personnage
Race: Lycanthrope
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Devancer l'Assemblée, Découvrir la vérité
Pour la République
La pluie tambourinait contre les vitres de l'appartement dévasté, accompagnant le silence de sa mélodie incessante. Au cœur de la cité de Courage, Seraphin attendait, observant le déluge à travers le verre, son esprit aussi tumultueux que l'orage sévissant dehors. L'intérieur du lieu portait les cicatrices d'une bataille récente : mobilier renversé, taches de sang dessinant des fresques macabres sur le plancher et les murs, griffures marquant chaque surface comme les stigmates d'un combat invisible. Seul, inébranlable au milieu du chaos, le Limier ne montrait aucune trace de blessure, seulement quelques éclaboussures de sang qui n'étaient pas siennes sur son visage.
À ses côtés, un jeune homme encapuchonné duquel on ne pouvait discerner qu'un petit bout de nez et une paire de lunettes ronde, perdu dans la lecture d'un ouvrage ancien, semblait être le seul îlot de calme dans cet océan de désordre. La porte s'ouvrit brusquement, de laquelle faisaient irruption Kieran et Leonora, leur présence rompant l'étrange tranquillité du lieu.
"Installez-vous," leur lança le Limier d'un sourire sincère et d'un geste vers le canapé rafistolé et quelques chaises remises sur pied pour l'occasion. Sa voix, teintée d'une gravité mêlée d'accueil, brisait le silence avec une solennité presque palpable."Kieran, Leo'... L'heure est grave. Des vestiges de l'Assemblée semblent avoir survécu. Ils cherchent des alliés parmi les industriels de la République", expliqua-t-il, chaque mot chargé d'une urgence sombre.
Il fit une pause, scrutant le visage de ses amis pour mesurer l'impact de ses révélations. "Une telle collusion pourrait signifier une catastrophe, surtout après ce qu'il vient de se passer", continuait-il, sa main griffée sur son torse. "Nous devons intervenir rapidement, avant que cette conspiration ne prenne racine."
Alors que le Possédé leur expliquait le peu qu'il savait du problème - ou du moins, ce qu'il osait partager -, son regard se tourna vers le lecteur silencieux à ses côtés. Ce dernier leva les yeux de son livre et retira sa capuche, révélant le visage d'Elias Morvent sous la lumière tamisée, un personnage bien connu de Kieran et de tout agent du Razkaal. "Elias vous accompagnera. Pour ta gouverne Leo', il est notre archiviste principal au sein de la Forteresse. C'est un expert en cryptographie, et artefacts magiques, il sera précieux pour votre quête. Mais ne comptez pas sur lui au combat... Ne comptez VRAIMENT PAS sur lui", précisa le Possédé avec une pointe d'amusement.
La présentation d'Elias à peine achevée qu'il se dirigea vers une porte à demi-ouverte, invitant Kieran et Leonora le suivre au pas de la porte. À l'intérieur, une créature aux écailles pourpres semblait sommeiller paisiblement sous une couverture, sa queue la seule partie de lui visible. "Klak-Klak se joindra à vous pour cette mission. Kieran, tu seras responsable de le gérer. C'est un test pour évaluer son entraînement, en espérant que cela porte ses fruits et qu'il soit fiable en contact avec le public". Sur le visage du Prévot on pouvait lire une pointe d'inquiétude qui prenait la forme d'un rictus grimacé. "Voici un sac de pommes, il adore ça, sinon, tu sais quoi faire mon ami..", leur expliqua-t-il en leur tendant le sac.
Se dégageant du pas de la porte, il continuait : "Mes Limiers de la Meute ne seront jamais très loin de vous, vous savez quoi faire pour les appeler. Je ne pourrai malheureusement pas être des vôtres, il me faut mettre la main sur une autre engeance de cette foutue secte, mais n'hésitez guère à passer par l'un des loups si besoin de me contacter. J'ai foi en vous."
Seraphin, avant de s'éclipser, avait jeté un dernier regard vers l'extérieur, annonçant la fin imminente de l'orage. "Dès que la pluie cessera, vous pourrez partir. Klak-Klak a une peur bleue de l'eau, ce serait trop risqué de le sortir maintenant." fusait-il, une nouvelle grimace grimée sur sa face.
Partageant un dernier regard complice avec Kieran, c'est en se dégageant du groupe qu'il effleura tendrement la main de sa belle de la plus discrète des manières avant disparaître par la sortie dans la nuit pluvieuse, laissant ses amis face à leur nouvelle aventure.
Elias, prenant une grande inspiration, rompit le silence qui s'était à nouveau installé. "Alors, pour accéder à ce marché noir, ce ne sera pas une mince affaire, je vous le dis ! Je connais une, deux, non, trois méthodes potentielles, mais chacune a ses risques, évidemment, donc en fait j'en vois qu'une seule hihi. Oh, et saviez-vous que le marché noir a une section dédiée aux chapeaux enchantés ? Fascinant, n'est-ce pas ? Enfin, bref, nous devons y aller discrètement, vous comprenez ? Ah, et concernant Klak-Klak, assurez-vous de le garder éloigné de l'eau, sinon... Eh bien, vous verrez bien !" Sa voix, rapide et ponctuée de nervosité, transformait chaque explication en un monologue comique, sa tentative de masquer son stress rendant l'atmosphère étonnamment légère malgré la gravité de leur mission.
Laissant son attention se décaler sur la lune qui se profilait à la limite de la transparence au-delà de la vitre, c'est après avoir ravalé son stress qu'il se redressait en direction du Goliath et de la Belle.
"Des-... Des qu-... Des questions ?" terminait le gentillet.
Informations :
- Pour ce premier tour, c'est libre au sein de l'appartement, la pluie cessera au prochain tour.
- Vous pourrez interagir comme vous souhaitez avec Elias, partagez moi vos questions et actions par Discord et je vous informerai de ses réponses et réactions afin que vous puissiez construire votre post.
Règles :
- Le rythme sera d'un tour semaine, plus si les joueurs sont plus rapides.
- Des résumés très complets vont seront demandés à chaque fin de post afin d'éviter toute mauvaise compréhension.
- On discutera par Discord pour préparer vos réponses afin que vous ayez toutes les informations nécessaires.
- Vous disposez des PNJs de Seraphin, ses Limiers de la Meute, ils sont à vos ordres le temps de cette PA.
- ATTENTION : Vous ne serez pas considérés comme des dieux, ou comme safes lors de cette PA. Même en tant que Maître du Jeu il me sera impossible de sauver vos personnages s'ils se décident à foncer tête baissée dans une armée sans avoir les capacités ou soutiens pour s'en sortir.
- Aussi, aucun résultat n'est prédéterminé, que ce soit lors des phases d'exploration ou de combat. Face à un boss, vous pourrez aussi bien le détruire en un tour si vous êtes des génies du crime et que vous faites le move parfait, comme ne pas le vaincre si vos personnages ne font pas ce qu'il faut pour. Il en est donc de même pour le résultat global de cette PA.
- Chaque situation, chaque individu aura un nombre de paramètres préétablis et immuables, il sera de votre ressort d'identifier ces paramètres et d'agir en conséquence. En somme, on vise du réalisme.
À ses côtés, un jeune homme encapuchonné duquel on ne pouvait discerner qu'un petit bout de nez et une paire de lunettes ronde, perdu dans la lecture d'un ouvrage ancien, semblait être le seul îlot de calme dans cet océan de désordre. La porte s'ouvrit brusquement, de laquelle faisaient irruption Kieran et Leonora, leur présence rompant l'étrange tranquillité du lieu.
"Installez-vous," leur lança le Limier d'un sourire sincère et d'un geste vers le canapé rafistolé et quelques chaises remises sur pied pour l'occasion. Sa voix, teintée d'une gravité mêlée d'accueil, brisait le silence avec une solennité presque palpable."Kieran, Leo'... L'heure est grave. Des vestiges de l'Assemblée semblent avoir survécu. Ils cherchent des alliés parmi les industriels de la République", expliqua-t-il, chaque mot chargé d'une urgence sombre.
Il fit une pause, scrutant le visage de ses amis pour mesurer l'impact de ses révélations. "Une telle collusion pourrait signifier une catastrophe, surtout après ce qu'il vient de se passer", continuait-il, sa main griffée sur son torse. "Nous devons intervenir rapidement, avant que cette conspiration ne prenne racine."
Alors que le Possédé leur expliquait le peu qu'il savait du problème - ou du moins, ce qu'il osait partager -, son regard se tourna vers le lecteur silencieux à ses côtés. Ce dernier leva les yeux de son livre et retira sa capuche, révélant le visage d'Elias Morvent sous la lumière tamisée, un personnage bien connu de Kieran et de tout agent du Razkaal. "Elias vous accompagnera. Pour ta gouverne Leo', il est notre archiviste principal au sein de la Forteresse. C'est un expert en cryptographie, et artefacts magiques, il sera précieux pour votre quête. Mais ne comptez pas sur lui au combat... Ne comptez VRAIMENT PAS sur lui", précisa le Possédé avec une pointe d'amusement.
- Elias Morvent:
- Archive et assistant administratif au Razkaal, spécialisé dans la gestion des archives et des artefacts magiques. C'est ainsi qu'il est connu des Limiers, dont Kieran qui a eu besoin à plusieurs reprises de consulter les archives pour ses missions. Il a eu aussi l'occasion de côtoyer Klak-Klak.
Description Physique & Mental :
Élias est un homme de taille moyenne, à la carrure plutôt frêle, avec des cheveux bruns en bataille et des lunettes rondes qui accentuent son regard perçant mais souvent inquiet. Ses vêtements sont simples, pratiques pour un travail de bureau, mais toujours avec une petite écharpe verte, un cadeau d'un ami cher disparu.
Timide et réservé, Élias préfère la compagnie des livres et des artefacts anciens à celle des gens. Néanmoins, il possède un cœur d'or et ne peut s'empêcher de venir en aide à ceux dans le besoin, même si cela signifie sortir de sa zone de confort. Il a une passion pour l'histoire et les mystères du monde, ce qui le rend incroyablement utile au Razkaal pour déchiffrer des indices et des documents anciens. En dépit de sa timidité, il possède une sagesse et une intelligence qui le rendent indispensable.
La présentation d'Elias à peine achevée qu'il se dirigea vers une porte à demi-ouverte, invitant Kieran et Leonora le suivre au pas de la porte. À l'intérieur, une créature aux écailles pourpres semblait sommeiller paisiblement sous une couverture, sa queue la seule partie de lui visible. "Klak-Klak se joindra à vous pour cette mission. Kieran, tu seras responsable de le gérer. C'est un test pour évaluer son entraînement, en espérant que cela porte ses fruits et qu'il soit fiable en contact avec le public". Sur le visage du Prévot on pouvait lire une pointe d'inquiétude qui prenait la forme d'un rictus grimacé. "Voici un sac de pommes, il adore ça, sinon, tu sais quoi faire mon ami..", leur expliqua-t-il en leur tendant le sac.
Se dégageant du pas de la porte, il continuait : "Mes Limiers de la Meute ne seront jamais très loin de vous, vous savez quoi faire pour les appeler. Je ne pourrai malheureusement pas être des vôtres, il me faut mettre la main sur une autre engeance de cette foutue secte, mais n'hésitez guère à passer par l'un des loups si besoin de me contacter. J'ai foi en vous."
Seraphin, avant de s'éclipser, avait jeté un dernier regard vers l'extérieur, annonçant la fin imminente de l'orage. "Dès que la pluie cessera, vous pourrez partir. Klak-Klak a une peur bleue de l'eau, ce serait trop risqué de le sortir maintenant." fusait-il, une nouvelle grimace grimée sur sa face.
Partageant un dernier regard complice avec Kieran, c'est en se dégageant du groupe qu'il effleura tendrement la main de sa belle de la plus discrète des manières avant disparaître par la sortie dans la nuit pluvieuse, laissant ses amis face à leur nouvelle aventure.
Elias, prenant une grande inspiration, rompit le silence qui s'était à nouveau installé. "Alors, pour accéder à ce marché noir, ce ne sera pas une mince affaire, je vous le dis ! Je connais une, deux, non, trois méthodes potentielles, mais chacune a ses risques, évidemment, donc en fait j'en vois qu'une seule hihi. Oh, et saviez-vous que le marché noir a une section dédiée aux chapeaux enchantés ? Fascinant, n'est-ce pas ? Enfin, bref, nous devons y aller discrètement, vous comprenez ? Ah, et concernant Klak-Klak, assurez-vous de le garder éloigné de l'eau, sinon... Eh bien, vous verrez bien !" Sa voix, rapide et ponctuée de nervosité, transformait chaque explication en un monologue comique, sa tentative de masquer son stress rendant l'atmosphère étonnamment légère malgré la gravité de leur mission.
Laissant son attention se décaler sur la lune qui se profilait à la limite de la transparence au-delà de la vitre, c'est après avoir ravalé son stress qu'il se redressait en direction du Goliath et de la Belle.
"Des-... Des qu-... Des questions ?" terminait le gentillet.
***
Informations :
- Pour ce premier tour, c'est libre au sein de l'appartement, la pluie cessera au prochain tour.
- Vous pourrez interagir comme vous souhaitez avec Elias, partagez moi vos questions et actions par Discord et je vous informerai de ses réponses et réactions afin que vous puissiez construire votre post.
Règles :
- Le rythme sera d'un tour semaine, plus si les joueurs sont plus rapides.
- Des résumés très complets vont seront demandés à chaque fin de post afin d'éviter toute mauvaise compréhension.
- On discutera par Discord pour préparer vos réponses afin que vous ayez toutes les informations nécessaires.
- Vous disposez des PNJs de Seraphin, ses Limiers de la Meute, ils sont à vos ordres le temps de cette PA.
- ATTENTION : Vous ne serez pas considérés comme des dieux, ou comme safes lors de cette PA. Même en tant que Maître du Jeu il me sera impossible de sauver vos personnages s'ils se décident à foncer tête baissée dans une armée sans avoir les capacités ou soutiens pour s'en sortir.
- Aussi, aucun résultat n'est prédéterminé, que ce soit lors des phases d'exploration ou de combat. Face à un boss, vous pourrez aussi bien le détruire en un tour si vous êtes des génies du crime et que vous faites le move parfait, comme ne pas le vaincre si vos personnages ne font pas ce qu'il faut pour. Il en est donc de même pour le résultat global de cette PA.
- Chaque situation, chaque individu aura un nombre de paramètres préétablis et immuables, il sera de votre ressort d'identifier ces paramètres et d'agir en conséquence. En somme, on vise du réalisme.
torture, blessure, infirmité, supplice psychologique, mort etc...
Liens :
Troupes - Démons - Présentation de base
Dragon du Razkaal
Kieran Ryven
Messages : 321
crédits : 1004
crédits : 1004
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre Bon
Rang: C
Cette histoire n'était évidemment pas terminée.
Les événements de Kaizoku, torturer la Princesse, s'occuper de l'organigramme de l'Assemblée, les tuer, repousser leurs sbires, faut croire que c'était les préliminaires.
Faire le ménage après tout ce bazar, voilà le plat de résistance. Et c'est dans cette pluie diluvienne que cette histoire va se poursuivre. Dans le chaos, encore. L'odeur du sang encore dans les parages, et les vestiges d'une attaque qui a bouleversé de peu la République. Sur mon flanc, je fais enfin la rencontre de Léonora, cette demoiselle qui a participé aussi au combat, repoussant l'ennemi depuis les remparts. Difficile de me donner une idée concrète sur sa manière de fonctionner, je sens simplement que c'est un refuge pour Séraphin. Mon cœur se réchauffe à l'idée qu'il puisse s'appuyer sur quelqu'un qui est là pour lui. Le climat lugubre et l'endroit n'aspirent pas à faire plus ample connaissance mais de voir ce qui nous attend. En tout cas pas pour l'instant, et quelque chose me dit que dans ce regard vif et acéré elle fera les choses comme elle le sentira.
Ma capuche de Limier poignardée par mes deux cornes, c'est totalement détrempé que nous entrons dans une pièce qui à la gueule de ses idées. Un carnage. J'hausse un sourcil sur les curieuses traces de sang sur le visage du Prévôt, cherchant alors un cadavre qui dort du grand sommeil quelque part. Rien. Des fois il y a des questions qui n'ont pas besoin de réponses. Un rictus léger et timide à la vue d'Elias, j'incline légèrement le buste pour le saluer.
Bien sûr c'est sans un mot que je m'installe, prêt à l'écouter. Le Loup Argenté a donc surplombé cette histoire comme un gardien omniscient, et voilà ce qui va en sortir. On pensait avoir amputé la République d'une gangrène certaine, apparemment on n'a pas visé si près. Quelque chose ronge encore la Nation, et de fortes chances que ça peut prendre des proportions similaires à l'attaque.
Ou pire, qui sait. Mais je compte bien tout déraciner à la base.
Mes traits s'adoucissent légèrement à la présentation de Morvent. Effectivement, ne serait-ce que tenir une dague est plutôt compliqué pour lui, mais son esprit, sa réflexion érudite et bien sûr cette candeur qui le rend attachant, me réconfortent à l'idée qu'il nous accompagne. On sera assez de bras pour se protéger, mais pas certain que nous ayons une comprenette du calibre de notre ami. Dans cet endroit délabré, on nous invite à décaniller pour rejoindre une autre pièce adjacente et mon flair repère rapidement l'haleine fumante et carbonisée de Klak-klak, expirant régulièrement dans son sommeil. Je vois la consigne arrivée juste après, répondu d'un signe de tête.
Habité encore par le doute. Et sa grimace m'inspire rien de bon.
« Bien compris. Tes désirs sont des ordres, Prévôt. »
Je récupère le sac et le mets dans ma besace, partant du principe que ça sera ma seule manière pour l'amadouer. En espérant ne pas avoir à le noyer dans la flotte pour le calmer. Y penser me fait suffisamment mal pour lui. Détruire un criminel de l'ongle jusqu'à ses tripes m'a l'air une tâche bien plus facile que de blesser ce petit dragon, aussi intelligent de surcroît.
« J'espère éviter d'en arriver là. » Que je termine, embêté.
En tout cas, on n'est pas sans ressources. Des hommes à dispositions, la meute du Loup sera dans les parages. Des hommes choisis dans le feutré pour constituer une équipe élitiste et efficace sur le terrain. Un regard sur la fenêtre afin de surveiller la pluie, je laisse un dernier regard à Séraphin, tout aussi complice.
« A très vite, mon ami. Fais attention à toi. »
Au travail, maintenant. Elias se lance dans un laïus dont il a le secret, ce qui aura le mérite de me faire rire intérieurement. En tout cas les consignes et les préconisations sont données. J'avance dans sa direction avant de poser une main chaude sur son épaule.
« Oui, j'en ai quelques-unes. On est des agents de terrain, et tu es une tête pensante du Razkaal. Si effectivement tu as une méthode en tête pour approcher le marché noir sans risque, je prends. Tu penses à quoi ?
- Oh oui oui ! Attendez, attendez ! » Qu'il me dit avec ses rougeurs habituels aux joues.
