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Dragon du Razkaal
Kieran Ryven
Messages : 321
crédits : 1004
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Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre Bon
Rang: C
Moi qui pensais que le Razkaal était une référence avec leurs pièces aussi crades qu’insupportables. On a de la concurrence ici, orchestre d'odeurs repoussant au possible, et la décoration qui va avec. Les grognements réguliers et les tambourinements continus du prochain adversaire de Klak laissent rien présager de bon hormis des mauvaises nouvelles ; il est lourd, puissant, sauvage et probablement impitoyable. Si ça ce corse, j'irais également me mettre sur la tronche. Hors de question de le laisser mourir, il est sous ma responsabilité et je ne veux pas décevoir le Prévôt. Notre dévoreur de pommes, laisse balader son flair dans un réflexe instinctif en se promenant partout, réflexe que je partage en me plantant au milieu de la pièce et laisser mon flair passer tout ce merdier au crible.
Un mot : dégueulasse. Enfin, pas totalement...
...La flotte. Elle n'est pas que odieuse à regarder ou à sentir. Je mets une main dans la direction de Klak pour l'empêcher potentiellement d'avancer dans cette direction, et extirpe ma gourde de ma besace.
« Ca. Pas bon. » Que j'indique d'une voix grondante en pointant l'abreuvoir. « Ca, c'est bon. » Appuyant le geste à la parole, je verse légèrement la gourde pour qu'il s'en fasse une brève comparaison, avant de boire une gorgée. Me penchant dans la direction de l'abreuvoir, deux inspirations me donnent rapidement une réponse.
« Aspissine. Les fumiers. »
Tu m'étonnes que les combats sont à sens unique. A peine le temps de poursuivre ma réflexion, un mouvement attire mon attention, et c'est une silhouette qui bouge à la hâte vers une porte, à pas feutré. Les scénarios de sabotage commencent à se multiplier entre mes cornes, et pour les confirmer ou les infirmer, je vais devoir faire quelque chose. Klak est encore calme, mais j'ai peur qu'il vienne monter au créneau durant ma filature.
J'arrache le banc des visiteurs de la salle d'attente pour fermer l'abreuvoir une bonne fois pour toute, puis extirpe une pomme devant le dragon pourpre.
« On joue ? Tu restes, ici. Et quand, moi, reviens, je te donne pomme, en plus de celle-ci. »
Je lui laisse le soin de trucider le fruit avant d'en sortir une autre, mais en la mettant dans ma poche cette fois-ci.
« Pas bougé, mon grand. »
Je finis par fermer la porte en voulant être discret et me dépêcher à suivre la trace de ce type. En commençant par renifler son odeur - la plus récente dans ses lieux - et suivre sa signature olfactive jusqu'à ladite porte. Mon flair m’a permis de suivre la trace du saboteur avec une précision instinctive. Il avait pris une direction claire, à une vingtaine de mètres devant moi. L’odeur récente et distincte se mêlait aux miasme odorant et dégoûtant dans ces souterrains, une piste pas compliqué à suivre.
La faible lumière des torches accrochées aux murs servaient à que dalle dans ces chemins qui slaloment dans les ténèbres. Les ombres dansaient dans l’obscurité. Plus loin, des bifurcations et des portes dérobées montraient l’ampleur du réseau du marché noir souterrain. On pouvait quand même deviner le foutoir que c'est entre les portes dans tous les sens et les carrefours qui se multiplient ; si mon nez n'était pas là, de grandes chances que je sois perdu à l'heure qu'il est.
J'ai une vue augmentée assez poussée, mais je ne suis pas nyctalope. Tenter de couper par un raccourci relève soit du prodige, soit du miracle. Et je suis bien trop pragmatique pour y mettre des espoirs sur ce genre de plan. Avancer à pas feutré peut être risqué ; je ne suis pas le plus petit, ni le plus léger, bien que je ne sois pas la moitié d'un gland dans le domaine.
Me reste qu'à lui tomber dessus. Je fronce les sourcils, sur une réflexion rapide, et dégaine mon épée. Le posant contre le mur, un coup de poing crée un bruit d'ondulation métallique, l'écho remplissant l'endroit comme si un clocher venait de tomber. Le bruit est omniscient, propagé devant comme derrière. Ça me permettra d'anticiper la recherche d'un endroit pour me dissimuler pendant que ma cible se questionne sur la provenance avant de venir jusqu'à moi. M'arrêtant au seuil d'une porte entre ouverte en vérifiant si quelqu'un ou quelque chose s'y trouve, je passe derrière le battant en posant un genou à terre, l'œil dans le couloir, attendant patiemment de pouvoir lui tomber dessus comme une mauvaise nouvelle de 200 kilos.
On verra bien.
Un mot : dégueulasse. Enfin, pas totalement...
...La flotte. Elle n'est pas que odieuse à regarder ou à sentir. Je mets une main dans la direction de Klak pour l'empêcher potentiellement d'avancer dans cette direction, et extirpe ma gourde de ma besace.
« Ca. Pas bon. » Que j'indique d'une voix grondante en pointant l'abreuvoir. « Ca, c'est bon. » Appuyant le geste à la parole, je verse légèrement la gourde pour qu'il s'en fasse une brève comparaison, avant de boire une gorgée. Me penchant dans la direction de l'abreuvoir, deux inspirations me donnent rapidement une réponse.
« Aspissine. Les fumiers. »
Tu m'étonnes que les combats sont à sens unique. A peine le temps de poursuivre ma réflexion, un mouvement attire mon attention, et c'est une silhouette qui bouge à la hâte vers une porte, à pas feutré. Les scénarios de sabotage commencent à se multiplier entre mes cornes, et pour les confirmer ou les infirmer, je vais devoir faire quelque chose. Klak est encore calme, mais j'ai peur qu'il vienne monter au créneau durant ma filature.
J'arrache le banc des visiteurs de la salle d'attente pour fermer l'abreuvoir une bonne fois pour toute, puis extirpe une pomme devant le dragon pourpre.
« On joue ? Tu restes, ici. Et quand, moi, reviens, je te donne pomme, en plus de celle-ci. »
Je lui laisse le soin de trucider le fruit avant d'en sortir une autre, mais en la mettant dans ma poche cette fois-ci.
« Pas bougé, mon grand. »
Je finis par fermer la porte en voulant être discret et me dépêcher à suivre la trace de ce type. En commençant par renifler son odeur - la plus récente dans ses lieux - et suivre sa signature olfactive jusqu'à ladite porte. Mon flair m’a permis de suivre la trace du saboteur avec une précision instinctive. Il avait pris une direction claire, à une vingtaine de mètres devant moi. L’odeur récente et distincte se mêlait aux miasme odorant et dégoûtant dans ces souterrains, une piste pas compliqué à suivre.
La faible lumière des torches accrochées aux murs servaient à que dalle dans ces chemins qui slaloment dans les ténèbres. Les ombres dansaient dans l’obscurité. Plus loin, des bifurcations et des portes dérobées montraient l’ampleur du réseau du marché noir souterrain. On pouvait quand même deviner le foutoir que c'est entre les portes dans tous les sens et les carrefours qui se multiplient ; si mon nez n'était pas là, de grandes chances que je sois perdu à l'heure qu'il est.
J'ai une vue augmentée assez poussée, mais je ne suis pas nyctalope. Tenter de couper par un raccourci relève soit du prodige, soit du miracle. Et je suis bien trop pragmatique pour y mettre des espoirs sur ce genre de plan. Avancer à pas feutré peut être risqué ; je ne suis pas le plus petit, ni le plus léger, bien que je ne sois pas la moitié d'un gland dans le domaine.
Me reste qu'à lui tomber dessus. Je fronce les sourcils, sur une réflexion rapide, et dégaine mon épée. Le posant contre le mur, un coup de poing crée un bruit d'ondulation métallique, l'écho remplissant l'endroit comme si un clocher venait de tomber. Le bruit est omniscient, propagé devant comme derrière. Ça me permettra d'anticiper la recherche d'un endroit pour me dissimuler pendant que ma cible se questionne sur la provenance avant de venir jusqu'à moi. M'arrêtant au seuil d'une porte entre ouverte en vérifiant si quelqu'un ou quelque chose s'y trouve, je passe derrière le battant en posant un genou à terre, l'œil dans le couloir, attendant patiemment de pouvoir lui tomber dessus comme une mauvaise nouvelle de 200 kilos.
On verra bien.