Un bouquin récupéré sur une bibliothèque pulvérisée est dépoussiéré pour le malheur de mes sinus. De ses vêtements amples en sort un calepin gros comme le bouquin ramassé plus tôt, à se demander comment il fait pour trimbaler tout ça sans se casser le dos. Tandis qu'il ajuste ses lunettes, je croise les bras sous mon torse.
« Elias...
- Alors euh... Je crois que... Je crois que, ah oui ! Ah non... Ah si ! C'est là... je crois ? Laissez moi un instant !
- Je t'en prie.
- Je retrouve plus... Mais en gros, le pauvre garçon qui était là... et un peu là aussi.
- Hm ?
- il nous a parlé d'un passage secret dans un cul-de-sac, il fallait apparemment répondre à une énigme qui... Oh, vous saviez que le mot 'énigme' vient de l'elfique 'ફ્રેન્ચ એલ્વિશ', qui signifie "enigma" ou "énigmatique". Donc chaque fois que vous dites 'énigme', vous êtes un peu elfe ! C’est stressant de penser que chaque mot peut être une énigme en lui-même, n'est-ce pas ?
- Mellon, lû thand (Mon ami, abrège.). Que je réponds en elfique, la voix grave, tout en restant patient. »
Je sens qu’il va falloir aider notre ami et lui apprendre à optimiser notre temps.
La pluie s'arrête, il est l'heure.
Les événements de Kaizoku, torturer la Princesse, s'occuper de l'organigramme de l'Assemblée, les tuer, repousser leurs sbires, faut croire que c'était les préliminaires.
Faire le ménage après tout ce bazar, voilà le plat de résistance. Et c'est dans cette pluie diluvienne que cette histoire va se poursuivre. Dans le chaos, encore. L'odeur du sang encore dans les parages, et les vestiges d'une attaque qui a bouleversé de peu la République. Sur mon flanc, je fais enfin la rencontre de Léonora, cette demoiselle qui a participé aussi au combat, repoussant l'ennemi depuis les remparts. Difficile de me donner une idée concrète sur sa manière de fonctionner, je sens simplement que c'est un refuge pour Séraphin. Mon cœur se réchauffe à l'idée qu'il puisse s'appuyer sur quelqu'un qui est là pour lui. Le climat lugubre et l'endroit n'aspirent pas à faire plus ample connaissance mais de voir ce qui nous attend. En tout cas pas pour l'instant, et quelque chose me dit que dans ce regard vif et acéré elle fera les choses comme elle le sentira.
Ma capuche de Limier poignardée par mes deux cornes, c'est totalement détrempé que nous entrons dans une pièce qui à la gueule de ses idées. Un carnage. J'hausse un sourcil sur les curieuses traces de sang sur le visage du Prévôt, cherchant alors un cadavre qui dort du grand sommeil quelque part. Rien. Des fois il y a des questions qui n'ont pas besoin de réponses. Un rictus léger et timide à la vue d'Elias, j'incline légèrement le buste pour le saluer.
Bien sûr c'est sans un mot que je m'installe, prêt à l'écouter. Le Loup Argenté a donc surplombé cette histoire comme un gardien omniscient, et voilà ce qui va en sortir. On pensait avoir amputé la République d'une gangrène certaine, apparemment on n'a pas visé si près. Quelque chose ronge encore la Nation, et de fortes chances que ça peut prendre des proportions similaires à l'attaque.
Ou pire, qui sait. Mais je compte bien tout déraciner à la base.
Mes traits s'adoucissent légèrement à la présentation de Morvent. Effectivement, ne serait-ce que tenir une dague est plutôt compliqué pour lui, mais son esprit, sa réflexion érudite et bien sûr cette candeur qui le rend attachant, me réconfortent à l'idée qu'il nous accompagne. On sera assez de bras pour se protéger, mais pas certain que nous ayons une comprenette du calibre de notre ami. Dans cet endroit délabré, on nous invite à décaniller pour rejoindre une autre pièce adjacente et mon flair repère rapidement l'haleine fumante et carbonisée de Klak-klak, expirant régulièrement dans son sommeil. Je vois la consigne arrivée juste après, répondu d'un signe de tête.
Habité encore par le doute. Et sa grimace m'inspire rien de bon.
« Bien compris. Tes désirs sont des ordres, Prévôt. »
Je récupère le sac et le mets dans ma besace, partant du principe que ça sera ma seule manière pour l'amadouer. En espérant ne pas avoir à le noyer dans la flotte pour le calmer. Y penser me fait suffisamment mal pour lui. Détruire un criminel de l'ongle jusqu'à ses tripes m'a l'air une tâche bien plus facile que de blesser ce petit dragon, aussi intelligent de surcroît.
« J'espère éviter d'en arriver là. » Que je termine, embêté.
En tout cas, on n'est pas sans ressources. Des hommes à dispositions, la meute du Loup sera dans les parages. Des hommes choisis dans le feutré pour constituer une équipe élitiste et efficace sur le terrain. Un regard sur la fenêtre afin de surveiller la pluie, je laisse un dernier regard à Séraphin, tout aussi complice.
« A très vite, mon ami. Fais attention à toi. »
Au travail, maintenant. Elias se lance dans un laïus dont il a le secret, ce qui aura le mérite de me faire rire intérieurement. En tout cas les consignes et les préconisations sont données. J'avance dans sa direction avant de poser une main chaude sur son épaule.
« Oui, j'en ai quelques-unes. On est des agents de terrain, et tu es une tête pensante du Razkaal. Si effectivement tu as une méthode en tête pour approcher le marché noir sans risque, je prends. Tu penses à quoi ?
- Oh oui oui ! Attendez, attendez ! » Qu'il me dit avec ses rougeurs habituels aux joues.
Un bouquin récupéré sur une bibliothèque pulvérisée est dépoussiéré pour le malheur de mes sinus. De ses vêtements amples en sort un calepin gros comme le bouquin ramassé plus tôt, à se demander comment il fait pour trimbaler tout ça sans se casser le dos. Tandis qu'il ajuste ses lunettes, je croise les bras sous mon torse.
« Elias...
- Alors euh... Je crois que... Je crois que, ah oui ! Ah non... Ah si ! C'est là... je crois ? Laissez moi un instant !
- Je t'en prie.
- Je retrouve plus... Mais en gros, le pauvre garçon qui était là... et un peu là aussi.
- Hm ?
- il nous a parlé d'un passage secret dans un cul-de-sac, il fallait apparemment répondre à une énigme qui... Oh, vous saviez que le mot 'énigme' vient de l'elfique 'ફ્રેન્ચ એલ્વિશ', qui signifie "enigma" ou "énigmatique". Donc chaque fois que vous dites 'énigme', vous êtes un peu elfe ! C’est stressant de penser que chaque mot peut être une énigme en lui-même, n'est-ce pas ?
- Mellon, lû thand (Mon ami, abrège.). Que je réponds en elfique, la voix grave, tout en restant patient. »
Je sens qu’il va falloir aider notre ami et lui apprendre à optimiser notre temps.
La pluie s'arrête, il est l'heure.
- Résumé:
- Kieran assimile les informations donné par le Prévôt, questionne Ellias sur les possibilités de rejoindre le marché noir et se tient prêt.
La Veuve Noire
Leonora de Hengebach
Messages : 264
crédits : 1837
crédits : 1837
Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyale neutre
Rang: B
Sous la pluie battante, leurs pas éclaboussaient à chaque foulée. Léonora et le Drakyn atteignirent enfin le lieu de rendez-vous. Ils poussèrent la porte, Léonora, le regard dur sous son capuchon dégoulinant, s'avança la première, le colosse la couvrant de sa silhouette imposante. La pièce principale était un chaos, comme si un ouragan avait traversé l'endroit. Une odeur âcre de métal imprégnait l'air. Ses yeux émeraude balayèrent la pièce, analysant chaque détail. Mais plus pressant encore, Séraphin. Elle lui offrit un petit sourire, et quelque chose dans son expression s'adoucit une fraction de seconde. Leur ami avait été acteur de cette rencontre terrifiante, ou était-il désormais la victime, l’adversaire ? Elle ne posa évidemment aucune question.
Léonora resta debout malgré l’invitation à s’asseoir et retira sa capuche. Ses yeux, toujours fixés sur lui, brillaient d'une écoute attentive.
Cependant, lorsqu'il mentionna l'Assemblée, l'expression de la jeune femme se figea légèrement. Séraphin, qui n’était pas connu pour son sens de l'humour, aurait pu être pris à la légère s'il s’agissait d'une plaisanterie, mais le sérieux dans sa voix et son regard indiquait clairement qu'il parlait avec sincérité. Léonora avait espéré, peut-être naïvement, que tout serait enfin terminé, que leur lutte et leur victoire auraient marqué une conclusion définitive à leurs défis. Liberty était en reconstruction, elle pensait que les Républicains pourraient désormais avancer sans le fardeau des conflits passés. Mais la réalité, comme souvent, se révélait plus complexe.
Séraphin lui présenta le jeune Elias qu’elle observa avec un mélange de curiosité et de scepticisme. Elle devinait que le combat à venir nécessiterait plus que des lames et du bouclier, mais l'importance d'un jeune archiviste dans leur lutte semblait peu évidente, surtout qu’il ne leur serait absolument inutile s’ils devaient se défendre. Pourtant, Séraphin était convaincu que le savoir d'Elias pouvait leur fournir un avantage. Soit.
Après avoir échangé quelques mots sur l’archiviste, Séraphin se détacha pour se diriger vers une autre pièce, son pas résonnant légèrement sur le sol de pierre. Léonora, intriguée par sa démarche, le suivit en silence, se demandant ce que pouvait bien cacher cette nouvelle destination. Il ouvrit la porte avec précaution, révélant un intérieur sombre.
Léonora pénétra dans la pièce à la suite de Séraphin et découvrit au centre de la pièce, sous une couverture, une créature étrange et endormie. la de Hengebach jeta un œil interrogateur. Un archiviste, une créature qui pour l’occasion passerait le test, qui plus est, détestait l’eau. Parfait, il n’y avait qu’un déluge à l’extérieur. Voulait-il les envoyer à la mort ? Heureusement, cela serait le fardeau de la montagne de muscle et son paquet de pommes.
Après avoir transmis les dernières informations au groupe, Séraphin se sentit prêt à partir.
Discrètement, juste avant de quitter la pièce, Séraphin effleura la main de la brunette. Un geste léger mais chargé de sens, un dernier échange silencieux avant de se séparer pour affronter les défis qui les attendaient. Léonora répondit en glissant doucement ses doigts dans les siens, scellant leur lien invisible, puisqu’ils préféraient désormais œuvrer chacun de leur côté.
Elias prit la parole, rien n’était clair et limpide dans ce qu’il avançait. Cela fut pire après la question de Kieran.
Exaspérée par le manque de clarté d'Elias, elle ajoute d'un ton sec.
Elias, je n'ai pas besoin d'une leçon d'étymologie. Concentre-toi sur ce qui est important. Nous n'avons pas de temps à perdre avec tes divagations. Je n’ai pas besoin de savoir où se trouve la boutique des corsets, ni des chapeaux sauf si cela nous sera utile.
Léonora, respirant profondément pour contenir son agacement, se place à la droite d'Elias et pose un doigt sur le plan.
Concentre-toi. Nous devons savoir comment entrer dans ce passage secret et ce que nous devons chercher. Oublie les détails triviaux pour l'instant et aide-nous à trouver une solution pratique.
Léonora, pressée d'avancer, fixe Elias du regard.
L'énigme. Quelle est-elle? Nous devons gagner du temps.
Elias, visiblement secoué par l'empressement de Leonora, cherche frénétiquement dans ses notes éparpillées, les feuilles volant presque autour de lui dans un tourbillon de papier. Avec une main tremblante, il ajuste à nouveau ses lunettes, et finit par extraire un bout de papier froissé, l'air triomphant.
Ah ! Voici ! Alors, pour accéder au marché noir, il faut se rendre à l'arrière-cour de la taverne du 'Cochon Siffleur' dans le vieux quartier. Là, vous trouverez une porte discrète masquée par des tonneaux. Il faut les déplacer légèrement à gauche, pas à droite, à gauche ! Ensuite, vous verrez un panneau en bois avec un dessin de... oh, c'est un cochon, bien sûr. C'est assez ironique, n'est-ce pas ? Parce que le cochon n'est pas vraiment un animal connu pour... Oh, pardon, je m'éloigne du sujet.
Il reprit son souffle, son visage rougissant sous le regard fixe de Leonora, et continue, plus concentré :
Donc, une fois que vous avez trouvé le panneau, vous devez appuyer dessus, mais pas n'importe comment. Il faut appuyer exactement trois fois, tout en répétant à chaque fois la solution de l'énigme... ah, l'énigme, oui ! Laissez-moi vous la donner.
Elias farfouille à nouveau dans ses notes, son excitation palpable malgré le stress.
Voici l'énigme : Je me cache dans les ombres, jamais je ne me bats, mais mon influence est vaste. Mes mots sont des dagues pour ceux qui écoutent, et avec de simples murmures, je façonne le destin des nations. Qui suis-je ?' Fascinant, n'est-ce pas ? J'adorerais pouvoir vous donner la réponse, mais j'ai, euh, ce qu'on appelle une 'aphasie sélective aux solutions'. Oui, c'est une condition très rare qui m'empêche de résoudre des énigmes à haute voix. Stressant, n'est-ce pas ?
Ecris la dans ce cas…
Et tandis qu'il continuait sa palabre, son attention est coupée par la vision de l'extérieur.
Oh ! Il ne pleut plus !
Cela sonnait l’heure du départ, elle attendait maintenant que Kieran prenne en charge leur petit compagnon..
Léonora resta debout malgré l’invitation à s’asseoir et retira sa capuche. Ses yeux, toujours fixés sur lui, brillaient d'une écoute attentive.
Cependant, lorsqu'il mentionna l'Assemblée, l'expression de la jeune femme se figea légèrement. Séraphin, qui n’était pas connu pour son sens de l'humour, aurait pu être pris à la légère s'il s’agissait d'une plaisanterie, mais le sérieux dans sa voix et son regard indiquait clairement qu'il parlait avec sincérité. Léonora avait espéré, peut-être naïvement, que tout serait enfin terminé, que leur lutte et leur victoire auraient marqué une conclusion définitive à leurs défis. Liberty était en reconstruction, elle pensait que les Républicains pourraient désormais avancer sans le fardeau des conflits passés. Mais la réalité, comme souvent, se révélait plus complexe.
Séraphin lui présenta le jeune Elias qu’elle observa avec un mélange de curiosité et de scepticisme. Elle devinait que le combat à venir nécessiterait plus que des lames et du bouclier, mais l'importance d'un jeune archiviste dans leur lutte semblait peu évidente, surtout qu’il ne leur serait absolument inutile s’ils devaient se défendre. Pourtant, Séraphin était convaincu que le savoir d'Elias pouvait leur fournir un avantage. Soit.
Après avoir échangé quelques mots sur l’archiviste, Séraphin se détacha pour se diriger vers une autre pièce, son pas résonnant légèrement sur le sol de pierre. Léonora, intriguée par sa démarche, le suivit en silence, se demandant ce que pouvait bien cacher cette nouvelle destination. Il ouvrit la porte avec précaution, révélant un intérieur sombre.
Léonora pénétra dans la pièce à la suite de Séraphin et découvrit au centre de la pièce, sous une couverture, une créature étrange et endormie. la de Hengebach jeta un œil interrogateur. Un archiviste, une créature qui pour l’occasion passerait le test, qui plus est, détestait l’eau. Parfait, il n’y avait qu’un déluge à l’extérieur. Voulait-il les envoyer à la mort ? Heureusement, cela serait le fardeau de la montagne de muscle et son paquet de pommes.
Après avoir transmis les dernières informations au groupe, Séraphin se sentit prêt à partir.
Discrètement, juste avant de quitter la pièce, Séraphin effleura la main de la brunette. Un geste léger mais chargé de sens, un dernier échange silencieux avant de se séparer pour affronter les défis qui les attendaient. Léonora répondit en glissant doucement ses doigts dans les siens, scellant leur lien invisible, puisqu’ils préféraient désormais œuvrer chacun de leur côté.
Elias prit la parole, rien n’était clair et limpide dans ce qu’il avançait. Cela fut pire après la question de Kieran.
Exaspérée par le manque de clarté d'Elias, elle ajoute d'un ton sec.
Elias, je n'ai pas besoin d'une leçon d'étymologie. Concentre-toi sur ce qui est important. Nous n'avons pas de temps à perdre avec tes divagations. Je n’ai pas besoin de savoir où se trouve la boutique des corsets, ni des chapeaux sauf si cela nous sera utile.
Léonora, respirant profondément pour contenir son agacement, se place à la droite d'Elias et pose un doigt sur le plan.
Concentre-toi. Nous devons savoir comment entrer dans ce passage secret et ce que nous devons chercher. Oublie les détails triviaux pour l'instant et aide-nous à trouver une solution pratique.
Léonora, pressée d'avancer, fixe Elias du regard.
L'énigme. Quelle est-elle? Nous devons gagner du temps.
Elias, visiblement secoué par l'empressement de Leonora, cherche frénétiquement dans ses notes éparpillées, les feuilles volant presque autour de lui dans un tourbillon de papier. Avec une main tremblante, il ajuste à nouveau ses lunettes, et finit par extraire un bout de papier froissé, l'air triomphant.
Ah ! Voici ! Alors, pour accéder au marché noir, il faut se rendre à l'arrière-cour de la taverne du 'Cochon Siffleur' dans le vieux quartier. Là, vous trouverez une porte discrète masquée par des tonneaux. Il faut les déplacer légèrement à gauche, pas à droite, à gauche ! Ensuite, vous verrez un panneau en bois avec un dessin de... oh, c'est un cochon, bien sûr. C'est assez ironique, n'est-ce pas ? Parce que le cochon n'est pas vraiment un animal connu pour... Oh, pardon, je m'éloigne du sujet.
Il reprit son souffle, son visage rougissant sous le regard fixe de Leonora, et continue, plus concentré :
Donc, une fois que vous avez trouvé le panneau, vous devez appuyer dessus, mais pas n'importe comment. Il faut appuyer exactement trois fois, tout en répétant à chaque fois la solution de l'énigme... ah, l'énigme, oui ! Laissez-moi vous la donner.
Elias farfouille à nouveau dans ses notes, son excitation palpable malgré le stress.
Voici l'énigme : Je me cache dans les ombres, jamais je ne me bats, mais mon influence est vaste. Mes mots sont des dagues pour ceux qui écoutent, et avec de simples murmures, je façonne le destin des nations. Qui suis-je ?' Fascinant, n'est-ce pas ? J'adorerais pouvoir vous donner la réponse, mais j'ai, euh, ce qu'on appelle une 'aphasie sélective aux solutions'. Oui, c'est une condition très rare qui m'empêche de résoudre des énigmes à haute voix. Stressant, n'est-ce pas ?
Ecris la dans ce cas…
Et tandis qu'il continuait sa palabre, son attention est coupée par la vision de l'extérieur.
Oh ! Il ne pleut plus !
Cela sonnait l’heure du départ, elle attendait maintenant que Kieran prenne en charge leur petit compagnon..
Affilié à la République
Klak-Klak Boom
Messages : 127
crédits : 1247
crédits : 1247
Info personnage
Race: Hybride
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: D
Dérangée par les multiples conversations qui se tenaient au cœur de sa nouvelle tanière du moment, Klak-Klak s'agitait mollement dans sa couverture qui atteignait, de par la simple présence de l'animal incendiaire qui y était blotti, des températures vertigineuses. Lorsque le discours du timide expert trouva enfin sa conclusion et que ce dernier fit remarquer la fin du déluge dans un éclat de voix, la queue du petit monstre se mit à frétiller en s'illuminant légèrement tout en émettant cet iconique son de serpent à sonnettes.
Après quelques instants supplémentaires passés à se prélasser dans une luxueuse douceur qu'il ne côtoyait que depuis peu de temps, le sauvageon miniature roula sur le côté en repoussant le tissu qui dissimulait son corps velu puis s'étira à la manière d'un chat, ce en poussant un bâillement aigu qui fit naître dans la pièce une curieuse odeur mêlant celle du soufre et du marron chaud, le parfum signature de la fameuse créature unique en son genre. Après s'être correctement étendu, Klak-Klak roula encore de quelques degrés et se trouva sur le dos. Il se gratta brièvement la panse puis releva la tête en direction des intrus pour découvrir des têtes connues ainsi que des étrangers. D'une voix suraiguë et surtout bien endormie, il lança :
"Oh, Kielban. Pachi' Dodo el Belkar pah ten'douh."
Suite à ces quelques mots, il s'aida de ses pattes arrière pour se retrouver sur son séant et força sur son bassin pour le faire craquer avant de se reposter sur ses quatre pattes. Il passa d'abord entre les jambes de Séraphin, puis renifla longuement la jambe de la demoiselle dont il crut reconnaître l'odeur pour l'avoir déjà sentie sur les vêtements du Prévôt. Son exploration olfactive continua et il s'attarda sur le dénommé Elias, chez lequel il avait déjà relevé une senteur pour le moins particulière. Il aurait habituellement fait preuve d'une certaine hostilité face à cet individu, mais le fait que Séraphin n'ait pas semblé agressif vis-à-vis de lui le poussait à garder son calme.
Vint enfin le tour de Kieran, qu'il considérait désormais comme un égal de Séraphin; et donc de lui même. Inutile d'user de son fin museau pour une inspection approfondie du Drakyn, la Salamandre connaissait déjà celui-ci comme sa poche. Ce fut donc le plus naturellement du monde que le petit monstre agrippa le haut des bottes du géant cornu, ce pour ensuite escalader paisiblement le pantalon, puis la ceinture. D'un bond, l'agile prédateur se lança jusqu'aux épaules du colosse et s'y installa tout en plaçant sa queue contre le cou musculeux de ce dernier. Encore un peu assoupi, il se frotta les yeux tandis que les échanges de dernière minute se tenaient et, comme à son habitude, il n'apporta en guise de participation à la discussion qu'une répétition hasardeuse à peine digne d'un perroquet :
"Oh. Nah peuh pluh."
Marché Noir, énigmes et tout ce foutoir, c'était fichtrement trop compliqué pour être imprimé dans la caboche de la nouvelle mascotte du Razkaal. Trop insouciante pour s'intéresser aux tenants et aux aboutissants de l'opération à venir, la bête se contentait d'observer distraitement les fenêtres sur lesquelles perlaient encore quelques vestiges de la pluie battante, loin qu'elle était de savoir que ses pairs s'apprêtaient à la confronter à ce mauvais temps. La seule chose qui l'intéressait, à l'heure actuelle, c'était le sac de pommes dont on avait affublé le Drakyn.
Après quelques instants supplémentaires passés à se prélasser dans une luxueuse douceur qu'il ne côtoyait que depuis peu de temps, le sauvageon miniature roula sur le côté en repoussant le tissu qui dissimulait son corps velu puis s'étira à la manière d'un chat, ce en poussant un bâillement aigu qui fit naître dans la pièce une curieuse odeur mêlant celle du soufre et du marron chaud, le parfum signature de la fameuse créature unique en son genre. Après s'être correctement étendu, Klak-Klak roula encore de quelques degrés et se trouva sur le dos. Il se gratta brièvement la panse puis releva la tête en direction des intrus pour découvrir des têtes connues ainsi que des étrangers. D'une voix suraiguë et surtout bien endormie, il lança :
"Oh, Kielban. Pachi' Dodo el Belkar pah ten'douh."
Suite à ces quelques mots, il s'aida de ses pattes arrière pour se retrouver sur son séant et força sur son bassin pour le faire craquer avant de se reposter sur ses quatre pattes. Il passa d'abord entre les jambes de Séraphin, puis renifla longuement la jambe de la demoiselle dont il crut reconnaître l'odeur pour l'avoir déjà sentie sur les vêtements du Prévôt. Son exploration olfactive continua et il s'attarda sur le dénommé Elias, chez lequel il avait déjà relevé une senteur pour le moins particulière. Il aurait habituellement fait preuve d'une certaine hostilité face à cet individu, mais le fait que Séraphin n'ait pas semblé agressif vis-à-vis de lui le poussait à garder son calme.
Vint enfin le tour de Kieran, qu'il considérait désormais comme un égal de Séraphin; et donc de lui même. Inutile d'user de son fin museau pour une inspection approfondie du Drakyn, la Salamandre connaissait déjà celui-ci comme sa poche. Ce fut donc le plus naturellement du monde que le petit monstre agrippa le haut des bottes du géant cornu, ce pour ensuite escalader paisiblement le pantalon, puis la ceinture. D'un bond, l'agile prédateur se lança jusqu'aux épaules du colosse et s'y installa tout en plaçant sa queue contre le cou musculeux de ce dernier. Encore un peu assoupi, il se frotta les yeux tandis que les échanges de dernière minute se tenaient et, comme à son habitude, il n'apporta en guise de participation à la discussion qu'une répétition hasardeuse à peine digne d'un perroquet :
"Oh. Nah peuh pluh."
Marché Noir, énigmes et tout ce foutoir, c'était fichtrement trop compliqué pour être imprimé dans la caboche de la nouvelle mascotte du Razkaal. Trop insouciante pour s'intéresser aux tenants et aux aboutissants de l'opération à venir, la bête se contentait d'observer distraitement les fenêtres sur lesquelles perlaient encore quelques vestiges de la pluie battante, loin qu'elle était de savoir que ses pairs s'apprêtaient à la confronter à ce mauvais temps. La seule chose qui l'intéressait, à l'heure actuelle, c'était le sac de pommes dont on avait affublé le Drakyn.
- Résumé:
Klak-Klak renifle tout le monde, répète une phrase sans comprendre ce qu'elle veut dire et s'installe sur l'épaule de Kieran. Comme souvent, il n'apporte rien à la conversation.
Légende du Razkaal
Seraphin du Razkaal
Messages : 253
crédits : 494
crédits : 494
Info personnage
Race: Lycanthrope
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Devancer l'Assemblée, Découvrir la vérité
Pour la République
Alors que le groupe sortait enfin du bâtiment dévasté pour se diriger vers le mystérieux marché noir, Elias, jamais à court de paroles, se lançait dans un monologue interminable, ponctué de remarques parfois perturbantes, parfois hilarantes.
"Alors, euh, vous avez une idée pour l'énigme de l'entrée ? Non parce que, vous savez, avec mon 'aphasie sélective aux solutions'... Ah, c'est vraiment embêtant, je vous assure ! C'est une condition très sérieuse hein, diagnostiquée par moi-même et un vieux croulant du 4ème niveau qui semblait, faut le dire, assez bien ravagé par la corruption mais qui conservait un semblant de sagesse dans ses yeux... enfin je crois, il faisait tout noir je voyais pas très bien. Dans tous les cas, ça m'empêche de résoudre ou même de participer activement à toute énigme ! Cela arrive toujours au moment le plus crucial en plus, vous imaginez la frustration ?" débitait-il en ajustant nerveusement ses lunettes, alors que le groupe avançait à travers les rues encore humides de la pluie récente.
Arrivés devant la taverne du "Cochon Siffleur", Elias s'arrêtait soudain, pointant un petit couloir qui serpentait le long du bâtiment. "Oh, suivez-moi, par ici... discrètement !" annonçait-il en tentant de se faufiler par la pointe des pieds le long du mur avec une discrétion exagérément théâtrale, ses pas maladroits résonnant contre les pavés mouillés.
Après quelques détours comiques autour de quelques poubelles mal placées, ils atteignaient enfin la basse-cour qui se révélait être un cul-de-sac. Elias, un peu essoufflé par l'excitation et l'effort, rouvrait son énorme bouquin et commençait à le feuilleter frénétiquement. "Attendons, attendons... ah, voilà ! L'entrée est une porte discrète masquée par des tonneaux. Il faut les déplacer légèrement à gauche, pas à droite, à gauche ! Ensuite, vous verrez un panneau en bois avec un dessin de... oh, c'est un cochon, évidemment. Comme le nom de la taverne, n'est-ce pas absolument hilarant ? Ils auraient pu tout de même mettre une truie, non ?! Toujours ce masculinisme exacerbé ! Ah, mais c'est vrai que c'est peut-être une truie à vrai dire ? Vous savez comment les différencier ? Au niveau des sourcils, peut-être ? Après le fait que ce soit pas en perspective n'aide pas, faut l'avouer !"
Se retournant vers Kieran avec un sourire nerveux, il ajoutait, "Kieran, pourrais-tu être un bon camarade et déplacer ces tonneaux, s'il te plaît ?" Puis, se tournant vers le groupe dans son entièreté, son expression devenait soudain sérieuse. "Et pour l'énigme, avez-vous trouvé la solution ? Je vais la répéter, juste au cas z'où : 'Je me cache dans les ombres, jamais je ne me bats, mais mon influence est vaste. Mes mots sont des dagues pour ceux qui écoutent, et avec de simples murmures, je façonne le destin des nations. Qui suis-je ?' Et n'oubliez pas, si vous avez la réponse, il faut appuyer sur le panneau trois fois, en répétant la solution à chaque fois. C'est très important, le nombre trois, c'est symbolique, vous savez, dans beaucoup de cultures, le..."
Sa voix s'élevait au-dessus du murmure du vent, tandis qu'il se tenait là, un peu trop excité par l'énigme, débordant de cette énergie nerveuse qui le rendait si particulièrement attachant et comiquement maladroit. Et alors qu'il regardait les alentours, Elias remarqua quelques traces de sang séché sur le sol près des tonneaux. "Oh, et euh... faites attention, les amis. Ces traces de sang ne me disent rien qui vaille. Peut-être que quelqu'un a saigné du nez en réfléchissant trop à l'énigme ? Ou peut-être qu'il est tombé sans faire exprès là... et puis là... et après là... et aussi ici ? Ou peut-être qu'une mauvaise réponse à l'énigme pourrait entraîner quelques... petits soucis, apparemment ?" Sa voix tremblait un peu, trahissant son inquiétude sous-jacente, alors qu'il riait nerveusement, essayant de masquer son anxiété.
Tandis qu'ils se préparaient à interagir avec le panneau mystérieux, Elias se tenait à l'écart, mordillant nerveusement le bout de sa plume, prêt à noter tout événement digne de ce nom, mais clairement plus à l'aise avec ses livres qu'avec les dangers potentiels du marché noir.
Informations :
- Vous pourrez interagir comme vous souhaitez avec Elias, partagez moi vos questions et actions par Discord et je vous informerai de ses réponses et réactions, ainsi que celles des autres possibles intervenants afin que vous puissiez construire votre post.
- Règles:
- - Le rythme sera d'un tour semaine, plus si les joueurs sont plus rapides.
- Des résumés très complets vont seront demandés à chaque fin de post afin d'éviter toute mauvaise compréhension.
- On discutera par Discord pour préparer vos réponses afin que vous ayez toutes les informations nécessaires.
- Vous disposez des PNJs de Seraphin, ses Limiers de la Meute, ils sont à vos ordres le temps de cette PA.
- ATTENTION : Vous ne serez pas considérés comme des dieux, ou comme safes lors de cette PA. Même en tant que Maître du Jeu il me sera impossible de sauver vos personnages s'ils se décident à foncer tête baissée dans une armée sans avoir les capacités ou soutiens pour s'en sortir.
- Aussi, aucun résultat n'est prédéterminé, que ce soit lors des phases d'exploration ou de combat. Face à un boss, vous pourrez aussi bien le détruire en un tour si vous êtes des génies du crime et que vous faites le move parfait, comme ne pas le vaincre si vos personnages ne font pas ce qu'il faut pour. Il en est donc de même pour le résultat global de cette PA.
- Chaque situation, chaque individu aura un nombre de paramètres préétablis et immuables, il sera de votre ressort d'identifier ces paramètres et d'agir en conséquence. En somme, on vise du réalisme.
torture, blessure, infirmité, supplice psychologique, mort etc...
Liens :
Troupes - Démons - Présentation de base
Dragon du Razkaal
Kieran Ryven
Messages : 321
crédits : 1004
crédits : 1004
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre Bon
Rang: C
Voilà le début de l'investigation ; aller dans un endroit qui craint. Jusque là, rien d'anormal, même si ça parait un peu trop facile. Une partie de moi remet en question l'existence de ce marché, que si des clients alimentent ce réseau c'est qu'il arrange forcément un peu tout le monde. Même ceux qu'on peut considérer comme "moralement éthique." La vente de substance, le trafic de sang Drakyn, de matériels volés, d'armes, d'esclaves et encore un tas d'immondices de ce genre nous attendent.
Le tout en restant passif. Le tout, en laissant ce marché exister et poursuivre ses vices.
Mes pas lourds résonnent dans la ruelle sombre, tandis que je cherche des yeux Klak-Klak sur mon épaule. Enviant son innocence, sa neutralité, là, à écouter ses envies primaires, le tout dans une confiance mutuelle et naturelle fabriquée dans un lien que la Légende du Razkaal a mis du temps à tisser. Cette réflexion se retrouvera coupée par un nouveau laïus de notre archiviste.
« Au moment crucial, hein. »
Je comprends pourquoi on préfère le garder au chaud dans les interminables rayons de parchemins. Reste qu'il est un garnement cultivé, avec une gamberge suffisamment stimulée pour nous aider dans notre tâche, mais ne pas oublier que c'est à nous de mettre un point final à cette affaire. Proche d'une taverne dont je n'ai pas le souvenir d'avoir fréquenté, on plonge dans un boyau étriqué et sombre, marchant toujours normalement en avisant les sourcils levés la prestation de furtivité d'Elias dans sa manœuvre qui se voulait certainement exemplaire.
Il est courageux, c'est bien.
La progression donnait au voyage des allures de labyrinthes, et rapidement on se trouve dans un cul de sac. Le réflexe de renifler l'air ambiant arrive machinalement, pour tenter de sentir les derniers passages d'éventuelles personnes moins bienveillantes. Rien. Hormis le sang séché sur le sol qui veut tout et rien dire ; ça peut être autant les conséquences d'un piège pas très jouasse avec la chair humaine qu'un vol à la tire ou bien une pauvre victime surinée par un assassin ou un coupe-jarret qui s'est levé du mauvais poil. Écoutant les consignes, je me rapproche des tonneaux, haussant un sourcil sur la manœuvre des tonneaux. Qu'est-ce qu'il se passe si je les déplace du mauvais côté ? On va partir du principe que c'est pas important.
D'un signe de tête, je me penche et laisse la liberté au Dragonneau de retrouver le sol, des fois que quelque chose l'interpelle dans ce fouillis étrange. Effectivement, après avoir débarrassé le coin, on voit bien le porc gravé sur la plaque.
« Pas de mamelons, donc pas une truie, Elias. » Que je soupire, avec encore de la patience en réserve.
Je finis par croiser les bras, toujours deux doigts au menton, écoutant de nouveau l'énigme. Allant de nouveau dans le tourbillon d'une réflexion bien partie pour me donner la migraine. Chaque mot résonne dans ma caboche et ses échos affichent plusieurs interprétations différentes. Rien ne sert de se précipiter et appuyer sur la plaque, surtout qu'on n'est pas à l'abri d'une chiasserie qui peut nous coûter gros si on se foire.
« Cette énigme semble évoquer un concept abstrait plutôt qu'une personne ou une entité concrète. » Que je lâche, réfléchissant à voix haute.
Je tapote mon menton dans un rythme d'horloge. Dans l'ombre, passif, mais influent sur le monde. Sa parole est une arme. Ses murmures peuvent façonner le destin des nations. Hm...
« Le mensonge ? La peur ? La corruption ? »
Je finis par fixer Elias, puis la compagne du Lycan, une moue curieuse, en caressant la tête de Klak-Klak s'il est à proximité.
« Des idées ?
- Oh, oh ! C'est une très bonne réflexion, vraiment ! Le mensonge, la peur, la corruption... toutes ces réponses pourraient très bien convenir, n'est-ce pas ? Mais hélas, ma condition m'empêche de réfléchir à quoi que ce soit sur sujet. Oh, c'est vraiment frustrant ! Vous, Leonora, des pensées à ce sujet ?
- Hm. »
Je finis par fixer la jouvencelle du Lycan, me demandant d'abord ce qu'elle en pense, puis attendant également qu'elle dépose le cheminement de sa propre réflexion. A deux cerveaux, ça devrait aller, non ? En attendant, je cherche encore dans mon esprit d'autres mots qui peuvent également correspondre à l'énigme.
... Le complot ? Pourquoi pas...
Le tout en restant passif. Le tout, en laissant ce marché exister et poursuivre ses vices.
Mes pas lourds résonnent dans la ruelle sombre, tandis que je cherche des yeux Klak-Klak sur mon épaule. Enviant son innocence, sa neutralité, là, à écouter ses envies primaires, le tout dans une confiance mutuelle et naturelle fabriquée dans un lien que la Légende du Razkaal a mis du temps à tisser. Cette réflexion se retrouvera coupée par un nouveau laïus de notre archiviste.
« Au moment crucial, hein. »
Je comprends pourquoi on préfère le garder au chaud dans les interminables rayons de parchemins. Reste qu'il est un garnement cultivé, avec une gamberge suffisamment stimulée pour nous aider dans notre tâche, mais ne pas oublier que c'est à nous de mettre un point final à cette affaire. Proche d'une taverne dont je n'ai pas le souvenir d'avoir fréquenté, on plonge dans un boyau étriqué et sombre, marchant toujours normalement en avisant les sourcils levés la prestation de furtivité d'Elias dans sa manœuvre qui se voulait certainement exemplaire.
Il est courageux, c'est bien.
La progression donnait au voyage des allures de labyrinthes, et rapidement on se trouve dans un cul de sac. Le réflexe de renifler l'air ambiant arrive machinalement, pour tenter de sentir les derniers passages d'éventuelles personnes moins bienveillantes. Rien. Hormis le sang séché sur le sol qui veut tout et rien dire ; ça peut être autant les conséquences d'un piège pas très jouasse avec la chair humaine qu'un vol à la tire ou bien une pauvre victime surinée par un assassin ou un coupe-jarret qui s'est levé du mauvais poil. Écoutant les consignes, je me rapproche des tonneaux, haussant un sourcil sur la manœuvre des tonneaux. Qu'est-ce qu'il se passe si je les déplace du mauvais côté ? On va partir du principe que c'est pas important.