- Résumé:
- Kieran s'approche de sa cible, et décide de faire du bruit en espérant que le potentiel saboteur fasse demi-tour. Pendant ce temps, il se terre derrière une porte, un genou à terre, prêt à intervenir.
Affilié à la République
Klak-Klak Boom
Messages : 127
crédits : 1247
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Info personnage
Race: Hybride
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: D
Klak-Klak fut mené jusqu'aux vestiaires par Kieran. Aussitôt installé dans la pièce aux innombrables parfums et dont l'atmosphère était si lourde que même une bête pouvait en ressentir le poids, la Salamandre sauta de son musculeux perchoir pour s'intéresser à l'ensemble des éléments abandonnés par d'anciens combattants. Tandis que l'animal était affairé à s'imprégner de l'odeur de certaines déjections, il fut interrompu dans son analyse par le bruit fracassant du bois arraché et constata sans comprendre que Kieran avait décidé de recouvrir l'un des abreuvoirs de la salle. Les oreilles tendues et les yeux rivés sur son compagnon, Klak-Klak accueillit avec joie une nouvelle pomme et comprit -par miracle- ce qui était attendu de lui.
"Paboujé gan'. "
Répondit il pensivement tout en se fascinant déjà pour d'autres éléments du décor. Tout en mâchonnant le fruit qu'on lui avait offert pour saluer son obéissance, Klak-Klak galopa un peu partout à la recherche de nouveaux trésors et ne fut, pour le coup, pas déçu du voyage le moins du monde.
Klak-Klak prit d'abord le temps de s'intéresser de près à des fragments de carapace, qu'il vint enserrer entre ses petites pattes pour en tester la solidité ainsi que la texture. Une surface partiellement rugueuse, relativement peu dense mais néanmoins résistante. Inutilisable en temps qu'arme, néanmoins utile en guise de protection. A quoi pouvait-elle bien appartenir ? Il en avait vu des similaires sur des carcasses de Béhémoths crustacéens...
Des plumes arrachées attirèrent son attention. Secouant la queue tout en s'en approchant, il tâcha cette fois-ci de laisser ses griffes glisser le long de la tige puis, contre toute attente, il en inséra dans sa gueule pour en tester le goût afin de voir s'il le reconnaissait.
Un liquide verdâtre ne tarda pas à l'intriguer. Répandu au sol en une flaque unique, le produit paraissait menaçant rien qu'à la teinte. Klak-Klak n'osa qu'y tremper une griffe, peu désireux de poser la patte dans du poison ou dans un quelconque venin de Lanconda.
Des traces de pattes ? Il avait l'habitude de pister ses proies par ce biais. Fonçant sur les creux qu'avaient laissé derrière lui un colosse le dépassant en taille ainsi qu'en masse, Klak-Klak renifla bruyamment la marque laissée par le colosse à la recherche de réponses.
Vinrent enfin une poignée d'os et de crocs brisés, que la Salamandre agrippa les uns après les autres à la recherche d'une silhouette connue ou encore d'un crantage usuel.
Son étude complétée, la bête se pencha ensuite des pièces de fer forgé. Loin d'être particulièrement intéressantes, elles avaient au moins la qualité de pouvoir constituer pour l'animal ingénieux une forme de défense face à ce qui allait suivre.
Klak-Klak reconnaissait l'odeur de la mort et savait d'instinct que lui comme Kieran s'apprêtaient à se mettre en chasse. Roucoulant d'anticipation, il rassembla à la hâte des morceaux d'acier et en usant de son brasier intérieur, il cracha une gerbe de flamme avec constance et précision pour chauffer le métal tout en usant de sa surnaturelle résistance au feu pour le modeler à même le sol. Il ne lui fallut que quelques minutes de préparatifs pour constituer un coutelas tordu, peu fiable, mais suffisamment pointu pour représenter une menace explosive lors du futur affrontement.
Un poil trop idiot pour effectuer de profondes conclusions, le dragonnet réussit toutefois à assimiler une partie des informations récoltées. Imprégné de l'odeur de son futur ennemi, armé et prêt à en découdre, il se sentait d'attaque pour prouver une fois encore qu'il n'usurpait pas son titre de roi de la jungle. Forçant son petit couteau contre le sol pour en tester la résistance, il fit racler le métal contre la pierre à plusieurs reprises, générant parfois de fines ébréchures sur la surface de l'arme qui conservait malgré le mauvais traitement un tranchant adéquat. Cet affutage, bien que barbare, était un réflexe qu'il avait adopté en forêt et qui s'était avéré plus d'une fois essentiel au bon déroulement d'une chasse.