D'un signe de tête, je me penche et laisse la liberté au Dragonneau de retrouver le sol, des fois que quelque chose l'interpelle dans ce fouillis étrange. Effectivement, après avoir débarrassé le coin, on voit bien le porc gravé sur la plaque.
« Pas de mamelons, donc pas une truie, Elias. » Que je soupire, avec encore de la patience en réserve.
Je finis par croiser les bras, toujours deux doigts au menton, écoutant de nouveau l'énigme. Allant de nouveau dans le tourbillon d'une réflexion bien partie pour me donner la migraine. Chaque mot résonne dans ma caboche et ses échos affichent plusieurs interprétations différentes. Rien ne sert de se précipiter et appuyer sur la plaque, surtout qu'on n'est pas à l'abri d'une chiasserie qui peut nous coûter gros si on se foire.
« Cette énigme semble évoquer un concept abstrait plutôt qu'une personne ou une entité concrète. » Que je lâche, réfléchissant à voix haute.
Je tapote mon menton dans un rythme d'horloge. Dans l'ombre, passif, mais influent sur le monde. Sa parole est une arme. Ses murmures peuvent façonner le destin des nations. Hm...
« Le mensonge ? La peur ? La corruption ? »
Je finis par fixer Elias, puis la compagne du Lycan, une moue curieuse, en caressant la tête de Klak-Klak s'il est à proximité.
« Des idées ?
- Oh, oh ! C'est une très bonne réflexion, vraiment ! Le mensonge, la peur, la corruption... toutes ces réponses pourraient très bien convenir, n'est-ce pas ? Mais hélas, ma condition m'empêche de réfléchir à quoi que ce soit sur sujet. Oh, c'est vraiment frustrant ! Vous, Leonora, des pensées à ce sujet ?
- Hm. »
Je finis par fixer la jouvencelle du Lycan, me demandant d'abord ce qu'elle en pense, puis attendant également qu'elle dépose le cheminement de sa propre réflexion. A deux cerveaux, ça devrait aller, non ? En attendant, je cherche encore dans mon esprit d'autres mots qui peuvent également correspondre à l'énigme.
... Le complot ? Pourquoi pas...
- Résumé:
- Kieran renifle un peu l'environnement mais sans réponses concrètes de ce qui aurait pu se passer. Il réfléchit à l'énigme, pose Klak au sol, et propose le "mensonge", la "peur", et la corruption. En réfléchissant à d'autres pistes, à l'écoute de ses camarades pour réfléchir ensemble.
La Veuve Noire
Leonora de Hengebach
Messages : 264
crédits : 1837
crédits : 1837
Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyale neutre
Rang: B
Le silence enveloppait les ruelles étroites alors qu'ils avançaient vers ce qui devait être l'entrée discrète du marché noir. Le silence était palpable, seulement rompu par le son des pas feutrés sur les pavés humides, souvent rompu par les maladresses de celui qui devait être la tête bien pleine du groupe. La brune, son regard vif et scrutateur, observait Elias d'un air perplexe. Il semblait toujours trop agité, ses gestes nerveux trahissaient une tension sous-jacente. Il tripotait sans cesse ses lunettes, comme pour se rassurer. Son comportement étrange ne passait pas inaperçu aux yeux de Léonora, qui gardait une distance prudente. Autant le colosse qu’était Kieran lui semblait être quelqu’un de fiable, avec son petit lézard, qu’Elias…
En tête du petit groupe, ses compagnons d'infortune avançaient, semblant inconscients des signes d'inquiétude qui se dessinaient sur le visage d'Elias. Ils étaient plongés dans leur propre monde, concentrés sur leur destination. La de Hengebach savait que chaque pas les rapprochait un peu plus de l'entrée du marché noir, plus les règles habituelles de la société allaient se dissoudre dans les ombres. Elle se demandait ce qui poussait Elias à les accompagner dans cette dangereuse escapade, lui qui ne savait ni se battre, ni réfléchir à une simple énigme, mais elle gardait ses pensées pour elle-même, préférant observer et attendre.
Finalement, ils atteignirent l'entrée dissimulée dans une ruelle sombre, à l'abri des regards indiscrets. Ses compagnons toujours devant, elle resta en dernière ligne pour surveiller les arrières. Elle se préparait mentalement à ce qui les attendait de l'autre côté de ce mur, se demandant si Elias serait capable de surmonter son agitation pour affronter l'obscurité du marché noir, la discrétion serait de mise, encore fallait-il réussir à trouver la réponse.
Kieran déplaça les tonneaux, elle garda pour elle sa réflexion sur l’équipe qu’avait composé Séraphin… Si Elias l’intellectuel était incapable de réfléchir à une énigme, alors le Drakyn, cette montagne de muscles allait-il être capable de les bouger ou allait-il leur avouer qu’il n’était fait que de bulles d’air prêtes à exploser à la moindre épine ? Heureusement, il n’en était rien.
Les propositions de Kieran étaient intéressantes, loin d’être idiotes, aussi la jeune femme opinait du chef, prenant un moment pour réfléchir à la proposition, répond avec une pointe de sagesse et un calme contrastant avec l'enthousiasme d'Elias :
Effectivement, la peur, le mensonge et la corruption sont des forces insidieuses qui se cachent souvent dans l'ombre, influençant grandement le cours des choses. Mais que diriez-vous de la rumeur ? Elle aussi a le pouvoir de se dissimuler, de façonner les destinées sans jamais se montrer ouvertement. Elle voyage de bouche à oreille, distordant les vérités et semant parfois la zizanie. Elle peut transformer la perception d’une nation, voire du monde entier, sans jamais brandir une arme. C’est une réponse qui me semble tout aussi valable.
Ainsi, Léonora contribuait à la discussion avec une proposition qui élargit le champ de réflexion, ajoutant une nuance supplémentaire à l'analyse.
Il y a aussi le secret ou… l’épouse… Finit-elle en observant la réaction d’Elias.
Elle marqua une pause, ses prunelles émeraude s'illuminaient soudain d'une clarté inattendue, comme si un éclair de lucidité venait d'embraser son esprit assombri par le doute.
Ses mots résonnaient dans l'atmosphère chargée de l’impasse.
Et si nous ne cherchions pas un simple mot, mais un personnage public, politique... Nous cherchons à entrer dans le marché noir. Le code n'est certainement pas 'paquerette' ou 'lumineux'. L’énigme dit « QUI suis-je ? ». Si je la reprends…
Elle prit une longue inspiration .
« Je me cache dans les ombres, etc…, mais mon influence est vaste. » Cela viendrait donc des Ténèbres, du mal… « Mes mots sont des dagues pour ceux qui écoutent » Cela n’est peut être pas par le sens des mots, mais pourrait être aussi un dialecte. Vous me suivez ? Ensuite… les murmures, je ne sais plus la phrase… Mais murmurer c’est chuchoter…
Elle réfléchit encore en fronçant les sourcils, les yeux rivés sur les bottes en cuir noir.
« Chuchoter… Susurrer… c’est parler tout bas… parler tout bas, parler bas… Elle relève les yeux vers Elias. Le « Bas-parlé » ? « Je façonne les nations etc… » Qui est-ce qui nous met à mal ? Shoumeï, La république… Les Titans n’est-ce pas ? Donc, les Ténèbres, le bas-parlé, les Titans… X'o-rath et Zeî… la Chuchoteuse. Zeî ?
Elle observa la réaction de ses compagnons suite à sa réflexion.
Elias, visiblement galvanisé par le raisonnement de Leonora, se met à trépigner sur place, les mains agitées, frôlant ses lunettes sans arrêt comme pour en nettoyer les verres imaginaires.
Ah, Zeï, la Chuchoteuse ! C'est... c'est fascinant ! Oui, tout à fait, cela pourrait vraiment être elle ! Elle chuchote, influence, façonne le destin sans se montrer... exactement comme l'énigme le suggère !
Sa voix monte d'un octave dans l'excitation, sa curiosité piquée au vif.
Il se tourne vers Kieran et Leonora, son expression un mélange de nervosité et d'anticipation.
Imaginez, si la solution à cette énigme était un Titan ! Ce serait à la fois terrifiant et absolument incroyable, et ça collerait un peu au thème, n'est-ce pas ?
Il rit nerveusement, ajustant à nouveau ses lunettes qui semblent avoir une vie propre tant elles ne restent jamais en place.
Alors, euh, peut-être que nous pourrions essayer ?
Propose-t-il avec un enthousiasme maladroit, son sourire un peu trop large.
Je veux dire, si vous êtes d'accord, bien sûr ! Parce que, enfin, je peux rien confirmer à cause de "vous savez quoi", mais... oh, cela pourrait être une énigme vraiment élégante !
Ses yeux brillent de l'excitation du mystère, même s'il n'est pas tout à fait sûr de lui.
Puis, reprenant une bouffée d'air, il ajoute précipitamment,
Mais, évidemment, restons prudents, hein ? Si ce n'est pas ça, nous pourrions... rencontrer quelques petits soucis, comme vous dites.
Il esquisse un geste vers les traces de sang séché, sa tentative d'être léger ne masquant pas tout à fait son inquiétude.
Léonora trouvait Elias bien trop enthousiaste. Avec l'approbation silencieuse de Kieran et plus encore celle de Klak Klak, elle s'avança avec précaution vers la fameuse plaque dissimulant l'entrée du marché noir, consciente de l'importance de chaque geste dans cet environnement hostile. Elle sentait comme des regards lourds des ombres qui semblaient s'étirer depuis les recoins sombres de la ruelle.
À côté d'elle, Kieran et Klak Klak se tenaient prêts, leurs silhouettes émergeant dans la pénombre. Le premier, le visage fermé mais les sens en alerte, gardait un œil attentif sur leur environnement, prêt à réagir au moindre signe de danger. Klak Klak, quant à lui, émettait un léger cliquetis de ses mandibules.
Arrivée devant la plaque, elle sentit l'excitation monter en elle, mêlée à une pointe d'appréhension. Elle jeta un rapide coup d'œil derrière elle pour s'assurer qu'Elias était plus éloigné. Elle lui aurait bien proposé qu’il le fasse lui même, mais il allait lui répondre que ses mains ne pouvaient le faire à cause d’une vieille femme dans une cave sordide qui lui avait dit plus tôt qu’il avait la polio des doigts les jours impairs sous la pluie d’un vent d’Est. Mais son attention se recentra rapidement sur la tâche à accomplir.
Zeï, Zeï, Zeï répétait-elle en appuyant sur le panneau à chaque fois, à trois reprises comme l’avait suggéré le limier à lunettes.
Léonora était prête à réagir si cela devait mal se passer.
C'était le moment de vérité, allaient-ils pénétrer dans l'antre de l'interdit, de plonger dans les méandres sombres du marché noir, où les secrets étaient monnaie courante et où chaque transaction était imprégnée de risques. Et avec Elias dans leur sillage, Léonora se demandait si leur groupe était prêt à affronter les défis qui les attendaient au cœur de cette obscurité.
En tête du petit groupe, ses compagnons d'infortune avançaient, semblant inconscients des signes d'inquiétude qui se dessinaient sur le visage d'Elias. Ils étaient plongés dans leur propre monde, concentrés sur leur destination. La de Hengebach savait que chaque pas les rapprochait un peu plus de l'entrée du marché noir, plus les règles habituelles de la société allaient se dissoudre dans les ombres. Elle se demandait ce qui poussait Elias à les accompagner dans cette dangereuse escapade, lui qui ne savait ni se battre, ni réfléchir à une simple énigme, mais elle gardait ses pensées pour elle-même, préférant observer et attendre.
Finalement, ils atteignirent l'entrée dissimulée dans une ruelle sombre, à l'abri des regards indiscrets. Ses compagnons toujours devant, elle resta en dernière ligne pour surveiller les arrières. Elle se préparait mentalement à ce qui les attendait de l'autre côté de ce mur, se demandant si Elias serait capable de surmonter son agitation pour affronter l'obscurité du marché noir, la discrétion serait de mise, encore fallait-il réussir à trouver la réponse.
Kieran déplaça les tonneaux, elle garda pour elle sa réflexion sur l’équipe qu’avait composé Séraphin… Si Elias l’intellectuel était incapable de réfléchir à une énigme, alors le Drakyn, cette montagne de muscles allait-il être capable de les bouger ou allait-il leur avouer qu’il n’était fait que de bulles d’air prêtes à exploser à la moindre épine ? Heureusement, il n’en était rien.
Les propositions de Kieran étaient intéressantes, loin d’être idiotes, aussi la jeune femme opinait du chef, prenant un moment pour réfléchir à la proposition, répond avec une pointe de sagesse et un calme contrastant avec l'enthousiasme d'Elias :
Effectivement, la peur, le mensonge et la corruption sont des forces insidieuses qui se cachent souvent dans l'ombre, influençant grandement le cours des choses. Mais que diriez-vous de la rumeur ? Elle aussi a le pouvoir de se dissimuler, de façonner les destinées sans jamais se montrer ouvertement. Elle voyage de bouche à oreille, distordant les vérités et semant parfois la zizanie. Elle peut transformer la perception d’une nation, voire du monde entier, sans jamais brandir une arme. C’est une réponse qui me semble tout aussi valable.
Ainsi, Léonora contribuait à la discussion avec une proposition qui élargit le champ de réflexion, ajoutant une nuance supplémentaire à l'analyse.
Il y a aussi le secret ou… l’épouse… Finit-elle en observant la réaction d’Elias.
Elle marqua une pause, ses prunelles émeraude s'illuminaient soudain d'une clarté inattendue, comme si un éclair de lucidité venait d'embraser son esprit assombri par le doute.
Ses mots résonnaient dans l'atmosphère chargée de l’impasse.
Et si nous ne cherchions pas un simple mot, mais un personnage public, politique... Nous cherchons à entrer dans le marché noir. Le code n'est certainement pas 'paquerette' ou 'lumineux'. L’énigme dit « QUI suis-je ? ». Si je la reprends…
Elle prit une longue inspiration .
« Je me cache dans les ombres, etc…, mais mon influence est vaste. » Cela viendrait donc des Ténèbres, du mal… « Mes mots sont des dagues pour ceux qui écoutent » Cela n’est peut être pas par le sens des mots, mais pourrait être aussi un dialecte. Vous me suivez ? Ensuite… les murmures, je ne sais plus la phrase… Mais murmurer c’est chuchoter…
Elle réfléchit encore en fronçant les sourcils, les yeux rivés sur les bottes en cuir noir.
« Chuchoter… Susurrer… c’est parler tout bas… parler tout bas, parler bas… Elle relève les yeux vers Elias. Le « Bas-parlé » ? « Je façonne les nations etc… » Qui est-ce qui nous met à mal ? Shoumeï, La république… Les Titans n’est-ce pas ? Donc, les Ténèbres, le bas-parlé, les Titans… X'o-rath et Zeî… la Chuchoteuse. Zeî ?
Elle observa la réaction de ses compagnons suite à sa réflexion.
Elias, visiblement galvanisé par le raisonnement de Leonora, se met à trépigner sur place, les mains agitées, frôlant ses lunettes sans arrêt comme pour en nettoyer les verres imaginaires.
Ah, Zeï, la Chuchoteuse ! C'est... c'est fascinant ! Oui, tout à fait, cela pourrait vraiment être elle ! Elle chuchote, influence, façonne le destin sans se montrer... exactement comme l'énigme le suggère !
Sa voix monte d'un octave dans l'excitation, sa curiosité piquée au vif.
Il se tourne vers Kieran et Leonora, son expression un mélange de nervosité et d'anticipation.
Imaginez, si la solution à cette énigme était un Titan ! Ce serait à la fois terrifiant et absolument incroyable, et ça collerait un peu au thème, n'est-ce pas ?
Il rit nerveusement, ajustant à nouveau ses lunettes qui semblent avoir une vie propre tant elles ne restent jamais en place.
Alors, euh, peut-être que nous pourrions essayer ?
Propose-t-il avec un enthousiasme maladroit, son sourire un peu trop large.
Je veux dire, si vous êtes d'accord, bien sûr ! Parce que, enfin, je peux rien confirmer à cause de "vous savez quoi", mais... oh, cela pourrait être une énigme vraiment élégante !
Ses yeux brillent de l'excitation du mystère, même s'il n'est pas tout à fait sûr de lui.
Puis, reprenant une bouffée d'air, il ajoute précipitamment,
Mais, évidemment, restons prudents, hein ? Si ce n'est pas ça, nous pourrions... rencontrer quelques petits soucis, comme vous dites.
Il esquisse un geste vers les traces de sang séché, sa tentative d'être léger ne masquant pas tout à fait son inquiétude.
Léonora trouvait Elias bien trop enthousiaste. Avec l'approbation silencieuse de Kieran et plus encore celle de Klak Klak, elle s'avança avec précaution vers la fameuse plaque dissimulant l'entrée du marché noir, consciente de l'importance de chaque geste dans cet environnement hostile. Elle sentait comme des regards lourds des ombres qui semblaient s'étirer depuis les recoins sombres de la ruelle.
À côté d'elle, Kieran et Klak Klak se tenaient prêts, leurs silhouettes émergeant dans la pénombre. Le premier, le visage fermé mais les sens en alerte, gardait un œil attentif sur leur environnement, prêt à réagir au moindre signe de danger. Klak Klak, quant à lui, émettait un léger cliquetis de ses mandibules.
Arrivée devant la plaque, elle sentit l'excitation monter en elle, mêlée à une pointe d'appréhension. Elle jeta un rapide coup d'œil derrière elle pour s'assurer qu'Elias était plus éloigné. Elle lui aurait bien proposé qu’il le fasse lui même, mais il allait lui répondre que ses mains ne pouvaient le faire à cause d’une vieille femme dans une cave sordide qui lui avait dit plus tôt qu’il avait la polio des doigts les jours impairs sous la pluie d’un vent d’Est. Mais son attention se recentra rapidement sur la tâche à accomplir.
Zeï, Zeï, Zeï répétait-elle en appuyant sur le panneau à chaque fois, à trois reprises comme l’avait suggéré le limier à lunettes.
Léonora était prête à réagir si cela devait mal se passer.
C'était le moment de vérité, allaient-ils pénétrer dans l'antre de l'interdit, de plonger dans les méandres sombres du marché noir, où les secrets étaient monnaie courante et où chaque transaction était imprégnée de risques. Et avec Elias dans leur sillage, Léonora se demandait si leur groupe était prêt à affronter les défis qui les attendaient au cœur de cette obscurité.
- Résumé ::
- Léo suit le groupe, et garde toujours un oeil sur Elias en qui elle ne fait pas totalement confiance. Ensuite elle réfléchit avec la seule personne doté d'un cerveau qui fonctionne normalement à la solution. Elle prend ensuite l'initiative de donner "Zeï" comme réponse à l'énigme.
Elle répète "Zeï" trois fois et appuie sur le panneau en même temps. Comme suggéré par Elias. Elle se tient prête à réagir, ses sens en alerte en cas d'erreur.
Affilié à la République
Klak-Klak Boom
Messages : 127
crédits : 1247
crédits : 1247
Info personnage
Race: Hybride
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: D
Il y avait dans la caboche de la Salamandre des problématiques qui, de toute évidence, n'atteignaient que très peu ses compagnons de route. La pluie étant encore toute fraîche, l'air empestait l'humidité et les flaques parsemant les pavés inégaux et mal imbriqués demeuraient légion. L'épaule protectrice de son porteur le rassurait un poil mais il ne pouvait s'empêcher de jeter -lorsqu'il n'était pas affairé à se nettoyer les oreilles en les grattant frénétiquement- des regards de pure désapprobation face aux marres d'eau sale qui les encerclait.
S'il ne s'intéressa que très sommairement aux dialogues de ses camarades, il s'éveilla entièrement lorsque les grosses paluches de Kieran le saisirent et qu'il vint, non sans un certain effroi, être déposé à proximité de ces fichus marres léthales qu'il abhorrait tant. Battant l'air avec ses pattes arrière, Klak-Klak essaya par tous les moyens d'exprimer son mécontentement en bredouillant des non-sens mais l'attention du Drakyn était déjà intégralement portée sur cette affaire d'énigme qui, bien qu'essentielle à leur progression, passait à des kilomètres au dessus de la tête du petit monstre.
Privé de la chaleur de l'épaule de son protecteur pour se retrouver par terre, sur ce sol luisant et dégoutant, Klak-Klak pesta en poussant des feulements qui furent ignorés mais la foule de nouveaux parfums eut au moins le mérite de le détourner passagèrement de sa colère. Explorant les environs à quatre pattes, il accorda un regard en biais au panneau représentant un cochon -et non une truie- pour finalement aller s'aventurer entre une paire de tonneaux à la recherche de trésors susceptibles de capter son intérêt. Au delà des quelques déchets communs et d'un rat qui passait par là et fut surpris de subir la visite de la Salamandre, il n'y eut rien de particulier à relever lors de cette exploration.
A la manière d'un chat, la sale bête au pelage parsemé d'écailles se lança sans raison bien définie à la poursuite du petit rongeur, défonçant conserves et morceaux de tôle qui se trouvaient sur son parcours tout en émettant furtivement des grognements vicieux. Le pauvre rat poussa un râle surraigu lorsque la pogne griffue de Klak-Klak se referma sur son corps velu et s'il tenta maladroitement de mordre son agresseur dans un vain espoir d'échapper à son emprise, il rencontra aussitôt les crocs embrasés de la Salamandre qui vint le broyer pour en faire de la compote fumante qu'il vint engloutir prestement. Alors que l'animal savourait sa prise du moment, il fut attiré par le son de la voix de Léonora qui venait de répéter par trois fois un mot dont la sonorité n'était pas inconnue pour Klak-Klak.
S'extirpant du foutoir dans lequel il s'était empêtré dans son égarement, Klak-Klak joua des coudes pour repousser les amas de déchet qui le recouvraient et leva ses oreilles pointues en direction des sons pour découvrir, non sans confusion, l'étrange manœuvre qu'avaient choisi d'entreprendre ses collègues du jour. Il gambada à quatre pattes jusqu'à Kieran et tira sa poche de pantalon pour attirer son attention avant de lancer d'un air inquiet :
"Pal'dohgah dell'Habar nah et ti. Wo bélla Sélaphin dekki ? Oulé Sélaphin ?"
Le bruit de l'interrupteur mit un terme à ses interrogations.
S'il ne s'intéressa que très sommairement aux dialogues de ses camarades, il s'éveilla entièrement lorsque les grosses paluches de Kieran le saisirent et qu'il vint, non sans un certain effroi, être déposé à proximité de ces fichus marres léthales qu'il abhorrait tant. Battant l'air avec ses pattes arrière, Klak-Klak essaya par tous les moyens d'exprimer son mécontentement en bredouillant des non-sens mais l'attention du Drakyn était déjà intégralement portée sur cette affaire d'énigme qui, bien qu'essentielle à leur progression, passait à des kilomètres au dessus de la tête du petit monstre.
Privé de la chaleur de l'épaule de son protecteur pour se retrouver par terre, sur ce sol luisant et dégoutant, Klak-Klak pesta en poussant des feulements qui furent ignorés mais la foule de nouveaux parfums eut au moins le mérite de le détourner passagèrement de sa colère. Explorant les environs à quatre pattes, il accorda un regard en biais au panneau représentant un cochon -et non une truie- pour finalement aller s'aventurer entre une paire de tonneaux à la recherche de trésors susceptibles de capter son intérêt. Au delà des quelques déchets communs et d'un rat qui passait par là et fut surpris de subir la visite de la Salamandre, il n'y eut rien de particulier à relever lors de cette exploration.
A la manière d'un chat, la sale bête au pelage parsemé d'écailles se lança sans raison bien définie à la poursuite du petit rongeur, défonçant conserves et morceaux de tôle qui se trouvaient sur son parcours tout en émettant furtivement des grognements vicieux. Le pauvre rat poussa un râle surraigu lorsque la pogne griffue de Klak-Klak se referma sur son corps velu et s'il tenta maladroitement de mordre son agresseur dans un vain espoir d'échapper à son emprise, il rencontra aussitôt les crocs embrasés de la Salamandre qui vint le broyer pour en faire de la compote fumante qu'il vint engloutir prestement. Alors que l'animal savourait sa prise du moment, il fut attiré par le son de la voix de Léonora qui venait de répéter par trois fois un mot dont la sonorité n'était pas inconnue pour Klak-Klak.
S'extirpant du foutoir dans lequel il s'était empêtré dans son égarement, Klak-Klak joua des coudes pour repousser les amas de déchet qui le recouvraient et leva ses oreilles pointues en direction des sons pour découvrir, non sans confusion, l'étrange manœuvre qu'avaient choisi d'entreprendre ses collègues du jour. Il gambada à quatre pattes jusqu'à Kieran et tira sa poche de pantalon pour attirer son attention avant de lancer d'un air inquiet :
"Pal'dohgah dell'Habar nah et ti. Wo bélla Sélaphin dekki ? Oulé Sélaphin ?"
Le bruit de l'interrupteur mit un terme à ses interrogations.
- Résumé:
- Klak-Klak n'apprécie pas d'avoir été posé par terre et se venge sur un pauvre rat, qu'il bouffe. Il revient ensuite vers le groupe et demande à Kieran où est Séraphin, ce qui n'est vraiment pas la question numéro 1 du moment. C'est à peu près tout.
Légende du Razkaal
Seraphin du Razkaal
Messages : 253
crédits : 494
crédits : 494
Info personnage
Race: Lycanthrope
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Devancer l'Assemblée, Découvrir la vérité
Pour la République
Alors que la compagnie se tentait à répondre à l'énigme, un cliquetis mécanique sourd résonnait dans le corridor sombre, pareil au tic-tac d'une horloge ancienne. La porte s'ouvrait lentement, grondant sur ses gonds comme un vieux dragon mécontent, révélant un couloir obscur où quelques torches éparses jetaient des lueurs vacillantes sur les murs de pierre brute.
Elias, ses yeux pétillants derrière ses lunettes constamment remises en place, claquait des mains avec un enthousiasme maladroit. "Incroyable, n'est-ce pas ? Zeï, celle qui murmure dans l'ombre de l'histoire, était la clé de cette porte secrète. C'est tout un symbole, comme une métaphore vivante de l'influence cachée qu'elle exerce !" Sa voix, teintée d'une excitation nerveuse, portait dans l'écho du corridor comme le chant d'un oiseau égaré dans une cathédrale abandonnée.
Les pavés humides sous leurs pieds murmuraient des secrets à chaque pas, et l'air frais portait l'odeur métallique de l'eau stagnante et le parfum lointain des mystères enfouis. Le groupe descendait le long de l'escalier qui serpentait vers les profondeurs, une descente dans les entrailles de la terre où le passé et le présent semblaient se fondre.
Au bout de l'escalier, un faux carrefour se dévoilait : deux voies étaient barrées par des grilles en fer forgé, ornées de motifs en spirale, tandis que la troisième ouvrait sur un dédale plus sombre encore. Les grilles, rongées par la rouille, étaient entrelacées de vignes qui semblaient consumer le métal comme un souvenir s'efface lentement dans l'esprit.
"Choisir est un art, n'est-ce pas ?" murmura Elias, en regardant les passages bloqués comme on scrute des chemins de vie jamais empruntés.
Ils optaient pour l'unique chemin libre, et la descente les menait à un ancien réseau d'égoûts, transformé au fil des décennies en un marché noir labyrinthique. Ce lieu, autrefois veine de la ville, drainait maintenant le commerce des ombres. Les murs suintaient d'histoire, et chaque recoin semblait chuchoter des récits de transactions cachées et de destins entrelacés.
Lorsqu'ils parvenaient enfin au seuil d'une vaste salle, la scène qui se dévoilait était celle d'une foire aux monstres. Des cages de toutes tailles alignées, certaines abritant des créatures qui auraient pu peupler les cauchemars des enfants : des Kokots aux ailes de feu, des Cerberus aux regards ardents, et des Rindos, dont les corps massifs étaient presque camouflés par des végétations symbiotiques.
Avant qu'ils ne puissent s'infiltrer dans le lieu, c'est un homme de stature imposante et au crâne dégarni, le visage buriné par les épreuves et les combats, les accueillait. "C'est maintenant que vous vous pointez ? Ca fait trois heures que ça a commencé, on peut pas dire que vous soyez du ceux qui prennent la ponctualité à cœur !". Lorsque son regard descendit, c'est vers le Dragon du Razkaal que son attention se porta, avant qu'il ne reprenne avec un rire tonitruant qui résonnait contre les voûtes de pierre : "Attendez, c'est vraiment "ça" votre produit ? Vous croyez vraiment que cette petite bête va faire sensation ici ? Oh, les temps ont bien changé, c'est plus comme l'avant dernière édition d'il y'a 4 ans ! Mais allez, entrez, voyons ce que vous pouvez faire avec ça, j'vous parie que personne n'en voudra d'votre lézard avec ce qu'on a sur les stands aujourd'hui !" raillait-il, désignant la salle d'un geste amical.
Et alors qu'ils pouvaient à présent pénétrer plus en avant dans le marché, un autre personnage, sec et nerveux, armé d'un calepin, s'approchait rapidement. "Vous êtes qui, exactement ? Une salamandre humanoïde, ça sort de l'ordinaire…" demandait-il d'une voix où perçait une irritation professionnelle tandis qu'il semblait rechercher le dragonnet dans l'amas d'encre de son carnet. "Ah, toujours ces retardataires !" se plaignit-il, avant de tourner une nouvelle page et de s'armer de sa plume, prêt à saisir quelques informations. "Bon, écoutez, on va faire simple : donnez-moi son nom de scène, son sexe, sa race, et on le note pour le championnat. Il faut que les paris continuent, ou cette année sera un échec cuisant, vous m'comprenez ?"
Le commissaire-priseur, agité, griffonnait déjà dans son calepin, tout en lançant des regards inquiets vers un tunnel d'où provenaient des bruits de chaînes et de grognements profonds. "Et faites vite, s'il vous plaît. Le Behemoth a dévoré tous ses adversaires. Si personne ne le défie, il sera déclaré vainqueur par forfait dans même pas 20 minutes ! J'vous dédommagerai pour ce que vous vouliez en tirer aux enchères de base... Allons, allons !"
Elias, toujours à l'écart, lançait à ses compagnons, un sourire mi-figue mi-raisin : "Eh bien, qu'est-ce que c'est que ce bazar ? Nous voilà transformés en imprésarios de l'arène ! Qui l'eût cru ?" Sa légèreté tentait de masquer l'urgence de leur situation, tandis que les échos des cages remplies de créatures ajoutaient une dimension presque surréaliste à leur quête initiale contre l'Assemblée.
***
Informations :
- Vous pourrez interagir comme vous souhaitez avec Elias et les autres protagonistes, partagez moi vos questions et actions par Discord et je vous informerai de ses réponses et réactions, ainsi que celles des autres possibles intervenants afin que vous puissiez construire votre post.
Elias, ses yeux pétillants derrière ses lunettes constamment remises en place, claquait des mains avec un enthousiasme maladroit. "Incroyable, n'est-ce pas ? Zeï, celle qui murmure dans l'ombre de l'histoire, était la clé de cette porte secrète. C'est tout un symbole, comme une métaphore vivante de l'influence cachée qu'elle exerce !" Sa voix, teintée d'une excitation nerveuse, portait dans l'écho du corridor comme le chant d'un oiseau égaré dans une cathédrale abandonnée.
Les pavés humides sous leurs pieds murmuraient des secrets à chaque pas, et l'air frais portait l'odeur métallique de l'eau stagnante et le parfum lointain des mystères enfouis. Le groupe descendait le long de l'escalier qui serpentait vers les profondeurs, une descente dans les entrailles de la terre où le passé et le présent semblaient se fondre.
Au bout de l'escalier, un faux carrefour se dévoilait : deux voies étaient barrées par des grilles en fer forgé, ornées de motifs en spirale, tandis que la troisième ouvrait sur un dédale plus sombre encore. Les grilles, rongées par la rouille, étaient entrelacées de vignes qui semblaient consumer le métal comme un souvenir s'efface lentement dans l'esprit.
"Choisir est un art, n'est-ce pas ?" murmura Elias, en regardant les passages bloqués comme on scrute des chemins de vie jamais empruntés.
Ils optaient pour l'unique chemin libre, et la descente les menait à un ancien réseau d'égoûts, transformé au fil des décennies en un marché noir labyrinthique. Ce lieu, autrefois veine de la ville, drainait maintenant le commerce des ombres. Les murs suintaient d'histoire, et chaque recoin semblait chuchoter des récits de transactions cachées et de destins entrelacés.
Lorsqu'ils parvenaient enfin au seuil d'une vaste salle, la scène qui se dévoilait était celle d'une foire aux monstres. Des cages de toutes tailles alignées, certaines abritant des créatures qui auraient pu peupler les cauchemars des enfants : des Kokots aux ailes de feu, des Cerberus aux regards ardents, et des Rindos, dont les corps massifs étaient presque camouflés par des végétations symbiotiques.
Avant qu'ils ne puissent s'infiltrer dans le lieu, c'est un homme de stature imposante et au crâne dégarni, le visage buriné par les épreuves et les combats, les accueillait. "C'est maintenant que vous vous pointez ? Ca fait trois heures que ça a commencé, on peut pas dire que vous soyez du ceux qui prennent la ponctualité à cœur !". Lorsque son regard descendit, c'est vers le Dragon du Razkaal que son attention se porta, avant qu'il ne reprenne avec un rire tonitruant qui résonnait contre les voûtes de pierre : "Attendez, c'est vraiment "ça" votre produit ? Vous croyez vraiment que cette petite bête va faire sensation ici ? Oh, les temps ont bien changé, c'est plus comme l'avant dernière édition d'il y'a 4 ans ! Mais allez, entrez, voyons ce que vous pouvez faire avec ça, j'vous parie que personne n'en voudra d'votre lézard avec ce qu'on a sur les stands aujourd'hui !" raillait-il, désignant la salle d'un geste amical.
Et alors qu'ils pouvaient à présent pénétrer plus en avant dans le marché, un autre personnage, sec et nerveux, armé d'un calepin, s'approchait rapidement. "Vous êtes qui, exactement ? Une salamandre humanoïde, ça sort de l'ordinaire…" demandait-il d'une voix où perçait une irritation professionnelle tandis qu'il semblait rechercher le dragonnet dans l'amas d'encre de son carnet. "Ah, toujours ces retardataires !" se plaignit-il, avant de tourner une nouvelle page et de s'armer de sa plume, prêt à saisir quelques informations. "Bon, écoutez, on va faire simple : donnez-moi son nom de scène, son sexe, sa race, et on le note pour le championnat. Il faut que les paris continuent, ou cette année sera un échec cuisant, vous m'comprenez ?"
Le commissaire-priseur, agité, griffonnait déjà dans son calepin, tout en lançant des regards inquiets vers un tunnel d'où provenaient des bruits de chaînes et de grognements profonds. "Et faites vite, s'il vous plaît. Le Behemoth a dévoré tous ses adversaires. Si personne ne le défie, il sera déclaré vainqueur par forfait dans même pas 20 minutes ! J'vous dédommagerai pour ce que vous vouliez en tirer aux enchères de base... Allons, allons !"
Elias, toujours à l'écart, lançait à ses compagnons, un sourire mi-figue mi-raisin : "Eh bien, qu'est-ce que c'est que ce bazar ? Nous voilà transformés en imprésarios de l'arène ! Qui l'eût cru ?" Sa légèreté tentait de masquer l'urgence de leur situation, tandis que les échos des cages remplies de créatures ajoutaient une dimension presque surréaliste à leur quête initiale contre l'Assemblée.
Informations :
- Vous pourrez interagir comme vous souhaitez avec Elias et les autres protagonistes, partagez moi vos questions et actions par Discord et je vous informerai de ses réponses et réactions, ainsi que celles des autres possibles intervenants afin que vous puissiez construire votre post.
- Règles:
- - Le rythme sera d'un tour semaine, plus si les joueurs sont plus rapides.
- Des résumés très complets vont seront demandés à chaque fin de post afin d'éviter toute mauvaise compréhension.
- On discutera par Discord pour préparer vos réponses afin que vous ayez toutes les informations nécessaires.
- Vous disposez des PNJs de Seraphin, ses Limiers de la Meute, ils sont à vos ordres le temps de cette PA.
- ATTENTION : Vous ne serez pas considérés comme des dieux, ou comme safes lors de cette PA. Même en tant que Maître du Jeu il me sera impossible de sauver vos personnages s'ils se décident à foncer tête baissée dans une armée sans avoir les capacités ou soutiens pour s'en sortir.
- Aussi, aucun résultat n'est prédéterminé, que ce soit lors des phases d'exploration ou de combat. Face à un boss, vous pourrez aussi bien le détruire en un tour si vous êtes des génies du crime et que vous faites le move parfait, comme ne pas le vaincre si vos personnages ne font pas ce qu'il faut pour. Il en est donc de même pour le résultat global de cette PA.
- Chaque situation, chaque individu aura un nombre de paramètres préétablis et immuables, il sera de votre ressort d'identifier ces paramètres et d'agir en conséquence. En somme, on vise du réalisme.
torture, blessure, infirmité, supplice psychologique, mort etc...
Liens :
Troupes - Démons - Présentation de base
La Veuve Noire
Leonora de Hengebach
Messages : 264
crédits : 1837
crédits : 1837
Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyale neutre
Rang: B
Léonora observa attentivement le motif en spirale ornant les grilles en fer forgé, se demandant ce qu'il pouvait bien ou signifier. Elle se tourna vers Elias, « le cerveau du groupe », dont les connaissances étaient inestimables selon le Cerbère du Razkaal.
Elias, commença-t-elle, que pensez-vous de cela ? Cette spirale, que peut elle représenter ? Elle semble être plus qu’une simple décoration. D'un geste déterminé, saisit fermement la grille. Elle la secoua doucement, comme si elle tentait d'extraire des réponses cachées dans le métal rouillé, mais c’était bien verrouillé.
Sans le moindre avertissement, Klak Klak, avec agilité, bondit sur ses épaules. Sous le poids inattendu, elle vacilla, se plia légèrement sous l'effort pour maintenir son équilibre. Elle trébucha un pas en avant, ses bras s'écartant pour stabiliser la soudaine charge sur son dos.
Et bien Klak… Tu ne dois pas manger que des pommes toi.