Qu'il avait hâte de pouvoir en faire une belle démonstration...
"Paboujé gan'. "
Répondit il pensivement tout en se fascinant déjà pour d'autres éléments du décor. Tout en mâchonnant le fruit qu'on lui avait offert pour saluer son obéissance, Klak-Klak galopa un peu partout à la recherche de nouveaux trésors et ne fut, pour le coup, pas déçu du voyage le moins du monde.
Klak-Klak prit d'abord le temps de s'intéresser de près à des fragments de carapace, qu'il vint enserrer entre ses petites pattes pour en tester la solidité ainsi que la texture. Une surface partiellement rugueuse, relativement peu dense mais néanmoins résistante. Inutilisable en temps qu'arme, néanmoins utile en guise de protection. A quoi pouvait-elle bien appartenir ? Il en avait vu des similaires sur des carcasses de Béhémoths crustacéens...
Des plumes arrachées attirèrent son attention. Secouant la queue tout en s'en approchant, il tâcha cette fois-ci de laisser ses griffes glisser le long de la tige puis, contre toute attente, il en inséra dans sa gueule pour en tester le goût afin de voir s'il le reconnaissait.
Un liquide verdâtre ne tarda pas à l'intriguer. Répandu au sol en une flaque unique, le produit paraissait menaçant rien qu'à la teinte. Klak-Klak n'osa qu'y tremper une griffe, peu désireux de poser la patte dans du poison ou dans un quelconque venin de Lanconda.
Des traces de pattes ? Il avait l'habitude de pister ses proies par ce biais. Fonçant sur les creux qu'avaient laissé derrière lui un colosse le dépassant en taille ainsi qu'en masse, Klak-Klak renifla bruyamment la marque laissée par le colosse à la recherche de réponses.
Vinrent enfin une poignée d'os et de crocs brisés, que la Salamandre agrippa les uns après les autres à la recherche d'une silhouette connue ou encore d'un crantage usuel.
Son étude complétée, la bête se pencha ensuite des pièces de fer forgé. Loin d'être particulièrement intéressantes, elles avaient au moins la qualité de pouvoir constituer pour l'animal ingénieux une forme de défense face à ce qui allait suivre.
Klak-Klak reconnaissait l'odeur de la mort et savait d'instinct que lui comme Kieran s'apprêtaient à se mettre en chasse. Roucoulant d'anticipation, il rassembla à la hâte des morceaux d'acier et en usant de son brasier intérieur, il cracha une gerbe de flamme avec constance et précision pour chauffer le métal tout en usant de sa surnaturelle résistance au feu pour le modeler à même le sol. Il ne lui fallut que quelques minutes de préparatifs pour constituer un coutelas tordu, peu fiable, mais suffisamment pointu pour représenter une menace explosive lors du futur affrontement.
Un poil trop idiot pour effectuer de profondes conclusions, le dragonnet réussit toutefois à assimiler une partie des informations récoltées. Imprégné de l'odeur de son futur ennemi, armé et prêt à en découdre, il se sentait d'attaque pour prouver une fois encore qu'il n'usurpait pas son titre de roi de la jungle. Forçant son petit couteau contre le sol pour en tester la résistance, il fit racler le métal contre la pierre à plusieurs reprises, générant parfois de fines ébréchures sur la surface de l'arme qui conservait malgré le mauvais traitement un tranchant adéquat. Cet affutage, bien que barbare, était un réflexe qu'il avait adopté en forêt et qui s'était avéré plus d'une fois essentiel au bon déroulement d'une chasse.
Qu'il avait hâte de pouvoir en faire une belle démonstration...
- Résumé:
- Klak-Klak comprend qu'il n'a pas le droit de bouger ! (ouf)
Il analyse les éléments laissés par les précédents affrontements, en tire quelques conclusions et assimile l'idée selon laquelle il se prépare à affronter quelque chose. Quelque chose de gros, certes, mais qui ne lui fait absolument pas peur. Il se sculpte une arme en récupérant des morceaux de métal puis l'affute d'une manière un peu sauvage mais plus ou moins fonctionnel. Il est paré pour la bagarre.
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