Elle le laissa se placer comme il le souhaitait, la jeune femme serra les dents jusqu’à ce qu’il soit installé à sa convenance…
Elias, l'air conspirateur, se pencha vers Leonora, ses yeux pétillant d'anticipation. Ah, la spirale! Un symbole mystérieux, souvent lié aux anciens mystères de la magie et du cosmos, n'est-ce pas ? Il marqua une pause dramatique, scrutant la grille comme s'il allait révéler un secret de longue date. Puis, son sourire s'élargit en un rictus comique. Mais en réalité, c'est juste l'ancien symbole des égouts républicains. Une façon tout à fait pragmatique et moins excitante de signaler des voies d'eau souterraines, rien de plus! Sa voix trahissait un mélange de déception feinte et d'amusement.
Après cette explication décevante, ils descendirent le réseau jusqu’au fameux marché noir. Ils furent interpelés. Léonora fixa l'homme de stature imposante, son expression imperturbable malgré le poids de la salamandre sur ses épaules, alors que ses paroles moqueuses résonnaient encore.
Cette 'petite bête', comme vous dites, vaut bien plus que ce que vos yeux peuvent voir , rétorqua-t-elle d'une voix froide, ses yeux ne quittant pas ceux de l'homme. Et Nous ne sommes pas là pour ça.
Elias, commença-t-elle, sa voix basse mais ferme, tandis que l’homme qui n’avait pas attendu sa réponse tournait les talons. Il se passe quoi ici au juste ? J’ai l’impression que nous ne sommes pas tout à fait alignés sur ce que nous sommes venus faire. Pour ne pas employer le mot « mission » avec toutes les oreilles qui trainent.
A peine avaient-ils fait un pas que déjà un second homme les interpela. Léonora fronça des sourcils en écoutant le commissaire-priseur. Elle échangea un regard bref avec Elias et Kieran, mesurant rapidement leurs options, sans doute à la hâte.
Comme dit à votre… Collègue… nous ne sommes pas ici pour participer à vos jeux ou paris., répondit-elle fermement. Mais c’était sans compter sur l’intervention d’Elias qui n’avait pas l’air contre l’idée.
Vous n’êtes pas réellement sérieux ? chuchota-elle une seconde fois, tout en cherchant l’aide de Kieran du regard.
Le commissaire-priseur, son regard aiguisé par la suspicion, fronça les sourcils en entendant la répartie de la Dame de Hengebach. Il effleura du doigt la poignée de sa dague dissimulée, faisant signe discrètement à quelques silhouettes encapuchonnées de se rapprocher subtilement du groupe.
Attendez un instant, commença-t-il, sa voix s'élevant légèrement, marquée par une menace à peine voilée. Je réfléchis...Non, je suis certain de n'avoir jamais vu vos visages auparavant, même si la silhouette du grand dadais me dit quelque chose. Et ici, nous n'ouvrons nos portes qu'à ceux en qui nous pouvons avoir "confiance". Qui vous a donc invités à ce rassemblement discret entre "amis" ?
Sa main se crispa autour de la dague, prêt à agir selon la réponse.
Elias, captant la tension croissante, s'interposa rapidement, son ton jovial teinté d'une nervosité palpable.
Oh, ce qu'elle voulait dire que nous sommes... euh... des participants, oui, exactement ! Mais pas au sens traditionnel. Nous sommes ici pour... évaluer nos options, voyez-vous ? C'est une forme de participation, n'est-ce pas ?
Sa tentative de détendre l'atmosphère était manifeste, bien que maladroite, tandis qu'il lançait à Leonora un regard qui criait presque de coopérer pour éviter une fin prématurée avant de se pencher légèrement et lui murmurer d'une voix assez basse pour que seul elle puisse entendre.
Nous ne sommes pas exactement les bienvenus ici de base. Jouer le jeu pourrait littéralement sauver nos cous, et j'aime mon cou...
Son murmure était teinté d'une urgence discrète, soulignant l'importance de leur déguisement en criminels convaincants pour naviguer sans encombre dans les eaux troubles du marché noir.
Avec un hochement de tête à Elias, Léonora compris qu'ils devraient continuer à naviguer prudemment. Le regard scrutateur du commissaire-priseur sur elle, elle leva les sourcils, sa posture se redressant légèrement. Son regard était franc, mais empreint d'une touche d'amusement subtil.
À votre avis, qu'est-ce que je suis venue faire avec cette bestiole ici même ? répéta-t-elle, son ton teinté d'une légère ironie. Elle marqua une pause, laissant ses mots planer dans l'air avant d'ajouter avec un sourire en coin.
Peut-être que j'espérais le faire participer. Il faut se détendre, on va relancer vos combats, vous ne serez pas déçu, croyez-moi. Ajouta-t-elle en caressant la tête de Klak. Tu vas leur montrer n’est-ce pas ?
Son regard se posa sur le l’homme, un peu de charme muet dans ses yeux. Elle était prête à jouer le jeu, à tourner en dérision la situation tendue dans laquelle ils se trouvaient. Après tout, parfois, un peu d'humour pouvait désamorcer les tensions plus efficacement que n'importe quelle explication sérieuse.
L'homme de stature imposante observa Leonora avec une méfiance croissante, scrutant le petit Klak-Klak, puis les yeux de la jeune femme. Son visage se durcit quand un grognement sourd émana d'une cage non loin, où un terrarus massif, le corps parsemé de plaques osseuses, fixait Klak-Klak avec hostilité avec de pousser un brame puissant et cinglant dans sa direction, comme pour réclamer sa mort. L'air vibrait de la tension entre les différentes créatures présentes, toutes plus violentes les unes que les autres.
Peut-être bien, madame, répondit le commissaire-priseur avec une pointe de sarcasme, ses doigts effleurant la poignée de sa dague cachée sous sa veste. Mais nous prenons la sécurité très au sérieux ici. Cela inclut savoir exactement qui foule nos sols et pourquoi. Son regard se fit plus incisif. Qui vous a donc invités dans notre petite réunion ?
Elle pesta intérieurement. La tentative de charme échoua, cette tentative était inhabituelle pour elle car elle n'était tout simplement pas habile dans ce domaine. Que ses compagnons la tuent si elle venait à renouveler l'expérience.
À côté de Leonora, Elias inclina discrètement sa tête vers elle et Kieran, murmurant juste assez fort pour qu'ils entendent. Rappelons-nous pourquoi nous sommes vraiment ici, Leonora, Kieran. Il y a un agent de l'Assemblée caché quelque part parmi cette foule. Restons concentrés. Sa voix était un mélange de tension et de prudence, un rappel de leur mission dangereuse dans ce nid de vipères.
Soudain, les lumières tremblèrent et un cri perçant résonna à travers le marché noir, provenant des profondeurs des tunnels. Le son, grave et terrifiant, fit sursauter plusieurs des brigands alentour, certains portant la main à leurs armes, le regard tourné vers l'obscurité d'où le cri semblaitémerger. Etait-ce le Behemoth ?[/color]
Elias, commença-t-elle, que pensez-vous de cela ? Cette spirale, que peut elle représenter ? Elle semble être plus qu’une simple décoration. D'un geste déterminé, saisit fermement la grille. Elle la secoua doucement, comme si elle tentait d'extraire des réponses cachées dans le métal rouillé, mais c’était bien verrouillé.
Sans le moindre avertissement, Klak Klak, avec agilité, bondit sur ses épaules. Sous le poids inattendu, elle vacilla, se plia légèrement sous l'effort pour maintenir son équilibre. Elle trébucha un pas en avant, ses bras s'écartant pour stabiliser la soudaine charge sur son dos.
Et bien Klak… Tu ne dois pas manger que des pommes toi.
Elle le laissa se placer comme il le souhaitait, la jeune femme serra les dents jusqu’à ce qu’il soit installé à sa convenance…
Elias, l'air conspirateur, se pencha vers Leonora, ses yeux pétillant d'anticipation. Ah, la spirale! Un symbole mystérieux, souvent lié aux anciens mystères de la magie et du cosmos, n'est-ce pas ? Il marqua une pause dramatique, scrutant la grille comme s'il allait révéler un secret de longue date. Puis, son sourire s'élargit en un rictus comique. Mais en réalité, c'est juste l'ancien symbole des égouts républicains. Une façon tout à fait pragmatique et moins excitante de signaler des voies d'eau souterraines, rien de plus! Sa voix trahissait un mélange de déception feinte et d'amusement.
Après cette explication décevante, ils descendirent le réseau jusqu’au fameux marché noir. Ils furent interpelés. Léonora fixa l'homme de stature imposante, son expression imperturbable malgré le poids de la salamandre sur ses épaules, alors que ses paroles moqueuses résonnaient encore.
Cette 'petite bête', comme vous dites, vaut bien plus que ce que vos yeux peuvent voir , rétorqua-t-elle d'une voix froide, ses yeux ne quittant pas ceux de l'homme. Et Nous ne sommes pas là pour ça.
Elias, commença-t-elle, sa voix basse mais ferme, tandis que l’homme qui n’avait pas attendu sa réponse tournait les talons. Il se passe quoi ici au juste ? J’ai l’impression que nous ne sommes pas tout à fait alignés sur ce que nous sommes venus faire. Pour ne pas employer le mot « mission » avec toutes les oreilles qui trainent.
A peine avaient-ils fait un pas que déjà un second homme les interpela. Léonora fronça des sourcils en écoutant le commissaire-priseur. Elle échangea un regard bref avec Elias et Kieran, mesurant rapidement leurs options, sans doute à la hâte.
Comme dit à votre… Collègue… nous ne sommes pas ici pour participer à vos jeux ou paris., répondit-elle fermement. Mais c’était sans compter sur l’intervention d’Elias qui n’avait pas l’air contre l’idée.
Vous n’êtes pas réellement sérieux ? chuchota-elle une seconde fois, tout en cherchant l’aide de Kieran du regard.
Le commissaire-priseur, son regard aiguisé par la suspicion, fronça les sourcils en entendant la répartie de la Dame de Hengebach. Il effleura du doigt la poignée de sa dague dissimulée, faisant signe discrètement à quelques silhouettes encapuchonnées de se rapprocher subtilement du groupe.
Attendez un instant, commença-t-il, sa voix s'élevant légèrement, marquée par une menace à peine voilée. Je réfléchis...Non, je suis certain de n'avoir jamais vu vos visages auparavant, même si la silhouette du grand dadais me dit quelque chose. Et ici, nous n'ouvrons nos portes qu'à ceux en qui nous pouvons avoir "confiance". Qui vous a donc invités à ce rassemblement discret entre "amis" ?
Sa main se crispa autour de la dague, prêt à agir selon la réponse.
Elias, captant la tension croissante, s'interposa rapidement, son ton jovial teinté d'une nervosité palpable.
Oh, ce qu'elle voulait dire que nous sommes... euh... des participants, oui, exactement ! Mais pas au sens traditionnel. Nous sommes ici pour... évaluer nos options, voyez-vous ? C'est une forme de participation, n'est-ce pas ?
Sa tentative de détendre l'atmosphère était manifeste, bien que maladroite, tandis qu'il lançait à Leonora un regard qui criait presque de coopérer pour éviter une fin prématurée avant de se pencher légèrement et lui murmurer d'une voix assez basse pour que seul elle puisse entendre.
Nous ne sommes pas exactement les bienvenus ici de base. Jouer le jeu pourrait littéralement sauver nos cous, et j'aime mon cou...
Son murmure était teinté d'une urgence discrète, soulignant l'importance de leur déguisement en criminels convaincants pour naviguer sans encombre dans les eaux troubles du marché noir.
Avec un hochement de tête à Elias, Léonora compris qu'ils devraient continuer à naviguer prudemment. Le regard scrutateur du commissaire-priseur sur elle, elle leva les sourcils, sa posture se redressant légèrement. Son regard était franc, mais empreint d'une touche d'amusement subtil.
À votre avis, qu'est-ce que je suis venue faire avec cette bestiole ici même ? répéta-t-elle, son ton teinté d'une légère ironie. Elle marqua une pause, laissant ses mots planer dans l'air avant d'ajouter avec un sourire en coin.
Peut-être que j'espérais le faire participer. Il faut se détendre, on va relancer vos combats, vous ne serez pas déçu, croyez-moi. Ajouta-t-elle en caressant la tête de Klak. Tu vas leur montrer n’est-ce pas ?
Son regard se posa sur le l’homme, un peu de charme muet dans ses yeux. Elle était prête à jouer le jeu, à tourner en dérision la situation tendue dans laquelle ils se trouvaient. Après tout, parfois, un peu d'humour pouvait désamorcer les tensions plus efficacement que n'importe quelle explication sérieuse.
L'homme de stature imposante observa Leonora avec une méfiance croissante, scrutant le petit Klak-Klak, puis les yeux de la jeune femme. Son visage se durcit quand un grognement sourd émana d'une cage non loin, où un terrarus massif, le corps parsemé de plaques osseuses, fixait Klak-Klak avec hostilité avec de pousser un brame puissant et cinglant dans sa direction, comme pour réclamer sa mort. L'air vibrait de la tension entre les différentes créatures présentes, toutes plus violentes les unes que les autres.
Peut-être bien, madame, répondit le commissaire-priseur avec une pointe de sarcasme, ses doigts effleurant la poignée de sa dague cachée sous sa veste. Mais nous prenons la sécurité très au sérieux ici. Cela inclut savoir exactement qui foule nos sols et pourquoi. Son regard se fit plus incisif. Qui vous a donc invités dans notre petite réunion ?
Elle pesta intérieurement. La tentative de charme échoua, cette tentative était inhabituelle pour elle car elle n'était tout simplement pas habile dans ce domaine. Que ses compagnons la tuent si elle venait à renouveler l'expérience.
À côté de Leonora, Elias inclina discrètement sa tête vers elle et Kieran, murmurant juste assez fort pour qu'ils entendent. Rappelons-nous pourquoi nous sommes vraiment ici, Leonora, Kieran. Il y a un agent de l'Assemblée caché quelque part parmi cette foule. Restons concentrés. Sa voix était un mélange de tension et de prudence, un rappel de leur mission dangereuse dans ce nid de vipères.
Soudain, les lumières tremblèrent et un cri perçant résonna à travers le marché noir, provenant des profondeurs des tunnels. Le son, grave et terrifiant, fit sursauter plusieurs des brigands alentour, certains portant la main à leurs armes, le regard tourné vers l'obscurité d'où le cri semblaitémerger. Etait-ce le Behemoth ?[/color]
Dragon du Razkaal
Kieran Ryven
Messages : 321
crédits : 1004
crédits : 1004
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre Bon
Rang: C
Au carrefour d'une rencontre au pif, les évènements vont tomber sur nous avec le même hasard ; d'une ruelle nous passons au marché noir, et du marché noir nous passons à la bastons de coq au bestiaire varié. J'hausse un sourcil sur l'environnement qui nous entoure, et je me dis d'avoir bien fait de ne pas avoir mon masque du Razkaal sur le museau ; m'est avis que des grosses palettes de criminels détaleraient comme des lapins, des bonnes prises pour l'arène et Klak, finalement ?
Dame Léonora aura le premier pas dans la conversation, repérant également cette spirale qui ne sera malheureusement pas un indice pertinent. La tentative de se rétracter était intéressante, mais les choses vont vite tourner en... Comment dire... Hm, ouais, la vie est bien partie pour nous déféquer dessus jusqu'à la noyade. Elias nous rappelle à l'ordre, il y a donc une crevure un peu plus crevure que les autres crevures qui pourrissent ici, et le gorille qui caresse sa dague comme une jolie copine prête à se présenter, ajoute une tension supplémentaire dans ce climat déjà imbuvable. Comme si les choses n'allaient pas s'améliorer en s'arrangeant, un feule vient déchirer mes esgourdes, mon corps réagissant en serrant le poing, avant de me poster devant le garde, déterminé.
« On est les nounous de cette bestiole, et on veut l'envoyer à la guerre. L'invitation ? Ca se passe comme d'habitude, les p'tits tuyaux d'un passeur d'esclaves qui veut arrondir les fins de mois ; il se fait une petite part si on gagne, mais on va gagner, hein ? »
Ma tête se baisse à son niveau, sans la moindre expression.
« Qui se taille la part du Lion, c'est la seule chose qui compte vraiment. On veut la plus grosse part. Si on perd, on aura essayé. »
Je finis par regarder le fond du tunnel, intrigué.
« Sauf si un invité plus gros que les autres a décidé de vider nos portefeuilles et bouffer nos bêtes. Je tiens à la mienne en tout cas. » Que je termine en fixant Klak-Klak d'un regard presque paternel.
La tension dans l'air était palpable, un mélange de suspicion et de menace sous-jacente qui flottait entre les cages claustrophobiques du marché noir. Le commissaire-priseur, son sarcasme glacé fondant légèrement face à mon affirmation déterminée, hocha la tête lentement, comme s'il réévaluait les étrangers devant lui.
« Très bien, » gronda-t-il, ses yeux scrutant chaque mouvement du groupe. « Faites donc vos preuves. Mais n'oubliez pas, ici, les règles sont les miennes. Et je garde un œil sur chaque transaction et chaque combat. Rien ne m'échappe. »
Alors que le commissaire-priseur s'éloignait, son regard lourd de menaces, Elias se rapprocha de Leonora et moi-même, son expression grave malgré le bourdonnement de l'activité autour d'eux.
« Nous devons rester vigilants. L'agent de l'Assemblée pourrait utiliser le chaos du tournoi pour masquer ses véritables intentions, comment allons-nous pouvoir le retrouver dans tout ce bazar ? »
Puis, avant que nulle messe basse ne puisse être partagée, c'est un nouvel individu qui montra le bout de son nez, un nain sans barbe, au demeurant très jeune et couvert de suie, qui semblait prendre la suite du commissaire.
« C'vous les prochains ? J'vais vous conduire à vot' vestiaire avant l'confrontation. Il ne peut y avoir qu'seul accompagnateur avec vot'... lézard ? L'reste, v'pouvez aller aux gradins et vous balader, j'n'ai que faire. V'suivez ? Ah, d'ailleurs, c'quoi l'nom d'la bête ? » assenait-il, tandis qu'il s'apprêtait à griffonner la réponse à même son bras à l'aide de sa plume.
Je prends les devant après un regard entendu avec Léonora.
« J'accompagne notre champion. »
Un nom, vite, le premier truc qui me passe par la tête. Merde, merde, merde...Ah.
« Euh... Kahl Draknor, l'Inébranlable Souverain des Cieux et Maître du Feu, Terreur des Montagnes et... Collectionneur de petits truc pointus, dévoreur sanguinaire de... pommes. » Que je termine en lui tendant une devant le museau pour qu'il se serve, en essayant de rester crédible.
Bordel, la bavure.
Dame Léonora aura le premier pas dans la conversation, repérant également cette spirale qui ne sera malheureusement pas un indice pertinent. La tentative de se rétracter était intéressante, mais les choses vont vite tourner en... Comment dire... Hm, ouais, la vie est bien partie pour nous déféquer dessus jusqu'à la noyade. Elias nous rappelle à l'ordre, il y a donc une crevure un peu plus crevure que les autres crevures qui pourrissent ici, et le gorille qui caresse sa dague comme une jolie copine prête à se présenter, ajoute une tension supplémentaire dans ce climat déjà imbuvable. Comme si les choses n'allaient pas s'améliorer en s'arrangeant, un feule vient déchirer mes esgourdes, mon corps réagissant en serrant le poing, avant de me poster devant le garde, déterminé.
« On est les nounous de cette bestiole, et on veut l'envoyer à la guerre. L'invitation ? Ca se passe comme d'habitude, les p'tits tuyaux d'un passeur d'esclaves qui veut arrondir les fins de mois ; il se fait une petite part si on gagne, mais on va gagner, hein ? »
Ma tête se baisse à son niveau, sans la moindre expression.
« Qui se taille la part du Lion, c'est la seule chose qui compte vraiment. On veut la plus grosse part. Si on perd, on aura essayé. »
Je finis par regarder le fond du tunnel, intrigué.
« Sauf si un invité plus gros que les autres a décidé de vider nos portefeuilles et bouffer nos bêtes. Je tiens à la mienne en tout cas. » Que je termine en fixant Klak-Klak d'un regard presque paternel.
La tension dans l'air était palpable, un mélange de suspicion et de menace sous-jacente qui flottait entre les cages claustrophobiques du marché noir. Le commissaire-priseur, son sarcasme glacé fondant légèrement face à mon affirmation déterminée, hocha la tête lentement, comme s'il réévaluait les étrangers devant lui.
« Très bien, » gronda-t-il, ses yeux scrutant chaque mouvement du groupe. « Faites donc vos preuves. Mais n'oubliez pas, ici, les règles sont les miennes. Et je garde un œil sur chaque transaction et chaque combat. Rien ne m'échappe. »
Alors que le commissaire-priseur s'éloignait, son regard lourd de menaces, Elias se rapprocha de Leonora et moi-même, son expression grave malgré le bourdonnement de l'activité autour d'eux.
« Nous devons rester vigilants. L'agent de l'Assemblée pourrait utiliser le chaos du tournoi pour masquer ses véritables intentions, comment allons-nous pouvoir le retrouver dans tout ce bazar ? »
Puis, avant que nulle messe basse ne puisse être partagée, c'est un nouvel individu qui montra le bout de son nez, un nain sans barbe, au demeurant très jeune et couvert de suie, qui semblait prendre la suite du commissaire.
« C'vous les prochains ? J'vais vous conduire à vot' vestiaire avant l'confrontation. Il ne peut y avoir qu'seul accompagnateur avec vot'... lézard ? L'reste, v'pouvez aller aux gradins et vous balader, j'n'ai que faire. V'suivez ? Ah, d'ailleurs, c'quoi l'nom d'la bête ? » assenait-il, tandis qu'il s'apprêtait à griffonner la réponse à même son bras à l'aide de sa plume.
Je prends les devant après un regard entendu avec Léonora.
« J'accompagne notre champion. »
Un nom, vite, le premier truc qui me passe par la tête. Merde, merde, merde...Ah.
« Euh... Kahl Draknor, l'Inébranlable Souverain des Cieux et Maître du Feu, Terreur des Montagnes et... Collectionneur de petits truc pointus, dévoreur sanguinaire de... pommes. » Que je termine en lui tendant une devant le museau pour qu'il se serve, en essayant de rester crédible.
Bordel, la bavure.
Affilié à la République
Klak-Klak Boom
Messages : 127
crédits : 1247
crédits : 1247
Info personnage
Race: Hybride
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: D
Pas un mot des discours des divers intervenant ne vint percer le filtre imposé à la maudite caboche de la bête qui, bien peu amusée par les échanges en cours, venait de trouver un nouveau centre d'intérêt dans une torche qu'encerclaient une nuée de mites. Passant par lubie d'une paire d'épaules à l'autre, il bondit de Léonora pour regagner la nuque puissante de Kieran et réagit tout de même lorsque le regard du Dragon du Razkaal alla chercher le sien. Les oreilles tendues vers le haut en signe de curiosité, il écouta passablement ce qui était dit et opina du chef en signe d'approbation tout en répétant maladroitement ce qu'il avait entendu :
"Boufénobette."
Les œillades appuyées que leur jetèrent les principaux responsables de l'organisation vinrent traduire un sentiment de tension que Klak-Klak interpréta, dans sa toute petite tête, comme étant des signes d'agression s'apparentant à un injurieux marquage de territoire. Lorsque ses prunelles croisèrent l'œil malin du malfrat, sa queue chitineuse commença à s'agiter pour émettre le son caractéristique d'une menace, signal qui ne fut pas particulièrement capté par les éventuels concernés.
Un nouveau personnage fit son entrée. Plus petit et costaud que les précédents, il n'obtint de Klak-Klak que quelques furtifs reniflements que suivirent un désintérêt marqué. La voix de Kieran se fit à nouveau poignante, contrastant drastiquement avec la fébrilité de ton des autres intervenants. Dos hérissé et poils tendus, la Salamandre ne comprit pas le moins du monde qu'elle était impliquée dans cette curieuse affaire de nom et, comme le perroquet velu qu'elle était, celle-ci se contenta d'un usuel commentaire de circonstances :
"Kal Dakorr. Guinée Pomme."
Il tapota ses pattes avant l'une contre l'autre lorsque le sac de vivres fut amené jusqu'à sa truffe et préleva goulument d'un des fruits, qu'il se mit à mâchonner furieusement en s'en foutant partout dans les poils. A des kilomètres de savoir qu'il venait d'être inscrit à un duel à mort contre un mastodonte suscitant l'effroi des autres parieurs, Klak-Klak se repositionna sur ses pattes arrière pour se gratter le museau et ainsi en ôter quelques miettes de pomme s'étant glissées sur la surface.
Cela fait, il fit ses griffes sur l'épaule de son porteur, bailla un grand coup en lâchant un roucoulement étrange puis retourna se lover contre la chaude nuque du Drakyn sans se soucier plus que ça des commentaires de badauds rieurs qui l'observaient non loin du rassemblement :
" 'Gadez donc ce machin, dites. C'est quoi ça ?"
Un gobelin accompagnant le soulard géant qui venait de s'exprimer ajusta avec une pompeuse attitude ses petites lunettes rondes et, tout en mirant la créature assoupie d'un air fort intrigué, il fit la moue et suggéra :
"Un écureuil Béhémoth, sans doute ! Particulièrement rare, plus curieux encore d'en voir un atteindre de telles dimensions. C'est une belle bête, mais je préfèrerais de loin l'exposer que de la sacrifier dans de si sanglants combats. C'est une belle perte, moui. Une belle perte..."
N'accordant qu'une passagère attention à l'entité mystérieuse qu'il avait bien mal identifié, il jeta son dévolu sur une sorte d'autruche semblant issue d'un autre temps et lui comme son garde du corps s'éloignèrent ensemble. Les pronostics n'étaient visiblement pas très bons pour l'adorable Salamandre mais, bien entendu, les cartes qu'elle planquait dans sa manche avaient de quoi faire pencher la balance en la faveur du camp des Limiers.
"Boufénobette."
Les œillades appuyées que leur jetèrent les principaux responsables de l'organisation vinrent traduire un sentiment de tension que Klak-Klak interpréta, dans sa toute petite tête, comme étant des signes d'agression s'apparentant à un injurieux marquage de territoire. Lorsque ses prunelles croisèrent l'œil malin du malfrat, sa queue chitineuse commença à s'agiter pour émettre le son caractéristique d'une menace, signal qui ne fut pas particulièrement capté par les éventuels concernés.
Un nouveau personnage fit son entrée. Plus petit et costaud que les précédents, il n'obtint de Klak-Klak que quelques furtifs reniflements que suivirent un désintérêt marqué. La voix de Kieran se fit à nouveau poignante, contrastant drastiquement avec la fébrilité de ton des autres intervenants. Dos hérissé et poils tendus, la Salamandre ne comprit pas le moins du monde qu'elle était impliquée dans cette curieuse affaire de nom et, comme le perroquet velu qu'elle était, celle-ci se contenta d'un usuel commentaire de circonstances :
"Kal Dakorr. Guinée Pomme."
Il tapota ses pattes avant l'une contre l'autre lorsque le sac de vivres fut amené jusqu'à sa truffe et préleva goulument d'un des fruits, qu'il se mit à mâchonner furieusement en s'en foutant partout dans les poils. A des kilomètres de savoir qu'il venait d'être inscrit à un duel à mort contre un mastodonte suscitant l'effroi des autres parieurs, Klak-Klak se repositionna sur ses pattes arrière pour se gratter le museau et ainsi en ôter quelques miettes de pomme s'étant glissées sur la surface.
Cela fait, il fit ses griffes sur l'épaule de son porteur, bailla un grand coup en lâchant un roucoulement étrange puis retourna se lover contre la chaude nuque du Drakyn sans se soucier plus que ça des commentaires de badauds rieurs qui l'observaient non loin du rassemblement :
" 'Gadez donc ce machin, dites. C'est quoi ça ?"
Un gobelin accompagnant le soulard géant qui venait de s'exprimer ajusta avec une pompeuse attitude ses petites lunettes rondes et, tout en mirant la créature assoupie d'un air fort intrigué, il fit la moue et suggéra :
"Un écureuil Béhémoth, sans doute ! Particulièrement rare, plus curieux encore d'en voir un atteindre de telles dimensions. C'est une belle bête, mais je préfèrerais de loin l'exposer que de la sacrifier dans de si sanglants combats. C'est une belle perte, moui. Une belle perte..."
N'accordant qu'une passagère attention à l'entité mystérieuse qu'il avait bien mal identifié, il jeta son dévolu sur une sorte d'autruche semblant issue d'un autre temps et lui comme son garde du corps s'éloignèrent ensemble. Les pronostics n'étaient visiblement pas très bons pour l'adorable Salamandre mais, bien entendu, les cartes qu'elle planquait dans sa manche avaient de quoi faire pencher la balance en la faveur du camp des Limiers.
- Résumé:
Klak-Klak pige toujours rien, se fait surnommer de la meilleure des façons puis mange une pomme et fait la sieste. Toujours au top, donc.
Pouvoirs Utilisés :
N/A
Légende du Razkaal
Seraphin du Razkaal
Messages : 253
crédits : 494
crédits : 494
Info personnage
Race: Lycanthrope
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Devancer l'Assemblée, Découvrir la vérité
Pour la République
Alors que le marché noir grondait d'activité et de murmures, Kieran, Leonora, Elias et Klak-Klak se retrouvaient immergés dans ce dédale souterrain où la loi du plus fort régnait en maître. L'odeur de sueur, de peur et de marchandises illicites imprégnait l'air lourd. Elias, quelque peu suintant, exprima son inquiétude, tandis qu'ils observaient Kieran et Klak-Klak s'éloigner, la silhouette massive du Drakyn avec la petite salamandre perchée sur son épaule se fondant dans la pénombre du marché noir.
"J'espère vraiment qu'ils vont s'en sortir..." murmura-t-il à Leonora, son regard se tournant vers elle. Son expression trahissait une inquiétude palpable, malgré ses efforts pour rester optimiste.
"Kieran est fort, mais cet endroit... il a ses propres règles."
Il inspira profondément, essayant de chasser l'anxiété qui pesait sur ses épaules.
"Nous devrions nous rendre aux gradins de l'arène. Nous aurons une vue d'ensemble de là-haut, et avec tout le monde qui va s'y rassembler, ce sera le moment idéal pour commencer notre enquête sur le membre de l'Assemblée et comprendre pourquoi il est ici."
Hochant la tête, partageant ainsi sa détermination à sa compagne-assassine du moment, ils se mirent ensemble en route vers les gradins, traversant la foule bigarrée du marché noir.
Le lieu souterrain était un véritable labyrinthe de tunnels et de salles mal éclairées, chacune remplie de stands et d'étals proposant des marchandises illégales et exotiques. Des armes dîtes "enchantées", des substances prohibées, et des créatures rares enfermées dans des cages se mêlaient aux cris des vendeurs et aux murmures des acheteurs. Des figures encapuchonnées marchandaient dans l'ombre, leurs visages cachés par des masques ou des capuchons.
Leonora et Elias se frayaient un chemin à travers cette cacophonie, leurs yeux pouvant scruter chaque recoin à la recherche d'indices. Ils passèrent devant un étal où un vendeur proposait des potions d'origine douteuse, un autre où des artefacts magiques brillaient d'une lueur inquiétante. Des gardes-voyous patrouillaient, leurs regards méfiants balayant la foule.
Finalement, ils atteignirent les gradins de l'arène. C'était une structure imposante, construite en pierre brute, avec des rangées de sièges surplombant une fosse centrale où les combats auraient lieu. Les gradins étaient déjà partiellement remplis de spectateurs, leurs visages illuminés par l'excitation du spectacle à venir.
"Madame, nous devrions trouver une place où nous pourrons observer sans attirer l'atten-..." murmura Elias à Leonora, avant que, sous la vue d'une surprise, son attention ne soit happée : "AH ! NON ! PAS LUI !" criait l'assistant.
***
Pendant ce temps, Kieran suivait le nain sans barbe à travers un autre dédale de tunnels. Klak-Klak, toujours perché sur son épaule, pouvait zieuter les environs avec une curiosité insouciante, ses yeux brillant dans la pénombre.
Le bas-personnage, parlant avec un fort accent et une voix rocailleuse, guidait le duo avec une assurance familière. "Y'a qu'une route pour les vestiaires, et c'est par là qu'on passe. Faites attention à vot' bestiole, y'a des coins où ça glisse," grogna-t-il en les menant à travers un couloir étroit et sombre. "C't'à cause des traces des combats passés, des restes des bêtes qu'ont pas s'vécu. F'pas être trop r'gardant ici."
Lorsqu'ils arrivèrent finalement aux vestiaires, une pièce exiguë et sombre, éclairée seulement par quelques torches vacillante, le Drakyn pouvait remarquer les murs maculés de sang séché et les empreintes de griffes profondément gravées dans la pierre. Des morceaux de plumes et de peaux arrachées jonchaient le sol, témoignant des combats féroces qui s'étaient déroulés ici. L'odeur de chair brûlée et de sueur emplissait l'air, rendant l'atmosphère encore plus oppressante. Des chaînes pendaient du plafond, et des crocs et griffes cassés étaient éparpillés au sol.
"V'là vot' salle d'attente," annonça le nain avec un sourire narquois. "Faites en sorte que vot' bête soit prête. Le combat commence bientôt."
Alors que l'assistant quittait le vestiaire exigu, une atmosphère pesante et chargée d'adrénaline s'installa. Des bruits sourds, semblables à des tambours de guerre, résonnaient à travers les murs de pierre, créant des vibrations qui parcouraient le sol et montaient le long des jambes de Kieran jusqu'à sa poitrine. Chaque coup était un rappel impérieux de la bête titanesque qui attendait, impatiente de se déchaîner.
Les rugissements du Behemoth, puissants et gutturaux, se faisaient entendre même à travers les épais murs de l'arène, emplissant l'air d'une menace tangible. Ce n'était pas seulement un cri de défi, mais une proclamation de domination, un appel à la bataille qui résonnait dans les entrailles mêmes du marché noir. Les vibrations faisaient frémir les chaînes pendantes et les torches vacillaient, projetant des ombres dansantes sur les murs ensanglantés.
***
Informations :
- Vous pourrez interagir comme vous souhaitez avec Elias et les autres protagonistes, partagez moi vos questions et actions par Discord et je vous informerai de ses réponses et réactions, ainsi que celles des autres possibles intervenants afin que vous puissiez construire votre post.
"J'espère vraiment qu'ils vont s'en sortir..." murmura-t-il à Leonora, son regard se tournant vers elle. Son expression trahissait une inquiétude palpable, malgré ses efforts pour rester optimiste.
"Kieran est fort, mais cet endroit... il a ses propres règles."
Il inspira profondément, essayant de chasser l'anxiété qui pesait sur ses épaules.
"Nous devrions nous rendre aux gradins de l'arène. Nous aurons une vue d'ensemble de là-haut, et avec tout le monde qui va s'y rassembler, ce sera le moment idéal pour commencer notre enquête sur le membre de l'Assemblée et comprendre pourquoi il est ici."
Hochant la tête, partageant ainsi sa détermination à sa compagne-assassine du moment, ils se mirent ensemble en route vers les gradins, traversant la foule bigarrée du marché noir.
Le lieu souterrain était un véritable labyrinthe de tunnels et de salles mal éclairées, chacune remplie de stands et d'étals proposant des marchandises illégales et exotiques. Des armes dîtes "enchantées", des substances prohibées, et des créatures rares enfermées dans des cages se mêlaient aux cris des vendeurs et aux murmures des acheteurs. Des figures encapuchonnées marchandaient dans l'ombre, leurs visages cachés par des masques ou des capuchons.
Leonora et Elias se frayaient un chemin à travers cette cacophonie, leurs yeux pouvant scruter chaque recoin à la recherche d'indices. Ils passèrent devant un étal où un vendeur proposait des potions d'origine douteuse, un autre où des artefacts magiques brillaient d'une lueur inquiétante. Des gardes-voyous patrouillaient, leurs regards méfiants balayant la foule.
Finalement, ils atteignirent les gradins de l'arène. C'était une structure imposante, construite en pierre brute, avec des rangées de sièges surplombant une fosse centrale où les combats auraient lieu. Les gradins étaient déjà partiellement remplis de spectateurs, leurs visages illuminés par l'excitation du spectacle à venir.
"Madame, nous devrions trouver une place où nous pourrons observer sans attirer l'atten-..." murmura Elias à Leonora, avant que, sous la vue d'une surprise, son attention ne soit happée : "AH ! NON ! PAS LUI !" criait l'assistant.
Pendant ce temps, Kieran suivait le nain sans barbe à travers un autre dédale de tunnels. Klak-Klak, toujours perché sur son épaule, pouvait zieuter les environs avec une curiosité insouciante, ses yeux brillant dans la pénombre.
Le bas-personnage, parlant avec un fort accent et une voix rocailleuse, guidait le duo avec une assurance familière. "Y'a qu'une route pour les vestiaires, et c'est par là qu'on passe. Faites attention à vot' bestiole, y'a des coins où ça glisse," grogna-t-il en les menant à travers un couloir étroit et sombre. "C't'à cause des traces des combats passés, des restes des bêtes qu'ont pas s'vécu. F'pas être trop r'gardant ici."
Lorsqu'ils arrivèrent finalement aux vestiaires, une pièce exiguë et sombre, éclairée seulement par quelques torches vacillante, le Drakyn pouvait remarquer les murs maculés de sang séché et les empreintes de griffes profondément gravées dans la pierre. Des morceaux de plumes et de peaux arrachées jonchaient le sol, témoignant des combats féroces qui s'étaient déroulés ici. L'odeur de chair brûlée et de sueur emplissait l'air, rendant l'atmosphère encore plus oppressante. Des chaînes pendaient du plafond, et des crocs et griffes cassés étaient éparpillés au sol.
"V'là vot' salle d'attente," annonça le nain avec un sourire narquois. "Faites en sorte que vot' bête soit prête. Le combat commence bientôt."
Alors que l'assistant quittait le vestiaire exigu, une atmosphère pesante et chargée d'adrénaline s'installa. Des bruits sourds, semblables à des tambours de guerre, résonnaient à travers les murs de pierre, créant des vibrations qui parcouraient le sol et montaient le long des jambes de Kieran jusqu'à sa poitrine. Chaque coup était un rappel impérieux de la bête titanesque qui attendait, impatiente de se déchaîner.
Les rugissements du Behemoth, puissants et gutturaux, se faisaient entendre même à travers les épais murs de l'arène, emplissant l'air d'une menace tangible. Ce n'était pas seulement un cri de défi, mais une proclamation de domination, un appel à la bataille qui résonnait dans les entrailles mêmes du marché noir. Les vibrations faisaient frémir les chaînes pendantes et les torches vacillaient, projetant des ombres dansantes sur les murs ensanglantés.
Informations :
- Vous pourrez interagir comme vous souhaitez avec Elias et les autres protagonistes, partagez moi vos questions et actions par Discord et je vous informerai de ses réponses et réactions, ainsi que celles des autres possibles intervenants afin que vous puissiez construire votre post.
- Règles:
- - Le rythme sera d'un tour semaine, plus si les joueurs sont plus rapides.
- Des résumés très complets vont seront demandés à chaque fin de post afin d'éviter toute mauvaise compréhension.
- On discutera par Discord pour préparer vos réponses afin que vous ayez toutes les informations nécessaires.
- Vous disposez des PNJs de Seraphin, ses Limiers de la Meute, ils sont à vos ordres le temps de cette PA.
- ATTENTION : Vous ne serez pas considérés comme des dieux, ou comme safes lors de cette PA. Même en tant que Maître du Jeu il me sera impossible de sauver vos personnages s'ils se décident à foncer tête baissée dans une armée sans avoir les capacités ou soutiens pour s'en sortir.
- Aussi, aucun résultat n'est prédéterminé, que ce soit lors des phases d'exploration ou de combat. Face à un boss, vous pourrez aussi bien le détruire en un tour si vous êtes des génies du crime et que vous faites le move parfait, comme ne pas le vaincre si vos personnages ne font pas ce qu'il faut pour. Il en est donc de même pour le résultat global de cette PA.
- Chaque situation, chaque individu aura un nombre de paramètres préétablis et immuables, il sera de votre ressort d'identifier ces paramètres et d'agir en conséquence. En somme, on vise du réalisme.
torture, blessure, infirmité, supplice psychologique, mort etc...
Liens :
Troupes - Démons - Présentation de base
Noble de La République
Arès B. Wessex
Messages : 177
crédits : 205
crédits : 205
Info personnage
Race: Humain x Elfe
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal-Mauvais
Rang: B
La ville de Courage, la magnifique cité portuaire du nord de la République, était aussi une plateforme tournante pour la Pègre, les combats clandestins et le marché noir de ventes d’animaux en tout genre étaient les commerces clés de la Mafia locale. Un lieu de rêve pour les personnes cherchant à acquérir des monstres capables de défendre leurs petites personnes face à de grandes menaces.
C’était exactement sur ce point qu’allait jouer Arès Wessex, le Maire en place dans la prestigieuse ville de Courage. Riche entrepreneur et politicien du Courant Optimate, le demi-elfe avait appris que l’un des hommes de l’Assemblée des sorcières, une organisation répandant la terreur sur toute la Nation Bleue, allait faire acte de présence dans la soirée, dans les souterrains de la ville, pour recruter une créature. C’étaient les seules informations que les plus affinés des Protecteurs d’Ébènes avaient réussi à récolter. Le demi-elfe ne savait pas pour quelle raison il souhaitait quérir une telle créature.
Pour être certain de pouvoir approcher l’homme de l’Assemblée, Arès avait acquis la bête la plus monstrueuse qui allait combattre ce soir dans l’arène clandestine. Un Béhémoth géant venant tout droit d’une des îles les plus dangereuses de l’archipel paradisiaque, qui ne pouvait que gagner le combat. Il l’avait fait expressément venir, pour être certain de réussir son coup. Ainsi, rien ne pourrait l’empêcher ce soir, de mettre la main sur l’homme au service de la secte de folle.
Déjà présent dans les souterrains, devant l’arène, le Maire était prêt à voir sa bête combattre. Alors qu’il était vêtu d’une cape complètement noire lui permettant de cacher son identité, le Maire laissa son regard océanique plongé dans les prunelles brunes de celui qui l’accompagnait, le chef de sa milice personnelle : Marcus Armfiel.
« Marcus. Tu sais ce que tu as à faire. » Rappela Arès à son garde personnelle. En cet soirée, le demi-elfe était légèrement à cran et chacune de ses paroles pouvaient sembler tranchantes. Une habitude pour Marcus qui, bien souvent, subissait les sauts d’humeur du Wessex.
« Mais, Monsieur… » Répondit-il, sans avoir le temps de terminer sa phrase, avant d’être directement coupé.
« Je n’ai pas besoin que tu me colles en permanence. Et puis, je ne suis pas ici pour me faire remarquer, non ? J'espère que chacun des Protecteurs présent ici sont prêt à intervenir, au cas où. » Balança-t-il, avant de quitter Marcus, sans prendre le temps d’écouter sa réponse. En signe de provocation, le bâtard de la famille Wessex avait pris soin de retirer sa capuche pour laisser son visage à découvert. Bon, fort heureusement, tout le monde ne savait pas à quoi il ressemblait.
Arès alla donc tranquillement se poser au bord de l’arène, au premier rang des gradins, derrière les grillages, puis se concentra sur le commissaire-priseur qui se trouvait de l’autre côté de la fosse. Les prunelles océaniques du Maire s’écarquillèrent en voyant la présence de quatre individus discutant avec l’homme attirant l’attention d’Arès. Mais, pourquoi était-il si surpris ?
Séraphin du Razkaal, Limier et ami du demi-elfe, lui avait fait mention de la présence du petit hybride ce soir dans les rues de la ville. Une sorte de test, de ce qu’il eût compris. Enfin, les détails de la discussion n’étaient pas les plus importants. Ce qui importait, c’était le fait qu’Élias, un archiviste du Razkaal, était avec ce dit hybride. Il ne fallut que quelques secondes à Arès pour comprendre que la petite bestiole allait combattre contre son Béhémoth.
En temps normal, le bâtard des Wessex n’avait pas grand besoin de s’inquiéter d’une si petite chose. Sauf que, la petite chose en question était un membre du Razkaal, alors, sa victoire sur le monstre du directeur de Wessex Maritime n’était pas une option à écarter.
Peut-être Séraphin et le Razkaal était finalement sur la même piste que lui ? Un seul moyen de le savoir, aller demander.
Le Maire suivit donc du regard Elias et la jeune femme l’accompagnant, puis les laissa monter dans les gradins, avant de lui-même se mettre en marche dans leur direction. Il n’était pas question de laisser l’Assemblée s’échapper ce soir. Quoi qu’il arrive, Arès devait être certain de rencontrer l’homme qu’il traquait.
Arrivant finalement à la rencontre des protagonistes et, entendant les paroles s’échappant d’entre les lèvres de l’imprudent archiviste, Arès fit son plus beau sourire de connard. Sans même faire un signe de la tête ou quoi en guise de salutations, Arès prit directement la parole.
« Arès Wessex, Maire de Courage. Je ne m’attendais pas à croiser le Razkaal ici-bas. » Déclara le Wessex, froidement. Visiblement, les dernières paroles d’Élias ne semblaient pas lui avoir plu. Pas du tout.
C’était exactement sur ce point qu’allait jouer Arès Wessex, le Maire en place dans la prestigieuse ville de Courage. Riche entrepreneur et politicien du Courant Optimate, le demi-elfe avait appris que l’un des hommes de l’Assemblée des sorcières, une organisation répandant la terreur sur toute la Nation Bleue, allait faire acte de présence dans la soirée, dans les souterrains de la ville, pour recruter une créature. C’étaient les seules informations que les plus affinés des Protecteurs d’Ébènes avaient réussi à récolter. Le demi-elfe ne savait pas pour quelle raison il souhaitait quérir une telle créature.
Pour être certain de pouvoir approcher l’homme de l’Assemblée, Arès avait acquis la bête la plus monstrueuse qui allait combattre ce soir dans l’arène clandestine. Un Béhémoth géant venant tout droit d’une des îles les plus dangereuses de l’archipel paradisiaque, qui ne pouvait que gagner le combat. Il l’avait fait expressément venir, pour être certain de réussir son coup. Ainsi, rien ne pourrait l’empêcher ce soir, de mettre la main sur l’homme au service de la secte de folle.
Déjà présent dans les souterrains, devant l’arène, le Maire était prêt à voir sa bête combattre. Alors qu’il était vêtu d’une cape complètement noire lui permettant de cacher son identité, le Maire laissa son regard océanique plongé dans les prunelles brunes de celui qui l’accompagnait, le chef de sa milice personnelle : Marcus Armfiel.
« Marcus. Tu sais ce que tu as à faire. » Rappela Arès à son garde personnelle. En cet soirée, le demi-elfe était légèrement à cran et chacune de ses paroles pouvaient sembler tranchantes. Une habitude pour Marcus qui, bien souvent, subissait les sauts d’humeur du Wessex.
« Mais, Monsieur… » Répondit-il, sans avoir le temps de terminer sa phrase, avant d’être directement coupé.
« Je n’ai pas besoin que tu me colles en permanence. Et puis, je ne suis pas ici pour me faire remarquer, non ? J'espère que chacun des Protecteurs présent ici sont prêt à intervenir, au cas où. » Balança-t-il, avant de quitter Marcus, sans prendre le temps d’écouter sa réponse. En signe de provocation, le bâtard de la famille Wessex avait pris soin de retirer sa capuche pour laisser son visage à découvert. Bon, fort heureusement, tout le monde ne savait pas à quoi il ressemblait.
Arès alla donc tranquillement se poser au bord de l’arène, au premier rang des gradins, derrière les grillages, puis se concentra sur le commissaire-priseur qui se trouvait de l’autre côté de la fosse. Les prunelles océaniques du Maire s’écarquillèrent en voyant la présence de quatre individus discutant avec l’homme attirant l’attention d’Arès. Mais, pourquoi était-il si surpris ?
Séraphin du Razkaal, Limier et ami du demi-elfe, lui avait fait mention de la présence du petit hybride ce soir dans les rues de la ville. Une sorte de test, de ce qu’il eût compris. Enfin, les détails de la discussion n’étaient pas les plus importants. Ce qui importait, c’était le fait qu’Élias, un archiviste du Razkaal, était avec ce dit hybride. Il ne fallut que quelques secondes à Arès pour comprendre que la petite bestiole allait combattre contre son Béhémoth.
En temps normal, le bâtard des Wessex n’avait pas grand besoin de s’inquiéter d’une si petite chose. Sauf que, la petite chose en question était un membre du Razkaal, alors, sa victoire sur le monstre du directeur de Wessex Maritime n’était pas une option à écarter.
Peut-être Séraphin et le Razkaal était finalement sur la même piste que lui ? Un seul moyen de le savoir, aller demander.
Le Maire suivit donc du regard Elias et la jeune femme l’accompagnant, puis les laissa monter dans les gradins, avant de lui-même se mettre en marche dans leur direction. Il n’était pas question de laisser l’Assemblée s’échapper ce soir. Quoi qu’il arrive, Arès devait être certain de rencontrer l’homme qu’il traquait.
Arrivant finalement à la rencontre des protagonistes et, entendant les paroles s’échappant d’entre les lèvres de l’imprudent archiviste, Arès fit son plus beau sourire de connard. Sans même faire un signe de la tête ou quoi en guise de salutations, Arès prit directement la parole.
« Arès Wessex, Maire de Courage. Je ne m’attendais pas à croiser le Razkaal ici-bas. » Déclara le Wessex, froidement. Visiblement, les dernières paroles d’Élias ne semblaient pas lui avoir plu. Pas du tout.
Légende du Razkaal
Seraphin du Razkaal
Messages : 253
crédits : 494
crédits : 494
Info personnage
Race: Lycanthrope
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Devancer l'Assemblée, Découvrir la vérité
Pour la République
KIERAN & KLAK-KLAK
Kieran et Klak-Klak se retrouvèrent ainsi seuls dans le vestiaire, l'ambiance pesante et l'odeur du sang encore palpable. Les bruits et vibrations provenant de l'autre côté de l'arène indiquaient clairement que le Behemoth était impatient de se battre et à en découdre avec son homologue dragon, sa présence imposante se faisant sentir à travers les murs. Les rugissements et les grondements faisaient vibrer le sol sous leurs pieds, créant une atmosphère électrique.
Kieran, naturellement déterminé à assurer la sécurité de son compagnon écaillé de par sa personnalité bienveillante, jeta sous le coup de la curiosité un coup d'œil attentif à l'abreuvoir dédié normalement aux bêtes du vestiaire. Une légère odeur de poison flottait dans l'air. S'approchant - grâce à sa perception aiguisé et ses connaissances éprouvées - il reconnut immédiatement la teinte verdâtre et l'odeur acide caractéristiques de l'Aspissine, un poison conçu pour affaiblir les muscles et ralentir les réflexes, confirmant ainsi que le poison était trop dilué pour tuer, mais suffisant pour affaiblir une bête sans éveiller les soupçons.
Un mouvement subtil dans l'ombre attira l'attention du Limier. Une silhouette encapuchonnée glissait furtivement - à travers la porte dérobée que le nain n'avait pas complétement fermé - semblant vouloir échapper aux regards. La démarche nerveuse et les gestes rapides trahissaient une certaine hâte, une urgence qui pourrait indiquer une tentative de sabotage.
Ainsi il appartenait au Traqueur-Ailé le choix de traquer cette silhouette, investiguer le lieu, de ne rien faire ou de suivre un autre chemin. S'il se décidait à mener une investigation plus approfondie, il lui serait éventuellement possible d'identifier le coupable et prévenir tout danger du Dragonnet.
Pendant ce temps, la dîte-bête, bien que sauvage, pourrait se préparer au barroud en utilisant ses instincts aiguisés. S'il venait à enquêter les vestiges laissés par les précédentes batailles, il pourrait éventuellement identifier les signatures distinctes du Behemoth afin de s'offrir des indices précieux sur les capacités de son adversaire.
En combinant ces observations avec ses instincts naturels de prédateur, Klak-Klak pourrait se forger une image mentale des mouvements et des stratégies de la bête. Cette connaissance lui permettait de se préparer mentalement et physiquement, aiguisant ses griffes et renforçant sa détermination.
Objectifs optionnels :
- Kieran - Enquêter sur la possible tentative de sabotage du combat
- Klak-Klak - Investiguer le vestiaire et les vestiges des précédents combats pour s'informer des capacités du Behemoth en prévision de son combat
KLAK-KLAK
Le vestiaire exhalait une atmosphère lourde de violence passée, les murs de pierre brute suintant d'humidité et d'une odeur de sang séché. Les torches vacillantes jetaient des ombres dansantes sur les murs éraflés, où des griffures profondes et des éclats de roche racontaient l'histoire des combats féroces qui s'étaient déroulés ici. Le sol, parsemé de débris, témoignait des affrontements brutaux et des survivants malheureux.
Des morceaux de carapaces brisées et des fragments d'armure éparpillés gisaient parmi des traces de sang séché, créant une mosaïque macabre de batailles passées. Des éclats de métal tordu, autrefois parties d'armures de créatures vaillantes, reflétaient faiblement la lumière des torches, tandis que des plumes arrachées et des touffes de fourrure éparse ajoutaient à la scène un chaos désordonné.
L'odeur de la mort planait dans l'air, mêlée à celle de la sueur animale et des excréments, créant un mélange nauséabond. En fouillant les coins sombres, Klak-Klak pouvait découvrir des fragments de roche éclatée, signalant des impacts puissants, tandis que des résidus de cendres noires, piégés dans les interstices du sol, rappelaient des souffles ardents.
Une mare d'eau stagnante occupait un coin du vestiaire, son eau trouble révélant une légère odeur métallique, signe possible de contamination.
Des os brisés et des crocs éparpillés ajoutaient une touche de brutalité sauvage à l'ensemble, tandis que des marques de griffures frénétiques sur les murs et le sol parlaient de terreurs passées et de luttes désespérées.
Parmi ce chaos, des fragments de carapace brisée brillaient d'une lueur étrange, trahissant peut-être une énergie résiduelle qui pourrait être révélée par une investigation attentive. Les fissures dans le sol, les tâches de liquide vert, les fragments de cristal noir et les éclats de pierre dure composaient un tableau d'indices potentiels sur les capacités du Behemoth, tandis que les traces de pattes profondément marquées ajoutaient un autre niveau de mystère.
Mini-jeu : L'étude du dragonnet
Liste des éléments à investiguer :
- Fragments de carapace brillants
- Fissures dans le sol
- Résidus de cendres
- Fragments de métal tordu
- Plumes arrachées
- Mare d'eau stagnante
- Os brisés et crocs éparpillés
- Marques de griffures frénétiques
- Tâches de liquide vert
- Fragment de cristal noir
- Éclats de pierre dure
- Traces de pattes profondément marquées
Règles :
- Klak-Klak n'a le temps que d'investiguer 6 éléments avant que le combat ne commence
- Pour chaque élément investigué, Klak-Klak peut effectuer jusqu'à 2 actions (Renifler, Lécher, Toucher, Manipuler, Etudier)
- Pour chaque duo d'action, un jet d'1d20 devra être lancé, en précisant donc l'élément investigué avec les types d'actions effectuées
- Un mini-récit (une ou deux phrases, on chipote pas) pour chaque investigation est nécessaire ainsi qu'un récapitulatif final sous forme de liste des éléments et actions effectuées
Informations :
- Vous pourrez interagir comme vous souhaitez avec Elias et les autres protagonistes, partagez moi vos questions et actions par Discord et je vous informerai de ses réponses et réactions, ainsi que celles des autres possibles intervenants afin que vous puissiez construire votre post.
- Règles:
- - Le rythme sera d'un tour semaine, plus si les joueurs sont plus rapides.
- Des résumés très complets vont seront demandés à chaque fin de post afin d'éviter toute mauvaise compréhension.
- On discutera par Discord pour préparer vos réponses afin que vous ayez toutes les informations nécessaires.
- Vous disposez des PNJs de Seraphin, ses Limiers de la Meute, ils sont à vos ordres le temps de cette PA.
- ATTENTION : Vous ne serez pas considérés comme des dieux, ou comme safes lors de cette PA. Même en tant que Maître du Jeu il me sera impossible de sauver vos personnages s'ils se décident à foncer tête baissée dans une armée sans avoir les capacités ou soutiens pour s'en sortir.
- Aussi, aucun résultat n'est prédéterminé, que ce soit lors des phases d'exploration ou de combat. Face à un boss, vous pourrez aussi bien le détruire en un tour si vous êtes des génies du crime et que vous faites le move parfait, comme ne pas le vaincre si vos personnages ne font pas ce qu'il faut pour. Il en est donc de même pour le résultat global de cette PA.
- Chaque situation, chaque individu aura un nombre de paramètres préétablis et immuables, il sera de votre ressort d'identifier ces paramètres et d'agir en conséquence. En somme, on vise du réalisme.
torture, blessure, infirmité, supplice psychologique, mort etc...
Liens :
Troupes - Démons - Présentation de base
Page 1 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum